BALLET PRELjOCAj
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BALLET PRELjOCAj
1 Dossier de Presse Relations Presse : Arwen Keller 04 90 28 44 01 - 06 13 93 12 91 [email protected] 2 2 Sommaire VAISON DANSES ET SES VALEURS Audace et Liberté, Energie, Respect et Tolérance Edito 3 Soirée jeunes interprètes Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée & Les Ateliers de la Compagnie Françoise Murcia 5 Shostakovich, Wrinting Groung Alonzo King LINES Ballet 9 Hearts & Arrows, Murder Ballades, Quintett L.A. Dance Project 15 En Plata Compagnie Enclave Español 21 Duos Mythiques Ballet Preljocaj 27 Cendrillon Malandain Ballet Biarritz 33 Autour du festival 38 Calendrier des manifestations 42 Locations 43 Partenaires 44 L’équipe du festival 45 3 3 Edito Juillet 1996 / Juillet 2016 Juillet 1996 : Maurice Béjart enflamme le théâtre antique de Vaison-la-Romaine avec son mythique « Messe pour le temps présent » interprété par les danseurs du Béjart Ballet Lausanne. Première rencontre entre la danse et le public du théâtre antique, premier rendez-vous entre un chorégraphe majeur de son temps et Vaison-la-Romaine. Au fil des mois de juillet, la danse s’installe dans le théâtre, la programmation s’étoffe jusqu’à former le festival Vaison Danses, performance artistique et aventure humaine renouvelées chaque édition. Année après année, le festival Vaison Danses a su rester voué à toutes les danses, ouvert à la diversité des expressions chorégraphiques, réactif aux découvertes. La danse est aujourd’hui une spécifcité de Vaison-la-Romaine et le festival est devenu l’un des pôles culturels majeurs de la région. Juillet 2016 : Dans la continuité de toutes ces belles années, nous avons invité de grands chorégraphes pour continuer à partager avec vous une émotion esthétique intense. Nous sommes également heureux et fiers d’accueillir un échantillon des jeunes talents de notre territoire : le Ballet Junior du Conservatoire National à Rayonnement Régional Toulon Provence Méditerranée et Les Ateliers de la Compagnie Françoise Murcia. C’est le tournant que nous voulons prendre à l’occasion des vingt ans du festival : Vaison Danses, c’est un état d’esprit, une qualité artistique inventive, festive et vivante qui gagne toute la ville. Nous vous attendons en juillet pour souffler nos vingt bougies. Que la fête soit belle, qu’elle soit réussie, qu’elle vous donne encore envie de danser et de rêver ! Bon festival 2016 ! Bernadette Stalmans Directrice de Vaison Danses Edito Ces chorégraphes ont en commun d’être de grands amoureux de la danse classique, qu’ils considèrent comme une merveilleuse technique du mouvement. 4 4 Durée : 0h55 Lundi 04 juillet 2016 + 20 min d’entracte « Oscillé » Déserts / Crawl (extraits) Interprétation : Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée Interprétation : Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée Direction de chorégraphie : Philippe Keriguy et Nicole Vivier Direction de chorégraphie : Jean-Pierre Alvarez Partita V Interprétation : Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée Oeuvre inspirée : extraits de « Déserts d’amour » 1984 et « Crawl de Lucien » 1985 de Dominique Bagouet Création musicale : Jean-François Desmoulins, Emmanuel Dubus, Stéphane Skrzynkowski, Hervé Zenouda, étudiants de la classe de composition du CNRR de Toulon / Professeurs Robert Martial et Laurent Melin. Chorégraphie : Doris Humphrey Extraits remontés par Claire Roucolle Musique : Partita V de Jean Sébastien Bach Projet soutenu par Le Centre National de la Danse de Paris dans le cadre d’un programme d’accompagnement « Danse en amateur et répertoire » El dia del Padre Interprétation : Les ateliers de la Compagnie Françoise Murcia Musique : Paco de Lucia et chants de Pepe de la Matrona. U, Les Nouveaux Commerçants soutiennent la Compagnie Françoise Murcia. 5 llet 4 jui i0 Lund 0 22H0 Soirée jeunes interprètes Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée & Les ateliers de la Compagnie Françoise Murcia 6 6 Une soirée dédiée aux jeunes interprètes du territoire BALLET JUNIOR DU CNRR TOULON PROVENCE MÉDITERRANÉE Ballet junior du CNRR Toulon Provence Mediterranée Les jeunes danseurs du Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerranée interprètent trois pièces extraites du répertoire contemporain : liberté d’invention, savantes géométries des corps dans l’espace, ils font un travail de composition entre différentes esthétiques. Le Ballet Junior regroupe des élèves / danseurs de 3ème cycle du Conservatoire de Toulon. Sa vocation est de confronter l’élève au métier d’interprète par la rencontre avec des chorégraphes invités, par le remontage de pièces de répertoire et l’échange avec le public. Nicole Vivier, professeur de danse contemporaine encadre et accompagne le travail du Ballet Junior. Lundi 04 juillet 2016 « Oscillé » Cette pièce propose un va et vient entre l’esthétique baroque et la danse contemporaine. Philippe Keriguy et Nicole Vivier, professeurs au CNRR de Toulon Provence Méditerranée, nous entraînent dans les pas de la Belle Danse du XVIIème siècle revisitée par la danse contemporaine. Partita V Cette pièce est composée d’extraits du répertoire de Doris Humphrey, chorégraphe américaine représentante du courant de la modern dance de la première moitié du XXème siècle. Extraits remontés par Claire Roucolle, notatrice Laban. Déserts / Crawl (extraits) Cette pièce est librement inspirée des oeuvres du répertoire de Dominique Bagouet des années 1984 « Déserts d’amour » et 1985 « Crawl de Lucien ». Le travail des élèves est dirigé par Jean-Pierre Alvarez, ancien interprète de La Cie Dominique Bagouet et professeur de danse contemporaine au CRR de Montpellier. Remerciements Aux Carnets Bagouet qui ont donné leur aimable autorisation pour que les élèves puissent interpréter des extraits de « Déserts d’amour » et du « Crawl de Lucien » Spectacle gratuit : billets à retirer à partir du 1er juin 2016 à la billetterie de l’Office de Tourisme de Vaison-la-Romaine. Une soirée dédiée aux jeunes interprètes du territoire 7 7 LES ATELIERS DE LA COMPAGNIE Françoise MURCIA Françoise Murcia Françoise Murcia a suivi une formation de danse classique à Bordeaux et choisit rapidement la diversité de la danse contemporaine. Elle fonde sa propre compagnie en 1989. Installée à Vaison-la-Romaine depuis 2008, Françoise Murcia est particulièrement sensible aux questions de l’enseignement et de la transmission de la danse. Françoise Murcia présente ici des extraits de son univers de création, à la fois passionné, tendre et profond. Elle intervient pour cette soirée avec les élèves de ses Ateliers, en complicité avec ses danseuses. La compagnie Françoise Murcia, créée en décembre 1989 est accueillie par le Centre Escapade – A Cœur Joie de Vaison la Romaine depuis 2008. Ce lieu permet à la Compagnie de disposer d’un bureau et de bénéficier en permanence de deux studios de danse ainsi que d’équipements annexes pour son travail de création. La Compagnie a ainsi produit une vingtaine de créations El dia del Padre D’origine espagnole, Françoise Murcia a largement puisé son inspiration dans les sons, les odeurs, les ambiances, les musiques et les danses de la péninsule ibérique. Plusieurs extraits de cet univers de création à la fois passionné, tendre et profond, seront présentés en seconde partie de soirée, sur des musiques de Paco de Lucia et des chants de Pepe de la Matrona. Spectacle gratuit : billets à retirer à partir du 1er juin 2016 à la billetterie de l’Office de Tourisme de Vaison-la-Romaine. Lundi 04 juillet 2016 Compagnie Françoise Murcia 8 Durée : 1h15 Mardi 12 juillet 2016 + 20 min d’entracte Shostakovich Writing Ground Chorégraphie : Alonzo King Musique : Dmitri Shostakovich Quatuor à cordes n° 8 en ut mineur op. 110 Lumière : David Finn Costume et décors : Robert Rosenwasser Chorégraphie : Alonzo King Musique : Musique sacrées Décors et Costumes : Robert Rosenwasser Lumières : Axel Morgenthaler En collaboration avec Colum McCann Durée : 30 minutes Durée : 44 minutes Créé en novembre 2014 Commande du Monaco Dance Forum, première en 2010, reprise pour Alonzo King LINES Ballet en 2013 9 © RJ Muna llet 2 jui di 1 0 22H0 Mar Shostakovich, Writing Ground Alonzo King LINES Ballet Alonzo King 10 Un chaman qui enseigne la lumière et la beauté SHOSTAKOVICH / WRITING GROUND ALONZO KING LINES BALLET Alonzo King Après une carrière d’interprète dans la compagnie d’Alvin Ailey et à l’American Ballet Theatre, Alonzo King s’installe à San Francisco et fonde la compagnie LINES Ballet en 1982, aujourd’hui l’une des plus importantes et des plus enthousiasmantes compagnies d’outre-Atlantique. Chorégraphe visionnaire, il est également invité à travailler dans les plus grandes compagnies à travers le monde comme le Frankfurt Ballet, le Alvin Ailey American Dance Theatre, le Swedish Royal Ballet, le Joffrey Ballet, le Dance Theater of Harlem, le Hong Kong Ballet... Très reconnu aux Etats-Unis il collabore régulièrement avec l’opéra, la télévision et le cinéma. Mardi 12 juillet 2016 Sept ans après la création de LINES Ballet, Alonzo King inaugure le Dance Center à San Francisco puis en 2001, il crée la LINES Ballet School afin de découvrir et développer le talent de jeunes danseurs. En 2006, Alonzo King débute un partenariat avec la Dominican University de Californie et crée le premier programme Joint BFA de danse de la côte Ouest. Le maire de San Francisco le distinguera en 2008 avec le prix des Arts de la ville, le qualifiant de « trésor de San Francisco, regroupant le meilleur de San Francisco, l’excellence et la diversité culturelle de la ville. ». La même année, il reçoit le Jacob’s Pillow Creativity Award pour sa contribution à avoir « porté le ballet vers le 21e siècle » selon les termes de Ella Baff, directrice exécutive du Jacob’s Pillow. Il a également reçu de nombreuses autres distinctions : le Bessie Award en 2005, le NEA Choreographer’s Fellowship, l’Irvine Fellowship en danse, le Lehman Award, le Excellence Award du KGO et le San Francisco Foundation’s Community Leadership Award en 2007. En 2005, le Kennedy Center le nomme Maître de la chorégraphie afro-américaine. © RJ Muna En 2005, il a obtenu le titre de Docteur Honoris Causa à la Dominican University de Californie, puis quelques années plus tard, il se voit décerner la Green Honos Chair Professorship de la Christian University au Texas. Au printemps dernier, il reçut une seconde fois le titre de docteur honoris causa du California Institute of the Arts à Los Angeles. Admirateur de Balanchine, Alonzo King développe une danse inventive, sensuelle et vibrante avec des danseurs à la technique classique irréprochable, et crée des ponts entre tradition et modernité. Par ses collaborations avec des artistes de disciplines et cultures différentes, il propose un travail toujours nouveau et nourri par la diversité culturelle. William Forsythe dit de lui que « c’est un des rares véritables maîtres de ballet de notre époque » 11 Alonzo King Lines Ballet Alonzo King LINES Ballet basée à San Francisco est une compagnie de ballet contemporain unanimement reconnue, et guidée depuis 1982 par une vision artistique globale unique en son genre. En collaborant constamment avec des compositeurs, musiciens et artistes visuels renommés, Alonzo King crée des pièces qui s’inspirent d’un éventail varié de traditions culturelles profondément ancrées, et imprègne la technique du ballet classique d’un nouveau potentiel d’expressivité. Les collaborateurs de la compagnie incluent le saxophoniste mythique de jazz Pharoah Sanders, le virtuose joueur de tabla Zakir Hussain, l’acteur Danny Glover, ou encore les moines Shaolin de Chine. En plus de ses saisons biannuelles à San Francisco, la compagnie jouit d’un succès grandissant sur le plan international et participe à des événements emblématiques de la danse : Biennale de Danse de Venise, Montpellier Danse, le Wolfsburg Festival, La Maison de la Danse et le Monaco Dance Forum. Alonzo King LINES Ballet poursuit son engagement dans l’accès à l’enseignement de la danse à travers l’école de danse LINES Ballet School, le Joint BFA Program in Dance avec l’Université Dominicaine de Californie, et le Dance Center, l’un des plus importants centres dédiés à la danse de la côte Ouest américaine. Mardi 12 juillet 2016 « Le terme LINES (littéralement “lignes”) fait allusion à tout ce qui est visible dans la sphère des phénomènes. Il n’y a rien qui ne soit fait ou formé sans ligne. La droite et le cercle définissent et englobent tout ce que nous voyons. Tout ce qui peut être vu est formé par une ligne. En mathématiques, c’est une extension de longueur droite ou courbe sans largeur aucune. Les lignes sont présentes partout : dans nos empreintes digitales, la forme de nos corps, les constellations, la géométrie. La ligne implique une connexion généalogique, une filiation et aussi une parole. Elle marque le point de départ et le point d’arrivée. Elle indique une direction, une intention de communication, et un concept. Le fil d’une pensée. Une frontière ou bien l’éternité. Une ligne mélodique. L’Équateur. Ligne de vibration ou ligne du point à point, elle est l’organisation visible de ce que nous voyons. » Alonzo King © Margo Moritz © RJ Muna 12 Shostakovich Comme une flèche prête à prendre son envol, une sourde et inquiète agitation imprègne la dernière pièce d’Alonzo King sur le quatuor à cordes de Shostakovich. La musique oscille dans un état de suspension cristalline, poussant les danseurs à résister à la traction jusqu’à la limite pour mieux se révéler dans un espace entre harmonie et discorde. Mardi 12 juillet 2016 Le Quatuor à cordes n° 8 en utmineur op. 110 est une œuvre de musique de chambre composée par le compositeur russe Dmitri Chostakovitch (écrit Dmitri Shostakovich en anglais) en 1960. Il s’agit de l’une des œuvres les plus connues et jouées du compositeur russe, dont certains thèmes furent par ailleurs réutilisés par Chostakovitch dans d’autres compositions. Impressionné par le spectacle de la ville de Dresde dévastée après la seconde guerre mondiale, il écrivit le quatuor en trois jours alors qu’il y réside quelques jours en 1960. L’œuvre est dédicacée « aux victimes de la guerre et du fascisme ». © RJ Muna © Quinnb Wharton « Poussés par la musique, les duos manifestent un sentiment d’urgence féroce, mais restez concentrés sur les détails : la façon dont une jambe est saisie, dont une tête pousse contre un torse ou un menton rencontre un autre menton. Vous pourrez presque entrevoir la façon dont ces rencontres produisent des flux d’énergie vivifiants. » Rita Feciano, Dance View Times « Sur des extraits de quatre quatuors à cordes du compositeur, Alonzo King hisse farouchement les danseuses sur pointes et les 10 danseurs en mode attaque. Qu’attaquent-ils ? L’espace, la gravité, les limites physiques (oui, même les danseurs de cette qualité en ont un peu), et, phrase par phrase, la musique. Tous ces aspects sont explorés et exploités pour un impact maximum, comme si une pensée commencée par une danseuse est prolongée par un autre, un couple, voire même un petit groupe. » Janice Berman, San Francisco Classical Voice 13 Writing Ground Commandée par les Ballets de Monte-Carlo en 2010, cette œuvre magistrale s’inspire des poèmes de l’auteur à succès Colum McCann. Cette pièce flamboyante et lyrique, accompagnée de musiques sacrées des traditions juive, chrétienne, musulmane et bouddhiste tibétaine, pousse les danseurs de la compagnie au-delà de leurs limites physiques. « J’ai fait mienne l’idée des anciens selon laquelle l’art doit être au centre de tout. Le premier principe de l’art est la connaissance de la bonne manière dont sont faites les choses. Ce qui est mal fait est dépourvu d’art. Toutes les disciplines, toutes les entreprises humaines, toutes les formes de travail sont des supports pour la créativité et l’imagination. Si l’on peut dire que le travail du charpentier est la base de toute création, c’est que toute création participe à une forme de menuiserie. La création, portée à son plus haut niveau, quelle que soit la profession, a quelque chose de poétique. Écrire, chanter, élever des enfants, cultiver un champ, tisser un panier, gouverner un pays ou danser, c’est la même chose. Mon expérience m’a appris que lorsqu’on travaille avec des créateurs artistiques, dans n’importe quel domaine, on fait la même chose. Dans le cas de Writing Ground cette collaboration s’est faite avec un écrivain, Colum McCann. « Writing Ground, s’inspire des poèmes de l’auteur plusieurs fois récompensé : Colum McCann. Un travail émotionnellement intense et basé sur des musiques sacrées Juives, Chrétiennes, Musulmanes et Tibétaines. Writing Ground met la compagnie au défi d’explorer un nouveau territoire physique. Cette pièce illustre parfaitement le pouvoir narratif d’Alonzo King. » Huffington Post © Margo Moritz « Résultat sidérant pour la douzaine de créatures sublimes de sa compagnie, LINES. Immenses, membres déliés, sensuels, ils rayonnent si vivement que la scène semble exiguë. Toute la création passe dans leur gestuelle : astres, animaux, barques sur le fleuves... Les pièces d’Alonzo se développent comme des incantations, toujours plus directes, intenses, liées à la musicalité profonde des êtres. On est bien au-delà des drames ordinaires entre hommes et femmes. » Ariane Bavelier, Le Figaro Mardi 12 juillet 2016 On peut dire que le langage du mouvement contient des mots. Les mots, qu’ils soient écrits ou parlés, sont des sons et des formes qui ont un sens et que l’on utilise pour communiquer des idées. Dans le mouvement, les formes sont le résultat de la distillation d’idées en symboles, que l’on utilise également pour communiquer. En créant un langage du mouvement, nous ébauchons des pensées et idées pour leur donner une forme visible. » Alonzo King 14 Durée : 1h10 HEARTS & ARROWS Chorégraphie : Benjamin Millepied Musique originale : Philip Glass Costumes : Janie Taylor Lumières : Roderick Murray Concept visuel : Liam Gillick Durée : 17 minutes Pièce pour 8 danseurs Lundi 18 juillet 2016 Première le 8 avril 2015 au Théâtre du Châtelet, Paris Commande de Van Cleef & Arpels En coproduction avec la Biennale de la Danse de Lyon et L.A. Dance Project MURDER BALLADES QUINTETT Chorégraphie : Justin Peck Musique : Bryce Dessner, en accord avec Chester Music Limited, enregistré par eight blackbird Lumières : Brandon Stirling Baker Costumes : Justin Peck Concept visuel : Sterling Ruby (commande du L.A. Dance Project pour le théâtre du Châtelet) Chorégraphie : William Forsythe en collaboration avec Dana Caspersen, Stephen Galloway Jaccopo Godani, Thomas McManus, Jone San Martin Musique originale : Gavin Bryars (Jesus Blood never failed me yet) Costumes : Stephen Gallowa Lumières : William Forsythe Mise en scène : William Forsythe, Stephen Galloway, Thomas McManus, Jone San Martin Durée : 20 minutes Piece pour 6 danseurs Première le 17 septembre 2013 à la Maison de la Danse de Lyon Durée : 26 minutes Pièce pour 5 danseurs Première le 9 octobre 1993 à Francfort, Opernhaus 15 © Laurent Philippe llet 8 jui i1 Lund 0 22H0 Hearts & Arrows, Murder ballades, Quintett L.A. Dance Project Benjamin Millepied 16 Une vision de la danse comme un alliage de la virtuosité classique et de la pluridisciplinarité moderne HEARTS & ARROWS / MURDER BALLADES / Quintett L.A. DANCE PROJECT – BENJAMIN MILLEPIED Benjamin Millepied Los Angeles Dance Project Né en France, Benjamin Millepied est initié à la danse dès l’âge de huit ans par sa mère, professeur de danse contemporaine. De treize à seize ans, il étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon puis en 1993, intègre la School of American Ballet, l’école officielle de l’American Ballet. Il remporte le Prix de Lausanne en 1994 et, la même année, Jerome Robbins le choisit pour interpréter le rôle principal de 2 & 3 Part Inventions. Pendant sa dernière année d’études, il reçoit le Mae L. Wien Award de meilleur espoir, et est engagé dans le corps de ballet du New York City Ballet. Créée en 2012, la compagnie est à la fois un laboratoire et un collectif de créateurs qui mixe danse, musique, arts plastiques et technologie. L.A Dance Project cherche à redéfinir la notion même de la collaboration artistique, au théâtre comme hors les murs, et à présenter la danse dans toutes ses formes. Benjamin Millepied s’est entouré de Nico Muhly (compositeur), Charles Fabius (producteur), Matthieu Humery (conseiller d’Art) et Dimitri Chamblas (producteur audiovisuel). La compagnie est devenue un foyer de création chorégraphique international, avec des danseurs solistes d’exception. « J’ai rêvé d’un compagnonnage d’artistes et d’un collectif de créateurs parce que la danse est disséminée partout. Un projet autour de la danse et de tout ce qu’elle peut représenter aujourd’hui. » Benjamin Millepied Lundi 18 juillet 2016 Au printemps 2001, il est promu étoile, une place qu’il occupe jusqu’en 2011, année où il prend sa retraite. Au cours de ses années au New York City Ballet, Benjamin Millepied interprète les rôles principaux des ballets de George Balanchine et Jerome Robbins. Nombreux sont les chorégraphes à lui offrir la création de rôles originaux, dont Peter Martins, Angelin Preljocaj, Mauro Bigonzetti, Alexeï Ratmansky ou encore Christopher Wheeldon. Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses débuts de chorégraphes en 2001. L’année suivante, il fonde l’ensemble Danses Concertantes. De 2006 à 2007, Benjamin Millepied est chorégraphe résident au Baryshnikov Arts Center où il crée Years Later, un solo pour Mikhaïl Baryshnikov. En 2007, il reçoit the United States Artists Wynn Fellowship. En 2010, il est fait chevalier des Arts et Lettres. Bon nombre de ses chorégraphies figurent au répertoire des plus grandes compagnies de danse à travers le monde. Il collabore avec des artistes tels que Nico Muhly, David Lang, Philip Glass, Christopher Wool, Barbara Kruger, Paul Cox, Rodarte, Thierry Escaich et Santiago Calatrava. Benjamin Millepied s’intéresse également à l’univers cinématographique, en tant que chorégraphe et réalisateur. En 2010, il est chorégraphe et conseiller du film couronné par un Oscar Black Swan, réalisé par Darren Aronofsky. En 2012, Benjamin Millepied fonde sa propre compagnie à Los Angeles, le L.A. Dance Project, collectif de créateurs qui cherche à présenter la danse sous toutes ses formes, en multipliant les collaborations avec des jeunes artistes en devenir et des figures emblématiques du paysage artistique. En Novembre 2014, Benjamin Millepied succède à Brigitte Lefèvre comme directeur de la danse de l’Opéra National de Paris puis reprend sa liberté en février 2016. « Le LADP est un vivier fécond aux synergies et à la création, et ces chorégraphes internationaux sont tous jeunes et polyvalents. La diversité de leurs œuvres montre que la danse, en tant que réflexion sur nos sociétés en transformation permanente, est un art bel et bien vivant. » M. Arnaud - Bachtrack 17 Hearts & Arrows « Hearts and Arrows de Benjamin Millepied est un ouvrage qui rend hommage à l’ambiance des eighties. [...] La rigueur des costumes (T-shirts blancs et shorts ou jupes noirs à trame blanche) n’a d’égale que celle de la musique. Le choix de Millepied s’est porté sur la bande-son de la biographie de Yukio Mishima réalisée par Paul Schrader en 1985, illico primée au Festival de Cannes, dans laquelle Philip Glass fait preuve d’une capacité de compassion exceptionnelle, mettant parfois une goutte de romantisme dans son univers si rigoureux. On s’y croirait, grâce à l’incroyable vitalité qui se déploie dans une succession de brèves chorégraphiques. [...] Pulsation permanente, légèreté, lyrisme et surtout optimisme, des interprètes comme sur un nuage, clarté des structures spatiales, cohérence totale entre tous les éléments, [...] ce flux cinétique semble couler d’une source intarissable. Et si les trois filles et cinq garçons donnent souvent l’impression d’être un seul organisme qui se contracte et se déploie à nouveau, on y note tout autant la présence très marquante de chaque personnalité. » © Michel Cavalca Thomas Hahn « For all its polish, “Heart & Arrows” has an unfinished quality, yet there was one visual coup as the back of the stage gradually opened, exposing the surrounding woods. It was like an overlay : dancers on one side, nature on the other until, in the end, they became one. » Gia Kourlas - NY Times Lundi 18 juillet 2016 Deuxième volet de la trilogie Gems, initiée avec Van Cleef & Arpels en 2013 avec le ballet Reflections, Hearts and Arrows est la nouvelle chorégraphie du L.A Dance Project et de Benjamin Millepied. A l’instar de la première édition, le fondateur de la compagnie mettra en scène sa vision des pierres précieuses, secondé par le scénographe Liam Gillick sur une musique composée par Philip Glass. Benjamin Millepied compose une chorégraphie à la recherche de la pureté des mouvements et veut offrir au regard l’incomparable pouvoir d’émotion et de fascination de la danse. 18 Murder Ballades Le chorégraphe Justin Peck, âgé de 28 ans est soliste et chorégraphe résident au New York City Ballet depuis 2014. Murder Ballades a été composé pour l’ensemble eight blackbird au Museum of Contemporary Art de Chicago en 2013 sur une création musicale de Bryce Dessner. Le compositeur Bryce Dessner commente ainsi sa création : « J’ai depuis un moment envie de me pencher sur la tradition étrange et féconde des ballades meurtrières américaines (« murder ballades »). Lorsqu’avec Justin Peck, nous avons commencé à étudier différentes idées autour de notre première collaboration pour une œuvre destinée au L.A Dance Project, j’ai commencé à m’intéresser aux différentes ramifications de la musique américaine, à la fois folk et classique, populaire et sacrée. Aux alentours de cette période ont eu lieu les tueries tragiques du cinéma d’Aurora et de l’école primaire de Sandy Hook, et j’ai donc commencé à réfléchir sur la nature de la violence au sein de l’identité américaine. La tradition de la ballade meurtrière américaine puise ses origines dans une vieille tradition européenne qui consiste à faire en musique le récit détaillé de meurtres célèbres. Avec le temps, la version américaine de cette tradition a entrainé la création de son propre langage vernaculaire, déclinant à l’envie un certain nombre d’histoires (généralement inspirées des mêmes évènements, et parfois même créées à partir des mêmes mélodies) et les transmettant de génération en génération. Ces ballades musicales ont longtemps joué un rôle fondamental dans la folk traditionnelle américaine. Dans mes Murder Ballades, enregistrées par l’ensemble de musique de chambre américain eight blackbird, j’ai choisi de rééxaminer plusieurs de ces anciennes chansons pour les faire résonner sur ma propre musique, à la fois dans les morceaux eux-mêmes et dans les mouvements additionnels. » Lundi 18 juillet 2016 « Justin Peck propose dans Murder Ballades un bel exercice, où l’on sent son attirance pour Jerome Robbins. C’est jeune, frais, très bavard, notamment dans les bras mais cela ne manque pas de charme. » M-C. Vernay - Libération « Pas de meurtre, sinon de la morosité. Peck chorégraphie avec une fraîcheur renversante. Il fait danse de tout : le vocabulaire classique mais aussi un salut de la main, une manière de lacer ses baskets ou de dérouler un pas en marche arrière. Six danseurs jouent avec les lignes et les humeurs. Jamais trop, jamais gratuitement. Une justesse court, dosant les refrains, les couplets et les ruptures. Jerome Robbins n’est pas loin. » Ariane Bavelier - Le Figaro © Laurent Philippe 19 Quintett Lyrique, engagé et émouvant, Quintett est un chef-d’œuvre tranquille, chorégraphié sur la musique de Gavin Bryars « Jesus Blood Never Failed Me Yet ». Sur une scène baignée d’une lumière blanche et brillante, Quintett évoque et développe avec brio les thèmes de Gavin Bryars ; la perte, l’espoir, la peur et la joie. En contrepoint des battements de cœur de la musique, les danseurs s’élancent dans un flux continu de duos, trios et solos. S’entrelaçant et chutant, les danseurs créent une force tourbillonnante qui se développe et s’amplifie, joyeuse, complexe - un torrent contenant en son centre, une vision essentielle ; la prise de conscience de sa propre fin. Lundi 18 juillet 2016 Cette pièce suspend le temps et l’existence. Une œuvre touchante et surprenante de William Forsythe qui utilise largement le langage classique. © Ryan Schude « [Quintett, la pièce] de Forsythe, magistralement interprétée par les danseurs plus que techniques du L.A. Dance Project, est éblouissante. Ecrite en 1993 après la mort de sa femme, cette pièce dit tout du désir, de la tendresse et du manque. » M-C. Vernay - Libération © Laurent Philippe 20 Durée : 1h35 En Plata Direction artistique : Antonio Pérez & David Sanchez Assistante de direction en tournée : Myriam Agar Mercredi 20 juillet 2016 Idée originale : Antonio Pérez & David Sanchez Chorégraphie : Antonio Pérez (Enclave), Nella G. Madarro (Flamenco) Musique originale : Francisco Vidal (Flamenco) Création Lumières : Olga Garcia Création Costumes : Carmen Granell Régisseur : Rocio chacon Illumination : David de Diego Son : Victor Nafria Partenaire financier : Comunidad de Madrid Me viene al Pensamiento Musique : Alberto Iglesias Chorégraphie : Antonio Pérez Costumes : Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez Interprètes : La Compagnie au complet Seissouso Musique : Cirque du soleil Chorégraphie : Antonio Pérez Costumes : Ma del Carmen Rodriguez, Antonio Pérez Interprètes : David Sánchez Procuro Olvidarte Musique : Mayte Martìn - Tete Montoliù Chorégraphie : Antonio Pérez Costumes : David Sánchez Interprètes : Antonio Pérez Pléyade Musique : Christina Pluhar Chorégraphie : Antonio Pérez Costumes : Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez Interprètes : La Compagnie au complet En Plata Musique : Arvo Pärt - Armand Amar Chorégraphie : Antonio Pérez Costumes : Lourdes B. , Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez Interprètes : Les femmes de la Compagnie Enlaces Musique : E. Granados Chorégraphie : Antonio Pérez Costumes : Ma del Carmen Rodriguez, Antonio Pérez Interprète : Antonio Pérez Enclave Flamenco Musique : Francisco Vidal Chorégraphie : Nella Madarro Costumes : Lourdes B. , Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez Interprètes : La Compagnie au complet 21 © Juan Berlanga i 20 d e r c Mer llet jui 0 22H0 En Plata Enclave Español Antonio Pérez et David Sánchez 22 Renaissance des classiques de la danse espagnole dans une fresque flamboyante En Plata ENCLAVE ESPAñOL Antonio Pérez Il débute sa formation de danse à l’âge de douze ans en se formant aux richesses chorégraphiques du folklore espagnol. Un an après, il découvre la danse classique et espagnole des mains de Victoria Eugenia (Betty), Paco Romero et Carmen Roche. À dix-neuf ans, il entre comme danseur professionnel au Ballet national d’Espagne. Il gravira les échelons jusqu’à être soliste de cette compagnie. Antonio Pérez est alors invité à divers galas nationaux et internationaux comme danseur et chorégraphe mais aussi comme maître de danse espagnole au Portugal, au Japon, aux États-Unis. Mercredi 20 juillet 2016 Antonio Pérez obtient en 2006 le premier prix du meilleur chorégraphe du Marathon de danse de Madrid avec sa pièce Pléyade, créée pour le Conservatoire royal professionnel de danse Mariemma. Il combine son activité de chorégraphe avec celle de pédagogue, notamment au sein du Conservatoire supérieur de danse María de Ávila, où il occupe le poste de directeur du département de chorégraphie et d’interprétation. À travers les cours techniques, les ateliers de création et l’analyse de répertoire, il forme les élèves à l’univers de la danse espagnole. David Sánchez À neuf ans, il se lance dans des études au Conservatoire royal professionnel de danse de Madrid. Il participe alors aux ateliers chorégraphiques de Juan Carlos Santamaría, de Mariemma et d’Ana López. C’est là qu’il développe son potentiel et affine sa technique en travaillant avec les plus grands maîtres de la danse espagnole et du flamenco. Antonio Gades le nomme à l’âge de quatorze ans « premier et unique mérite et espoir » de sa compagnie. Un an après, David Sánchez intègre le Nuevo Ballet Español dirigé par Carlos Rodriguez et Angel Rojas. En 1999, il est appelé par le Ballet national d’Espagne. Il y interprète des rôles de solistes puis de premier danseur. En 2003, il devient enseignant au sein de la prestigieuse école privée Carmen Roche et forme ses élèves à l’escuela bolera et à la danse espagnole en général. De 2004 à 2010, il est premier danseur de la compagnie d’Antonio Márquez. © Juan Berlanga 23 Enclave Español La compagnie Enclave Español est créée en 2010 par Antonio Pérez et David Sánchez. Fervents défenseurs de la danse espagnole, leurs trajectoires artistiques débutent au sein du Ballet national d’Espagne. Très jeunes, ils ont donc l’opportunité de travailler avec de grands chorégraphes, de partager les plaisirs de la scène avec de grands interprètes et de défendre les plus prestigieuses œuvres du répertoire de danse espagnole et flamenco. Enclave Español, c’est d’abord Antonio Pérez – ex-soliste du Ballet national d’Espagne – et David Sánchez – danseur d’Antonio Gades dès l’âge de quatorze ans avant de rallier lui aussi le même prestigieux ballet. Tous les deux ont en commun d’être d’exceptionnels interprètes du classique espagnol, l’escuela bolera, comme du Flamenco. Chorégraphes au style très affirmé, ils ont également développé un projet original de compagnie : embrasser l’Espagne à travers toutes ses danses, saisies dans toutes leurs intimités. « Antonio Pérez et David Sánchez ont jeté avec intelligence et passion leur dévolu sur le fastueux patrimoine de la danse espagnole, unique en Europe. Danse baroque ou danse de cour, danses innombrables des provinces, danse classique espagnole « escuela Bolera », danse flamenca : au cours d’un spectacle titré EN PLATA, (en argent ) qu’on aurait pu aussi titrer « en Oro » ( en or ). Les treize danseurs d’Enclave Espagnole évoquent cet héritage dont les Espagnols eux-mêmes ne mesurent pas la richesse et la diversité . » Raphael de Gubernatis. Le Nouvel Observateur © Juan Berlanga Mercredi 20 juillet 2016 Un fabuleux héritage 24 En Plata En Plata, créée en 2010, est la première pièce de la compagnie Enclave Español. Poussés par leur passion, inspirés par la richesse du répertoire et le désir de le transmettre au plus grand nombre, Antonio Pérez et David Sánchez rendent avec ce spectacle un vibrant hommage à l’Espagne. Tout en respectant les différents styles de la danse espagnole, ils apportent une touche originale et singulière par la chorégraphie, le rapport danse-musique, la lumière et les costumes. En Plata (en argent) est née du besoin de transmettre, exprimer et développer de nouveaux langages de la danse espagnole. Partir de ses racines, de son essence, expérimenter, rechercher et diffuser la culture espagnole. C’est ce à quoi tend ce spectacle riche de la versatilité qui caractérise cet art. Embrasser l’Espagne à travers toutes ses danses : les danses de cour, le classique de l’Escuela Bolera, les sévillanes, jusqu’au flamenco avec castagnettes, chaussons et pointes, traînes, mantilles et éventails. Toutes les danses patrimoniales espagnoles sont ici réunies. Mercredi 20 juillet 2016 En Plata nous emmène au coeur de la culture espagnole et nous propose un voyage dans le temps haut en couleur à travers une série de tableaux dansés, alternant technicité classique et contemporaine, fresques chatoyantes et duos puissants. Si la dimension patrimoniale de cette pièce est évidente, la réduire à cet aspect réducteur. Car Antonio Pérez et David Sánchez sont deux jeunes hommes bien ancrés dans leur temps. Ils peignent avec En Plata une fresque haute en couleur servie par une interprétation remarquable, véritable hymne à la culture Espagnole et à sa danse. Les costumes de toute beauté, semblent sortir des tableaux des grands maîtres espagnols et ajoutent la dernière touche à l’élégance et à la magie de ce très beau spectacle de danse. C’est d’ailleurs dans cet esprit – telle une fresque – qu’ En Plata (En argent) a été conçu. En convoquant l’âme plutôt que la lettre : « la ligne de ce projet permet, en préservant les racines, de mettre en avant la culture espagnole ainsi que l’apparition de nouvelles tendances », expliquent les chorégraphes au sujet de leur démarche. Le ballet s’ouvre sur un autre siècle avec une mélodie familière, jouée par une guitare avant d’être reprise par un clavecin. Un groupe de danseurs à la puissance baroque prend place. Castagnettes en main, ils mêlent danse de cour et « Flamenco colorature ». Le ton est donné. Simplicité du mythe viril ; torero à la surprenante douceur féminine ; quintette de femmes fleurs ; sévillane jazzy ; danses ténébreuses : rien n’échappe à la ferme volonté des chorégraphes de créer, à partir de styles différents, leur propre vision du mouvement. © Juan Berlanga « Nous sommes à la recherche d’une évolution qui combinerait originalité et respect. » Sans pour autant oublier de réaffirmer, dans un ballet de lignes somptueuses, la beauté classique d’une culture tout entière ! 25 En Plata se compose de 7 tableaux dansés : Pléyade Chorégraphie lauréate du « 1er Prix » de la Vème édition du « Maratón de Danza de Madrid » de 2006 Interprètes : La Compagnie au complet © Juan Berlanga Enlaces Interprète : Antonio Pérez Me viene al Pensamiento © Juan Berlanga Seissouso Interprètes : David Sánchez Procuro Olvidarte Interprètes : Antonio Pérez © Juan Berlanga En Plata Interprètes : Les femmes de la Compagnie Enclave Flamenco Libro de nàcar (Jaleos) Manantial de alegria (Caracoles y Alegrìas) Llorando a un poeta (Farruca) Interprètes : La Compagnie au complet © Juan Berlanga Mercredi 20 juillet 2016 « Prix Spécial du Jury » de la IIème édition du « Maratón de Danza de Madrid » de 2004 Interprètes : La Compagnie au complet 26 Durée : 1h35 Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016 DUO LE PARC Chorégraphie : Angelin Preljocaj Musique : Wolfgang Amadeus Mozart Création sonore : Goran Vejvoda Décors : Thierry Leproust Costumes : Hervé Pierre Lumières : Jacques Chatelet Création 1994 pour le Ballet de l’Opéra national de Paris DUO SPECTRAL EVIDENCE DUO BLANCHE NEIGE Chorégraphie : Angelin Preljocaj Musique : John Cage Costumes : Olivier Theyskens Lumières : Mark Stanley Pièce remontée par Dany Lévêque Création 2013 pour le New York City Ballet Chorégraphie : Angelin Preljocaj Costumes : Jean Paul Gaultier Musique : Gustav Mahler Musique additionnelle 79 D Décors : Thierry Leproust Lumières : Patrick Riou Coproduction : Biennale de la danse de Lyon / Conseil Général du Rhône, Théâtre National de Chaillot - Paris, Grand Théâtre de Provence - Aix-en-Provence, Staatsballet Berlin – Allemagne Chorégraphie primée aux Globes de Cristal 2009 DUO LA STRAVAGANZA DUO ROMÉO ET JULIETTE Chorégraphie : Angelin Preljocaj Chorégraphie : Angelin Preljocaj Musiques : Antonio Vivaldi (Concerto n°8, RV249, Décor : Enki Bilal extraits de Dixit Dominus, Laudate Pueri Dominum), Costumes : Enki Bilal et Fred Sathal Evelyn Ficarra (Source of Uncertainty), Serge Morand (Naïves), Musique : Serge Prokofiev, Roméo et Juliette Robert Normandeau (Eclats de voix), Création sonore : Goran Vejvoda Åke Parmerud (Les objets obscurs) Lumières : Jacques Chatelet Scénographie : Maya Schweizer Création 1996 pour le Ballet Preljocaj Costumes : Hervé Pierre Coproduction : Lumières : Marc Stanley Théâtre de St Quentin en Yvelines, La Coursive - Scène nationale de La Rochelle, Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux, Pièce remontée par Noémie Perlov Théâtre de la Ville (Paris), Fondation BNP-Paribas Création 1997 pour le New York City Ballet Chorégraphie primée aux Victoires de la Musique en 1997 27 © Jean-Claude Carbonne edi, Sam he nc Dima juillet 24 23 & 0 22H0 Duos Mythiques Ballet Preljocaj Angelin Preljocaj 28 Les duos inoubliables de l’univers d’Angelin Preljocaj DUOS MYTHIQUES Le Parc / La Stravaganza / Spectral Evidence / Roméo et Juliette / Blanche Neige... Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016 BALLET PRELJOCAJ - ANGELIN PRELJOCAJ Les duos Angelin Preljocaj Dans son œuvre, les duos révèlent toute l’amplitude de son vocabulaire chorégraphique imprégné de textes mythiques ou sacrés, mais aussi son goût pour la valeur universelle et le merveilleux des contes, sa capacité d’introspection des êtres et son interprétation des symboles et des grands sujets d’actualité. Habitué de Vaison Danses, Angelin Preljocaj est très apprécié du public du festival. Pour les 20 ans de Vaison Danses, il a conçu une rétrospective de ses grands duos, comme un bouquet d’anniversaire majestueux offert au public de Vaison Danses. Né en France en 1957, de parents albanais, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner. En 1980, il part pour New York afin de travailler avec Zena Rommett et Merce Cunningham, puis continue ses études en France auprès de la chorégraphe américaine Viola Farber et du français Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 48 pièces, du solo aux grandes formes. Ballet Preljocaj La Compagnie Preljocaj, créée en 1985 à Champigny-sur-Marne, devient le Ballet Preljocaj à son arrivée en 1996 à Aix-en-Provence. Elle s’est définitivement installée en octobre 2006 au Pavillon Noir à Aix-enProvence, un lieu entièrement dédié à la danse dont Angelin Preljocaj est le directeur artistique. Le Ballet, aujourd’hui constitué de 24 danseurs permanents, propose plus de 100 représentations par an en France comme à l’étranger et gagne ainsi sa renommée internationale. Outre la diffusion des spectacles d’Angelin Preljocaj dans le monde entier, le Ballet Preljocaj multiplie les actions de proximité à Aix-enProvence et dans la région afin de faire découvrir la danse au plus grand nombre : lectures, vidéodanse, répétitions publiques, stages et ateliers de pratique, interventions dansées dans l’espace urbain… Le Pavillon Noir, conçu par l’architecte Rudy Ricciotti,est le premier centre de production construit pour l’activité qu’il abrite où les artistes peuvent mener leur processus de création en intégralité, du travail en studio à la représentation sur scène. Dans son Théâtre et ses quatre studios, des rencontres et des spectacles de danse sont proposés toute l’année : ceux d’Angelin Preljocaj et de compagnies invitées. Angelin Preljocaj s’associe régulièrement avec d’autres artistes et ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes, c’est le cas notamment de La Scala de Milan, du New York City Ballet et du Ballet de l’Opéra national de Paris. Il a réalisé des courts-métrages et plusieurs films. En 2009, il réalise le film Blanche Neige et en 2011 il signe, pour Air France, le film publicitaire L’Envol, qui reprend la chorégraphie du Parc. Il a également collaboré à plusieurs réalisations cinématographiques mettant en scène ses chorégraphies. Au cours de sa carrière, il a reçu plusieurs reconnaissances parmi lesquelles le « Grand Prix National de la danse » décerné par le Ministère de la culture en 1992, le « Benois de la danse » pour Le Parc en 1995, le « Bessie Award » pour Annonciation en 1997, « Les Victoires de la musique » pour Roméo et Juliette en 1997, le « Globe de Cristal » pour Blanche Neige en 2009. Il est Officier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d’honneur et a été nommé Officier de l’ordre du Mérite en mai 2006. Il a reçu le « Prix Samuel H. Scripps » de l’American Dance Festival pour l’ensemble de son œuvre en 2014. 29 Duo Le Parc « Qu’en est-il de l’amour, pris dans la confusion de la crise, en proie au doute, confronté au sida ? Comment se manifeste le cheminement des sentiments, l’itinéraire des passions ?... Si la capacité de résistance tend à exacerber le désir, il semble aussi que cette volonté d’enrayer les progrès de la passion, tout en lui donnant une courbure particulière, finisse par exalter davantage l’amour. De La Princesse de Clèves aux Liaisons dangereuses, en passant par la Carte du Tendre de Melle de Scudéry, toute cette littérature déjà nous a précédés, dans la ritualisation sophistiquée des affres de l’amour, comme pour échapper à l’abîme du quotidien et du banal. » Duo La Stravaganza « J’ai créé La Stravaganza de façon assez instinctive en 1997, répondant à la commande faite par Peter Martins pour le New York City Ballet. Au départ, je n’avais pas de thème précis, ni de choix musical défini. Je me suis rendu à New York pour rencontrer les danseurs. En tant que fils d’immigrants, cette ville avait toujours été un mythe pour moi. Symbole de l’immigration pour ceux qui partent et voyagent pour bâtir autre chose, cette idée de nouveau continent m’est apparue très fortement pendant la création. D’un côté il y avait quelqu’un qui venait de l’Est avec sa culture ancestrale, ses traditions, et de l’autre, il y avait l’Amérique, Broadway, Balanchine. J’ai eu envie de montrer une histoire du passé qui revient comme un boomerang. Des gens issus de la poussière qui apportent la nouveauté. Au début de la pièce, on entend une jeune fille dire « Je me souviens ». Il y a une irruption du passé dans le futur. C’est comme si le temps était une boucle, une éternité. Le choix des musiques s’est fait dans ce sens. La partition de Vivaldi, une musique très savante, très construite, vient se confronter à des sons plus organiques. La Stravaganza me renvoie à ma propre histoire, mon parcours. Créée il y maintenant 17 ans, c’est un peu comme si j’allais retrouver un enfant qui aurait grandi. J’ai toujours été attaché à la notion de répertoire. Les œuvres ont besoin d’être relues, réinterprétées. » Angelin Preljocaj Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016 Angelin Preljocaj © Jean-Claude Carbonne 30 Duo Spectral evidence En juin 2013, Angelin Preljocaj s’envole pour New York afin de commencer le travail de création de Spectral Evidence avec huit danseurs du New York City Ballet, la pièce est créée à l’automne suivant lors du Gala de la compagnie new-yorkaise. Pour ces danseurs de formation classique, le travail requis est profondément nouveau et la rigueur du chorégraphe les met à l’épreuve. La pièce met en scène quatre couples sur des musiques de John Cage. Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016 L’atmosphère de cette chorégraphie s’inspire du procès des sorcières de Salem en 1692, où la « preuve spectrale » condamna sans appel des femmes innocentes. Ce sombre et étrange fait historique attise l’imagination d’Angelin Preljocaj au son des notes de John Cage. Grand connaisseur de l’œuvre de ce dernier, qu’il explore dans plusieurs de ses pièces, Angelin Preljocaj découvre l’une de ses compositions, jusque-là inconnue, qui le frappe par sa différence de style. « J’ai voulu transposer en mouvement ce que l’on entend dans ce souffle » confie le chorégraphe à l’écoute d’un passage où seul le son d’une respiration est perçu. Les lignes géométriques des éléments de décor et la musique percussive ou désarticulée de Cage installent un univers froid et effrayant, mais qui laisse aux corps la liberté d’aborder des zones de sensualité et d’émotions. © Jean-Claude Carbonne Duo Roméo et Juliette « Dans une improbable Vérone, non pas futuriste mais fictive, passablement délabrée, abritant une classe favorisée et dirigeante (la famille de Juliette) et une population misérable et exploitée (celle de Roméo), la rencontre des amants est proscrite et hors la loi ; la milice omniprésente et musclée, chargée par la famille de Juliette de contrôler l’ordre social, n’est pas seulement l’image shakespearienne de la fatalité, c’est aussi l’emprise effective du pouvoir sur une des libertés essentielles de l’individu : celle d’aimer. Roméo et Juliette, même s’ils se soumettent parfois, refusent chacun la façon de vivre qui est imposée dans leurs classes sociales, classes fermées à toute communication comme le dicte la milice des consciences, d’où le scandale de cet amour. Tous deux voudraient être ailleurs, chacun aspire à ce qu’a l’autre. Le choc passionnel va leur permettre de sauter le pas, d’oser échapper au sort qu’on leur avait tracé ». © Jean-Claude Carbonne Angelin Preljocaj 31 Duo Blanche Neige « J’avais très envie de raconter une histoire, d’écrire quelque chose de concret et d’ouvrir une parenthèse féerique et enchantée. Pour ne pas tomber dans mes propres ornières sans doute. Et aussi parce que, comme tout le monde, j’adore les histoires. Ce ballet revêt une importance particulière pour moi - et je revendique le terme de « ballet » - puisqu’il réunit les 24 danseurs de la compagnie. Ils dansent sur les symphonies de Mahler dont les débordements magnifiques sont d’essence romantique. Historiquement, les contes de Grimm le sont aussi, même si leur style épuré nous ramène à une forme de contemporanéité. C’est une entreprise délicate que de chercher à émouvoir. Mais c’est un risque que j’avais envie de prendre, celui de créer un grand ballet contemporain... et romantique. Je suis fidèle à la version des frères Grimm, à quelques variations personnelles près, fondées sur mon analyse des symboles du conte. Bettelheim décrit Blanche Neige comme le lieu d’un Œdipe inversé. La marâtre est sans doute le personnage central du conte. C’est elle aussi que j’interroge à travers sa volonté narcissique de ne pas renoncer à la séduction et à sa place de femme, quitte à sacrifier sa belle-fille. L’intelligence des symboles appartient aux adultes autant qu’aux enfants, elle parle à tous et c’est pour cela que j’aime les contes ». Et encore d’autres duos Mythiques du répertoire de Angelin Preljocaj À découvrir lors de cette soirée inédite ... © Jean-Claude Carbonne Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016 Angelin Preljocaj 32 Durée : 1h30 Cendrillon Création le 3 juin 2013 au Kursaal de San Sebastián (Espagne) Première française le 7 juin 2013 à l’Opéra Royal du Château de Versailles Ballet pour 20 danseurs Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016 Avec l’Orchestre Symphonique d’Euskadi, sous la direction de Josep Caballé-Domenech Musique : Serge Prokofiev (Cendrillon op.87) Chorégraphie : Thierry Malandain Décor et costumes : Jorge Gallardo Direction de la production, conception lumière : Jean-Claude Asquié Réalisation costumes : Véronique Murat assistée de Anaïs Abel, Nelly Geyrès, Charlotte Guicherd, Charlotte Margnoux, Laura Tavernier Réalisation décors et accessoires : Chloé Bréneur, Alain Cazaux, Annie Onchalo Perruquiers : François Dussourd, Georges Dejardin Maîtres de ballet : Richard Coudray, Françoise Dubuc Régisseur général : Oswald Roose Régie plateau : Chloé Bréneur, Jean Gardera Régie lumière : Frédéric Eujol, Christian Grossard Régie son : Nicolas Rochais, Jacques Vicassiau Technicien Plateau : Raphaël Tadiello, Bertrand Tocoua Régie costumes : Karine Prins Construction décors & accessoires : Frédéric Vadé Techniciens chauffeurs : Thierry Crusel, Guy Martial Coproduction : Opéra Royal de Versailles / Château de Versailles, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Théâtre National de Chaillot, Opéra de Reims, Teatro Victoria Eugenia – San Sebastián, Estate Teatrale Veronese, Lugano in Scena, Teatro Mayor de Bogotá, Artevent – Regione de Veneto, Teatros del Canal – Madrid, Théâtre Olympia d’Arcachon, Espace Jéliote – Scène Conventionnée CCPO d’Oloron Sainte-Marie, Malandain Ballet Biarritz 33 © Olivier Houeix i, Jeud di re Vend juillet 29 28 & 0 22H0 Cendrillon Malandain ballet Biarritz Thierry Malandain 34 Cendrillon, une étoile qui danse... CENDRILLON MALANDAIN BALLET BIARRITZ Tout en restant fidèle à la dramaturgie de Cendrillon et à la partition de Prokofiev, Thierry Malandain développe une approche toute personnelle, explorant certains thèmes qui lui sont chers. Cendrillon, c’est le parcours d’une étoile, une étoile qui danse. Malandain nous emmène sur le chemin de l’Accomplissement. Celui qui passe par le doute, le rejet, la souffrance, l’espoir, pour atteindre enfin la lumière. Par cette vision, faite de cendres et de merveilleux, tantôt tragique, tantôt comique, s’écrit quelque chose d’universel... Thierry Malandain Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016 Thierry Malandain suit le parcours naturel du danseur classique. En 1978, il rejoint l’Opéra de Paris et fonde sa propre compagnie en 1986. En 1998, le chorégraphe est nommé par la Ministre de la Culture et de la Communication à la direction du nouveau Centre Chorégraphique National de Biarritz, le CCN Malandain Ballet Biarritz. Auteur de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de créer un répertoire cohérent, profondément lié au Ballet et où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. Sa recherche du sens et de l’esthétique guide un style intemporel et sobre. Celui-ci peut être grave tout autant qu’impertinent et il puise sa richesse autant dans les racines que dans une vision renouvelée de la danse académique. Sa troupe est ainsi constituée d’interprètes ayant une formation classique et dont l’expression au travers des chorégraphies de Thierry Malandain est actuelle. « Ma culture est celle du ballet classique et sans complexe, j’y demeure attaché. Car si je reconnais volontiers que ses codes artistiques et sociaux sont d’une autre époque, je pense aussi que cette matière héritée de quatre siècles d’histoire donne au danseur des ressources inestimables. Alors je m’amuse avec elle, devenant classique pour les uns, contemporain pour les autres, en quête simplement d’une danse que j’aime. Une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à la difficulté d’être. » © Olivier Houeix « Thierry Malandain, quant à lui, a conçu pour Cendrillon une chorégraphie extrêmement fluide, enlevée, légère, arachnéenne parfois, inventive souvent, toujours spirituelle, et servie par des danseurs remarquables et remarquablement distribués. Comme la troupe est de dimension modeste (20 danseurs sont présents sur scène), chacun d’entre eux y tient un rôle intéressant et chacun le porte avec conviction. A la voir, on comprend aisément que cette compagnie travaille dans un climat de grande harmonie : cela transparaît sur scène de façon sensible. […] L’une des vertus de Thierry Malandain est d’être foncièrement honnête. Cela transparaît dans son travail où tout indique une recherche de ce qui est juste, éloquent, afin d’éviter les lieux communs et les lourdeurs d’un ballet narratif autant que faire se peut. L’ensemble de l’ouvrage est vivant, inventif, ingénieux parfois. » Le Nouvel Observateur, Raphaël de Gubernatis, 7 juin 2013 Compositeur russe de renom à sensibilité classique, pianiste et chef d’orchestre, Sergueï Prokofiev est né le 23 avril 1891 à Sontsova dans l’actuelle Ukraine. Entre Russie, Europe et EtatsUnis, sa carrière évolua au gré des événements politiques de son pays. Artiste avant-gardiste, son style fut tantôt qualifié de créatif, de cosmopolite, et de dégénéré. Avec le soutien de sa mère, il commença à étudier la musique au Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1904 d’où il ressortit au bout de dix ans, distingué par le haut Prix Anton Rubinstein en tant que pianiste et compositeur avec le Concerto pour piano N°1. Cendrillon enchantée « Un décor de stilettos dégringolant le long des murs, une roue Cyr en guise de carrosse et puis rien d’autre : de la danse, tout pour la danse. Thierry Malandain ne mise que sur elle. Pas de couleurs dans sa Cendrillon qui file son heure et demi dans une scénographie riche seulement de quelques nuances de gris. La danse structure, raconte, enchante. » Le Figaro, Ariane Bavelier, 11 juin 2013 Commence alors pour lui une carrière au-delà des frontières de l’URSS où il est amené à rencontrer Serge Diaghilev et les Ballets Russes. Cette coopération, qui dura jusqu’à la disparition de Diaghilev en 1929, donna notamment le jour à un ballet comme Le Fils Prodigue en 1928. Cette période d’exil le mène du Japon aux Etats-Unis où il remporte un succès avec L’Amour des trois oranges en 1920. Mais la Russie lui manque et il décide de rentrer en 1933. Son retour au pays est marqué par l’alternance d’honneurs et de persécutions au gré de la politique culturelle de Staline. Ainsi, il jouit dans un premier temps de fonctions officielles qui lui permettent de composer pour le cinéma et pour des ballets comme le Kirov et le Bolchoï où il signera Roméo et Juliette en 1935. C’est à cette même époque qu’il écrit la symphonie musicale Pierre et le Loup sur une commande du Théâtre Central des Enfants pour éveiller les enfants à la musique. Mais le pouvoir se retourne brutalement contre lui et Sergueï Prokofiev tente de se mêler le moins possible de politique pour se concentrer sur ses œuvres musicales. Il compose le ballet Cendrillon, interprété par la ballerine Galina Oulanova en 1945 entre plusieurs accidents cardiaques qui l’affaiblissent beaucoup. Dans ses dernières années, il est proclamé « Artiste du Peuple » par la République Socialiste Fédérative de Russie, mais subit toujours des marques d’hostilité régulières du Parti. Ironie du sort, il meurt le même jour que Staline et son décès ne sera annoncé publiquement que six jours plus tard. © Olivier Houeix « Après Rudolf Noureev, Frederik Ashton ou Heinz Spoerli, Thierry Malandain endosse le rôle du chevalier blanc, en l’occurrence du Prince charmant. Levé à l’aurore, ce travailleur acharné a déjà écouté et réécouté les notes du diable russe. [...] Musicien dans l’âme, il saura bien, comme toujours, joindre les sons et les corps dans un élan commun. [...] Le décor est planté sur la vaste scène, audacieux, léger, et peut-être menaçant, avec ses centaines d’escarpins suspendus dans une lumière de lune, comme de grands oiseaux noirs. [...] Cendrillon est là, mystérieusement présente. Les elfes et les lueurs tiennent leurs promesses. Et c’est déjà le bal, vaste tournoiement de silhouettes noires et brillantes où Prokofiev fait valser des notes tranchantes. Désespoir, amour, confiance. Jamais on n’a vu une telle force dans ce ballet tour à tour lumineux et sombre. Sauf chez Maguy Marin. Comme elle, ce n’est pas pour rien que Thierry Malandain a réveillé la fille des cendres. » L’Express, Laurence Liban, 27 mai 2013 35 Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016 Sergueï Prokofiev 36 Extraits de la note d’intention « Ce que j’ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est l’amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l’éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l’accomplissement d’un rêve. » Serge Prokofiev. « Cendrillon est une très vieille histoire que l’on connaît grâce à Charles Perrault (1697) et aux frères Grimm (1812), mais il existe de par le monde plusieurs centaines d’autres versions. L’intrigue, le merveilleux, la richesse des symboles de ce conte féerique furent également la source d’une multitude d’adaptations à l’écran et au théâtre. [...] Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016 J’ai choisi de concentrer les pouvoirs protecteurs de la marraine et de la mère dans le seul personnage de la Fée. Pour le reste, je demeure fidèle à la réécriture du conte de Perrault faite par Nikolaï Volkov pour le ballet de Serge Prokofiev. [...] Enfin, ce n’est pas un mystère, Prokofiev, maître de l’orchestration avec lequel l’histoire ne s’est pas montrée très tendre, est l’auteur d’une musique franche aux oreilles, mais parfois grimaçante, railleuse et violente. Parce qu’elle se reflète en moi comme un miroir fidèle, parce que je préfère donner de mon âme une image moins sombre, je l’ai souvent tenue à distance. Il s’en dégage néanmoins des pages d’une grande beauté expressive qui me permirent en 1994 d’être le créateur en france de son dernier opus : la Fleur de pierre. Le succès de ce ballet remonté aux Etats- Unis, ne me rapprochera pas pour autant de la « modernité désenchantée » du compositeur. Alors, pourquoi Cendrillon aujourd’hui ? Il fallait un déclic et outre l’opportunité de la représenter sur la scène de l’Opéra royal de Versailles dont l’édification débuta au temps de Perrault, cette phrase de Nietzsche : « Il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse. » fut l’étincelle. Dans la mythologie grecque, le chaos figure la masse grossière inorganisée et informe, d’où naquirent la terre, le ciel étoilé, l’amour, etc. Dans le conte, considérée par la méchante belle-mère comme une moins que rien, toujours sale pour devoir nettoyer l’âtre et vivant pour ainsi dire parmi les cendres - d’où son surnom -, c’est au soleil de l’amour, « en trouvant pantoufle à son pied » que Cendrillon devient une jeune fille accomplie, une étoile qui danse. Cet accomplissement d’un rêve, dont le conte illustre les étapes, cette renaissance, car les cendres se rattachent évidemment à la mort, il n’est pas nécessaire de redevenir un enfant et de croire au fabuleux, pour deviner qu’il symbolise l’accomplissement de soi. Ainsi, à travers l’histoire de Cendrillon, à travers ses souffrances, ses émotions, ses espoirs s’écrit quelque chose d’universel. Un cri à la lumière, un appel à la clarté sereine des étoiles, en contrepoint d’un chaos intérieur où se multiplient les doutes, les révoltes, les chagrins soufferts et les bonheurs rêvés. « Créer, voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère » écrivit aussi Nietzsche. A ce titre, Prokofiev dont le second Prix Staline en 1945 ne le mit pas à l’abri des bureaucrates et du redoutable Andreï Jdanov, qui au nom du « réalisme socialiste » réduisit nombre des plus grands artistes soviétiques au désespoir, est un exemple. C’est donc « pour échapper au noir des choses trop réelles », comme on l’entend chez Massenet, pour oublier l’humanité qui saigne, l’ignorance et la bêtise humaine, bref pour tenter de sublimer l’ordinaire que j’ai chorégraphié Cendrillon. A l’instar de Magifique ou de Roméo et Juliette qui ne sont pas des succès d’ennui, le spectacle a été traité avec une économie de moyen, c’est-à- dire sans changements de décor, sans artifices, sans chercher minuit à quatorze heures non plus, mais avec un plaisir certain, entraîné par l’humanité et la magie du conte, le luxe de la musique, mais aussi par le rire des scènes burlesques qui contrebalancent les épisodes oniriques ou malheureux. Bref, nous avons fait de notre mieux pour chasser les nuages et « accoucher d’une étoile qui danse ». » Thierry Malandain © Olivier Houeix 37 Synopsis Cendrillon Acte I Le jour se lève... Plongée dans le souvenir de sa mère morte un an plus tôt, Cendrillon cire les souliers de son père qu’elle chérit tendrement, malgré sa faiblesse. L’histoire voulant que cet homme mélancolique soit soumis à l’autorité de sa nouvelle épouse. Surgit la méchante belle-mère anquée de ses filles, Javotte et Anastasie. Cendrillon subit leurs brimades, jusqu’au moment où la marâtre sort une invitation : pour marier son fils, le roi organise un grand Bal à la Cour. Transportées de joie à l’idée d’être présentées au Prince, Javotte et Anastasie suivies de leur mère quittent la scène. Laissée seule, Cendrillon exprime sa tristesse de ne pas être de la fête, mais trouve le réconfort auprès de deux elfes envoyés par la Fée. Là-dessus arrive son père. En sa présence, Cendrillon retrouve les jours heureux d’autrefois, mais au retour de la belle-mère et de ses filles, son père est jeté à la porte et son court bonheur s’évanouit. Cendrillon endure alors de nouvelles humiliations, tandis qu’au milieu de la musique, la Fée et les sylphes apparaissent. Acte II Le Palais est à la fête, malgré les efforts du Surintendant des plaisirs, le Prince reste songeur et distant. Soudain se fait entendre une musique belle et étrange, Cendrillon apparaît. Emerveillé le Prince entraine la charmante inconnue dans une valse pleine de rêverie. Ils semblent être seuls au monde, lorsque les douze coups de minuit retentissent. Cendrillon revient à la réalité. Elle se rappelle les recommandations de la Fée et s’enfuit, tandis que le Prince demeure comme éperdu. Alors, il décide de parcourir le monde pour la retrouver. Malheureusement, ni en Espagne, ni en Orient, il ne reconnait celle qui a su toucher son cœur. Poursuivant ses recherches, il s’arrête à la maison de Javotte et Anastasie. Comme le veut l’histoire, ces dernières essayent désespérément la fameuse pantoufle, jusqu’au moment où Cendrillon apporte le soulier manquant. Alors, sous les yeux de la belle-mère et des deux sœurs d’abord jalouses et confondues, le Prince emporte Cendrillon vers un long voyage d’amour. © Olivier Houeix Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016 Ce rêve est interrompu par l’irruption des couturières et du maître à danser, venus préparer Javotte et Anastasie pour le Bal. Les voici prêtes à partir, et tandis que Cendrillon reste seule à sa triste réalité, son père réapparaît. Comme dans un songe, l’image paternelle s’unit à celle du Prince. Dans cet élan enchanteur, vient un quatuor où s’entremêlent Cendrillon, son père, sa mère et le Prince. C’est alors que la Fée demande aux esprits de l’été, du printemps, de l’automne et de l’hiver de conjuguer leurs talents pour que Cendrillon puisse se rendre au Bal. Mais avant de partir, elle lui recommande d’être de retour à minuit. 38 38 Autour du Festival Autour de Vaison Danses, des rendez vous ouverts à tous, pour échanger, rencontrer, partager... Expositions DU 1ER JUILLET AU 31 AOÛT 2016 1996/2016 : 20 ans de danse à Vaison-la-Romaine Autour de Vaison Danses Photographies de Guy Martin Après une carrière de photographe de plus de trente ans à L’Equipe, Guy Martin, s’est installé à Vaison-la-Romaine dont son épouse est originaire. Passionné de gymnastique rythmique et de patinage artistique, sports qui associent musique et art du mouvement, il est conquis par la danse lorsqu’il assiste à la représentation de Messe pour le Temps Présent de Maurice Béjart au théâtre antique. Depuis 1996, il a capturé tous les spectacles de danses qui se sont déroulés sur la scène du théâtre antique et a éternisé ces instants fragiles et fugitifs où l’émotion des danseurs affleure et où les corps sont en apesanteur. Ses photos mettent en évidence la beauté des corps et des expressions dans leur diversité, comme un voyage au cœur de l’humain. Cette exposition retrace vingt ans de danse et dévoile les instants partagés avec les chorégraphes, danseurs, techniciens, photographes et quelques spectateurs. Elle rend hommage à ces artistes qui se sont produits pendant vingt ans sur cette scène magique du théâtre antique. Elle veut également promouvoir la danse, intéresser le grand public et lui faire oublier les idées reçues qu’il peut en avoir. A La Ferme des Arts / Entrée libre et gratuite Salle du rez-de-chaussée © Guy Martin Cette exposition est soutenue par la Fondation d’Entreprise du Crédit Agricole Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits Expositions Les instants magiques du Ballet Preljocaj Photographies de Jean-Claude Carbonne DU 1ER JUILLET AU 31 AOÛT 2016 39 39 Ancien grand reporter, Jean-Claude Carbonne exerce le métier de photographe à Aix-en-Provence. Il a participé à la réalisation de nombreux ouvrages sur le spectacle vivant (opéra, danse, théâtre, cirque…) et collabore avec le Ballet Preljocaj depuis 1996. Son travail personnel est en priorité basé sur l’oubli, le temps qui passe, la trace humaine. Il a exposé à plusieurs reprises en France ainsi qu’à l’étranger collectivement ou individuellement. Il travaille actuellement sur un livre avec Christian Lacroix, Rudy Ricciotti et le Peintre Claude Viallat. © Jean-Claude Carbonne ANNIE BLAZY (auteure, interprète) « Cendrillon for ever » A La Ferme des Arts / Entrée libre et gratuite Salle du 1er étage Conte Un mythe ne s’épuise pas tant qu’il continue à produire ses effets de fascination et de projection. Un respect insuffisant de cette structure risquerait de faire s’effondrer le pouvoir d’interpellation recelé par le conte sous ses habits de lumière. Le pari fait par qui s’empare d’un récit mythique en prétendant le renouveler sans le trahir est de jouer avec les composants sans affaiblir la composition qui en conditionne la force et l’impact. La programmation dans le cadre du Festival de Vaison Danses du ballet de Thierry Malandin a suscité le désir de proposer un nouvel avatar de cette histoire bien connue et bien aimée, suffisamment déconcertante pour provoquer la surprise des spectateurs et suf samment familière pour que le thème attendu soit reconnu sous le travestissement imposé. Le conte est conçu à la fois sous une forme écrite et une forme orale. Annie Blazy : auteure et interprète de ce conte Mercredi 27 juillet - 11h00 Bassin du Musée Théo Desplans Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits Autour de Vaison Danses « Ces images retracent le travail d’Angelin Preljocaj sur une période de presque vingt ans, depuis son arrivée à Aixen-Provence en 1996. Mais ce n’est qu’une infime partie du regard que j’ai porté sur son œuvre. Sa danse est faite de créativité, d’originalité, de rigueur et d’un grain de folie qu’il sait insufler à ses interprètes ». Jean-Claude Carbonne 40 40 Rencontres Conférences L.A. DANCE PROJECT ANTOINE ABOU Invitation à la danse : de la Sarabande à West Side Story Banu Ogan, Maître de Ballet. Dimanche 17 juillet à 18h00 Bassin du Musée Théo Desplans ENCLAVE ESPAGNOLE Antonio Pérez et David Sanchez, Chorégraphes et Directeurs associés de la Compagnie. Mardi 19 juillet à 18 heures Bassin du Musée Théo Desplans La danse, ça se danse comme dans un bal, ça se regarde comme un ballet, ça s’écoute comme une valse de Chopin. Ça sert à fêter la vie, à fêter la mort, à préparer la guerre, à préparer l’amour. Bref ça existe depuis la nuit des temps, ici et ailleurs. Des danses populaires aux danses de cour minutieusement chorégraphiées, elles recèlent des codes dont la signification nous échappe parfois. C’est l’histoire de cette pratique que nous proposons de parcourir en Europe du « Bal des Ardents » (1393) à « Danse avec les Stars ». Antoine Abou : Maître de Conférence, Président de l’Université pour Tous de Vaison-la-Romaine BALLET PRELJOCAJ Mercredi 6 juillet à 18h00 Espace Culturel Angelin Preljocaj, Directeur Artistique. Samedi 23 juillet à 11h00 Bassin du Musée Théo Desplans Autour de Vaison Danses THIERRY MALANDAIN Conférence autour du film-documentaire « Cendrillon, un an de création » Durée 26 minutes. Réalisation Caroline de Otero et Catherine Guillaud - BoiSakré productions Le film dévoile toutes les étapes, mois après mois, du travail de recherche chorégraphique en studio, de l’élaboration des costumes et du décor, des répétitions avec l’Orchestre Symphonique d’Euskadi jusqu’aux Premières Mondiale à San Sebastian en Espagne et au Château de Versailles en France. Thierry Malandain présentera et commentera le film. Thierry Malandain : directeur - chorégraphe du Malandain Ballet Biarritz © Arwen Keller Vendredi 29 juillet à 19h00 Espace Culturel Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits 41 41 Stages SALLE DE LA RESTANQUE Quai Pasteur, 84110 Vaison la Romaine Master classe ALONZO KING LINES BALLET Inscription : 30 € - Billetterie de l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine. Groupe limité à 10 personnes. Niveau intermédiaire/avancé en danse classique/contemporain/jazz. A partir de 14 ans. Mardi 12 juillet - De 12h00 à 13h30 Master classe BALLET PRELJOCAJ Inscription : 30 € - Billetterie de l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine. Groupe limité à 10 personnes. Niveau intermédiaire/avancé en danse classique/contemporain/jazz. A partir de 14 ans. Autour de Vaison Danses Samedi 23 juillet - De 11h00 à 13h00 Atelier de répertoire MALANDAIN Ces ateliers sont en relation avec le spectacle présenté par Malandain Ballet Biarritz et se terminent par un court échange et une information sur l’oeuvre programmée. Après un échauffement d’une demie heure, les ateliers de Transmission de Répertoire permettent d’accéder par l’étude d’extraits d’oeuvres de Thierry Malandain à son univers chorégraphique, favorisant ainsi l’apprentis- sage de l’écriture chorégraphique, de l’esthétique et de la relation entre la musique et la danse propres au chorégraphe. Inscription : 30 € - Billetterie de l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine. Groupe limité à 10 personnes. Niveau avancé/supérieur. A partir de 14 ans. © Guy Martin Jeudi 28 juillet - De 10h00 à 12h00 Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits 42 42 Calendrier Calendrier Des manifestations du mois de Juillet 43 43 BILLETERIE EN LIGNE SPECTACLES Série TARIF PLEIN TARIF REDUIT TARIF ABONNEMENT TARIF ENFANT JUSQU’A 12 ANS 4 juillet COMPAGNIE F. MURCIA & BALLET JUNIOR Soirée jeunes interpètes unique gratuit gratuit gratuit gratuit 12 juillet ALONZO KING - ALONZO KING LINES BALLET Shostakovich – Writing Ground 1 2 3 46,00 € 36,00 € 25,00 € 43,00 € 33,00 € 22,00 € 34,50 € 27,00 € - 15,00 € 15,00 € 12,00 € 18 juillet BENJAMIN MILLEPIED - L.A. DANCE PROJECT Hearts & Arrows – Murder Ballades – Quintett 1 2 3 46,00 € 36,00 € 25,00 € 43,00 € 33,00 € 22,00 € 34,50 € 27,00 € - 15,00 € 15,00 € 12,00 € 20 juillet COMPAGNIE ENCLAVE ESPAÑOL En Plata 1 2 3 42,00 € 32,00 € 20,00 € 39,00 € 29,00 € 17,00 € 31,50 € 24,00 € - 15,00 € 15,00 € 12,00 € Billetterie Vaison Danses B.P. 60 84110 Vaison-la-Romaine 23 & 24 juillet ANGELIN PRELJOCAJ - BALLET PRELJOCAJ Duos Mythiques 1 2 3 46,00 € 36,00 € 25,00 € 43,00 € 33,00 € 22,00 € 34,50 € 27,00 € - 15,00 € 15,00 € 12,00 € RÉSEAU POINT DE VENTE 28 & 29 juillet THIERRY MALANDAIN - MALANDAIN BALLET BIARRITZ Cendrillon 1 2 3 42,00 € 32,00 € 20,00 € 39,00 € 29,00 € 17,00 € 31,50 € 24,00 € - 15,00 € 15,00 € 12,00 € www.vaison-danses.com BUREAU DE LOCATION Office du Tourisme Vaison-la-Romaine Avenue du Général de Gaulle (Horaires d’ouverture consultable sur le site vaison-ventoux-tourisme.com) PAR TELEPHONE 04 90 36 51 31 aux horaires d’ouverture de l’Office (Paiement cartes bancaires uniquement) PAR COURRIER Fnac – Ticketmaster Locations Locations 44 44 Partenaires Partenaires institutionnels Partenaires Mécènes Partenaires entreprises Médias vauclusematin.com Grand Mécène 45 45 L’équipe du Festival Le Festival International de danse de Vaison-la-Romaine est organisé par le Service Culturel d e la Ville sous l’égide du Centre d’Animation Culturelle. Président : Jacques Borsarelli Direction Artistique, Coordination Générale : Bernadette Stalmans Communication, Relations Presse : Arwen Keller Production, Ressources humaines : Marion Baguet Administration, Gestion : Jean-Claude Pasqual Responsable Billetterie : Cyril Cionco Accueil, Logistique : Nicolas Thevenot Accueil Public et Compagnies : Valérie Seyvet Direction Technique : Bertrand Buisson et Antoine De Gantho, 7e Sens Régie Générale et Plateau : Jacques Sals Régie Son : Michel Moulai Accueil Loges et Costumes : Elisabeth Carrié Et toute l’équipe des techniciens intermittents du spectacle Avec le concours des Services Techniques et Administratifs de la Ville de Vaison-la-Romaine Bureau du Festival Tel : 04 90 28 84 49 [email protected] CONTACT PRESSE ET COMMUNICATION Arwen Keller 04 90 28 84 49 - 06 13 93 12 91 [email protected] La Ferme des Arts Rue Bernard Noël - BP 60 84110 Vaison-la-Romaine 04 90 28 84 49 www.vaison-danses.com L’Équipe Régie Lumières : Christophe Ménéroud 46 29 u a 4 0 u 6 D 1 0 2 t e l l i ju com s. aiso v . w ww nse a d n