BALLET PRELjOCAj

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BALLET PRELjOCAj
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Dossier
de Presse
Relations Presse :
Arwen Keller
04 90 28 44 01 - 06 13 93 12 91
[email protected]
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Sommaire
VAISON DANSES
ET SES VALEURS
Audace et Liberté,
Energie,
Respect et Tolérance
Edito 3
Soirée jeunes interprètes Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée
& Les Ateliers de la Compagnie Françoise Murcia
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Shostakovich, Wrinting Groung Alonzo King LINES Ballet
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Hearts & Arrows, Murder Ballades, Quintett L.A. Dance Project
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En Plata Compagnie Enclave Español
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Duos Mythiques Ballet Preljocaj
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Cendrillon Malandain Ballet Biarritz
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Autour du festival 38
Calendrier des manifestations 42
Locations 43
Partenaires 44
L’équipe du festival 45
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Edito
Juillet 1996 / Juillet 2016
Juillet 1996 : Maurice Béjart enflamme le théâtre antique de Vaison-la-Romaine avec son mythique « Messe pour le temps
présent » interprété par les danseurs du Béjart Ballet Lausanne.
Première rencontre entre la danse et le public du théâtre antique, premier rendez-vous entre un chorégraphe majeur de son
temps et Vaison-la-Romaine. Au fil des mois de juillet, la danse s’installe dans le théâtre, la programmation s’étoffe jusqu’à
former le festival Vaison Danses, performance artistique et aventure humaine renouvelées chaque édition.
Année après année, le festival Vaison Danses a su rester voué à toutes les danses, ouvert à la diversité des expressions
chorégraphiques, réactif aux découvertes. La danse est aujourd’hui une spécifcité de Vaison-la-Romaine et le festival est
devenu l’un des pôles culturels majeurs de la région.
Juillet 2016 : Dans la continuité de toutes ces belles années, nous avons invité de grands chorégraphes pour continuer
à partager avec vous une émotion esthétique intense.
Nous sommes également heureux et fiers d’accueillir un échantillon des jeunes talents de notre territoire : le Ballet Junior du
Conservatoire National à Rayonnement Régional Toulon Provence Méditerranée et Les Ateliers de la Compagnie Françoise
Murcia.
C’est le tournant que nous voulons prendre à l’occasion des vingt ans du festival : Vaison Danses, c’est un état d’esprit, une
qualité artistique inventive, festive et vivante qui gagne toute la ville.
Nous vous attendons en juillet pour souffler nos vingt bougies. Que la fête soit belle, qu’elle soit réussie, qu’elle vous donne
encore envie de danser et de rêver !
Bon festival 2016 !
Bernadette Stalmans
Directrice de Vaison Danses
Edito
Ces chorégraphes ont en commun d’être de grands amoureux de la danse classique, qu’ils considèrent comme une merveilleuse
technique du mouvement.
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Durée : 0h55
Lundi 04 juillet 2016
+ 20 min d’entracte
« Oscillé »
Déserts / Crawl (extraits)
Interprétation : Ballet Junior du CNRR Toulon
Provence Méditerrannée
Interprétation : Ballet Junior du CNRR Toulon Provence
Méditerrannée
Direction de chorégraphie : Philippe Keriguy et
Nicole Vivier
Direction de chorégraphie : Jean-Pierre Alvarez
Partita V
Interprétation : Ballet Junior du CNRR Toulon
Provence Méditerrannée
Oeuvre inspirée : extraits de « Déserts d’amour » 1984
et « Crawl de Lucien » 1985 de Dominique Bagouet
Création musicale : Jean-François Desmoulins, Emmanuel
Dubus, Stéphane Skrzynkowski, Hervé Zenouda, étudiants de
la classe de composition du CNRR de Toulon / Professeurs
Robert Martial et Laurent Melin.
Chorégraphie : Doris Humphrey
Extraits remontés par Claire Roucolle
Musique : Partita V de Jean Sébastien Bach
Projet soutenu par Le Centre National
de la Danse de Paris dans le cadre d’un
programme d’accompagnement
« Danse en amateur et répertoire »
El dia del Padre
Interprétation : Les ateliers de la Compagnie Françoise Murcia
Musique : Paco de Lucia et chants de Pepe de la Matrona.
U, Les Nouveaux Commerçants soutiennent la Compagnie
Françoise Murcia.
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Soirée jeunes interprètes
Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerrannée
& Les ateliers de la Compagnie Françoise Murcia
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Une soirée dédiée aux jeunes interprètes du territoire
BALLET JUNIOR DU CNRR TOULON PROVENCE MÉDITERRANÉE
Ballet junior du CNRR Toulon Provence Mediterranée
Les jeunes danseurs du Ballet Junior du CNRR Toulon Provence Méditerranée interprètent trois pièces extraites du répertoire
contemporain : liberté d’invention, savantes géométries des corps dans l’espace, ils font un travail de composition entre
différentes esthétiques.
Le Ballet Junior regroupe des élèves / danseurs de 3ème cycle du Conservatoire de Toulon. Sa vocation est de confronter
l’élève au métier d’interprète par la rencontre avec des chorégraphes invités, par le remontage de pièces de répertoire
et l’échange avec le public. Nicole Vivier, professeur de danse contemporaine encadre et accompagne le travail du
Ballet Junior.
Lundi 04 juillet 2016
« Oscillé »
Cette pièce propose un va et vient entre l’esthétique baroque et la danse contemporaine. Philippe Keriguy et Nicole Vivier,
professeurs au CNRR de Toulon Provence Méditerranée, nous entraînent dans les pas de la Belle Danse du XVIIème siècle
revisitée par la danse contemporaine.
Partita V
Cette pièce est composée d’extraits du répertoire de Doris Humphrey, chorégraphe américaine représentante du courant
de la modern dance de la première moitié du XXème siècle. Extraits remontés par Claire Roucolle, notatrice Laban.
Déserts / Crawl (extraits)
Cette pièce est librement inspirée des oeuvres du répertoire de Dominique Bagouet des années 1984 « Déserts d’amour »
et 1985 « Crawl de Lucien ». Le travail des élèves est dirigé par Jean-Pierre Alvarez, ancien interprète de La Cie Dominique
Bagouet et professeur de danse contemporaine au CRR de Montpellier.
Remerciements Aux Carnets Bagouet qui ont donné leur aimable autorisation pour que les élèves puissent interpréter des
extraits de « Déserts d’amour » et du « Crawl de Lucien »
Spectacle gratuit : billets à retirer à partir du 1er juin 2016 à la billetterie de l’Office de Tourisme de Vaison-la-Romaine.
Une soirée dédiée aux jeunes interprètes du territoire
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LES ATELIERS DE LA COMPAGNIE Françoise MURCIA
Françoise Murcia
Françoise Murcia a suivi une formation de danse classique à Bordeaux et choisit rapidement la diversité de la danse
contemporaine. Elle fonde sa propre compagnie en 1989. Installée à Vaison-la-Romaine depuis 2008, Françoise Murcia est
particulièrement sensible aux questions de l’enseignement et de la transmission de la danse.
Françoise Murcia présente ici des extraits de son univers de création, à la fois passionné, tendre et profond. Elle intervient
pour cette soirée avec les élèves de ses Ateliers, en complicité avec ses danseuses.
La compagnie Françoise Murcia, créée en décembre
1989 est accueillie par le Centre Escapade – A Cœur
Joie de Vaison la Romaine depuis 2008. Ce lieu
permet à la Compagnie de disposer d’un bureau et
de bénéficier en permanence de deux studios de
danse ainsi que d’équipements annexes pour son
travail de création. La Compagnie a ainsi produit
une vingtaine de créations
El dia del Padre
D’origine espagnole, Françoise Murcia a largement
puisé son inspiration dans les sons, les odeurs,
les ambiances, les musiques et les danses de la
péninsule ibérique. Plusieurs extraits de cet univers
de création à la fois passionné, tendre et profond,
seront présentés en seconde partie de soirée, sur
des musiques de Paco de Lucia et des chants de
Pepe de la Matrona.
Spectacle gratuit : billets à retirer à partir du 1er juin 2016 à la billetterie de l’Office de Tourisme de Vaison-la-Romaine.
Lundi 04 juillet 2016
Compagnie Françoise Murcia
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Durée : 1h15
Mardi 12 juillet 2016
+ 20 min d’entracte
Shostakovich
Writing Ground
Chorégraphie : Alonzo King
Musique : Dmitri Shostakovich
Quatuor à cordes n° 8 en ut mineur op. 110
Lumière : David Finn
Costume et décors : Robert Rosenwasser
Chorégraphie : Alonzo King
Musique : Musique sacrées
Décors et Costumes : Robert Rosenwasser
Lumières : Axel Morgenthaler
En collaboration avec Colum McCann
Durée : 30 minutes
Durée : 44 minutes
Créé en novembre 2014
Commande du Monaco Dance Forum,
première en 2010,
reprise pour Alonzo King LINES Ballet en 2013
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© RJ Muna
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Shostakovich, Writing Ground
Alonzo King LINES Ballet
Alonzo King
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Un chaman qui enseigne la lumière et la beauté
SHOSTAKOVICH / WRITING GROUND
ALONZO KING LINES BALLET
Alonzo King
Après une carrière d’interprète dans la compagnie d’Alvin Ailey et à l’American
Ballet Theatre, Alonzo King s’installe à San Francisco et fonde la compagnie LINES
Ballet en 1982, aujourd’hui l’une des plus importantes et des plus enthousiasmantes
compagnies d’outre-Atlantique. Chorégraphe visionnaire, il est également invité
à travailler dans les plus grandes compagnies à travers le monde comme le
Frankfurt Ballet, le Alvin Ailey American Dance Theatre, le Swedish Royal Ballet,
le Joffrey Ballet, le Dance Theater of Harlem, le Hong Kong Ballet... Très reconnu
aux Etats-Unis il collabore régulièrement avec l’opéra, la télévision et le cinéma.
Mardi 12 juillet 2016
Sept ans après la création de LINES Ballet, Alonzo King inaugure le Dance Center
à San Francisco puis en 2001, il crée la LINES Ballet School afin de découvrir
et développer le talent de jeunes danseurs. En 2006, Alonzo King débute
un partenariat avec la Dominican University de Californie et crée le premier
programme Joint BFA de danse de la côte Ouest.
Le maire de San Francisco le distinguera en 2008 avec le prix des Arts de la
ville, le qualifiant de « trésor de San Francisco, regroupant le meilleur de San
Francisco, l’excellence et la diversité culturelle de la ville. ». La même année, il
reçoit le Jacob’s Pillow Creativity Award pour sa contribution à avoir « porté le
ballet vers le 21e siècle » selon les termes de Ella Baff, directrice exécutive du
Jacob’s Pillow. Il a également reçu de nombreuses autres distinctions : le Bessie
Award en 2005, le NEA Choreographer’s Fellowship, l’Irvine Fellowship en danse,
le Lehman Award, le Excellence Award du KGO et le San Francisco Foundation’s
Community Leadership Award en 2007. En 2005, le Kennedy Center le nomme
Maître de la chorégraphie afro-américaine.
© RJ Muna
En 2005, il a obtenu le titre de Docteur Honoris Causa à la Dominican University de Californie, puis quelques années plus tard, il se voit
décerner la Green Honos Chair Professorship de la Christian University au Texas. Au printemps dernier, il reçut une seconde fois le titre
de docteur honoris causa du California Institute of the Arts à Los Angeles.
Admirateur de Balanchine, Alonzo King développe une danse inventive, sensuelle et vibrante avec des danseurs à la technique classique
irréprochable, et crée des ponts entre tradition et modernité. Par ses collaborations avec des artistes de disciplines et cultures
différentes, il propose un travail toujours nouveau et nourri par la diversité culturelle.
William Forsythe dit de lui que « c’est un des rares véritables maîtres de ballet de notre époque »
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Alonzo King Lines Ballet
Alonzo King LINES Ballet basée à San Francisco est une compagnie de ballet contemporain unanimement reconnue, et guidée depuis 1982
par une vision artistique globale unique en son genre. En collaborant constamment avec des compositeurs, musiciens et artistes visuels
renommés, Alonzo King crée des pièces qui s’inspirent d’un éventail varié de traditions culturelles profondément ancrées, et imprègne
la technique du ballet classique d’un nouveau potentiel d’expressivité. Les collaborateurs de la compagnie incluent le saxophoniste
mythique de jazz Pharoah Sanders, le virtuose joueur de tabla Zakir Hussain, l’acteur Danny Glover, ou encore les moines Shaolin de
Chine. En plus de ses saisons biannuelles à San Francisco, la compagnie jouit d’un succès grandissant sur le plan international et participe
à des événements emblématiques de la danse : Biennale de Danse de Venise, Montpellier Danse, le Wolfsburg Festival, La Maison de la
Danse et le Monaco Dance Forum.
Alonzo King LINES Ballet poursuit son engagement dans l’accès à l’enseignement de la danse à travers l’école de danse LINES Ballet
School, le Joint BFA Program in Dance avec l’Université Dominicaine de Californie, et le Dance Center, l’un des plus importants centres
dédiés à la danse de la côte Ouest américaine.
Mardi 12 juillet 2016
« Le terme LINES (littéralement “lignes”) fait allusion à tout ce qui est visible dans la sphère des phénomènes. Il n’y a rien qui ne soit fait ou
formé sans ligne. La droite et le cercle définissent et englobent tout ce que nous voyons. Tout ce qui peut être vu est formé par une ligne.
En mathématiques, c’est une extension de longueur droite ou courbe sans largeur aucune. Les lignes sont présentes partout : dans nos
empreintes digitales, la forme de nos corps, les constellations, la géométrie. La ligne implique une connexion généalogique, une filiation
et aussi une parole. Elle marque le point de départ et le point d’arrivée. Elle indique une direction, une intention de communication, et un
concept. Le fil d’une pensée. Une frontière ou bien l’éternité. Une ligne mélodique. L’Équateur. Ligne de vibration ou ligne du point à point,
elle est l’organisation visible de ce que nous voyons. »
Alonzo King
© Margo Moritz
© RJ Muna
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Shostakovich
Comme une flèche prête à prendre son envol, une sourde et inquiète agitation imprègne
la dernière pièce d’Alonzo King sur le quatuor à cordes de Shostakovich. La musique
oscille dans un état de suspension cristalline, poussant les danseurs à résister à la traction
jusqu’à la limite pour mieux se révéler dans un espace entre harmonie et discorde.
Mardi 12 juillet 2016
Le Quatuor à cordes n° 8 en utmineur op. 110 est une œuvre de musique de chambre
composée par le compositeur russe Dmitri Chostakovitch (écrit Dmitri Shostakovich en
anglais) en 1960. Il s’agit de l’une des œuvres les plus connues et jouées du compositeur
russe, dont certains thèmes furent par ailleurs réutilisés par Chostakovitch dans d’autres
compositions. Impressionné par le spectacle de la ville de Dresde dévastée après la
seconde guerre mondiale, il écrivit le quatuor en trois jours alors qu’il y réside quelques
jours en 1960. L’œuvre est dédicacée « aux victimes de la guerre et du fascisme ».
© RJ Muna
© Quinnb Wharton
« Poussés par la musique, les duos
manifestent un sentiment d’urgence
féroce, mais restez concentrés sur les
détails : la façon dont une jambe est
saisie, dont une tête pousse contre un
torse ou un menton rencontre un autre
menton. Vous pourrez presque entrevoir
la façon dont ces rencontres produisent
des flux d’énergie vivifiants. »
Rita Feciano, Dance View Times
« Sur des extraits de quatre quatuors à cordes du compositeur, Alonzo King hisse farouchement les danseuses sur pointes et les 10
danseurs en mode attaque. Qu’attaquent-ils ? L’espace, la gravité, les limites physiques (oui, même les danseurs de cette qualité en ont
un peu), et, phrase par phrase, la musique. Tous ces aspects sont explorés et exploités pour un impact maximum, comme si une pensée
commencée par une danseuse est prolongée par un autre, un couple, voire même un petit groupe. »
Janice Berman, San Francisco Classical Voice
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Writing Ground
Commandée par les Ballets de Monte-Carlo en 2010, cette œuvre magistrale s’inspire des poèmes de l’auteur à succès Colum McCann.
Cette pièce flamboyante et lyrique, accompagnée de musiques sacrées des traditions juive, chrétienne, musulmane et bouddhiste
tibétaine, pousse les danseurs de la compagnie au-delà de leurs limites physiques.
« J’ai fait mienne l’idée des anciens selon laquelle l’art doit être au centre de tout. Le premier principe de l’art est la connaissance de la
bonne manière dont sont faites les choses. Ce qui est mal fait est dépourvu d’art. Toutes les disciplines, toutes les entreprises humaines,
toutes les formes de travail sont des supports pour la créativité et l’imagination. Si l’on peut dire que le travail du charpentier est la base
de toute création, c’est que toute création participe à une forme de menuiserie. La création, portée à son plus haut niveau, quelle que
soit la profession, a quelque chose de poétique. Écrire, chanter, élever des enfants, cultiver un champ, tisser un panier, gouverner un
pays ou danser, c’est la même chose. Mon expérience m’a appris que lorsqu’on travaille avec des créateurs artistiques, dans n’importe
quel domaine, on fait la même chose. Dans le cas de Writing Ground cette collaboration s’est faite avec un écrivain, Colum McCann.
« Writing Ground, s’inspire des poèmes de
l’auteur plusieurs fois récompensé : Colum
McCann. Un travail émotionnellement intense
et basé sur des musiques sacrées Juives,
Chrétiennes, Musulmanes et Tibétaines. Writing
Ground met la compagnie au défi d’explorer un
nouveau territoire physique. Cette pièce illustre
parfaitement le pouvoir narratif d’Alonzo King. »
Huffington Post
© Margo Moritz
« Résultat sidérant pour la douzaine de créatures
sublimes de sa compagnie, LINES. Immenses,
membres déliés, sensuels, ils rayonnent si
vivement que la scène semble exiguë. Toute
la création passe dans leur gestuelle : astres,
animaux, barques sur le fleuves...
Les pièces d’Alonzo se développent comme des
incantations, toujours plus directes, intenses,
liées à la musicalité profonde des êtres. On
est bien au-delà des drames ordinaires entre
hommes et femmes. »
Ariane Bavelier, Le Figaro
Mardi 12 juillet 2016
On peut dire que le langage du mouvement contient des mots. Les mots, qu’ils soient écrits ou parlés, sont des sons et des formes qui
ont un sens et que l’on utilise pour communiquer des idées. Dans le mouvement, les formes sont le résultat de la distillation d’idées en
symboles, que l’on utilise également pour communiquer. En créant un langage du mouvement, nous ébauchons des pensées et idées
pour leur donner une forme visible. »
Alonzo King
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Durée : 1h10
HEARTS & ARROWS
Chorégraphie : Benjamin Millepied
Musique originale : Philip Glass
Costumes : Janie Taylor
Lumières : Roderick Murray
Concept visuel : Liam Gillick
Durée : 17 minutes
Pièce pour 8 danseurs
Lundi 18 juillet 2016
Première le 8 avril 2015 au Théâtre du Châtelet, Paris
Commande de Van Cleef & Arpels En coproduction avec la Biennale de la Danse de Lyon et L.A. Dance Project
MURDER BALLADES
QUINTETT
Chorégraphie : Justin Peck
Musique : Bryce Dessner,
en accord avec Chester Music Limited,
enregistré par eight blackbird
Lumières : Brandon Stirling Baker
Costumes : Justin Peck
Concept visuel : Sterling Ruby
(commande du L.A. Dance Project
pour le théâtre du Châtelet)
Chorégraphie : William Forsythe
en collaboration avec Dana Caspersen,
Stephen Galloway Jaccopo Godani, Thomas McManus,
Jone San Martin
Musique originale : Gavin Bryars
(Jesus Blood never failed me yet)
Costumes : Stephen Gallowa
Lumières : William Forsythe
Mise en scène : William Forsythe, Stephen Galloway,
Thomas McManus, Jone San Martin
Durée : 20 minutes
Piece pour 6 danseurs
Première le 17 septembre 2013
à la Maison de la Danse de Lyon
Durée : 26 minutes
Pièce pour 5 danseurs
Première le 9 octobre 1993 à Francfort, Opernhaus
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© Laurent Philippe
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Hearts & Arrows, Murder ballades, Quintett
L.A. Dance Project
Benjamin Millepied
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Une vision de la danse comme un alliage de la virtuosité classique et de la pluridisciplinarité moderne
HEARTS & ARROWS / MURDER BALLADES / Quintett
L.A. DANCE PROJECT – BENJAMIN MILLEPIED
Benjamin Millepied
Los Angeles Dance Project
Né en France, Benjamin Millepied est initié à la danse dès l’âge de huit ans par sa mère,
professeur de danse contemporaine. De treize à seize ans, il étudie au Conservatoire
National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon puis en 1993, intègre la School of
American Ballet, l’école officielle de l’American Ballet. Il remporte le Prix de Lausanne en
1994 et, la même année, Jerome Robbins le choisit pour interpréter le rôle principal de 2
& 3 Part Inventions. Pendant sa dernière année d’études, il reçoit le Mae L. Wien Award
de meilleur espoir, et est engagé dans le corps de ballet du New York City Ballet.
Créée en 2012, la compagnie est à la fois
un laboratoire et un collectif de créateurs
qui mixe danse, musique, arts plastiques
et technologie. L.A Dance Project
cherche à redéfinir la notion même de
la collaboration artistique, au théâtre
comme hors les murs, et à présenter
la danse dans toutes ses formes.
Benjamin Millepied s’est entouré de Nico
Muhly (compositeur), Charles Fabius
(producteur), Matthieu Humery (conseiller
d’Art) et Dimitri Chamblas (producteur
audiovisuel). La compagnie est devenue
un foyer de création chorégraphique
international, avec des danseurs solistes
d’exception.
« J’ai rêvé d’un compagnonnage d’artistes
et d’un collectif de créateurs parce que la
danse est disséminée partout. Un projet
autour de la danse et de tout ce qu’elle
peut représenter aujourd’hui. »
Benjamin Millepied
Lundi 18 juillet 2016
Au printemps 2001, il est promu étoile, une place qu’il occupe jusqu’en 2011, année où il
prend sa retraite. Au cours de ses années au New York City Ballet, Benjamin Millepied
interprète les rôles principaux des ballets de George Balanchine et Jerome Robbins.
Nombreux sont les chorégraphes à lui offrir la création de rôles originaux, dont Peter
Martins, Angelin Preljocaj, Mauro Bigonzetti, Alexeï Ratmansky ou encore Christopher
Wheeldon.
Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses débuts de chorégraphes en 2001. L’année
suivante, il fonde l’ensemble Danses Concertantes. De 2006 à 2007, Benjamin Millepied
est chorégraphe résident au Baryshnikov Arts Center où il crée Years Later, un solo
pour Mikhaïl Baryshnikov. En 2007, il reçoit the United States Artists Wynn Fellowship. En
2010, il est fait chevalier des Arts et Lettres.
Bon nombre de ses chorégraphies figurent au répertoire des plus grandes compagnies
de danse à travers le monde. Il collabore avec des artistes tels que Nico Muhly, David
Lang, Philip Glass, Christopher Wool, Barbara Kruger, Paul Cox, Rodarte, Thierry Escaich
et Santiago Calatrava.
Benjamin Millepied s’intéresse également à l’univers cinématographique, en tant que
chorégraphe et réalisateur. En 2010, il est chorégraphe et conseiller du film couronné
par un Oscar Black Swan, réalisé par Darren Aronofsky.
En 2012, Benjamin Millepied fonde sa propre compagnie à Los Angeles, le L.A. Dance
Project, collectif de créateurs qui cherche à présenter la danse sous toutes ses formes,
en multipliant les collaborations avec des jeunes artistes en devenir et des figures
emblématiques du paysage artistique. En Novembre 2014, Benjamin Millepied succède à
Brigitte Lefèvre comme directeur de la danse de l’Opéra National de Paris puis reprend
sa liberté en février 2016.
« Le LADP est un vivier fécond aux
synergies et à la création, et ces
chorégraphes internationaux sont tous
jeunes et polyvalents. La diversité de
leurs œuvres montre que la danse, en
tant que réflexion sur nos sociétés en
transformation permanente, est un art
bel et bien vivant. »
M. Arnaud - Bachtrack
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Hearts & Arrows
« Hearts and Arrows de Benjamin Millepied
est un ouvrage qui rend hommage à
l’ambiance des eighties. [...] La rigueur des
costumes (T-shirts blancs et shorts ou jupes
noirs à trame blanche) n’a d’égale que celle
de la musique. Le choix de Millepied s’est
porté sur la bande-son de la biographie de
Yukio Mishima réalisée par Paul Schrader
en 1985, illico primée au Festival de Cannes,
dans laquelle Philip Glass fait preuve d’une
capacité de compassion exceptionnelle,
mettant parfois une goutte de romantisme
dans son univers si rigoureux. On s’y
croirait, grâce à l’incroyable vitalité
qui se déploie dans une succession de
brèves chorégraphiques. [...] Pulsation
permanente, légèreté, lyrisme et surtout
optimisme, des interprètes comme sur un
nuage, clarté des structures spatiales,
cohérence totale entre tous les éléments,
[...] ce flux cinétique semble couler d’une
source intarissable. Et si les trois filles et
cinq garçons donnent souvent l’impression
d’être un seul organisme qui se contracte
et se déploie à nouveau, on y note tout
autant la présence très marquante de
chaque personnalité. »
© Michel Cavalca
Thomas Hahn
« For all its polish, “Heart & Arrows” has an unfinished quality, yet there was one visual coup as the back of the stage gradually opened,
exposing the surrounding woods. It was like an overlay : dancers on one side, nature on the other until, in the end, they became one. »
Gia Kourlas - NY Times
Lundi 18 juillet 2016
Deuxième volet de la trilogie Gems, initiée avec Van Cleef & Arpels en 2013 avec le ballet Reflections, Hearts and Arrows est la nouvelle
chorégraphie du L.A Dance Project et de Benjamin Millepied. A l’instar de la première édition, le fondateur de la compagnie mettra en
scène sa vision des pierres précieuses, secondé par le scénographe Liam Gillick sur une musique composée par Philip Glass. Benjamin
Millepied compose une chorégraphie à la recherche de la pureté des mouvements et veut offrir au regard l’incomparable pouvoir
d’émotion et de fascination de la danse.
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Murder Ballades
Le chorégraphe Justin Peck, âgé de 28 ans est soliste et chorégraphe résident au New York City Ballet depuis 2014. Murder Ballades a
été composé pour l’ensemble eight blackbird au Museum of Contemporary Art de Chicago en 2013 sur une création musicale de Bryce
Dessner.
Le compositeur Bryce Dessner commente ainsi sa création : « J’ai depuis un moment envie de me pencher sur la tradition étrange
et féconde des ballades meurtrières américaines (« murder ballades »). Lorsqu’avec Justin Peck, nous avons commencé à étudier
différentes idées autour de notre première collaboration pour une œuvre destinée au L.A Dance Project, j’ai commencé à m’intéresser
aux différentes ramifications de la musique américaine, à la fois folk et classique, populaire et sacrée. Aux alentours de cette période
ont eu lieu les tueries tragiques du cinéma d’Aurora et de l’école primaire de Sandy Hook, et j’ai donc commencé à réfléchir sur la nature
de la violence au sein de l’identité américaine.
La tradition de la ballade meurtrière américaine puise ses origines dans une vieille tradition européenne qui consiste à faire en musique
le récit détaillé de meurtres célèbres. Avec le temps, la version américaine de cette tradition a entrainé la création de son propre
langage vernaculaire, déclinant à l’envie un certain nombre d’histoires (généralement inspirées des mêmes évènements, et parfois
même créées à partir des mêmes mélodies) et les transmettant de génération en génération. Ces ballades musicales ont longtemps
joué un rôle fondamental dans la folk traditionnelle américaine.
Dans mes Murder Ballades, enregistrées par l’ensemble de musique de chambre américain eight blackbird, j’ai choisi de rééxaminer
plusieurs de ces anciennes chansons pour les faire résonner sur ma propre musique, à la fois dans les morceaux eux-mêmes et dans
les mouvements additionnels. »
Lundi 18 juillet 2016
« Justin Peck propose dans Murder Ballades un bel
exercice, où l’on sent son attirance pour Jerome
Robbins. C’est jeune, frais, très bavard, notamment
dans les bras mais cela ne manque pas de charme. »
M-C. Vernay - Libération
« Pas de meurtre, sinon de la morosité. Peck
chorégraphie avec une fraîcheur renversante. Il
fait danse de tout : le vocabulaire classique mais
aussi un salut de la main, une manière de lacer
ses baskets ou de dérouler un pas en marche
arrière. Six danseurs jouent avec les lignes et les
humeurs. Jamais trop, jamais gratuitement. Une
justesse court, dosant les refrains, les couplets et
les ruptures. Jerome Robbins n’est pas loin. »
Ariane Bavelier - Le Figaro
© Laurent Philippe
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Quintett
Lyrique, engagé et émouvant, Quintett est un chef-d’œuvre
tranquille, chorégraphié sur la musique de Gavin Bryars
« Jesus Blood Never Failed Me Yet ».
Sur une scène baignée d’une lumière blanche et brillante,
Quintett évoque et développe avec brio les thèmes de Gavin
Bryars ; la perte, l’espoir, la peur et la joie. En contrepoint des
battements de cœur de la musique, les danseurs s’élancent
dans un flux continu de duos, trios et solos. S’entrelaçant et
chutant, les danseurs créent une force tourbillonnante qui
se développe et s’amplifie, joyeuse, complexe - un torrent
contenant en son centre, une vision essentielle ; la prise de
conscience de sa propre fin.
Lundi 18 juillet 2016
Cette pièce suspend le temps et l’existence. Une œuvre
touchante et surprenante de William Forsythe qui utilise
largement le langage classique.
© Ryan Schude
« [Quintett, la pièce] de Forsythe, magistralement interprétée
par les danseurs plus que techniques du L.A. Dance Project, est
éblouissante. Ecrite en 1993 après la mort de sa femme, cette
pièce dit tout du désir, de la tendresse et du manque. »
M-C. Vernay - Libération
© Laurent Philippe
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Durée : 1h35
En Plata
Direction artistique : Antonio Pérez & David Sanchez
Assistante de direction en tournée : Myriam Agar
Mercredi 20 juillet 2016
Idée originale :
Antonio Pérez & David Sanchez
Chorégraphie : Antonio Pérez (Enclave),
Nella G. Madarro (Flamenco)
Musique originale : Francisco Vidal (Flamenco)
Création Lumières : Olga Garcia
Création Costumes : Carmen Granell
Régisseur : Rocio chacon
Illumination : David de Diego
Son : Victor Nafria
Partenaire financier : Comunidad de Madrid
Me viene al Pensamiento
Musique : Alberto Iglesias
Chorégraphie : Antonio Pérez
Costumes : Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez
Interprètes : La Compagnie au complet
Seissouso
Musique : Cirque du soleil
Chorégraphie : Antonio Pérez
Costumes : Ma del Carmen Rodriguez, Antonio Pérez
Interprètes : David Sánchez
Procuro Olvidarte
Musique : Mayte Martìn - Tete Montoliù
Chorégraphie : Antonio Pérez
Costumes : David Sánchez
Interprètes : Antonio Pérez
Pléyade
Musique : Christina Pluhar
Chorégraphie : Antonio Pérez
Costumes : Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez
Interprètes : La Compagnie au complet
En Plata
Musique : Arvo Pärt - Armand Amar
Chorégraphie : Antonio Pérez
Costumes : Lourdes B. , Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez
Interprètes : Les femmes de la Compagnie
Enlaces
Musique : E. Granados
Chorégraphie : Antonio Pérez
Costumes : Ma del Carmen Rodriguez, Antonio Pérez
Interprète : Antonio Pérez
Enclave Flamenco
Musique : Francisco Vidal
Chorégraphie : Nella Madarro
Costumes : Lourdes B. , Carmen Granell, Ma del Carmen Rodriguez
Interprètes : La Compagnie au complet
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© Juan Berlanga
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En Plata
Enclave Español
Antonio Pérez et David Sánchez
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Renaissance des classiques de la danse espagnole dans une fresque flamboyante
En Plata
ENCLAVE ESPAñOL
Antonio Pérez
Il débute sa formation de danse à l’âge de douze ans en se formant aux richesses
chorégraphiques du folklore espagnol. Un an après, il découvre la danse classique
et espagnole des mains de Victoria Eugenia (Betty), Paco Romero et Carmen Roche.
À dix-neuf ans, il entre comme danseur professionnel au Ballet national d’Espagne.
Il gravira les échelons jusqu’à être soliste de cette compagnie. Antonio Pérez
est alors invité à divers galas nationaux et internationaux comme danseur et
chorégraphe mais aussi comme maître de danse espagnole au Portugal, au Japon,
aux États-Unis.
Mercredi 20 juillet 2016
Antonio Pérez obtient en 2006 le premier prix du meilleur chorégraphe du Marathon
de danse de Madrid avec sa pièce Pléyade, créée pour le Conservatoire royal
professionnel de danse Mariemma.
Il combine son activité de chorégraphe avec celle de pédagogue, notamment au
sein du Conservatoire supérieur de danse María de Ávila, où il occupe le poste de
directeur du département de chorégraphie et d’interprétation. À travers les cours
techniques, les ateliers de création et l’analyse de répertoire, il forme les élèves à
l’univers de la danse espagnole.
David Sánchez
À neuf ans, il se lance dans des études au Conservatoire royal professionnel de
danse de Madrid. Il participe alors aux ateliers chorégraphiques de Juan Carlos
Santamaría, de Mariemma et d’Ana López. C’est là qu’il développe son potentiel
et affine sa technique en travaillant avec les plus grands maîtres de la danse
espagnole et du flamenco.
Antonio Gades le nomme à l’âge de quatorze ans « premier et unique mérite et
espoir » de sa compagnie. Un an après, David Sánchez intègre le Nuevo Ballet
Español dirigé par Carlos Rodriguez et Angel Rojas. En 1999, il est appelé par le Ballet
national d’Espagne. Il y interprète des rôles de solistes puis de premier danseur.
En 2003, il devient enseignant au sein de la prestigieuse école privée Carmen Roche
et forme ses élèves à l’escuela bolera et à la danse espagnole en général. De 2004
à 2010, il est premier danseur de la compagnie d’Antonio Márquez.
© Juan Berlanga
23
Enclave Español
La compagnie Enclave Español est créée en 2010 par Antonio Pérez et David Sánchez. Fervents défenseurs de la danse espagnole,
leurs trajectoires artistiques débutent au sein du Ballet national d’Espagne. Très jeunes, ils ont donc l’opportunité de travailler avec de
grands chorégraphes, de partager les plaisirs de la scène avec de grands interprètes et de défendre les plus prestigieuses œuvres du
répertoire de danse espagnole et flamenco.
Enclave Español, c’est d’abord Antonio Pérez – ex-soliste du Ballet national d’Espagne – et David Sánchez – danseur d’Antonio Gades dès
l’âge de quatorze ans avant de rallier lui aussi le même prestigieux ballet. Tous les deux ont en commun d’être d’exceptionnels interprètes
du classique espagnol, l’escuela bolera, comme du Flamenco. Chorégraphes au style très affirmé, ils ont également développé un projet
original de compagnie : embrasser l’Espagne à travers toutes ses danses, saisies dans toutes leurs intimités.
« Antonio Pérez et David
Sánchez
ont
jeté
avec
intelligence et passion leur
dévolu
sur
le
fastueux
patrimoine de la danse
espagnole, unique en Europe.
Danse baroque ou danse de
cour, danses innombrables
des provinces, danse classique
espagnole « escuela Bolera »,
danse flamenca : au cours
d’un spectacle titré EN PLATA,
(en argent ) qu’on aurait pu
aussi titrer « en Oro » ( en or ).
Les treize danseurs d’Enclave
Espagnole
évoquent
cet
héritage dont les Espagnols
eux-mêmes ne mesurent pas
la richesse et la diversité . »
Raphael de Gubernatis.
Le Nouvel Observateur
© Juan Berlanga
Mercredi 20 juillet 2016
Un fabuleux héritage
24
En Plata
En Plata, créée en 2010, est la première pièce de la compagnie Enclave Español. Poussés par leur passion, inspirés par la richesse du
répertoire et le désir de le transmettre au plus grand nombre, Antonio Pérez et David Sánchez rendent avec ce spectacle un vibrant
hommage à l’Espagne. Tout en respectant les différents styles de la danse espagnole, ils apportent une touche originale et singulière
par la chorégraphie, le rapport danse-musique, la lumière et les costumes.
En Plata (en argent) est née du besoin de transmettre, exprimer et développer de nouveaux langages de la danse espagnole. Partir de
ses racines, de son essence, expérimenter, rechercher et diffuser la culture espagnole. C’est ce à quoi tend ce spectacle riche de la
versatilité qui caractérise cet art. Embrasser l’Espagne à travers toutes ses danses : les danses de cour, le classique de l’Escuela Bolera,
les sévillanes, jusqu’au flamenco avec castagnettes, chaussons et pointes, traînes, mantilles et éventails. Toutes les danses patrimoniales
espagnoles sont ici réunies.
Mercredi 20 juillet 2016
En Plata nous emmène au coeur de la culture espagnole et nous propose un voyage dans le temps haut en couleur à travers une série de
tableaux dansés, alternant technicité classique et contemporaine, fresques chatoyantes et duos puissants. Si la dimension patrimoniale
de cette pièce est évidente, la réduire à cet aspect réducteur. Car Antonio Pérez et David Sánchez sont deux jeunes hommes bien
ancrés dans leur temps. Ils peignent avec En Plata une fresque haute en couleur servie par une interprétation remarquable, véritable
hymne à la culture Espagnole et à sa danse. Les costumes de toute beauté, semblent sortir des tableaux des grands maîtres espagnols
et ajoutent la dernière touche à l’élégance et à la magie de ce très beau spectacle de danse.
C’est d’ailleurs dans cet esprit – telle une fresque – qu’ En Plata (En argent) a été conçu. En convoquant l’âme plutôt que la lettre : « la ligne
de ce projet permet, en préservant les racines, de mettre en avant la culture espagnole ainsi que l’apparition de nouvelles tendances »,
expliquent les chorégraphes au sujet de leur démarche.
Le ballet s’ouvre sur un autre siècle avec une
mélodie familière, jouée par une guitare avant
d’être reprise par un clavecin. Un groupe de
danseurs à la puissance baroque prend place.
Castagnettes en main, ils mêlent danse de cour
et « Flamenco colorature ». Le ton est donné.
Simplicité du mythe viril ; torero à la surprenante
douceur féminine ; quintette de femmes fleurs ;
sévillane jazzy ; danses ténébreuses : rien
n’échappe à la ferme volonté des chorégraphes
de créer, à partir de styles différents, leur
propre vision du mouvement.
© Juan Berlanga
« Nous sommes à la recherche d’une évolution
qui combinerait originalité et respect. » Sans
pour autant oublier de réaffirmer, dans un ballet
de lignes somptueuses, la beauté classique
d’une culture tout entière !
25
En Plata se compose de 7 tableaux dansés :
Pléyade
Chorégraphie lauréate du « 1er Prix » de la
Vème édition du « Maratón de Danza de
Madrid » de 2006
Interprètes : La Compagnie au complet
© Juan Berlanga
Enlaces
Interprète : Antonio Pérez
Me viene al Pensamiento
© Juan Berlanga
Seissouso
Interprètes : David Sánchez
Procuro Olvidarte
Interprètes : Antonio Pérez
© Juan Berlanga
En Plata
Interprètes : Les femmes de la Compagnie
Enclave Flamenco
Libro de nàcar (Jaleos)
Manantial de alegria (Caracoles y Alegrìas)
Llorando a un poeta (Farruca)
Interprètes : La Compagnie au complet
© Juan Berlanga
Mercredi 20 juillet 2016
« Prix Spécial du Jury » de la IIème édition
du « Maratón de Danza de Madrid » de 2004
Interprètes : La Compagnie au complet
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Durée : 1h35
Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016
DUO LE PARC
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Musique : Wolfgang Amadeus Mozart
Création sonore : Goran Vejvoda
Décors : Thierry Leproust
Costumes : Hervé Pierre
Lumières : Jacques Chatelet
Création 1994 pour
le Ballet de l’Opéra national de Paris
DUO SPECTRAL
EVIDENCE
DUO BLANCHE NEIGE
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Musique : John Cage
Costumes : Olivier Theyskens
Lumières : Mark Stanley
Pièce remontée par Dany Lévêque
Création 2013 pour le
New York City Ballet
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Costumes : Jean Paul Gaultier
Musique : Gustav Mahler
Musique additionnelle 79 D
Décors : Thierry Leproust
Lumières : Patrick Riou
Coproduction :
Biennale de la danse de Lyon / Conseil Général du Rhône,
Théâtre National de Chaillot - Paris, Grand Théâtre de
Provence - Aix-en-Provence, Staatsballet Berlin – Allemagne
Chorégraphie primée aux Globes de Cristal 2009
DUO LA STRAVAGANZA
DUO ROMÉO ET JULIETTE
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Chorégraphie : Angelin Preljocaj
Musiques : Antonio Vivaldi (Concerto n°8, RV249,
Décor : Enki Bilal
extraits de Dixit Dominus, Laudate Pueri Dominum),
Costumes : Enki Bilal et Fred Sathal
Evelyn Ficarra (Source of Uncertainty), Serge Morand (Naïves),
Musique : Serge Prokofiev, Roméo et Juliette
Robert Normandeau (Eclats de voix),
Création sonore : Goran Vejvoda
Åke Parmerud (Les objets obscurs)
Lumières : Jacques Chatelet
Scénographie : Maya Schweizer
Création 1996 pour le Ballet Preljocaj
Costumes : Hervé Pierre
Coproduction :
Lumières : Marc Stanley
Théâtre de St Quentin en Yvelines, La Coursive - Scène nationale de La Rochelle,
Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux,
Pièce remontée par Noémie Perlov
Théâtre de la Ville (Paris), Fondation BNP-Paribas
Création 1997 pour le New York City Ballet
Chorégraphie primée aux Victoires de la Musique en 1997
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© Jean-Claude Carbonne
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Duos Mythiques
Ballet Preljocaj
Angelin Preljocaj
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Les duos inoubliables de l’univers d’Angelin Preljocaj
DUOS MYTHIQUES
Le Parc / La Stravaganza / Spectral Evidence / Roméo et Juliette / Blanche Neige...
Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016
BALLET PRELJOCAJ - ANGELIN PRELJOCAJ
Les duos
Angelin Preljocaj
Dans son œuvre, les duos révèlent toute l’amplitude de son vocabulaire
chorégraphique imprégné de textes mythiques ou sacrés, mais aussi
son goût pour la valeur universelle et le merveilleux des contes, sa
capacité d’introspection des êtres et son interprétation des symboles
et des grands sujets d’actualité. Habitué de Vaison Danses, Angelin
Preljocaj est très apprécié du public du festival. Pour les 20 ans de Vaison
Danses, il a conçu une rétrospective de ses grands duos, comme un
bouquet d’anniversaire majestueux offert au public de Vaison Danses.
Né en France en 1957, de parents albanais, Angelin Preljocaj
débute des études de danse classique avant de se tourner
vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner.
En 1980, il part pour New York afin de travailler avec Zena
Rommett et Merce Cunningham, puis continue ses études en
France auprès de la chorégraphe américaine Viola Farber
et du français Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique
Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en
décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 48 pièces, du solo
aux grandes formes.
Ballet Preljocaj
La Compagnie Preljocaj, créée en 1985 à Champigny-sur-Marne,
devient le Ballet Preljocaj à son arrivée en 1996 à Aix-en-Provence. Elle
s’est définitivement installée en octobre 2006 au Pavillon Noir à Aix-enProvence, un lieu entièrement dédié à la danse dont Angelin Preljocaj
est le directeur artistique.
Le Ballet, aujourd’hui constitué de 24 danseurs permanents, propose
plus de 100 représentations par an en France comme à l’étranger et
gagne ainsi sa renommée internationale.
Outre la diffusion des spectacles d’Angelin Preljocaj dans le monde
entier, le Ballet Preljocaj multiplie les actions de proximité à Aix-enProvence et dans la région afin de faire découvrir la danse au plus
grand nombre : lectures, vidéodanse, répétitions publiques, stages et
ateliers de pratique, interventions dansées dans l’espace urbain…
Le Pavillon Noir, conçu par l’architecte Rudy Ricciotti,est le premier
centre de production construit pour l’activité qu’il abrite où les artistes
peuvent mener leur processus de création en intégralité, du travail en
studio à la représentation sur scène. Dans son Théâtre et ses quatre
studios, des rencontres et des spectacles de danse sont proposés
toute l’année : ceux d’Angelin Preljocaj et de compagnies invitées.
Angelin Preljocaj s’associe régulièrement avec d’autres
artistes et ses créations sont reprises au répertoire de
nombreuses compagnies, dont il reçoit également des
commandes, c’est le cas notamment de La Scala de Milan, du
New York City Ballet et du Ballet de l’Opéra national de Paris.
Il a réalisé des courts-métrages et plusieurs films. En 2009, il
réalise le film Blanche Neige et en 2011 il signe, pour Air France,
le film publicitaire L’Envol, qui reprend la chorégraphie
du Parc. Il a également collaboré à plusieurs réalisations
cinématographiques mettant en scène ses chorégraphies.
Au cours de sa carrière, il a reçu plusieurs reconnaissances
parmi lesquelles le « Grand Prix National de la danse » décerné
par le Ministère de la culture en 1992, le « Benois de la danse »
pour Le Parc en 1995, le « Bessie Award » pour Annonciation
en 1997, « Les Victoires de la musique » pour Roméo et Juliette
en 1997, le « Globe de Cristal » pour Blanche Neige en 2009. Il
est Officier des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion
d’honneur et a été nommé Officier de l’ordre du Mérite en
mai 2006. Il a reçu le « Prix Samuel H. Scripps » de l’American
Dance Festival pour l’ensemble de son œuvre en 2014.
29
Duo Le Parc
« Qu’en est-il de l’amour, pris dans la confusion de la
crise, en proie au doute, confronté au sida ? Comment
se manifeste le cheminement des sentiments,
l’itinéraire des passions ?...
Si la capacité de résistance tend à exacerber le désir, il
semble aussi que cette volonté d’enrayer les progrès
de la passion, tout en lui donnant une courbure
particulière, finisse par exalter davantage l’amour.
De La Princesse de Clèves aux Liaisons dangereuses,
en passant par la Carte du Tendre de Melle de Scudéry,
toute cette littérature déjà nous a précédés, dans
la ritualisation sophistiquée des affres de l’amour,
comme pour échapper à l’abîme du quotidien et du
banal. »
Duo La Stravaganza
« J’ai créé La Stravaganza de façon assez instinctive en 1997, répondant
à la commande faite par Peter Martins pour le New York City Ballet. Au
départ, je n’avais pas de thème précis, ni de choix musical défini. Je me
suis rendu à New York pour rencontrer les danseurs.
En tant que fils d’immigrants, cette ville avait toujours été un mythe pour
moi. Symbole de l’immigration pour ceux qui partent et voyagent pour
bâtir autre chose, cette idée de nouveau continent m’est apparue très
fortement pendant la création. D’un côté il y avait quelqu’un qui venait
de l’Est avec sa culture ancestrale, ses traditions, et de l’autre, il y avait
l’Amérique, Broadway, Balanchine. J’ai eu envie de montrer une histoire du
passé qui revient comme un boomerang. Des gens issus de la poussière
qui apportent la nouveauté. Au début de la pièce, on entend une jeune fille
dire « Je me souviens ». Il y a une irruption du passé dans le futur. C’est
comme si le temps était une boucle, une éternité. Le choix des musiques
s’est fait dans ce sens. La partition de Vivaldi, une musique très savante,
très construite, vient se confronter à des sons plus organiques.
La Stravaganza me renvoie à ma propre histoire, mon parcours. Créée
il y maintenant 17 ans, c’est un peu comme si j’allais retrouver un enfant
qui aurait grandi. J’ai toujours été attaché à la notion de répertoire. Les
œuvres ont besoin d’être relues, réinterprétées. »
Angelin Preljocaj
Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016
Angelin Preljocaj
© Jean-Claude Carbonne
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Duo Spectral evidence
En juin 2013, Angelin Preljocaj s’envole pour New York afin de commencer le travail
de création de Spectral Evidence avec huit danseurs du New York City Ballet, la
pièce est créée à l’automne suivant lors du Gala de la compagnie new-yorkaise.
Pour ces danseurs de formation classique, le travail requis est profondément
nouveau et la rigueur du chorégraphe les met à l’épreuve. La pièce met en scène
quatre couples sur des musiques de John Cage.
Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016
L’atmosphère de cette chorégraphie s’inspire du procès des sorcières de Salem
en 1692, où la « preuve spectrale » condamna sans appel des femmes innocentes.
Ce sombre et étrange fait historique attise l’imagination d’Angelin Preljocaj au son
des notes de John Cage.
Grand connaisseur de l’œuvre de ce dernier, qu’il explore dans plusieurs de ses
pièces, Angelin Preljocaj découvre l’une de ses compositions, jusque-là inconnue,
qui le frappe par sa différence de style. « J’ai voulu transposer en mouvement ce
que l’on entend dans ce souffle » confie le chorégraphe à l’écoute d’un passage
où seul le son d’une respiration est perçu.
Les lignes géométriques des éléments de décor et la musique percussive ou
désarticulée de Cage installent un univers froid et effrayant, mais qui laisse aux
corps la liberté d’aborder des zones de sensualité et d’émotions.
© Jean-Claude Carbonne
Duo Roméo et Juliette
« Dans une improbable Vérone, non pas futuriste mais fictive,
passablement délabrée, abritant une classe favorisée et dirigeante
(la famille de Juliette) et une population misérable et exploitée
(celle de Roméo), la rencontre des amants est proscrite et hors
la loi ; la milice omniprésente et musclée, chargée par la famille
de Juliette de contrôler l’ordre social, n’est pas seulement l’image
shakespearienne de la fatalité, c’est aussi l’emprise effective du
pouvoir sur une des libertés essentielles de l’individu : celle d’aimer.
Roméo et Juliette, même s’ils se soumettent parfois, refusent
chacun la façon de vivre qui est imposée dans leurs classes
sociales, classes fermées à toute communication comme le dicte la
milice des consciences, d’où le scandale de cet amour. Tous deux
voudraient être ailleurs, chacun aspire à ce qu’a l’autre. Le choc
passionnel va leur permettre de sauter le pas, d’oser échapper au
sort qu’on leur avait tracé ».
© Jean-Claude Carbonne
Angelin Preljocaj
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Duo Blanche Neige
« J’avais très envie de raconter une histoire, d’écrire quelque chose de concret et d’ouvrir une parenthèse féerique et enchantée. Pour
ne pas tomber dans mes propres ornières sans doute. Et aussi parce que, comme tout le monde, j’adore les histoires.
Ce ballet revêt une importance particulière pour moi - et je revendique le terme de « ballet » - puisqu’il réunit les 24 danseurs de la
compagnie. Ils dansent sur les symphonies de Mahler dont les débordements magnifiques sont d’essence romantique. Historiquement,
les contes de Grimm le sont aussi, même si leur style épuré nous ramène à une forme de contemporanéité.
C’est une entreprise délicate que de chercher à émouvoir. Mais c’est un risque que j’avais envie de prendre, celui de créer un grand
ballet contemporain... et romantique.
Je suis fidèle à la version des frères Grimm, à quelques variations personnelles près, fondées sur mon analyse des symboles du conte.
Bettelheim décrit Blanche Neige comme le lieu d’un Œdipe inversé. La marâtre est sans doute le personnage central du conte. C’est elle
aussi que j’interroge à travers sa volonté narcissique de ne pas renoncer à la séduction et à sa place de femme, quitte à sacrifier sa
belle-fille. L’intelligence des symboles appartient aux adultes autant qu’aux enfants, elle parle à tous et c’est pour cela que j’aime les
contes ».
Et encore d’autres duos
Mythiques du répertoire
de Angelin Preljocaj
À découvrir lors de cette
soirée inédite ...
© Jean-Claude Carbonne
Samedi 23 & Dimanche 24 juillet 2016
Angelin Preljocaj
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Durée : 1h30
Cendrillon
Création le 3 juin 2013 au Kursaal de San Sebastián (Espagne)
Première française le 7 juin 2013 à l’Opéra Royal du Château de Versailles
Ballet pour 20 danseurs
Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016
Avec l’Orchestre Symphonique d’Euskadi, sous la direction de Josep Caballé-Domenech
Musique : Serge Prokofiev (Cendrillon op.87)
Chorégraphie : Thierry Malandain
Décor et costumes : Jorge Gallardo
Direction de la production, conception lumière : Jean-Claude Asquié
Réalisation costumes : Véronique Murat assistée de Anaïs Abel, Nelly Geyrès, Charlotte Guicherd,
Charlotte Margnoux, Laura Tavernier
Réalisation décors et accessoires : Chloé Bréneur, Alain Cazaux, Annie Onchalo
Perruquiers : François Dussourd, Georges Dejardin
Maîtres de ballet : Richard Coudray, Françoise Dubuc
Régisseur général : Oswald Roose
Régie plateau : Chloé Bréneur, Jean Gardera
Régie lumière : Frédéric Eujol, Christian Grossard
Régie son : Nicolas Rochais, Jacques Vicassiau
Technicien Plateau : Raphaël Tadiello, Bertrand Tocoua
Régie costumes : Karine Prins
Construction décors & accessoires : Frédéric Vadé
Techniciens chauffeurs : Thierry Crusel, Guy Martial
Coproduction : Opéra Royal de Versailles / Château de Versailles, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Théâtre National de
Chaillot, Opéra de Reims, Teatro Victoria Eugenia – San Sebastián, Estate Teatrale Veronese, Lugano in Scena, Teatro Mayor
de Bogotá, Artevent – Regione de Veneto, Teatros del Canal – Madrid, Théâtre Olympia d’Arcachon, Espace Jéliote – Scène
Conventionnée CCPO d’Oloron Sainte-Marie, Malandain Ballet Biarritz
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© Olivier Houeix
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Cendrillon
Malandain ballet Biarritz
Thierry Malandain
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Cendrillon, une étoile qui danse...
CENDRILLON
MALANDAIN BALLET BIARRITZ
Tout en restant fidèle à la dramaturgie de Cendrillon et à la partition de Prokofiev, Thierry Malandain développe une approche toute
personnelle, explorant certains thèmes qui lui sont chers. Cendrillon, c’est le parcours d’une étoile, une étoile qui danse. Malandain nous
emmène sur le chemin de l’Accomplissement. Celui qui passe par le doute, le rejet, la souffrance, l’espoir, pour atteindre enfin la lumière.
Par cette vision, faite de cendres et de merveilleux, tantôt tragique, tantôt comique, s’écrit quelque chose d’universel...
Thierry Malandain
Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016
Thierry Malandain suit le parcours naturel du danseur classique.
En 1978, il rejoint l’Opéra de Paris et fonde sa propre compagnie
en 1986. En 1998, le chorégraphe est nommé par la Ministre de
la Culture et de la Communication à la direction du nouveau
Centre Chorégraphique National de Biarritz, le CCN Malandain
Ballet Biarritz.
Auteur de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de
créer un répertoire cohérent, profondément lié au Ballet et
où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, sa
virtuosité, son humanité et à sa sensualité.
Sa recherche du sens et de l’esthétique guide un style
intemporel et sobre. Celui-ci peut être grave tout autant
qu’impertinent et il puise sa richesse autant dans les racines
que dans une vision renouvelée de la danse académique. Sa
troupe est ainsi constituée d’interprètes ayant une formation
classique et dont l’expression au travers des chorégraphies
de Thierry Malandain est actuelle.
« Ma culture est celle du ballet classique et sans complexe, j’y
demeure attaché. Car si je reconnais volontiers que ses codes
artistiques et sociaux sont d’une autre époque, je pense aussi
que cette matière héritée de quatre siècles d’histoire donne
au danseur des ressources inestimables. Alors je m’amuse
avec elle, devenant classique pour les uns, contemporain pour
les autres, en quête simplement d’une danse que j’aime. Une
danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais
qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à
la difficulté d’être. »
© Olivier Houeix
« Thierry Malandain, quant à lui, a conçu pour Cendrillon une
chorégraphie extrêmement fluide, enlevée, légère, arachnéenne
parfois, inventive souvent, toujours spirituelle, et servie par des
danseurs remarquables et remarquablement distribués. Comme
la troupe est de dimension modeste (20 danseurs sont présents
sur scène), chacun d’entre eux y tient un rôle intéressant et
chacun le porte avec conviction. A la voir, on comprend aisément
que cette compagnie travaille dans un climat de grande harmonie :
cela transparaît sur scène de façon sensible. […] L’une des vertus
de Thierry Malandain est d’être foncièrement honnête. Cela
transparaît dans son travail où tout indique une recherche de
ce qui est juste, éloquent, afin d’éviter les lieux communs et les
lourdeurs d’un ballet narratif autant que faire se peut. L’ensemble
de l’ouvrage est vivant, inventif, ingénieux parfois. »
Le Nouvel Observateur, Raphaël de Gubernatis, 7 juin 2013
Compositeur russe de renom à sensibilité classique, pianiste
et chef d’orchestre, Sergueï Prokofiev est né le 23 avril 1891 à
Sontsova dans l’actuelle Ukraine. Entre Russie, Europe et EtatsUnis, sa carrière évolua au gré des événements politiques de
son pays. Artiste avant-gardiste, son style fut tantôt qualifié de
créatif, de cosmopolite, et de dégénéré.
Avec le soutien de sa mère, il commença à étudier la musique au
Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1904 d’où il ressortit au
bout de dix ans, distingué par le haut Prix Anton Rubinstein en
tant que pianiste et compositeur avec le Concerto pour piano
N°1.
Cendrillon enchantée
« Un décor de stilettos dégringolant le long des murs, une roue Cyr
en guise de carrosse et puis rien d’autre : de la danse, tout pour
la danse. Thierry Malandain ne mise que sur elle. Pas de couleurs
dans sa Cendrillon qui file son heure et demi dans une scénographie
riche seulement de quelques nuances de gris. La danse structure,
raconte, enchante. »
Le Figaro, Ariane Bavelier, 11 juin 2013
Commence alors pour lui une carrière au-delà des frontières de
l’URSS où il est amené à rencontrer Serge Diaghilev et les Ballets
Russes. Cette coopération, qui dura jusqu’à la disparition de
Diaghilev en 1929, donna notamment le jour à un ballet comme
Le Fils Prodigue en 1928. Cette période d’exil le mène du Japon
aux Etats-Unis où il remporte un succès avec L’Amour des trois
oranges en 1920. Mais la Russie lui manque et il décide de rentrer
en 1933.
Son retour au pays est marqué par l’alternance d’honneurs
et de persécutions au gré de la politique culturelle de Staline.
Ainsi, il jouit dans un premier temps de fonctions officielles qui
lui permettent de composer pour le cinéma et pour des ballets
comme le Kirov et le Bolchoï où il signera Roméo et Juliette en
1935. C’est à cette même époque qu’il écrit la symphonie musicale
Pierre et le Loup sur une commande du Théâtre Central des
Enfants pour éveiller les enfants à la musique.
Mais le pouvoir se retourne brutalement contre lui et Sergueï
Prokofiev tente de se mêler le moins possible de politique
pour se concentrer sur ses œuvres musicales. Il compose le
ballet Cendrillon, interprété par la ballerine Galina Oulanova
en 1945 entre plusieurs accidents cardiaques qui l’affaiblissent
beaucoup.
Dans ses dernières années, il est proclamé « Artiste du Peuple
» par la République Socialiste Fédérative de Russie, mais subit
toujours des marques d’hostilité régulières du Parti. Ironie du
sort, il meurt le même jour que Staline et son décès ne sera
annoncé publiquement que six jours plus tard.
© Olivier Houeix
« Après Rudolf Noureev, Frederik Ashton ou Heinz Spoerli, Thierry
Malandain endosse le rôle du chevalier blanc, en l’occurrence du
Prince charmant. Levé à l’aurore, ce travailleur acharné a déjà
écouté et réécouté les notes du diable russe. [...] Musicien dans
l’âme, il saura bien, comme toujours, joindre les sons et les corps
dans un élan commun. [...] Le décor est planté sur la vaste scène,
audacieux, léger, et peut-être menaçant, avec ses centaines
d’escarpins suspendus dans une lumière de lune, comme de grands
oiseaux noirs. [...] Cendrillon est là, mystérieusement présente. Les
elfes et les lueurs tiennent leurs promesses. Et c’est déjà le bal,
vaste tournoiement de silhouettes noires et brillantes où Prokofiev
fait valser des notes tranchantes. Désespoir, amour, confiance.
Jamais on n’a vu une telle force dans ce ballet tour à tour lumineux
et sombre. Sauf chez Maguy Marin. Comme elle, ce n’est pas pour
rien que Thierry Malandain a réveillé la fille des cendres. »
L’Express, Laurence Liban, 27 mai 2013
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Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016
Sergueï Prokofiev
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Extraits de la note d’intention
« Ce que j’ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est
l’amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l’éclosion
de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement,
l’accomplissement d’un rêve. » Serge Prokofiev.
« Cendrillon est une très vieille histoire que l’on connaît grâce à
Charles Perrault (1697) et aux frères Grimm (1812), mais il existe de par le
monde plusieurs centaines d’autres versions. L’intrigue, le merveilleux,
la richesse des symboles de ce conte féerique furent également la
source d’une multitude d’adaptations à l’écran et au théâtre. [...]
Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016
J’ai choisi de concentrer les pouvoirs protecteurs de la marraine et de
la mère dans le seul personnage de la Fée. Pour le reste, je demeure
fidèle à la réécriture du conte de Perrault faite par Nikolaï Volkov pour
le ballet de Serge Prokofiev. [...]
Enfin, ce n’est pas un mystère, Prokofiev, maître de l’orchestration avec
lequel l’histoire ne s’est pas montrée très tendre, est l’auteur d’une
musique franche aux oreilles, mais parfois grimaçante, railleuse et
violente. Parce qu’elle se reflète en moi comme un miroir fidèle, parce
que je préfère donner de mon âme une image moins sombre, je l’ai
souvent tenue à distance. Il s’en dégage néanmoins des pages d’une
grande beauté expressive qui me permirent en 1994 d’être le créateur
en france de son dernier opus : la Fleur de pierre. Le succès de ce ballet
remonté aux Etats- Unis, ne me rapprochera pas pour autant de la
« modernité désenchantée » du compositeur. Alors, pourquoi Cendrillon
aujourd’hui ? Il fallait un déclic et outre l’opportunité de la représenter
sur la scène de l’Opéra royal de Versailles dont l’édification débuta au
temps de Perrault, cette phrase de Nietzsche : « Il faut avoir un chaos
en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse. » fut l’étincelle.
Dans la mythologie grecque, le chaos figure la masse grossière
inorganisée et informe, d’où naquirent la terre, le ciel étoilé, l’amour,
etc. Dans le conte, considérée par la méchante belle-mère comme
une moins que rien, toujours sale pour devoir nettoyer l’âtre et vivant
pour ainsi dire parmi les cendres - d’où son surnom -, c’est au soleil de
l’amour, « en trouvant pantoufle à son pied » que Cendrillon devient
une jeune fille accomplie, une étoile qui danse. Cet accomplissement
d’un rêve, dont le conte illustre les étapes, cette renaissance, car les
cendres se rattachent évidemment à la mort, il n’est pas nécessaire
de redevenir un enfant et de croire au fabuleux, pour deviner qu’il
symbolise l’accomplissement de soi.
Ainsi, à travers l’histoire de Cendrillon, à travers ses
souffrances, ses émotions, ses espoirs s’écrit quelque chose
d’universel. Un cri à la lumière, un appel à la clarté sereine des
étoiles, en contrepoint d’un chaos intérieur où se multiplient
les doutes, les révoltes, les chagrins soufferts et les bonheurs
rêvés. « Créer, voilà la grande délivrance de la souffrance,
voilà ce qui rend la vie légère » écrivit aussi Nietzsche. A ce
titre, Prokofiev dont le second Prix Staline en 1945 ne le mit pas
à l’abri des bureaucrates et du redoutable Andreï Jdanov, qui
au nom du « réalisme socialiste » réduisit nombre des plus
grands artistes soviétiques au désespoir, est un exemple.
C’est donc « pour échapper au noir des choses trop
réelles », comme on l’entend chez Massenet, pour oublier
l’humanité qui saigne, l’ignorance et la bêtise humaine, bref
pour tenter de sublimer l’ordinaire que j’ai chorégraphié
Cendrillon. A l’instar de Magifique ou de Roméo et Juliette qui
ne sont pas des succès d’ennui, le spectacle a été traité avec
une économie de moyen, c’est-à- dire sans changements de
décor, sans artifices, sans chercher minuit à quatorze heures
non plus, mais avec un plaisir certain, entraîné par l’humanité
et la magie du conte, le luxe de la musique, mais aussi par le
rire des scènes burlesques qui contrebalancent les épisodes
oniriques ou malheureux. Bref, nous avons fait de notre mieux
pour chasser les nuages et « accoucher d’une étoile qui
danse ». »
Thierry Malandain
© Olivier Houeix
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Synopsis Cendrillon
Acte I
Le jour se lève... Plongée dans le souvenir de sa mère morte un an plus tôt, Cendrillon cire les souliers de son père qu’elle chérit
tendrement, malgré sa faiblesse. L’histoire voulant que cet homme mélancolique soit soumis à l’autorité de sa nouvelle épouse. Surgit
la méchante belle-mère anquée de ses filles, Javotte et Anastasie. Cendrillon subit leurs brimades, jusqu’au moment où la marâtre sort
une invitation : pour marier son fils, le roi organise un grand Bal à la Cour. Transportées de joie à l’idée d’être présentées au Prince,
Javotte et Anastasie suivies de leur mère quittent la scène.
Laissée seule, Cendrillon exprime sa tristesse de ne pas être de la fête, mais trouve le réconfort auprès de deux elfes envoyés par la
Fée. Là-dessus arrive son père. En sa présence, Cendrillon retrouve les jours heureux d’autrefois, mais au retour de la belle-mère et
de ses filles, son père est jeté à la porte et son court bonheur s’évanouit. Cendrillon endure alors de nouvelles humiliations, tandis qu’au
milieu de la musique, la Fée et les sylphes apparaissent.
Acte II
Le Palais est à la fête, malgré les efforts du Surintendant
des plaisirs, le Prince reste songeur et distant. Soudain
se fait entendre une musique belle et étrange,
Cendrillon apparaît. Emerveillé le Prince entraine la
charmante inconnue dans une valse pleine de rêverie.
Ils semblent être seuls au monde, lorsque les douze
coups de minuit retentissent. Cendrillon revient à la
réalité. Elle se rappelle les recommandations de la
Fée et s’enfuit, tandis que le Prince demeure comme
éperdu.
Alors, il décide de parcourir le monde pour la retrouver.
Malheureusement, ni en Espagne, ni en Orient, il ne
reconnait celle qui a su toucher son cœur. Poursuivant
ses recherches, il s’arrête à la maison de Javotte et
Anastasie. Comme le veut l’histoire, ces dernières
essayent désespérément la fameuse pantoufle,
jusqu’au moment où Cendrillon apporte le soulier
manquant. Alors, sous les yeux de la belle-mère et des
deux sœurs d’abord jalouses et confondues, le Prince
emporte Cendrillon vers un long voyage d’amour.
© Olivier Houeix
Jeudi 28 & Vendredi 29 juillet 2016
Ce rêve est interrompu par l’irruption des couturières et du maître à danser, venus préparer Javotte et Anastasie pour le Bal. Les voici
prêtes à partir, et tandis que Cendrillon reste seule à sa triste réalité, son père réapparaît. Comme dans un songe, l’image paternelle
s’unit à celle du Prince. Dans cet élan enchanteur, vient un quatuor où s’entremêlent Cendrillon, son père, sa mère et le Prince. C’est alors
que la Fée demande aux esprits de l’été, du printemps, de l’automne et de l’hiver de conjuguer leurs talents pour que Cendrillon puisse
se rendre au Bal. Mais avant de partir, elle lui recommande d’être de retour à minuit.
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Autour du Festival
Autour de Vaison Danses, des rendez vous ouverts à tous, pour échanger, rencontrer, partager...
Expositions
DU 1ER JUILLET AU 31 AOÛT 2016
1996/2016 :
20 ans de danse à Vaison-la-Romaine
Autour de Vaison Danses
Photographies de Guy Martin
Après une carrière de photographe de plus de trente ans à
L’Equipe, Guy Martin, s’est installé à Vaison-la-Romaine dont son
épouse est originaire. Passionné de gymnastique rythmique et
de patinage artistique, sports qui associent musique et art du
mouvement, il est conquis par la danse lorsqu’il assiste à la
représentation de Messe pour le Temps Présent de Maurice
Béjart au théâtre antique. Depuis 1996, il a capturé tous les
spectacles de danses qui se sont déroulés sur la scène du
théâtre antique et a éternisé ces instants fragiles et fugitifs
où l’émotion des danseurs affleure et où les corps sont en
apesanteur. Ses photos mettent en évidence la beauté des
corps et des expressions dans leur diversité, comme un voyage
au cœur de l’humain.
Cette exposition retrace vingt ans de danse et dévoile
les instants partagés avec les chorégraphes, danseurs,
techniciens, photographes et quelques spectateurs. Elle rend
hommage à ces artistes qui se sont produits pendant vingt
ans sur cette scène magique du théâtre antique. Elle veut
également promouvoir la danse, intéresser le grand public et
lui faire oublier les idées reçues qu’il peut en avoir.
A La Ferme des Arts / Entrée libre et gratuite
Salle du rez-de-chaussée
© Guy Martin
Cette exposition est soutenue par
la Fondation d’Entreprise du Crédit Agricole
Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits
Expositions
Les instants magiques du Ballet Preljocaj
Photographies de Jean-Claude Carbonne
DU 1ER JUILLET AU 31 AOÛT 2016
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Ancien grand reporter, Jean-Claude Carbonne exerce le
métier de photographe à Aix-en-Provence. Il a participé à la
réalisation de nombreux ouvrages sur le spectacle vivant
(opéra, danse, théâtre, cirque…) et collabore avec le Ballet
Preljocaj depuis 1996. Son travail personnel est en priorité
basé sur l’oubli, le temps qui passe, la trace humaine. Il a
exposé à plusieurs reprises en France ainsi qu’à l’étranger
collectivement ou individuellement. Il travaille actuellement
sur un livre avec Christian Lacroix, Rudy Ricciotti et le Peintre
Claude Viallat.
© Jean-Claude Carbonne
ANNIE BLAZY (auteure, interprète)
« Cendrillon for ever »
A La Ferme des Arts / Entrée libre et gratuite
Salle du 1er étage
Conte
Un mythe ne s’épuise pas tant qu’il continue à produire ses effets de fascination et de projection. Un respect insuffisant de cette
structure risquerait de faire s’effondrer le pouvoir d’interpellation recelé par le conte sous ses habits de lumière. Le pari fait par qui
s’empare d’un récit mythique en prétendant le renouveler sans le trahir est de jouer avec les composants sans affaiblir la composition
qui en conditionne la force et l’impact.
La programmation dans le cadre du Festival de Vaison Danses du ballet de Thierry Malandin a suscité le désir de proposer un nouvel
avatar de cette histoire bien connue et bien aimée, suffisamment déconcertante pour provoquer la surprise des spectateurs et suf
samment familière pour que le thème attendu soit reconnu sous le travestissement imposé. Le conte est conçu à la fois sous une forme
écrite et une forme orale.
Annie Blazy : auteure et interprète de ce conte
Mercredi 27 juillet - 11h00
Bassin du Musée Théo Desplans
Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits
Autour de Vaison Danses
« Ces images retracent le travail d’Angelin Preljocaj sur une
période de presque vingt ans, depuis son arrivée à Aixen-Provence en 1996. Mais ce n’est qu’une infime partie du
regard que j’ai porté sur son œuvre. Sa danse est faite de
créativité, d’originalité, de rigueur et d’un grain de folie qu’il
sait insufler à ses interprètes ». Jean-Claude Carbonne
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Rencontres
Conférences
L.A. DANCE PROJECT
ANTOINE ABOU
Invitation à la danse : de la Sarabande à West Side Story
Banu Ogan, Maître de Ballet.
Dimanche 17 juillet à 18h00
Bassin du Musée Théo Desplans
ENCLAVE ESPAGNOLE
Antonio Pérez et David Sanchez,
Chorégraphes et Directeurs associés de la Compagnie.
Mardi 19 juillet à 18 heures
Bassin du Musée Théo Desplans
La danse, ça se danse comme dans un bal, ça se regarde comme
un ballet, ça s’écoute comme une valse de Chopin. Ça sert à fêter
la vie, à fêter la mort, à préparer la guerre, à préparer l’amour.
Bref ça existe depuis la nuit des temps, ici et ailleurs. Des danses
populaires aux danses de cour minutieusement chorégraphiées,
elles recèlent des codes dont la signification nous échappe parfois.
C’est l’histoire de cette pratique que nous proposons de parcourir
en Europe du « Bal des Ardents » (1393) à « Danse avec les Stars ».
Antoine Abou : Maître de Conférence, Président de l’Université
pour Tous de Vaison-la-Romaine
BALLET PRELJOCAJ
Mercredi 6 juillet à 18h00
Espace Culturel
Angelin Preljocaj, Directeur Artistique.
Samedi 23 juillet à 11h00
Bassin du Musée Théo Desplans
Autour de Vaison Danses
THIERRY MALANDAIN
Conférence autour du film-documentaire
« Cendrillon, un an de création »
Durée 26 minutes.
Réalisation Caroline de Otero et Catherine Guillaud - BoiSakré
productions
Le film dévoile toutes les étapes, mois après mois, du travail de
recherche chorégraphique en studio, de l’élaboration des costumes
et du décor, des répétitions avec l’Orchestre Symphonique
d’Euskadi jusqu’aux Premières Mondiale à San Sebastian en
Espagne et au Château de Versailles en France.
Thierry Malandain présentera et commentera le film.
Thierry Malandain : directeur - chorégraphe du Malandain Ballet
Biarritz
© Arwen Keller
Vendredi 29 juillet à 19h00
Espace Culturel
Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits
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Stages
SALLE DE LA RESTANQUE Quai Pasteur, 84110 Vaison la Romaine
Master classe ALONZO KING LINES BALLET
Inscription : 30 € - Billetterie de l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine.
Groupe limité à 10 personnes.
Niveau intermédiaire/avancé en danse classique/contemporain/jazz.
A partir de 14 ans.
Mardi 12 juillet - De 12h00 à 13h30
Master classe BALLET PRELJOCAJ
Inscription : 30 € - Billetterie de l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine.
Groupe limité à 10 personnes.
Niveau intermédiaire/avancé en danse classique/contemporain/jazz.
A partir de 14 ans.
Autour de Vaison Danses
Samedi 23 juillet - De 11h00 à 13h00
Atelier de répertoire MALANDAIN
Ces ateliers sont en relation avec le spectacle présenté par Malandain Ballet
Biarritz et se terminent par un court échange et une information sur l’oeuvre
programmée.
Après un échauffement d’une demie heure, les ateliers de Transmission de
Répertoire permettent d’accéder par l’étude d’extraits d’oeuvres de Thierry
Malandain à son univers chorégraphique, favorisant ainsi l’apprentis- sage de
l’écriture chorégraphique, de l’esthétique et de la relation entre la musique
et la danse propres au chorégraphe.
Inscription : 30 € - Billetterie de l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine.
Groupe limité à 10 personnes.
Niveau avancé/supérieur.
A partir de 14 ans.
© Guy Martin
Jeudi 28 juillet - De 10h00 à 12h00
Toutes les activités sont gratuites et ouvertes à tous les publics, grands et petits
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Calendrier
Calendrier Des manifestations du mois de Juillet
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BILLETERIE EN LIGNE
SPECTACLES
Série
TARIF PLEIN
TARIF REDUIT
TARIF
ABONNEMENT
TARIF ENFANT
JUSQU’A 12 ANS
4 juillet
COMPAGNIE F. MURCIA & BALLET JUNIOR
Soirée jeunes interpètes
unique
gratuit
gratuit
gratuit
gratuit
12 juillet
ALONZO KING - ALONZO KING LINES BALLET
Shostakovich – Writing Ground
1
2
3
46,00 €
36,00 €
25,00 €
43,00 €
33,00 €
22,00 €
34,50 €
27,00 €
-
15,00 €
15,00 €
12,00 €
18 juillet
BENJAMIN MILLEPIED - L.A. DANCE PROJECT
Hearts & Arrows – Murder Ballades – Quintett
1
2
3
46,00 €
36,00 €
25,00 €
43,00 €
33,00 €
22,00 €
34,50 €
27,00 €
-
15,00 €
15,00 €
12,00 €
20 juillet
COMPAGNIE ENCLAVE ESPAÑOL
En Plata
1
2
3
42,00 €
32,00 €
20,00 €
39,00 €
29,00 €
17,00 €
31,50 €
24,00 €
-
15,00 €
15,00 €
12,00 €
Billetterie Vaison Danses
B.P. 60
84110 Vaison-la-Romaine
23 & 24 juillet
ANGELIN PRELJOCAJ - BALLET PRELJOCAJ
Duos Mythiques
1
2
3
46,00 €
36,00 €
25,00 €
43,00 €
33,00 €
22,00 €
34,50 €
27,00 €
-
15,00 €
15,00 €
12,00 €
RÉSEAU POINT DE VENTE
28 & 29 juillet
THIERRY MALANDAIN - MALANDAIN BALLET BIARRITZ
Cendrillon
1
2
3
42,00 €
32,00 €
20,00 €
39,00 €
29,00 €
17,00 €
31,50 €
24,00 €
-
15,00 €
15,00 €
12,00 €
www.vaison-danses.com
BUREAU DE LOCATION
Office du Tourisme Vaison-la-Romaine
Avenue du Général de Gaulle
(Horaires d’ouverture consultable sur
le site vaison-ventoux-tourisme.com)
PAR TELEPHONE
04 90 36 51 31
aux horaires d’ouverture de l’Office
(Paiement cartes bancaires uniquement)
PAR COURRIER
Fnac – Ticketmaster
Locations
Locations
44
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Partenaires
Partenaires institutionnels
Partenaires
Mécènes
Partenaires entreprises
Médias
vauclusematin.com
Grand Mécène
45
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L’équipe du Festival
Le Festival International de danse de Vaison-la-Romaine est organisé par le
Service Culturel d
­ e la Ville sous l’égide du Centre d’Animation Culturelle.
Président : Jacques Borsarelli
Direction Artistique, Coordination Générale : Bernadette Stalmans
Communication, Relations Presse : Arwen Keller
Production, Ressources humaines : Marion Baguet
Administration, Gestion : Jean-Claude Pasqual
Responsable Billetterie : Cyril Cionco
Accueil, Logistique : Nicolas Thevenot
Accueil Public et Compagnies : Valérie Seyvet
Direction Technique : Bertrand Buisson et Antoine De Gantho, 7e Sens
Régie Générale et Plateau : Jacques Sals
Régie Son : Michel Moulai
Accueil Loges et Costumes : Elisabeth Carrié
Et toute l’équipe des techniciens intermittents du spectacle
Avec le concours des Services Techniques et Administratifs
de la Ville de Vaison-la-Romaine
Bureau du Festival
Tel : 04 90 28 84 49
[email protected]
CONTACT PRESSE ET COMMUNICATION
Arwen Keller
04 90 28 84 49 - 06 13 93 12 91
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L’Équipe
Régie Lumières : Christophe Ménéroud
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