Article BTA Région Languedoc Roussillon - ADAPRO-LR

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Article BTA Région Languedoc Roussillon - ADAPRO-LR
Article BTA Région Languedoc Roussillon
1. Situation géographique et systèmes agro-pédo-climatiques
Le Languedoc-Roussillon compte environ 2,295 millions d'habitants, pour une superficie de 27376km².
Il regroupe 5 départements : l'Aude, le Gard, l'Hérault, la Lozère et les Pyrénées-Orientales. Les
principales villes régionales sont Montpellier, Nîmes, Carcassonne, Perpignan et Mende. Bordée au
sud par l’Espagne, Andorre et la mer Méditerranée et par des éléments naturels que sont les
Pyrénées à l’ouest, le massif des Cévennes au Nord et le fleuve Rhône à l’est, la région est dite
tournée vers la mer. La géographie du Languedoc Roussillon est très contrastée et n’est pas marquée
par une unité géographique mais s’étend sur plusieurs espaces naturels : la plaine littorale est
encerclée au Nord et à l’Ouest par des zones montagneuses de la moyenne montagne cévenole aux
Pyrénées en passant par les Grands Causses. L'unité de la région Languedoc-Roussillon est
davantage climatique que géographique. La région relève majoritairement du climat méditerranéen
caractérisé par un été chaud et sec (avec la nuance des zones montagneuses qui bénéficient d’un été
plus doux et d’une pluviométrie plus élevée) et d’hiver doux (mais plus rigoureux en montagne). Les
précipitations sont caractéristiques elles aussi du climat méditerranéen puisqu'elles se produisent pour
l'essentiel aux intersaisons et sous forme d'averses violentes.
Du point de vue agricole, c'est une région de productions essentiellement végétales, marquée par
une dominante viticole. L'arboriculture (principales productions : les pêches, nectarines, les abricots et
les pommes dans le Gard et les Pyrénées-Orientales) et le maraîchage (salades, artichauts, tomates
et melons) occupent les deuxième et troisième places au sein du secteur agricole. La part des
productions animales dans le secteur agricole est relativement faible et se concentre principalement
en Lozère et dans l'Aude. La conchyliculture occupe également une place importante dans les
productions agroalimentaires régionales.
La région Languedoc Roussillon détient un nombre d’atouts naturels importants pour le
développement de l’apiculture grâce notamment à la possibilité d’avoir une longue saison de
miellée qui peu s’étendre de mars à octobre. De plus, le climat doux des zones de plaine en hiver
permet de disposer de bonnes conditions d’hivernage et de démarrage précoce des colonies. Outre le
climat, la diversité géographique du territoire régional offre un panel de végétation floristique large
donnant la possibilité de diversifier la gamme des miels grâce à des miellées variées en plaine comme
en montagne. D’un point de vue système agraire, la région, à vocation de production fruitière et
légumière, ouvre de fortes possibilités de pratiques de pollinisation pour les apiculteurs, qui dégagent
ainsi des revenus complémentaires (et parfois vitaux) pour leurs exploitations.
Cependant, le Languedoc Roussillon est marqué, notamment en plaine, par de fortes sécheresses
estivales qui provoquent des pertes de production importantes dans les exploitations apicoles. Notons
par ailleurs, que les activités de pollinisation ne sont pas sans inquiétudes pour les apiculteurs qui
peuvent parfois perdre une partie de leur cheptel suite à des intoxications phytosanitaires.
2. Quelques éléments sur l’histoire apicole régionale
En Languedoc Roussillon, la tradition apicole est marquée par le paysage distinct des plaines et des
montagnes. La tradition cévenole était de pratiquer l’apiculture dans des ruches troncs,
confectionnées localement dans le bois de châtaignier. Dans ces zones de montagnes, le miel
constituait une ressource en sucre importante. Le miel de cette zone est celui typique des zones à
roche mère acide où se développe une flore mellifère composée de châtaigniers, bruyères,
acacia…Ce miel se distinguait (et se distingue toujours) du miel produit en zone calcaire sur les
Causses ou en garrigues où la flore typique se compose de thym, romarin...
Le matériel et les méthodes anciennes ont fait place à des ruches modernes. L'apiculture est ainsi
passée de la ruche tronc cévenole qui permet de récolter 3 à 4 kg par ruche à la ruche à cadres qui
permet de produire en moyenne 25 kg de miel par an actuellement dans la région. Le passage à des
pratiques de transhumance a été également un facteur important pour atteindre ces niveaux de
production grâce à des récoltes successives produites en suivant les miellées selon les territoires.
L’apiculture est alors devenue une activité économique viable et des jeunes apiculteurs ont pu
s’installer et envisager de vivre de l’activité apicole. On a ainsi pu observer une professionnalisation
de l’activité dans le courant des années 70. Cette professionnalisation s’est accompagnée de
pratiques de transhumance qui ont poursuivi les échanges traditionnels annuels entre plaines et
montagnes de la région. Le circuit de transhumance apicole actuel peut par exemple se présenter
comme suit : Hivernage en zone de garrigue, de faible altitude pour profiter de la reprise végétale
précoce, 1ères transhumances en fonction des floraisons printanières: romarin, garrigues, thym,
bruyère blanche, acacia…Lorsque les fleurs de garrigues sont « séchées » par le soleil, les
apiculteurs mènent le cheptel en altitude sur les causses, en montagne ou sur les sols acides des
Cévennes pour produire des miels de fleurs qui annoncent déjà la floraison du châtaignier, de la
bruyère erica, du framboisier…. Courant de l’été, les transhumances conduisent aux prairies de
montagne pour produire un miel de fleurs ou sur certains sites, de bruyère callune ou de sapin. Enfin,
les colonies redescendent courant de l’automne pour profiter en zone de maquis de la floraison
tardive de l’arbousier.
Suite à l’essor de la profession, une période difficile pour la filière a été, comme partout en France,
marquée par la chute des cours à laquelle s’est ajoutée des problèmes sanitaires qui ont fragilisés les
exploitations.
En 1998, l’ADAPRO LR (Association pour le Développement de l’Apiculture Professionnelle du
Languedoc Roussillon) a été crée dans le but de réunir les apiculteurs de la région afin de travailler
ensemble sur les problématiques rencontrées par la filière. L’association qui, à ses débuts comptait 15
membres s’est peu à peu développée, a embauché des techniciens et comptent aujourd’hui plus de
140 adhérents majoritairement professionnels et 5 structures apicoles départementales (représentant
essentiellement les apiculteurs amateurs). En parallèle du travail technique qu’effectue l’ADAPRO LR,
le Groupement Qualité des Miels a été créé en 2002 afin de répondre à une mission de valorisation
des produits de la ruche.
3. Les chiffres clés de l’apiculture régionale
La région Languedoc-Roussillon compte 3 388 apiculteurs , soit environ 5% des apiculteurs de
France.
Avec 6% d’apiculteurs professionnels (soit près de 200 apiculteurs), le Languedoc-Roussillon est la
2ème région la plus professionnalisée de France (après PACA et ses 6,6% de professionnels). Elle
dispose de 9% du cheptel national. Les 6 % d’apiculteurs professionnels détiennent 55 % du
cheptel de la région et produisent 70% du miel.
(Sources : Audit de la filière miel 2005 – GEM – Oniflhor, enquêtes DDSV 2007).
La répartition des apiculteurs de la région est la suivante :
Nombre total d'apiculteurs
Nombre d'apiculteurs
professionnels
(+ de 150 ruches)
% d'apiculteurs par
département
% d'apiculteurs
professionnels par
département
Aude
Gard
Hérault
Lozère
PO
418
1 110
1 015
536
309
TOTAL
Région
3 388
30
59
68
31
9
197
12%
33%
30%
16%
9%
100%
15%
30%
35%
16%
5%
100%
Figure 1 : Répartition des apiculteurs du Languedoc Roussillon par département
(Source : ADAPRO-LR - enquête DDSV 2007.
Le seuil professionnel est de 150 ruches, celui donné par la MSA est 200 ruches)
La production de miel
Les données fournies par la DRAF LR, basées sur le RGA 2000, indiquent une production régionale
de 1500 tonnes par an, avec la répartition départementale suivante :
Production de miel par dpt - RA 2000
PO
16%
AUDE
19%
LOZERE
13%
GARD
18%
HERAULT
34%
Figure 2 : Production de miel par département
(Sources : RGA 2000)
Autres produits
6 apiculteurs en production de gelée royale sont dénombrés dans la région par le GPGR (Groupement
des Producteurs de Gelée Royale) mais aucun apiculteur ne vit en majorité de cette activité dans la
région. (Source, enquête GPGR, 2007).
Outre le développement de la commercialisation de produits dérivés de la ruche ou transformés,
certains apiculteurs diversifient leurs sources de revenus sur leurs exploitations en vendant à d’autres
apiculteurs les essaims qu’ils constituent eux-même. Cette pratique se développe d’autant plus ces
dernières années où des pertes importantes de cheptel ont pu être constatées chez des apiculteurs
qui ont cherché alors à rapidement reconstituer leur cheptel.
Mode de commercialisation des miels
Une majorité des apiculteurs de la région procède à un écoulement de sa production par des circuits
diversifiés de commercialisation. Ainsi, on estime que près de 80% des apiculteurs font appel à au
moins 2 modes de commercialisation différents avec une préférence pour l’association de la vente
demis gros et la vente au détail. Notons par ailleurs que plus de 80% des apiculteurs de la région
vendent au moins une partie de leur production en vente directe b(marché, points de vente…).
% d'apiculteurs pratiquant:
Vente au détail seulement
Vente en demi-gros seulement
Vente en gros seulement
5,41%
0,00%
10,81%
un seul mode de commercialisation
Vente en gros et en demi gros
Vente en gros et au détail
Vente en demi gros et détail
5,41%
13,51%
35,14%
2 modes de commercialisation
Trois modes de vente
total
16,22%
29,73%
100,00%
54,05%
29,73%
100,00%
% d'apiculteurs commercialisant:
Exportation
5,41%
Autre
13,51%
Détail : Foire, marché, vente directe
83,78%
Demi-gros : GMS, boutique spécialisée
70,27%
Gros : Conditionneur, négociateur, coopérative
59,46%
Figure 3 : Répartition des apiculteurs par modes de commercialisation
(Source : ADAPRO LR, 2005, enquête sur un échantillon d’apiculteurs,)
4. Pratiques apicoles et typologie des exploitations
Un diagnostic socio-économique élaboré en 2005 a permis d’identifier une typologie des exploitations
apicoles selon des critères de taille de cheptel, de volume de production, de système de production,
de mode de commercialisation et de spécialisation ou pluriactivité agricole. Cette étude dénombre
ainsi 5 groupes d’apiculteurs (Source : Etude socio-économique de l’apiculture dans le Languedoc
Roussillon, ISARA de Lyon, 2005):
1 : Les exploitations en production miel semi-intensif : reprise d’exploitation (agricole ou apicole) il
y a environ 10 ans, de taille modeste (à peine une SMI qui correspond à 400 ruches en apiculture).
Production spécialisée en miel, équipement moderne et commercialisation en gros ou demi-gros et
parfois un peu en vente directe.
2 : Les exploitants optant pour une valorisation-transformation des produits apicoles :
apiculteurs non issus du monde apicole, exploitations âgées de plus de 10-20 ans. Taille moyenne (le
nombre de ruche atteint la SMI), équipements modernes. Production diversifiée : miel, pollen, gelée
royale, essaims et transformation. Commercialisation au détail, en demi gros ou en vente directe
3 : Les exploitations à production intensive. Exploitants issus du monde agricole. Taille importante
(près de 700 ruches en moyenne), équipements modernes et adaptés à la taille de l’exploitation.
Production majoritairement spécialisée en miel, commercialisation en gros.
4 : Les jeunes exploitations : Exploitants non issus du milieu rural. Jeunes exploitations disposant
d’une demi SMI. Equipement faible. Production diversifiée, commercialisation uniquement en détail.
5 : Les pluri-actifs : Exploitant non issu du milieu agricole. Jeune exploitation avec un nombre de
ruches moyens de 160 ruches et un niveau d’équipement faible. Exploitant pluriactif. Production faible
et dans les 3 circuits de commercialisation.
Sur un échantillon d’une cinquantaine d’apiculteurs choisis au hasard dans la région, voici la
répartition dans ces 5 groupes :
Part de chaque groupe d'apiculteurs
5
20%
1
23%
4
16%
3
18%
2
23%
Figure 4 : Répartition des groupes d’apiculteurs
(Source : Etude socio-économique de l’apiculture dans le
Languedoc Roussillon, ISARA de Lyon, 2005)
La dynamique de la filière
Les enquêtes auprès des différents Points Info Installations des 6 départements ont permis de fournir
le nombre de dossier d’installation en apiculture avec DJA validé chaque année depuis 2000.
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
TOTAL depuis 2000
Nb installation DJA en
Languedoc Roussillon
5
7
8
3
8
9
7
47
moyenne sur 7 ans
6,71
Nombre d'installations
DJA
moyenne entre 2000 et
2006
écarts
AUDE
GARD
HERAULT
LOZERE
PO
0,86
0-2
1,43
0-3
1,71
0-4
1,57
0-3
1,25
0-3
Figure 5 : les installations en région
(Source : ADAPRO LR. Enquête Points Infos Installations 2007)
Dans la région, on dénombre entre 3 à 9 installations DJA en apiculture par an (en moyenne 6.5 entre
2000 et 2006) avec une part d’installation plus importante dans les départements de l’Hérault, du Gard
et de la Lozère. Il est important de noter que ce nombre d’installations est sous estimé compte tenu de
la part importante d’installations qui se réalisent hors DJA. L’étude technico économique en cours de
réalisation à l’ADAPRO LR en partenariat avec le CFPPA de Rodilhan montre que sur 11 installations,
6 se sont faits avec DJA.
6. Diversité des miels régionaux
Les miels les plus produits en Languedoc Roussillon sont ceux de châtaignier, de garrigue, de
romarin, de montagne, d’acacia, de bruyère blanche, de romarin. (Source : enquête production
ADAPRO/ 2006)
Miel des Cévennes
Miel des Cévennes
(IGPdes
en cours) :
Miel
(IGP en Cévennes
cours) :
Châtaigniers,
(IGP
en
cours) :
Châtaigniers,
bruyères
(arboréa,
Châtaigniers,
bruyères
(arborea,
erica,
callune..),
acacia,
bruyères
(arborea,
erica, callune..),
acacia,
ronces,
miellats,fleurs
erica,
callune..),
acacia,…
ronces, miellats,fleurs
…
ronces, miellats,fleurs …
Miel de
Miel de
lavande
Miel de
lavande
lavande
Miel de
Miel de
tournesol
Miel de
tournesol
tournesol
Miel de tilleul,
Miel de tilleul,
châtaignier,
Miel
de tilleul,
châtaignier,
acacia,
châtaignier,
acacia,
rhododendron,
acacia,
rhododendron,
montagne…
rhododendron,
montagne…
montagne…
Miel des
Miel des
garrigues
Miel des ::
garrigues
Thym,
romarin,
garrigues
:
Thym,
romarin,
arbousier,fleurs…
Thym, romarin,
arbousier,fleurs…
arbousier,fleurs…
Une démarche de reconnaissance par signes officiels de qualité en cours :
L’IGP Miel des Cévennes
Le Groupement Qualité Miels et Produits de la Ruche du Languedoc Roussillon ( GQM LR) qui regroupait
en 2007 près de soixante dix apiculteurs professionnels et cotisants solidaires de la région, travaille depuis
3 ans à l’identification des miels et terroirs apicoles les plus caractéristiques de la région LR, et à leur
valorisation sous Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO).
Le groupement travaille ainsi sur un dossier de reconnaissance d’IGP (Indication Géographique Protégée)
« miels des Cévennes» pour répondre au besoin de reconnaissance de qualité et contribuer au
développement des exploitations apicoles.
A quoi sert une IGP ?
L’IGP répond aux attentes des apiculteurs en terme de stabilisation des cours voire augmentation de leur
marge notamment par la revalorisation du miel toutes fleurs, d’amélioration de la qualité de la production
générale sur les exploitations, d’appui à la mise en place des nouvelles réglementations hygiène et
traçabilité.
…et sur le plan collectif, l’adhésion à une démarche IGP permet une structuration de la filière apicole, une
protection d’une production réputée dans un contexte de désengagement de l’Etat et de responsabilisation
accrue des agriculteurs en général, une promotion collective des produits avec l’appui des collectivités
territoriales, de l’Union Européenne…
L’IGP répond également aux attentes des consommateurs car permet de disposer de repères par rapport
à l’offre et de garantir la qualité et l’origine des produits grâce à la traçabilité sur les produits.
Le projet s’adresse d’abord à des apiculteurs professionnels. Pour autant, la démarche est ouverte à tous
les apiculteurs quel que soit leur nombre de ruches, l’INAO veille à cet aspect important du dossier. Et le
Groupement Qualité Miels LR réfléchit à des solutions pour de petits apiculteurs qui n’auraient pas la
structure adéquate pour participer à la démarche…
L’IGP Miels des Cévennes
L’aire géographique
La zone « Cévennes» correspond à la frange sud du Massif Central, caractérisée par des sols acides
(granites, schistes et gneiss) et par une végétation adaptée aux sols acides. Ce sont ces caractéristiques de
terroir qui font la typicité de notre miel des Cévennes. Cette zone concerne les régions Languedoc
Roussillon, Midi Pyrénées (les départements du Tarn et de l’Aveyron) et Rhône Alpes (le département de
l’Ardèche).
Un produit typique et de qualité
Le miel des Cévennes est issu de la flore typique des Cévennes : châtaignier, bruyères, acacia, ronce,
framboisier, toutes fleurs des Cévennes…
Deux critères physico-chimiques du Miel relatifs à la qualité ont été retenus : le taux HMF, la teneur en
eau.
Concernant les conditions de production, l’IGP a retenu des critères significatifs de qualité et autorise une
extraction des Miels en dehors de l’aire géographique de l’IGP (dans la mesure, évidemment où le miel
provient effectivement de la zone Cévennes).
Les avancées de la démarche
Suite au dépôt du dossier à l’INAO en 2005 et à la Consultation Publique Nationale, le dossier est en phase
de passage au Comité National de l’INAO afin d’être validé. La prochaine étape sera un travail de
délimitation de la zone avec des experts puis la consultation européenne une fois le dossier approuvé au
niveau national… Le Groupement et ses partenaires travaillent à la finalisation du dossier et à
l’accompagnement des producteurs afin d’être prêts au moment de la validation.
7. Les actions de l’ADAPRO LR, relais incontournable de la filière apicole régionale
L’ADAPRO LR, créée en 1998, a pour principales missions :
- concourir par tous les moyens au développement de l’apiculture en Languedoc-Roussillon :
actions techniques et économiques / organisation économique / animation / diffusion et formation
- protéger, améliorer et promouvoir la qualité des produits de la ruche.
- favoriser un environnement de qualité pour le maintien d’un des derniers agents pollinisateurs :
l’abeille
L’ADAPRO LR bénéficie du soutien financier de la DRAF et du soutien logistique de la CRALR depuis
sa création. Depuis 2001, elle est également soutenue par les Conseils Généraux de la Lozère, de
l’Hérault, et du Gard, la Chambre d’Agriculture de l’Hérault, et Viniflhor pour l’appui technique et les
expérimentations. L’ADAPRO LR est également soutenue par le Conseil Régional du Languedoc
Roussillon, depuis 2002, pour sa démarche qualité et depuis 2007, pour ses actions d’appui technique
et d’expérimentations.
Enfin, l’association s’inscrit dans des projets européens en partenariat avec des structures publiques
et bénéficie à ce titre de fonds européens de la commission apicole. L’ADAPRO entretient des
partenariats privilégiés avec le CTSAG (Comité Technique et Sanitaire du Gard) et le CFPPA de
Rodilhan (conventions sur les expérimentations et le programme sélection élevage). Dans le cadre de
son programme d’expérimentations, l’ADAPRO est également partenaire de différentes structures
privées. Ainsi, un partenariat noué avec l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier a
débouché ainsi en 2007 sur le dépôt d’un programme de recherche, dans le cadre de l’appel d’offres
du Programme Communautaire Apicole.
La mission principale de l’association est d’apporter des éléments pour appuyer le développement des
exploitations apicoles du Languedoc Roussillon. Pour cela, cinq orientations majeures sont suivies :
-
appui technique et technico-économique apportés directement aux apiculteurs en fonction
de leurs besoins. Cet axe de travail consiste à analyser les besoins techniques et les conditions
financières des exploitations afin de leur apporter un appui adapté. Un travail plus précis est
engagé également pour les installations en apiculture (étude de parcours d’installation).
Proposition de formations sur l’élevage, sur la mise en hivernage…
-
expérimentations: sur le thème de la lutte contre varroa (développement de nouveaux procédés
alternatifs à base de composés aromatiques ou de champignons entomopathognènes), sur le
thème de la qualité des produits (veille qualité et analyses)…
-
offre génétique : mise à disposition de matériel génétique (reines sélectionnées) et évaluation
des performances dans les conditions de terrains régionales.
-
amélioration de la qualité et de la valorisation des produits. Cet axe de travail consiste à
apporter une réflexion et des nouveaux éléments en faveur de la qualité des produits et à
promouvoir les enjeux de la filière.
-
structuration de la filière et relais d’information apicole. Au travers cet axe de travail,
l’ADAPRO développe son rôle d’interface entre la profession apicole et les différentes institutions
locales et nationales.