communiqué - Grand Palais
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communiqué Les enfants modèles de Claude Renoir à Pierre Arditi 25 novembre 2009 8 mars 2010 — Musée national de l’Orangerie Jardin des Tuileries 75001 Paris 01 44 77 80 07 Exposition organisée par le >usèe de l’orangerie et la Réunion des musées nationauy. L’histoire famille, de l’art ceux qui d’intérêt ou « croqués Vuillard, Les à » l’entourage simplement par peur de plutôt :1 de l’artiste, aimé. troubler Ce une discipline mène à la grande. » Ils Francoise Silot, fils sont des Zeorges Sabbagh, Bonnard, voire les ou des sa par manque qui se veut l’esthétique ce sont ces « enfants filles de Claude Vonet, Chana Crloff, enfants « proches, Posant volontairement ou souver.t à leur insu par un ogre plutôt amical, Pierre ses n’est pas faudrait ne traiter que le grand sujet, intéressent aujourd’hui. Derain et de par des nièces ou des preturation » d’Édouard ceux de ses commanditaires pour lesquels il eut une réelle affection. enfants modèles parlent encore. « modélisés » musées rarement tout mais Pablo Picasso, d’Ar.dré que encouragé ou alors que la « petite histoire modèles » qui nous Mauroce Denos, soutenu, et donc sans affect. et son ro.rentaire, à contrecoeur, s’intéresse pudeur, simple « scientificue » neveux ne l’ont ont laissé des témoignages Ces enfants de la Belle Époque , ces petits nabis, fauves ou — libres de leurs mouvements d’autres en ont parlé, certains en bien habillés pour l’occasion et parfaitement cubistes et ces rejetons de la fin du xx’ siècle — écrits, — — transformés en chefs—d’oeuvre en jean et baskets mais pas pour forcément plus nous content à leur manière des séances de pose qui furent de bons — ou de moins bons souvenirs. Aux plus avec jeunes, leurs mots, le catalogue et l’exposition donnent la parole. nous révélant ote l’attra:t pour le jeu, solitaires dont on e si besoin à leur âge, tendresse plaisor remonter voulue le C’est l’artiste. par Jean—Varie », Le Breton couloir de ne l’appartement », les rêveries l’emportaient le plus souvent sur Cette marque de ainsi rèvait Ces « bons petits diables les copains de la rue, que familial que, de « coincé » courir en patin à les tout champs, roulettes de mène Jean—Pau avec son pour « faire Belm.cndo de frère Alain, et Pierre Arditi de pouvoir enfin descendre de sa chaise rouge où son père l’avait vissé. Si certains artistes, comice Claude Monet, d’autres s’en firent presque une spécialité, Cassatt, les Maurice Denis, enfants, Maurico Denis, souvent La Soxo Georges nombreux, (détail), 1918, Sabbagh eu sont n’utilisèrent Pablo Picasso. largement huile sur carton, C caralcguo raisonrû F<aurtce Omis I ADAOP, que peu tels Eugène Carrière, ?aris 2019 mis à entourage immédiat, Vary Il s’agit de « petites tribus » où contribution 85 x 70 cm, leur Pierre—Auguste Renoir, très tendrement mais collection particu)ièro aussi sommaire communiqué de presse p.l sommaire p.3 press release p.4 introduction à l’exposition liste des oeuvres exposées 7 p. le catalogue p.19 quelques notices du catalogue p.2O activités autour de l’exposition p.28 musée de l’orangerie visuels disponibles pour la presse 30 p. partenaires média p.35 j press release Child Models front Claude Renoir to Pierre Arditi 25 Nevember 2009 8 March 2010 — Musée national de l’orangerie Jardin des Tuileries 75001 Paris 01 « 77 60 07 Exhibition crgansod by the Muséo de l’orangerie and the Réunion des Musées Nationaux Art historians seidon focus on an artis:’s fazilv and close friends, encouraged, privacy, or but loved simply rather bio. fear for therefore free of affect. because Mot cf perverting a et e jack cf discipline which the pecpie who suppcr:ed, intereso or clain,s te be It purports to deal with the major topic, respect for their “scientific” and c000encing on aeschetics, ehereas chese sidelines lead in fact te the main issues. Whether they were willing or reluctant models, often sketched unawares by a friendly ogre, chese “model chiidren” are our topic today. They are the Sons or dauqhters of Claude Monet, Seorges Sabbagh, Chana Orioff, Maurtce Denis, che nieres and nephews 0f Pablo Picasso, Françoise Gilot, André oerain and Pierre Bcnnacd, even the “surrogace chiidren” cf Èdcuard Vuillard who becane very fond cf bis pacrcns’ offspring. Scme cf these child models have left wriccen or oral talk of cheir experiences posed, today. little kids cencury The Fauves Nabis, in children cf and jeans or Edwardian era, the curned Cubists sneakers but no into testimonies; dressed for masterpieces freer to move teli ochers us the occasion and çerfeccly nuseums, for in scili or lace 2Oth— cheir own way about the sitcings that left chen with nixed memories. The exhibition and the catalogue teli us in their cwn words that give the youngsters B mouthpiece. The “dear liccle devils” chey were often more strongly attracted by their games, cheir street friends or the sclitary reveries se important at their age than by what the artists saw as a mark of cenderness. chrough rur.ning famiiy So, “stuck” there “cc be nice”, ccuntryside, the apartment with his Jean—Paul brocher Alain, Belnondo and Pierre Jean—Mari e Letrecon chcughc only cf i:ched Arditi co go roiler skating chrcugh cite longed te get down frein the red chair where bis tacher had stacioned hi,,,. Although 500e artists such as Claude Monet seldom used their immediate family, Carrière, — almost Pierre—Auguste Renoir, made it a specialty. Mary Cassatt, The often Maurice Denis, numerous ohildren others — Eugène Ceorges Sabbagh or Pablo Picasso in these “small tribes” were frequently very tenderly portrayed; but they were also used as mere subjects for studies. Maurice Donis, La Boxe e (détail), 1916, huile sur carton, 65 cataogue raisonné Meurtre Oor.is / ALAGP, X 70 cm., collection privée Paris 2009 4 introduction à l’exposition Pour fois, une tordre le cou avec les yen de l’enfant, ccnvenances, aux se passer des voilà l’ambition de cette souvent leur à Insu par intéressent aujourd’hui, Pas de classification un plutôt amical, ce sont car pour eux naît—on pas alors leurs parents étaient de voir oeuvres de sa mère. voir ces Enfants « croqués » oui Modèles nous leurs portraits et surtout ce qu’ ils en disent. impressionniste, nabi, petit fauve, réaliste 7 :ls étaient seulement les sujets chéris d’un père ou d’une rrre. non plus è :ls devinrent parfois le sujet Posant volontairement ou à contrecoeur, leurs yeux. ogre apprendre Les enfants d’artistes eurent exposition. sans doute cette chance d’une éducation du regard à domicile. même des oeuvres élaborées sous commentaires, Olaude Picasso, forcément petit les plus grands des garçon, préférer et ou Pas de hiérsrohie artistes. trouver cubiste plus On ne s’étonnera de fantaisie aux Etait—oe toujours si drôle d’être un enfant modéle 7 Pas si sûr si l’on en croit Jean—Marie Rouart ou Pierre Arditi qui auraient préféré courir la rue plutôt que d’être vissés sur une chaise. Quand ils ne sont pas réunis sagement sur un portrait de famille, ces cc bons petits diables » ont posé en arborant les attributs choisis pour eux par leurs parents. Ces jouets ou costumes, parfois sérieusement père, véritables, reliques — été conviés à la fête. On se demandera alors si le portrait de Claude Lévi—$trauss sur un cheval mécanique, le détermina à partir à Sabbagh, ont tenu avec vénération, la découverte des Tristes tropiques ou si — pas trop oeuvre de son le voilier de Jean fut le début d’un engagement qui le mena à la plus haute marche de l’Amirauté. Enfants de la petits Uabis, Belle Epoque, bien Fauves ou Cubastes, fin du XX’ siècle, habillés transformés pour l’occasion et parfaitement en chefs d’oeuvres pour r-usées, cc modélisés », rejetons de la en jean et baskets mais pas forcément plus libres de leurs mouvements, nous content à leur manière ces séances de pose qui furent de b ons ou moins bons souvenirs. Emranuel Bréon 6 liste des oeuvres exposées famille s L’atelier de Schuffenecker Femmes et enfants (La Famille) Auguste Herbin Paul Caugun 1889, huile sur toile 1914, huile sur toile 73 162,5 x 114 cm Musée d’orsay, Musée d’art Moderne Paris, X 92 cm France de la Ville de Paris, France La Famille Victor Prouvé Dalou, sa fesmne et sa fille 1698, pastel et fusain Sir Lawrence Altta—Taderna 132,5 x 109,5 cm 1276, Musée d’orsay, huile sur toile 61 x 30 cm Paris, France Musée d’orsay Paris, France L’artiste et sa famine à la Clarté Une Famille c-eorges Hanna Sabbach ou La famille de l’artiste 1920, Albert Besmard 155 x 128 cm 1890, huile sur toile Musée national d’Art Moderne 132 x 120 cri Centre Porrpidou Musée d’orsay Paris, Paris, France Le Peintre Thaulow et ses enfants, La famille Thaulow Jacques Ernile alanche 1895, huile sur toile 180 200 cm X Yusée d’orsay Par:s, France huile sur toile France nj ‘r’ Portrait de Claude Cheval mécanique Lévi-Strauss 1890, bois peint, Rayrondlévi—Strauss peau et crin huile sur toile 1912, 65 X (n) fer, 66 x 93 x 53 cm 53,5 czr Musée du jouet, Petit Palais, Poissy, France Musée des Beaux—arts de la Ville de Paris Soldats de plomb France 1930, plomb, carton hauteur figurine, Jouets 5 cm debout, 3cm agenouillée Musée du jouet, Camion utilitaire ?oissy, Paris 5 tonnes Renault Anonyme Corde à sauter après 1944, 19 X 43 x tôle peinte 1965, 7,3 cm bois peint, ficeije 270 x 15 cm Musée des Années 30, Musée du jouet, Boulogne—Billancourt, Poissy, France France Costume marin d’été blanc Jardin des tuileries vers 1920, coton (théâtre) 70 x 160 cm Elisabeth Tournon—Braniy Musée du jouet, 1916 Poissy, 70 X France 276 cm Musée des Années 30, Jeu de croquet Sou loone—Bi]Z an cou r: vers 1930, France 18,5 x 106 x 30 cm bois peint Musée du jouet, Voilier de bassin 1930, bois peint, 52 x Foisoy, 54 cm Poupée Musée du jouet, Poissy, France textiles 1860, biscuit, France peau, verre, textiles 32 cm environ Musée du jouet, Cerceau et bâton vers 19CC, bois Diam. 63 cm Musée du jouet, Poissy, C France Poissy, France Panoplie d’outils Vers 1950. Carton, bois néral, pestieue, x 35,2 cm 28,5 Collection particulière Cheval à roulettes Bois peint, textiles 52 x 54 cr1 Musée du jouet, Pcissy, France b Voiture à pédales Suy Pierre Givors 1952, tôle, aluminium, caoutchouc 44 x 126 x 45 cm Musée du jouet, Poissy, France 9 Impressionnistes Enfants à la vasque Mère et enfant sur fond vert Berthe Morisot 1866, Mary Cassatt huile sur toile 1897, pastel sur papier beige 73 x 92 cm 55 x 46 cm Musée Marnottan—Monet, Paris, France Eugéne Manet Paris, r - Un coin d’appartement Claude Monet de Bougival 1875, 1861, huile sur toile 73 x 92 cn n France et sa fille dans le jardin Berthe Morisot -é’ Musée d’orsay, huile sur toile 81,5 x 60,5 cr. Musée d’orsay, Paris, France Musée Varmottan—Mcnet Paris, France Buste de Julie Manet Portrait d’Augustin Berthe Morisot Julie Manet 1886, 1911, huile sur toile 65,5 x 53,5 cm collection particulière bronze 27,5 x 17,8 cm Museum cf Fine Arts Saint Petersburg, Floride Etats—Unis Julie Manet dit aussi L’enfant au chat Pierre—Auguste Renoir :867, huile sur toile 65 x 54 cm Musée d’Orsay Paris, France Fenme et enfant devant une tablette où sont posés un broc et une cuvette Mary Cassatt 1889, pastel sur papier beige collé sur châssis 65 x 50 cm Musée d’orsay Paris, France 11 Maurice Denis La Boxe Maurice Denis huile sur carton 1918, 63 y. 69 cm collection particulière u Domiaique sur 1 • Isard Maurice Denis 1921, huile sur toile 107 67 cm y. collection particulière Double portrait de Claire Denis Portrait d’Aco en costume Claire penchée avec un livre de Zouave Claire tète penchée Maurice Denis Maurice Denis 1920, huile sur carton 1939, huile sur carton 49,5 X 36,5 cm collection particulière vers 1300—1902, bois et peinture, b carreaux de céramiQue collection particulière Portrait dAta en costume rayé de marin Maurice Denis 1917, huile sur carton 50 y. 37,5 cm collection particulière La Cabine de bain Maurice Denis huile sur toile 1915, 92,5 x 61 cm collection particulière La Leçon de violon Maurice Denis Vers 1309, hurle sur cartcn 74 x 50 cm collection particulière Noéle, dix-huit mois (à Fiesole) Maurice Denis :898, huile sur carton 60 x 73 cm collection particulière L’enfant au pantalon bleu Maurice Denis 1897, 52,5 huile sur toile X 39, 2 cm collection particulière 13 André Derain Portrait de Français Taillade La Nièce du peintre André Derain André Derain 1952—1953, vers 1931, 22 X huile sur toile 17 cm huile sur toile 171 x 77 cm collection particulière Musée de l’orangerie Paris, France Portrait de Geneviève aux nattes ?tndré Derair. La Nièce du peintre assise vers 1924, huile sur toile André Derain 35 x 2S cm Vers 1932, collection particulière 97 z 79 u huile sur toile Musée de l’orangerie Portrait de Javotte Paris, France André Derain vers 1349, huile sur toile Portrait du fils de l’artiste 34 x 29 cm André Derain collection particulière vers 1946—1950, huile sur toile 34 x 35 cm collection particuliére 15 tEntant à Trestrigne]. Jean au voilier, étude c-eorces Hanr.a Sabbaoh pour te bateau modèle 1912, Georges Harna Sabbagh hui.e sur carton 41 z 23 cm Vers 1930, huile sur toile collection particulière 75 z 54 cm collection particulière Nadine Chana Orloff 192!, sculpture bois 109 z 29 cm collection particulière Enfant lisant assis Li Georges Hanna Sabbagh 1923, huile sur toile 33,5 z 32,5 cm Mon fils collection particulière Chana Crloff 1327, ciment—pIerre :31,6 z 37,5 z 34,5 cm ta petite fille aux tortues collection particulière René Let ou rneur 1924—1925, plàtre patiné Moi et mon fils bronze avec traces de dorure Chana Crlcff 61 z 91,5 cm 1927, bronze Musée Antoine Lécuyer 63,6 x 24,3 cm Saint—Quentin, France s. collection particulière 17 le catalogue Les enfants modèles ouvrage collectif sous la direction d’Emmanuel Bréon directeur du musée de l’orangerie SOMMAIRE Les enfants modèles, par Emmanuel Bréon, directeur du musée de l’Orangerie • De l’enfant symbole è l’enfant modèle, par Jean—Marc Irollo, historien d’art • L’empreinte de la pose, par Paul Denis, psychanalyste • Le jouet, accessoire obligé du portrait d’enfant, par Massé, conservatrice au musée de l’Orangerie • Entre héritage portraits et d’enfants, nouvelles par approches Marguerite les Marie—Madeleine choix artistigues Moquet, ingénieur, orogrammation culturelle du musée de l’Orangerie dans responsable de les la CATALOGUE Eminanuel Eréon, Miohèle Hornn, avec l’aide de Élise Boudon, Christine Borel, Charlotte Cassé, Marie—Madeleine Massé Alicia Chaw, Amandine Frochot Les jouets • Biographies des artistes, Michèle Hornn, Christine Borel • Bibliographie, Michèle Hornn Pmn éditions ES 70 5677, 22 x 28 cz, 296 pages, ISBN 978—2—7119—5677—0, 140 illustra rions couleurs, broché, 39 E, nonenclature en vente dans toutes les librairies 19 quelques notices du catalogue L’Enfant à la poupée, par Henri Rousseau vers 13C4—1905 huile sur toile 67 ;l. 52 cm S.b.d. à la peinture noire H.J. Rousseau Paris, musée de l’Orangerie À LA POUPÉE L’ENFANT Ce tableau est fillette l’un des quatre portraits d’enfant représentée sur celui—ci modèle que Pour féter bébé. est peinte de manière bras dessus de frontale, prairie, la disparaissent tout bien que maladroitement comme dont seuls mais La s’agirait il sa poupée et sa marguerite. les bras jambes ses dans abolissent tout effet de modelé. médiévales, connus de Rousseau. identifiée pas peut—ètre épaisses tes l’herbe. sont articulés. pois Rousseau obtient aux bas montant blancs, qui ponctuent cependant, ror-jre dans diminution de la taille des marguerites qui composent un tapis régulier. peintre ne respecte pas les proportions et nous montre une l’entoure. même Elle tient dans Elle semble jusqu’aux sa les son flotter au— genoux robe rouge, représentatrons un léger effet de perspective par l’assombrissement de l’herbe au 1cm paysace oui du Est—ce l’un de ses enfants ou la fille d’un ami 7 La petite fille une poupée modeste si menu n’est et par la Une nouvelle fois, le fillette démesurée par rapport au s’étonner de la manière étrange dont Rousseau représente les On peut lui qui semble avoir dans ses tableaux une vision « naive » du monde. fl présente des enfants, visages graves, six de ses presque adultes, sept enfants. font peut—étre qui référence aux disparitions prématurées de Seule Julia—Clémence dépassa l’âge adulte, mais elle fut retirée de la garde de son pére aprés la mort de sa mére. Emmanuel Eréon Enfant et femme dans un intérieur, par Paul Mathey vers 1890 huile sur toile H. 48,5 L. 38 cm Paris, musée d’orsay JACQUES MATHEY ET SA ÈRt :ntimiste, composition de cette Paul s’organise Mathey successivement vers la gauche. Au premier plan, huitaine d’années, juste peintre, avec derriére tri—te,iit—ent venait pose son d’interrompre Fernande, grand repasse dos, du linge. sombre d’une vieille dame balaie tableau parcourt historien profond d’art de auxouelles notre on a le chemin «La la de la plupart des personnalité trouvé un le sa partie. temps Plus à Enfin, de au vie. goûts que insolite, au son la maison. oui à développe nous le un jouet, se décalent sur cerceau, la gauche, dans ont tour son et ravis du la silhouette regard dans peintre, mais ancrés de leur s’il ferre du situations par l’air scrute la restent qui des âgé d’une spectateur. l’appartement, La progression deviendra origines regard fond de troisième plan l’on leurs fixe du la pose, L’enfant qui le fils unique du peintre, il gauche, rue devant prennent plaisir Jacques, Debcut, sérieux. sur plusieurs plans le aussi au plus l’enfance fantaisie ou par 20 l’émotion Paris, ont qu’elles Plume, suscitées en nous Jarry, (Isabelle » Il était une fois., l’enfance, 200C) zichèle Hornn Portrait de Raymond Dubufe, par Guillaume Dubufe - - aouarelle H. 32 23 cm . S.D.b.g. G. Dubufe fils, 1878 - collection particulière RAYYOD DUEJrE Ce portrait de Raymcnd Dubufe moment en 1678 par comme avait dû 1’ imaginer le pendant à celui de sa fait Guillaume Dubufe, la cousin. son comtesse de soeur Gabrielle, C’est le Prototype de Sègur pour romans ses jeune garçon est vêtu d’un costume marin à large ceinture rouge, partie de croquet en perspective. famille La destinés la à :eunesse. » le tenue estivale pour une belle conserve du modèle peint au mème l’c< enfant modèle un acrostiche charmant oue l’oncle Charles Gounod dédicaça à Raymond pour sa premiére communion: «À Raymond Dubufe. Reste enfant le Royaume éternel est promis Aux enfants, croyant d’un coeur simple et d’un esprit soumis à tous ceux aussi qui leur ressemblent Y Montrant comment ils sont et non comment ils semblent Ouverts et confiants l’avenir Dont le Ciel est d’aimer et l’Enfer de haïr. Ton vieil ami Ch. Gounod. les âmes ne tremblent Ni devant le présent ni devant dont » Emmanuel Bréon Portraït d’Arï Redon au col marin, par Odilon Redon vers 1697 huile sur carton H. 41,6 z 1. 22,2 cm Odilon Redon S.b.g. Paris, musée d’orsay ARI PEtON Après la mort d’un Odilon Redon. Peyrelade, de lui, Fils premier enfant, unique de avec sa mère. » est un des plus élabcrés. l’artiste, admiration, : 1’ hcmrage tel Ce qui opposées il réalisa Dans ce portrait, te la frappe matière de conseils. » Comme facture impalpable, avec accueillie d’attentions couvert et joie par tendresse. de À «Toutes les fois que je me suis séparé treize portraits d’An scmnard en le plus dans plastique très souvent à différents àges, 1912 son pure chez dont celui—ci le profil de l’enfant arparait sur la droite. chère aux jeunes Nabis, rempli de bienveillance et de compréhension. ses fut 1689 est en j’ai bien senti que je ne pourrais être heureux que là où il se type de présentation décentrée est Redon. naissance d’Arï le peintre écrivait à propos de son fils même en venant ici. trouvait la : «J’ ai oeuvre et la c’est qui témoignent à Redor. estime plus grande la l’expression admiration réunion -de deux très et pour Odolor. qualités mystérieuses. Ce presque L’homme est Toute notre génération subit son charme et reçoit l’artiste, un fond indistinct est rendu vaporeuse qui confère à l’oeuvre un caractère particulier, à l’aide d’une de pureté et de tendresse. 21 C’est grâce â la générosité d’Art Redcn et de son épouse Suzanne que d’odilon Redon restées en leur possession purent entrer dans les les nombreuses oeuvres collections françaises au début des années 1980. Marie—Madeleine Massé Portrait du fils de l’artiste, par Paul Cézanne vers 1660 huile sur toile H. 35 L. 36 cm Paris, musée de l’orangerie PAUL CÉZANNE Si le peintre a pendant longtemps caché â sa famille la naissance illégitime de son fils Paul, il n’en éprouvait pas moins un attachement profond pour son enfant. Cézanne a laissé du jeune garçon un nombre L’enfant, considérable de âgé de neuf ans environ, portraits. Celui—ci est probablement portraits qu’il fit formelles. Autour de 1880, dans un même plan, à de achevé. sa femme, le modèle sert prétexte de Paul à droite. Comme dans les à des explorations Cézanne tend & simplifier les formes et ramène les divers éléments l’exception correspondance de Cézanne premier devait être trop jeune auparavant pour tenir la pose. semble être assis sur le bras d’un fauteuil dont on voit le dossier, nombreux le du visage témoigne également des qui est traité sentiments avec un affectueux et réel de la volume. La sollicitude qu’il nourrissait â l’égard de son fils. Michéle Hornn Ace en costume de zouave, par Maurice Denis 1920 huile sur carton H. 49,5 D.h.d. L. 36,5 cm 1920 inscription h.g. .4co collection particulière FRANÇOIS DEMIS, DIT ACC Comure pour tout petit garçon, un personnage. Le zouave la panoplie fait partie des jeux préférés et permet de se créer était bien sûr un mythe qu’il était plaisant d’endosser car très présent dans l’actualité ou la littérature de l’époque. On se souviendra d’Alphonse Daudet et de son célèbre Tartarin de Tarascon ou bien encore du Zouave du pont de l’Alma qui, inondations de 1910 à Paris, sourie à son père, donne la mesure du risque des crues à venir. depuis les Bien que l’enfant il semble un peu mal à l’aise dans un costume trop grand pour lui. Emmanuel Bréon La Boxe, par Maurice oenis 1916 huile sur carton H. 83 ; L. 69 cm Bd. monogrammre rond de l’atelier 22 D.b.g. 1916 Bruxelles, collection particulière DOMINIQUE ET FRANÇOIS DEMIS (. .3 De ses enfants, Maurice Denis a fait constamrent le portrait. Toutes les n’importe heures quel pisué blanc. [. . j Quand divan, de la lui tablier seront â bonnes carreaux, pour tricot réjouir se dépareillé, de ses enfants, marinière ou dans costume de (. il ne les peint pas éclairé par une fenêtre train de boxer ou plus couture, journée habillement, frontalement, en hublot, sérieusement de de violon ou de piano. à il les met la porte se consacrer d’une â leur ambiance, dans cabine leurs de bain, à assis sur un la plage, devoirs de vacances, en leçons de r..: t ..j Meuruce Denis a su saisir dans cette charmante composition le combat «pour rire » de ses deux fils Dom.inicue et François .Âgés respectivement de neuf et trois ans, se défouler, car garçons sont, Marthe, leur mère, la plupart du temps, est gravement malade mourra et en ils ont besoin de 1919, et les deux qu’il faisait très confiés à leurs grandes soeur5. Em,anuel Bréon Ace en costume rayé de marin, par r-:aurice Denis 1917 huile sur carton H. 5f; I. 37, D.b.d. 5 cm Ara 17 collection particulière FRAt:çc:s DEN:S, D’après Hucues DIT ACC de Gillès, petit—fils du modèle, pour Arc, « alors poser beau dehors était toujours une véritable épreuve » dont il se souvenait en sandales, surpris et intimi dé par son pére, porte un « jersey », très bien, l’enfant, sorte de maillot en laine maillée qui moule exactement le buste. Arc était le surnom de François, nomr.é aussi Francesco, déformé par des balbutrenents d’enfants hésitants. Enmanuel Bréon La Cabine de bain, par Maurice Denis 1913 huile sur toile H. 92,5 ; L. 61 cm B.g. monogranute rond de l’atelier collection particulière DONINIQUE ET BERNADETTE DEMIS En 1908, Maurice Denis achète une maison à Perros—Guirec, qui sera baptisée Silencio. Cette dernière surplombe la plage de Trestrignel où les estivants avaient édifié en bordure de plage cabines de bains en bois assez vastes nécessaires des de plage. Maurice Denis s’y pour abritait lire, pour se protéger «croquer» charmant instantané où les enfants sont surpris à contre—jour. du ses soleil enfants et ranger comme dans les ce Dominique Denis est le seul à être né dans cette propriété le 11 août 1909. Emmanuel Bréon 23 La Sainte Suzanne, par Lucien Jonas :92: huile sur bois H. 46 L. 38 cm collection particulière JACQUES, SOLANGE ET PIERRE JONAS Par son sujet attendrissant, La Sainte Suzanne est sans doute l’une des plus charmantes scènes familiales peintes par Lucien Jonas. leurs bras un cadeau, Suzanne. Le fleurs à la main, Jacques, se tient puis Solange, enfantin, l’exposition soit la porte, Derrière lui viennent Pierre, comice le L’Enfance décrit admis dans (les siens et ceux des autres), Vaudoyer le “vert certains pauvres petites choses naïves oeuvres au—dessous, et avec ces “grandes paradis” ne sont pas une respectueuse d’enfance ou de première jeunesse ainsi l’humble logis... s (Pierre loti, poésie [.1 à qui, pot de personnes”, témoin, en pyjama peaufinant une le peintre est intégré dans l’avant—propos ni juge, du catalogue de qu’un peintre—poète artiste lorsqu’un Elles portaient un l’aîné de la fratrie, dans complice, uninit è. » Avec la mort de Xme Jonas en 1928, », droit, regardant probablement son père Complice de la surprise, Jean—Louis Il arrive qu’une de « exreptionnellement mère fier et courbée vers le pot de fleurs qu’elle s’apprète à offrir, dernière fois la présentation du cadeau. le monde devant la tête tournée en direction du spectateur, Qui croque la charmante scène. rayé, tenant chacun dans à la porte de la chambre parentale, pour souhaiter la fête de leur mère, jeune, plus Les trois enfants Jonas se présentent, peint des enfants rais un ccrrpagzon, un ce bonheur insouciant prendra fin. cette dédicace toutes elle dédiée, quatrain un. “Bouquet t.,) C’était à chaque anniversaire de féte, « à ma des embellissait 1€ Rcnan d’un enfant, 189C) Michèle Hornn La Récitation, par Lucien Jonas 1920 huile sur toile H. 110 S.b.g. L. 150 cm Ljonas collection particulière suzM:st JCÇAS E: SES ENEANTS Au retour de la Première Guerre retrouve les bonheur, il peint plusieurs joies de la vie mcndoale, familiale scènes lucienJonas auprès intimistes de sa mère est attentive, son petit garçon. la transparente enveloppant, et de calme ses et trois la les ainés, paix. enfants. les vacances, le dernier des enfants, alors que Pierre et Soiange, â la De ce récitation récite sa leçon le regardent, amusés, leur lucien Jcr.as a gardé de la leçon impressionniste le goOt de la lumière, et Il et son sourire indique toute l’indulgence qu’elle manifeste à l’égard de la de participe joie des retrouvailles à coloration la sensation des ombres. de bonheur. L’atmosphère Cette peinture après les douleurs de la Grande Guerre. Jonas va représenter de nombreuses en 1928, ferre au réalisées pendant nous plonge dans un quotidien doux et serein. Jacques, avec cuelques hésitations, aspire fois sa famille, légère, baignée attachante Pendant témoigne cette période, comice pour mieux la retrouver. ces scènes familiales disparaissent avec le décès de sa femme Suzanne. « scrupules m’abandonnaient quand il s’agissait de mes devoirs, toujours du faits à de soleil de la Lucien Toutefois, [...] tous mes la dernière 24 minute, diable la à R..) mes t leçons, extrémité, étaient presque sues » lesquelles sur je jetais un coup d’oeil à toute Le Roman d’un enfant, 189G). (Pierre Loti, Michéle Hcrnn Le Petit Pécheur, par Augustin Rcuart 1943 peinture à l’oeuf sur toile M. 62 t L. 4E cm ?iugustin Rouart S.b.d. ccllection part:culiére Diuc:El ROUAF: cc On ressemble toujours assez à ses parents sans avoir besoin de porter leurs habits » dire le peintre cubiste Juan Gris illustres ses «Mons:eur Daniel ancêtres, Ingres à la précision t ce qui ressort d’enlumineur de ce n’est pas sans rappeler celui d’Albrecht DUrer. la péche à action, magnifiaue graveur ou de signé et par à la suite de étrange portrait un monogramme Le jeune modèle, l’épuisette de poissons certainement évolue, entre ciel et mer, dans un paysage de réve, a pu plutôt que de faire «impression » comme être pécheur de « la ligne », Augustin Rouart préféra C’est ». c’est pourquoi, de de son fils qui l’artiste concentré et investi par son trop lourds pour Il cette derniére. à la fois post—nabi et surréaliste. Mirmanuel Bréon Enfant dormant n 1, par Augustin Rcuart 1946 huile sur toile. R. 23 L. 32 cm t AugustinRouart S.h.d. es cc.lection particulière JEAN—MARIE ROUARt’ Jean—Marie Rouart a consacré de nombreux livres «mettre en lumzère » l’histoire d’une famille, l’on cite les noms de Remet, pcids pouvait cui peser ces grandes familial, Rencir, sur figures ses la sienne, Mcrisst, Deges, d’ enfant épaules tutélaires. il ne restait à de a s’émanciper. qu’il différents âges C’est a ce qu’ il intitulé de sa vie «Sous : bien le catalogues d’exposition tout entiére consacrée à l’art. lerolie, quand Rouan, on Valéry, évoquait, voulu regard Si lors déjeuner d’ un arbres » ean—Xarie Rouart que I’ écriture pour tenter faire du à on comprer.d le Si « rien ne pcusse à l’cmbre des grands comme a pu le dire Paul Cézanne, Augustin personnels et des en flous peintre ». livrant ce Jean—Marie « J’avais à peine quelques mois et, déjà, texte fut sur son acm modèle père aux mon pére braquait une lampe sur mon visage pour faire mon portrait. C’est mon plus ancien souvenir. Je le regardais avec curiosité ignorant que ce comportement étrange était le signe distinctif de la bizarre tribu où le destin m’avait projeté. N’avait—on pas agi ainsi avec lui et avec son père. Ce qui me frappait déchiffrer avec tant de épreuve. médicale. c’était sur mon son visage souffrance 3 expression une énigme. crispée, Que ses traits recherchait—il Il me scrutait avec avidité. tendus ainsi comme essayait s’il passionnément à de travers moi Ii semblait en proie à une difficile J’aurais pu moi-même croire que je m’éveillais inopinément au milieu d’une opération J’en étais le sujet mais cette opération dépassait largement ma personne. Je n’étais 25 Qu’un figurant T Est—se parce que j’ai pris cette habitude depuis mon plus jeune âge que je ne fus jamais rebelle aux séances de pose Avec un certatn fatalisme. à une cavalcadait livrer à loin bien ce qui a toute ma jeunesse sans regimber. Poser dans une famille de peintres ne contrariait pas mcn penchant paresse, certaine Je n’y suis plié T une à du nonchalance peintre s’acharnait qui toujours été mcn langoureuse. sur moi, funeste penchant l’esprit Immobile, c’était et mcn ailleurs l’occasion cccupatt on idéale favorite qui de me rêver ma Vie.>, Emnanuel Bréon Catherine et Pierre Arditi à l’atelier, par Seorges Arditi 1949 huile sur toile. H. 97 L. 128 cm collection particuliére CATHERINE ET PIERRE ARDITI Catherine Pierre et l’artiste du s:lence, Arditi et ont ce posé à n’était pas plusieurs une sans pénétraIent dans l’atelier où une voix de stentor, de se taire et de prendre place, en bois courbé de la firme tétanisés par ce moment de leur part, Thonet. « leur pour père. appréhension que en guise d’accueil, Il les fallait leur intimait l’ordre Sur tableau, ce les deux enfants, bouche bée, semblent Catherine Arditi se souvient Qu’au moindre mouvement Ne bougez pas » les revissait efficacement sur leurs assises respectives. L’histoire doit être vraie car il semblerait que même la corde à sauter, ait dècidé, des enfants, plus tard, dans tel un serpent médusé, l’admiration à deux enfants Catherine sur un petit banc et Pierre sur une petite chaise intense -de pose. un tonitruant reprIses certaine de de prendre la pose. ils l’artiste, consacrérent du au pied Peu rancuniers, temps à son beaucoup oeuvre en lui organisant de multiples hommages. Emmanuel Bréon Jean-Paul enfant, par Paul Belmondo vers 1939 bronze R. 35, 5 P. 18 L. 29 Cm Boulogne—Billancourt, musée des Atnêes 3C JEAN—PAU Pa’jl BELXCNDO Belmondo, l’atelier de sous le joli coup de natif Jean charme Pour briser Boucher, d’une orayon, la d’Algérie, glace, puis jeune se fait ses devient études elle a l’École des le praticIen de Charles fem.te pleine de destinait à dynamisme, à la peinture. l’idée de faire ou:, Elle beaux—arts Despiau. parce En de ce Paris 1927, il qu’elle possédait s’appelle Xadeleine le portrait de jeune dans tombe un fort Reynaud—Riohard. homme un peu timide. Entre le modèle et le peintre naît une véritable idylle qui se concrétise par un mariage. 24 octobre naît un garçon, il la tradition familiale. appelle Jean—Paul et conformément sculpteur 1931 à comédien que l’on connaît. Quant à Jean—Paul, qui a s’appelle Puis, pour le Alain—Paul, 9 parrain avril en 1933, Charles reprenant naît Despiau. un Il le seoond prénom fils, deviendra le Le Paul, que le grand Il ne représentera qu’une seule fois Alain qui rechignait à poser. il ne peut en faire qu’un seul portrait. C’est un garçon turbulent, qui ne 26 peut rester pace en bien préférant longtemps, l’appartement familial. Cet uniote buste est un la lignée de garçon de Dcnatello, six a Plus ans. su, tard, avec une avec rare son coup pratiquer tendresse, frère patin le â roulettes de maître. Paul Belmondo, aîné, rendre toute Jean—Paul rejoindre l’atelier paternel du jardin de l’observatoire de Paris. se situant dans l’ingénuité d’un trouve un dans autre petit attrait è e sculpteur y fait venir de jolis modèles dcnt les deux adolescents aporécient les charz.es à l’insu de leur père. Emmanuel Eréon Portrait de mon fils, par Davood Emdadian 1986 huile sur toile H. 10G L. 10G cm S.b.d. Davood EMDADIMJ collection Sohaila Endadian YACHAR—AZAR EMOADIAN Davood Erdadian fut un grand artiste qui disparut prématurément à soixante thème de ses Grands Arbres qui furent ccrrentés par le pcète Jean Tardieu, portraits, de habitué au il a laissé peu de tans son. atelier—lcgerent qu’il possédait boulevard Jean—Jaurés à Paris, poser son fils Yachar, âgé de cinq ans. L’enfant est vu de prcfil, persan, ans. il a fait debout au centre d’un tapis et ljon voit au fond l’un des murs du salon tapissé des oeuvres de l’artiste. tin point fuite, cuisIne. référence L’enfant rectiligne, aux mcdèle tableaux regarde intimistes vers la hollandais, grande baie nous de rais égayée par la frondaison du petit balcon, élève de l’École des beauxarts de Téhéran, totalement libre de ses choix, condu:t l’atelier notre dont est visible au sol. est fidèle à la tradition et aire, se confronter à l’histoire de l’art. regard vers l’crbre Davood, la portée, ancien tout en restant Yaohar nous a confié que son père n’avait pu se résoudre à peindre le petit cheval en plastique de la marque Playmobil qu’il possédait en réalité. Il s’est donc transformé, pour l’occasion, en un jouet correspondant aux canons de la peinture d’une oeuvre de la Belle Époque. Emmanuel Eréon 27 activités autour de l’exposition Visite—conférence (Durée 1h — sauf jours fériés) A partir du 28 novembre 2009 Le mercredi à 11h30 et 16h15 Les jeudis et les vendredis à 16h15 Le samedi à 11h30 et 14h Le dimanche à 11h30 (sauf 20 décembre 2009) Atelier cc Maman l’a peint » Pour les 8/12 ans Enfants nez en sages à la poupée, enfants boudeurs ou enfants forme de triangle ou leurs oreilles déformées offrent une vision affectueuse ou parfois siècle enfants. Quels stratagèmes les enfants curieux avec leur les peintres du XXe étonnante trouveront—ils pour de leurs représenter leurs parents 2, 9, 6, 13, 20, 27 janvier 2010 3, 10, 17, 24 février 2010 16 décentre 2009 3 mars 2010 Avec le soutien de Canson 0 Filin documentaire Les enfants modèles, 2009, durée 26 mn Réalisé par Nuna Vilato Lazaro Témoignages Belmondo, Emdadian, Jean—Marie Derain, d’enfants modèles Olivier Brayer, Yaohar—Azar Rouart, Emdadian, Claude Manuel Valls, : Catherine Claire Denis, Ruiz Catherine Picassc, Arditi, Paul Denis, Hutin, Marc Maya Widemaïer Picasso, Pierre Arditi, Catherine Doltc, Jean-Marie Sabbagh, Le Geneviéve Muriel Nègare Breton, Taillade— Xavier Vilato. Projection tous les jours dans l’auditorium du musée À 9h55, 10h25, 10h55, 13h40, 15h, 15h30 et 16h Entrée libre dans la limite des places disponibles 8 minutes de ce film sont également projetées dans l’exposition Tarifs des activités culturelles sous réserve de modifications visites—conférences plein tarif tarif réduit (1h30) B € 6,50 € visites—conférences de l’exposition plein tarif (1h) 4,50 € tarif réduit : 3,50 € les visiteurs qui suivent une visite—conférence bénéficient du tarif réduit du droit d’entrée atelier jeune public 2h : 10€ 28 le musée de l’orangerie Situé en plein l’orangerie artistique coeur de présente du début Paris, deux du dans le jardin collections siècle : des Tuileries, emblématiques Les Nymphéas de le la Musée de création de Claude Monet et la Collection Walter—Guillaume. Rénové en 2006, le musée offre au visiteur une découverte poétique et artistique de ces ensembles prestigieux. Les Nymphéas Réalisatior. à la fois monumentale et intime, Les Nymphéas sont l’expression et l’aboutissement de la pensée artistique de Claude Monet. Projet fou d’un peintre qui voulait explorer toutes les variations de la lumière dans son jardin de Giverny, Les Nymphéas se déploient dans deux salles ovales et invitent le visiteur à une contemplation sans fin. Au lendemain de la Grande Guerre, Monet souhaitait son oeuvre que puisse prendre cette dimension à la fois esthétique et noétique et offrir ainsi aux Parisiens un refuge, un laeu de paix et de meditation. La Collection Walter-Guillatmte Projet intellectuel du marchand la Collection création des Nalter-Guillaume premières Paul Guillaume est un et de son épouse Domenica, ensemble unique qui illustre la décennies du siècle. Paul Guillaume est une figure des milieux artistiques et littéraires du Paris des années 1920 dont il se veut le témoin et le mécène. Ami d’Apollinaire et de Max Jacob, il soutient Picasso, Soutine, Derain ou Marie Laurencin tout en s’intéressant leurs prédécesseurs, notamment Renoir et Cézanne. Paul Guillaume meurt en â 1934 sans avoir eu le temps de réaliser son projet de musée d’art moderne. Complétée et modifiée par son épouse, la collection se recentre autour d’oeuvres représentatives du classicisme moderne et de l’impressionnisme avant d’étre cédée à l’Etat en 1960. 29 visuels disponibles pour la presse Autorisation de reproduction uniquement dans le cadre d’articles faisant le compte-rendu - ADAGP « Tout ou partie des oeuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit 4DAGP (www.adagp.fr) peuvent âtre publiées aux conditions 4 d’auteur. Les oeuvres de i’ suivantes: Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADASP : se référer aux stipulations de celle-ci - Pour les autres publications de presse: exonération des deux premiâres reproductions illustrant un article consacré è un événement d’actualité et d’un forrrat maximum d’ 1/4 de page; • au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de - • reproduction/reprèsentstion, • • • toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAS : 0 1 le copyright â mentionner auprès de toute reproduction sera: nom de l’auteur, titre et date de l’oeuvre suivie de ©Adagp, Paris 200,, (date de publication), et ce, quelle que soit la pmvenarice de l’image ou le lieu de conservation de l’oeuvre. » pour les publications de presse en ligne, la définition des fichiers est limitée à 400 r 400 pixels et la résolution ne doit pas dépasser 72 DPI f a-in iii e s Dalou, sa femme et sa fille Sir Lawrence Alma-Tadema 1876, huile sur toile 61 x 30 cm Musée d’orsay, Rmn Paris (musée d’orsay) / Hervé Lewandowski La Fend 11 e Victor Prouvé , .4 189e, pastel et fusain, Musée d’orsay, Rmn / Nervé Paris, 132,5 X 109,5 cm France Lewandcwski / ADAGP, Paris 2009 Les enfants modèles 30 La Cabine de bain Kaurice Denis 1915, huile sur toile, 92,5 X 61 cc Ccllecrion particulière e Ca:aloue raisonné Maurice Denis / ADAGP, Paris 2009 La Boxe Zourice Oenis 1918, huile sur carton, 85 x 70 or. collection particulière V Catalogue raisonné Maurice Denis / ADAGP, Paris 2009 Portrait d’Aoc en costume rayé de marin Maurice Denis 1917, huile sur carton, 50 x 37 on collection particulière V AD 22 / ADAGP, Paris 2009 André Derain La Nièce du peintre assise ndrê Derain Vers 1932, huile sur toile, 97 x 76 cc Zusée de l’orangerie, Paris, France V Rcn / Mervè Lewandowski / ADAGP, Paris 2009 32 contemporains Pierre et Catherine sur fond rouge Georges Ard:ti 1949, huile sur bois, 128,5 x 97 cm Collection particulière © Photo François Doury / ADAGP, Paris 2009 Jean—Paul enfant Paul Belmondo vers 1940, bronze, 35,5 x 29 cm. Xsée des années 30 Boulogne—Bi llancourt, France © musée des Minées 30 / © photo Philippe Fuzeau © ADAGP, Paris 2009 Portrait de mon fils Davcod Endad:an 1996, huile sur toile, 103 x 100 cm collection parriculiére C droits réservés 34 partenaires média Europej www.europel .fr I.RftiI E’R www.paris-premiere.fr Direct matin http://directmatin.directrnedia.fr 35