4.Douleurs anales
Transcription
4.Douleurs anales
Digestif – Symptômes anaux 26 Février 2014 FILIPPI Laura L2 Digestif Pr Sielezneff Relecteur 6 16 pages Symptômes anaux Plan A. Généralités B. Diagnostics principaux I. Crise fluxionnaire II. Thrombose hémorroïdaire externe III. Abcès de la marge anale IV. Fissure anale A. Généralités Épidémiologie : – – La douleur représente 50% des symptômes anaux. Autres signes : • Rectorragies : 40% • Tuméfaction anale : 24% • Troubles récents du transit :18% • Prurit : 15% • Suintements non sanglants : 12% Ces signes peuvent être des symptômes d'une autre pathologie colorectale. Mode de révélation : (passé rapidement) On retrouve toujours les mêmes items dans la séméiologie, c'est-à-dire qu'on va essayer d'interroger le malade pour déceler si c'est une douleur chronique ou aiguë, s'il a déjà eu des traitements, si c'est une récidive... Douleur anale aiguë : • Interrogatoire • Urgence diagnostique • Urgence thérapeutique • Bilan proctologique secondaire Douleur anale chronique : • Long passé • Explorations ++ • Traitement difficile 1/16 Digestif – Symptômes anaux Examen clinique : Il ne faut pas toujours chercher à faire un toucher rectal (surtout dans le cas d'un abcès), ce serait faire mal au patient pour rien, l'interrogatoire suffit parfois à faire le diagnostic (ex : fissure anale). – – – Méthodes d'examen en proctologie (proctologie = spécialité de la gastro-entérologie étudiant les maladies de l'anus et du rectum) L'inspection est primordiale Le patient doit être en position genu pectorale ou en décubitus latéral → On recherche alors une tuméfaction, une ulcération, un bourgeon ou un écoulement purulent Méthodes d'examen en proctologie – – Inspection Utilisation d'un anuscope Si le patient a très mal, il ne faut pas forcer, cela ne sert a rien (il faut alors appeler le chef de garde) et faire un examen sous anesthésie générale. Il faut s'adapter à la situation. 2/16 Digestif – Symptômes anaux B. Diagnostics principaux I. Crises hémorroïdaires fluxionnaires Patient 1: Homme d'environ 55 ans En forme de « Choux-fleur » Hémorroïdes procidentes Présence d'un facteur déclenchant Hémorroïdes procidentes (issue à l'extérieur d'un organe) Elles ne font pas mal normalement, par exemple, si un patient a des douleurs anales avec des hémorroïdes procidentes, alors les douleurs ne sont sûrement pas dues aux hémorroïdes mais à autre chose. Soit il a une crise hémorroïdaire fluxionnaire, soit il a autre chose. On doit alors pousser l'examen clinique. Le diagnostic des prises en charge des hémorroïdes est un diagnostic d'élimination. Par exemple pour les rectorragies, avant de dire « ce sont les hémorroïdes qui ont saigné » on doit absolument faire un toucher rectal pour éliminer la cause de la tumeur de l'anus ou du rectum. Effectivement, le patient peut avoir des douleurs hémorroïdaires mais uniquement dans le cas de la crise fluxionnaire. On a une base inflammatoire, rouge, douloureuse et circonférentielle à la différence d'une tumeur de l'anus par exemple, qui n'est pas circonférentielle. • Douleur : – Apparition rapidement progressive – Permanente – Il y a une tension, la douleur est de type brûlure – Contact, position assise – Calmée la nuit – Antalgiques, bains de siège → seul moment où les hémorroïdes vont faire mal • Tuméfaction : – – – Importante Douloureuse Occupe toute la circonférence 3/16 Digestif – Symptômes anaux • Ce qu'il faut faire : – – – – Inspecter +++ Examiner le patient en genu pectorale Éclairage Douceur → Il n'y a pas de tumeurs mais des poussées inflammatoires hémorroïdaires, qu'est-ce qu'on fait ? Il faut mettre le patient sous anti-inflammatoires. Il ne faut pas prendre un bistouri et ouvrir les hémorroïdes, à la différence de la thrombose hémorroïdale (évoquée plus tard) où on peut inciser ces hémorroïdes. Il faut donc être sûr du diagnostic. Si c'est une thrombose on incise, si c'est une crise fluxionnaire on met sous anti-inflammatoires. Après, on peut faire un examen endoanal (ou un scanner) pour être sûr du diagnostic. • Ce que l'on voit : – – – Tuméfaction Œdème ++ qui peut être rose claire, translucide, quelques thromboses Circonférentielle • Ce qu'il ne faut pas faire : – – Tenter de réintégrer (ne pourra jamais re-rentrer) Douleurs +++ • Traitement : Douleur : – – Anti-inflammatoires non stéroïdiens comme le kétoprofène Corticoïdes si la douleur est intense Agir localement : – – Veinotonique (médicaments destinés à traiter les troubles de la circulation veineuse) Glace Transit intestinal : mucilage Hygiène locale Repos 4/16 Digestif – Symptômes anaux Ensuite : – – – – – Même pour une rectorragie, il faut quand même faire une coloscopie 1 à 2 mois Faire un bilan proctologique Le patient doit suivre un traitement de fond Les hémorroïdes ne font pas mal sauf s'il y a une crise inflammatoire, il ne faut alors pas faire d'intervention chirurgicale, mettre le patient sous anti-inflammatoire, effectuer une coloscopie pour détecter une éventuelle pathologie oncologique. II. Thrombose hémorroïdaire externe Patient 2 : Femme de 35 ans Pas d’antécédents Constipation Douleur anale pendant la période pré-menstruelle « olive douloureuse » depuis 24h • Douleur : – – – – – – – Apparition brutale Permanente Cuisson douloureuse Exacerbée à la compression Calmée la nuit Antalgiques Pas de passé hémorroïdaire 5/16 Digestif – Symptômes anaux • Inspection : – – – – – Tuméfaction Faible volume Marginale localisée Bleu noirâtre Douloureuse • Évolution possible – – – Douleur pendant 7 j Ulcération Fibrose : marisque (petite masse située au niveau de la marge anale) • Formes cliniques : – Thrombose hémorroïdaire interne : • • • – Elle est rare On ne connaît pas bien sa physiopathologie Nécessite une anuscopie. Thrombose œdémateuse 6/16 Digestif – Symptômes anaux • Traitement : Douleurs inférieures à 7 jours : il y a un intérêt à inciser – – – – Thrombectomie sous anesthésie locale Veinotonique Mucilage Hygiène Douleurs supérieures à 7 jours : Traitement veinotonique. L'ulcération a déjà lieu, le caillot va sortir seul. Douleurs itératives : chirurgie. La chirurgie s'effectue sous anesthésie locale, on fait une incision pour aboutir à l'évacuation du thrombus. Si c'est quelque chose de brutal (douleur < à 7 jours), on a une « olive » qu'on peut inciser et ôter le thrombus. Parfois on peut avoir un mélange : on peut avoir des hémorroïdes anciennes et une petite thrombose. On peut avoir une poussée fluxionnaire très importante (hémorroïdes internes donc) et penser que c'est une thrombose hémorroïdaire externe. Dans le cas de la thrombose hémorroïdaire externe, on peut ouvrir l'olive et on enlève le caillot, mais on ne doit pas inciser si c'est une crise fluxionnaire « sinon ça va être un bain de sang ». /!\ Le diagnostic est donc très important, il ne faut surtout pas confondre les deux. En cas de doute, il vaut mieux ne pas inciser. La crise fluxionnaire est circonférentielle, la thrombose est une petite boule. • Autre forme clinique : (à peine évoqué car extrêmement rare, c'est un cas que l'on ne verra peut-être jamais) « Prolapsus hémorroïdaire étranglé » : – Thrombose interne – Paquet prolabé – Œdémateux – Nécrose possible 7/16 Digestif – Symptômes anaux Traitement : – Médical – Injection intra-fémorale de procaïne – Chirurgie réglée ultérieure III. Abcès de la marge anale Patient 3 Femme de 50 ans Pas d’antécédents Douleur insomniante Tuméfaction douloureuse depuis 24h • Douleur : – – – – – – – – – Apparition rapidement progressive Facteur déclenchant Permanente, lancinante Non rythmée par la selle Pas calmée par les antalgiques Pulsatile Insomniante ++ Exacerbée par la toux, les efforts Irradiations dans les organes génitaux, rétention urinaire Ne pas chercher à faire de toucher rectal car ça peut faire vraiment très mal dans ce cas là • Signes généraux possibles : – – – Fièvre Frissons Altération EG • Physiopathologie : Au niveau de la ligne ano-pectinée (1 sur le schéma) on a des petites glandes qui ont tendance à s'infecter. Le pus pousse entre les sphincters internes et externes, il ne va plus pouvoir s'évacuer et il va y avoir formation d'un abcès. (Les fistules anales et les abcès de la marge anale correspondent à une même maladie dont le point de départ est l’infection de petites glandes. L’abcès est la conséquence d’une fistule anale sous-jacente.) 8/16 Digestif – Symptômes anaux Il faut donc inciser en urgence, trouver le trajet fistuleux et le drainer pour éviter que l'abcès récidive. Pour cela, on place un petit cathéter sur le trajet, il vient de l'extérieur de la peau jusqu'à la marge anale, il va drainer la fistule et ressort par l'extérieur de l'anus. C'est un élastique qu'on place de façon à ce qu'il passe au travers du muscle. Mais on ne va pas le laisser indéfiniment, on va le tirer chaque mois à la consultation. Cela évite de couper les muscles sphinctériens de haut en bas et donc évite de créer des incontinences. (Image d'un fil emprisonné dans la glace. Quand on tire ce fil, la glace se reforme au dessus du fil, à l'endroit où il s'est retiré. De même, le muscle cicatrise lorsqu'on retire le fil) • Inspection : – – – – – Tuméfaction Inflammatoire Hypotonie, suintement Orifice externe, écoulement On ne trouve parfois rien ! • Formes cliniques → Abcès intra-mural ++ – – – Toucher rectal voussure douleur exquise → Forme pseudo-tumorale : – – – – Évolution torpide Peu douloureux Antibiothérapie Biopsies, évolution → Torpide : LAP de Crohn (Localisation ano-périnéale de la maladie de Crohn) 9/16 Digestif – Symptômes anaux On a une fistule anale récidivante supralévatorienne, c'est-à-dire au dessus des muscles releveurs de l'anus qui ont souvent un trajet fistuleux complexe. • Il faut : – Opérer en urgence Cela peut aboutir à une gangrène gazeuse (étude sur 120 patients, 80% de ces gangrènes sont en rapport avec un abcès de la marge anale) Tout le périnée, tout l'anus est infecté, il faut de grandes incisions, placer de grandes lames, faire une poche de colostomie . Donc une opération en cabinet est insuffisant, il faut une incision + une exploration au bloc. – Au moindre doute, sous anesthésie générale : Faire un examen, un EER (écho-endoscopie du rectum) et IRM, des biopsies. • Il ne faut pas : – Temporiser Un abcès profond est toujours « mûr » Cela comporte certains dangers (extension, gangrène) – Utiliser l'antibiothérapie → Pour la forme torpide et l'extension, il y a une inefficacité de l'antibiothérapie. Pour l'abcès, le traitement n'est pas l'antibiothérapie, mais on procède à une mise à plat de l'abcès. Abcès vus à l'EER. Après la mise à plat de l'abcès : ✔ Hygiène locale ✔ Méchâge quotidien ✔ Pommade cicatrisante ✔ Laxatif pour éviter constipation 10/16 Digestif – Symptômes anaux IV. Fissure anale Patient 4 Homme de 27 ans Douleur bien rythmée Phase de rémission Accentuation progressive • Signes fonctionnels : – – – – – Rythmée par la selle Rythme à trois temps : → selle pénible, « déchirure » → Intervalle libre → Douleur vive, atroce, croissante et prolongée Anorragies Constipation Rythmicité pathognomonique de la FISSURE ANALE La zone est ciblée au niveau de l'anus où on va avoir la muqueuse anale qui va être ulcérée. La cause principale est une hypertonie du sphincter, les patients au lieu de se relâcher vont avoir une contraction, les selles vont buter contre le sphincter et il va avoir une ulcération. C'est un cercle vicieux. A chaque fois qu'ils vont à la selle, ils vont avoir mal et vont se contracter etc.. Le diagnostic se fait à l'interrogatoire en connaissant les douleurs. • Examen clinique : – – – – Douceur ++ Spasmes sphinctérien ++ Déplisser Anesthésie locale si besoin → Zone d'ulcération : (passé rapidement) – – – Marge De forme triangulaire Sommet interne → Siège, physiopathologie : (passé rapidement) – – – Postérieur : 85% Antérieur : 10% Autre : 3%, atypique • Cancer épidermoïde • Maladie de Crohn • Syphilis, etc... 11/16 Digestif – Symptômes anaux ➔ Fissure « Ancienne »: – – – – Profonde Bords décollés Marisque sentinelle Papille hypertrophique ➔ Fissure « Jeune » : – Épithélium fragile ➔ Fissure surinfectée – – Superficielle Trajet Ancienne Jeune Surinfectée Pièges diagnostiques : Il faut éliminer les pathologies qui peuvent mimer des fissures anales : – Cancer de l'anus – Maladie de Crohn, plutôt antérieure avec de multiples récidivantes – Raghades (fissurations multiples) • Traitement médical : – – – Antalgique (ex : paracétamol, dextropropoxyphène) Traitements pour le transit intestinal (mucilage, fibres alimentaires, paraffine, osmotique) Topique local : (lidocaïne, cortisone, « cicatrisants », myorelaxants) • « cicatrisant » • anesthésiant → Les effets ne sont pas démontrés 12/16 Digestif – Symptômes anaux • Traitement spécifique : Toxine botulique A : – – – – – – Relargage présynaptique de l'acétylcholine Blépharospasme, torticolis, rides… Injection SI, SE 20U - 8 sm - 25U - 8 sm Cicatrisation : 70% Œdème local (détails vus très rapidement) Glycéryl trinitrate 0,2% : – – – – – Efficacité : 27 – 68% Effets secondaires : • céphalées • hypotension • interruption du traitement dans plus de 10% des cas Tachyphylaxie, rechutes tardives Conditionnement proctologique : Rectogésic Contre la sphinctérotomie qui a : • une cicatrisation divisée par 3 • des effets secondaires multipliés par 5 (détails vus très rapidement) Inhibiteurs calciques : – – – – Topique local : diltiazem Voie systémique : diltiazem, nicardipine, nifédipine Réduction des pressions de repos Diltiazem 0,2% > hydrocortisone * (détails vus très rapidement) Si vraiment au niveau de la fissure, on a toujours un symptôme clinique : On ne traite pas toujours sur le plan anatomique mais parfois sur le plan clinique, c'est le symptôme qui est vraiment important. Le plus souvent si la fissure persiste, il y a encore le symptôme mais si le patient n'a plus de douleurs mais a encore une petite ulcération, il faut le laisser tranquille. Si jamais le traitement n'est pas efficace et il y a une persistance des douleurs : Fissurectomie + anoplastie – – – – – – Résection fissure Résection socle Préserve le SI (sphincter interne ?) Résultats comparables Incontinence moins fréquente Étude contrôlée 13/16 Digestif – Symptômes anaux 14/16 Digestif – Symptômes anaux En résumé, les 4 grandes causes de douleur sont la fissure anale, l’abcès de la marge anale, la thrombose hémorroïdaire externe et la crise fluxionnaire. → L'abcès et la fistule nécessitent un traitement d'urgence, on doit comme tout abcès le mettre à plat et un traitement local est aussi nécessaire. Mais aussi il existe d'autres diagnostics pour les douleurs anales : – – – – – la névralgie pudenale la coccygodynie (coccyalgies) la luxation coccygienne la proctalgie fugace le prurit anal rebelle ETC... 15/16 Digestif – Symptômes anaux Comme promis, je consacre ma dédicace à mon tout dernier ronéo. Et pour bien faire les choses, autant la faire sur ce fort agréable cours charmant et poétique. Commençons par le commencement : Dédicace à toute la troupe des sketchs du gala qui me font mourir de rire tous les jours depuis quelques semaines déjà. C'est que du bonheur d'être avec vous ! ♥ A ma femme, la meilleure de toutes et qui a « un don pour faire la bitch ». A toutes les choses qu'on a pu vivre ensemble. A Mathias alias Dr Bieber. A Marion Ma Grande Prêtresse que je respecte, j'adule du fond du cœur. A Mathieu, que j'aime bien malgré ses innombrables « Laura, franchement, tu devrais arrêter médecine.. » durant la P1. J'ai le droit parce que tu es mon cavalier. A Mathias mon petit nem adoré. A Mélanie, et surtout dédicace à ton premier quichou. (Mélanie n'est pas une PJ). A Jordan et sa Simone. A Natacha et ses déclarations d'amour de soirée. A Thiasma, (d'ailleurs, ça fait un moment qu'on l'a pas vu celui là..) A Strida, je te fais une cace-dédi de la té-ci. A Romanouchette A Laurent et son trafic cartouches pour faire la chantilly. A ces 10 mêmes personnes qui partagent mon quotidien, qui comptent terriblement pour moi et font que ma dédicace prend une tournure mélo-dramatique :') Je vous dédicace tous les symptômes anaux possibles et inimaginables. Cœur cœur paillettes, cupcakes et arc en ciel. ♥ Un grand merci à Margot, son énergie, son répertoire musical et au confort de sa voiture le mercredi après midi, à Maman-Audrenne (et à l’éventuelle cohabitation :)) à Geoffray et ses petits plats concoctés à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. A mes compagnons de P1 toujours présents ♥ Pensée à ma petite Victoire, la Shakira du Champsaur, qui est la fille la plus adorable que l'on puisse rencontrer. A Mathias ♥ Aux 9 personnes qui vont me supporter pendant 6 semaines à l'autre bout du monde cet été. A Colantonio Évidemment, aux CARLIES. Un salut à l'Alien et aussi au Corse. A Mathias et nos retours du maxi à pied. Un grand merci à Claire pour la compagnie que tu me tiens lors de mes prises de ronéos, et pour avoir sauver mon sac de l'amphi la dernière fois ;) Au WES, au Schtreuzz, aux pingouins, à Fanchon, au quichou rose de Mathias, à Mathias, à ses points panda, au Québec et à la Mauresque. Je vous aime putain. (Tu m'excuseras Mathias si je ne t'ai pas assez mentionné dans ma dédicace..:) ) 16/16
Documents pareils
Fissure anale - Jan Yperman Ziekenhuis
90 % des fissures aiguës guérissent en effet sans intervention chirurgicale.
La thérapie conservatrice consiste à combattre la constipation en favorisant des modes de défécation
doux : un régime ri...
Fissure anale
La chirurgie reste le traitement le plus efficace à long terme dans la fissure anale chronique.
Elle doit être proposée en cas de fissure anale chronique ou compliquée mais aussi en cas de
fissure ...