air Du SuD n°16 - Aéroport Nice Côte d`Azur : aux portes du mythe

Transcription

air Du SuD n°16 - Aéroport Nice Côte d`Azur : aux portes du mythe
Air du Sud n°16
Les aéroports de la côte d’azur en direct
Pourvu que ça dure !
Sustainable forever !
Des cuisiniers de haut vol
High-flying cooks
Embarquement immédiat : New York
Boarding immediately : New York
Villes au départ de Nice
Scheduled destinations departing from Nice
AÉROPORT
NICE CÔTE D’AZUR
C dans l’air
Pourvu que ça dure !
Sustainable forever !
Le développement durable ? Beaucoup en
parlent, certains l’intègrent déjà ! Ainsi, le 28
janvier 2008, l’ensemble des acteurs français du
transport aérien s’est engagé, sous l’égide du
Grenelle de l’Environnement, à réduire l’impact
environnemental de leur activité. Au rang des
entreprises concernées par cette démarche :
les grands aéroports français. Ils se sont
donnés plusieurs objectifs concrets : utilisation
de véhicules propres, réalisation de Plans de
Déplacement Entreprises, mise en œuvre de
systèmes de management de l’environnement,
suivi de la qualité de l’air… Le programme est
ambitieux et, pourtant, l’Aéroport Nice Côte
d’Azur l’a appréhendé avec sérénité. Pour cause :
il n’a pas attendu ces accords nationaux pour
mettre en route la plupart de ces actions !
Parce qu’elle est au cœur d’une zone urbaine
de plusieurs centaines de milliers d’habitants,
la plate-forme aéroportuaire azuréenne a pris
conscience très tôt de son “éco-responsabilité”.
Ainsi, dès 2000, elle mobilisait l’ensemble
de ses équipes autour d’une charte pour
l’environnement. Mieux : quatre ans plus tard,
l’aéroport niçois décrochait sa certification Iso
14001, un label environnemental international.
En 2006, une seconde charte, pensée et
formalisée en partenariat avec l’ensemble des
parties concernées (institutionnels, riverains,
professionnels de l’aviation…), a accentué ce
mouvement. Et les résultats sont là !
Des avancées significatives
les passagers sont invités à trier leurs déchets.
3 millions de mètres cube d’eau contrôlés tous les ans
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aid du SUD n°16
Grande réussite de cette démarche : les
économies réalisées sur les ressources
naturelles. En quatre ans, grâce à un système
de climatisation plus sobre que par le passé
et à une recherche systématique des fuites, la
consommation d’eau de l’aéroport a chuté de
5 à 3 millions de mètres cube par an. Même
phénomène au niveau de l’énergie : en trois
ans, malgré la mise en service d’un nouveau
parking et de l’extension du Terminal 2, la
consommation horaire moyenne a fondu de
53 gigawatts à 47. Un gain de six gigawatts
qui correspond tout de même aux besoins
d’une commune de 2 500 habitants environ !
Et l’avenir est prometteur avec la construction
de nouveaux bâtiments répondant aux normes
Haute Qualité Environnementale ou la création
prochaine d’une installation solaire : 6.000 m²
de panneaux photovoltaïques bientôt installés
sur les pergolas du parking P5.
Autre dossier mené avec dynamisme : la
réduction drastique des nuisances générées par
l’activité aéroportuaire. Bruit, air, mer : l’aéroport
agit sur tous les fronts. Il informe et accompagne
les riverains pouvant profiter d’aides publiques
pour insonoriser leur domicile. Il s’est équipé de
débourbeurs séparateurs pour traiter les eaux
pluviales avant leur rejet en mer, en éliminant
notamment les huiles et les hydrocarbures
répandus sur le tarmac. Mais le grand chantier
actuel reste sans nul doute la qualité de l’air.
Pour réduire la pollution générée par le trajet
de 5.000 salariés et dix millions de passagers,
il soutient le projet d’une gare intermodale qui
relierait les pistes au rail et au tramway. En
attendant la création de cette infrastructure, il
travaille à son Plan Déplacement Entreprise.
L’objectif ? Amener le personnel à adopter le
covoiturage et les transports collectifs.
Sustainable development ? Many people talk about
it, some are already pursuing it ! For example, on
January 28th, 2008, all the French players in the
air travel sector agreed, under the aegis of the
“Grenelle de l’Environnement”, to reduce their
activity’s impact on the environment. France’s
leading airports were among the entreprises
concerned by this undertaking. They committed
themselves to work towards several concrete
aims : the use of “clean” vehicles, the drawing up
of Employee Transport Plans, implementation of
environment management systems, surveillance
of the quality of the air… An ambitious program :
and yet Nice Côte d’Azur Airport faced it with the
utmost serenity. For good reason : it hadn’t waited
for these national agreements to introduce the
majority of these important actions !
Since it is situated at the heart of an urban area
with several hundred thousand inhabitants, the
Riviera’s airport became aware very early on of
its “eco-responsibility”. As early as 2000, it in
Le saviez-vous ?
did you know ?
Les JDD à l’Aéroport Cannes Mandelieu en 2007
fact mobilised all its teams to work on a chart for
preservation of the environment. Better still : four
years later, Nice Airport obtained the international
environmental label, ISO 14001 certification. In
2006, a second chart, prepared and approved
in partnership with all the parties concerned
(institutionals, local residents, members of the
aviation industry…), speeded up proceedings. And
results are there to prove it !
Significant progress The undertaking’s
biggest success : the savings gained in natural
resources. In just four years, thanks to a more
sober air-conditioning system than the one used
in the past and an intensified search for leakages,
the airport’s water consumption dropped from
5 to 3 million cubic meters per year. The same
phenomenon occurred in the case of energy : in
three years, despite the introduction of a new carpark and the extension of Terminal 2, average hourly
consumption melted down from 53 gigawatts to 47.
A gain of six gigawatts, which in fact corresponds to
the needs of a commune of some 2,500 inhabitants !
The future also shows promise with construction of
new buildings conforming to “High Environmental
Quality” standards and the up-coming creation of a
solar installation : 6,000 m² of photovoltaic panels,
soon to be installed on the pergolas of the P5 car-park.
Another project undertaken with the same
enthusiasm is the drastic reduction of noise
generated by the airport’s activity. Noise, air, the
sea : the airport is deploying its efforts on all three
fronts. It informs and assists local residents who
can benefit from public subsidies to soundproof
their homes. It has installed separator-cleaners
to process rain water before it is channelled
back into the sea, eliminating in particular oil and
hydrocarbons that seep onto the tarmac. Today’s
biggest project, however, is undoubtedly the quality
of the air. To diminish pollution generated by the
comings and goings of 5,000 employees and ten
million passengers, the airport is backing a project
for an inter-modal station which would connect the
runways to the railway and tramway. While awaiting
the creation of this infrastructure, it is working on its
Employee Transport Plan. The aim ? To encourage
staff to adopt car-pooling and public transport.
L’automne se met au vert
Autumn with a taste for green
Cet automne, pour marquer leurs engagements en matière de développement
durable, les Aéroports de la Côte d’Azur multiplient les rendez-vous avec le
public azuréen. Ils organisent ainsi les Journées Développement Durable.
Jusqu’au 15 octobre, la plate-forme niçoise accueille une exposition présentant
les principales actions écocitoyennes du Club des Partenaires Environnement,
une entité regroupant 17 entreprises ou organismes œuvrant sur le second
aéroport de France. De son côté, la plate-forme cannoise abrite le “village
du développement durable” et vous y accueille les 26 et 27 septembre,
avec comme leitmotiv se déplacer sans laisser de trace . Au programme : plus
d’une trentaine de stands différents, réunis autours de 6 pôles thématiques
(biodiversité, gestion des déchets, mobilité, utilisation environnementale des
moyens aériens et aéronautiques, sociétal et énergie) et de nombreuses
conférences animées par l’ADEME (sur le thème des gaz à effet de serre et le
changement climatique), ATMO-PACA (la qualité de l’air au plan départemental)
ou encore la Lyonnaise des Eaux (mer et qualité de l’eau)…
This autumn, to mark their commitments to sustainable development, the
Côte d’Azur Airports are holding more and more events for the public. They
are also organising “Sustainable Development Days”. Until October 15th, Nice
Airport is hosting an exhibition presenting the main “eco-citizenship” activities
undertaken by the “Club des Partenaires Environnement”, an entity composed of
17 companies and bodies working at France’s second busiest airport. As for the
airport in Cannes , it is playing host to the “sustainable development village” which
will welcome you on September 26th and 27th on the theme of “getting around
without leaving any traces”. On the program : over 30 different stands, grouped
together around six specific themes (bio-diversity, waste management, mobility,
environmental use of air and aeronautic travel, corporate travel and energy)
with several conferences led by the ADEME (on the theme of greenhouse gas
and climate change), ATMO-PACA (quality of the air at regional level) and the
Lyonnaise des Eaux (the sea and the quality of water)…
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aéroportrait
Des cuisiniers de haut vol
High-flying cooks
Nous sommes au cœur de la nuit… L’aéroport est
en sommeil. Enfin, presque. Du côté de la zone des
avitailleurs, les boulangers de Canonica entament
leur journée de labeur. Ils préparent et cuisent les
milliers de pains et de viennoiseries qui, quelques
heures plus tard, composeront les petits-déjeuners
et les pauses snacking des passagers niçois. Leur
entreprise est en effet le grand spécialiste du catering,
la restauration aérienne. Chaque jour, dès cinq heures
du matin, les cuisiniers de cette société d’origine
genevoise produisent ainsi 800 plateaux repas et
plus de 2000 sandwichs pour près d’une quinzaine
de compagnies aériennes opérant sur la Côte d’Azur :
Emirates, Air France, Lufthansa, SAS, Delta…
N’allez pas croire pour autant que tous les voyageurs
sont logés à la même enseigne avec un seul menu pour
tout le monde. Non, Canonica jongle quotidiennement
avec une trentaine de formules différentes. “Chaque
compagnie a ses exigences, raconte Pierre–Henri
Dagnino, chef de cuisine. Certaines nous imposent
des normes très strictes. Delta, par exemple,
commande le même menu à l’ensemble de ses
fournisseurs européens. D’autres, au contraire, nous
associent pleinement à la composition du repas.”
Mais qu’on ne s’y trompe pas : ici, la suggestion
du chef ne change pas régulièrement selon le
marché du jour ! Tout se décide une bonne fois pour
toute, durant l’hiver. “On propose plusieurs dizaines de
plats pour ne sélectionner parfois au final que quatre
menus tournants.” Et pas question de les changer,
pas même de les modifier en cours de route. Une
fois validé, chaque plat est photographié et fait
l’objet d’une fiche technique. Du grammage de chaque
ingrédient à la présentation dans l’assiette, tout est
ainsi codifié pour assurer tout au long de l’année une
prestation rigoureusement identique.
Les maîtres-queux de l’aérien ne sont pas pour autant
interdits de fantaisie, de créativité, d’improvisation.
Mais ces talents-là, ils les expriment le plus souvent
pour régaler les passagers des jets privés, une
clientèle haut de gamme que se partagent, à Nice, deux
sociétés : Canonica, une nouvelle fois, et l’Azuréen
Private Catering. Cette fois, point de plats stéréotypés
pensés un an à l’avance, mais des assiettes dignes
d’une table gastronomique, commandées la veille
du départ, voire à une heure ou deux du décollage.
“C’est le chef d’équipage qui passe commande,
confie Bruno Schmitt, chef exécutif de Private
Catering. Selon le goût ou l’origine du client, il peut
demander un plat indien ou une recette orientale, un
filet Rossini, un bœuf Strogonoff, un fiadone. Nous
lui proposons une carte revue annuellement. Mais,
neuf fois sur dix, il nous réclame du sur mesure : une
spécialité de son pays ou un plat qu’il a apprécié
quelques jours plus tôt dans un restaurant. A nous
de nous adapter sur l’instant!”
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aid du SUD n°16
It’s the middle of the night… The airport is asleep.
Or almost. In the zone dedicated to catering,
Canonica bakers are starting their day’s work. They
prepare and bake the thousands of bread buns and
Viennese pastries which will compose the breakfasts
and snacks of Nice Airport passengers just a few
hours later. The company is, in fact, a leading specialist
in airline catering. Every day, from 5 a.m., cooks
working for this Geneva-based company produce
800 meal trays and over 2,000 sandwiches for
about 15 airlines operating here on the Côte d’Azur :
Emirates, Air France, Lufthansa, SAS, Delta…
But don’t go thinking that all the travellers are
lodged at the same inn, with a single menu for
everyone. No, Canonica juggles on a daily basis
with about 30 different formulas. “Each airline has
its own requirements,” explains chef Pierre-Henri
Dagnino. “Some impose very strict norms. Delta,
for instance, orders the same menu from all of its
European suppliers. Others, on the contrary, involve
us fully in the composition of their meals.” Don’t be
mistaken : here the chef’s suggestion doesn’t change
regularly depending on what’s available at the market !
Everything’s planned, once and for all, during the
winter. “We propose several dozen dishes, sometimes
with only four alternating menus selected at the end
of the day.” And there’s no way they’ll be changed,
not even slightly modified, in the meantime. Once
validated, each dish is photographed and has its own
technical description. From the number of grams for
each ingredient to presentation on the plate, everything
is codified to ensure a strictly identical service
throughout the year.
Nevertheless, cooks in the airline catering sector are
not forbidden a certain amount of fantasy, creativity
or improvisation. Though such talents are more often
expressed for the appreciation of passengers on private
jets, a prestige clientele shared out in Nice by two
firms : Canonica, again, and Private Catering of the
Cote d’Azur. This time, no stereotyped dishes planned
a year in advance, but meals worthy of a gastronomic
restaurant, ordered the day prior to departure, or even
just an hour or two before take-off. “It’s the crew
manager who sends in the order,” says Bruno Schmitt,
chief executive of Private Catering. “Depending on
the passenger’s taste or origins, he might ask for
Indian food or an oriental recipe, fillet of beef Rossini,
Strogonoff beef stew, a “fiadone”. We then propose a
menu that is reviewed on an annual basis. But nine
times out of ten, they ask for something tailormade :
a speciality from their home country or a dish they
enjoyed a few days previously in a restaurant. It’s our
job to come up with something on the spot !”
aérodynamisme
Tour de piste
Tour of the track
Restez connectés ! Un nouvel espace Internet,
avec PC en libre-service et prises de courant
pour recharger les batteries de toutes sortes,
est disponible en zone publique du Terminal 1
près du Bar Malongo. La connexion Internet
se fait depuis le portail WIFI de l’aéroport, soit
par CB ou avec des cartes pré-payées (d’une
durée variable), que les passagers peuvent se
procurer à la boutique Relay située juste à côté.
C’est géant ! Le 3 juin dernier, l’Aéroport
Nice Côte d’Azur a reçu pour la première fois
l’A380 venu effectuer une série de tests dans
le ciel azuréen. Ce géant de 79,8 mètres de
long et de 73 mètres d’envergure a posé sans
souci ses 300 tonnes sur la piste niçoise. Une
grande première largement arrosée : comme il
est de coutume dans le milieu aéronautique, les
pompiers du “SSLIA*” ont célébré ce baptême
en aspergeant l’avion de leurs lances à incendie.
Plus discrètement, la seconde phase de test a
eu lieu le 27 août.
* Service de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie
aux Aéronefs.
On line Voilà un aéroport qui soigne son image :
Nice Côte d’Azur a régulièrement les faveurs de
Youtube, Daily Motion ou Google qui proposent
les vidéos des décollages et atterrissages sur
les pistes niçoises ou encore des images de
fans capturant les arrivées de Céline Dion et
Tokyo Hôtel. La plate-forme niçoise a même reçu
un jeune groupe niçois de tecktonik, qui a filmé
son clip sur place pour le diffuser sur Internet.
Après les aéronefs, place à l’aéronet !
Pas une minute à perdre. Les Bornes Libre
Services Multicompagnies (entendez BLS)
fluidifient l’enregistrement : sur l’écran on
s’enregistre, on choisit sa place et on fait lire
son passeport. Après quoi, direction le Poste
d’Inspection filtrage (entendez PIF ) après
un arrêt au dépose-bagage si nécessaire.
Deux nouvelles bornes ont été installées au
Terminal 2 (zone D), et deux autres au Terminal 1
(zone E et F), portant le total à 22 bornes sur
la plate-forme.
Stay on-line ! A new Internet area with PCs
freely available and connections for recharging
all kinds of batteries is now available in the public zone at Terminal 1, near the Malongo Bar.
Internet connexion is assured via the airport’s
WIFI portal, either with Carte Bleue or pre-paid
cards (of variable duration) that passengers
can buy from the Relay shop just next door.
Gigantic ! On June 3rd, Nice Côte d’Azur
Airport welcomed for the first time the A380
which had come to carry out a series of tests
in the Riviera skies. 79.8 metres long with a
73-metre wingspan, this giant plane effortlessly
landed its 300 tons on the runway in Nice. A
first that deserved a celebration : as per tradition in aeronautical circles, the firemen of the
“SSLIA”* celebrated its baptism by spraying
down the plane with their fire-hoses ! More discreetly, the second phase of the test took place
on August 27th.
* “Service de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie aux
Aéronefs”.
On line Here’s an airport that cultivates its
image : Nice Côte d’Azur regularly receives the
favors of Youtube, Daily Motion and Google,
which propose videos of take-offs and landings
on the runways in Nice, or pictures of fans waiting for the arrival of Céline Dion or Tokyo Hotel.
Nice Airport even welcomed a young tectonic
band which filmed its clip on the premises to
be shown on Internet. After airports, here come
airnets !
Astro’Teck
Not a minute to lose. The “Bornes Libre Services Multicompagnies” (Multi-airline Self-Service
Check-in Terminals known as “BLS”) make checking-in easier : using the screen, passengers can
check in, choose their seats and have their passports inspected. Then, off they go to the “Poste
d’Inspection Filtrage” (“PIF”, or filtering inspection station) after calling at the luggage drop-off,
if necessary. Two new check-in terminals have
been installed at Terminal 2 (zone D), two more
at Terminal 1 (zones E and F), bringing the total
to 22 at the airport.
air du SUD n°16
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embarquement immédiat
New-York : au sommet de son art
New York : at the peak of its art
Celle “qui ne dort jamais” possède une énergie inégalable.
Les artistes qui l’ont ressenti ont fait d’elle la capitale de l’art contemporain.
The city “that never sleeps” has unequalled energy.
Artists who feed on it have made it the capital of contemporary art.
All works© Jeff Koons
Le met - Exposition Jeff Koons
Hôtel Gershwin
David M. Heald, © SRGF, New York.
Musée Guggenheim
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aid du SUD n°16
Dès les années 30, Edward Hopper s’installe dans Manhattan. De son
studio situé dans Greenwich Village, il capte l’essence de la ville : le train
aérien, un ciné, un resto... Les scènes qu’il dépeint sont souvent nocturnes,
dégageant une ambiance particulière. Aujourd’hui encore, leur mélancolie
autant que leur poésie ne laissent personne indifférent.
Trente ans après Hopper, New-York s’installe définitivement au firmament
de la scène artistique internationale. Big Apple devient le berceau du pop art
américain, un courant apparu en Angleterre qui vise à rendre l’art populaire
et accessible. Ses figures de proue : Jasper Johns (et son fameux drapeau
américain), Roy Lichenstein (et son style BD) ou encore Andy Warhol. Il est
the pope of the pop avec ses illustres séries: cannettes de Coca-Cola ou
boîtes de soupes Campbells, portraits d’Elizabeth Taylor, Mao ou Marilyn
Monroe. Dans sa Factory, il prend sous son aile Jean-Michel Basquiat, un
jeune taggeur du métro qui deviendra un artiste connu à l’orée des années
80. Car New-York est encore une fois à la pointe de la nouveauté : elle fait
émerger la tendance du tag et du graffiti, dont est issu Keith Haring…
La révolution Pop Art a laissé des traces. New-York vit encore à
l’heure de l’art contemporain. Il est dans la rue, investit des hôtels, des
boutiques, des restaurants. Voyez l’hôtel Gershwin : derrière la façade
rouge délirante flanquée d’étranges cornes, toute la décoration respire
l’esprit pop. L’hôtel finance d’ailleurs des artistes en résidence, pour
qu’ils s’imprègnent pleinement de l’atmosphère créative de la ville. Une
mise en bouche délicieuse avant d’attaquer la visite des galeries. Elles
se trouvent principalement dans les quartiers de Soho et Tribeca (côté
West Broadway, Lafayette St.) ou encore dans Chelsea, dans les anciens
entrepôts du Meat Packing District reconvertis en lieux d’exposition (à
l’ouest de la 9ème Avenue, entre la 20è et la 26è rue).
Et puis, il y a les musées (et leurs excellentes boutiques, riches de belles
reproductions !). Certains font référence dans le monde entier comme le
Guggenheim, le MoMa ou le Met (qui propose jusqu’au 26 octobre une
expo d’incroyables sculptures de Jeff Koons sur le Roof Garden, avec
une vue imprenable sur Central Park). Mais au-delà de ces standards,
il faut visiter certains établissements moins connus comme le Whitney
Museum sur Madison (qui possède plusieurs œuvres de Hopper), le
Studio Museum dans Harlem ou le New Museum sur Browery, avec son
architecture étonnante.
In the 1930’s, Edward Hopper moved to Manhattan. From his studio in
Greenwich Village, he captured the essence of the town : the aboveground subway, a movie theater, a resto... The scenes he painted are
often nocturnal, conveying a very special atmosphere. Even today, their
melancholy and poetry leave no-one indifferent.
Thirty years later, New York rose definitively into the firmament of the
international art scene. The Big Apple became the cradle of American
Pop Art, a trend that originated in England, aiming to make art more
popular and accessible for the public. Its figureheads included Jasper
Johns (with his famous American flag), Roy Lichenstein (with his comic-
strip style) and Andy Warhol. Warhol was known as the “the pope of pop”,
producing his illustrious series of Coca-Cola cans or tins of Campbell
soup, portraits of Elizabeth Taylor, Mao and Marilyn Monroe. In his
Factory, he took Jean-Michel Basquiat under his wing, a young subway
tagger who was to become well-known as from the early ’eighties. For
New York once again became the driving-force behind the new art scene :
it encouraged the emergence of the trend for tagging and graffiti which
produced Keith Haring…
The Pop Art revolution left many traces. New York still lives in tune
to contemporary art. It’s visible on the streets, in hotels, shops and
restaurants. Take the Gershwin Hotel : behind a wild red frontage flanked
by bizarre horns, its entire interior decor conveys the spirit of Pop. The
hotel in fact finances artists in residence, so that they can absorb the city’s
creative atmosphere to the full. A delightful foretaste before setting off to
visit the galleries. They are mostly to be found in the Soho and Tribeca
neighbourhoods (near West Broadway, Lafayette St.) or in Chelsea, in
the former warehouses of the Meat Packing District, now converted into
exhibition space (west of 9th Avenue, between 20th and 26th Streets).
Then there are the museums (and their excellent boutiques, offering
wonderful reproductions !). Some are worldwide references, such as the
Guggenheim, the MoMa and the Met (which proposes until October 26th
an exhibition of incredible sculptures by Jeff Koons in the Roof Garden
with its unimpeded view of Central Park). But as well as these must-sees,
lesser-known establishments should also be visited, such as the Whitney
Museum on Madison (which owns several works by Hopper), the Studio
Museum in Harlem and the New Museum on Bowery, with its amazing
architecture.
Infos pratiques
Pratical infos
Comment y aller ?
Vols directs Nice-New York avec la compagnie Delta,
5 fois par semaine, Terminal 2.
New York avec Plaisir de Partir : Loving New York
- Séjour 5 jours / 4 nuits du 04/04/2008 au 21/11/2008
TO : Vacances Fabuleuses à partir de 1524€*
How to get there ?
Direct flights Nice-New York with the Delta airline,
5 times per week, Terminal 2.
New York with “Plaisir de Partir” : Loving New York
- Stay 5 days / 4 nights from 04/04/2008 to 21/11/2008
TO : Vacances Fabuleuses from 1,524e**
* Tarif donné à titre indicatif sous réserve de modifications et de disponibilité
** Price given as an indication only, subject to modification and availabilities.
101NICE
ETE / SUMMER 2008*
villes au départ de
scheduled destinations departing from
Trondheim
Bergen
Oslo
Montréal
Stockholm
Helsinki
St Petersbourg
Stavanger
Göteborg
Toronto
Riga
Malmö
Edimbourg
Billund
Newcastle
Belfast
Kalmar
Copenhague
Angelholm
Hambourg
Leeds Bradford
East Midlands
Dublin
Manchester
Berlin
Amsterdam
SCHOENEFELD
Rotterdam
Londres
Birmingham
Cork
GATWICK/HEATHROW
Bristol
LUTON/STANTED
LONDON CITY
Düsseldorf
Southampton
Bruxelles
Exeter
Cologne
New York JFK
Moscou
Liverpool
Luxembourg
Jersey
Bâle
Friedrichshafen
Zurich
Genève
Francfort
Stuttgart
Munich
Varsovie
Kiev
Vienne
Innsbruck
Venise
NICE
Barcelone
Porto
Madrid
Lisbonne
Rome Fiumicino
Istanbul
Palma de Majorque
Olbia
Valence
Malaga
Ibiza
Alger
Constantine
Tozeur
Casablanca
Tunis
Monastir
Héraklion
Djerba
Beyrouth
Tel Aviv
Marrakech
Dubaï
DESTINATIONS RÉGULIÈRES / SCHEDULED DESTINATIONS
Riyadh
CHARTERS / CHARTERS
30 PAYS
Countries
RÉGULIÈRES
Scheduled destinations
101 DESTINATIONS
AÉRIENNES
50 COMPAGNIES
Airlines
Lille
Paris
Caen
Metz-Nancy
Orly/Roissy(CDG)
Strasbourg
Brest
Rennes
Nantes
Clermont-Ferrand
Limoges
Lyon
Bordeaux
Biarritz
Toulouse
Monte-Carlo
Calvi
Bastia
Ajaccio
Figari
FRANCE
20 destinations / 5 compagnies
EUROPE ET AFRIQUE DU NORD
75 destinations / 51 compagnies
INTERCONTINENTAL
6 destinations / 5 compagnies
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* Sources Marketing Aéroport Nice Côte d’Azur au 22/08/2008 données à titre indicatif sous réserve de modifications
Jeddah
Air Du Sud n°16 Septembre-Octobre 2008
Aéroport Nice Côte d’Azur / Communication
BP 3331 - 06206 Nice Cedex 3
Tél. : 0820 423 333 (0,12�/min)
Directeur de la publication : Didier Monges
Direction de la rédaction : Hélène Navarro
Rédacteur en chef : Jérôme Morroni
Crédit photos : Aéroport Nice Côte d’Azur
Jérôme Kelagopian, Bruno Gasperini,
Philippe Bellissent, Canonica
et Private Catering.
N° ISSN : 1778 - 8714
AÉROPORT
NICE CÔTE D’AZUR