théâtre en mai - Théâtre Dijon Bourgogne

Transcription

théâtre en mai - Théâtre Dijon Bourgogne
THÉÂTRE DIJON BOURGOGNE
CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL
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26e
ÉDITION
THÉÂTRE EN MAI
FESTIVAL DU 22 AU 31 MAI 2015
03 80 30 12 12
— TDB-CDN.COM
13
10
4
1
EN ATTENDANT GODOT
2 LE CAPITAL ET SON SINGE
3 PETIT EYOLF
LATE NIGHT 5 MORSURE 6 LE PAS DE BÊME
7 MICKEY LE ROUGE
8 VIVIPARES
9 CLAP
ARABLE 11 VANIA. 10 ANS APRÈS 12 BIG DATA
NOUS SOMMES SEULS MAINTENANT 14 PAGE EN
CONSTRUCTION 15 L’ÂGE DES POISSONS
16 BONNE JOURNÉE !
ÉDITO PAGE 4
LES BONUS PAGE 24
UN JOUR, UN CHEF PAGE 27
ACCUEIL, BILLETTERIE ET TARIFS PAGE 29
CALENDRIER PAGE 30
PLAN PAGE 32
PAGE 3
édito — Que se passe-t-il dans
notre pays ? Quelques mois seulement
après les attentats du début de
l’année et le sursaut républicain qu’ils
ont provoqué, le spectre de l’extrême
droite plane sur la France et
s’installe dans les urnes, avec
une force inédite. Cet inquiétant
paradoxe, c’est Riss, l’un des
dessinateurs survivants de Charlie
Hebdo, qui l’a résumé dans un dessin
particulièrement percutant : au cœur
d’une manifestation, les affichettes
« Je suis Charlie » qui ont porté l’espoir
au lendemain des attentats, étaient
désormais remplacées par
des affichettes « Je suis Marine »,
infiniment plus sinistres… Pour notre
génération, qui s’est forgé une
conscience politique en arborant au
collège une petite main multicolore
proclamant « Touche pas à mon pote »,
qui a hurlé « la jeunesse emmerde le
Front National » dans les concerts des
Béruriers Noirs, qui a défilé avec une
régularité métronomique contre le
racisme et l’antisémitisme, qui a subi
de plein fouet le 21 avril 2002, et qui
a défilé, encore, le 1er mai 2002, pour
dire « NON ! », cette banalisation de
l’extrême ne peut être que sidérante.
Est-ce à dire que les combats menés
au cours des trente dernières années
le furent en vain ? Rien n’est moins sûr.
On peut du moins escompter qu’ils ont
contribué à retarder l’avènement du
pire. Ce qui est sûr, en revanche, c’est
que ces combats furent menés
à armes inégales, et sur un terrain
toujours plus favorable à l’adversaire.
Car l’extrême-droite française n’a pas
seulement prospéré, comme on le dit
trop vite et trop souvent, sur le terreau
de la « crise » et du chômage.
Elle a aussi clairement profité des
effets dévastateurs induits par les politiques économiques « orthodoxes »,
c’est-à-dire libérales, qui ont été
menées dans notre pays durant la
même période. En se persuadant qu’il
suffirait de s’acharner à « relancer la
croissance » et à réduire la fameuse
« dépense publique » pour régler
tous les problèmes de la France, les
dirigeants qui se sont succédé au
pouvoir semblent avoir oublié que la
vie d’un pays ne se réduit pas à son
économie, et qu’une société est autre
chose qu’un marché. Ce faisant, ils ont
abandonné aux forces les plus rétrogrades l’espace des symboles et des
croyances, tout en laissant s’abîmer
profondément les cadres,
les institutions, les services et les
politiques publiques qui font tenir
la société. Bref, ils ont renoncé
à faire de la politique, alors que
l’extrême-droite, elle, s’y attelait
ardemment, au point d’imposer
ses thèmes et ses obsessions à
l’ensemble du débat public.
Très tôt, parmi les intellectuels
et les artistes, de nombreuses voix
se sont élevées pour dénoncer
le piège dans lequel la France
s’enfonçait. Ces voix portent encore,
quoi qu’en disent ceux qui font mine
de ne pas les entendre. Et dans
le champ théâtral, la plus forte et
la plus claire de ces voix reste sans
conteste celle de Jean-Pierre Vincent.
Figure essentielle du théâtre français,
Jean-Pierre Vincent a toujours refusé
de placer son art au service d’une quelconque cause partisane. Son engagement a toujours d’abord été
un engagement artistique dans le
service public de l’art, qu’il a porté haut
dans les institutions qu’il a dirigées.
Mais dans le même temps, refusant
la tentation de la « tour d’ivoire » et de
l’enfermement esthète, il a toujours
su mettre son prestige symbolique au
service de combats politiques précis
et déterminés. En invitant Jean-Pierre
Vincent à parrainer cette 26e édition
de Théâtre en mai, c’est d’abord à
l’artiste que nous avons voulu rendre
hommage, pour dire ce que nous
devons aux voies théâtrales nouvelles
qu’il a toujours explorées. Mais dans
le contexte chaotique qui est
aujourd’hui celui de notre pays, nous
savons aussi que sa présence au cœur
du festival a valeur de symbole. Quant
aux quatorze jeunes compagnies
françaises et européennes invitées
autour de lui, elles partagent la volonté
de regarder le monde en face, sans
céder au cynisme ni au découragement. De Vilnius à Alger en passant
par Athènes, de Marx à Google en
passant par Horváth et Tom Robbins,
la variété des formes et des récits
qu’elles proposent élargit l’espace de
nos représentations et nous invite à
d’autres rêves. Leur enthousiasme et
leur détermination nous rappellent
que dans les périodes sombres, il faut
toujours garder confiance dans les
forces de la jeunesse. Avec elles, nous
voulons croire aujourd’hui qu’une autre
France, une autre Europe, sont
encore possibles.
Sophie Chesne et Benoît Lambert
Compagnie Studio Libre
De Samuel Beckett
Mise en scène Jean-Pierre
Vincent Avec Abbès Zahmani,
Charlie Nelson, Alain Rimoux,
Frédéric Leidgens, Gaël
Kamilindi
Dramaturgie Bernard Chartreux
Assisté de Frédérique Plain Décor
Jean-Paul Chambas Collaboration
décor Carole Metzner
Costumes Patrice Cauchetier Assisté
de Bernadette Villard Lumières Alain
Poisson Sons Benjamin Furbacco
02
LE CAPITAL
ET SON SINGE
23 + 24 + 25 MAI
SAMEDI 23, DIMANCHE 24
ET LUNDI 25 À 17 H
SALLE JACQUES FORNIER
DURÉE 2 H 40
Compagnie Le Singe
À partir du texte
de Karl Marx Mise en scène
Sylvain Creuzevault
Avec Vincent Arot, Benoit
Carré, Antoine Cegarra, Pierre
Devérines, Lionel Dray,
Arthur Igual, Léo-Antonin
Lutinier, Frédéric Noaille,
Amandine Pudlo, Sylvain
Sounier, Anne-Laure Tondu,
Julien Villa, Noémie Zurletti
Production Théâtre du Gymnase,
Marseille Coproduction Studio Libre,
MC2 Grenoble et TNBA (Théâtre
National Bordeaux Aquitaine)
Une table, eux et nous, de
part et d’autre. Autour d’un
bon plat, philosophes, politiques et poètes européens
rient, cogitent, causent lutte
des classes et fétichisme de
la marchandise. On y est. À la
croisée des révolutions, celle
politique de la fin du XVIIIème
et la grande industrielle du
XIXème siècle. Inspiré par Le
Capital, traité économique
et anti-capitaliste de Karl
Lumières Vyara Stefanova et
Nathalie Perrier Scénographie Julia
Kravtsova Costumes Pauline Kieffer
et Camille Pénager Masques Loïc
Nébréda Régie générale Michael
Schaller Régie lumière Gaëtan
Veber Production et diffusion Élodie
Régibier, Edouard Chapot
© DR
Production Le Singe Coproduction
Nouveau Théâtre d’Angers - Centre
Dramatique National Pays de la Loire,
La Colline - théâtre national,
Festival d’Automne à Paris, Comédie
de Valence - Centre Dramatique
National Drôme Ardèche, La Criée Théâtre National de Marseille,
Le Parvis - Scène nationale Tarbes
Pyrénées, Printemps des comédiens,
Marx, Sylvain Creuzevault
invente une comédie pure
et dure avec gueuleton et grimaces. On y croise Benjamin,
Blanqui et Debord, Lacan et
Freud, les poètes aussi,
Rimbaud et Aragon. Ça
débute un 13 mai 1848 à
Paris, juste avant la guerre
civile de juin, lorsque se
déroule le premier vote au
suffrage universel direct
(masculin) et que surgit
la question du travail en
politique. Ça continue un
13 juin 1919 à Berlin juste
après la proclamation de
la République et la guerre
civile de janvier. Et ça finit
sur les procès politiques des
figures engagées dans ces
deux périodes bouleversées.
Après Notre terreur, présenté
à Théâtre en mai en 2010,
Le Singe prend pour cible
les progrès de l’aliénation
sociale obtenus par le mode
de production capitaliste. Les
treize acteurs expérimentent
sur le plateau la démocratie
qu’ils interrogent au sein de
leur troupe. Fougueux et
brillants, ils emportent
l’Histoire, et nous avec, dans
une farce agile et rusée.
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22 + 23 + 24 MAI
VENDREDI 22 À 20 H,
SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24
À 19 H 30
GRAND THÉÂTRE
DURÉE ESTIMÉE 2 H 20
MC2 : Grenoble, La Filature - Scène
nationale de Mulhouse, L’Archipel
- Scène nationale de Perpignan,
Théâtre national de Bruxelles,
Le Cratère - Scène nationale d’Alès,
GREC 2014 Festival de Barcelona,
TnBA - Théâtre national de
Bordeaux en Aquitaine,
Kunstenfestivaldesarts, NXTSTP
(avec le soutien du Programme
Culture de l’Union Européenne)
Avec la participation du Théâtre
Garonne et du Théâtre national
de Toulouse
Le projet est soutenu par la Direction
générale de la création artistique
du ministère de la Culture et de la
Communication
© DR
EN ATTENDANT
GODOT
un jour, traverse chacun.
En 50 ans de création,
l’insatiable Jean-Pierre
Vincent ne s’était encore
jamais attaqué à Beckett.
À la lumière de ce jour, il relit
le conte comme la tragi-comédie d’un état du monde.
Il y a le grotesque de Laurel
et Hardy dans les échecs de
ces clochards terrestres.
Il y a le burlesque de Chaplin
et Keaton dans les chutes de
ces poètes célestes. Ce n’est
pas du théâtre de l’absurde
non, c’est une arme de
résistance, fragile et massive,
une dérision superbement
vivace.
© DR
01
Un paysage dépouillé,
un arbre défeuillé et deux
gars. Las, leurs chapeaux
melons en disent long sur
leur état. Estragon et Vladimir
portent leurs guenilles
endimanchées comme les
bouts d’une culture passée.
Ces philosophes sans Dieu
n’ont rien à faire, rien à vivre
et sont pourtant bien là à
attendre quelque chose,
parce qu’il faut bien. Ce sera
Godot. Débarquent Pozzo
et Lucky, maître et esclave
d’une société ancienne dont
il ne reste que débris de
domination et exploitation.
L’histoire écrite en 1948
a beau être connue, elle
dresse à chaque époque
ses leçons. À l’époque, elle
énonce la perdition humaine
après l’horreur des crimes
nazis, l’ère du vide à l’heure
de la reconstruction.
Et maintenant ? D’une
implacable anticipation, dans
la forme comme dans le fond,
elle projette l’intuition d’une
potentielle fin du monde qui,
© Bernard Coutant
03
PETIT EYOLF
© Bernard Coutant
23 + 24 + 25 MAI
SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24
À 17 H, LUNDI 25 À 18 H
THÉÂTRE MANSART
DURÉE 1 H 30
PAGE 8
Compagnie Elk
De Henrik Ibsen
Mise en scène, adaptation
et traduction Jonathan Châtel
Avec Alexandra Flandrin,
Vladislav Galard, Pauline
Lorillard, Laurent Ménoret,
Anne-Sophie Sterck
Collaboration artistique Sandrine
Le Pors Scénographie Gaspard Pinta
Lumière Marie-Christine Soma
Musique Daniel Freitag Costumes
Axel Aust Assistante à la mise
en scène Adele Rutigliano
Production Compagnie Elk
Coproduction et accueil en résidence
Théâtre d’Arras - Scène
conventionnée musique et théâtre
Avec le soutien du Théâtre de
Vanves - Scène conventionnée pour
la danse Avec le soutien de la DRAC
Nord-Pas-de-Calais, ministère de
la Culture et de la Communication
Remerciements Ambassade
de Norvège à Paris
© Pierre Grosbois
De retour d’une
randonnée en montagne,
Alfred annonce à sa
demi-sœur bien-aimée Asta
et à sa femme Rita, sa décision irrévocable : il renonce
à la philosophie pour se
consacrer à Eyolf, son unique
enfant, handicapé et jusque
là négligé. Ces trentenaires
exigent l’harmonie parfaite
entre leurs désirs et la réalité,
quelle qu’elle soit. Mais la
mort survient. Le petit garçon
se noie dans les eaux glaciaires, yeux grands ouverts.
Que faire ? S’enfoncer au
fond du fjord, où tout est
calme et sombre ou essayer
de vivre, car il le faut ? Tous
tentent d’exister mais dans
le vide où s’échappent les
culpabilités, surgissent les
secrets et les pulsions, le
dégoût et la cruauté. Dans un
paysage dépouillé, à la
lumière d’une nuit éternelle,
la terre, jetée là, est île du
deuil. Il y a là les hivers
du nord qui ont inspiré au
franco-norvégien Jonathan
Châtel le désir de monter
la pièce magistrale et rare
de son compatriote Henrik
Ibsen. Pour sa première
création, il traduit et adapte
l’écriture au plus proche de
l’originelle langue vibrante.
Avec rigueur et délicatesse,
il sculpte le silence et
l’absence, la pierre et le vent,
la voix et le corps. Et dresse
une œuvre mystérieusement
humaine.
04
LATE NIGHT
23 + 24 + 25 MAI
SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24
À 21 H, LUNDI 25 À 18 H
PARVIS SAINT-JEAN
DURÉE 1 H 30
EN GREC SUR-TITRÉ EN FRANÇAIS
Blitz Theatre Group
Texte et mise en scène
Blitz Theatre Group
Dramaturgie Blitz Theatre Group
et Nikos Flessas
Avec Maria Filini, Sophia
Kokkali, Angeliki Papoulia,
Christos Passalis, Fidel
Talaboukas, Giorgos Valaïs
Assistanat à la mise en scène
Vassia Attarian Régisseur lumière
Tasos Paleoroutas Chorégraphie
Yannis Nikolaidis Décors Efi Birba
Costumes Vasilia Rozana Musique
Blitz Theatre Group
et Giorgos Konstantinidis Sparkler Jeans Wilder / Jazz Suite - D. Sostackovich / Aqua De Florida - Pascal
Comelade / Masquerade Waltz
A. Khazaturian / Quasimodo
Tango - Ghedalia
Tazartes / Thème de Camille Georges Delerue - Le Mépris OST /
© Vassilis Makris
Midnight, stars and you – Ray Noble
Orchestra with Al Bowlly / Unhappy
party - Yeong-wook Jo - Sympathy
for Lady Vengeance OST / Over
and Done - Mihaly Vig / Waltz - Toru
Takemitsu / Lassu Tanc – Mihaly Vig
/ Lovers are Strangers – Chinawoman / Prelude in D minor - J.S. Bach
/ B2 love - CURD DUCA / Carnival of
souls - Combustible Edison
Coproduction Centre Culturel
Onassis, Blitz Theatre Group,
La Filature - Scène nationale de
Mulhouse Création octobre 2012,
Centre Culturel Onassis, Athènes
Développement et promotion Judith
Martin / Ligne Directe
Au milieu des gravats, ils
valsent. La poussière vole, le
haut-parleur grésille, depuis
quand dansent-ils ? Trois
hommes et trois femmes
confinés là, dans une salle
délabrée, s’inventent un bal.
Sur les musiques épargnées
d’une Europe dévastée,
s’érigent leurs souvenirs,
les prémices d’une guerre
éclatée qui dure toujours au
dehors, les effondrements
des villes, des croyances et
des amours. Et puis soudain,
une acrobatie, un tour de
magie et des applaudissements, pour se sentir encore
en vie. Si le temps parfois
s’arrête, ici il tourne
infiniment. Possiblement
au lendemain d’un austère
présent grec, européen.
Accueilli lors de Théâtre
en mai en 2013 avec Guns!
Guns! Guns!, le Blitz Theatre
Group, représentant d’un
théâtre grec indépendant, est
à l’honneur de cette édition.
Il compose la veillée funèbre
d’un monde aimé, trop
peut-être, la danse résignée
d’une décadence. Avec eux,
la mélancolie se pare
d’ironie, élégante et
fulgurante. Serait-il trop tard
pour une révolution ?
Danser, ne pas s’arrêter,
résister et par la poésie,
rester vivant.
MORSURE
23 + 24 + 25 + 26 + 27 MAI
SAMEDI 23 ET DIMANCHE 24
À 21 H, LUNDI 25, MARDI 26
ET MERCREDI 27 À 20 H
CHAPITEAU MAIL FORAIN
DURÉE 1 H 15
DÉCONSEILLÉ AU MOINS DE 8 ANS
Compagnie Rasposo
Écriture, mise en scène
Marie Molliens
Avec Hanno Burger, Nathalie
Halley, Konan Larivière,
Alexandre Le Gouallec, Pierre
Le Gouallec, Marie Molliens
et les musiciens Benoît Keller,
Christian Millanvois,
Françoise Pierret
Régisseurs Thierry Azoulay, Bernard
Bonin, Arnaud Gallée, Sébastien
Laigret Assistante à la mise en scène
Fanny Molliens Direction technique,
scénographie Vincent Molliens
Création musicale Benoît Keller,
Christian Millanvois et Françoise
Sous le chapiteau, les corps
acrobates aux crocs acérés
mordent la vie avec intensité.
Ce cirque-là se laisse glisser
à l’intérieur, dans les
douleurs, les chutes et les
chocs intimes. Le surhomme
laisse place à l’humain et
offre un spectacle chargé
d’adrénaline et d’émotion.
Dans un espace étroit en
clair-obscur, on devine
une bande d’individus se
débattre, se laisser porter et
s’élever un peu plus encore,
l’âme et le corps mis au danger de l’amour et de la mort.
Morsure, c’est la sensualité,
la férocité et le sauvage qui
font nos humanités animales.
Sur l’équilibre d’un fil, la
06
LE PAS DE BÊME
24 + 25 + 26 MAI
DIMANCHE 24 ET LUNDI 25
À 15 H, MARDI 26 À 19 H
BOURSE DU TRAVAIL
DURÉE 1 H
Compagnie Théâtre Déplié
Mise en scène Adrien
Béal Collaboration Fanny
Descazeaux
Avec Charlotte Corman, Etienne
Parc et Pierric Plathier
Production Compagnie
Théâtre Déplié
Remerciements au collectif 360,
à Lilas en scène, à l’Échangeur de
Bagnolet, à La Colline - théâtre
national Avec l’aide d’Arcadi Île-deFrance, dans le cadre des
Plateaux solidaires
Le Théâtre Déplié est associé
au Théâtre de Vanves, Scène
conventionnée pour la danse,
et en résidence à Lilas en scène (93)
Le spectacle a été créé en mai
2014 au Théâtre de Vanves - Scène
conventionnée pour la danse et
en juin 2014 à la Loge (Paris 11e)
Une forme courte avait été
créée en juin 2013 dans le cadre
du festival 360
Un jour, un adolescent.
Intégré, adapté, aimé. Au
lycée, il se met à délivrer ses
copies, blanches. Non pas
vides de sens, non. Vides
de mots. Au fil d’actions
mettant en jeu l’adolescent
face aux amis, professeurs
et parents, se saisissent les
conséquences du geste.
On se ligue contre, on se
rassemble avec, on œuvre
pour, on accepte ainsi…
Trois comédiens au centre
du public, dans un espace
rudimentaire, échangent la
balle et les rôles pour donner
à voir autant de regards, faire
entendre autant de paroles,
contraintes ou choisies. Car
c’est bien là, au centre, que
tout se joue. Que les règles
s’inscrivent et que la désobéissance se pose comme
résistance à un ordre établi.
Qui est cet adolescent ? Il
pourrait être enfant de Julien
Bême, personnage central
du roman l’Objecteur écrit
en 1951 par Michel Vinaver.
Jeune homme qui, un jour
au service militaire, posa son
fusil à terre. Incapable
d’obtempérer, il sème le
trouble dans la garnison.
Au fil de discussions et
improvisations autour de
cette figure, la compagnie
a donné naissance à cet
objecteur d’aujourd’hui, ce
dissident de l’école. Que
représente le fait de (pouvoir)
ne pas faire ? Interrogeant
l’altérité, la liberté de pensée
et le conditionnement d’une
société, le Théâtre Déplié
déploie sans imposer
d’autorité, une réflexion
politique, une philosophie de
l’ordinaire, simple, grave
et légère.
© Martin Colombet
05
Production Compagnie Rasposo
Coproduction Verrerie d’Alès Pôle National Cirque Languedoc
Roussillon, Scène nationale de Sète
et du Bassin de Thau, Scène
nationale de Narbonne, Sortie
Ouest - Béziers, Cirque Théâtre
d’Elbeuf-Pôle National des Arts du
Cirque Haute Normandie, Régie
Culturelle Scènes et Cinés Ouest
Provence - Festival « Les Elancées »,
L’Abattoir - Centre National des
Arts de la Rue - Ville de Chalonsur-Saône, Theater op De Markt
- Dommelhof - Belgique Soutiens à la
résidence Circa Auch - Pôle National
des Arts du Cirque Midi-Pyrénées,
Theater op De Markt - Dommelhof Belgique Avec le soutien du
ministère de la Culture - DGCA, du
Conseil général de Saône-et-Loire
Remerciements L’Arrosoir, Jazz Club
- Chalon-sur-Saône, L’EPCC - Pont du
Gard, L’odyssée du Cirque - Belfort.
Compagnie Rasposo en compagnonnage avec La Verrerie d’Alès - Pôle
National Cirque Languedoc Roussillon Compagnie conventionnée par
le ministère de la Culture et de la
Communication - DRAC Bourgogne
et le Conseil régional de Bourgogne
puissance d’un porté ou la
légèreté d’un saut à la barre
russe, chaque discipline est
métaphore de nos tentatives
d’être, avec soi et l’autre.
Accompagnés de trois
musiciens, les cinq
circassiens virevoltent et
domptent le vertige sur des
mélodies rock et jazzy. C’est
du cirque assurément, du
beau et du grand. Celui qui,
dans la tradition, se transmet
de génération en génération.
Celui qui, dans le vivant,
évolue avec son temps.
Rasposo, c’est une histoire
de famille, la famille Molliens.
En 2013, Marie prend la suite
de sa mère Fanny et, avec
son frère Vincent, impulse à
la compagnie implantée
en Bourgogne depuis
1987 un mordant qui
donne Morsure.
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© Florence Delahaye
Pierret Regard chorégraphique Milan
Hérich Création costumes Solenne
Capmas Coaching acrobatique
Dariusz Karczewski Production et
diffusion Stéphanie Monnot
Liodenot Communication et
logistique de tournée Mylène Cavé
© Pressmaster - Fotolia
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07
MICKEY
LE ROUGE
25 + 26 + 27 MAI
LUNDI 25, MARDI 26
ET MERCREDI 27 À 21 H
ATHENEUM
DURÉE ESTIMÉE 2 H
Assistante mise en scène Pénélope
Biessy Assistant scénographie
Charles Chauvet Lumière Thierry
Fratissier Son et vidéo Thomas
Sillard Maquillage et perruque
Catherine Saint-Sever Costumes
Camille Vallat Régie générale Camille
Faure Production Romain Picolet
Production TPN-theatre
Coproductions Théâtre Dijon
Bourgogne - CDN, Comédie
Poitou-Charentes - CDN, La Rose des
vents - Scène nationale de Lille-Villeneuve d’Ascq, Théâtre National de
Toulouse Midi-Pyrénées - CDN
Avec la participation artistique du
Jeune Théâtre National Avec le
soutien de la DRAC Poitou-Charentes
Remerciements au T2G, Théâtre de
Gennevilliers - CDN et au Nouveau
Théâtre de Montreuil - CDN
1980, Hawaï, festival de
Géo-Thérapie : deux êtres,
visages blancs, cheveux
flamboyants. Mickey Le
Rouge, vieux poseur de
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TPN-theatre
D’après le roman de Tom
Robbins Adaptation Thomas
Condemine, Adeline Picault
Mise en scène et scénographie
Thomas Condemine
Avec John Arnold, Eric Forterre,
Lisa Kramarz, Céline MartinSisteron, Sylvie Milhaud,
Grégoire Tachnakian
bombes américain et horsla-loi, rencontre Leigh-Chéri,
jeune militante anti-nucléaire
européenne et princesse.
Ils sont roux et s’aiment ; un
abîme les sépare, une
secousse les rassemble.
Autour d’eux, gourous et
argoniens argumentent sur
l’univers. Et eux, sont-ils
descendants d’une autre
planète ou bâtisseurs d’un
nouveau monde ? L’Amour
les aidera-t-il dans leur tâche
politique ? Avec ceux-là,
ce sont deux générations
et continents de contestataires idéalistes qui se
rencontrent. Tom Robbins,
fou de pataphysique et ami
des Doors, est une icône de
la contre-culture américaine.
Par l’absurde et le vide, son
langage métaphorique lutte
contre l’esprit obtus et creux.
Le roman de cet auteur culte
est à découvrir, adapté et
créé pour la première fois
en France au TDB. Thomas
Condemine, qui avait déjà
enthousiasmé le public de
Théâtre en mai en 2013 avec
Hetero de Denis Lachaud,
poursuit le dynamitage
des schémas de pensée
aliénants, qu’ils soient
politiques ou amoureux.
Dans l’oasis solaire et
métallique version eighties,
la satire est une bombe
percutante et
psychédélique.
25 + 26 + 27 MAI
LUNDI 25 À 21 H, MARDI 26
ET MERCREDI 27 À 19 H
LA MINOTERIE
DURÉE 1 H 15
groupe LA gALERIE
De Céline Champinot
Collaboration artistique
Nicolas Lebecque
Avec Adrienne Winling, Sabine
Moindrot, Elise Marie, Maeva
Husband, Louise Belmas
Scénographie Emilie Roy
Lumière Claire Gondrexon
Arrangements musique Pem
Bray-Weppe, Antoine Girard
Production / Diffusion Mara
Teboul – L’ŒIL ECOUTE
Avec le soutien du Centquatre,
la Maison des Metallos, La Loge,
CNSAD, Théâtre 95 (CergyPontoise), Théâtre Ephéméride
(Val-de-Reuil)
Il n’y avait qu’elles pour faire
ça. Cinq drôles d’actrices,
dégenrées et désinhibées,
ne se prennent pas pour
n’importe qui. David Bowie,
PAGE 15
PAGE 14
VIVIPARES
© DR
08
Judy Garland, Michaël
Jackson et même Charles
Bukowski se succèdent dans
le sous-sol d’un pavillon
familial. Sur le carton scotché
au sol, dans un beau bazar
de bricoles, canapé fané,
poster paradis et pacotilles,
elles préparent un spectacle.
Au fil d’aventures délirantes,
elles bourlinguent d’un quai
de gare pluvieux de
Bourg-en-Bresse à une
chambre d’hôtel miteuse
de Los Angeles, d’un fjord
suédois à une cerisaie
ukrainienne, sans changer
de coin. Ça leur va bien à ces
indisciplinées, d’habiter le
lieu des turbulences. Maniant
avec fureur et fantaisie les
tirades obsessionnelles
et la poésie cruelle, elles
tentent de définir leur identité, veulent être, envient,
doutent, exigent et scrutent
à cru la créature vivipare que
nous sommes. Menée par
Céline Champinot, la bande
amphibienne cherche avec
inventivité et générosité la
zone de perméabilité entre
l’acteur et le spectateur. Elle
déballe là le rituel théâtral
et installe un espace où
“un humain parle à un autre
humain” avec l’insolence
qui sied à la déconstruction
d’une pensée trop aisée.
10
PAGE 16
© Clementine Pohl
ARABLE
09
CLAP
26 + 27 MAI
MARDI 26 À 21 H
ET MERCREDI 27
À 19 H ET 21 H
GYMNASE ÉCOLE DES GREFFES
DURÉE ESTIMÉE 45 MN
ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
L’OUTIL (FR) / Objective :
spectacle : enthousiastic
encounters (DE)
Un projet de Inge Agnete
Tapgaard, Bryan Eubanks,
Victor Lenoble, Clementine
Pohl, Olivier Veillon,
Christoph Wirth
Direction artistique
Christoph Wirth
Mise en scène
Olivier Veillon – Christoph Wirth
Avec Victor Lenoble et un
chœur de clappeurs
Production l’OUTIL (FR) / Objective :
spectacle : enthousiastic
encounters (DE)
Avec le soutien de Ville de Dijon,
Théâtre Dijon Bourgogne - CDN,
Festival Treibstoff (Bâle, CH), Teater
Nordkraft (Aalborg, DK), Balhaus Ost
(Berlin, DE) et de PACT Zolverein
(Essen, DE), Festival New Communities - Nordic Performing Art Days
(Aalborg, DK)
Regarder dans les yeux et
frapper des mains : dès la
naissance, ces premiers
tests vérifient les aptitudes
neurologiques de l’enfant. Et
ainsi la capacité archaïque
à être spectateur : voir et
recevoir, poser sur le monde
un regard et manifester ses
sentiments. Son enthousiasme, son approbation,
son encouragement. Que
le spectacle soit pièce de
théâtre, match de foot ou
grand discours. Mais battre
des mains peut autant définir
l’appartenance au groupe
que la transgression sociale.
Et si c’était ça le cœur du
spectacle ? L’applaudissement ! Clap, ce sont des
volontaires rassemblés en
miroir de l’assemblée spectatrice, un chœur de clappeurs
recrutés sur place par une
bande internationale de
chercheurs sachant chercher
le petit rien qui fait le grand
tout. Après la conférence
Spectateur : droits et devoirs,
Olivier Veillon et Victor
Lenoble, les dijonnais de
L’OUTIL poursuivent aux
côtés d’une équipe internationale l’étude des
protocoles du spectacle
et donc de la société.
Ici l’applaudissement, fait
de silence et de frappe,
constitue une véritable
composition rythmique.
Frénétique et hypnotisante,
cette expérience
participative, joyeuse
et joueuse, raconte l’humanité primitive et la communauté
vivante.
27 + 28 + 29 MAI
MERCREDI 27 ET JEUDI 28
À 19 H, VENDREDI 29 À 22 H
THÉÂTRE DES FEUILLANTS
DURÉE 1 H 05
Compagnie A Bout Portant
Texte et mise en scène
Karima El Kharraze
Avec Mouna Belghali
et Estelle Lesage
Scénographie
Garance Coquart et Jonathan
Debrouwer
Création lumière Laïs Foulc
Création sonore Vincent Lendower
Costumes Pauline Zurini
Régie générale et lumière Laïs Foulc
Régie son et plateau
Lou Beauvallet-Proust
Production Cie A Bout
Portant et le Collectif 12
En partenariat avec
le Théâtre Eurydice
Avec le soutien du Conseil général
des Yvelines, de la DRAC Ile-deFrance, du Centre National du
Théâtre et d’ARCADI dans le cadre
des Plateaux Solidaires
Ce texte a reçu l’Aide à la création du
Centre national du Théâtre
Le Maroc et la France. Deux
pays, deux langues et une
histoire emmêlée. Deux
actrices aux cheveux frisés,
aux deux nationalités sont
une seule femme enfant,
adolescente puis adulte
en (dés)équilibre sur ses
deux terres. À travers elle(s),
Karima El Kharraze, née en
France dans les années 1980
de parents marocains, dit
“je”. Son histoire intime est
indissociable d’une histoire
sociale française et sa
mémoire d’une mémoire
commune. Elle raconte la
brume du nord et le désert
du sud, les longs voyages en
voiture, le père étranger
aux mots tus, les amours
défendues. Avec pudeur
et délicatesse, elle enlace
l’arabe et le français,
tisse une matière faite
d’anecdotes, de poésie
clamée, slamée, en
résonance avec les
musiques du mythique Nass
El Ghiwane. Interrogeant les
stigmates et les
© Hélène Harder
stéréotypes, “de la fille
arabe sous couvre-feu à la
beurette intégrée”, Karima
El Kharraze met au centre
une identité délaissée à
la périphérie, spatiale et
sociale. Du campement à
la cité, l’agora se construit
ici autour de panneaux de
chantiers, organisant les
diapositives du passé et
projetant une ouverture à
l’imaginaire. Arable remue
les terres pour découvrir les
racines, élever les boutures,
“invoquer les possibles qui
rendent fertiles le présent”
et semer la poésie apaisée
d’une émancipation.
11
VANIA.
10 ANS APRÈS
Blitz Theatre Group
Mise en scène
Blitz Theatre Group
Avec Angeliki Papoulia, Giorgos
Valais, Christos Passalis
Dramaturgie Blitz Theatre Group,
Nikos Flessas Lumière Tassos
Palaioroutas Scénographie Efi Birba
Costumes Vassilia Rosanna
Assistante à la mise en scène
Vassia Attarian
Production Blitz Theatre Group
Coproduction Théâtre Dijon
Bourgogne - CDN, La Comédie de
Reims - CDN Avec le soutien du
programme de résidence artistique
de la Biennale de Teatro de Venezia
Création novembre 2014, Theatro
Technis, Athènes Développement promotion Judith Martin /
Ligne Directe
peut-être été vécu. Pétris
de déceptions et épris de
désirs, ils veulent aimer et
être aimés. Les trois artistes
saisissent la musicalité du
drame et le sacré du poème
de T.S. Eliot (East Coker tiré
de Four Quartets qui valu
à l’auteur le Prix Nobel de
littérature en 1948) pour
composer une partition faite
d’explosions émotives et
de silences méditatifs. Dans
cette sorte de salle d’attente
et de jeu, le trio grec adresse
à l’humanité future un appel
à vivre intensément,
à attendre calmement, la fin
et le commencement.
12
BIG DATA
29 + 30 + 31 MAI
VENDREDI 29 À 19 H 30,
SAMEDI 30 À 16 H ET
DIMANCHE 31 À 17 H
ATHENEUM
DURÉE 1 H 15
La Quincaillerie Moderne
Mise en scène, conception,
écriture Benjamin Villemagne
Jeu, conception et écriture
Hadrien Mekki Danse et écriture
chorégraphique Iffra Dia
Création musicale Patrick
De Oliveira Création lumière
et régie vidéo Richard Gratas
© Despina Spyrou
Création numérique et interactivité
Beam Art Administratrice
de production Aurélie Maurier
Diffusion et communication
Émilie Derian
Coproduction Théâtre de Roanne,
Espace Albert Camus du Chambon
Feugerolles, WIP/Parc de la Villette
La cie est subventionnée par la ville
de Saint-Étienne, le Conseil général
de la Loire, la Région Rhône-Alpes
et la DRAC Rhône-Alpes
Big Data a reçu le soutien de la
SPEDIDAM et du Fonds SCAN de la
Région Rhône-Alpes
We are Big Data ! Big Data ?
Les méga-données bien sûr.
Comme toute espèce, nous
sommes l’information que
nous échangeons. Captées,
stockées, partagées, ces
données devenues massives
constituent une puissance
encore méconnue. Comme
l’écrit et l’imprimé, le
numérique est une révolution
cognitive et politique.
Le philosophe Michel
Serres fait des nouvelles
technologies une voie
d’émancipation possible ;
les trans-humanistes
prônent leur pratique pour
transcender les capacités
de l’homme ; et les artistes
détournent ces outils
prétendument aliénants
pour démontrer la créativité
universelle qu’ils nous
procurent. Après Le
Vernissage et Rixe, inspirés
du graff et de la battle,
présentés à Théâtre en
mai en 2013, Benjamin
Villemagne explore le
numérique, berceau de nos
nouvelles humanités. Dans
une première partie en forme
de pseudo-conférence, au fil
des réseaux et pop-up traités
en live à l’écran, on s’amuse
et apprend de nos cheminements de pensées et nos
connaissances en matière
de chatroulette et buzz de
chats. Nos usages une fois
décryptés, les mots laissent
place au corps, fragmenté,
pixellisé. Une danse hip-hop
et hybride dont les flux
forment l’image et
orchestrent les sons. Dans
l’esthétique en toc des
consoles, sur les clics
et l’électro inspirée de
Kraftwerk and co., un acteur,
un danseur et des machines
ouvrent nos perceptions.
Une expérience numérique,
sensorielle et ludique.
© Julie Collet
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PAGE 18
28 + 29 + 30 MAI
JEUDI 28 À 21H, VENDREDI 29
ET SAMEDI 30 À 22 H
PARVIS SAINT-JEAN
DURÉE 1 H 15
EN GREC SUR-TITRÉ EN FRANÇAIS
Ils sont au cœur de Théâtre
en mai. Après avoir
dansé dans le bal délabré
de Late Night, ils se
retrouvent ici dans un salon
au seuil du rêve. Ils sont
Christos, Angeliki et Giorgos
du Blitz Theatre Group, dix
années depuis leur première
création. Ils sont Astrov,
Sonia et Vania, les personnages de Oncle Vania de
Tchekhov, dix années après
s’être quittés. Protagonistes
de la pièce et de leur propre
histoire, le trio fondateur de
la compagnie grecque
observe le passage du
temps. C’est jour de joie, on
dispose les plantes, suspend
les lampes et le temps.
À l’avant-scène, deux
hommes et une femme
dansent, chantent, jouent
et préparent une fête
mystérieuse. Au fond, à
l’arrière-plan, ils rejouent
les adieux, ces scènes du
passé qu’ils n’ont pu oublier,
répètent ce qui n’a peut-être
pas été dit, refont ce qui a
29 + 30 + 31 MAI
VENDREDI 29 À 20 H,
SAMEDI 30 À 21 H,
ET DIMANCHE 31 À 19 H 30
SALLE JACQUES FORNIER
DURÉE 1 H 35
Collectif In Vitro
Création collective
Mise en scène Julie Deliquet
Avec Julie André, Gwendal
Anglade, Anne Barbot, Eric
Charon, Olivier Faliez,
Pascale Fournier, Julie
Jacovella, Jean-Christophe
Laurier, Agnès Ramy, Richard
Sandra, David Seigneur,
Annabelle Simon
Il y a du monde chez
François et Françoise. On
fête la nouvelle maison,
l’installation dans la campagne des Deux-Sèvres et
les années passées depuis
mai 1968. Autour de la toile
cirée, le repas se rallonge
en mirabelle. Ça délie et ça
ravive. Il y a Marie-Pierre,
Catherine et Jacques, Daniel
exploitant agricole, Georges,
gaulliste pur et dur, qui
enrobe ses valeurs d’une
© Thierry Laroche
14
PAGE EN
CONSTRUCTION
29 + 30 + 31 MAI
VENDREDI 29 À 20 H,
SAMEDI 30 À 22 H
ET DIMANCHE 31 À 19 H 30
GRAND THÉÂTRE
DURÉE 1 H 30
Compagnie El Ajouad
Texte Fabrice Melquiot
Mise en scène
Kheireddine Lardjam
Avec Larbi Bestam, Romaric
Bourgeois, Sacha Carmen
et Kheireddine Lardjam
Collaboration artistique
Estelle Gautier Création lumière
Manu Cottin Création son Pascal
Brenot Musique création collective
Dessins Jean-François Rossi
Vidéo Kheireddine Lardjam,
Thibaut Champagne
Production Compagnie El Ajouad
Coproduction La Filature, Scène
nationale Mulhouse, L’Arc - Scène
nationale Le Creusot, la DRAC
Bourgogne, Conseil général de
Saône-et-Loire Avec le soutien
de la Comédie de l’Est - Centre
Dramatique National d’Alsace,
Colmar, Les Scènes du Jura - Scène
nationale, Institut Français en
Algérie, Maison de la Culture d’Oran
La Compagnie El Ajouad est
conventionnée par le Conseil
régional de Bourgogne
L’Algérie et la France. Une
page suspendue entre deux
chapitres de l’Histoire, entre
deux lignes d’une vie. Celle
de Kheireddine Lardjam,
acteur et metteur en scène,
oranais et bourguignon. Entre
ses deux pays, il crée et erre,
héritier d’une guerre qu’il
n’a pas connue mais dont il
porte les traces, exilé sans
terre. Sur les mots de Fabrice
Melquiot, en justaucorps et
cape au cou, l’acteur devient
super-héros. Mais attention,
un super-héros arabe.
Ce n’est pas possible, pas
en France ! Et pourquoi
pas ? Il faut au moins ça
pour briser les chaînes d’une
dépendance, pour “soulever la chape de silence qui
recouvre l’Histoire commune
de ces deux pays depuis la
fin de la guerre d’Algérie”.
Pour résister. Kheireddine
commande à Fabrice un
texte, l’auteur accepte si
l’Histoire se raconte à travers
les yeux et la mémoire de
Kheireddine, l’acteur accepte
si Fabrice l’accompagne
sur ses terres algériennes.
Là, ils découvrent que leurs
histoires intimes se croisent
dans les rues d’Oran… Tout
droit sorti du comics qui
s’anime derrière lui, son récit
vole sur les chants traditionnels du Diwane interprétés
par trois musiciens et chanteurs - dont Larbi Bestam,
leader d’El Ferda, maître du
genre. Kheireddine joue ici
sa vie, celles des pères, des
héros ordinaires et de ceux
qui, comme lui, sont des
pages en construction.
PAGE 21
PAGE 20
NOUS
SOMMES SEULS
MAINTENANT
Production Collectif In Vitro
Coproduction Théâtre Romain
Rolland de Villejuif, Théâtre Gérard
Philipe de Champigny-sur-Marne
Avec l’aide à la production du
ministère de la Culture et de la
Communication - DRAC Île-deFrance, et d’Arcadi Avec le soutien
du Fonds SACD Théâtre, du Conseil
général du Val-de-Marne et de
l’Adami Avec le soutien du Théâtre
de Vanves, du Studio-Théâtre de
Vitry, de la Comédie de Valence,
de la Ferme du Buisson - Scène
nationale de Marne-la-Vallée, du
Théâtre de la Ville-Paris
Ce spectacle a été répété au Théâtre
de la Bastille et a bénéficié de
son soutien technique Avec l’aide
d’Arcadi Île-de-France / Dispositifs
d’accompagnement En collaboration
avec le Bureau FormART
poésie de gauche, Carmen,
et Michel Bandini qui rit
beaucoup quand il ne sait
pas quoi dire. On se raconte
l’avant : études et barricades,
départ pour le Chili d’Allende
et retour pour la naissance
de Bulle, la fille de Françoise
et François. L’utopie couvée
et la réalité recouvrée.
Tous ceux-là rassemblés
dégustent, forcément. Avec
ironie et tendresse, les
révolutionnaires d’hier et
ceux nés dans leur ombre
s’observent et saisissent
ce qu’il en est de l’insouciance d’alors et des libertés
acquises. Ça raconte les
héritages idéologiques, les
idéaux et les héritiers. Après
La Noce d’après Brecht et
Derniers remords avant
l’oubli de Lagarce, In Vitro
signe d’une écriture
collective le nouvel opus
du triptyque Des années
70 à nos jours. À chaque
représentation, les acteurs
changent les mots et les
places, improvisent et font
entrer le réel dans la fiction.
Avec une insolence qui leur
va bien, avec la vivacité
d’un théâtre qui se joue de
l’instant.
© Sabine Bouffelle
13
Scénographie Charlotte Maurel et
Julie Deliquet Lumière Jean-Pierre
Michel et Laura Sueur
Production, administration Cécile
Jeanson - Bureau FormART
L’ÂGE DES
POISSONS
La chair du monde
Texte et mise en scène
Charlotte Lagrange
Librement inspiré de
d’Ödön von Horváth
Avec Hugues De la Salle,
Guillaume Fafiotte, Jonas
Marmy, Julie Palmier,
Jean-Baptiste Verquin
Collaboration à la scénographie
Nicolas Guéniau et Andréa Baglione
Lumière Claire Gondrexon
Son Samuel Favart-Mikcha
Régisseur général Olivier Fauvel
Codirectrice Sabrina Fuchs
16
BONNE JOURNÉE !
Production La chair du monde
Coproduction La Filature - Scène
nationale de Mulhouse, Château
Rouge - Annemasse, TIL-Théâtre Ici
et là - Mancieulles, Direction
régionale des affaires culturelles
d’Alsace, La Ville de Strasbourg
Avec la participation du Jeune
Théâtre National
30 + 31 MAI
SAMEDI 30 À 20 H
ET DIMANCHE 31 À 15 H
LA MINOTERIE
DURÉE 55 MN
EN LITUANIEN SUR-TITRÉ EN
FRANÇAIS
© Gondrexon
OPEROMANIJA
Librettiste Vaiva Grainytė
Compositeur Lina Lapelytė
Metteur en scène
et scénographie
Rugilė Barzdžiukaitė
Avec Svetlana Bagdonaitė,
Liucina Blaževič, Veronika
Čičinskaitė-Golovanova, Lina
Dambrauskaitė, Rita
Račiūnienė, Kristina Svolkinaitė,
Rima Šovienė, Lina
Valionienė, Vida Valuckienė,
Milda Zapolskaitė, Kęstutis
Pavalkis (piano)
Distribution susceptible
de modifications
Costumes Daiva Samajauskaitė
Lumières Eugenijus Sabaliauskas
Son Arūnas Zujus
Production OPEROMANIJA
Production tournée Festival Passages
à Metz Avec le soutien de l’Onda Office national de diffusion artistique
“Bonjour ! Merci ! Bonne
journée !” Lassée ou polie,
la petite musique de caisse
est décidément universelle.
On pourrait être un samedi
au centre commercial mais
on est au théâtre. Sous les
néons, les bips : le décor
planté semble familier à nos
instincts de consommation.
Imaginons dix femmes et ce n’est pas un hasard
- installées en caisses
alignées, vêtues de blouses
uniformes bleues et armées
de scanners lumineux
rouges. Il y a la nouvelle et la
vieille fille, la mère dépassée,
l’étudiante fauchée… En vue,
aucun charriot mais un piano.
Éclatés, les repères : les
caissières anonymes se
muent en chanteuses
lyriques, émouvantes
héroïnes d’un conte à crédit
poétique et politique. Elles
sont lituaniennes et incarnent
le chant d’un discours
marchand globalisé.
Les réclames, énumérations
de prix et produits alternent
en chœur litanique avec les
récits intimes sur la famille,
la fatigue, le chômage et les
hommes en soli poignants.
Faire entrer un supermarché
dans les codes de l’opéra,
tel est le jeu un peu barré
auquel se sont prêtées trois
femmes trentenaires - compositrice, auteure et metteure
en scène. Elles questionnent
la déshumanisation de la
société capitaliste et la condition féminine, réinventent la
forme opératique et livrent
un objet débridé et subversif.
Et avec ceci ?
PAGE 23
PAGE 22
30 + 31 MAI
SAMEDI 30 À 18 H
ET DIMANCHE 31 À 15 H
THÉÂTRE MANSART
DURÉE 1 H 30
devient fantastique quand
l’inconscient fait surface :
à la lumière du jour ou dans
l’obscurité des insomnies,
la nature profonde envahit
le cadre. Est-ce là que tout
se noue ? De la fascination
pour la mort au fantasme
amoureux, l’adolescence et
ses émois palpitent au cœur
du thriller.
© Kestutis Serulevicius
15
Trois lycéens jouent à des
jeux de rôles, des scènes de
guerre. Lorsque leur professeur d’histoire les accuse de
propos racistes, ils lancent
une pétition contre lui. Mais
un meurtre a lieu et là ce
n’est plus un jeu. La mort
entre dans la partie et la
fiction bascule dans le réel.
En 1937, l’auteur austrohongrois Ödön von Horváth
dénonce la propagande en
publiant son dernier roman
Jeunesse sans Dieu, censuré
par les nazis. Comment
devenir adulte et trouver sa
place dans un monde en
perdition ? À partir de cette
question que soulève
l’histoire, Charlotte Lagrange
fait résonner en notre
présent la crise économique
et idéologique, la méconnaissance et la peur avec
l’incompréhension entre
générations. L’une ayant pu
croire encore et l’autre
qui ne sait que croire.
Philosophique, la fable
BONUS
BONUS
tdb-cdn.com
et sur notre page Facebook
Théâtre-Dijon-Bourgogne
et sur les sites de nos
partenaires
B1
LES
CONVERSATIONS
BONUS
Animées par Olivier Neveux,
professeur d’histoire
et d’esthétique du théâtre
et Directeur du Département
des Arts de la Scène, de l’Image
et de l’Écran (Lyon 2)
AVEC
BLITZ THEATRE GROUP
SAMEDI 30 MAI DE 11 H À 13 H
FOYER DU GRAND THÉÂTRE
AVEC
JEAN-PIERRE VINCENT
DIMANCHE 24 MAI DE 11 H À 13 H
FOYER DU GRAND THÉÂTRE
Entrée libre sur réservation
Direction de la publication
Sophie Chesne, Benoît Lambert
Coordination
Florent Guyot
Textes des spectacles
Mélanie Jouen, Benoît Lambert
Ont également participé à la réalisation
de ce programme
Sophie Bogillot, Jennifer Boullier,
Jeanne Buszewski, Emilie Perricaudet,
Véronique Philibert
Graphisme
Datagif
Impression
ICO
Metteur en scène et acteur,
formidable pédagogue,
Jean-Pierre Vincent a dirigé
les plus grandes institutions
du théâtre français : le Théâtre
National de Strasbourg,
la Comédie-Française ou encore
le Théâtre Nanterre-Amandiers.
Chercheur infatigable, artiste
engagé, il a toujours confronté
l’exploration des dramaturgies
les plus contemporaines à la
relecture du répertoire
classique, avec la conviction
farouche que le théâtre reste
toujours une méditation
sur l’état du monde
Fondé à Athènes en 2004,
Blitz Theatre Group est le
représentant d’un théâtre grec
indépendant et se produit à
travers l’Europe. Inscrit dans la
confusion d’un pays en pleine
mutation, Blitz Theatre Group
signe un théâtre à la poétique
engagée, une forme qui tente
d’exprimer la peur, l’incrédulité
et l’espoir
BONUS
B2
LES SOIRÉES DU
PARVIS
KARAOKÉ PARTY
LUNDI 25 MAI À 23 H
PARVIS SAINT-JEAN
Entrée libre sur réservation
LES DÉMONS DE MINUIT
SOIRÉE DJ(S)
SAMEDI 30 MAI À MINUIT
PARVIS SAINT-JEAN
Entrée libre sur réservation
B3
LE FESTIVAL
À SUIVRE
DANS LA PRESSE
Interviews, portraits,
chroniques et critiques de
spectacles, le Bien public
ouvre ses pages aux artistes
et au festival Théâtre
en mai. À suivre dans les
prochaines éditions !
SUR LES ONDES
Du 22 au 30 mai Radio
Dijon Campus consacre son
émission l’Oreille au poste au
festival et reçoit en direct les
artistes. Du lundi au vendredi,
de 18 h à 19 h, plongez au cœur
du festival
France bleu Bourgogne,
première radio de Côte-d’Or,
donne la parole aux artistes et
vous fait vivre le festival. Pour ne
rien rater, restez à l’écoute !
EN IMAGES
France 3 Bourgogne suit
le festival et va à la rencontre
des artistes invités. Répétitions,
coulisses, interviews, etc., un
bon moyen de multiplier les
points de vue et de découvrir
le festival sous un autre angle
LYCÉENS
REPORTERS AU
FESTIVAL
Guidées par un journaliste,
deux classes de lycéens
professionnels suivent le festival,
abordent la création Mickey le
rouge et découvrent les bases
du journalisme. Les articles
réalisés seront publiés dans
le Bien public du 26 mai et sur
le site du TDB. Un projet
d’Education artistique et
culturelle, en partenariat
avec le lycée LEGTA de
Plombières-lès-Dijon et
le Bien public
LES BARS
PAGE 25
Entrée libre sur réservation
PAGE 24
SUR INTERNET
Les Bars du Parvis
Saint-Jean et de la Salle
Jacques Fornier sont ouverts
pendant le festival
LA LIBRAIRIE
Une sélection d’ouvrages
autour des spectacles en
partenariat avec la librairie
Grangier. Tous les jours
au Parvis Saint-Jean pendant
le festival sauf les 26
et 27 mai
BON
UN
JOUR,
UN
CHEF
PAGE 26
Plébiscitée par les retours
gourmands des gourmets
festivaliers, la formule est
remise à la carte cette année
et vous promet à nouveau le
plaisir de la découverte.
Vincent Bourdon
Les Œnophiles / L’Autre Entrée
18 rue Saint-Anne, Dijon
Tél. 03 80 30 73 52
Stéphane Guagliardo
La Bourgogne
20 Place de la
République, Dijon
Tél. 03 80 74 12 08
DU MERCREDI 20
AU DIMANCHE 31 MAI,
LA CANTINE DU FESTIVAL
PROPOSE MIDI ET SOIR
UNE FORMULE
(ENTRÉE, PLAT, DESSERT) À 15 €.
ELLE EST OUVERTE
LE MIDI DE 12 H À 14 H
ET LE SOIR DE 19 H À 23 H
AU PARVIS SAINT-JEAN.
Alexandre Hulin
L’Épicerie
5 Place Emile Zola, Dijon
Tél. 03 80 30 70 69
David Le Comte
DAV’NCO
18 bis rue Odebert, Dijon
Tél. 03 80 40 42 80
PAGE 27
En 2014 au moment où
Dijon était promue Cité de la
Gastronomie, le TDB décidait
de fêter cette nomination en
lançant Un Jour, un Chef,
une nouvelle formule de
restauration pour le public
et les équipes du festival.
Le principe était simple.
Au Parvis Saint-Jean, chaque
jour, un chef dijonnais, plus
ou moins toqué, un magicien
des fourneaux, concoctait
et proposait une formule
digne des plus grandes
tables. Ainsi spectateurs et
gastronomes, chacun à leurs
endroits, étaient conviés
à l’un de ces « voyages
immobiles » chers à Marcel
Proust, ces voyages qui se
transforment en véritable
aventure pour peu que
l’on veuille bien élargir
son regard, le déplacer,
voire le désorienter.
Hubert Anceau
Cuisinier à domicile
Tel. 03 80 31 88 86
Gilles Magnien
Le Coin Caché
2 Place Barbe, Dijon
Tél. 03 80 55 35 55
Sébastien Mortet
Un des Sens
rue Jeannin, Dijon
Tél. 03 80 65 75 58
Mathieu Munier
Le BHV
22 Place de la
Libération, Dijon
Tél. 03 80 41 81 50
So Takahashi
So
15 rue Amiral-Roussin, Dijon
Tél. 03 80 30 03 85
UN
JOUR,
UN
CHEF
UN
JOUR,
UN
CHEF
UN
JOUR,
UN
CHEF
ACCUEIL, BILLETTERIE ET TARIFS
Pour le festival, le placement est non numéroté.
Billetterie au Parvis Saint-Jean
Ouverture le 14 avril au Parvis Saint-Jean
(du mardi au vendredi de 13 h à 19 h
et le samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 18 h)
et en ligne www.tdb-cdn.com
À partir du 20 mai et pendant la durée
du festival, la billetterie est ouverte
tous les jours de 12 h à 20 h.
Pass 3 +
soit 13 € la place
Pass 6 +
soit 12 € la place
Pass 10 +
soit 10 € la place
Modes de paiement
— À l’accueil du théâtre et sur les différents lieux
pendant le festival : espèces, carte bancaire
(uniquement au Parvis et Fornier), chèque
bancaire, chèques vacances, chèques culture
— Par correspondance, à l’administration :
chèque bancaire libellé à l’ordre du TDB,
chèques vacances, chèques culture
— Par téléphone : carte bancaire
— Par Internet : carte bancaire
La Carte Culture
est en vente
au TDB
PAGE 28
à partir de 100 €
les 10 spectacles, puis 10 €
le spectacle supplémentaire
à partir de 21 €
les 3 spectacles, puis 7 €
le spectacle supplémentaire
Carte Tribu
en mai
130 €
10 entrées à 13 €
À utiliser en famille,
entre collègues ou
entre amis.
La Carte Tribu achetée au cours
de la saison 14-15 est valable sur
tout le festival, dans la limite des
places disponibles.
Attention ! Réservation
indispensable.
PAGE 29
Réservations par téléphone
Parvis Saint-Jean au 03 80 30 12 12
Les réservations doivent impérativement
être confirmées par paiement 48 heures
avant la représentation choisie.
à partir de 72 €
les 6 spectacles, puis 12 €
le spectacle supplémentaire
Pass - 30 ans
soit 7 € la place
Possibilité d’achat de places sur le lieu
de la représentation 30 min avant le début
du spectacle (Placement libre, dans la limite
des places disponibles).
à partir de 39 €
les 3 spectacles, puis 13 €
le spectacle supplémentaire
Tarif normal
20 €
Tarif réduit *
15 €
abonnés TDB 14-15, Carte Tribu 14-15, moins
de 30 ans, adhérents OPAD, étudiants, familles
nombreuses, groupes à partir de 10, Carte
Cezam, coupon performance, adhérents FNAC,
carte culture MGEN, abonnés du Club Divia et
des structures culturelles partenaires**
Personnes à mobilité réduite
11 €
Tarifs spéciaux *
8€
Collégiens, lycéens, étudiants (accompagnés en groupe scolaire), enfants de moins
de 12 ans, intermittents du spectacle,
bénéficiaires du RSA, demandeurs
d’emploi, personnes en service civique.
Tarifs groupe solidaire
7€
(contacter l’équipe des relations avec le public)
Carte culture *
5,5 €
*Sur justificatif **ABC, Opéra Dijon, Théâtre de Beaune, Nouveau théâtre de Besançon, Espace des arts à Chalon S/Saône, L’Arc au Creusot, Mâcon
Scène Nationale, La Vapeur, Passeports-Loisirs Quetigny, adhérents cinéma Eldorado
CALENDRIER
VENDREDI 22 MAI
20 h
MERCREDI 27 MAI
EN ATTENDANT GODOT
Grand Théâtre
2 h 20 ±
SAMEDI 23 MAI
17 h
17 h
19 h 30
21 h
21 h
LE CAPITAL ET SON SINGE
PETIT EYOLF
EN ATTENDANT GODOT
LATE NIGHT
MORSURE
4
5
Salles Jacques Fornier
Théâtre Mansart
Grand Théâtre
Parvis Saint-Jean
Chapiteau Mail Forain
2 h 40
1 h 30
2 h 20 ±
1 h 30
1 h 15
CONVERSATION AVEC JEAN-PIERRE VINCENT
LE PAS DE BÊME
LE CAPITAL ET SON SINGE
PETIT EYOLF
EN ATTENDANT GODOT
LATE NIGHT
MORSURE
6
Foyer du Grand Théâtre
Bourse du travail
Salles Jacques Fornier
Théâtre Mansart
Grand Théâtre
Parvis Saint-Jean
Chapiteau Mail Forain
2h
1h
2 h 40
1 h 30
2 h 20 ±
1 h 30
1 h 15
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5
LE PAS DE BÊME
LE CAPITAL ET SON SINGE
PETIT EYOLF
LATE NIGHT
MORSURE
MICKEY LE ROUGE
VIVIPARES
LES SOIRÉES DU PARVIS : KARAOKÉ PARTY
21 h
21 h
MICKEY LE ROUGE
CLAP
10
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Théâtre des Feuillants
La Minoterie
Gymnase École des Greffes
Chapiteau Mail Forain
1 h 05
1 h 15
45 mn ± Étape de travail
1 h 15
Création
2h ±
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atheneum
Gymnase École des Greffes
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Théâtre des Feuillants
Parvis Saint-Jean
1 h 05
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atheneum
Salle Jacques Fornier
Grand Théâtre
Théâtre des Feuillants
Parvis Saint-Jean
1 h 15
1 h 35
1 h 30
1 h 05
1 h 15
Foyer du Grand Théâtre
atheneum
Théâtre Mansart
La Minoterie
Salle Jacques Fornier
Grand Théâtre
Parvis Saint-Jean
Parvis Saint-Jean
2h
1 h 15
1 h 30
55 mn
1 h 35
1 h 30
1 h 15
2h
Théâtre Mansart
La Minoterie
atheneum
Salle Jacques Fornier
Grand Théâtre
1 h 30
55 mn
1 h 15
1 h 35
1 h 30
45 mn ± Étape de travail
JEUDI 28 MAI
ARABLE
VANIA. 10 ANS APRÈS
VENDREDI 29 MAI
19 h 30
20 h
20 h
22 h
22 h
BIG DATA
NOUS SOMMES SEULS MAINTENANT
PAGE EN CONSTRUCTION
ARABLE
VANIA. 10 ANS APRÈS
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SAMEDI 30 MAI
LUNDI 25 MAI
15 h
17 h
18 h
18 h
20 h
21 h
21 h
23 h
ARABLE
VIVIPARES
CLAP
MORSURE
19 h
21 h
DIMANCHE 24 MAI
11 h
15 h
17 h
17 h
19 h 30
21 h
21 h
19 h
19 h
19 h
20 h
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7
8
Bourse du travail
Salle Jacques Fornier
Théâtre Mansart
Parvis Saint-Jean
Chapiteau Mail Forain
atheneum
La Minoterie
Parvis Saint-Jean
1h
2 h 40
1 h 30
1 h 30
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2h ±
1 h 15
2h
Création
11 h
16 h
18 h
20 h
21 h
22 h
22 h
minuit
CONVERSATION AVEC BLITZ THEATRE GROUP
BIG DATA
L’ÂGE DES POISSONS
BONNE JOURNÉE !
NOUS SOMMES SEULS MAINTENANT
PAGE EN CONSTRUCTION
VANIA. 10 ANS APRÈS
LES SOIRÉES DU PARVIS : LES DÉMONS DE MINUIT
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DIMANCHE 31 MAI
MARDI 26 MAI
19 h
19 h
20 h
21 h
LE PAS DE BÊME
VIVIPARES
MORSURE
MICKEY LE ROUGE
6
21 h
CLAP
7
Bourse du travail
La Minoterie
Chapiteau Mail Forain
atheneum
1h
1 h 15
1 h 15
2h ±
9
Gymnase École des Greffes
45 mn ± Étape de travail
5
Création
15 h
15 h
17 h
19 h 30
19 h 30
L’ÂGE DES POISSONS
BONNE JOURNÉE !
BIG DATA
NOUS SOMMES SEULS MAINTENANT
PAGE EN CONSTRUCTION
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Bossuet
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Parking
Dauphine
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Libération
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Jean
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Gare
SNCF
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Billetterie
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ACCÈS
Parking
Campus
R
Tanneries
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Parvis Saint-Jean
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Salle Jacques Fornier
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Grand Théâtre
10
Théâtre des Feuillants
rue Danton - Tram T1 et T2 : Arrêt
Darcy ou Monge
30 rue d’Ahuy
Tram T1 et T2 : Arrêt Godrans
Bus Divia liane 10 : Arrêt Barbe
place du Théâtre
9 rue Condorcet
Tram T1 et T2 : Arrêt Darcy
ou Monge
3
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Théâtre Mansart
7
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atheneum
5
Chapiteau Mail Forain
8
16
La Minoterie
94 boulevard Mansart
Bus Divia liane 5 : Arrêt Mansart
Depuis Parvis (arrêt Bossuet)
direction Université
Tram T1 : Arrêt Erasme
Campus de Dijon
Tram T1 : Arrêt Erasme
rue Général Delaborde
Tram T1 – Arrêt Auditorium
75 avenue Jean Jaurès
Tram T2 : Arrêt Jaurès
6
Bourse du travail
9
Gymnase École des Greffes
17 rue du Transval
Bus Divia liane 5 – Arrêt Wilson
Dumont
Depuis Parvis (arrêt Bossuet)
direction Université
5 boulevard de la Marne
Tram T1 – Arrêt Auditorium
Administration du TDB
23 rue Courtepée 03 80 68 47 47
Tram T1 et T2 – Arrêt Godrans
Bus Divia liane 10 – Arrêt Barbe
Les numéros correspondent
aux spectacles présentés dans
chaque lieu