L`empereur d`atlantis
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L`empereur d`atlantis
L’empereur d’atlantis ou la mort abdique Der kaiser von atlantis oder die tod-verweigerung Opéra en un acte de Viktor Ullmann sur un livret de Petr Kien écrit et répété en 1943-1944 au camp de Terezin puis censuré. Création en 1975 à Amsterdam. Une nouvelle production de l'Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical. Coproduction Ars Nova ensemble instrumental, Le Moulin du Roc - Scène Nationale de Niort, Maison de la Musique de Nanterre, Avec le soutien d’ARCADI Île-de-France, de la Fondation Orange de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. [Opéra en allemand avec surtitres en français] nantes théÂtre grasLin Lundi 2, mercredi 4, samedi 7 novembre 2015 à 20h 71 n° saison 2015 | 2016 La distribution Philippe Nahon Louise Moaty Direction artistique - Arcal Catherine Kollen Scénographie Adeline Caron Costumes Alain Blanchot Lumière Christophe Naillet Direction musicale Mise en scène Maquillage Elisa Provin Collaboration à la mise en scène Florence Beillacou Andriant Chef de chant Nicolas Jortie Création son radio Jonathan Matthieu Régisseur général Eric Pierre-Yves Pruvot Slipak Bubikopf, la jeune fille Natalie Pérez Arlequin (La Vie), un Soldat Sébastien Obrecht Le Tambour Anna Wall Empereur Overall La Mort, Le Haut-Parleur Wassyl Ars Nova ensemble instrumental Editions Schott Fabrication du décor dans les ateliers du Moulin du Roc - Scène Nationale de Niort Equipe technique Arcal : Nicolas Roger, directeur technique ; Eric Andriant, régisseur général ; Christophe Naillet, régisseur lumière ; Laure Martigne, régie d'orchestre et surtitrage ; Stéphane Holvêque, régie plateau. l’empereur d’atlantis 2 Les musiciens Ars Nova ensemble instrumental – Direction Philippe Nahon Flûte et piccolo Pierre-Simon Chevry Pierlot ClarinetteÉric Lamberger ou Pierre Ragu (en alternance) Saxophone alto Jacques Charles Trompette Fabrice Bourgerie Piano, clavecin et orgue / harmonium Michel Maurer PercussionsIsabelle Cornélis Violons Catherine Jacquet Marie Charvet Alto Alain Tresallet Violoncelle Isabelle Veyrier Contrebasse Tanguy Menez Mandoline, banjo ténor et guitare Grégory Morello HautboisGuillaume l’empereur d’atlantis 3 L’histoire Prologue Le Haut-Parleur présente l'opéra et les personnages, chacun avec ses thèmes musicaux Tableau 1 - N'importe où Arlequin alias La Vie chante un air mélancolique à la lune. La Mort apparaît. Arlequin a arrêté de compter les jours depuis qu'il ne peut plus changer de chemise tous les jours. La Mort et Arlequin jouent au marchand de jours. Arlequin lui confie qu'il ne fait plus rire personne et qu'il ne se supporte plus. Mais la Mort ne peut le tuer car le rire qui se moque de lui-même est éternel. Elle est aussi fatiguée de ce qui se passe. Elle raconte sa splendeur des temps passés, où les guerriers à cheval se paraient pour l'honorer. Aujourd'hui elle n'a plus la force de rivaliser avec les cohortes motorisées, nouveaux anges de la mort. Le Tambour – le porte-parole de l'Empereur d'Atlantis – apparaît et déclare la guerre de tous contre tous, sur une distorsion musicale de l'hymne allemand. La Mort se vexe d'être assimilée au passé et prise pour leur alliée. Elle brise son sabre pour rendre leur avenir long, très long... l’empereur d’atlantis 4 l'histoire Tableau 2 - Dans le Palais de L'Empereur d'Atlantis Danse des morts. Terré dans son Palais depuis des années, l'Empereur communique avec le monde extérieur grâce au Haut-Parleur. Il apprend qu'un pendu est toujours vivant 1h30 après son exécution. Aucun soldat n'est mort ; blessés à mort, ils luttent en vain pour mourir. L'Empereur comprend que la Mort se retourne contre lui. Il est en train de perdre son pouvoir ; qui le craindra désormais ? Pour tenter de donner le change, il lance un communiqué public promettant la vie éternelle à tous ses soldats. Tableau 3 - Sur le champ de bataille Deux soldats combattent, tandis que le Tambour répand le message de l'Empereur de place en place. Quand l'un deux s'aperçoit que son adversaire est une jeune fille, Bubikopf, il est bouleversé de sa fragilité et décide de déposer les armes. Elle, qui est trop jeune pour se souvenir, lui demande s'il est vrai qu'il existe des paysages non dévastés par des obus, des montagnes bleues rayonnant dans l'air. Le Tambour lutte pour reprendre le Soldat : un soldat ne s'éprend que du devoir et du tambour, à la peau blanche et aux rondeurs pareilles à une femme. Mais le Soldat et Bubikopf regardent les nuages qui s'écartent et entrevoient la fleur de l'amour qui peut tout. Ils s'enfuient. Danse des Morts-Vivants Tableau 4 - Dans le Palais de L'Empereur d'Atlantis Le Haut-Parleur annonce à l'Empereur que les morts-vivants se rebellent. Arlequin arrive et chante une berceuse absurde et cruelle. Le Tambour clame que toute sagesse est folie et toute folie, sagesse. L'Empereur cherche la radio des rebelles et entend leur discours d'appel à la révolte. Dans un trio inspiré de la danse mécanique Shimmy, l'Empereur, Arlequin et le Tambour sombrent dans la folie : à compter les bombes, l'Empereur se demande si toute la situation actuelle a été prévue et calculée ; est-il encore un homme ou la machine à calculer de Dieu ? La Mort apparaît à l'Empereur. Elle est la Mort-jardinière, celle qui moissonne les souffrances, qui délivre de la peste, et non la peste elle-même. Elle annonce que la guerre est finie. Déçu que son plan n'ait pas marché, l'Empereur rêve d'un monde sans hommes, rendu à la pureté de la Nature. Cette guerre ne sera pas la dernière mais lui, maintenant, aspire au tombeau. La Mort le berce doucement. Dans un choral inspiré de Bach, adressé à la Mort, notre très cher hôte, tous clament ce commandement sacré : tu n'invoqueras pas en vain le nom de la Mort. l’empereur d’atlantis 5 Pour en savoir plus sur Viktor Ullmann et les circonstances de la création Viktor Ullmann – compositeur Né à Teschen en 1898, ville alors autrichienne (aujourd'hui divisée entre la Pologne et la République Tchèque), Viktor Ullmann étudie la composition à Vienne et compte parmi ses professeurs, Arnold Schönberg. En 1920, il est engagé comme chef de chant et chef de chœur au Nouveau théâtre allemand de Prague, auprès d’Alexander von Zemlinski son directeur musical. Il voyage en Suisse et en Allemagne, découvre et se passionne pour le mouvement anthroposophique de Steiner puis s'installe de nouveau à Prague en 1933, où il exerce les professions de chef d'orchestre, d'enseignant et de critique musical. Il développe parallèlement une intense activité de compositeur. Lorsque les Allemands occupent Prague en 1939, malgré d'énormes mesures de restrictions, il continue à composer. En septembre 1942, il est déporté au « camp modèle » de Terezin à près de soixante kilomètres de Prague. Dispensé de travail obligatoire, il se consacre à la composition, organise des manifestations musicales et écrira même des critiques de concerts donnés à l'intérieur du camp. Il compose pour les musiciens internés et, de cette période, naîtront plusieurs œuvres dont trois sonates pour piano, des lieder, un quatuor à corde, et L'Empereur d'Atlantis ou Le Refus de la mort, considéré comme son œuvre maîtresse. On perd sa trace dès son entrée au camp d'extermination d'Auschwitz le 16 octobre 1944. Son œuvre publiée à compte d'auteur, comporte des opéras : Peer Gynt d'après Ibsen, Der Sturz des Antichrist (Albert Steffens), Die Heimkehr des Odysseus, Der Kaiser von Atlantis. Quelques pièces d'orchestre : Cinq Variations sur un Thème de Schönberg, un concerto pour orchestre, un concerto pour piano, une ouverture (Don Quichotte), des pièces de musique de chambre : trois quatuors à cordes, un octuor, plusieurs sonates dont une pour clarinette en quart de ton (instrument construit à la demande d'Alois Habà pour le Conservatoire de Prague) et d'innombrables pièces vocales sur des textes de Rilke, Trakl, Steffens, Hölderlin, Wedekind. Le manuscrit de la partition Dès qu’il réalisa l’imminence de son départ vers les camps de la mort de l’Est (avec le convoi du 16 octobre 1944 vers Auschwitz), Ullmann emballa toutes ses affaires personnelles en prévision du voyage. Cependant, les ombres de l’incertitude et du doute quant à sa destinée une fois hors du ghetto le firent changer d’avis. A la dernière minute, il donna toute sa musique et la totalité de ses écrits à son ami Emil Utitz, le priant de les conserver et de les lui restituer après la guerre. Dans le cas où il ne survivrait pas, Ullmann pria Utitz de confier tout ce matériel au docteur Adler (ami musicologue d’Ullmann aussi interné à Terezin), si les deux hommes voyaient la libération. Tout cela se déroulait dans des conditions frénétiques, dans une extrême confusion, puisque dix-huit mille cinq cents détenus de Terezin devaient être déportés vers Auschwitz. l’empereur d’atlantis 6 (Extrait de : Karas, Joza. La musique à Terezin 1941-1945. Paris: Gallimard, 1993 - p.131) La partition, après avoir été en possession du Goetheanum à Dornach, est aujourd’hui conservée à la Fondation Paul Sacher de Bâle où Philippe Nahon, Jérôme Polack, Facundo Agudin et Lisandro Abadie ont pu la consulter pour un travail approfondi. Petr Kien - Librettiste Né à Varnsdorf en Tchécoslovaquie en 1919, il étudie à l’école des beaux-arts de Prague. Lors de son éviction comme tous les autres étudiants juifs après la marche des Allemands sur Prague, il s’inscrit dans une école privée de graphisme, l’Officina Pragensis, et donne des cours de dessin à la synagogue Weinberg. Le 4 décembre 1941, il est déporté à Terezin, avec ses parents et sa femme Ilse. Comme beaucoup d’autres artistes, il est affecté au secrétariat technique où il mène une activité littéraire, dramatique et musicale. Entre son arrivée et sa déportation à Auschwitz, il devient officiellement le directeur du bureau technique dédié au dessin par l’administration juive interne du camp. Usant de papier recyclé, il réalise de nombreuses esquisses sur les conditions de vie au camp. Ses travaux sont parmi les plus importants dans la documentation sur Terezin. Ses témoignages reflètent précisément les conditions inhumaines et les traitements sévères subis. Il écrit en particulier le livret de l’opéra Der Kaiser von Atlantis mais également une pièce satirique et sociale Les Marionnettes/Loutky, mise en scène par Gustav Schorsch, représentée 25 fois dans une traduction tchèque et dont le texte est aujourd’hui perdu. Gideon Klein met en musique son cycle de poésies La Peste. Ses autres pièces écrites au ghetto incluent Médée, Mauvais Rêve et À la frontière mais ces dernières n’ont jamais été publiées ni représentées. l’empereur d’atlantis 7 pour en savoir plus Après la guerre, Utitz rencontra Adler et lui remit l’œuvre complète d’Ullmann. (...) Or, Adler ne séjourna que deux ans à peine à Prague, avant d’émigrer vers l’Angleterre. L’ignorance de ce qu’il était advenu de cette musique conjuguée aux témoignages de plusieurs artistes qui ne savaient pas qu’Ullmann avait changé d’avis et n’avait pas emporté avec lui ses partitions, firent que l’on crut longtemps que sa musique avait été perdue. Heureusement, il n’en était rien. Portraits d’artistes Philippe Nahon © Arthur Pequin direction musicale Après des études d’art et de piano, encouragé par ses professeurs, Philippe Nahon se consacre à la direction d’orchestre. Il étudie avec Louis Fourestier, Jean-Sébastien Béreau, Pierre Dervaux, Roberto Benzi et suit un stage avec Herbert Von Karajan. À vingt-huit ans il apprend que Marius Constant, qui a créé Ars Nova, cherche un assistant. Commence alors une période de découverte de la création musicale contemporaine, du jazz et de l'improvisation, des happenings et du théâtre expérimental. Période au cours de laquelle il rencontre Peter Brook qui l'engagera définitivement sur la voie de l'exploration des infinies possibilités créatives qui peuvent s'inventer entre la musique d'aujourd'hui, le théâtre, la danse ou le cirque… Aujourd'hui, Philippe Nahon est le directeur d’Ars Nova ensemble instrumental. Il entend ouvrir de nouvelles voies dans la création musicale et la diffusion du répertoire d’aujourd’hui et de demain et s'attache toujours à proposer la musique et le geste musical comme un acte théâtral. À Nantes et Angers, Philippe Nahon a dirigé la création de Cuore (Carcano) en novembre 2005 et les créations françaises de Golem (Casken) en 2007 et Hydrogen Jukebox (Glass) en 2009. l’empereur d’atlantis 8 mise en scène Metteure en scène et comédienne, Louise Moaty a travaillé sous la direction, entre autres, de Benjamin Lazar, Nicolas Vial, Eugène Green, Perrine Mornay, Alexandra Rübner, Maurice Bénichou et JeanPierre Loriol. Passionnée par le lien entre musique et théâtre, Louise Moaty crée en 2010 La Lanterne magique de M. Couperin avec Bertrand Cuiller et reprend le spectacle en décembre 2014 au TNP Villeurbanne avec Violaine Cochard. En 2014, elle présente This Is Not a Dream, lanterne magique pour Satie/Cage, avec le pianiste russe Alexei Lubimov. Ce dialogue entre trois pianos et les images qu'elle fabrique et projette en direct avec une lanterne magique réinventée, entre science et poésie a été représenté notamment à la Cité de la Musique, au festival Automne en Normandie, dans les abbayes de Royaumont et de Noirlac, à la Maison de la Culture d’Amiens, à la Scène nationale d'Orléans, au Théâtre de Caen, à Maastricht, Gand et Genève... Elle signe également la mise en espace du show de la jeune chanteuse brésilienne Dom la Nena (2013). En 2011 elle adapte, met en scène Mille et une nuits et joue aux côtés de l’ensemble la Rêveuse. Elle met en scène Rinaldo (Haendel) qu’elle présente en 2009 à Prague, Caen, Rennes, Luxembourg, Versailles et Lausanne pour reprendre ce spectacle en juin dernier au Théâtre national de Prague. En 2013-2014 elle met en scène, pour l'Arcal, L'Empereur d'Atlantis (Ullmann) l’Athénée Théâtre LouisJouvet, à la Maison de la musique à Nanterre, à l’Opéra de Reims, à la scène nationale de Niort, au TAP Poitiers, à l’Opéra de Massy, au Théâtre de Saint-Quentin et reprend ce spectacle cette saison pour Angers Nantes Opéra et une nouvelle tournée. En tant que comédienne, Louise Moaty a joué dans Jeanne d’Arc et l’Eloge de la folie dirigés par Jordi Savall et enregistré pour Alia Vox. Elle collabore régulièrement avec le metteur en scène, Benjamin Lazar pour Pyrame et Thisbé (de Viau), Le Bourgeois gentilhomme (Molière et Lully), Cadmus et Hermione (Lully) avec le Poème Harmonique (direction Vincent Dumestre), Cendrillon (Massenet) avec les Musiciens du Louvre, Il Sant'Alessio (Landi) avec les Arts Florissants, L'Autre Monde ou Les États et empires de la Lune (Cyrano de Bergerac) avec la Rêveuse, Comment Wang- Fô fut sauvé (Yourcenar) avec le Quatuor Habanera, La, la,la, opéra en chansons (Jourdain) avec Les Cris de Paris dans lequel elle joue la Blonde, Ma Mère Musicienne. Elle a interprété Leah dans sa mise en scène du Dibbouk ou entre deux mondes (An-Ski), en 2015 au Printemps des comédiens Montpellier, puis en tournée en France en 2015. Parallèlement, elle met en scène Paris New-York Odessa, odyssée de la musique yiddish, des shtetls d’Europe de l’Est au Broadway Klezmer. Cette saison, Louise Moaty met en scène pour l’Arcal : La Petite Renarde rusée (Janácek) et Conte de liberté / Journal d’un disparu (Janácek), tissé avec les poèmes en rromani de la poétesse polonaise - rom Papusza. à Nantes et à Angers, Louise Moaty a signé la mise en scène de Vénus et Adonis (Blow) en 2013 présenté également, dans le courant de la saison 2012/2013, au Théâtre de Caen, à l’Opéra de Lille, au Grand Théâtre du Luxembourg, à la MC2 Grenoble et à l’Opéra-Comique. l’empereur d’atlantis 9 portraits d’artistes Louise Moaty portraits d’artistes Adeline Caron scénographie En 2000, Adeline Caron sort diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Elle travaille d’abord comme assistante de Renato Bianchi, Piotr Fomenko, Goury et Marcel Bozonnet, avec qui elle travaille sur Esther (Racine) à la salle Richelieu, sur Corps, mon gentil corps (Fabre) au studio théâtre de la Comédie-Française, Jackie (Jelinek) au Théâtre du Rond-Point et Orgie (Pasolini) au Théâtre du Vieux-Colombier. Depuis Le Bourgeois gentilhomme (Molière) avec Le Poème Harmonique en 2004, elle accompagne Benjamin Lazar et Louise Moaty, tant au théâtre qu’à l’opéra en créant les décors de L'Autre Monde ou les états et empires de la lune (Cyrano de Bergerac), Pantagruel (d’après Rabelais) l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Richard Premier, roi d’Angeleterre (Haendel) à l’Opéra de Karlsruhe, Le Dibbouk ou entre deux mondes (An-Ski) au Printemps des Comédiens. Citons également Il Sant'Alessio (Landi), Cadmus et Hermione (Lully), La la la, opéra en chansons (Jourdain), Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé (de Viau) et Rinaldo (Haendel). Actuellement elle travaille à la scénographie de Pelléas et Mélisande (Debussy) à l’Opéra de Malmö pour Benjamin Lazar. Pour l’Arcal, Adeline Caron a conçu les scénographies de L’Empereur d’Atlantis (Ullmann) et de Brundibár (Krása) en 2013/2014 et travaille actuellement sur celle de La Petite Renarde rusée (Janácek) prochainement mise en scène par Louise Moaty. Depuis 2012, Adeline Caron signe également des scénographies d’exposition. Adeline Caron a signé la scénographie de Vénus et Adonis (Blow) présenté notamment à Nantes et à Angers en janvier 2013, au Théâtre de Caen, à l'Opéra de Lille, au Grand Théâtre de Luxembourg, à la MC2 de Grenoble et à l'Opéra-comique. Alain Blanchot costumes Diplômé en histoire de l’art et formé au stylisme au Cours Bercot, Alain Blanchot commence a travailler comme costumier pour le cinéma et la publicité. Très vite intéressé par les performances scéniques, il crée des costumes pour des chanteuses aux univers atypiques comme Brigitte Fontaine, Sapho, Anna Karina ou Ingrid Caven. Son goût pour le spectacle vivant le porte vers des productions originales comme Nové ou Le Continent imaginaire, mis en scène par David Ravier, Macbeth (Shakespeare), L’Appartement de Zoïka (Boulgakov) au Théâtre du Soleil ou le spectacle musical La Guinguette a ouvert ses volets (spectacle nominé trois fois aux Molières). En 2004 débute sa collaboration avec le metteur en scène Benjamin Lazar avec la création des costumes du Bourgeois gentilhomme (Molière) dirigé par Vincent Dumestre pour le Poème Harmonique, spectacle éclairé à la bougie. Il n'aura de cesse depuis d'explorer les codes du théâtre baroque notamment avec Didon et Enée (Purcell). Les costumes d’Il Sant’Alessio (Landi) ou ceux de Cadmus et Hermione (Lully) à l’Opéra-Comique lui permettent d’affiner son travail sur la matière et la couleur. Alain Blanchot a conçu les costumes de Rinaldo (Haendel) mis en scène par Louise Moaty, Lalala opéra en chansons (Jourdain), des Amours tragiques de Pyrame et Thisbé (de Viau) mis en scène par Benjamin Lazar, Cachafaz (Strasnoy), Cendrillon (Massenet) et Egisto (Cavalli) pour l’Opéra-Comique, Vénus et Adonis (Blow) pour le Théâtre de Caen, Ariane à Naxos (Strauss) mis en scène par Benjamin Lazar à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Rameau, maître à danser avec les Arts Florissants, Riccardo Primo, re d’Inghilterra (Haendel) pour l'Opéra de Karlsruhe, du Dibbouk ou entre deux mondes (An-Ski) à à la Maison de la culture d'Amiens. En 2016, il créera les costumes Pelléas et Mélisande (Debussy) mis en scène par Benjamin Lazar à l’Opéra de Malmö. Des costumes de certaines de ces productions ont été d’ailleurs présentés au Centre National du Costume de Scène dans le cadre de l’exposition Mille et une nuits. À Nantes et Angers, en 2013, il a signé les costumes de Venus et Adonis (Blow) présenté également au Théâtre de Caen, à l’Opéra de Lille, au Grand Théâtre du Luxembourg, la MC2 Grenoble, et à l’Opéra - Comique. l’empereur d’atlantis 10 portraits d’artistes Christophe Naillet lumière Christophe Naillet a acquis une expérience de direction technique dans le monde du spectacle au sein d’ensembles comme l’Atelier Lyrique de Tourcoing dirigé par Jean-Claude Magloire, Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre, ainsi que dans des festivals comme celui de Rambouillet. En tant que créateur lumière, il a travaille avec le compositeur Nicolas Frize, le chorégraphe Didier Théron pour de nombreux concerts du Festival d’Ile de France, la compagnie de théâtre La Mandragore, pour de nombreux spectacles au Théâtre Jean Vilar de Montpellier. Depuis, il collabore à la plupart des créations de Benjamin Lazar et à celles de Louise Moaty, notamment Le Bourgeois gentilhomme (Molière), Il Sant’Alessio (Landi), Cadmus et Hermione (Lully), Rinaldo (Haendel), La la la, opéra en chansons (Jourdain), Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé (de Viau) au Théâtre de l’Athénée et L’Autre Monde ou les états et empires de la lune (Cyrano de Bergerac). En tant que créateur lumière, il a travaillé avec le compositeur Nicolas Frize, le chorégraphe Didier Théron. À Nantes et Angers, il a signé les lumières de Vénus et Adonis (Blow) présenté également à Caen, à l’Opéra de Lille, au Grand Théâtre du Luxembourg, à la MC2 Grenoble et à l’Opéra-Comique. Elisa Provin maquillage Depuis 1997, Elisa Provin a signé les maquillages de nombreux opéras pour l’Arcal : Le pauvre Matelot (Milhaud), L’Orfeo (Monteverdi), Così Fan Tutte (Mozart), Opérette (Strasnoy), Raphaël reviens! (Cavanna), Têtes pansues (Pontier), Les Sacrifiées (Pécou), Riders to the sea (Vaughan Williams), L’occasionne fa il ladro (Rossini), L’Ormindo (Cavalli), Les Quatres Jumelles (Campo) et Histoire du soldat (Stravinsky). Elle collabore également avec Sandrine Anglade pour Le Médecin malgré lui (Gounod), Jean-François Sivadier Madame Butterfly (Puccini) et Stéphane Druet pour Docteur Ox (Offenbach) et Ta bouche (Yvain). Elle travaille aussi avec des photographes dans le domaine de la mode de l’institutionnel et du documentaire. l’empereur d’atlantis 11 portraits d’artistes Pierre-Yves Pruvot baryton Empereur Overall Lauréat des concours internationaux de Hertogenbosch (1998), Paris (1999) et Reine Élisabeth (2000), Pierre-Yves Pruvot a participé à Rodrigue et Chimène (Debussy) avec la Philharmonie de SaintPétersbourg à l’occasion de la première représentation de cet opéra en Russie, a interprété le rôle-titre de Bolivar (Milhaud) dans la première version scénique intégrale depuis sa création avec l’Orquesta Sinfónica Simón Bolívar à Caracas, Iris (Mascagni) à Trieste sous la direction de Nello Santi, ainsi que les recréations modernes suivies d’un enregistrement de Amadis de Gaule (Bach) à Prague, La Mort d’Abel (Kreutzer) à Liège, Céphale et Procris (Grétry) à l’Opéra Royal de Versailles, Lodoïska (Cherubini) au Théâtre des Champs-Élysées, puis au Teatro de la Fenice de Venise et à la Cité de la musique de Rome, Falstaff (Salieri) sous la direction de Jean-Claude Malgoire ou encore Mathilde de Guise (Hummel) à Bratislava. Sa discographie comporte de nombreux enregistrements avec orchestre consacrés à Bizet, Massenet, Paladilhe, Saint-Saëns, Gounod, Thomas, Halévy, Franck, Séverac, mais aussi Monsigny, Paër, Lesueur, Dalayrac, Grétry ou Gossec. À la scène, il chante les grands rôles du répertoire : Scarpia (Tosca/Puccini), Germont (La Traviata/Verdi), Figaro (Les Noces de Figaro/Mozart), Leporello (Don Giovanni/Mozart), Don Alfonso (Così Fan Tutte/Mozart), Golaud (Pelléas et Mélisande/Debussy), Méphistophélès (Faust/Gounod), Zurga (Les Pêcheurs de perles/Bizet), Le Grand Prêtre de Dagon (Samson et Dalila/Saint-Saëns), les rôles-titres de Gianni Schicchi (Puccini) et Nabucco (Verdi). Depuis une vingtaine d’années Pierre-Yves Pruvot explore aussi le répertoire de la mélodie et du lied en duo avec le pianiste Charles Bouisset. Ils ont donné ensemble de nombreux récitals et enregistré des œuvres de Poulenc, Sauguet, Ravel, Chabrier, Duparc, Brahms, Rachmaninov, Ullmann, Martin, Haas, Sacre, Combes-Damiens. Pierre-Yves Pruvot a également enregistré avec les quatuors Debussy et Manfred. Au chapitre de ses récents engagements figurait le rôle de Nelusko (L’Africaine/Meyerbeer) à l’Opéra de Chemnitz en Allemagne (avec enregistrement discographique pour la firme CPO en 2013), rôle qu’il retrouve en tournée sur la scène de l’Opéra de Sofia. Toujours à Sofia, il participe à l’enregistrement d’un disque consacré à des extraits d'opéras français de Meyerbeer aux côtés de son épouse, la soprano Hjördis Thébault. Pierre-Yves Pruvot a retrouvé notamment le rôle-tître de Bolivar (Milhaud) qu'il a joué à Caracas, Montevideo et Lima en 2012, et celui de Scarpia (Tosca/Puccini) à l’Opéra Royal de Wallonie en 2014. Il est le fondateur des éditions Symétrie (Lyon). En 2016, Pierre-Yves Pruvot est invité à chanter dans La Fille du régiment (Donizetti) par l’Opéra de Lausanne. Il interprétait le rôle de l’Empereur Overall (L’Empereur d’Atlantis/Ullmann) à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et à l’Opéra de Reims, en 2014. l’empereur d’atlantis 12 basse la Mort, le Haut-Parleur Wassyl Slipak commence le chant dans le chœur national de garçons de Lviv en Ukraine, et remporte en 1994 le grand prix France Télécom et le prix du public du 10e concours international d’oratorio et de lied de Clermont-Ferrand. À la suite de ses études au Conservatoire national de Lviv, il reçoit le prix Jeune Espoir du concours international de chant de Marmande en 1998. En 2001, il entre au centre de formation lyrique de l’Opéra national de Paris où il se perfectionne lors de master classes auprès de Janine Reiss, Renata Scotto et Teresa Berganza et interprète sur la scène de l’Opéra national de Paris les rôles de Andrès (Carmen/Bizet), l'Huissier de la cour (Rigoletto/Verdi), Streshnev (La Khovanchtchina/Chostakovitch), un Général allemand (Guerre et paix/Prokofiev), un Député flamand (Don Carlo/Verdi). Sur scène il est Masetto et le Commandeur (Don Giovanni/Mozart), Lindorf, Dapertutto et Coppelius (Les Contes d’Hoffmann/Offenbach) lors d’une tournée en Italie, le Diable (Jeanne d’Arc au bûcher/Honneger) à Paris, le Magicien (Poisson d’or/ Galperine) au Théâtre d’Herblay, le Prince Grémine (Eugène Onéguine/Tchaïkovski) à l’Opéra de SaintPétersbourg et Boris (Boris Godounov/Moussorgski) à l’amphithéâtre de l’UNESCO sous la direction d’Amine Kouider. Wassyl Slipak se produit également en concert et chante la partie de basse solo des Requiem (Mozart et Verdi), de la Grande Messe en ut (Mozart) à l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne, de la Messe en si (Bach) à Paris sous la direction d’Amine Kouider, de la Messe en sol (Schubert), de la Neuvième Symphonie (Beethoven) et de la Messe du couronnement et des Vêpres solennelles d’un confesseur (Mozart). Finaliste de l’audition annuelle du centre français de promotion lyrique et lauréat du prix du meilleur interprète masculin du concours hongrois Armel Opera Competition and Festival en 2011, Wassyl Slipak incarnait récemment la Mort (L'Empereur d'Atlantis/Ullman) à l’Opéra de Cracovie, puis dans la production de l’Arcal à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et à l’Opéra de Reims. En 2012, il est Sparafucile (Rigoletto/Verdi) à Lyon et Sarastro (La Flûte enchantée/Mozart) au festival de Corte. Wassyl Slipak participera en 2016 à La Petite Renarde rusée (Janácek) présentée par l’Arcal dans une mise en scène de Louise Moaty. l’empereur d’atlantis 13 portraits d’artistes Wassyl Slipak portraits d’artistes Sébastien Obrecht ténor Arlequin (la Vie), Un Soldat Après une carrière de violoncelliste, Sébastien Obrecht poursuit son parcours musical en tant que chanteur. Ses débuts lui sont offerts par Paul McCreesh dans Athalia (Haendel), production diffusée dans l’émission Musique au cœur d’Eve Ruggeri. Dès lors, il est sollicité par des ensembles tels que Le Concert spirituel, La Symphonie du Marais, Le Parlement de musique, Les Passions, La Chapelle rhénane, Le Baroque nomade. Récemment, il a chanté dans le Requiem (Campra) sous la direction de Lionel Sow à Notre-Dame de Paris. Sébastien Obrecht s’exprime dans les répertoires classiques, romantiques et contemporains : Don Ottavio (Don Giovanni/ Mozart), Tamino (La Flûte enchantée/Mozart), le Récitant (L’Enfance du Christ/Berlioz) et dans Le Paradis et la Peri (Schumann). Il incarne régulièrement Don José dans plusieurs productions de Carmen (Bizet) dont une en Angleterre sous la direction de John Gibbons. À noter son interprétation de Monsieur Martin (La Cantatrice chauve/Calvin) avec l’Orchestre Lamoureux dans une mise en scène de François Berreur à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et sa prise de rôle du Tambour major (Wozzeck/Berg) dans une mise en scène d’André Engel à Royaumont. Jean-Christophe Spinosi lui confie en 2012 le rôle-titre dans Les Noces de Tétis et Pellée (Caproli) à l’Opéra de Rennes. Il participe également à l’oratorio de Elias (Mendelssohn) avec l’orchestre et le chœur Europa Voce à l’église Saint-Roch à Paris. Passionné par le lied et la mélodie française, on a pu l’entendre dans ce répertoire sur France Musique. Par ailleurs, José Montalvo et Dominique Hervieu ont imaginé pour lui une figure d’Orphée chantant en s’accompagnant au violoncelle dans leur spectacle Orphée, créé au Théâtre national de Chaillot et repris en tournée internationale. Avec la soprano Gwenaëlle Chouquet, il est le cofondateur de l’ensemble Les Métamorphoses lyriques (2010), qui s’est produit notamment aux festivals d’Hardelot et de Callas. En 2013, Sébastien Obrecht est lauréat du concours Armel Opera à Szeged. Il interprète le rôle de Peter Quint (Le Tour d’écrou/Britten) à l’Opéra d’Istanbul. Il est également le premier ténor non géorgien à incarner Abesalom (Abesalom da Eteri/Paliashvili) à l’Opéra de Tbilissi en 2014. Il chante la Nelson Mess (Haydn) et une création de Tarik O’Regan avec le Royal Philharmonica Orchestra et prend part à La Petite Messe solennelle (Rossini) sous la direction de Lionel Sow, mis en scène par Charlotte Nessi. Il retrouve également l’ensemble Les Passions avec le programme Beata est Maria au Festival de Toulouse. Sébastien Obrecht participera en février 2016 à la création de Amok (Catton et Moretti) à l’Opéra de Reims. l’empereur d’atlantis 14 soprano Bubikopf La soprano française Natalie Pérez débute le chant lyrique dès ses huit ans avec Judy Swierczewski, avant d’intégrer la Guildhall School of Music and Drama de Londres où elle se perfectionne dans la classe de John Evans. En 2011, elle rejoint l’atelier lyrique d’Opera Fuoco. En 2014, Natalie Pérez a créé le rôle de Despina (CosiFanciulli/Bacri) sur un livret d'Eric-Emmanuel Schmidt, avec David Stern et Opera Fuoco au Théâtre des Champs-Elysées et à Saint-Quentin-enYvelines. Natalie Pérez interprète les rôles de Despina (Cosí Fan Tutte/Mozart) avec Opera Fuoco en 2013, ainsi que Mademoiselle Silberklang (Le Directeur de musique/Mozart) et Tonina (Prima la Musica/Salieri) avec David Stern et l’Orchestre philharmonique de Hong Kong en juin 2013. Elle incarne Musica et Eurydice (Orfeo/Monteverdi) à l’Hampstead Garden Opera en novembre 2012, recrée avec Opera Fuoco le rôle de Cisseo (Zanaida/Bach) lors de la BachFest à Bad Lauchstädt sous la direction de David Stern et Sigrid T’Hooft, et double les rôles de Sofia (Il Signor Bruschino/Rossini) en 2009 et la Première Nymphe (Euridice/ Peri) en 2010 avec le British Youth Opera. Elle double également le rôle de Cobweb (Le Songe d’une nuit d’été/Britten) dans une production de la Guildhall school of Music and Drama au Barbican Center en 2011. En 2009 et 2010, elle est lauréate du concours de chant international du Kammeroper Schloss Rheinsberg, où elle prend part à plusieurs représentations de La Dame blanche (Boieldieu). Natalie Pérez se découvre une passion pour la musique baroque en se produisant avec Jay Bernfeld et l'ensemble Fuoco e Cenere pour un concert de madrigaux de Monteverdi au Tropical Baroque Festival à Miami, en duo avec la soprano Julie Fioretti, ainsi que pour une tournée en France (notamment à la Cité de la Musique en mars 2012), pour Pulcinella, un concert autour d’œuvres de Pergolèse avec le marionnettiste Bruno Leone. En tant que récitaliste, Natalie Pérez interprète le Liederkreis Op.39 (Schumann), dans la maison du compositeur à Leipzig, ainsi qu'à Londres, en duo avec le pianiste Ammiel Bushakevitz. Elle participe également à plusieurs concerts du Franz Schubert Institut à Baden en Autriche. Au sein de la Guildhall School of Music and Drama, Natalie Perez interprète le cycle Tel jour, telle nuit (Poulenc) dans la série Cycles in Tandem de Graham Johnson, et en 2012 dans les séries Mendelssohn de Eugène Asti, en duo avec le pianiste Ricardo Gosalbo. Natalie Perez interprétait le rôle de Bubikopf (L’Empereur d’Atlantis/Ullmann) à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et à l’Opéra de Reims. l’empereur d’atlantis 15 portraits d’artistes Natalie Pérez mezzo-soprano Le Tambour Anna Wall fait ses études à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Elle fait ses débuts à l'Opéra National de Paris dans les rôles d'un Page (Rigoletto/Verdi), suivie d'Une Crétoise (Idomenée/Mozart), Kate Pinkerton (Madame Butterfly/Puccini) et Tisbe (La Cenerentola/ Rossini). Durant son séjour à l'Atelier Lyrique, où elle a remporté le prestigieux Prix Lyrique de l'Arop décerné par les Amis de l'Opéra de Paris, les rôles d’Anna Wall incluent Hermia (Le Songe d'une nuit d'été/Britten), Lucrèce (Le Viol de Lucrèce/Britten), Dorabella (Così Fan Tutte/Mozart) à l'Opéra de Rennes, Didon (Didon et Enée/Purcell), Idamante (Idomenée/ Mozart) et La Folle (Les Aveugles/Dayer) à l’Opéra National de Paris. Elle a également doublé Chérubin (Les Noces de Figaro/Mozart) à l'Opéra National de Paris et chanté le Compositeur (Ariane à Naxos/ Strauss) à la Fondation Royaumont sous la direction du metteur en scène André Engel. Avant de s'installer à Paris, les différents rôles chantés par Anna Wall comprenaient Mercedes (Carmen/ Bizet) pour Longborough Festival Opera, Barena (Jen°ufa/Janácek) pour l’English Touring Opera, Lucilla (L’Echelle de soie/Rossini) pour Independent Opera et Herdswoman, la Tante (Jen°ufa/Janácek) au Festival de Saint-Endellion dirigé par Richard Hickox. Elle a également pris part à des ateliers au Glyndebourne Festival Opera où elle a chanté le rôle de Samira (Tangier Tattoo/Lunn), ainsi qu’au Royal Opera House avec Bird of Night/Letters of a Love Betrayed et Another America : Fire (Wallen). Parmi ses autres engagements Anna Wall a chanté Siegrune (La Walkyrie/Wagner) en concert dirigé par Anthony Legge, Chérubin (Les Noces de Figaro/Mozart) pour le festival Rotas dos Monumentos au Portugal, Béatrice (Béatrice et Bénédict/ Berlioz), Bianca (Le Viol de Lucrèce/Britten) et Joachim (Susanna/Floyd) à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Anna Wall fait ses débuts au Royal Albert Hall en chantant le Requiem (Mozart) dirigé par Sir David Willcocks et se produit régulièrement en concert : le Messie (Haendel) à Münster, Les Passions selon Saint Matthieu et Saint Jean (Bach), la Messe en si mineur (Bach), Requiem (Duruflé), Stabat Mater (Dvor ák), The Dream of Gerontius (Elgar). Ses plus récents engagements comprennent Fortuna, Venere, Pallade (Le Couronnement de Poppée/ Monteverdi) à l'Opéra de Lille et à l’auditorium de Dijon dirigé par Emmanuelle Haïm, Junon (Actéon/ Charpentier) avec le Concert d’Astrée, Concepcion (L'Heure Espagnole/Ravel) pour l'Atelier Lyrique, Le Tambour (L’Empereur d’Atlantis/Ulmann) pour l’ARCAL ainsi qu’à Bâle, Tisbe (La Cenerentola/Rossini) à l’Opéra national de Paris, Flossilde (L’Or du Rhin/Wagner) et Siegrune (La Walkyrie/ Wagner) ainsi que Glasa (Katia Kabanova/Janácek) pour l’Opéra de Dijon et la Deuxième Nymphe (Rusalka/Dvorak) à l’Opéra national de Paris. En concert cette année, Anna Wall a chanté La Bonne Chanson (Fauré) et Il Tramonto (Respighi) à l’International Mendelssohn Festival à Hambourg. Parmi ses projets, citons Julia (Romulus le Grand/ Pflüger) avec l’Orchestre Musique des Lumières à Neuchâtel en décembre 2015. ^ portraits d’artistes Anna Wall l’empereur d’atlantis 16 Placé sous la direction musicale de Philippe Nahon, l’ensemble Ars Nova est aujourd’hui considéré comme un des plus ardents défenseurs du pluralisme esthétique dans la création musicale contemporaine. Composé de dix-huit musiciens, il s’attache à favoriser la rencontre et l’échange tant entre artistes qu’entre artistes et publics, et poursuit sans relâche un double objectif : créer et transmettre. Au travers d’une politique de commandes audacieuse, l’ensemble Ars Nova privilégie les collaborations étroites et de long terme avec des compositeurs d’esthétiques très diverses (Georges Aperghis, Luciano Berio, Bernard Cavanna, Pascal Dusapin, Luc Ferrari, Zad Moultaka…). Avec près de quarante concerts par an, des productions d’opéra et des spectacles pluridisciplinaires, il se produit en France et à l’étranger, sur les grandes scènes nationales et dans les principaux festivals dédiés au répertoire contemporain et à la création. Il met en place autour de ses spectacles des activités de sensibilisation et des ateliers pédagogiques afin de faciliter la rencontre entre le public et les œuvres d’aujourd’hui. Ars Nova développe un partenariat suivi avec Angers Nantes Opéra, à l’occasion notamment de la création de Cuore (Carcano) en novembre 2005, Golem (Casken) lors de la création française en janvier 2007, la création française de Hydrogen Jukebox (Glass) en janvier 2009 et d’un concert de Zad Moultaka. Ars Nova ensemble instrumental est en résidence dans la Région Poitou-Charentes et à Poitiers, artiste associé au TAP Théâtre Auditorium de Poitiers. Ses activités sont subventionnées par le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC de Poitou-Charentes), la Région PoitouCharentes, la Ville de Poitiers et reçoivent le soutien de la Sacem et de la SPEDIDAM. www.arsnova-ensemble.com Tutelles et partenaires d’Ars Nova ensemble instrumental Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical, créée en 1983 par Christian Gangneron, et dirigée depuis 2009 par Catherine Kollen, l’Arcal a pour but de rendre l’opéra vivant et actuel pour tous nos contemporains, y compris ceux qui se pensent les plus éloignés de cet art, pour "rendre sensible" et être source de questionnement à soi-même et au monde. L'esprit gourmand de découverte qui guide l'Arcal s’est traduit depuis 32 ans par 61 productions, de Monteverdi à aujourd’hui, dont 19 partitions nouvelles commandées à des compositeurs et de nombreuses œuvres des 17e, 18e et 20e siècles redécouvertes. L’Arcal se produit dans des opéras, mais aussi dans des lieux non spécialisés, comme les scènes nationales, les centres dramatiques nationaux, les scènes conventionnées, les théâtres de ville, touchant ainsi un large public. De plus, l’Arcal crée des projets spécifiquement conçus pour des lieux atypiques, tels que Zaïna joué dans des écoles primaires et des hôpitaux, ou Le Pauvre Matelot (Milhaud) joué dans des cafés et des prisons, et d’autres spectacles en appartement, ou dans des églises, permettant de provoquer des rencontres passionnantes avec des personnes qui ne connaissent pas l’opéra. l’empereur d’atlantis 17 portraits d’artistes Ars Nova ensemble instrumental portraits d’artistes L’Arcal creuse des sillons sur le long terme dans deux régions : l’Île-de-France, en s’appuyant sur le lieu de fabrique de la rue des Pyrénées à Paris et la Champagne-Ardenne en s’appuyant sur la résidence à l’Opéra de Reims, parallèlement à une diffusion nationale. Les derniers spectacles créés par l’Arcal sont Le Couronnement de Poppée (Monteverdi) dans une mise en scène de Christophe Rauck et sous la direction musicale de Jérôme Correas et les Paladins en 2010, My Way to hell electropéra (Franceschini et Serre) en 2010, L’Histoire du Soldat (Stravinsky) dans une mise en scène de Jean-Christophe Saïs, sous la direction musicale de Laurent Cuniot et TM+ en 2011, Les Époux (Franceschini) dans une mise en scène de Stéphanie Félix et Christian Gangneron en 2011, Caligula (Pagliardi) - opéra pour marionnettes - dans une mise en scène d’Alexandra Ruebner et Mimmo Cuticchio sous la direction musicale de Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique en 2011, Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Monteverdi) dans une mise en scène de Christophe Rauck et sous la direction musicale de Jérôme Correas et les Paladins en 2013. En 2014, l'Arcal crée en janvier L'Empereur d'Atlantis (Ullmann) dans une mise en scène de Louise Moaty et sous la direction musicale de Philippe Nahon, Dansékinou conte vocal pour les 3-6 ans (Ruillier et Pontier) dans une mise en scène de Sylvain Maurice et Armida (Haydn) dans une mise en scène de Mariame Clément sous la direction musicale de Julien Chauvin. En 2015-2016 Zazie (Franceschini, d'après Zazie dans le métro / Queneau) dans une mise en scène de Christian Gangneron, La Petite Renarde rusée (Janácek) sous la direction musicale de Laurent Cuniot et Conte de Liberté/Journal d’un disparu (Janácek) dans des mises en scène de Louise Moaty. En projet pour 2016-17, Chimène ou Le Cid de Sacchini dans une mise en scène de Sandrine Anglade sous la direction musicale de Julien Chauvin avec le Concert de la Loge Olympique. L’Arcal est soutenu par le ministère de la Culture (DRAC d’Île-de-France), le conseil régional d’Île-de-France et la mairie de Paris. L’Arcal est en résidence à l’Opéra de Reims et en région Champagne-Ardenne avec le soutien de la DRAC de Champagne-Ardenne et du conseil régional de Champagne-Ardenne. L’Arcal est membre du collectif “Futurs composés” et du syndicat Profedim. www.arcal-lyrique.fr Les tutelles de l’Arcal Les partenaires pour cette production Catherine Kollen, direction artistique Après une double formation musicale (clarinette, flûte à bec baroque et contemporaine, chant) et de gestion, Catherine Kollen choisit de faire ses premières armes en 1992 au sein du mythique orchestre du Gewandhaus de Leipzig, en participant au lancement de la Fondation Mendelssohn par Kurt Masur, puis à son retour en France, en assistant Jean-Michel Nectoux dans l'organisation des concerts du Musée d'Orsay. De 1993 à 2003, elle dirige le Centre de la Voix de la Fondation Royaumont. En 2004, après avoir participé au groupe de réflexion de l'Office National de Diffusion Artistique (ONDA) sur la diffusion lyrique en France, elle fonde et dirige à Royaumont l’unité scénique, avec des opéras en tournée. Parallèlement, elle s'associe au chef d'orchestre David Stern pour la création en 2003/2004 d'orchestre consacré à l'art lyrique sur instruments d'époque, dont le développement l'amène à quitter Royaumont fin 2007 pour s'y consacrer à plein temps. En septembre 2009, elle prend la direction de l’Arcal, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical. l’empereur d’atlantis 18 anGers nantes opéra est financé par nantes métropole et la ville d’angers, l’état – préfet de la région pays de la Loire – direction régionale des affaires culturelles, le conseil régional des pays de la Loire, le département de Loire-atlantique, et reçoit l’aide du département de maine-et-Loire. Monochrome Noir LOGOTYPE 2015 Le logotype Nantes Métropole est une entité immuable, dont les transformations envisageables sont définies dans la charte graphique. Toutes autres interprétations graphiques de l’identité visuelle sont interdites. Pour tout complément d’information, contactez le Service Communication externe de Nantes Métropole. partenaires institutionnels de l’action culturelle en 2015-2016 état - préfet de la région pays de la Loire — direction régionale des affaires culturelles Service éducation artistique et culturelle Service du développement des publics et des territoires rectorat de l’académie de nantes Direction des services départementaux de l’éducation nationale de Loire-atlantique ville de nantes Direction du développement culturel Direction du patrimoine et de l’archéologie — Nantes, ville d’art et d’histoire Direction des solidarités — Carte blanche Mission citoyenneté et territoires Direction de l'education — Service de la Réussite Educative ville d’angers Direction cultures, patrimoines, créations Cellule médiation et développement culturel — Charte culture et solidarité Service éducatif, Angers, ville d’art et d’histoire. Direction des services départementaux de l’éducation nationale de maine-et-Loire conseil régional des pays de la Loire Direction des solidarités - Pôle autonomie des jeunes — Pass culture sport Direction des lycées - Pôle actions éducatives Département de maine-et-Loire Département de Loire-atlantique pour la promotion france musique, fip, ouest france et télérama. l’empereur d’atlantis 19 réalisation programme : Noir Métropole Noir 100 % Les prochains rendez-vous d’Angers Nantes Opéra CONCERT Misatango Piazzola, Oblivion et Histoire du Tango, pièces pour flûte et harpe Palmeri, Misa à Buenos Aires, pour soprano et chœur, bandonéon, quintette à cordes et piano avec Sophie Angebault, soliste invitée, le Chœur d’Angers Nantes Opéra dirigé par Xavier Ribes et l’ensemble Da Camera, dirigé par Georges Lambert au Théâtre Graslin Mercredi 16 décembre 2015 à 20h Tarifs - Plein : 15€. Réduit : 10€. Très réduit : 5€ AILLEURS Histoires sacrées Oratorios de Giacomo Carissimi et Marc-Antoine Charpentier Mise en scène Christian Gangneron Costumes Claude Masson avec Hervé Lamy, Jonas, Jephté Hadhoum Tunc, la fille de Jephté Francisco Fernándes-Rueda, Pierre Le Chœur d’Angers Nantes Opéra, dirigé par Xavier Ribes L’Ensemble Stradivaria, dirigé par Bertrand Cuiller À Rennes (35) Cathédrale Saint-Pierre avec l’Opéra de Rennes mercredi 4 novembre 2015 à 20h Au LOUROUX - BECONNAIS (49), église SaintAubin - avec le Pays Anjou Bleu vendredi 6 novembre 2015 à 20h À Nantes et à Angers Hansel et Gretel de Engelbert Humperdinck (1854-1921) NOUVELLE PRODUCTION Direction musicale Thomas Rösner Mise en scène Emmanuelle Bastet NANTES THÉÂTRE GRASLIN Vendredi 11, dimanche 13, mardi 15, jeudi 17, vendredi 18 décembre 2015 ANGERS LE QUAI Mardi 5, mercredi 6 janvier 2016 en semaine à 20h, le dimanche à 14h30 Autour de Hansel et Gretel À NANTES Ciné répétition Toto et ses sœurs documentaire de Alexander Nanau – Grand Prix du Festival Premiers Plans d’Angers. Film choisi en écho à Hansel et Gretel puis répétition ouverte au public du film. Jeudi 19 novembre 2015 à 19h au cinéma Le Katorza puis au Théâtre Graslin À ANGERS Dispute artistique Les (ré)écritures contemporaines du conte. Emmanuelle Bastet, metteur en scène de Hansel et Gretel de Engelbert Humperdink, Annabelle Sergent, auteur et interprète du Roi des Rats et Nicolas Liautard, metteur en scène de Blanche Neige, guidés dans la discussion par Daniel Besnéhard, secrétaire général du Centre dramatique, échangent autour des récits traditionnels, et interroger leur transposition dans des mises en scènes contemporaines. Jusqu'où peut-on garder la thématique profonde du récit en déplaçant l'ancrage? Ne réduit-on pas le champ symbolique? Avec Angers Nantes Opéra/ Cie LOBA/ Le Quai/ CDN Angers ; en écho aux programmations … Lundi 7 décembre 2015 à 18h30 Le Quai – entrée libre, places limitées, réservation conseillée auprès de la billetterie du Quai : 02 41 22 20 20. À NANTES Conférence du Club Graslin Avec Catherine Duault, musicologue, Thomas Rösner, directeur musical de Hansel et Gretel. Lundi 7 décembre à 20h - Auditorium du Museum d’Histoires naturelles de Nantes Renseignements/réservations : Club Graslin 02 40 38 09 32. [email protected] Renseignements/Réservations www.angers-nantes-opera.com Billetterie Angers Nantes Opéra Nantes Théâtre Graslin : Tél. 02 40 69 77 18 Angers Le Quai Tél. 02 41 22 20 20