AU COIN DE LA UNE
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Culture au conseil La séance du dernier conseil municipal a traité de plusieurs sujets liés au champ culturel et aux financements publics de ces activités. page 4 N° 828 0,61 € Hebdomadaire d’information locale du 21 au 27 avril 2010 w w w. l e j s d . c o m Art et métiers YANN MAMBERT LE 15 AVRIL, UN FORUM des métiers d’art s’est tenu au musée. L’occasion pour les participants de découvrir quelques facettes des formations proposées. page 3 Au-dessus du volcan Eyjafjöll. Le volcan fait couler beaucoup de lave, pardon d’encre. Pas parce que, quand on n’a pas l’accent islandais, son nom est un défi à prononcer, mais parce qu’il interroge notre civilisation qui est à la fois celle de la mondialisation et de la rapidité. Eyjafjöll affole l’économie et les modes de vie. Les grands de ce monde se retrouvent coincés ou dans l’incapacité de se rendre en quelques heures à des rendezvous aux quatre coins de la planète. Les stars du foot doivent voyager en bus comme des amateurs. Les vacanciers sont bloqués à l’étranger par dizaines de milliers, et ils sont tout autant à patienter pour pouvoir s’envoler. Le vieux volcan d’Islande creuse un cratère d’interrogations sur notre monde et son organisation. Les compagnies aériennes tirent le signal d’alarme, une polémique sur le principe de précaution enfle… Et en écrivant ces lignes, nous regardons un ciel sans traînée blanche et nous venons d’entendre, débarrassés que nous sommes du vacarme du ciel, le battement d’ailes d’un pigeon ramier qui vient de s’envoler. Fratellini soigne l’accueil L’académie Fratellini à l’école Descartes quartier Franc-Moisin. CHRONIQUES DIONYSIENNES L’académie dédiée au cirque multiplie ses actions en direction des amateurs et des enfants (notre photo), notamment du territoire de Plaine commune. page 6 Avec Thomas. Ça a commencé par une alerte mailée à la FCPE. Thomas, enfant autiste, scolarisé à la maternelle des Drapiers depuis trois ans, a fait d’énormes progrès, disait une parent d’élève. Problème: le contrat de l’assistante de vie scolaire (AVS) prend fin mi-mai et l’Éducation nationale ne prévoit pas de le renouveler. Sans Nouara, l’État économisera, mais Thomas ne progressera plus… Les parents couvrent de leurs signatures une pétition. Quand cessera l’autisme d’État en matière de moyens alloués à l’école? D.Sz Belle fête ! Le parc de la Légion d’honneur sous les premiers rayons d’un vrai soleil a accueilli un grand cru de la Fête des tulipes le week-end dernier. page 5 L’Anru en débat Le 3e Forum régional des acteurs de la rénovation urbaine s’est tenu à la Plaine le 14 avril. À Saint-Denis, six quartiers sont concernés par le plan national et vingt-quatre en tout sur Plaine commune. page 2 YANN MAMBERT AU COIN DE LA UNE Charles-Michels et le Bossu. L’amicale Charles-Michels s’est inspirée de la célèbre maxime du Bossu, « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi! ». Des habitants des 2 et 4, rue Charles-Michels sont ainsi allés au poste de police de la gare, dimanche soir, pour demander aux policiers de venir mettre un terme aux nuisances sonores et nocturnes liées à l’activité de l’épicerie du rez-de-chaussée. Ils ont été rejoints, nous dit le blog saint-denismaville.com, par trois élus alertés (S. Peu, F. Haye et L. Russier). D.Sz actualités actualités En Bref Circulations douces Des pistes cyclables, pas une zone 30 L’urbain se rénove, mais l’humain ? L’ASSOCIATION des usagers des transports (AUT) de Plaine commune en appelle au maire de Saint-Denis pour que les engagements en matière de création de pistes cyclables soient respectés. Jean-Pierre Lerosey, le président, écrit à Didier Paillard. « Lors de l’enquête publique concernant la création du Tram’Y ou T8, explique-t-il, le projet présenté et validé comprenait sur l’ensemble de son parcours dionysien un itinéraire cyclable. Le 13 janvier 2010 dans le cadre du Six cents professionnels se sont réunis aux Magasins généraux pour une journée de débats. Six quartiers de Saint-Denis sont concernés, soit un tiers de la population. Mais l’urbain ne règle pas seule la question de l’humain et de ses difficultés à vivre au quotidien ont souligné certains participants. D.Sz Les bornes historiques en restauration En partant de la gauche, Didier Paillard, Patrick Braouezec, Pierre Sallenave, Rémi Frentz. Des villes et des chiffres Sur le territoire de Plaine commune, 24 quartiers de l’agglomération sont concernés par la rénovation urbaine avec l’Anru, soit environ 110 000 habitants (un tiers de la population des huit villes). La quasi totalité des programmes est annoncée sur une période s’achevant au plus tard à la fin 2012, de nombreux sont déjà en cours et certains déjà achevés. Saint-Denis.Floréal/Saussaie/Courtille : 95 logements nouveaux prévus, 811 réhabilités, réaménagement des espaces publics et des parkings. Joliot-Curie/Saint-Rémy : 311 logements neufs dont 146 à caractère social, plus 139 à proximité du quartier, 432 réhabilitations, 412 démolitions. Double-Couronne/ Guynemer : 90 logements neufs (en 2009), 103 détruits (en 2007). Pierre-Sémard : 322 logements neufs dont 182 sociaux, 520 réhabilités, 320 à démolir, création de locaux pour très petites entreprises. Franc-Moisin/BelAir : 509 logements neufs dont 110 sociaux, 984 réhabilitations, un parc urbain en 2014, une médiathèque (Ulysse). Aubervilliers Villette/4 Chemins : 484 logements dont 270 sociaux, 1 256 réhabilités, 284 détruits. Cristino-Garcia/Landy : 674 logements dont 306 sociaux, 173 à démolir, un groupe scolaire intercommunal. Épinay-sur-SeineAvenue d’Enghien : 474 JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 logements neufs, 323 démolis. La Source/ Les Presles : 1 325 logements résidentialisés. Orgemont : 165 logements neufs, 264 réhabilités, 70 démolis. Centre-ville : 433 logements neufs, 176 sociaux à proximité, 429 réhabilités, 357 démolis. La CourneuveOuest : 672 logements sociaux neufs et 300 intermédiaires, 1 397 réhabilités, 614 en accession, 309 démolis. Nord : 380 logements neufs, 1 800 réhabilités, 283 démolis. Centre : 27 logements neufs, 257 et 236 réhabilités. L’Île-Saint-DenisCentre : 128 logements réhabilités, requalification des voiries avec l’arrivée du T1, médiathèque et école des arts. Pierrefitte Langevin/Lavoisier : 137 logements neufs sociaux, 60 privés, 378 réhabilitations, 137 démolitions. Les Poètes : 438 logements neufs sociaux, 180 en accession, 411 réhabilitations, 440 démolitions. StainsClos Saint-Lazare : 270 logements neufs plus 182 à proximité, 31 en accession, 452 démolitions. Cité Jardin : 873 logements réhabilités. Moulin neuf : 30 logements sociaux. VilletaneuseAllende/Université : 281 logements réhabilités, 58 neufs, 161 démolis, Maison de l’emploi et espaces publics. Nord/Centre-ville : 84 logements en vente, 160 en résidentialisation, 462 réhabilitations. lité de traitement, et je ne parle pas de discrimination positive, simplement d’égalité, et d’autre part que la rénovation urbaine, que je salue, n’a pas de sens véritable si l’on ne place pas l’humain au premier plan ». ration de restauration porte sur la partie métallique des bornes, ainsi que sur certaines inclusions », précise Nicole Rodrigues, directrice de l’Unité d’archéologie. Ces bornes sont au nombre de vingt. « En fait, dix-neuf aujourd’hui, puisque la borne n° 18, Saint-Denis la rouge, a été dérobée en août 2009 ! » Par quelque nostalgique des gazomètres du Cornillon ? On ne sait à l’heure actuelle si celle-ci sera remplacée au moment où ses semblables auront retrouvé le pavé dionysien, cet été. B.L. RETOUR EN IMAGES Plus de constructions que de démolitions Annoncé sur les cartons d’invitation, mais gommé comme l’on sait, le préfet de Seine-SaintDenis était remplacé par Claude Maurel, préfet délégué à l’Égalité des chances. Lequel a donné quelques chiffres : 64 quartiers concernés par les programmes de rénovation urbaine en SeineSaint-Denis, ce qui représente 400 000 habitants et 4,3 milliards d’euros dont 1,4 réglé par l’Anru entre 2004 et 2013. Puis il a affirmé, au lendemain des récentes violences à Tremblay-en-France, que « la sécurité est un objectif » et « la police nationale est totalement associée à la politique de rénovation urbaine ». Et de vanter « un travail de décloisonnement très efficace, quand les immenses barres ont été remplacées par des petits immeubles ». Pierre Sallenave, directeur général de l’Anru, s’est voulu plus mesuré en notant que la délinquance « c’est fluctuant ». Sur le strict plan du bâti, il s’est réjoui qu’en 2009 « on ait commencé à construire plus qu’on ne démolit de logements vétustes » en convenant que « le jour où les choses changent sur le terrain, et l’on montre aux habitants que l’on fait vraiment ce que l’on a dit, les consciences citoyennes avancent ». Gérald Rossi Organisé par la maison de quartier Plaine, en partenariat avec l’association ADSEA93 et le collège Iqbal-Masih, rencontre débat sur le thème « les fréquentations de mes enfants m’interrogent ». Mardi 11 mai à 18 h 30, maison de quartier, rue Saint-Just. Déportation Dimanche 25 avril, dans le cadre du 65e anniversaire de la libération des camps de concentration, la section FNDIRP invite à se joindre aux cérémonies du souvenir de la déportation qui se dérouleront à partir de 10 h au cimetière communal et de 11 h au monument de la place de la Résistance-et-de-laDéportation. Un car assurera le transport entre les deux lieux. Dionyversité Prochains cours à 19 h, à la bourse du travail. Jeudi 22 avril « Ventres creux et nourritures médiatiques », par Patrick Rakotomalala. Mardi 27 avril « Les femmes dans la résistance », par Jacques Varin. Infos sur le site : www.dionyversite.org PCH acquiert Plaine commune habitat sera le nouveau bailleur de 638 logements du quartier de La Source à Épinay à compter du 1er mai. Ce patrimoine appartenait jusqu’alors à l’OGIF. PCF et retraites GÉRARD MONICO Évoquant la décision gouvernementale de déplacement brutal du préfet Nacer Meddah après 15 mois seulement, Patrick Braouezec explique « le besoin de continuité et de stabilité des personnels de l’État » ainsi que la nécessaire présence de cet État sur le terrain. Puis il rappelle une anecdote : « Quand Saint-Denis comptait 92 000 habitants et 4 bureaux de Poste, Versailles avec 78 000 habitants en comptait 8. Cela pour dire que d’une part nos populations ont droit à une éga- CETTE SEMAINE, les bornes du parcours historique de saint Denis à Saint-Denis vont être enlevées en vue de leur restauration. Ces bornes qui relient la basilique au Stade de France à travers les différentes époques de la ville ont été posées en juin 1998. Elles sont l’œuvre du plasticien Jean Kiras, de l’historien Luc Fauchois et de l’Unité d’archéologie. Chacune d’elles marque une étape importante du développement de la cité en évoquant bâtiments, événements, activités ou personnages qui ont marqué l’histoire de Saint-Denis. « Cette opé- Petits planteurs à Franc-Moisin. Mercredi 14 avril, une bonne dizaine d’enfants du centre de loisirs du quartier a participé à une journée de plantations sur le chantier du parc urbain en cours de réalisation. Précédemment, une visite dans les serres de Plaine commune leur avait permis de sélectionner les plantes. Un pique-nique a été organisé autour d’un barbecue. À l’initiative de la Fondation Copernic et d’ATTAC, un appel national pour un front citoyen pour une retraite digne pour tous, grâce à une nouvelle répartition des richesses, a d’ores et déjà été signé par plus de 400 personnalités. La Section de Saint-Denis du PCF souhaite contribuer à la création d’un front citoyen local sur cette base et appelle à une réunion les partis, syndicats, associations et citoyens le 23 avril, 18 h 30, à la bourse du travail. Mourir dignement L’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) donne rendez-vous au Café de France (place du Caquet) pour informer de ses activités le samedi 24 avril de 14 h à 16 h. Tél. : 06 84 12 50 16. Stalingrad Brocante GÉRARD MONICO salariés, 46 000 étudiants), le député Patrick Braouezec a ajouté que la communauté d’agglomération qu’il préside « est l’une des plus pauvres de France, venant en 173e position sur 174 ». Avec 24 projets de rénovation urbaine, un tiers de ce territoire est concerné « ce qui doit nous amener à regarder en profondeur ce qui se passe dans ces quartiers populaires où l’abstention électorale, récente et ancienne, est le signe fort d’un fossé qui s’est creusé entre la population et les politiques ». ÉCLAIRAGE 2 comité vélo de Plaine commune nous apprenons, à notre grande stupeur, que les itinéraires cyclables prévus sont remplacés par des “zones 30”. » M. Lerosey fait valoir que « s’il suffisait d’un panneau 30 pour limiter la vitesse, cela se saurait », il demande que « les décisions prisent par la DUP concernant les déplacements cyclables soient appliquées » et sollicite une audience pour avoir un échange sur ce problème. Une pétition circule. De la basilique au Stade de France YANN MAMBERT « SAINT-DENIS est un témoin vivant de la rénovation urbaine avec l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) depuis des années. 30 % de la population de notre ville est concernée, dans 6 quartiers. Nous sommes vigilants pour une bonne application des clauses d’insertion sur les chantiers (qui permettent un accès ou un retour à l’emploi)… Et nous espérons voir arriver prochainement les financements manquants. » En ouvrant le 3e Forum régional des acteurs de la rénovation urbaine, mercredi 14 avril dans l’espace Docks Pullman, sur le site des Magasins généraux dans le sud de la Plaine, le maire Didier Paillard a brossé ce tableau devant six cents professionnels et élus. « Mais traiter le bâti sans se préoccuper de l’humain serait une erreur, et le but ne serait pas atteint », a-t-il poursuivi. Élargissant le propos à Plaine commune (346 000 habitants, 120 000 Débat à la Plaine Un feu s’est déclaré en face de l’entrée du parking des Chaumettes, mardi 20 avril, vers 10 h, dans un local abritant les réserves du magasin la Halle aux chaussures et un boîtier électrique, dégageant une grosse fumée grise.« Ce local était squatté depuis longtemps », signalait une employée du magasin. Les pompiers sont rapidement intervenus et ont cassé le toit avant d’éteindre le feu qui entraînait des explosions, plus spectaculaires que dangereuses. Les cabines d’essayage du magasin Celio mitoyen ont été fermées,les pompiers ayant enlevé la laine de verre située au-dessus. Le sinistre n’a fait aucune victime. Vendredi 30 avril, la brocante traditionnelle organisée par la CNL, en partenariat avec PCH, la démarche-quartier et plusieurs associations s’installe avenue de Stalingrad de 13 h à 19 h. Inscription obligatoire (5 €) au 09 54 20 78 89. À 18 h, le conteur Nidal Qannari narrera ses Histoires à rebrousse-poil. Floréal Brocante bébé Samedi 24 avril, à partir de 14 h, la maison de quartier Floréal organise une brocante à la layette et au matériel de puériculture de 0 à 3 ans. Une puéricultrice de la PMI du centre de santé Barbusse sera présente. Chaque objet doit être propre et en bon état. 0,50 € la table. Inscriptions à la maison de quartier, 3, promenade de la Basilique. Tél. : 01 48 22 82 20. Forum à la chapelle du musée L’art façon métiers Le 15 avril, un espace de démonstrations et d’informations a permis de faire apprécier la diversité des formations artistiques et des savoir-faire. JEUDI 15 avril, le musée d’art et d’histoire a accueilli le Forum des métiers d’arts dans ses murs. Un événement organisé par la Société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA), en partenariat avec Plaine commune, dans le cadre d’un programme baptisé SEMAdiversité, qui associe les ministères de la Culture et de la Justice, l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) et la SEMA. Une journée destinée à faire apprécier la diversité des métiers d’art, une catégorie qui regroupe officiellement 217 savoirfaire répartis en 19 secteurs. « C’est une initiative destinée à sensibiliser les jeunes à ces activités peu connues, en leur faisant rencontrer des professionnels », explique Catherine Virassamy, de la SEMA. « Ce sont des métiers auxquels on pense trop peu souvent, des métiers rares, mais qui représentent de réels débouchés », ajoute YANN MAMBERT 3e Forum régional de l’Anru Jeudi 15 avril, dans la chapelle du musée d’art et d’histoire, initiation à la taille de pierre. Mathilde Christnacht, de Franciade, l’association dionysienne qui commercialise des produits issus des techniques traditionnelles. Dans la chapelle du musée, les artisans d’art font découvrir leur travail avec la même passion qu’ils mettent à l’exercer. « Ça demande beaucoup d’investissement, explique Liney Serrano, céramiste chez Franciade aux jeunes qui l’observent travailler la terre glaise, mais il y a quelque chose de magique dans la transformation de la matière. » Quelques-uns s’essaient au tour de potier. Un peu plus loin, Benoît Coussement initie à la taille de pierre, Carole Thérouse-Crèvecoeur à la ferronnerie d’art, Antoine Petit à la sérigraphie, Alain Fontanile fait poser des feuilles d’or. Il y a aussi l’atelier O’Rus, qui crée des vitraux et des objets en verre, Decomosa, du réseau de créateur d’objets d’art Artefact 93, qui réalise et restaure des mosaïques, ou encore l’association Déchets d’art, qui transforme des matériaux abandonnés… En face, des jeunes venus avec leur établissement scolaire, comme ces quatre classes de 4e du collège GabrielPéri d’Aubervilliers, ou bien d’autres venus avec leur famille. Susciter des vocations « On veut montrer à ces jeunes des métiers valorisants, qui possèdent une tradition de qualité et qui récompensent l’excellence, en espérant susciter des vocations », confie COURRIER Catherine confirme les mésaventures de Jacques à Pôle emploi… Je viens par ce courrier confirmer le témoignage donné par Jacques dans son courrier intitulé Pôle emploi, une bureaucratie sans visage qui rend fou paru dans le n° 826 du JSD. Inscrite à Pôle emploi de Saint-Denis en mai 2009, j’ai eu la chance, malgré mon âge, 61 ans, de trouver un CDD du 1er juillet 2009 au 12 février 2010. Mes relations avec le Pôle emploi de Saint-Denis étaient similaires. Un jour, je recevais un courrier me disant qu’il manquait des pièces à mon dossier, dont les originaux des attestations employeurs que j’avais pourtant remises en mains propres au conseiller. Un jour, je recevais un courrier m’annonçant être prise en charge dans le cadre de l’ARE. Le surlendemain, un autre courrier me disait que si je ne fournissais pas les pièces justificatives qui m’avaient été demandées auparavant, j’allais être radiée. Un autre jour, je recevais un courrier me disant que vu mon âge, j’étais autorisée à ne pas rechercher d’emploi. Le surlendemain, j’étais convoquée à un entretien avec un conseiller Pôle emploi. Tout en cherchant activement un emploi, je passais pas mal de temps à répondre à tous les courriers contradictoires que je recevais. Aujourd’hui, pour l’actualisation de mon dossier, je me retrouve dans la même situation. Pôle emploi m’aurait envoyé par courrier un dossier d’actualisation que je n’ai jamais reçu, me réclame à nouveau un original d’attestation employeur que je leur ai envoyé par lettre AR… J’ai le sentiment bizarre d’avoir affaire à une administration exécutant avec zèle la consigne suivante : radier le maximum de gens possibles dès le départ, ensuite, si vraiment les chômeurs s’accrochent, les faire tourner en bourrique. Enfin, s’ils n’ont toujours pas commis l’irréparable, c’est-à-dire s’énerver, leur signifier les allocations auxquelles ils peuvent prétendre, puis changer d’avis, soit d’une manière générale tout faire pour éviter de payer quoi que ce soit à qui que ce soit ou, faute de mieux, les différer le plus longtemps possible tout en essayant de trouver de nouveaux prétextes. Catherine … Et Jacques livre un nouvel épisode de sa galère Je reviens vers le JSDcar les derniers rebondissements de mes relations avec Pôle emploi ne manquent pas de sel. Peu après mon courrier (JSDn°826), j’ai bénéficié d’un privilège extraordinaire : rencontrer un être humain en vrai, auquel je devais transmettre des pièces supplémentaires qu’un « contrôleur » anonyme avait soudain estimées indispensables pour que je puisse avoir la chance extraordinaire de recevoir des indemnités. La rencontre fut désespérante (relativement à mon indemnisation), mais fructueuse (en informations obtenues). J’ai ainsi appris : - que les dossiers de l’agence de Saint-Denis n’étaient pas traités sur place, mais distribués aléatoirement dans diverses plateformes alentour ; - que le 3949, censé être notre seul interlocuteur, était animé non pas depuis une plateforme, mais par les conseillers des agences, dont l’emploi du temps, susceptible de variations continuelles, oscille de « séquences RDV d’inscription »en « plage 3949 »… Parfois il leur reste un peu de temps pour préparer les dossiers… ; - que les interlocuteurs du 3949 n’ont aucun pouvoir sur le devenir des dossiers (mais alors, qui ???) ; - que les agents d’accueil n’ont aucune information, et n’ont d’ailleurs pas le droit de les transmettre (!), et que donc leurs propos rassurants sont du vent ; - qu’en substance, m’a révélé ma socratienne interlocutrice, tout ce qu’elle savait concernant l’échéance de mon dossier, c’était qu’elle ne savait rien : certes, une semaine plus tard, elle aurait quelques heures dévolues à cette tâche, si l’emploi du temps n’était pas modifié d’ici là, mais encore faudrait-il trouver un chef pour valider le dossier. La digestion, dans les entrailles du monstre, est à durée indéterminée, contrairement à mes contrats de travail… Et je pense à celui ou celle qui ne pourrait se faire entretenir durant ces longs mois… Cinq, déjà… J’ai des rêves de destruction… Depuis ce rendez-vous, il y a quinze jours, je n’ai toujours pas perçu d’indemnités. En revanche, j’ai reçu, à quelques jours d’intervalle, deux nouvelles notifications de droit. En cumulant les notifications de janvier, mars et avril, mes droits initialement annoncés par celle de novembre ont été divisés par deux. Pour les mêmes périodes travaillées, pour les mêmes feuilles jaunes, 4 notifications différentes, un rapport du simple ou double… Mais de quoi s’agit-il donc ? Une prime à l’humiliation ? Lorsque leur retard atteindra l’échéance de mes droits (ce qui va bientôt arriver), ils décréteront que finalement je ne mérite rien ? Ahurissant. Jacques Pierrette Catel du Conseil national des missions locales, associé au dispositif, de même que l’Espace dynamique insertion de SaintDenis, un lieu qui regroupe des associations et la PJJ pour offrir un soutien sur le long terme à des 16-25 ans rencontrant des difficultés socio-professionnelles. Les jeunes ne sont pas les seuls concernés par cette journée. Les acteurs de l’accompagnement à l’emploi ou de l’insertion en profitent pour affiner leur connaissance de ce secteur. « On connaît mal ces métiers et leur condition d’accès. On pense trop souvent aux mêmes choses en terme d’orientation : le bâtiment, la restauration… », explique Asmaâ, de la Mission locale des Mureaux, venue se renseigner auprès des créateurs, mais aussi des professionnels de la formation spécialisée. Plusieurs établissements, tels l’Institut national de formation et d’application, l’École Grégoire-Ferrandi ou le Centre de formation des apprentis de Saint-Denis donnent les informations sur les niveaux de qualification qui ouvrent la voie à ces métiers. « On offre des formations en alternance dans les domaines de la menuiserie, de la maroquinerie et de la tapisserie d’ameublement, explique Priscille Coutansais, de Grégoire-Ferrandi, une des écoles de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. On accueille des jeunes après le collège, pour les emmener vers le CAP ou le bac professionnel, puis vers l’emploi, notamment dans le secteur du luxe, ou vers la création d’entreprise. » Ce dispositif, au carrefour de la création et de l’insertion, a été salué par Claude Morel, sous-préfet délégué à l’Égalité des chances de Seine-Saint-Denis, venu présenter ses félicitations aux acteurs de ce forum qui aura accueilli deux cents visiteurs. Sébastien Banse JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 3 images actualités Charte avec Paris 8. La ville et la fac « La culture est en danger » Mutuelles. Les centres Les élus ont majoritairement défendu le principe du financement public du « spectacle vivant, des arts visuels, de l’action culturelle ». Ils ont aussi décidé des travaux de sauvegarde dans plusieurs lieux publics comme le musée et la cathédrale. de santé municipaux pratiquent le tiers payant permettant aux assurés sociaux de ne pas faire l’avance de la part Sécurité sociale. Des conventions seront passées avec des mutuelles afin que les patients n’aient plus à faire l’avance de la part Ticket modérateur. Centres de santé. Afin de permettre la mise en œuvre d’un réseau informatique entre les centres de santé de la ville, une demande de subvention sera adressée au conseil régional. Ce système gérera l’ensemble des données administratives et nécessitera la modernisation de l’infrastructure technique. Addictologie. Des conventions d’objectifs seront passées entre la ville de Saint-Denis, la ville de Stains et l’hôpital Delafontaine concernant le partenariat avec le CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) « drogues illicites » Le Corbillon ; l’antenne hospitalière du CSAPA « alcool » ; l’antenne stanoise du CSAPA « alcool ». Solidarité. Deux véhicules municipaux « réformés » seront donnés à deux associations locales, afin de les aider dans leurs missions de solidarité. Un Boxer (utilitaire) Peugeot pour le Secours populaire et un autre Boxer pour les Restaurants du cœur. Médiateurs. La Ville va adhérer à « l’association du Réseau des villes correspondants de nuit et de la médiation sociale » dans la perspective de la mise en place prochaine de médiateurs de nuit. 4 C’EST UNE SÉANCE à forte valeur ajoutée culturelle qui s’est tenue en mairie jeudi 15 avril. En premier lieu, les conseillers se sont prononcés (favorablement, moins les voix du groupe de droite) sur un vœu proposé par Pierre Quay-Thévenon (maj. PCF), pour « défendre l’art et le service public de la culture ». « Il s’agit d’alerter l’opinion publique notamment sur le resserrement sévère d’un certain nombre de financements », a dénoncé l’élu en évoquant le risque « d’un recentrage obligatoire sur certaines compétences, ce qui aurait de lourdes conséquences […] les collectivités locales ne pourraient pas compenser la suppression des autres subventions ». Le texte adopté stipule que « sur notre territoire comme à l’échelle du département, de la région, du pays, toutes les initiatives doivent être réunies pour défendre ces acquis. Celles du conseil général, qui s’élève contre la baisse de ses moyens et la remise en cause de son autonomie de gestion. Celles du collectif des professionnels de Seine-SaintDenis, dit des “quatre vingt treize” issus de tous les secteurs du spectacle vivant, des arts visuels, de l’action culturelle. Ces forces et les appels qu’ils lancent, notamment celui initié par le conseil général “la culture en danger” sont désormais les symboles fédérateurs de l’art, de la culture et de la création dans notre pays. Le conseil municipal de Saint-Denis s’y associe ». La culture inaccessible aux couches populaires Agnès Renaud (maj. LO) souligne que « la suppression de ces subventions frapperait les couches populaires qui n’auraient plus les moyens d’accéder à la culture ». Et le maire Didier Paillard craint « l’abandon de cinquante ans de décentralisation culturelle dans notre pays ». Ajoutant qu’il est « nécessaire de maintenir les financements croisés qui sont une spécificité nationale ». La « défense de la culture sous ses formes multiples », selon Francis Langlade, s’est poursuivie avec un rapport sur le 5e Panorama des cinémas du Maghreb qui s’est tenu du 8 au 11 avril. Il s’agit ce JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 Un grand cru 2010 LE SOLEIL, le silence (pas d’avions !), les fleurs, la fête ! Tous les indicateurs étaient au beau fixe pour une Fête des tulipes qui a attiré la grande foule durant les deux jours, samedi 17 et dimanche 18 avril. Une foule qui, sourire aux lèvres, goûtait les premières chaleurs de l’année en flânant au gré des spectacles, des rencontres, des buvettes ou spécialités à déguster. Beaucoup étaient même venus tôt pour déjeuner sur l’herbe, en famille. Et les tables autour du bassin furent prises d’assaut pour déguster un en-cas au soleil et au bord du jet d’eau. Ensuite, on va faire un tour, on s’arrête devant un jongleur, une comédie burlesque, un spectacle de cirque. On applaudit, puis on repart, au hasard des sollicitations. Là, on se confectionne des chapeaux en papier, ici, on est hélé par des petits chaperons rouges qui nous demandent si on a peur du loup, un peu plus loin on rigole devant un drôle de couple en vieille Fiat 500 jaune… On fait la queue pour une crêpe ou une balade en poney, les jeux sont remplis de marmaille, les associations et institutions accueillent les visiteurs, on va débattre sur l’avenir de la Porte de Paris ou sur la place du vélo dans la ville, on s’achète des fleurs à planter, de la confioteou du bon vin… Pour finir, on fait le tour des plantations de tulipes, les yeux écarquillés d’admiration, en n’oubliant pas de sourire à la mariée. Bref, tout cela donnait à la vie un petit avant-goût de vacances bien sympathique… Benoît Lagarrigue LA FÊTE DES TULIPES en 120 IMAGES sur notre site www.lejsd.com La foule autour du bassin, un petit air de vacances bienvenu. YANN MAMBERT signeront une Charte de collaboration afin de « renforcer des partenariats locaux et une meilleure inscription de l’université dans la ville ». Il s’agira notamment de projets culturels. Paris 8, qui fête ses 40 ans, est installée depuis 30 ans à Saint-Denis. Fête des tulipes Au conseil municipal du jeudi 15 avril REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE GÉRARD MONICO Décisions au conseil Le maire adjoint à la culture Pierre Quay-Thévenon. soir pour le conseil de soutenir cette manifestation en accordant des subventions à trois associations partie prenante : Indigènes films, Arts monde et Asays. « Arts Monde promet une décentralisation du Panorama en Algérie, à Larbaâ Nath Irathen, notamment au moment de la Fête des cerises au mois de mai », ajoute Francis Langlade. Des actions de « coopération décentralisée » sont aussi au programme, avec « des échanges de jeunes » des deux villes, autour des thématiques cinéma et réalisation. « C’est une manifestation de grande qualité », note Stéphane Privé (opp. PS). Hakim Rebiha (maj.) « souhaite que ce type d’initiatives se multiplie » et espère que d’autres établissements, dans d’autres localités, à l’instar du lycée Suger de Saint-Denis, ouvrent des classes destinant au BTS audiovisuel. Les piles du cloître seront restaurées Puis les regards des conseillers se sont tournés vers le musée d’art et d’histoire. Ils ont alors adopté la procédure qui permettra la « restauration des piles du cloître ». À la suite de l’étude menée par l’architecte en chef des monuments historiques, il apparaît nécessaire de restau- rer ces colonnes usées par le temps et les pluies, ainsi que de remplacer les baies vitrées. Il s’en suivra un chantier de huit mois. Du côté de la basilique, une convention sera passée entre la Ville et la direction régionale des affaires culturelles, relative, comme le stipule sans fioritures le dossier, « au reconditionnement d’ossements dans le caveau des Bourbons ». Il faut savoir que depuis 1999, cette chambre mortuaire, située sous le chevet de la cathédrale, subit de fréquentes inondations. En juillet 2008, à l’occasion du percement d’un trou pour pomper l’eau, « on s’est aperçu de la présence de cinq caisses d’ossements placées sous les cercueils royaux […] Plusieurs ossements, qui gisent actuellement sur le sol, ont dû s’en échapper lors d’une inondation ». Presque un polar… Compte rendu Gérald Rossi � Interruption. Le début de la séance a été interrompu par un groupe de parents d’élèves de l’école maternelle Corbillon opposés à la suppression d’un demi-poste d’Atsem (agent spécialisé) à la rentrée prochaine. Le maire adjoint Christophe Mézerette a expliqué qu’il s’agissait de rétablir une règle de fonctionnement identique aux autres écoles « avec un Atsem pour deux classes ». ÉCLAIRAGE Les petits chaperons rouges de Mots et Regards. Joutes gauloises à l’occasion de l’expo du musée. Forum consacré à l’avenir de la Porte de Paris. Le mini-cirque de la compagnie Octopus. Pique-nique et farniente au milieu des tulipes. Les chapeaux magiques et le serpentin. Les buissons-clowns de la compagnie du Hoquet. Porte de Paris : le nom des rues Sur la partie nord de ce vaste espace, qui va accueillir le terminus du tram T8 et divers immeubles du bureau et d’habitation, de nouvelles voies sont prévues et d’autres seront transformées. Le conseil a décidé de donner de nouveaux noms et d’en conforter d’autres. Rue de la Barbacane (du nom d’une fortification du Moyen-Âge placée devant une porte pour en défendre l’accès). Ce sera la nouvelle voie entre les rues Gabriel-Péri et Pinel. Place René-Dumont (agronome, militant de l’écologie). Située à l’est de la rue de la Barbacane, près de la rue Pinel. « Ce nom n’est jamais apparu dans les discussions du comité consultatif », a noté Évelyne Nicol (opp. UMP), estimant qu’il s’agit d’un « déni de démocratie » et annonçant son refus de voter. « Il n’y a pas beaucoup de noms d’écologistes dans les rues des villes », s’est en revanche félicitée Cécile Ranguin (maj. Les Verts). Michel Ribay (maj.) et Christophe Girard (maj. PG) ont défendu le travail du comité consultatif « qui a pointé qu’il fallait inscrire le secteur dans l’histoire de la ville ». Rue Pinel (du nom d’un spécialiste des maladies mentales). Avec son prolongement, ne change pas de nom. Rue Danielle-Casanova (résistante communiste décédée au camp d’Auschwitz). « Redressée » devant l’hôpital Casanova, elle ne change pas de nom. C’est là que se situera le terminus du tram. Place de la Porte-de-Paris à l’extrémité des rues Péri et de la Légion-d’honneur. « Il est important de garder avec ce nom la mémoire de ce territoire », a expliqué Pierre Quay-Thévenon, rapporteur du dossier. « Je suis ravie que l’on conserve l’appellation place de la Porte-de-Paris, a souligné Évelyne Nicol, notre ville doit s’appuyer sur son histoire. » Avenue du Président-Wilson (homme d’État américain Nobel de la paix en 1920). Le nom sera conservé sur cet axe majeur entre la Porte-de-La-Chapelle et l’entrée de la ville ancienne. Monsieur IL déambule dans la fête. JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 5 cultures ACADÉMIE FRATELLINI côté formation L’ÉCRAN � Place du Caquet. Répondeur-programme: 0149 33 66 77. Site: www.lecranstdenis.org 6€, réduit: 5€, abonnés 4€. Films «f»: 3€. LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES D’ADÈLE BLANC-SEC de Luc Besson, France, 2010, 1 h 45 mer : 16 h 15, 20 h 30 ; jeu : 18 h 30 ; ven : 16 h 15, 20 h 45 ; sam : 14 h 15, 18 h 30 ; dim : 16 h 45 ; lun : 14 h 15, 20 h 30 ; mar : 16 h 15, 18 h 30. MUMU de Joël Séria, France, 1 h 30, à partir de 7 ans mer : 14 h 15 ; ven : 14 h ; sam : 16 h 30 ; dim : 14 h 45 ; lun : 18 h 45 ; mar : 14 h 15. PRECIOUS de Lee Daniels, États-Unis, 2009, 1 h 49, VOSTF mer : 18 h 30 ; jeu : 20 h 30 ; À voir à l’Écran Nuits d’ivresse printanière Lou Ye, cinéaste chinois, n’en est pas à son premier film tourné à la volée. Maintes fois inquiété par les autorités, il sait que Nuits d’ivresse printanière, comme ses films précédents (Suzhou River, Une jeunesse chinoise), sera interdit en Chine. Le cinéma de Lou Ye est doublement un cinéma de « contrebande » puisqu’il parle d’homosexualité et donc de politique. Ce faisant, il parle aussi de cinéma, de celui qui l’inspire : Lou Ye fait lui-même référence à Jules et Jim de François Truffaut, à propos de son film. Un Jules et Jim inversé. Ici, deux hommes et une femme, et une double circulation du désir, là où le dispositif de Truffaut tendait exclusivement vers Catherine, interprétée par Jeanne Moreau. De fait, Nuits d’ivresse printanière est animé d’une fièvre et d’une urgence à vivre et à filmer qui fut la marque des brûlots de la Nouvelle Vague. C.H. 8,90€; tarifs réduits: 6,50 € (pour les moins de 12 ans, tous les jours, toutes les séances); 7,10€ (étudiants, apprenti et scolaires, tous les jours, toutes les séances); 7,10€* (seniors, du lundi au vendredi); + 2 € pour les séances des films en relief et + 1 € pour les lunettes. Tarif Imagin’R semaine, 5,90€, Imagin’R week-end, 6,70€. Les séances de 11h sont à 5,90€. Carte 37,50€, 5 places valables 2 mois dans toutes Tél. : 01 42 43 37 57 FER DES GAULOIS Cette exposition témoigne de la présence des Gaulois sur le territoire de la Seine-Saint-Denis à travers le résultat des fouilles de Bobigny et celles des Tartres. Céramiques, objets en fer, moulages de squelettes, panneaux explicatifs, mais aussi armes, parures et bijoux, cette exposition apporte une foule de renseignements sur ces habitants qui furent les premiers à vivre ici, à modeler le paysage. Jusqu’au 9 août. Ouvert les lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Tarifs : 5 et 3 €. SCULPTURE DE PASSAGES Réalisées par Dijana Melvan, artiste céramiste en résidence à Franciade, cinq magnifiques statues de terre, silhouettes humaines stylisées, portant en leur sein des fragments d’histoire de la ville, sont exposées dans le hall d’entrée. Une création sonore, réalisée par Kathia Scifo, des sons obtenus à partir des statues elles-mêmes, accompagne la visite. Jusqu’au 26 avril, les lundi, mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30, jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h 30. Entrée libre. Jeudi 22 avril de 17 h 30 à 20 h, vernissage de l’expo et présentation de l’ouvrage Sculpture de passages. MÉDIATHÈQUE DU CENTRE-VILLE � 4, place de la Légion-d’honneur Tél. : 01 49 33 92 40 THÉÂTRE Les enfants de la compagnie des Petits masques présentent trois PLUS d’infos locales d’images sur représentations sur le thème des voyages d’Ulysse d’après L’Odyssée d’Homère, en lien avec la construction de la future médiathèque de Franc-Moisin, où ils sont implantés. Mercredi 28 avril entre 14 h et 17 h 30. Entrée libre. SYNESTHÉSIE � 15, rue Denfert-Rochereau Tél. : 01 40 10 80 78 INSTALLATION semaine d’évaluation en mai. « Pas seulement en fonction de leur niveau technique, mais en prenant en compte leur projet artistique et leur personnalité », explique Guillaume, 25 ans, qui achève sa troisième année et enseigne l’acrobatie aux enfants le samedi aprèsmidi. Les apprentis participent aux spectacles de l’académie, comme cette année Hip Envolée hop, et répondent aux différentes demandes d’animation des villes et des écoles du département. Une « pause cirque » Synesthésie accueille dans son nouvel espace d’exposition une installation de Marc Fornès, n/Edg. Architecte français qui vit et travaille à New York, il a conçu un logiciel lui permettant de créer en 3D un ensemble de bandes d’aluminium ensuite assemblées selon un principe architectural qui permet à un arc de tenir par son propre poids. Une curieuse figure surgit alors, dénuée d’angle, semblant défier les lois de la pesanteur, à la fois gracieuse et imposante, rehaussée par un subtil éclairage. Jusqu’au 30 avril, du mardi au samedi de 14 h à 18 h ou sur rendez-vous. Entrée libre. LE SOIXANTE � 60, rue Gabriel-Péri EXPOSITION Do Delaunay expose La fin de l’origine, qui regroupe ses travaux réalisés depuis 2005 : gravures, grandes toiles aux angles arrondis et aux couleurs chaudes, petites sculptures de différents matériaux dressées sur des socles en bois peints. Il travaille sur la forme, la couleur, les contraires qui s’attirent. Jusqu’au 25 avril. Ouvert du mercredi au dimanche de 15 h à 19 h. Dimanche 25 à 15 h 30, rencontre sur le thème : de la reproduction de la peinture. www.lejsd.com RETROUVEZ vos rubriques habituelles (actualités, sports, cultures, portraits…), enrichies d’images, avant leur parution dans le JSD papier. JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 OFFICE DE TOURISME � 1, rue de la République Tél. : 01 55 870 870 EXPOSITION L’office de tourisme accueille Nous sommes tous des exilés, une exposition de la plasticienne et photographe Anissa Berkani-Rohmer. Jusqu’au 4 juillet. Entrée libre. LIGNE 13 � 12, place de la Résistance Tél. : 01 55 87 27 10 THÉÂTRE L’atelier scolaire Rencontre 93, animé par la compagnie Construits présentent improvisations et spectacles qui mêlent réalité et fiction avec humour et émotion. Samedi 24 avril à 14 h. Entrée libre. SLAM Session dionysienne des ateliers itinérants de la Slam caravane qui traverse cinq villes du département : Bobigny, Saint-Denis, Aubervilliers, Montreuil, Aulnay-sous-Bois. Samedi 24 avril à 19 h. Entrée libre. UNIVERSITÉ PARIS 8 � 2, rue de la Liberté Tél. : 01 49 40 67 89 EXPOSITION Le nouvel espace de l’université présente une exposition consacrée à François Maspero et les paysages humains, à l’occasion du cinquantenaire de ses éditions. Jusqu’au 29 avril du lundi au vendredi de 12 h à 18 h dans le nouveau hall d’exposition. STADE DE FRANCE � Porte G Tél. : 0 892 700 900 EXPOSITION 30 ans au cœur du sport retrace l’histoire des trente dernières années du sport à travers une sélection de 30 photos du magazine L’Équipe Mag. Jusqu’au 30 avril dans la salle d’exposition du Stade de France. Tarif : 12 €. ANIMATIONS Le Stade de France propose une grande chasse aux œufs dans les coulisses du stade ainsi qu’une ferme pédagogique. Jusqu’au 29 avril. Tarifs : 12 € (adultes), 8 € (enfants et étudiants) et 32 € (pass familles). L’acrobatie contée La piste s’ouvre sur le territoire les rendez-vous de l’actualité culturelle MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE � 22 bis, rue Gabriel-Péri 6 GAUMONT � Avenue Jules-Rimet. Tarif plein les salles Gaumont (maxi 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/0,34€/mn. * Sous conditions particulières. CAMPING 2 VF, 1 h 39 TLJ : 11 h, 13 h 40, 15 h 50, 18 h, 20 h 10, 22 h 20. KICK-ASS VF, 1 h 57 TLJ : 10 h 50, 13 h 55, 16 h 45, 19 h 40, 22 h 05. LE CHOC DES TITANS VF, 1 h 45 TLJ : 10 h 50, 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 20 h 05, 22 h 20. ALICE AU PAYS DES MERVEILLES VF, 1 h 49 TLJ : 11 h, 14 h, 16 h 45, 19 h 40, 22 h 10. GREEN ZONE VF, 1 h 55 TLJ : 10 h 50 (sauf sam), 13 h 55, 16 h 45, 19 h 50, 22 h 10. DRAGONS VF, 1 h 33 TLJ : 11 h, 13 h 35, 15 h 45, 17 h 45, 19 h 50, 22 h 05. LE CHASSEUR DE PRIMES VF, 1 h 50 TLJ : 10 h 50, 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 20 h 05, 22 h 20. ADÈLE BLANC-SEC VF, 1 h 47 TLJ : 11 h, 14 h, 16 h 40, 19 h 50, 22 h 15. TOUT CE QUI BRILLE VF, 1 h 40 TLJ : 11 h 00, 13 h 35, 15 h 40, 17 h 50 (sauf lun), 20 h 05(sauf lun), 22 h 20 (sauf lun). CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE AGENDA ven : 18 h 30 ; sam : 20 h 45 ; dim : 18 h 45 ; lun : 16 h 30 ; mar : 20 h 30. LA BUENA VIDA d’Andrés Wood, Chili, 2008, 1 h 38, VOSTF mer : 14 h ; jeu : 18 h 45 ; ven : 21 h ; sam : 16 h 15 ; dim : 14 h 30 ; lun : 20 h 45 ; mar : 14 h. NUITS D’IVRESSE PRINTANIÈRE de Lou Ye, Chine, 2009, 1 h 51, VOSTF mer : 16 h, 20 h 45 ; ven : 14 h 15, 18 h 45 ; sam : 18 h ; lun : 16 h 15 ; mar : 20 h 45. ANDER de Roberto Castòn, Espagne, 2009, 2 h 08, VOSTF mer : 18 h 15 ; jeu : 20 h 45 ; ven : 16 h 30 ; sam : 14 h, 21 h ; dim : 16 h 30 ; lun : 14 h, 18 h 15 ; mar : 16 h 30. SIMON DU DÉSERT de Luis Bunnuel, Mexique, 1964, NB, 45 mn, VOSTF sam : 20 h ; dim : 19 h ; mar : 19 h 30. Une apprentie à l’échauffement. Depuis février 2009, le bel édifice circassien multiplie les contacts avec les habitants du territoire de Plaine commune. SA RÉPUTATION d’excellence et son architecture sublime, immense étoile qui s’étire sur 5 500 mètres carrés, attirent des élèves venus des quatre coins du monde. Mais ce qui est nouveau, avec l’arrivée à la direction, en février 2009, d’Antoine Manceau, c’est que l’académie Fratellini a largement ouvert ses portes à tous les publics en multipliant les cours pour les amateurs et les enfants dont profitent en premier lieu les habitants du territoire de Plaine commune, qui bénéficient de tarifs privilégiés, et dont la participation a ainsi doublé. Près de 190 enfants et 80 adultes se sont inscrits cette année ainsi qu’une centaine de professionnels qui accèdent à des entraînements libres et font du lieu une joyeuse ruche. Pour Valérie Fratellini, responsable pédagogique et fille d’Annie Fratellini, cette grande artiste clown qui fut la première à ouvrir la piste à ceux qui n’appartenaient pas au sérail, on revient ainsi au plus près de la philosophie des origines : « L’âme de ce lieu est dans ce que les gens viennent y faire. Toutes les personnes se retrouvent là pour pouvoir vivre leur passion. » De nouveaux professeurs ont été recrutés pour accueillir encore plus d’enfants et d’adultes qui viennent réaliser leur rêve de cirque dans une ambiance d’émulation et de respect où alternent le rire, la peur et l’émerveillement. Près de 300 personnes sont ainsi en mouvement chaque semaine, dans le bel espace de la grande halle et trois studios qui peuvent à tout moment être démontés et recomposés. Une trentaine d’apprentis Le poumon d’activité reste, bien sûr, le CFA (Centre de formation d’apprentis) qui prépare au DMA (diplôme des métiers des arts du cirque), que seule l’académie Fratellini propose en trois années, en alternant temps de formation et de professionnalisation sur un parcours totalement individualisé. Une trentaine d’apprentis seront recrutés et rémunérés dans le cadre de la formation professionnelle cette année, alors qu’ils n’étaient qu’une vingtaine à l’ouverture en 2003. Plus de cent cinquante demandes parviennent à l’académie qui sélectionne les candidats sur dossier puis lors d’une ÇA S’EST PASSÉ au tgp ACADÉMIE FRATELLINI hors les murs Justin Mainguy coordonne les pratiques amateurs et estime « le seuil maximal presque atteint car nous tenons à la qualité de l’enseignement et de la pédagogie ». Les adultes peuvent s’initier les mardi et jeudi soir au fil de fer, à la jonglerie, au trapèze ou à l’acrobatie… Le cours de trapèze est donné par Béatrice Bouzat-Esterle, une artiste magnifique et exigeante qui propose d’emblée des figures élaborées pour que « chacun puisse dépasser ses limites ». À ses côtés, Alexei Anoufriev, acrobate au cirque de Moscou pendant vingt ans, entraîne aussi bien les apprentis que les débutants : « Pour tous, le plus important c’est la motivation. » Depuis janvier, les salariés de Saint-Denis peuvent changer d’univers et venir faire une « pause cirque » sur l’heure du déjeuner le vendredi avec Agnès Brun, spécialiste de réflexologie du corps. Les enfants se répartissent en quatre groupes, 5/6 ans, 6/8 ans, 8/11 ans et 11/14 ans les mercredi et samedi. Ils acquièrent tous des bases en acrobatie et choisissent une spécialité. Ariane, mère d’un petit Nathan de 8 ans est enchantée : « On a tellement d’adolescents qui arrivent à l’âge de l’orientation sans savoir ce qu’ils veulent faire, cela permet de leur offrir un maximum de choix. C’est un très bon outil de la connaissance de soi. » En septembre 2010, l’académie proposera aux 11/14 ans un programme « accros du cirque » à ceux qui voudraient s’orienter vers un enseignement continu des arts du cirque via un aménagement des horaires scolaires. Ella a aussi multiplié les stages de découverte des pratiques amateurs. Des propositions pour une académie plus accessible à tous. Marina Da Silva � Contacts www.academie-fratellini.com/ rue des Cheminots à la Plaine. Tél. : 01 49 46 00 00. Vi(ll)es a drainé un public jeune Les apprentis, avec comme maître d’œuvre Guillaume Bertrand, acrobate, et sa compagnie du 13e quai, ont conçu toutes les étapes d’un spectacle. Devant les écoliers du quartier Franc-Moisin/ Bel-Air, ils se sont produits huit fois. TOUTE LA SEMAINE du 12 au 16 avril, les écoles du quartier Franc-Moisin/Bel-Air ont accueilli un spectacle de cirque et de contes. C’est déjà en soi une belle initiative, mais ça l’est encore plus lorsqu’on connaît la genèse de l’affaire. Il s’agit d’un projet qui a démarré en juillet 2009 à l’académie Fratellini, sous l’égide de l’acrobate Guillaume Bertrand et de sa compagnie du 13e Quai, et de sept apprentis de première et deuxième années de l’académie. Petit chaperon rouge sur fil Un spectacle qui a permis à ces jeunes d’appréhender toutes les étapes de la création, de l’écriture à la représentation. Mais qui fut également l’occasion de puiser dans les ressources du territoire. C’est ainsi que les lycéens de Bartholdi, par exemple, ont réalisé les décors et une partie des costumes. Ce matin-là, dans la cour de l’école Louise-Michel (les photos ont été prises à Descartes), une moquette d’un vert printanier est posée dans YANN MAMBERT semaine du 21 au 27 avril Une des représentations dans la cour de l’école Descartes à Franc-Moisin. la cour. Une maison bleue, un portique, quelques souches complètent le dispositif, léger donc inventif. Les jeunes spectateurs s’installent, Guillaume Bertrand parle tout doucement et le silence s’étale. « Il était une fois, une petite fille d’un village… » Débute alors l’histoire revisitée du Petit chaperon rouge, dont les moments de poésie alternent avec un humour aux accents « texaveriens » mâtinés, évidemment, de numéros d’acrobatie, de corde, d’échasses, de jonglage, de fil souple. Les rires fusent à l’apparition du loup, les cris d’effroi et d’admiration retentissent lorsque le Petit chaperon rouge grimpe sur le fil et montent d’un cran à la vue d’une mère-grand étonnamment agile et souple… L’histoire se termine par un conseil judicieux : « les enfants, ne suivez pas les loups, même s’ils apparaissent doux… » Puis vient le conte du Petit Poucet. Comme il sème des fraises Tagada, les oiseux les mangent… Et la fratrie se retrouve chez l’ogre. Là encore, ingéniosité, jeu, rires se succèdent, un peu de peur aussi pour saler l’histoire, mais tout est bien qui finit bien. Au terme de ces huit représentations dans les écoles du quartier, les apprentis auront franchi une étape importante de leur formation : le contact direct avec un public exigeant, celui des enfants. Et ce fut un succès. Benoît Lagarrigue LES LUMIÈRES de la Vi(ll)es se sont éteintes. Ce festival organisé pour la deuxième année par le Théâtre Gérard-Philipe a connu un incontestable succès public, puisque 2 800 spectateurs, dont de nombreux jeunes, ont assisté à l’un des cinq spectacles proposés. Certains soirs, deux représentations pouvaient être vues à la suite, ce qui a donné au théâtre un joyeux va-et-vient de spectateurs. Après 47, Occident et La Géographie du danger (JSD n° 825 et 827 des 31 mars et 14 avril), les deux ultimes spectacles présentés ont confirmé cette tendance. Asphalte, chorégraphié par Pierre Rigal, au-delà de l’étonnante prouesse des danseurs (quatre garçons et une fille) dont les corps, semblant montés sur ressorts, dansent jusqu’au bout des doigts, montre avec humour et virtuosité la violence de la ville. Sur un magnifique travail du son et de la lumière (les danseurs évoluent sur un fond lumineux et lancent des pavés luminescents), les rapports de l’individu au groupe sont disséqués avec humour et originalité. Avec Les cinq bancs, écrit et joué par Hocine Ben et mis en scène par Mohamed Rouabhi, on plonge dans l’univers de la Maladrerie, à Aubervilliers, là où Hocine Ben a grandi et vécu. Au cinq bancs, même s’il n’en reste qu’un, on attend. Une évocation en clair-obscur de la cité, peinte par la belle langue d’Hocine Ben qui oscille entre nostalgie et espoir, colère et fatalisme, avec une immense tendresse. À l’heure du bilan de Vi(ll)es, François Lecour, le secrétaire général du TGP, se montre satisfait. « Artistiquement, ce furent de belles propositions. Les cinq spectacles, complémentaires, ont tissé une sorte de toile questionnant ce qu’est, en partie, notre époque, à travers des questions sociales et politiques. » Mais il se réjouit surtout de l’évolution du public du TGP, « avec de plus en plus de jeunes et de gens de Saint-Denis et des environs. Nous menons pour cela un travail de fond qu’il faut poursuivre, afin que venir au théâtre devienne quelque chose de naturel, voire une habitude ». Il en est de plus désagréables. B.L. ligne 13 CONCERT Un ange sur scène NATACHA Lagioia revient sur la scène de la Ligne 13, vendredi 23 avril à 20 h 30. Après son premier spectacle, Djino Magic Tour en décembre 2008, elle présente Le Tour de l’ange, dont elle a écrit le texte. « C’est un nouvel univers, plus lumineux. Je veux aller à l’encontre de cette mode qui met en avant la violence, la haine, la méchanceté. Chacun a en soi un ange et ce spectacle est construit comme un dialogue entre moi et mon ange », annonce-t-elle. Un dialogue d’où émergent des thèmes comme la pédophilie, la prostitution, le drogue, l’alcool, le sida… « La vie est fragile. Ne perdons pas de temps et partageons le bon côté des choses, ensemble. C’est en soi qu’il faut aller chercher ce qui est bon. » Elle est heureuse de se produire à nouveau à la Ligne 13, « une vraie salle professionnelle. C’est Saint-Denis qui m’a donné ma chance », lance cette jeune femme qui avait découvert le slam au Café culturel. Avec ses ailes, dans une lumière bleue céleste, Natacha Lagioia prêche avec une jolie sincérité sa foi en un monde meilleur. B.L. � Le Tour de l’ange vendredi 23 avril à 20 h 30 à la Ligne 13. 12, place de la Résistance. Tarif : 5 €. Tél. : 01 55 87 27 10. YANN MAMBERT Bloc-Notes CINÉMA cultures Natacha Lagioia dans Le Tour de l’ange. JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 7 sports sports Drancy broie le rêve du Sdus CYCLOTOURISME Sorties ATHLÉTISME Saint-Denis Émotion 1re journée des Championnats départementaux benjamins et minimes FFA Samedi 10 avril à Bondy 15 athlètes de SDE ont participé à cette compétition et ont décroché 13 podiums dont 5 titres de champions départementaux. R. Tcheumeni benjamine 1re au poids 10m34, G. De Matos minime 1re 100 m 13’’59, W. Innocent minime 1re au saut en longueur 5m03, 1re du triathlon minime féminin 88 points, R. Hyacinthe, minime garçon, 1er au poids 11m12, W. Innocent minime 2e du 1000 m 3’17’’04, G. De Matos minime 2e au saut en longueur 4m91, 2e du triathlon minime féminin 83 points, L. Courage benjamin 2e au saut à la perche 1m60, R. Hyacinthe minime 2e au saut en hauteur 1m60, 2e du saut en longueur 5m16, A. Jernival benjamine 3e du triathlon 79 points, W. Innocent minime 3e au poids 8m12. La ronde du Lac 11 avril à Enghien-les-Bains 10 kms 43e D. Djaidja senior homme en 37’’02. Championnats de France de 10 km FFA Dimanche 18 avril à Vitry-sur-Seine 144e M. Bouhaza junior en 34’’38. FOOTBALL DH Seniors Dimanche 25 avril à 15 h 30 Issy/Saint-Denis US. Seniors excellence Dimanche 25 avril à 15 h 30 Cosmos FC/Montfermeil, stade Annexe du SDF. C’EST SOUS UN BEAU soleil printanier et devant près de 500 spectateurs que les rugbymen du SaintDenis US et le RC Drancy se sont affrontés dimanche 18 avril au stade Delaune. Le match était décisif puisque le vainqueur allait prendre une sérieuse option pour la première place de la poule, significative de montée en Fédérale 2 et de qualification directes pour le championnat de France. Forts de leur victoire du match aller, les hommes du président Glévéo ont abordé la partie sans complexe, face à des Drancéens aguerris par quatre saisons passées au niveau supérieur. La fougue de la jeunesse n’a cependant pas suffi aux locaux pour réussir leur pari. Faute d’avoir su prendre le jeu à leur compte, ils ont subi une équipe adverse à la fois sereine, bien organisée et très présente dans tous les compartiments du jeu. FOOTBALL AMÉRICAIN Nationale 3 Dimanche 25 avril à 14 h Monarques (Saint-Denis)/ Léopards (Rouen) stade Delaune. RANDONNÉE Les Verts sentiers Dimanche 25 avril sortie à Courcelles-sur-Yvette. Contact 16 km : 01 48 21 30 87 et 22 km 06 03 56 53 45. TENNIS DE TABLE Pro A Mardi 27 avril à 19 h, La Romagne/Saint-Denis US TT 93. Nationale 3 BENOIT JACQUART L’équipe 2 masculine duSdus 93 TT recevra l’équipe de Manom JS samedi 24 avril à 17h à La Raquette. Pression permanente Dimanche 18 avril au stade Auguste-Delaune, l’équipe 1re du Sdus rugby, en bleu et blanc, face au RC Drancy. grâce à deux pénalités du jeune ouvreur Lamari, réussies avant sa sortie sur blessure. Elle fut plus équilibrée que la seconde qui tourna franchement à l’avantage de Drancy. Intraitables en défense, les Dionysiens sont, malgré tout, restés debout face aux déferlantes des avants comme des trois-quarts adverses qui ne parvinrent jamais à rompre la digue bleue et blanche. Cette capacité à se serrer les coudes et à ne rien lâcher dans les moments difficiles est sans doute un des points positifs pour la suite de la saison. Mais subir un tel pilonnage a toujours un prix : celui de s’exposer à être pénalisés dans les regroupements ou pour des hors-jeu de ligne. C’est ce dont Ja- ÉCLAIRAGE La réserve qualifiée malgré le nul à domicile En lever de rideau, les équipes réserves du Sdus et de Drancy, très proches l’une de l’autre, n’ont pas réussi à se départager. Aucune des deux n’est parvenue à percer le rideau défensif de l’autre. Elles terminent sur le score de 6 à 6 après un match intense et disputé où seuls les botteurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Drancy s’adjuge donc définitivement la première place au classement à deux journées de la fin des matches de poule. Les deux équipes sont cependant d’ores et déjà toutes deux qualifiées pour le championnat de France d’Excellence B que la réserve du Sdusconnaît si bien pour y avoir brillé à plusieurs reprises. A.A. 8 Résultats Dimanche 25 avril sorties du club ainsi que randonnées à Menucourt (93) et à Gagny (93). École cyclo, le samedi de 14 h 30 à 17 h 30 au parc des sports Delaune. Renseignements et inscriptions au 01 34 12 77 43, et par mail : [email protected] À Delaune, dimanche 18 avril, les Dionysiens se sont inclinés devant les Drancéens par 6 à 12, dans un match décisif pour la montée en F2 et la qualification directe pour le championnat de France. L’absence de Béchoua, leader du pack dionysien, blessé à Clamart la semaine précédente et l’excellente prestation de Jacob, l’ouvreur de Drancy, ont certainement beaucoup pesé sur ce derby du 93. Ce dernier, auteur de tous les points de son équipe ne se contenta pas de transformer quatre pénalités. Par ses coups de pieds tactiques, il s’appliqua à renvoyer sans cesse le jeu dans le camp dionysien pour maintenir une pression permanente sur les locaux et se créer les bonnes occasions qui font les victoires. Ce fut sans doute là la clé d’un succès mérité mais cependant moins ample qu’à l’accoutumée pour une équipe qui passe près de 30 points à ses adversaires tous les dimanches. La première période se termina à l’avantage de Saint-Denis (6-3) Calendrier JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 cob profita pour revenir au score en alignant une à une les pénalités qui permirent à son équipe de prendre définitivement le large à dix minutes de la fin. Malgré un baroud d’honneur juste avant le coup de sifflet final qui échoua à deux reprises à quelques centimètres de la ligne, le Sdus s’est donc logiquement incliné par 6 à 12. Si les coaches Palomarès et Poncelet peuvent être fiers de la belle résistance de leurs poulains face au leader, cette défaite leur laisse bien des regrets… En gagnant 17 matchs sur 22, l’équipe a certes encore progressé, mais elle échoue encore une fois tout près de la terre promise. Comme les années précédentes, elle devra donc passer par un match de barrage pour jouer le championnat de France et aller au moins jusqu’en quarts de finale pour avoir une nouvelle chance de monter… Décidément, le sort est aussi capricieux pour le Sdus que les re- bonds du ballon ovale. En attendant, Saint-Denis se rendra dimanche 25 avril à Champigny pour rencontrer l’équipe des Boucles de la Marne pour un match sans enjeu, si ce n’est pour se préparer à donner une suite à sa saison. Alain Azam (correspondant) TENNIS DE TABLE Le bouillon de onze heures SUR LE BANC de Saint-Denis, Simon Gauzy se tient la tête entre les mains. Marek Cihak tourne autour d’une chaise. Le coach Denis Michelotto ramasse les bouteilles vides et les emballages de barres chocolatées. Kaii Yoshida regarde au loin, un horizon invisible… Mardi 13 avril, il est aux environs de 11 h du soir. Les pongistes dionysiens ont du mal à avaler la méchante potion ; Chartres vient de leur infliger une défaite sans appel : 1 à 4. Sur les bancs des visiteurs, la météo est en revanche au beau fixe. « Pour nous, c’est une bonne opération à double titre », explique le président Loïc Brehu. « D’une part, nous sommes quasiment sauvés en Pro A pour la saison prochaine et, d’autre part, Sébastien Jover (classé 51e) a battu Kaii Yoshida (classé 3e). Jover a fait un très gros match qui lui fera du bien ainsi qu’à tout le groupe. On peut maintenant rentrer heureux dans notre Beauce. » En revanche, Jean-Claude Picard, président de Saint-Denis, est franchement déçu. « Qu’on perde sur un grand match, c’est la loi du genre, mais ce soir ce n’est pas le cas. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Peut-être trop de pression. Maintenant, l’avenir est compromis, même si l’on est dans un championnat où tout peut arriver… » Encore plus sombre, l’entraîneur dionysien Denis Michelotto pense que « la messe est dite. Certes, on a encore un peu d’espoir et l’on fera tout ce que l’on pourra, mais évidemment il ne fallait pas de défaite ce soir… C’est comme ça, c’est un peu une suite à une sale saison… ». L’avant-dernière place À l’issue de cette 14e journée du championnat de France, SaintDenis se tasse sur l’avant dernière place du classement avec 22 points, alors que Chartres en affiche désormais 27. La lanterne rouge, Issy-les-Moulineaux, avec 17 points, semble assuré de rejoindre la Pro B la saison prochaine. Ce qui n’est pas non plus, soyons justes, le banc de l’infamie. Ce mardi 13 avril, seul Marek Cihak a sauvé l’honneur sur Jover, au 2e match. Mais Yoshida sur Gao puis Jover, et Gauzy sur Éloi puis Gao ont dû se contenter de subir. Pour sa seconde saison en Pro A, l’équipe du président Picard n’a jamais rêvé des sommets, où se disputent loin devant les huit autres, Pontoise-Cergy et Levallois (qui se voit bien remporter un 16 e titre), chacun avec 37 points. Istres est 3e avec 30. Mais le but affiché a toujours été le maintien, dans une position honorable. Peut-être que les jeux ne sont pas faits, mais déjà rien ne va plus. BASKET-BALL Sdus Nationale 3 17 et 18 avril cadets entente/Noisy 87-66, cadets 2/ Vaujours 79-48, minimes gars entente/ Tremblay 49-79, minimes filles entente/Audonien gagné par forfait de St-Ouen, benjamins entente/Pavillonnais 30-92, poussins/Bondy 43-29. ESCRIME Cercle d’escrime Championnat départemental sabre par équipe 17 avril à Aulnay-sous-Bois vétérans dames 2es M. Bidard, L. Donato et A. Fontaine. vétérans hommes 5es G. Piantoni et E. leb ; 6es J.P. Hurel et D. Streletski. seniors 1ers D. Serre et F. Robert. benjamins 2es C. Brunstein, Rayan et Zacharie Kheffif. pupilles 6es A. Rihi, D. Altunay et T. Martine. Championnat départementaux sabre individuel 18 avril à Aulnay-sous-Bois seniors D. Serre 3e, F. Robert 5e. minimes L. Hugues-Beaufond 2e. M. Cotarel championne départementale. pupilles T. Martine champion départemental, A. Rihi 5e, T. Lalande 15e. benjamins R. Kheffif champion départemental, C. Brunstein 3e, Z. Kheffif 7e. vétérans 2 dames M. Bidard championne départementale. vétérans1 hommes F. Diarra 7e. vétérans 2 hommes G. Piantoni 2e, D. Streletski 3e. vétérans 3 hommes E. Leb champion départemental. FOOTBALL Cosmos Seniors excellence Dimanche 18 avril : CosmosFC/Solitaires (Paris 19) stade annexe du SDF : 1-0. RUGBY Sdus Fédérale 3 Dimanche 18 avril : Sdus/Drancy : 6-12. Le classement de la poule 3 1/ Drancy (83) 2/ Saint-Denis (79) 3/ Sarcelles (78) 4/ Clamart (65) 5/ Boucles ANTI CAFARD 2000 marque déposée – agrément n° AIF00648 de la Marne (54) 6/ Val d’Europe (53) 7/ Hagondange (46) 8/ Pont-à-Mousson (45) 9/ Paris 15 (41) 10/ Verdun (12) 10/ Finances Paris (12) 12/ Douai (9) TENNIS DE TABLE Sdus Pro A Saint-Denis/Chartres : 1-4. Classement national 1/ Pontoise-Cergy AS (37) 2/ Levallois Sporting Club TT (37) 3/ Istres Ouest Provence (30) 4/ Angers Vaillante Sport (28) 4/ Cestas SAG (28) 4/ Hennebont GV (28) 7/ Chartres ASTT (27) 8/ La Romagne (26) 9/ Saint-Denis 93 US TT (22) 10/ EP Isséenne (17) Les autres matches A. Liu (Sdus TT, nc), M. Bouloussa (Sdus TT, n°825 mondial) et S. Gauzy (Sdus TT, n°341 mondial), sélectionnés en équipe de France jeunes, participaient du 14 au 18 avril aux internationaux de france jeunes à Vern-sur-Seiche (35). En simple juniors garçons, S. Gauzy atteint les quarts de finale. En double, associé à T. Lebreton (EP Isséenne, n°296 mondial), il obtient l’argent. L’équipe de France A composée de S. Gauzy, R. Lorentz et Q. Robinot remporte l’or par équipes. En cadettes, A. Liu s’incline en 8e de finale. En cadets, M. Bouloussa s’incline en quart de finale. En double, M. Bouloussa et P. Gauzy Cugnaux/Villeneuve Tolosane, atteignent les quarts de finale. Par équipes, M. Bouloussa et A. Landrieu (ASPTT Romans, n°712) obtiennent le bronze. TIR À L’ARC Sdus Les 27 et 28 mars à Ozoir la Ferrière. Tirs de 25m et 18m seniors homme arc classique 3e, S. Leleux 534 et 538 total 1072. 24e, R. Aouaz 446 et 456 ATHLÉTISME Usain Bolt au meeting BOLT, Powell, Lemaitre… C’est officiel. Le 16 juillet prochain au Stade de France, Usain Bolt sera bien aligné sur la ligne de départ du 100 m du meeting Areva. Il affrontera entre autres son compatriote Asafa Powell et il faudra aussi compter avec le Français Christophe Lemai- tre. On se souvient que l’année dernière, sous une pluie de déluge, Usain Bolt avait néanmoins réalisé un beau chrono avec 9’’79. Il est le détenteur du record du monde avec 9’’58. (Pour en savoir plus : http:// www.meetingareva.com G.R. GÉRALD ROSSI RUGBY En 2009, au Stade de France, Bolt se détache sur le 100 m. Issy (26) 10/ Avant-Garde Saint-Denis (25) 11/ Rennes (25) 12/ Gien (21) total 902. super vétérans homme arc classique 14e, A. Giroux 416 et 472 total 888. 15e, J.-P. Plaissis 434 et 407 total 841. WATER-POLO Sdus Nationale 2 messieurs 17 avril, Toulouse/Sdus : 23-4. Le classement 1/ La Rochelle (50) 2/ Denain (46) 3/ Bordeaux (46) 4/ Toulouse (38) 5/ ASPTT Limoges (35) 6/ Wattrelos (25) 7/ Harnes (24) 8/ Saint-Jean-d’Angély (23) 9/ Hérouville (18) 10/ Poitiers (12) 11/ Saint-Denis (7) VOLLEY-BALL Avant-Garde Nationale 3 18 avril, Avant-Garde/Vannes : 1-3. Classement de la poule 1/ Vertou (42) 2/ Saint-Nazaire (41) 3/ Clamart (37) 4/ Fleury (36) 5/ Val d’Europe (33) 6/ Vannes (33) 7/ Velizy (30) 8/ Olympique Cessonais (29) 9/ PERMIS-MOINS-CHER LOCATION DE VÉHICULES AUTO-ÉCOLE VENTE DE PRODUITS PROFESSIONNELS ET PRESTATIONS DÉSINSECTISATION DÉSINFECTION DÉRATISATION DÉSOURISATION MAGASINS : 51, rue Ordener – 75018 PARIS Tél. /Fax : 01 53 28 06 44 Port. : 06 12 31 43 35 Métro : Marcadet-Poissonniers Ouvert de10 h à 13h – 15h à 19h30 Sauf le Dimanche 13, place Jean Jaurès – 93200 SAINT DENIS Tél. /Fax : 01 48 20 91 88 Port. : 06 12 31 43 35 Métro : Basilique (face à la Mairie) Ouvert de10 h à 13h – 14h à 19h00 Sauf le Lundi DEVIS GRATUIT votre permis de conduire jusqu’à MOINS CHER Offrez aussi 4 points à votre permis Tél : 01 48 09 01 84 ww.permis-moinscher.com [email protected] 30 rue de Strasbourg 93200 Saint-Denis ouvert 7/7 de 8h00 à 20h00 www.anticafard2000.fr Gérald Rossi JSD n° 828 du 21 au 27 avril 2010 9 services Mercredi 21 avril œuf dur sur salade, escalope de dinde au jus (ou aiguillette de poulet au citron), ratatouille ou gratin de blettes, cantal, fruit. Jeudi 22 avril carottes râpées, bœuf à la lyonnaise, emmental, mousse au chocolat. Vendredi 23 avril betteraves, poisson meunière + citron, purée de céleri, mi-chèvre, fruit. Lundi 26 avril melon, filet de poisson sauce aigre-douce, riz, Rouy, éclair au chocolat. Mardi 27 avril céleri rémoulade, poulet rôti, haricots plats d’Espagne, yaourt bulgare, compote pomme banane. DEMANDES D’EMPLOI Auxiliaire de vie diplômée, 13 ans d’expérience, grandes disponibilités, patiente, souriante, dynamique et très sérieuse cherche emploi stable auprès des personnes âgées. 06 67 52 99 41 ou [email protected] Plombier chauffagiste (installateur thermique et sanitaire) cherche emploi tous dépannages et travaux de plomberie et chauffage. 06 63 88 09 86. Jeune femme avec expérience cherche heures de ménage ou repassage. 06 25 67 78 08. Peintre qualifié cherche emploi, peinture, papier peint, moquette. 06 11 90 58 41. 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Là, se trouve précisément la maison du bonheur pour les amateurs du fruit de la vigne. Cash & Carry, enseigne qui s’est installée fin 2002, est un entrepôt entièrement dédié aux vins et aux champagnes. Selon les périodes, « entre 200 000 et 250 000 bouteilles sont stockées », précise le directeur Patrice Remaud. Au départ, le breuvage venait exclusivement du vignoble bordelais et était vendu aux restaurateurs puis aux industriels en quête de cadeaux de fin d’année. Aujourd’hui, 95 % de la clientèle est constituée de particuliers. L’idée de Cash est de proposer le vin à juste prix, depuis la proche banlieue où le foncier est moins cher et en se passant des intermédiaires. Ici, la piquette est proscrite, mais la qualité s’acquiert à partir de 3,95 euros comme un Tariquet blanc qui va bien avec des coquillages. Pour les CSP +++, des grands millésimes de Bordeaux sont proposés à plus de 1 000 euros. L’éventail de bouteilles autour de 10 euros est large. Et toutes les régions sont là dans cette caverne d’Ali Baba du rouge, du rosé et du blanc. On peut, avant de faire le déplacement, consulter sur la toile le www.3-c.fr D.Sz Le plus :le personnel qui vous accueille est très compétent sans être envahissant. Le moins :il n’y a pas de carte de fidélité… Mais la maison compte en créer une prochainement. BON À SAVOIR Le rendez-vous des retraités Belote à la résidence Dionysia tous les vendredis à partir de 15h. � Entrée libre, résidence Dionysia, rue Eugène-Fournière, 0148220349. Portage de livres La médiathèque de Saint-Denis propose des portages de livres et de CD à la résidence Croizat. Cette opération peut également profiter aux retraités du quartier. Il est possible aussi de commander un ouvrage pour le portage suivant. Les résidents ayant des difficultés pour se déplacer peuvent bénéficier d’une remise de livres de leur choix, à domicile. � Un mercredi par moisde 11h à 12h ; renseignement auprès de la résidence Croizat, 10, avenue Romain-Rolland ; 0148270928. Du côté de l’assurance retraite Des accords franco-portugais Pour les personnes ayant à la fois travaillé sur le territoire français et au Portugal, l’Assurance retraite Île-de-France organise en partenariat avec le Centro Nacional de Pensões des journées d’information retraite francoportugaises, du 24 au 26 juin 2010 et du 28 au 30 octobre 2010. Des conseillers de la caisse de retraite portugaise et de la Cnav reçoivent sur rendez-vous pour répondre à vos questions et, éventuellement, évaluer votre retraite. Pour bénéficier de ce service, il faut s’inscrire en ligne sur le site de l’assurance retraite (1) avant le 21 mai pour les journées de juin avant le 30 septembre pour les journées d’octobre. Les rendez-vous seront pris en fonction des places disponibles. SON CHEVAL de bataille, c’est cette tristement célèbre ligne 13 du métro, méprisante à force promiscuité, de saleté, de retards et d’indignité. Sonia Gomar ne s’y résout pas, comme elle ne s’est jamais résolue à rien. Sa vie durant, elle a refusé l’injustice. « Et je trouve que les transports en commun sont emblématiques de cette injustice. » Alors elle se bat, au sein d’un comité d’usagers, distribue des tracts, écrit des courriers, parle aux gens dans le métro, va même, une fois, jusqu’à leur proposer du café qu’elle avait dans un thermos, et le wagon est alors devenu convivial… Cette soif de dignité, Sonia la recherche depuis une adolescence cabossée, survenue après une enfance heureuse mais très tôt au contact des réalités. Le père de Sonia, fils d’immigré italien, militait activement contre la guerre d’Algérie, tenait à la maison des réunions clandestines, était recherché par la police. « Ce fut mon premier contact avec l’histoire », se souvient-elle aujourd’hui en évoquant « les descentes de flics à la maison ». Ce père devenu une figure mythique décède brutalement fin 1968, alors qu’elle n’a pas 15 ans. Un monde s’écroule. Auquel elle doit faire face. « C’était la fin de quelque chose. J’avais la haine. J’aurais pu mal tourner. » Elle raconte sa mère, détruite, sa petite sœur, qu’elle doit protéger, le placement, comme on dit, duquel il faut s’échapper, l’humiliation ressentie face au regard et aux mots des autres, le rejet. Elle arrête ses études, travaille un temps à la Poste, en est licenciée pour fait de grève. Ce sera ensuite le temps des petits boulots, mais aussi celui de la découverte du théâtre. « J’ai fait un stage au festival d’Avignon, ce fut le choc de ma vie ! » Plus tard, elle réussit à devenir bibliothécaire et adore ce métier qu’elle exerce toujours, à Stains. « J’aime le service public, cette équité qu’il induit. » Elle travaille beaucoup auprès des enfants : « Ils ont une fraîcheur dont je ne peux me passer. » Elle qui avait juré à 18 ans, lorsqu’elle avait quitté le Valde-Marne pour Paris, de ne jamais revenir en banlieue, est venue vivre à Saint-Denis. « Je me suis dit : ça existe, une ville comme ça en banlieue ? Une vraie ville ? » Avec son mari, An- SODIMMO « Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs. Rédaction 59 rue de la République. 93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80. Fax : 01 55 87 26 88. Mail : [email protected] Site : http://www.lejsd.com Directeur de la publication Gilles Hénique. Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, [email protected] Administratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, [email protected] Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteurs : Benoît Lagarrigue : 01 55 87 26 84, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 55 87 26 82, [email protected]. Photographes : Yann Mambert : 01 55 87 26 86, [email protected] ; Gérard Monico : 01 55 87 26 86, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD. Diffusion Établissement Petit 01 43 52 42 05. Publicité Martine De Sax 01 42 43 12 12. Tirage 47 000 exemplaires (sur papier recyclé). Numéro de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 € ; chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis ». Benoît Lagarrigue 42, boulevard Jules-Guesde 93200 SAINT-DENIS 01 48 09 91 36 DEPUIS 1984 SAINT-DENIS 3 mn métro porte de Paris, dans petit immeuble calme, agréable 3 pièces, cuisine, sde, wc, situe au 1er étage, chauffage individuel. 145 000 € LA COURNEUVE 5’ du tramway, imm. récent, 7 étages, 3 pièces, entrée, séjour, cuisine aménagée, 2 chambres avec placards, salle de bains, wc, cave et parking collectif. 151 000 € SIVITÉ EXCLU SAINT-DENIS 7’ m° Basil., rés. réc., esp. verts, inter., spac. 5 p., ent., dble séj., cui. amén. 3 ch. poss, + 1, sdb, sde, wc, cave, park. s/sol. 211 000 € SODIMMO DEPUIS 1984 SIVITÉ EXCLU SAINT-DENIS 5’ gare, imm. réc. digi. F2, t calme, entrée, séj., cuis., ch., sdb, wc, dble vitrage, ref. neuf, cave, fbles char., à vis. 155 000 € SIVITÉ EXCLU � (1) sur http://www.lassuranceretraite.fr ( rubrique salariés). Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique dré, elle participe à la vie culturelle, fréquente assidûment l’Écran, le TGP, la librairie Folies d’encre… Elle aime avant tout partager : ses coups de cœur, ses indignations, ses émotions, ses colères, ses combats comme ceux des fem mes, ceux de la culture. Elle aime les ar« Je trouve que tistes, adoles transports rerait se lanen commun sont cer, faire des emblématiques collages. « Un de cette injustice. j o u r, j e l e […] J’aime ferai… » le service public, Et puis, elle cette équité qui a si peu qu’il induit. » confiance en elle, s’est mise au slam. Elle se rend souvent aux sessions du Café culturel, aujourd’hui au TGP. D’abord en auditrice, jusqu’à ce qu’un jour, elle franchisse le pas : elle a lu devant tout le monde un slam qu’elle a écrit : Ligne 13 minutes d’attente. « Moitié sardines, moitié bidoche, les usagers tout comme les quais ont le cafard et le teint blafard… » L’adolescente blessée est devenue femme révoltée. YANN MAMBERT NUMÉROS utiles mairie place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr plaine commune 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr hôpital 01 42 35 61 40 samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 28 bd Jules-Guesde (lundi au vendredi 9 h/12 h et 13 h/17 h) pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48 sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 allo agglo ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) office de tourisme 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 taxis Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 dépannage soir et week-end edf 0 810 333 192 gdf 0 810 433 192 eau 0 811 900 900 la poste Barbusse-Diez, Bureau principal, République, Franc-Moisin, Floréal, Plaine : 3631 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde dimanche 25 avril : Charbit, 85, av. Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 0140 11 02 52, ou Ennaciri, 5, promenade de la Basilique, SAINT-DENIS, 0148271120. Renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens: appelez le commissariat au 0149 71 80 00. petites annonces… gratuites : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les déposer ou les envoyer sur papier libre au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] …payantes : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à PSD, 121, rue Gabriel-Péri à Saint-Denis. Tél. : 0142 43 12 12. Les annonces sont publiées sous l’entière responsabilité de leurs auteurs. Le JSD rappelle à ses lecteurs l’obligation qui leur est faite de respecter la légalité en matière d’emploi, notamment celle d’employer ou de travailler en étant déclaré. portrait SAINT-DENIS Centre, 3’ gare, imm. réc. 7 ét., agréa. 2 p., entrée, séj. + parq., cuis. amé., 2 ch., sdb, wc, cave, pl. parking s/sol. 212 000 € SAINT-DENIS Centre, résid. stand. + jard. privé, 3 p., entrée, séj. + bal., cuis., 2 ch., sdb, wc. vue sur jardin, parking en s/sol, cave. 181 000 € SAINT-DENIS 300 m Stade de France, rés. sécu., gar., digi., 4 p., entrée, séj. + coin repas, cuis., US amén., 3 ch., sdb, wc.park. s/sol, cave, local à vélo. 195 000 € PIERREFITTE Dans résidence cloturée, appartement de 5 pièces, 103 m2 habitables, 1er étage. 195 000 € SAINT-DENIS 10’ m° Basilique, rés. b. stand., esp. verts, 6 p., entrée, dble séj., cuis. amé, 2 ch. + poss. 3e, sdb, wc, cave. 210 000 € 6983 AUBERVILLIERS 10’ m° + RER, b. rés. sécu., entrete., grd F4, dble séj. + bal., 2 ch., cuis. amén., sdb, wc, pl. park., gard., esp. verts, près tout commerces et écoles. 243 000 € SAINT-DENIS Quart. histo., imm. 3 ét. b. entre., 3 p., entrée, séj., cuis. équi., 2 ch., sdb, wc, cave, moul. par. chêne, dble vitrage. 262 000 € SAINT-DENIS TGP, rés. réc. 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