STOP BARS, #STOP EGLISES, #STOP MOSQUEES

Transcription

STOP BARS, #STOP EGLISES, #STOP MOSQUEES
#STOP BARS, #STOP EGLISES, #STOP MOSQUEES,#STOP MAGASINS
Le drame du bar dancing « Sélection » vient, comme une alarme nous rappeler la
nécessité de modifier nos comportements et les adapter au présent contexte. S'il ne tenait
qu'à moi, tous les dancings seraient fermés en attendant le retour à la réelle stabilisation.
Mais s'adapter ne veut pas obligatoirement dire des solutions radicales.
Dans une ville où une grenade coûte à peine 250 Fcfa soit 0,38 euros(le prix d'une demibaguette). Dans une ville où l'on peut entrer dans un lieu de culte et faire feu. Dans une
ville où un hurluberlu peut arrêter le championnat National de Football en sortant une
grenade au stade. Dans une telle ville, des mesures radicales doivent être prises pour
réduire au maximum le risque que de pareils drames ne se reproduisent.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Il faut à l'entrée de chaque
établissement recevant du public (ERP) : Bars, Églises, Mosquées, Magasins, Centres de
santé, Salles de réunion et concert...procéder systématiquement à une opération de
prévention par l'usage de détecteur de métaux pour fouille. Pour ne pas l'avoir fait, le bar
dancing Sélection vient de s'ajouter sur la liste des lieux au souvenir tragique.
Le grand banditisme ne se traite pas seulement par la répression mais aussi et surtout la
prévention qui est fondamentale afin de redonner aux fils et filles de Centrafrique leur vie
car cette crise a tout tué :
1. Seleka : l'un des plus beaux mots de la langue SANGO, en faisant de celui-ci un
objet de la mort, les Khmers rouge de Centrafrique et leur chef, le Pol Pot
équatorial Djotodia ont tué le lien social et saper pour une très longue période la
cohésion nationale ;
2. Balaka : dans un pays où 9 adultes sur 10 vivent exclusivement du travail de la
terre, l'usage négatif de la BALAKA(MACHETTE), brise le lien entre l'homme et la
terre car elle est un outil fondamental pour celui/celle qui travaille à la terre ;
3. Grenade au Stade : en faisant usage d'un instrument de la mort dans une enceinte
sportive, c'est l'esprit du sport, c'est à dire le dépassement de soi, la discipline, la
fraternité qui fut sacrifié ;
4. Églises/Mosquées pillées, attaquées et saccagées : en profanant les lieux de culte,
c'est la foi, constituant fondamental sous notre latitude qu'on a anesthésié. La foi
en un ordre supérieur, la foi en l'humanité, la foi en l'égalité des hommes, la foi en
la justice ;
5. Bar dancing Sélection: en s'exprimant dans un lieu de distraction, la grenade qui a
fait mort et blessés au Bar dancing Sélection vient aussi d'euthanasier le dernier
lieu de refuge des Banguissois et Centrafricains.
Alors, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : des gardes devant tous les lieux
recevant du public et des détecteurs de métaux pour fouille à toutes les entrées et sorties.
C'est le prix à payer pour réduire le risque que le drame de Sélection ne se reproduise.
Pour l'avoir compris, la SUCAF en reprenant le 06/06/14 ses activités de production de
sucre a embauché 60 gardes privés pour la sécurisation de son site industriel de Ngakobo.
On ne le répétera jamais assez, on ne discute pas avec des bandits qu'ils soient animistes,
cannibales, chrétiens, likoundou, musulmans, talimbis, une seule destination : Ngaragba.
Lutter contre le banditisme est un exercice qui allie Prévention(renseignements compris) et
Répression.
Clément De Boutet-M'bamba