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Enfants Soins Traitement de la bronchiolite aiguë du nourrisson : se passer de kinésithérapie respiratoire ? Département de médecine générale UFR Nantes Treating acute bronchiolitis in infant: doing without chest physiotherapy? Mots-clés Vincent Louveau exercer 2012;101:87-91. [email protected] Bronchiolite aiguë Nourrisson Acute viral bronchiolitis is the most common disease of lower respiratory tract in young children. In 99 % of cases, patients recover within two weeks. Treatment relies on supportive care such as unblocking nasopharyngeal, hydration, splitting feeding (if vomiting). Soins de support Kinésithérapie respiratoire Médecine générale The use of chest physiotherapy, combining the increased exhalation technique and assisted cough, is common in France despite the lack of scientific data on its efficacy. A French study looked at 496 infants hospitalized for acute bronchiolitis. Two groups of children were formed: three times daily, one group of children received chest physiotherapy with gentle nasal suction, while the other received only gentle nasal suction. The main objective of the study was the time for healing. The difference between the two groups, using this criterion, showed that the mean time improvement of children with and without chest physiotherapy was 2.31 and 2.02 days. The difference was not statistically significant (p = 0,33). On drugs (bronchodilators, anticholinergic, corticosteroids), recent data from the literature do not meet specific efficacy. Introduction La bronchiolite aiguë virale du nourrisson est l’affection la plus fréquente des voies respiratoires inférieures chez les jeunes enfants1. Près d’un tiers des nourrissons ont une bronchiolite durant leur première année de vie2. Le principal agent infectieux est le virus respiratoire syncytial (VRS), qui évolue dans un contexte épidémique hivernal. Clinique Chez l’enfant, le diagnostic3 repose sur une triade symptomatique associant fièvre, toux et difficultés respiratoires d’intensité variable. L’examen clinique objective une augmentation de la fréquence respiratoire (> 40 cycles/minute), des signes de lutte (tirage sus-sternal, tirage intercostal), des Vo l u m e 2 3 N° 101 anomalies auscultatoires (sibilants essentiellement dans la bronchiolite), et chez le nourrisson de moins de 1 an, le refus de boire4. Aucun examen complémentaire diagnostique n’est nécessaire. En ambulatoire, les examens biologiques sont inutiles. La radiographie pulmonaire (cliché unique de face, en inspiration et en position debout) est utile en cas d’alternative diagnostique avec une pneumonie4. L’évolution spontanée vers la guérison dure en moyenne 2 semaines. L’hospitalisation est nécessaire en cas de critères de gravité (annexe 1)5. Elle ne concerne que 1 % des enfants infectés6. Habitudes thérapeutiques En pratique ambulatoire, le traitement repose essentiellement sur les soins de support : L’auteur a déclaré qu’il n’avait aucun lien d’intérêt concernant cet article. • désobstruction rhinopharyngée ; • hydratation régulière ; • couchage sur un plan incliné à 30° ; • alimentation fractionnée ; • adaptation de l’environnement : l’inhalation passive de la fumée du tabac est un facteur aggravant pouvant conduire à l’hospitalisation. L’aération correcte de la chambre ainsi que le maintien d’une température n’excédant pas 19 °C font partie des recommandations admises ; • paracétamol en cas de douleur ou de fièvre > 38,5 °C. La surveillance du nourrisson est le plus souvent assurée par les parents. Habituellement, leur attention se focalise sur l’évolution de la gêne respiratoire ainsi que sur l’aggravation éventuelle des difficultés alimentaires. Le recours à la kinésithérapie respiratoire est prépondérant en France : plus de e x e r c e r la revue française de médecine générale 87 Soins Enfants Hospitalisation d’emblée • Pneumonie survenant chez un nourrisson de moins de 6 mois • Aspect général de l’enfant (aspect toxique) • Tolérance respiratoire (fréquence respiratoire, signes de lutte, etc.) Critères cliniques de gravité • Hypoxie (mesure de la saturation en oxygène par oxymétrie de pouls) • Difficulté à s’alimenter (par dyspnée à la prise des biberons) • Aggravation rapide de la maladie • Conditions socio-économiques précaires Critères radiologiques de gravité • Épanchement pleural (en dehors d’un comblement de cul-de-sac) • Image d’abcès • Pneumonie très étendue (plus de deux lobes) Annexe 1. Indications d’hospitalisation (critères de gravité) lors d’une infection respiratoire basse de l’enfant sans facteur de risque 9 enfants sur 10 reçoivent une prescription de kinésithérapie respiratoire2. Cette pratique s’appuie sur la recommandation Anaes5 de 2000. Elle reposait sur un avis d’experts et indiquait que la kinésithérapie respiratoire dans les bronchiolites aiguës du nourrisson était basée sur la constatation de l’amélioration clinique franche qu’elle entraîne. Elle adoptait la technique de désencombrement bronchique recommandée par la conférence de consensus de Lyon en 1994 (techniques expiratoires passives et lentes associées à la toux provoquée). Il y était précisé que « des travaux de validation de cette pratique dans les bronchiolites aiguës du nourrisson doivent être poursuivis et encouragés afin d’obtenir une base scientifique solide »7. Enfin, les médicaments, bien que fréquemment utilisés8, ont une place théoriquement limitée dans la prise en charge d’un nourrisson atteint d’un premier épisode de bronchiolite. Il n’y a pas d’autorisation de mise sur le marché pour les bronchodilatateurs dans cette indication. Les corticoïdes par voie systémique ou par voie inhalée n’ont pas fait la preuve de leur efficacité chez un enfant souffrant d’une première bronchiolite. Il n’y a pas lieu de prescrire la ribavirine. Les antitussifs, les mucolytiques et les mucorégulateurs n’ont aucune indication dans le traitement de la première bronchiolite du nourrisson. Ces derniers sont du reste contre-indiqués1,7 avant l’âge de 2 ans depuis avril 2011. 88 Au total, la bronchiolite est une affection fréquente et relativement bénigne dont la prise en charge thérapeutique ambulatoire reposerait davantage sur des habitudes de prescription (l’expérience des praticiens) que sur des données scientifiques valides. Les données scientifiques Quelles sont les données actualisées de la science, tout particulièrement sur l’intérêt ou non de la kinésithérapie respiratoire ? Pour tenter de répondre à cette question, une recherche documentaire a été effectuée sur Pubmed et apporte quelques éléments de réponse. Il y a peu de références documentaires circonscrites à la médecine générale. La recherche utilisant les deux mots clés « bronchiolitis » et « viral » a répertorié 184 résultats sur les 5 dernières années. Y ajouter l’occurrence « family practice » réduit considérablement le résultat à 6 articles. Kinésithérapie respiratoire Une méta-analyse Cochrane portant sur 3 essais randomisés chez des nourrissons hospitalisés a été publiée en 2005. Elle a montré l’absence de différence statistiquement significative sur l’évolution de la sévérité du tableau clinique, sur la durée d’hospitalisation, et celle de l’oxygénothérapie9 entre les groupes traités et non traités par kinésithérapie respiratoire (technique par percussion thoracique et e x e r c e r la revue française de médecine générale drainage postural). Cependant, ces données ne sont pas transposables en France, car la technique de kinésithérapie usuelle est différente (accélération du flux expiratoire avec toux provoquée). La kinésithérapie respiratoire « à la française » a été évaluée par une équipe parisienne chez 496 enfants hospitalisés pour une bronchiolite aiguë2. Au cours de cet essai randomisé mené dans 7 services de pédiatrie d’Île-de-France, ni les évaluateurs ni les parents ne savaient quels enfants avaient effectivement reçu des soins de kinésithérapie. Les enfants inclus avaient entre 15 jours et 24 mois et souffraient de leur premier épisode de bronchiolite. Leur inclusion dans l’essai a eu lieu dans les 24 premières heures de leur hospitalisation, avec l’accord parental, sous réserve d’avoir au moins un des signes suivants : notion d’apnée ou de cyanose, fréquence respiratoire > 60/min, SaO2 < 95 %, baisse de l’appétit > 2/3 de la ration habituelle. Les enfants ne devaient pas avoir eu plus de 2 séances de kinésithérapie respiratoire avant leur admission à l’hôpital. Deux groupes d’enfants ont été constitués : à raison de 3 séances quotidiennes d’une durée équivalente quel que soit le groupe, un groupe recevait des soins de kinésithérapie respiratoire, tandis que l’autre recevait uniquement des soins de désobstruction nasale. Les autres traitements comme les bronchodilatateurs, les corticostéroïdes et les antibiotiques (bien que non préconisés dans les recommandations) pouvaient être prescrits librement par les praticiens s’ils les jugeaient nécessaires. Afin de limiter les biais, toutes ces éventuelles prescriptions ont été prises en compte dans l’analyse des résultats. L’objectif principal de l’étude était le délai d’amélioration des symptômes. Pour être reproductible, un score clinique de guérison a été défini et utilisé par les évaluateurs. Ce score prenait en compte, entre autres, le non-recours à l’oxygénothérapie dans les 8 heures précédant l’évaluation, la disparition de la gêne respiratoire, la fréquence respiratoire et la saturation en oxygène. Il n’y a pas eu de différence entre les 2 groupes sur le critère de jugement prinVo l u m e 2 3 N° 101 Enfants Soins cipal : délai moyen d’amélioration des symptômes sans/avec kinésithérapie respiratoire = 2,31 vs 2,02 jours (p = 0,33). Critères de jugement secondaires Les effets indésirables comme les vomissements et les épisodes de détresse respiratoire transitoire ont été plus fréquents dans le groupe recevant la kinésithérapie : risque relatif = 5,4 ; IC95 = 1,6-18,0, p = 0,002 pour les vomissements, et risque relatif = 10,2 ; IC95 = 1,3-78,8, p = 0,005 pour la détresse respiratoire. Il y n’a pas eu de différence statistiquement significative sur les épisodes de bradycardie avec ou sans désaturation entre les 2 groupes. Par ailleurs, le taux d’enfants admis en unité de soins intensifs n’a pas été significativement différent. Enfin, la perception parentale sur le degré de confort de leur enfant a été comparable entre les deux groupes. Traitements médicamenteux voies respiratoires. Cependant, le risque de provoquer une hyperréactivité bronchique et les moyens efficaces de la prévenir restent à évaluer. Ce traitement ne peut (actuellement) pas être utilisé en médecine générale1,12. Le risque de surinfection bactérienne est faible (1 à 2 % des enfants). Une antibiothérapie se discute au cas par cas devant : une fièvre élevée (> 38,5 °C persistante au-delà de 3 jours), une otite moyenne aiguë purulente associée (mais pas l’otite congestive), et une pneumopathie ou une atélectasie confirmée par la radiographie. Les antibiotiques recommandés sont l’amoxicilline/clavulanate, le céfuroximeaxétil et le cefpodoxime-propxétil4. De Brasi et al., ont analysé les déterminants de la prescription médicamenteuse chez des pédiatres soignant des nourrissons atteints de bronchiolite. Quel que soit le traitement prescrit (antibiotique, corticoïde, bronchodilatateur), il n’y avait pas d’association statistiquement significative avec le degré de détresse respiratoire, ou avec le statut social des parents. Les prescriptions reposaient essentiellement sur la perception subjective de la sévérité de l’infection, sur les données de l’examen clinique et sur l’amélioration constatée après l’administration de médicaments. Il semble aussi que ces © Robertmandel-istockphoto.com Dans l’étude parisienne2, les soignants avaient la possibilité de prescrire les médicaments qui leur semblaient utiles (bronchodilatateurs, corticostéroïdes et antibiotiques) bien que les recommandations ne retiennent pas leur utilisation en l’absence de preuve tangible de leur efficacité. Dans une revue de la littérature3, l’auteur concluait à l’absence d’efficacité des bêta2-agonistes, des corticostéroïdes inhalés ou systémiques et des antibiotiques (sauf en cas de surinfection). Une étude a évalué l’efficacité d’une dose unique de dexaméthasone (1 mg/kg par voie orale) chez les enfants atteints d’un premier épisode de bronchiolite modérée à sévère. Sa conclusion est peu équivoque : absence d’efficacité pour diminuer le taux d’hospitalisations, et améliorer les symptômes10. Plus récemment, la conférence de consensus espagnole sur le traitement de la bronchiolite aiguë11 apportait les informations suivantes : • les bronchodilatateurs inhalés avec ou sans solution salée hypertonique seraient efficaces. La confirmation, ou non, de cette donnée mérite d’être étayée par des essais randomisés, afin de mieux évaluer cette option chez les enfants atteints de bronchiolite modérée à sévère; • absence d’efficacité démontrée du salbutamol oral, de l’adrénaline souscutanée, des anticholinergiques, de la corticothérapie inhalée ou par voie systémique ou encore des antibiotiques. Une possibilité thérapeutique serait le sérum hypersalin. Ce dernier, en absorbant l’eau de la sous-muqueuse, pourrait diminuer l’œdème au niveau des petites Vo l u m e 2 3 N° 101 e x e r c e r la revue française de médecine générale 89 Soins Enfants © Bobrova-istockphoto.com asthmatique plane peu ou prou dans l’esprit des médecins, les incitant parfois à prescrire « au cas où » ; et encore plus s’il y a un passé familial d’asthme ou d’atopie. Cette donnée n’a d’ailleurs pas été prise en compte dans l’étude française et constitue une de ses limites. Pour finir, le meilleur moyen de guérir la bronchiolite est de la prévenir. Pour limiter la diffusion du VRS en collectivité, il faut insister sur l’importance relative du lavage des mains à l’eau et au savon, associé à la décontamination quotidienne des objets et des surfaces. Conclusion prescriptions aient permis aux médecins de réassurer les parents et de répondre à leur « pression »13. Discussion Les données scientifiques semblent démontrer l’absence d’intérêt de la kinésithérapie respiratoire « à la française ». Par ailleurs, les traitements médicamenteux sont inutiles. Dès lors, les prescriptions des médecins généralistes pourraient-elles évoluer ? Évoluer vers une moindre prescription de kinésithérapie respiratoire dont il semble démontré qu’elle serait plus délétère que bénéfique. Aux effets indésirables obser- vés dans l’étude française, il faut ajouter le risque de fracture de côte pour environ 1 nourrisson sur 1 000 traités14. Moindre prescription et non pas absence totale, la même étude ayant été réalisée en milieu hospitalier, il est hasardeux de transposer ces résultats aux soins ambulatoires. Une étude en médecine ambulatoire serait à mener. Elle aurait comme principal objectif de mesurer le délai de guérison des nourrissons atteints de bronchiolite légère à modérée, les uns recevant des soins de kinésithérapie respiratoire, les autres non. Évoluer vers une moindre prescription médicamenteuse en raison de leur inutilité. Toutefois, le spectre de la maladie Chaque hiver, de nombreux nourrissons souffrent de bronchiolite aiguë. Cette infection potentiellement, mais rarement grave est légitimement source d’inquiétude parentale et médicale. Cette inquiétude peut expliquer des prescriptions excessives de kinésithérapie respiratoire malgré l’absence de bénéfice relativement bien documentée, et excessives en médicaments dont aucun n’est validé. Il y a là un champ à réinvestir pour le médecin, celui du partage de l’information avec le patient (ici un parent) au sujet de la bronchiolite de l’enfant : ce qu’elle est, ses symptômes, son évolution, son traitement et sa surveillance. Ce temps, « perdu-gagné », réassurerait les parents et permettrait de dédramatiser une infection finalement banale. Résumé La bronchiolite aiguë virale est l’infection la plus fréquente des voies respiratoires inférieures chez les jeunes enfants. Elle évolue spontanément vers la guérison, en moyenne en 2 semaines, dans 99 % des cas. Le traitement s’appuie sur les soins de support tels que la désobstruction rhinopharyngée, l’hydratation, et le fractionnement de l’alimentation en cas de vomissements. Le recours à la kinésithérapie respiratoire (technique par accélération du flux expiratoire avec toux provoquée) est usuel malgré l’absence de données tangibles sur son efficacité. Une étude française a porté sur 496 nourrissons hospitalisés pour bronchiolite aiguë. Deux groupes d’enfants ont été constitués : à raison de 3 séances journalières d’une durée équivalente quel que soit le groupe, un groupe recevait des soins de kinésithérapie respiratoire suivis d’une désobstruction nasale, tandis que l’autre recevait uniquement des soins de désobstruction nasale. Le critère principal de jugement de cet essai était le délai d’amélioration des symptômes. Il n’y a pas eu de différence entre les 2 groupes sur ce critère (délai moyen d’amélioration des enfants sans/avec kinésithérapie respiratoire = 2,31 et 2,02 jours (p = 0,33). En termes de traitements médicamenteux (bronchodilatateurs, anticholinergiques, corticothérapie), les données récentes de la littérature ne permettent pas d’argumenter une efficacité spécifique. 90 e x e r c e r la revue française de médecine générale Vo l u m e 2 3 N° 101 Enfants Soins Références 1. Godding V. Bronchiolite aiguë : sérum hypersalin en nébulisation ? Minerva 2009;9:118-9. 2. Gajdos V, Katsahian S, Beydon N, et al. Effectiveness of chest physiotherapy in infants hospitalized with acute bronchiolitis: a multicenter, randomized, controlled trial. PLos Medicine 2010;9:e100345. 3. Laflamme S. Thérapeutique de la bronchiolite en milieu hospitalier : qu’en penser ? Le clinicien 2008;9:97-102. 4. Afssaps. Recommandations. Antibiothérapie par voie générale en pratique courante au cours des infections respiratoires basses de l’adulte, Octobre 2005. 7. Anaes. Prise en charge de la bronchiolite du nourrisson. Conférence de consensus 2000. http://www.has-sante.fr/portail/plugins/ ModuleXitiKLEE/types/FileDocument/doXiti. jsp?id=c_266660. 8. Ipsos. 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