air Du SuD n°16 - Aéroport Nice Côte d`Azur : aux portes du mythe
Transcription
air Du SuD n°16 - Aéroport Nice Côte d`Azur : aux portes du mythe
Air du Sud n°16 Les aéroports de la côte d’azur en direct Pourvu que ça dure ! Sustainable forever ! Des cuisiniers de haut vol High-flying cooks Embarquement immédiat : New York Boarding immediately : New York Villes au départ de Nice Scheduled destinations departing from Nice AÉROPORT NICE CÔTE D’AZUR C dans l’air Pourvu que ça dure ! Sustainable forever ! Le développement durable ? Beaucoup en parlent, certains l’intègrent déjà ! Ainsi, le 28 janvier 2008, l’ensemble des acteurs français du transport aérien s’est engagé, sous l’égide du Grenelle de l’Environnement, à réduire l’impact environnemental de leur activité. Au rang des entreprises concernées par cette démarche : les grands aéroports français. Ils se sont donnés plusieurs objectifs concrets : utilisation de véhicules propres, réalisation de Plans de Déplacement Entreprises, mise en œuvre de systèmes de management de l’environnement, suivi de la qualité de l’air… Le programme est ambitieux et, pourtant, l’Aéroport Nice Côte d’Azur l’a appréhendé avec sérénité. Pour cause : il n’a pas attendu ces accords nationaux pour mettre en route la plupart de ces actions ! Parce qu’elle est au cœur d’une zone urbaine de plusieurs centaines de milliers d’habitants, la plate-forme aéroportuaire azuréenne a pris conscience très tôt de son “éco-responsabilité”. Ainsi, dès 2000, elle mobilisait l’ensemble de ses équipes autour d’une charte pour l’environnement. Mieux : quatre ans plus tard, l’aéroport niçois décrochait sa certification Iso 14001, un label environnemental international. En 2006, une seconde charte, pensée et formalisée en partenariat avec l’ensemble des parties concernées (institutionnels, riverains, professionnels de l’aviation…), a accentué ce mouvement. Et les résultats sont là ! Des avancées significatives les passagers sont invités à trier leurs déchets. 3 millions de mètres cube d’eau contrôlés tous les ans 2 aid du SUD n°16 Grande réussite de cette démarche : les économies réalisées sur les ressources naturelles. En quatre ans, grâce à un système de climatisation plus sobre que par le passé et à une recherche systématique des fuites, la consommation d’eau de l’aéroport a chuté de 5 à 3 millions de mètres cube par an. Même phénomène au niveau de l’énergie : en trois ans, malgré la mise en service d’un nouveau parking et de l’extension du Terminal 2, la consommation horaire moyenne a fondu de 53 gigawatts à 47. Un gain de six gigawatts qui correspond tout de même aux besoins d’une commune de 2 500 habitants environ ! Et l’avenir est prometteur avec la construction de nouveaux bâtiments répondant aux normes Haute Qualité Environnementale ou la création prochaine d’une installation solaire : 6.000 m² de panneaux photovoltaïques bientôt installés sur les pergolas du parking P5. Autre dossier mené avec dynamisme : la réduction drastique des nuisances générées par l’activité aéroportuaire. Bruit, air, mer : l’aéroport agit sur tous les fronts. Il informe et accompagne les riverains pouvant profiter d’aides publiques pour insonoriser leur domicile. Il s’est équipé de débourbeurs séparateurs pour traiter les eaux pluviales avant leur rejet en mer, en éliminant notamment les huiles et les hydrocarbures répandus sur le tarmac. Mais le grand chantier actuel reste sans nul doute la qualité de l’air. Pour réduire la pollution générée par le trajet de 5.000 salariés et dix millions de passagers, il soutient le projet d’une gare intermodale qui relierait les pistes au rail et au tramway. En attendant la création de cette infrastructure, il travaille à son Plan Déplacement Entreprise. L’objectif ? Amener le personnel à adopter le covoiturage et les transports collectifs. Sustainable development ? Many people talk about it, some are already pursuing it ! For example, on January 28th, 2008, all the French players in the air travel sector agreed, under the aegis of the “Grenelle de l’Environnement”, to reduce their activity’s impact on the environment. France’s leading airports were among the entreprises concerned by this undertaking. They committed themselves to work towards several concrete aims : the use of “clean” vehicles, the drawing up of Employee Transport Plans, implementation of environment management systems, surveillance of the quality of the air… An ambitious program : and yet Nice Côte d’Azur Airport faced it with the utmost serenity. For good reason : it hadn’t waited for these national agreements to introduce the majority of these important actions ! Since it is situated at the heart of an urban area with several hundred thousand inhabitants, the Riviera’s airport became aware very early on of its “eco-responsibility”. As early as 2000, it in Le saviez-vous ? did you know ? Les JDD à l’Aéroport Cannes Mandelieu en 2007 fact mobilised all its teams to work on a chart for preservation of the environment. Better still : four years later, Nice Airport obtained the international environmental label, ISO 14001 certification. In 2006, a second chart, prepared and approved in partnership with all the parties concerned (institutionals, local residents, members of the aviation industry…), speeded up proceedings. And results are there to prove it ! Significant progress The undertaking’s biggest success : the savings gained in natural resources. In just four years, thanks to a more sober air-conditioning system than the one used in the past and an intensified search for leakages, the airport’s water consumption dropped from 5 to 3 million cubic meters per year. The same phenomenon occurred in the case of energy : in three years, despite the introduction of a new carpark and the extension of Terminal 2, average hourly consumption melted down from 53 gigawatts to 47. A gain of six gigawatts, which in fact corresponds to the needs of a commune of some 2,500 inhabitants ! The future also shows promise with construction of new buildings conforming to “High Environmental Quality” standards and the up-coming creation of a solar installation : 6,000 m² of photovoltaic panels, soon to be installed on the pergolas of the P5 car-park. Another project undertaken with the same enthusiasm is the drastic reduction of noise generated by the airport’s activity. Noise, air, the sea : the airport is deploying its efforts on all three fronts. It informs and assists local residents who can benefit from public subsidies to soundproof their homes. It has installed separator-cleaners to process rain water before it is channelled back into the sea, eliminating in particular oil and hydrocarbons that seep onto the tarmac. Today’s biggest project, however, is undoubtedly the quality of the air. To diminish pollution generated by the comings and goings of 5,000 employees and ten million passengers, the airport is backing a project for an inter-modal station which would connect the runways to the railway and tramway. While awaiting the creation of this infrastructure, it is working on its Employee Transport Plan. The aim ? To encourage staff to adopt car-pooling and public transport. L’automne se met au vert Autumn with a taste for green Cet automne, pour marquer leurs engagements en matière de développement durable, les Aéroports de la Côte d’Azur multiplient les rendez-vous avec le public azuréen. Ils organisent ainsi les Journées Développement Durable. Jusqu’au 15 octobre, la plate-forme niçoise accueille une exposition présentant les principales actions écocitoyennes du Club des Partenaires Environnement, une entité regroupant 17 entreprises ou organismes œuvrant sur le second aéroport de France. De son côté, la plate-forme cannoise abrite le “village du développement durable” et vous y accueille les 26 et 27 septembre, avec comme leitmotiv se déplacer sans laisser de trace . Au programme : plus d’une trentaine de stands différents, réunis autours de 6 pôles thématiques (biodiversité, gestion des déchets, mobilité, utilisation environnementale des moyens aériens et aéronautiques, sociétal et énergie) et de nombreuses conférences animées par l’ADEME (sur le thème des gaz à effet de serre et le changement climatique), ATMO-PACA (la qualité de l’air au plan départemental) ou encore la Lyonnaise des Eaux (mer et qualité de l’eau)… This autumn, to mark their commitments to sustainable development, the Côte d’Azur Airports are holding more and more events for the public. They are also organising “Sustainable Development Days”. Until October 15th, Nice Airport is hosting an exhibition presenting the main “eco-citizenship” activities undertaken by the “Club des Partenaires Environnement”, an entity composed of 17 companies and bodies working at France’s second busiest airport. As for the airport in Cannes , it is playing host to the “sustainable development village” which will welcome you on September 26th and 27th on the theme of “getting around without leaving any traces”. On the program : over 30 different stands, grouped together around six specific themes (bio-diversity, waste management, mobility, environmental use of air and aeronautic travel, corporate travel and energy) with several conferences led by the ADEME (on the theme of greenhouse gas and climate change), ATMO-PACA (quality of the air at regional level) and the Lyonnaise des Eaux (the sea and the quality of water)… air du SUD n°16 3 aéroportrait Des cuisiniers de haut vol High-flying cooks Nous sommes au cœur de la nuit… L’aéroport est en sommeil. Enfin, presque. Du côté de la zone des avitailleurs, les boulangers de Canonica entament leur journée de labeur. Ils préparent et cuisent les milliers de pains et de viennoiseries qui, quelques heures plus tard, composeront les petits-déjeuners et les pauses snacking des passagers niçois. Leur entreprise est en effet le grand spécialiste du catering, la restauration aérienne. Chaque jour, dès cinq heures du matin, les cuisiniers de cette société d’origine genevoise produisent ainsi 800 plateaux repas et plus de 2000 sandwichs pour près d’une quinzaine de compagnies aériennes opérant sur la Côte d’Azur : Emirates, Air France, Lufthansa, SAS, Delta… N’allez pas croire pour autant que tous les voyageurs sont logés à la même enseigne avec un seul menu pour tout le monde. Non, Canonica jongle quotidiennement avec une trentaine de formules différentes. “Chaque compagnie a ses exigences, raconte Pierre–Henri Dagnino, chef de cuisine. Certaines nous imposent des normes très strictes. Delta, par exemple, commande le même menu à l’ensemble de ses fournisseurs européens. D’autres, au contraire, nous associent pleinement à la composition du repas.” Mais qu’on ne s’y trompe pas : ici, la suggestion du chef ne change pas régulièrement selon le marché du jour ! Tout se décide une bonne fois pour toute, durant l’hiver. “On propose plusieurs dizaines de plats pour ne sélectionner parfois au final que quatre menus tournants.” Et pas question de les changer, pas même de les modifier en cours de route. Une fois validé, chaque plat est photographié et fait l’objet d’une fiche technique. Du grammage de chaque ingrédient à la présentation dans l’assiette, tout est ainsi codifié pour assurer tout au long de l’année une prestation rigoureusement identique. Les maîtres-queux de l’aérien ne sont pas pour autant interdits de fantaisie, de créativité, d’improvisation. Mais ces talents-là, ils les expriment le plus souvent pour régaler les passagers des jets privés, une clientèle haut de gamme que se partagent, à Nice, deux sociétés : Canonica, une nouvelle fois, et l’Azuréen Private Catering. Cette fois, point de plats stéréotypés pensés un an à l’avance, mais des assiettes dignes d’une table gastronomique, commandées la veille du départ, voire à une heure ou deux du décollage. “C’est le chef d’équipage qui passe commande, confie Bruno Schmitt, chef exécutif de Private Catering. Selon le goût ou l’origine du client, il peut demander un plat indien ou une recette orientale, un filet Rossini, un bœuf Strogonoff, un fiadone. Nous lui proposons une carte revue annuellement. Mais, neuf fois sur dix, il nous réclame du sur mesure : une spécialité de son pays ou un plat qu’il a apprécié quelques jours plus tôt dans un restaurant. A nous de nous adapter sur l’instant!” 4 aid du SUD n°16 It’s the middle of the night… The airport is asleep. Or almost. In the zone dedicated to catering, Canonica bakers are starting their day’s work. They prepare and bake the thousands of bread buns and Viennese pastries which will compose the breakfasts and snacks of Nice Airport passengers just a few hours later. The company is, in fact, a leading specialist in airline catering. Every day, from 5 a.m., cooks working for this Geneva-based company produce 800 meal trays and over 2,000 sandwiches for about 15 airlines operating here on the Côte d’Azur : Emirates, Air France, Lufthansa, SAS, Delta… But don’t go thinking that all the travellers are lodged at the same inn, with a single menu for everyone. No, Canonica juggles on a daily basis with about 30 different formulas. “Each airline has its own requirements,” explains chef Pierre-Henri Dagnino. “Some impose very strict norms. Delta, for instance, orders the same menu from all of its European suppliers. Others, on the contrary, involve us fully in the composition of their meals.” Don’t be mistaken : here the chef’s suggestion doesn’t change regularly depending on what’s available at the market ! Everything’s planned, once and for all, during the winter. “We propose several dozen dishes, sometimes with only four alternating menus selected at the end of the day.” And there’s no way they’ll be changed, not even slightly modified, in the meantime. Once validated, each dish is photographed and has its own technical description. From the number of grams for each ingredient to presentation on the plate, everything is codified to ensure a strictly identical service throughout the year. Nevertheless, cooks in the airline catering sector are not forbidden a certain amount of fantasy, creativity or improvisation. Though such talents are more often expressed for the appreciation of passengers on private jets, a prestige clientele shared out in Nice by two firms : Canonica, again, and Private Catering of the Cote d’Azur. This time, no stereotyped dishes planned a year in advance, but meals worthy of a gastronomic restaurant, ordered the day prior to departure, or even just an hour or two before take-off. “It’s the crew manager who sends in the order,” says Bruno Schmitt, chief executive of Private Catering. “Depending on the passenger’s taste or origins, he might ask for Indian food or an oriental recipe, fillet of beef Rossini, Strogonoff beef stew, a “fiadone”. We then propose a menu that is reviewed on an annual basis. But nine times out of ten, they ask for something tailormade : a speciality from their home country or a dish they enjoyed a few days previously in a restaurant. It’s our job to come up with something on the spot !” aérodynamisme Tour de piste Tour of the track Restez connectés ! Un nouvel espace Internet, avec PC en libre-service et prises de courant pour recharger les batteries de toutes sortes, est disponible en zone publique du Terminal 1 près du Bar Malongo. La connexion Internet se fait depuis le portail WIFI de l’aéroport, soit par CB ou avec des cartes pré-payées (d’une durée variable), que les passagers peuvent se procurer à la boutique Relay située juste à côté. C’est géant ! Le 3 juin dernier, l’Aéroport Nice Côte d’Azur a reçu pour la première fois l’A380 venu effectuer une série de tests dans le ciel azuréen. Ce géant de 79,8 mètres de long et de 73 mètres d’envergure a posé sans souci ses 300 tonnes sur la piste niçoise. Une grande première largement arrosée : comme il est de coutume dans le milieu aéronautique, les pompiers du “SSLIA*” ont célébré ce baptême en aspergeant l’avion de leurs lances à incendie. Plus discrètement, la seconde phase de test a eu lieu le 27 août. * Service de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie aux Aéronefs. On line Voilà un aéroport qui soigne son image : Nice Côte d’Azur a régulièrement les faveurs de Youtube, Daily Motion ou Google qui proposent les vidéos des décollages et atterrissages sur les pistes niçoises ou encore des images de fans capturant les arrivées de Céline Dion et Tokyo Hôtel. La plate-forme niçoise a même reçu un jeune groupe niçois de tecktonik, qui a filmé son clip sur place pour le diffuser sur Internet. Après les aéronefs, place à l’aéronet ! Pas une minute à perdre. Les Bornes Libre Services Multicompagnies (entendez BLS) fluidifient l’enregistrement : sur l’écran on s’enregistre, on choisit sa place et on fait lire son passeport. Après quoi, direction le Poste d’Inspection filtrage (entendez PIF ) après un arrêt au dépose-bagage si nécessaire. Deux nouvelles bornes ont été installées au Terminal 2 (zone D), et deux autres au Terminal 1 (zone E et F), portant le total à 22 bornes sur la plate-forme. Stay on-line ! A new Internet area with PCs freely available and connections for recharging all kinds of batteries is now available in the public zone at Terminal 1, near the Malongo Bar. Internet connexion is assured via the airport’s WIFI portal, either with Carte Bleue or pre-paid cards (of variable duration) that passengers can buy from the Relay shop just next door. Gigantic ! On June 3rd, Nice Côte d’Azur Airport welcomed for the first time the A380 which had come to carry out a series of tests in the Riviera skies. 79.8 metres long with a 73-metre wingspan, this giant plane effortlessly landed its 300 tons on the runway in Nice. A first that deserved a celebration : as per tradition in aeronautical circles, the firemen of the “SSLIA”* celebrated its baptism by spraying down the plane with their fire-hoses ! More discreetly, the second phase of the test took place on August 27th. * “Service de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie aux Aéronefs”. On line Here’s an airport that cultivates its image : Nice Côte d’Azur regularly receives the favors of Youtube, Daily Motion and Google, which propose videos of take-offs and landings on the runways in Nice, or pictures of fans waiting for the arrival of Céline Dion or Tokyo Hotel. Nice Airport even welcomed a young tectonic band which filmed its clip on the premises to be shown on Internet. After airports, here come airnets ! Astro’Teck Not a minute to lose. The “Bornes Libre Services Multicompagnies” (Multi-airline Self-Service Check-in Terminals known as “BLS”) make checking-in easier : using the screen, passengers can check in, choose their seats and have their passports inspected. Then, off they go to the “Poste d’Inspection Filtrage” (“PIF”, or filtering inspection station) after calling at the luggage drop-off, if necessary. Two new check-in terminals have been installed at Terminal 2 (zone D), two more at Terminal 1 (zones E and F), bringing the total to 22 at the airport. air du SUD n°16 5 embarquement immédiat New-York : au sommet de son art New York : at the peak of its art Celle “qui ne dort jamais” possède une énergie inégalable. Les artistes qui l’ont ressenti ont fait d’elle la capitale de l’art contemporain. The city “that never sleeps” has unequalled energy. Artists who feed on it have made it the capital of contemporary art. All works© Jeff Koons Le met - Exposition Jeff Koons Hôtel Gershwin David M. Heald, © SRGF, New York. Musée Guggenheim 6 aid du SUD n°16 Dès les années 30, Edward Hopper s’installe dans Manhattan. De son studio situé dans Greenwich Village, il capte l’essence de la ville : le train aérien, un ciné, un resto... Les scènes qu’il dépeint sont souvent nocturnes, dégageant une ambiance particulière. Aujourd’hui encore, leur mélancolie autant que leur poésie ne laissent personne indifférent. Trente ans après Hopper, New-York s’installe définitivement au firmament de la scène artistique internationale. Big Apple devient le berceau du pop art américain, un courant apparu en Angleterre qui vise à rendre l’art populaire et accessible. Ses figures de proue : Jasper Johns (et son fameux drapeau américain), Roy Lichenstein (et son style BD) ou encore Andy Warhol. Il est the pope of the pop avec ses illustres séries: cannettes de Coca-Cola ou boîtes de soupes Campbells, portraits d’Elizabeth Taylor, Mao ou Marilyn Monroe. Dans sa Factory, il prend sous son aile Jean-Michel Basquiat, un jeune taggeur du métro qui deviendra un artiste connu à l’orée des années 80. Car New-York est encore une fois à la pointe de la nouveauté : elle fait émerger la tendance du tag et du graffiti, dont est issu Keith Haring… La révolution Pop Art a laissé des traces. New-York vit encore à l’heure de l’art contemporain. Il est dans la rue, investit des hôtels, des boutiques, des restaurants. Voyez l’hôtel Gershwin : derrière la façade rouge délirante flanquée d’étranges cornes, toute la décoration respire l’esprit pop. L’hôtel finance d’ailleurs des artistes en résidence, pour qu’ils s’imprègnent pleinement de l’atmosphère créative de la ville. Une mise en bouche délicieuse avant d’attaquer la visite des galeries. Elles se trouvent principalement dans les quartiers de Soho et Tribeca (côté West Broadway, Lafayette St.) ou encore dans Chelsea, dans les anciens entrepôts du Meat Packing District reconvertis en lieux d’exposition (à l’ouest de la 9ème Avenue, entre la 20è et la 26è rue). Et puis, il y a les musées (et leurs excellentes boutiques, riches de belles reproductions !). Certains font référence dans le monde entier comme le Guggenheim, le MoMa ou le Met (qui propose jusqu’au 26 octobre une expo d’incroyables sculptures de Jeff Koons sur le Roof Garden, avec une vue imprenable sur Central Park). Mais au-delà de ces standards, il faut visiter certains établissements moins connus comme le Whitney Museum sur Madison (qui possède plusieurs œuvres de Hopper), le Studio Museum dans Harlem ou le New Museum sur Browery, avec son architecture étonnante. In the 1930’s, Edward Hopper moved to Manhattan. From his studio in Greenwich Village, he captured the essence of the town : the aboveground subway, a movie theater, a resto... The scenes he painted are often nocturnal, conveying a very special atmosphere. Even today, their melancholy and poetry leave no-one indifferent. Thirty years later, New York rose definitively into the firmament of the international art scene. The Big Apple became the cradle of American Pop Art, a trend that originated in England, aiming to make art more popular and accessible for the public. Its figureheads included Jasper Johns (with his famous American flag), Roy Lichenstein (with his comic- strip style) and Andy Warhol. Warhol was known as the “the pope of pop”, producing his illustrious series of Coca-Cola cans or tins of Campbell soup, portraits of Elizabeth Taylor, Mao and Marilyn Monroe. In his Factory, he took Jean-Michel Basquiat under his wing, a young subway tagger who was to become well-known as from the early ’eighties. For New York once again became the driving-force behind the new art scene : it encouraged the emergence of the trend for tagging and graffiti which produced Keith Haring… The Pop Art revolution left many traces. New York still lives in tune to contemporary art. It’s visible on the streets, in hotels, shops and restaurants. Take the Gershwin Hotel : behind a wild red frontage flanked by bizarre horns, its entire interior decor conveys the spirit of Pop. The hotel in fact finances artists in residence, so that they can absorb the city’s creative atmosphere to the full. A delightful foretaste before setting off to visit the galleries. They are mostly to be found in the Soho and Tribeca neighbourhoods (near West Broadway, Lafayette St.) or in Chelsea, in the former warehouses of the Meat Packing District, now converted into exhibition space (west of 9th Avenue, between 20th and 26th Streets). Then there are the museums (and their excellent boutiques, offering wonderful reproductions !). Some are worldwide references, such as the Guggenheim, the MoMa and the Met (which proposes until October 26th an exhibition of incredible sculptures by Jeff Koons in the Roof Garden with its unimpeded view of Central Park). But as well as these must-sees, lesser-known establishments should also be visited, such as the Whitney Museum on Madison (which owns several works by Hopper), the Studio Museum in Harlem and the New Museum on Bowery, with its amazing architecture. Infos pratiques Pratical infos Comment y aller ? Vols directs Nice-New York avec la compagnie Delta, 5 fois par semaine, Terminal 2. New York avec Plaisir de Partir : Loving New York - Séjour 5 jours / 4 nuits du 04/04/2008 au 21/11/2008 TO : Vacances Fabuleuses à partir de 1524€* How to get there ? Direct flights Nice-New York with the Delta airline, 5 times per week, Terminal 2. New York with “Plaisir de Partir” : Loving New York - Stay 5 days / 4 nights from 04/04/2008 to 21/11/2008 TO : Vacances Fabuleuses from 1,524e** * Tarif donné à titre indicatif sous réserve de modifications et de disponibilité ** Price given as an indication only, subject to modification and availabilities. 101NICE ETE / SUMMER 2008* villes au départ de scheduled destinations departing from Trondheim Bergen Oslo Montréal Stockholm Helsinki St Petersbourg Stavanger Göteborg Toronto Riga Malmö Edimbourg Billund Newcastle Belfast Kalmar Copenhague Angelholm Hambourg Leeds Bradford East Midlands Dublin Manchester Berlin Amsterdam SCHOENEFELD Rotterdam Londres Birmingham Cork GATWICK/HEATHROW Bristol LUTON/STANTED LONDON CITY Düsseldorf Southampton Bruxelles Exeter Cologne New York JFK Moscou Liverpool Luxembourg Jersey Bâle Friedrichshafen Zurich Genève Francfort Stuttgart Munich Varsovie Kiev Vienne Innsbruck Venise NICE Barcelone Porto Madrid Lisbonne Rome Fiumicino Istanbul Palma de Majorque Olbia Valence Malaga Ibiza Alger Constantine Tozeur Casablanca Tunis Monastir Héraklion Djerba Beyrouth Tel Aviv Marrakech Dubaï DESTINATIONS RÉGULIÈRES / SCHEDULED DESTINATIONS Riyadh CHARTERS / CHARTERS 30 PAYS Countries RÉGULIÈRES Scheduled destinations 101 DESTINATIONS AÉRIENNES 50 COMPAGNIES Airlines Lille Paris Caen Metz-Nancy Orly/Roissy(CDG) Strasbourg Brest Rennes Nantes Clermont-Ferrand Limoges Lyon Bordeaux Biarritz Toulouse Monte-Carlo Calvi Bastia Ajaccio Figari FRANCE 20 destinations / 5 compagnies EUROPE ET AFRIQUE DU NORD 75 destinations / 51 compagnies INTERCONTINENTAL 6 destinations / 5 compagnies Conformément à l'article 27 de la loi du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations vous concernant. Si vous souhaitez les modifier ou si vous ne souhaitez plus recevoir ce magazine contactez nous à l'adresse ci dessus. * Sources Marketing Aéroport Nice Côte d’Azur au 22/08/2008 données à titre indicatif sous réserve de modifications Jeddah Air Du Sud n°16 Septembre-Octobre 2008 Aéroport Nice Côte d’Azur / Communication BP 3331 - 06206 Nice Cedex 3 Tél. : 0820 423 333 (0,12�/min) Directeur de la publication : Didier Monges Direction de la rédaction : Hélène Navarro Rédacteur en chef : Jérôme Morroni Crédit photos : Aéroport Nice Côte d’Azur Jérôme Kelagopian, Bruno Gasperini, Philippe Bellissent, Canonica et Private Catering. N° ISSN : 1778 - 8714 AÉROPORT NICE CÔTE D’AZUR