Analyse comparée des ouvrages parus en 2012 sur les services

Transcription

Analyse comparée des ouvrages parus en 2012 sur les services
ANALYSE COMPAREE DES
OUVRAGES PARUS EN 2012 SUR
LES SERVICES SECRETS FRANÇAIS
« Espionnage à la française »
Constantin Melnik
(Ellipses, Paris, 2012, 261p)
«Les Services secrets Français sont-ils nuls ?»
Eric Denece
(Ellipses, Paris, 2012, 392p)
«Histoire politique des services secrets français»
Roger Faligot , Jean Guisnel et Rémi Kauffer
(La Découverte, Paris, 15/11/2012, 750p)
04/12/2012
TL / LB
Avertissement et Copyright
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE.
Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil scientifique de l'Association. L'analyse,
l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent
être garantie. Sauf mention contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du
document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps. Le contenu de ces documents et/ou études n'a,
en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité
que de ses auteurs, il ne reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme
quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant être concernés par ces
informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources
auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction, en totalité ou en partie, de ce document et/ou
étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Executive summary
Les trois livres1ont comme dénominateur commun le profond respect des femmes et des
hommes, civils et militaires qui exercent au service de la France, dans la dignité et dans
l’honneur, une profession peu valorisée dans notre pays. Ils s’attachent tous à faire
appréhender à leur public la complexité de cette mission dans un environnement mouvant et
complexe par essence, en décrivant sans fard de très nombreuses opérations conduites
partout dans le monde durant les 70 dernières années.
Les auteurs partagent dans leurs analyses respectives des pistes d’optimisation communes
telles que l’accroissement des effectifs, des budgets, (ou le réalisme des objectifs assignés en
regard des moyens humains, technologiques et financiers qui sont affectés) et de
l’objectivation précise de leurs rôle et de leurs missions dans le cadre d’un plan stratégique
clairement défini, inscrit dans la durée et régulièrement ajusté. A défaut, pour y parvenir les
services devront diligenter des actions de force susceptibles d’êtremédiatisées plutôt que de
mener leurs actions comme l’exige les normes feutrées de cette profession. Ils décrivent tous
l’effroyable complexification d’un monde ayant quitté la bipolarisation, dans lequel les
menaces se multiplient (terrorisme, guerre économique, émergence de nouveaux acteurs,
compétition entre alliés, diffusion exponentielle des technologies…). Ils s’accordent enfin à
penser que « la fonction crée l’organe » et comme les services français se sont créés, ont
évolué et ont contribué à de nombreux conflits dans le monde, que les techniques militaires
efficaces et d’une rare sobriété qu’ils ont alors développées les inspirenttoujours, elles les
éloignent désormais de la société civile dont ils sont pourtant issus et pour laquelle ils
œuvrent.
L’approche des auteurs diffère pourtant par le niveau d’analyse, par leur passé, par leur style
d’écriture et par l’objectif qu’ils poursuivent : Constantin Melnik développe dans ce livretestament l’approche au scalpel d’un homme d’Etat, à la vie passée d’abord au service de la
France puis comme écrivain. Eric Dénecé, après un passage dans les services de
renseignement militaires et à la Défense Nationale cherche à influer sur leur devenir par la
capitalisation de leur histoire dans une approche universitaire et à mieux faire connaître leur
action en recueillant des faits livrés par une communauté d’initiés qu’il anime et dont il
distille certains éléments à la connaissance du public. Le triumvirat assez éclectique propose
dans une construction chronologique une collection impressionnante d’actions qu’ils ont
amassées en quarante ans et qu’ils traduisent dans le contexte politique et historique dans
lequel elles ont été initiées et conduites.
On note aussi des divergences telles que : Pour l’un le caractère inéluctable de la malédiction
des services, pourtant nécessaires dans une démocratie, demeurera tant que les dirigeants ne
les comprendront pas et qu’ils les craindront au lieu de les utiliser au mieux de l’intérêt
national. Pour l’autre, la rédemption viendra par la société civile et par l’Académie qui
diffusera cette culture dans les élites françaises. Et enfin pour le trio, si l’action fait vendre
des livres ou des journaux, l’efficacité passe par l’ouverture à la société civile,(sans que les
services ne perdent pour autant leur expertise militaire), par la réalisation d’économies
d’échelle au niveau européen et le multi nationalisme des équipes d’analyse sans perdre
pour autant le patriotisme qui en est la colonne vertébrale et par la définition de la place et
d’un cadre d’opération dans lesquels des nouvelles missions comme l’intelligence
1 « Espionnage à la française » (Ellipses, Paris, 2012, 261p) écrit par Constantin Melnik, «Les Services secrets Français sont‐ils nuls ?» (Ellipses, Paris, 2012, 392p) écrit par Eric Dénecé, «Histoire politique des services secrets français» (La Découverte, Paris, 15/11/2012, 750p) Roger Faligot , Jean Guisnel et Rémi Kauffer .
économique, la guerre contre le terrorisme et la lutte contre la prise d’otage doivent être
conduites.
Mots-clés
11ème choc, Abwehr, ALF,Américan Civil Liberties Union, ANR, AQMI, ASALA. BCRA, BCRAA,
BCRAL, BMA, BND , C2FR, CAPCGRI, CCI, CERES, CERP, CEHD, CESD, CIA, CIR, Congressional
Research Service, CNR, COS, CSI, DCPJ,DCRG, DCRI, DCSP, DGER, DGSE, DPSD, DRAC, DRM,
DST, EGE, ELF, ELINT, ELISA, ESSAIM, FAAD, FARC, FBI, FLN, FPLP, FSB, GCMA, GIA, GIC,
GLI, GRAVES, Groupement de Marche, GRU, HVA, HELIOS, Hudson Institute HVA, International &
Security Studies, IOIF, IRSEM, IS, ISI, KGB, LAREGE, MALE, MI5,MI6, MNA, MNLA, MUSIS,
National Security Éducation Program ,NUKE, NKVD, OAS, OSS, PCF, PHAROS, PNR, RECO-NG,
Rand Corporation, QINGBAOBU, RG, RLP, SAC, SDECE, SDTI, SEKIGUN, SIRASCO, SIS, SRE,
STASI, StB,UDBA,Vietminh, VNQDD, SDECE, Services secrets français, SGDN, TRACFIN, UNITA,
Note de Synthèse .................................................................................................................................. 6
ANNEXES ............................................................................................................................................... 9
Annexe 1 : RESUME de :« Espionnage à la française »................................................................... 10
Annexe 2 : RESUME de «Les Services secrets Français sont-ils nuls ?»........................................ 15
Annexe 3 : RESUME de «Histoire politique des services secrets français» ..................................... 28
Annexe 4 : Notes de lecture Livre 1...........................................................Erreur ! Signet non défini.
Annexe 5 : Notes de lecture Livre 2...........................................................Erreur ! Signet non défini.
Annexe 6 : Notes de lecture Livre 3...........................................................Erreur ! Signet non défini.
Note de Synthèse
2012 se retrouve sous le feu croisé de la publication 3 ouvrages traitant avec des grilles de
lecture différentes de l’action des services de renseignement français depuis plus d’un
siècle:
« Espionnage à la française » (Ellipses, Paris, 2012, 261p) écrit par Constantin Melnik2 est
une commande de Jean-Pierre Bénezet Directeur de la maison d’édition Ellipses, lancée
sous forme de boutade : « Les services secrets sont-ils nuls ? ». La co-écriture de ce livre
avec Eric Dénecé3, auteur du second ouvrage, a été un temps envisagée mais n’a pas été
possible4. L’auteur présente un bilan assez désabusé des actions des services français de la
deuxième guerre mondiale à la lutte moderne contre le terrorisme ; services qu’il a fréquenté
de prêt pendant la guerre d’Algérie. Il identifie aussi méthodiquement que possible les
raisons de leurs résultats en dent de scie qu’il présente comme autant de pistes pour
optimiser leurs actions ou pour relativiser leurs échecs. Il décrit enfin l’usage fait de ces
services par les gouvernants et les actions menées, qui les ont non seulement forgés mais
qui ont aussi imprimé une image durable dans l’esprit des gouvernants successifs et dans
l’opinion publique française.
Selon lui, ce sont donc, des facteurs sociologiques, ethniques et culturels de la population
française, la situation politique de la France à l’issue de la deuxième guerre mondiale, leur
utilisation outrancière dans les guerres de décolonisation, les relations troubles tissées entre
les services et les gouvernants successifs depuis la seconde guerre mondiale, la
médiatisation de leurs échecs, le manque récurent de moyens, (la mauvaise utilisation des
fonds aussi parfois), leur militarisation progressive, la décapitation régulière des services et
des équipes, le manque de reconnaissance, qui contribuent principalement à réduire leur
efficacité et à donner une image globalement négative des services et de leur action dans la
population et dans la classe dirigeante.
«Les Services secrets Français sont-ils nuls ?» (Ellipses, Paris, 2012, 392p) écrit par
Eric Dénecé s’ouvre par une phrase de Talleyrand qui sonne comme un avertissement
:"Tout ce qui est excessif est insignifiant". Elle fait bien entendu référence au titre dont nous
savons qu’il s’agit d’une commande de l’éditeur prise à la lettre par l’auteur. L’introduction
s’engage avec une polémique "Les français, sont-ils inaptes au renseignement?" qu’il fonde
2 né en 1927, 84 ans, agent de liaison du maquis niçois, major de l’IEP Paris, membre du 2ème bureau, travaille plusieurs années pour la Rand Corp, coordinateur des Services Secrets auprès du Premier ministre Michel Debré de 1959 à 1962, éditeur et homme de lettre). 3 (né en 1963 à Paris, diplômé d’un master en science politique (Paris 2) et un master en histoire des relations internationales (Paris 1). De 1986‐1989 officier de renseignement dans la marine puis au secrétariat général de la Défense nationale où il faisait du renseignement stratégique sur l’Asie du Sud‐Est, après plusieurs expériences dans le privé, directeur du C2FR depuis 2003) 4 NDLR : La co‐écriture de ce livre avec Eric Denece a été un temps envisagée mais n’a pas été possible tant leurs avis divergent sur les moyens utilisés par nos services pour remplir leur mission lors des guerres coloniales.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
sur des propos tenus par les transfuges Oleg Kaliouguine, Igor Preline, les Directeurs des
Renseignements Alexandre de Marenches, Claude Silberzahn, Constantin Melnik et même
par l’auteur John Le Carré. Il pose comme base que les services secrets français souffrent
d’un déficit d'image, du peu d'importance que leur accorde les politiques, (soit qu’ils les
sous-emploient par défiance ou par incrédulité soit qu’ils les utilisent dans leur intérêt
personnel). Il exprime enfin le fait qu’en France, cette profession est fantasmée par le
public, peu prisée par les élites et enfin qu’elle intéresse peu l’Académie.
Son analyse conduit pourtant au constat d’une réussite honorable de nos services et de la
qualité de ses personnels. Si des ratés médiatisés existent, leurs succès sont aussi
tangibles. C’est donc la réponse qu’il donne à sa propre polémique et qu’il étaye au fil des
cinq postures d’analyse qu’il prend successivement dans son livre : «le gène manquant dans
la population française », « Talents gâchés », « Taupes modèles », «Raisons d'espérer » et
les « Réformes ».
Sa conclusion s’inscrit dans un nouveau débat qu’il structure autour de trois paradoxes : Le
premier est que « les services sont globalement adaptés aux besoins de la République en
regard des faibles moyens dont ils disposent, de leur utilisation parfois impropre, de
l’absence d’une stratégie claire et durable des gouvernements successifs ». Il l’illustre ses
propos par un certain nombre de points développés précédemment : Leur capacité à remplir
les missions qui leur sont assignées se sont révélées probantes lors de la seconde guerre
mondiale, lors de l’abandon du trop déséquilibré contre-espionnage pendant la guerre froide
pour contribuer aux guerres de « décolonisation » et pour maintenir la présence de la France
en Afrique, par leur complémentarité aux réseaux Foccart, par leur capacité à contribuer au
succès de notre politique de dissuasion nucléaires, par leur comportement honorable pour
contrer l’action du KGB, par leur efficacité contre le FLN, l’OAS et les groupes terroristes
après les années 1970 et enfin, par la capacité des Renseignements Généraux à répondre
efficacement aux demandes des préfets . Le second paradoxe est que « la France dispose
pourtant d’une capacité opérationnelle, complète et autonome d’appréciation des crises
internationales » , qu’il assoit de la même manière que le premier paradoxe : « même sans
prédisposition naturelle comme les britanniques ou les israélien, sans culture du
renseignement, malgré des politiques qui neutralisent ou décrédibilisent les services, sans
que les services ne soient ni pilotés ni dirigés, même s’ils sont politisés à l’extrême, malgré
leur fascination pour l’action, malgré des réformes insuffisamment réfléchies voulues pour
accroître leur contrôle et non leur optimisation ». Le troisième paradoxe voit la réponse
donnée dans l’énoncé : « son efficacité est proche bien qu’inférieure à celle de la GrandeBretagne pour un rapport coût / efficacité bien moindre ¼ des budgets et ½ des effectifs ».
Il conclue en enfonçant trois nouveaux coins « les voies d’amélioration à explorer sont celle
d’un renfort de l’effectif et de la dotation en budget suffisants pour que la France sorte de la
« seconde division », « qu’il ne faut pas engager nos ressources sur un trop grand nombre
de théâtres d'opération simultanés» et qu’« il est impératif de dépasser le blocage national
vis-à-vis du renseignement comme l’ont fait avec efficacité les peuples Allemands et
Japonais».
«Histoire politique des services secrets français» (La Découverte, Paris, 15/11/2012,
750p) Roger Faligot5 , Jean Guisnel6 et Rémi Kauffer 7. Cet ouvrage a été écrit par des
5RF : Il a commencé sa carrière en Irlande, en Grande Bretagne, puis en Asie, ses investigations se sont aussi portées sur les services secrets anglo‐saxons et sur les organisations criminelles mondialisées.
6 JG : Il travaille pour le Point et le Télégramme, écrit aussi sur la faillite des services secrets américains.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
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contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
journalistes et écrivains qui n’ont cessé de traiter le sujet des services secrets au cours de
leur carrière. Il présente une collection impressionnante de succès, mais aussi d’échecs de
nos services sur les 70 dernières années tout en essayant de démontrer que les relations
difficiles tissées avec le pouvoir politique ont pesé sur leur efficacité et sur leur image
publique. Ce descriptif plutôt factuel est appuyé par 40 ans de collecte d’archives,
d’interviews et de rencontres avec des agents.
Les différents axes d’analyse présentés sont : le descriptif de leurs actions au cours de
périodes qui ont marqué l’histoire de la France (le conflit de la seconde guerre mondiale, la
guerre froide, la guerre totale contre la guérilla en Indochine, la guerre d’Algérie, les guerres
secrètes dans le pré-carré Africain), l’inflexion apportée par certains dirigeants des services,
par des politiques ou par l’évolution de la société qui ont conduit des « hommes « nouveaux
», à des « pratiques nouvelles » et à des « réformes », et enfin à l’évolution des relations
internationales notamment dans le « monde arabophone & musulman avec l’explosion de la
menace terroriste » , aux « prises d’otages » et aux « guerre économique » qui s’imposent
comme une réalité quotidienne.
La relation avec le pouvoir, les affaires, l’utilisation qu’en ont fait leurs prédécesseurs influent
sur la perception qu’en ont les politique et sur les budgets qu’ils allouent aux services, sur
l’utilisation qu’ils en font et sur la manière dont ils les utilisent notamment dans des «
disciplines nouvelles » telles que l’Intelligence économique, ou pour lutter contre les
nouveaux type de conflits ou d’acteurs qui impactent nos intérêts et os ressortissants dans
le monde.
Depuis leur structuration dans le second conflit mondial, leur utilisation dans des guerres
coloniales et dans les guerres secrètes sur le continent Africain, le monde a évolué. Il faut
abattre des cloisons en acceptant une montée en puissance des civils, sans renier
l’expertise des militaires et l’apport des nouvelles technologies. La mondialisation incite à
construire leur avenir dans un contexte européen en confiant l’analyse à des équipes
multinationales tout en conservant une collecte de renseignement purement nationale. Nous
sommes en effet distancés sur le continent africain par les Américains et les Chinois, notre
orientation vers les pays émergents n’est pas assez marquée d’autant que ces pays
disposent désormais leurs propres services. Ces défis imposent le recrutement de jeunes
toujours mieux éduqués, plus polyvalents et polyglottes.
7 RK : Il travaillant au Figaro et il est membre du comité de lecture d’Historia, il écrit aussi sur la corruption liée aux contrats d’armement.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
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contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
ANNEXES
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Annexe 1 : RESUME de : « Espionnage à
la française »
A 84 ans, le coordinateur des Services Secrets sous le Général de Gaulle présente
un bilan « sans langue de bois » et assez désabusé des actions des services
français menées sur les 70 dernières années : de la deuxième guerre mondiale à la
lutte moderne contre le terrorisme. Il identifie ainsi méthodiquement les raisons de
ces résultats en dent de scie, qui sont autant de pistes pour optimiser leur action ou
pour relativiser leurs échecs. Enfin, il présente l’usage fait des services par les
gouvernants et les actions qui les ont non seulement forgés mais qui ont aussi
imprimé une image durable dans la population française et dans l’esprit des
gouvernants lorsqu’elles furent médiatisées. Cet ouvrage est une commande JeanPierre Benezet Directeur d la maison d’édition Ellipse sur le thème de « Les
services secrets sont-ils nuls ? ». Une co-écriture de ce livre avec Eric Dénecé a été
un temps envisagé mais n’a pas été possible.
La deuxième guerre mondiale est l’occasion de faire l’éloge des services et des
personnes engagés dans la population qui permirent de « recruter Hans-Thiele
Schmidt officier du chiffre nazi », qui contribuèrent à dupliquer la machine Énigma
(l’outil du chiffre Allemand) ou bien de dérober les plans du mur de l'Atlantique. Il
cite aussi le succès des services intérieurs nouvellement recréés à la Libération qui
menèrent sur la base d’archives complètes des services secrets Allemands,
l’épuration des collaborateurs : « ce fut aussi facile que de voler un aveugle ».
Pendant la Guerre d'Indochine, dans un contexte où l’élite française considérait
l’empire comme déjà perdu, les services extérieurs réussirent à casser le code du
chiffre Vietnamien et à créer des unités de supplétifs pour constituer un maquis
autochtone. Il souligne, sur la base d’une source non identifiée la possibilité qu’un
ou des dirigeants français ai(ent) travaillé(s) en faveur du Vietminh.
Pendant la Guerre d'Algérie, les services extérieurs sont particulièrement actifs et
remportent des succès indéniables, parfois ( souvent») au prix d’actes n’ayant pas
droit de cité dans une démocratie : ils réussissent à casser le code des
transmissions du FLN, à prévenir le général de Gaulle du putsch d’Alger en 1961
8 heure avant son déclanchement, sur la base des fichiers de la DST à dresser les
fiches de police sur les dirigeants FLN, de procéder à des arrestations, mais aussi
à commettre des actes de tortures et des exécutions principalement pendant la
bataille d’Alger. Leur action dans les opérations « homo » de « la main rouge »
effectuées contre des trafiquants d'arme, des cadres FLN, Ben Barka sont toutes
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
inexcusables. Un extraordinaire maillage des ports européens permit néanmoins
l’identification de cargaisons d’armes pour le FLN et avec l’aide de la Marine
Nationale d’arraisonner en pleine mer le cargo tchèque "Lidice". (Cela n’empêchât
pas le politique de donner l’ordre de laisser arriver à bon port un cargo soviétique
contenant des armes). Sur le front du renseignement humain, le Colonel Mercier
obtiendra du Procureur Général les rapports d’écoutes des dirigeants FLN basés en
Suisse. Au niveau du renseignement électronique, une bretelle fut posée entre la
résidence de Bourguiba (soutien du FLN) et l’ambassade de France à Tunis. Des
fonds furent par contre inutilement dépensés pour acheter une usine d'arme en
Suisse. Les services secrets furent enfin sollicités avec succès pour prendre contact
avec des plénipotentiaires pour négocier la fin de la guerre.
Pour la période de la Guerre froide, des sources telles que les transfuges (le
Général Kaliouguine, un analyste du KGB Golitsyne, Mitrokhine archiviste du KGB
1991 retourné par le MI6) décrivent des échecs de la DST : pour Kaliouguine « des
agents français étaient débriefés quotidiennement à l’ambassade d’URSS, un
dirigeant de la DGSE y fut même conduit caché dans le coffre d’une voiture pour le
même motif». Selon Golitsyne : « il y eut plus de 6 grands agents russes dans le
gouvernement. Pour Mitrokhine : « 60 personnes dont 1 ministre, 1 dirigeant
socialiste, 2 directeurs de journaux étaient des agents russes» et ils ne furent jamais
identifiés. Il dit aussi que « les soviétiques disposèrent d’un profil complet du
général de Gaulle, rédigé par le résident principal de Téhéran Avayantz à la suite
de conversations privées. Seules l’arrestation, sur information de la CIA, de
Georges Pâque traducteur de l’OTAN, agent russe pendant 20 ans et son aveu de
culpabilité ainsi que l’affaire Vetrov / Farewell font office de succès.
Du point de vue du renseignement: La France ne dispose pas de section d'analyse
spécialisée sur l’URSS jusqu'en 1965 : le général de Gaulle devant rencontrer
Kroutchev se vit remettre une simple fiche de police avec son parcours militaire. Il
souligne l’incapacité à casser le code du chiffre soviétique, l’absence d’imagination
pour y remédier en ne tentant même pas de recruter un officier des transmissions. Il
insiste sur l’échec quant à retourner un quelconque agent russe en Afrique,
pourtant terrain de jeu des Français (pas plus qu’en France d’ailleurs), alors qu’ils
étaient éminemment vulnérables. Il stigmatise l’arrestation du Chef de Poste de
Budapest en 1956 (ayant « omis » de prévenir ses services de l’imminence de
l’intervention soviétique), ainsi que le rappel de l’ambassadeur de France à
Moscou Maurice Dejean piégé par une « hirondelle » du KGB. Un succès qui
demande à être confirmé rompt la monotonie de cette liste et serait la possible
alerte à la CIA de la présence de missiles à Cuba et plus sûrement le démontage
[sic les photographies des débris] du Tupolev [après son crash], laissé[s] sans
surveillance dans un hangar au Bourget.
Côté « action » sont pointés l’échec et la mort de résistants Ukrainiens parachutés,
(échec partagé par ses autres contributeurs l’Intelligence Service et la CIA),
l’infiltration par le NKVD de réseaux de résistance dormants de l'OTAN en Europe
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
ou plus simplement celle des Syndicats ouvriers, ainsi que l’achat (inutile) d’un
immeuble jouxtant l'ambassade russe (dont les murs étaient blindés empêcheront
toute écoute).
Dans cette même période et sur un autre continent, il cite l’échec de l’opération
Saphir qui fut de 1958 à 1973 une guerre subversive pour renverser le dirigeant de
la Guinée, Sékou Touré, et ramener ce pays dans le giron de l'ancienne métropole.
La politique parallèle est-elle, citée en modèle notamment sur le soutien à l'église
catholique polonaise, le rapprochement de la France et de l'Allemagne et la
capacité d’éviter toute condamnation de la France à l'ONU pour ses guerres néocolonialistes ».
Durant la période plus récente de guerre contre le terrorisme, il cite des succès
comme l’identification de l'origine iranienne des attentats de 1985/86 à la suite du
changement d’allégeance (spontanée) d'un terroriste tunisien mais il rappelle aussi
que ces attentats ne furent jamais anticipés. Il parle aussi d’action dans la lutte
contre les armes, la drogue et la contrefaçon, de la proposition rejetée par le
gouvernement de mener une opération « homo » suite à ces attentats, du montage
de deux attentats ratés contre l'ambassade de Syrie en représailles de l’attentat du
Liban. S’il se gausse que les services extérieurs aient« presque attrapé Carlos », il
loue la diplomatie parallèle qui permit de négocier avec le gouvernement
Soudanais son arrestation. Il cite de possibles actions de représailles au Liban
après un attentat ainsi qu’une possible mise en garde de la CIA contre le danger
de former des talibans fanatiques et contre un potentiel djihadiste prenant des cours
de pilotage.
Au-delà des fait il modélise les clés de l’efficacité et de la réussite opérationnelle
des services: L’ouverture au monde d’une société est primordiale car de cette
ouverture dépendent la capacité à ’identifier une menace ainsi que la proximité et la
connaissance nécessaires pour comprendre l’adversaire, d’approcher une cible ou
se fondre dans le paysage à l’étranger dans le cadre d’une infiltration. De «
l’identification d’une menace dépend l’envie de la population de coopérer avec les
services ou de les intégrer, mais aussi du sentiment de sécurité qui sera partagé
(ou non) par les élites. Dans notre cas, le français ne s’intéresse pas au reste du
monde car il vit historiquement en autosuffisance et qu’au début de la guerre froide
après un rejet du nazisme, l’URSS n’était pas vue par toute la population comme un
danger. Ainsi, sans notion de risque partagée entre les décideurs et leur peuple,
point d’allocation de nouveaux moyens, point d’objectif précis assigné aux services.
Par exemple le Général Grossin nommé par le général de Gaulle le fut sans
objectif précis ni de moyens. Dans les années 70, un successeur Alexandre De
Marenches apparaît dans ses ‘’fantasques mémoires’’ comme mu non par des
objectifs précis mais par un anti-communiste primaire . L’auteur remarque aussi que
l’éviction brutale frappe généralement les chefs des services : le Général Passy, le
Colonel Paillole (un joueur de tennis copain de Foccart), le Général Grossin et son
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
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équipe, Pierre Marion (un "copain de loge»,qui eut le néanmoins le mérite d’innover
en essayant de faire du recrutement dans les services secret une alternative aux
recales de l'ENA, d’innover par un rapprochement monde industriel et de créer une
cellule anti-terroriste). Il semble donc clair pour l’auteur que l’intérêt pour un tel
poste par un profil de qualité ne peut s’opérer sans valorisation ni respect par le
politique. On peut enfin remarquer que le Général Mermet trouve grâce aux yeux de
l’auteur pour avoir créé la DRM en 1991 après la première Guerre du Golfe.
Au-delà de la dimension même des gouvernants, des dirigeants qu’ils nomme à la
tête des services, des objectifs qu’ils leur assignent et des moyens qu’il leur
allouent, la réussite est aussi liée à la qualité du matériel humain et aux
compétences naturelles des populations: En schématisant, on peut dire que le
français a une appétence particulière pour la délation ce qui facilite le travail des
services intérieurs et qu’il est plutôt doué, à l’instar des russes, pour les
mathématiques, (c’est une compétence très utile pour le décryptage donc les
interceptions). L’attractivité du métier et de sa perception par les foules demeure un
facteur de qualité du recrutement de meilleurs profils.
La méthodologie employée par les services est toute aussi importante, elle
demande à la fois du « cloisonnement » mais elle oblige donc à de la « coordination
» et à une « réelle inventivité ». Pour le recrutement des informateurs, la méthode
traditionnelle
française s’apparente plus à de la manipulation que
du
développement de conditions favorables. Concernant le recueil d’information, le
format fiche de police est plus usité que celui d’une analyse environnementale et
d’une anticipation des comportements. De plus, le renseignement et l’approche
psychologique sont moins valorisés que l'action physique: le Service Action et ses
opérations illégales sont grandement idéalisés. Ces penchants ont un impact direct
sur les profils recrutés qui ne viennent pas de la société civile mais du monde
militaire « à la vue basse ».
Un service ne peut pas non plus fonctionner sans étanchéité, ni loyauté, ni intégrité
des gouvernants envers lui et réciproquement. Cela n’a pas toujours été le cas dans
leur histoire récente. Un service ne peut pas non plus fonctionner de manière
optimum sans liaison avec d'autre services, ni sans coordination avec la diplomatie
officielle. Signalons au passage que la diplomatie française est présentée comme
inefficace et qu’elle nourrit à l’égard des services extérieurs une opposition que l’on
peut qualifier de « bête et méchante ». A contrario la diplomatie parallèle,
notamment celle réalisée par Maître Jean Violet (avocat et ami de Pie XII, (qui fut lui
aussi brutalement limogé et récupéré par la DST) fut proprement remarquable. Elle
fut à l’origine de la mention explicite de « la libre circulation des hommes et des
idées » dans l’URSS en échange de la reconnaissance officielle de ses frontières ; «
ce qui mit le ver dans le fruit et contribua à la chute de l’empire soviétique ».
Selon les périodes politiques, les services français ont traversés des crises
médiatisées ou non qui ont forgé leur identité mais aussi leur image dans l’opinion
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publique: La IVème République a vécu les périodes troubles de l’Indochine et de
l’Algérie. Cette époque est marquée par le rôle prépondérant joué par Jacques
Foccart dit « le[a] Phoque ou le Bacille » et par l’absence du SDECE dans la
création de la FrancAfrique. L’action n’a pasporté sur non plus sur l'Amérique Sud
et assez peu sur les pays émergents. Les services sont plutôt cités pour leur
contribution au retour et au maintien au pouvoir du général de Gaulle ainsi que pour
des « barbouzerie ». C’est la grande période d’ouverture des valises diplomatiques,
de l’affaire Markovic, de la réception par de Gaulle du chef de la Wilaya Si Salah et
pour ne pas avoir sollicité le SDECE pour mener des négociations plus tôt avec le
FLN. Sous Pompidou et sous Giscard on peut noter le limogeage du Général
Rondot, récupéré par la DST et l’utilisation du SDECE comme Instrument
d'ingérence en Afrique. On note aussi de graves lacunes : pas d’étude prospective
sur le Moyen-Orient notamment sur l’Iran et sur Khomeiny, ni sur le monde
économique et la finance. Après 1981 l’image d’un service militarisé, qui commet
des impairs médiatisées s’impose: Une opération aux USA de vol de secrets
industriels, le flop des irlandais de Vincennes, les écoutes de journalistes du Monde,
l’affaire du Rainbow Warrior, le flop de la libération d’Ingrid Betancourt se
succèdent. A cela on peut opposer certains succès : l’infiltration de Greenpeace, 5
attachés de la CIA essayant de recruter des négociateurs du GATT virés sous l’ère
Pasqua.
Les facteurs sociologiques ethniques et culturels de la population française et des
méthodes utilisées, la situation particulière de la France à l’issue de la deuxième
guerre mondiale, l’implication dans les guerres de décolonisation, les relations
troubles tissées entre les services et les gouvernants successifs depuis la seconde
guerre mondiale, la médiatisation des échecs, le manque récurent de moyens, la
mauvaise utilisation des fonds parfois, la militarisation progressive, les décapitations
régulières à la tête des service et dans les équipes mais aussi le manque de
reconnaissance, contribuent à donner l’image globalement négative des services et
de leur action dans la population et dans la classe dirigeante.
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scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
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Annexe 2 : RESUME de «Les Services
secrets Français sont-ils nuls ?»
Ce livre s’ouvre par une phrase de Talleyrand qui sonne comme un avertissement
:"Tout ce qui est excessif est insignifiant". Elle fait bien entendu référence au titre.
Dès l’introduction, il lance une polémique "Les français, sont-ils inaptes au
renseignement?" qu’il fonde sur des propos tenus par les transfuges Oleg
Kaliouguine, Igor Preline, les Directeurs des Renseignements Alexandre de
Marenches, Claude Silberzahn, le coordonnateur du renseignement sous De Gaulle
Constantin Melnik et même par l’auteur John Le Carré. Il explique aussi que les
services secrets français souffrent d’un déficit d'image, du peu d'importance que
leur accorde les politiques, soit qu’ils les sous-emploient par défiance ou par
incrédulité soit qu’ils les utilisent parfois pour assouvir leur intérêt personnel. Il
exprime enfin le fait qu’en France, cette profession est fantasmée par le public, peu
prisée par les élites et qu’elle intéresse peu l’Académie.
Le premier postulat analysé est celui d’un « gène manquant" dans la population
française.
Dans la culture anglo-saxonne, la profession du « Renseignement » est considérée
comme noble, honorable et patriotique. Elle participe à l’efficacité car elle contribue
à éviter les risques. Les membres de la société civile : les universitaires, les
intellectuels, les parlementaires, les membres de l'administration, lui apportent
facilement leur contribution, d’autant qu’elle revêt pour les responsables de la
sphère publique, une importance majeure ; car elle permet la projection de la
volonté de puissance de l'Etat dans sa stratégie politique et diplomatique.
A contrario en France ce sont l’honneur & l’héroïsme qui font recette. Pourle
Français, « la beauté du geste compense l'insuffisance de résultats ». Le Français
nourrit une prévalence pour l'action, il n’a pas de culture stratégique et reste
"Gaulois" dans l’âme ; c’est à dire: créatif, énergique, imprévoyant, inconstant. C’est
un terrien, qui n’a pas besoin d'aller ailleurs pour s'enrichir. Il a une légère
préférence pour la protection d'où la faveur qu’il donne au contre-espionnage. Il
voue un culte aux titres obtenus avant 25 ans, il rejette les idées des autres, il est
arrogant et a une prédilection pour les modèles et les idées au détriment des faits.
En bref, le Renseignement ne fait pas partie de son processus de décision. Cette
profession est considéré comme perfide et indigne, ses acteurs sont par nature
malhonnêtes, manipulateurs, pervers, souffrant d'une pathologie, aimant le
mensonge et le complot.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
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Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
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Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
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Les « affaires » qui impliquent les services sont nombreuses et elles émaillent
régulièrement les médias dont se nourrit l’inconscient collectif: la légendaire et
fondatrice« affaire Dreyfus » est imputée au renseignement militaire. Se succèdent
ensuite l’affaire « Passy » qui se voit accusé de détournement de fonds en 1945,
l’affaire « Markovic » en 1968, l’utilisation de la DST pour démanteler l'OAS et pour
espionner les partis, l’affaire des plombiers au « Le Canard » en 1973, l’affaire «
Carbone 14 », l’attentat contre le «Rainbow Warrior» en 1985, la création du GAM
et l’affaire des « irlandais de Vincennes », la cellule d’écoutes de l'Elysée de 1983 à
1986, l’enquête sur le détournement de la rançon des otages Liban sous l’ère
Pasqua/Marianni en 1988, les écoutes en 2000.
On assiste aussi à un amalgame entre la notion de Service Action piloté par les
gouvernements et le Renseignement: les détournements de mission du SDECE par
le général de Gaulle afin de reprendre le pouvoir en utilisant les forces de réserve
du 11ème Choc pour briser des grèves et « taper sur des cocos », l’utilisation des
services de renseignement militaire pour commettre des attentats ou perpétrer des
enlèvements comme celui de« Ben Barka » en 1965, en sont des exemples. La
notion de réseaux parallèles émerge avec l’intervention de Bob Denard au Congo,
le SAC, la « Foccardisation » du SDECE, le voyage de VGE à Varsovie pour
rencontrer Brejnev, l’affaire Elf…. Plus récemment des affaires comme « Renault »
éclabousse aussi le secteur privé.
Après 2001, la presse française traite de ces sujets à l’échelle mondiale en faisant
montre soit d’incompétence, soit de partialité et elle fait émerger des thèses
d'inefficacité du renseignement pour éviter le 11 septembre (voire d'auto-attentat).
A la suite de l'attentat suicide contre la base de la CIA à Khost, la publication du
rapport de Michael Flynn/Pottinger/Bachelorelle développe la thèse de « l’échec du
Renseignement en Afghanistan » et donne une caisse de résonance aux mots
d’Obama « notre système a failli ». Même l’affaire Farewell, tant portée aux nues, a
été publiée en 1985 par Edwy Plenel contre l’avis de l’Elysée, mettant à mal la
diplomatie Française avec l’URSS pour plusieurs années.
Les services sont utiles pourtant : Le renversement de Bokassa en 1979 (même si
VGE traite directement avec le chef du Service Action au grand dam du Directeur du
SDECE), les informations collectées lors d'un round du GATT, la libération des
otages français détenus en Irak en 1983, l’affaire Farewell en 1985, l’attentat avorté
sur le vol Amsterdam/Détroit en 2009 le démontrent.
Pourtant les présidents de la République nourrissent envers les « Services » une
vision fausse : ils sont considérés comme omniscients et s'ils ne répondent pas
immédiatement, ils sont traités d’incapables. Les deux mandatures du général de
Gaulle mettent les services sous le coup d’une injonction paradoxale : soit le
SDECE est appelé "le Guignol" », soit « plus il est efficace, plus il est ressenti par le
Président comme dangereux ». Pompidou, vexé de ne plus les diriger depuis
l’affaire "Ben Barka" les qualifie en ces termes « n'importe quel banquier en sait 100
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fois plus ». Sous Giscard, ils sont « infréquentables, indignes, inefficaces, les
solliciter c’est comme "coucher avec la bonne" ». Il a peur qu’ils exercent une
diplomatie secrète à son insu et d’être sous leur surveillance; il diligente ainsi des
visites inopinées au GIC. Grâce est rendue à Raymond Barre, coordinateur du
renseignement de 1976 à 1981 qui octroiera plus de moyens à la DST et à la
DGSE. Sous Mitterrand ils sont taxés d’être une « coûteuse fumisterie vecteur de
l'influence US ». Michel Rocard est plus ouvert, il déplore néanmoins « la
transmission de faits bruts sans évaluation contradictoire, non concerté à la vision
principalement militaire ». Il tente d’impulser au SDECE, la notion d’intérêt national
de la France vu au plan commercial, technologique, financier en contrepoint de
l’approche militaire et anti-terroriste qui le caractérise alors. L’ère Chirac est
marquée par la défiance, l’ère Sarkozy est un rendez-vous manqué qui impose
néanmoins la nécessité de l'IE et qui envisage même une collaboration entre les
Services et les entreprises comme Renault, Citroën, Thomson, CGE et Péchinet à
l’instar du SDECE et d’ELF dans les années 60. En comparaison, les USA ne se
limitent pas aux seuls services secrets : l’Etat et les entreprises disposent d’autres
ressources telles que la Rand Corporation, l’International & Security Studies,
l’Hudson Institute, l’Américan Civil Liberties Union et le Congressional Research
Service.
Le second postulat analysé s’intitule « Talents gâchés »
Il décrit les orientations qu’un gouvernement doit assigner à ses services de
Renseignement sous la forme de questions: Quelles informations doivent-ils
recueillir?
Quels buts doivent-ils atteindre? Quelles priorités leur sont-elles fixées
? Quels délais (réalistes) leur sont-ils donnés ?
Ces questions doivent trouver une réponse dans les Plans Nationaux de
Renseignement : En 1946 sont privilégiés la sécurité de l'union Française, la
sécurité interne & externe ainsi que la surveillance de l’Allemagne. En 1948 dans
un contexte de nouvelle guerre mondiale possible sont fixés les objectifs suivants :
Action soviétique en Europe, Afrique et Moyen- Orient, action des Anglo-saxons sur
les territoires français. En 1952 les cibles identifiées sont l’URSS, l’impérialisme
Anglo-US, la surveillance des pays neutres et des Chinois. 1954 voit une répétition
des objectifs pléthoriques de 1952 auxquels s’ajoutent l’Indochine et l’Algérie. En
1958 le Conseil Supérieur du Renseignement cible la rébellion algérienne, dossier
qui sera ensuite géré par la DST, les activités soviétiques, celles des USA, l’IE aux
USA, l’Afrique, le Tiers monde. Constantin Melnik est alors coordonnateur du
renseignement. Puis plus rien sous Pompidou, Giscard, Mitterrand (si ce n’est les
célèbres « faites-vous oublier » ou « si ça vous amuse ». Sous Chirac en 2001, un
ordre est lancé de réorienter la moitié de l'effectif de l'antiterroriste vers l'immigration
clandestine, (l’effectif anti-terroriste sera doublé ensuite) puis sera créé à Paris
Alliance Base quelques mois après.
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reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
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Les structures sont clairement identifiées par l’article 13 de l’ordonnance du 7
Janvier 1959 qui officialise la création du CIR. Dans le décret 62-1208 du 17 octobre
1962 le CIR soumet au Comité de défense ses orientations dans le Plan De
Renseignement. L’animation est confiée au SGDN qui ne s’est presque jamais réuni
sous l’égide du délégué au Comité Permanent du Renseignement dirigé par le
Directeur de cabinet du Premier Ministre. Cette structure a été réactivée par Michel
Rocard en 1981 puis en 2002. Le décret 89-258 du 20 avril 1989 établit le PNR et le
soumet au Président de la République, il devient ensuite le PRG. Des notions d’IE
apparaissent ainsi que la possibilité de faire appel à des personnalités extérieures.
Le Conseil des ministres du 15 mai 2002 voit la création du CSI et la nomination de
Pierre Guillaume du CEA (ex BCRA).
Historiquement le renseignement rencontre un scepticisme malveillant de l’EtatMajor français ; il oppose des informations qui sont contradictoires avec les « plans
» : En 1914, il informe de l’existence de grandes unités de réservistes en
Allemagne, d’une supériorité de l'artillerie lourde, de l’expérimentation de mortiers et
de gaz toxiques. Dans les années 30 le gouvernement français est informé par
anticipation 1936 de la Rhénanie, 1938 de l’Anshluss, 1938 de la Tchécoslovaquie,
1939 du Pacte germano-soviétique, 1939 de la Pologne (3 mois avant). En 1954 du
nombre d’unités Vietminh autour de Dien Bien Phu. Ce n’est pas une spécificité
française, Staline aussi connu la date et plan de bataille Wehrmacht en mai 1941
sans y croire un seul instant.
Le gouvernement raisonne plutôt en faisant appel au Service Action pour fournir une
solution tactique à des problèmes stratégiques. Ce n’est pas une spécificité
française, le gouvernement américain a utilisé la CIA au Vietnam (Phoenix, maquis,
élimination de tyrans frontaliers), en Irak et en Afghanistan (des drones, des
mercenaires, des contractors).
Les gouvernants ont tendance à renouveler les dirigeants des renseignements
extérieurs et à nommer des personnalités qui ne sont pas issues du sérail. Les
renseignements intérieurs eux bénéficient de nominations plus cohérentes
lorsqu’elles restent dans le périmètre Police. Côté ressources humaines, plusieurs
travers sont à corriger : dans le renseignement extérieur les carrières se déroulent
plus lentement que dans le domaine militaire, le passage par le domaine du
renseignement est même pénalisant. Concernant les carrières policières, elles se
font par saut successifs de service en service et non par une progression dans le
même domaine. On assiste ainsi à la nomination de Commissaires qui prennent leur
fonction sans rien connaître du domaine au détriment de personnel plus
expérimentés ou à la perte de compétences.
Le troisième postulat analysé s’intitule « Taupes modèles »
Il décrit l’historique du renseignement en France qui disparaît littéralement entre la
Restauration jusqu'à la défaite de 1870. Au début de la seconde guerre mondiale,
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Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
les Services de Renseignement réussissent à infiltrer le chiffre allemand et à
contribuer à la duplication de la machine de codage Enigma. Pendant la guerre ils
réussissent à conserver une structure opérationnelle et ils assurent à compter du le
22 mai 1940 un transfert de compétence vers l’Intelligence Service (IS). En 1943 les
Services de Renseignement sont démantelés, seul subsiste le contre-espionnage.
Une nouvelle structure alors créée, le Bureau Central de Renseignements et
d'Action le (BCRA) qui comporte une myriade de personne identifiées comme
détenant de l'information. Elle se caractérise par un amateurisme prononcé,
compensé par le nombre et le renouvellement des réseaux qui tombent sous les
coups de l’Abwehr. Elle est dès sa création grandement influencée par les pratiques
de l'Office of Strategic Services (OSS), tout aussi amateur qu’elle, mais autrement
plus séduisant que l'austère IS qui distingue scrupuleusement le renseignement de
l’action. Le BCRA se politise ensuite et devient rapidement le bras armé du pouvoir
Gaulliste.
Après la seconde guerre mondiale, il contribue à la reconquête du pouvoir par le
général de Gaulle en assurant le « coup de feu pour le RPF ». Pendant la guerre
d’Indochine le Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés (GCMA) organise,
finance et entraine les maquis H'mong & Thaï qui luttent contre le Vietminh.
Devenu Groupement Mixte d'Intervention (GMI), il n’hésitera pas à les sacrifier et à
abandonner 13.000 partisans ainsi que des ethnies entières à compter du jour du
cessez le feu. Le 11ème Choc est envoyé en Algérie en 1954, il prend le nom de
Groupement de Marche et détache 30 soldats qui constituent le Groupement Léger
d'Intervention (GLI). Ces hommes constitueront des groupes d'action sur la frontière
tunisienne et marocaine. La section A du Centre de coordination interarmées (CCI)
est ensuite crée; elle effectuera de nombreuses opérations « homo» ou « arma »
dont 216 en territoire étranger. Elle assurera aussi des opérations d’intoxication et
de division de la rébellion, elle organisera entrainera et financera trois maquis dont
deux seront des échecs. Elle disposera enfin d’une force aérienne secrète pour
remplir ses objectifs de lutte contre l'approvisionnement en armes du FLN.
Après les guerres coloniales, les actions se dérouleront principalement en Afrique.
Ils mènent une guerre subversive pour renverser le dirigeant Sékou Touré et
ramener la Guinée dans le giron de l’ancienne «métropole, (deux tentatives de
coups d'Etat, la production massive de fausse monnaie pour financer et structurer
l'opposition). Au Cameroun durant la guerre du Biafra (1967-1970), les services
secrets ont armé et aidé les sécessionnistes, ils sont intervenus aussi au Congo
(Katanga) en 1969, en Angola en 1977 où ils ont assuré la reconnaissance sur les
groupe de rebelles Angolais, le soutien de l’UNITA de
Jona Sawinbi et
l’organisation de camps d'entraînement au Maroc. En Centrafrique ils ont contribué
au renversement de Bokassa en 1979. La gestion des opérations est organisée en
4 sections (Renseignement-Liaison-Protection (RLP), Instruction, Action Politique et
Logistique). Les missions sont ensuite d’assister les
groupes armés anticommunistes et de mener des actions psychologiques pour mobiliser des réseaux
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
de partisans comme par exemple : au Maroc, l’aide contre le front Polisario en 1970
ou l’entraînement des talibans du Commandant Massoud en France en 2001.
Dans la lutte antisoviétique, les français rencontrent des problèmes franco-français :
la guerre des polices nuit à l’efficacité des services mais surtout un malaise profond
s’installe avec la diplomatie française qui est pourtant le second réseau au monde
après celui des Etats-Unis avec 160 ambassades,
98 consultants et 21
représentations.
Des négligences d’abord, compromettent la sécurité dans les représentations
françaises. Pour des questions de coûts des personnels locaux sont employés. Le
plus fameux exemple, (en dehors du personnel de nettoyage qui est
systématiquement embauché localement),
est l’attribution d’un marché de
vidéosurveillance de l’ambassade de Pékin entre 2004 et 2006 à une entreprise
d’Etat chinoise. Plus grave seront les actions considérées comme du sabotage par
les services de renseignement : L'ambassade d'Alger exercera des pressions pour
que soit rendu aux autorités chinoises un officier du chiffre chinois, (drogué et remis
aux autorités chinoises, il disparaîtra à jamais). L'ambassade de France à Khartoum
informée de l’infiltration du FIS par la DGSE, informera son homologue à Alger qui
préviendra les autorités locales.
Le quatrième postulat analysé s’intitule «Raisons d'espérer »
La fin du XXème siècle et le début du XXIème voient naître une instabilité et une
multiplication des menaces. Avec la disparition de l'URSS, dès 1991 apparaissent
sur le devant de la scène des organisations indépendantes: ONG, mafias,
mouvements religieux radicaux qui prônent le djihad, diasporas ethniques. A cela
s’ajoutent des organisations criminelles transgouvernementales qui trouvent dans la
mondialisation une occasion de diversifier leurs activités : armes, drogue,
contrebande, contrefaçon, traite des êtres humains, corruption massive de zones ou
de pays entiers (Amérique latine, Caucase, Afrique). Une nouvelle menace voit le
jour, ce sont les groupes auto constitués « Anti » : Américains, capitalisme,
mondialisation, vivisection, éco terroristes - Earth Liberation Front (ELF) and the
Animal Liberation Front (ALF) -.
Les technologies de l'information ont facilité la mise à disposition de savoir faires et
de doctrines. Les sources ouvertes dont le volume double tous les 4 ans (8 millions
de page supplémentaires par jour), la libre mise à disposition d’imagerie satellite
facilitent néanmoins le renseignement de type (ELEctronic, COMmunication,
IMagery, SIGnal –INTelligence).
De nouvelles exigences démocratiques voient le jour : La société civile souhaite un
suivi, une supervision et un contrôle agences de renseignement, d’autant que ces
agences sont associées à des scandales éminemment contre-productifs tels que
Guantanamo et Abou Grahib. Elle demande que les agences respectent un code de
conduite dans la lutte anti-terroriste.
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
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en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
S’ajoute à cela le fait que les alliés d’hier sont aujourd’hui devenus des
compétiteurs : Certains Etat réorientent l'activité de leurs services pour appuyer les
acteurs économiques. Les blocs s’affaiblissent, ce qui conduit à l’émergence de
crises locales et à la résurgence de guerres civiles qui naissent sur des divergences
de nature aussi variées que l’économie, la religion, la politique ou le contrôle
militaire.
Enfin, nous assistons à la prolifération de nukes en raison de l’éparpillement des
compétences capables de contribuer à leur fabrication et à la dissémination des
ogives nucléaires.
La nature même du renseignement évolue donc: Avant les cibles étaient clairement
ciblées et identifiées. Maintenant il doit s’exercer sur des cellules disséminées au
comportement paranoïaques, dans lesquelles le renseignement humain est difficile
et par essence même, à la durée de vie courte. La technologie offre à ces cellules
de multiples techniques d’intercommunication (communications: IP, GSM, fax, Mail
et de diffusion publique de leur idéologie (convergence data, image, son décuplé en
10 ans). A cela se rajoute la libre diffusion des capacités de cryptage qui
augmentent les temps de déchiffrement. Ces durées sont incompatibles avec la
péremption des informations recherchées d’autant que 6500 langues et idiomes
peuvent être utilisés sur terre et que les capacités d’interception et de traitement ne
dépassent pas 10% de l’ensemble des flux.
Cette accumulation de facteurs convergents oblige donc les agences à l’intérieur
d’un même pays et entre les pays à la coopération forcée afin de surveiller, analyser
et vérifier les messages diffusés sur de multiples vecteurs de propagande et pour
surveiller les différents canaux de communication utilisés. On peut remarquer aussi
une tendance lourde chez nos alliés : les services s’allouent le concours de
consultants privés qui pour certains exercent à l’échelon mondial : ils peuvent
représenter 70% des budgets et 50% des effectifs.
Dans un tout autre registre, l’analyse systématique des actions menées par nos
services dans la lutte antisoviétique rapportées à leurs moyens représente une
autre raison d’espérer:
Sur le territoire français : L’opération « MINOS » conduit au recrutement, à la
validation, à l’instruction puis au parachutage de partisans nationalistes de pays de
l'est. Leur interception systématique par le NKVD serait due à l'infiltration du SDECE
par le KGB. L’opération « Arc en ciel » devenue « Rose des vents » est la création
d'une organisation résistance armée départementale comportant un effectif de 450
agents actifs et 7.800 agents dormants.
Concernant l’action extra territoriale, s’il restait en Tchécoslovaquie et en Roumanie
quelques bribes de réseaux issus de la seconde guerre mondiale, toutes les
tentatives en Bulgarie et dans tous les autres pays du bloc de l'Est connurent un
échec (à part les contacts noués avec l'Eglise Polonaise). Il était alors impossible
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d'envoyer un officier traitant sous couverture d'une quelconque administration ou
d'une entreprise publique car toute nomination était soumise à l'aval des syndicats
(donc à une information directe du KGB). Du côté de l’implantation de bureaux à
l’étranger, les ambassades refusèrent systématiquement de les accueillir, tout au
plus un poste d'écoute pût être implanté en Allemagne de l'Ouest.
Le taux de réussite n’est guère plus fameux en raison de l’incapacité à casser les
codes des messages interceptés et d’une timide collaboration entre nos services, la
CIA, le SIS et le BND. On peut noter néanmoins la réussite de la prise de
photographies des débris du Tupolev 144 dit « Concordski » au Bourget après son
crash.
Il est à noter que sur le territoire français opéraient 780 membres à l'ambassade
russe dont 180 officiers du GRU et du KGB (le nombre d’officiers était le double si
l'on compte les autres ambassades des pays de l’Est). Sur ce nombre l’on compte
13 officiers traitants du KGB et 15 autres officiers entrés illégalement en France
ayant chacun un réseau de 12 espions de haut vol travaillant dans les services ou
l'armée. En effet ce noyautage fut possible car l'interdiction fut donnée par l’URSS
depuis 1940 aux sympathisants ayant d'adhérer au PCF ou d'afficher leur
inclinaison politique. La Direction Générale de l'Enseignement et de la Recherche
(DGER) fut à ce point infiltrée qu’elle fut dissoute. Les Services et l'armée aussi, au
point tel que les Etats-Unis d’Amérique cessèrent de leur transmettre des
informations. La France fut le 3ème pays au monde infiltré après les USA et
l'Allemagne.
Comme échecs patents, on peut noter "Jour" l’officier du chiffre qui transmet toute la
correspondance diplomatique française de 1945 à 1982, l’officier du renseignement
reçu à l'ambassade russe par Kaliouguine dont la recherche mènera à la
découverte Polyakov espion américain au GRU, la pose d’un mouchard sur le télex
de l'ambassade de France en Russie qui fonctionnera pendant deux ans, le
recrutement de 6 officiers du chiffre, celui de Pierre Cardot agent double tchèque du
SDECE confondu en 1962 par la DST et les services suisses, le meurtre sanglant
du transfuge le capitaine Polonais Wladyslav Mroz logé par « manque de moyens »
dans un HLM d'une banlieue rouge, l’expulsion tardive en 1983 de 43 officiers au
statut diplomatique, l’existence d’un Evgeny à l'UNESCO spécialiste du traitement
des officiers de renseignement français, les agents du réseau Saphir dévoilés par
Golitsyne en 1960.
Il y eut pourtant de belles réussites comme celles de la Mission Militaire Française
de Liaison (MMFL) à l’effectif réduit de 20 personnes qui de 1956 à 1991 mènera en
Allemagne de l’Est des missions de renseignement militaire (voitures modifiées,
équipées d’appareils photo et de postes d’écoutes). Cette mission fut menée au prix
de plusieurs morts sous statut diplomatique. La DST réussit quelques “coups”
comme l’arrestation de Georges Pacques, le traitement de Vladimir Vetrov
(Farewell), celui de Mitrokhine en 1992 qui vit 60 agents démasqués. La DGSE
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scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
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n’est pas en reste car elle contribua à confondre Gunther Guillaume agent de la
Stasi et conseiller personnel de Helmut Schmidt.
Le cinquième axe d’analyse est celui des « Réformes » :
Au sein de l'Etat se font jour des réformes comme celle de la création du Conseil
National du Renseignement (CNR) et le Conseil de la défense et de la sécurité
nationale (CDSN) rattachés au Président. En 2008 est publié le Livre Blanc sur la
Défense Nationale, la DCRI est fondée par la fusion de la Direction de la
Surveillance du Territoire (DST) et de la Direction Centrale des Renseignements
Généraux (DCRG). Autour d’elle gravitent des structures spécialisés comme
l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI), le Service
d'Information, de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité
Organisée (SIRASCO) dirigé par la Direction Centrale de la Police Judiciaire
(DCPJ), la Sous-Direction de l'Information Générale (SDIG) rattachée à la Direction
Centrale de la Sécurité Publique (DCSP) ainsi que les service de Traitement du
Renseignement et Action contre les circuits FINanciers clandestins (TRACFIN) ou
l’Académie du Renseignement.
La DGSE, dont l’auteur rappelle qu’elle compte à son actif des réussites comme la
libération de Malbrunot, Aubenas, Chesnot, capturés en Irak 2004/2005 et qu’au
nombre de ses échecs figurent la mort de Michel Germaneau en 2010, des quatre
français enlevés à Arlit au Nord Niger en 2010 ainsi que l’enlèvement d’un officier
en Somalie en 2009, voit son statut évoluer depuis la publication du livre blanc en
2008. Elle dispose d’une certaine autonomie et le renseignement est officiellement
devenu une priorité nationale. C’est un service intégré qui comporte à la fois une
section de recherche humaine, une section de recherche technique, une section
d’analyse et un service action. Elle dispose de moyens inférieurs dans un rapport de
1/20ème par rapport aux Etats Unis et ½ par rapport au Royaume-Uni. En 2009,
son budget était identique en euros constant à celui qui lui était alloué en 2002,
depuis il est en accroissement sensible. Au point de vue du recrutement, celui des
officiers par voie de concours est satisfaisant, par contre pour des fonctions
techniques ou linguistique, les salaires sont largement inférieurs à ceux du marché
d’où une pénurie de profils. Du point de vue de la communication, si elle ne publie
pas encore de spots de télévision, elle a fait paraître des offres d’emplois et s’est
dotée d’un visage officiel pour donner des conférences dans les écoles d’ingénieurs.
En analysant plus finement, on constate que les augmentations de budget ne sont
que des rattrapages, que les services sont hautement politisés, que depuis 2008 les
notes blanches sont relues pour que leur contenu ne déplaise pas au chef de l’Etat.
Les services français rencontrent de nombreuses difficultés en raison d’une
politique extérieure illisible et ils restent sous le coup d’interdits comme « ne pas
nuire aux intérêts américains ».
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Les dirigeants nommés sont des fidèles mais ils sont loin d’être des spécialistes.
Seule la DCRI bénéficie de dirigeants issus du sérail de la Police Nationale. Il
demeure néanmoins une prééminence de personnels issus du Ministère de
l'intérieur figure à tous les niveaux de fonction et dans la plupart des services.
La DCRI est [fut] ostracisée par vengeance pour son rôle dans l’affaire
Clearstream. Elle est polarisée sur les risques terroristes et les émeutes ; oubliant
ainsi les risques d'espionnage intérieur et de vol du patrimoine scientifique.
La réforme du renseignement intérieur est empreinte de défauts tels que la prise de
pouvoir sur les RG et la mise à l’écart d’une partie du personnel au nom du Secret
Défense (pratique héritée de la guerre froide qui n’a plus de raison d’être
aujourd’hui). Le SDIG, rattaché à la DDSP conserve 80% des missions et il ne
compte plus que 50 % des effectifs. La gendarmerie qui pourtant couvre 90% du
territoire et 50% de la population est tenue à l’écart du renseignement. La DCRI a
des capacités d'intervention à l'étranger pour mener une affaire de bout en bout au
détriment des missions de la DGSE. La DCRI n’est toujours pas une Direction
rattachée au ministère, mais elle est rattachée à la Police Nationale ; elle voit donc
régulièrement arriver par voie de mutation des Commissaires qui dament le pion à
la promotion interne.
Après la première guerre du golfe, on assiste à une révolution dans le
renseignement militaire avec la création de la Direction du Renseignement Militaire
(DRM) et avec celle du Commandement des opérations spéciales (COS) en raison
de la prise de conscience du retard pris par rapport à nos alliés. L’après Kosovo
verra un recentrage interarmées de la DRM avec la nomination d’attachés militaires
dans chacune des armes, la création d’un Centre de Formation et d'Emploi relatif
aux Emissions Electromagnétiques (CF3E) unique et du Détachement Avancé de
Télécommunications dont dépend le Centre Militaire d'Observation par Satellites
(CMOS). Le Centre de Formation Interarmées au Renseignement (CFIAR) forme
les 3 armes qui exercent indépendamment dans le CRA créé par l’armée de l’air, le
CERT armée de terre, le CRMar marine nationale ou le 28ème groupe
(cartographie) qui répondent à des besoins très particuliers et dont les résultats
seront ensuite partagés, si nécessaire avec les directions, services ou autres
commandements concernés via le Centre d’Exploitation du Renseignement Militaire
(CERM). Le Chef d'État-Major des Armées (CEMA) dirige par délégation du
Ministère de la Défense la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense
(DPSD) qui est chargée de l’acquisition du renseignement de sécurité, des mesures
de protection, et du système d’information des forces armées stationnées en France
et à l’Etranger. Ces mesures vont de pair avec l’augmentation des moyens
financiers des services et le renforcement de la protection de l'anonymat des agents
et des contractuels.
L’évolution la plus remarquable est faite dans le renseignement d’origine
électronique (ELINT), notamment grâce aux satellites. D’abord sont passés des
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accords avec l'Allemagne et l'Italie sur de l'imagerie satellitaire radar, permettant de
visualiser des images sous une couverture nuageuse, ensuite viennent les
lancements de satellites militaires Hélios 1 2A & 2B, les satellites dual-use Pléiades
1 puis 2 en 2011 qui seront remplacés par le programme Musis en 2017.
Complètent le spectre d’analyse Cerise & Clémentine dans le domaine des radioémissions, Elisa (Electronic Intelligence Satellite) successeur d’ESSAIM ainsi que
CERES sont des grappe de respectivement 4 ou 3 microsatellites militaires français
d'écoute devant permettre de valider les techniques de détection de radars depuis
l'espace. Le programme Pharos permet une mise à disposition de ces images aux
corps d’armée en ayant besoin.
A ce dispositif se rajoute celui de drones DRAC d’une autonomie d’une heure
déployable dans un rayon de dix kilomètres, SDTI d’une autonomie de trois heures
déployables dans un rayon de cent kilomètres, MÂLE dont l’autonomie est de vingt
heures. La reconnaissance aérienne se faisait par Pod Astac sous mirage 2000D,
elle devrait être remplacée par le programme Reco NG sous Rafale ainsi que par
des Transal C160 remplacés par des Atlantique 2. Enfin le système de détection
des menaces est complété par le réseau de radars GRAVES qui permet de détecter
les satellites et les débris dans l’espace.
Le tableau des réformes, tout du moins de évolutions ne serait pas complet sans
l’étude du monde de la formation. Outre-Atlantique, il n’est pas en reste depuis les
années 90 avec la multiplication de travaux scientifiques sur les filières IE décliné
dans le National Security Éducation Program, par la constitution de viviers (75
langues 80 pays), par la mise en place aux USA du « Mathematics Talent Search »
et par le financement de programmes de recherche. En Grande-Bretagne à
Cambridge existe désormais une chaire d’enseignement du renseignement et
d'étude du terrorisme.
En France sont créés le Centre d'Etudes Scientifiques de Défense (CESD) sous
l’égide de l’Amiral Lacoste, à l'Université de Marne-la-Vallée d’un DESS information
et sécurité, d’un DESS en IE et d’un DESS Ingénierie de la Sécurité. En 1997 est
créé par le Général Pichot-Duclos et Christian Harbulot l’Ecole de Guerre
Economique (EGE) qui travaille à la reconnaissance de l’information comme
ressource stratégique ou comme une arme ainsi que du Laboratoire de Recherche
de l’Ecole de Guerre Economique (LAREGE) destiné à combler le retard français en
IE et en stratégies informationnelles. A Science Po s’est développé un séminaire
sur le Renseignement et le terrorisme qui est proposé dans le cadre du Master
Affaires Internationales. L’IEP Paris, dans le cadre de son École Internationale
propose un Master sur le renseignement. Sont aussi à noter les séminaires sur le
renseignement donné à St Cyr de 1997 à 2002 ainsi que le séminaire sur le
renseignement donné Collège Inter Armées en 2006 et un à l’ENA.
Le domaine de la recherche n’est pas en reste avec le LAREGE, la création d’une
Commission d’histoire du renseignement d’abord rattachée au Centre d’Etude de
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
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contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
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l’Historique de la Défense (CEHD) puis à l’Institut de Recherche Stratégique de
l’Ecole Militaire (IRSEM),
la création du programme Information Ouverte
Information Fermée (IOIF) créé entre 2006 et 2009 par l’Agence Nationale de la
Recherche (ANR) ou l’initiative commune entre le centre de recherche des écoles
de Coetquidan et l’Académie militaire Royale de Belgique pour former un groupe de
recherche éthique de renseignement.
Côté thinktank, le C2FR contribuera avec le Centre d’analyse Politique Comparé et
de Relations Internationales de l’Université de Bordeaux IV (CAPCGRI) à la création
d’un Diplôme Universitaire d’Etude du Renseignement de 2006 à 2008 sous la
direction de Michel Berges, puis en 2009 d’un Master Professionnel de «
Management de agences de renseignement et de sécurité».
L’auteur répond par la négative à la polémique qu’il a lancée aux moyen de constats
développés tout au long de l’ouvrage tels que la réussite honorable de nos services
et de la qualité de ses personnels, même si des ratés médiatisés existent au même
titre que des succès indéniables, même si nos services ont une fâcheuse tendance
à l’action et à la politisation à outrance. Si l’assertion de la moindre prédisposition du
français pour le renseignement est vraie, l’attitude des gouvernants est plus
préjudiciable pour leur efficacité car nos présidents semblent prendre un malin
plaisir soit à les neutraliser, soit à les décrédibiliser. En tout cas ils ne prennent pas
les décisions nécessaires pour augmenter leur efficacité ni les intégrer dans leur
processus de prise de décision.
Il complète son analyse par trois paradoxes :
Le premier est que les services sont globalement adaptés à nos besoins et que leur
ratio coût / efficacité est excellent. Ils sont adaptés aux besoins de la République en
regard des faibles moyens, de leur utilisation parfois impropre, de l’absence d’une
stratégie claire et durable des gouvernements successifs. Leur capacité à remplir
les missions qui leur sont assignées se sont révélées probantes lors de la seconde
guerre mondiale, lors de l’abandon du trop déséquilibré contre-espionnage pendant
la guerre froide pour contribuer aux guerres de décolonisation et à pour maintenir la
présence de la France en Afrique, ainsi que par leur complémentarité aux réseaux
Foccart, par leur capacité à contribuer au succès de notre politique de dissuasion
nucléaires, par leur comportement honorable pour contrer l’action du KGB, par leur
efficacité contre le FLN, l’OAS et les groupes terroristes après les années 1970, et
enfin par la capacité des RG à répondre efficacement aux demandé des préfets .
Le second paradoxe est que sans prédisposition naturelle comme les britanniques
ou les israélien, sans culture du renseignement, malgré des politiques qui
neutralisent ou décrédibilisent les services, même sans être pilotés ni dirigés, même
s’ils sont politisés à l’extrême, malgré leur fascination pour l’action, malgré des
réformes insuffisamment réfléchies voulues pour accroître leur contrôle et non leur
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
optimisation, la France dispose d’une capacité opérationnelle, complète et
autonome d’appréciation des crises internationales.
Le troisième est que son efficacité est proche bien qu’inférieure à celui de la
Grande-Bretagne pour un rapport coût / efficacité bien moindre ¼ des budgets et
50% des effectifs.
Les voies d’amélioration à explorer sont celle d’un renfort de l’effectif et de la
dotation en budget suffisants afin qu’elle sorte de la « seconde division », de ne pas
engager les ressources sur un trop grand nombre de théâtres d'opération et de
dépasser le blocage national vis-à-vis du renseignement comme l’ont fait avec
efficacité les peuples Allemands et Japonais.
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Annexe 3 : RESUME de «Histoire
politique des services secrets français»
Cet ouvrage a été écrit par des journalistes et écrivains très prolixes au sujet des
services secrets. Il présente de nombreux exemples sur les succès, mais aussi les
échecs de nos services sur les 70 dernières années tout en essayant de démontrer
les relations difficiles qu’ils ont tissées avec le pouvoir politique. Ce descriptif qui se
veut factuel est appuyé par 40 ans de collecte d’archives, d’interviews et de
rencontres avec des agents.
Une structuration dans le conflit de la seconde guerre mondiale:
Entre 1920 et 1930 les 28 militaires qui constituent les services de
renseignement français travaillent de manière efficace mais ils sont peu écoutés par
l’état-major et par le pouvoir politique : Ils rédigent des analyses très justes sur le
nazisme et ses visées totalitaires. Dès 1935, ils publient une note sur le réarmement
militaire de l'Allemagne suivi en avril d’un bulletin de renseignement sur l'armée
Allemande qui détaille l’entrée en action de moyens de feu plus puissant ou
d'engagement ainsi que d'une grande unité blindée destinée à être utilisée sur les
flancs ou l'arrière de l'ennemi. En février 1940, la composition des unités
allemandes puis un tableau synoptique détaillé de l'organisation militaire allemande
sont documentés. Côté contre-espionnage, l’organisation implantée par l'Abwehr est
démantelée ; côté retournement d'agents, le chiffreur Hans Thilo Schmidt fournit les
renseignements sur une des premières versions de la machine Enigma. La
composante « action» n’est pas en reste, la proposition du Colonel Paillole de faire
abattre Hitler en 1937 se voit opposer un refus par le Président du Conseil Daladier.
Après la défaite, est créé le Bureau des Menées Antinationales de Vichy (BMA) qui
lutte contre l'Allemagne et l’Italie notamment en installant près d'Uzès une équipe de
crypto-analystes qui cassent les codes du IIIème Reich, en démasquant dans
l'armée des espions nazis qui sont soit fusillés, soit éliminés (mesure D), en créant
dès novembre 1942 l'entreprise Travaux Ruraux qui sera utilisée ensuite pour
couvrir des actions de résistance. Le BMA traquera aussi les gaullistes jusqu’en
novembre 1942, date du débarquement des alliés en Afrique du nord qui sera
immédiatement suivi par l'invasion de la zone sud par les Allemands et par la fuite
de certains éléments du BMA qui rejoignent Alger.
Pendant ce temps, avec les éléments du 2ème Bureau ayant rejoint Général de
Gaulle à Londres, se crée en 1941 le Bureau Central de Renseignements et
d'Action Militaire (BCRAM). Les gaullistes ne souhaitent pas le voir se développer
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sous la coupe de l'armée, ils s’en détachent et prennent ainsi le nom de BCRA. La
structure se spécialise d’abord dans le recueil de renseignements en France, cette
compétence est nécessaire pour asseoir la légitimité de la France Libre auprès des
Alliés. Une composante action (sabotage parachutage) se développera ensuite. Dès
sa création, le BCRA établera et intensifiera le contact avec les réseaux de
résistants. En 1942 cette mission fondamentale deviendra une branche plus
politique qui assurera le travail de liaison avec le Commissariat à l'Intérieur. Jean
Moulin conduira son évolution vers la création du Conseil National de la Résistance.
Pierre Brossolette continuera l’unification des réseaux de résistants française (FTP,
Libération et Combat).
Après novembre 1942 à Alger se développe le BCRA-A avec les éléments du BMA
qui possèdent une dominante de contre-espionnage (détection et retournement
d'agents adverses, infiltration). Ils sont favorables à un pilotage militaire et opposés
à l'action politique. Un de leur succès sera la constitution du réseau Kléber confié à
Guy Jousselin de Saint Hilaire (Marco) qui fut chargé de noyauter l'administration
(SNCF, policiers, STO) et qui joua un rôle important dans la libération de Paris.
L’unification des deux composantes viendra en 1943 avec la création de la Direction
générale des services spéciaux (DGSS). A sa tête est nommé Jacques Soustelle et
elle comprend : une direction technique (DTSS dirigée par le colonel Passy),
groupant tous les services de renseignements et d'action d'Alger (BRA-A dirigé par
André Pelabon), ceux de Londres (BRA-L dirigé par André Manuel) ; auxquels les
services du BCRA et du général Giraud apportent leur compétence. S’y rajoute un
centre de documentation et d'études, une direction de la sûreté aux armées et une
direction des contrôles techniques.
est le premier «scandale » que connurent les nouveaux
L’affaire Howard8
renseignements français. Cela scella définitivement l’opinion du général de Gaulle
sur les services secrets.
La guerre froide succède à la 2ème guerre mondiale
Le 4 janvier 1946 est promulgué le décret du Service de Documentation Extérieure
et de Contre-Espionnage (SDECE) qui est confié à André Dewaurin alias "Colonel
Passy". Les missions assignée sont très diverses : Une des premières est la chasse
aux ingénieurs allemands dans l'aéronautique et la propulsion, (qui contribueront à
la création d'Airbus et d'ATAR le premier réacteur français), la construction
automobile (qui contribueront à la création de la 4CV Renault. On peut noter que les
américains en captureront 1.500 et les russes 2.200).
8Le MI6 & le MI5 lancent un complot élaboré pour discréditer la Franc Libre. Ils commencent par convainquent Passy de nommer un agent double Jacques Meffre dit « Howard », à la tête du service de sécurité interne de la France Libre. Collin un autre collaborateur infiltré fait un faux pour faire accuser l'amiral Muselier de trahison avec Vichy et il est arrêté par le MI6 sur demande de Meffre. De Gaulle ne croyant pas à la culpabilité de Muselier insiste pour que l’affaire soit transférée à Scotland Yard qui confond le tandem Meffre/Collin.
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En 1947 la mission qui se nommera successivement « Arc-en-ciel », « Rose des
Vents » puis « Mission 48 » est de constituer un réseau de cellules dormantes en
France et dans la zone occupée en Allemagne, équipés d'armes légères, de radioémetteurs et d'explosifs, en relation avec le SDRA belge et en accord avec la
doctrine "stay behind" de la CIA et du MI6.
Le service est aussi chargé de prendre contact avec les réfugiés de l'Europe de l'Est
pour identifier les opposants au bolchevisme, les entraîner et les parachuter dans
leur pays d’origine pour fomenter une rébellion.
Au Brésil, il soutiendra le couple Juan Perón / Évita pour leur penchants anti
américains, au Chili, c’est avec l’URSS qu’un soutien financier sera apporté à
Salvador Allende.
Du côté du renseignement intérieur, la DST est créé en novembre 1944 et sa
direction est confiée à Roger Wybot. Elle est rattachée au ministère de l'Intérieur et
elle est chargée de lutter contre l'ingérence étrangère et atteinte contre la Sûreté de
l'Etat. Elle tente d’empêcher l'implantation de réseaux en France, en Algérie, au
Maroc et en Tunisie...
En 1947 elle déjoua la mise en œuvre du « Plan Bleu » dont les conjurés étaient
une frange d’anti-communistes convaincus : anciens résistants, anciens
collaborateurs, royalistes structurés et armés par le MI6 et la CIA pour renverser la
IVème République.
L’affaire "Passy" : André Dewaurin alias "colonel Passy" qui tente de rattacher le
SDECE au Quai d'Orsay, s'oppose aux visions politiques des services du général
de Gaulle. Il démissionne en février 1946 après le départ du pouvoir du général car
le gouvernement l’accusera d’avoir détourné des fonds.
L’engagement en Indochine, guérilla contre guérilla mobilise toutes les ressources
Les missions en Indochine ne datent pas de la guerre froide : avant la guerre 39-45,
la
Sûreté Indochinoise fait la chasse au Việt Nam Quốc Dân Đảng VNQDD et
aux communistes. L’action est aussi un moyen utilisé notamment en 1925 en
réalisant l’enlèvement à Shanghai de Phan Boï Châu pour mettre fin à la subversion
et aux projets d’assassinat du gouverneur d’Indochine.
Pendant la deuxième guerre mondiale, des missions militaires Françaises sont
réalisées contre les japonais. En juin 1945, une embuscade de l'OSS désireuse de
limiter l’influence française fera 7 morts dans les rangs français.
En 1947 est installé à Saigon la Base 40. Les équipes y stationnant sont en outre
chargées de l’interception des communications Vietminh et du cassage de leurs
codes de transmission afin de tenir à jour l'ordre de bataille. Leur efficacité atteindra
un taux d’interception et de traduction de 60 à 80% en fonction des années. En
1950 elle communiqua l’information que 8 bataillons étaient à l'entraînement en
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Chine. Ces bataillons furent engagés dans la défaite de Cao Bang qui causa 2.000
morts et 3.000 prisonniers sur 6.000 hommes.
Sur le volet contre-influence, le SDECE s’assurera d’abord du ralliement des
Caodaïstes, des Hoa Hoa et de leurs organisations militaires, puis des Binh Xuyên
en échange d'un monopole sur les maisons de jeu. En 1951 il mènera de
nombreuses actions de contre-subversion avec la création des maquis « Chocolat
», « Colibri » (dont « Aiglon » et « Calamar »), « Cardamome » (dont « Phone Say »
et « Hans Kanh » et « Malo-Servan ». En 1953, le service contribuera à
l’accomplissement de l’opération « Castor » qui permettra la prise de Dien Bien Phu.
En 1954 avant le déclanchement de la bataille de Dien Bien Phu, s’ils furent
capables de détailler les livraisons d'armes sur la zone, ils commirent une erreur
dans l'évaluation des forces ennemies en raison d'un changement de code la veille
du déclanchement de l’attaque.
Les « affaires » ponctuent aussi cette période : En 1949 un scandale public éclate
mettant en cause un membre du haut-commandement accusé de la vente de
secrets militaires découvert par accident lors d’une bagarre de bar. En 1953 la
revente d'opium acheté aux H'mong organisé par le Groupement de Commandos
Mixtes Aéroportés (GCMA) est découverte et médiatisée. Ce trafic fera l’objet d’une
« mise sous contrôle officielle ». Dans les faits, avec un co-engagement de la CIA
le SDECE s’assurera que les fonds de cette revente ne contribueront pas à un
enrichissement personnel mais à financer des opérations spéciales dans les pays
de l'Est.
La Guerre d’Algérie succède à celle en Indochine
En 1954, avant la rébellion de la Toussaint, le Service de Liaison Nord-Africaine
(SNLA) est en charge des missions de renseignement. Il formule notamment des
demandes explicites de surveillance des frontières marocaines et tunisiennes. Il
procède à des arrestations sélectives d'ex-membres de l'organisation spéciale (OS)
chargée du soulèvement et il met sous surveillance les membres du Mouvement
pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) dont il met en lumière les
relations avec la Lybie et l'Egypte où sont réfugiés certains de ses militants. Ensuite
débute de nouveaux types d’opérations avec l’envoi du « 11eme Choc » qui une fois
sur place constituera le « Groupement de Marche 11 » puis le « Groupement Léger
d'intervention » autrement appelé les « centaines : La première en date, « Cantate »
consiste dans le parachutage d'une poste de radio piégé dont l’utilisation tuera le
chef de la Wilaya 1. L’opération « Oiseau Bleu » est une opération de contreinsurrection qui conduira à la constitution, l’armement et la formation d’un maquis de
Kabyles pro-français (Iflissen Iebahr). (Ce maquis rejoindra plus tard l'ALN). A
contrario, la mise en ordre de bataille de la Force K (K pour Kobus) fut un succès.
L’opération "Olivier" verra l’armement et le soutien des indépendantistes anti-FLN
les Bellounis qui sont pro-occidentaux. (Ce maquis fut ensuite liquidé par les
français car il constituait une force politique contraire à l'Algérie française). Une
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tentative d'entrisme est menée pour inciter la ligne dure du Mouvement Nationaliste
Algérien (MNA) à négocier "la paix des braves". (Les infiltrés dont un a été
secrètement reçu par Constantin Melnik sont écartés du mouvement). En
1960
l’opération "Tilsitt", rencontre de général de Gaulle avec les chefs de la Wilaya 4
sera aussi un échec qui se soldera par l’élimination progressive des
plénipotentiaires sur le terrain dans les mois et les années qui suivirent. Le SDECE
contribuera à la création et à l’armement du Front de l’Action Algérienne
Démocratique (FAAD) qui mènera des opérations ciblées et terroristes (y compris
sur le territoire national) contre des membres et des sympathisants du FLN. (Ses
membres rejoindront plus tard l’OAS une fois l’abandon du FAAD décidé et le
démontage de l'opération réalisé).
Sont aussi menées des opérations d'intoxication telles que la "bleuite" où des
militants FLN sont capturés et exposés durant leur interrogatoire à des documents
falsifiés, qu'on leur laisse parfois même voler avant de les relâcher contre la
promesse de trahir. Le contenu de ces documents semant le doute sur l’intégrité de
cadres et d’étudiants aura pour effet de déclencher des purges de cadres ou de
futurs cadres du FLN. La publication de faux numéros d'El Moujahid, conçus pour
démoraliser et aggraver la paranoïa sera aussi réalisée. Après un brouillage de « La
voix de l'Algérie combattante » et face à la multiplication des émetteurs, le SDECE
mettra sur pied le "Studio Kleber" qui réalisera des émissions de radio diffusées sur
des radios créées ex-nihilo telles que« la voix des arabes », la voix de l'Algérie Libre
». Elles étaient peu efficaces, elles furent donc arrêtées malgré leur coût modique.
Le volet contre-espionnage débutera rapidement par la création du département
Répression Action Protection (RAP) rebaptisé « Centre de Coordination Interarmées
». Sera créé le Groupement de Recherche et d'Exploitation (GRE), travaillant avec
des zouaves déguisés en bleu de travail (bleus de chauffe) qui infiltreront la casbah.
Plus tard pendant la
« bataille d’Alger » se seront
les "Détachements
Opérationnels de Protection" (DOP) qui compteront de 1.500 hommes en 1958
jusqu’à 3.700 en 1959 qui assureront collecte du renseignement par la torture et
d'exécutions sommaires ; ce qui engendrera progressivement un scandale dans
l’opinion publique.
Les affaires prendront un tour plus international avec la médiatisation en 1959 de
l’exploitation d’une bretelle téléphonique entre la résidence personnelle du Président
Tunisien Bourguiba (soutien du FLN) et l’ambassade française.
L’action des 1600 agents du SDECE ne se limite donc pas au sol algérien, l’Égypte
du roi Farouk qui finance une base arrière du FLN sera aussi un théâtre
d’opération : Opérations de renseignement d’abord obtenus de différentes façons
comme par l’envoi à Farouk de call girls françaises (dont la future Madame Claude).
D’autres modes d’action plus classiques sont aussi utilisés comme la prise de
contact avec le parti WAFD (‫ )ﺣﺰب اﻟﻮﻓﺪ اﻟﻤﺼﺮي‬qui sera interdit par Nasser après le
coup d'Etat.
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Ensuite le pilotage de Ben Bella, leader du FLN par les moukhabarat Égyptiens
encouragé par Nasser conduira à des décisions plus radicales comme la mission
Torpédo contre Nasser qui sera d’ailleurs un échec. Il sera par contre prouvé que
les moukhabarat Égyptiens assurent une grande partie de l’approvisionnement en
arme du FLN ce qui mènera à l’interception d’un cargo l'Athos en 1956. Seront
aussi conduites sur le sol étranger plusieurs missions "Hors-jeu" directement contre
le leader du FLN Ben Bella: En 1955 un tir le ratera à l'hôtel Méhari au Caire, une
interception sera manquée à l’hôtel Excelsior de Tripoli, au Caire à l’hôtel
Semiramis un colis piégé mal amorcé lui sera remis, une bombe explosera à la
Gare du Caire faisant plusieurs morts mais ratant sa cible. Ce ne sera qu’en octobre
1956 que cette traque verra son aboutissement par le détournement de l'avion de
Ben Bella qui conduira à sa capture.
En parallèle autres service de renseignement occidentaux ne sont pas en reste
dans la région : Le MI6 approche les frères musulmans après la nationalisation du
Canal de Suez, il prend contact avec des étudiants islamiques pour provoquer des
émeutes et justifier ainsi une intervention militaire pour défendre les européens, il
verra ses réseaux démantelés par les moukhabarat et il publiera le journal « la voix
de l'Egypte » qui sera faussement attribuée au SDECE. Le Mossad plus simplement
tentera d’ d'empoisonnement Nasser.
Dans ce registre, les opérations clandestines du SDECE homo & arma attribués à
un mystérieux groupe "La Main Rouge" industrialiseront la lutte contre le trafic
d’armes et ses acteurs : 14 bateaux seront arraisonnés ou détruits dont la Bruja
Rojas et le Typhon à Tanger, l’Atlas à Hambourg et le Slovèna en 1958. Plusieurs
assassinats seront perpétrés, en 1956 celui d' Ould Amokrane avocat du FLN et
celui de l’adjoint du trafiquant d'arme Ottoman Schlüter, en 1957 celui de la mère
d’Ottoman Schlüter et celui du trafiquant d’armes Georges Geiser en Suisse, en
1958 celui de Marcel Leopold Alkeira à Ostende et celui de Mohammed Aìt Alcène à
Bonn qui fut grièvement blessé (sur information du BND dont les agents aident par
ailleurs régulièrement le FLN), en 1959 celui d’Abd El Soualem à la gare de
Sarrebruck et de Félix Mounié empoisonné par une (trop) forte dose de thallium (et
qui sera autopsié à Genève d'oùun scandale qui s’étalera à la une du Der Spiegel
puis de l'Humanité et qui refroidira les relations avec Berne). La liste s'allongera
pourtant, 135 au total d'après Constantin Melnik, ciblant des porteurs de valises
belges, français, allemands, Italiens, suisse, hollandais et des étudiants algériens à
Bruxelles. En 1960 sera publié un vrai-faux livre intitulé « La main rouge » décrivant
les motivations et les actes de ce « groupuscule ».
En 1965 aura lieu l’enlèvement en public et en plein Paris de Mehdi Ben Barka
réalisé par le « Cabinet 1 » marocain avec la complicité d'officiers du renseignement
et de policiers français qui se rajoutera aux affaires retentissantes impliquant les
services français.
Le pré carré africain
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Le SDECE concrétise une domination en Afrique par la mise en place de 14 postes
de liaison et de renseignement (PLR): Cameroun, Centre Afrique, Congo-Brazaville,
Côte d'Ivoire, Dahomey, Gabon, Haute-Volta, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger,
Sénégal, Tchad, Togo. 54 agents y sont implantés en permanence ainsi qu’un
certain nombre d’honorables correspondants. Le renseignement en source ouverte
et les stratégies d'influence sont développées à travers les réseaux « Jimbo » qui
gèrent des agents dormants et opérationnels sous couverture (réseau Jimbo18)
dont l’objectif est de contrôler la vie politique du pays en conseillant le clan au
pouvoir, mais parfois aussi certains opposants, en vertu du principe selon lequel il
ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Au Cameroun, les CCI-DOP
contribueront aux guerres tribales puis au formatage des services secrets
nouvellement créés. Au Gabon le SDECE contribuera au retour de Léon Mba par
des voies diplomatico-militaires, il formera aussi à la répression de la police
gabonaise et il portera enfin Omar Bongo le candidat choisi, au pouvoir en 1967.
En Centrafrique, en 1979 David Dacko, infusé par le SDECE sera lui aussi porté au
pouvoir. L’opération « Barracuda » y sera mise en œuvre pour écarter l'empereur
Jean Bedel Bokassa du pouvoir. La sécession du Nigeria se fera 1966, voyant
s’opposer la région de l’Est soutenue par les USA et la Tchécoslovaquie à la région
Ouest soutenue par la France. La guerre de sécession ratée du Biafra, qui fit 1 à 2
millions de morts, fut facilitée par la mise en place d’un pont aérien de livraison
d'armes sous couvert de produits pharmaceutiques, au moyen d'un « Superconstellation » acheté à Air France et par l’engagement de mercenaires. Au Tchad
en 1963 le résident du PLR est accusé d'aider la rébellion musulmane. En 1982,
Bob Denard conduit dans ce pays l’ « Opération 61 » de soutien à Hissene Habré
puis une nouvelle opération coordonnée avec le Service Action. En 1987, le Service
Action équipé de missiles Milan sera envoyé sur le terrain. Le SDECE découvrira
que la Lybie arme et prépare l'Armée de Libération Nationale (ALN) pour la
reconquête du pays. Forte d'une information que le Président Habré a passé un
accord avec la CIA pour lui permettre de former 2.000 Libyens au nord de
N'Djamena, la DGSE laissera un renversement de régime s'opérer à partir du
Darfour. Au Bénin, le SDECE laisse Bob Denard lancer un Coup d'Etat en 1977 qui
ne réussira pas. Côté diplomatie parallèle, le SDECE travaillera d’arrachepied à
l’apaisement des conséquences d’un incident de frontière entre la Mauritanie et le
Sénégal en 1992 et tentera de solutionner sans succès le problème Touareg au
Niger. Au Congo Brazaville, le SDECE sera pris de cours par le renversement du
président, l'abbé Fulbert Youlou, qu’il réussira à exfiltrer en 1965 au moyen de
mercenaires commandés par l’un de ses officiers. Bob Denard interviendra au
Congo, au Yémen puis à nouveau au Congo pour contribuer à la sécession du
pays, mais la CIA interceptera Moïse Tshombe, annulant ainsi la contre insurrection
qui était programmée. En 1992, le même Bob Denard contribuera au retour de
Pascal Lissouba. La société ELF développera dans ce pays une excellente culture
du renseignement.
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reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
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Au nombre des échecs les plus retentissants on peut citer la Guinée de Sekou
Touré qui se rapprochera en 1958 de Moscou. Le SDECE engagera dans ce pays
une guerre économique et diplomatique qui se traduira par l’émission massive de
faux billets, par l’intermédiation visant à empêcher l'invitation du dirigeant par la
Reine d'Angleterre à Freetown, par des actions d’étranglement sur les frontières
comme la formation de l’armée de Peuls opposants au régime, par l’espionnage
intensif des conseillers militaires soviétiques et tchèques, par le débauchage
d'opposants guinéens, par l’interception de communications mais aussi par la mise
en œuvre d’une tentative de meurtres comme la celle qui fut déjouée par le Státní
Bezpečnost Tchèquoslovaque (StB) qui informa la sécurité de Sékou Touré.
Ces opérations lorsqu’elles seront médiatisées contribueront aussi à forger l’image
de marque des services secrets français dans l’opinion publique.
Guerre froide à la loupe :
En 1944, la collaboration avec le MI6 pour l’opération de parachutages de matériel
et d'agents pour aider l'insurrection anti-communiste en Albanie, a été trahie par l’un
des cinq de Cambridge, Kim Philbys et a coûté des vies, tant britanniques
qu'albanaises. Une nouvelle opération d’envergure « Minos » s’est déroulée de
1949 à 1954 : Des réfugiés Lithuanien, Tchécoslovaques et Polonais sont recrutés
pour leur anticommunisme, entraînés et armés pour constituer des réseaux de lutte
contre le bolchevisme. Ces commandos seront tous immédiatement arrêtés dès leur
parachutage ce qui présuppose que les services de renseignement du bloc
soviétique aient été là aussi informés. D’autres opérations en territoire étranger sont
menées telles les récupérations : En1948 d'Hubert Ripka, près de Prague par un
avion de l'escadrille spéciale 1/56. (Le réseau de 500 agents qu'il montât fut ensuite
traqué par le StB). L’escadrille assurera aussi la récupération du transfuge
Lithuanien Argakamov.
Les services secrets américains et du bloc soviétique sont particulièrement actifs
contre nos services et nos ambassades. Un certain nombre d’agents risqueront leur
vie dans l’exercice de leur mission; cette agressivité et la surveillance étroite dont
les agents font l’objet conduiront les postes situés à l’Est à être progressivement
fermés. Lucien Gouazé est enlevé à Budapest en 1948 et il ne sera libéré qu’en
1958. Jean Isidore Gueron sera assassiné à Belgrade par l'Uprava državne
bezbednosti -Direction de la Sûreté de l'État- (UDBA). En 1949 l’arrestation du chef
de poste et de son adjoint en Pologne provoquera celle du vice consul de
l’ambassade de Pologne à Paris et le blocage d'un avion de la compagnie LOT. En
1978, le commandant Cuvelier est trouvé mort à Saint Dizier. En 1979, Pierre
Bernard Kolb, officier traitant à Strasbourg est trouvé mort lui aussi. En RDA, un
accident routier volontaire sera provoqué par l’armée est-Allemande, causant la
mort d'un officier, une sentinelle tirera sur un autre officier français qui s'en sortira
indemne. En 1983, le lieutenant-colonel Bernard Nut, chef de poste de Nice est
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scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
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en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
trouvé mort dans les Alpes-Maritimes. La liste des morts tombés pour la France est
d’ailleurs donnée en annexe de l’ouvrage.
Le contre-espionnage n’est pas en reste : En 1948 la DST détecte trois infiltrés de la
CIA à la DGER. En 1950, la secrétaire du Directeur du service 28 (interception
cryptographie) travaillant pour les russes est arrêtée. En 1962, Pierre Cardot du StB
est confondu après avoir intégré le SDECE. En zone Allemande occupée, deux
officiers soviétiques, un officier tchèque et un général retraité de la Luftwaffe sont
arrêtés à Berlin. Le StB exerce un chantage sur la fille du chef de poste de Prague
puis sur son père qui demande leur rapatriement. En 1951, des hirondelles sont
envoyées pour corrompre son successeur. En 1962 le transfuge Golitsyne décrit
l'infiltration de l'Otan et de 40 taupes dans les services secrets français, « le réseau
SAPHIR », sans donner de nom. Youri Nossenko un autre transfuge déclare que
Golitsyne est un faux transfuge. Est-ce le contraire, le doute reste permis, mais en
France :La DST arrête Georges Pâques, haut fonctionnaire français détaché à
l'Otan, en Angleterre l'Intelligence Service démasque Kim Philby. Plus tard un ou
deux colonels seront écartés sous Pompidou et le Directeur adjoint du SDECE le
sera aussi. En 1971, un autre confiera son sa double appartenance à la DST. 1977
voit l’éviction judiciarisée d'un sous-directeur. Vassili Mitrokhine transfuge après sa
défection en 1992, aurait reçu des « milliers de documents dont la détection des
missiles à Cuba en provenance de l’agent appelé « Jour » entre 1945 à 1980 » ; cet
agent ayant par ailleurs recruté plusieurs autres taupes dans les services français.
Dans les mémoires de Markus Wolf, Directeur de la STASI, le département XI du
Hauptverwaltung Aufklärung (HVA) aurait infiltré le SDECE, ce qui reste à prouver.
Plusieurs succès jalonnent cette période : En 1950 une espionne du GRU à
Bordeaux disposant d'un matériel d'émission est retournée et son action conduit au
démantèlement par le FBI et le MI6 du réseau canadien Konon Molody alias Gordon
Londsdale. L’affaire Nawor est aussi célèbre: La confession d’un ancien soldat de
la Wehrmacht naturalisé français que la STASI avait tamponné et fait chanter à la
foire de Leipzig en 1954, a permis l’intoxication d'un couple d'agents du HVA, le
piégeage de boîtes aux lettres mortes, l’arrestation du couple à Paris, l’arrestation
du chef de réseau en 1967 (un légionnaire ayant posé des micros à Berlin et de sa
femme dactylo à l'OTAN agent elle aussi). Cette affaire a été médiatisée sous les
noms Bamler/Kranick. En 1982, hors du cadre romancé et porté à l’écran débute
l’affaire Farewell : Valadimir Ippolitovitch Vetrov, lieutenant-colonel du KGB prend
contact avec la DST. En collaboration avec les services américains qui ont fourni
une caméra miniaturisée dont les films sont lisibles uniquement par eux, ce dernier
transmet de nombreux dossiers liés à l’espionnage industriel massif réalisé par le
bloc soviétique. Il est arrêté suite à la tentative de meurtre de sa maîtresse.
Confondu d’espionnage, il est ensuite fusillé en 1985. En 1988 le SDECE et le MI6
s’associent pour acquérir un Mig29 livré par un pilote de chasse polonais désireux
de passer à l’Ouest, et de s’enrichir. À la chute du mur ce seront surtout les agents
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du BND qui recruteront les anciens agents de la STASI et qui mettront la main sur
leurs archives
Côté renseignement, les services ont « historiquement » infiltré l'association des
garçons d'étage et des concierges « les clés d'or » depuis l’époque où des officiers
nazis se réfugiaient au Lutecia. Pendant la guerre froide et en l’absence de postes
à l’Est, ce seront surtout les renseignements photographiques et d’interceptions qui
seront collectés en Allemagne de l’Est. Les services fourniront aussi une excellente
analyse de la situation proto-révolutionnaire en Allemagne de l’Est avant la chute du
mur de Berlin. Dans d’autres secteurs du monde et pendant cette période, des
informations obtenues auprès de réfugiés cubains permirent d’informer la CIA en
1962 de la présence de 700 soviétiques et de rampes de lancement de missiles à
Cuba.
Au point de vue de la diplomatie parallèle, en 1959, Jean Violet et les réseaux
religieux contribuent à l’établissement d’une majorité à l’ONU pour que la France ne
soit pas sanctionnée ni pour son coup de force à Suez et ni pour la guerre d'Algérie.
Les réseaux religieux aident aussi à la commercialisation des premiers Mirages
Dassault en Suisse.
Sur d’autres théâtres d’opération, le SDECE est aussi largement sollicité pendant
cette période : En 1947 il entraîne un bataillon de 500 juifs de Palestine. Il assure
ensuite une mission de surveillance en Irlande pour préparer un voyage du Général
de Gaulle. Il lance une campagne d’agit-prop au Québec avec le financement du
journal l'Evangélique qui se terminera par la phrase du Général de Gaulle «Vive le
Québec libre ». En 1971, Zhang chiffreur chinois demandant l’asile politique à Alger
sera renvoyé drogué en Chine à la demande pressante de l'ambassadeur. Avec
l’aide de l’Egypte le SDECE fournira des armes à Yssen Habré ayant pris en otage
les époux Claustre. Entre 1978 et 1988 il apporte un soutien des cambodgiens
contre les KR. En 1979, il organisera en collaboration avec les moukarhabat
Egyptiens un attentat raté contre Kadhafi à Benghazi puis une tentative de coup
d'Etat en 1980 qui échoue elle aussi. En 1983, il assure la récupération de Klaus
Barbie en Colombie. Le SDECE se distinguera aussi dans la protection des essais
nucléaires à Mururoa: En 1966 du sucre sera versé dans le réservoir d'essence du
bateau de Greenpeace. En 1967 aux îles Cook une jaunisse opportuniste bloque le
voilier de Greenpeace sur une période s’étendant au-delà de la période d'essais
nucléaires et en 1985, le Rainbow Warrior est tout simplement coulé comme au bon
temps des opérations « arma » faisant un mort parmi l’équipage.
Ce dernier point nous introduit naturellement les scandales médiatisés: L’affaire
Markovic trouvé mort dans un terrain vague défrayera la chronique sur fond de
photomontages pornographiques mettant en scène Mme Pompidou, fabriqués et
distribués sous le manteau par des agents des services français. En 1971 un agent
français convoyant de la drogue dans le New-jersey sera arrêté. Après la chute du
mur l’Express publiera sur la base d’archives roumaine l’identité de l’agent « Dinu ».
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Charles Hernu diffamé par cette accusation portera plainte. (L’objectif aurait été de
dévoiler en pleine campagne présidentielle que Jacques Chirac fut communiste
dans sa jeunesse et qu’il était amoureux d'une hôtesse de l’air russe).
Post guerre froide
L’après-guerre froide est marquée par une rupture avec les habitudes passées. La
Palestine, les pays du Moyen-Orient, du Sahel et de l’Afghanistan sont les acteurs
d’une montée en puissance d’un terrorisme revendicatif. La première guerre du
Golfe puis celle du Kosovo sont les déclencheurs d’une série de réformes qui feront
évoluer favorablement le renseignement militaire français. Enfin l’émergence d’une
compétition mondialisée avec les alliés d’hier et la montée de pays émergents met
en avant une dimension que l’on avait passée sous silence : la guerre économique.
Dans cette nouvelle ère, se succèdent des figures terroristes, des dirigeants des
services et des hommes politiques qui mettront leur touche personnelle à ce
tableau déjà fort chargé.
Des hommes nouveaux des pratiques « nouvelles »
Durant les années Marenches, la diplomatie parallèle est assurée par le Directeur
en personne, il met sur pied un « Safari Club » qui fera se rencontrer les dirigeants
de plusieurs services spéciaux. Il est aussi l’instigateur d’une section anti- terroriste
au SDECE.
Les années Mitterrand verront se succéder un certain nombre de scandales
médiatique qui rejailliront sur l’image des services secrets français tel le flop des
irlandais de Vincennes, arrêtés par le GIPN dépendant de l'Elysée, à qui l'on
attribue faussement l'attentat de la rue des Rosiers.
Un peu de diversification passe sur la DGSE : La "base Bison" recrute des
honorables correspondants : Elle utilise des chefs d'entreprise, des journalistes
comme Philippe de Dieuleveult, des call girls appartenant aux réseaux Claude puis
Virginie sont utilisées pour piéger des ambassadeurs amateurs de confidences sur
l'oreiller. Les parlementaires sont invités à rédiger des rapports d'étonnement au
retour de leurs voyages à l’étranger.
Les années Chirac sont perçues différemment : Si l’utilisation en 1988 du 11ème
choc pour prendre d'assaut la grotte d'Ouvéa reste choquante, le rapatriement pour
raison sanitaire des agents Maffart & Prieur assignés à résidence malgré
l’engagement moral de son prédécesseur envers la Nouvelle Zélande et le refus de
contribuer à l’opération Désert Fox sont mieux acceptés par les services et par le
public. Dès 2002 l’extension des opérations homo "alpha" hors des théâtres
d'opération classiques conduira à l’arrestation en Espagne d'un officier traitant et
son agent. Encore un raté pour l’opinion publique.
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Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
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Les relations dans le monde arabophone & musulman et la menace terroriste
La Syrie : 1974 Malgré une note imprécise sur des liens existant entre Sekigun
armée secrète gauchiste japonaise) et le Front Populaire de Libération de la
Palestine (FPLP) en Hollande, aucune mesure particulière de sécurité n’est prise à
l'ambassade de France aux Pays-Bas. Le groupe japonais la prendra d’assaut. Le
lendemain une bombe explose au Drugstore déposé par Carlos. Les autorités
françaises cèdent au chantage et le groupe réuni, s'envole pour la Syrie. A Orly en
1974, un agent de liaison de la Sekigun est arrêté. En 1981 La voiture de
l'ambassadeur français Louis Delamare est mitraillée, la DGSE et les Palestiniens
de Yasser Arafat accusent les services Syriens. 1982 Une bombe explose rue
Marbeuf à Paris, l’attentat est imputée à Carlos qui agirait au nom du Front
Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) financé par la Syrie. La même année
une autre explose dans le train Paris/Toulouse ; le Service Action tire en représailles
sur l'attaché militaire syrien de l’ambassade à Madrid. En 1983, l’Armée Secrète de
Libération de l’Arménie (ASALA) fait exploser une bombe au comptoir de Turkish Air
ways à Orly, le SDECE
trouve les services secrets syriens parmi les
commanditaires de l’attentat.
Au Liban : En 1982, l’opération Charlie est menée par le Servie Action en
coopération avec les services secrets de Yasser Arafat contre Abou Nidal à la suite
de l’attentat de la rue des Rosiers à Paris. En 1985 deux diplomates et trois
journalistes sont enlevés par le Hezbollah, la DGSE les localise à deux reprises
mais l'Elysée n'accepte pas d'entériner l'opération. A la marge, on peut retenir un
très beau succès d’acquisition et du rapatriement d’un missile portatif SAM7
soviétique neuf avec sa notice.
En Iran : Le PLR informe Paris des risques de renversement du Shah, le Service
Action proposera d’enlever l'ayatollah Khomeiny pour l’échanger contre les otages
de l’ambassade des Etats Unis. Cette action sera refusée par Carter « très pieux
rebuté de voir enlever un saint homme ».
En Irak : En 1983, le Service Action est diligenté pour assurer la formation des
artilleurs de Saddam Hussein à l'utilisation des canons 155GCT contre l’armée
iranienne. L’attentat de l'ambassade de Beyrouth et celui de Dakar en 1983 qui fit
58 tués parmi les soldats français sont des mesures de rétorsion contre la locationvente de super étendards armés d'exocet à l’Irak alors en guerre contre l’Iran.
En Libye : En 1989, l’attentat du vol UTA772 et du vol 103 de la Panam sont
revendiqués par le FPLP. Ils sont ensuite imputés au régime Lydien qui indemnisera
les familles des victimes. 2011 Lors du soulèvement de la population contre le
régime de Kadhafi en 2011, les forces spéciales et des agents du Service Action
sont présents sur le sol Libyen. De nombreuses opérations de renseignement et des
livraisons d'armes sont menées en collaboration avec le MI6.
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Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
En Tunisie, en 1980 le Service Action contribue à dissiper l’amorce de révolte dans
la ville de Gafsa d’une pseudo équipe de footballeurs, envoyée par le colonel
Kadhafi afin de fomenter une révolution. Les services français aident à la création
de l'école du renseignement tunisien. Le PLR transmettra des informations croisées
avec le Quai d'Orsay sur la montée de la répression et la paralysie politique
croissante avant la révolution du jasmin.
En Algérie : En 1993, Le Département de Défense et de Sécurité Algérien (DRS)
enlève trois attachés consulaires, le Groupes Islamistes de l'Armée (GIA) don
Djamel Zitouni est le leader, revendique l’action. En 1995, le GIA revendique
l’attentat contre le cheikh Abdelbaki saharahoui et celui du RER Saint Michel. Les
soupçons du SDECE se portent toujours sur la DRS. 1996 Le SDECE enquête sur
la mort des moines de Tiberine qu’il attribue à une opération de délivrance ratée de
l'armée Algérienne. En 2007 un commando de membres du GIA s’empare de
l'Airbus AF8969 stationné sur l’aéroport d’ALGER malgré les alertes formulées par
la DGSE au gouvernement algérien, la DRS aurait laissé se produire l’action. 2005
La DGSE diligente une opération « Arma » contre le cargo "El Djorf" sur
renseignements du BND. Des opérations style "main rouge" sont attribués à la DRS
partout en Europe ce qui conduit à une collaboration accrue entre les services
européens.
Au Pakistan : Mise en place d'une station d'écoute. La collaboration dure le temps
de l'invasion de l'URSS, l'ISI pakistanaise joue des subtils jeux allant jusqu'à
l'arrestation des agents français et britannique et à leur expulsion jusqu'à contribuer
à l'attentat de Karachi en 2002 qui tua onze français.
En Afghanistan : Le SDECE procède au tamponnage de journalistes en l'absence
de personnel sur la zone au début du conflit avec l’Union Soviétique. Le Service
Action assure un soutien en armes au clan d'Amine Wardak et à celui de Tadjik
Ahmed Chah Massoud. Il forme aussi des moudjahidines en douce puis
officiellement au CERP. En 2011, il contribue grandement à la libération des
journalistes enlevés. Pakistan
Nouvelles menaces, nouvelles pratiques, « nouveaux » comportements des
dirigeants et des politiques
En Yougoslavie : Pendant la guerre, sous Mitterrand, Gotovina un ex-légionnaire
sera utilisé par le Service Action pour la fourniture d'armes aux Croates et la traque
de criminels de guerre (dont il fait partie). Lâché par le gouvernement français il sera
arrêté et condamné et il ne parlera jamais de sa mission. Les services secrets
français contribueront à près de 2000 poursuites des criminels de guerre dans l'ex
Yougoslavie.
Au Japon : 1999 cambriolage de la banque Kosa ( d'Osada, ami de Jacques Chirac)
diligenté par un agent de la DGSE, la DST appelée en renfort par Dominique de
Villepin pour infirmer les preuves trouvées, confirme involontairement l’existence de
Ce document d’analyse, d’opinion, d'étude et/ou de recherche a été réalisé par un (ou des) membre(s) de l’AEGE. Préalablement à leurs publications et/ou diffusions, elles ont été soumises au Conseil
scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
comptes dans la banque. Cette affaire largement médiatisée dans la presse d’autant
que l’agent impliqué trouvera la mort dans un accident de la route et que le directeur
et le sous-directeur de la DGSE seront démissionnés.
En Russie : Accord avec le KGB 1992 pour contribuer à la non-prolifération des
Nukes dans les républiques de l’ex URSS. Par exemple, le Kazakhstan dispose de
1400 têtes stratégiques 400 tactiques. Cet accord inclue la lutte contre les mafias et
le crime organisé, la lutte contre l’islamisme radical. Le rapatriement des archives
françaises emportées à Moscou ne se fera pas en totalité. Le contre-espionnage ne
s’arrête pas pour autant, la même année trois ingénieurs de la Direction Générale
de l’armement (DGA) dont un spécialiste du nucléaire militaire seront arrêtés. Suivra
l’expulsion de quatre agents russes dont le résident. En 1994, la DST ouvrira un
poste à Moscou.
En Chine : Dès 1950, des réseaux asiatiques d'espionnage sont mis à jour, Hoang
père est arrêté pour espionnage. En 1998 le chef de poste de Pékin est retourné,
l'ambassadeur de France est tamponné et il confie des secrets sur l’oreiller à son
amante. (La liaison est mise à jour par le BND car l’amante fréquentait aussi
l'ambassadeur d'Allemagne). Dans les années 80 Hoang fils se voit discerner la
légion d’honneur pour ses talents diplomatiques et l’aide qu’il apporte aux
entreprises françaises. La DGSE découvrira ensuite qu’il a établi des liaisons avec
Arianespace et l’Aérospatiale à l’époque où la Chine souhaitait développer ces
industries et que de très nombreux secrets industriels lui ont été transmis. Il est
aujourd’hui colonel du Quingbaobu et coule des jours heureux dans son pays
d’origine. En 2010 Trois rats de la DGSE se font surprendre dans la chambre du
président de Shanghai Airlines. La situation diplomatique est difficile d’autant qu’ils
laissent leurs outils qui seront récupérés dans les locaux de la police nationale.
Au Sri Lankais : La France assure l’audit des services secrets et met en place le
SRE sur le modèle de la DGSE
Les prises d’otage, une activité à temps plein
La DGSE est très régulièrement engagée dans la recherche, la localisation et la
libération d’otages, soit par le paiement d’une rançon, soit lorsque c’est possible par
la force au point que plusieurs cellules sont mobilisées en permanence. En 2002
elle sera engagée pour réaliser une tentative de paiement de rançon aux Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pour libérer Ingrid Béthencourt. Un
avion du GAM se pose au Brésil sans en avoir informé le gouvernement du pays,
l'opération filtre dans la presse et elle est annulée. En 2003 la DGSE est mobilisée
pour libérer les 2 journalistes Malbruonot et Chesnot. En 2005, elle contribue à la
libération d'Aubenas après que des journalistes roumains avec lesquels elle était
enfermée aient confirmé son lieu et le groupe la détenant. 2008 voit le nombre de
français enlevés s’élever à 58 ; la piraterie maritime s’ajoute aux enlèvements
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politiques et crapuleux. La force sera utilisée contre la piraterie maritime sur la corne
de l'Afrique et dans l'Océan Indien. La DGSE organise ensuite une opération
infructueuse contre AQMI en Somalie et au Sahara pour libérer Michel Germaneau.
Une nouvelle intervention sera aussi ratée pour libérer les 2 jeunes français enlevés
au Niger. En 2010, toujours au Niger cinq cadres d’AREVA et deux employés
africains seront enlevés ; la DGSE les recherche toujours et essaie d’engager des
négociations.
Les réformes
Le Comité Interministériel de Renseignement est réactivé par Michel Rocard. Pierre
Joxe empêchera les services d'y participer car ils ne doivent pas connaître les états
d’âme des politiques concernant les ordres qui leur sont transmis.
La première guerre du Golfe en 1990 démontre le décalage entre l’utilisation par les
alliés d’images satellite comme outil de renseignement et ce dont nos armées
disposent. (A cette date elles ont une fenêtre d’utilisation d'Astra B et les services
secrets Allemands leur communiquent des images radar satellites). Cette
coopération avec le BND s’étend d’ailleurs au partage des moyens techniques et
d’interceptions mis en œuvre sur la base SIGINT de Kourou qui capte les
communications de l’Amérique du Nord et du Sud (base Frégate), chaque service
traitant les données recueillies séparément. La DGSE milite alors pour la création
d'un service purement militaire. En 1992 la Direction du Renseignement Militaire
(DRM) et le Commandement des Opérations Spéciales (COS) sont créés. Le
Service Action est rattaché COS et il en est détaché en cas d'opérations
clandestines. En 1995 est lancé Hélios1. Contrairement au choix Allemand de
satellites radars permettant de traverser la couche nuageuse et permettant
d'observer les pays de 'Europe de l'Est, les français choisissent des satellites
optiques, moins chers qui permettent d'observer les pays du Sud : La gamme Hélios
est opérée par une unité interarmées et elle est progressivement mise sur orbite, 1A
fin en février 2012, I-B en 1999, II-A en 2004, II-B en 2009. Chaque arme délègue
un officier de liaison et dispose d’une station de lecture des données « Pépite ». Les
images obtenues ont permis à la France de ne pas se laisser entraîner dans la
guerre du Golfe 2.
La Guerre Économique
Le redéploiement des Services de Renseignement pour faire de la contre ingérence
fut décidé pour occuper la DST après que l'OAS fut démantelée.
Un attaché culturel fut tamponné par la CIA. Lorsqu’il fut appelé à de plus hautes
fonctions au cabinet d'Edouard Balladur à Matignon, lors d’un round de négociation
des accords du GATT évoquant les exceptions françaises concernant l’audiovisuel
et l'agriculture, les demandes se firent plus pressantes. Informé par la DST il
contribua à confondre cinq membres de la CIA qui furent expulsés.
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Selon Peter Schweizer journaliste américain, la France n’est pas en reste : Sur Air
France, les places affaire qu’occupent des hommes d'affaire Américains sont
sonorisées. Des agents français auraient manipulé un employé de la Defense
Advanced Research Projects Agency (DARPA) pour identifier les programmes de
recherche militaire et les entreprises américaines d’avenir. D’autres agents auraient
écouté les conversations entre pilotes durant les essais en vol du 747-400.
En Inde, en 1981 des agents français ont réalisé un cambriolage du ministère de la
Défense Indien hostile au Mirage 2000. Ils ont récupéré des propositions chiffrées
des concurrents soviétiques et permis la rédaction d’une contre-proposition plus
attractive. Découverte en 1985, cette affaire donna lieu au rapatriement de plusieurs
agents et de l'ambassadeur
Une solution se trouve dans le « pantouflage efficace » dans le privé : Deloitte
et
Touche, Elf dès 1970, le laboratoires Servier, Michelin, Bouygues, des entreprises
spécialisées comme SSF Sofema, Datops, Péricles, Intelligence Online, Géos,
Galice sécurité recrutent toute des anciens des services de renseignement pour
développer leurs activités. L’Etat s’en préoccupe aussi puisqu’il a créé une
Délégation interministérielle à l'Intelligence Économique.
Néanmoins, une question se pose pour que les services et les entreprises puissent
tisser des liens de confiance : Une entreprise française est-elle une entreprise à
capitaux français qui se développe à l’international, une entreprise à capitaux
étranger qui développe des emplois sur le territoire national, ou faut-il les deux pour
que la confiance soit établie?
Pour conclure ce sujet, une anecdote : L’histoire qui raconte que des marins
pêcheurs japonais écoutaient les coordonnées de bancs de poisson donnés aux
pêcheurs bretons par la marine nationale équipée de nouveaux sonars, que pour
éviter qu’ils arrivent les premier les informations furent transmises en breton et que
l’année suivante un japonais se présenta à la faculté de Brest pour suivre des cours
de breton est un mythe.
Le pouvoir Français entretien avec les services un rapport d’utilitarisme en
confondant parfois les missions dédiées à chacune des branches. L’image de
marque des services, entachée par les affaires et une confusion avec la mission des
Renseignements Généraux. Les services secrets français n’ont pas les capacités
d’influence du Mossad, du MI6 ou de la CIA qui distillent du rêve et conservent leurs
budgets.
Lorsque les services sont sollicités dans le domaine de l’Intelligence économique, il
leur est demandé des résultats immédiats ce qui les oblige parfois à franchir la ligne
jaune, ce qui risque à nouveau d’entretenir la confusion sur la profession. Cette
approche est délétère alors que les résultats demandés doivent s’inscrire dans la
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durée. Cette mission renforce la complexité de la coopétition entre les services au
niveau mondial reconfigurant l’affrontement entre blocs, ce qui n’a d’ailleurs jamais
été aussi net que ça dans la pratique, nous l’avons vu.
Depuis leur mise en place sous une forme « moderne » dans le second conflit
mondial, leur utilisation dans des guerres coloniales et dans les guerres secrètes
sur le continent Africain, le monde a évolué. Il faut abattre des cloisons en acceptant
une montée en puissance des civils, sans renier l’expertise des militaires et l’apport
des nouvelles technologies.
La mondialisation incite au niveau européen dans une utilisation au niveau de
l’analyse d’équipes multinationales tout en conservant une collecte sur le terrain
strictement français. Nous sommes en effet distancés sur le continent africain par
les Américains et les Chinois. Notre orientation vers les pays émergents n’est pas
assez marquée d’autant qu’ils disposent désormais leurs propres services. Ces
défis imposent le recrutement de jeunes toujours mieux éduqués, plus polyvalents
et polyglottes.
Ce livre présente aussi un certain nombre de portraits des figures du renseignement
ainsi que la liste des agents tombés au service de la France :
 Henry Rollin chef de la Surveillance du territoire vichyste, agent important de
l'Intelligence Service
 Marie Madelaine Fourcade, alias Hérisson, première femme à avoir dirigé un
réseau d'importance, en lien avec Crâne du MI6
 Gustave Bertrand chef de la section D (déchiffrement) des SR
 Gilbert Renault alias "colonel Rémy" sous les ordres de Passy crée le plus grand
réseau la Confédération Notre Dame.
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contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du(des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Annexe 4 : Notes de lecture Livre 1
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scientifique de l'Association. L'analyse, l'opinion et/ou la recherche reposent sur l'utilisation de sources éthiquement fiables mais l'exhaustivité et l'exactitude ne peuvent être garantie. Sauf mention
contraire, les projections ou autres informations ne sont valables qu'à la date de la publication du document, et sont dès lors sujettes à évolution ou amendement dans le temps.
Le contenu de ces documents et/ou études n'a, en aucune manière, vocation à indiquer ou garantir des évolutions futures. Le contenu de cet article n’engage la responsabilité que de ses auteurs, il ne
reflète pas nécessairement les opinions du (des) employeur(s), la politique ou l’opinion d’un organisme quelconque, y compris celui de gouvernements, d’administrations ou de ministères pouvant êtres
concernés par ces informations. Et, les erreurs éventuelles relèvent de l’entière responsabilité des seuls auteurs.
Les droits patrimoniaux de ce document et/ou étude appartiennent à l'Association, voire un organisme auquel les sources auraient pu être empruntées. Toute utilisation, diffusion, citation ou reproduction,
en totalité ou en partie, de ce document et/ou étude ne peut se faire sans la permission expresse du(es) rédacteur(s) et du propriétaire des droits patrimoniaux.
Plans du mur de
l'Atlantique
Recrutement de
Hans-Thiele
Schmidt officier
du chiffre nazi
Énigma
dupliquée
Vu
comme
empire
déjà
perdu
Éléments engagés dans la
population
IIeme guerre mondiale
Colonel Mercier /
procureur général
suisse ( écoutes)
Saisie des fichiers
DST, arrestations,
tortures,
exécutions à
Alger
Code
FLN
cassé
Fiches de
police sur
les
dirigeants
FLN
Cargo
soviétique
laissé libre
Lutte contre
les armes,
la drogue et
la
contrefaçon
2 attentats
ratés contre
l'ambassade de
Syrie
Mise en garde contre
un potentiel djihadiste
prenant des cours de
pilotage.
Réelle ou
fantasmée,
infiltration Cuba
affaires missiles
Changement
d'allégeance
spontanée d'un
terroriste tunisien
permettant de
déterminer
l'origine iranienne
Instrument
d'ingérence en
Afrique
Gl Rondot (viré,
récupère DST)
Rainbow Warrior
Pas d'utilisation
d,u SDECE pour
mener des
négociations avec.
Le FLN
Efficacité
Sécurité
intérieure
Les
grandes
périodes
Période
De
Gaulle
bis
Rien sur le
moyen
orient (Iran
kohmeni)
Rien
sur
l'Amérique Sud
et peu sur
les pays
émergents
Réception
par
DeGaulle
du chef de
la Wilaya Si Salah
DST
1996
satellite
5 attachés de la
CIA virés
sousPasqua
essayant de
recruter des
negiateurs du
GATT
Diplomatie
parallèle
Recrutement
attraction de
profils
Aucune
tentative de
retournement
d'opérateur
soviétique sur
le territoire F
Renseignement
Pas de section
d'analyse CCCP
jusqu'en 65
Incapacité de retourner
des agents russes en
Afrique terrain de jeu
Français
Inefficacité de la
diplomatie
conventionnelle /
opposition Bête et
méchante /
Incompétence
Appétence
française à la
délation
Cloisonnement
fiches de police
VS
analyse
environnementale /
anticipation
Proximité avec
la cible
manipulation
VS
Développement de
conditions
favorables
Échec du
parachutage de
"résistants
Ukrainiens" en
collaboration avec
Intel.Serv. et US
Mathématiques
Décryptage /
interception
Intérêt /
valorisation
par le
politique
Risque
Partage par
les décideurs
Cousseran
puis
Brochand
Claude
Silbezahn-Lacarriere
Création
de la DRM
1991 ap.
Guerre du
Golfe1
Général
Passy
(viré)
Appréhension des
risques / Objectifs
assignés
Gl Grossin nommé par le Gl De
Gaulle sans objectif précis ni
moyens (viré) staff remplacé
Démontage
Tupplev au
Bourget
Notion de sécurité
risque
partagé par
la
population
Coopération
Amiral
Lacoste
Un joueur de
tennis copain
de Foccard
Cellule anti terro
Alexandre De
Maranche années 70
anti- communiste
primaire
Face à une
menace
précise et
tangible
Dualité dans la
population de
l'opinion sur l'URSS
Alternative
aux recales de
l'ENA
Gl Mermet
Gl Imbot
Colonel
Paillole
(viré)
Infiltration de
Syndicats
Ouverture au monde
/ intèret pour
l'étranger et pour
"les autres"
Inventivité
Dewatre-Lacarriere
Service ACTION
(opérations
illégales) - plus
portés sur l'action
physique que
psychologique
Loyauté
des
services
Achat
immeuble
jouxtant
l'ambassade
russe
Coordination
Reconnaissance
des
frontières
de l'URSS
& libre
circulation
des homme
et des
idées.
Étanchéité
Compétences
naturelles dans
la population
Recrutement
des
informateurs
Me Jean Violet
avocat et ami de
Pi XII (viré
récupéré DST)
Rien sur le
monde
économique
et la
finance
Flop des
irlandais de
Vincennes
Le matériel humain
Méthodologie employée
Rémy Potrat
renseignement
économique
Écoutes
journalistes
du Monde
Opér
aux
USA
sur
secrets
industriel.
Infiltration
Greenpeace?
Interception
électronique et
imagerie sur
l'Irak
Fusion DCRI
Diplomatie
Post 81
Ouverture
valises
diplomatiques
Absence du SDECE,
ds le rens ext.
çreation de la
Francafrique
Loyauté /
integrité des
décideurs
Chapitre 1
Presque....
attrapé Carlos
Pompidou
Giscard
Utilisation du
sDECE pour
maintenir au
pouvoir
Saphir
Fiche de police
sur Kroutchev
Contribution des
acteurs de la
société civile
RG
Flop libération Ingrid
Betancourt
Affaire
Markovic
Liaison
avec
d'autre
services
Pas d'Idée de
recruter
Détenteurs
codes
Casser
le code
soviétique
Moyens
Négocié
Carlos avec le
Soudanais
Proposition
d'op
"homo"
suite
attentats
Service
action
militarisé
infiltration
Viet du
gvmnt
Rapprochement de la
France et de
l'Allemagne
Actions
Guerre contre
le terrorisme
Pas de
prévision
de
attentats
de 1985/86
+ 6 grands
agents dans
le gvmnt
Soutien à l'église
catholique polonaise
Politique //
Georges Pâques
OTAN
Cargo
tchèque
"Lidice"
arraisonné
Représailles
au
Liban?
Mise en garde de
la CIA du danger
de former des
talibans
fanatiques...
Infiltrations
Anticipation avec
l'OTAN de réseaux
de résistance
"dormants" en
Europe infiltrés par
le NKVD
Golytsine
analyste
espionnage a la
française
Ben Barka
Achat usine
d'arme Suisse
Rôle de Jacques
Foccart: Phoque ou
Bacille ( de Koch)?
Sources
Guerre froide
Main rouge contre
trafiquants d'arme et
cadres FLN?
Arrestation 20 ans après
Arrestation du Chef de
de Georges Pacques
poste Budapest 1956
(OTAN) sur informations
US
Pas de
condamnation à
l'ONU
Agayantz chef
poste à Paris
Diplomate
Moscou
Maurice
Dejean
Périodes
Prise de contact
plénipotentiaires pr
négocier le fin de la
guerre
Débriefing quotidien d'agents
du sdece à l'ambassade russe
dont 1 dirigeant
Gl Kaliouguine
60 personnes 1 ministre
1 socialiste 2 directeurs
de journaux jamais
identifiees
Vetrov /
Farewell
Guerre d'Algérie
Maillage
des ports
européens
Mitrokhine
archiviste
KGB 1991
retourne MI6
Infiltration
des
dirigeants
français,
source
non
identifiée.
Guerre d'Indochine
Code Viet
cassé
Prévision du
putsch 1961 8 h av
Bretelle
résidence
Bourguiba
ambassade
Tunis
IV ème
République
Période trouble
Indochine,
Algérie
Création
d'unités
de
supplétifs
/
maquis
autochtone
Épuration des
collaborateurs aux
services secrets
Allemands
? Innovation secret
défense
Rapprochement
monde indus.
Pierre Marion
"copain de
loge"
Annexe 5 : Notes de lecture Livre 2
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Rand Corporation
Hudson
Institute
Congressional
Research Service
Publiée en 85 par
Edwy Plenel mettant
à mal la diplomatie
F
Portée aux nues
Guerre
des
polices
Talleyran: "Tout
ce qui est
excessif est
insignifiant"
Raisons d'esperer
Réformes
Les problèmes FF
Farewell
Américan Civil
Liberties Union
Taupes modèles
Autres sourçes
International
& Security
Studies
Les moyens
Incompétence ou
partialité de la
presse
Rapport échec R en
Afganistan Michael
Flynn/Pottinger/Bachelor
Déficit d'image, peu
d'importance,
profession fantasmée,
peu prisée, peu
enseignée,
sous-emploi,
défiance, doute,
intérêt personnel
OBJECTIF:
Répondre
par la
négative
Talents gâchés
Le malaise avec la
diplomatie française
La polémique : "Les
français,sont-ils inaptes au
renseignement?"
Idem EGE + historique
Interprétations
déformation
ciblage
impropre
Honneur &
Héroisme
SDECE / ELF 60Nécessitée de l'IE
++ 2001
Thèse de
l'Auto-attentate
+ iE
Idem Renault, Citroën,
Thomson, CGE,
Péchinet
Reprise des
thèses de
l'inefficacité
2009 Attentat
avorté
volAmsterdam/Détroit
Attentat
Khost vs
CIA
Prévalence de l'action
Igor Preline
R: Noble dans la culture anglo-saxonne
"Le gène manquant"
Considéré comme
omniscient, s'ils ne
répondent pas
immédiatement
considérés comme
incapables
Là aussi des
affaires(Renault,...)
La beauté
du geste
compense
l'insuffisance
de résultats
Claude
Silberzahn
Alexandre de
Maranche
Honorable et
patriotique
R: Perfide et
indigne en
France
Vision des Présidents
Giscard
Mitterrand
Chirac
Sarkozy
Bob Denard Congo
Elf
Réseaux //
Voyage
VGE à
Varsovie
BREJNEV
Pas de culture stratégique
De Gaulle 1 puis 2
Défiance
"n'importe quel
banquier en sait
100 fois +"
Vexé de ne plus les
diriger depuis "Ben
Barka"
Infréquentables,
indignes,
inefficaces, idem
"coucher avec la
bonne"
Peur de la
diplomatie
secrète à son
insu
Raymond
Barre 76-81
coordination
du
renseignement
Visites
inopinnées
au
GIC
+ de moyens
DST & DGSE
"coûteuse
fumisterie"
vecteur de
l'influence US
Culte des titres
obtenus avant 25
ans, rejet des
idées des autres,
arrogance
"Gaulois": créatif,
ènergique,
imprévoyant,
inconstant
Contribution des
universitaires,
intellectuels,
parlementaires,
membres de
l'administration
John LeCarré
L'efficacité demande
que l'on évite les
risques
Projection de la volonté
de puissance de l'Etat
(stratégie politique et
diplomatique)
Malhonnête,
manipulateur,
pervers, souffrant
d'une pathologie,
aimant le mensonge
et le complot
Pompidou
SDECE "le
Guignol"
Constantin
MELNIK
Considéré comme d'où e
importance majeure par les
responsables de la sphère
publique
Critiques
Réaction Obama
"notre système à
failli"
Plus il est efficace, plus il
est ressenti comme
dangereux
Oleg Kaliouguine
Création
du
GAM
SAC
Carbone
14
SDECE
pour reprendre
le pouvoir
DST pour démanteler
l'OAS
SM
Espionnage de
partis, écoutes
Attentats, enlèvements
Prédilection des
modèles et des
idées sur les
faits
Fait brut sans
évaluation
contradictoire, non
concerté à vision
principalement
mlitaire
Briser des
grèves, taper sur
des cocos...
Affaires
Michel Rocard
+ ouvert
Au SDECE Intéret
national de la
France ibid plan
commercial,
technologique,
financier VS mili et
terro p50/51
2000
écoutes
Foccardisation
du
SDECE
Détournements
Irlandais
de
Vincennes
Enquête rançon
otages Liban (Pasqua
Marianni) 88
Terrien, pas besoin d'aller
ailleurs pour s'enrichir
Écoutes de l'Elysée8?
Utile pourtant
GreenPeace85
Ne fait pas partie du
processus de
décision
Le Canard 73
Farewell 85
Légère préférence pour la
protection d'oú faveur au
contre-espionnage
Info lors d'un
round du
GATT
Renversement
de Bokassa
directement avec
le chef du
Service Action 79
Libération
français
détanus Irak
03
Markovic 68
Ben Barkae 65
Dreyfus
Passy 45
Pilotage par
le gvmnt
Mélange des
genres SAet
renseignement
Unités vites
autour de Dien
Bien Phu...
1939
Pologne 3 mois av
Gdes unités
réservistes,
supériorité de
l'artillerie lourde,
mortiers, gaz
toxiques
Idem Staline vs date
et plan de bataille
Wermacht en mai 41
1939 Pacte
soviétique
1938
Tchekoslovaquie
Idem CIA Vietnam
(Phoenix, maquis,
tyrans frontalier),
Irak, Afga (drone,
mercenaires,
contractors)
SA solution
tactique à des pb
stratégiques
1938 Anshluss
Action de
Anglo-saxons
sur les territoires
français
1936 Rhénanie
1914
Allemagne
1954
1930's
Turnover /
peu
competents
hors du sérail
du
renseignement
Scepticisme malveillant
car renseignements
opposés aux "plans"
Interne
? Nouvelle
guerre
mondiale?
Externe
Sécurité de
l'union F
Action soviétique
Europe, Afrique,
MoyenOrient
Dgse
DST
1946
RH a repenser
Carrières de
police par saut
successifs de
services en
services
Carrière mili moins
rapides voire
pénalisantes
Dirigeants
Talents gâchés
Orientation
gouvernementale
du R
Ailleurs clair (ex
SIS ou Kissinger)
1948
1952
Plans Nationaux de
Renseignement
1954
Pierre Guillaume CEA ex BCRA
2001
réorientation
de la
moitié
de
l'effectif
de
l'antiterro
vers
l'immigration
clandestine
Chinois
Bis 1952
+Pays neutres
Conseil Supérieur
du Renseignement
Quelles prioritès
Yves Rocard
père de la
bombe
atomique F
Impérialisme Anglo- US
1958
Quels délais (réalistes)
Puis doubler
URSS
Plus
cohérent,
maison
poulagat
+ Algérie
+ Indochine
Quels buts?
Les USA
Rébellion
algérienne
Quelles informations?
Tiers
monde
+ IE aux USA
Chirac
Plus rien....
Mitterrand
Dossier
gérè
ensuite
par la
DST
Afrique
Pompidou
Puis créer
Alliance
Base
Giscard
Décret 62-1208 17 octobre 62CIR
soumet au Comité de
défense ses orientations
dans le PDR
Animation par le SGDN
Conseil des
ministres du15
mai 2002
création du CSI
Article 13
ordonnance 7
Janvier 59 création du CIR
Presque jamais réuni,
délégué au Comité
Permanent du
Renseignement dirigé
par le DIRCAB du
premier ministre
+ personnalités
extérieures
Réactivé par Michel Rocard en 81 puis 2002
+ IE
Décret 89-258 20 avril 89
établit le PNR et le soumet
au PdRF
Devient ensuite le PRG
C Mellik nommé
coordonateur
du,renseignement
Activités
soviétiques
Infiltration
chiffre
allemand
Conservation
d'une
structure
opérationnelle
Organisation
puis
saçrifice
des
maquis
h'mong &
Thaï
Démantèlement
du SR
conservation
du
contre-espionnage
Transfert de
compétence le 22 mai
40 à l'IS
Coup de
feu du
RPF
Lutte anti- soviétique
Influence de
l'OSS tout
aussi
amateur mais
autrement
plus sexy que
l'austère IS
La reconquête
Duplication
énigma
Homo
Indochine
SR
Opérations dont 216
en territoire étranger
11 ème choc 54
Myriade de personne
identifiée comme
détenant dé
l'information
Taupes modèles
Confusion
avec R et
action
Historique du
renseignement en F
Politisation,
bras armé du
pouvoir
Worldwide
Algérie
58
Guinée
Sekou
Touré
Maroc aide
contre le front
Polisario 70
Rupture
à la
restauration
jusqu'en
1870
Congo
(katanga)
69
Assistance aux
groupes armés
anti-communistes
Action psy
pour
Entraînement des talibans du Commandant Massoud
en France
mobiliser un
réseau de
partisants
RLP:
renseignement
liaison
protection
Centrafrique
renversement
de Bokassa 79
Organisation
en 4
sections
Instruction
Action politique
Logistique
Force
aérienne
secrète
Puis
section À
du CCI
Afrique
Cameroun
(Biafra) 67
Angola 77
Soutien
UNITA
Jona
Sawinbi
Reconnaissance
sur les groupe
de rebelle
Angolais
Camps
d'entraînement
au Maroc
Arma
GLI effectif 30
La 2 ème WW
BCRA
Amateurisme
compensé par le
nombre et le
renouvellement des
réseaux tombés
Ce,situation de groupes
d'action sur la frontière
tunisienne et marocàine
Puis
devenu
GMI
GCMA
Fusion en 43
Abandon de
13.000
partisans et
des ethnies au
jour du cessez
le feu
3 maquis 2 échecs
Lutte contre
l'approvisionnement
en armes
2 tentatives de coups d'Etat
Fausse monnaie
Financement
et
structuration
de
l'opposition
Intoxication
division rébellion
Mitrokhine
92 :
60
agents
démasqués
Vladimir
Vetrov
Farewell
Rien dans les
ambassades
Poste d'écoute en
Allemagne de
l'Ouest
Voitures
modifiées,
appareils
photo,
écoutes
Georges
Pacques
780 membres à
l'ambassade russe dont
180 officiers du HRU
etKGB + *2 si l'on
compte les autres
ambassades
Plusieurs
morts
sous
statut
diplomatique
DST
Interception mais
sans pouvoir casser
les codes
Gunther Guillaume
agent de la Stasi
conseiller de Helmut
Schmidt
Mission Militaire
Française de
Liaison MMFL
effectif 20 1956-1991
Renseignement mili
Collaboration CIa SIS BND
Taux de réussite
Implantations
Reliquat
Tchekoslovaquie
Roumanie
Réussites
Photographie des débris du Tupolev
144 Concordski au Bourget après
son crash
DGSE
Échec en Bulgarie tous
les autres pays du bloc
de l'Est
Action extra territoriale
Lutte anti- soviétique
Tentatives
Contact avec l'Eglise
Polonaise
Arc en ciel / Rose des vents
Création d'une
organisation résistance
armée départementale
effectif 450 active/7800
dormants
Operation MINOS
Recrutement /
validation /
instruction de
partisans des
pays de l'est
Parachutage mais
interception
systématique due à
l'infiltration du
SDECE par KGB
Impossible d'envoyer un officier
traitant sous couverture d'une
administration ou d'une entreprise
publique car soumis à l'aval des
syndicats (lol)
Capitaine Polonais
Wladyslav Mroz logé dans
un HLM d'une banlieue
rouge retrouvé assassiné
Échecs
43 officiers au statut
diplomatique expulsés
Seulement en 83
13 officiers traitants du KGB en F
et 15 illégaux ayant chacun un
réseau 12 espions de haut vol dans
les services ou l'armée
3ème pays infiltré après
les USA et l'Allemagne.
+ Pierre Cardot agnt
tchèque recrute par le
SDECE 62 confondu par
la DST et les services
suisses
Un officier u renseignement
reçu à l'ambassade russe par
Kaliouguine mènera à la
recherche de l'espion
américain Polyakov au GRU
Recrutement
de 6
autres
officiers
du
chiffre
Sympathisants depuis
1940 ayant l'interdiction
d'adhérer au PCF ou
d'afficher leur inclinaison
politique
Evgeny à l'UNESCO
spécialiste du traitement des
officiers de renseignement
français
Une DGER infiltrée
puis dissoute, des
Services et l'armée
infiltrée au point au
les US cessent de
transmettre des
informations.
"Jour" officier du
chiffre transmet
toute la
correspondance
diplomatique
française de 45 à
Pose d'un mouchard sur le82
télex de
l'ambassade de F en Russie
Agents du réseau Saphir
dévoilés par Golytsine 60
Infiltration du FIS à
Karthoum par la DGSE
dénoncée par
l'ambassade de F à son
homologue à Alger qui
prévient les autorités
locales
Pression de l'ambassadecd'Alger
pour rendre aux autorités
chinoises un officier du chiffre
chinois, rendu drogué aux
autorités chinoises
Personnel
local employé
pour des
questions de
coûts
Sabotage
Le malaise avec la
diplomatie française
Négligences
Deuxième réseau au
monde avec 160
ambassades, 98
consultants, 21
représentations
Entreprise dEtat chinoise employée pour
installer la vidéosurveillance à
l'ambassade de chêne entre 2004 et 2006
Concurrents
Mondiaux
Consultants privés
Av ciblés identifiées
70 o/o budgets DNIE
50 o/o effectifs DIA
6500 langages
Temps de
déchiffrement
incompatibles avec la
péremption des
informations
recherchées
Cryptage.
Changement
de nature du
renseignement
Communications:
IP, GSM, fax, POP
Alliés
Raisons d'esperer
Religieuse
Interception et
traitement de 10
pourcent
seulement
Maintenant
cellules
paranoïaques
Analyse,
validation,
diffusion
Convergence
data/image/son
Décuplé en 10 ans
Renseignement
humain
difficile
Militaires
Coopération
nécessaire
intra pays et
entre pays
Mix des
techniques de
com
Durée de
vie courte
Ogives
Prolifération Nukes
Nature
Politique
Compétences
éparpillées
Multiplication
des
menaces
et de
l'instabilité
Réorientation
de l'activitè de
leurs services
pour appuyer
les acteurs
économiques
Économique
1991 Disparition
de 'URSS
Modification
des
menaces
Alliés devenus
compétiteurs
ELEctronic
COMmunication
IMagery
SIGnal
INTelligence
Djihad
Apparition des
organisations
indépendantes: ONG,
mafias, mouvements
religieux, radicaux,
diasporas ethniques
Mise à disposition de
savoir faires et de la
doctrine
Organisations
criminelles
transgouvernementales
Groupes
ANTI
US
Armes
Imagerie
satellite
Contrebande
Technologie
de
l'information
Eco terroristes
Capitalisme
Diversification
et
mondialisation
Mondialisation
Contrefaçon
Sources
ouvertes
Volume double
tous les 4 ans
Affaiblissement
des
blocs
Vivisection
ELF
Drogue
Humains
Corruption
ALF
8 millions
de page/J
Crises locales
Guerres civiles
Code de conduite
dans la lutte
anti-terro
Inultilité
Guantanamo
AbouGrahib
Nouvelles
exigences
démocratiques
Suivi Supervision
Contrôle des agences de
renseignement
Afrique
Amérique
latine
Caucase
TRACFIN
SDIG
sIRASCO
sous la DCPJ
ANSSI
CDSN
Acquisition rR de
sécurité , mesurée
protection, SI
CRMar
CMOS
Attachés militaires
Renforcement de la protection
de l'anonymat des agents et
des contractuels
CFIAR
Création de la DRM après
la première guerre du
golfe en raison du retard
pris puis recentrage
interarmées après le
Kosovo
Çreation du COS
Acadêmie du R
DPSD France &
étranger (forçes
stationnées)
Forme les 3 armes
CF3E &
Détachement
Avancé de
Télécommunications
CNR
rattaché
au
Président
Liées â l'Etat
CRA
CERM
DCRI +
Juridique
CEMA
Augmentation
des
moyens
financiers
Organisation
militaire
Atlantique 2
Détection
menaces
Transal C160
28 eme groupe (cartes)
Réformes
Reco NG sous Rafale
Cambridge: chaire
enseignement du
renseignement et
d'étude du terro
Avions
GB
Académie
ELINT
Financement de
programmes de
recherche
Hélios 1 2A B
Pod Astac sous 2000D
90's
Satellites
Pléiades 2011 1 puis 2 dual use
Drones
Accords avec
l'Allemagne et l'Italie
sur de l'imagerie radar
Çerise & Clémentine radio missions
SDTI 3h 100 km
Outre
Atlantique
travaux
scientifiques
DRAC 1h 10 km
Filières IE
National Security
Éducation Program
MÂLE 20 h
Élisa successeur d'essaim
Marne la Vallée
Musis 2017
Ceres
USA Mathematics
Talent Search
Pharos
mise à
disposition
des
images
France
DESS
information
et sécurité
CESD (recherche
laboratoire pour la
défense) Amir Lacoste
DESS IE
Vivier
DESS
Ingénierie de la
Sécurité
ThinkTank
75 langues 80 pays
IEP Paris, École
internationale:
MasterCard sur
le renseignement
EGE
Recherche
Séminaire sur le R et
le terro auMaster
affaires
internationales
Science Po
Création du
LAREGE
Feu
CEHD puis IRSeM
Commission
d'histoire du
renseignement
CAPCGRI
CF2R
2009 Management de
agences de
renseignement
Michel Bergès UBIV
étude du R 2006 2008
2006 Séminaire
Collège Inter
Armées
Coetquidan + Académie
militaire Royale de
Belgique (groupe de
recherche éthique de
renseignement / Rennes
Séminaires
de 97 à
2002 St
Cyr
ANR 2006-2009
programme
Information Ouverte
Information Fermée
Voir
Allemands et
japonais
pour
exemple
Conférence
en école
d'ingé
Offre d'emploi
Rapport coût efficacité vs UK
budgets *4 effectifs *1,5
Trop de
théâtres
d'opération
Capacité complète et autonome
d'appréciation des crises
internationales
Fascination pour
l'action
Satisfaisant
par voie
de
concours
Recrutement
Paradoxes services
globalement adaptés à
nos besoins + coût
/efficacité excellent
Moyens
Réformes insuffisamment
réfléchies permettant le
contrôle et non
l'optimisation
The end
Pas de culture du R
Autonomie / livre
blanc 2008/
priorité nationale
Ratio de 1/20 par rapport
aux USA et 1/2 par
rapport à la GB
DGSE
Pas de prédisposition
GB ou Isdraelienne
Politiques HS
Budget identique en
€ constants de 2002
à 2009 puis
accroissement
sensible
2de division
Effectif et
budgets
insuffisants
Politisation
Neutralisent
ou
décrédibilisent
Sous payé pour des
fonction techniques
ou linguistique
Ses dirigeants
La communication
Adapté aux besoins de la République en regard des faibles
moyens / mauvais emploi / absence stratégie claire et durable.
Capacité à remplir les missions assignées: IIWW, abandon CW
pour guerres décolonisation, Afrique. Complémentarité
réseaux Foccart, secrets nucléaires j, comportement
honorable vs KGB, efficace FLN OAS terro post 70's, RG
répondent demandé des préfets .
Pas de contrôle ni
de directive
Com externe
Tv
Recherche humaine
Service intégré
Recherch Technique
The End
Action
Rattrapage
Analyse
Envers du décor
Politisation
Réussites
Sur politisation en 2008
Concentration sur le
risque terro et émeute,
oubli des risques
d'espionnage intérieur
et de vol du patrimoine
scientifique
Dcri. Agence de
renseignement privée +
vengeance sur
Clearstream
Échecs
Dirigeants
non-spécialistes
Se perpétue hors Dcri
Relecture des notes
blanches
Prééminence d
l'intérieur à tous les
niveaux
Difficultés
Libérations Malbrunot
Aubenas Chesnot,
capturés en Irak
2004/2005
Freins
Officier enlevé en
Somalie en 2009
4 français
enlevés à
Arlit
NordNiger 2010
Défauts
Politique
extérieure
illisible
Ne pas nuire
aux intérets
américains
Michel Germaneau 2010
Toujours pas Direction ratàchée au
ministère,mais sous la PN, arrivée par
voie de mutation de commissaires qui
gaiment le pion à la promotion interne
Capacités d'intervention à
l'étranger pour mène une
affaire de bout en bout
Dcri ayant fagocité les
RG et écarté une partie
du personnel au nom du
Secret Défense heérité
de la guerre froide
Création du SDIG
rattaché à la DDSP
conservant 80 pourcent
des misions et 50
pourcent des effectifs
Mise à l'écart de la
gendarmerie couvrant
90pourcent de territoire et 50
0pourcent de à population
Annexe 6 : Notes de lecture Livre 3
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Soutien financier occulte (
en collaboration avec
l'UrSS) de Salvador Allende
Plan Bleu mix
entre ancien
résistants,
anciens collais,
MI6 CIA pour
renverser la IV
ème République
déjoué Par la DST
Brésil,
soutien de
Juan Perón /
Évita pour
leur Penchant
anti US
André Dewaurin alias "colonel Passy"
qui tente de rattacher le SDECE au
Quai d'Orsay et qui s'oppose aux
visions politiques des services de
DeGaulle. Limogé suite affaire
médiatisée
1947 mission Arc-en-ciel, Rose des Vents puis
Mission 48: constituer un réseau de cellules
dormantes équipés d'armes légères, de
radio-émetteurs et d'explosifs en France et dans la
zone occupée en Allemagne, en relation avec le
SDRA belge et en accord avec la doctrine "stay
Behring" de la CIA et du MI6.
Gilbert Renault alias "colonel
Rémy" sous les ordres de Passy
crée le plus grand réseau la
Confédération Notre Dame
Agence de presse Opéra
Mundi Pierre Juillet
Guerre froide dans le détail
Le pré carré africain
Prise Contact avec des
réfugiés de l'Europe
de l'est à parachuter
Création par décret
s'écrit le 4 janvier 1946
du Service de
Documentation
Extérieure et de
Contre-Espionnage
(SDECE)
Marie Madelaine
Fourcade, alias
Hérisson, première
femme à avoir dirigé
un réseau
d'importance, en lien
avec Crâne du MI6
Années
Guerre d'Algérie
Portraits
Refus opposé à Paillole qui
propose à Dalladier de faire
abattre Hitler en 1937
Indochine
Lutte contre
l'implantation de
réseaux en France, en
Algérie, au Maroc,
Tunisie...
Novembre 1944 DST confiée à
Wybot rattachée au ministère de
l'Interieur chargée de lutter
contre l'ingérence étrangère et
atteinte contre la Sureté de l'Etat
Post guerre froide
Çreation des services
Première
affaire
"Passy"
Guerre froide
Histoire
politique des
services
secrets
français
Chasse aux ingénieurs allemands dans l'aéronautique, la propulsion (création
d'Airbus et d'ATAR premier réacteur), la construction automobile avec la 4CV
Renault ( les américains en captureront 1500, les russes 2200)
Service B des FTP en lien avec le GRU Devient le 2ème bureau FFI,
mI6 développe 3 grands réseaux Interallié, Jade Amicol, Alliance
Gustave Bertrand
chef de la section D
(déchiffrement) des
SR
Occupation et
résistance, les
services spéciaux
évoluent dans un duel
de Gaulle / Giraud
Henry Rollin chef
de la Surveillance
du territoire
vichyste, agent
important de
l'Intelligence
Service
Analysée nazisme
et des visées
totalitaires
Neutralisation
de
l'organisation
implantée PA
l'Abwehr
28/01/35 note sur le
réarmement
militaire de
l'Allemagne
Avril,1935 bulletin de renseignement
sur l'armée Allemande: entrée en action
de moyens de feu plus puissant ou
@'engagement d'une grande unité
blindée sur les flancs ou l'arrière de
l'ennemi
28 militaires
Jean Moulin
Création du BCRA
d'unifier
FTP Libération
et Combat
Conclusion
SR 1920-1930
efficace mais peu
écouté
15/02/40 tableau
synoptique détaillé de
l'organisation militaire
allemande
Création du Conseil
National de la Résistance
Pierre Brossolette
Çreation du Bureau des
Menées Antinationales
qui traque les gaullistes
jusqu'en nov 42 (infiltré
par Wybot)
Lutte contre
l'Allemagne et
lItalie
BRA
15/02/40 composition
des unités allemandes
Espions nazis
démasqués
dans l'armée
fusillès ou
éliminés (mesure D)
Dgss
Travail politique en
liaison avec le
Comissariat à
l'Intérieur 1942. (non mili)
BCRAL
Section militaire
Établir et intensifier le
contact avec les réseaux de
résistants
Dominante action
(sabotage parachutage)
, ne souhaite pas rester
sous la coupe de
l'armée
Installation près d'Uzes
d'une équipe de
crypto-analystes qui
cassent les codes du
IIIème Reich,
Dominante contre espionnage
(détection et retournement
d'âge,t adverses, infiltration)
favorable à un pilotage
militaire, opposé à l'action
politique
Spécialisation dans le
renseignement, utile au
plan politique pour
donner une légitimité à
de Gaulle
SNCF, policiers,
STO, rôle dans la
libération de
Paris
Création de
l'entreprise Travaux
Ruraux utilisée après
novembre 42
BCRAA
Réseau Kléber confié à Guy
Jousselin de sait hilaire (Marco)
chargé de noyauter l'administration
Hans Thilo
Schmidt
Affaire Howard, MI6 & MI5
convainquent Passy de nommer
Jacques Meffre à la tête du service de
sécurité interne de la France libre
remplaçant Jobez, Collin un de ses
collaborateur fait un faux pou accuser
l'amiral Muselière qui et arrêté par le
MI6. DeGaulle ne croit pas à la
culpabilité de Muselière et fait
transférer l'affaire à Scotland Yard qui
confond le tandem Meffre/Collin.
Mise sous contrôle,
co-engagement de la CIA,
revente pour financer des
ospé du SDECE dans les
payse de l'Est
1953 vente d'opium H'mong
organisé par le GCMA
Groupement de
Commandos Mixtes
Aéroportés
Ralliement des Caodaïstes, des
Hoa Hoa et de leurs organisations
militaires, puis des Binh Xuyên en
échange d'un monopole sur les
maisons de jeu
1950 alerte sur 8 bataillons à
l'entraînement en Chine,
défaite Cao Bang (2000 morts
3000 prisonniers sur 6000
hommes)
Guérilla contre guérilla
Tenir à jour
l'ordre de
bataille
VietMinh
Erreur dans
l'évaluation des forces
à J-1 de Dien Bien Phu
en raison d'un
changement de code
mais pas de celui des
livraisons d'armes
Interception et cassage
de 60 à 80 pourcent
des émissions
ennemies
1949 Vente de secrets
militaires mis à
jour par accident,
scandale public
Opération Castor, prise de
Dien Bien Phu
Maquis Chocolat, Colibri
dont Aiglon et Calamar,
Cardamome dont Phone
Say et Hans Kanh,
Malo-Servan
1951 contre
subversion
missions Militaires
Françaises, attaque des
japonais, 7 morts suite à
une embuscade de l'OSS
en juin 1945
saïgon 1947 Base 40
Sûreté Indochinoise, chasse au
VNQDD et communistes
Pendant la guerre
Av la guerre
Indochine
Enlèvement à
Shanghai de Phan
Boï Châu
Opération d'intoxication la
"bleuite" militants capturés,
documents falsifiés, qu'on
leur laisse voler et que l'on
relâche contre la promesse
de trahir, ce qui eut pour
effet de dé lancer des
purges de cadres ou futur
cadres du FLN.
Faux numéros d'El Moujahid
conçus pour démoraliser et
aggraver la paranoïa
De La voix de l'Algérie combattante puis à
la suite de la multiplication des émetteurs
mise en oeuvre de "Studio Kleber"mise en
œuvre d'émissions de radio , la voix des
arabes, la voix de l'Algérie Libre
1959 Bourguiba bretelle
Interceptions de
communications
1500 hommes en
1958 3700 en 59
Abandon du FAAD et démontage de l'OP
Création et armement
du FAAD qui liquide
des membres du FLN
"Détachements Opérationnels de
Protection" DOP collecte du
renseignement par la torture et
d'exécutions sommaires
Opération "Tilsitt",
rencontre de De Gaulle
avec les chefs de la
Wilaya 4 . échec puis
élimination des
plénipotentiaires.
Contre
espionnage
Cantate parachutage d'une
poste de radio piégé tué le
chef de la wilaya1
SDECE 1600 agents
1965 Mehdi Ben
Barka réalisé par le
Cabinet 1 marocain
avec la complicité
d'officiers du
renseignement et
de policiers
1954 avant la
rébellion de la
Toussaint
Pilotage de Ben
Bella par les
moukhabarat
Égyptiens
Trafic d'armes
pour le FLN
Octobre 1956 Détournement de
l'avion de Ben
Bella
Inquiétude du SDECE des relations
avec la Lybie et l'Egypte où sont
réfugiés des militants du MTLD
service de Liaison
Nord Africaine SNLA
Mission "Hors jeu"
Assassinat
d'ould
Amokrane
avocat du FLN
1955 shot raté à
l'hôtel Méhari au
Caire de Ben Bella
Prise de contact avec le
parti wafd qui sera
interdit par Nasser
après le coup d'Etat
ContreInfluene
Force K (pour Kobus)
est un succès
1956 contact de 2
émissaires pour
faire "la paix des
braves"
Le MI6 approche les
frères musulmans après
la nationalisation du
Canal de Suez
Op étrangères
Égypte
Guerre d'Algérie
Oiseau Bleu
contre-maquis de
Kabyles pro-français
(Iflissen Iebahr) qui
se retourne vers
l'ALN
Envoi à Farouk de
call girls françaises
dont la future
Madame Claude
Réseau monté
par MI6
démentelé
Livre 1960 La
main rouge (bidon)
11 eme Choc
constitue le
Groupement de
Marche 11 puis le
Groupement
Léger
d'intervention
"Olivier" armement et soutien des
indépendantistes anti-FLN les Bellounis
qui sont pro-occidentaux. Maquis liquidé
par les français car constituant une force
politique contraire à l'Algérie française
Prise de contact MI6 des
étudiants islamiques
pour provoquer des
émeutes et intervenir
militairement pour
défendre les européens
Tentative
d'empoisonnement de
Nasser par le Mossad
Crèation du département
Répression Action Protection
(RAP) rebaptisé Centre de
Coordination Interarmées
Tentative d'entrisme pour
inciter la ligne dure du MNA de
négocier. Les infiltrés dont un
a été secrètement reçu par
Constantin MELNIK sont
eccartés du mouvement
La voix de l'Egypte faussement
attribuée au SDECE
Groupement de Recherche
et d'Exploitation (GRÉ), qu
infiltré la casbah,
travaillant avec des
zouaves déguisés en bleu
de travail (bleus de
chaiffe)t
Exçelsior a
Tripoli,
manqué
Hôtel Semiramis
au Caire colis
piégé mal
amorcé
Bombe à la Gare
duCaire, des morts
pas la cible
Demandes: frontières
marocaines et tunisiennes,
arrestation sélective d'ex membres
de l'OS organisation spéciale
chargée du soulêvement pas du
Mouvement pour le triomphe des
Libertés Démocratiques ( MTLD)
Opérations homo &
arma de "La Main
Rouge"
Bonn1958, Mohammed Aìt
Alcène grièvement blessé ( sur
ibformation BND dont les
agents aident le FLN)
Slovène a 1958 , mines
14 bateaux
Félix Mounié
au Cameroun
empoisonné
au thallium
1959 gare de
Sarrebruck, meurtre de
Abd El Soualem
Adjoint du traficant d'arme Ottoman
Schlüter 56, sa mère en 57, le
bateau la Bruja Rojas à Tanger,
typhon à Tanger, Atlas à Hambourg
58 , assassinats en Suisse 1957
traficant Georges Geiser puis
MarcelLeopold,Alkeira à Ostende
Puis scandale Der Spiegel, l'Humanité,,
puis la liste s'allonge porteurs de
valises belges, français, allemands,
Italiens, Suisse, Hollandais plusieurs
dizaines de nouveaux meurtres dont de
étudiants algériens à Bruxelles (135 au
total d'après Constantin MELNIK)
Échec de la
mission Torpédo
contre Nasser
Interception
de l'Athos
Tentative de
solutionner le
problême Touareg au
Niger
Apaisement De
l'incident de
frontiere Mauritanie
/ Sénégal 1992
Diplomatie parallèle
1967 Omar Bongo choisi et
porté au pouvoir par la
France
Bob Denard, Congo Yémen
pui Congo à nouveau, la CIA
intercepte Tsombé et la
contre insurrection est
qnnulée.
Retour de Pascal Lissouba
orchestré par le SDECE en 1992
Formation à la
répression de la
police gabonaise
Culture du
renseignement chez
ELF
Félix Mounié empoisonné
au thallium, trop forte dose,
sera autopsié à Genèves
d'oú scandale
Opération. Renseignement Jimbo
Retour de Léon par
des voies
diplomatico-militaires
françaises
Contribution des CCI-DOP
aux guerres tribales
Congo
Opération Barracuda mise
en oeuvr pour écarter
l'empereur Jean Bedel
Bokassa
Cameroun
Gabon
1979 David Dacko,
Miseinfusé
en place
14 postes de
par lede
SDECE
renseignement( Cameroun, Centre
Afrique, Congo-Brazaville, Côte d'Ivoire,
Dahomey, Gabon, Haute-Volta,
Madagascar, Mali, Mauroitanie, Niger,
Sénégal, Tchad, Togo) 54 agents le d'où le
d'honorables correspondants
Renseignement en source ouverte et
stratège d'influence
Coup d'Etat
manqué au Bénin
par BD
Centrafrique
Le pré carré africain
Meurtre
1966 sécession du Nigeria
Espionnage de conseillers militaires
soviétiques et thchèques
Guerre clandestine (la région Est
étant levré en arm de USA et de la
Tchekoslovaquie vs la France qui a
fait de même dans la région Ouest)
Tchad
1958 la Guinée de Sekou
Touré se rapproche de
Moscou
Formatage des services
secrets nouveaux-nés
Renversement non anticipé
de l'abbé Fulbert Youlou
Président du Congo
Brazaville.
Guerre
économique et
diplomatique
Achat d'un super constellation à Air
France, chargement d'armes pour le
Biafra sous couvert de produits
pharmaceutiques. Pont aérien et
engagement de mercenaires. Perte de la
guerre par les sécessionnistes. 1 à 2
millions de morts.
1965 ex filtration de l'Abbé
par de mercenaires
commandés par un
officier du SDECE
1ère tentative
annulée, le STB
informé ST.
Incident au Tchad
en1963, le PLR est
accusé d'aider la
rébellion musulmane
1982 de Bob
Denard opération 61 de
soutien à Hissene Habré
Forte d'une information que la
CIA forme 2000 Lybiens au
nord de
N'Djamena, la DGSE
laisse son renversement
s'oppérer à partir du Darfour
Information du
SDECE que la Lybie
envoie l'aLN à la
reconquête du pays.
Nouvelle Op de BD avec
les membres du SA
Appuis du SA et de missiles Milan en 1987
Espionnage
intensif
Débauchage
d'opposants
guinéens
Étranglement
sur les
frontières
Interception
de
communications
Faux billets
Empèche l'invitation
de Sekou Touré par la
Reine d'Angleterre à
Freetown
Armée de Peuls
opposants
1959 Jean Violet et les réleaux religieux contribuent
au vote de l'ONU pour que la France ne soit pas
sanctionnée pour son coup de force à Suez et pour
la guerre d'Algérie.
Enlèvement à Budapest
en 1948 libéré en 1958 de
Luien Gouazé
Assassinat de Jean
Isidore Gueron par
l'UDBA à Belgrade
Les réseaux religieux aident à la
commercialisation des premiers
Mirages Dassault en Suisse.
1949 arrestations en Pologne du
chef de poste et adjoint du SdECe,
réplique par un vice consul,
blocage d'un avion de la
compagnie LOT
Agit prop au Québec, financement du journall'Evangelique
Fermeture de plusieurs
postes du SDCE dans
les pays de l'Est
Influence
Soutien des
cambodgiens contre les
KR 1978-1988
Le réseau de
500 agents
qu'il montât
fut rraqué par
le Sta
Récupération des agents de la
Stasi par le BND et des
archives
Récupérations
Roumanie l'agent Dinu
(Charles Hernu) publié
par l'express. plainte
en diffamation. La
cible était elle Jacques
Chirac communiste
dans sa jeunesse et
amoureux d'une
hôtesse russe (dans
sa lutte contre
Balladur) ou était ce
un vengeance contre
le démentèlement d'un
réseau OTAN par la
DST en 1969? Mystère
Hirondelle envoyée pour
corrompre son successeur
en 1951
À la chute du mur
Transfuge
Lithuanien
Argakamov
1971 agent
convoyant de la
drogue dans le
New-jerséy
(scandale)
1962 Golytsine décrit l'infiltration de
l'Otan 40 taupes dans les services
secrets français le réseau SAPHIR Youri
Nossenko déclaré que Golytsine est un
faux transfuge, ou est-ce le contraire?
Une op de renseignement BigBen aurait
été lancé par De Gaulle sur les
amèricains. arrestation de Geaorges
Pacques. 1/2 colonels écartés par
Pompidou, et l'adjoint du Directeur l'est
aussi en 1971, un autre confiera son sa
double appartenance à la DST. 1977
éviction judiciarisée d''un sous
directeur. Un analyste en poste avec sa fille à Belgrade dont le procédure sera médiatisé
Op
étrangères
Albanie, en
collaboration avec le
MI6 , trahie par Kim
philby
ContreEspionnage
Selon Vassili Mitrokhine: Jour de 1945 à 1980,
ayant recruté plusieurs autres taupes à
transmit des milliers de documents dont l'a
détection des missiles à Cuba
2 officiers soviétiques, 1
officier tchèque, 1 général
retraité de la Luftwaffe
arrêtés à Berlin
1948
détection
de 3
infiltrés
de la CIA
à la DGEr
À la marge
entraînement en 1947
d'un bataillon, de 500
juifs en Paletine
Surveillance de l'Irlande
pour un voyage de E
Gaulle
À la marge
Retournement en 1950
d'une espionne du GRU
à Bordeaux disposant
d'un matériel d'émission.
conduit au
démentèlement par le
FBI et MI6 du réseau
canadien Konon Molody
alias Gordon Londsdale
1979 Pierre Bernard Kolb
officier traitant à
Strasbourg
1983 lieutenant
Colonel Bernard
NUT trouvé mort
dans les
Alpes-Maritimes
1962 Pierre Cardot du STB
Tchèque intègre le SDECE il
est confondu
Arrestation en 1950 de la
secrétaire du Directeur du
service 28
(interception-cryptographie)
travaillant pour les russes
1982 Affaire Farewell, hors du
cadre romancé. prise de
contact de Valadimir
Ippolitovitch Vetrov,
lieutenant-colonel du KGB
avec la DST. Prise de contact
avec le américains et
utilisation de caméra
miniaturisée dont les films
sont lisibles uniquement par
eux. arrestation suite à la
tentative de meurtre d sa
maîtresse, fusillé n 1985.
Affaire Markovic,
publication de
photomontagés mettant
en scène MmePmpidou
Fourniture d'armes à
Yssen Habré ayant pris
en otage les époux
Claustre, aide de
l'Egypte sur demande de
Maranche
Deuils
1979 attentat de
Benghazi raté contre
Kadhafi monté avec les
mourrai Égyptiens
En zone Allemande
occupée:
Excellente
analyse de la
situation
proto-révolutionnaire
Accident volontaire
causant la mort d'un
officier en RDA. Tir
d'une sentinelle ontr
un autre officier qui
s'en sort indemne.
Protection de
essais
nucléaires
Information par des réfugiés
cubains de l'installation de
missiles à Cuba, l'été 1962
ainsi que la présénce de 700
soviétiques, transmis à la CIA
Médiatisation de l'affaire
Bamler/Kranick
Infiltration Du
département XI du
HVA annoncée par
Markus Wolf
1967 aux îles Cookies une
jaunisse bloque le voilier
au delà de la période
d'essais nucléaires.
Infiltration de
l'association des
garçons d'ètage et
des concierges les
clés d'or depuis l Lutecia
Guerre froide dans le détail
Affaire Nawor, aveu de tamponnage
et de chantage de la Stasi,
intoxication d'un couple d'agents du
HVA, piégeage de boîtes aux lettres
mortes, arrestation du couple à Paris,
arrestation du chef de réseau un
légionnaire ayant posé des micros à
Berlin et de sa femme dactylo à
l'OTAN agent elle aussi
Après 88 défection
d'un pilote polonais
avec son Mig29
ci-achat avec le MI6
1966 sucre dans le
réservoir d'essence du
bateau de Greenpeace
Opération MINOS 49 à 54,
1948 récupération
d'Hubert Ripka, près de
Pragues par un avion de
l'escadrille spécial 1/56
Chantage du Stb sur la fille
du chef de poste à Pragues
Lithuanien,
Tchekoslovaques,
polonais arrêtés dès
leur parachutage
1978 Commandant
Cuvelier à Saint
Dizier
2 officiers au Tchad
dans unC130 algérien
livrant des armes1981
Tentative de coup d'Etat
1980 echouée
1985
Rainbow
Warrior
1983
récupération
de Klaus
Barbie en
Colombie
1971 Zhang
chiffreur à
Alger
renvoyé
drogué en
Chine à la
demande de
l'ambassade
Manipulation possible d'un
employé de la DARPA pour
sélectionner les cibles
Bouygues
Elf dès 1970
Michelin
Écouté des essais en
vol du 747-400
Deloitte et Touche
Tamponnage d'un attaché culturel à
Matignon puis travaillant au cabinet
d'Edouard Balladur - éviction de 5
membres de la CIA
Galice sécurité
Selon Peter Schweizer
journaliste
Servier
Intelligence Online
Pantouflage efficace
Entreprises spécialisées
Espionnage économique des
marins pêcheurs japonais
écoutant les coordonnées de
bancs de poisson donnés par
la marine nationale aux
pêcheurs bretons (bidon)
gATT exception
audiovisuelle français, idem
pour l'agriculture
sSF Sofema
Redéploiement des SR vs la
contreingérence, inventée pour
occuper la DST après l'OAS
Datops
Géos
Péricles
Nécessité des liens de confiance: une
entreprise française et-elle une
entreprise à capitaux français qui se
développe à l'international , une
entreprise à capitaux étranger qui
développe des emplois sur le territoire
national, ou faut-il les 2?
Guerre Économique
Audit des services secrets et
mise en place de SRE sur le
modèle de la DGSE
Air France sonorise les places
affaire vs hommes d'affaire US
Collaboratif du temps de
l'invasion de l'URSS, l'ISI
akistannaise joue des oublies
jeux allant jusqu'à l'arrestation
des agents français et
britannique et à leur expulsion
jusqu'à l'attentat de Karachi
en2002.
Sri Lankais
1992 arrestation de 3 ingéré de la
DGA, et 1 spécialiste du nucléaire
militaire, expulsion de 4 agents
russes dont le résident.
Délégation
interministerielle à
l'Intelligence
Économique
Pakistan
Accord KGB 1992 prolifération Nukes,
Kazakhstan 1400 têtes stratégiques 400
tactiques, mafias, crime organisé,
islamisme radical, rapatriement des
archives
SVR ex KGB
Formation au CE des pays
Anglo-saxon et aux
techniques d'écoute des
services
Inde
Post guerre froide
Description de
réforme
souhaitées par
le milieu u
renseignement
Golfe
1981 cambriolage du
ministère de la Défense
Indien hostile au Mirage
2000 (récupération des
propositions chiffrées
des concurrents
soviétiques) découverte
en 1985 elle donne lieu
au rapatriement de
plusieurs agents et de
l'ambassadeur
Manque cruel d'outil de
renseignement de type
satellite et armée
nadaptée
Réformes
La DGSE milite pour la
création d'un service
purement militaire.
Base SIGINT à Kourou pour surveiller
les communication américaines et SA (
base Frégate) . Moyens techniques et
interceptions partagées avec le BND
Allemand et Analyse réalisées
séparément. Ces moyens sont
nettement insuffisants.
Joxe empèche les
services d'y participer et
les limite à recevoir les
ordres du politique
Choix Aloemand de satellite radars
permettant de traverser la couche nuageuse
et permettant d'observer les pays de 'Europe
de l'Est. Les français choisissent des
satellites optiques, moins chers qui
permettent d'observer les pays du Sud.
Renseignement mili
Création de la DRM, lancement
d'Hélios1 À création du COS.
Utilisation d'Astra B et
communication
d'infomation aux services
secrets allemands
Réactivation du
CIR PA Michel
Rocard
Rattachement du SA au COS, détaché
en cas d'opérations clandestines.
1A fin en février 2012, I-B en 99, II-À 2004 ,
II-B 2009 dirogés par une unité
interarmées. Un officier de liaison et une
station Pépite
Possibilité de ne as se laisser
entraîner dans la guerre du Golfe 2
1994 poste de la DST créé
à Moscou
Capture au Daguestan d 4
officiers d l DGSE sous
couverture humanitaire
revendus enTchetchenie,
libérés pa l'intermédiation de la
mafia russe à Moscou.
2003 mobilisation pour
libérer les 2 journalistes
Malbruonot et Chesnot
Sous
MITTERAND
approvisionnement
des Croates
en armes
2000
poursuite
des
criminels de
guerre dans
l'ex
Yougoslavie.
Tentative de paiement de rançon
aux FARC, un avion du GAM se
pose au Brésil sans en avoir
informé le gouvernement du
pays. L'opération est avortée.
2005 libération d'Aubenas après
çelle des journalistes roumains
avec lesquels elle etait détenuee
AQMI, Somalie, Sahara, opération raté e pour libérer MichelGermaneau,
enlèvement des cadres d'AREVa, intervention ratée pour libérer le 2 jeunes
fançais au Niger
Demande d'expulsion le 1er septembre
de Zaccharia ayant appris à
manœuvrer un avion de ligne aux USA
et étant détenu par le FbI
Otages
Utilisation de la force contre la
piraterie maritime sur la corne
de l'Afrique et l'Océan Indien
Interception de mots clés et d'analyses
sémantiques de djihadistes français
téléphonant d'Afghanistan transmis à la CIA
dans le cadre des accords SIGINT
2008 voit 58
enlèvements de
français
Ben Laden
Utilisation de chefs
d'entreprise, de
journalistes, Philippe de
Dieuleveux
Utilisation de
Gotovina
ex-légionnaire dans
la fourniture d'armes
aux Croates et la
traque de criminels
de guerre (dont il
fait partie). Laché
par le gouvernement
français.
Sombre histoire de faux
documents (500 tonnes de
yellow coke) vendu du Niger
aux Irakiens, contre-veréfié et
démenti à 3 reprises par la
DGSE et un diplomate
américain ayant servi à GW
BUSH pour envahir L'Irak.
Utilisation des
renseignements sous
Chirac : 1988 utilisation du
11ème choc pour prendre
d'assaut la grotte d'Ouvéa,
rapatriement des agents
Maffart & Prieur assignés à
résidence,, refus de désert
fox,
Chine
Base alliance, refus en 2001, acceptation en
2002, financement français, obligation de
transférer des informations de la DST et de la
DGSE, en retour simplement celles de la CiA
+extraterritorialité et torture homolobguée. Mise
à jour en 2005, elle se termine en 2009 avec BA
1999 cambriolage de la banque
Kosa ( d'Osada, ami de Jacques
Chirac) diligenté par un agent de
la DGSE, la DST appelée au
secours par De Villepin confirme
involontairement. l'agent sera
victime d'un accident de la route
e t le dir e sous dir delà DGSE
démissionnés.
2002 extension des
opérations homo
"alpha" hors de théâtres
d'opération. arrestation
en Espagne d'un officier
traitant et son agent.
Retournement du chef de
poste à Pékin en 1998,
tamponnage de
l'ambassadeur mis à jour par
le BND car idem pour
l'ambassadeur d'Allemagne
13 septembre malgré une note flou des liens
entre Sekigun et FPLP en Hollande, prise
d'assaut de l'ambassade de France aux
Pays-Bas. Bombe au Drugstore par Carlos le
lendemain. Les autorités françaises cèdent au
chantage et le groupe, réuni s'envole pour la
Syrie.
Soleil Levant, arrestation d'un
agent de liaison de la Sekigun
(armée secrète gauchiste
japonaise) à Orly en 1974
Afghanistan
Carlos
Arrestation
de Carlos
au Soudan
Moines de Tiberine,
opération de
délivrance ratée de
l'armée Algérienne?
Commando sur
l'Airbus AF8969
malgré les alertes
de la DGSE, la
DRS aurait laissé
faire
Sorti d'un
SAM7 neuf
avec sa notice
Tamponnage d'un
membre du FPLP et
information sur un
passage à Malte. oP
annulée.
Années
MARENCHE
Mise en place
d'une station
D'écoute au
Pakistan
Attentats du GIA en 1995
contre le cheikh Abdelbaki
saharahoui et le RER Saint
Michel ( soupçons DRS)
Formation de
Moudjahidine en
lousdè puis au
CERP
Irak
Opération Charlie en
coopération avec le
services secrets de
Yasser Arafat contre
Abou Nidal (rue des
rosiers)
Flop des irlandais
de Vincennes,
arrêtés par le GIPN
dépendant de
l'Elysée, à qui l'on
attribue faussement
l'attentat de la rue
des Rosiers
Fuite du dossier
d'objectifs de
Carlos
Meurtre de 2
officiers de la
DST
Politique parallèle,
Safari Club
années
MITTERAND
2010 3 rats de la GSE se ont
surprendre dans la chambre
u président de Shangai
Airline
Création d'une
section antiterroriste au
SDECE
Années
Tentative à San
Cristobal sur la
couverture d'une
course cycliste. 9 mois
d'attente puis
annulation
Formation des
artilleurs de
Sadam Hussein
à l'utilisation
des canons
155GCT 1983
Recherche
d'information et
intoxication
call girls, réseaux Claude puis
Virginie. Utilisation pour piéger
de ambassadeurs amateurs de
confidences sur l'oreiller.
1950 réseaux
asiatiques
d'espionnage mis à
jour, agent fils d'un
de membres arrêtés.
Hoang tisse des
liens vers
l'Aerospatiale et
Arianepace
Vente de super
étendards armés
d'exocet, au même
moment attentat de
l'ambassade de
Beyrouth et à Dakar
1983 58 soldats tués
Information sur la "base
Bison" recrutant de
honorables correspondants
Parlementaires soumis au
recollement de rapports
d'étonnement
Tchétchénie
Yougoslavie
1999 un algérien au passeport français
et atrête dans une voiture chargée
d'explosif à la rrontière avec le
Canada. La DST informé la CIA d'une
mouvance islamique internationale
1993 enlèvement de 3
attachés consulaires par
la DRS algérienne
revendiquée par le GIA
Zitouni
Ambassade
d'Iran
attentat
raté
Opération Arma contre
le cargo "El Djorf" sûr
renseignements du
BND. Opérations style
"main rouge" de la DRS
partout en Europe.
collaboration accrue
des services
européens.
Liban / Syrie
Meurtre de
l'ambassadeur
français Louis
Delamare, la DGSE
confond le services
Syriens
Le monde
arabophone/musulman
1985 otages du Liban, la DGSE
les localisé à 2 reprises, l'Elysée
n'accepte pas d'entériner
l'opération.
Tamponnage de
journalistes n
l'absence de
personnel sur zone.
Janvier 1980 le SA du SDECE
contribue à la réduire l'action de la
pseudo équipe de footballeurs,
envoyée par Kadhafi afin de
fomenter une révolte dans la ville
de Gafsa.
Iran
Algérie
Libération des
journalistes en
2011
Libye
Attentat du vol
UTA772 en 1989
et du vol 103 de
la PanAm FPLP?
Risque de
renversement du
Shah
1982 bombe rue
Marbeuf, une autre
dans le train
Paris/Toulouse /
riposte SA sûr
l'attaché militaire
syrien en Espagne
aSaLA à Orly, toujours
sous assistance Syrienne
Tunisie
Soutien en armes d'Amine
Wardak et de Tadjik Ahmed
Chah Massoud
Aide à la création de
l'école du renseignement
tunisien
Informations croisées
avec le Quai d'Orsay sur
la montée de la
répression et la
paralysie politique
croissante.
Présence de forces
spéciales et d'agents sur le
sol Libyien. Nombreuses
opérations de
enseignement et de
livraison d'armes menées.
Proposition
Idem pour le MI6
d'enlever l'ayatollah
Khomeini refusée
par Carter
Inter-relations avec le Quai
d'Orsay et augmentation des
policiers et des personnels
féminins
Diminution des
liens avec le
limier
Rapprochement
européen
Conclusion
Abattre des cloisons
Montée en puissance
des technologies
Montée en puissance
des civils
Distancée sur le
continent africain
par les
Américains et les
Chinois
Orientation vers les
pays émergents et
apparition de
nouveaux services
Mondialisation
Rapport d'utilitarisme
avec le pouvoir
Recrutement de jeunes
mieux éduqués plus
polyvalents polyglottes
Pas de capacité
d'influence et de faire
rêver à l'instar du
MossadMI6 ou CIA
Confision avec RG
Intelligence économique et demande de
résultats immédiats ce qui oblige à
franchir des lignes qui peuvent créer de
la confusion