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Lundi 24 novembre 2014
VOTRE QUOTIDIEN DU SOIR
NEWS
LUXEMBOURG
NEWS
JUSTICE
FRAUDE
Madoff: la faute d’UBS Funds
Services reconnue
NEWS
POLITIQUE
GASTRONOMIE
La Cristallerie décroche une étoile
Le restaurant de l’Hôtel Place d’Armes et son chef Fabrice Salvador
s’inscrivent dans la courte liste des meilleures tables du
Luxembourg, selon le nouveau guide Michelin BelgiqueLuxembourg qui paraît ce mercredi.
RENDEZ-VOUS
NEWS
SERVICES
CONSEILS
NOUVELLES DES ENTREPRISES
ÉCONOMIE
À LA CHAMBRE
Le débat sur la compétitivité
reporté
SPONSORED NEWS
LUXEMBOURG
Muller & Associés grandit
encore
NEWS
LUXEMBOURG
MARCHÉ DE L’EMPLOI
Le chômage en léger recul en
octobre
NEWS
COMMUNICATION
MÉDIAS
FRET AÉRIEN
Tonnage asiatique et pluie
d’awards
L'aide à la presse à l'ère du
numérique
ABERDEEN
Fund manager interview –
Emerging markets corporates
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NEWS
LUXEMBOURG
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
GASTRONOMIE
La Cristallerie décroche une étoile
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:51
Par France Clarinval
Le restaurant de l’Hôtel
Place d’Armes et son chef
Fabrice Salvador
s’inscrivent dans la courte
liste des meilleures tables
du Luxembourg, selon le
nouveau guide Michelin
Belgique-Luxembourg qui
paraît ce mercredi.
Ambiance électrique au Flanders
Expo à Gand (Belgique) où les
En une petite année, Fabrice Salvador aura hissé La Cristallerie dans la courte liste des
nouveaux étoilés du guide Michelin restaurants étoilés de Luxembourg.
(Photo: Sven Becker / Archives)
2015 étaient annoncés ce midi.
Plusieurs chefs luxembourgeois
portant déjà un macaron avaient
fait le déplacement. Après de longues minutes pour annoncer les
Publicité
nouveaux étoilés belges, le Luxembourg avait enfin sa place.
La grande et bonne nouvelle est tombée un peu avant 11 heures:
Fabrice Salvador, du restaurant La Cristallerie, remportait une étoile.
Une belle consécration pour le chef arrivé il y a à peine un an dans les
cuisines de l’Hôtel Le Place d’Armes. «Plusieurs visites des inspecteurs
Michelin nous ont permis d’espérer… Mais on n’osait pas y croire»,
s’enthousiasme Franck Leloup, le directeur de l’hôtel.
Fabrice Salvador n’est pas un inconnu pour Luxembourg puisqu’il a
été à la tête du Influences des Saveurs à Esch-sur-Alzette, il y a
quelques années, où il affichait déjà une étoile en 2008. Ce Toulousain
plein d’entrain a connu une carrière très internationale, passant dans
diverses grandes maisons et grands hôtels: la Maison Troisgros à
Roanne, les Prés d’Eugénie, de Michel Guérard, La Table du
Lancaster, un des palaces parisiens. Après une escale à Moscou et une
à New York, c’est à Luxembourg qu’il a posé ses valises en décembre
2013 pour redynamiser les cuisines du Place d’Armes.
2
Pour la Cristallerie, le chef mise sur la qualité des produits
sélectionnés avec une attention maniaque: gambas de Palamós,
légumes du maraîcher Joël Thiebault, bœuf Wagyu… Plusieurs mets
sont proposés en trois préparations différentes, ce qui montre
l’étendue du savoir-faire du chef.
Fabrice qui rit et Renato qui pleure
Au rang des mauvaises nouvelles, on lira que le guide Michelin a
pénalisé Renato Favaro (Favaro ristorante à Esch-sur-Alzette) en le
privant de son astre. Un coup dur pour le chef qui se voit sans doute
sanctionné pour sa diversification pas toujours heureuse.
Et comme Thierry Duhr avait renoncé à l’étoile du Bouquet garni,
Luxembourg compte désormais 10 restaurants étoilés: Becher Gare,
Clairefontaine, La Cristallerie, La Distillerie, La Gaichel, Lea Linster,
Ma langue sourit, Mosconi, Le Patin d’Or, Toit pour toi.
«C’est un coup dur pour le Luxembourg, il va falloir mettre les
bouchées doubles», constate René Mathieu de La Distillerie.
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NEWS
JUSTICE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
FRAUDE
Madoff: la faute d’UBS Funds
Services reconnue
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 12:04
Par Véronique Poujol
UBS Funds Services
(Luxembourg) a été
condamnée par le tribunal
de Luxembourg siégeant en
matière commerciale à
rembourser plus de 5
millions d’euros à une
société de gestion italienne
dans le cadre
d’investissements dans des
fonds Madoff. Elle a commis
une «faute contractuelle» en
n’exécutant pas un ordre de
rachat. La faute délictuelle
reprochée par ricochet à la
banque dépositaire UBS n’a
pas été retenue.
UBS Fund Services a vu sa faute reconnue et doit rembourser plus de 5 millions à un
de ses clients.
(photo: Jessica Theis / archives)
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UBS Fund Services (Luxembourg), qui était l’agent administratif du
fonds d’investissement Groupement financier Limited (GFL) investi
dans la société BMIS de l’escroc américain Bernard Madoff, a commis
une faute et doit la réparer en remboursant une société de gestion qui
l’avait assignée devant le tribunal de Luxembourg siégeant en matière
commerciale.
Il a fallu plus de quatre ans et beaucoup de persévérance et d’huile de
coude pour arriver à un jugement (rendu le 14 novembre dernier)
reconnaissant la faute d’une des entités du groupe UBS à Luxembourg
(UBSL). L’agent administratif n’avait pas exécuté des ordres de rachat
donnés par la société de gestion italienne Symphonia, pour plus de 5
millions d’euros à l’époque, de parts du fonds GPL (non régulé),
domicilié dans les Îles Vierges britanniques, le 15 octobre 2008, c’està-dire plus de deux mois avant les révélations de la fraude et la
suspension du fonds. Toutefois, UBS FS avait confirmé les rachats
ainsi que l’instruction de paiement. Sauf que l’argent n’est jamais
arrivé sur les comptes.
Obtenir réparation
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L’avocate de Symphonia, Me Karine Vilret, avait assigné en avril 2010
UBS FS mais aussi UBS Luxembourg, la banque dépositaire de GFL,
en réparation des préjudices matériel et moral «du fait du nontraitement dans les délais prévus au prospectus du fonds et malgré les
confirmations de remboursement envoyées, des demandes de rachat
présentées avant l’affaire Madoff».
Impossible dans cette affaire de renvoyer la société de gestion vers les
liquidateurs des fonds, comme c’est le cas pour les centaines
d’investisseurs des fonds LuxAlpha ou LuxInvest, victimes de Madoff,
qui ne disposent pas d’une action individuelle pour se retourner contre
les banques luxembourgeoises ayant géré les produits toxiques et qui
doivent, de ce fait, confier leur sort aux liquidateurs de ces fonds.
Puisque c’est avant la chute de l’empire Madoff que les demandes de
rachat de Symphonia ont été faites, il existait une porte d’entrée pour
obtenir réparation.
La question à trancher par le tribunal était celle de la responsabilité
professionnelle des opérateurs financiers dans l’exécution des contrats
qui les lie à leurs clients et pour lesquels ils sont (bien) rémunérés.
Les avocats d’UBS et UBS FS ont nié toute faute et responsabilité dans
le non-paiement, arguant que le compte de Groupement financier
dans les livres d’UBS Luxembourg n’était pas provisionné. «Dans ces
conditions, il ne saurait être reproché à UBSL de ne pas avoir procédé
à un paiement en faveur de Symphonia et il en résulte que UBSL n’a
commis aucune faute qui se trouvait en rapport de lien de cause à effet
avec le préjudice allégué par Symphonia», concluait l’avocat de la
banque, Me Marc Elvinger, en mai dernier.
Pas responsable
Dans le jugement du 14 novembre, l’avocat soulignait encore qu’un
agent administratif n’avait pas «à s’assurer, avant de procéder à la
confirmation de rachat, qu’un paiement interviendrait effectivement
de la part du fonds, pas plus que l’accomplissement de ces actes ne
mettrait d’obligation de paiement à charge de l’agent administratif ou
rendrait celui-ci garant d’un tel paiement». Les juges ont démontré le
contraire.
Me Karine Vilret avait invoqué pour sa part les défaillances cumulées
d’UBS FS et d’UBS Luxembourg «qui seraient la cause de son
dommage».
6
Le juge de la deuxième chambre, Jean-Paul Hoffmann, a remis les
pendules à l’heure en cadrant le rôle d’un agent de transfert («qui
consiste à transmettre les instructions de règlement/livraison au
dépositaire qui devrait assurer ce règlement/livraison et transférer la
valeur de rachat via UBS FS au donneur d’ordre»), dans une décision
qui devrait faire date sur la Place.
Le juge écrit qu’UBS, «société sœur» et dépositaire de GFL, aurait dû
connaître l’état des avoirs, «puisque le premier rôle du dépositaire est
de garder les actifs du fonds et de tenir à jour ses comptes-titres et
espèces». Mais il en est resté là, sans s’avancer sur des fautes
éventuelles à charge du dépositaire.
Quant à UBS FS, la société est prise en défaut d’avoir précisé comment
elle traitait les ordres de rachats et ne peut pas justifier non plus
l’absence de documents renseignant les raisons l’ayant amenée à ne
pas exécuter son mandat, ni le fait que Symphonia n’ait pas été alertée
plus tôt.
Omission
«L’attitude de UBS FS ne peut s’expliquer que de deux façons»,
souligne le jugement. Soit une «négligence dans l’exécution de son
mandat, en oubliant de continuer les ordres de rachat ou en ne les
traitant pas de la manière diligente». Soit elle a transmis les ordres à
UBS, mais il n’y avait pas d’argent pour honorer le rachat. Et dans ce
cas, l’agent de transfert aurait dû en informer sans délai Symphonia
plutôt que lui donner une fausse information selon laquelle l’ordre
serait exécuté et les fonds versés, comme il l’a fait.
«Cette omission, notent les juges, ne peut s’expliquer que par un
négligence extrême ou par une information de la part de la banque
dépositaire, sa société sœur UBS, qu’il y avait un grave problème dans
le fonds», comme une absence de fonds suffisants pour rembourser le
client, déjà deux mois avant la découverte du scandale financier.
Le tribunal n’a toutefois retenu que la première hypothèse, ce qui a
permis à UBS d’échapper à ses responsabilités. «L’agent de transfert a
commis une faute contractuelle en ne traitant pas les ordres de rachat
avec la diligence nécessaire», indique le jugement, qui ne retient donc
pas la faute d’UBS Luxembourg, à défaut d’éléments pour établir qu’il
y avait bien eu des contacts entre les deux sociétés, alors qu’elles
avaient des administrateurs communs.
Seule donc la faute de l’agent de transfert, en tant que mandataire, a
été retenue. Et cette négligence est «en relation directe avec le
préjudice» subi par la société de gestion italienne. Aussi, UBS FS a-t-il
été condamné au paiement de 5,1 millions d’euros avec intérêts. Le
jugement est exécutoire par provision, c’est-à-dire que l’agent de
transfert devra passer à la caisse, même si un appel est interjeté.
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NEWS
POLITIQUE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
À LA CHAMBRE
Le débat sur la compétitivité
reporté
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:51
Par Paperjam.lu
Le débat initialement
souhaité par le
gouvernement pour demain
mardi serait finalement
prévu en décembre selon
l'agenda du Parlement. La
Chambre de commerce s'est
d'ores et déjà positionnée
sur le sujet.
La date du mardi 25 novembre
avait été annoncée il y a quelques
jours comme celle souhaitée par le
gouvernement pour la tenue d'un
débat sur la compétitivité
Le ministre de l'Économie devra encore patienter pour voir des propositions concrètes
s'échanger autour de la compétitivité du pays.
(Photo: Sven Becker)
(http://paperjam.lu/news/economienationale-vers-un-debat-le-25-novembre) du pays et, plus largement, l'état de
la santé de l'économie grand-ducale. Mais l'agenda de la Chambre n'a
pas évolué dans ce sens.
Publicité
Les discussions autour de la politique étrangère du Luxembourg et des
déclarations du ministre des Affaires étrangères occupent en effet les
échanges à la Chambre mardi (déclaration de politique) et mercredi
(débats). Il faudra encore patienter jusque début décembre pour voir
une nouvelle date (celle du 10 décembre est évoquée en coulisse, sans
confirmation) se dégager pour un échange que le ministre de
l'Économie espère constructif (http://paperjam.lu/news/nous-sommes-sur-labonne-voie) .
Réalité ou fiction?
Un délai qui permettra aux différentes parties prenantes et
organismes concernés de se préparer, voire de positionner. La
Chambre de commerce a déjà effectué un travail de lecture critique du
dernier tableau de bord de la compétitivité publié récemment par
l'Observatoire du même nom.
8
Face aux résultats encourageants présentés, la Chambre de commerce
émet des doutes quant à la réalité de l'amélioration de la compétitivité
du pays (http://www.cc.lu/actualites/detail/une-economie-si-resiliente/) .
«Une inflation structurellement plus élevée comparée aux pays
voisins, une envolée incontrôlée du coût salarial unitaire depuis la
crise, un système d'éducation perfectible, une progression du chômage
ou encore des coûts de production en hausse et une productivité en
berne demeurent des maladies chroniques de l'économie
luxembourgeoise pour lesquelles il n'existe à l'heure actuelle aucune
feuille de soins à la hauteur des enjeux», ajoute la Chambre de
commerce, qui propose une analyse plus détaillée du tableau de bord
(http://www.cc.lu/uploads/media/TBCO2014_Dossier_24_11_14.pdf) , posant
ainsi des pistes de discussion potentielles à la Chambre des députés.
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SPONSORED NEWS
LUXEMBOURG
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
ABERDEEN
Fund manager interview –
Emerging markets corporates
PUBLIÉ LE 17 NOVEMBRE 2014 À 07:30
Par
Emerging markets currently
(Emerging%20markets currently)
present some of the world’s most
dynamic growth opportunities and
are home to companies that are
fundamentally strong, operate in
relatively stable macroeconomic
environments and are able to tap
into the growing workforce of
emerging markets. In this
interview, Siddharth Dahiya, head
of emerging market corporate
debt, explains why the investment
case for the EM corporate bond
market remains increasingly
compelling.
Siddharth Dahiya
How has the EM corporate bond market developed into a mainstream
asset class?
«Emerging market corporates is the fastest growing asset class within
emerging market debt and is now comparable in size to mainstream
asset classes like US high yield. Over the past decade or so, growth in
emerging market countries has accelerated against a backdrop of
robust financial systems, strong regulation and easing global credit
conditions, which has in turn been beneficial for companies.
The outflows, which characterised much of 2013, reversed in 2014
with both retail and institutional investors showing renewed interest
in the asset class. The expectation is of continued interest from
crossover investors that are searching for higher yield, given an
environment where global interest rates remain low.
10
Emerging market corporate bonds remain attractive because these
companies are fundamentally sound, and operate in countries with
strong balance sheets. Investors in EM gain exposure to a multitude of
macroeconomic environments, many of which are uncorrelated with
each other resulting in diversification benefits. Additionally, investors
pick up significant extra yield compared to similarly-rated corporate
bonds in the developed world.
EM corporate debt offers investors a way to participate in the rapid
growth of the EM economies. But is there anything investors should be
wary of?
«In the short term, Fed tapering and the expected rise in interest rates
and slowdown in China will continue to effect sentiment. Current
account deficit countries such as Indonesia, South Africa, Brazil and
Turkey, can also throw up bouts of volatility. Lastly, geopolitical
situation in Ukraine and the Middle East could present headwinds to
investors globally.
At Aberdeen, we tend to have a long-term investment horizon and
look to invest in companies over the market cycle. Our focus on
bottom-up fundamental research enables us to identify attractive
investment opportunities from the vast and diversified universe of EM
corporate bonds.
What is the future for this asset class?
«Our long term view on emerging market corporate bonds is positive.
While we acknowledge there could be short-term volatility due to
macroeconomic headwinds as well as exogenous factors, the long-term
story for developing economies remains firmly intact. We think that
growth will pick up in the medium term and emerging market
companies are well placed to benefit from this in the future.»
For further information, please visit drivingfixedincome.lu
(drivingfixedincome.lu)
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NEWS
EUROPE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE
Hollande veut rapprocher la
Lorraine du Luxembourg
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:11
Par Frédéric Antzorn
Dans un entretien au
Républicain lorrain, le
président français François
Hollande – en visite en
Lorraine ce lundi – affirme
se préoccuper du dossier
Belval, dans lequel la France
piétine encore, et de celui de
l’autoroute A31, dont les
clés de financement restent
à définir.
Dans le cadre d’une visite qu’il
François Hollande: «Ce que l’Alsace est capable de faire avec l’Allemagne, la Lorraine
doit être capable de le faire aussi avec le Luxembourg.»
effectue en Lorraine ce lundi, le
(Photo: DR)
président de la République
française, François Hollande, a
accordé une interview à nos
confrères du Républicain lorrain dans laquelle sont notamment
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évoquées les relations entre Paris, la Lorraine et le Luxembourg.
Interrogé sur l’harmonisation fiscale et la manière dont il envisage
l’avenir des relations entre la France et le Luxembourg, François
Hollande rappelle tout d’abord que 70.000 Français occupent au
Luxembourg «des emplois de grande qualité et qu’ils (sont) devenus
indispensables à l’économie du Grand-Duché».
«La lutte contre l‘évasion fiscale et la levée du secret bancaire au
niveau européen n’empêcheront nullement le Luxembourg de rester
une zone dynamique dans le domaine financier», poursuit le président
français, notant que l’harmonisation fiscale ne nuit pas à la
compétitivité, «bien au contraire».
Le président au Luxembourg en 2015
12
Vis-à-vis du projet Belval, où la France n’est nulle part ou presque,
François Hollande reconnaît un retard de l’Hexagone en matière de
coopération transfrontalière ou interrégionale, d’autant – dit-il – que
le Luxembourg est prêt à aller beaucoup plus loin. Sur ce point, il
précise qu’il se déplacera au Luxembourg l’an prochain, «pour que
nous puissions, avec la Région Lorraine et les collectivités concernées,
faciliter les relations et améliorer les infrastructures entre les deux
pays».
«Ce que l’Alsace est capable de faire avec l’Allemagne, la Lorraine doit
être capable de le faire aussi avec le Luxembourg», ajoute-t-il.
En matière d’infrastructures, il évoque le dossier de l’A31, saturée
depuis 15 ans, et indique que chaque fois qu’il croise le Premier
ministre Xavier Bettel, celui-ci lui en parle; et Jean-Claude Juncker, le
président de la Commission européenne, aussi. «Nous pouvons donc
joindre nos forces», affirme le président français, soulignant que les
clés de financement (du projet d’élargissement, ndlr) seront définies
dans le cadre d’une coopération transfrontalière.
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NEWS
POLITIQUE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
BILLET
Acquis, le gant?
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:18
Par Alain Ducat
Les traditions syndicales ne sont
pas les mêmes au Luxembourg que
chez ses voisins. Ce lundi est
emblématique: la Belgique a
attaqué une série de grèves
provinciales menant vers une
«générale» en décembre, tandis
que, fait plus rare, les trois
principales forces représentatives
du Grand-Duché vont, ensemble,
rencontrer le Premier ministre,
(/news/budget-les-syndicatsmaintiennent-la-pression) en
d’hypothétiques actions.
amont
C'était l'été dernier, une rencontre entre gouvernement et partenaires sociaux, avant
le budget... Ce n'était pas une tripartite officielle, mais cela y ressemblait.
(Photo: gouvernement.lu / archives )
De fait, les travailleurs qui
d’ordinaire viennent en train
depuis la Belgique sont venus grossir les rangs des automobilistes
«embouchonnés» ce lundi matin. Les syndicats du royaume, remontés
contre le gouvernement fédéral et ses mesures – qui frappent
notamment les chômeurs, les retraites ou ce qui était jadis le service
public – mettent une pression «ordinaire»: d’abord, ils arrêtent de
travailler, puis ils demandent à discuter. Pour les frontaliers qui
travaillent au Luxembourg, c’est la double peine: souvent, chez eux,
montrés du doigt comme des «nantis», ils doivent jouer la carte de la
débrouille pour gagner par la route leur lieu de travail au GrandDuché, parce que la «grève tournante» comme on dit chez le voisin
(souvent avec l’accent de Liège ou Charleroi) frappe le Luxembourg…
belge.
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En parallèle, ceux qui les représentent dans leur pays de travail
mènent, également, une action. Sur un mode très différent et avec
autant de causes que d’effets différents eux aussi. D’abord, il y a une
union, qui n’est pas sacrée mais qui ressemble à un début de front
commun: LCGB et OGBL avancent ensemble et la CGFP est dans le
même wagon. Le public et le privé multisectoriel sur la même ligne,
c’est rare. D’autant que, souvent, le secteur privé pointe – chiffres et
diagrammes à l’appui – le fonctionnaire pour ses avantages
(http://paperjam.lu/news/aller-plus-loin) et le coût qu’il trimbale pour la
collectivité. Soit.
14
Discours schizophrénique
Les syndicats luxembourgeois veulent dénoncer, auprès de Xavier
Bettel qu’ils rencontrent ce lundi, «l'impact négatif sur le pouvoir
d'achat des salariés, fonctionnaires et employés publics et retraités»
des choix budgétaires effectués par l'exécutif et des mesures mises en
chantier. Comme un paradoxe, les trois mousquetaires (de gauche, du
centre et de la fonction publique) soulignent que «suite à la crise
financière et économique et aux mesures fiscales et autres du
précédent gouvernement, le pouvoir d’achat a pratiquement stagné,
voire régressé». Donc, la situation actuelle est une forme d’héritage de
la gestion passée mais, s’il faut entreprendre des réformes pour que ça
change, les réformes sur la table ne sont pas les bonnes. Les syndicats
s’opposent farouchement aux mesures fiscales, à la réforme de la
politique familiale, à la répartition des efforts demandés, ainsi qu'aux
mesures pour sauvegarder l'emploi qu'ils jugent insuffisantes.
Le dialogue social, un peu perdu de vue au fil du temps et de la
déliquescence du modèle «tripartite», demande à reprendre la main.
Dans un gant de fer ou de velours? L’action syndicale à la
Luxembourgeoise ne dégaine pas l’arme de la grève avant d’avoir fini
de prononcer le mot, comme c’est le cas en Belgique ou en France
parfois. Mais le côté «conservons les acquis» est tout aussi présent
dans la dialectique. Il faut que ça change mais il faut que rien ne
change: c’est souvent un discours schizophrénique.
Au Grand-Duché, les organisations, qu’elles soient représentatives des
travailleurs ou des patrons (pour reprendre la logique manichéenne,
qui oublie que tout le monde bosse), ont été averties des mesures
budgétaires, sociétales voire structurelles, qui allaient tomber. Elles y
ont été associées parfois, dans un dialogue préalable. Mais tout le
monde fait l’étonné, l’offusqué, le trahi.
À tort ou à raison? Cela fait partie du jeu. C’est un test de plus pour la
nouvelle politique dans le pays. Et rien n’est acquis. Il va falloir relever
le gant ou le jeter.
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NEWS
SERVICES
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
CONSEILS
Muller & Associés grandit encore
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 11:17
Par Jean-Michel Gaudron
Le groupe de conseils et
services financiers
luxembourgeois s’établit en
Suisse. Dans le même
temps, il renforce ses
équipes avec l’arrivée de
Paul Chambers, une
pointure dans le domaine
du conseil fiscal.
Après la réorganisation
(http://paperjam.lu/news/jean-claudebintz-associe-chez-muller-associes)
Paul Chambers fut, il y a 10 ans, l’un des fondateurs du cabinet fiscal Atoz.
menée en début d’année et qui a
(Photo: Julien Becker / Archives)
notamment vu l’arrivée de JeanClaude Bintz dans le partnership,
Muller & Associés continue son expansion opérationnelle.
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La société vient, ainsi, de s’établir en Suisse, via une prise de
participation dans une nouvelle entité établie à Zurich pour mieux
servir ses clients suisses. Pas moins de six consultants y sont établis,
sous la direction de François Muller, qui n’a toutefois aucun lien de
parenté avec Laurent et Frédéric Muller, les associés fondateurs du
groupe.
«Nous sommes particulièrement fiers de l’ouverture vers la Suisse.
Ceci constitue notre premier pas vers un accompagnement plus global
de nos clients», explique Frédéric Muller.
Consolidation
François Muller est Luxembourgeois, établi en Suisse, et diplômé de
l’Université de St-Gall, de HEC Lausanne et de la Nanyang Business
School Singapore. Il dirigeait, jusqu’alors, le bureau suisse d’une
société multinationale de conseils. Il devient, en retour, partner chez
Muller & Associés.
16
En même temps, Muller & Associés annonce s’associer les services
d’une grosse pointure: Paul Chambers. Âgé de 48 ans, cet Anglais fut
l’un des fondateurs et associés du cabinet fiscal Atoz. Il avait choisi de
se retirer en 2012 pour diriger sa propre société de conseils, Pancunia.
«Avec l’arrivée de Paul Chambers, ainsi que de Jean-Claude Bintz (par
ailleurs président du conseil d’administration de Maison Moderne,
l’éditeur de Paperjam, ndlr) dans l’organisation de notre société, nous
continuons nos efforts pour consolider nos services de conseils et
devenir un acteur important dans ce domaine», indique pour sa part
Laurent Muller.
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NEWS
LUXEMBOURG
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
MARCHÉ DE L’EMPLOI
Le chômage en léger recul en
octobre
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 12:27
Par Frédéric Antzorn
Le taux de chômage a
marqué un léger recul de
0,1% en octobre par rapport
au mois précédent. Le
nombre de demandeurs
d’emploi a lui progressé de
3,5% en un an.
L’Agence pour le développement
de l’emploi (Adem) a indiqué ce
lundi matin que le taux de
chômage, corrigé des variations
saisonnières, s’était établi à 7,1%
au mois d’octobre contre 7,2% un
mois plus tôt. En octobre 2013, ce
taux était de 7,0%.
Au 31 octobre, le pays comptait 608 demandeurs de plus par rapport à il y a un an, a
indiqué l'Adem ce lundi.
(Photo: Sven Becker / Archives)
Au 31 octobre dernier, 18.124 personnes étaient inscrites à l’Adem,
soit 608 demandeurs d’emploi de plus qu’il y a un an (+3,5%).
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Le nombre de demandeurs d’emploi ayant bénéficié de l’indemnité de
chômage complet s’est élevé à 7.141 personnes à la fin octobre, soit une
diminution de 2,6% par rapport à la même période de l’année
précédente.
Quant au nombre de personnes affectées à une mesure pour l’emploi,
il était de 5.242 demandeurs à la fin juin, en hausse de 15,3% sur un
an.
Enfin, 2.265 postes vacants ont été déclarés auprès de l’Adem le mois
dernier, soit 116 de moins par rapport à octobre 2013. Au total, 3.416
postes vacants non pourvus ont été dénombrés par l’Adem au 31
octobre.
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NEWS
COMMUNICATION
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
MÉDIAS
L'aide à la presse à l'ère du
numérique
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 15:04
Par Thierry Raizer
Trois éditeurs étaient réunis
samedi à l'invitation de la
radio 100,7 pour débattre
du futur de la presse, dans
le contexte de la réforme de
l'aide publique annoncée
par le gouvernement. Les
discussions n'ont pas
permis de dégager un
consensus sur un nouveau
modèle de calcul.
C'était l'une des annonces
Depuis la dernière version de la loi sur la promotion de la presse écrite datant de
1998, le paysage médiatique et la consommation de l'information ont
effectuées par Xavier Bettel dans le
considérablement évolué.
cadre de la présentation du paquet
(Photo: 100.7)
d'avenir composé par le
gouvernement pour 2015-2018. Le
régime de promotion de la presse écrite sera réformé afin de tenir
compte des changements de consommation de l'information en ligne,
Publicité
les sites internet d'information n'étant pas soutenus actuellement.
Le système en place comprend un montant annuel de référence
(462.250 euros pour chacun des 10 titres subventionnés) ainsi qu'un
montant complémentaire dépendant du nombre de pages produites.
Un calcul – sans plafond – qui bénéficie mathématiquement et
majoritairement (80%) au groupe Editpress (Tageblatt, Quotidien, Le
Jeudi, Revue) ainsi qu'à Saint-Paul (Wort, Télécran).
Cette répartition des aides publiques était au cœur de l'émission
«Riicht eraus» de 100,7
(http://www.100komma7.lu/emissions/2014/11/22/pressehellef-fir-online-medienkee-konsens-ennert-den-acteuren/) qui réunissait samedi Jean-Lou Siweck,
rédacteur en chef du Luxemburger Wort, Richard Graf, gérant de
l'hebdomadaire woxx et Mike Koedinger, fondateur et CEO de Maison
Moderne.
Un premier tour de table
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Le Wort est donc concerné au premier chef par ce changement de
paradigme annoncé, tout en devant composer avec une érosion de son
audience. «Il n'y a plus de raison d'appliquer le critère de l'imprimé
dans la loi de l'aide à la presse, on peut diffuser ses informations
autrement», a indiqué Jean-Lou Siweck, qui demande dans le même
temps que la réforme puisse tenir compte des configurations des
rédactions qui sont, pour la plupart, composées de journalistes qui
travaillent de façon transversale pour des médias off et online.
Les autres bénéficiaires des aides étatiques (Lëtzeburger Journal,
Zeitung, woxx, d'Land) sont, en tant que représentants des éditeurs au
Conseil de presse, invités ce lundi à discuter de ce projet avec le
Premier ministre et ministre des Communications et Médias, Xavier
Bettel.
Différencier les contenus
Maison Moderne, la maison d'édition de Paperjam, n'étant pas
membre du Conseil de presse, n'a pas été invitée à ce premier tour de
table. Mais elle est demandeuse d'une réforme. «L'aide à la presse,
qu'elle concerne un média en ligne ou en version papier, doit
concerner un travail journalistique», a précisé Mike Koedinger durant
l'émission. Encore faut-il préciser quels contenus peuvent prétendre à
un financement public.
La loi actuelle différencie les pages loisirs (jeux, programmes tv), des
contenus journalistiques qui sont tous mis sur un pied d'égalité.
Richard Graf tire la sonnette d'alarme
Or, s'interroge Mike Koedinger, faut-il apporter le même financement
à tous les contenus rédactionnels si l'on veut promouvoir la presse
d'opinion qui nécessite notamment des investigations? «Pour qu'un
contenu soit considéré comme éligible, il devrait apporter une plusvalue journalistique», estime le fondateur de Maison Moderne qui voit
dans le système actuel une forme d'anachronisme.
Pour le gérant de l'hebdomadaire woxx, il est bel et bien question de la
fin potentielle de certains – petits – titres papiers si le système actuel
est revu sur base du même montant d'aides (7,5 millions d'euros).
Richard Graf craint en effet qu'un coup soit donné à la viabilité d'un
titre tel que woxx si le même montant est redistribué plus largement,
notamment à destination de nouveaux acteurs en ligne.
Si le gouvernement entend coller à la réalité de la sphère médiatique
de 2014 et de la consommation d'information, il devra probablement
aussi revoir la notion de promotion de la presse écrite pour faire en
sorte que le pluralisme ne soit pas mis en danger.
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RENDEZ-VOUS
ÉCONOMIE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
FRET AÉRIEN
Tonnage asiatique et pluie
d’awards
NOUVELLES DES ENTREPRISES
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 15:15
Par Paperjam.lu
Sur un plan purement
commercial, ça plane pour
Cargolux et, plus
généralement, pour la
logistique aérienne
luxembourgeoise. Les
heures de vol et les
tonnages s’envolent, en
même temps que tombent
les récompenses
internationales. Les
connexions chinoises y sont
pour beaucoup.
Cargolux et LuxairCargo mettent à l'honneur le fret made in Luxembourg.
(Photo : Frédéric Humblet / archives)
À la mi-novembre, Cargolux
Airlines annonçait avoir enregistré le meilleur mois d’octobre de son
histoire, en tonnage transporté, en chiffre d’affaires et en blocs
horaires (de porte d’embarquement à porte d’arrivée, temps de vol et
temps de taxi, c’est la mesure étalon pour l’utilisation optimale des
avions sur une période donnée). Des «block hours» frisant les 10.000
heures, un tonnage en hausse de 6,7% et des recettes en hausse de
près de 10%, cela constituait un jalon important. Et la compagnie
luxembourgeoise espérait faire mieux en ce mois de novembre, ce qui
ne devrait pas tarder à se vérifier.
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Le 22 novembre, presque cinq mois après le lancement des services
directs entre Luxembourg et Zhengzhou, le fief de son actionnaire
chinois HNCA, le vol transportant de quoi franchir le cap des 10.000
tonnes expédiées entre les deux hubs quittait le Findel pour être reçu,
avec tous les honneurs, dans la province de Henan.
Prix et synergies
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Le fil rouge asiatique est resté symbolique, avec un prix décerné à
Hanoï cette fois, pour la deuxième édition du Cargolux DGR
Awareness Award. Cargolux, qui avait lancé l’initiative de ce prix
soulignant l’importance accordée à la manutention des «produits
dangereux» dans la logistique aérienne, a récompensé Air Cargo
Services – ACS. Cette société française (son siège est au Bourget)
devenue internationale est notamment spécialisée dans la
manutention aéroportuaire et le groupage.
On notera au passage qu’ACS s’est aussi spécialisée dans le transport
d’œuvres d’art, assurant notamment l’organisation et la mise en place
d’expositions, «de clou à clou»… ce qui ne manquera pas de résonner
avec l’activité du Freeport à Luxembourg. En termes de synergies, il y
a sans doute des possibilités à explorer plus avant.
Aéroport européen de l'année
Enfin, la bonne série asiatique pour le fret aérien luxembourgeois s’est
complétée d’une distinction, attribuée à LuxairCargo cette fois. Lors
des Payload Asia Award, un événement incontournable du secteur
logistique tenu à Singapour, LuxairCargo est devenu lauréat et Prix du
public pour «l’aéroport cargo européen de l’année».
Présélectionnée selon plusieurs critères, la division Cargo de
LuxairGroup a pu se différencier sur plusieurs plans, notamment sa
performance opérationnelle, son panel de services disponibles et la
qualité de son service client.
Ce prix renforce l’attractivité de l’aéroport luxembourgeois et vient
compléter la certification GDP (Good Distribution Practice),
récemment obtenue par LuxairCargo. Le volume de fret
manutentionné au Findel en 2013 – 693.000 tonnes – a augmenté de
9%, représentant la plus forte hausse observée au niveau des aéroports
cargo européens. Et, avec la mise en service du Pharma & Healthcare
Hub en avril dernier, LuxairCargo a encore développé son offre de
services.
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CARRIÈRES
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
Laurent Ludwiczak
ASSOCIATE, CASTEGNARO-IUS LABORIS LUXEMBOURG
Fort d’une expérience de plusieurs années acquise au sein de cabinets d’avocats,
Laurent Ludwiczak, 32 ans, a rejoint l’Étude Castegnaro-Ius Laboris Luxembourg en
tant qu’associate. Il est inscrit au Barreau de Luxembourg depuis 2009 et s’est
progressivement spécialisé en droit commercial et droit du travail.
TEA TIME
Apprenez l'anglais avec
“ May I clarify a point? ”
«Je voudrais éclaircir un point.»
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
IMMOBILIER
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
INOWAI
Inowai: l’actionnariat évolue
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 09:26
L’actionnariat du leader de
l’immobilier de bureaux au
Grand-Duché de
Luxembourg évolue. Frank
Rosenbaum, un des quatre
associés, quittera le groupe
fin 2015. Ce départ ouvre la
porte à l’arrivée de
nouveaux actionnaires.
Inowai poursuit son
développement. Le groupe,
anciennement Property Partners, a
adopté en 2014 une nouvelle
Stéphane Terver, Frank Rosenbaum, Marc Baertz et Vincent Bechet, associés Inowai.
identité pour affirmer son
(Photo: Inowai)
ambition internationale en
Belgique et en France. Aujourd’hui,
Frank Rosenbaum se retire et cède ses parts (25%). Il continuera à
accompagner Inowai tout au long de l’année 2015.
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«Ce départ se fait en bonne intelligence avec les autres partenaires et
permettra d’assurer une transition avec le nouveau manager du
département Développement d’affaires», expliquent d’une même voix
Frank Rosenbaum et Vincent Bechet, managing director d’Inowai.
Frank Rosenbaum est partenaire associé depuis 2003 et est entré au
service de Inowai en 2002. Il a assuré la direction du département
Location de bureaux durant plus de 10 ans, avant de créer l’activité
«développement d’affaires» au sein du groupe. Ce département vise
notamment à rechercher des opportunités d’investissements pour les
clients du groupe depuis la prospection jusqu’à l’arbitrage d’actifs,
mais aussi et surtout de créer des synergies commerciales entre tous
les départements du groupe. Il fut également un des artisans de
Inowai France dès sa création en 2012.
Frank Rosenbaum quitte Inowai pour se consacrer à une passion de
jeunesse, l’hôtellerie. Il envisage de créer un projet hôtelier dans sa
région d’origine, la Gaume, au sud de la Belgique. Il continuera ainsi à
s’appuyer sur son sens du contact humain et du service.
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Le départ de Frank Rosenbaum, à qui ses associés et ses collaborateurs
rendent hommage pour son investissement personnel, ses idées et son
enthousiasme, marquera un tournant dans la vie d’Inowai. Il ouvre
aussi la porte à l’arrivée de nouveaux actionnaires, souligne Vincent
Bechet, en notant que ce renouvellement est une étape naturelle dans
la vie d’un groupe, qui reste très attaché à son professionnalisme et à
la qualité de ses prestations au service de ses clients. La recherche de
locaux, la gérance, l’évaluation de biens, le conseil en investissement et
l’élaboration de stratégies immobilières restent au cœur de l’activité
d’Inowai.
Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Inowai"
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PLACE FINANCIÈRE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
FUNDSQUARE
Fundsquare signe un partenariat
avec Numen
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 12:10
Fundsquare, filiale de la Bourse de
Luxembourg et infrastructure de
marché dédiée à faciliter la
distribution transfrontalière des
fonds d’investissement, vient de
signer un partenariat stratégique
avec Numen, spécialiste européen
en Business Process Outsourcing et
dématérialisation. La collaboration
vise la mise en place d’une solution
de traitement automatisé des
ordres sur les fonds
d’investissement.
Lancée mi-2013 à Luxembourg,
l’infrastructure de marché
Anne Humbert, David Gray, Marc Le Vernoy, Dominique Valschaerts, Olivier
Portenseigne, Julie Becker et Paolo Brignardello.
Fundsquare a pour mission de
(Photo: Fundsquare)
faciliter et d’automatiser les
relations entre les différents
intervenants de l’industrie des
fonds. En centralisant les données, en facilitant la transmission des
Publicité
rapports règlementaires, en standardisant les procédures relatives à la
gestion des ordres, Fundsquare permet des économies d’échelle
significatives tout en assurant transparence et simplification des flux
de communication.
Partenariat avec Numen en vue d’une automatisation des
transactions
L’achat et la vente de fonds est et reste un processus majoritairement
manuel. «Les transactions envoyées par fax représentent plus de 20%
des échanges au Luxembourg. Il était donc essentiel, en tant
qu’infrastructure de marché, de développer un service pouvant
amener le secteur vers une automatisation quasi totale visant à réduire
grandement les risques et les coûts liés à l’activité», explique
Dominique Valschaerts, chief executive officer, Fundsquare.
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Pour franchir une nouvelle étape dans l’automatisation du traitement
des ordres, Fundsquare s’est tournée vers Numen. «L’apport d’un
service complet comprenant la transformation d’ordres reçus par fax
en messages électroniques ainsi que leur envoi en format ISO via des
réseaux sécurisés est unique à notre connaissance», ajoute Dominique
Valschaerts.
Des gains estimés à plus de 30%
La mise en place de cette solution de gestion documentaire doit
générer un retour substantiel. «Si nous considérons la chaîne de bout
en bout, nous estimons les gains de l’automatisation à plus de 30%
auxquels viennent s’ajouter une meilleure fluidité de traitement, une
limitation des risques et une plus grande transparence pour les
investisseurs», déclare Dominique Valschaerts.
«D’ici le mois de décembre, nous serons pleinement opérationnels
avec les premiers flux à traiter. Nous recevrons des milliers de fax
desquels nos systèmes et processus de traitement vont extraire les
transactions qui seront envoyées vers les Agents de Transfert pour y
être opérées en temps réel», conclut David Gray, general manager
Numen Europe.
Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Fundsquare"
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
PLACE FINANCIÈRE
Votre quotidien du soir
Lundi 24 novembre 2014
COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER (CSSF)
Retrait d'Assya Capital Investment
PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2014 À 14:16
En application de l’article 45 (3) k)
de la loi du 13 février 2007 relative
aux fonds d’investissement
spécialisés, la Commission de
surveillance du secteur financier
(CSSF) a arrêté le retrait de la
société d’investissement Assya
Capital Investment S.C.A., Sicav-fis
de la liste officielle des fonds
d’investissement spécialisés au 11
novembre 2014.
Conformément à l’article 46 de la
loi du 13 février 2007, cette
décision de retrait entraîne de
plein droit, à partir de sa
La CSSF
notification à Assya Capital
(Photo: Luc Deflorenne / archives)
Investment S.C.A., Sicav-fis et à
charge de celle-ci, jusqu’au jour où
la décision sera devenue définitive, le sursis à tout paiement par Assya
Capital Investment S.C.A., Sicav-fis et interdiction sous peine de
nullité, de procéder à tous actes autres que conservatoires, sauf
autorisation de la CSSF qui exerce de plein droit la fonction de
commissaire de surveillance.
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À l’échéance du délai imposé à l’introduction d’un recours contre la
décision précitée la CSSF va introduire une requête de mise en
liquidation auprès du Procureur d’État conformément à l’article 47(1)
de la loi du 13 février 2007.
Le contenu de ce communiqué de presse est de la seule responsabilité de son auteur: "Commission de
Surveillance du Secteur Financier (CSSF)"
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