contrat de developpement et d`amenagement du territoire de la
Transcription
contrat de developpement et d`amenagement du territoire de la
ANNEXE AU RAPPORT CONTRAT DE DEVELOPPEMENT ET D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CANTON DE VILLE – PROJET 1/91 Entre : Le Département du Bas-Rhin, représenté par M. Philippe RICHERT, Président, agissant en vertu d’une délibération de l’assemblée plénière en date des 12 et 13 décembre 2005 d’une part et - la Communauté de Communes du Canton de Villé, représentée par son Président, M. René HAAG, agissant en vertu d’une délibération du conseil communautaire en date du ……… ainsi que - la commune de Villé, représentée par son Maire, M. André FRANTZ, agissant en vertu d’une délibération du conseil municipal en date du……… - le Syndicat Mixte de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères (SMICTOM) d’Alsace Centrale, représenté par son Président, M. Jean-Pierre PIELA, agissant en vertu d’une délibération du conseil syndical en date du……… d'autre part Est conclu un contrat de développement et d’aménagement pour le territoire (désigné ci-après contrat de territoire) de la Communauté de Communes du Canton de Villé. 2/91 PREAMBULE – EXPOSE DES MOTIFS UN PARTENARIAT ANCIEN ENTRE LE CONSEIL GENERAL ET LES TERRITOIRES Acteur majeur de l'équipement des territoires et de l'organisation de l'espace de vie départemental, le Conseil Général du Bas-Rhin s'est de longue date positionné comme le partenaire naturel des communes et des intercommunalités. Après vingt ans de décentralisation, le Conseil Général a décidé au printemps 2002 d'engager la démarche "Des Hommes & des Territoires" dans le but d'identifier les grands enjeux et les priorités d'action autour desquels devra s'organiser une stratégie globale d'équilibre des territoires et un aménagement solidaire et durable du Bas-Rhin. Sur la base de cette démarche innovante et des nouvelles orientations des politiques départementales qui en sont issues, il a souhaité mettre en œuvre une nouvelle étape dans ses relations avec les territoires composant le Bas-Rhin. L'instrument privilégié de ce partenariat renouvelé est le contrat de développement et d'aménagement du territoire, dont les principes directeurs et la structuration ont été validés par le Conseil Général dans ses délibérations de novembre 2004, puis de juin 2005. LES PRINCIPES ET FINALITES DU CONTRAT DE TERRITOIRE Se situant à la rencontre du projet stratégique départemental et des initiatives spécifiques à chaque territoire, le contrat de développement et d'aménagement du territoire est élaboré à partir d'un diagnostic commun et d'une vision partagée des enjeux de développement du territoire. Dans cette optique, il se donne pour objectifs de : - définir de façon concertée avec chaque territoire les objectifs et les moyens de son développement équilibré et durable, dans le prolongement de l'adoption d'un Agenda 21 départemental, tout en valorisant les pôles d'excellence du territoire ; - mieux prendre en compte les aspirations et besoins spécifiques de chaque territoire, ainsi que les dynamiques qui y sont engagées, et promouvoir des synergies avec les territoires voisins, à l’échelle des Maisons du Conseil Général ; - accompagner de façon plus efficiente les projets du territoire, par une territorialisation renforcée des services du Conseil Général et des actions renouvelées en terme d’assistance aux collectivités ; - associer davantage le territoire à la définition des opérations et des projets qui y sont réalisés sous maîtrise d'ouvrage du Conseil Général. A ces objectifs axés sur le développement de chaque territoire s'ajoutent des exigences propres à la collectivité départementale : - favoriser une meilleure gestion prévisionnelle des dépenses du Conseil Général dans un contexte budgétaire plus contraint ; encourager des synergies par une mise en cohérence de manière transversale des diverses actions thématiques départementales et des projets engagés par les acteurs locaux ; 3/91 - assurer une meilleure lisibilité des différentes interventions thématiques du Conseil Général sur des territoires géographiques pertinents et opérationnels, à savoir ceux couverts par une charte intercommunale de développement ; - accorder une priorité aux opérations mutualisées entre plusieurs territoires, ainsi qu'aux projets ouverts aux publics variés, afin de favoriser la solidarité. S’appuyant sur la force de proposition que constituent les Conseillers Généraux dans le territoire, le contrat de territoire est un acte fédérateur qui a vocation à regrouper en un document unique l'ensemble des aides financières et des prestations d’assistance et d’ingénierie qu'apporte le Conseil Général aux échelons communal et intercommunal, soit lors de sa signature lorsqu'elles sont programmables, soit lors des bilans de mi-parcours et de fin de contrat dans le cas contraire. Il constitue un cadre général de référence dans lequel s'inscrira l'ensemble des décisions d'application (déléguées à la commission permanente). Les contrats de territoire sont appelés à être cosignés, aux côtés du Président du Conseil Général, des Présidents d’intercommunalités, des Maires et des Conseillers Généraux concernés, par les représentants d’institutions qui développent à leur niveau des interventions en lien avec le périmètre concerné, en particulier dans le domaine des déchets, de l’eau ou de l’assainissement. LA STRUCTURATION DES CONTRATS DE TERRITOIRE Actée par la délibération du Conseil Général du 13 juin 2005, la structuration d’un contrat de territoire se décline en trois volets : a) Volet 1 : cadre des priorités propres au territoire pour lequel l’accompagnement financier du Département se poursuivra tout en tenant compte des impératifs conjoints de maîtrise des dépenses. Ce volet souligne l’ampleur de l’aide du Conseil Général à la libre initiative locale. Les aides de plus de 100 000 € sont obligatoirement programmées dans le volet 1, mais la totalité des aides attribuées au territoire sera prise en compte rétrospectivement. Le volet 1 constitue un pan majeur de l’aide aux collectivités puisqu’il concerne toutes les aides ne relevant pas des priorités partagées. b) Volet 2 : constituant le cœur du contrat, il se construit dans l’échange et la négociation autour de priorités partagées se rattachant aux axes d’intervention prioritaires du Conseil Général, validés lors de la réunion plénière des 13 et 14 juin 2005. L’inscription négociée des projets dans ce volet donne priorité de financement à ces opérations par rapport à celles du volet 1. C'est aussi dans le volet 2 que figure le projet d'excellence du territoire, déterminé en fonction de ses caractéristiques et enjeux spécifiques. c) Volet 3 : support de lisibilité de l'action du Conseil Général et d’échange avec chaque territoire. Il favorise une meilleure lisibilité des interventions du Département sur le territoire concerné en valorisant les projets sous maîtrise d’ouvrage départementale ainsi que certaines dépenses propres engagées par le Conseil Général. Il valorise également les prestations d’assistance que le Conseil Général offre aux territoires dans le cadre de ses diverses compétences. Ces trois volets sont déclinés sous forme de fiches thématiques intégrées au présent contrat et regroupées sous trois grands thèmes : - la valorisation des richesses locales ; les mobilités et déplacements dans le territoire ; le développement socio-éducatif et la solidarité. 4/91 LE CANTON DE VILLE, PARTENAIRE PRIVILEGIE POUR LE PREMIER CONTRAT DE TERRITOIRE Le canton de Villé dispose d'une longue et riche expérience de l'intercommunalité et du développement local. Structuré en SIVOM à partir de 1963, il a développé très tôt une démarche participative reconnue à l'échelle départementale et s'est engagé dès le début des années 80 dans diverses procédures contractualisées (contrat de pays, plan d'aménagement rural, contrat de pays d'accueil touristique), qui ont permis la mise en œuvre de nombreux projets innovants, notamment dans les domaines économique, touristique et des services à la population. Confirmant son engagement dans une intercommunalité de projet par la transformation du SIVOM en communauté de communes en 1992, le territoire a poursuivi dans la voie du partenariat négocié au cours des années 90 au moyen de contrats de développement local associant l'Etat, la Région Alsace et le Conseil Général du Bas-Rhin. Cette démarche s'est traduite par la signature en novembre 2001 d'une charte intercommunale avec le Conseil Général, valable jusqu'au 31 décembre 2006. Considérant la riche expérience du canton de Villé en matière de partenariat contractualisé, le Conseil Général a décidé d’expérimenter le contrat de territoire sur ce secteur. C’est pourquoi en décembre 2003 le Conseil Général du Bas-Rhin et la Communauté de Communes du Canton de Villé ont signé un protocole en vue de l’élaboration d'un contrat de développement et d’aménagement du territoire. Celui-ci se substitue à la charte intercommunale signée en novembre 2001. Depuis décembre 2003, un processus de réflexion associant l’ensemble des services du Conseil Général et mené en étroite concertation avec le territoire, a permis d’enrichir les premières pistes de travail évoquées dans le protocole et d’aboutir au présent contrat. DIAGNOSTIC DES ENJEUX DU TERRITOIRE DE VILLE En vue de conclure un contrat de territoire avec le Conseil Général, la Communauté de Communes du canton de Villé a conduit une réflexion globale destinée à définir ses orientations stratégiques et ses priorités d'action. Associant l'ensemble des acteurs et forces vives de son territoire dans le cadre d'une large concertation, cette étape a permis de diagnostiquer les principaux enjeux du territoire, auxquels la Communauté de Communes du Canton de Villé souhaite répondre prioritairement : - l'eau : sécuriser et diversifier l'alimentation en eau potable du territoire et fiabiliser la qualité du service ; l'accueil des entreprises : améliorer l'offre foncière économique, tant pour les entreprises du canton qu'en direction de celles susceptibles de s'y installer ; l'habitat : développer l'offre de logements aidés ; le tourisme : fédérer l'ensemble des forces vives du canton oeuvrant en faveur du développement touristique ; la préservation de l'environnement : gérer le territoire selon les principes du développement durable, s'agissant aussi bien de la préservation de ses ressources naturelles que de la maîtrise de sa production de déchets ; les circulations douces : développer le réseau d'itinéraires cyclables du canton afin d'offrir à la population une alternative aux déplacements motorisés ; la centralité urbaine : mieux prendre en compte les fonctions de centralité assurées par Villé, bourg-centre du territoire. 5/91 LES REPONSES DU CONSEIL GENERAL AUX PRINCIPAUX ENJEUX DU TERRITOIRE Le Conseil Général considère que les enjeux prioritaires du territoire de Villé entrent en résonance avec ses propres priorités définies lors de sa séance plénière des 13 et 14 juin 2005. Dès lors, en vue de répondre à ces enjeux du territoire identifiés comme priorités partagées, la communauté de communes et le Conseil Général souhaitent privilégier les actions suivantes au cours des six années de validité du contrat : - une restructuration profonde du réseau d’eau potable, visant à l’interconnexion de l’ensemble des réseaux d'alimentation du canton. Destiné à compenser des handicaps naturels spécifiques, ce projet ambitieux est inscrit au contrat en tant que projet d'excellence du territoire. - un accroissement de l'offre foncière aux entreprises, notamment par l'extension de la zone d'activités intercommunale de Villé – Neuve-Eglise – Triembach-au-Val et par la création d'une nouvelle zone artisanale intercommunale à Maisonsgoutte. - une augmentation de l'offre de logements aidés estimée à 30 à 40 logements sur trois ans. - la création d'une Maison du Tourisme et des Associations, lieu fédérateur pour l’ensemble des acteurs socio-professionnels du canton et vitrine pour l’offre touristique du territoire. - l'installation d'une chaudière Bois Energie dans la zone de loisirs de Villé – Bassemberg et la mise en place d'un réseau de chaleur alimentant les divers équipements publics présents sur le site. - l'aménagement d'une liaison cyclable intercommunale, sur la base d'un schéma intercommunal des circulations douces. - le projet de requalification urbaine du centre ancien de Villé, afin de conforter le bourg-centre dans son attractivité. Par ailleurs, le Conseil Général appuiera les opérations concernant le canton de Villé réalisées sous maîtrise d'ouvrage du SMICTOM d'Alsace Centrale, auquel la CDC a délégué l'essentiel de la compétence relative à la collecte et au traitement des ordures ménagères. 6/91 ENJEUX DU TERRITOIRE – ACTIONS PRIVILEGIEES Constituant le cœur du contrat de territoire, cette partie décline, sous forme de fiches thématiques, les actions que les partenaires entendent privilégier pour la période du contrat, à savoir six années, du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2011. Ces fiches thématiques sont regroupées en trois rubriques correspondant aux trois axes transversaux structurant les priorités départementales définis à l’occasion de la délibération du Conseil Général de juin 2005. 1 – Valorisation des richesses locales 1.1. 1.1.1. 1.1.2. 1.1.3. Développement du territoire Développement économique - Structuration de l’offre foncière aux entreprises Développement touristique Animation du territoire page 8 page 13 page 16 1.2. Equilibre et équité des territoires 1.2.1. Enjeux de centralité urbaine 1.2.2. Interconnexion des réseaux d’eau potable et assainissement page 18 page 22 1.3. 1.3.1. 1.3.2. 1.3.3. 1.3.4. 1.3.5 1.3.6 page 32 page 33 page 37 page 40 page 43 page 45 Gestion durable des espaces et des ressources Eau : Projet d’excellence Environnement - Cours d’eau - Développement durable Aménagement foncier Urbanisme, aménagement et application du droit des sols Développement de Système d'Information Géographique Gestion durable des déchets 2 – Mobilités et déplacements dans le territoire 2.1. Développement du réseau routier (réseau départemental et voirie communale) 2.2. Transports collectifs 2.3. Circulations douces page 48 page 50 page 52 3 – Développement socio-éducatif et solidarité 3.1. Solidarité avec le territoire 3.1.1. Accompagnement social sur le territoire 3.1.2. Seniors 3.1.3. Habitat page 55 page 59 page 63 3.2. Epanouissement de la personne 3.2.1. Education 3.2.2. Développement culturel 3.2.3. Lecture publique 3.2.4. Jeunesse 3.2.5. Favoriser la pratique sportive 3.2.6. Soutien à la vie associative page 68 page 70 page 74 page 77 page 80 page 83 4 – Synthèse des actions par volet page 85 7/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.1. DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE 1.1.1. « Développement économique – Structuration de l’offre foncière aux entreprises » Diagnostic : forces et faiblesses Historiquement axé sur l’industrie textile, le territoire du canton de Villé a connu dans les années 1980 un déclin de cette activité, principale pourvoyeuse d’emplois de la vallée. Pour faire face à cette situation de fermeture d’entreprises en cascade une véritable mutation économique s’est opérée sous l’impulsion d’une politique intercommunale volontaire de diversification de son tissu industriel. Ainsi, fin des années 1980, début des années 1990, la Communauté de Communes du canton de Villé a mis en œuvre une politique de développement économique endogène et exogène basée sur une nouvelle offre foncière et immobilière aux entreprises. Cette politique a permis l’accueil de PME-PMI issues de secteurs d’activités porteurs comme l’électricité et l’électronique, la plasturgie, les services parmi lesquelles SIGNAL LUX France, KODAK ou LARISYS. Aujourd’hui, le canton de Villé doit faire face à une nouvelle mutation économique se traduisant par la fermeture ou des difficultés pour certaines des entreprises phares implantées au cours des deux dernières décennies. Le principal enjeu de développement du territoire du canton de Villé réside dans sa capacité à répondre à la nouvelle mutation économique qui touche la vallée, et plus largement l’ensemble du territoire départemental. Pour ce faire, le territoire doit se donner les moyens d’anticiper cette mutation en se dotant d’outils consolidant son développement endogène et favorisant son développement exogène. Cet enjeu est d’autant plus important que les capacités d’accueil ou de relocalisation d’une entreprise sur le territoire sont quasi nulles. En effet, seuls quelques ares de terrains à vocation économique restent disponibles dans les différentes zones d’activités du canton de Villé (pour mémoire, la zone d’activités intercommunale de Villé-Neuve-Eglise-Triembach au Val de 22 ha ne dispose plus que de 43 ares cessibles). Il en est de même pour l’offre immobilière aux entreprises. Cette politique devra aussi s’inscrire dans le cadre d’un territoire plus vaste, en s’appuyant sur des fonctionnalité offertes à une échelle supra-intercommunale (offres de formation, services aux entreprises, pépinières d’entreprises, plate-forme départementale d’activités,….) Concernant plus spécifiquement l’artisanat et le commerce, une dynamique existe dans le canton de Villé avec une offre de niveau satisfaisant. Ces deux secteurs d’activités doivent toutefois faire face à deux difficultés majeures : le nombre important de chefs d’entreprises commerciales et artisanales qui sont amenés à prendre prochainement leur retraite, et la faible offre en commerce non alimentaire. Dans l’objectif de maintenir son tissu commercial et artisanal le territoire de la Communauté de Communes du canton de Villé se doit de mobiliser l’ensemble des acteurs institutionnels et 8/91 socio-économiques afin d’anticiper et d’accompagner la reprise des nombreuses entreprises commerciales et artisanales qui sont susceptibles d’être transmises dans les prochaines années. De ce fait, l’enjeu pour le territoire réside non seulement dans sa capacité à développer une offre attractive en commerces non alimentaires, mais également à renforcer les liens entre les artisans/commerçants et la population dans un objectif de fidélisation de la clientèle. Enjeux départementaux – priorités départementales Rappel : La structuration de l’offre foncière aux entreprises constitue l’axe majeur des interventions du Conseil général en matière économique. La délibération de juin 2005 et son annexe ont proposé de situer l’ensemble des interventions départementales en faveur des zones d’activités dans le volet 2 des contrats, en posant des conditions au regard de leur maîtrise d’ouvrage, et en matière de prise en compte de références qualitatives mises à la disposition des maîtres d’ouvrages sous la forme d’une charte élaborée en lien avec l’ADIRA (Agence de développement économique du Bas-Rhin). Le développement d’une offre foncière adaptée aux besoins des entreprises est un levier fort des politiques d’aménagement du territoire et de développement local. Les investissements réalisés dans ce domaine sont complémentaires, notamment aux grandes infrastructures et aux politiques sociales et de l’habitat. L’objectif recherché d’une gestion économe de l’espace adaptée aux besoins des entreprises situe résolument l’action du Conseil Général dans une perspective affirmée de développement durable et d’équilibre des territoires. Afin de mieux apprécier l’articulation entre les différents types de zones d’activités, leurs complémentarité et cohérence, leurs vocations respectives et les lacunes éventuelles, le Département s’appuie depuis 1997 sur un schéma d’organisation des zones d’activités structuré en quatre niveaux. Les orientations validées par la démarche « Des Hommes & des Territoires » ont confirmé la stratégie départementale d’aide à la création et l’extension des zones d’activités s’appuyant sur l’intercommunalité et la réalisation des plates-formes départementales d’activités industrielles mais également logistiques. La collectivité départementale a en effet pour ambition de se positionner dans le développement des activités logistiques, insuffisamment présentes en Alsace. La logistique constitue aujourd’hui un secteur d’activités porteur qui irrigue le tissu économique et le valorise en proposant des prestations offrant de la valeur ajoutée. Au terme de la délibération de juin 2005, relèveront du volet 2 des contrats de territoires les opérations suivantes : 1 – la création de plates-formes départementales d’activités industrielles ou logistiques (niveaux III et IV du schéma départemental) : Il s’agit de poursuivre la politique des platesformes départementales d’activités, qu’elles soient industrielles ou logistiques. Ces infrastructures économiques portent des enjeux qui dépassent largement le périmètre de l’intercommunalité. Elles ont en effet pour ambition de fédérer les territoires au niveau des bassins d’emploi. 9/91 2 – la création de zones d’activités intercommunales (niveau II du schéma départemental) : Il s’agit de conforter le soutien départemental aux zones d’activités intercommunales qui contribuent à leur niveau à la maîtrise de l’espace foncier et à la solidarité fiscale. Au plan de l’intercommunalité, celle-ci est assurée par la taxe de zone et dans les cas les plus aboutis par la taxe professionnelle unique. 3 – La création de zones artisanales d’intérêt local (niveau I du schéma départemental) : Elle comporte la prise en compte des zones de petite taille destinées à accueillir majoritairement les entreprises issues du tissu local (desserrement de l’artisanat local) à condition que les projets s’inscrivent dans une logique de territoire organisé à une échelle intercommunale. La création de ces infrastructures relève du volet 2 des contrats de territoires dès lors qu’elle est portée par l’intercommunalité et qu’elle s’inscrit en cohérence avec les prescriptions du cahier des charges qualitatif approuvé en juin 2005, appréciées de manière adaptée. Actions à mener Volet 1 Les outils d’aide à l’immobilier d’entreprises dont dispose le Département sont appelés à figurer au volet 1 du contrat de territoire. Ces outils pourront accompagner les projets d’offre foncière aux entreprises (cf. volet 2 ci-dessous). Le choix des outils à mettre en œuvre (montage ALSABAIL, bâtiments relais - dont le projet de bâtiment relais pour l’entreprise Zimmermann sur la ZAC de Villé-Neuve-Eglise-Triembach au Val est une illustration - et reconversion de friche économique) pourrait se faire en fonction des besoins des entreprises à accueillir ou à accompagner dans leur développement. L’outil « hôtel d’entreprises » pourrait être mobilisé afin de créer un produit d’appel immobilier répondant aux besoins des entreprises en phase post-création ou à ceux des petites entreprises, qui recherchent des petites surfaces, et pour lesquelles l’offre privée n’apporte pas toujours de solutions d’hébergement pertinentes. Une complémentarité serait à rechercher avec le projet de pépinière d’entreprises porté par la Communauté de Communes de Sélestat à l’échelle du territoire de Pays de l’Alsace Centrale. Le canton de Villé pourrait se positionner comme relais dans l’offre immobilière en faveur des entreprises en phase de développement. Ces aides à l’immobilier, difficiles à appréhender à l’heure actuelle et dont la mobilisation se fera en cohérence avec l’offre foncière aux entreprises, seront mises en œuvre en fonction de l’état d’avancement des projets correspondants. L’atelier relais ZIMMERMANN, qui a mobilisé un financement départemental de 137 200 € fin 2005, s’inscrit dans cet esprit. Sur ce point, l’évolution prévue à mi-parcours sera l’occasion de valoriser ce type de financement départemental pour le développement économique local. A noter que dans le cadre du soutien à l’agriculture de montagne, la collectivité départementale soutient fortement la construction ou la modernisation des bâtiments d’élevage dans un objectif de valorisation et de promotion des productions de montagne. Concernant le commerce et l’artisanat, une sensibilisation des chefs d’entreprises de plus de 50 ans pourrait être envisagée afin de préparer très en amont la cession de leur entreprise. Elle pourrait s’accompagner de la mise en place d’outils comme un guide méthodologique de la cession d’entreprise ou des bourses à la reprise d’entreprise par exemple. Ces reprises d’entreprises artisanales pourront être accompagnées par le Département à travers ses aides en faveur des entreprises artisanales ou son fonds départemental de garantie SOFARIS-Régions. 10/91 En matière de développement commercial et artisanal, la Communauté de Communes du canton de Villé vient de lancer une Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce (ORAC) qui rencontre un réel succès avec d’ores et déjà 12 artisans/commerçants bénéficiaires. Un Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce (FISAC) au bénéfice de la commune de Villé complétera l’ORAC et permettra une requalification urbaine importante. Ces opérations, soutenues par le Département, vont dans le sens du développement de l’attractivité commerciale du territoire. Volet 2 La Communauté de Communes du Canton de Villé envisage de développer sur le territoire de Maisonsgoutte une nouvelle zone artisanale intercommunale dédiée au desserrement de l’artisanat. Une extension de la zone d’activités de Neuve-Eglise est également prévue suite à la révision du PLU de la commune. Par ailleurs, la viabilisation de 4 ha est en cours sur la zone de Neubois pour regrouper les activités de l’entreprise MARTIN actuellement sur deux sites distincts. Conformément au cadre général des contrats, ces projets, s’inscrivant dans une démarche intercommunale et dans le schéma départemental d’organisation des zones d’activités évoqué plus haut, constituent une priorité partagée. Ainsi, le projet de zone artisanale de Maisonsgoutte mobilisera fin 2005 les financements départementaux ci-après : Libellé du projet Acquisition foncière Equipement des terrains Réduction de prix de vente des terrains Type d’aide départementale Coût de l’opération Prêt bonifié 25.000 € Avance remboursable 854.000 € Subvention A définir lors de la vente des terrains équipés Taux d’intervention coût d’acquisition des terrains plafonné à 310 €/are 50% du coût H.T. de l’opération 50 % de la réduction consentie Montant de l’aide départementale 25.000 € 427.000 € A définir Les projets de zones d’activités intercommunales de niveau 2, que portera la Communauté de Communes du canton de Villé, devront répondre à un projet d’aménagement à l’échelle du bassin de vie et se conformer à la Charte qualité des infrastructures d’accueil économique approuvée par l’assemblée départementale dans le cadre de la démarche « Hommes & Territoires ». Par ailleurs, ils devront s’inscrire en complémentarité et cohérence avec la plate-forme départementale d’activités de Dambach-la-Ville qui répond à une problématique d’accueil de grandes entreprises sur le Sud du Bas-Rhin et organise une solidarité fiscale entre 10 communautés de communes, dont celle du canton de Villé. A noter que ces projets devraient être limités en superficie du fait de la topographie du territoire qui ne permet pas de dégager de grandes surfaces pouvant accueillir de l’activité. En revanche, quelques friches industrielles textiles subsistent et pourraient présenter ponctuellement des opportunités foncières ou immobilières. 11/91 Volet 3 : Assistance aux collectivités locales En lien direct avec les enjeux propres au territoire de Villé et avec les grandes orientations départementales, le Conseil Général propose au travers de l’action de ses services (service économique, SDAU,…) et de l’ADIRA une assistance au développement économique local. Les prestations d’assistance vont de l’expertise ponctuelle à un soutien et conseil régulier (technique, juridique, financier,…), allant même jusqu’à de l’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès des collectivités locales. En matière d’offre foncière et immobilière, l’ADIRA est également souvent conduite à mener ou faire réaliser, en amont, des pré études d’opportunité ou de faisabilité (socio-économique, financière,…), voire d’aide à la décision des élus. Ainsi les services du Département et l’ADIRA aideront-ils entre autre la Communauté de Communes du canton de Villé à se conformer à la charte qualité des infrastructures d’accueil économique pour ses projets de zones d’activités intercommunales de niveau 2. A ces missions de consultant s’ajoute un rôle d’interface entre les entreprises et les territoires concernés (Communauté de Commune et communes), l’ADIRA les faisant bénéficier de sa connaissance du marché économique et de ses réseaux d’acteurs et pouvant être amenée à tenir une place de médiateur, le cas échéant, qu’il s’agisse du développement endogène ou de l’accompagnement des entreprises en difficultés. 12/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.1. DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE 1.1.2. : « Développement touristique » Diagnostic : forces et faiblesses Le territoire du canton de Villé est très bien localisé, au cœur de l'Alsace, à proximité des hauts lieux touristiques alsaciens tels que le Haut Koenigsbourg, la Route des Vins, ou encore le Mémorial d’Alsace Moselle. Son environnement naturel est de grande qualité et l’offre d'activités liées à la nature est très diversifiée : centre nautique « Aquavallées », Parc Alsace Aventure, réseaux de 350 km de sentiers pédestres (balisés par le Club Vosgien) et de 150 km de sentiers VTT, passage du GR 532 et de la Transvosgienne à VTT, piste cyclable transfrontalière Villé-Elzach de 80 km, chemins du patrimoine, fermes équestres (à Breitenbach et Fouchy), parapente, escalade au rocher de Falkenstein, étangs de pêche, fermes et mares pédagogiques, et c... Le canton de Villé dispose également d’une offre culturelle intéressante (mine Théophile et Maison du mineur, Ruine du Frankenbourg, Maison du Val de Villé, château de Thanvillé) et d'une large gamme de produits du terroir, notamment de produits de montagne. Le spectacle « Rêve d'une Nuit d'Eté », 3ème manifestation la plus fréquentée du Bas-Rhin (38 000 spectateurs en 2004) contribue à accroître la notoriété du territoire. Hormis l'hôtellerie, l'offre d'hébergement est variée et relativement bien qualifiée. Le taux de résidences secondaires est l'un des plus forts du Bas-Rhin après la Haute Bruche. Le VVF d’Albé, en pleine restructuration, représente à lui seul un tiers de la capacité d’hébergement du canton. Toutefois, soumis à une forte concurrence à proximité, le territoire souffre de trois faiblesses principales : - une offre d'hébergement (en particulier les hôtels) insuffisante en qualité comme en quantité ; un office de tourisme à l'étroit dans ses locaux actuels ; l'absence de site culturel phare. La promotion touristique est assurée par la Communauté de Communes du Canton de Villé à travers un office de tourisme communautaire 2 étoiles situé à Villé. A travers le projet de création d'une Maison du Tourisme fédérant l'ensemble des acteurs touristiques du territoire, la CDC poursuit l'objectif de faire de l'entité "canton de Villé" une station touristique. ENJEUX DEPARTEMENTAUX – PRIORITES DEPARTEMENTALES Dans le cadre de la démarche « des Hommes et des Territoires », le Conseil Général, lors de sa plénière de juin 2005, a défini quatre axes principaux d'intervention pour sa politique de développement touristique : - les équipements touristiques structurants ; les agents de développement touristique qui pourraient faire l'objet d'un taux de cofinancement majoré en cas de périmètre élargi (supérieur à un territoire de charte de développement local) ; 13/91 - les supports de communication à la réalisation desquels l'ADT devra être associée et qui pourront bénéficier d'une aide majorée s'ils sont élaborés sur une base supraintercommunale jugée pertinente ; les diverses actions de développement touristique actuellement financées sur les enveloppes pluriannuelles de développement local. Pour être inscrites au volet 2 des contrats de territoire, elles devront associer l’ADT en amont de la genèse des projets et être cohérentes avec le positionnement et les besoins de chaque territoire, analysés au moyen du futur Plan Départemental de Développement Touristique. Au regard de ces axes prioritaires et du diagnostic propre au canton, deux enjeux principaux se dégagent pour le canton de Villé : - l'amélioration de l'offre d'hébergement en adéquation avec les marchés cibles ; - l'amélioration de l'information touristique et de la promotion du territoire. Actions à mener Volet 1 Le Conseil Général participera aux projets d'équipement touristique et d'amélioration de l'offre d'hébergement réalisés sous maîtrise d'ouvrage publique ou privée, dans le cadre de ses dispositifs d'intervention habituels. Les dossiers correspondants seront soumis pour avis à l’ADT. Celle-ci pourra proposer l’inscription d’un projet au volet 2, en fonction de sa conformité aux objectifs de développement touristique du territoire tels qu'ils apparaîtront dans le futur Plan Départemental de Développement Touristique qui sera adopté en juin 2006. Par ailleurs, les éventuels projets d'équipements d'accueil touristique en forêt domaniale du territoire seront examinés le cas échéant dans le cadre du partenariat général du Conseil Général et de l'O.N.F. Volet 2 L'ADT sera associée en amont à l'élaboration des projets relevant du volet 2. Elle les analysera sur la base du référentiel qualité intégré au Plan Départemental de Développement Touristique à partir de juin 2006. Seront privilégiées en particulier les actions établissant des synergies avec les territoires voisins, dans l'esprit des unités touristiques homogènes délibérées en novembre 2004. Dans ce cadre, les projets prioritaires à développer sur le territoire de la CDC du Canton de Villé seront les suivants : - création d'une Maison du Tourisme et des Associations jouant pleinement un rôle de vitrine pour l’offre touristique du territoire et constituant un lieu fédérateur pour l’ensemble des acteurs socio-professionnels du canton. Le Conseil Général participera au financement de cet équipement dans la limite de 50 % du coût HT, en y affectant une grande partie de l’enveloppe annuelle globalisée de la CDC sur la durée du contrat, soit un montant total de 501 222 € ; - mise en avant des produits de terroir et du label « produits fermiers de montagne » notamment à travers les actions de l’Office de Tourisme (communication, animations) et l’espace offert par la future Maison du Tourisme (dégustations, ventes), en partenariat avec les producteurs locaux ; 14/91 - optimisation des outils d'information (Relais Information Services et bornes interactives sur des sites stratégiques), développement des actions de promotion et de communication (salons, site Internet, brochures, traductions), le tout dans une logique de synergie territoriale, donc à une échelle supérieure au canton de Villé (ex : concertation avec la Haute-Bruche et le Val d'Argent) ; - développement et valorisation de la filière loisirs sportifs de nature (réalisation de sentiers thématiques, mise en réseau des acteurs), adaptation de l'offre à la cible enfants/famille et aux autres personnes à besoins spécifiques (aménagements, équipements et services). Ces projets devront prendre en compte la problématique de l'accès des personnes handicapées à l'information et aux équipements touristiques (label tourisme et handicap). Hormis la Maison du Tourisme, ils seront financés par le biais de l'enveloppe de développement local de la CDC ou, sur proposition de l'ADT, dans le cadre des crédits classiques. Par ailleurs, pour la mise en œuvre de ses projets et animations touristiques, la CDC du canton de Villé bénéficie d'un co-financement départemental pour un poste d'animateur spécialisé dans le domaine du tourisme. Volet 3 La CDC du canton de Villé bénéficiera en tant que de besoin des services proposés par l'ADT : • • • • • • • • • en matière d'hébergement : redéfinition des critères d'aides au sein du Groupe de Travail Tourisme ; actions de sensibilisation des hôteliers, accompagnement du camping en vue de l'obtention d'une 4ème étoile, promotion du label « Clévacances » ; identification des friches touristiques et recherche d'investisseur en lien avec l'ADIRA (ex : Villa Mathis à l’issue du bail) ; accompagnement des porteurs de projet privés. en matière de communication et promotion : conseils pour améliorer les outils de communication et élaborer un plan marketing ; mise à profit des services du Club Promotion Alsace (vitrine, site Internet, diffusion des brochures, relations presse, contacts salons, et c...) ; participation dans le cadre de l’ADAC au financement de l’espace tourisme de l’aire de service du Haut-Koenigsbourg. en matière d'ingénierie : réalisation d'un diagnostic touristique à la demande du territoire ; mise en cohérence et harmonisation de la signalétique touristique. D'une manière générale, conformément à ses missions d’assistance aux collectivités, l'ADT se propose d'accompagner le plus en amont possible la communauté de communes dans sa démarche et ses projets de développement touristique du canton de Villé. 15/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.1. DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE 1.1.3. : « Animation du territoire » Historique Engagé dans une démarche intercommunale de développement local dès les années 60, le territoire de Villé a mis en place plusieurs procédures contractualisées à partir du début des années 80. Elaborée en 1988 dans le cadre du SIVOM, la première charte intercommunale du canton de Villé affichait quatre axes prioritaires de développement : - une économie dynamique et diversifiée ; vers une agriculture de qualité et une maîtrise du foncier ; un cadre de vie, une convivialité garants d'un développement harmonieux ; une économie touristique, atout du développement de la vallée. Sur la base de ces priorités, la communauté de communes – qui a succédé au SIVOM en décembre 1992 – a conclu trois contrats d'objectifs successifs, au titre de la politique de développement local des bassins de vie inscrite au Contrat de Plan. Ces contrats ont permis d'instaurer et de développer un partenariat fructueux entre le Conseil Général et la communauté de communes. Dotés d'enveloppes financières pluriannuelles, ils ont permis le financement de nombreuses actions de développement local non éligibles aux dispositifs thématiques classiques du Conseil Général. Au total, plus d'une centaine d'opérations ont ainsi été financées entre 1992 et 2005, pour un montant total de subventions de 928 000 €. L'animation dans le cadre du contrat de territoire Conformément aux orientations définies dans le cadre de la politique départementale de développement local révisée en juin 2000, la CDC du Canton de Villé dispose d'une enveloppe pluriannuelle de développement local. Considérés comme relevant du volet 2, les crédits correspondants pourront être mobilisés, en complément des divers dispositifs thématiques du Conseil Général, pour diverses actions contribuant à l'animation du territoire. A titre indicatif, pourront notamment être financées les opérations suivantes : - acquisition de matériel pour la banque de matériel intercommunal ; promotion touristique (édition de documents, participation à des salons…) ; redynamisation commerciale (ORAC) ; animations en direction des jeunes mises en place dans le cadre du PTJ ; création de chemins du patrimoine ; actions de sensibilisation à l'environnement. Pour ce type d'actions, la CDC mobilisera en 2006 le solde de son enveloppe 2001-2006. A partir du 1er janvier 2007, la CDC disposera d'une nouvelle enveloppe pluriannuelle. Le montant de celle-ci sera précisé par référence au dispositif transitoire qui sera adopté courant 2006 en vue d'aménager la transition entre l'actuelle politique de développement local et les contrats de territoire. 16/91 Par ailleurs, conscient de l'enjeu que représentent les moyens humains oeuvrant en faveur du développement des territoires, le Conseil Général maintiendra son aide à l'ingénierie intercommunale pour la durée du contrat de territoire de la CDC du Canton de Villé, selon les modalités définies en juin 2000 : financement du poste d'agent de développement à hauteur de 50 % d'un plafond annuel de 45 750 € et d'un poste d'animateur spécialisé à concurrence de 40 % d'un plafond annuel de 38 120 €. 17/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.2. EQUILIBRE ET EQUITE DU TERRITOIRE 1.2.1. : « Enjeux de centralité urbaine » L’attractivité du bourg-centre de Villé est un enjeu de centralité urbaine pour le bourg et le canton qu’il dessert. Son renforcement par la requalification du centre ancien est soutenu à ce titre par le Conseil général. Les enjeux de centralité urbaine du territoire de Villé Pour le territoire du canton de Villé, les enjeux de centralité urbaine consistent à renforcer et améliorer l’attractivité du centre urbain de Villé. Ce renforcement doit viser tout d’abord à maintenir et à développer l’offre de services à la population, parmi laquelle une offre commerciale importante et de qualité. L’enjeu est également de promouvoir le développement touristique du territoire par une plus grande attractivité du centre urbain ainsi que la valorisation des productions et des services locaux. Dans cette perspective, la commune de Villé a décidé d’engager la rénovation de son centre urbain. Ce projet bénéficiera aux habitants de Villé et à ceux de la communauté de communes, utilisateurs des fonctions du bourg centre. Il bénéficiera également aux commerçants et artisans grâce à l’amélioration de l’attractivité du centre accompagnée par une opération spécifique de redynamisation commerciale. Description du projet de rénovation du centre-ville : L’aménagement du centre ancien de Villé se décompose en plusieurs opérations complémentaires : • L’aménagement des places des Fêtes, Charles de Gaulle, du Marché, du square René Kuder, du carrefour Stockbrune, du passage du Lavoir, du passage de la Chance et des rues des Bouchers, René Kuder, des Potiers, du Général Leclerc, du Mont Ste Odile, de la Libération, Louis Pasteur, du 26 novembre, de l’Abattoir, de la Porte Haute. L’aménagement de la voirie et des trottoirs s’accompagne de la création de parkings automobiles et cyclistes (arceaux en face des commerces), de l’installation de mobilier urbain, de la signalétique, de l’enfouissement des réseaux aériens, d’un nouvel éclairage public. Un nouvel arrêt de bus du Réseau 67 sera implanté dans le périmètre aménagé. Une première tranche se déroulera de mars 2006 à décembre 2007. La seconde tranche de mars 2008 à juin 2009. • Une jonction entre la piste cyclable à l’entrée de Villé et la place des Fêtes est assurée par le sentier multiactivités en passant par la route de Neuve-Eglise. • Une Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce (ORAC) intercommunale est en cours sur la période 2005-2007. Elle a démarré en juin 2005 et permet d’engager des travaux sur les équipements privés. • Le FISAC interviendra pour sa part sur l’aménagement du centre de Villé sur la période 2006-2009, en ce qui concerne le domaine public. • L’office de tourisme actuellement présent sur la place du Marché serait déplacé à la hauteur de la friche commerciale « Super U ». 18/91 Enjeux départementaux – priorités départementales : mieux répondre aux enjeux de centralité urbaine. Au cours de la séance plénière des 13 et 14 juin 2005, le Conseil Général a défini les enjeux de centralité urbaine comme une priorité partagée entre le Département et les territoires, inscrite dans le cadre des contrats de développement et d’aménagement du territoire. Ces contrats intégreront des dispositifs de soutien aux fonctions de centralité urbaine pour les centres urbains du Bas-Rhin cosignataires. Le Département reconnaît comme pouvant relever des fonctions de centralité urbaine les projets (d’aménagement, de développement ou d’animation) ou les services à la population contribuant à renforcer le niveau d’équipement ou à développer le rayonnement ou l’attractivité d’un pôle urbain, à l’échelle de son territoire d’influence c’est-à-dire le territoire concerné par le contrat. Ces projets ou services publics, pour être identifiés comme priorité partagée entre le Département et le territoire, doivent concerner l’une ou l’autre des thématiques suivantes, correspondant à des enjeux de centralité. Ces enjeux renvoient aux grands axes retenus par l’assemblée plénière en juin 2005, à savoir : • Services à la population relatifs à l’emploi et à l’insertion : amélioration de l’offre et de l’accès à ces services. Par exemple : les maisons de services publics ou le rapprochement géographique des services de l’emploi et de l’insertion. • Développement économique : développement de l’attractivité économique. Par exemple : la valorisation des marchés périodiques. • Accessibilité au pôle urbain : infrastructures et modes de transports, aménagements urbains structurants améliorant la desserte en transports. Par exemple : un aménagement plurimodal. • commerciale et Cadre de vie : - Projets globaux de requalification ou de rénovation urbaines. Par exemple : réaménagement de centre-ville. - Développement de l’offre de logement locatif ou aidé. Par exemple : programmes de logement permettant la requalification de friches. - Accès à la culture, notamment à la lecture publique et à la musique, animation et attractivité culturelle. Par exemple : création d’une médiathèque. - Développement de la pratique sportive. Par exemple : équipements sportifs d’échelle intercommunale et supérieure. - Actions en direction de la jeunesse et accueil de la petite enfance. Par exemple : développement de solutions de garde d’enfants. L’enjeu de centralité retenu par le bourg ou la ville centre et le Département sera propre au territoire. Il privilégie une intervention incitative et sur mesure afin de répondre le mieux possible à des problématiques locales. L’établissement public de coopération intercommunale cosignataire du contrat de territoire est associé à cette réflexion. 19/91 Des actions à mener pour accompagner la requalification du centre de Villé Une priorité partagée avec le territoire Pour sa part, le Département entend reconnaître comme enjeu de centralité ce projet de rénovation du centre ancien de Villé. En effet, l’équilibre des territoires est tributaire d’une armature urbaine renforcée, mise en capacité d’offrir à la population un niveau adapté de services. Cet enjeu est particulièrement marqué dans le territoire du canton de Villé, le bourg-centre concentrant un éventail important de fonctions de centralité. Le projet de requalification du centre-ville de Villé aura donc bien un impact fort sur la confortation du bourg-centre en termes d’attractivité et de redynamisation commerciale. De plus, le projet comporte de nombreux aspects qualitatifs qui amélioreront de façon sensible le cadre de vie des habitants, valoriseront les éléments du patrimoine local et favoriseront l’accueil des visiteurs et des touristes. Les actions de requalification relèvent des volets 2 et 3 du contrat de territoire. Volet 2 : une impulsion donnée à la dimension qualitative et au développement durable Au titre du volet 2, le Conseil Général apportera son soutien au projet sur un certain nombre d’aspects : - une prise en compte spécifique des éléments qualitatifs liés aux aménagements : choix de matériaux nobles, renouvellement du mobilier urbain, signalétique. - la mise en place d’un éclairage urbain conçu pour permettre des économies d’énergies et limiter les pollutions lumineuses, dans une optique de développement durable. - le développement de l’intermodalité : il est opportun de renforcer la sécurisation – piétons, cyclistes...) et de prévoir la présence d’arceaux à vélo à proximité de tous les arrêts du Réseau 67 et sur le parking de la place des fêtes, situé à proximité immédiate du centre. Il s’agit aussi de l’intégration dans les aménagements urbains de points d’arrêt spécifiques pour les cyclistes. - enfin, la mise en place d’une signalétique adaptée du réseau cyclable : des itinéraires cyclables existent à proximité du centre ville, notamment le sentier multiactivités. Toutefois, l’accès à ces pistes n’est pas signalé à partir du centre. En outre, aucun panneau n’indique les destinations qu’elles permettent de rejoindre en vélo. Dans le cadre de la réhabilitation du centre, il importe de mettre en place une signalisation verticale vers ces pistes, et indiquant quelles sont les agglomérations qu’elles permettent de relier. Au titre de la centralité urbaine, pour accompagner les différents aspects décrits, 150 000 € seront consacrés à la première tranche du projet de requalification du centre de Villé, ainsi que 60 000 € au titre de l’enfouissement des réseaux secs pour les trois premières années de mise en œuvre du contrat. Ces crédits se substituent à l’actuelle enveloppe bourg-centre. Un point d’étape sera fait à l’issue de cette première période triennale. Il conviendra pour la suite de poursuivre l’effort de requalification entrepris, par un accompagnement des tranches ultérieures du projet. 20/91 Volet 3 : accompagner les aspects routiers de la requalification du centre-ville Le projet de rénovation du centre de Villé nécessite la requalification de portions de voirie départementale en traverse d’agglomération. Dans ce cadre, le Conseil général apportera son concours au maître d’ouvrage communal. Ces financements seront définis dans le cadre des interventions habituelles du Département. 21/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.2. EQUILIBRE ET EQUITE DU TERRITOIRE 1.2.2. : « Interconnexion des réseaux d’eau potable et assainissement » Diagnostic : forces et faiblesses 1 – Alimentation en eau potable L’alimentation en eau potable du canton de Villé est assurée actuellement par 51 sources au total et par un appoint acheté au syndicat voisin de Châtenois - Scherwiller, issu du forage situé à Scherwiller. Le nombre important de sources ne signifie cependant pas que la sécurité de l’approvisionnement en eau soit garantie. Plusieurs communes ou quartiers de communes connaissent régulièrement des situations critiques de manque d’eau en période d’étiage des sources (fin de l’été – automne). Ces insuffisances ont été démontrées dans le cadre d’une étude générale des installations d’eau potable réalisée en 1997 et complétée en 2002. 2 – Assainissement L'ensemble des communes du territoire est raccordé à la station d'épuration de Neubois, qui dispose d'une capacité de traitement de 12 500 EH (équivalents-habitants), mise en service en 2000. De type boues activées, cet équipement est également équipé d'un traitement tertiaire par filtration sur lit de sables des eaux épurées. Les boues sont déshydratées sur site et mises en compostage. Globalement, l'état des équipements en matière d'assainissement est donc déjà satisfaisant : la station d'épuration est récente et performante et un effort considérable en matière de collecte de la pollution a été fait durant la décennie passée. Cet effort devra se poursuivre. Enjeux départementaux – priorités départementales Dans le cadre de la démarche "des Hommes et des Territoires", le Conseil Général, lors de sa plénière du 8 novembre 2004, a défini quatre grands axes d'intervention pour sa politique de l'eau. La gestion des cours d'eau dans le sens de la Directive cadre européenne sur l'eau (bonne qualité de l'eau et des milieux aquatiques à l'horizon 2015) et d'une protection accrue contre les inondations et autres risques naturels liés à l'eau, tels les coulées de boues. La sécurité de l'alimentation en eau potable autour notamment de ressources stratégiques durablement protégées. La sécurisation de l'élimination des boues de stations d'épuration parallèlement à l'achèvement des programmes de traitement des eaux résiduaires urbaines. La préservation de l'état des réseaux d'eau potable et d'assainissement par de bonnes pratiques de gestion des ouvrages et de leur renouvellement. Lors de cette même plénière, reconnaissant les logiques territoriales spécifiques de la gestion locale de l'eau (bassins versants, syndicats spécialisés), le Conseil Général a souhaité que soit 22/91 poursuivie la réflexion en vue d'une intégration progressive de ses aides en matière d'eau dans les nouveaux contrats de territoires. Actions à mener Volet 1 « eau et assainissement » Volet 1 – assainissement Une démarche de programmation pluriannuelle des investissements, pilotée par la communauté de Communes et formalisée par contrats co-signés par l'Agence de l'Eau RhinMeuse et le département du Bas-Rhin a été mise en œuvre. A ce jour, ont ainsi été signés deux contrats d’assainissement sur les périodes 1990 – 1999 et 1999 – 2003. Un troisième contrat sur la période 2006-2008 est en cours de validation par l’Agence de l’Eau Rhin Meuse (AERM). Le tableau ci-dessous retrace les opérations prévues. Les opérations à programmer au-delà de l’année 2008 seront identifiées à l’occasion de la révision prévue à mi-parcours du présent contrat. Suite : tableau page suivante 23/91 Volet 1 : Programme d’assainissement inscrit dans le contrat n° 3 sur la période 2006 - 2008 Nature de l’opération et coût prévisible du projet Maître d’ouvrage Date de lancement Territoires concernés Type de travaux Montant de l'aide extension du réseau d'assainissement Montant global des projets = 942 000 € HT Construction réseau d'assainissement 292 250,00 € CDC du canton de Villé Steige, Saint-Pierre01/01/2006 Bois, Villé et Thanvillé Elimination d'eaux claires parasites. Montant du projet = 84 000 € HT Amélioration des réseaux d'assainissement 33 600,00 € CDC du canton de Villé 01/01/2007 Villé extension du réseau d'assainissement Montant global des projets = 930 500 € HT Construction réseau d'assainissement Elimination d'eaux claires parasites. Montant du projet = 125 000 € HT Amélioration des réseaux d'assainissement extension du réseau d'assainissement Montant global des projets = 1 041 500 € HT Construction réseau d'assainissement CDC du 189 680,00 € canton de Villé total 880 770,00 € CDC du 315 240,00 € canton de Villé 50 000,00 € 24/91 CDC du canton de Villé Dieffenbach-au-Val, 01/01/2007 Lalaye, Albé, Thanvillé et Urbeis 01/01/2008 Villé Breitenbach, Dieffenbach-au-Val, 01/01/2008 Steige, Saint-PierreBois Volet 1 – eau potable Comme pour l’assainissement, la communauté de communes du Canton de Villé s’est engagée dans une démarche de programmation pluriannuelle des travaux d’investissement, formalisée par des contrats co-signés par l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse et le département du Bas-Rhin. A ce titre ont été signés deux contrats d’eau potable, l’un portant sur la période 2001 – 2006 et concernant des travaux sur le périmètre de l’ancien syndicat des eaux de Villé (dissous en 2002), et l’autre sur la période 2003-2007 Ces contrats sont intégrés dans le volet 1 du présent contrat (voir tableau ci-après). Il est à noter que les opérations à programmer au-delà de l’année 2008 seront identifiées à l’occasion de la révision prévue à mi-parcours du présent contrat de territoire. Les investissements prévus dans ces contrats portent sur des travaux de renforcement du réseau de distribution contribuant au maintien du patrimoine des réseaux et les travaux de mise en conformité des installations, tels que les interventions sur les ouvrages de captages de sources ou la création d’unité de traitement de l’eau. Suite : tableau page suivante 25/91 Volet 1 : Programme d’alimentation en eau potable pour la période 2006 - 2007 Nature de l’opération et coût prévisible du projet Type de travaux Mise en conformité des ouvrages de captages d'eau potable. Montant global du projet = 600 000 € HT 0801 - Adduction d'eau potable : Périmètres de protection Renouvellement et renforcement de réseau. Montant global du projet = 59 4600 € HT Renouvellement et renforcement de réseau. Montant global du projet = 59 4600 € HT Montant de l'aide Maître d’ouvrage Date de lancement Territoires concernés 107 140,00 € CDC du canton de Villé 01/01/2006 Urbeis, Fouchy, Dieffenbach au Val 0804 - Adduction d'eau potable communes rurales : renforcement de réseau 64 250,00 € CDC du canton de Villé 01/01/2006 Dieffenbach au Val et Lalaye 0804 - Adduction d'eau potable communes rurales : renforcement de réseau 64 250,00 € CDC du canton de Villé 01/01/2007 Dieffenbach au Val et Lalaye 26/91 Volet 2 « eau et assainissement » Volet 2 – assainissement Le volet 2 ne comporte pas d’opérations dans le domaine de l’assainissement, les aides relevant exclusivement du volet 1. Volet 2 – eau potable La communauté de communes du canton de Villé, en prenant en 2002 la compétence « EAU POTABLE » de l'ensemble des communes du secteur, a souhaité mettre en place une gestion cohérente des ressources en eau potable. Le projet de restructuration profonde du réseau d’eau potable, visant à l’interconnexion de l’ensemble des réseaux, élaboré par la communauté de communes du canton de Villé, a pour objectif de sécuriser, diversifier l’alimentation en eau des diverses communes et fiabiliser la qualité du service. Ce projet est constitué d’une multitude d’interventions, par la création de nouveaux ouvrages comme des conduites intercommunales, la création d’une nouvelle cuve de stockage au niveau du site principal des réservoirs de Villé, sur les équipements existants par la mise en place d’outils de télésurveillance et d’automatisation,… nécessitant un pilotage du projet et une implication des élus et des services exemplaire pour être menée à bien. Compte tenu des enjeux que représente pour le territoire cette opération destinée à compenser ses handicaps naturels, elle est inscrite au volet 2 du présent contrat, en sa qualité de projet d’excellence du territoire. Les différentes opérations seront précisément programmées dans le cadre d’un contrat pluriannuel avec l’agence de l’eau et le Département. Il est prévu de réaliser l’ensemble de ces opérations avant 2012. Ces dernières se décomposeraient comme suit, étant précisé que deux variantes sont possibles : Variante n° 1 Sécurisation de la desserte en eau de Saint-Pierre-Bois et de Thanvillé depuis la conduite de l’avant vallée Nature des travaux Coût prévisible Automatisation de la ressource d’appoint 63 000 € HT 2005 – 2006 Renforcement de la conduite principale Echéance 365 000 € HT Non programmé Sécurisation de l’alimentation de l’arrière vallée vers Urbeis Nature des travaux Coût prévisible Interconnexion entre les réseaux de Fouchy et de Lalaye Construction d’une station de pompage permettant l’amenée d’un appoint en eau jusqu’aux villages de Fouchy et Lalaye Raccordement de la source Salmon à la source Giessen Echéance 570 000 € HT Non programmé 100 000 € HT Non programmé 46 000 € HT 2005 27/91 Sécurisation de l’alimentation de l’arrière vallée vers Steige Nature des travaux Interconnexion entre les réseaux Maisongoutte et de Saint Martin Coût prévisible de Echéance 500 000 € HT Non programmé Construction d’une station de pompage 100 000 € HT Non programmé Pose d’une conduite d’interconnexion avec le secteur du Climont 250 000 € HT Non programmé Sécurisation de l’alimentation des communes de Neubois et de Dieffenbach-au-val depuis la conduite de l’avant vallée Nature des travaux Coût prévisible Pose de conduite de jonction entre les réservoirs et depuis la conduite intercommunale existante Construction de 2 stations de pompage relais 490 000 € HT Non programmé 160 000 € HT Non programmé Sécurisation de l’alimentation de la commune de Breitenbach à partir du Hohwald Nature des travaux Coût prévisible Pose de conduites de jonction Echéance 250 000 € HT Non programmé Construction d’un regard de régulation Echéance 40 000 € HT Non programmé Sécurisation de l’alimentation de la commune de Fouchy Nature des travaux Coût prévisible Echéance Nouveau réservoir 250 000 € HT 2006 – 2007 Restructuration du réseau de distribution 230 000 € HT 2006 – 2007 Bâche et station élévatoire des sources 85 500 € HT 2006 – 2007 Renforcement de la conduite de jonction depuis la chapelle pour améliorer les échanges d’eau entre Noirceux et Fouchy 230 000 € HT Non programmé Augmentation de la capacité de stockage pour faire face au besoin de pointe journalier par la création d’une cuve supplémentaire aux réservoirs de Villé de 1500 m3 520 000 € HT travaux prévus en 2007 Coût total des travaux de la variante 1 : 4 663 500 € HT 28/91 Variante 2 Sécurisation de la desserte en eau de Saint-Pierre-Bois et de Thanvillé depuis la conduite de l’avant vallée Nature des travaux Coût prévisible Automatisation de la ressource d’appoint 63 000 € HT 2005 – 2006 Renforcement de la conduite principale 365 000 € HT Non programmé Sécurisation de l’alimentation de l’arrière vallée vers Urbeis Nature des travaux Coût prévisible Interconnexion entre les réseaux de Fouchy et de Lalaye Raccordement de la source Salmon à la source Giessen Echéance Echéance 570 000 € HT Non programmé 46 000 € HT 2005 Sécurisation de l’alimentation de l’arrière vallée vers Steige Nature des travaux Coût prévisible Echéance Interconnexion des réseaux SaintMartin/Villé (en parallèle avec Lalaye – sécheresse) Interconnexion entre les réseaux de Maisongoutte et de Saint Martin 100 000 € HT Construction d’une station de pompage 100 000 € HT Non programmé Pose d’une conduite d’interconnexion avec le secteur du Climont Liaison centre de Villé vers la vallée de Steige 250 000 € HT Non programmé 500 000 € HT Non programmé 715 000 € HT 2006/2007 Sécurisation de l’alimentation des communes de Neubois et de Dieffenbach-au-val depuis la conduite de l’avant vallée Nature des travaux Coût prévisible Pose de conduite de jonction entre les réservoirs et depuis la conduite intercommunale existante Construction de 2 stations de pompage relais 2005 Echéance 490 000 € HT Non programmé 160 000 € HT Non programmé Sécurisation de l’alimentation de la commune de Breitenbach à partir du Hohwald Nature des travaux Coût prévisible Amélioration du stockage et de la régulation de la ressource – nouveau réservoir en partie haute de la rue des Vosges – prolongation de la conduite d’alimentation – raccordement au réseau existant - régulation Echéance 650 000 € HT Non programmé 29/91 Sécurisation de l’alimentation de la commune de Fouchy Nature des travaux Coût prévisible Echéance Nouveau réservoir 250 000 € HT 2006 – 2007 Restructuration du réseau de distribution 230 000 € HT 2006 – 2007 Bâche et station élévatoire des sources 85 500 € HT 2006 – 2007 Renforcement de la conduite de jonction depuis la chapelle pour améliorer les échanges d’eau entre Noirceux et Fouchy 230 000 € HT Non programmé Augmentation de la capacité de stockage pour faire face au besoin de pointe journalier par la création d’une cuve supplémentaire aux réservoirs de Villé de 1500 m3 520 000 € HT travaux prévus en 2007 Coût total des travaux de la variante 2 : 5 324 500 € HT. Contribution financière du Conseil Général à ce programme : Le Conseil Général s’engage à soutenir le projet d’interconnexion des réseaux d’eau potable par une participation financière calculée sur une assiette de travaux subventionnable, déterminée en fonction de la variante qui sera définitivement retenue, sur la base d’un taux d’intervention de 30 %, majoré de 10 points, conformément à la délibération de novembre 2005. La subvention susceptible d’être accordée s’élèverait au maximum à 2 129 800 €. Il est précisé que ce projet ne relève pas du volet 2 au titre des critères de priorité de la thématique « Eau », mais bien en tant que projet d'excellence du territoire pour la durée du contrat. Un bilan détaillé de l’état d’avancement de ces travaux sera réalisé à mi-parcours du contrat. Volet 3 « eau et assainissement » Assistance aux collectivités locales En matière d’eau et d’assainissement, le Conseil Général apporte habituellement aux collectivités locales une assistance spécifique à la définition et au montage de projets pour le maintien de la qualité de l’eau sous toutes ses formes : captage d’eau potable, réseaux d’eau potable et assainissement, stations de traitement des eaux usées. Les prestations assurées consistent en du conseil, de l’expertise, de la coordination et du suivi, à titre gratuit, ainsi que des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage, de maîtrise d’œuvre voire de maîtrise d’ouvrage déléguée, par conventionnement, ceci en lien étroit avec divers partenaires, dont notamment l’Agence de l’eau Rhin–Meuse et le SDEA. Cette assistance a notamment permis à la communauté de communes d’engager le programme de restructuration de ses réseaux d’eau potable, qui fait l’objet du volet 2 du présent contrat. 30/91 Le Conseil Général continuera d’apporter à la communauté de communes du Canton de Villé, et en tant que de besoin, son assistance pour la mise en œuvre opérationnelle de ce programme, ainsi que pour son suivi et son évaluation. 31/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.3. GESTION DURABLE DES ESPACES ET DES RESSOURCES 1.3.1. : « Projet d’excellence : interconnexion des réseaux d’eau potable » Pour le canton de Villé, la thématique « eau et assainissement » est considérée comme un projet d’excellence qui concerne l’équilibre et l’équité des territoires, mais aussi la gestion durable des espaces et des ressources. Elle est donc traitée en tant que tel dans la partie 1.2. 32/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.3. GESTION DURABLE DES ESPACES ET DES RESSOURCES 1.3.2. : « Environnement, cours d’eau et développement durable » Diagnostic : forces et faiblesses Le paysage, l'environnement et la forêt constituent des richesses considérables du territoire de Villé, il s'agit dès lors de les préserver et de les gérer de façon durable. De ce fait, la communauté de communes a engagé dès 1997, à la suite d’une étude paysagère, une politique environnementale forte visant à mettre en valeur son slogan « 100% Nature ». Cette stratégie d’action s’articule autour de 4 thèmes : - les rivières avec un programme pluriannuel d’entretien du Giessen, un programme pluriannuel de restauration de la ripisylve et un programme sur la libre circulation piscicole. Ces programmes sont réalisés en partenariat avec le Conseil Général et avec l’Agence de l’Eau Rhin Meuse, la maîtrise d’œuvre ayant été confiée à la DDAF. Une démarche SAGE, menée sur le Bassin Versant du Giessen et de la Liepvrette avec la CDC de Sélestat et la CDC du Val d’Argent complète ce dispositif. - les énergies renouvelables avec le chauffage solaire du Centre Nautique installé en 2003 et la réalisation d’une chaudière bois énergie en 2006 dans la zone de Loisirs de Villé Bassemberg. - l’éducation à l’environnement en partenariat avec le CPIE - Maison de la Nature du Ried et de l’Alsace Centrale pour des animations de cinq demijournées dans douze classes et un séjour d’une semaine au CPIE pour une classe du canton chaque année. La communauté de communes a par ailleurs entrepris la réalisation de six chemins du Patrimoine dont trois sont déjà installés sur des thématiques alliant le passé historique et l’évolution du paysage. - le chantier d’insertion mené avec l’entreprise d’insertion « Section d’Aménagement Végétal d’Alsace » (SAVA), au travers duquel la communauté de communes poursuit, depuis 2002, une action en faveur de personnes en difficultés sociales par des activités d’entretien de l’espace naturel et rural. Le Territoire de Villé a aussi réalisé un inventaire de ses richesses environnementales qui a abouti à la réalisation en 2004, par la Société d’Histoire du Val de Villé, d’un ouvrage remarquable sur les milieux naturels du canton de Villé. D’autres actions sont également menées sur le territoire : la gestion de la forêt alluviale de Saint-Maurice par conventionnement avec le Conservatoire des Sites Alsaciens et l’ouverture de point de vues paysager en lien avec le Club Vosgien. 33/91 Enjeux départementaux – priorités départementales En matière d’environnement, l’action du Département concerne plus particulièrement les domaines suivants : - La gestion des cours d’eau dans le sens de la Directive cadre européenne sur l’eau (bonne qualité chimique de l’eau et bon état écologique des milieux aquatiques à l’horizon 2015) et d’une protection accrue contre les inondations et autres risques naturels liés à l’eau, telles, les coulées de boue, - La sensibilisation, la formation et l’éducation à l’Environnement, - Les actions visant à s’inscrire dans des démarches de développement durable telles que l’Agenda 21. Actions à mener La Communauté de Communes du Canton de Villé souhaite poursuivre avec l’appui du Conseil Général les actions suivantes : - Préserver la diversité des paysages, - Protéger et gérer les milieux naturels, notamment les cours d’eau et les zones humides, - Développer les énergies renouvelables et valoriser des ressources locales, - Poursuivre la sensibilisation et l’éducation à l’Environnement. Les actions proposées ci-après s’inscrivent dans ces orientations. Volet 1 1 – Poursuite des actions d’ouverture du paysage et de création d’associations foncières pastorales. En complément des actions soutenues par le Conseil Général et évoquées dans la fiche thématique concernant l’aménagement foncier et l’équipement rural, il s’agit de poursuivre le soutien aux associations foncières pastorales dont l’objectif est de remettre en état et de gérer des espaces paysagers en commun. 2 – Poursuite de l’action en matière d’éducation à l’environnement vers les scolaires et de réalisation de Chemins du Patrimoine. Comme déjà indiqué, cette action se concrétise au travers du partenariat avec la Maison de la Nature du Ried et de l’Alsace Centrale à Muttersholtz. Cette structure constitue une tête de réseau qui réalise en direct ou avec diverses associations des actions d’éducation intéressant le territoire de la CDC du Canton de Villé. S’agissant du soutien départemental aux chemins du patrimoine, l’aide apportée pour le financement des trois derniers chemins de cette programmation sera similaire à la 34/91 participation du Département dans le cadre du développement local pour les trois premiers chemins réalisés, à savoir : - 30% d’un coût effectif compris entre 16 000 € et 19 000 € ; 40% de la Région Alsace au titre du Contrat de Plan – Volet massif Vosgien ; 30% de la Communauté de Communes du Canton de Villé. 3 – Aménagement et gestion des cours d’eau Le Conseil Général apportera son soutien à l’achèvement des contrats en cours puis au renouvellement des programmes pluriannuels d’entretien, de restauration des berges et de libre circulation piscicole sur le Giessen. Ces actions sont décrites dans le tableau cidessous. Dispositif d’intervention du CG Entretien des cours Soutien aux d'eau (Giessen et travaux affluents) d'aménagement des rivières Restauration du lit, Soutien aux des berges et de la travaux ripisylve du Giessen d'aménagement et de ses affluents des rivières Rétablissement de la Soutien aux continuité travaux hydraulique et de la d'aménagement circulation piscicole des rivières sur le Giessen Nature du projet Montant de l’aide 7 000 €/an pendant 5 ans soit 35 000 € Porteur Date de Territoires de lancement concernés projet CDC 2006 CDC 40 000 €/an CDC pendant 5 ans soit 200 000 € 2006 CDC 200 000 € sur CDC 5 ans 2006 CDC 4 – Pérennisation du chantier d’insertion : Compte tenu du résultat très positif des interventions réalisées depuis 2002 par la SAVA à travers son chantier d’insertion sur le canton de Villé, la communauté de communes va poursuivre son conventionnement annuel avec la SAVA pour des travaux en milieu rural . Le Conseil Général soutient cette initiative à travers la DSSS – Service de l’insertion et de l’emploi par l’attribution à la SAVA de 50.000 €/ an. Volet 2 Dans le cadre du volet 2, en cohérence avec la volonté de réduire les émissions de pollution à la source et de promouvoir les énergies renouvelables, est inscrit le projet d’installation programmé pour 2006, d’une chaudière Bois Energie dans la zone de Loisirs de Villé Bassemberg avec création d’un réseau de chaleur destiné à alimenter plusieurs bâtiments : le Centre Nautique Aquavallées, la MJC, la Maison de l’Enfant, le Centre Administratif et l’annexe de la BDBR. Evalué à 500.000 € HT, ce projet est susceptible de bénéficier de subventions publiques à hauteur de 60 %, par le biais d’un soutien financier de l’ADEME, du Conseil Régional d’Alsace ; le Département du Bas-Rhin pour sa part apportera à cette opération une aide 35/91 supplémentaire de 10 % en application de la délibération de l'assemblée plénière des 13 et 14 juin 2005 ; soit une aide estimée à 50.000 €. Volet 3 : Dans le cadre de l’élaboration et du suivi du SAGE du Giessen, le Conseil Général met à disposition de la Commission Locale de l’Eau une équipe d’animation et d’appui technique. Cette équipe se compose d’un animateur financé à hauteur de 45 % par le Conseil Général, 45 % par l’AERM, les 10 % restant étant financés par les trois EPCI concernés : CDC du Canton de Villé, CDC de Sélestat et CDC du Val d’Argent. La participation départementale porte sur une dépense prévisionnelle de 52 600 € par an (coût du poste d’animateur, et budget communication). Ce dispositif fait l’objet d’un projet de convention en cours de formalisation entre les trois EPCI et le Département. Cette équipe est appelée à se renforcer par la mise à disposition d’un technicien rivière supplémentaire financé par le Conseil Général à hauteur de 40 %, 40 % par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et 20 % par les trois EPCI. Cette équipe est également appelée à intervenir sur le bassin de l'Ehn-Andlau-Scheer, où un SAGEECE est effectif depuis 2001, dans la continuité de l’action déjà engagée avec les collectivités concernées de ce bassin, en particulier le Syndicat Mixte pour l’entretien des cours d’eau du bassin versant de l'Ehn-Andlau-Scheer, regroupant la CDC du Bernstein et de l’Ungersberg, la CDC du Piémont de Barr, le SIVOM du bassin de l’Ehn, et, pour partie, la CDC du Pays d’Erstein et la CUS. Une convention spécifique analogue a été signée avec cette collectivité le 16 décembre 2002. Elle est renouvelée annuellement par tacite reconduction. Assistance aux collectivités locales Par l’assistance apportée par ses services en lien avec ses aides financières traditionnelles, le Département soutient les collectivités locales du canton de Villé dans le cadre de l’ensemble de leurs actions actuelles ou projetées (voir plus haut). Les prestations d’assistance consistent en du conseil, de l’expertise (à titre gratuit), ainsi que de l’assistance à maîtrise d’ouvrage, voire de la maîtrise d’œuvre (conventionnement) en matière de gestion des cours d’eau. Elles sont généralement liées à un partenariat marqué : • gestion des cours d’eau : Agence de l’eau Rhin-Meuse, communautés de communes de Sélestat et du Val d’Argent, nombreuses associations (Conseil supérieur de la pêche, associations de pêche, SAVA,…) • sensibilisation à l’environnement : ONF, SMICTOM, collège, Maison de la nature, nombreuses associations (Alsace Nature, Conservatoire des Sites Alsaciens, Société d’Histoire du Val de Villé,…) 36/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.3. GESTION DURABLE DES ESPACES ET DES RESSOURCES 1.3.3. : « Aménagement foncier » Diagnostic : forces et faiblesses Le paysage, l'environnement et la forêt constituent des richesses considérables du territoire du canton de Villé. Il s'agit dès lors de les préserver et de les gérer de façon durable. Il y a lieu de rappeler que la Communauté de Communes a engagé depuis 1997, à la suite d’une étude paysagère, une politique d’ouverture et de gestion du paysage à travers la relance des commissions communales d’aménagement foncier et la mise en oeuvre d’actions d’aménagement foncier, de débroussaillage et de déboisement, respectivement sous maîtrise d’ouvrage départementale, communale et ou d’associations foncières. Ainsi sur les 11 100 ha du canton dont 7 900 ha de Forêt, 2 600 ha d’Espace Agricole (avec ses 600 en friches en 1997) et 600 ha de zone urbanisée, 194 ha ont été remis en herbe ou sont en cours de travaux en 7 ans. Le parcellaire rural et forestier du territoire reste toutefois excessivement morcelé (la surface moyenne des parcelles est d’environ 8 ares). Ce morcellement grève l’exploitation agricole et favorise l’enfrichement. Il en est de même dans les forêts privées où l’exploitation rationnelle des très petites parcelles est difficile, l’unité de gestion minimale étant estimée à 1 hectare. Dans ce contexte, la communauté de communes du Canton de Villé s’est fixée les objectifs suivants : - Poursuivre une politique d’aménagement foncier permettant un développement harmonieux du canton ; - Lutter contre l’enfrichement et enrésinement des vallées ; - Maintenir des espaces ouverts autour des villages et permettre aux exploitants agricoles d’intervenir sur un parcellaire adapté à une gestion durable ; - Encourager les forestiers privés à constituer des unités de gestion permettant une meilleure valorisation des espaces sylvicoles. Enjeux départementaux – priorités départementales Rappel : Le Conseil Général entend poursuivre son effort visant à encourager les communes à réfléchir à la gestion de leurs espaces au travers des actions spécifiques en faveur de l’aménagement foncier et des mesures visant à réduire le morcellement du parcellaire. Elles sont détaillées dans le cadre du volet 3 du contrat. 37/91 Actions à mener Volet 3 : Il est à noter que les actions prévues relèvent principalement du volet 3 du contrat, celles-ci étant menées sous maîtrise d’ouvrage directe du Conseil Général. Il s’agit pour l’essentiel de la poursuite d’actions engagées en 1999. - Poursuivre les actions d’aménagement foncier initiées depuis 1999 sur le Territoire du canton de Villé Opérations menées Aménagement Foncier - AFAF Aménagement Foncier - Etude préalable Aménagement Foncier Réglementation des boisements - Coût TTC à la charge du CG Porteur de projet 188 626,64 € Commune + Commission Communale d'Aménagement Foncier 57 797,69 € Commune + Commission Communale d'Aménagement Foncier 85 990,06 € Commune Période concernée Territoires concernés 1999/2008 Urbeis 1999/2006 Albé, Dieffenbachau-Val, SaintMaurice, SaintPierre-Bois 2001/2006 Breitenau, NeuveEglise, Saint Martin, Triembach-au-val, Villé Etendre la bourse foncière forestière à l’espace rural pour agrandir les îlots de propriété Certaines communes (Breitenbach et Urbeis) ont récemment mis en oeuvre un aménagement foncier de type « Aménagement Foncier Agricole et Forestier » (AFAF), mais ces opérations lourdes « effrayent » les propriétaires et les exploitants. Depuis 1999, le département finance un animateur foncier forestier de l’association Bois & Forêt qui intervient dans tout le Bas-Rhin et en particulier dans le territoire du canton de Villé. Il met en place des bourses foncières forestières qui visent à mettre en contact vendeur et acheteur de parcelles. La Région Alsace finance une partie des frais de notaire liés aux transactions. Ce dispositif original et peu onéreux permet d’agrandir la propriété. L'action « bourse foncière » pourrait être étendue à l'ensemble du territoire rural et forestier avec une aide liée aux frais de transaction de petites parcelles. Dans le cadre des aménagements fonciers « lourds » les ventes de petites parcelles (d’une surface inférieure à 1,5 ha et d’un montant inférieur à 1 500 €) sont exonérées des frais de notaire et des droits de mutation. Il s’agirait dès lors pour le département de financer une partie des frais de notaire. 38/91 Opérations menées Bourse foncière Espace rural Animation départementale Bourse foncière Espace rural Subvention sur les frais de mutation - Coût TTC à la charge du CG Porteur de projet 40 000 €/ an Commune + Commission Communale d'Aménagement Foncier 10 000 €/ an Commune + Commission Communale d'Aménagement Foncier Date de lancement Territoires concernés 2007 Territoire du canton de Villé 2007 Territoire du canton de Villé Mettre en place un plan de gestion durable de l’espace rural (PGDER) L’objectif du PGDER est de recenser dans un seul document les sensibilités et les contraintes liées à l’espace non urbain (exploitation agricole et sylvicole, paysage, faune, flore, risques naturels…) ainsi que les projets pressentis dans cet espace. L’ensemble des partenaires intervenants dans l’espace rural et forestier du territoire sera associé à l’élaboration du PGDER. Le lieu de la discussion sera la structure locale liée à la démarche H&T du conseil général. Ce document de référence devrait permettre à tous les acteurs de l’aménagement de l’espace rural d’avoir une bonne connaissance du territoire et d’y préparer des projets qui prennent en compte l’ensemble des contraintes. Pour ce qui concerne le territoire du canton de Villé, un plan paysager au format papier est disponible et le territoire est quasi intégralement couvert par des études d’aménagement foncier (réglementations des boisements et aménagements fonciers « lourds »), il s’agirait dès lors de compiler ces informations dans un document synthétique et d’y rajouter les projets prévus. L’élaboration de ce plan, qui pourrait être lancé en 2006, est évaluée à 6 000 €. - Assistance à la collectivité En complément de ces aides financières, les services du Conseil Général apportent au territoire une assistance sous forme de conseil, d’expertise et de suivi à titre gratuit, essentiellement dans le cadre des remembrements ou des acquisitions foncières. 39/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.3. GESTION DURABLE DES ESPACES ET DES RESSOURCES 1.3.4. : « Urbanisme, aménagement et application du droit des sols » Diagnostic : forces et faiblesses Le territoire du canton de Villé doit faire face actuellement et dans les prochaines années à un certain nombre de défis et de contraintes à relever : - un manque de logements et d’offre suffisamment diversifiée en la matière, - des enjeux économiques importants, illustrés en particulier par le développement de friches industrielles, - une forte progression du prix des terrains, rendant plus difficile l’action publique de maîtrise du foncier nécessaire aux différentes opérations, - la crainte d’une dégradation de l’application du droit des sols (permis de construire, certificats d’urbanisme, lotissements,…), du fait du possible transfert du centre de traitement de l’Equipement de Sélestat à Barr. Il recèle néanmoins un certain nombre d’atouts : - la qualité de vie qu’il offre à ses habitants, un prix du foncier demeurant encore abordable, une relativement bonne accessibilité, la présence de friches industrielles pouvant constituer autant d’opportunités, l’existence d’un réel esprit de collaboration intercommunale, Il doit pouvoir tirer profit de ces atouts en tentant de combiner une stratégie de développement économique, d’habitat, de déplacements et de services à la population faisant converger ses objectifs avec ceux du Département. Par manque de moyens (lié principalement à leur taille) et avec un souci de sécurité juridique optimale, les communes du canton de Villé estiment ne pas être en mesure d’assurer elles même : - la réalisation et le suivi des études générales, de planification urbaine (Plan Local d’Urbanisme…), - la réalisation et le suivi de projets d’aménagement (lotissements, traverses d’agglomération, zones d’activités et de loisirs, équipements publics…), - l’instruction des dossiers relevant de l’application du droit des sols. D’autre part, la plupart d’entre elles constatent ne pas être en capacité d’assumer directement, ni même de confier à des bureaux d’études privés les études et la réalisation de projets d’aménagement d’importance réduite (petits lotissements, aménagements mineurs 40/91 de voirie, zones d’activités et de loisirs communales, équipements publics…), invoquant notamment les difficultés à trouver sur le marché privé des prestataires intéressés. Enjeux départementaux – priorités départementales Il s’agit de veiller à la qualité des réponses (en matière d’application du droit des sols), des études, des documents de planification et au respect des procédures, afin d’assurer cohérence, harmonie et sécurité juridique en matière d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement sur l’ensemble du territoire départemental. Par son assistance, la collectivité départementale contribue indirectement à la mise en avant d’orientations départementales importantes en particulier dans le domaine du logement et de l’économie, les collectivités locales demeurant maîtres d’ouvrage. D’autre part, le Conseil Général contribue à venir en aide aux collectivités locales ayant des difficultés à voir apporter des réponses à leurs projets opérationnels de faible importance. En matière d’application du droit des sols, le Département participe à l’instruction d’actes administratifs dont le maire est signataire. Cette assistance constitue une alternative à l’offre de services proposés par l’Etat (DDE). Actions à mener Au-delà de l’assistance apportée traditionnellement par les services du Département et qui relève du volet 3, de nouveaux types de réponses dans les domaines de l’urbanisme et de l’application du droit des sols sont développés dans le volet 2. Volet 2 Le Conseil Général souhaite définir un nouveau type d’assistance aux collectivités en matière d’urbanisme et d’aménagement, qu’il s’agira de préciser et de contractualiser. Le processus engagé se traduira par un transfert progressif de savoir-faire en matière d’urbanisme et d’application du droit des sols, l’échelon intercommunal devant à terme offrir aux communes la plupart des prestations d’assistance proposées actuellement par le SDAU. Il s’agit de prévoir dans le cadre du présent contrat de territoire la création au sein de la communauté de communes d’un poste de catégorie B (rédacteur ou technicien de bon niveau) qui aura pour missions : - l’instruction des permis de construire, pour les communes en ayant la compétence, et de l’avis de la commune, pour les autres, - d’assurer pour le compte des communes certaines opérations de gestion courante des documents d’urbanisme (mise à jour, droit de préemption urbain, modifications ou révisions simplifiées). Le Conseil Général est susceptible de participer au financement de ce poste, dans le cadre d’un partenariat avec la communauté de communes, à définir prochainement. 41/91 Le SDAU, s’appuyant largement sur son antenne Sud délocalisée à Obernai, sera chargé : - de la formation du nouvel agent, de la définition des procédures à engager dans le domaine de l’urbanisme, du support (avec l’appui du service juridique), du soutien dans les cas difficiles ou quand des négociations seront nécessaires, du traitement des opérations lourdes (assistance à maîtrise d’ouvrage - à titre payant, avec contrat particulier) telles les élaborations ou révisions de P.L.U. Il mettra à disposition, à titre gratuit, ses outils (gestion de l’application du droit des sols, des procédures…), ses méthodologies et ses bases de données. Par ailleurs, il organisera le transfert de savoir faire. En outre, la communauté de communes fournira, en contrepartie, au SDAU l’ensemble des données constituées dans les domaines de l’application du droit des sols et de l’urbanisme. Enfin, le SDAU contribuera à l’animation du réseau qui pourrait se constituer progressivement au niveau départemental. Volet 3 Dans le domaine de l’aménagement, le SDAU continuera, dans la mesure de ses moyens, à répondre directement aux collectivités locales du canton de Villé qui en feront la demande, sous la forme selon les cas de : - prestations de maîtrise d’œuvre, à titre payant (contractualisation), prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage avec prise en charge des procédures, à titre payant (contractualisation), soutien, conseils et expertises ponctuels à titre gratuit, prestations de services à titre gratuit en matière d’application du droit des sols. 42/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.3. GESTION DURABLE DES ESPACES ET DES RESSOURCES 1.3.5. : « Développement de Système d’Information Géographique » Diagnostic : forces et faiblesses Dotées d’un logiciel d’information géographique (SIG) adapté et du personnel nécessaire depuis maintenant 3 ans, la communauté de communes et les communes du canton de Villé concernées souhaitent mettre en place et développer l’échange de données avec le Conseil Général. Il faut noter que la communauté de communes joue localement et à titre gratuit, un rôle de conseil, d’expertise et de suivi vis-à-vis des communes. L’enjeu pour elle est de fédérer les actions des communes membres en permettant de répondre aux besoins en matière de SIG de la communauté de communes en lien avec ses compétences, et également de prendre en compte les besoins des communes au regard de leurs compétences propres. Enjeux départementaux – priorités départementales • • • Permettre aux collectivités locales du canton de Villé, gestionnaires de l’espace, de mieux accéder à la connaissance de leur territoire par le biais de l’information géographique, en mutualisant leurs moyens ; Harmoniser les supports de travail des acteurs publics et privés, afin de faciliter les échanges et relations de travail tout en réalisant des économies globales ; Améliorer la cohérence et la complémentarité de l’action des communes et de la communauté de communes du canton de Villé. Pour le Département, il s’agit de : - favoriser, notamment par sa contribution, la mutualisation des compétences et des expériences et leur mise en réseau, - permettre un enrichissement de sa connaissance du territoire départemental par l’échange de données, bénéfique à l’exercice de ses compétences et de celles de ses partenaires, - afficher son rôle de chef de file, interface entre le partenariat CIGAL (Coopération pour l’Information Géographique en Alsace) et les collectivités locales, - promouvoir l’aménagement du territoire en permettant aux différents acteurs de travailler sur un référentiel commun et partagé. 43/91 Actions à mener Volet 3 Objectifs de l’assistance apportée par les services du Département : Il s’agit de faciliter l’acquisition et les échanges de données géographiques, en : - constituant et maintenant à jour un référentiel géographique de précision parcellaire cohérent sur le département du Bas-Rhin ; la constitution de ce référentiel facilitera les échanges de données métiers saisies sur la base de ce référentiel. - signant une convention d’échanges de données entre le Conseil Général et la communauté de communes du canton de Villé garante d’un enrichissement mutuel en données géographiques et connexes. Forme de l’aide départementale et modalités d’échanges des données : Pour mutualiser les coûts, le Conseil Général fera à partir de 2006 l’acquisition annuelle de la documentation littérale du cadastre sur l’ensemble du territoire du Bas-Rhin (voir délibération de l’assemblée départementale du 13 juin 2005). Il mettra ces données alphanumériques à disposition de la communauté de communes et des communes du canton de Villé équipées en SIG, conformément aux exigences de la DGI et de la CNIL. La convention d’échanges de données garantira la mutualisation des données géographiques entre le Département et la communauté de communes. Cette convention intégrera à terme le plan parcellaire. Les modalités de constitution et d’échanges de données concernant le référentiel géographique parcellaire seront définies au printemps 2006. La transmission des données littérales du cadastre se fera annuellement dans le courant de l’été. Les échanges de données se feront sur le périmètre de la communauté de communes. 44/91 1 – VALORISATION DES RICHESSES LOCALES 1.3. GESTION DURABLE DES ESPACES ET DES RESSOURCES 1.3.6. : « Gestion durable des déchets » Diagnostic : forces et faiblesses Depuis 2003, la Communauté de Communes du canton de Villé a délégué la compétence "collecte et traitement des déchets ménagers" au Syndicat Mixte de Collecte et Traitement des Ordures Ménagères (SMICTOM) d'Alsace Centrale, la facturation du service restant du ressort de la CDC. Par ailleurs, la remise en état des décharges communales brutes reste de la compétence des communes, qui ont également la faculté de créer un centre de stockage de déchets inertes de classe 3 (déchets du bâtiment et des travaux publics), sous réserve de l’inscription au PLU. Après passage dans le centre de tri du SMICTOM, les déchets suivent plusieurs filières de traitement : recyclage des emballages, compostage des ordures ménagères résiduelles et enfouissement ou incinération des refus de tri. Les enjeux pour la gestion durable des déchets se situent donc essentiellement au niveau de la stratégie de gestion du SMICTOM. C’est pourquoi les projets du SMICTOM ont vocation à entrer dans les contrats de territoire. Le syndicat mixte est donc appelé à co-signer le présent contrat. Enjeux départementaux – priorités départementales Aujourd’hui, les collectivités territoriales doivent faire face à des enjeux lourds dans le domaine de la gestion des déchets. Ainsi, des réponses conjointes doivent être apportées aux problématiques. Lors de sa séance plénière du 13 juin 2005, les principes directeurs de la politique départementale de gestion durable des déchets ont été réaffirmés : - réduire la production de déchets par la prévention ; capter tous les déchets produits ; traiter tous les déchets captés ; maîtriser l’impact environnemental ; maîtriser ou optimiser les coûts. La Loi du 13 août 2004 a transféré aux départements la compétence d’élaboration du Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés. Le Conseil Général du Bas-Rhin a décidé d’exercer cette nouvelle compétence dès 2005, dans une logique de transparence, d’information et de concertation avec les territoires. Le Conseil Général aide les volontés locales en subventionnant divers investissements (unités de traitement, déchèteries, remise en état de décharges, etc.). Cette politique s’appuie sur un partenariat avec l’ADEME, qui cofinance de nombreuses actions. 45/91 En novembre 2004, le Conseil Général a décidé de renforcer sa politique de gestion durable des déchets en définissant des formes de financement et de contractualisation plus incitatives et qui s’inscrivent dans une logique de modulation des aides relevant des priorités partagées du volet 2 des contrats de territoire. Actions à mener Volet 1 Plusieurs décharges communales brutes (Neuve-Eglise, Steige, Triembach-au-Val, Urbeis…) à faible ou moyen impact sur l’environnement existent encore dans le canton. Dans le cadre du volet 1, le Conseil Général poursuivra son soutien aux communes pour leurs travaux de remise en état de ces décharges. Volet 2 En application des priorités définies par le Conseil Général lors de sa réunion du 13 juin 2005, les actions détaillées dans le tableau ci-après seront subventionnées au titre du volet 2. Elles relèvent des compétences du SMICTOM d’Alsace Centrale. Nature des travaux Montant de l’aide Sensibilisation au compostage individuel Echéance 3 000 € 2006 Création d'une recyclerie 12 500 € 2007 Modernisation de la déchetterie de Villé 27 500 € 2005 Modernisation du centre de tri de Scherwiller Etude des débouchés et de la qualité du compost du centre de compostage de Scherwiller Modernisation du centre de compostage de Scherwiller Extension du C.S.D.U. de Châtenois : 1ère tranche Mise aux normes du C.S.D.U. de Châtenois Etude approfondie de la décharge brute du Dachsloecher 500 000 € 2007 4 500 € 2005 375 000 € 2007 750 000 € 2005 750 000 € 2006 14 000 € 2006 TOTAL 2 436 500 € Observations : De manière générale, les investissements du SMICTOM d’Alsace Centrale répondant aux objectifs du Département pour le développement de la prévention de la production de déchets, l’amélioration du recyclage, le compostage des déchets fermentiscibles, l’enfouissement des déchets non valorisables et la limitation des pollutions ont vocation à entrer dans le volet 2 des contrats de territoire et feront l’objet de délibérations ultérieures. 46/91 La demande de financement du SMICTOM pour la première tranche des travaux d'extension du C.S.D.U. de Châtenois réalisée en 2003-2004 pour un montant HT de travaux de 2,62 M€ sera soumise à l'assemblée plénière du Conseil Général courant 2006, en vue d'une participation départementale de l’ordre de 750 000 €. La modernisation de la déchetterie de Villé, avec en particulier la mise en place d’une collecte des déchets ménagers spéciaux, permettra d’améliorer le recyclage des encombrants et la limitation des pollutions. La partie des travaux permettant d’atteindre ces objectifs sera subventionnable à concurrence de 110 000 € HT et sera soumise à l’approbation des élus de la commission permanente en décembre 2005 dans le cadre de la convention de maîtrise des déchets passée avec l’ADEME. Par ailleurs, le Conseil Général appuiera la communauté de communes en vue du lancement d’une étude approfondie suivie de travaux de remise en état de la décharge brute située au lieu-dit Dachsloecher sur le ban de Châtenois mais anciennement exploitée par l'intercommunalité. Cette décharge étant actuellement propriété du SMICTOM, la maîtrise d’ouvrage de ce dernier est également envisageable. Un financement départemental de 14.000 € pourrait être apporté à cette opération. Enfin, la création d’un centre de stockage de classe 3 ou d’une plate-forme de regroupement des déchets inertes n’est pas retenue comme une priorité, en accord avec le plan départemental des déchets du BTP. La contribution globale du Conseil Général à l’ensemble des investissements mentionnés représenterait un montant total de 2 436 500 €. Volet 3 Assistance aux collectivités locales Pour favoriser une politique de gestion des déchets cohérente et globale, le Conseil Général apporte habituellement aux communes et aux groupements un conseil et un accompagnement au montage de projets de remise en état de décharges, d’équipement de déchèteries, de filières de valorisation ou d’élimination de déchets et actions de prévention des déchets. Cette assistance à la Communauté de Communes du canton de Villé, en partenariat avec le SMICTOM d’Alsace centrale et en lien avec certaines associations d’insertion (Emmaüs…), passe par des prestations de conseil et d’expertise à titre gratuit en vue d’un accompagnement au montage de projets de réaménagement des anciennes décharges communales, d’équipement de déchèteries, de filières de valorisation ou d’élimination de déchets et d’actions de prévention. 47/91 2 – MOBILITES ET DEPLACEMENTS DANS LE TERRITOIRE 2.1. : « Développement du réseau routier » I – Réseau routier des communes (volet 1) Le Conseil Général continuera d’apporter son soutien aux opérations de voirie communale et d’assainissement pluvial menées par les communes, étant précisé que les communes du Canton de Villé ont gardé leurs compétences en la matière. Les aides accordées sont calculées sur la base du taux modulé des communes. En 2005, les subventions accordées s’élèvent à 56 000 €. Un projet important est en cours de finalisation, dans le cadre de la requalification urbaine du bourg centre de Villé. Les travaux réalisés en deux tranches, sont estimés à 2,5 M€. Pour les tronçons classés en voirie communale, une aide de 162 000 € est susceptible d’être accordée à la ville au titre du soutien à la voirie communale, étant précisé que les travaux concernant les RD 39 et 424 sont à la charge du Conseil Général. II – Réseau routier départemental (volet 3) Diagnostic et enjeux Le territoire du Canton de Villé bénéficie d’une bonne accessibilité et d’un réseau routier en très bon état. Il est traversé par la RD 424 (grand itinéraire aménagé depuis une vingtaine d’années – 5 700 véhicules par jour en 2000 entre Saint-Martin et Villé et 8 600 véhicules par jour en 2001 entre Villé et Triembach-au-Val), qui le relie au réseau autoroutier et à Sélestat. Cet axe structurant évite la traversée d’agglomérations jusqu’à Villé. Quelques aménagements locaux de mise en sécurité restent nécessaires, sachant que de nombreux aménagements de mise en sécurité ont d’ores et déjà été réalisés. La liaison entre Villé et Sélestat, sans traverse d’agglomération, est tributaire du projet de déviation de la RN 59 à Châtenois, dont la déclaration d’utilité publique avait été prononcée en 2002 et annulée par le Tribunal Administratif. Le projet et les études d’environnement et d’impact ont été repris entre temps par la DDE dans la perspective d’une enquête publique en 2006 . Le problème de la sécurité au droit du virage et du carrefour entre les RD 424 et 253 à Thanvillé a été résolu en 2003 sous la forme d’un giratoire. La RD 39 et la RD 424 dans la traversée de Villé doivent faire l’objet de travaux de requalification urbaine ; cette opération compte parmi ses objectifs un apaisement de la circulation qui doit réduire l’insécurité routière et favoriser les modes de déplacement doux. Le tableau ci-après retrace les opérations départementales envisagées en matière de voirie départementale pour la période à venir. 48/91 Coût des travaux Période concernée Aménagement du carrefour RD 424/253 100 000 € 2006/2007 RD 424 – Etude de mise en sécurité de Villé à Val de Villé (étude à programmer) N.C. CDC du Canton de Villé RD 424 – Ouest du giratoire de Thanvillé : traitement fossés + arbres (en cohérence avec la problématique paysagère de ce territoire N.C Thanvillé Opérations menées Réhabilitation de la RD 897 entre Neuve-Eglise et la RD 424 RD 39 et RD 424 – Requalification du centre de Villé 67 000 € 200 000 € à 350 000 € 49/91 2006 2006/2010 Communes concernées Neubois Neuve-Eglise Villé 2 – MOBILITES ET DEPLACEMENTS DANS LE TERRITOIRE 2.2. : « Transports collectifs » Diagnostic Relativement enclavé, le canton de Villé ne dispose pas d'un accès direct au transport ferroviaire. Les transports collectifs sont donc assurés uniquement par la route. Ils permettent notamment d'accéder à la gare SNCF de Sélestat. En complément de la ligne régulière Villé-Sélestat du Réseau 67, la communauté de communes a créé en 2003 un service de transport à la demande par taxis : « Taxi Val ». Par ailleurs, un service de cars assure la desserte du marché de Villé chaque mercredi depuis certaines communes d'arrière-vallée (Bassemberg, Urbeis, Fouchy…). Enjeux départementaux – priorités départementales L'organisation des transports routiers interurbains constitue une compétence obligatoire du Conseil Général. Elle se traduit par le fonctionnement du Réseau 67, qui dessert l'ensemble du département, hormis les territoires couverts par un périmètre de transport urbain (CUS, CDC de Sélestat, Ville d'Obernai). En outre, des transports à la demande (T.A.D.) peuvent être organisés dans certains territoires. Dans un département densément peuplé et fortement urbanisé, ils peuvent constituer une réponse complémentaire, plus souple et moins coûteuse, aux lignes interurbaines et autres réseaux publics. Aussi le Conseil Général peut-il déléguer aux communautés de communes volontaires l'organisation d'un T.A.D. La convention de délégation est conclue avec la structure intercommunale pour une durée de trois ans, avec une obligation de prévoir l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Dans ce cadre, le Conseil Général prend en charge 50 % du déficit constaté (avec un plafond fixé à 30 % des dépenses totales d'exploitation), ainsi que le surcoût d’équipement lié à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. En permettant un maillage fin et complet du territoire, les transports à la demande constituent une solution d’avenir en termes de service et de réponse à la demande de déplacement de la population. Toutefois, ils doivent évoluer vers plus de souplesse, afin notamment de leur permettre de sortir des limites intercommunales. Cette question est actuellement à l’étude en vue de trouver des solutions juridiques et techniques permettant aux structures intercommunales de sortir de leurs périmètres géographiques. Concrètement, des prolongements de lignes urbaines en dehors du périmètre de transport urbain (P.T.U.) ou des pénétrations de transports à la demande dans le P.T.U. pourraient être étudiés afin de favoriser les rabattements et l’intermodalité avec les transports à la demande. Dans cette optique, une expérimentation pourrait être conduite sur le sud du département, où l'on trouve un P.T.U. (CDC de Sélestat) et plusieurs transports à la demande intercommunaux. 50/91 Actions à mener Volet 1 La Communauté de Communes du canton de Villé a créé en 2003 un service de transport à la demande dénommé « Taxi Val ». A ce titre, elle bénéficie dans le cadre d'une convention de délégation signée pour trois ans d'une subvention de fonctionnement à hauteur de 50 % du déficit constaté (plafonné à 30 % des dépenses totales d’exploitation), cette subvention s’est élevée à 3 681,30 € pour la période allant du 1er mai 2004 au 30 avril 2005. Par ailleurs, le Département prend à sa charge l’intégralité du surcoût d’équipement lié à la mise en circulation de véhicules accessibles aux personnes à mobilité réduite. La communauté de communes pourrait encourager les rabattements de « Taxi Val » vers les points d’arrêt du Réseau 67 situés dans le canton. Volet 2 Dans le cadre de la recherche d'une plus grande souplesse des T.A.D. et d'une meilleure interconnexion entre les territoires, une expérimentation devrait prochainement se mettre en place entre les communautés de communes de Sélestat et du Grand Ried. Elle consisterait à assurer une correspondance à Muttersholtz entre le Transport à la Demande du Grand Ried et le Transport Intercommunal de Sélestat (T.I.S.) supposant le franchissement des limites intercommunales par le T.A.D. Si cette expérimentation s’avérait concluante, il pourrait être envisagé de prolonger le transport à la demande « Taxi Val » mis en place par la CDC du Canton de Villé jusqu’au Transport Intercommunal de Sélestat. Volet 3 : Au titre de ses compétences obligatoires, le Conseil Général est autorité organisatrice en matière de transports scolaires et de transports routiers interurbains. Dans ce cadre, les cars de transport scolaire assurent la desserte du collège de Villé. Villé et huit autres communes (Albé, Triembach-au-Val, Neuve-Eglise, Saint-Pierre-Bois, Dieffenbach-au-Val, Saint-Maurice, Thanvillé et Neubois) sont quant à elles desservies par la ligne régulière n° 502 Villé-Sélestat du Réseau 67. Le contrat liant le transporteur au Conseil Général pour cette ligne arrive à échéance en 2006. Compte tenu de sa connaissance du territoire et de ses problématiques, la commission transport de la communauté de communes est directement associée aux réflexions du Service des Transports du Conseil Général pour la rédaction du cahier des charges du nouveau contrat. 51/91 2 – MOBILITES ET DEPLACEMENTS DANS LE TERRITOIRE 2.3. : « Favoriser le développement des circulations douces » Diagnostic : forces et faiblesses Le Territoire de Villé est traversé par un itinéraire cyclable structurant à caractère transfrontalier reliant Villé à Sélestat, et se prolongeant vers Elzach en Allemagne. A noter qu’entre Villé et Saint Maurice, cette piste cyclable est située sur une sur - largeur de la RD 424. Un itinéraire cyclable existe également entre Neubois et Liepvre et le Département du HautRhin a réalisé un tronçon de piste cyclable entre Liepvre et Sainte-Marie-aux-Mines. Par contre les arrières vallées du canton de Villé vers Steige et Urbeis ne sont pas desservies et hors canton, le tronçon Liepvre – Châtenois reste à réaliser en cohérence avec l’aménagement de la RN 59 (projet routier à maîtrise d’ouvrage Etat). Enjeux départementaux – priorités départementales Rappel : S’agissant des priorités départementales en matière de circulations douces, la délibération de l’assemblée plénière de juin 2005 a défini deux axes : 1 – Soutien à l’élaboration de schémas intercommunaux des circulations douces : Le schéma intercommunal doit être un projet d’ensemble partagé entre les différents acteurs compétents et les différentes communes membres. Une bonne analyse des besoins en amont des travaux d’aménagements cyclables peut-être source d’économies et de gains d’efficience importants pour les collectivités maîtres d’ouvrage. Le Conseil Général se propose de co-financer à 50% l’élaboration de schémas intercommunaux de circulations douces, avec un plafond subventionnable de 20 000 €. Le Conseil Général apportera son expertise à l’intercommunalité pour mener sa consultation en direction des bureaux d’étude et l’établissement d’un référentiel de qualité et de cohérence dont le contenu est annexé à la délibération de juin 2005. 2 – Les co-financements de liaisons intercommunales : Dans chaque intercommunalité, le Conseil Général accepte, pendant la durée totale du contrat (6 ans), de financer au maximum deux liaisons intercommunales sous maîtrise d’ouvrage départementale. Elles seront sélectionnées en lien avec l’intercommunalité au regard des éléments de référence proposés par le Conseil Général. En contrepartie, le territoire s’engage à mettre à disposition le foncier nécessaire qui fera l’objet d’une rétrocession par le Département suite aux travaux, sauf exception (bandes cyclables le long de RD notamment…). 52/91 Par la suite, et après la conduite des travaux sous maîtrise d’ouvrage départementale, l’intercommunalité s’engage prendre à sa charge la gestion et l’entretien des aménagements. Actions à mener Volet 1 Il est rappelé que le Conseil Général finance, dans le cadre des aides à la voirie communale, un certain nombre d’aménagements cyclables, réalisés à l’occasion de travaux de réaménagement et de réfection de la voirie : réalisation de cheminements cyclables vers des équipements collectifs, création de cheminements de liaison entre deux voies communales ou entre deux quartiers, aménagements spécifiques lors de restructurations de carrefours, d’aménagements de traverse en agglomération et de construction ou rénovation de passerelles. Le Conseil Général pourrait être amené à financer de opérations de ce type qui pourraient voir le jour pendant la durée du contrat, et notamment dans le cadre du projet de requalification urbaine de Villé. Volet 2 Dans le cadre des priorités départementales décrites ci-dessus, deux actions sont retenues : 1 – Elaboration d’un Schéma intercommunal des circulations douces pour le canton de Villé : La CDC du Canton de Villé souhaite lancer en 2006 un schéma intercommunal des circulations douces pour son territoire. A ce titre, le Conseil Général apportera une participation financière de 50 % à l’élaboration de ce schéma intercommunal, dans la limite d’une dépense subventionnable fixée à 20 000 €, soit une subvention maximum de 10 000 €, conformément au rapport voté par l’assemblée plénière en juin 2005. Cette étude respectera le référentiel de qualité et de cohérence élaboré par le Conseil Général. 2 – Soutien à la réalisation de liaisons intercommunales dans le Canton de Villé : En matière de liaisons intercommunales, la communauté de communes du Canton de Villé entend privilégier les actions suivantes : - la desserte des arrières vallées en pistes cyclables pour relier le Bourg Centre et ses services publics ; - la création d’accès à la Zone d’Activités Intercommunale de Villé, Neuve-Eglise, Triembach-au-Val et à la Zone de Loisirs de Villé-Bassemberg ; - la réalisation de jonctions entre le réseau existant et favoriser les installations en dehors des axes routiers importants. 53/91 A ce titre, la CDC propose que soient retenues dans le cadre du volet 2, par ordre de priorité : - en priorité 1, la réalisation des tronçons Villé – Lalaye et Villé – Maisonsgoutte ; - en priorité 2, la réalisation du tronçon Villé - Saint Maurice en site propre pour éviter la RD 424 La CDC du canton de Villé et le Conseil Général s’appuieront sur le schéma intercommunal évoqué plus haut pour déterminer la ou les liaisons susceptibles d’être réalisées sous maîtrise d’ouvrage départementale dans les conditions détaillées par la délibération du Conseil Général du 13 juin 2005. Dans ce cadre, l’intercommunalité s’engage à prendre en charge l’entretien et la gestion de cette ou ces liaisons après rétrocession par le Département. Le territoire prendra à sa charge 50 % du coût de l’investissement initial, par la mise à disposition du foncier et en complément, par un cofinancement de l’investissement du Conseil Général Volet 3 : L’aménagement cyclable Liepvre – Châtenois, dont l’étude doit être menée en cohérence avec l’aménagement de la RN 59 (projet à maîtrise d’ouvrage Etat), reste à réaliser en concertation avec le département du Haut-Rhin. Le Département souhaite par ailleurs contribuer à la qualité et à la cohérence des infrastructures et équipements de circulations douces, par l’assistance de ses services aux collectivités locales du canton de Villé, complémentairement à ses aides financières traditionnelles. Il s’agit de conseil, d’expertise et de suivi à titre gratuit. 54/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.1. SOLIDARITE AVEC LE TERRITOIRE 3.1.1. : « Accompagnement social sur le territoire » 1. Le service social Diagnostic : forces et faiblesses Les constats de la réalité socio-économique du Canton de Villé sont les suivants : - - La configuration géographique d’un habitat dispersé sur 18 communes dont seule la commune de Villé dépasse les 8OO habitants (avec une partie montagne et peu de logements collectifs ou sociaux) ; Des problèmes d’isolement et de difficultés de déplacements liés aussi au peu de transports collectifs et à leur coût (pas de tarifs dégressifs du « TAXIVAL »…) ; La précarité de la population qui augmente du fait que la majorité de la population active travaille dans le secteur secondaire, avec des revenus faibles. Le nombre de minimas sociaux et de jeunes chômeurs est aussi en augmentation ; Le peu de partenariat local dans le domaine social, ou médico-social en particulier sur le plan associatif, contrairement au domaine culturel ou sportif, oblige à orienter les demandes d’aide sur Sélestat. De par ses missions, le service social départemental participe à l’évaluation des besoins des populations d’un territoire et à la mise en œuvre d’actions ou de projets susceptibles de prévenir les difficultés sociales ou médico-sociales rencontrées par la population ou d’y remédier. Le service social départemental assure les missions sociales obligatoires suivantes : - mission d’accueil, d’information et d’orientation de tous les habitants, mission enfance et famille pour la prévention et la protection de l’enfance en danger, l’accompagnement et la mise en œuvre de projets d’aide à la parentalité ; mission d’insertion sociale et professionnelle en particulier des personnes bénéficiaires du RMI, des jeunes par le biais du FAJ, mission d’insertion par le logement pour toutes les personnes en difficulté ; mission de développement social par un partenariat avec les communes, communauté de communes et partenaires. Dans le canton de Villé, ces missions sont exercées par une équipe pluridisciplinaire composée d’une secrétaire à temps partiel, d’1,3 ETP Assistant social polyvalent et de 2 travailleurs sociaux spécialisés (logement, endettement et RMI) à temps partiel, encadrés par le responsable de circonscription qui assure aussi une mission de développement local global tandis que son adjointe est en charge d’une mission de coordination enfance. Depuis 2000, ce service s’est organisé sur la base du territoire de la communauté de communes de Villé. Leur lieu habituel d’intervention est le Centre médico-social (CMS) situé rue de la promenade à Villé avec une permanence hebdomadaire le mercredi matin, jour du marché, 55/91 des rendez-vous réguliers avec les familles et des visites à domicile pour les personnes qui les sollicitent. Enjeux départementaux – priorités départementales Pour les années à venir, le Conseil Général souhaite améliorer son intervention dans le domaine social sur ce territoire. A cet égard, deux enjeux principaux émergent : • le développement d’un pôle attractif de services, d’animation et de coordination autour de la commune de Villé qui constitue le centre naturel du territoire ; • l’approfondissement d’un travail de mise en réseau de tous les partenaires agissant dans le domaine social sur les différentes communes. Actions à mener Volet 3 : Le Conseil Général et la communauté de communes pourraient conforter leurs actions autour de 2 lieux existants : • Le CMS à développer comme lieu central d’intervention et de coordination des actions médico-sociales du canton en agrandissant les locaux pour qu’ils soient plus adaptés à la réalité de l’accueil du public et au développement d’actions d’insertion, de prévention et de développement social avec les partenaires (dans les locaux qui vont se libérer au dessus du CMS actuel, dans le cadre des travaux de rénovation du collège qui devraient démarrer en 2006) ; • La maison des services de Villé qui permettrait de développer la présence de proximité de plusieurs institutions ou associations en garantissant un travail de transversalité et de coordination entre les différents partenaires intervenant déjà ou à venir en particulier dans le domaine de l’insertion professionnelle et du médico-social (lieux d’écoute, services spécialisés pour handicapés…) D’autre part, la recherche d’une meilleure mise en réseau à l’échelle de la communauté de communes pourrait se traduire par la création d’un Centre intercommunal d’action sociale pour apporter des réponses locales réactives à certains besoins ponctuels ou réguliers que chaque petite commune ne peut prendre en charge seule : hébergement d’urgence, aides alimentaires, financières, actions de prévention en direction des familles (aides à la parentalité, médiation familiale…), des jeunes (permanences accueil –écoute…) ou des seniors. 2. Politique en faveur des personnes handicapées Enjeux départementaux – priorités départementales La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits, des chances, la citoyenneté et la participation des personnes handicapées réforme en profondeur le domaine du handicap et prévoit notamment la création dans chaque département d’une maison départementale des personnes handicapées. Clé de voûte de la nouvelle politique du handicap, cette structure doit constituer un guichet unique d’accès à l’information et aux droits pour les personnes handicapées et leurs familles. 56/91 Dans le Bas-Rhin, la maison départementale des personnes handicapées sera située à Strasbourg et ouvrira ses portes au début de l’année 2006. Actions à mener Afin de faciliter l’accès à l’information du public mais aussi dans la perspective de développer une coordination des acteurs intervenants dans ce domaine, une territorialisation des missions de la maison départementale des personnes handicapées est envisagée. Compte tenu de l’existence d’un certain nombre de problématiques communes avec le domaine des personnes âgées et dans la perspective de la fusion annoncée de l’allocation personnalisée d’autonomie avec la nouvelle prestation de compensation du handicap (en 2010), l’action sur les territoires se fera en liaison étroite avec les ESPAS (ESPace d’Accueil Seniors). Implantés dans les arrondissements du Département, la création d’un ESPAS est, à ce titre, prévue à Sélestat. Cette structure sera l’interlocuteur des acteurs locaux et notamment du territoire de Villé. Outre un relais d’information, l’ESPAS élargi au handicap sera un lieu d’observation sociale dans le domaine du handicap. Cette compétence a vocation à être partagée avec les partenaires dans la perspective, notamment, de faire émerger des besoins et d’impulser des projets communs. 3. Petite enfance Diagnostic : forces et faiblesses Dans le cadre de l’accueil de la petite enfance, le Conseil Général a pour mission d’aider les territoires à proposer aux familles pour leurs enfants un accueil de qualité diversifié et adapté aux réalités du territoire : - par l’aide au montage et au suivi de projet ; par l’agrément et la formation des assistantes maternelles. 108 assistantes maternelles en 2003 sur le territoire et 82 assistantes maternelles formées à Sélestat en 2004 originaire des communautés de communes de Villé et des communautés de communes avoisinantes. Organisé autour de la maison de l’enfance, le territoire de Villé propose un accueil diversifié privilégiant l’accueil chez les assistantes maternelles pour permettre aux enfants d’être accueillis au plus près de leur domicile (18 villages comptabilisant 108 naissances en 2003 dont 17 pour Villé) : - crèche familiale de 50 places pour les 0 à 5 ans ; relais assistante maternelle pour les assistantes maternelles employées par les particuliers ; périscolaire familial de 40 places pour les 4-12 ans 57/91 Des structures collectives existent au niveau du centre urbain : la souris verte, centre multiaccueil, à Villé (20 places), périscolaire collectif à Villé également (40 places) et structure de 20 places à Thanvillé. Ce dispositif est satisfaisant et couvre les besoins locaux, 18 % des enfants de – de 3 ans sont accueillis en structure (multi-accueil ou crèche familiale) et 94 assistantes maternelles en dehors de celles de la crèche complètent le dispositif. Les actions de prévention médico-sociale en faveur des femmes enceintes et des enfants de moins de 6 ans sont organisées à partir du centre médico-social de Villé ou de la maison du conseil général de Sélestat : - aide à la parentalité par visites en maternité et à domicile, consultation de nourrissons une fois par mois au centre médico-social. Le rôle de celui-ci doit être augmenté par l’amélioration des locaux existants prenant en compte les besoins présents et futurs (bureau médicalisé…). Par ailleurs, la prise en charge des enfants handicapés est insuffisante sur le territoire du fait de son éloignement géographique et de l’absence de C.A.M.S.P (centre d’action médicosociale précoce). Le Conseil Général poursuivra ces actions en direction de la petite enfance. 58/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.1. SOLIDARITE AVEC LE TERRITOIRE 3.1.2. : « Seniors » Diagnostic : forces et faiblesses Des éléments démographiques permettent de resituer la communauté de communes du canton de Villé dans un contexte plus large qui est celui de l’arrondissement ou du département. Ainsi, la part des plus de 75 ans sur la population (7,1 %) est légèrement supérieure à la moyenne de l’arrondissement (6,3 %) et à celle du département (6,2 %). Par ailleurs, le territoire du contrat sera impacté par les évolutions de la population âgée dans l’arrondissement : + 132 % pour les 75/84 d’ici 2030 et + 96 % pour les 85 ans et plus d’ici 2030. Le taux de couverture de l’APA sur les plus de 75 ans (8,7 %) reste conforme à la moyenne de l’arrondissement (8,6 %) et à celle du département (8,9 %). Les bénéficiaires de l’APA figurent néanmoins dans des degrés de dépendance de niveau 2 et 3 (1 étant un niveau de dépendance fort) : 62,1 % pour le canton, 50 % pour l’arrondissement, 52,3 % pour le département. S’agissant plus particulièrement de l’isolement des personnes âgées, le nombre des plus de 75 ans vivant seuls s’est réduit entre les deux recensements : - 3 % pour le canton de Villé. Excepté pour le canton de Barr (- 4,1 %), cette évolution est atypique si on la compare à celle de l’arrondissement de Sélestat-Erstein (+12,6 %) ou certains cantons (+ 3,3 % pour Marckolsheim, + 13,5 % pour Benfeld, + 19,4 % pour Obernai…). Par ailleurs, si la part des aidants naturels sur les aidés diminue entre 1990 (6,4 pour 1) et 1999 (4,7 pour 1), soit une baisse de 1,7 point, cette diminution est moins défavorable que pour les autres cantons de l’arrondissement. Cette part reste toutefois inférieure à la moyenne de l’arrondissement et du département (5 pour 1 dans les deux cas). La communauté des communes du canton de Villé dispose d’un établissement de 75 lits (et deux lits en séjour temporaire) dont l’attractivité dépasse le périmètre du canton. Enjeux départementaux – priorités départementales Compte tenu de ces éléments, la Charte de développement local élaborée par la communauté de communes du canton de Villé prévoit dans son axe 5 diverses mesures pour mieux répondre aux besoins des seniors sur son périmètre d’action : mise en place d’une étude sur les besoins des personnes âgées, construction d’une résidence et extension de l’accueil de jour, développement de l’aide aux aidants et des rencontres inter-club 3ème âge. Ces priorités s’inscrivent en cohérence avec le plan d’actions 2004-2008 en faveur des personnes âgées adopté par le Conseil Général du Bas-Rhin lors de sa séance plénière 59/91 du 3 novembre 2003. L’action du Conseil Général du Bas-Rhin sur le territoire de la communauté des communes revêt ainsi différents aspects permettant de répondre en partie aux priorités exprimées plus haut. Le maintien à domicile des personnes âgées apparaît comme une priorité partagée pour laquelle l’action du Conseil général du Bas-Rhin s’exerce au quotidien, y compris sur le territoire de la communauté de communes de Villé. L’allocation personnalisée d’autonomie et l’aide sociale à l’hébergement représentent plus de 915 000 € par an accordés aux personnes âgées dépendantes résidant sur ce territoire. Ces montants permettent à leurs bénéficiaires de financer les aides dont ils ont besoin pour rester à leur domicile ou permettre leur hébergement en établissement. Plus précisément, l’APA à domicile permet de solvabiliser 27 postes ETP par mois (au 1er juillet 2005), soit 14 en embauche directe et 13 auprès des structures d’aide à domicile. Enfin, le dispositif ESPAS (Espace d’Accueil Senior) doit permettre d’apporter un meilleur service aux personnes âgées en terme d’information, de lieu de ressource, de coordination gérontologique et d’observation gérontologique. Selon le plan d’action départemental, un ESPAS sera créé à Sélestat au 1er semestre 2006. Son périmètre d’action porte sur l’arrondissement de Sélestat/Erstein. Par ailleurs, l’objectif d’une meilleure connaissance des populations âgées sur les territoires correspond à un enjeu fort pour le Conseil général. Dans cette perspective, le Conseil Général du Bas-Rhin a développé, en partenariat avec les acteurs de la coordination gérontologique, un outil d’observation gérontologique. Cet outil, qui s’inscrit dans la démarche « Hommes et Territoires » et qui doit permettre de disposer d’une connaissance précise sur les besoins des personnes âgées sur les territoires du département, n’a pas vocation à remplacer les études qui pourraient être initiées et menées par les acteurs locaux auprès de leur population (les entretiens, notamment). Ces études viennent donc en complément des informations déjà disponibles. 60/91 Rappel : aides financières du Conseil Général en matière de politiques « Seniors » pour le territoire du Canton de Villé Libellé de l'action départementale Attribution de l'allocation personnalisée d'autonomie à domicile Montant/Nombre Date de lancement Territoires concernés 45 991 €/mois (valeur au 01/07/2005), soit 551 892 € par an 01/01/2002 Communauté de communes du canton de Villé 95 01/01/2002 Communauté de communes du canton de Villé 163 213 € par an 01/01/2002 Périmètre d'attraction de l'établissement de Villé 14 ETP en embauche directe 13 ETP en structure d'aide à domicile soit un total de 27 ETP solvabilisés par mois 01/01/2002 Emplois solvabilisés sur le territoire de l'EPCI Nombre de personnes âgées dépendantes à domicile solvabilisées par le Département (à la date du 01/07/2005) Montant d'allocation personnalisée accordée en établissement Nombre d'emploi solvabilisés par l'APA, en ETP Nombre de lits autorisés en maison de retraite Montant versé à la maison de retraite au titre de l'aide sociale à l'hébergement 200 000 € pour 2004 (- 118 000 € de ressources encaissées, soit un montant net de 82 000 €) Nombre de lits autorisés en hébergement temporaire Mise en place d'un ESPAS sur l'arrondissement de SélestatErstein Etablissement localisé sur le terroire de l'EPCI 75 lits 01/012004 2 lits 106 137 € par an 01/07/2006 Etablissement localisé sur le terroire de l'EPCI Etablissement localisé sur le terroire de l'EPCI ESPAS compétent sur le périmètre de l'arrondissement Actions à mener Volet 3 : Deux actions principales vont être menées sur le territoire : • La mise en place d’une réflexion commune sur la question de la capacité de l’établissement de Villé à répondre aux besoins futurs en terme d’hébergement. Il s’agira d’envisager différentes formules intermédiaires (établissement/domicile) et de placer cette réflexion dans le contexte plus large de l’arrondissement. Le Conseil Général prend acte d’une demande du territoire concernant l’adaptation de la maison de retraite aux besoins actuels et futurs des personnes 61/91 âgées. La communauté de communes envisage de procéder à des travaux d’aménagement des bâtiments et de transformation des chambres. Cette demande sera examinée dans le cadre des dispositifs d’intervention en vigueur. Cette question prend une acuité particulière compte tenu de l’évolution démographique déjà indiquée et du périmètre d’attraction de cet établissement qui dépasse le territoire de la communauté des communes. Ces éléments doivent être replacés dans le contexte plus difficile de la gestion des autorisations de l’Etat en terme de création d’EHPAD (crédits de l’assurance maladie). • L’élaboration d’une étude spécifique sur les besoins des personnes âgées. Cette étude, qui est déjà en cours de réalisation, bénéficie d’un financement à hauteur de 50 % de la part du Conseil général. Par ailleurs, le Conseil Général propose d’accompagner la communauté de communes dans cette étude en lui apportant des éléments de contexte plus large sur son territoire (APA, aide sociale, prestation des caisses de retraites, des associations d’aide à domicile...). La méthode et les résultats de cette étude pourraient ensuite être publiés sur le site Internet de la coordination gérontologique à destination de l’ensemble des acteurs des politiques publiques envers les personnes âgées Selon la charte de développement local, cette étude doit permettre « d’avoir une connaissance précise des besoins des personnes âgées tant sur les conditions de leur maintien à domicile que sur l’adaptation des conditions d’hébergement ». 62/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.1. SOLIDARITE AVEC LE TERRITOIRE 3.1.3. : « Habitat » Diagnostic : forces et faiblesses Le territoire de la communauté de communes du Canton de Villé présente les caractéristiques suivantes en ce qui concerne le parc de logements : • • • • Le rythme de construction a été modéré entre 1990 et 1999. Cette tendance se poursuit depuis 1999 (avec cependant une hausse sensible en 2002), La part de logements locatifs est plus faible que la moyenne départementale et ils sont concentrés principalement à Villé. Par ailleurs, le taux de rotation est relativement faible, la part de logements locatifs sociaux atteint 1,6 % des résidences principales. Elle est faible par rapport à la moyenne départementale (13 %), le niveau des loyers du parc locatif privé est modéré (il est plus élevé sur le périmètre de Sélestat ou dans les communes situées le long de la RN 83). La mise en place d’une réflexion dans le domaine de l’habitat (programme local de l’habitat PLH) et d’une opération d’amélioration de l’habitat (OPAH) a permis le développement de l’offre locative et l’atténuation de sa relative rareté. Par ailleurs, le territoire est confronté à des besoins liés au vieillissement de la population, notamment concernant le maintien à domicile des personnes âgées. Enjeux départementaux – priorités départementales Rappel : Lors de sa réunion des 13 et 14 juin derniers, le Conseil général a identifié quelles pourraient être ses interventions spécifiques au titre du contrat de territoire dans le cadre de la mise en œuvre de la politique départementale de l’habitat. En contrepartie d’un engagement de l’EPCI à la réalisation de logements locatifs sociaux sur la base d’objectifs quantitatifs pluriannuels et d’orientations en termes de qualité architecturale, de développement durable et de mixité sociale, le Département pourrait renforcer son dispositif d’interventions auprès de l’EPCI et de ses communes membres dans le domaine de l’habitat selon les modalités suivantes : - l’aide à la définition d’une politique d’habitat sur le territoire, notamment par la mise en place d’un programme local de l’habitat (PLH) ou par la réalisation d’études dans le domaine de l’habitat A ce titre, la subvention départementale pourrait s’élever jusqu’à 70 % du coût HT de l’action (pour les études préalables ou pré-opérationnelles, la mise en place, le suivi-animation et l’évaluation). L’aide du Département sera calculée afin d’atteindre 70 % d’aides publiques (Etat, Région, etc.) en dehors de celle de l’EPCI ou de ses communes membres. 63/91 - La mise en place d’outils d’interventions en faveur de la rénovation du parc privé comme les opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH). A ce titre, la subvention départementale pourrait s’élever jusqu’à 50 % du coût HT de l’action (pour les études préalables, la mise en place, le suivi-animation et l’évaluation). L’aide du Département sera calculée afin d’atteindre 50 % d’aides publiques (Etat, Région, etc.) en dehors de celle de l’EPCI. - L’aide à la maîtrise d’ouvrage communale ou intercommunale en vue de la réalisation de logements locatifs dont l’accès est réservé à des ménages dont les ressources imposables de l’année n-2 correspondent à 120 % du plafond du prêt locatif à usage social (PLUS). Le Département apporte aujourd’hui une subvention calculée sur la base du taux modulé appliqué au coût HT de l’opération et plafonnée à 9 150 € par logement. Afin de favoriser le développement d’une offre sociale dans tous les secteurs du Département, y compris pour des communes peu démarchées par les opérateurs HLM, le plafond de l’aide départementale pourrait être doublé à hauteur de 18 300 € et le taux d’intervention du Département majoré de 10 points (taux modulé + 10). En fonction d’une démarche encore plus volontariste de l’EPCI et/ou des communes le composant en faveur de la réalisation de logements sociaux sous maîtrise d’ouvrage communale ou intercommunale, il pourrait être défini une enveloppe globale leur permettant de mener à bien ces opérations dans le cadre d’un dispositif plus incitatif à négocier dans chaque contrat de territoire. - L’incitation à la mise à disposition par l’EPCI ou ses communes membres de biens immobiliers (bâtis ou non bâtis) au profit des organismes d’HLM pour la réalisation de logements locatifs sociaux, soit avec un loyer symbolique dans le cadre d’un bail emphytéotique ou soit à prix réduit. Les opérations ciblées concernent la réalisation de PLAI (prêt locatif aidé d’intégration), PLUS (prêt locatif à usage social), PLS (prêt locatif social) ou PSLA (prêt social location-accession). L’aide départementale pourrait alors s’élever à 50 % du coût du bien restant à la charge de la commune au lieu du taux modulé augmenté de 10 points comme aujourd’hui. Ce montant est calculé sur la base de l’estimation du Service des Domaines. Cette proposition présente l’avantage de corriger un effet induit du dispositif actuel où l’aide départementale concernait peu les communes à faible taux modulé et qui présentent un dynamisme économique et donc immobilier indéniable. Il est souhaitable alors d’encourager ces communes à réaliser du logement social afin de proposer une gamme de produits immobiliers pour l’ensemble de leur population, y compris des logements aidés. Il y aurait également ouverture au PLS du dispositif départemental afin de favoriser le développement d’opérations mixtes PLUS/PLS. - Afin de permettre à des communes membres d’un EPCI ayant signé avec le Département un contrat de territoire d’exercer leur droit de préemption urbain en faveur de la création de logements sociaux, il est proposé de renforcer le dispositif actuel du Département où celui-ci verse une avance sans intérêt remboursable sur 5 ans calculée sur la base du taux modulé et plafonnée à 30 500 € par opération. Il est proposé de porter le taux d’intervention à 50 % et de déterminer un plafond de 100 000 €. - La vente à prix réduit de lots dans des lotissements communaux à des organismes d’HLM pour la réalisation de logements sociaux pourrait faire l’objet d’une aide forfaitaire du Département correspondant à 80 % du coût du bien restant à la charge de la commune au lieu de 50 % comme aujourd’hui. 64/91 - la mise à disposition à titre gratuit de données issues de l’observatoire départemental de l’habitat géré par l’ADEUS. Actions à mener Volet 1 Le Conseil Général continuera à financer, dans le cadre de ses aides classiques, les opérations de réalisation de logements sociaux réalisés par les communes ou la communauté de communes du Canton de Villé dans le cadre de la réhabilitation de bâtiments communaux. Conformément aux contrats d’objectifs avec les organismes HLM, il financera la construction, la réhabilitation et la résidentialisation de logements sociaux. Dans le cadre du programme d’intérêt n°2 (PIG 2) et n°3 (PIG 3), il apportera en complément de l’aide de l’ANAH une subvention aux propriétaires rénovant des logements privés en vue de les mettre sur le marché locatif. Il s’agit par exemple d’opérations en cours et ne présentant pas de difficultés particulières : • • • réhabilitation du presbytère de Fouchy (7 logements – Domial). Dossier d’aide à la mise à disposition déposé par la commune et examiné en décembre 2005 par la commission permanente du Conseil Général ; Breitenbach : projet de 4 logements examiné début 2006 par la commission permanente du Conseil Général ; Villé : un projet de création d’un PLAI dans le cadre de la MOUS départementale (subvention directe à l’opérateur de 15 000 €). Volet 2 Le volet 2 concerne les priorités partagées entre le territoire et le Département. 1. la production d’une offre de logements aidés Le projet de convention de délégation des aides à la pierre de l’État au département applique le plan de cohésion sociale. A l’échelle du périmètre de la communauté de communes du canton de Villé, le Conseil Général et la CDC se fixent comme objectif de développer une offre de logements aidés estimée à 30 à 40 logements sur trois ans. A cet effet, le suivi des opportunités foncières, en lien avec d’autres thématiques (développement économique, culture, et c...) contribuera à la définition, par l’ensemble des partenaires, d’une stratégie d’interventions pour atteindre cet objectif. Au-delà de cet engagement, sont d’ores et déjà identifiées des opérations offrant des opportunités en matière de développement de l’offre en logement social et pour lesquelles un soutien exceptionnel du Département pourrait être apporté si elles se concrétisent, dans le cadre de la délibération de juin 2005 rappelée plus haut Il s’agit pour le Conseil Général d’apporter par exemple une subvention d’équilibre afin de s’assurer que l’opération de logements aidés se réalise dans de bonnes conditions : subvention majorée au logement, soutien à une démarche soucieuse des critères du développement durable (majoration de la subvention), minoration du coût du foncier dans l’équilibre de l’opération, aide pour la réalisation d’équipements spécifiques, et c... 65/91 Peuvent être citées les opérations suivantes : • Albé – réhabilitation du presbytère o Intervention dans le cadre du dispositif départemental d’éradication du logement insalubre ou non décent : diagnostic technique réalisé o Groupe de travail constitué (commune et services du Département) o estimation des travaux autour de 65 000 – 70 000 € o Réflexions de la commune quant à une transformation en logements sociaux. o Intervention du Département en Conseil Municipal à programmer • Urbeis – réhabilitation de l’école avec création de logements sociaux o Dossier bloqué depuis plus de 2 ans, o Nécessité d’une intervention exceptionnelle par rapport à la chaufferie bois, o Réunion de travail entre l’opérateur, la commune et le Département programmée en novembre 2005. • Neubois – construction sur terrain nu o Terrain en friche appartenant à HFA, o Pas de suite donnée par la commune à la proposition du bailleur, o En complément projet de réhabilitation d’un bâtiment communal, o Réunion de travail entre l’opérateur, la commune et le Département à programmer en novembre/décembre 2005. • Villé – création de logements sociaux dans divers bâtiments o Etude de faisabilité faite par l’opérateur, o Réunion de travail entre l’opérateur, la commune et le Département à programmer début 2006 afin d’intégrer cette opération dans la programmation 2006. • Villé – Rachat d’un immeuble à un promoteur privé et réalisation de 14 logements (Colmar habitat) o Nécessité de remodeler l’immeuble, o Intervention en vue de libérer l’immeuble de ses occupants, o Lancement de l’étude en octobre 2005 – dépôt du dossier de financement en 2006, o Nécessité d’une subvention d’équilibre (examen début 2006 par la commission permanente du Conseil Général. 2. Une intervention sur un site d’habitat dégradé Intervention en faveur de la résorption d’un site d’habitat précaire occupé par des ménages nomades sédentarisés o Intervention en termes d’adduction d’eau réalisée (subvention départementale de 26 500 €), o Travaux d’assainissement à entreprendre (chiffrage à établir par AVA habitat et nomadisme). Examen du dossier début 2006 par la commission permanente du Conseil Général. 66/91 3. Lancement d’une réflexion sur le parc locatif privé Le vieillissement de la population pose la question des modalités de maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. Par ailleurs, la faiblesse quantitative du parc locatif nécessiterait de développer des outils facilitant le développement de cette offre, par exemple une seconde OPAH, suite à celle qui s’est déroulée de 1996 à 1998. Volet 3 Assistance aux collectivités locales : Le Département, au-delà de ses aides financières traditionnelles en matière d’habitat souhaite poursuivre son assistance aux collectivités locales du canton de Villé par le biais de ses services. Il s’agit de soutien, conseil, expertise, coordination, sensibilisation à la production d’habitat aidé. Cette mission sera effectuée notamment par les « développeurs de l’habitat » du Département. Par ailleurs, à Breitenbach est prévu un lotissement artisanal HQE avec parcelles d’habitat HQE. Le dossier en est au stade de l’étude préalable. Une assistance à maîtrise d’ouvrage devrait être envisagée. 67/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.2. EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE 3.2.1. : « Education » Contexte et actions à mener 1 – Restructuration et extension du collège Le collège de Villé, conçu en 1968, accueille aujourd’hui près de 530 élèves issus de 18 communes formant la communauté de communes du Canton de Villé. L’accroissement du nombre de collégiens et le caractère obsolète de certains bâtiments, notamment de la demi-pension, nécessitent une restructuration lourde en vue d’accueillir un effectif prévisionnel de 600 élèves. Le Conseil général du Bas Rhin a ainsi décidé de mettre en œuvre la restructuration et l’extension du collège. Ce bâtiment, implanté entre l’école primaire et le gymnase de la communauté de communes, est situé au cœur d’un environnement naturel de qualité. La proximité immédiate de la forêt et la position dominante du collège par rapport à la ville lui permettent de bénéficier de larges vues sur le massif vosgien environnant. Le programme de travaux a été établi en collaboration avec les utilisateurs durant le second semestre 2003. Le projet d’aménagement retenu prend le parti de recréer une unité au sein du collège qui identifie la cour comme une place centrale, véritable lieu de rencontre. L’ensemble de la structure du collège s’articule autour de cette place d’où se fait toute la distribution des fonctions. Un hall central, autre élément structurant du projet, dessert l’ensemble du collège. Seul le bâtiment enseignement et les logements sont conservés. Les autres constructions seront démolies et remplacées par le « nouveau » collège au fur et à mesure du phasage et de l’avancement des travaux. Après plus d’un an d’étude et de concertation avec les utilisateurs et les élus locaux, le projet est aujourd’hui abouti. Les appels d’offres seront lancés dans les prochains jours et les travaux débuteront au printemps prochain. Le montant estimatif des travaux se monte à 6 950 000 € pour une surface d’environ 6 700 m² de SHOB soit 4 500 m² de SHON. 2 – Mise en œuvre de la démarche d’un Agenda 21 au collège de Villé Un guide méthodologique a été réalisé en collaboration avec le Rectorat et l’association ECO-Conseil pour favoriser la mise en place d’Agendas 21 d’établissement dans les collèges bas-rhinois. Le collège de Villé fait partie des 4 collèges pilotes qui se sont portés volontaires pour expérimenter cette démarche au cours de l’année scolaire 2005-2006, avec le soutien du Conseil Général. 68/91 Outre l’accompagnement réalisé par la chargée de mission développement durable, le collège pourra bénéficier s’il le souhaite de l’appui technique de l’association ECO-Conseil. En contrepartie, le Conseil Général bénéficiera d’un retour d’expérience permettant d’enrichir le guide méthodologique et d’affiner son dispositif de soutien. La démarche Agenda 21 a vocation à mobiliser l’ensemble de la communauté scolaire : professeurs, élèves, personnels administratifs et techniques, parents d’élèves. Il s’agit d’une démarche non normalisée, volontaire et adaptée aux réalités et aux moyens. S’il le souhaite, le collège de Villé pourra choisir d’inscrire la mise en place de son Agenda 21 et les actions qui en découlent dans le cadre des dynamiques locales du territoire de Villé. 3 – Problématique de l’ouverture des collèges Dans le cadre de la restructuration, la salle multi-activités du collège est conçue de manière à être accessible directement de l’extérieur, sans qu’il soit nécessaire de passer par la cour du collège Cette salle de 190 m2 pourra faire l’objet d’une mutualisation au bénéfice de différentes activités, après une analyse affinée des contraintes liées à : - la responsabilité du chef d’établissement concernant l’organisation des activités scolaires (formation initiale et continue) la vie des associations hébergées au sein de l’EPLE (Foyer socio-éducatif, UNSS…) ou des associations complémentaires de l’Education nationale l’autonomie de l’EPLE visant à l’ouverture de l’établissement sur son environnement social, culturel, économique la possibilité qu’a le maire d’autoriser l’usage des locaux scolaires implantés dans sa commune après avis du chef d’établissement et de son CA et accord de la collectivité propriétaire En particulier, il serait utile d’envisager que cette salle puisse répondre au besoin de salle polyvalente exprimé par la commune de Villé, éventuellement en complément de la salle de spectacle intercommunale existante (MJC). Cette mutualisation favoriserait à la fois le développement d’actions sociales et culturelles et les économies d’espace foncier, de frais de construction, de gestion et de chauffage, se plaçant ainsi résolument dans la logique du développement durable. Un groupe de travail sera constitué pour explorer plus finement cette éventualité et les conditions du succès d’une telle mutualisation. 4 – Soutien aux établissements scolaires du premier degré Le Conseil Général continuera de soutenir les travaux de grosses réparations, d'économie d'énergie et de sécurité réalisés dans les écoles primaires par les communes du canton. 69/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.2. EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE 3.2.2. : « Développement culturel » Diagnostic : forces et faiblesses 1 – Le soutien au patrimoine La CDC du Canton de Villé dispose d’une grande richesse patrimoniale au travers de ses châteaux (château du Bilstein et château du Frankenbourg et son mur païen) et de son patrimoine bâti : maisons, croix, calvaires… Le château du Bilstein à Urbeis a bénéficié en 2003 de travaux de consolidation dans le cadre de la convention de financement 2000/2002. A l’heure actuelle, il n’est pas programmé de travaux au château du Frankenbourg et au mur « païen » qui l’enceint, ces édifices faisant toutefois l’objet d’études et de petits travaux d’entretien par les membres de la société d’Histoire du Val de Villé. Ces édifices sont susceptibles d’être pris en compte dans le cadre de la politique départementale en faveur du patrimoine castral du Bas-Rhin. : entretien, sécurisation et consolidation des ruines de châteaux forts. La communauté de communes finance habituellement la réalisation de travaux d’entretien sur le petit patrimoine des communes, avec les conseils de la Société d’Histoire et d’Archéologie. Le Conseil Général accompagne l’action de la CDC par des aides prélevées sur son enveloppe globalisée. Par ailleurs, la Maison du Val de Villé, implantée à Albé, qui constitue actuellement un musée de sites et de traditions populaires permet la mise en valeur du bâti spécifique local. Elle est appelée à devenir la maison « pôle » d’un écomusée éclaté dont la Maison du Mineur d’Urbeis, que la CDC réhabilite actuellement, constituera un satellite. Enfin le château de Thanvillé, propriété d’une SCI familiale, et qui se dégrade au fil du temps, fait actuellement l’objet de négociations avec la DRAC pour la stabilisation de son état. L’objectif pour le Territoire est de poursuivre les discussions avec la SCI afin de le restaurer. 2 – Action et animation culturelles La communauté de communes du Canton de Villé se caractérise par une action et une animation culturelles fortes et diversifiées au travers de : - son école de musique intercommunale qui est aidée par le Département pour l’enseignement et l’acquisition des instruments de musique ; - du spectacle son et lumière « Rêve d’une nuit d’été », manifestation importante fédérant les habitants de la vallée, et qui a permis la constitution d’un « pool » de matériel de spectacle géré par la Communauté de Communes et l’Association Saint Gilles ; - d’animations en faveur des musiques actuelles, et notamment le festival « Décibulles », porté par une association locale rassemblant de nombreux bénévoles dont la programmation associe de jeunes formations musicales 70/91 alsaciennes à des groupes d’envergure nationale. Le Conseil général soutient habituellement cette manifestation, facilitée par l’existence d’une salle et de lieux de répétitions au sein de la M.J.C. Enjeux départementaux – priorités départementales Rappel : Le rapport de juin 2005 identifie quatre grands axes prioritaires d’intervention pour le Conseil Général dans le domaine de la culture : Enseignements artistiques Un schéma départemental des enseignements artistiques doit être adopté au 1er janvier. Il a pour objet de définir les principes d’organisation des enseignements artistiques dans les domaines de la musique, de la danse et du théâtre, en vue d’améliorer l’offre de formation et les conditions d’accès à l’enseignement. Le département fixe à travers ce schéma les conditions de sa participation au financement d’établissements d’enseignement artistique au titre de l’enseignement initial. Un soutien est apporté aux établissements qui concourent au schéma départemental – les écoles de musique et de danse – et bénéficient d’un agrément de l’A.D.I.A.M. (Association Départementale d’Information et d’Action Musicales et Chorégraphiques du Bas-Rhin). Ces établissements bénéficient d’aides pour l’enseignement ainsi que pour l’acquisition d’instruments. Ces écoles de musique et de danse seront les supports privilégiés de la politique d’enseignement artistique telle qu’elle sera adoptée dans le futur schéma départemental. Les financements qui concourraient à la réalisation des objectifs du schéma départemental des enseignements artistiques sont susceptibles de relever du volet 2. Relais culturels Au nombre de dix dans le Bas-Rhin, ces structures bénéficient du soutien financier du Département tant pour leur fonctionnement que pour leur projet. Les relais, émanation des communes et des communautés de communes, devront dès 2006 mieux intégrer les axes forts de la politique du Département en terme de publics et de territoire, au travers de programmations artistiques permanentes qui garantissent la qualité des prestations et l’ouverture aux publics, souhaitées par les territoires et le Conseil Général. Ainsi, des contrats d’objectifs triennaux définiront les priorités à atteindre, notamment en terme d’animation culturelle de proximité des territoires concernés. Musiques actuelles et cultures émergentes Cette nouvelle politique, à la jonction des thématiques jeunesse et culture, se déclinera, notamment, en des conventionnements avec des lieux ressource ainsi que des aides à la création et à la rénovation de lieux de diffusion, de répétition et d’enregistrement. Le Département souhaite être chef de file dans la prise en compte de ces pratiques culturelles, qui répondent à des besoins exprimés dans les territoires urbains et ruraux. Centres d’interprétation du patrimoine Le Département conduit une politique volontariste en faveur de la vie culturelle en participant financièrement à la réalisation d’équipements culturels et de travaux de restauration du patrimoine. Le travail en cours sur la création de 4 à 5 Centres d’Interprétation du Patrimoine 71/91 permettra d’ancrer les structures patrimoniales bas-rhinoises dans leurs différents territoires et d’harmoniser les actions menées par le Conseil Général en faveur de la protection et de la valorisation du patrimoine culturel. Ils permettront d’optimiser l’activité des sites existants, notamment les conditions d’accueil des publics et les offres culturelles, et de favoriser le développement d’actions de sensibilisation et d’éducation au patrimoine. Les missions du Centre Départemental d’Archéologie intègrent l’ensemble de la chaîne opératoire de l’archéologie : connaissance, sauvegarde, restauration, dépôt et valorisation. L’implication de la collectivité dans ce domaine facilitera à la fois une démarche de recherche scientifique, d’aide à la décision pour les aménageurs dont notamment les communes, de connaissance et de conservation du patrimoine, enfin de médiation auprès des publics. La gestion d’un dépôt archéologique mutualisé à l’échelle départementale, à l’étude, permettrait de dégager les collectivités locales de cette charge tout en autorisant la mise en valeur d’éléments représentatifs au sein des structures muséales locales. Par ailleurs, des actions pédagogiques de diverses natures (malles pédagogiques, interventions en classe, expositions, conférences…) permettraient aux populations de se réapproprier plus facilement cet aspect du Patrimoine. Ce service est appelé à devenir, à l’échéance de fin 2006, un centre interdépartemental associant les deux Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin et intervenant sur l’ensemble du territoire alsacien. Actions à mener Volet 1 Le Conseil Général continuera à financer, dans le cadre de ses aides classiques, les travaux de préservation du patrimoine bâti non protégé et protégé et la restauration du petit patrimoine rural (croix, calvaires, puits, fontaines). Le Conseil Général prend acte des réflexions que la communauté de communes a engagées sur le château de Thanvillé. Il se prononcera, le moment venu, sur les modalités de son soutien éventuel à ce projet, au vu des actions concrètes que la communauté de communes pourrait envisager. De même, il poursuivra son soutien financier au fonctionnement de l’école intercommunale de musique et à l’organisation du festival « Décibulles » compte tenu, notamment, de son caractère mobilisateur et fédérateur des jeunes et des acteurs locaux. Volet 2 1 – Ecole de musique intercommunale Le schéma départemental des enseignements artistiques, qui sera approuvé en 2007, est un outil de politique d’aménagement culturel du territoire. Des préconisations seront établies dans le cadre de ce schéma devant notamment conduire à une mise en réseau de l’offre d’enseignement artistique. Aussi, la situation de l’école de musique intercommunale de Villé sera examinée dans le cadre de ce schéma. 2 – Réalisation d’un écomusée éclaté autour de la Maison du Val de Villé L’animation, l’accueil et la promotion de cet Ecomusée s’appuieront sur la Maison du Tourisme du Val de Villé. Celle-ci doit notamment permettre une mutualisation des moyens en personnel et en logistique pour mieux valoriser les sites remarquables du canton. 72/91 Cette opération est susceptible d’être financée par le Conseil Général au titre de la politique de développement local, en complément d’aides de la Région et de l’Union européenne. Le Département pourrait également intervenir au titre de son soutien aux musées. L’intégration de ce projet dans la démarche « Centre d’Interprétation du Patrimoine » pourrait s’envisager en termes de mise en réseau et de recherche de mutualisation de moyens permettant ainsi d’optimiser l’attractivité de ce site. 3 – Action en faveur du patrimoine castral Le territoire possède un potentiel castral intéressant mentionné plus haut qui mérite de développer une démarche concertée de mise en valeur et de préservation, politique dont le Département est chef de file. Un architecte du Département est affecté au suivi de cette politique et le Conseil Général apporte son soutien aux associations de sauvegarde des ruines, en relation avec l’O.N.F. et la D.R.A.C. Un partenariat pourrait être instauré avec la CDC dans cette direction. Volet 3 Assistance aux collectivités locales : Le Département, au-delà de ses aides financières traditionnelles en matière de développement culturel (voir plus haut), souhaite poursuivre son assistance aux collectivités locales du canton de Villé par le biais de ses services. Il s’agit de soutien, conseil, expertise, coordination, sensibilisation et suivi, à titre gratuit, pour ce qui concerne : • la définition et l’élaboration de politiques culturelles, la mise en réseau et la diffusion sur l’ensemble du territoire afin de faciliter un accès du plus grand nombre à la culture ; • la mise en réseau concernant les musées ; • la protection du patrimoine non protégé ; • la protection des châteaux forts ; • l’archéologie. Cette assistance se fait en lien avec de nombreux partenaires dont la DRAC, la Société d’Histoire du Val de Villé, les Amis de la Maison du Val de Villé, le Club Vosgien, la Maison des Jeunes et de la Culture, l’Office Intercommunal des Sports et de la Culture. 73/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.2. EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE 3.2.3. : « Lecture publique » Diagnostic : forces et faiblesses Le contexte « lecture publique » du territoire de Villé est particulier et atypique. En ce qui concerne les équipements, le territoire est doté d'une médiathèque publique d'envergure (700 m²) située à la sortie de Villé. Ouverte en 1975, la structure a toujours bénéficié d'une fréquentation « record », qui en fait incontestablement un équipement à rayonnement intercommunal (1 500 lecteurs inscrits). Le réseau périphérique se borne à un seul point-lecture ouvert en 2005 à Neubois. La médiathèque de Villé partage avec celle de Sarre-Union une situation particulière. Elles sont toutes deux des équipements déconcentrés de la BDBR depuis leur création en 1975. Dans les deux cas, le Conseil Général se substitue aux collectivités (EPCI ou communes) en assurant à leur place la gestion d'une médiathèque ouverte au public. Les deux collectivités sont donc très largement privilégiées par rapport aux autres communes et EPCI qui portent elles-mêmes leurs équipements de lecture publique et ne bénéficient que de l'accompagnement financier et technique réglementaire du département. A terme, il conviendrait de rétablir une égalité de traitement entre les collectivités et de rendre plus lisible la politique du Conseil Général par l'abandon de la compétence de gestion d'une médiathèque ouverte au public « à la place » des collectivités normalement dotées de cette compétence. Dans le cadre de la démarche « Hommes et Territoires », la BDBR est chargée de mettre en œuvre un projet de développement de ses relais. S’agissant de l'annexe de Villé, il apparaît que celle-ci ne répond plus aux besoins actuels dans sa seconde mission, qui est le service aux équipements de lecture publique de tout le sud du département. Elle pourrait donc être idéalement reprise par la communauté de communes. Enjeux départementaux – priorités départementales Rappel : Les grandes orientations en matière d’équipements du plan de développement de la lecture publique et d’une adaptation de l’action de la BDBR en faveur des projets de territorialisation ont été adoptées lors des séances plénières des 8 et 9 novembre 2004. Le principe fondateur repose sur l’établissement d’un réseau efficace et égalitaire en terme d’accès de tous les habitants aux services documentaires les plus performants, quel que soit leur lieu de résidence, et ce en appui sur deux axes déjà présents dans le plan de développement de la lecture publique : 74/91 1 – Le développement des médiathèques dans les communes pôles des territoires Il s’agit de faire émerger des équipements structurants et de leur donner les moyens d’un fonctionnement de qualité et leur permettre de maintenir et de développer leur attractivité auprès des habitants Un diagnostic des territoires est susceptible de mettre en lumière des bassins de vie aux activités documentaires insuffisantes, mais néanmoins identifiés comme prioritaires en terme de création d’équipements d’envergure. Des aides spécifiques sont prévues pour l’acquisition de documents de ces médiathèques en projet dans le but d’alléger la charge que représentent pour les communes ou groupements de communes ces équipements structurants. Cette aide qui est actuellement de 50 % sur deux ans, est actuellement à l’étude pour être portée à six ans, sous réserve des conditions évoquées ci-dessous. 2 – Le développement des réseaux locaux de territoires : l’équipement multimédia La nouvelle architecture du réseau tend à la fois à favoriser l’émergence de médiathèques centres de ressources et à intégrer de fait les petites bibliothèques. Il convient d’impulser une politique de valorisation des collections départementales et locales par l’implantation de points d’accès Internet dans chacun des sites qui permettrait l’accès généralisé au catalogue de la médiathèque, mais aussi aux autres ressources documentaires locales ou éloignées. Le développement multimédia serait en ce sens l’instrument incontournable de la coordination. En outre, il renforcerait le dispositif de la navette. Pour permettre l’accès à chaque usager à l’ensemble des ressources documentaires, il serait nécessaire de développer une logistique de moyens et de services appropriée visant à engager un programme d’accès à distance du catalogue départemental, soit un ensemble documentaire de près de 600 000 documents, et à favoriser les synergies entre les équipements d’un même territoire autour d’une médiathèque tête de réseau. A cet égard, le développement de postes Internet et multimédias apparaît incontournable pour garantir la réussite de la territorialisation et la mise en œuvre d’un réseau documentaire interactif. Dans cette optique, la BDBR étudie actuellement, tout en maintenant le dispositif actuel pour la création de l’espace multimédia de la médiathèque tête de réseau (taux d’intervention de 25 % à 35 %), la possibilité de prendre en charge intégralement les frais d’installation d’un point d’accès Internet dans chacune des bibliothèques ou points-lecture périphériques (uniquement le matériel dans la limite d’un montant plafonné) Le projet devrait être porté par un groupement de communes ou par des communes membres liées par une convention. Actions à mener Volet 2 Le contexte spécifique décrit plus haut qui devrait conduire à terme à un transfert de compétences relatif à la gestion de l’équipement de Villé à la communauté de communes. 75/91 Cette évolution nécessite en préalable le transfert de propriété du bâtiment de l’Etat au Conseil Général. La démarche à envisager devrait ensuite se dérouler en deux phases successives : 1 – Négociation avec la communauté de communes afin de définir les modalités et les conditions de reprise de l'annexe par la CDC. Compte tenu de l’effort conjoint entrepris par les deux collectivités, le Conseil Général proposerait un ensemble de mesures d’aide en contrepartie du transfert des charges de fonctionnement de l’équipement. . 2 – A la suite de la reprise effective de l’établissement par la CDC, l’application du dispositif validé lors de la commission plénière de juin 2005 au titre du volet 2 des contrats pour le développement des médiathèques serait envisagé, à savoir - une aide aux acquisitions de documents pendant 6 ans. un financement des accès multimédias dans les points lecture et bibliothèques périphériques du territoire. En l’état actuel, le seul point-lecture du territoire, celui de Neubois, serait concerné. 76/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.2. EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE 3.2.4. : « Jeunesse » Diagnostic La Communauté de Communes du canton de Villé a conclu avec le Conseil Général un Projet Territorial pour la Jeunesse 2004 – 2006. Il intègre des actions destinées au public de 10 à 18 ans : la décentralisation de l’animation de proximité, le développement des sports loisirs avec les associations locales, le soutien à la mobilité des jeunes sur le territoire, la prévention des conduites à risque, le développement de la communication relative aux activités jeunesse. Les questions concernant le public 17-25 ans comme la formation, l’emploi, le logement ont été approfondies par un groupe de travail spécifique. Organisée sous forme associative, la MJC de Villé « le Vivarium » dispose pour la période 2004-2006 d'un contrat d'objectif co-signé par la Communauté de Communes du canton de Villé, la Fédération Départementale des Maisons des Jeunes et de la Culture (FDMJC) et le Département. Cette convention concerne le financement de la structure pour le fonctionnement des activités en direction des 10-25 ans. Un montant annuel de 45.000 € est versé par le Département pour la période de cette convention. En outre, la communauté de communes mobilise régulièrement une part de son enveloppe pluriannuelle de développement local pour le financement du programme annuel d'animations tous publics de la MJC. Enfin, une convention concernant les Centres de Loisirs Sans Hébergement (CLSH) est également en cours de validité pour la période 2004 - 2008. Enjeux départementaux – priorités départementales La politique volontariste du Conseil général en direction des jeunes de 10 à 25 ans vise à favoriser l'épanouissement et la responsabilisation des jeunes en vue d'une meilleure cohésion sociale. Pour cela, le Conseil Général s'engage aux côtés des communes et des groupements de communes volontaires pour la mise en place de Projets Territoriaux pour la Jeunesse. Ces derniers doivent contribuer à la construction de partenariats entre l'ensemble des acteurs locaux agissant en direction de la jeunesse sur un territoire donné : collèges, lycées, associations de prévention spécialisée, missions locales, associations socio-éducatives, sportives et culturelles, associations familiales, … Signés pour une durée de trois ans, les PTJ ont vocation à être annexés aux contrats de territoire, au titre du volet 2 des priorités partagées. Ainsi les projets et co-financements expressément programmés au PTJ relèveraient du volet 2 des contrats. Par ailleurs, dans le cadre de la démarche "Hommes et Territoires", une réflexion a été engagée afin de définir un Projet Départemental pour la Jeunesse. Au regard de ce document en cours de formalisation, le Conseil Général privilégiera les actions qui : permettent à tous les jeunes, quelle que soit leur commune de résidence d’accéder à un lieu d’accueil polyvalent où ils seront écoutés et où ils pourront bénéficier d’un regard global sur leur situation ; 77/91 s’appuient sur une démarche de collèges « ouverts » pour participer à la formation et à l’éducation des jeunes entre 11 et 15 ans ; contribuent au développement de la personne en facilitant pour chaque jeune l’éveil, l’éducation et l’accès à la culture ; encouragent l’engagement associatif des jeunes ; accompagnent des jeunes vers l’engagement humanitaire ; contribuent au développement chez le jeune du civisme et de l’engagement civique ; participent à la prévention globale ou spécialisée ; participent à l’intégration des jeunes handicapés, en milieu ordinaire ; favorisent la construction de « politiques jeunesse » adaptées aux besoins et aux réalités locales. Enfin, l'action du Conseil Général en direction de la jeunesse se traduit également par la création du Pôle de ressources sur les conduites à risque, qui a pour objectifs de fédérer les acteurs de la prévention des conduites à risques et de favoriser le développement d’une culture commune, améliorer la cohérence des actions sur les territoires, favoriser la formation et l’information des acteurs de terrain, développer une réflexion sur les stratégies publiques en les adaptant au mieux aux réalités des territoires, promouvoir des actions de prévention innovantes. Actions à mener Volet 1 Le volet 1 ne comporte pas d’opérations, les aides aux actions en faveur de la jeunesse étant regroupées dans le PTJ intégré au volet 2. Volet 2 Il est rappelé que les actions ayant vocation à bénéficier d'un co-financement départemental dans le cadre du volet 2, sont identifiées dans le cadre du PTJ du territoire de Villé. A terme, la durée du PTJ devrait être harmonisée avec la durée du contrat de territoire. Les aides attribuées par le Conseil Général dans le cadre du PTJ relèvent de financements spécifiques « jeunesse », ou d’aides accordées au titre de la politique de développement local (actions d'animation en particulier). Les projets financés par le Conseil Général sont examinés au sein du comité de pilotage du PTJ. Par ailleurs, le Conseil Général verse à la MJC de Villé une subvention annuelle de fonctionnement de 45 000 €, dans le cadre du contrat d’objectifs triennal dont la reconduction sera envisagée, en fonction de l’évaluation qui reste à réaliser. Il est précisé qu’un des postes d’animateurs socio-éducatifs de la MJC est actuellement vacant. En vue du recrutement, une réécriture du profil de poste est à envisager afin que cette personne exerce davantage des missions d’animation et de contacts auprès des jeunes sur l’ensemble des communes de la CDC. L'ouverture d'un lieu d'accueil et d'écoute pour les jeunes et leurs parents sera étudiée prochainement en liaison avec le Pôle de ressources sur les conduites à risque. Le financement départemental correspondant sera arrêté au vu du dispositif spécifique en cours de définition. 78/91 Volet 3 : Assistance aux collectivités locales Au-delà de son appui financier traditionnel (voir plus haut), le Département souhaite poursuivre son assistance aux politiques en direction des jeunes des collectivités locales du canton de Villé. Les prestations proposées par ses services consistent en du conseil, de l’expertise, de la coordination et du suivi, à titre gratuit et en lien avec de nombreux partenaires, tels la C.A.F., la Maison des Jeunes et de la Culture, les établissements scolaires. 79/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.2. EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE 3.2.5. « Développement de la pratique sportive » Diagnostic : forces et faiblesses 1 – Équipements socio-éducatifs Le territoire est essentiellement composé d'équipements de proximité : salles polyvalentes, foyers et maisons des associations. Du fait de sa situation privilégiée par rapport au massif des Vosges, le territoire dispose également de Centres de Vacances et de Loisirs (dont la gestion est généralement associative) et offre une gamme riche et variée d'activités de pleine nature, dont le parapente. En outre, la MJC de Villé réhabilitée en 2000 gère les deux structures périscolaires/CLSH (centres de loisirs sans hébergement) du territoire (Villé et Thanvillé) et diverses autres activités. 2 – Equipements sportifs Le nombre de disciplines pratiquées sur le territoire est relativement faible (18 contre 65 sur Strasbourg) et le football reste une activité phare. Les principaux équipements sont : - le centre sportif de Villé. Mis à disposition du collège, il dispose d'un gymnase de type C, d'un dojo, d'une salle de tir et de gymnastique ; le centre nautique « Aquavallées ». Construit en 1997 à Bassemberg, il s'agit d'un véritable équipement sportif structurant pour le territoire. ENJEUX DEPARTEMENTAUX – PRIORITES DEPARTEMENTALES Conformément aux orientations définies par sa délibération de novembre 2004 confirmée en juin 2005, le Conseil Général retient les priorités suivantes pour le canton de Villé : - encourager l'accessibilité des équipements socio-éducatifs et notamment des centres de vacances et de loisirs aux personnes à mobilité réduite ; accompagner le développement de pratiques sportives nouvelles dans le territoire par la création de locaux de rangements dans des salles existantes ou la construction de nouveaux équipements ; garantir une pratique de l'éducation physique et sportive au collège suffisante par la mise à disposition d'équipements sportifs adaptés et suffisamment dimensionnés ; mettre à disposition du territoire un terrain de grands jeux en gazon synthétique qui puisse être utilisé par les différentes associations sportives des communes environnantes, par les sportifs organisés en loisirs et par les scolaires (CLSH, primaires, collégiens...) et pour des activités de loisirs organisées (CLSH, centres de vacances…). 80/91 Actions à mener Volet 1 Conformément aux engagements pris par délibérations de novembre 2004 et juin 2005, le Conseil Général maintiendra sa politique d'aide aux équipements sportifs et socio-éducatifs au profit des communes et structures intercommunales du canton de Villé. Par ailleurs, le Conseil Général examinera le moment venu les modalité de son soutien au projet d’extension de l’atelier intercommunal visant à améliorer l’accueil, les conditions de stockage de la banque de matériel et les échanges d’expériences entre les associations. Volet 2 : La construction d’une salle de type B (basket-ball) en extension du complexe sportif actuel situé à proximité du collège de Villé ressort comme une priorité départementale et du territoire. L’équipement devra être ouvert à divers utilisateurs dont les associations sportives (pour des pratiques compétitives et de loisirs), les structures périscolaires, ainsi qu'aux collégiens pour la pratique de l’éducation physique et sportive. Il devra être accessible aux personnes à mobilité réduite. Le coût de la salle avec ses équipements connexes peut être estimé à 1 million d’euros HT, maîtrise d’œuvre comprise. Le taux d’intervention du Département reste à définir (taux modulé ou taux modulé majoré en fonction des arbitrages budgétaires). Concernant ce site, des synergies pourraient être dégagées au travers de la réalisation d’une centrale de chauffage dimensionnée pour alimenter les bâtiments du collège et du complexe sportif. Cette option sera à étudier dans le cadre du projet de construction de salle de type B, au moment du choix de l'installation de chauffage de ce bâtiment. L'éventuelle installation de couloirs d’athlétisme en extension de cette salle pourra également être intégrée au volet 2 sous certaines conditions, notamment l'ouverture de la piste au plus large public. La réalisation d’un terrain de grands jeux en gazon synthétique ne ressort pas comme une priorité du territoire. Cependant, dans la perspective d’une éventuelle demande, ce terrain pourrait être inclus dans le volet 2 du fait de l’absence d’une telle installation sur le territoire. Le Conseil Général mène actuellement une réflexion sur les espaces, sites et itinéraires de pleine nature (ESI), nombreux sur le territoire de Villé. Il pourra être envisagé d'inscrire les sites de pratique répondant aux contraintes environnementales et d’aménagement du territoire dans le futur plan départemental des ESI de pleine nature. En termes de fonctionnement, le Conseil Général reconnaît le rôle majeur que joue l’O.I.S.C. (Office Intercommunal des Sports et de la Culture). Associant la communauté de communes, les 18 communes et les associations sportives et culturelles du canton de Villé, il a pour objet : - de soutenir, d’encourager et de provoquer tous efforts et toutes initiatives tendant à répandre et à développer toute action intercommunale en faveur du sport et de la culture dans le canton de Villé ; de faciliter dans ces domaines, une coordination des efforts et le meilleur emploi des installations disponibles dans le canton. Dans ce cadre, l’O.I.S.C. assure notamment la gestion du fonctionnement d’un centre médico-sportif, l’aide au fonctionnement des clubs et l’organisation de manifestations culturelles et sportives. 81/91 Volet 3 : Assistance aux collectivités locales En sus de son appui financier traditionnel (voir plus haut), le Conseil Général remplit habituellement auprès des collectivités locales une mission de conseil et d'assistance à la définition et au montage de leurs projets d'équipements sportifs. Les prestations proposées consistent en du conseil, de l’expertise, de la coordination et du suivi, à titre gratuit, tant en ce qui concerne la création ou la mise aux normes d’équipements sportifs qu’en ce qui concerne la prise en charge du sport de loisirs tous publics. Ces prestations sont effectuées en partenariat avec notamment le Club Vosgien, l’Office Intercommunal des Sports et de la Culture, la Maison des jeunes et de la culture et les établissements scolaires. Dans le cadre du présent contrat de territoire et en tant que de besoin, il continuera d’assurer cette prestation envers la Communauté de Communes du canton de Villé et ses communes membres. 82/91 3 – DEVELOPPEMENT SOCIO-EDUCATIF ET SOLIDARITE 3.2. EPANOUISSEMENT DE LA PERSONNE 3.2.6. « Soutien à la vie associative » Diagnostic : forces et faiblesses La communauté de communes du canton de Villé se caractérise par une vie associative très riche, dont la manifestation la plus emblématique est le spectacle estival Rêve d’Une Nuit d’Eté mobilisant plus de 1 500 bénévoles. La communauté de communes du canton de Villé s’est dotée d’une compétence de coordination des actions en faveur des associations : elle dispose notamment d’une banque de matériel intercommunal et souhaite développer l’organisation d’actions de formations en direction des responsables d’associations. La richesse, la diversité et la vitalité du tissu associatif (156 associations œuvrant dans divers domaines : culturel, sportif, environnement, jeunesse, social…) constituent de véritables atouts pour le développement socio-économique et le renforcement du lien social sur le territoire de la communauté de communes du Canton de Villé. Le Conseil Général soutient ces initiatives par le biais de ses interventions notamment au titre de diverses politiques : sportive, culturelle, développement local, insertion, jeunesse. Enjeux départementaux – priorités départementales A partir des réflexions issues du Forum des associations de Sélestat et des contributions à la démarche « des Hommes et des Territoires », un certain nombre de besoins ont pu être identifiés. D’autre part, l’action du Département en direction des associations doit se faire en cohérence avec : • ses compétences, • sa volonté de toucher toutes les associations et notamment les plus petites qui fonctionnent presque exclusivement par la mobilisation du bénévolat, • ses orientations et priorités, issues de la démarches « des Hommes et des Territoires » : lisibilité, équité, équilibre des territoires. Le Conseil Général souhaite donc s’orienter prioritairement dans des actions : • facilitant le développement de la vie associative sur tout le territoire départemental, • sécurisant sur la durée les relations financières avec les associations, notamment les plus importantes, et celles qui assurent une forme de service public, • assurant enfin une parfaite lisibilité de la politique départementale. 83/91 Actions à mener Volet 3 Le Conseil Général du Bas-Rhin entend apporter son soutien et son assistance à la CDC et aux associations du canton de Villé : • d’une part en adaptant ses dispositifs financiers d’encouragement à la formation des bénévoles afin de faciliter leur accès à la prise de responsabilité, le développement de leurs compétences ainsi que le renouvellement des membres des organes directeurs des associations. Les projets de formation devront être construits avec le secteur associatif du territoire afin de répondre aux besoins réels des associations. • d’autre part en accompagnant une démarche de structuration de soutien technique (accueil, orientation, conseil, mise en réseau, recensement des besoins, centre d’information et de ressources…) au plus près du terrain en liaison avec la communauté de communes, les communes et les partenaires locaux (associations, agents de développement et d’animation, têtes de réseaux, et c…). • enfin, le Conseil Général du Bas-Rhin par le biais de son projet de renforcement de la proximité territoriale de ses actions et de ses services, entend développer une fonction de soutien technique spécialisé en conseil méthodologique et accompagnement de projet dans le cadre de sa démarche globale d’assistance aux collectivités et aux associations. Les modalités pratiques d’intervention du Conseil Général dans ces domaines ne sont pas encore arrêtées par l’assemblée délibérante à ce jour. Le territoire du Canton de Villé est susceptible de bénéficier de ces dispositions lorsqu’elles seront adoptées. 84/91 4 – SYNTHESE DES ACTIONS PAR VOLET Les trois tableaux suivants détaillent la répartition des différentes actions entre les volets 1, 2 et 3. 85/91 TABLEAU RECAPITULATIF DES ACTIONS A MENER DANS LE CADRE DU VOLET 1 « PRIORITES PROPRES AU TERRITOIRE » Actions à mener Fiche thématique (dans le cadre des dispositifs classiques du Conseil Général) Valorisation des richesses locales 1.1.1. Développement économique Structuration de l'offre foncière 1.1.2. développement touristique 1.2.2. Projet d'excellence Interconnexion des réseaux d'eau potable et assainissement 1.3.2. Environnement, cours d'eau et développement durable Accueillir et accompagner le développement des entreprises (Dispositifs traditionnels d'aide à l'immobilier dont dispose le département - Alsabail, Bâtiment relais, hôtel d'entreprise…- mis en œuvre en fonction de l'état d'avancement des projets correspondants) 137 200 € Soutien à l'agriculture de montagne (construction ou modernisation des bâtiments d'élevage) Artisanat: favoriser la reprise d'entreprise (sensibilisation des chefs d'entreprise, guide méthodologique de la cession, bourse aux reprises d'entreprise) Opérations de Restructuration de l'Artisanat et du Commerce (ORAC), complétées par le Fonds d'Intervention pour les Services, l'Artisanat et le Commerce (FISAC) Participation du Conseil Général aux projets d'équipement touristique et d'amélioration de l'offre d'hébergement réalisés sous maîtrise d'ouvrage publique ou privée Poursuite des actions d’ouverture du paysage et de création d’associations foncières pastorales Avenant de mi-parcours Poursuite de l’action en matière d’éducation à l’environnement vers les scolaires (partenariat avec la Maison de la Nature du Ried et de l'Alsace Centrale à Muttersholtz) Avenant de mi-parcours Poursuite de la réalisation de Chemins du Patrimoine Aménagement et gestion des cours d’eau : soutien à l’achèvement des contrats en cours puis au renouvellement des programmes pluriannuels d’entretien, de restauration des berges et de libre circulation piscicole sur le Giessen Mobilité et déplacement dans le territoire Développement socio-éducatif et solidarité 30% d'un coût effectif compris entre 16 000 € et 19 000 € / 7 000 €/an pendant 5 ans soit 35 000 € 40 000 €/an pendant 5 ans soit 200 000 € Rétablissement de la continuité hydraulique et de la circulation piscicole sur le Giessen 200 000 € sur 5 ans Pérennisation du chantier d'insertion (conventionnement annuel avec la SAVA) 50 000 € par an Poursuite du soutien aux communes pour leurs travaux de remise en état des décharges, dans le cadre des dispositifs traditionnels du Département Soutien aux opérations de voirie communale et d’assainissement pluvial menées par les communes Dans le cadre de la requalification urbaine du bourg centre de Villé, soutien aux travaux concernant des tronçons classés en voirie communale Prise en charge par le Département de l'intégralité du surcoût d'équipement lié à la mise en circulation de véhicules accessibles aux personnes à mobilité réduite La CDC pourrait encourager les rabattements de "Taxi Val" vers les points d'arrêts du réseau 67 3.1.3. Habitat Participation au financement des opérations de réalisation de logements sociaux, dans le cadre des dispositifs départementaux classiques Dans le cadre des PIG 2 et 3, apport, en complément de l'aide de l'ANAH, d'une subvention aux propriétaires rénovant des logements privés en vue de les mettre sur le marché locatif 3.2.5. Développement de la pratique sportive Avenant de mi-parcours 235 640 € Aménagements cyclables, dans le cadre des aides à la voirie communale 3.2.2. Développement culturel Avenant de mi-parcours Programme d'alimentation en eau potable pour la période 2006-2007 2.3. Favoriser le développement des circulations douces 3.2.1. Education Avenant de mi-parcours 880 770 € Soutien au service de transport à la demande "Taxi Val" 2.2. Transports collectifs Avenant de mi-parcours Programme d'assainissement inscrit dans le contrat n°3 sur la période 2006-2008 Restauration du lit, des berges et de la ripisylve du Giessen et de ses affluents 2.1. Développement du réseau routier Avenant de mi-parcours Atelier relais ZIMMERMANN Entretien des cours d'eau (Giessen et affluents) 1.3.6. Gestion durable des déchets Financement du Conseil Général Avenant de mi-parcours 56 000 € en 2005 162 000 € Subvention de fonctionnement à hauteur de 50% du déficit constaté, plafonné à 30% des dépenses totales d'exploitation Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Soutien aux travaux de réhabilitation des écoles primaires Avenant de mi-parcours Soutien à des travaux de préservation du patrimoine bâti non protégé et protégé et à la restauration du petit patrimoine rural Avenant de mi-parcours Soutien départemental au fonctionnement de l'école intercommunale de musique Musiques actuelles : soutien à l'organisation du festival "Décibulles" Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Soutien aux équipements sportifs et socio-éducatifs au profit des communes et structures intercommunales du canton de Villé Avenant de mi-parcours Pour plus de détails, se reporter aux fiches thématiques correspondantes Avenant de mi-parcours : l’avenant intègrera les financements qui seront intervenus d’ici là 86/91 TABLEAU RECAPITULATIF DES ACTIONS À MENER DANS LE CADRE DU VOLET 2 « PRIORITES PARTAGEES » Fiche thématique 1.1.1. Développement économique Structuration de l'offre foncière Actions à mener Développement d'une nouvelle zone artisanale intercommunale à Maisonsgoutte - Acquisition foncière - Equipement des terrains - Réduction de prix de vente des terrains Viabilisation de 4 ha sur la zone de Neubois pour regrouper les activités de l'entreprise MARTIN Projets de zones d'activités intercommunales répondant à un projet d'aménagement à l'échelle du bassin de vie Création d'une Maison du Tourisme et des Associations Valorisation des richesses locales Développement et valorisation de la filière loisirs sportifs de nature (réalisation de sentiers thématiques, mise en réseau des acteurs), adaptation de l'offre à la cible enfants/famille et aux autres personnes à besoins spécifiques (aménagements, équipements et services) Prise en compte pour chaque projet de l'accès des personnes handicapées – Actions à déterminer Cofinancement (CDC du Val de Villé et Département) d'un poste d'animateur spécialisé dans le domaine du tourisme – Financement dans le cadre de la politique de développement local Soutien au projet de requalification urbaine de Villé (1ère tranche) Enfouissement des réseaux secs (1ère tranche) 1.2.2. Projet d'excellence Interconnexion des réseaux d'eau potable et assainissement Eau Potable : soutien au projet d'interconnexion de l'ensemble des réseaux d'alimentation en eau potable. 1ère variante pour une assiette subventionnable plafonnée à 4 663 500 € HT 2ème variante pour une assiette subventionnable plafonnée à 5 324 500 € HT 1.3.2. Environnement, cours d'eau et développement durable Installation d'une chaudière Bois Energie dans la zone de loisirs de Villé Bassemberg – Coût estimatif : 500 000 € 1.3.4. Urbanisme, Aménagement et application du droit des sols Transfert progressif des prestations d'assistance proposées actuellement par le SDAU à la CDC, avec notamment la création, au sein de la CDC, d'un poste de catégorie B Participation départementale à divers investissements (SMICTOM) 50 000 € (Financement prévisionnel) Avenant de mi-parcours 2 436 500 € 750 000 € (2006) 3 000 € (2006) Création d'une recyclerie 12 500 € (2007) Modernisation de la déchetterie de Villé 27 500 € (2005) Modernisation du centre de tri de Scherwiller 500 000 € (2007) Etude approfondie de la décharge brute du Dachsloecher Mobilité et déplacement dans le territoire Subvention plafonnée à 2 129 800 € HT Mise aux normes du C.S.D.U. de Châtenois Modernisation du centre de compostage de Scherwiller 2.3. Favoriser le développement des circulations douces Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours 501 222 € Avenant de mi-parcours (relève principalement des financements "Développement local") Avenant de mi-parcours (relève principalement des financements "Développement local") Avenant de mi-parcours (relève principalement des financements "Développement local") Avenant de mi-parcours (relève principalement des financements "Développement local") Avenant de mi-parcours (relève principalement des financements "Développement local") 150 000 € (dotation bourg centre) Aide plafonnée à 60 000 € 750 000 € (2005) Etude des débouchés et de la qualité du compost du centre de compostage de Scherwiller 2.2. Transports collectifs Avenant de mi-parcours Extension du C.S.D.U. de Châtenois : 1ère tranche Sensibilisation au compostage individuel 1.3.6. Gestion durable des déchets 25 000 € Avenant de mi-parcours Extension de la zone d'activités de Neuve-Eglise Optimisation des outils d'information (Relais Information Services et bornes interactives), développement des actions de promotion et de communication (salons, site Internet, brochures, traductions) 1.2.1. Enjeux de centralité urbaine / 427 000 € Mise en valeur des produits de terroir et du label "produits fermiers de montagne" à travers les actions de l’Office de Tourisme (communication, animations) et l’espace offert par la future Maison du Tourisme (dégustations, ventes), en partenariat avec les producteurs locaux 1.1.2. développement touristique Financement du Conseil Général Expérimentation à envisager pour connecter le transport à la demande de la CDC et le réseau TIS de Sélestat Elaboration d’un Schéma intercommunal des circulations douces pour le canton de Villé Soutien à la réalisation de liaisons intercommunales dans le Canton de Villé 87/91 4 500 € (2005) 375 000 € (2007) 14 000 € (2006 - à confirmer) Avenant de mi-parcours Subvention plafonnée de 10 000 € Avenant de mi-parcours TABLEAU RECAPITULATIF DES ACTIONS À MENER DANS LE CADRE DU VOLET 2 (suite) « PRIORITES PARTAGEES » Développement socio-éducatif et solidarité Fiche thématique 3.1.3. Habitat Actions à mener Engagement pluriannuel pour la construction de 30 à 40 logements et éligibilité aux dispositifs à taux majorés définis dans la délibération du 13 juin 2005 Avenant de mi-parcours Soutien exceptionnel à diverses opérations communales offrant des opportunités en matière de développement de l'offre de logements sociaux Avenant de mi-parcours Interventions en faveur de la résorption d'un site d'habitat précaire Avenant de mi-parcours Intervention en terme d'adduction d'eau réalisée Travaux d'assainissement à entreprendre 3.2.2. Développement culturel 3.2.3. Lecture publique 3.2.4. Jeunesse 3.2.5. Développement de la pratique sportive Financement du Conseil Général 26 500 € Avenant de mi-parcours Lancement d'une réflexion sur le parc locatif privé Soutien à l'école de musique intercommunale à réexaminer dans le cadre du futur schéma départemental des enseignements artistiques Réalisation d'un écomusée éclaté autour de la Maison du Val de Villé Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Action en faveur du patrimoine castral Avenant de mi-parcours Réflexion sur les conditions de reprise de l'annexe BDBR par la CDC Avenant de mi-parcours Actions regroupées dans le Projet Territorial pour la Jeunesse (PTJ) : aides aux projets présentés en comité de pilotage Subvention annuelle de fonctionnement versée à la MJC de Villé dans le cadre d’un contrat d’objectifs triennal Avenant de mi-parcours 45 000 € par an Ouverture d'un lieu d'accueil et d'écoute pour les jeunes et leurs parents (projet à étudier) Avenant de mi-parcours Construction d'une salle de type B (basket ball – à l’étude) Réalisation d'une centrale de chauffage chargée d'alimenter les bâtiments du collège et du complexe sportif Installation de couloirs d'athlétisme en extension de cette salle de type B (à l’étude) Réalisation d'un terrain de grands jeux en gazon synthétique – à confirmer Inscription de sites de pratique répondant aux contraintes du futur plan départemental des ESI de pleine nature Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Avenant de mi-parcours Pour plus de détails, se reporter aux fiches thématiques Avenant de mi-parcours : l’avenant intègrera les financements qui seront intervenus d’ici là 88/91 TABLEAU RECAPITUALTIF DES ACTIONS À MENER DANS LE CADRE DU VOLET 3 « MAITRISE D’OUVRAGE DU DEPARTEMENT ET ASSISTANCE AUX COMMUNES ET INTERCOMMUNALITES » Fiche thématique 1.1.1. Développement économique - Structuration de l'offre foncière Actions à mener Financement du Conseil Général Assistance au développement économique local (expertise ponctuelle, conseils techniques, juridiques, financiers, assistance à maîtrise d'ouvrage) par les services du Conseil Général et de l'ADIRA notamment aide à la CDC pour se conformer à la charte qualité des infrastructures d'accueil économique pour ses projets de zones d'activités intercommunales de niveau 2 Réalisation de pré-études d'opportunité ou de faisabilité Valorisation des richesses locales Rôle d'interface de l'ADIRA entre les entreprises et la CDC 1.1.2. développement touristique Assistance à la CDC apportée par l'ADT (en matière d'hébergement, de communication et de promotion, d'ingénierie) 1.2.1. Enjeux de centralité urbaine Concours apporté au maître d'ouvrage communal pour la requalification de portions de voirie départementale en traverses d'agglomération 1.2.2. Projet d'excellence Interconnexion des réseaux d'eau potable et assainissement Assistance spécifique à la définition et au montage de projets pour le maintien de la qualité de l'eau sous toutes ses formes (captage d'eau potable, réseaux d'eau potable et assainissement, stations de traitement des eaux usées) Dans le cadre de l'élaboration et du suivi du SAGE du Giessen, mise à disposition de la Commission 1.3.2. Environnement, cours Locale de l'eau d'une équipe d'animation et d'appui technique d'eau et développement Renforcement de cette équipe par la mise à disposition d'un technicien rivière supplémentaire durable Assistance aux collectivités locales (conseil, expertise, assistance à maîtrise d'œuvre) en matière de gestion de l'eau Poursuite des actions d’aménagement foncier initiées depuis 1999 sur le canton de Villé Aménagement Foncier - AFAF Aménagement Foncier - Etude préalable Aménagement Foncier - Réglementation des boisements 1.3.3. Aménagement foncier 1.3.4. Urbanisme, Aménagement et application du droit des sols 1.3.5. Développement du Système d'Information Géographique 1.3.6. Gestion durable des déchets Bourse foncière Espace rural - Animation départementale 40 000 € par an Bourse foncière Espace rural - Subvention sur les frais de mutation 10 000 € par an 6 000 € Assistance fournie par les services du Département Acquisition annuelle par le Conseil Général à partir de 2006 de la documentation littérale du cadastre sur l’ensemble du territoire du Bas-Rhin et mise à disposition de ces données à la CDC et aux communes du canton de Villé (signature d'une convention d'échanges de données) Accompagnement au montage de projets de remise en état des décharges, d'équipement de déchetteries, de filières de valorisation ou d'élimination de déchets et actions de prévention des déchets (conseils, expertise,,,) Aménagement du carrefour RD 424/253 2.1. Développement du réseau routier 188 626,64 € (Coût TTC - 1999/2008) 57 797,69 (Coût TTC - 1999/2006) 85 990,06 (Coût TTC - 2001/2006) Etendre la bourse foncière à l'espace rural pour agrandir les îlots de propriété Mise en place d'un plan de gestion durable de l'espace rural (PGDER) Assistance, essentiellement dans le cadre des remembrements ou des acquisitions foncières liées à des opérations d'infrastructures et d'équipements publics Mobilité et déplacement dans le territoire 45% d'un coût annuel estimé à 52 600 € 40% du coût RD 424 – Etude de mise en sécurité de Villé à Val de Villé (étude à programmer) RD 424 – Ouest du giratoire de Thanvillé : traitement fossés + arbres (en cohérence avec la problématique paysagère de ce territoire) Réhabilitation de la RD 897 entre Neuve-Eglise et la RD 424 RD 39 et RD 424 – Requalification du centre de Villé 2.2. Transports collectifs Organisation des transports scolaires et des transports interurbains 2.3. Favoriser le développement des circulations douces Assistance aux services des communes du canton de Villé pour contribuer à la qualité et à la cohérence des infrastructures et équipements de circulations douces 89/91 100 000 € (2006/2007) A définir A définir 67 000 € (2006) A définir TABLEAU RECAPITUALTIF DES ACTIONS À MENER DANS LE CADRE DU VOLET 3 (suite) « MAITRISE D’OUVRAGE DU DEPARTEMENT ET ASSISTANCE AUX COMMUNES ET INTERCOMMUNALITES » Fiche thématique Développement socio-éducatif et solidarité 3.1.1. Accompagnement social sur le territoire Actions à mener Service social : développement d'un pôle attractif de services et de la mise en réseau des différents partenaires Personnes handicapées : actions à développer en lien avec l'ESPAS de Sélestat Petite enfance : poursuite des actions en faveur de l'accueil et de la prévention médico-sociale de la petite enfance 3.1.2. Seniors Mise en place d’une réflexion commune sur la question de la capacité de l’établissement de Villé à répondre aux besoins futurs en terme d’hébergement 3.1.3. Habitat Etude spécifique sur les besoins des personnes âgées (en cours) Assistance aux collectivités locales: soutien, conseil, expertise, coordination, sensibilisation à la production d'habitat aidé... 3.2.2. Développement culturel 3.2.4. Jeunesse 3.2.5. Développement de la pratique sportive 3.2.6. Soutien à la vie associative 50% du coût de l'étude 6 950 000 € Restructuration et extension du collège 3.2.1. Education Financement du Conseil Général (estimation du coût des travaux) Mise en œuvre de la démarche Agenda 21 au collège de Villé (collège pilote) Réflexion sur l'ouverture du collège à d'autres usages Assistance aux collectivités locales: définition et élaboration de politiques culturelles, mise en réseau des musées, protection du patrimoine non protégé, protection des châteaux forts, archéologie… Assistance aux collectivités locales : conseil, expertise, coordination et suivi des politiques en direction des jeunes Mission de conseil et d'assistance du Département à la définition et au montage des projets d'équipements sportifs Adaptation des dispositifs financiers d’encouragement à la formation des bénévoles Accompagnement d'une démarche de structuration de soutien technique (accueil, orientation, conseil, mise en réseau, recensement des besoins, centre d’information et de ressources…) au plus près du terrain Assistance aux collectivités locales Pour plus de détails, se reporter aux fiches thématiques correspondantes Certaines actions ne sont pas chiffrées du fait de leur caractère difficilement évaluable 90/91 CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT 1 - Durée du contrat : Le contrat de développement et d'aménagement de la CDC du Canton de Villé est conclu pour une période de 6 années. Il prend effet au 1er janvier 2006 et se terminera le 31 décembre 2011. 2 – Révision du contrat : Au bout de trois années de mise en œuvre, le contrat de territoire fera l’objet d’un point d’étape entre le Département et le territoire. D’un commun accord, il pourra à ce moment être procédé à des réorientations ou des adaptations du document initial. 3 – Mise en œuvre financière : L'exécution financière du contrat s'appuiera sur le cadre fixé lors de la séance plénière des 13 et 14 juin 2005 ainsi que sur l'application des mécanismes généraux prévus par le contrat lui-même. Ces mécanismes seront mis en œuvre aussi bien pour les projets faisant l'objet d'une programmation financière dans le présent contrat, que pour l'ensemble des dossiers appelés in fine à être approuvés par la Commission permanente, au travers du cadre de principes défini au contrat. 4 – Suivi - évaluation Un comité de suivi spécifique sera mis en place pour assurer de façon partenariale l'examen de l'exécution du contrat dans le temps. Ce comité regroupera des représentants du territoire et du Département, en particulier le Conseiller Général du territoire, accompagnés d'un représentant du Pôle « Développement des Territoires » ainsi que du directeur de la Maison du Conseil Général de Sélestat. Des critères d'évaluation seront élaborés par le comité de suivi, avec l'appui de la Direction de l’Organisation et Méthode – Conseil de Gestion – Evaluation des politiques (DOCE), afin de mesurer l'impact et l'efficience de la mise en œuvre du contrat dans la durée. Fait en … exemplaires à Villé, le ……… Le Président du Conseil Général Du Bas-Rhin Le Président de la Communauté de Communes du Canton de Villé Le Maire de Villé Le Président du SMICTOM d’Alsace Centrale 91/91