La planète des singes : l`affrontement

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La planète des singes : l`affrontement
Culture, le magazine culturel en ligne de l'Université de Liège
Les films de l'été : notre sélection
C'est une tradition : à l'approche des vacances, un chercheur vous aide à voir un peu plus clair dans
les sorties cinéma, histoire de passer deux mois dans les salles obscures sans le moindre regret.
Cette année, Bastien Martin propose un coup de projo sur 13 films, qui se démarquent dans un été
particulièrement chargé. Ils sont présentés ici dans l'ordre habituel : les plus intéressants en
premier lieu. Vivement !
La planète des singes : l'affrontement
Réalisateur : Matt Reeves
Date de sortie : 30 juillet
Résumé : Une nation de plus en plus nombreuse de singes génétiquement évolués, dirigée par César, est
menacée par un groupe d'humains qui ont survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt.
Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une
guerre qui imposera l'espèce dominante sur Terre.
Intérêt : Si le dernier reboot en date de La planète des singes n'avait rien de déshonorant, bien au contraire,
cette suite devrait placer la nouvelle série à un autre niveau. Plus sombre, plus violent, plus politique
aussi et plus ancré dans une réalité contemporaine, Planète des singes : l'affrontement est peut-être LE
blockbuster de l'été à ne pas louper, synthèse de film apocalyptique et d'action, où les effets spéciaux
dominent. La qualité de rendu des singes, qui semble plus que jamais à son paroxysme, joue un grand rôle
dans la réussite du film, mais il faut aussi compter sur le savoir-faire de Matt Reeves (Cloverfield) pour offrir
un spectacle prenant, haletant et intelligent. Une excellente perspective.
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Le conte de la princesse Kaguya
Réalisateur : Isao Takahata
Date de sortie : 13 août
Résumé : Nouveau chef-d'œuvre du studio Ghibli, Le Conte de la Princesse Kaguya est l'adaptation
de l'un des textes fondateurs de la littérature japonaise dans lequel une minuscule princesse, Kaguya,
«la princesse lumineuse», est découverte dans la tige d'un bambou. Élevée par un vieux coupeur
de bambou et son épouse, elle devient une séduisante jeune femme. De la campagne lointaine jusqu'à
la grande capitale, sa beauté suscite l'engouement auprès de tous ceux qui la rencontrent et fascine en
particulier cinq nobles prétendants qui vont devoir relever d'impossibles défis dans l'espoir d'obtenir sa main.
Le temps venu, elle devra finalement affronter son destin.
Intérêt : 15 ans : c'est le nombre d'années qui séparent Mes voisins les Yamada et Conte de la princesse
Kaguya, le nouveau film du prodigieux Isao Takahata. Une (trop) longue période de silence qui a fait
oublier au grand public l'importance de ce cinéaste au Japon : co-fondateur des studios Ghibli avec Hayao
Miyazaki, auteur d'une filmographie exemplaire (Horus le prince du soleil, Pompoko) et d'au moins un
chef-d'œuvre indiscutable (Le tombeau des lucioles), Takahata est surtout l'un des piliers de l'animation
japonaise depuis près d'un demi-siècle. Fidèle à son goût de l'expérimentation, Le conte de la princesse
Kaguya ressemble aux Yamada tout en s'end étachant fortement, s'amusant davantage avec l'aspect
aquarelle du film, qui rappellera à certains la beauté d'Ernest et Célestine de Renner, Patar et Aubier.
Acclamé à l'ouverture du Festival d'Annecy, le film de Takahata est d'ores et déjà une référence du genre,
qu'on se le dise !
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Enemy
Réalisateur : Denis Villeneuve
Date de sortie : 27 août
Résumé : Adam, un professeur divorcé, mène une vie tranquille avec sa fiancée Mary. Il découvre son
double parfait en la personne d'Anthony, un acteur qui habite avec son ex-femme, près de chez lui.
Adam commence à observer son double, avec l'intention de maintenir une certaine distance, mais
très vite la vie des deux couples s'entremêle, au point de les précipiter dans une lutte à l'issue
tragique, dans laquelle seul l'un des deux couples survivra…
Intérêt : Encore inconnu (ou presque) il y a trois ans, Denis Villeneuve s'est imposé comme un
maître du suspens et une étoile montante du cinéma : après la nomination aux Oscars d'Incendies,
Hollywood lui a ouvert les bras avec Prisoners et ce Enemy, à nouveau avec Jake Gyllenhaal dans le
rôle titre. Côté suspens, ce n'est peut-être pas tant chez Hitchcock que chez Brian De Palma
qu'il faut chercher l'influence du film, avec cette histoire de double, de voyeurisme mais
aussi de sensualité trouble et de climat oppressant. Le thème est connu mais le traitement vaut le détour :
visuellement superbe, Villeneuve s'impose surtout comme un créateur d'images fortes et un
directeur d'acteur exceptionnel. Une révélation absolue du cinéma outre-Atlantique.
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The Expendables 3
Réalisateur : Patrick Hughes
Date de sortie : 20 août
Résumé : Barney, Christmas et le reste de l'équipe affrontent Conrad Stonebanks, qui fut autrefois le
fondateur des Expendables avec Barney. Stonebanks devint par la suite un redoutable trafiquant d'armes,
que Barney fut obligé d'abattre… Du moins, c'est ce qu'il croyait. Ayant échappé à la mort, Stonebanks a
maintenant pour seul objectif d'éliminer l'équipe des Expendables. Mais Barney a d'autres plans... Il décide
d'apporter du sang neuf à son unité spéciale et d'engager de nouveaux équipiers plus jeunes, plus vifs
et plus calés en nouvelles technologies. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des
générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech. Les Expendables vont livrer leur bataille
la plus explosive et la plus personnelle…
Intérêt : Après un premier film décevant et une suite très réussie, le projet Expendables 3 pouvait séduire
autant qu'effrayer. Point de panique : Expendables 3 sera plus explosif, plus survolté et avec plus de
testostérone que jamais ! Si Chuck Norris et Jean-Claude Van Damme ne seront plus de la partie, le casting
original - déjà culte - s'est enrichi de quatre noms en or massif : Wesley Snipes, Antonio Banderas et surtout
Harrison Ford et Mel Gibson en bad guy ! La bande-annonce, alléchante, laisse entrapercevoir un spectacle
idiot à souhait, avec des gros bras qui portent des gros flingues, un scénario timbre-poste et un méchant
caricatural ; en gros tous les ingrédients que l'on demande à cette licence bien plus cinéphilique qu'elle n'y
paraît. Boum !
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Guardians of the Galaxy
Réalisateur : James Gunn
Date de sortie : 13 août
Résumé : Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un
mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l'univers tout entier.
Lorsqu'il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une
alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde
semblable à un arbre, l'énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de
vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour
sauver ce qui peut encore l'être...
Intérêt : Après les suites Marvel (Iron Man, Thor, Captain America), le retour des X-Men (Days of the future
past) et en attendant Avengers 2, un nouveau film de super-héros envahira les écrans cet été : Guardians
of the Galaxy. Le pari est risqué car, en dehors des États-Unis, le comic original n'est pas le plus connu
du catalogue Marvel. Mais Captain America et consorts n'ont-ils pas réussi à séduire ? De plus, la galerie
de personnages que propose le film vaut le coup d'œil, bande de renégats et gens peu fréquentables
dont ressort déjà, comme une future icone de la cool attitude, un Rocket Raccoon délirant et dangereux.
Quand Star Wars croise Marvel, le résultat est forcément attendu, en espérant juste qu'il soit à la hauteur de
l'attente qu'il a suscitée chez les amateurs du genre.
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Maps to the stars
Réalisateur : David Cronenberg
Date de sortie : 30 juillet
Résumé : La famille Weiss fait partie de la dynastie Hollywoodienne typique: le père Stafford, est un ancien
entraîneur, qui a fait fortune avec ses livres d'autogestion ; la mère Cristina, pousse la carrière de leur
fils Benjie, 13 ans, un enfant star. L'un des clients de Stafford, une actrice Havana, rêve de tourner
un remake du film qui a fait de sa mère, Clarice, une star dans les années 60. La mort de sa mère hante
ses nuits. Benjie vient de terminer une cure de désintoxication qu'il avait commencée à l'âge
de 9 ans, quant à sa sœur, Agatha, elle a été récemment libérée d'une peine pour pyromanie... Elle
s'est liée d'amitié avec Jérôme, un chauffeur de limousine qui est aussi un acteur en herbe.
Intérêt : Depuis quelques années, les films de Cronenberg bénéficient d'une aura toute particulière, objet
hype incontournable autant que n'étaient underground ses premiers films d'horreur. Maps to the stars,
largement apprécié à Cannes, lorgne parfois du côté du Mulholland Drive de David Lynch, en moins
torturé et plus glacial. Cronenberg, maître des atmosphères glauques et des personnages troubles, renoue
également avec une certaine tradition de la mise en abyme acide, et offre à Julianne Moore l'un de ses
meilleurs rôles. Un film plein de mystères qui fait la lumière sur le monde hollywoodien.
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Boyhood
Réalisateur : Richard Linklater
Date de sortie : 16 juillet
Résumé : Dans une histoire émouvante du passage à l'âge adulte, nous ne voyons pas seulement
Mason évoluer de jeune homme à homme ; nous suivons également sa sœur Samantha et leurs parents
divorcés. Alors que les années passent, nous voyons comment ils font face aux nouvelles phases de leur
vie et comment les liens qui les unissent évoluent. Un superbe portrait réconfortant dans lequel on se
reconnaît tous.
Intérêt : Le projet à lui seul est une curiosité sans nom : pendant 12 ans, Richard Linklater a suivi un
jeune garçon en s'entourant d'un casting fidèle, qui a vieilli avec le projet. Point de visée documentaire : la
famille comme le scénario sont fictifs, mais l'interprétation du jeune garçon elle, s'inscrit dans une réalité
indiscutable. Richard Linklater est un cinéaste parmi les plus atypiques, et son Boyhood le confirme à
nouveau, brouillant nos repères avec une subtilité et une délicatesse très appréciables. Récompensé à
Berlin, Boyhood est l'une des grandes curiosités de l'année.
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Dragons 2
Réalisateur : Dean DeBlois
Date de sortie : 2 juillet
Résumé : Tandis qu'Astrid, Rustik le Morveux et le reste de la bande se défient durant des courses
sportives de dragons devenues populaires sur l'île, notre duo désormais inséparable parcourt les cieux,
à la découverte de territoires inconnus et de nouveaux mondes. Au cours de l'une de leurs aventures, ils
découvrent une grotte secrète qui abrite des centaines de dragons sauvages, dont le mystérieux Dragon
Rider. Les deux amis se retrouvent alors au centre d'une lutte visant à maintenir la paix. Harold et Krokmou
doivent s'unir pour défendre leurs valeurs et pouvoir préserver le destin des hommes et des dragons.
Intérêt : Difficile de bouder son plaisir : Dragons est l'un des plus grands succès de l'animation de ces
dernières années, et la suite promet d'être du même tonneau. L'humour et la beauté des décors est toujours
de mise, et si l'animation ne semble pas comporter de grandes nouveautés, elle suffira amplement à séduire
les enfants et les adultes qui, au fond, sont peut-être les plus friands de ce type de production.
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The Loft
Réalisateur : Erik Van Looy
Date de sortie : 27 août
Résumé : Dans le plus grand secret, cinq hommes mariés partagent un loft dans lequel ils reçoivent leurs
maîtresses et nouvelles conquêtes en toute quiétude. Un arrangement de premier ordre, jusqu'à un froid
matin d'hiver où ils y découvrent le corps d'une jeune femme. Aucun d'eux ne la connait, ne sait d'où elle
vient, ni comment elle est arrivée dans ce loft, dont ils sont les seuls à posséder une clef. Ils doivent dès
lors essayer de comprendre ce qui s'est passé et pourquoi, mais ils se méfient de plus en plus les uns des
autres. Il semble maintenant qu'ils se connaissent beaucoup moins bien qu'ils ne le pensaient.
Intérêt : Le nom d'Erik Van Looy n'évoquera sans doute rien à la majorité des spectateurs, et
pourtant : déjà auteur de La mémoire du tueur, il est le réalisateur du Loft original, film néerlandophone et
surtout plus grand succès du cinéma belge chez nous avec, rien qu'en Belgique, plus de 1,2 millions
de spectateurs ! Rien d'étonnant donc qu'Hollywood lui ait proposé de diriger le remake de
son propre film, avec quelques gueules bien connues : Wentworth Prison Break Miller en tête, mais aussi
Matthias Schoenaerts, l'acteur belge en vogue aux USA comme ici (Rundskop). Fidèle à son style,
Van Looy renoue avec le huis clos malsain, en plus classe et avec un casting au diapason, et offre un
spectacle tendu et brillant à souhait. Une petite curiosité qui ne fera de tort à personne.
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Jimmy's Hall
Réalisateur : Ken Loach
Date de sortie : 27 août
Résumé : 1932 - Après un exil de 10 ans aux États-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa
mère à s'occuper de la ferme familiale. L'Irlande qu'il retrouve, une dizaine d'années après la guerre civile,
s'est dotée d'un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis... Suite aux sollicitations des jeunes
du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l'Église ou les
propriétaires terriens, décide de rouvrir le «Hall», un foyer ouvert à tous où l'on se retrouve pour danser,
étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses
idées progressistes ne sont toujours pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.
Intérêt : Ken Loach l'a clamé haut et fort : Jimmy's Hall sera son dernier film. Une parole
entendue cent fois par de nombreux cinéastes, même si la longue carrière de Loach justifierait presque
un point d'orgue comme celui-ci. Fidèle à ses habitudes, Loach se penche sur l'absurdité
du pouvoir et replonge dans l'Irlande d'autrefois (comme dans Le vent se lève, qui lui avait
valu une Palme d'Or) pour évoquer l'explosion des codes sociaux par une forme de jeunesse
contestataire. Une fois n'est pas coutume, c'est la religion conservatrice qui en prend pour
son grade, subtilement ou non, et la peur du changement. L'écho à notre société contemporaine
n'est pas discret, et c'est voulu : Ken Loach est l'un des cinéastes les plus engagés et la
hargne et le caractère qu'il parvient à insuffler à Jimmy's Hall pourraient séduire un public en
quête de liberté d'être et de vivre.
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Magic in the moonlight
Réalisateur : Woody Allen
Date de sortie : 6 août
Résumé : Dans les années 20, dans le sud de la France, un Anglais est appelé à suivre la trace et
à démasquer un potentiel escroc... S'ensuivent des complications tant professionnelles que
personnelles.
Intérêt : Le principal intérêt de ce Woody est qu'une fois n'est pas coutume, il ne remplira
plus nos soirées d'automne mais celles de l'été. Pour le reste, peu de surprises : un
duo d'acteurs talentueux et à la mode, un ton faussement désinvolte, un cadre petit bourgeois
d'antan, un jeu entre vérité et mystification (qui n'est pas sans rappeler Scoop). Woody Allen
est un réalisateur fatigué, peut-être à bout d'idées originales ; il n'en demeure pas moins une
valeur sûre en termes d'humour grinçant, de direction d'acteur irréprochable et d'une
certaine capacité à séduire un certain public de manière constante. Magic in the moonlight ne semble
pas destiné à marquer l'œuvre du cinéaste, mais ce dernier nous a tellement offert de surprises
ces dernières années qu'il ne faudrait jurer de rien. Et s'amuser un peu n'a jamais tué
personne, a priori.
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Transformers 4 : l'âge de l'extinction
Réalisateur : Michael Bay
Date de sortie : 16 juillet
Résumé : Quatre ans après les événements mouvementés de Transformers : La Face cachée de la
Lune, un groupe de puissants scientifiques cherchent à repousser, via des Transformers, les limites de
la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui
n'est autre qu'Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d'un certain Savoy, dont le but
est d'éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait
surface...
Intérêt : Michael Bay est un cinéaste méprisable, un réalisateur hollywoodien à l'extrême dont les
productions décérébrées ne traverseront sans doute pas les générations et seront continuellement sujettes
à des moqueries d'internautes et de cinéphiles. Il n'empêche : Michael Bay est un entertainer hors-pair, as
de la destruction en tous genres et roi du box-office. Transformers 4 fait peur, très peur, tant son scénario
semble indigent ; ce serait bouder son plaisir de voir des villes détruites, des robots géants s'affronter
sur des dinosaures métalliques et se moquer de Mark Whalberg en père de famille « normal ». Le gros
blockbuster de l'été sera incontournable, pour le meilleur comme pour le pire ; relativisons et amusonsnous !
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Planes 2 : Fire & Rescue
Réalisateur : Robert Gannaway
Date de sortie : 23 juillet
Résumé : Quand Dusty apprend que son moteur est endommagé et qu'il ne pourra peut-être plus
jamais participer à une course, il décide de changer de voie du tout au tout. Il se lance alors dans la guerre
contre le feu au sein d'une équipe improbable en charge de la protection du parc national de Piston
Peak. Il joint ainsi ses forces à celles d'un vétéran de la brigade, l'hélicoptère de secours Blade
Ranger, et à sa courageuse équipe de l'air dont la très vive Lil'Dipper, l'hélicoptère
de transports lourds Windlifter, l'ancien transporteur militaire Cabbie et une bande de courageux
véhicules tout-terrains. Dans leur bataille contre les incendies, Dusty va découvrir ce qu'il en coûte de
devenir un vrai héros...
Intérêt : Disney avait déjà prouvé avec Planes que l'originalité n'était plus leur fort ; ersatz de Cars de
Pixar, Planes avait toutefois su trouver son public, ce qui explique cette suite très convenue. L'action et
l'humour basique semblent à nouveau de la partie, et le film se reposant sur sa recette d'origine ne devrait
pas avoir de mal à retrouver son public enfantin. Décevant même si peu surprenant de la part du studio
incontournable pour les 3-10 ans.
Bastien Martin
Juillet 2014
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Bastien Martin est chercheur en Arts et Sciences de la Communication. Ses recherches
doctorales portent sur le cinéma d'animation belge.
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