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Lundi 24 novembre 2014 VOTRE QUOTIDIEN DU SOIR NEWS LUXEMBOURG NEWS JUSTICE FRAUDE Madoff: la faute d’UBS Funds Services reconnue NEWS POLITIQUE GASTRONOMIE La Cristallerie décroche une étoile Le restaurant de l’Hôtel Place d’Armes et son chef Fabrice Salvador s’inscrivent dans la courte liste des meilleures tables du Luxembourg, selon le nouveau guide Michelin BelgiqueLuxembourg qui paraît ce mercredi. RENDEZ-VOUS NEWS SERVICES CONSEILS NOUVELLES DES ENTREPRISES ÉCONOMIE À LA CHAMBRE Le débat sur la compétitivité reporté SPONSORED NEWS LUXEMBOURG Muller & Associés grandit encore NEWS LUXEMBOURG MARCHÉ DE L’EMPLOI Le chômage en léger recul en octobre NEWS COMMUNICATION MÉDIAS FRET AÉRIEN Tonnage asiatique et pluie d’awards L'aide à la presse à l'ère du numérique ABERDEEN Fund manager interview – Emerging markets corporates 1 NEWS LUXEMBOURG Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 GASTRONOMIE La Cristallerie décroche une étoile PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:51 Par France Clarinval Le restaurant de l’Hôtel Place d’Armes et son chef Fabrice Salvador s’inscrivent dans la courte liste des meilleures tables du Luxembourg, selon le nouveau guide Michelin Belgique-Luxembourg qui paraît ce mercredi. Ambiance électrique au Flanders Expo à Gand (Belgique) où les En une petite année, Fabrice Salvador aura hissé La Cristallerie dans la courte liste des nouveaux étoilés du guide Michelin restaurants étoilés de Luxembourg. (Photo: Sven Becker / Archives) 2015 étaient annoncés ce midi. Plusieurs chefs luxembourgeois portant déjà un macaron avaient fait le déplacement. Après de longues minutes pour annoncer les Publicité nouveaux étoilés belges, le Luxembourg avait enfin sa place. La grande et bonne nouvelle est tombée un peu avant 11 heures: Fabrice Salvador, du restaurant La Cristallerie, remportait une étoile. Une belle consécration pour le chef arrivé il y a à peine un an dans les cuisines de l’Hôtel Le Place d’Armes. «Plusieurs visites des inspecteurs Michelin nous ont permis d’espérer… Mais on n’osait pas y croire», s’enthousiasme Franck Leloup, le directeur de l’hôtel. Fabrice Salvador n’est pas un inconnu pour Luxembourg puisqu’il a été à la tête du Influences des Saveurs à Esch-sur-Alzette, il y a quelques années, où il affichait déjà une étoile en 2008. Ce Toulousain plein d’entrain a connu une carrière très internationale, passant dans diverses grandes maisons et grands hôtels: la Maison Troisgros à Roanne, les Prés d’Eugénie, de Michel Guérard, La Table du Lancaster, un des palaces parisiens. Après une escale à Moscou et une à New York, c’est à Luxembourg qu’il a posé ses valises en décembre 2013 pour redynamiser les cuisines du Place d’Armes. 2 Pour la Cristallerie, le chef mise sur la qualité des produits sélectionnés avec une attention maniaque: gambas de Palamós, légumes du maraîcher Joël Thiebault, bœuf Wagyu… Plusieurs mets sont proposés en trois préparations différentes, ce qui montre l’étendue du savoir-faire du chef. Fabrice qui rit et Renato qui pleure Au rang des mauvaises nouvelles, on lira que le guide Michelin a pénalisé Renato Favaro (Favaro ristorante à Esch-sur-Alzette) en le privant de son astre. Un coup dur pour le chef qui se voit sans doute sanctionné pour sa diversification pas toujours heureuse. Et comme Thierry Duhr avait renoncé à l’étoile du Bouquet garni, Luxembourg compte désormais 10 restaurants étoilés: Becher Gare, Clairefontaine, La Cristallerie, La Distillerie, La Gaichel, Lea Linster, Ma langue sourit, Mosconi, Le Patin d’Or, Toit pour toi. «C’est un coup dur pour le Luxembourg, il va falloir mettre les bouchées doubles», constate René Mathieu de La Distillerie. 3 4 NEWS JUSTICE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 FRAUDE Madoff: la faute d’UBS Funds Services reconnue PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 12:04 Par Véronique Poujol UBS Funds Services (Luxembourg) a été condamnée par le tribunal de Luxembourg siégeant en matière commerciale à rembourser plus de 5 millions d’euros à une société de gestion italienne dans le cadre d’investissements dans des fonds Madoff. Elle a commis une «faute contractuelle» en n’exécutant pas un ordre de rachat. La faute délictuelle reprochée par ricochet à la banque dépositaire UBS n’a pas été retenue. UBS Fund Services a vu sa faute reconnue et doit rembourser plus de 5 millions à un de ses clients. (photo: Jessica Theis / archives) Publicité UBS Fund Services (Luxembourg), qui était l’agent administratif du fonds d’investissement Groupement financier Limited (GFL) investi dans la société BMIS de l’escroc américain Bernard Madoff, a commis une faute et doit la réparer en remboursant une société de gestion qui l’avait assignée devant le tribunal de Luxembourg siégeant en matière commerciale. Il a fallu plus de quatre ans et beaucoup de persévérance et d’huile de coude pour arriver à un jugement (rendu le 14 novembre dernier) reconnaissant la faute d’une des entités du groupe UBS à Luxembourg (UBSL). L’agent administratif n’avait pas exécuté des ordres de rachat donnés par la société de gestion italienne Symphonia, pour plus de 5 millions d’euros à l’époque, de parts du fonds GPL (non régulé), domicilié dans les Îles Vierges britanniques, le 15 octobre 2008, c’està-dire plus de deux mois avant les révélations de la fraude et la suspension du fonds. Toutefois, UBS FS avait confirmé les rachats ainsi que l’instruction de paiement. Sauf que l’argent n’est jamais arrivé sur les comptes. Obtenir réparation 5 L’avocate de Symphonia, Me Karine Vilret, avait assigné en avril 2010 UBS FS mais aussi UBS Luxembourg, la banque dépositaire de GFL, en réparation des préjudices matériel et moral «du fait du nontraitement dans les délais prévus au prospectus du fonds et malgré les confirmations de remboursement envoyées, des demandes de rachat présentées avant l’affaire Madoff». Impossible dans cette affaire de renvoyer la société de gestion vers les liquidateurs des fonds, comme c’est le cas pour les centaines d’investisseurs des fonds LuxAlpha ou LuxInvest, victimes de Madoff, qui ne disposent pas d’une action individuelle pour se retourner contre les banques luxembourgeoises ayant géré les produits toxiques et qui doivent, de ce fait, confier leur sort aux liquidateurs de ces fonds. Puisque c’est avant la chute de l’empire Madoff que les demandes de rachat de Symphonia ont été faites, il existait une porte d’entrée pour obtenir réparation. La question à trancher par le tribunal était celle de la responsabilité professionnelle des opérateurs financiers dans l’exécution des contrats qui les lie à leurs clients et pour lesquels ils sont (bien) rémunérés. Les avocats d’UBS et UBS FS ont nié toute faute et responsabilité dans le non-paiement, arguant que le compte de Groupement financier dans les livres d’UBS Luxembourg n’était pas provisionné. «Dans ces conditions, il ne saurait être reproché à UBSL de ne pas avoir procédé à un paiement en faveur de Symphonia et il en résulte que UBSL n’a commis aucune faute qui se trouvait en rapport de lien de cause à effet avec le préjudice allégué par Symphonia», concluait l’avocat de la banque, Me Marc Elvinger, en mai dernier. Pas responsable Dans le jugement du 14 novembre, l’avocat soulignait encore qu’un agent administratif n’avait pas «à s’assurer, avant de procéder à la confirmation de rachat, qu’un paiement interviendrait effectivement de la part du fonds, pas plus que l’accomplissement de ces actes ne mettrait d’obligation de paiement à charge de l’agent administratif ou rendrait celui-ci garant d’un tel paiement». Les juges ont démontré le contraire. Me Karine Vilret avait invoqué pour sa part les défaillances cumulées d’UBS FS et d’UBS Luxembourg «qui seraient la cause de son dommage». 6 Le juge de la deuxième chambre, Jean-Paul Hoffmann, a remis les pendules à l’heure en cadrant le rôle d’un agent de transfert («qui consiste à transmettre les instructions de règlement/livraison au dépositaire qui devrait assurer ce règlement/livraison et transférer la valeur de rachat via UBS FS au donneur d’ordre»), dans une décision qui devrait faire date sur la Place. Le juge écrit qu’UBS, «société sœur» et dépositaire de GFL, aurait dû connaître l’état des avoirs, «puisque le premier rôle du dépositaire est de garder les actifs du fonds et de tenir à jour ses comptes-titres et espèces». Mais il en est resté là, sans s’avancer sur des fautes éventuelles à charge du dépositaire. Quant à UBS FS, la société est prise en défaut d’avoir précisé comment elle traitait les ordres de rachats et ne peut pas justifier non plus l’absence de documents renseignant les raisons l’ayant amenée à ne pas exécuter son mandat, ni le fait que Symphonia n’ait pas été alertée plus tôt. Omission «L’attitude de UBS FS ne peut s’expliquer que de deux façons», souligne le jugement. Soit une «négligence dans l’exécution de son mandat, en oubliant de continuer les ordres de rachat ou en ne les traitant pas de la manière diligente». Soit elle a transmis les ordres à UBS, mais il n’y avait pas d’argent pour honorer le rachat. Et dans ce cas, l’agent de transfert aurait dû en informer sans délai Symphonia plutôt que lui donner une fausse information selon laquelle l’ordre serait exécuté et les fonds versés, comme il l’a fait. «Cette omission, notent les juges, ne peut s’expliquer que par un négligence extrême ou par une information de la part de la banque dépositaire, sa société sœur UBS, qu’il y avait un grave problème dans le fonds», comme une absence de fonds suffisants pour rembourser le client, déjà deux mois avant la découverte du scandale financier. Le tribunal n’a toutefois retenu que la première hypothèse, ce qui a permis à UBS d’échapper à ses responsabilités. «L’agent de transfert a commis une faute contractuelle en ne traitant pas les ordres de rachat avec la diligence nécessaire», indique le jugement, qui ne retient donc pas la faute d’UBS Luxembourg, à défaut d’éléments pour établir qu’il y avait bien eu des contacts entre les deux sociétés, alors qu’elles avaient des administrateurs communs. Seule donc la faute de l’agent de transfert, en tant que mandataire, a été retenue. Et cette négligence est «en relation directe avec le préjudice» subi par la société de gestion italienne. Aussi, UBS FS a-t-il été condamné au paiement de 5,1 millions d’euros avec intérêts. Le jugement est exécutoire par provision, c’est-à-dire que l’agent de transfert devra passer à la caisse, même si un appel est interjeté. 7 NEWS POLITIQUE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 À LA CHAMBRE Le débat sur la compétitivité reporté PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:51 Par Paperjam.lu Le débat initialement souhaité par le gouvernement pour demain mardi serait finalement prévu en décembre selon l'agenda du Parlement. La Chambre de commerce s'est d'ores et déjà positionnée sur le sujet. La date du mardi 25 novembre avait été annoncée il y a quelques jours comme celle souhaitée par le gouvernement pour la tenue d'un débat sur la compétitivité Le ministre de l'Économie devra encore patienter pour voir des propositions concrètes s'échanger autour de la compétitivité du pays. (Photo: Sven Becker) (http://paperjam.lu/news/economienationale-vers-un-debat-le-25-novembre) du pays et, plus largement, l'état de la santé de l'économie grand-ducale. Mais l'agenda de la Chambre n'a pas évolué dans ce sens. Publicité Les discussions autour de la politique étrangère du Luxembourg et des déclarations du ministre des Affaires étrangères occupent en effet les échanges à la Chambre mardi (déclaration de politique) et mercredi (débats). Il faudra encore patienter jusque début décembre pour voir une nouvelle date (celle du 10 décembre est évoquée en coulisse, sans confirmation) se dégager pour un échange que le ministre de l'Économie espère constructif (http://paperjam.lu/news/nous-sommes-sur-labonne-voie) . Réalité ou fiction? Un délai qui permettra aux différentes parties prenantes et organismes concernés de se préparer, voire de positionner. La Chambre de commerce a déjà effectué un travail de lecture critique du dernier tableau de bord de la compétitivité publié récemment par l'Observatoire du même nom. 8 Face aux résultats encourageants présentés, la Chambre de commerce émet des doutes quant à la réalité de l'amélioration de la compétitivité du pays (http://www.cc.lu/actualites/detail/une-economie-si-resiliente/) . «Une inflation structurellement plus élevée comparée aux pays voisins, une envolée incontrôlée du coût salarial unitaire depuis la crise, un système d'éducation perfectible, une progression du chômage ou encore des coûts de production en hausse et une productivité en berne demeurent des maladies chroniques de l'économie luxembourgeoise pour lesquelles il n'existe à l'heure actuelle aucune feuille de soins à la hauteur des enjeux», ajoute la Chambre de commerce, qui propose une analyse plus détaillée du tableau de bord (http://www.cc.lu/uploads/media/TBCO2014_Dossier_24_11_14.pdf) , posant ainsi des pistes de discussion potentielles à la Chambre des députés. 9 SPONSORED NEWS LUXEMBOURG Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 ABERDEEN Fund manager interview – Emerging markets corporates PUBLIÉ LE 17 NOVEMBRE 2014 À 07:30 Par Emerging markets currently (Emerging%20markets currently) present some of the world’s most dynamic growth opportunities and are home to companies that are fundamentally strong, operate in relatively stable macroeconomic environments and are able to tap into the growing workforce of emerging markets. In this interview, Siddharth Dahiya, head of emerging market corporate debt, explains why the investment case for the EM corporate bond market remains increasingly compelling. Siddharth Dahiya How has the EM corporate bond market developed into a mainstream asset class? «Emerging market corporates is the fastest growing asset class within emerging market debt and is now comparable in size to mainstream asset classes like US high yield. Over the past decade or so, growth in emerging market countries has accelerated against a backdrop of robust financial systems, strong regulation and easing global credit conditions, which has in turn been beneficial for companies. The outflows, which characterised much of 2013, reversed in 2014 with both retail and institutional investors showing renewed interest in the asset class. The expectation is of continued interest from crossover investors that are searching for higher yield, given an environment where global interest rates remain low. 10 Emerging market corporate bonds remain attractive because these companies are fundamentally sound, and operate in countries with strong balance sheets. Investors in EM gain exposure to a multitude of macroeconomic environments, many of which are uncorrelated with each other resulting in diversification benefits. Additionally, investors pick up significant extra yield compared to similarly-rated corporate bonds in the developed world. EM corporate debt offers investors a way to participate in the rapid growth of the EM economies. But is there anything investors should be wary of? «In the short term, Fed tapering and the expected rise in interest rates and slowdown in China will continue to effect sentiment. Current account deficit countries such as Indonesia, South Africa, Brazil and Turkey, can also throw up bouts of volatility. Lastly, geopolitical situation in Ukraine and the Middle East could present headwinds to investors globally. At Aberdeen, we tend to have a long-term investment horizon and look to invest in companies over the market cycle. Our focus on bottom-up fundamental research enables us to identify attractive investment opportunities from the vast and diversified universe of EM corporate bonds. What is the future for this asset class? «Our long term view on emerging market corporate bonds is positive. While we acknowledge there could be short-term volatility due to macroeconomic headwinds as well as exogenous factors, the long-term story for developing economies remains firmly intact. We think that growth will pick up in the medium term and emerging market companies are well placed to benefit from this in the future.» For further information, please visit drivingfixedincome.lu (drivingfixedincome.lu) 11 NEWS EUROPE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE Hollande veut rapprocher la Lorraine du Luxembourg PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:11 Par Frédéric Antzorn Dans un entretien au Républicain lorrain, le président français François Hollande – en visite en Lorraine ce lundi – affirme se préoccuper du dossier Belval, dans lequel la France piétine encore, et de celui de l’autoroute A31, dont les clés de financement restent à définir. Dans le cadre d’une visite qu’il François Hollande: «Ce que l’Alsace est capable de faire avec l’Allemagne, la Lorraine doit être capable de le faire aussi avec le Luxembourg.» effectue en Lorraine ce lundi, le (Photo: DR) président de la République française, François Hollande, a accordé une interview à nos confrères du Républicain lorrain dans laquelle sont notamment Publicité évoquées les relations entre Paris, la Lorraine et le Luxembourg. Interrogé sur l’harmonisation fiscale et la manière dont il envisage l’avenir des relations entre la France et le Luxembourg, François Hollande rappelle tout d’abord que 70.000 Français occupent au Luxembourg «des emplois de grande qualité et qu’ils (sont) devenus indispensables à l’économie du Grand-Duché». «La lutte contre l‘évasion fiscale et la levée du secret bancaire au niveau européen n’empêcheront nullement le Luxembourg de rester une zone dynamique dans le domaine financier», poursuit le président français, notant que l’harmonisation fiscale ne nuit pas à la compétitivité, «bien au contraire». Le président au Luxembourg en 2015 12 Vis-à-vis du projet Belval, où la France n’est nulle part ou presque, François Hollande reconnaît un retard de l’Hexagone en matière de coopération transfrontalière ou interrégionale, d’autant – dit-il – que le Luxembourg est prêt à aller beaucoup plus loin. Sur ce point, il précise qu’il se déplacera au Luxembourg l’an prochain, «pour que nous puissions, avec la Région Lorraine et les collectivités concernées, faciliter les relations et améliorer les infrastructures entre les deux pays». «Ce que l’Alsace est capable de faire avec l’Allemagne, la Lorraine doit être capable de le faire aussi avec le Luxembourg», ajoute-t-il. En matière d’infrastructures, il évoque le dossier de l’A31, saturée depuis 15 ans, et indique que chaque fois qu’il croise le Premier ministre Xavier Bettel, celui-ci lui en parle; et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, aussi. «Nous pouvons donc joindre nos forces», affirme le président français, soulignant que les clés de financement (du projet d’élargissement, ndlr) seront définies dans le cadre d’une coopération transfrontalière. 13 NEWS POLITIQUE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 BILLET Acquis, le gant? PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:18 Par Alain Ducat Les traditions syndicales ne sont pas les mêmes au Luxembourg que chez ses voisins. Ce lundi est emblématique: la Belgique a attaqué une série de grèves provinciales menant vers une «générale» en décembre, tandis que, fait plus rare, les trois principales forces représentatives du Grand-Duché vont, ensemble, rencontrer le Premier ministre, (/news/budget-les-syndicatsmaintiennent-la-pression) en d’hypothétiques actions. amont C'était l'été dernier, une rencontre entre gouvernement et partenaires sociaux, avant le budget... Ce n'était pas une tripartite officielle, mais cela y ressemblait. (Photo: gouvernement.lu / archives ) De fait, les travailleurs qui d’ordinaire viennent en train depuis la Belgique sont venus grossir les rangs des automobilistes «embouchonnés» ce lundi matin. Les syndicats du royaume, remontés contre le gouvernement fédéral et ses mesures – qui frappent notamment les chômeurs, les retraites ou ce qui était jadis le service public – mettent une pression «ordinaire»: d’abord, ils arrêtent de travailler, puis ils demandent à discuter. Pour les frontaliers qui travaillent au Luxembourg, c’est la double peine: souvent, chez eux, montrés du doigt comme des «nantis», ils doivent jouer la carte de la débrouille pour gagner par la route leur lieu de travail au GrandDuché, parce que la «grève tournante» comme on dit chez le voisin (souvent avec l’accent de Liège ou Charleroi) frappe le Luxembourg… belge. Publicité En parallèle, ceux qui les représentent dans leur pays de travail mènent, également, une action. Sur un mode très différent et avec autant de causes que d’effets différents eux aussi. D’abord, il y a une union, qui n’est pas sacrée mais qui ressemble à un début de front commun: LCGB et OGBL avancent ensemble et la CGFP est dans le même wagon. Le public et le privé multisectoriel sur la même ligne, c’est rare. D’autant que, souvent, le secteur privé pointe – chiffres et diagrammes à l’appui – le fonctionnaire pour ses avantages (http://paperjam.lu/news/aller-plus-loin) et le coût qu’il trimbale pour la collectivité. Soit. 14 Discours schizophrénique Les syndicats luxembourgeois veulent dénoncer, auprès de Xavier Bettel qu’ils rencontrent ce lundi, «l'impact négatif sur le pouvoir d'achat des salariés, fonctionnaires et employés publics et retraités» des choix budgétaires effectués par l'exécutif et des mesures mises en chantier. Comme un paradoxe, les trois mousquetaires (de gauche, du centre et de la fonction publique) soulignent que «suite à la crise financière et économique et aux mesures fiscales et autres du précédent gouvernement, le pouvoir d’achat a pratiquement stagné, voire régressé». Donc, la situation actuelle est une forme d’héritage de la gestion passée mais, s’il faut entreprendre des réformes pour que ça change, les réformes sur la table ne sont pas les bonnes. Les syndicats s’opposent farouchement aux mesures fiscales, à la réforme de la politique familiale, à la répartition des efforts demandés, ainsi qu'aux mesures pour sauvegarder l'emploi qu'ils jugent insuffisantes. Le dialogue social, un peu perdu de vue au fil du temps et de la déliquescence du modèle «tripartite», demande à reprendre la main. Dans un gant de fer ou de velours? L’action syndicale à la Luxembourgeoise ne dégaine pas l’arme de la grève avant d’avoir fini de prononcer le mot, comme c’est le cas en Belgique ou en France parfois. Mais le côté «conservons les acquis» est tout aussi présent dans la dialectique. Il faut que ça change mais il faut que rien ne change: c’est souvent un discours schizophrénique. Au Grand-Duché, les organisations, qu’elles soient représentatives des travailleurs ou des patrons (pour reprendre la logique manichéenne, qui oublie que tout le monde bosse), ont été averties des mesures budgétaires, sociétales voire structurelles, qui allaient tomber. Elles y ont été associées parfois, dans un dialogue préalable. Mais tout le monde fait l’étonné, l’offusqué, le trahi. À tort ou à raison? Cela fait partie du jeu. C’est un test de plus pour la nouvelle politique dans le pays. Et rien n’est acquis. Il va falloir relever le gant ou le jeter. 15 NEWS SERVICES Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 CONSEILS Muller & Associés grandit encore PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:17 Par Jean-Michel Gaudron Le groupe de conseils et services financiers luxembourgeois s’établit en Suisse. Dans le même temps, il renforce ses équipes avec l’arrivée de Paul Chambers, une pointure dans le domaine du conseil fiscal. Après la réorganisation (http://paperjam.lu/news/jean-claudebintz-associe-chez-muller-associes) Paul Chambers fut, il y a 10 ans, l’un des fondateurs du cabinet fiscal Atoz. menée en début d’année et qui a (Photo: Julien Becker / Archives) notamment vu l’arrivée de JeanClaude Bintz dans le partnership, Muller & Associés continue son expansion opérationnelle. Publicité La société vient, ainsi, de s’établir en Suisse, via une prise de participation dans une nouvelle entité établie à Zurich pour mieux servir ses clients suisses. Pas moins de six consultants y sont établis, sous la direction de François Muller, qui n’a toutefois aucun lien de parenté avec Laurent et Frédéric Muller, les associés fondateurs du groupe. «Nous sommes particulièrement fiers de l’ouverture vers la Suisse. Ceci constitue notre premier pas vers un accompagnement plus global de nos clients», explique Frédéric Muller. Consolidation François Muller est Luxembourgeois, établi en Suisse, et diplômé de l’Université de St-Gall, de HEC Lausanne et de la Nanyang Business School Singapore. Il dirigeait, jusqu’alors, le bureau suisse d’une société multinationale de conseils. Il devient, en retour, partner chez Muller & Associés. 16 En même temps, Muller & Associés annonce s’associer les services d’une grosse pointure: Paul Chambers. Âgé de 48 ans, cet Anglais fut l’un des fondateurs et associés du cabinet fiscal Atoz. Il avait choisi de se retirer en 2012 pour diriger sa propre société de conseils, Pancunia. «Avec l’arrivée de Paul Chambers, ainsi que de Jean-Claude Bintz (par ailleurs président du conseil d’administration de Maison Moderne, l’éditeur de Paperjam, ndlr) dans l’organisation de notre société, nous continuons nos efforts pour consolider nos services de conseils et devenir un acteur important dans ce domaine», indique pour sa part Laurent Muller. 17 NEWS LUXEMBOURG Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 MARCHÉ DE L’EMPLOI Le chômage en léger recul en octobre PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 12:27 Par Frédéric Antzorn Le taux de chômage a marqué un léger recul de 0,1% en octobre par rapport au mois précédent. Le nombre de demandeurs d’emploi a lui progressé de 3,5% en un an. L’Agence pour le développement de l’emploi (Adem) a indiqué ce lundi matin que le taux de chômage, corrigé des variations saisonnières, s’était établi à 7,1% au mois d’octobre contre 7,2% un mois plus tôt. En octobre 2013, ce taux était de 7,0%. Au 31 octobre, le pays comptait 608 demandeurs de plus par rapport à il y a un an, a indiqué l'Adem ce lundi. (Photo: Sven Becker / Archives) Au 31 octobre dernier, 18.124 personnes étaient inscrites à l’Adem, soit 608 demandeurs d’emploi de plus qu’il y a un an (+3,5%). Publicité Le nombre de demandeurs d’emploi ayant bénéficié de l’indemnité de chômage complet s’est élevé à 7.141 personnes à la fin octobre, soit une diminution de 2,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Quant au nombre de personnes affectées à une mesure pour l’emploi, il était de 5.242 demandeurs à la fin juin, en hausse de 15,3% sur un an. Enfin, 2.265 postes vacants ont été déclarés auprès de l’Adem le mois dernier, soit 116 de moins par rapport à octobre 2013. Au total, 3.416 postes vacants non pourvus ont été dénombrés par l’Adem au 31 octobre. 18 NEWS COMMUNICATION Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 MÉDIAS L'aide à la presse à l'ère du numérique PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 15:04 Par Thierry Raizer Trois éditeurs étaient réunis samedi à l'invitation de la radio 100,7 pour débattre du futur de la presse, dans le contexte de la réforme de l'aide publique annoncée par le gouvernement. Les discussions n'ont pas permis de dégager un consensus sur un nouveau modèle de calcul. C'était l'une des annonces Depuis la dernière version de la loi sur la promotion de la presse écrite datant de 1998, le paysage médiatique et la consommation de l'information ont effectuées par Xavier Bettel dans le considérablement évolué. cadre de la présentation du paquet (Photo: 100.7) d'avenir composé par le gouvernement pour 2015-2018. Le régime de promotion de la presse écrite sera réformé afin de tenir compte des changements de consommation de l'information en ligne, Publicité les sites internet d'information n'étant pas soutenus actuellement. Le système en place comprend un montant annuel de référence (462.250 euros pour chacun des 10 titres subventionnés) ainsi qu'un montant complémentaire dépendant du nombre de pages produites. Un calcul – sans plafond – qui bénéficie mathématiquement et majoritairement (80%) au groupe Editpress (Tageblatt, Quotidien, Le Jeudi, Revue) ainsi qu'à Saint-Paul (Wort, Télécran). Cette répartition des aides publiques était au cœur de l'émission «Riicht eraus» de 100,7 (http://www.100komma7.lu/emissions/2014/11/22/pressehellef-fir-online-medienkee-konsens-ennert-den-acteuren/) qui réunissait samedi Jean-Lou Siweck, rédacteur en chef du Luxemburger Wort, Richard Graf, gérant de l'hebdomadaire woxx et Mike Koedinger, fondateur et CEO de Maison Moderne. Un premier tour de table 19 Le Wort est donc concerné au premier chef par ce changement de paradigme annoncé, tout en devant composer avec une érosion de son audience. «Il n'y a plus de raison d'appliquer le critère de l'imprimé dans la loi de l'aide à la presse, on peut diffuser ses informations autrement», a indiqué Jean-Lou Siweck, qui demande dans le même temps que la réforme puisse tenir compte des configurations des rédactions qui sont, pour la plupart, composées de journalistes qui travaillent de façon transversale pour des médias off et online. Les autres bénéficiaires des aides étatiques (Lëtzeburger Journal, Zeitung, woxx, d'Land) sont, en tant que représentants des éditeurs au Conseil de presse, invités ce lundi à discuter de ce projet avec le Premier ministre et ministre des Communications et Médias, Xavier Bettel. Différencier les contenus Maison Moderne, la maison d'édition de Paperjam, n'étant pas membre du Conseil de presse, n'a pas été invitée à ce premier tour de table. Mais elle est demandeuse d'une réforme. «L'aide à la presse, qu'elle concerne un média en ligne ou en version papier, doit concerner un travail journalistique», a précisé Mike Koedinger durant l'émission. Encore faut-il préciser quels contenus peuvent prétendre à un financement public. La loi actuelle différencie les pages loisirs (jeux, programmes tv), des contenus journalistiques qui sont tous mis sur un pied d'égalité. Richard Graf tire la sonnette d'alarme Or, s'interroge Mike Koedinger, faut-il apporter le même financement à tous les contenus rédactionnels si l'on veut promouvoir la presse d'opinion qui nécessite notamment des investigations? «Pour qu'un contenu soit considéré comme éligible, il devrait apporter une plusvalue journalistique», estime le fondateur de Maison Moderne qui voit dans le système actuel une forme d'anachronisme. Pour le gérant de l'hebdomadaire woxx, il est bel et bien question de la fin potentielle de certains – petits – titres papiers si le système actuel est revu sur base du même montant d'aides (7,5 millions d'euros). Richard Graf craint en effet qu'un coup soit donné à la viabilité d'un titre tel que woxx si le même montant est redistribué plus largement, notamment à destination de nouveaux acteurs en ligne. Si le gouvernement entend coller à la réalité de la sphère médiatique de 2014 et de la consommation d'information, il devra probablement aussi revoir la notion de promotion de la presse écrite pour faire en sorte que le pluralisme ne soit pas mis en danger. 20 RENDEZ-VOUS ÉCONOMIE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 FRET AÉRIEN Tonnage asiatique et pluie d’awards NOUVELLES DES ENTREPRISES PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 15:15 Par Paperjam.lu Sur un plan purement commercial, ça plane pour Cargolux et, plus généralement, pour la logistique aérienne luxembourgeoise. Les heures de vol et les tonnages s’envolent, en même temps que tombent les récompenses internationales. Les connexions chinoises y sont pour beaucoup. Cargolux et LuxairCargo mettent à l'honneur le fret made in Luxembourg. (Photo : Frédéric Humblet / archives) À la mi-novembre, Cargolux Airlines annonçait avoir enregistré le meilleur mois d’octobre de son histoire, en tonnage transporté, en chiffre d’affaires et en blocs horaires (de porte d’embarquement à porte d’arrivée, temps de vol et temps de taxi, c’est la mesure étalon pour l’utilisation optimale des avions sur une période donnée). Des «block hours» frisant les 10.000 heures, un tonnage en hausse de 6,7% et des recettes en hausse de près de 10%, cela constituait un jalon important. Et la compagnie luxembourgeoise espérait faire mieux en ce mois de novembre, ce qui ne devrait pas tarder à se vérifier. Publicité Le 22 novembre, presque cinq mois après le lancement des services directs entre Luxembourg et Zhengzhou, le fief de son actionnaire chinois HNCA, le vol transportant de quoi franchir le cap des 10.000 tonnes expédiées entre les deux hubs quittait le Findel pour être reçu, avec tous les honneurs, dans la province de Henan. Prix et synergies 21 Le fil rouge asiatique est resté symbolique, avec un prix décerné à Hanoï cette fois, pour la deuxième édition du Cargolux DGR Awareness Award. Cargolux, qui avait lancé l’initiative de ce prix soulignant l’importance accordée à la manutention des «produits dangereux» dans la logistique aérienne, a récompensé Air Cargo Services – ACS. Cette société française (son siège est au Bourget) devenue internationale est notamment spécialisée dans la manutention aéroportuaire et le groupage. On notera au passage qu’ACS s’est aussi spécialisée dans le transport d’œuvres d’art, assurant notamment l’organisation et la mise en place d’expositions, «de clou à clou»… ce qui ne manquera pas de résonner avec l’activité du Freeport à Luxembourg. En termes de synergies, il y a sans doute des possibilités à explorer plus avant. Aéroport européen de l'année Enfin, la bonne série asiatique pour le fret aérien luxembourgeois s’est complétée d’une distinction, attribuée à LuxairCargo cette fois. Lors des Payload Asia Award, un événement incontournable du secteur logistique tenu à Singapour, LuxairCargo est devenu lauréat et Prix du public pour «l’aéroport cargo européen de l’année». Présélectionnée selon plusieurs critères, la division Cargo de LuxairGroup a pu se différencier sur plusieurs plans, notamment sa performance opérationnelle, son panel de services disponibles et la qualité de son service client. Ce prix renforce l’attractivité de l’aéroport luxembourgeois et vient compléter la certification GDP (Good Distribution Practice), récemment obtenue par LuxairCargo. Le volume de fret manutentionné au Findel en 2013 – 693.000 tonnes – a augmenté de 9%, représentant la plus forte hausse observée au niveau des aéroports cargo européens. Et, avec la mise en service du Pharma & Healthcare Hub en avril dernier, LuxairCargo a encore développé son offre de services. 22 CARRIÈRES Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 Laurent Ludwiczak ASSOCIATE, CASTEGNARO-IUS LABORIS LUXEMBOURG Fort d’une expérience de plusieurs années acquise au sein de cabinets d’avocats, Laurent Ludwiczak, 32 ans, a rejoint l’Étude Castegnaro-Ius Laboris Luxembourg en tant qu’associate. Il est inscrit au Barreau de Luxembourg depuis 2009 et s’est progressivement spécialisé en droit commercial et droit du travail. TEA TIME Apprenez l'anglais avec “ May I clarify a point? ” «Je voudrais éclaircir un point.» 23 COMMUNIQUÉ DE PRESSE IMMOBILIER Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 INOWAI Inowai: l’actionnariat évolue PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 09:26 L’actionnariat du leader de l’immobilier de bureaux au Grand-Duché de Luxembourg évolue. Frank Rosenbaum, un des quatre associés, quittera le groupe fin 2015. Ce départ ouvre la porte à l’arrivée de nouveaux actionnaires. Inowai poursuit son développement. Le groupe, anciennement Property Partners, a adopté en 2014 une nouvelle Stéphane Terver, Frank Rosenbaum, Marc Baertz et Vincent Bechet, associés Inowai. identité pour affirmer son (Photo: Inowai) ambition internationale en Belgique et en France. Aujourd’hui, Frank Rosenbaum se retire et cède ses parts (25%). Il continuera à accompagner Inowai tout au long de l’année 2015. Publicité «Ce départ se fait en bonne intelligence avec les autres partenaires et permettra d’assurer une transition avec le nouveau manager du département Développement d’affaires», expliquent d’une même voix Frank Rosenbaum et Vincent Bechet, managing director d’Inowai. Frank Rosenbaum est partenaire associé depuis 2003 et est entré au service de Inowai en 2002. Il a assuré la direction du département Location de bureaux durant plus de 10 ans, avant de créer l’activité «développement d’affaires» au sein du groupe. Ce département vise notamment à rechercher des opportunités d’investissements pour les clients du groupe depuis la prospection jusqu’à l’arbitrage d’actifs, mais aussi et surtout de créer des synergies commerciales entre tous les départements du groupe. Il fut également un des artisans de Inowai France dès sa création en 2012. Frank Rosenbaum quitte Inowai pour se consacrer à une passion de jeunesse, l’hôtellerie. Il envisage de créer un projet hôtelier dans sa région d’origine, la Gaume, au sud de la Belgique. Il continuera ainsi à s’appuyer sur son sens du contact humain et du service. 24 Le départ de Frank Rosenbaum, à qui ses associés et ses collaborateurs rendent hommage pour son investissement personnel, ses idées et son enthousiasme, marquera un tournant dans la vie d’Inowai. Il ouvre aussi la porte à l’arrivée de nouveaux actionnaires, souligne Vincent Bechet, en notant que ce renouvellement est une étape naturelle dans la vie d’un groupe, qui reste très attaché à son professionnalisme et à la qualité de ses prestations au service de ses clients. La recherche de locaux, la gérance, l’évaluation de biens, le conseil en investissement et l’élaboration de stratégies immobilières restent au cœur de l’activité d’Inowai. Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Inowai" 25 COMMUNIQUÉ DE PRESSE PLACE FINANCIÈRE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 FUNDSQUARE Fundsquare signe un partenariat avec Numen PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 12:10 Fundsquare, filiale de la Bourse de Luxembourg et infrastructure de marché dédiée à faciliter la distribution transfrontalière des fonds d’investissement, vient de signer un partenariat stratégique avec Numen, spécialiste européen en Business Process Outsourcing et dématérialisation. La collaboration vise la mise en place d’une solution de traitement automatisé des ordres sur les fonds d’investissement. Lancée mi-2013 à Luxembourg, l’infrastructure de marché Anne Humbert, David Gray, Marc Le Vernoy, Dominique Valschaerts, Olivier Portenseigne, Julie Becker et Paolo Brignardello. Fundsquare a pour mission de (Photo: Fundsquare) faciliter et d’automatiser les relations entre les différents intervenants de l’industrie des fonds. En centralisant les données, en facilitant la transmission des Publicité rapports règlementaires, en standardisant les procédures relatives à la gestion des ordres, Fundsquare permet des économies d’échelle significatives tout en assurant transparence et simplification des flux de communication. Partenariat avec Numen en vue d’une automatisation des transactions L’achat et la vente de fonds est et reste un processus majoritairement manuel. «Les transactions envoyées par fax représentent plus de 20% des échanges au Luxembourg. Il était donc essentiel, en tant qu’infrastructure de marché, de développer un service pouvant amener le secteur vers une automatisation quasi totale visant à réduire grandement les risques et les coûts liés à l’activité», explique Dominique Valschaerts, chief executive officer, Fundsquare. 26 Pour franchir une nouvelle étape dans l’automatisation du traitement des ordres, Fundsquare s’est tournée vers Numen. «L’apport d’un service complet comprenant la transformation d’ordres reçus par fax en messages électroniques ainsi que leur envoi en format ISO via des réseaux sécurisés est unique à notre connaissance», ajoute Dominique Valschaerts. Des gains estimés à plus de 30% La mise en place de cette solution de gestion documentaire doit générer un retour substantiel. «Si nous considérons la chaîne de bout en bout, nous estimons les gains de l’automatisation à plus de 30% auxquels viennent s’ajouter une meilleure fluidité de traitement, une limitation des risques et une plus grande transparence pour les investisseurs», déclare Dominique Valschaerts. «D’ici le mois de décembre, nous serons pleinement opérationnels avec les premiers flux à traiter. Nous recevrons des milliers de fax desquels nos systèmes et processus de traitement vont extraire les transactions qui seront envoyées vers les Agents de Transfert pour y être opérées en temps réel», conclut David Gray, general manager Numen Europe. Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Fundsquare" 27 COMMUNIQUÉ DE PRESSE PLACE FINANCIÈRE Votre quotidien du soir Lundi 24 novembre 2014 COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER (CSSF) Retrait d'Assya Capital Investment PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 14:16 En application de l’article 45 (3) k) de la loi du 13 février 2007 relative aux fonds d’investissement spécialisés, la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) a arrêté le retrait de la société d’investissement Assya Capital Investment S.C.A., Sicav-fis de la liste officielle des fonds d’investissement spécialisés au 11 novembre 2014. Conformément à l’article 46 de la loi du 13 février 2007, cette décision de retrait entraîne de plein droit, à partir de sa La CSSF notification à Assya Capital (Photo: Luc Deflorenne / archives) Investment S.C.A., Sicav-fis et à charge de celle-ci, jusqu’au jour où la décision sera devenue définitive, le sursis à tout paiement par Assya Capital Investment S.C.A., Sicav-fis et interdiction sous peine de nullité, de procéder à tous actes autres que conservatoires, sauf autorisation de la CSSF qui exerce de plein droit la fonction de commissaire de surveillance. Publicité À l’échéance du délai imposé à l’introduction d’un recours contre la décision précitée la CSSF va introduire une requête de mise en liquidation auprès du Procureur d’État conformément à l’article 47(1) de la loi du 13 février 2007. Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF)" 28