Bibliographie sur le monde romain

Transcription

Bibliographie sur le monde romain
LE MONDE ROMAIN DE 70 av. J.-C. à 73 ap. J.C.
Désireux de rompre avec la tradition des sujets régionaux pratiquée depuis une
quinzaine d’années, le présent programme entend s’intéresser à l’ensemble du monde romain
en le considérant à partir de son centre politique et géographique, Rome. Dans l’intitulé,
c’est la deuxième partie (« de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.C. ») qui révèle la signification du sujet
plus que la première (« le monde romain »).
- 1) Comme l’indique le choix des bornes chronologiques, l’axe central est constitué par
l’étude des mutations politiques connues par Rome à la fin de la République et au début de
l’Empire. La date de 70 av. J.-C. correspond en effet à la dernière censure effective de la
période républicaine, procédant à l’élargissement du corps civique après la guerre sociale, et
celle de 73 ap. J.C., à la dernière censure de la période impériale, effectuant une remise en
ordre politique après le bouleversement de la guerre civile de 68-69. L’évolution de la res
publica forme donc le cœur du programme et lui donne son unité et son dynamisme. Au-delà
des faits et des institutions, le candidat devra être particulièrement sensible aux pratiques, à la
société et à la culture politiques.
- 2) Les phénomènes économiques, sociaux, religieux et culturels ne sont pas exclus pour
autant mais ils sont considérés seulement dans leur rapport avec le fonctionnement du système
politique et l’analyse des mutations connues ou engendrées par ce dernier. On s’intéressera
aux faits économiques liés à la construction et à l’intégration impériales. Le domaine social
englobe évidemment la classe dirigeante, soit l’aristocratie, mais aussi ses rapports avec la
plèbe. La religion publique entre aussi dans le programme, de même que les différentes
formes d’expression culturelle et artistique, qui permettaient de représenter, de légitimer ou
d’exalter les maîtres du pouvoir. Ce choix découle de la volonté d’éviter la dispersion et de
conserver son dynamisme au programme.
- 3) L’expression « monde romain » a été choisie pour sa neutralité même. En raison de la
succession de deux régimes politiques différents, on ne pouvait parler ni de « République
romaine » ni d’ « Empire romain ». Le terme « Rome » était trop ambigu car il pouvait
renvoyer à l’Urbs seule. La mention du monde romain indique donc que l’impact des
mutations évoquées plus haut doit être étudié sur l’ensemble du territoire dominé par Rome
(et pas seulement l’Urbs). Il comprend évidemment l’Italie et les provinces mais aussi les
Etats clients (en tout cas ceux qui ont été durablement dans l’orbite romaine).
- 4) Par ailleurs, la référence au monde romain indique aussi que la construction de l’empire
romain, au sens territorial du terme, fait partie du programme. Mais, contrairement aux
programmes régionaux antérieurs, cette construction doit être considérée du point de vue du
centre et non des régions de l’empire. Ce changement de perspective doit empêcher les redites
par rapport aux programmes précédents. La construction impériale devra donc être étudiée de
façon globale, en liaison avec les enjeux et les débats de la politique romaine, de façon à
mettre en valeur les phénomènes communs à l’ensemble du monde romain. Si les candidats
devront être capables de fournir des exemples régionaux précis, on n’exigera pas d’eux une
connaissance détaillée de chaque province. L’approche de la question ne saurait se réduire à
une série de monographies régionales.
Le monde romain 70 av. J.-C.-73 ap. J.-C.
Robinson Baudry1
Virginie Hollard2
Sommaire
I. Sources. I. 1 : Recueils de documents ; I. 2 : Sources littéraires ; I. 3 : Sources
épigraphiques ; I. 4 : Sources numismatiques ; I. 5 : Sources en ligne
II. Instruments de travail. II. 1 : ouvrages généraux ; II. 2 : Atlas ; II. 3 : Lexiques ; II. 4 :
Chronologies ; II. 5 : Recueils prosopographiques et thématiques
III. Monde romain et crise de la République : III. 1. Héritages : une République
aristocratique ; III. 2 : Une République entre crise et mutations ; III. 3 : Evénements : les
quatre dernières décennies de la République
IV. Monde romain et établissement du Principat : IV. 1 : Evénements : d’Auguste à
Vespasien ; IV. 2 : Structures ; IV. 3 : Principat et mutations sociales
V. L’intégration du monde romain : V. 1 : L’intégration scientifique ; V. 2 : L’intégration
administrative ; V. 3 : L’intégration civique et politique du monde romain ; V. 4. :
L’intégration économique ; V. 5 : L’intégration culturelle ; V. 6 : L’intégration par la mobilité
et par les migrations ; V. 7 : L’ordre romain : adhésion et conflits
VI. Décrire et analyser le monde romain : jeux d’échelles : VI. 1 : Approche générale ; VI.
2 : Rome et l’Italie, au centre du monde romain ; VI. 3 : Un Empire méditerranéen ; VI. 4 :
L’Occident romain ; VI. 5 : L’Orient romain
I. Sources
I. 1. Recueils de documents
[1] ARNAUD, P., Les sources de l’Histoire Ancienne, Paris, 1995.
[2] BADEL, C., LORIOT, X., Sources d’histoire romaine. Ier siècle av. J.-C.–début du Ve siècle
ap. J.-C., Paris, 1993.
[3] BRAUND, D. C., Augustus to Nero. A sourcebook on Roman history. 31 BC-AD 68,
Londres, 1985.
[4] ETIENNE R., Le Siècle d’Auguste, Paris, 1989.
[5] LE BOHEC, Y., Histoire romaine. Textes et documents, Paris, 1997.
Sur un sujet plus précis et comportant une synthèse et des éléments de commentaire, on
consultera :
[6] NICOLET, C., Les idées politiques à Rome sous la République, Paris, 1964.
I. 2. Sources littéraires
Il n’est pas question de recenser l’ensemble des sources littéraires relatives à la période au
programme. On se bornera aux auteurs les plus importants. Sur les rapports entre politique et
littérature :
1
2
Université Paris Ouest- Nanterre La Défense
Université Lumière-Lyon 2
[7] WISEMAN, T.-P., Remembering the Roman people : essays on late-Republican politics and
literature, Oxford-New York, 2009.
I. 2. 1. Ecrire l’histoire à Rome
1. 2. 1. 1. Références générales
[8] ARNAUD-LINDET, M.-P., Histoire et politique à Rome. Les historiens romains (IIIe av. J.C. – Ve ap J.-C.), Paris, 2001.
[9] GABBA E., « The historians and Augustus », dans F. MILLAR, E. SEGAL (éd.), Caesar
Augustus. Seven aspects, Oxford, 1984, p. 61-88.
[10] NOÈ, E., Storiografia imperiale pretacitiana. Linee di svolgimento, Florence, 1986.
1. 2. 1. 2. César
[11] LORETO, L., « Pensare la guerra in Cesare », dans D. POLI (éd.), La cultura in Cesare.
Atti del Convegno internazionale di Studi. Macerata-Matelica, 30 aprile-4 maggio 1990,
Rome, 1993, p. 239-343.
[12] WELCH, K., POWELL, A. (éd.), Julius Caesar as artful reporter. The War Commentaries
as Political Instruments, Londres, 1998.
1. 2. 1. 3. Salluste
[13] EARL, D. C., The political thought of Sallust, Cambridge, 1961.
[14] SYME, R., Sallust, Berkeley, 1964.
[15] PAANANEN, U., Sallust’s politico-social terminology, Helsinki, 1972.
1. 2. 1. 4. Velleius Paterculus
[16] COWAN, E. (éd.), Velleius Paterculus, Oxford, 2011.
[17] WOODMAN, A. J., Velleius Paterculus. The Tiberian Narrative (2.91-131), Cambridge,
1977.
[18] WOODMAN, A. J., Velleius Paterculus. The Caesarian and Augustian Narrative (2.4193), Cambridge, 1983.
1. 2. 1. 5. Flavius Josèphe
[19] BANON, P., Flavius Josèphe : un Juif dans l’Empire romain, Paris, 2007
[20] HADAS-LEBEL, M., « Prophétie et histoire chez Flavius Josèphe », dans N. GRIMAL, M.
BAUD (éd), Evénement, récit, histoire officielle : l'écriture de l'histoire dans les monarchies
antiques, colloque du Collège de France, amphithéâtre Marguerite-de-Navarre, 24-25 juin
2002, Paris, 2003.
[21] VITUCCI, G., Flavio Giuseppe. La Guerre giudaica, Milan, 2005 (1ère éd. 1974).
1. 2. 1. 6. Tacite
On trouvera des synthèses utiles dans cet ouvrage collectif :
[22] WOODMAN, A. J. (éd.), The Cambridge Companion to Tacitus, Cambridge, 2009.
L’ouvrage classique demeure :
[23] SYME, R., Tacitus, Oxford, 1958.
On complètera avec ces essais :
[24] AUBRION, E., Rhétorique et histoire chez Tacite, Metz, 1985.
[25] LAEDERICH, P., Les limites de l’empire. Les stratégies de l’impérialisme romain dans
l’œuvre de Tacite, Paris, 2000.
Parmi les nombreuses editions commentées, signalons :
[26] CHILVER, G. E. F., A Historical Commentary on Tacitus’ Histories I and II, Oxford,
1979.
[27] MARTIN, R. H., WOODMAN, A. J., The Annals of Tacitus. Book 3, Cambridge, 1996.
[28] MARTIN, R. H., WOODMAN, A. J., Tacitus. Annals, Book 4, Cambridge, 1989.
[29] MALLOCH, S. J. V., The Annals of Tacitus. Book 11, Cambridge, 2013.
1. 2. 1. 7. Appien
[30] GABBA E., Appiano e la Storia delle Guerre Civili, Florence, 1956.
[31] GABBA, E., Appiani Bellorum Civilium liber quintus, Florence, 1970.
[32] MAGNINO D., Appiani Bellorum Civilium Liber quartus, Côme, 1998.
1. 2. 1. 8. Plutarque
Pour une première approche, parmi une bibliographie pléthorique :
[33] DUFF, T., Plutarch’s Lives. Exploring virtue and vice, Oxford, 1999.
[34] PELLING, C. B. R., Plutarch and history, Duckworth, 2002.
[35] SIRINELLI, J., Plutarque, Paris, 2001.
On complètera avec ces éditions commentées :
[36] PELLING, C. B. R., Plutarch. Life of Antony, Cambridge, 1988.
[37] PELLING, C. B. R., Plutarch. Caesar, Oxford, 2011.
1. 2. 1. 9. Suétone
L’ouvrage de référence demeure :
[38] GASCOU, J., Suétone historien, Rome, 1984.
On ajoutera ces actes de colloque :
[39] POIGNAULT, R., Présence de Suétone: actes du colloque tenu à Clermont-Ferrand, 25-27
novembre 2004, Limoges, 2009.
Parmi les éditions commentées, on signalera :
[40] CARTER., J. M., Suetonius. Divus Augustus, Bristol, 1982.
[41] HURLEY, D. W (éd.), Suetonius. Divus Claudius, Cambridge, 2001.
[42] LOUIS, N., Commentaire historique et traduction du "Diuus Augustus" de Suétone,
Bruxelles, 2010.
1. 2. 1. 10. Dion Cassius
On commencera par cette étude générale :
[43] MILLAR, F., A Study of Cassius Dio, Oxford, 1964.
Sur des périodes ou des thèmes davantage circonscrits :
[44] FISHWICK, D., « Dio and the provinces », dans Y. LE BOHEC (éd.), L’Afrique, la Gaule,
la religion à l’époque romaine. Mélanges à la mémoire de M. Le Glay, Bruxelles, 1994, p.
116-128.
[45] MANUWALD, B., Cassius Dio und Augustus, Wiesbaden, 1979.
[46] ZECCHINI, G., Cassio Dione e la guerre gallica di Cesare, Milan, 1978
[47] RODDAZ, J.-M., « De César à Dion Cassius : l’image de la monarchie chez un historien
du siècle des Sévères. Réflexions sur l’oeuvre de Dion Cassius, à propos d’ouvrages récents »,
REA, 85, 1983, p. 67-87.
Quelques éditions commentées importantes :
[48] MURISON, C. L., Rebellion and Reconstruction. Galba to Domitian. An Historical
Commentary on Cassius Dio’s Roman History. Books 64-67 (A.D. 68-96), Atlanta, 1999.
[49] RICH, J. W., Cassius Dio. The Augustan Settlement (53-55,9), Warminster, 1990.
[50] SWAN, P. M., The Augustan Succession. An Historical Commentary on Cassius Dio’s
Roman History. Books 55-56 (9 B.C.-A.D. 14), New York, 2004.
I. 2. 2. Sources géographiques et encyclopédiques
Sur l’œuvre géographique de Strabon :
[51] BIFFI, N., Il Medio Oriente di Strabone. Libro XVI della Geografia. Introduzione,
traduzione e commento, Bari, 2002.
[52] CLARKE, K., Between Geography and History. Hellenistic Constructions of the Roman
World, Oxford, 1999.
[53] CLAVEL-LEVEQUE, M., « Les Gaules et les Gaulois : pour une analyse de la Géographie
de Strabon », DHA, 1, 1974, p. 75-93.
[54] THOLLARD, P., Barbarie et civilisation chez Strabon : étude critique des livres III et IV
de la Géogrpahie, Paris, 1988.
[55] THOLLARD, P., La Gaule selon Strabon : du texte à l’archéologie. Géographie, Livre IV,
Aix-en-Provence, 2009.
Quelques références sur l’œuvre encyclopédique de Pline l’Ancien :
[56] CAREY, S., Pliny’s Catalogue of Culture. Art and Empire in the Natural History, Oxford,
2003.
[57] MURPHY, T., Pliny the Elder’s Natural History. The Empire in the Encyclopedia, Oxford,
2004.
[58] NAAS, V., Le projet encyclopédique de Pline l’Ancien, Rome, 2002.
I. 2. 3. Le corpus cicéronien
On partira de cet ouvrage collectif :
[59] MAY, J. M. (éd.), Brill’s Companion to Cicero. Oratory and Rhetoric, Leyde, 2002.
On s’appuiera aussi sur cet instrument de travail :
[60] MARINONE, N., Cronologia ciceroniana, Rome, 2004 (1re éd. 1997).
Plusieurs biographies permettent de contextualiser les écrits de Cicéron :
[61] MITCHELL, T. N., Cicero. The Ascending Years, Londres, 1979.
[62] MITCHELL, T. N., Cicero. The Senior Statesman, Yale, 1991.
Sur le proconsulat de Cicéron en Cilicie, on lira :
[63] CAMPANILE, D., « Provincialis molestia. Note su Cicerone proconsole », dans B.
VIRGILIO (éd.), Studi ellenistici, 13, Pise, 2001, p. 243-274.
On consultera également l’essai suivant :
[64] VASALY, A., Representations. Images of the World in Ciceronian Oratory, Berkeley,
1993.
De nombreux textes de Cicéron ont été l’objet d’éditions commentées. Signalons les plus
importantes :
[65] COSKUN, A., Cicero und das römische Bürgerrecht. Die Verteidigung des Dichters
Archias. Einleitung, Text, Übersetzung und historisch-philologische Kommentierungen,
Göttingen, 2010.
[66] DYCK, A. (éd.), Cicero. Catilinarians, Cambridge, 2008.
[67] SHACKLETON BAILEY D. R., Cicero’s letters to Atticus, 6 vols., Cambridge, 1965-1968.
[68] SHACKLETON BAILEY D. R., Epistulae ad familiares, 2 vols., Cambridge, 1977.
[69] SHACKLETON BAILEY D. R., Epistulae ad Quintum fratrem et M. Brutum, Cambridge,
1980.
I. 2. 4. Autres sources rhétoriques
[70] MALCOVATI, H., Oratorum romanorum fragmenta, Turin, 1955.
I. 2. 5. Sources poétiques
[71] BRIQUEL, D., « L’Italie d’Horace », dans R. CHEVALLIER (éd.), Présence d’Horace,
colloque de Tours 26-27/6/1987, Caesarodunum, 23 bis, Tours, 1988, p. 41-50.
[72] DEVILLERS, O., FLAMERIE DE LACHAPELLE, G. (éd.), Poésie augustéenne et mémoires du
passé de Rome. En hommage au Professeur Lucienne Deschamps, Bordeaux, 2013.
[73] NADEAU Y., Safe and subsidized: Vergil and Horace sing Augustus, Bruxelles 2004
[74] NAPPA, C., Reading after Actium. Vergil’s Georgics, Octavian, and Rome, Ann Arbor,
2005.
I. 3. Sources épigraphiques
1. 3. 1. Instruments de travail et ouvrages généraux :
[75] BERARD, F., FEISSEL, D., PETITMENGIN, P., Guide de l’épigraphiste, Paris, 2010 (4e
édition).
[76] DESMULLIEZ, J., HOËT-VAN CAUWENBERGHE, C. (éd.), Le monde romain à travers
l’épigraphie. Méthodes et pratiques, Lille, 2007.
[77] LASSERE, J.-M., Manuel d’épigraphie romaine, 2 vol., Paris, 2005.
[78] MC LEAN, B.-H., An Introduction to Greek Epigraphy of the Hellenistic and Roman
Periods: From Alexander the Great to the Reign of Constantine (323 BC-AD 337), University
of Michigan Press, 2002
I. 3. 2. Recueils généraux et périodiques
[79] L’année épigraphique. Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité
romaine, Paris, 1888[80] Corpus Inscriptionum Latinarum, Berlin, 1863[81] DESSAU, H., Inscriptiones Latinae Selectae, Berlin, 1892-1916.
[82] Inscriptiones Graecae ad Res Romanas Pertinentes, I-IV, Paris, 1927.
I. 3. 3. Inscriptions juridiques
[83] CRAWFORD, M. H. (éd.), Roman Statutes, Londres, 1996.
[84] OLIVER, J.-H., Greek constitutions of Early Roman Emperors from Inscriptions and
Papyri, Philadelphie, 1989.
[85] SHERK, R. K., Roman Documents from the Greek East. Senatus Consulta and Epistulae
to the Age of Augustus, Baltimore, 1969.
I. 3. 4. Textes particuliers
Sur les Res Gestae, on utilisera les deux éditions suivantes :
[86] COOLEY, A., Res Gestae Divi Augusti. Text, Translation, and Commentary, Cambridge,
2010.
[87] SCHEID J., Res Gestae Divi Augusti, Paris, 2007.
Sur les édits d’Auguste à Cyrène, l’ouvrage classique demeure :
[88] DE VISSCHER, F., Les édits d’Auguste découverts à Cyrène, Louvain, 1940.
Parmi les nombreuses contributions relatives à la tabula Siarensis, signalons :
[89] FRASCHETTI, A. (éd.), La commemorazione di Germanico nella documentazione
epigrafica. Tabula Hebana e Tabula Siarensis. Actes du congès international, Cassino, 21-24
oct. 1991, Rome, 2000
[90] GONZALEZ J., ARCE J. (éd.), Estudios sobre la Tabula Siarensis, Madrid, 1988.
[91] NICOLET, C., « La destinatio à la lumière de la Tabula Siarensis et de Dion», dans [89],
p. 221-263
Sur le sénatus-consulte de Pisone patre, voir en priorité :
[92] ECK, W., CABALLOS, A., FERNANDEZ, F., Das senatus consultum de Cn. Pisone patre,
Munich, 1996.
[93] GONZALEZ, J., FERNANDEZ, F., ECK, W., « El senado consulto de Cn. Pisone Patre »,
AJPh, 1999, 120, p. 14-41.
Sur la Table claudienne de Lyon :
[94] FABIA, P., La Table claudienne de Lyon, Lyon, 1929.
I. 4. Sources numismatiques
I. 4. 1. Manuels et ouvrages spécialisés
On partira des manuels suivants :
[95] BURNETT, A., La numismatique romaine, de la République au Haut-Empire, Paris, 1988
(1re éd. ang. 1987).
[96] DEPEYROT, G., La monnaie romaine (211 av. J.-C.-476 ap. J.-C.), Paris, 2006.
[97] REBUFFAT, F., La Monnaie dans l’Antiquité, Paris, 1996.
Pour approfondir, on s’appuiera sur des études chronologiquement ou thématiquement plus
circonscrites :
[98] HOLLANDER, D. B., Money in the Late Roman Republic, Leyde-Boston, 2007.
[99] MEADOWS, A., WILLIAMS, J., « Moneta and the monuments. Coinage and politics in
Republican Rome », JRS, 91, 2001, p. 27-49.
I. 4. 2. Catalogues
Sur la période républicaine, l’ouvrage de référence demeure (on fera attention au fait que la
datation de plusieurs émissions monétaires demeure conjecturale et que les hypothèses
avancées ont parfois été contestées) :
[100] CRAWFORD, M., Roman Republic Coinage, 2 vol., Cambridge, 1974.
Sur le monnayage impérial, on consultera :
[101] SUTHERLAND, C. H. V., CARSON, R. A. G. (éd.), The Roman Imperial Coinage, I, From
31 BC to AD 69, Londres, 1984 (2e éd.).
Sur le monnayage provincial :
[102] BURNETT, A. M., AMANDRY, M., RIPOLLES, P.-P., Roman Provincial Coinage. 1. From
the Death of Caesar to the Death of Vitellius (44 BC-AD 69), Londres-Paris, 1992.
I. 5. Sources en ligne
I. 5. 1. : Sources épigraphiques
http://www.uni-heidelberg.de/institute/sonst/adw/edh/
http://www.manfredclauss.de/index.html
http://www.jstor.org/action/showPublication?journalCode=anneepig (année épigraphique)
http://eda-bea.es/pub/search_select.php (inscriptions péninsule Ibérique)
http://www2.uah.es/imagines_cilii (inscriptions péninsule Ibérique)
I. 5. 2. : Sources littéraires
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SLInf2.html
http://www.perseus.tufts.edu/hopper/ (littérature grecque)
http://www.thelatinlibrary.com/cicero/flacco.shtml (littérature latine)
I. 5. 3. : Sources iconographiques
http://www.perseus.tufts.edu/hopper/artifactBrowser
II. Instruments de travail
II. 1. Ouvrages généraux
Deux grandes entreprises éditoriales collectives proposent une histoire romaine synthétique,
précise et au fait des débats historiographiques :
[103] SCHIAVONE, A. (éd.), Storia di Roma, Turin, 1991.
[104] CROOK, J. A., LINTOTT, A., RAWSON, E. (éd.), The Cambridge Ancient History. 9. The
Last Age of the Roman Republic. 146-43 BC, Cambridge, 1994.
[105] BOWMAN, A. K., CHAMPLIN, E., LINTOTT, A., The Cambridge Ancient History. 10. The
Augustan Empire 43 BC-AD 69, Cambridge, 1996.
[106] BOWMAN, A. K., GARNSEY, P., RATHBONE, D., The Cambridge Ancient History. 11.
The High Empire. AD 70-192, Cambridge, 2000.
Trois volumes de la collection « Points-Histoire » permettent de préciser les cadres
institutionnels, événementiels et géographiques du programme, tout en répondant à la
problématique centrale : le passage de la République aristocratique au Principat monarchique
**[107] DAVID, J.-M., La République romaine : de la deuxième guerre punique à la bataille
d’Actium, 218-31 av. J.-C., Paris, 2000.
**[108] LE ROUX, P., Le Haut-Empire romain en Occident d’Auguste aux Sévères, Paris,
1998.
**[109] SARTRE, M., L’Orient romain, Paris, 1997 (édition abrégée et mise à jour de
l’ouvrage L’Orient romain. Provinces et sociétés provinciales en Méditerranée orientale,
Paris, 1991).
Plusieurs volumes de la collection « Nouvelle Clio » doivent également être utilisés :
**[110] INGLEBERT, H. (éd.), Histoire de la civilisation romaine, Paris, 2005.
**[111] NICOLET, C., Rome et la conquête du monde méditerranéen, 264-27 av. J.-C. 1. Les
structures de l’Italie romaine, Paris, 1977
*[112] NICOLET, C. (éd.), Rome et la conquête du monde méditerranéen, 264-27 av. J.-C. 2.
Genèse d’un Empire, Paris, 1978.
**[113] JACQUES, F., SCHEID, J., Rome et l’intégration de l’Empire (44 av. J.-C. – 260 apr.
J.-C.). 1. Les structures de l’Empire romain, Paris, 1990.
**[114] LEPELLEY, C. (éd.), Rome et l’intégration de l’Empire (44 av. J.-C.-260 ap. J.-C.). 2.
Approches régionales du Haut-Empire romain, Paris, 1998.
Signalons également plusieurs manuels récents sur la période républicaine ou tardorépublicaine :
**[115] BADEL, C., La République romaine, Paris, 2013.
*[116] CELS SAINT-HILAIRE, J., La République romaine (133-44 av. J.-C.), Paris, 2011 (2e
éd.).
**[117] DENIAUX, E., Rome de la Cité-Etat à l’Empire. Institutions et vie politique, Paris,
2001.
**[118] HINARD, F. (éd.), Histoire romaine. 1. Des origines à Auguste, Paris, 2000.
* [119] LACAM, J.-C., La République romaine. Des années d’or à l’âge de sang, Paris, 2013.
Sur les débuts du Principat, on consultera :
**[120] BRIAND-PONSART, C., HURLET, F., L’Empire romain d’Auguste à Domitien, Paris,
2010.
**[121] COSME, P., Les empereurs romains, Paris, 2011.
[122] LE GALL, J., LE GLAY, M., L’Empire romain. 1. Le Haut-Empire de la bataille
d’Actium (31 av. J.-C.) à la mort de Sévère Alexandre (235 apr. J.-C.), Paris, 1987.
Différents ouvrages de la collection « Cambridge Companion » portent sur la période au
programme. Ils présentent de courts articles synthétiques et problématisés, accompagnés
d’une bibliographie récente et succincte :
[123] GALINSKY, K. (éd.), The Cambridge Companion to the Age of Augustus, Cambridge,
2005.
[124] MORSTEIN-MARX, R., ROSENSTEIN, N. (éd.), A Companion to the Roman Republic,
Oxford, 2006.
[125] POTTER, D. S. (éd.), A Companion to the Roman Empire, Oxford, 2006.
Enfin, aussi bien sur les sources que sur différentes aires géographiques, on se reportera avec
profit à cette gigantesque entreprise collective :
[126] Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, H. TEMPORINI, W. HAASE (éd.), BerlinNew York, 1972-
II. 2. Atlas
[127] BADEL, C., Atlas de l’empire romain. Construction et apogée, 300 av. J.-C.-200 apr. J.C., Paris, 2012.
[128] DELPIROU, A., CANEPARI, E., PARENT, S., ROSSO, E., Atlas historique de Rome. IXe
siècle avant J.-C.-XXIe siècle, Paris, 2013.
[129] SCARRE, C., Atlas de la Rome antique, 800 av. J.-C.-540 apr. J.-C., Paris, 1996 (1ère éd.
ang. 1995).
[130] TALBERT, R. J. A. (éd.), Barrington Atlas of the Greek and Roman World, Princeton,
2000.
II. 3. Lexiques
[131] LAMBOLEY, J.-L., Lexique d’histoire et de civilisation romaines, Paris, 1995².
II. 4. Chronologies
[132] KIENAST, D., Römische Kaisertabelle. Grundzüge einer römischen Kaiserchronologie,
Darmstadt, 1996².
[133] RIVIERE, Y., Chronologie de la Rome antique, Paris, 2009.
II. 5. Recueils prosopographiques et thématiques
[134] BROUGHTON, T. R. S., The magistrates of the Roman Republic, 3 vols., New York,
1951-1986.
[135] GROAG, E., STEIN, A., et alii, Prosopographia Imperii Romani, 2e éd., Berlin, 1933[136] Realencyclopädie der Klassischen Altertums-wissenschaft, Berlin, 1894-1972 et
supplements, 1903-1974.
[137] RÜPKE, J., Fasti Sacerdotum, 3 vols., Wiesbaden, 2005.
Pour un inventaire des lois romaines, classées chronologiquement, avec un inventaire des
sources, on se reportera à cet ouvrage ancien :
[138] ROTONDI, G., Leges publicae Populi Romani, Milan, 1962 (1ère éd. 1912).
III. Monde romain et crise de la République
III. 1. Héritages : une République aristocratique
III. 1. 1. Les cadres de la vie politique
III. 1. 1. 1. Données structurelles
Différents manuels et ouvrages généraux permettent de faire le point sur le fonctionnement
des institutions de la République romaine. Pour une première approche, citons :
[139] HUMBERT, M., Institutions politiques et sociales de l’Antiquité, Paris, 2003 (1re éd.
1984).
[140] LINTOTT, A. W., The Constitution of the Roman Republic, Cambridge, 1992.
L’ouvrage le plus complet demeure la somme de Theodor Mommsen, dont on consultera
l’édition française :
[141] MOMMSEN, T., Le Droit public romain, Paris, 1887-1891.
Plusieurs monographies récentes permettent de faire le point sur les différentes institutions
constitutives de la Res publica :
[142] BECK, H., DUPLA, A., JEHNE, M. (éd.), Consuls and res publica : holding high office in
the Roman Republic, Cambridge, 2011.
*[143] BONNEFOND-COUDRY, M., Le Sénat de la République romaine de la guerre
d’Hannibal à Auguste, Rome, 1989.
[144] BRENNAN, T. C., The Praetorship in the Roman Republic, Oxford, 2000.
*[145] GABBA, E., « Il Senato romano nell’età dell’imperialismo et della rivoluzione », dans
Il Senato nella storia. Il Senato nell’età romana, I, Rome, 1998, p. 85-127.
[146] PINA POLO, F., The Consul at Rome. The Civil Functions of the Consuls in the Roman
Republic, Cambridge, 2011.
[147] ROSS TAYLOR, L., Roman voting assemblies. From the Hannibalic war to the
dictatorship of Caesar, Ann Arbor, 1966.
[148] THOMMEN, L., Das Volkstribunat der späten römischen Republik, Stuttgart, 1989.
Sur l’interaction entre les différents organes institutionnels dans les domaines électoraux et
législatifs, on se reportera à :
[149] FEIG VISHNIA, R., Roman Elections in the Age of Cicero. Society, Government, and
Voting, New York-Londres, 2012.
[150] HALL, U., « Species Libertatis. Voting Procedures in the Late Roman Republic », dans
M. AUSTIN, J. HARRIES, C. SMITH (éd.), Modus Operandi. Essays in honour of Geoffrey
Rickman, Londres, 1998, p. 15-30.
[151] MEYER E.-A., Legitimacy and law in the Roman World. Tabulae in Roman Belief and
Practice, Cambridge, 2004
[152] WILLIAMSON, C., The laws of the Roman People. Public Law in the Expansion and
Decline of the Roman Republic, Ann Arbor, 2005.
[153] YAKOBSON, A., Elections and Electioneering in Rome. A Study in the Political System
of the Late Republic, Stuttgart, 1999.
III. 1. 1. 2. Vie politique et religion
L’étude des cadres de la vie politique est inséparable de l’analyse de la religion romaine. On
se reportera aux manuels et ouvrages collectifs suivants :
[154] ANDO, C. (éd.), Roman Religion, Edimbourg, 2003.
[155] BEARD M., NORTH J., PRICE S., Religions de Rome, 1998 (2006 trad. fr.).
[156] RÜPKE, J. (éd.), A Companion to Roman Religion, Oxford, 2007.
*[157] SCHEID, J., La religion des Romains, Paris, 1998.
Sur les spécificités (caractère communautaire, orthopraxie) de la religion romaine, on
consultera :
[158] SCHEID, J., Religion et piété à Rome, Paris, 2001².
[159] SCHEID, J., Quand faire c’est croire, Paris, 2005.
[160] SCHEID, J., Les dieux, l’Etat et l’individu. Réflexions sur la religion civique à Rome,
Paris, 2013.
Sur les évolutions ayant affecté la religion romaine à la fin de la république et sur sa crise
supposée, voir :
[161] RÜPKE, J., Religion in Republican Rome. Rationalization and ritual change,
Philadelphie, 2012.
Sur le processus de personnalisation du pouvoir au prisme d’un culte spécifique :
[162] CHAMPEAUX, J., Le culte de la Fortuna à Rome et dans le monde romain, 2 vols.,
Rome-Paris, 1987.
Sur les interactions entre le politique et le religieux, de façon générale ou dans le cadre des
rituels et des collèges sacerdotaux, voir notamment :
[163] BERGEMANN, C., Politik und Religion im spätrepublikanischen Rom, Stuttgart, 1992.
[164] SANTANGELO, F., Divination, prediction and the end of the Roman republic,
Cambridge, 2013.
[165] VAN HAEPEREN, F., Le collège pontifical (3ème s. a. C.–4ème s. p. C.). Contribution à
l’étude de la religion publique romaine, Bruxelles, 2002.
III. 1. 2. Une culture politique aristocratique
La réflexion sur la vie politique romaine a été renouvelée par l’utilisation de la notion de
culture politique. Pour une approche conceptuelle et historiographique, voir :
*[166] HÖLKESKAMP, K.-J., Reconstruire une République. La « culture politique » de la Rome
antique et la recherche des dernières décennies, Nantes, 2008.
[167] PANI, M., La politica in Roma antica, Rome, 1997.
Plusieurs ont études ont paru sur les valeurs qui structurent cette culture politique :
*[168] AKAR, P., Concordia. Un idéal de la classe dirigeante romaine à la fin de la
République, Paris, 2013.
[169] ARENA, V., Libertas and the Practice of Politics in the Late Roman Republic,
Cambridge-New York, 2012.
[170] BARTON, C. A., Roman Honor. The Fire in the Bones, Berkeley, 2001.
[171] JACOTOT, M., Question d’honneur. Les notions d’honos, honestum et honestas dans la
République romaine antique, Rome, 2013.
[172] MCDONNELL, M., Roman Manliness. Virtus and the Roman Republic, Cambridge,
2006.
[173] SETTIPANI, C., Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales
romaines à l’époque impériale : mythe et réalité, Oxford, 2000.
La culture politique de l’aristocratie romaine s’actualisait dans des rituels spécifiques, sur
lesquels on consultera :
[174] BASTIEN, J.-L., Le triomphe romain et son utilisation politique aux trois derniers siècles
de la République, Rome, 2007.
[175] BLASI, M., Strategie funerarie. Onori funebri pubblici e lotta politica nella Roma medio
e tardorepubblicana (230-27 a.C.), Rome, 2012.
[176] FLAIG, E., Ritualisierte Politik. Zeichen, Gesten und Herrschaft im Alten Rom,
Göttingen, 2003.
[177] FLOWER, H. I., Ancestor Masks and Aristocratic Power in Roman Culture, Oxford,
1996.
[178] ITGENSHORST, T., Tota illa pompa. Der Triumph in der römischen Republik, Göttingen,
2005.
[179] MONTANARI, E., Fumosae imagines. Identità e memoria nell’aristocrazia repubblicana,
Rome, 2009.
Elle se concrétisait aussi par des constructions honorifiques particulières, comme en témoigne
notamment la statuaire :
[180] SEHLMEYER, M., Stadtrömische Ehrenstatuen der republikanischen Zeit. Historizität
und Kontext von Symbolen nobilitären Standesbewussteins, Stuttgart, 1999.
Une monographie récente a étudié les diverses facettes de cette culture aristocratique à
l’échelle d’une famille particulière, celle des Scipions :
[181] ETCHETO, H., Les Scipions, famille et pouvoir à Rome à l'époque républicaine,
Bordeaux, 2012.
III. 1. 3. Les structures sociales de la République romaine
III. 1. 3. 1. Approches générales et anthropologiques
Plusieurs manuels portent sur la société romaine, sans se restreindre à la période républicaine :
[182] ALFÖLDY, G., Histoire sociale de Rome, Paris, 1991.
Sur la famille romaine, voir en particulier :
[183] FAYER, C., La familia romana. Aspetti guiridici ed antiquari, Rome, 1994.
[184] THOMAS, Y., « À Rome, pères citoyens et cité des pères (IIe s. av. J.-C. – IIe s. ap. J.C.) », dans A. BURGUIERE et alii (éd.), Histoire de la famille. 1. Mondes lointains, Paris,
1988, p. 195-229.
III. 1. 3. 2. Définir l’aristocratie romaine
Pour une réflexion générale sur l’aristocratie romaine :
[185] NICOLET C., « Les classes dirigeantes romaines sous la République : ordre sénatorial et
ordre équestre », Annales ESC, 32, 4, 1977, p. 726-755.
Sur l’ordre équestre, l’ouvrage de référence demeure :
[186] NICOLET, C., L’ordre équestre à l’époque républicaine (312-43 av. J.-C.). 1. Définitions
juridiques et structures sociales et 2. Prosopographie des chevaliers romains, Paris, 1966 et
1974.
On complètera avec plusieurs contributions de ces actes de colloque, qui incluent également
l’époque impériale :
[187] DEMOUGIN, S., DEVIJVER H., RAEPSAET-CHARLIER, M.-T. (éd.), L’ordre équestre. Histoire
d’une aristocratie (IIe s. av. J.-C.–IIIe s. ap. J.-C.), Rome, 1999.
Sur un chevalier, dont le caractère paradigmatique demeure discuté :
[188] PERLWITZ, O., Titus Pomponius Atticus. Untersuchungen zur Person eines
einflussreichen Ritters in der ausgehenden römischen Republik, Stuttgart, 1992.
III. 1. 3. 3. La plèbe
Il existe assez peu de monographies sur la question. On pourra consulter :
[189] KÜHNERT, B., Die Plebs urbana der späten Republik : ihre ökonomische Situation und
soziale Struktur, Berlin, 1991.
Sur les cadres territoriaux de la plèbe urbaine :
[190] FLAMBARD, J.-M. « Collegia Compitalia : phénomène associatif, cadres territoriaux et
cadres civiques dans le monde romain à l’époque républicaine », Ktèma, 6, 1981, p. 143-166.
Pour une approche culturelle :
[191] TONER, J., Popular Culture in Ancient Rome, Cambridge-Malden, 2009.
III. 1. 3. 4. Esclaves et affranchis
Sur les esclaves, on se reportera en priorité à la thèse suivante :
[192] DUMONT, J.-C., Servus. Rome et l’esclavage sous la République, Rome, 1987.
Pour une mise à jour historiographique :
[193] BRADLEY, K., CARTLEDGE, P., The Cambridge World History of Slavery. 1. The Ancient
Mediterranean World, Cambridge, 2011.
Sur les affranchis, on pourra consulter :
[194] FABRE, G., Libertus. Recherches sur les rapports patron-affranchi à la fin de la
République romaine, Rome, 1981.
[195] MOURITSEN, H., The Freedmen in the Roman World, Cambridge, 2011.
III. 1. 3. 5. Femmes romaines
Plusieurs synthèses et ouvrages collectifs constituent une entrée en matière possible :
[196] GARDNER, J., Women in Roman Law and Society, Londres-Sidney, 1986.
[197] GOUREVITCH, D., RAPSAET CHARLIER, M-T., La Femme dans la Rome antique, Paris,
2001.
[198] HAWLEY, R., LEVICK, B. (éd.), Women in Antiquity, Londres-New York, 1995.
On y ajoutera un article essentiel :
[199] THOMAS, Y., « La division des sexes en droit romain », dans G. DUBY, M. PERROT
(éd.), Histoire des femmes en Occident, I, P. SCHMITT-PANTEL (éd.), L’Antiquité, Paris, 1991,
p. 103-168.
Pour une approche prosopographique, on consultera :
[200] RAEPSAET CHARLIER M-T., Prosopographie des femmes de l’ordre sénatorial romain
aux deux premiers siècles de notre ère, Bruxelles, 1976
III. 1. 3. 6. Approches dynamiques et interactionistes
La question du poids des relations de clientèle dans la société romaine est très discutée. Voir
le bilan historiographique :
[201] DAVID, J.-M., « L'exercice du patronat à la fin de la République, entre la compétition
des pairs et la hiérarchie des puissances », dans K.-J. HÖLKESKAMP, E. MÜLLER-LUCKNER
(éd.), Eine politische Kultur (in) der Krise? Die "letzte Generation" der römischen Republik,
Munich, 2009, p. 73-86.
Sur les différentes formes d’actualisation de ces relations, voir en particulier :
*[202] DAVID, J.-M., Le patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine,
Rome, 1992.
[203] DENIAUX, E., Clientèles et pouvoir à l’époque de Cicéron, Rome, 1993.
[204] VERBOVEN, K., The Economy of Friends. Economic Aspects of Amicitia and Patronage
in the Late Republic, Bruxelles, 2002.
Sur l’évergétisme, voir l’ouvrage classique :
[205] VEYNE, P., Le pain et le cirque. Sociologie historique d’un pluralisme politique, Paris,
1976.
Sur la mobilité sociale dans le monde romain, on consultera l’ouvrage collectif suivant, qui
excède la période républicaine :
[206] FREZOULS, E. (éd.), La mobilité sociale dans le monde romain, Strasbourg, 1992.
III. 2. Une République entre crise et mutations
III. 2. 1. La révolution romaine en question
Plusieurs travaux ont pris pour objet la période qui voit le passage de la République au
Principat. Sur les paradigmes interprétatifs (transition, crise, révolution), voir :
*[207] HURLET, F., « Le passage de la République à l’Empire : questions anciennes,
nouvelles réponses. A propos du livre de Kl. M. Girardet, Rom auf dem Weg von der Republik
zum Principat, Bonn, 2007 », REA, 110, 2008, p. 215-236.
[208] MOATTI, C., « Historicité et altéronomie. Un autre regard sur l’histoire », Politica
Antica, 1, 2011, p. 107-118.
L’ouvrage classique demeure :
*[209] SYME, R., La Révolution romaine, Paris, 1967.
Sur les débats historiographiques qu’il continue à susciter, voir :
[210] GIOVANNINI, A., La révolution romaine après Ronald Syme. Bilans et perspectives,
Vandoeuvres-Genève, 2000.
Parmi les interprétations concurrentes, on citera :
[211] BRUNT, P. A., « The Fall of the Roman Republic », dans The Fall of the Roman
Republic and Related Essays, Oxford, 1988, p. 1-92.
[212] GIRARDET, K. M., Rom auf dem Weg von der Republik zum Principat, Bonn, 2007.
[213] MACKAY, C.-S., The breakdown of the Roman republic : from oligarchy to empire,
Cambridge ; New York, 2009.
[214] MILLAR, F., The Roman Republic and the Augustan Revolution, M. COTTON, G. M.
ROGERS (éd.), Univ. of North California Press, 2002
Sur la spécificité de la période tardo-républicaine, voir notamment :
[215] GRUEN, E. S., The last generation of the Roman Republic, Berkeley, 1974.
[216] HÖLKESKAMP, K.-J., Eine politische Kultur (in) der Krise ? : die "letzte Generation"
der römischen Republik , Munich, 2009
[217] MEIER, C., Res publica amissa. Studie zu Verfassung und Geschichte der späten
römischen Republik, Wiesbaden, 1980².
III. 2. 2. La République à l’épreuve de l’intensification de la conquête
III. 2. 2. 1. Les modalités de la conquête à la fin de la République
Les études qui interrogent les causes et les moteurs du processus de conquête à l’époque
républicaine portent, pour l’essentiel, sur une période plus haute. On pourra lire ces analyses
plus générales :
[218] HERMON, E., « Qu’est-ce que l’impérialisme romain pendant la République », DHA, 10,
1984, p. 259-268.
[219] VEYNE, P., « Y a-t-il eu un impérialisme romain », MEFRA, 87, 1975, p. 793-855.
Sur l’expansion romaine, lors des dernières décennies de la République, on consultera :
[220] BADIAN, E., Roman imperialism in the late republic, Oxford, 1968 (1ère éd. 1967).
Dans une perspective plus large, sur l’histoire militaire de Rome, voir les ouvrages suivants :
[221] GOLDSWORTHY, A., Les guerres romaines. 281 av. J.-C./476 ap. J.-C., Paris, 2001.
[222] JAMES, S., Rome and the Sword. How Warriors and Weapons shaped Roman History,
Londres, 2011.
[223] MATTINGLY, D., Imperialism, Power and Identity. Experiencing the Roman Empire,
Princeton, 2011.
Sur la nécessité de justifier la guerre, voir en dernier lieu :
[224] YAKOBSON, A., « Public Opinion, Foreign Policy and ‘Just War’ in the Late Republic »,
dans C. EILERS (éd.), Diplomats and Diplomacy in the Roman World, Leyde-Boston, 2009,
p. 45-72.
La période est marquée par les guerres menées en Orient, dans le cadre du conflit avec
Mithridate :
[225] KALLET-MARX, R. M., Hegemony to Empire. The Development of the Roman Imperium
in the East from 148 to 62 B. C., Berkeley, 1995.
Sur les relations militaires avec les Parthes :
[226] MALITZ, J., « Caesars Partherkrieg », Historia, 1984, p. 21-59.
[227] TRAINA, G., Carrhes, 9 juin 53 avant J.-C. Anatomie d’une défaite, Paris, 2011.
Sur l’annexion de Chypre :
[228] BADIAN, E., « M. Porcius Cato and the Annexation and Early Administration of
Cypros », JRS, 55, 1965, p. 110-121.
Autre fait saillant, la conquête césarienne de la Gaule indépendante, sur laquelle les références
les plus utiles sont :
*[229] GOUDINEAU, C., César et la Gaule, Paris, 1990 (2e édition 2000).
[230] REDDE, M. (éd.), L’armée romaine en Gaule, Paris, 1996.
[231] SCHNURBEIN, S. von, REDDE, M., Alésia et la bataille du Teutoburg : un parallèle
critique des sources, Sigmaringen, 2008.
[232] SORDI, M., « La conquista della Gallia et il progetto politico di Cesare », dans C.
STELLA, A. VALVO (éd.), Studi in onore di Albino Garzetti, Brescia, 1996, p. 469-482.
Sur les événements dans la péninsule Ibérique, voir surtout :
*[233] CADIOU, F., Hibera in terra miles. Les armées romaines et la conquête de l’Hispanie
sous la République (218-45 av. J.-C.), Madrid, 2008.
III. 2. 2. 2. L’armée et son rôle politique
Instrument de la conquête, l’armée romaine a joué un rôle essentiel dans le processus de crise
qui affecta la République. On se reportera prioritairement à la synthèse suivante, nourrie des
débats historiographiques récents :
**[234] COSME, P., L’armée romaine. VIIIe s. av. J.-C.–Ve s. ap. J.-C., Paris, 2007.
D’autres ouvrages généraux offrent un point de départ commode :
[235] ERDKAMP, P. (éd.), A Companion to the Roman Army, Oxford, 2007.
[236] GOLDSWORTHY, A. K., The Complete Roman Army, Londres, 2003.
[237] KEPPIE, L., The Making of the Roman Army from Republic to Empire, Londres, 1984.
Sur les mutations de l’armée romaine à la fin de la République, citons le classique :
[238] GABBA, E., Esercito e società, Florence, 1973.
Ses conclusions ont été profondément remises en question. Voir notamment :
*[239] CADIOU, F., « Le service militaire et son impact sur la société à la fin de l'époque
républicaine : un état des recherches récentes », CCG, 20, 2009, p. 157-171.
Sur le rôle de l’armée dans la vie politique, on consultera :
[240] BOTTERMANN, H., Die Soldaten und die römische Politik in der Zeit von Caesars Tod
bis zur Begründung des Zweiten Tiumvirats, Munich, 1968.
[241] BRUNT, P. A., « The Army and the Land in the Roman Revolution », dans [211], p. 240280.
[242] CRESCI MARRONE, G., « "Voi che siete popolo...", Popolo ed esercito nella concezione
Cesariana ed Augustea », dans G. URSO (éd.), Popolo e Potere nel mondo antico, Pise, 2005,
p. 157-172.
*[243] DE BLOIS, L., The Roman Army and Politics in the First Century B. C., Amsterdam,
1987.
[244] HOLDINGER, E., Swords agains the Senate. The Rise of the Roman Army and the Fall of
the Republic, Cambridge, 2002.
[245] KEAVENEY, A., The Army in the Roman Revolution, Londres-New York, 2007.
[246] MANGIAMELI, R., Tra duces e milites. Forme di comunicazione politica al tramonto
della Repubblica, Trieste, 2012.
Sur le vétéran comme type social spécifique :
[247] SCHNEIDER, H.-C., Das Problem der Veteranenversorgung in der späteren römischen
Republik, Bonn, 1977.
III. 2. 3. Une République en mutation
III. 2. 3. 1. Intégration des Italiens et redéfinition de la citoyenneté
L’octroi de la citoyenneté romaine aux Italiens, en vertu des lois votées au cours de la Guerre
sociale, a été rendu effectif par le recensement de 70-69. Sur ce recensement et, plus
largement, sur les modalités de l’intégration juridique des Italiens, voir :
[248] ASTIN, A. E., « The Censorship of the Roman Republic : Frequency and Regularity »,
Historia, 31, 1982, p. 174-187.
*[249] DENIAUX, E., « Le passage des citoyennetés locales à la citoyenneté romaine », dans
M. CEBEILLAC (éd.), Les « bourgeoisies » municipales et italiennes aux IIe et Ier siècles av.
J.C., Paris-Naples, 1983, p. 267-277.
[250] GALSTERER, H., 2006, « Rom und Italien vom Bundesgenossenkrieg bis zu Augustus »,
dans M. JEHNE, R. PFEILSCHIFTER (éd.), Herrschaft ohne Integration? Rom und Italien in
republikanischer Zeit, Francfort, p. 293-308.
[251] LO CASCIO, E., « Le professiones delle tabula Heracleensis e le procedure del census in
età cesariana », Athenaeum, 78, 1990, p. 287-318.
[252] LO CASCIO, E., « Le procedure di recensus dalla tarda Repubblica al tardo antico e il
calcolo della popolazione di Roma », dans La Rome imperiale, démographie et logistique,
Rome, 1997, p. 3-76.
[253] LO CASCIO, E., « Il census a Roma e la sua evoluzione dall’età ‘serviana’ alla prima età
imperiale », MEFRA, 113, 2001, p. 565-603.
[254] PIERI, G., L’histoire du cens jusqu’à la fin de la république romaine, Paris, 1968.
[255] WISEMAN, T. P., « The census in the First Century B.C. », JRS, 59, 1969, p. 59-75.
Sur la table d’Héraclée, voir [83] et [531]
Sur le problème de l’inscription des citoyens dans les tribus, voir notamment :
[256] SILVESTRINI, M. (éd.), Le tribù romane, atti della XVIe Rencontre sur l'épigraphie, Bari
8-10 ottobre 2009, Bari, Edipuglia, 2010.
[257] TAYLOR, L. R., The Voting Districts of the Roman Republic, Ann Arbor, 2013 (1ère éd.
1960) (avec une précieuse mise à jour historiographique de Jerzy Linderski).
Sur le processus de municipalisation des cités d’Italie après la Guerre sociale, on se reportera
à:
[258] BISPHAM, E., From Asculum to Actium. The Municipalization of Italy from the Social
War to Augustus, Oxford, 2007.
[259] CRAWFORD, M. H., 1998, « How to create a municipium: Rome and Italy after the
Social War », dans M. AUSTIN, J. HARRIS, C. SMITH (éd.), Modus operandi, Essays in Honour
of Geoffrey Rickman, Londres, p. 31-46.
Sur la redéfinition de la citoyenneté romaine et sur l’articulation entre citoyenneté locale et
citoyenneté romaine :
[260] COSKUN, A., « Zu den Rechtsgrundlagen der römischen Bürgerrechtsvergabe infolge
des Bundesgenossenkrieges », RIDA, 51, 2004, p. 101-132.
[261] HUMBERT, M., « Le status ciuitatis. Identité et identification du ciuis Romanus », dans
A. CORBINO, M. HUMBERT, G. NEGRI (éd.), Homo, caput, persona. La costruzione giuridica
dell’identità nell’esperienza romana, Pavie, 2010, p. 139-173.
[262] LURASCHI, G., « La questione della cittadinanza nell’ultimo secolo della Repubblica »,
in Res publica e princeps. Vicende politiche, mutamenti istituzionali e ordinamento giuridico
da Cesare ad Adriano. Atti del Convegno internazionale di diritto romano, Copanello 25-27
maggio 1994, Naples, 1996, p. 35-99.
*[263] SHERWIN WHITE, A. N., The Roman Citizenship, Oxford, 1973 (1re éd. 1939).
*[264] THOMAS, Y., « Origine » et « commune patrie ». Etude de droit public romain (89 av.
J.-C.-212 ap. J.-C.), Rome, 1996.
Sur l’intégration des Italiens dans la classe politique romaine, voir :
[265] FARNEY, G. D., Ethnic Identity and Aristocratic Competition in the Republican Rome,
New York, 2007.
[266] TORELLI, M., « Senatori etruschi della tarda repubblica e dell’impero », Dial. Arch., 3,
1969, p. 285-363.
[267] WISEMAN, T. P., New Men in the Roman Senate. 139 B.C.-14 A.D., Oxford, 1971.
Sur le rôle des Italiens lors des événements politiques de la fin de la République, voir
notamment :
[268] SIRAGO, V. A., « I Catilinari Piceni », Picus, 2, 1982, p. 69-85.
[269] SIRAGO, V. A., « La funzione del Piceno nella lotta fra Pompeo e Cesare », Picus, 5,
1985, p. 137-149.
III. 2. 3. 2. La question du rôle politique du peuple
Sur le peuple romain, entendu comme l’ensemble de la communauté civique, l’ouvrage de
référence demeure :
*[270] NICOLET, C., Le métier de citoyen dans la Rome républicaine, Paris, 1976.
Plusieurs historiens ont tenté de réévaluer le rôle politique du peuple dans le contexte de la
Rome tardo-républicaine. Les études les plus radicales sont celles de Fergus Millar :
[271] MILLAR, F., The Crowd in Rome in the Late Republic, Ann Arbor, 1998.
Plus nuancés, d’autres travaux corroborent partiellement les thèses de Millar :
[272] MOURITSEN, H., Plebs and Politics in the Late Roman Republic, Cambridge, 2001.
[273] YAKOBSON, A., 2010, « Traditional Political Culture and the People’s Role in the
Roman Republic », Historia, 58, 3, p. 282-302
En réaction, différentes études ont cherché à circonscrire le rôle politique du peuple dans le
cadre d’une République fondamentalement aristocratique :
[274] HOLKESKAMP, K. J., « The Roman Republic : government of the people, by the people,
for the people ? », SCI, 19, 2000, p. 203-223.
*[275] HURLET, F., « Démocratie à Rome ? Quelle démocratie ? En relisant Millar (et
Hölkeskamp) », dans S. BENOIST (éd.), Rome, une cité impériale en jeu, L'impact du monde
romain selon Fergus Millar, Leiden-Boston, 2012, p. 19-43.
[276] JEHNE, M. (éd.), Demokratie in Röm? Die Rolle des Volkes in der Politik der römischen
Republik, Stuttgart, 1995.
Au cœur des débats figure la question de la participation effective du peuple aux comices et
aux contiones et de la possibilité dans laquelle ils se trouvaient ou non d’agir sur la prise de
décision politique :
[277] DAVID, J.-M., « Les règles de la violence dans les assemblées populaires de la
République romaine », Politica antica, 3, 2013, p. 11-29.
[278] HIEBEL, D., Rôles institutionnel et politique de la contio sous la République romaine
(237-49 av. J.-C.), Paris, 2009.
[279] JEHNE, M., « Who attended Roman Assemblies? Some remarks on political
participation in the Roman Republic », dans F. M. SIMON, F. PINA POLO, J. REMESAL
RODRIGUEZ (éd.), Republicas y Ciudadanos : modelos de participacion civica en el mundo
antiguo, Barcelone, 2006, p. 221-234.
[280] MOREAU, P., « Donner la parole au people ? Rhétorique et manipulation des contiones à
la fin de la République », dans S. BONNEFOUS, P. CHIRON, D. DUCARD et al. (éd.),
Argumentation et discours politique. Antiquité grecque et latine, Révolution française, Monde
contemporain, Rennes, 2003, p. 175-189.
[281] MOREAU, P., « Sublata priore lege. Le retrait des rogationes comme mode
d’amendement aux propositions de loi à la fin de la République », dans P. SINEUX (éd.), Le
législateur et la loi dans l’Antiquité : hommage à Françoise Ruzé, Caen, 2005, p. 201-213.
[282] MORSTEIN-MARX, R., Mass Oratory and Political Power in the Late Roman Republic,
Cambridge, 2004.
[283] PINA POLO, F., Contra arma verbis. Der Redner vor dem Volk in den späten römischen
Republik, Stuttgart, 1996.
[284] PINA POLO, F., « Contio, auctoritas and Freedom of Speech in Republican Rome », dans
S. BENOIST (éd.), Rome, a City and its Empire in Perspective. The Impact of the Roman World
through Fergus Millar’s Research, Leyde-Boston, 2012, p. 45-58.
[285] FERRARY, J.-L., Recherches sur les lois comitiales et sur le droit public romain, Pavie,
2012.
Sur la question de la communication politique et sur les formes qu’elle revêt, voir aussi :
[286] ALDRETE, G., Gestures and Acclamations in Ancient Rome, Baltimore, 1999.
[287] BERNSTEIN, F., Ludi Publici. Untersuchungen zur Entstehung und Entwicklung der
offentlichen Spiele im republikanischen Rom, Stuttgart, 1998.
[288] DÖBLER, C., Politische Agitation und Öffentlichkeit in der späten Republik, Frankfortsur-le-Main, 1999.
[289] FLAIG, E., « Entscheidung und Konsens. Zu den Feldern der politischen
Kommunikation zwischenn Aristokratie und Plebs », dans M. JEHNE (éd.), Demokratie in
Rom ? Die Rolle des Volkes in der Politik der römischen Republik, Stuttgart, 1995, p. 77-127.
*[290] SUMI, G.-S., Ceremony and Power. Performing Politics in Rome between Republic
and Empire, Ann Arbor 2005 (très utile, par ailleurs, pour l’étude des événements politiques
entre la dictature césarienne et le début du Principat d’Auguste).
[291] VANDENBROECK, P. J. J., Popular Leadership and Collective Behaviour in the Late
Roman Republic (80-50 BC), Amsterdam, 1987.
Sur la place de la souveraineté du peuple dans la definition de la noblesse, voir :
[292] ROBB, M. A., Beyond populares and optimates. Political Language in the Late
Republic, Stuttgart, 2010.
III. 2. 3. 3. La dérégulation de la compétition aristocratique
L’intensification de la conquête a profondément bouleversé la vie politique de la République
tardive. Parmi les symptômes de la crise que connaît alors ce régime, il faut citer :
- le recours à la violence comme langage politique spécifique :
[293] LINTOTT, A. W., Violence in Republican Rome, Oxford, 1999 (1ère éd. 1968).
- la dérégulation de la compétition aristocratique :
[294] DENIAUX, E., «De l’ambitio à l’ambitus : les lieux de la propagande et de la corruption
électorale à la fin de la République», dans [821], p. 279-304.
[295] ROSILLO LOPEZ C., La Corruption à la fin de la République romaine (IIe–Ier s. av. J.C.). Aspects politiques et financiers, Stuttgart, 2010.
- le processus de personnalisation du pouvoir et l’ambivalence du rapport à l’idée
monarchique :
[296] HURLET, F., « Pouvoirs extraordinaires et tromperie. La tentation de la monarchie à la
fin de la République romaine (82-44 av. J.-C.) », dans A. J. TURNER, et alii (éd.), Private and
Public Lies. The Discourse of Despotism and Deceit in the Graeco-Roman World, LeydeBoston, 2010, p. 107-130.
[297] MARTIN, P. M., L’idée de royauté à Rome. 2. Haine de la royauté et séductions
monarchiques, Clermont-Ferrand, 1997.
[298] RIDLEY, R. T., « The extraordinary commands of the late Republic. A matter of
diffusion », Historia, 30, 1987, p. 280-287.
*[299] VER EECKE, M., La République et le roi. Le mythe de Romulus à la fin de la
République romaine, Paris, 2008.
- une vie politique de plus en plus clivée, même si elle ne fut jamais structurée en partis, au
sens moderne du terme :
[300] TAYLOR L. R., La politique et les partis à Rome au temps de César, Paris, 1977 (1re éd.
ang. 1966)
[301] ZECCHINI, G. (éd.), Partiti e fazioni nell'esperienza politica romana, Milan, 2009.
Parmi les motifs de ces conflits politiques :
[302] VIRLOUVET, C., « Les lois frumentaires d’époque républicaine », in Le ravitaillement en
blé de Rome et des centres urbains des débuts de la République jusqu’au Haut-Empire. Actes
du colloque international de Naples (1991), Naples-Rome, 1994, p. 11-30.
III. 3. Evénements : les quatre dernières décennies de la République
III. 3. 1. Du consulat de Crassus et Pompée au premier triumvirat
Le premier consulat de Pompée et de Crassus correspond à un événement décisif, qui marque
la fin de la restauration syllanienne :
[303] BRUHNS, H., « Ein politischer Kompromiss im Jahr 70 v. Chr. Die lex Aurelia
iudiciaria », Chiron, 10, 1980, p. 263-272.
[304] FERRARY, J.-L., « Cicéron et la loi judiciaire de Cotta (70 av. J.-C.) », MEFRA, 1975, p.
321-348.
[305] GELZER, M., Das erste Konsulat des Pompeius und die Übertragung der grossen
Imperien, Berlin, 1943.
La loi restituant aux tribuns de la plèbe l’intégralité de leur potestas serait toutefois peut-être
légèrement postérieure :
[306] FERRARY, J.-L., « La lex Antonia de Termessibus », Athenaeum, 73, p. 419-457.
Sur quelques événements politiques de cette décennie :
[307] MOREAU, P., Clodiana Religio. Un procès politique en 61 av. J.-C., Paris, 1982.
[308] YAVETZ, Z., «The failure of Catiline’s conspiracy», Historia, 12, 1963, p. 485-499.
III. 3. 2. Le premier triumvirat
Parmi une bibliographie foisonnante, citons tout d’abord les biographies suivantes :
[309] CANFORA, L., César. Le dictateur démocrate, Paris, 2001 (1ère éd. italienne 1999).
[310] DINGMANN, M., Pompeius Magnus. Machtgrundlagen eines spätepublikanischen
Politikers, Rahden, 2007.
[311] MARSHALL, B. A., Crassus. A Political Biography, Amsterdam, 1976.
*[312] MEIER, C., Caesar, Paris, 1989 (1re éd. all. 1982).
[313] SABBEN-CLARE, J., Caesar and Roman politics, 60-50 B.C., Oxford, 1971.
[314] SEAGER, R., Pompey. A Political Biography, Berkeley, 1979.
[315] VAN OOTEGHEM, P., Pompée le Grand, bâtisseur d’Empire, Bruxelles, 1954.
Sur la fin du premier triumvirat :
[316] GAGLIARDI, L., Cesare, Pompeo e la lotta pe le magistrature. Anni 52-50 a. C., Milan,
2011.
Sur des actions politiques menées en dehors de l’influence des triumvirs :
[317] FEHRLE R., Cato Uticensis, Darmstadt, 1983.
*[318] TATUM W. J., The Patrician Tribune. Publius Clodius Pulcher, Londres, 1999.
III. 3. 3. Guerres civiles, dictature césarienne et Ides de mars
Sur la guerre civile entre César et Pompée, voir en particulier :
[319] BORGOGNONI, R., « Note sulla geografia dell’arruolamento di Pompeo nella prima
guerra civile », Picus, 23, 2003, p. 9-50.
[320] BREED, B.-W., DAMON, C., ROSSI, A. (éd.), Citizens in discord : Rome and its civil
wars, Oxford, 2010.
[321] LORETO, L., Il piano di guerre dei Pompeiani e di Cesare dopo Farsalo, Amsterdam,
1994.
[322] RAAFLAUB, K., Dignitatis contentio. Studien zur Motivation und politischen Taktik im
Bürgerkrieg zwischen Caesar und Pompeius, Bâle, 1974.
Parmi les ouvrages et études consacrés à la dictature césarienne, on se reportera à :
[323] CAIRNS, F., FANTHAM, E. (éd.), Caesar against liberty? Perspectives on his Autocracy,
Cambridge, 2003.
[324] GABBA, E., « Le riforme di Cesare », dans G. URSO (éd.), L’ultimo Cesare. Scritti
riforme progetti poteri congiure. Atti del convegno internazionale, Cividale del Fruili, 16-18
settembre 1998, Rome, 2000, p. 143-149.
[325] GABBA, E., « Istituzioni politiche romane al tempo di Cesare », Humanitas, 57, 2002,
p. 39-45.
[326] GRIFFIN, M., A Companion to Julius Caesar, Wiley-Blackwell, 2009.
[327] JEHNE, M., Der Staat des Dictators Caesar, Cologne-Vienne, 1987.
[328] JEHNE, M., « Der Dictator und die Republik. Wurzeln, Formen und Perspektiven von
Caesars Monarchie », dans B. LINKE, M. MEIER, M. STROTHMANN (éd.), Zwischen Monarchie
und
Republik.
Gesellschaftliche
Stabilisierungsleistungen
und
politische
Transformationspotentiale in den antiken Stadtstaaten, Stuttgart, 2010, p. 187-211.
[329] NORTH, J. A., «Caesar at the Lupercalia», JRS, 98, 2008, p. 143-160.
[330] SORDI, M., « I poteri dell’ultimo Cesare », dans [324], p. 305-313.
[331] URSO, G. (éd.), Cesare, precursore o visionario ? Atti del convegno internazionale,
Cividale del Friuli, 17-19 settembre 2009, Pise, 2010
[332] VOISIN, J.-L., « Le triomphe africain de 46 et l’idéologie césarienne », AntAfr, 19, 1983,
p. 7-33.
[333] WEINSTOCK, S., Diuus Julius, Oxford, 1971.
[334] YAVETZ, Z., César et son image. Des limites du charisme en politique, trad. fr., Paris,
1990.
[335] ZECCHINI, G., Cesare e il mos maiorum, Stuttgart, 2001.
Sur les partisans de César, voir notamment :
[336] CRISTOFOLI, R., Antonio e Cesare. Anni 54-44 A. C., Rome, 2008.
Sur Brutus et les césaricides, voir en particulier :
[337] CLARKE, M. L., The Noblest Roman. Marcus Brutus and his Reputation, Ithaca, 1981.
[338] WISTRAND, E., The Policy Of Brutus, Göteborg, 1981.
Sur la période qui sépare les Ides de mars de la constitution du second triumvirat :
[339] CRISTOFOLI R., Dopo Cesare. La scena politica romana all’indomani del Cesaricidio,
Pérouse, 2002.
[340] CRISTOFOLI R., « L’autonno della Repubblica : lo scontro politico tra Antonio e
Ottaviano nei mesi di ottobre e novembre del 44 a.C. », GIF, N.S., (1-2), 2010, p. 51-71.
[341] GOTTER, U., Der Diktator ist tot ! Politik im Rom zwischen den Iden des März und der
Begründung des Zweiten Triumvirats, Stuttgart, 1996.
[342] GRATTAROLA, P., I Cesarini dalle idi di Marzo alla costituzione del secondo
triumvirato, Turin, 1990.
[343] RAMSEY, J.-T., « The Senate, Mark Antony and Caesar’s Legislative Legacy », CQ, 44,
1994, p. 130-145.
III. 3. 4. La période du second triumvirat
Sur les sources historiques relatives à cette période :
[344] GOWING, A., The Triumviral Narratives of Appian and Cassius Dio, Ann Arbor, 1992.
[345] REINHOLD, M., From republic to principate. An historical commentary on Dio Cassius’
Roman History. Books 49-52 (36-29 BC), Atlanta, 1988.
Sur la spécificité de la période qui va de la constitution du second triumvirat à la mise en
place du Principat augustéen, voir :
[346] BLEICKEN, J., Zwischen Republik und Prinzipat. Zum Charakter des zweiten
Triumvirats, Göttingen, 1990.
[347] DETTENHOFER, M. H., Perdita Iuventus. Zwischen den Generationen von Caesar und
Augustus, Munich, 1992.
[348] GARA, A., FORABOSCHI, D. (éd.), Il triumvirato costituente alla fine della repubblica
romana. Studi in onore di Mario Attilio Levi, Côme, 1993.
[349] LANGE, C., Res publica constituta. Actium, Apollo, and the Accomplishment of the
triumviral Assignment, Leyde-Boston, 2009.
[350] OSGOOD, J., Caesar’s Legacy, Cambridge, 2006.
[351] WALLMANN, P., Triumviri Rei Publicae Constituendae, Frankfort-New York, Lang,
1989.
Sur les secondes proscriptions, acte fondateur du second triumivirat, on se reportera à la thèse
classique :
[352] HINARD, F., Les proscriptions de la Rome républicaine, Rome, 1983.
Plusieurs biographies et actes de colloques consacrés aux différents triumvirs permettent de
faire le point sur la trame événementielle :
*[353] ALLELY A., Lépide, le triumvir, Bordeaux, 2004.
[354] BENGSTON H., Marcus Antonius. Triumvir und Herrscher des Orients, Munich, 1977.
[355] CHAMOUX F., Marc Antoine, Paris, 1986.
[356] Marc-Antoine, son idéologie et sa descendance : Colloque de Lyon, 1990, Actes du
colloque organisé à Lyon le jeudi 28 juin 1990, Lyon, 1993.
[357] TRAINA, G., Marco Antonio, Rome-Bari, 2003.
Pour saisir la spécificité du parcours politique de Marc Antoine, on consultera aussi quelques
articles récents :
[358] DE SIENA, A.-A., « Marco Antonio, un cesariano sull’orme di Clodio », Rudiae, 1, p.
221-267.
[359] RAMSEY, J.-T., « Mark Antony’s Judiciary Reform and its Revival under the
Triumvirs », JRS, 95, 2005, p. 20-38.
Sur les triumvirs et l’Empire romain :
[360] MARASCO, G., Aspetti della politica di Marco Antonio in Oriente, Florence, 1987.
[361] RODDAZ, J.-M., « Les triumvirs et les provinces », dans E. HERMON (éd.), Pouvoir et
“imperium” (IIIè s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.), Naples, 1996, p. 77-96.
Il faut y ajouter des études portant sur l’un des autres « dynastes » de la période, Sextus
Pompée :
[362] MARTINI, R., Sextus Pompeius, Milan, 1995.
[363] WELCH, K., Magnus Pius. Sextus Pompeius and the transformation of the Roman
Republic, Swansea, 2012.
Sur certains partisans des triumvirs et leurs itinéraires politiques parfois tortueux :
*[364] FERRIES M.-C., Les Partisans d’Antoine. Des orphelins de César aux complices de
Cléopâtre, Bordeaux, 2006.
[365] RODDAZ, J.-M., Marcus Agrippa, Rome, 1984.
[366] ROHR VIO F., Publio Ventidio Basso. Fautor Caesaris, tra storia et memoria, Rome,
2009.
[367] WATKINS, T. H., L. Munatius Plancus. Serving and Surviving in the Roman Revolution,
Atlanta, 1997.
Sur le rôle politique de la plèbe urbaine au cours de cette période :
[368] RINI, A., « La plebe urbana a Roma dalla morte di Cesare alla sacrosancta potestas di
Ottaviano », dans M. PANI (éd.), Epigrafia e territorio. Politica e società. Temi di antichità
romane, Bari, 1983, p. 161-190.
IV- Monde romain et établissement du Principat
IV. 1. Evénements : d’Auguste à Vespasien
IV. 1. 1. Le règne d’Auguste
Deux bilans historiographiques constituent des points de départ importants :
[369] HURLET, F., « Une décennie de recherches sur Auguste. Bilan historiographique (19962006) », Anabases, 6, 2007, p. 187-218.
[370] HURLET, F., DALLA ROSA, A., « Un quindicennio di ricerche su Augusto. Un bilancio
storiografico », SCO, 55, 2009, p. 169-231.
Parmi les biographies d’Auguste et les synthèses ou ouvrages collectifs consacrés à son règne,
on consultera en priorité :
[371] CLARK, M.-D.-H., Augustus, First Roman Emperor. Power, Propaganda and the
Politics of Survival, Bristol, 2010.
**[372] COSME, P., Auguste, Paris, 2005.
[373] DAHLHEIM, W. Augustus : Aufrürher, Herrscher, Heiland : eine Biographie, Munich,
2010.
[374] EDMONDSON, J.-C., Augustus, Edimbourg, 2009.
[375] ECK, W., The age of Augustus, Oxford, 2003.
[376] GALINSKY, K., Augustus. Introduction to the Life of an Emperor, Cambridge-New
York, 2012.
[377] KIENAST D., Augustus. Prinzeps und Monarch, Darmstadt, 1999.
[378] LACEY, W. K., Augustus and the Principate. The Evolution of the System, Leeds, 1996.
[379] LEVICK, B., Augustus. Image and Substance, Harlow, 2010.
[380] MILLAR, F., SEGAL, E. (éd.), Caesar Augustus. Seven Aspects, Oxford, 1984.
[381] RAAFLAUB, K. A., TOHER, M. (éd.), Between Republic and Empire. Interpretations of
Augustus and his Principate, Berkeley-Los Angeles-Oxford, 1990.
[382] YAVETZ, Z., Kaiser Augustus : eine Biographie, Reinbek, 2010
Notons aussi une analyse plus ciblée, sur une période essentielle de la vie d’Auguste :
[383] RODDAZ, J.-M., « La métamorphose : d’Octavien à Auguste », dans S. FRANCHET
D’ESPEREY, V. FROMENTIN et al. (éd.), Fondements et crises du pouvoir, Bordeaux-Paris,
2003, p. 397-418.
Sur la législation augustéenne, voir notamment :
[384] RIVIERE, Y. (éd.), Des réformes augustéennes, Rome, 2012.
Sur les modèles possibles de l’action d’Auguste :
[385] DEVILLERS, O., SION-JENKIS, K., César sous Auguste, Bordeaux, 2012.
[386] HURLET, F., « Auguste et Pompée », Athenaeum, 94, 2006, p. 467-485.
[387] RAMAGE, E.-S., « Augustus’ Treatment of Julius Caesar », Historia, 34, 1985, p. 223245.
[388] WHITE, P., « Julius Caesar in Augustan Rome », Phoenix, 42, 1988, p. 334-356.
[389] ZECCHINI, G., « Augusto e l’eredità di Cesare », dans [331], p. 47-62.
Sur l’opposition à Auguste, voir notamment :
[390] ROHR VIO, F., Le voci del dissenso. Ottaviano Augusto e i suoi oppositori, Padoue,
2000.
[391] ROHR VIO, F., Contro il Principe. Congiure e dissenso nella Roma di Augusto,
Bologne, 2011.
Pour la richesse de ses illustrations, on pourra se reporter au catalogue de l’exposition
récemment consacrée à Auguste :
[392] LA ROCCA et al. (éd.), Auguste, 2014.
IV. 1. 2. Les Julio-Claudiens
Des biographies modernes et des ouvrages collectifs permettent de faire le point sur les
différents règnes de la dynastie julio-claudienne. Citons, dans l’ordre chronologique des
règnes :
[393] LEVICK, B., Tiberius. The politician, Londres, 1976.
[394] SEAGER R., Tiberius, Londres, 1970.
[395] BARRETT, A. A., Caligula. The Corruption of Power, Londres, 1989.
[396] WINTERLING, A., Caligula. A Biography, Berkeley, 2011.
[397] BURNAND, Y., Claude de Lyon, empereur romain, Paris, 1998.
*[398] LEVICK, B., Claude, Paris, 2002 (1re éd. ang. 1990).
[399] OSGOOD, J., Claudius Caesar. Image and Power in the early Roman Empire,
Cambridge-New York, 2011.
[400] BUCKLEY, E., DINTER, M. T., A companion to the Neronian Age, Wiley-Blackwell,
2013.
[401] CHAMPLIN, E., Nero, Cambridge, 2003.
[402] GRIFFIN, M. T., Néron ou la fin d’une dynastie, Gollion, 2002.
Sur des événements particuliers, voir :
[403] PETTINGER, A., The Republic in Danger. Drusus Libo and the Succession of Tiberius,
Oxford, 2012.
IV. 1. 3. L’année des quatre empereurs et les débuts du règne de Vespasien
Sur les événements des années 68 et 69, ainsi que sur les débuts du règne de Vespasien, on se
reportera à :
*[404] COSME, P., L’année des quatre empereurs, Paris, 2012.
Voir aussi :
[405] MORGAN, G., 69 A.D. The Year of Four Emperors, New York-Oxford, 2006.
[406] MURISON, C. L., Galba, Otho and Vitellius. Careers and Controversies, Hildesheim,
1993.
[407] WELLESLEY, K., The Year of the Four Emperors, Londres, 2000 (1re éd. 1975).
Pour une analyse du système politique impérial à la lumière de ces événements :
[408] FLAIG, E., Den Kaiser herausfordern. Die Usurpation im römischen Reich Francfort,
1992.
Parmi des études plus spécialisées, on consultera :
[409] BENOIST, S., «Le prince, la cité et les événements : l’année 68-69 à Rome», Historia,
50, 2001, p. 279-311.
[410] LE ROUX, P., « Mai 68 en Gaule », dans M.-M. MACTOUX, E. GENY (éd.), Mélanges P.
Lévêque. 8. Religion, anthropologie et société, Besançon, 1994, p. 259-274.
[411] NEWBOLD, R. F., « Vitellius and the Roman Plebs », Historia, 21, 1972, p. 308-319.
Sur le règne de Vespasien, on consultera notamment :
[412] COARELLI, F. (éd.), Divus Vespasianus : il bimillenario dei Flavi, Milan, 2009.
[413] LEVICK, B., Vespasien, Paris, 2002 (1re éd. ang. 1999)
IV. 2. Structures
IV. 2. 1. Les fondements institutionnels et politiques du Principat
Sur la question des liens entre République et Principat :
[414] PANI, M. (éd.), Continuità e trasformazioni fra Repubblica e Principato, Bari, 1990.
La définition des pouvoirs d’Auguste et, plus largement, du pouvoir impérial a nourri
d’importants débats. Un article a représenté une avancée décisive :
*[415] FERRARY, J.-L., « A propos des pouvoirs d’Auguste », CCG, 12, 2001, p. 101-154.
On le confrontera à un autre article synthétique :
[416] COTTON, H. M., YAKOBSON A., « Arcanum Imperii : the Powers of Augustus », dans
G. CLARK, T. RAJAK (éd.), Philosophy and Power in the Graeco-Roman World. Essays in
honour of M. Griffin, Oxford, 2002, p. 193-209.
et à des études plus spécialisées, portant sur :
- la nature de l’imperium du prince et la question de son pouvoir dans les provinces :
[417] CHARBONNEL, N., « A propos de l’inscription de Kymé et des pouvoirs d’Auguste dans
les provinces au lendemain du règlement de 27 av. n.è », RIDA, 26, 1979, p. 177-225.
*[418] DALLA ROSSA, A., Cura et tutela. Le origini del potere imperiale sulle province
proconsolari, Stuttgart, 2014.
[419] GAUDEMET, J., « Images de l’imperium à l’âge du principat », dans M. HUMBERT (éd.)
Mélanges de droit romian et d’histoire romaine. Hommage à la mémoire d’André Magdelain,
Paris, 1998, p. 169-174.
[420] GIOVANNINI A., Consulare Imperium, Bâle, 1983
[421] GIRARDET K.-M., « Zur Diskussion um das imperium militiae im 1. Jh. v. Chr. », CCG,
3, 1992, p. 213-220.
[422] GRAY, E.-W., « The imperium of M. Agrippa », ZPE, 6, 1970, p. 227-238.
[423] JONES, A.-H.-M., « The imperium of Augustus », JRS, 41, 1951, p. 112-119
[424] LAST, H., « Imperium maius : a note », JRS, 37, 1947, p. 157-164.
[425] MAGDELAIN, A., Recherches sur l’imperium. La loi curiate et les auspices d’investiture,
Paris, 1968
- la genèse du pouvoir impérial :
[426] GIOVANNINI, A., « Les pouvoirs d’Auguste de 27 à 23 av. J.C. Une relecture de
l’ordonnance de Kymé de l’an 27 (IKS, n°17)”, ZPE, 1999, 124, p. 95-106.
[427] RICH, J. W., « Making the Emergency Permanent : auctoritas, potestas and the
Evolution of the Principate of Augustus », dans Y. RIVIÈRE (éd.), Des réformes augustéennes,
Rome, 2012 [384], p. 37-121.
[428] RODDAZ, J.-M., « Imperium : nature et compétences à la fin de la République et au
début de l’Empire », CCG, 3, 1992, p. 189-211.
- la question du pouvoir des corégents :
[429] ARNAUD, P., « Transmarinae provinciae. Réflexions sur les limites géographiques et sur
la nature des pouvoirs en Orient des « corégents » sous les règnes d’Auguste et de Tibère »,
CCG, 5, 1994, p. 221-253.
*[430] HURLET, F., Les collègues du prince sous Auguste et Tibère. De la légalité
républicaine à la légitimité dynastique, Rome, 1997.
Sur l’évolution du pouvoir impérial au cours de la période, on consultera :
[431] HAMMOND, M., The augustan principate in Theory and Practice during the JulioClaudian principate, New York, 1968.
[432] ROWE, G., Princes and Political Cultures. The New Tiberian Senatorial Decrees, Ann
Arbor, 2002.
Sur la lex de imperio Vespasiani, on lira en priorité :
[433] CaPOGROSSI COLOGNESI, L, TASSI SCANDO, E., La Lex de imperio Vespasiani e la
Roma dei Flavi. Atti del Convegno Internazionale, Roma, ottobre 2008, Rome, 2009.
[434] HURLET, F., « La Lex de Imperio Vespasiani et la légitimité augustéenne », Latomus,
52, 1993, p. 261-280.
[435] NICOLET, C., « La tabula Siarensis, la lex de Imperio Vespasiani, et le jus relationis de
l’empereur au Sénat », MEFRA, 100, 2, 1988, p. 827-866.
Sur la question du rôle de l’empereur dans l’administration de la justice et sur la procédure de
majesté, on consultera :
[436] BAUMAN, R. A., The Crimen Maiestatis in the Roman Republic and Augustan
Principate, Johannesburg, 1967
[437] FANIZZA, L., L’amministrazione della giustizia nel principato. Aspetti, problemi, Rome,
1999.
[438] RIVIERE, Y., Les délateurs sous l’Empire romain, Rome, 2002.
Sur le contrôle du droit par le prince :
[439] MILAZZO, F. (éd.), Ius controversum e auctoritas principis. Giuristi, principe e diritto
nel primo impero, Naples, 2003.
Sur le Principat comme système politique complexe :
[440] AMARELLI, F., Trasmissione, rifuto, usurpazione, vicende del potere degli imperatori
romani, Naples, 1989.
[441] EICH, P., Zur Metamorphose des politischen Systems in der römischen Kaiserzeit,
Berlin, 2005.
De nombreux travaux ont cherché à situer la place de l’empereur dans le système politique du
Principat et à définir ce qu’il est convenu d’appeler le métier d’empereur :
[442] VEYNE, P., « L’empereur, ses concitoyens et ses sujets », dans H. INGLEBERT (éd.),
Idéologies et valeurs civiques dans le Monde Romain, Hommage à Claude Lepelley, Picard,
Paris, 2002, p. 49-74.
[443] VEYNE, P., « Qu’était-ce qu’un empereur romain ? », dans L’Empire gréco-romain,
Paris, 2005, p. 13-91.
[444] WALLACE-HADRILL, A., « Ciuilis princeps : between citizen and king », JRS, 1982, 72,
p. 32-48.
IV. 2. 2. Les fondements idéologiques du Principat
Le pouvoir du prince repose aussi sur sa capacité à produire du consensus et à susciter de
l’adhésion. La notion d’auctoritas rend partiellement compte de ce processus. Voir en
particulier :
[445] MAGDELAIN A., Auctoritas Principis, Paris, 1947
[446] ROWE, G., « Reconsidering the Auctoritas of Augustus », JRS, 103, 2013.
Sur les qualités attendues du prince :
[447] WALLACE-HADRILL, A., « The emperor and his virtues », Historia, 30, 1981, p. 289319.
IV. 2. 2. 1. La restauration de la Res Publica
Une controverse historiographique porte sur l’importance qu’il convient d’accorder au thème
de la Res publica restituta à l’époque augustéenne. Parmi les sceptiques, citons :
[448] JUDGE, E.-A., « Res Publica Restituta. A modern illusion », dans A.-S. EVANS (éd.),
Polis and Imperium. Studies in honour of E.T. Salmon, Toronto, 1974, p. 279-311
[449] MACKIE, N. K., « Res Publica Restituta. A Roman Myth », Studies in Latin Litterature
and Roman History, IV, Bruxelles, 1986, p. 302-334.
La découverte de l’aureus de 28 av. J.-C. a modifié la donne, sans toutefois mettre un terme
au débat.
*[450] HURLET, F., MINEO, B. (éd.), Le Principat d’Auguste. Réalités et représentations du
pouvoir. Autour de la Res publica restituta, Rennes, 2009.
[451] RICH, J. W., WILLIAMS, J. H. C., « Leges et Iura PR Restituit. A new aureus of
Octavian and the settlement of 28-27 BC », Numismatic Chronicle, 159, 1999, p. 169-213.
IV. 2. 2. 2. Conquête et légitimité impériale
A la manière des imperatores des deux derniers siècles de la République, le prince fondait une
partie de sa légitimité sur sa capacité à remporter des victoires militaires et à repousser les
limites de l’Empire :
[452] CRESCI MARRONE, G., Ecumene Augustea, Rome, 1993.
[453] FABBRINI F., L’impero di Augusto come ordinamento sovranazionale, Milan, 1974.
[454] GRUEN, E. S., « Augustus and the Ideology of War and Peace », dans R. WINKES (éd.),
The Age of Augustus, Louvain, 1985, p. 57-72.
[455] HICKSON, F. V., « Augustus triomphator : manipulation of the triumphal theme in the
political program of Augustus », Latomus, 50, 1991, p. 124-138.
[456] KUHOFF, W., « Die monumentale Repräsentation römischer Kaiser in Afrika », L’Africa
romana, 16, 4, p. 2241-2262.
[457] MELMOUX, J., « L’empereur Claude et la finium imperii propagatio. L’exemple
breton », Neronia, 4, 1991, p. 163-182.
[458] MOOSBAUER, G., WIEGELS, R. (éd.), Fines imperii-imperium sine fine ?: römische
Okkupations und Grenzpolitik im frürhen Principat :Beitrag zum Kongress « Fines Imperiiimperium sine fine ? » in Osnabrück vom 14 bis 18 September 2009, Leidorf, 2011.
[459] RICH, J. W., « Augustus, War and Peace », dans L. DE BLOIS (éd.), The Representation
and Perception of Roman Imperial Power. Proceedings of the Third Workshop of the
International Network Impact of Empire. Netherlands Institute in Rome, March 20-23, 2002,
Amsterdam, 2003, p. 329-357.
[460] RODDAZ, J.-M., « La diffusion du thème de la victoire dans l’Occident romain », dans
M. NAVARRO CABALLERO, J.-M. RODDAZ (éd.), La transmission de l’idéologie impériale
dans l’Occident romain, Bordeaux-Paris, 2006, p. 35-47.
Sur les relations avec les Parthes :
[461] ÖSTENBERG, I., « From Conquest to Pax Romana. The Signa Recepta and the End of
the Triumphal Fasti in 19 BC », dans O. HEKSTER, et alii (éd.), Ritual Dynamics and
Religious Change in the Roman Empire. Proceedings of the Eighth Workshop of the
International Network Impact of Empire, Heidelberg, July 5-7, 2007, Leyde-Boston, 2009, p.
53-75.
[462] SIDARI, D., Problema partico e imitatio Alexandri nella dinastia giulio-claudia, Venise,
1982.
[463] WISSEMANN, M., Die Parther in der augusteischen Dichtung, Francfort-Berne, 1982.
IV. 2. 2. 3. Politique et idéologie dynastiques
Sur la politique dynastique et les représentations dont elle était l’objet, voir notamment :
[464] BRANDT, H., « Marcellus ‘successioni preparatus’ ? Augustus, Marcellus und die Jahre
29-23 v. Chr. », Chiron, 25, 1995, p. 1-17.
[465] COGITORE, I., La légitimité dynastique d’Auguste à Néron à l’épreuve des
conspirations, Rome, 2002.
[466] HURLET, F., « Comment devenait-on empereur à Rome ? La succession dynastique sous
les Julio-Claudiens », dans T. PIEL (éd.), Figures et expressions du pouvoir dans l’Antiquité.
Hommage à Jean-René Jannot, Rennes, 2008, p. 93-108.
[467] ROSE, C. B., Dynastic Commemoration and Imperial Portraiture in the Julio-Claudian
Period, Cambridge, 1997.
[468] SAURON, G., L’histoire végétalisée. Ornement et politique à Rome, Paris, 2000
IV. 2. 2. 4. L’autoreprésentation du prince à Rome
[469] BELAYCHE, N. (éd.), Rome, les Césars et la Ville aux deux premiers siècles de notre ère,
Rennes, 2001.
[470] BONNEFOND-COUDRY, M., « Transferts de fonctions et mutation idéologique : le
Capitole et le Forum d’Auguste », dans [821], p. 251-278.
[471] DARWALL-SMITH, R. H., Emperors and Architecture. A Study of Flavian Rome,
Bruxelles, 1996.
[472] ROYO, M., Domus imperiatoriae. Topographie, formation et imaginaire des palais
impériaux du Palatin, Rome, 1999.
[473] WALLACE-HADRILL, A., « The Streets of Rome as a Representation of Imperial
Power », dans L. DE BLOIS, P. ERDKAMP, O. HEKSTER, G. DE KLEIJN, S. MOLS (éd.), The
Representation and Perception of Roman Imperial Power, Amsterdam, 2003, p. 189-206.
*[474] ZANKER P., The power of images in the age of Augustus, Ann Arbor, 1983.
On se reportera aussi à la thèse suivante, qui porte également sur la période tardorépublicaine:
[475] SAURON, G., Quis deum ? L’expression plastique des idéologies et religieuses à Rome,
Rome, 1994.
Sur les écrits des princes, voir :
[476] SMITH, C., POWELL, A. et al. (éd.), The lost memoirs of Augustus and the development
of Roman autobiography, Classical Press of Wales, 2009.
IV. 2. 3. Les fondements sociologiques du Principat : la recherche du consensus
IV. 2. 3. 1. Le Prince et l’aristocratie
L’aristocratie, sénatoriale et équestre, faisait partie des forces socio-politiques sur le
consentement desquelles le prince fondait son pouvoir. Pour une approche générale, voir :
[477] HURLET, F., « Concurrence gentilice et arbitrage impérial. Les pratiques politiques de
l’aristocratie augustéenne », Politica antica, 2, 2012, p. 33-54.
*[478] ROLLER, M. B., Constructing Autocracy. Aristocrats and Emperors in Julio-Claudian
Rome, Princeton, 2001.
Sur les relations institutionnelles et politiques avec le Sénat, on se reportera à :
[479] BONAMENTE G., « Il senato e l’apoteosi degli imperatori », in Macht und Kultur im Rom
der Kaiserzeit, Bonn, 1994, p. 137-164.
[480] BONNEFOND-COUDRY, M., « Princeps et Sénat sous les Julio-Claudiens : des relations à
inventer », MEFRA, 107, 1995, p. 225-254.
[481] BRUNT, P.-A., « The Senate in the Augustan Regime », CQ, 34, 1984, p. 423-444.
[482] BUONGIORNO, P., Senatus consulta Claudianis temporibus facta. Una palingenesi delle
deliberazione senatorie dell’età di Claudio (41-54 d.C.), Naples, 2010.
*[483] CHASTAGNOL, A., Le Sénat romain à l’époque impériale, Paris, 1992.
[484] NICOLET, C., « Le cens sénatorial sous la République et sous Auguste », dans Des
ordres à Rome, Paris, 1985, p. 143-174 (repris dans NICOLET, C., Censeurs et publicains.
Economie et fiscalité dans la Rome antique, Paris, 2000, p. 163-196).
[485] ROMAN, Y., Empereurs et sénateurs. Une histoire politique de l’Empire romain (Ier-IVe
siècle), Paris, 2001.
[486] TALBERT, R. J. A., The Senate of Imperial Rome, Princeton, 1984.
Pour une approche prosopograhique de l’aristocratie romaine à l’époque augustéenne, voir les
analyses de :
[487] SYME, R., The Augustan Aristocracy, Oxford, 1986.
Sur la domus augusta et sur ses effets sur la hiérarchisation de l’aristocratie romaine :
[488] CORBIER, M., « La Maison des Césars », dans P. BONTE, (éd.), Epouser au plus proche.
Inceste, prohibitions et stratégies matrimoniales autour de la Méditerranée, Paris, 1994, p.
243-291.
Sur la question du caractère opératoire ou non de la notion de cour impériale, voir :
[489] HURLET, F., « Les sénateurs dans l’entourage d’Auguste et de Tibère. Un complément à
plusieurs synthèses récentes sur la cour impériale », RPh, 74, 2000, p. 123-150.
[490] PANI, M., La corte dei Cesari fra Augusto e Nerone, Rome, 2003.
[491] WINTERLING, A., Aula Caesaris. Studien zur Institutionalisierung des römischen
Kaiserhofes in der Zeit von Augustus bis Commodus (31 v. Chr.-192 n. Chr.), Munich, 1999.
Pour une présentation synthétique de la thèse de cet auteur, voir [519], p. 79-102.
Sur l’influence du modèle impérial sur les pratiques religieuses des sénateurs, voir :
[492] VÁRHELYI, Z., The Religion of Senators in the Roman Empire, New York-Cambridge,
2010.
IV. 2. 3. 2. Le prince, le peuple, la plèbe et Rome
Sur les aspects institionnels relatifs au rôle du peuple, on consultera :
[493] DEMOUGIN, S., « Quo descendat in campo petitor. Élections et électeurs à la fin de la
République et au début de l’Empire », dans [821], p. 305-317.
[494] HOLLARD, V., Le rituel du vote. Les assemblées du peuple romain, Paris, 2010.
[495] PANI, M., Comitia e senato. Sulla transformazione della procedura elettorale a Roma
nell’età di Tiberio, Bari, 1974.
Sur la plèbe frumentaire :
[496] VIRLOUVET, C., La plèbe frumentaire dans les témoignages épigraphiques. Essai
d’histoire sociale et administrative du peuple de la Rome antique, Rome, 2009.
Sur les interactions entre le prince et la plèbe, on partira de ces ouvrages :
[497] CHILVERT, G.-E.-F., « Princeps and Frumentationes », AJP, 70, 1949, p. 7-21.
[498] GILBERT, R., Die Beziehungen zwischen Princeps und stadtrömischer Plebs im frühen
Principat, Bochum, 1976.
[499] YAVETZ, Z., La Plèbe et le Prince. Foule et vie politique sous le haut-empire romain,
Paris, 1984.
Sur les formes de la violence populaire :
[500] BARRY, W. D., « Exposure, Mutilation and Riot : violence at the Scalae Gemoniae in
Early Imperial Rome », G&R, 55, 2, 2008, p. 222-246.
D’autres contributions ont souligné l’importance des cérémonies d’adhésion et ont insisté sur
leur inscription spatiale :
[501] BENOIST, S., Rome, le prince et la Cité. Pouvoir impérial et cérémonies publiques (Ier
siècle av.-début du IVe siècle apr. J.-C.), Paris, 2005.
[502] EWALD, B. C., NOREÑA, C. F. (éd.), The Emperor and Rome. Space, Representation and
Ritual, Cambridge, 2010.
*[503] FRASCHETTI, A., Rome et le Prince, Paris, 1994.
Sur les évergésies durables spécifiquement destinées au people, on lira :
[504] ZANKER, P. « By the emperor for the people : Popular architecture in Rome », dans
B.-C. EWALD, C. NOREÑA (éd.), The emperor and Rome : space, representation and ritual,
Cambridge 2010, p. 45-87.
IV. 2. 3. 3. Le prince et l’armée
Un ouvrage permet de faire le point sur la question :
*[505] CAMPBELL, J. B., The Emperor and the Roman Army 31 BC–AD 235, Oxford, 1984.
Sur le rôle de l’armée dans les rituels d’avènement :
[506] MILAZZO, F., Profili costituzionali del ruolo dei militari nella scelta del princeps,
Naples, 1989.
Sur la professionnalisation de l’armée sous Auguste, voir :
[507] RAAFLAUB, K., « Die Militärreformen des Augustus und die politische Problematik des
frühen Prinzipats », dans G. BINDER (éd.), Saeculum Augustum. I. Herrschaft und
Gesselschaft, Darmstadt, 1987, p. 246-307.
Sur la question du contrôle de l’armée, avec des éclairages utiles sur la période républicaine :
[508] PHANG, S., Roman military Service. Ideologies of Discipline in the Late Republic and
Early Principate, Cambridge, 2008.
Sur le problème des diplômes militaires, qui ne concernent que la fin du programme, voir :
[509] ECK, W, « L’empereur romain, chef de l’armée. Le témoignage des diplômes
militaires », CCG, 13, 2002, p. 93-112.
Sur le problème des vétérans, voir :
[510] MANN, J., Legionary Recruitment and Veteran Settlement during the Principate,
Londres, 1983.
IV. 2. 3. 4. Le prince et les provinces
Sur les modes d’intervention du prince dans les provinces, voir tout d’abord :
[511] MILLAR, F., The Emperor in the Roman World (31 BC-AD 337), Londres, 1992².
Pour une discussion du modèle de la “petition-réponse”, on consultera :
[512] EICH, P., « Centre and periphery. Administrative communication in Roman Imperial
times », dans S. BENOIST (éd.), Rome, a City and its Empire in Perspective. The Impact of the
Roman World through Fergus Millar’s Research, Leyde-Boston, 2012, p. 85-108.
Sur les déplacements du prince, voir :
[513] FILIPPIS CAPPAI, DE C., « Riflettendo sul principato di Nerone : la rinuncia ai viaggi in
Oriente nell’anno 64 », Tanti affetti in tal momento. Studi in onore di Giovanna Garbarino,
A. BALBO, F. BESSONE, E. MALASPINA (éd.), Alexandrie, 2011, p. 309-319.
[514] GUEDON S., « Les voyages des empereurs romains en Afrique jusqu’au IIIè siècle »,
L’Africa romana, 16, 2, p. 689-720.
[515] HALFMANN, H., Itinera principum. Geschichte und Typologie der Kaiserreisen im
Römischen Reich, Stuttgart, 1986.
IV. 3. Principat et mutations sociales
IV. 3. 1. L’aristocratie
IV. 3. 1. 1. L’évolution du modèle aristocratique
Sur les mutations qui affectent les représentations et les comportements de l’aristocratie
sénatoriale, voir :
[516] BADEL, C., La noblesse de l’Empire romain. Les masques et la vertu, Seyssel, 2005.
[517] LE DOZE, P., Le Parnasse face à l’Olympe. Poésie et culture politique à l’époque
d’Octavien/Auguste, Rome, 2014.
[518] SCHNURBUSCH, D., « ‘‘Prestigehierarchie’’ und aristokratisches Gasmahl in der späten
Republik und frühen Kaiserzeit »», dans K. VÖSSING (éd.), Das römische Bankett im Spiegel
der Altertumswissenschaten, Stuttgart, 2008, p. 140-142.
On trouvera aussi des développements utiles dans l’essai suivant :
[519] WINTERLING, A., Politics and Society in Imperial Rome, Oxford, 2009.
Sur les sénateurs à l’époque impériale, outre les références citées en IV. 2. 3. 1., on trouvera
des contributions importantes dans ce recueil d’articles :
[520] ECK, W., Monument und Inschrift, W. AMELING, J. HEINRICHS (éd.), Berlin-New York,
2010.
IV. 3. 1. 2. Formes de sociabilités et relations avec la plèbe
Sur la place des résidences urbaines et rurales dans l’auto-représentation des aristocrates :
[521] DEVILLERS, O. (éd.), La villégiature dans le monde romain de Tibère à Hadrien. Actes
du IXè congrès de la SIEN, Bordeaux, 2014.
[522] GUILHEMBET, J.-P., «Les sénateurs et leurs domus romaines aux temps néroniens», dans
[523] CROISILLE, J.-M., PERRIN, Y. (éd.), Neronia VI. Rome à l’époque néronienne :
institutions et vie politique, économie et société, vie intellectuelle, artistique et spirituelle,
Bruxelles, 2002, p. 338-360.
Différentes études portent sur le banquet aristocratique comme pratique sociale spécifique :
[524] COMPOSTELLA, C., « Banchetti pubblici e banchetti privati nell’iconografia funeraria
romana del I secolo D.C. », MEFRA, 104, 2, 1992, p. 659-689.
[525] ROLLER, M. B., Dining Posture in Ancient Rome : Bodies, Values, and Status,
Princeton, 2006.
[526] SCHNURBUSCH, D., Convivium : Form und Bedeutung aristokratischer Geselligkeit in
der römischen Antike, Stuttgart, 2011.
Sur d’autres formes de relations unissant les aristocrates à la plèbe, on lira :
[527] BADEL, C., « L’audience chez les sénateurs », dans J.-P. CAILLET, M. SOT (éd.),
L’audience. Rituels et cadres spatiaux dans l’Antiquité et le haut Moyen Âge, Paris, 2007,
p. 141-164.
V. L’intégration du monde romain
V. 1. L’intégration scientifique
V. 1. 1. Connaître le monde romain
Sur la géographie romaine, voir
[528] ARNAUD, P, « Introduction : la géographie romaine impériale, entre tradition et
innovation », dans G. CRUZ ANDREOTTI, P. LE ROUX, P. MORET (éd.), La invención de una
geografía de la Península Ibérica. 2. La época imperial, Malaga-Madrid, 2007, p. 13-46.
[529] BRODERSEN, K., Terra Cognita. Studien zur römischen Raumerfassung, Hildesheim,
1995.
Sur la carte d’Agrippa, voir :
[530] ARNAUD, P, « Texte et carte de Marcus Agrippa : historiographie et données
textuelles », Geographia Antiqua, 16-17, 2007-2008, p. 73-123.
V. 1. 2. L’inventaire du monde romain
On partira de l’ouvrage classique suivant :
**[531] NICOLET, C., L’inventaire du monde. Géographie et politique aux origines de
l’Empire romain, Paris, 1988.
Pour une discussion, voir :
[532] LE ROUX, P., « L’Etat augustéen servi par la géographie », Annales ESC, 45, 1990, p.
423-432.
Sur les procédures de partage de la terre et sur les documents cadastraux, voir notamment :
[533] CLAVEL-LEVEQUE, M. (éd.), De la terre au ciel. Paysages et cadastres antiques,
Besançon, 1994.
[534] MOATTI, C., Archives et partage de la terre dans le monde romain (IIe siècle avant-Ier
siècle après J.-C.), Rome, 1993.
[535] PIGANIOL, A., Les documents cadastraux de la colonie romaine d’Orange, Paris, 1962.
V. 2. L’intégration administrative
V. 2. 1. Ouvrages généraux
On partira des synthèses et ouvrages collectifs suivants :
[536] BRAUND, D. (éd.), The administration of the Roman Empire, 241 BC-AD 193, Exeter,
1988.
[537] LINTOTT, A. W., Imperium Romanum. Politics and Administration, Londres-New York,
1993.
*[538] RICHARDSON, J. S., Roman Provincial Administration, 227 BC to AD 117, Londres,
1994 (1re éd. 1976).
[539] RICHARDSON, J. S., « The Administration of the Empire », dans [104], p. 564-598.
[540] RICHARDSON, J., The Language of Empire. Rome and the Idea of Empire from the third
Century B.C. to the second Century A.D., Cambridge, 2008.
Sur la spécificité de la période républicaine, on consultera :
[541] HERMON, E. « Formes de domination et formes d’administration provinciale dans
l’Empire romain républicain », dans E. HERMON (éd.), Pouvoir et “imperium” (IIIè s. av. J.C.-Ier s. ap. J.-C.), Naples, 1996, p. 7-27.
Sur les formes administratives à l’époque impériale, voir :
[542] G. ALFÖLDY, « La politique provinciale de Tibère », Latomus, 24, 1965, p. 824-844.
*[543] LEFEBVRE S., L'administration de l'Empire romain : d’Auguste à Dioclétien, Paris,
2011.
*[544] LO CASCIO, E., Il princeps e il suo impero. Studi di storia amministrativa e finanziaria
romana, Bari, 2000.
[545] MILLAR, F., « Senatorial Provinces : an Institutionalized Ghost », AncW, 20, 1989,
p. 93-97.
[546] Roma y las provincias. Realidad administrativa e ideologia imperial, Madrid, 1994.
V. 2. 2. Cadres juridiques et institutionnels
Sur le cadre juridique de l’intervention du gouverneur :
[547] HOYOS, B. D., « Lex Provinciae and Governor’s Edict », Antichton, 7, 1973, p. 47-53.
[548] PEPPE, L., Sulla giurisdizione in populos liberos del governatore provinciale al tempo di
Cicerone, Milan, 1988.
[549] PEPPE, L., « Notte sull’editto di Cicerone in Cilicia », Labeo, 37, 1991, p. 14-93.
V. 2. 3. Les agents du pouvoir central
Sur les gouverneurs provinciaux, on partira de cette étude récente :
*[550] BERENGER, A., « Le métier » de gouverneur dans l’Empire romain, de Cicéron à
Dioclétien, Paris, 2014.
Sur les pouvoirs du gouverneur :
[551] MARSHALL A.-J., « The lex Pompeia de prouinciis (52 B.-C.) and Cicero’s imperium in
51-50 B.-C.: Constitutional Aspects », ANRW, I, 1, Berlin-New-York, p. 887-921.
Sur les relations entre le prince et les gouverneurs, on consultera :
[552] BERENGER, A., « Le contrôle des gouverneurs de province sous le Haut-Empire », dans
L. FELLER (éd.), Contrôler les agents du pouvoir, Limoges, 2005, p. 127-146.
*[553] HURLET, F., Le proconsul et le prince d’Auguste à Dioclétien, Bordeaux, 2006.
[554] HURLET, F., « Les modalités de la hiérarchie et de la délégation. Les rituels de
médiation entre le prince et le gouverneur sous le Haut-Empire romain », dans A. BERENGER,
F. LACHAUD (éd.), Hiérarchie des pouvoirs, délégation de pouvoir et responsabilité, Metz,
2013, p. 161-177.
[555] MAROTTA, V., Mandata principum, Turin, 1991.
Sur la relation entre les gouverneurs et les provinciaux :
*[556] BARRANDON N., KIRBIHLER, F. (éd.), Les gouverneurs et les provinciaux sous la
République romaine, Rennes, 2011.
[557] BERENGER, A., « Le contrôle des gouverneurs de province sous le Haut-Empire », dans
L. FELLER (éd.), Contrôler les agents du pouvoir, Limoges, 2005, p. 127-146.
Sur les autres composantes de l’administration provinciale, voir :
[558] BOULVERT, G., Esclaves et affranchis impériaux sous le Haut-Empire romain. Rôle
politique et administratif, Naples, 1970.
[559] BURTON, G.-P., « Provincial Procurators and the Public Provinces », Chiron, 23, 1993,
p. 13-28.
[560] NELIS-CLEMENT, J., Les beneficiarii. Militaires et administrateurs au service de
l’empire (Ier s. a.C.-VIe s. p.C.), Bordeaux, 2000.
[561] PFLAUM, H.-G., Les procuratèles équestres sous le Haut-Empire, Paris, 1950
[562] PFLAUM, H.-G., « Légats impériaux à l’intérieur des provinces sénatoriales », dans
M. RENARD (éd.), Hommage à A. Grenier, 3, Bruxelles, 1962, p. 1232-1242.
[563] PFLAUM, H.-G., « La mise en place des procuratèles financières dans les provinces sous
le Haut-Empire romain », RD, 46, 1968, p. 367-388.
Sur les gouverneurs de rang équestre :
[564] FAORO, D., Praefectus, procurator, praeses. Genesi delle cariche presidiali equestri
nell’Alto Impero Romano, Milan, 2011.
[565] MAGIONCALDA, A., « I governatori delle province procuratorie : carriere », dans [187],
p. 391-462.
Quelques études régionales :
[566] ATKINSON, K.-M.-T., « The governors of the Province Asia in the reign of Augustus »,
Historia, 7, 1958, p. 300-330.
[567] BADEL, C., « La spécialisation régionale des gouverneurs romains : le cas de l’Orient au
Haut-Empire », DHA, 30, 2004, p. 57-99.
Sur des points précis du gouvernement des provinces :
[568] PANI, M., « La missione di Germanico in Oriente. Politica estera e politica interna »,
dans M. PANI (éd.), Potere e valori a Roma fra Augusto e Traiano, Bari, 1993, p. 225-245.
V. 2. 4. L’administration judiciaire
On partira de ces articles généraux :
[569] BURTON, G.-P., « Proconsul, Assizes and the Administration of Justice under the
Empire », JRS, 65, 1975, p. 92-106.
[570] GARNSEY, P., « The Criminal Juridiction of Governors », JRS, 58, 1968, p. 51-59.
Sur la partie orientale du monde romain, on lira en priorité :
*[571] FOURNIER, J., Entre tutelle romaine et autonomie civique. L’administration judiciaire
dans les provinces hellénophones de l’Empire romain. 129 av. J.-C.-235 apr. J.-C., Athènes,
2010.
Sur le sénatus-consulte de 53 apr. J.-C. et la juridiction fiscale des procurateurs, l’étude
classique demeure :
[572] BRUNT, P.-A., « Procuratorial Jurisdiction », Latomus, 25, 1966, p. 461-487 (dans P. A.
BRUNT, Roman Imperial Themes, Oxford, 1990, p. 163-187).
Sur la question du rôle des conventus :
[573] AMARELLI, F., « Il conventus come forma di partecipazione alle attività giudiziarie nelle
città del mondo provinciale romano », dans F. AMARELLI (éd.), Politica e partecipazione nelle
città dell’impero romano, Rome, 2005, p. 1-12.
[574] LE ROUX, P., « La question des conventus dans la péninsule Ibérique d’époque
romaine », dans C. AULIARD, L. BODIOU (éd.), Au jardin des Hespérides. Histoire, société et
épigraphie des mondes anciens. Mélanges offerts à Alain Tranoy, Rennes, 2004, p. 337-356.
V. 2. 5. L’administration fiscale
On partira de ces articles synthétiques :
[575] BRUNT, P.-A., « The ‘Fiscus’ and its Development », JRS, 56, 1966, p. 75-91 (dans
P. A. BRUNT, Roman Imperial Themes, Oxford, 1990, p. 134-162).
[576] BRUNT, P.-A., « The Revenues of Rome », JRS, 71, 1981, p. 161-173 (dans P. A.
BRUNT, Roman Imperial Themes, Oxford, 1990, p. 324-346).
[577] FRANCE, J., « Tributum et stipendium. La politique fiscale de l’empereur romain »,
RHD, 84, 2006, p. 1-17.
[578] FRANCE, J., « Les catégories du vocabulaire de la fiscalité dans le monde romain », dans
J. ANDREAU, V. CHANKOWSKI (éd.), Vocabulaire et expression de l’Economie dans le monde
antique, Bordeaux, 2007, p. 333-368.
[579] LO CASCIO, E., « La struttura fiscale dell’Impero Romano », dans M. H. CRAWFORD
(éd.), L’impero romano e le strutture economiche e sociali delle province, Côme, 1986, p. 2959 (= [544], p. 177-203).
On se reportera également à ce recueil d’articles :
[580] NICOLET, C., Censeurs et publicains. Economie et fiscalité dans la Rome antique, Paris,
2000.
Sur la fiscalité directe d’époque républicaine, on partira s’appuiera sur l’étude suivante :
[581] NICOLET, C., Tributum. Recherches sur la fiscalité directe sous la République romaine,
Bonn, 1976.
On consultera aussi sur des études régionales :
[582] MEROLA, G. D., Autonomia locale. Governo imperiale : fiscalità et amministrazione
nelle province asiane, Bari, 2001.
Sur la fiscalité d’époque impériale, on se reportera à :
[583] ALPERS, M., Das nachrepublikanische Finanzsystem. Fiscus und Fisci in der frühen
Kaiserzeit, Berlin–New York, 1995.
[584] FRANCE, J., « Remarques sur les tributa dans les provinces nord-occidentales du
Haut-Empire romain (Bretagne, Gaules, Germanies) », Latomus, 60, 2001, p. 359-379.
[585] NEESEN, L., Untersuchungen zu den direkten Staatsabgaben der römischen Kaiserzeit,
Bonn, 1980.
Sur la fiscalité indirecte, on dispose de plusieurs études régionales
[586] FRANCE, J., Quadragesima Galliarum. L’organisation douanière des provinces
alpestres, gauloises et germaniques de l’Empire romain, Rome, 2001.
[587] TOLSA DOMENECH, C., « Les fórmules de la uicesima hereditatium dins i fora de la
Bètica », SEBarc, 9, 2011, p. 177-192.
Sur les formes de perception des différents impôts, voir notamment :
[588] BRUNT, P. A., « Publicans in the Principate », dans Roman Imperial Themes,
Oxford, 1990, p. 354-432.
[589] NICOLET, C., Insula sacra. La loi Gabinia Calpurnia de Délos, Rome, 1980.
Sur le personnel administratif chargé de la fiscalité, voir notamment :
[590] FRANCE, J., « Le personnage subalterne de l’administration financière et fiscale dans les
provinces des Gaules et des Germanies », CCG, 11, 2000, p. 193-221.
V. 2. 6. La défense de l’Empire et le maintien de l’ordre
Sur l’armée romaine, outre les ouvrages cités en III. 2. 2. 2. et en IV. 2. 3. 3., on consultera :
[591] FISCHER, T., Die Armee der Caesaren. Archäologie und Geschichte, Regensburg, 2012.
[592] LE BOHEC, Y., L’armée romaine sous le Haut-Empire, Paris, 1989.
[593] LE BOHEC, Y. (éd.), Les legions de Rome sous le Haut-Empire. Actes du Congrès de
Lyon, 17-19 septembre 1998, Lyon, 2000.
[594] RIKKE D., G., Roman soldiers and the Roman army : a study of military life from
archeological remains, Oxford, 2012.
On trouvera plusieurs articles importants dans le recueil suivant :
[595] LE ROUX, P., La toge et les armes. Rome entre Méditerranée et Océan, Rennes, 2011.
Sur le rôle de l’armée dans le maintien de l’ordre dans l’Empire, voir :
*[596] FUHRMANN, C. J., Policing the Roman Empire. Soldiers, Administration, and Public
Order, Oxford-New York, 2012.
[597] LE ROUX, P., « Armées et ordre public dans le monde romain à l’époque impériale »,
dans Armée et maintien de l’ordre, Paris, 2002, p. 17-51.
Sur les « frontières » de l’Empire romain et leur défense, signalons cette synthèse récente,
richement illustrée :
[598] REDDE, M., Les frontières de l’Empire romain (1er siècle avant J.-C.-5e siècle après J.C.), Lacapelle-Marival, 2014.
On complètera avec ces ouvrages de synthèse :
[599] BREEZE, D., The Frontiers of Imperial Rome, Barnsley, 2011.
[600] WHITTAKER, C. R., Les frontières de l’Empire romain, Besançon, 1989.
Quelques etudes régionales :
[601] ISAAC, B., The Limits of Empire. The Roman Army in the East, Oxford, 1990.
[602] LENOIR M., Le camp romain : Proche-Orient et Afrique du Nord, Rome, 2011
[603] LE ROUX, P., L’armée romaine et l’organisation des provinces ibériques d’Auguste à
l’invasion de 409, Bordeaux, 1982.
V. 3. L’intégration civique et politique du monde romain
V. 3. 1. La diffusion de la citoyenneté romaine et du droit latin
Sur la diffusion du droit romain et sur ses effets sur la définition de la citoyenneté romaine,
voir :
[604] FERRARY, J.-L., « Les Grecs des cités et l’obtention de la ciuitas Romana », in
P. FRÖHLICH, C. MÜLLER, Citoyenneté et participation à la basse époque hellénistique. Actes
de la Table ronde des 22 et 23 mai 2004, Paris, 2005, p. 51-75.
[605] HOËT-VAN CAUWENBERGHE, C., , « Mécanismes d’acquisition et diffusion de la
citoyenneté romaine dans le Péloponnèse sous le Haut-Empire », dans A. RIZAKIS,
C. E. LEPENIOTI (éd.), Roman Peloponnese III, Athènes, 2010, p. 173-192.
[606] MAROTTA, V., La cittadinanza romana in età imperiale (secoli I-III d.C.). Una sintesi,
Turin, 2009.
[607] VITTINGHOFF, F., Ciuitas Romana. Stadt und politisch-soziale Integration im Imperium
Romanum der Kaiserzeit, Stuttgart, 1994.
Sur la question du droit latin en général, on se reportera à :
[608] KREMER D., Ius Latinum. Le concept de droit latin sous la République et l’Empire,
Paris, 2007.
[609] LE ROUX, P., « La question des colonies latines sous l’Empire », Ktèma, 17, 1992, p.
183-200.
[610] LE ROUX P., « Rome et le droit latin », RHDFE, 76, 1998, p. 315-348.
On ajoutera quelques études de cas :
[611] CHRISTOL, M., « Le droit latin en Narbonnaise : l’apport de l’épigraphie (en particulier
dans la cité de Nîmes) », Les inscriptions de la Gaule romaine, Actes de la table ronde de
Nîmes, 1987, Nîmes, 1989, p. 87-100.
[612] GALSTERER-KRÖLL, « Zum ius Latii in den keltischen Provinzen des Imperium
Romanum », dans Chiron, 3, 1973, p. 277-306.
Sur les différences de statut :
[613] THOMAS, Y., « Citoyens et résidents dans l’Empire romain », dans L. MAYALI (éd.),
Identité et droit de l’Autre. Studies in Comparative Legal History, Berkeley, 1992, p. 1-52.
V. 3. 2. Poliadisation et développement urbain
Sur les notions de ville et de cité dans le monde romain :
[614] GROS, P., « La ville comme symbole. Le modèle central et ses limites », dans [110],
p. 155-232.
Sur le processus de colonisation, on consultera :
[615] BLEICKEN, J., « ‘‘In provinciali solo dominium populi romani est vel Caesaris’’. Zur
Kolonisationspolitik der ausgehenden Republik und frühen Kaiserzeit », Chiron, 4, 1974, p.
359-414.
[616] BRADLEY G. J. et WILSON J.P., Greek and Roman Colonization. Origins, ideologies and
interactions, Swansea, 2006.
*[617] DEMOUGIN, S. et SCHEID, J., Colons et colonies dans le monde romain, Rome, 2012.
SWEETMAN, R. J., Roman Colonies in the First Century of their Foundation, Oxford, 2011.
Sur les colonies romaines dans la partie orientale de l’Empire, voir :
[618] ALCOCK, S., « Roman Colonies in the Eastern Empire », dans G. STEIN (éd.), The
Archeology of Colonial Encounters, Santa Fe, 2005, p. 297-329.
[619] MILLAR, F., « The Roman coloniae of the Near East. A Study of Cultural Relations », in
H. SOLIN, M. KAJAVA, Roman Eastern Policy and Other Studies in Roman History, Helsinki,
1990, p. 7-58.
[620] RIZAKIS, A., « Les colonies romaines des côtes occidentales grecques. Populations et
territoires », DHA, 22, 1996, p. 255-324.
[621] SALMERI, G. et alii (éd.), Colonie romane nel mondo Greco, Rome, 2004.
[622] SARTRE, M., « Les colonies romaines dans le monde grec », Electrum, 5, 2001,
p. 111-152.
Sur la politique municipale menée par Rome :
[623] GASCOU, J., « Tendances de la politique municipale de Claude en Maurétanie », Ktèma,
6, 1981, p. 227-238.
[624] GASCOU, J., « La politique municipale de Rome en Afrique du Nord. 1 : de la mort
d’Auguste au début du IIIe siècle », ANRW, II, 10, 2, Berlin-New York, 1982, p. 136-229.
Sur les différences de statut entre les cités du monde romain :
[625] FERRARY, J.-L., « Les cités libres dans l’empire romain à la lumière des inscriptions de
Claros », CRAI, 1991, p. 557-577.
[626] GONZALEZ, J. (éd.), Ciudades privilegiadas en el Occidente romano, Séville, 1999.
*[627] GUERBER, E., Les cités grecques dans l’Empire romain. Les privilèges et les titres des
cités de l’Orient hellénophone d’Octave Auguste à Dioclétien, Rennes, 2009.
Sur la partie occidentale de l’Empire :
[628] LAURENCE, R., ESMONDE CLEARY, S., SEARS, G. (éd.), The City in the Roman West. c.
250 BC-c. AD 250, Cambridge, 2011.
V. 3. 3. Le cadre civique
Pour la partie occidentale du monde romain, on partira de la synthèse suivante, qui propose de
nombreux documents, avec des éléments de commentaire :
[629] JACQUES, F., Les cités de l’Occident romain (Ier s. av. J.-C.-VIe s. apr. J.-C.), Paris,
1990.
Sur les institutions et la vie politique dans les cités et sur la question de l’autonomie, voir :
[630] AMARELLI, F., Politica e partecipazione nella città dell’impero romano, Rome, 2005.
[631] BRELAZ, C., « Autonomie locale et pouvoir populaire dans l’Empire romain. Municipe
d’Occident et poleis d’Orient », Topoi, 15, 2007, p. 635-653.
[632] FERRARY, J.-L., « La liberté des cités et ses limites à l’époque républicaine »,
MediterrAnt., 2, 1999, p. 69-84.
[633] LAFFI, U, « Le funzioni giudiziarie dei senati locali nel mondo romano », RAL, 44,
1989, p. 73-86.
[634] LEWIN, A., Assemblee popolari et lotta politica nelle città dell’impero romano,
Florence, 1995.
Sur les élites des cités, plusieurs actes de colloques importants ont été publiés :
[635] CEBEILLAC-GERVASONI, M., LAMOINE, L. (éd.), Les élites et leurs facettes. Les élites
dans le monde hellénistique et romain, Rome, 2003.
[636] CEBEILLAC-GERVASONI, M., LAMOINE, L., TREMENT, F. (éd.), Autocélébration des
élites locales dans le monde romain : contextes, images, textes. IIe s. av. J.C-IIIe s. ap. J.C.,
Clermont-Ferrand, 2004.
Sur le territoire des cités :
[637] BERTRAND, J.-M., « Territoire donné, territoire attribué : note sur la pratique de
l’attribution dans le monde impérial de Rome», CCG, 2, p. 125-164.
[638] CLAVEL-LEVEQUE, M. (éd.), Cité et territoire. II, Paris, 1988.
[639] TARPIN, M., Vici et Pagi, Rome, 2002.
V. 3. 4. Pouvoir local et pouvoir central
Sur les relations de patronat entre les aristocrates romains et les cités de l’Empire, aux
époques républicaine et impériale, voir la synthèse récente :
[640] NICOLS, J., Civic patronage in the Roman Empire, Leyde-Boston, 2014.
Sur les modes d’intervention du pouvoir romain dans les cités :
*[641] BRELAZ, C., La sécurité publique en Asie Mineure sous le Principat (Ier-IIIème s. ap.
J.-C.). Institutions municipales et institutions impériales dans l’Orient romain, Bâle, 2005.
[642] BRELAZ, C., « Motifs et circonstances de l’ingérence des autorités romaines dans les
cités grecques sous le Principat », dans A. BARONI (éd.), Amministrare un impero. Roma e le
sue province, Trente, 2007, p. 109-143.
[643] BURTON, G. P., « The Roman imperial state, provincial governors and the public
finances of provincial cities, 27 BC-AD 235 », Historia, 53, 2004, p. 311-342.
[644] FEYEL, C., FOURNIER, J., GRASLIN-THOME, L., KIRBILHER, F., Communautés locales et
pouvoir central dans l’Orient hellénistique et romain, Nancy, 2012.
Sur le rôle des cités dans l’organisation et le contrôle des provinces, voir :
[645] HAENSCH, R., Capita Provinciarum. Statthaltersitze und Provinzialverwaltung in der
römischen Kaiserzeit, Mayence, 1997.
V. 3. 5. La question de l’évergétisme
Outre [200], on consultera :
[646] FERRARY, J.-L., « De l’évergétisme hellénistique à l’évergétisme romain », in Actes du
Xe Congrès international d’épigraphie grecque et latine, Nîmes, 1992, Paris, p. 199-225.
[647] GAUTHIER, P., Les cités grecques et leurs bienfaiteurs, Athènes-Paris, 1985.
[648] WÖRRLE, M., « La politique des évergètes et la non-participation des citoyens. Le cas
de Maronée sous l’empereur Claude », dans P. FRÖHLICH, C. MÜLLER (éd.), Citoyenneté et
participation à la basse époque hellénistique. Actes de la Table ronde des 22 et 23 mai 2004,
Paris, 2005, p. 145-161.
V. 3. 6. L’intégration politique
On partira de la thèse suivante, qui permet de faire le point sur l’évolution de l’origine des
chevaliers romains :
*[649] DEMOUGIN, S., L’ordre équestre sous les Julio-Claudiens, Paris-Rome, 1988.
[650] DEMOUGIN, S., Prosopographie des chevaliers romains julio-claudiens, Paris-Rome,
1992.
Plusieurs articles et monographies proposent un bilan par aires géographiques spécifiques :
[651] BONELLO LAI, M., « I senatori sardi », dans F. CENERINI, P. RUGGERI (éd.), Epigrafia
romana in Sardegna : atti del I Convegno di studio, Sant’Antiocco, 14-15 luglio 2007, Rome,
2008, p. 95-110
[652] BURNAND, Y., Primores Galliarum. Sénateurs et chevaliers romains originaires de
Gaule, de la fin de la République au IIIe s., Bruxelles, 2005-2007.
[653] CABALLOS RUFINO, A.-F., Del municipio a la corte : la renovacion de las elites
romanas, Séville, 2012.
[654] CAMODECA, G., I ceti dirigenti di rango senatorio equestre e decurionale della
Campania romana, Naples, 2008.
[655] CHASTAGNOL, A., « Les modes d’accès au Sénat romain au début de l’Empire.
Remarques à propos de la table claudienne de Lyon », BSNAF, 1971, p. 282-310.
[656] CHAUSSON, F. (éd.), Occidents romains : sénateurs, chevaliers, militaires, notables
dans les provinces d'Occident (Espagnes, Gaules, Germanies, Bretagne), Paris, 2010
[657] DES BOSCS PLATEAUX, F., Un parti hispanique à Rome ? Ascension des élites
hispaniques et pouvoir politique d’Auguste à Hadrien (27 av. J.-C. – 138 apr. J.-C.), Madrid,
2005.
[658] LE ROUX, P., « Les sénateurs originaires d’Espagne citérieure (2) : un bilan 19822006 », dans M. L. CALDELLI, G. L. GREGORI, S. ORLANDI, Epigrafia 2006, Rome, 2008,
p. 1003-1027.
V. 4. L’intégration économique
V. 4. 1. L’économie romaine : approche générale
Plusieurs manuels, ouvrages généraux et articles de synthèse permettent de se familiariser
avec les spécificités de l’économie romaine :
[659] ANDREAU, J., L’économie du monde romain, Paris, 2010.
[660] APICELLA, C., HAACK, M.-L., LEROUXEL, F. (éd.), Les affaires de Monsieur Andreau:
économie et société du monde romain, Bordeaux, 2014.
[661] BOWMAN, A., WILSON, A. (éd.), Quantifying the Roman Economy. Methods and
Problems, Oxford, 2009.
[662] DUNCAN-JONES, R., Structure and Scale in the Roman Economy, Cambridge, 1990.
[663] LO CASCIO, E., Crescita e declino. Studi di storia dell’economia romana, Rome, 2009.
[664] NICOLET, C., Rendre à César. Économie et société dans la Rome antique, Paris, 1988.
[665] SCHEIDEL, W., The Cambridge Companion to Roman Economy, Cambridge-New York,
2012.
[666] SCHEIDEL, W., FRIESEN, S. J., « The Size of the Economy and the Distribution of
Income in the Roman Empire », JRS, 99, 2009, p. 61-91.
V. 4. 2. Vers une intégration monétaire
En première approche :
[667] HOWGEGO, C. J., « The Supply and Use of Money in the Roman World », JRS, 82,
1992, p. 1-31.
La période est marquée par la mise en place d’un système monétaire commun, dans la partie
occidentale de l’Empire :
[668] SUSPENE, A., « Une monnaie pour un empire ? Approche monétaire de l’Occident
romain de la fin de la deuxième guerre punique à la mort de Commode », dans [872], p. 229247.
Sur la spécificité de l’Orient romain en ce domaine :
[669] KATSARI, C., The Roman monetary System. The eastern Provinces from the first to the
third Century AD, Cambridge, 2011.
V. 4. 3. Vers une intégration commerciale
Les effets de la construction impériale sur les échanges commerciaux ont donné lieu à de
nombreux travaux. Une synthèse récente constitue un bon point de départ :
**[670] TCHERNIA, A., Les Romains et le commerce, Naples-Aix-en-Provence, 2011.
Un autre ouvrage, optant pour une perspective comparatiste, offre une synthèse utile :
*[671] BANG, P., The Roman Bazaar. A comparative Study of Trade and Markets in a
tributary Empire, Cambridge, 2008.
Sur l’hypothèse, pour le moins discutable, de l’existence d’un marché méditerranéen, voir :
[672] TEMIN, P., « A Market Economy in the Early roman Empire », JRS, 91, 2001, p. 169181.
Sur le rôle de l’Etat et sur les effets de la fiscalité, voir :
[673] ANDREAU, J., BRIANT, P., DESCAT, R. (éd.), Les échanges dans l’Antiquité : le rôle de
l’Etat, 1994.
[674] CASSON, L., « The role of the state in Rome’s grain trade », dans J. D’ARMS, E. C.
KOPFF (éd.), The Seaborne Commerce of Ancient Rome, Rome, 1980, p. 21-32.
[675] DE LIGT, L., « Tax Transfers in the Roman Empire », dans L. DE BLOIS, J. RICH, The
transformation of economic life under the Roman Empire, Amsterdam, 2002, p. 48-66.
[676] HARRIS, W. V., « Roman governments and commerce, 300 BC – AD 300 », dans
C. ZACCAGNINI (éd.), Mercanti e politica nel mondo antico, Rome, p. 275-305.
[677] HOPKINS, K., « Taxes and Trade in the Roman Empire », JRS, 70, p. 101-125.
[678] LO CASCIO, E., « The role of the states in the Roman economy – making use of the New
Institutional Economics », dans P. F. BANG, M. IKEGUCHI, H. ZICHE (éd.), Ancient economies,
moderne methdologies. Archeology, comparative history, models and institutions, Bari, 2006,
p. 215-234.
[679] SALMERI, G., « Central power intervention and the economy of the provinces in the
Roman Empire. The case of Pontus and Bithynia », dans S. MITCHELL, C. KATSARI, Patterns
in the Economy of Roman Asia Minor, 2005, p. 187-206.
[680] STORCHI MARINO, A., MEROLA, G.-D. (éd.), Interventi imperiali in campo economico e
sociale. Da Augusto al Tardoantico, Bari, 2009.
Sur la dynamique des échanges et ses évolutions :
[681] ANDREAU, J., « L’Italie impériale et les provinces. Déséquilibre des échanges et flux
monétaires », dans [838], p. 175-203.
Plusieurs études ont été consacrées à des ensembles régionaux plus restreints :
*[682] CUNLIFFE, B., La Gaule et ses voisins. Le grand commerce dans l’Antiquité, Paris,
1993 (éd. angl. 1988).
[683] FRAYN, J. M., Markets and Fairs in Roman Italy. Their Social and Economic
Importance from the Second Century BC to the Third Century AD, Oxford, 1993.
Sur les courants d’échange affectant des produits spécifiques, voir :
[684] BRUN, J.-P., Le vin et l’huile dans la Méditerranée antique, Paris, 2003.
[685] BRUN, J.-P., Archéologie du vin et de l’huile dans l’Empire romain, Paris, 2004.
[686] ERDKAMP, P., The Grain Market in the Roman Empire. A social, political and economic
Study, Cambridge, 2005.
[687] RICKMAN, G., The Corn Supply of Ancient Rome, Oxford, 1980.
[688] RUSSEL, B., The Economics of the Roman Stone Trade, Oxford, 2013.
[689] TCHERNIA, A., Le vin de l’Italie romaine. Essai d’histoire économique d’après les
amphores, Paris, 1986.
Sur l’approvisionnement de Rome :
[690] ALDRETE, G. S., MATTINGLY, D. J., « Feeding the city. The organization, operation, and
scale of the supply system for Rome », dans D. S. POTTER, D. J. MATTINGLY (éd.), Life,
Death, and Entertainment in the Roman Empire, Ann Arbor, 1999, p. 171-204.
[691] GARNSEY P., Famine et approvisionnement dans le monde gréco-romain. Réactions
aux risques et aux crises, Paris, 1996.
[692] RICKMAN, G., The Corn Supply of Ancient Rome, Oxford, 1980.
[693] VIRLOUVET, C., « L’approvisionnement de Rome en denrées alimentaires de la
République au Haut-Empire », dans B. MARIN, C. VIRLOUVET (éd.), Nourrir les cités de
Méditerranée. Antiquité-Temps modernes, Paris, 2003, p. 61-82.
Pour une étude de l’organisation du commerce de détail et des formes de consommation :
[694] HOLLERAN, C., Shopping in Ancient Rome. The retail trade in the Late Republic and the
Principate, Oxford, 2012.
[695] TRAN N., « Tabernae publicae : boutiques et ateliers dans le patrimoine de l’Occident
romain », CCG, 2009, 20, p. 327-350.
V. 4. 4. La propriété et l’exploitation des ressources
L’économie des provinces ne concerne la question au programme que lorsque l’intervention
du pouvoir romain est décelable. Tel est notamment le cas dans le domaine de l’exploitation
des mines et des carrières :
[696] DOMERGUE, C., Les mines de la péninsule Ibérique dans l’antiquité romaine, Rome,
1990.
[697] HIRT, M., Imperial Mines and Quarries in the Roman World. Organizational Aspects.
27 BC-AD 225, Oxford, 2010.
Sur l’agriculture, on consultera l’ouvrage collectif récent :
[698] BOWMAN, A., WILSON, A. (éd.), The Roman Agricultural Economy. Organization,
Investment, and Production, Oxford-New York, 2013.
Sur la question du patrimoine imperial, voir :
[699] GILIBERTI, G., « Dominium Caesaris », Index, 24, 1996, p. 199-228.
[700] LEVICK, B., « Caesar omnia habet. Property and Politics under the Principate », dans
A. GIOVANNINI (éd.), Opposition et résistances à l’Empire d’Auguste à Trajan, Genève, 1987,
p. 187-218.
V. 5. L’intégration culturelle
V. 5. 1. Romanisation et hellénisation
V. 5. 1. 1. La vexata quaestio de la romanisation
La question n’est pas centrale, dans la mesure où le sujet privilégie le point de vue de Rome.
Elle ne doit pas être totalement ignorée et l’on pourra se reporter à ces quelques articles de
réflexion :
[701] JANNIARD, S., TRAINA, G. (éd.), « Sur le concept de ‘romanisation’. Paradigmes
historiographiques et perspectives de recherche », MEFRA, 118, 2006, p. 71-166.
[702] LE BOHEC, Y., « Romanisation ou romanité au temps du Principat : question de
méthodologie », REL, 2008, 86, p. 127-138.
[703] LE ROUX, P., « La romanisation en question », Annales HSS, 59, mars-avril 2004, p.
287-311.
On ajoutera les synthèses et ouvrages collectifs suivants :
[704] KEAY, S., TERRENATO, N. (éd.), Italy and the West. Comparative Issues in
Romanization, 2001.
[705] MAC MULLEN, R., La romanisation à l’époque d’Auguste, Paris, 2003.
Sur divers acteurs du processus, on lira :
[706] MOLIN, M., « Des médiateurs culturels au rôle important : les administrateurs de
l’Empire sous la pax Romana (IIe s. et première moitié du IIIe s.) », dans A. GANGLOFF (éd.),
Médiateurs culturels et politiques dans l’Empire romain. Voyages, conflits, identités, Paris,
2011, p. 59-69.
Sur la question, périphérique ici, des phénomènes de mutation ou de recomposition
identitaires à l’échelle des provinces :
[707] BENOIST, S., DAGUET-GAGEY, A., HOET-van CAUWENBERGHE, C., Pouvoirs et identités
dans le monde romain impérial (IIè s. av. n.-è.-VIè s. de n.-è), Villeneuve-d’Ascq, 2011.
[708] LEFEBVRE, S. (éd.), Roma generadora de identidades : la experiencia hispana, Séville,
2011
[709] LEFEBVRE, S. (éd.), Identités et dynamiques provinciales du IIe siècle avant notre ère à
l'époque julio-claudienne, Dijon, 2013.
[710] REVELL, L., Roman imperialism and local identities, Cambridge-New York, 2009.
Sur les relations des populations hellénophones à la romanité, on consultera :
[711] WOOLF, G., « Becoming Roman, Staying Greek. Culture, Identity and the civilizing
process in the Roman East », PCPhS, 40, 1994, p. 116-143.
V. 5. 1. 2. Hellénisme et hellénisation
On partira des synthèses et ouvrages collectifs suivants :
[712] PERRIN, Y. (éd), Neronia VII. Rome, l’Italie et la Grèce : hellénisme et philhellénisme
au premier siècle ap. J.-C., Bruxelles, 2007.
[713] SPAWFORTH, A. J. S., Greece and the Augustan Cultural Revolution. Greek culture in
the Roman world, Cambridge-New York, 2012.
*[714] WALLACE-HADRILL A., Rome’s cultural Revolution, Cambridge, 2008.
Signalons aussi cet article important :
[715] FERRARY, J.-L., « La géographie de l’hellénisme sous la domination romaine »,
Phoenix, 2011, 65, p. 1-22.
V. 5. 2. Marqueurs
V. 5. 2. 1. Art et architecture
[716] GROS, P., L’architecture romaine. 1. Les monuments publics, Paris, 2007².
[717] HALLETT, C., The Roman Nude. Heroic Portrait Statuary 200 BC – AD 300, Oxford,
2005.
[718] POLITO E., ZANKER P. (éd.), Un’arte per l’impero: Funzione e intenzione delle
immagini nel mondo romano, Milan, 2012.
V. 5. 2. 2. Littérature et philosophie
[719] RAWSON, E., Intellectual Life in the Late Roman Republic, Londres, 1985.
[720] REYDAMS-SCHILS, S., The Roman Stoics. Self, Responsability and Affection, Chicago,
2005.
[721] SEDLEY, D. (éd.), The Cambridge Companion to Greek and Roman Philosophy,
Cambridge, 2003.
[722] WHITMARSH, T., Greek Literature and the Roman Empire. The Politics of Imitation,
Oxford, 2002.
V. 5. 2. 3. La diffusion du latin
[723] POLOME, E. C., « The linguistic situation in the Western provinces of the Roman
Empire », ANRW II, 29, 2, 1983, p. 509-553.
V. 5. 2. 4. L’unification de la théorie et des pratiques juridiques
[724] Moatti, C., La raison de Rome. Naissance de l’esprit critique à la fin de la République,
Paris, 1997.
[725] SCHIAVONE, A., Giuristi e nobili nella Roma repubblicana. Il secolo della rivoluzione
scientifica nel pensiero giuridico antico, Bari, 1992 (1re éd. 1987).
[726] SCHIAVONE, A., Ius. L’invention du droit en Occident, Paris, 2009 (1re éd. ital. 2005).
V. 6. L’intégration par la mobilité et par les migrations
V. 6. 1. Les formes et les vecteurs de mobilité
On partira de la synthèse et des ouvrages collectifs suivants, pour mesurer l’évolution du
questionnement historique :
[727] CHEVALLIER, R., Voyages et déplacements dans l’Empire romain, Paris, 1988.
[728] MOATTI, C. (éd.), La mobilité des personnes en Méditerranée de l’Antiquité à l’époque
moderne, Rome, 2004.
Sur les voyages, voir aussi :
[729] LAURENCE, R., ADAMS, C. E. P. (éd.), Travel and Geography in the Roman World,
Londres, 2001.
Sur les axes et les modes de transport :
[730] CAMPBELL, J. B., Rivers and the power of Ancient Rome, Chapel Hill, 2012.
[731] CHEVALLIER, R., Les voies romaines, Paris, 1997.
[732] KOLB, A., Transport und Nachrichtentransfer in Römischen Reich, Berlin, 2000.
V. 6. 2. Les acteurs de la mobilité
Sur la mobilité liée à l’activité diplomatique, voir :
[733] BONNEFOND-COUDRY, M., « Contrôle et traitement des ambassadeurs étrangers sous la
République romaine », dans C. MOATTI (éd.), La mobilité des personnes en Méditerranée de
l’Antiquité à l’époque moderne. Procédures de contrôle et documents d’identification, Rome,
2004, p. 529-565.
[734] CANALI DE ROSSI, F., Le ambascerie dal mondo greco a Roma in età repubblicana,
Rome, 1997.
Sur la mobilité des marchands, on consultera :
[735] De SALVO, L., « Mobilità di mercanti nell’Occidente romano », L’Africa romana, 16, 2,
p. 773-789.
[736] LO CASCIO, E. (éd.), Mercati permanenti e mercati periodici nel mondo romano. Atti
degli Incontri capresi di storia dell’economia antica (Capri 13-15 ottobre 1997), Bari, 2000.
V. 6. 3. Migrations
Sur les dynamiques migratoires affectant la ville de Rome, voir :
[737] HOLLERAN, C., « Migration and the urban economy of Rome », dans C. HOLLERAN, A.
PUDSEY (éd.), Demography and the Graeco-Roman world, Cambridge, 2011, p. 155-180.
Une étude de cas :
[738] RHORFI, A., « Les traits majeurs de l’immigration romaine en Tingitane », L’Africa
romana, 16, 1, p. 383-401.
Sur le statut des personnes, voir :
[739] COMPATAGNELO-SOUSSIGNAN R., SCHWENTZEL C.-J. (éd.), Etrangers dans la cité
romaine. Habiter une autre patrie: des incolae de la République aux peuples fédérés du BasEmpire, Rennes, 2007.
V. 7. L’ordre romain : adhésion et conflits
V. 7. 1. L’expression de l’ordre romain
On partira des contributions suivantes :
[740] HURLET, F., « Les modalités de la diffusion et de la réception de l’image et de
l’idéologie impériale sous le Haut-Empire en Occident », dans M. NAVARRO CABALLERO, J.M. RODDAZ, (éd.), La transmission et l’idéologie impériale dans l’Occident romain, ParisBordeaux, 2006, p. 49-68.
[741] SORDI, M. (éd.) I canali della propaganda nel mondo antico, Milan 1972.
Sur la diffusion de l’image de Rome et de l’empereur dans les provinces :
[742] BENOIST, S., « Le prince en représentation : visibilité et accessibilité du pouvoir
impérial romain d’Auguste à Constantin », Images et représentations du pouvoir et de l’ordre
social dans l’Antiquité, Actes du colloque, Angers, 28-29 mai 1999, Paris, 2001, p. 249-259.
[743] BOST, J.-P., « L’Empereur parle à l’empire: image et texte sur les monnnaies du HautEmpire romain », dans F. CHAVES TRISTAN, F.-J. GARCIA FERNANDEZ (éd.), Moneta qua
scripta. La moneda come soporte de escritura, Séville, 2004, p. 205-222.
[744] CHEUNG, A., « The political significance of Roman Imperial Coin Types », Schweitzer
Münzblätter, 48, 1988, p. 53-61.
[745] HOJTE, J. M., Roman Imperial statue bases from Augustus to Commodus, Aarhus, 2005.
[746] HOJTE, J. M., « Roman imperial portrait statutes and the emperor on the move : the
epigraphical evidence », dans A. BERENGER, E. PERRIN-SAMINADAYAR (éd.), Les entrées
royales et impériales : histoire, représentation et diffusion d’une cérémonie publique de
l’Orient ancien à Byzance, Paris, 2009, p. 101-110.
[747] HURLET, F., « Pouvoirs et autoreprésentation du prince à travers la correspondance
impériale d’Auguste à Trajan (27 avant J.-C. – 117 après J.-C.), dans I. SAVALLI-LESTRADE, I.
COGITORE (éd.), Des Rois au Prince. Pratiques du pouvoir monarchique dans l’Orient
hellénistique et romain (IVe siècle avant J.-C. – IIe siècle après J.-C.), Grenoble, 2010, p. 123145.
[748] HURLET, F., RODDAZ, J.-M., « Le gouverneur et l’image du pouvoir impérial.
Recherches sur sur la diffusion de l’idéologie dynastique en Occident au Ier ap. J.-C. », dans
C. EVERS, A. TSINGARIDA (éd.), Rome et ses provinces. Genèse et diffusion d’une image du
pouvoir. Hommages à J.-Ch. Balty, Bruxelles, 2001, p. 153-166.
[749] LEVICK, B., « Propaganda and the imperial coinage », Antichton, 16, 1982, p. 104-116.
[750] ROSSO, E., L’image de l’empereur en Gaule romaine. Portraits et inscriptions, Paris,
2006.
[751] ROSSO, E., « Entre Orient et Occident : création et diffusion de l’image impériale
flavienne (69-70 après J.-C.) », dans [747], p. 165-191.
[752] WALLACE-HADRILL, A., « Image and authority in the coinage of Augustus », JRS, 76,
1986, p. 66-88.
Sur le contenu de l’ordre romain :
[753] AMIT, H., « Concordia. Idéal politique et instrument de propagande », Iura, 1962, 13, p.
133-169.
[754] BÉRANGER, J., « Remarques sur la concordia dans la propagande monétaire impériale et
la nature du principat », in Principatus. Etudes de notions et d’histoire politique dans
l’Antiquité gréco-romaine, Genève, 1973, p. 367-382.
*[755] HURLET, F., « Le consensus et la concordia en Occident (Ier-IIIe siècles ap. J.-C.).
Réflexions sur la diffusion de l’idéologie impériale », dans H. INGLEBERT (éd.), Idéologies et
valeurs civiques dans le monde romain. Hommage à Claude Lepelley, Paris, 2002.
[756] LOBUR, J. A., Consensus, Concordia, and the Formation of Roman Imperial Ideology,
Londres-New York, 2008.
Sur le rôle de l’écriture et du langage du pouvoir :
[757] BRESSON, A., COCULA, A.-M., PEBARTHE, C. (éd.), L’écriture publique du pouvoir,
Bordeaux, 2005.
[758] CORBIER, M., « L’écriture dans l’espace public romain », dans Donner à voir, donner à
lire. Mémoire et communication dans la Rome ancienne, Paris, 2006, p. 53-75.
[759] ECK., W., « Das sc. de Cn. Pisone und seine Publikation in der Baetica », CCG, 4, 1993,
p. 189-208.
[760] HAENSCH, R. (éd.), Selbstdarstellung und Kommunikation. Die Veröffentlichung
staatlicher Urkunden auf Stein und Bronze in der römischen Welt, Munich, 2009.
[761] RICHARDSON J.-S., « Imperium Romanum : Empire and the language of power », JRS,
81, 1991, p. 1-9.
[762] RICHARDSON J.-S., « The Reception of Roman Law in the West : the Epigraphic
Evidence », dans [541], p. 65-75.
V. 7. 2. L’adhésion des élites provinciales
On partira de l’ouvrage suivant :
[763] ANDO, C., Imperial Ideology and Provincial Loyalty in the Roman Empire, Berkeley,
2000.
Sur les rituels d’adhésion, on consultera :
[764] LEHNEN, J., Adventus principis. Untersuchungen zu Sinngehalt und Zeremoniell der
Kaiserankunft in den Stadten des Imperium Romanum, Frankfort-sur-le-Main, 1997.
Pour quelques aperçus sur le point de vue des provinciaux sur l’ordre romain :
[765] BURNETT, A., « The Augustan Revolution seen from the Mints of the Provinces », JRS,
101, 2011, p. 1-30.
[766] SALOMIES, O., « Honorific Inscriptions for Roman Senators in the Greek East during
the Empire. Some Aspects (with Special Reference to Cursus Inscriptions) », dans
O. SALOMIES (éd.), The Greek East in the Roman Context. Proceedings of a Colloquium
organized by the Finnish Institute at Athens, Helsinki, 2001.
[767] YARROW, L. M., Historiography at the end of the Republic. Provincial perspectives on
Roman Rule, Oxford, 2006.
Sur la complexité des relations entre élites grecques et ordre romain, on se tournera en priorité
vers cet article :
[768] VEYNE, P., « L’identité grecque devant Rome et l’empereur », REG, 112, 1999, p. 510567.
V. 7. 3. Religion romaine et culte impérial
Sur les tensions entre religion romaine et construction impériale, voir les réflexions de :
[769] ANDO, C., The Matter of the Gods. Religion and the Roman Empire, Berkeley-Los
Angeles-Londres, 2008.
Sur le culte impérial, on partira des contributions synthétiques suivantes :
[770] CLAUSS, M., Kaiser und Gott. Herrscherkult im römischen Reich, Leipzig, 2001.
[771] FRIJA, G., « Du prêtre du roi au prêtre de Rome et au grand-prêtre d’Auguste: la mise en
place du culte civique », dans [747], p. 291-308.
[772] GORDON, R., « The Roman Imperial Cult and the Question of Power », dans J. A.
NORTH, S. R. F. PRICE (éd.), The Religious History o the Roman Empire. Pagans, Jews, and
Christians, Oxford, 2011, p. 37-70.
[773] GRADEL, I., Emperor Worship and Roman Religion, Oxford, 2002.
[774] HABICHT, C., « Die augusteische Zeit und das erste Jahrhundert nach Christi Geburt »,
dans Le culte des souverains dans l’Empire romain, Genève, 1973, p. 41-99.
[775] NOGALES, T., GONZALEZ, J. (éd.), Culto imperial. Política y poder, Rome, 2007.
Sur le rôle des koina dans l’organisation provinciale du culte impérial, on partira de cette
étude de cas :
[776] VITALE, M., Koinon Syrias. Priester, Gymnasiarchen und Metropoleis der Eparchien
im kaiserzeitlichen Syrien, 2013.
Quelques études régionales, à différentes échelles :
[777] BERNETT, M., Der Kaiserkult in Judäa unter den Herodiern und Römern.
Untersuchungen zur politischen und religiösen Geschichte Judäas von 30 v. bis 66 n. Chr.,
Tübingen, 2007.
[778] CAMPANILE, M.-D., « Ancora sul culto imperiale in Asia », Med. Ant., 4, 2001,
p. 473-488.
[779] DUNAND, F., « Culte royal et culte impérial en Egypte: continuités et ruptures », dans
G. GRIMM, H. HEINEN, E. WINTER (éd.), Das Römisch-Byzantinische Äegypten, Mayence,
1983, p. 47-56.
[780] ETIENNE, R., Le culte impérial dans la péninsule ibérique d’Auguste à Dioclétien, Paris,
1958.
[781] FISHWICK, D., The Imperial Cult in the Latin West. Studies on the Ruler Cult of the
Western Provinces of the Roman Empire, 6 vols., Leyde, 1987-2004.
*[782] FRIJA, G., Les prêtres des empereurs. Le culte civique dans la province romaine
d’Asie, Rennes, 2012.
[783] FUJI, T., Imperial Cult and Imperial representation in Roman Cyprus, Stuttgart, 2013.
[784] GASPERINI, L., PACI, G. (éd.), Nuove ricerche sul culto imperiale in Italia, Tivoli, 2008.
[785] KANTIREA, M., Les dieux et les dieux augustes. Le culte impérial en Grèce sous les
Julio-Claudiens et les Flaviens. Etudes épigraphiques et archéologiques, Paris, 2007.
*[786] LE ROUX, P., « L’évolution du culte impérial dans les provinces occidentales
d’Auguste à Domitien », dans Les années Domitien (Pallas, 40), Toulouse, 1993, p. 397-411.
[787] LOZANO, F., La religión del poder. El culto imperial en Atenas en epoca de Augusto y
los emperadores Julios-Claudios, Oxford, 2002.
[788] PFEIFFER, S., Der römische Kaiser und das Land am Nil. Kaiser Verehrung und
Kaiserkult in Alexandria und Ägypten von Augustus bis Caracalla (30 v. Chr.-217 n. Chr.),
Stuttgart, 2010.
[789] PRICE, J. R. F., Rituals and Power. The Imperial Cult in Asia Minor, Cambridge, 1984.
[790] ROBERT, L., « Le culte de Caligula à Milet et la province d’Asie », Hellenica, 7,
p. 206-238.
V. 7. 4. Tensions, contestations, oppositions
V. 7. 4. 1. Contestations et oppositions provinciales
Quelques ouvrages collectifs ont été consacrés aux phénomènes d’opposition, de résistance ou
de subversion :
[791] REVERDIN, O., GRANGE, B. (éd.), Opposition et résistance à l’empire d’Auguste à
Hadrien, Vandoeuvres-Genève, 1986.
[792] SORDI, M. (éd.), L’opposizione nel mondo antico, Milan, 2000
[793] URSO, G. (éd.), Ordine e sovversione nel mondo greco e romano. Atti del Convegno
internazionale, Cividale del Friuli, 25-27 settembre 2008, Pise, 2009.
Quelques exemples de révoltes provinciales :
[794] LASSERE, J.-M., « Un conflit routier. Observations sur les causes de la guerre de
Tacfarinas », Ant. afr., 18, 1982, p. 11-25.
[795] WEBSTER, G., Boudicca : the British Revolt Against Rome, AD 60, Londres, 1999.
Sur les révoltes juives, voir en VI. 5. 4.
Sur les tensions entre Rome et certaines communautés provinciales :
[796] MELEZE MODRZEJEWSKI, J., « Le procès d’Isidôros. Droit pénal et affrontements
idéologiques entre Rome et Alexandrie sous l’empereur Claude », dans Praktika tês
Akadêmias Athênôn, 61, Athènes, 1986, p. 245-275.
Sur la notion de résistance à l’ordre romain, à partir du cas de l’Afrique :
[797] BENABOU M., La résistance africaine à la romanisation, Paris, 1976.
Sur des événements susceptibles de menacer l’ordre romain, voir :
[798] GAMBETTI S., The Alexandrian riots of 38 C.E. and the persecution of the Jews : a
historical reconstruction, Leyde-Boston, 2009.
Sur la question du banditisme :
[799] GRUNEWALD, T., Bandits in the Roman Empire. Myth and Reality, Londres, 2004.
[800] SHAW, B.-D., « Bandits in the Roman Empire », P&P, 105, 1984, p. 3-52.
V. 7. 4. 2. Le monde romain à l’épreuve de la diversité religieuse
Sur Rome et les chrétiens, on consultera, parmi une bibliographie foisonnante :
[801] BASLEZ, M.-.F., Saint Paul, Paris, 1991.
[802] BRENT, A., A political history of early Christianity, Londres-New York, 2009
[803] GRANGER COOK, J., Roman attitudes toward the Christians : from Claudius to Hadrian,
Tübingen, 2010
[804] MAYEUR, J.-M. et alii (éd.), Histoire du christianisme, I, Paris, 2000.
Sur Rome et les Juifs, voir (pour des études sur les relations avec la Judée ou sur les juifs de
Rome, en VI. 2. 1. et en VI. 5. 4.) :
[805] MALLWOOD, E. M. S., The Jews under Roman Rule. From Pompey to Diocletian,
Leyde, 1981 (1ère éd. 1976).
[806] SCHÜRER, E., The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ (175 BC-AD
135), Edimbourg, 1975.
VI. Décrire et analyser le monde romain : jeux d’échelles
Le programme n’invite pas à faire un inventaire du monde romain. Il n’en reste pas moins que
les principaux thèmes doivent pouvoir être déclinés à différentes échelles. La bibliographie
qui suit n’a donc aucunement la prétention de rendre compte de la diversité et de la richesse
des études consacrées aux différents territoires constitutifs du monde romain et se limitera à
des ouvrages et à des articles de synthèse, ainsi qu’à des thèses et à des monographies
récentes, dans lesquelles figurent des indications bibliographiques complémentaires.
VI. 1. Approche générale
VI. 1. 1. Monde romain et Empire romain
Plusieurs travaux récents portent sur la définition de la notion d’empire et sur les apports et
les limites de l’approche comparative pour cerner les spécificités de l’Empire romain :
[807] ARMASON J.-P, RAAFLAUB K.-A., The roman empire in context : historical and
comparative perspectives, Chichester, 2011
[808] BADEL, C. (éd.), La notion d’empire dans les mondes antiques, Besançon, 2011.
[809] DALLA ROSA, A., « Non seulement les empires. Un bref regard critique sur les plus
récentes études comparées de l’Antiquité », Anabases, 15, 2012, p. 101-114.
*[810] HURLET, F., Les Empires. Antiquité et Moyen Âge. Analyse comparée, Rennes, 2008.
[811] HURLET, F., « (Re)penser l’Empire romain. Le défi de la comparaison historique »,
DHA, Supplément 5, 2010, p. 107-140.
VI. 1. 2. La démographie du monde romain
On s’appuiera sur les synthèses et les ouvrages collectifs récents suivants :
[812] SCHEIDEL, W., Measuring Sex, Age, and Death in the Roman Empire. Explorations in
Ancient Demography, Ann Arbor, 1996.
[813] SCHEIDEL, W., Debating Roman demography, Leyde-Boston-Cologne, 2001.
VI. 2. Rome et l’Italie, au centre du monde romain
VI. 2. 1. Rome, capitale impériale
Pour toute recherche sur un lieu ou sur un édifice de l’Vrbs ou du suburbium, on prendra pour
point de départ les articles de cette vaste somme :
[814] STEINBY, E. M. (éd.), Lexicon topographicum urbis Romae, 6 vol., Rome, 1993-2000.
Synthèses, ouvrages généraux et actes de colloques :
[815] BUSTANY, C., GEROUDET, N., Rome, maîtrise de l’espace, maîtrise du pouvoir, Paris,
2002.
*[816] DE CHAISEMARTIN, N., Rome. Paysage urbain et idéologie. Des Scipions à Hadrien
(IIe siècle av. J.-C.-IIe siècle apr. J.-C.), Paris, 2003.
[817] DENIAUX, E., Rome. Images du pouvoir, pouvoir des images, Caen, 2001.
[818] EDWARDS, C., WOOLF, G. (éd.), Rome the Cosmopolis, Cambridge, 2003.
[819] ERDKAMP, P., The Cambridge Companion to Ancient Rome, Cambridge, 2013.
*[820] LO CASCIO E., Roma imperiale. Una metropoli antica, Rome, 2010.
[821] L’Vrbs. Espace urbain et histoire. Ier siècle av. J.-C.–IIIe siècle apr. J.-C., Rome, 1987.
[822] PATTERSON, J. R., « The City of Rome Revisited. From Mid-Republic to Mid-Empire »,
JRS, 100, 2010, p. 210-232.
[823] TARPIN, M., Roma fortunata, Gollion, 2001.
[824] La Ville de Rome sous le Haut-Empire. Nouvelles connaissances, nouvelles réflexions,
Pallas, 55, 2001.
Sur la plèbe frumentaire :
[825] VIRLOUVET C., Famines et émeutes à Rome des origines de la République à la mort de
Néron, Paris, 1985.
[826] VIRLOUVET C., «La plèbe frumentaire à l’époque d’Auguste : une tentative de
définition », dans A. GIOVANNINI (éd.), Nourrir la plèbe, Bâle, 1991, p. 43-65.
[827] VIRLOUVET, C., Tessera frumentaria. Les procédures de la distribution du blé public à
Rome, Rome, 1995.
Rome, ville cosmopolite :
[828] CAPPELLETTI, S., The Jewish Community of Rome from the second Century B.C.E. to
the third Century C.E., Boston-Leyde, 2006.
[829] CAPPELLETTI, S., « Scis quanta sit manus, quanta concordia (Pro Fl., 66) : la
communità giudaica di Roma tra I sec. a.C. e I sec. d.C. », RivBibl, 2011, 59 (3), p. 301-329.
[830] NOY, D., Foreigners at Rome. Citizens and Strangers, Londres, 2000.
Sur les cadres institutionnels et territoriaux qui structurent la ville de Rome :
[831] ROYO, M., HUBERT, E., BERENGER, A. (éd.), "Rome des quartiers" : des vici aux rioni :
cadres institutionnels, pratiques sociales et requalifications entre Antiquité et époque
moderne : actes du colloque international de la Sorbonne, 20-21 mai 2005, Paris, 2008
Sur l’administration de la ville de Rome :
[832] PAVIS D’ESCURAC, H., La préfecture de l’annone : service administratif impérial
d’Auguste à Constantin, Rome, 1976.
[833] SABLAYROLLES, R., Libertinus miles. Les cohortes des vigiles, Rome, 1996.
[834] SABLAYROLLES, R., « La rue, le pouvoir et le soldat : la garnison urbaine à Rome de
César à Pertinax », dans [824], p. 127-153.
VI. 2. 2. La place de la péninsule italique dans le monde romain
Sur l’intégration civique et politique des Italiens, voir en III. 2. 3. 1.
Quelques synthèses et ouvrages collectifs sur l’histoire de l’Italie:
[835] BELAYCHE, N., Rome, la péninsule italienne et la Sicile de 218 à 31 av. J.-C. Crises et
mutations, Paris, 1994.
*[836] DAVID, J.-M., La romanisation de l’Italie, Paris, 1994.
[837] GIARDINA A., L’Italia romana. Storie di un’identità incompiuta, Rome-Bari, 2000.
[838] L’Italie d’Auguste à Dioclétien, Actes du colloque international 25-28 mars 1992,
Rome, 1994.
[839] MOURITSEN, H., Italian Unification. A study in ancient and modern historiography,
Londres, 1998.
Sur l’évolution sociale et démographique de la péninsule :
[840] BRUNT, P. A. , Italian Manpower 225 B.C. – A.D. 14, Oxford, 1971.
[841] DE LIGT, L., NORTHWOOD, S. (éd.), People, Land and Politics. Demographic
Developments and the Transformation of Roman Italy. 300 BC-AD 14, Leyde, 2008.
[842] DE LIGT, L., Peasants, citizens and soldiers. Studies in the demographic history of
Roman Italy. 225 BC-AD 100, Cambridge, 2012.
[843] KEAVENEY, A., EARNSHAW-BROWN, L. (éd.), The Italians on the Land. Changing
Perspectives on Republican Italy then and now, Newcastle upon Tyne, 2009.
[844] KRON, G., « The Augustan Census Figures and the Population of Italy », Athenaeum,
83, 2005, p. 441-495.
[845] MARZANO, A., Roman Villas in Central Italy. A social and economic History, LeydeBoston, 2007.
[846] PATTERSON, J. R., Landscapes and Cities. Rural Settlement and civic Transformation in
early imperial Italy, Oxford, 2006.
Sur la place de l’Italie, dans les luttes politiques de la fin de la République et, en particulier,
sur les relations clientélaires unissant imperatores et populations italiques, voir :
[847] VOLPONI, M., Lo sfondo italica della lotta triumvirale, Gênes, 1975.
Sur l’organisation administrative de l’Italie, on se reportera à :
[848] ECK, W., L’Italia nell’impero romano. Stato e amministrazione in epoca imperiale,
Bari, 1999 (éd. allemande, 1979).
[849] NICOLET, C., « L’origine des regiones Italiae augustéennes », CCG, 2, 1991, p. 73-97.
Parmi les nombreux ouvrages consacrés à la vie civique et en particulier à Pompéi, on
retiendra :
[850] BIUNDO, R., « La propaganda elettorale a Pompei : la funzione e il valore dei
programmata nell’organizazione della campagna », Athenaeum, 91, 2003, p. 53-116.
[851] LOMAS K., CORNELL, T. K. (éd.), Bread and Circuses. Evergetism and Municipal
Patronage in Roman Italy, Londres, 2003.
[852] VAN ANDRINGA, W., Quotidien des dieux et des hommes, la vie religieuse dans les cités
du Vésuve à l'époque romaine, Rome, 2009.
[853] VAN ANDRINGA, W., Pompéi. Mythologie et histoire, Paris, 2013.
Sur les élites des cités d’Italie, on consultera notamment :
[854] CEBEILLAC-GERVASONI, M. (éd.), Les élites municipales de l’Italie péninsulaire des
Gracques à Néron, Rome, 1996.
[855] CEBEILLAC-GERVASONI, M., Les magistrats des cités italiennes de la seconde guerre
punique à Auguste : le Latium et la Campanie, Rome, 1998.
[856] MOURITSEN, H., Elections, magistrates and municipal elite. Studies in Pompeian
epigraphy, Rome, 1988.
Sur la question de l’établissement des vétérans dans la péninsule Italique, on se reportera à :
*[857] KEPPIE, L., Colonisation and veteran settlement in Italy, Rome, 1983.
[858] TODISCO, E., I veterani in Italia in età imperiale, Bari, 1999.
Sur la monumentalisation des cités d’Italie :
[859] BLAKE, M.-E.-R., Construction in Italy from Tiberius through the Flavians,
Washington, 1959.
[860] JOUFFROY, H., La construction publique en Italie et dans l’Afrique romaine, Strasbourg,
1986.
Quelques analyses plus locales peuvent fournir des études de cas :
[861] CERCHIAI, L., I Campani, Milan, 1995.
[862] FREDERIKSEN, M., Campania, Rome, 1984.
[863] GABBA, E., « Problemi di romanizzazione della Gallia Cisalpina in età triumvirale e
augustea », dans M. G. VACCHINA (éd.), Problemi di politica augustea. Atti del Convegno di
Studi St. Vincent, 25-26 Maggio 1985, Quart, 1986, p. 23-35.
VI. 3. Un Empire méditerranéen
VI. 3. 1. Rome et la Méditerranée
Pour une étude sur le temps long, voir l’essai et l’article suivants :
[864] HORDEN, P., PURCELL, N., The Corrupting Sea. A Study of Mediterranean History,
Oxford, 2000.
[865] PURCELL, N., « The Boundless Sea of Unlikeness ? On Defining the Mediterranean »,
dans I. MALKIN (éd.), Mediterranean paradigms and Classical Antiquity, Londres-New York,
2005, p. 9-29.
VI. 3. 2. Contrôler la Méditerranée
Sur le problème de la piraterie, voir :
[866] BRAUND, D., « Piracy under the Principate and the Ideology of Imperial Eradication »,
dans J. RICH, G. SHIPLEY, War and Society in the Roman World, New York, 1993, p. 195212.
[867] DE SOUZA, Piracy in the Graeco-Roman World, Cambridge, 1999.
[868] SCHULZ, R., « Zwischen Kooperation und Konfrontation. Die römische
Weltreichsbildung und die Piraterie », Klio, 82, 2000, p. 426-440.
Sur les enjeux politiques du contrôle de la Méditerranée :
[869] MILLAR, F., « The Mediterranean and the Roman Revolution. Politics, War and the
Economy », Past and Present, 102, 1984, p. 3-24.
Sur la marine militaire romaine, on se reportera à :
[870] REDDE, M., Mare Nostrum. Les infrastructures, le dispositif et l’histoire de la marine
militaire sous l’Empire romain, Rome, 1986.
Sur quelques itinéraires :
[871] ZACCARIA, C. (éd.), Strutture portuali e rotte maritime nell’Adriatico di età romana,
Rome, 2001.
VI. 4. L’Occident romain
VI. 4. 1. Synthèses
Une ancienne question de concours a vu la parution de différents manuels et ouvrages
collectifs, dont celui-ci paraît le plus utile :
**[872] HURLET, F., Rome et l’Occident (IIè s. av. J.-C – IIè s. ap. J.-C.). Gouverner
l’Empire, Rennes, 2009.
On ajoutera :
[873] MARTIN J.-P., Les provinces romaine d’Europe centrale et occidentale 31 av. J.-C.-235
ap. J.-C., Paris, 1990-1991
On trouvera plusieurs contributions utiles dans l’ouvrage collectif suivant :
[874] BLAGG, T., MILLETT, M. (éd.), The Early Roman Empire in the West, Oxford, 1990.
VI. 4. 2. La péninsule Ibérique
On commencera par la synthèse récente suivante :
* [875] LE ROUX, P., La péninsule Ibérique aux époques romaines (fin du IIIe s. av. n. è.début du VIe de n. è.), Paris, 2010.
D’autres ouvrages généraux sont à connaître :
[876] LE ROUX, P., Romains d’Espagne. Cités et politique dans les provinces (IIe s. av. J.C.IIIe s. ap. J.C.), Paris, 1995.
[877] RICHARDSON, J. S., The Romans in Spain, Oxford, 1996.
On complétera avec quelques études plus locales :
[878] BOST, J.-P., MARTIN BUENO, M., RODDAZ, J.-M., « L’Aquitaine et le nord de l’Hispanie
sous les empereurs Julio-Claudiens », dans L’Aquitaine et l’Hispanie septentrionale à
l’époque Julio-claudienne. Organisation et exploitation des espaces provinciaux. Colloque
Aquitania, Saintes, 11-13 septembre 2003, Bordeaux, 2005, p. 17-50.
Sur une période davantage circonscrite chronologiquement, voir :
[879] AMELA VALVERDE, L., Hispania durante el segundo triunvirato (44-30 a.C.), Madrid,
2009.
Sur les conséquences de la domination romaine, on se reportera à une thèse récente :
[880] BARRANDON, N., De la pacification à l’intégration des Hispaniques, 133-27 a. C. Les
mutations des sociétés indigènes d’Hispanie centrale et septentrionale sous domination
romaine, Bordeaux-Paris, 2011.
Sur la poliadisation et le développement urbain :
[881] CABALLOS RUFINO, A., « Colonizzazione cesariana, legislazione municipale e
integrazione provinciale: la Provincia Hispania Ulterior », dans G. Urso, (éd.), Cesare:
precursore o visionario?, Pisa 2010, pp. 63-84.
[882] RODDAZ, J.-M., « Pouvoir et provinces : remarques sur la politique de colonisation et de
municipalisation de Rome dans la péninsule Ibérique entre César et Auguste », dans E., ORTIZ
DE URBINA, J. SANTOS (éd.), Teoría y práctica del ordenamiento municipal en Hispania.
Actas del Symposium, Vitoria-Gasteiz, 1993, Vitoria, 1996, p. 15-25.
[883] SIMON, J.-K., GRAEME, E., « Towns and territories in Roman Baetica », dans
A. BOWMAN, A. I. WILSON (éd.), Settlement, urbanization, and population, Oxford, 2011.
VI. 4. 3. Les grandes îles de la Méditerranée occidentale
Sur la Sicile, on partira de la synthèse suivante :
*[884] DUBOULOZ, J, PITTIA, S., « La Sicile romaine, de la disparition du royaume de Hiéron
II à la réorganisation augustéenne des provinces », dans B. CABOURET-LAURIOUX,
J.-P. GUILHEMBET, Y. ROMAN (éd.), Rome et l’Occident. IIe siècle avant J.-C.- IIe siècle après
J.-C., Toulouse, 2009, p. 85-125.
Plusieurs synthèses commodes ont été publiées sur la Corse et la Sardaigne :
[885] MASTINO, A. (éd.), Storia della Sardegna antica, Nuoro, 2005.
[886] MELONI, P., La Sardegna romana, Sassari, 1975.
[887] ZUCCA, R., Insulae Sardiniae et Corsicae. Le isole minori della Sardegna e della
Corsica nell’antichità, Bari, 2003.
VI. 4. 4. Gaules et Germanies
Pour une première approche, on se reportera au manuel suivant, qui porte aussi sur les
Germanies :
*[888] DELAPLACE, C., FRANCE, J., Histoire des Gaules (VIe s. av. J.-C.-VIe s. ap. J.-C.),
Paris, 2005 (1re éd. 1995).
Sur les Trois Gaules :
[889] DRINKWATER, J. F., Roman Gaul. The Three Provinces 58 BC-AD 260, Londres, 1983.
On ajoutera, sur la Gaule Belgique :
[890] WIGHTMAN, E., Gallia Belgica, Londres, 1985.
Sur la Narbonnaise, voir les manuels et recueils suivants :
[891] CHRISTOL M., Une histoire provinciale. La Gaule Narbonnaise de la fin du IIè s. av. J.C. au IIIè s. ap. J.-C., Paris, 2010.
[892] GROS, P., La Gaule Narbonnaise. De la conquête romaine au IIIe siècle ap. J.-C., Paris,
2008.
Sur l’administration des provinces gauloises, voir notamment :
[893] BADIAN, E., « Notes on Provincia Gallia in the Late Republic », dans R. CHEVALLIER
(éd.), Mélanges d’archéologie et d’histoire offerts à André Piganiol, Paris, 1966, p. 901-918.
[894] CHRISTOL, M., « Pline l’Ancien et la formula prouinciae de Narbonnaise », dans La
mémoire perdue, Paris, 1994, p. 45-63.
[895] PFLAUM, H.-G., Les fastes de la province de Narbonnaise, Paris, 1978.
Sur l’organisation militaire de cette région et sur les opérations militaires qui y furent menées
à l’époque impériale, voir :
[896] DEININGER, J., « Germaniam pacare : zur neueren Diskussion über die Strategie des
Augustus gegenüber Germanien », Chiron, 30, 2000, p. 749-773.
[897] ECK, W., La romanisation de la Germanie, Paris, 2007.
[898] ECK, W., « Augusto : la Germania : Varo : Tiberio : il fallimento di una storia romana
di successi », RSI, 123, 2011, p. 5-25.
[899] KLEE, M., Der Limes zwischen Rhein und Main, Stuttgart, 1989.
[900] REDDE, M., BRULET, R., FELLMANN, R. (éd.), L’architecture de la Gaule romaine, Les
fortifications militaires, Bordeaux, 2006
[901] STOEVER, H.-D., Der Sieg über Varus : die Germanen gegen die Weltmacht Rom,
Munich, 2009.
Sur la vie civique et le développement urbain, on pourra consulter :
[902] BEDON, R., Les villes des trois Gaules de César à Néron, Paris, 1999.
[903] CHRISTOL, M., « La municipalisation de la Gaule Narbonnaise », dans M. DONDINPAYRE, C. GOUDINEAU, A. REBOURG (éd.), Les Villes augustéennes de la Gaule, Autun, 1991.
[904] LAMOINE, L., Le pouvoir local en Gaule romaine, Clermont-Ferrand, 2009.
[905] RAPSAËT-CHARLIER, M.-T. (éd.), Cités, municipes, colonies : les processus de
municipalisation en Gaule et en Germanie sous le Haut-Empire romain, Paris, 2009, p. 1-27.
VI. 4. 5. La Bretagne
On s’appuiera sur cet ouvrage collectif :
[906] CLAYTON, P. A., A Companion to Roman Britain, Oxford, 1987.
Sur la conquête de la Bretagne :
[907] HANSON, W., CAMPBELL, D., « The Brigantes : from clientage to conquest », Brit., 17,
1986, p. 73-89.
[908] MELMOUX, J., « La conquête de la Bretagne (43-47 ap. J.-C.) et ses conséquences pour
les participants », Latomus, 47, 1988, p. 635-659
[909] MELMOUX, J., « L’empereur Claude et la finium imperii propagatio: l’exemple breton »,
Neronia, 4, 1991, p. 163-182.
[910] WEBSTER, G., Rome against Caratacus. The Roman campaigns in Britain AD 48-58,
Londres, 1981.
[911] WEBSTER, G., The Invasion of Britain, Londres, 1993².
[912] ZECCHINI, G., « I confini occidentali dell’impero romano. La Britannia da Cesare a
Claudio », CISA, 13, Milan, 1987, p. 250-271.
Sur l’administration de la Bretagne, voir :
[913] BIRLEY, A. R., The Roman Government of Britain, Oxford, 2005.
[914] BRAUND, D., Ruling Roman Britain. Kings, Queens, Governors and Emperors from
Julius Caesar to Agricola, Londres, 1996.
VI. 4. 6. L’arc alpin
On partira de la synthèse suivante :
[915] PRIEUR, J., « L’histoire des régions alpestres (Alpes Maritimes, Cottiennes, Grées et
Pennines) sous le Haut-Empire romain (Ier–IIIe s. ap. J.-C.) », ANRW II, 5, 2, 1976, p. 630656.
On trouvera plusieurs contributions utiles dans ces actes de colloque :
[916] VACCHINA, M. (éd.), La valle d’Aosta. Atti del Convegno internazionale di Studi. St.
Vincent 1987, Aoste, 1988.
VI. 4. 7. Illyrie et régions danubiennes
Sur cette région, on lira les articles de Ronald Syme rassemblés dans ce recueil :
[917] SYME, R., Danubian Papers, Bucarest, 1971.
Sur l’Illyrie, devenue Dalmatie à l’époque impériale, on se reportera aux synthèses et
ouvrages collectifs suivants :
[918] CABANES, P. (éd.), L’Illyrie méridionale et l’Epire dans l’Antiquité, 3, Actes du IIIè
colloque international de Chantilly (16-19 octobre 1996), Paris, 1999.
[919] DZINO, D., Illyricum in Roman Politics. 229 BC-AD 68, Cambridge, 2010.
[920] SANADER M., Dalmatia. Eine römische Provinz an der Adria, Mayence, 2009.
[921] WILKES, J. J., Dalmatia, Londres, 1969.
A noter également cet article récent :
[922] DZINO D., « Asinius Pollio in Dalmatia : what happened in Saloma in 39 B.C. », Klio,
2011, 93, p. 158-166.
Sur la Pannonie et la Mésie, voir :
[923] DISE, R.-L.-J., Cultural Change and Imperial Administration. The middle Danube
Provinces of the Roman Empire, New-York, 1991.
[924] HAJNOCZI, G. (éd.), La Pannonia e l’Impero romano, Milan, 1995.
[925] MÓCSY, A., Pannonia and Upper Moesia, Londres, 1974.
Sur la Mésie et la Thrace :
[926] GEROV, B., Beiträge zur Geschichte der römischen Provinzen Moesien und Thrakien,
Amsterdam, 1980.
[927] IVANOV, T., « The Roman Cities of Moesia and Thrace », dans A. POULTER (éd.),
Ancient Bulgaria, Nottingham, 1983, p. 129-154.
Sur le Norique :
[928] ALFÖLDY, G., Noricum, Londres, 1974.
VI. 4. 8. L’Afrique
Synthèses et ouvrages généraux :
[929] BARATTE, F., L’Afrique romaine. Tripolitaine et Tunisie, Paris, 2012.
*[930] BRIAND-PONSART C., HUGONIOT, C., L’Afrique antique de l’Atlantique à la
Tripolitaine. 146 av. J.-C.-533 ap. J.-C., Paris, 2005.
[931] HUGONIOT, C., Rome en Afrique. De la chute de Carthage aux débuts de la conquête
arabe, Paris, 2000.
[932] L’Afrique dans l’Occident romain. Ier siècle av. J.-C. – IVe siècle ap. J.-C., Rome, 1990.
[933] PICARD, G.-C., la civilisation de l’Afrique romaine, Paris, 1990, 2è éd.
On trouvera également des articles synthétiques dans Encyclopédie berbère (consultable en
ligne jusqu’à la lettre O).
Sur l’administration des provinces africaines, voir :
[934] FISCHWICK, D., « On the origins of Africa proconsularis, 1 : the Amalgation of Africa
Vetus and Africa Noua », AntAfr., 29, 1993, p. 53-62.
[935] FISCHWICK, D., « On the origins of Africa proconsularis, 2 : the Administration of
Lepidus and the Commission of M. Caelius Phileros», AntAfr., 30, 1994, p. 57-80.
Sur l’organisation militaire de ces provinces :
[936] HINARD, F., « La militarisation de l’Afrique sous la République », AntAfr., 27, 1991, p.
33-38.
[937] LE BOHEC, Y., « Les troupes et garnison dans la province d’Afrique sous le HautEmpire », BCTHS, fasc. B, 15-16, 1979-1980, p. 47-79.
[938] LE BOHEC, Y., Les unités auxiliaires de l’armée romaine en Afrique Proconsulaire et
Numidie, Paris, 1989.
Sur le rebornage de la Fossa Regia, qu’il faut peut-être mettre en relation avec la censure de
Vespasien et de Titus, voir en dernier lieu :
[939] FERCHIOU, N., « Fossa Regia », dans Encyclopédie berbère. 19. Filage-Gastel,
G. CAMPS (éd.), Aix-en-Provence, 1998 (consultable en ligne).
Monographies régionales :
[940] MATTINGLY, D. J., Tripolitania, Londres, 1995.
[941] SAUMAGNE A., La Numidie et Rome, Paris, 1966.
Sur le royaume client de Maurétanie et son intégration à l’ordre romain :
[942] COLTELLONI-TRANNOY, M., Le royaume de Maurétanie sous Juba II et Ptolémée, Paris,
1997.
VI. 5. L’Orient romain
VI. 5. 1. Synthèses et ouvrages généraux
Sur les contacts entre Rome et l’Orient, on consultera, outre [109], les synthèses et ouvrages
collectifs suivants :
[943] ALCOCK, S. (dir.), The Early Roman Empire in the East, Oxford, 1997.
[944] BALL, W., Rome in the East. The transformation of an Empire, Londres-New York,
2001.
[945] BOWERSOCK, G. W., Augustus and the Greek World, Oxford, 1965.
[946] GRUEN, E.-S., The Hellenistic World and the Coming of Rome, Berkeley, 1984.
[947] GUERBER, E., « Le thème de la liberté des Grecs et ses prolongements politiques sous le
Haut-Empire », dans [755], p. 123-142.
[948] Les provinces hellénophones de l’Empire romain. De Pompée au milieu du IIIe siècle
apr. J.-C., Strasbourg, 1986.
[949] LINZ, O., Studien zur römischen Ostpolitik im Principat, Hambourg, 2009.
[950] SALOMIES, O., The Greek East in the Roman Context. Proceedings of a colloquium
organized by the Finnish Institute of Athens, 21-22 mai 1999, Helsinki, 2001.
[951] SHERWIN-WHITE, A. N., Roman Foreign Policy in the East (168 BC to AD 1), Londres,
1984.
[952] SWAIN, S., Hellenism and Empire. Language Classicism, and Power in the Greek
World AD 50–250, Oxford, 1996.
[953] WILL, E., Histoire politique du monde hellénistique, II, Des avènements d’Antiochos III
et de Philippe V à la fin des Lagides, Nancy, 1979².
Sur l’administration militaire de l’Orient :
[954] KENNEDY, D. L. (dir.), The Roman Army in the East, Ann Arbor, 1996.
Sur la présence romaine dans le monde grec, voir :
[955] HASENOHR, C., MÜLLER, C. (éd.), Les Italiens dans le monde grec (IIè s. av. J.-C.-Ier s.
ap. J.-C.), Supplément 40 du BCH, Paris-Athènes, 2002.
Sur le monde des cités dans la partie orientale de l’Empire et sur leurs relations avec Rome,
voir :
[956] CAMIA, F., Roma e le poleis : l'intervento di Roma nelle controversie territoriali tra le
comunità greche di Grecia e d'Asia Minore nel secondo secolo a. C., Athènes, 2009.
[957] CANALI DE ROSSI, F., Il ruolo dei patroni nelle relazioni politiche fra il mondo Greco e
Roma in età repubblicana ed augustea, Munich-Leipzig, 2001.
[958] EILERS, C., Roman Patrons of Greek Cities, Oxford, 2000.
[959] JONES, A.-H.-M., The cities of the Eastern Roman Provinces, 2è éd., Oxford, 1971.
[960] LE GLAY, M., Villes, temples et sanctuaires de l’Orient romain, Paris, 1986.
[961] MILLAR, F., « The Greek City in the Roman Period », dans M. H. HANSEN, (éd.), The
Ancient Greek City State, Copenhague, 1993, p. 232-260.
[962] RAJA, R., Urban Development and Regional Identity in the Eastern Roman Provinces,
50 BC-AD 250. Aphrodisias, Ephesos, Athens, Gerasa, Copenhague, 2012.
[963] REY-COQUAIS, J.-P., « Villes augustéennes de l’Orient », dans C. GOUDINEAU,
A. REBOURG, (éd.), Les Villes augustéennes de la Gaule, Autun, 1991.
Sur les koina, on s’appuiera sur des études régionales. Outre [776], on consultera :
[964] CAMPANILE, D., « L’assemblea provinciale d’Asia in età repubblicana », dans G. URSO,
Tra Oriente e Occidente. Indigeni, Greci e Romani in Asia Minore. Atti del Convegno
Internazionale, Cividale del Friuli, 28-30 settembre 2006, Pise, 2007, p. 129-140.
VI. 5. 2. La Grèce et la Macédoine
Sur les effets de la conquête et de la domination romaines, outre [112] et [113], voir :
[965] ALCOCK, S. E., Graecia capta. The Landscape of Roman Greece, Cambridge, 1993.
Sur l’administration romaine :
[966] PAPAZOGLOU, F., « Quelques aspects de l’histoire de la province de Macédoine »,
ANRW, II, 7, 1, 1979, Berlin-New-York, p. 302-369.
Sur les cités et leurs relations avec le pouvoir central :
[967] LAFOND, Y., La mémoire des cites dans le Péloponnèse d’époque romaine (IIe siècle
avant J.-C.-IIIe siècle après J.-C.), Rennes, 2006.
[968] PAPAZOGLOU, F., Les villes de Macédoine à l’époque romaine, BCH Suppl. XVI,
Athènes-Paris, 1988.
[969] ROUSSET, D., « La cité et son territoire dans la province d’Achaïe et la notion de
‘‘Grèce romaine’’ », Annales 59, 2004, p. 363-383.
Quelques études de cas :
[970] CARTLEDGE, P., SPAWFORTH, A. J. S., Hellenistic and Roman Sparta. A Tale of two
Cities, Londres, 1989.
[971] OLIVER, J. H., The Civic Tradition and Roman Athens, Baltimore, 1983.
[972] WISEMAN, J., « Corinth and Rome. I. 228 BC-AD 267 », ANRW, II, 7, 1, p. 438-548.
VI. 5. 3. L’Asie Mineure et l’Anatolie
On partira des synthèses suivantes :
[973] MITCHELL, S., Anatolia. Land, Men and Gods in Asia Minor, Oxford, 1993.
*[974] SARTRE, M., L’Asie Mineure et l’Anatolie d’Alexandre à Dioclétien, Paris, 1995.
*[975] SARTRE, M., L’Anatolie hellénistique de l’Egée au Caucase (334-31 av. J.-C.), Paris,
2004 (2e éd.).
Sur l’administration de ces provinces, on consultera :
[976] ECK, W., « Die politisch-administrative Struktur der kleinasiatischen Provinzen
während der hohen Kaiserzeit », dans [964], p. 189-207 [existe en version électronique :
http://www.fondazionecanussio.org/atti2006/12Eck.pdf]
[977] LAFFI, U., « Le iscrizioni relative all’introduzione nel 9 a.C. del nuovo calendario della
provincia d’Asia », SCO, 16, 1967, p. 5-98.
[978] MAGIE, D., Roman Rule in Asia Minor, 2 vol., Princeton, 1950.
[979] MEROLA, G. D., Autonomia locale governo imperiale. Fiscalità e amministrazione nelle
province asiane, Bari, 2001.
[980] MITCHELL, S., « The Treaty between Rome and Lycia of 46 BC (MS 2070) », dans
R. PINTAUDI (éd.), Papyri Graecae Schøyen I. Papyrologica Florentina, 35, 2005, p. 163-250.
[981] REMY, B., L’évolution administrative de l’Anatolie aux trois premiers siècles de notre
ère, Lyon, 1986.
[982] REMY, B., Les fastes sénatoriaux des provinces romaines d’Anatolie au Haut-Empire
(31 av. J.-C.-284 ap. J.-C.). Pont Bithynie, Galatie, Cappadoce, Lycie-Pamphylie et Cilicie,
Paris, 1988.
[983] REMY, B., Les carrières sénatoriales dans les provinces romaines d’Anatolie au HautEmpire (31 av. J.-C.-284 ap. J.-C.). (Pont Bithynie, Galatie, Cappadoce, Lycie-Pamphylie et
Cilicie), Istanbul-Paris, 1989.
[984] SHERK, R.-K., « The inermes prouinciae of Asia Minor », AJPh, 76, 1955, p. 400-413.
Sur l’organisation du dispositif militaire de ces provinces, on se reportera à :
[985] SPEIDEL, M.-P., « The Roman Army in Asia Minor. Recent Epigraphical Discoveries
and Research », dans S. MITCHELL, Armies and Frontiers in Roman and Byzantine Anatolia.
Proceedings of a colloquium held at University College, Swansea, in April 1981, Oxford,
1983, p. 7-34.
De nombreuses études portent sur les villes et les cités de cette région, parmi lesquelles
plusieurs travaux récents, qui ont contribué à mettre au jour la vitalité des activités civiques à
l’époque romaine :
[986] DMITRIEV S., City Government in Hellenistic and Roman Asia Minor, Oxford, 2005.
*[987] FERNOUX, H.-L., Notables et élites des cites de Bithynie aux époques hellénistique et
romaine (IIIe siècle av. J.-C.- IIIe siècle apr. J.-C.), Lyon, 2004.
[988] FERNOUX, H., Le Demos et la cité. Communautés et assemblées populaires en Asie
mineure à l’époque impériale, Rennes, 2011.
*[989] HELLER, A., « Les bêtises des Grecs ». Conflits et rivalités entre cites d’Asie et de
Bithynie à l’époque romaine (129 a. C.-235 p. C.), Bordeaux, 2006.
*[990] HELLER, A., « La cité grecque d’époque impériale. Vers une société d’ordre ? »,
Annales HSS, mars-avril 2009, p. 341-373.
[991] PONT, A.-V., Orner la cité. Enjeux culturels et politiques du paysage urbain dans l’Asie
gréco-romaine, Bordeaux, 2010.
[992] ROBERT, L. Les villes d’Asie Mineure. Etudes de géographie ancienne, Paris, 1962,
(2e éd.).
Sur l’Asie Mineure :
[993] BRU, H., KIRBILHER, F., LEBRETON, S. (éd.), L’Asie Mineure dans l’Antiquité :
échanges, populations et territoires. Regards actuels sur une péninsule, Rennes, 2010.
Sur le Pont et la Bithynie, voir en particulier :
[994] MADSEN, J., Eager to be Roman. Greek Response to Roman Rule in Pontus and
Bithynia, Londres, 2009.
[995] MAREK, C., Pontus et Bithynia. Die römischen Provinzen im Norden Kleinasiens,
Mayence, 2003.
Sur la Cilicie :
[996] SYME, R., « Observations on the Province of Cilicia », Anatolian Studies W.H. Buckler,
Manchester, 1939, p. 229-232.
[997] ZIEGLER, R., « Ären kilikischer Städte und Politik des Pompeius in Südostkleinasien »,
Tyche, 8, 1993, p. 203-219.
Quelques études de cas :
[998] ELTON, H., REGER, G. (éd.), Regionalism in Hellenistic and Roman Asia Minor,
Bordeaux, 2007.
[999] GAZDA, E. K., NG, D. Y., Building a new Rome. The Imperial Colony of Pisidian
Antioch (25 BC-AD 700), Ann Arbor, 2011.
VI. 5. 4. L’Orient sémitique
Parmi une bibliographie abondante, citons les ouvrages généraux suivants :
[1000] BALL, W., Rome in the Near East, Londres, 2000.
[1001] MILLAR, F., The Roman Near East (31 BC–AD 337), Londres, 1993.
**[1002] SARTRE, M., D’Alexandre à Zénobie. Histoire du Levant hellénistique (IVe siècle
av. J.-C.-IIIe siècle apr. J.-C.), Paris, 2001.
Sur la province de Syrie et sur son administration, on se reportera à :
[1003] BUTCHER, K., Roman Syria, Londres, 2003.
[1004] COTTON, H. M., « Some aspects of the Roman Administration of Judaea/SyriaPalaestine », dans W. ECK (éd.), Lokale Autonomie und römische Ordnungsmacht in der
kaizerzeitlichen Provinzen vom 1. bis 3. Jahrundert, Munich, 1999, p. 75-91.
[1005] DABROWA, E., The Governors of Roman Syria from Augustus to Septimius Severus,
Bonn, 1998.
[1006] DENTZER, J.-M., ORTHMANN, W. (dir.), Histoire de la Syrie, II, Sarrebrück, 1989.
[1007] EHLING, K., Untersuchungen zur Geschichte der späten Seleukiden (164-63 v. Chr.).
Vom Tode des Antiochos IV bis zur Einrichtung der Provinz Syria unter Pompeius, Stuttgart,
2008.
[1008] REY-COQUAIS, J.-P., « Syrie romaine, de Pompée à Dioclétien », JRS, 68, 1978,
p. 44-73.
Une thèse récente revient sur la question des relations entre le pouvoir impérial et cet
ensemble territorial :
*[1009] BRU, H., Le pouvoir impérial dans les provinces syriennes. Représentations et
célébrations d’Auguste à Constantin (31 av. J.-.C.-337 ap. J.-C.), Leyde-Boston, 2011.
La question des relations entre Rome et la Judée a suscité de nombreux travaux. Voir en
priorité :
[1010] APPLEBAUM, S., Judaea in Hellenistic and Roman Times, Leyde, 1989.
[1011] BALTRUSCH, E., Die Juden und das Römische Reich. Geschichte einer konfliktreichen
Beziehung, Darmstadt, 2002.
[1012] BELLEMORE, J., « Josephus, Pompey and the Jews », Historia, 48, 1999, p. 94-118.
[1013] BLOOM J., The Jewish revolts against Rome, A.D. 66-135 : a military analysis,
Jefferson, 2010.
*[1014] GOODMAN, M., Rome et Jérusalem. Le choc de deux civilisations, Paris, 2009 (1re éd.
ang. 2007).
*[1015] LABBE, G., L’affirmation de la puissance romaine en Judée (63 avant J.-C.-136
après J.-C.), Paris, 2012.
[1016] PRICE, J. J., Jerusalem under siege. The Collapse of the Jewish State. 66-70 C.E.,
Leyde-New York-Cologne, 1992.
[1017] SHATZMAN, I., « The Integration of Judaea into the Roman Empire », SCI, 18, 1999, p.
49-84.
VI. 5. 5. L’Egypte, Chypre et la Cyrénaïque
Pour commencer :
[1018] BOWMAN, A. K., « Egypt », dans [105], p. 676-702.
Sur les relations entre Rome et l’Egypte, on signalera un colloque et une synthèse :
[1019] MONSON, A., From the Ptolemies to the Romans. Political and Economic Change in
Egypt, Cambridge 2012.
[1020] Roma e l’Egitto nell’Antichità classica. Atti del I Congresso Internazionale ItaloEgiziano, Cario 6-9 Febbraio 1989, 1992.
L’Egypte avant la conquête romaine :
[1021] SCHRAPEL, T., Das Reich der Kleopatra. Quellenkritische Untersuchungen zu den
“Landschenkungen” Mark Antons, Trèves, 1996.
Sur l’administration de la province d’Egypte :
[1022] BRUNT, P. A., « The Administrators of Roman Egypt », JRS, 65, 1975, p. 124-147 (=
Roman Imperial Themes, Oxford, 1990, p. 215-254 ; 514-515 (addenda).
*[1023] CAPPONI, L., Augustan Egypt. The Creation of a Roman Province, New YorkLondres, 2005.
[1024] DUNDAS, G.-S., « Augustus and the Kingship of Egypt », Historia, 51, 4, p. 433-448.
[1025] GERACI, G., Genesi della provincia romana d’Egitto, Bologne, 1983.
[1026] HUSSON, G., VALBELLE, D., L’Etat et les institutions en Egypte des premiers pharaons
aux empereurs romains, Paris, 1992.
[1027] LEMBKE, K., MINAS NERPEL, M., PFEIFFER, S. (éd.), Tradition and Transformation.
Egypt and Roman Rule, Leyde-Boston, 2010.
[1028] PIGANIOL, A., « Le statut augustéen de l’Egypte et sa destruction », MH, 10, 1953,
p. 193-202.
Sur les cités et sur les élites locales de la province d’Egypte :
[1029] ALSTON, R., The City in Roman and Byzantine Egypt, Londres, 2000.
[1030] BUSSI, S., Les élites locali nella provincia d’Egitto di prima età imperiale, Milan,
2008.
Sur le poids de la procédure judiciaire dans le contrôle social de la province :
[1031] KELLY, B., Petitions, litigation, and social control in Roman Egypt, Oxford, 2011.
Sur l’armée romaine en Egypte :
[1032] ALSTON, R., Soldier and Society in Roman Egypt, Londres-New York, 1995.
Sur le rôle de l’Egypte dans l’économie et la fiscalité romaines :
[1033] GERACI, G., « L’Egitto provincia frumentaria », in Le ravitaillement en blé de Rome et
des centres urbains des débuts de la République jusqu’au Haut-Empire. Actes du colloque
international de Naples (1991), Naples-Rome, 1994, p. 279-294.
[1034] RATHBONE, D., « Egypt, Augustus and Roman Taxation », CCG, 4, 1993, p. 81-112.
Sur Chypre :
[1035] MITFORD, T. B., « Roman Cyprus », ANRW, II, 7, 2, p. 1285-1384.
Sur la Cyrénaïque, on s’appuiera sur la synthèse suivante :
[1036] LARONDE, A., « La Cyrénaïque romaine, des origines à la fin des Sévères (96 av. J.-C.
– 235 apr. J.-C.) », ANRW, II, 10, 1, 1988, p. 1006-1064.
VI. 5. 7. Royaumes clients et principautés clientes
Pour une approche générale de la question :
[1037] BRAUND, D., Rome and the Friendly King. The Character of the Client Kingship,
Londres, 1984.
[1038] SUSPENE, A., « L’Empire et le royaume : des territoires inconciliables ? », dans [747],
p. 37-53.
Sur la présence à Rome et en Italie de rois et de princes clients, voir :
[1039] ALLEN, J., Hostages and hostage-taking in the Roman Empire, Cambridge, 2006.
[1040] RICCI, C., « Principes et reges externi (e loro schiavi e liberti) a Roma e in Italia.
Testimonianze epigraphiche d’età imperiale », RAL (ser. IX), 7, 3, 1994, p. 561-592.
Sur les royaumes clients et les principautés clientes de la partie orientale du monde romain, on
partira de la synthèse proposée par [105].
Sur les royaumes clients de l’Orient romain, on trouvera nombre de monographies utiles (sur
le Pont, la Commagène et Emèse, notamment) dans l’ouvrage collectif suivant :
*[1041] KAIZER, T., FACELLA, M., Kingdoms and Principalities in the Roman Near East,
Stuttgart, 2010.
Pour compléter :
[1042] FREZOULS, E., « La politique dynastique de Rome en Asie Mineure », Ktèma, 12,
1987, p. 175-192.
[1043] KROPP, A., « King – Caesar – God. Roman imperial cult among Near Eastern “client”
kings in the Julio-Claudian period », dans M. BLÖMER, M. FACELLA, E. WINTER (éd.), Lokale
Identität im Römischen Nahen Osten. Kontexte und Perspektiven, Stuttgart, 2009, p. 99-150.
[1044] SCHWENTZEL, C.-G., Juifs et Nabatéens. Les monarchies ethniques du Proche-Orient
hellénistique et romain, Rennes, 2013.
[1045] SULLIVAN, R. D., Near Eastern Royalty and Rome. 100-30 BC, Toronto, 1990.
D’autres études de cas :
[1046] DÖRNER, F. K., Kommagene. Ein wiederntdecktes Kônigreich, Gundholzen, 1971.
[1047] SULLIVAN, R. D., « The Dynasty of Commagene », ANRW, II, 8, Berlin-New York,
1977, p. 732-798.
[1048] SULLIVAN, R. D., « The Dynasty of Emesa », ANRW, II, 8, Berlin-New York, 1977,
p. 198-219.
Sur les cas spécifiques de la Judée, de la Thrace et de la Maurétanie, voir en VI. 5. 4. en VI.
4. 7. et en VI. 4. 8.
VI. 5. 8 : Rome et l’autre. La construction d’un impérialisme
[1049] CHARPENTIER, M.-C. (éd.), Les espaces du sauvage dans le monde antique : approches
et définitions, Besançon, 2004.
[1050] CLAVEL-LEVEQUE M., « Brigandage et piraterie : représentations idéologiques et
pratiques impérialistes au dernier siècle de la République », DHA, 4, 1978, p. 17-31.
[1051] DAUGE Y.-A., Le Barbare. Recherches sur la conception romaine de la barbarie et de
la civilisation, Bruxelles, 1981.
[1052] DEMOUGEOT E., « L’image officielle du barbare dans l’Empire romain d’Auguste à
Théodose », Ktéma, 9, 1984, p. 123-143
[1053] GROS P., « Le Barbare humanisé ou les limites de l’humanitas », dans
C. AUVRAY-ASSAYAS, F. DUPONT (éd.), Images romaines, actes de la table ronde organisée à
l'Ecole normale supérieure, 24-26 octobre 1996, Paris, 1998.
[1054] VEYNE, P., « Humanitas : les Romains et les autres », dans A. GIARDINA (éd.),
L’homme romain, Paris, 1992.