The Guennol Lioness

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The Guennol Lioness
Communiqué de presse Paris
Paris | 33 (0)1 53 05 53 66 | Sophie Dufresne | [email protected]
L’Art Nouveau enflamme les enchères à Paris
Record mondial pour une collection d’Art Nouveau
Total : plus de 7 Millions €*
contre une estimation de 3.5 à 5 millions €
Hommage à la créativité de René Lalique, Louis Majorelle
et Emile Gallé

Balustrade Femme Ailée de René Lalique, 1900 - 1.24 million €

Record mondial pour une création de de René Lalique
Montre de poche Papillons et Chauves-souris, vers 1899-1900 - 696.750 €

Louis Majorelle, bureau Aux Orchidées, 1903 - 330.750 €

Emile Gallé, Vase parlant, 1900 - 192.750 €
Paris, 16 février 2013 - Sotheby’s a ouvert la saison des ventes sous le signe de
l’Art Nouveau et du triomphe pour ce courant artistique en totale rupture avec le
répertoire esthétique de l’époque. La vente s’est déroulée dans une ambiance
électrique face à une salle comble de collectionneurs, de professionnels et
d’institutions internationaux, notamment japonais et russes, venus nombreux se
disputer les pièces emblématiques des plus grands artistes de l’Art Nouveau.
Avec un montant de 6.7 millions €, porté nettement au-delà des 7 millions € en
tenant compte de l’acquisition juste avant la vente par l’Etat de trois œuvres d’Emile
Gallé destinées au musée des Beaux-Arts de Reims, Sotheby’s bat le record mondial
pour une collection Art Nouveau obtenu en 1993 par Sotheby’s à New York.
Avec 89% des lots vendus et 90% en valeur, la majorité des 119 lots vendus a fait
l’objet de longue batailles d’enchères, souvent applaudies, entre la salle, les
téléphones et internet.
Selon Cécile Verdier, Directrice Europe du département Arts Décoratifs du XXe
siècle : « Les fantastiques résultats obtenus ce soir rendent hommage à un courant
artistique fascinant que certains croyaient négligé. Cette vente faisait figure de test
sur ce marché et ce défi fut relevé brillamment ».
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Pierre Mothes et Camille de Foresta
Les plus importants artistes français du début du XXe siècle y étaient
représentés sous plusieurs aspects de leur talent : Louis Majorelle ; Emile Gallé, et
René Lalique.
La plus haute enchère de la vente a récompensé la sculpture en bronze Femme
Ailée de René Lalique qui figurait en couverture du catalogue. Il s’agit de l’un des
éléments en bronze de la balustrade du stand de l’artiste à l’Exposition Universelle
de 1900 qui a quadruplé à 1.240.750 € son estimation haute de 300.000 € (lot 98).
La collection comprenait neufs bijoux Lalique qui furent très disputés par les
amateurs de créations Art Nouveau, rapportant un total de 1.86 million €. Pièce
unique, la montre de poche à la chauve-souris en émail et pierre de lune est une
pièce emblématique de l’artiste que certains collectionneurs convoitaient depuis de
plusieurs années. Elle a fait l’objet d’une longue bataille d’enchères entre deux
collectionneurs jusqu’à 696.750 €. Ce prix, applaudi par la salle, réalise le nouveau
record mondial pour une pièce de René Lalique (lot 106, estimation : 155.000235.000 €1)
Les luminaires en verre et bronze de Lalique des années 1910-1920 qui
complétaient cet ensemble, ont suscité également l’intérêt des amateurs, en
particulier une lampe de table Pavot qui a doublé à 118.350 € l’estimation haute de
60.000 € (lot 120) et une lampe de table Epis, modèle créé vers 1919 en verre
blanc soufflé-moulé qui a dépassé à 96.750 € l’estimation haute de 30.000 € (lot
127).
Autre vedette de la vente, Louis Majorelle avec un bureau Orchidée exposé à la
Société des Artistes Français en 1903, qui a respecté à 330.750 € l’estimation de
250.000/350.000 € (lot 50). La combinaison de contours fluides et montures en bronze
souligne le talent de Majorelle à transformer chaque pièce de mobilier en un véritable
tour de force esthétique. L’orchidée, ici réalisée en verre par les frères Daum, est l’un
des thèmes de prédilection de Majorelle.
Autre fruit d’une collaboration entre ces deux artistes, une paire d’appliques à
Monnaie du Pape en verre, céramique irisée et bronze, réalisée vers 1900, a
presque décuplé à 198.750 € l’estimation haute de 20.000 € (lot 52).
Trois lots provenant de la salle à manger complète, commandée par Henri
Vasnier, propriétaire de la Maison Pommery à Reims, en 1890, ont fait l’objet
d’un ordre d’achat avant la vente par la mairie de Reims: la console Soir d’avril au
vignoble, 1891 (lot 12), la table de salle à manger Herbes potagères, 1891-1892 (lot
13) et une paire de chaises, vers 1889-1893 (lot 17) rejoindront les collections du
musée des Beaux-Arts de Reims.
Le ton était donné dès les premiers lots de la vente avec les verreries d’Emile
Gallé qui ont toutes largement dépassé leur estimation haute. Le vase en verre
facetté à poudres intercalaires polychrome, 1889, fut disputé jusqu’à 43.950 €
contre une estimation haute de 15.000 € (lot 2), le vase double carpe vers 18751885 en verre fumé émaillé gravé à l’acide et réhaussé d’or a largement dépassé à
54.750 € son estimation haute de 20.000 € (lot 3), et le vase parlant, 1900, en verre
multicouche gravé et marqueterie de verre a été emporté à 192.750 € contre une
estimation de 80.000-120.000 € (lot 8).
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L’Etat a exercé son droit de préemption sur une paire de torchères sur piédestal,
vers 1900 par Georges Hoentschel qui fut exposée dans le Salon du Grès à
l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Elle fut préemptée 120.750 € par le musée
d’Orsay (lot 74).
* Montant tenant compte du prix offert par l’Etat pour l’acquisition avant la vente des lots 12, 13 et 17
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Les estimations sont hors commission d’achat