amplitude magazine 8 - Fédération Française de Lutte

Amplitude
Amplitude
3,50 €
Janvier 2012
#8
Le magazine de la lutte attitude
2012
Les événements
du premier trimestre
Championnats de France seniors
1 Trophée Appart’City - France/japon
8e Grand Prix de Tourcoing
er
dossier
sport & marketing
Ailleurs
lutte sénégalaise
décryptage... technique - lutte gréco-romaine
édito
Depuis maintenant quelques mois, notre Fédération traverse une
période compliquée, de tensions, pouvant rendre difficile l’évolution de nos disciplines.
Le département « communication-marketing-évènementiel » fédéral, comme d’autres départements, a été touché par des décisions, allant à l’encontre de notre politique de communication :
arrêt de notre magazine « Amplitude », suppression du poste de
« chargé de communication », report du projet d’un tournoi international dans les 3 styles à Paris, mise en sommeil de la refonte du
site internet… sans parler du doute créé auprès de certains de nos
partenaires.
La politique de communication est l’un des axes forts du mandat
de l’actuel Comité directeur. Ces décisions réduisent grandement
les efforts et le travail réalisés. Elles entament notre crédibilité et,
par là même, la confiance de nos partenaires privés et institutionnels. Il faudra la regagner.
Nous sommes à quelques mois des Jeux olympiques de Londres
et il est de notre devoir de ne pas oublier nos athlètes qui sont la
vitrine de la Fédération et pour qui, nous devons de poursuivre,
même sous une forme modifiée, le travail de promotion entrepris,
afin notamment d’éviter les erreurs du passé…
Nous devons poursuivre le travail engagé, afin d’être prêts à réagir après avoir obtenu, je l’espère, des résultats à Londres. Nous
devons continuer à promouvoir nos activités sportives, unique
façon de dynamiser notre développement tellement nécessaire à
la pérennité de notre Fédération.
Alain Bertholom
Amplitude janvier 2012
[3]
La lutte et les Jeux olympiques…
une longue histoire !
Actualité
sommaire #8
5Actualité
Le prochains Jeux olympiques auront
lieu en 2012 à Londres, avec 72 médailles qui seront attribués aux lutteurs
et lutteuses, la lutte est l’un des sports
les plus médaillés après l’athlétisme et
la natation.
La lutte aux Jeux olympiques est une
longue histoire qui a commencé en
708 avant Jésus-Christ. C’est en 776
avant JC que les premiers Jeux olympiques eurent lieu avec comme seule
épreuve la course du tour de stade
(195,25 mètres), par la suite différentes
épreuves d’athlétisme furent introduites. En 708 avant JC la lutte devient
le premier sport de combat inscrit au
programme des Jeux olympiques.
Depuis le mois d’octobre, la FFL a à sa disposition une voiture « BMW »
dans le cadre du partenariat que le CNOSF a conclu avec la marque.
Nous saluons cette initiative de mutualisation améliorant le fonctionnement général de la FFL et une économie substantielle.
7interview
Salvatore Attardo
Président de la FFL
8événements
Les événements du premier trimestre 2012
Championnats de France seniors 2012
1er Trophée Appart’City - France/Japon
8e Grand Prix de Tourcoing
14rencontre
Dominique Latterrade
Directeur technique national de la FFL
16dossier
Sports and marketing
18décryptage
Lutte gréco-romaine
20portrait
Afin d’entretenir au mieux les relations avec notre partenaire principal,
la FFL a reçu M. Philippe Menguy et M. Christophe Megret, au centre
olympique de l’INSEP.
L’occasion pour eux d’apprécier l’engagement quotidien de nos champions actuels et en devenir mais aussi le moment de faire le point sur le
partenariat en cours.
John Irving
Soirée des médaillés
Pour sa troisième édition, la FFL a regroupé l’ensemble des médaillés
de lutte olympique de l’année.
22Ailleurs
La lutte sénégalaise
24Pleins feux sur
En 2004, les filles ! Les lutteuses font
leur entrée aux Jeux olympiques, la
France avec Anna Gomis et Lise Legrand sont les deux premières françaises médaillées de bronze.
Deux médailles en 2004, deux médailles de 2008, le challenge de
l’équipe de France de lutte s’avère donc relevé mais passionnant
pour 2012.
[4]
Amplitude janvier 2012
26
disciplines associées
Soutenir les disciplines associées
Ce sont 6 athlètes, Christophe Guénot, Tatiana Debien, Nina Salhaoui,
Adeline Vescan, Didier Pais et Yacin Ozay qui ont reçu une récompense. Il y a eu une mention spéciale pour Didier 1er sélectionné olympique de la délégation française.
Cette année, la soirée s’est déroulé dans un cinéma avec la diffusion du
film « the winners », film américain racontant une histoire émouvante et
pleine d’humour avec la lutte en trame de fond.
28santé
L’entraînement
30shopping
32En bref
Résultats et agenda
Amplitude
le magazine de la fédération Française de lutte
Votre club a été labellisé cette année par la FFL...
Quels projets avez-vous mis en place pour atteindre ce niveau ?
Nous avons tout d’abord déposé notre proposition de projet de club
qui décline les objectifs à atteindre à la DDJS depuis maintenant 3 ans.
Nous avons également répondu au questionnaire de la FFL et nous
avons obtenu 2 étoiles sur 3 possibles.
Je pense que depuis sa création il y a 11 ans, notre club a su se différencier et s’imposer comme un club à part entière, face à la très vive
concurrence des sports de combats au sein-même de la commune et
du département.
Les excellents résultats de nos licenciés, au niveau national et international, nous confèrent le statut d’un club dynamique et sérieux. Cependant, notre priorité n’est pas de fabriquer des champions... En effet, nous
axons notre travail sur le développement et la formation, avec notamment une structure enfants très active !
Comment cette nouvelle labellisation peut aider votre club ?
Cette labellisation nous permet de nous remettre en question, d’établir
nos points forts et de savoir ce qu’il faut améliorer. C’est un véritable
plus aux yeux des partenaires institutionnels, et une belle reconnaissance de notre Fédération.
Elle est également une reconnaissance pour le travail quotidien des
bénévoles et entraîneurs du club.
Languedoc-Roussillon
Il faudra attendre les Jeux olympiques
de 1924 à Paris pour voir le premier
français Henri Deglane devenir champion olympique. Suivront ensuite
Charles Pacôme en 1932 et Emile Poilvé en 1936. La France vécu ensuite une
très longue traversée du désert de plus
de 80 ans sans aucun titre olympique
en lutte. Les derniers Jeux olympiques
de 2008 à Pékin furent l’occasion de
mettre fin à cette malédiction : Steeve
Guénot y remportait l’or olympique.
Bruno Schmitt, président du club de sambo de Claye-Souilly
Appart’City à l’INSEP
Quelques soixante-dix ans plus tard
des épreuves de lutte pour les enfants
seront également organisées lors des
Jeux olympiques, preuve que la lutte
est vraiment un exercice naturel pour
les enfants.
Ces Jeux olympiques antiques s’éteignirent à la fin du 3ème siècle et comme
chacun sait c’est à l’initiative du Baron
Pierre-de-Coubertin que l’on assiste à
la rénovation des Jeux olympiques dits
modernes en 1896. Dès ces premiers
Jeux de l’ère moderne la lutte est au
programme l’épreuve et ne comprend
qu’une seule catégorie.
3 questions à
CNOSF / BMW
Tout ce qu’il faut savoir...
FFL
2, rue Louis Pergaud - 94 706 Maisons-Alfort Cedex
Directeur de la publication : Salvatore Attardo
Rédaction : New Script
Maquette : Imag’in
Photos : DR, Laëtitia Doutre, FFL, Martin Gabor, Jocelyne Jovenin,
Claire Muller et Buccino, Everest Irving.
Ont participé à ce numéro : Fanny Gai, Julie Bertholom, Albane Guilhomat
Lise Legrand, Alain Bertholom, Stéphane Scelles,
Lorenzo Martinez-Pacheco, Jean-Charles Berton,
Dominique Latterrade, Jean-Philippe Dos-Prazeres,
Moustapha Dib et Jean-Marc Gourdin.
ISSN : 1969-8801
Impression : Imprimerie du Corrézien
Abonnements : Fédération française de lutte
Prix unitaire : 3,50 €
Quelles ambitions nourrissez-vous maintenant pour votre club ?
Idéalement, nous aimerions atteindre les 3 étoiles, car seulement 2
clubs de sambo en France les ont obtenues... Je pense que ce qu’il
nous manque est un arbitre international et des tapis aux normes dans
la salle d’entraînement.
Nous allons tout mettre en œuvre pour essayer de réunir tous les aspects nécessaire à l’obtention de cette troisième étoile... Et rejoindre les
2 seuls autres clubs de sambo à les avoir reçues.
Les Winners
Une leçon de vie, une bouffée d’espoir, l’envie d’y croire...
Voilà ce que pourra, entre autre, vous inspirez ce film qui retrace avec finesse & humour, la vie d’un coach de lutte qui voit son
quotidien totalement bouleversé par l’arrivée d’un jeune adolescent livré à lui-même...
Un DVD incontournable pour tous les «cinévores» et tous les lutteurs qui ne se lasseront
pas de voir leur sport mis à l’honneur !
Sortie DVD prévue le 11 Janvier 2012 à partir de 19,98€
Amplitude janvier 2012
[5]
Actualité
Salvatore Attardo, président de la FFL
interview
L’année 2011 fut une année charnière, celle de la préparation olympique, des derniers ajustements du
haut niveau et des premiers espoirs avec Didier Pais en porte-étendard des qualifiés olympiques. L’année 2011 fut aussi celle des soubresauts fédéraux marqués par la démission surprise de la présidence
à l’assemblée générale ordinaire de Clermont-Ferrand en mai dernier. Alain Bertholom, président en
exercice, fit face au désaveu de son rapport de mi-bilan qu’il décida d’assumer d’un acte fort en démissionnant de ses fonctions. Une situation inédite qui mena Salvatore Attardo à la barre de la Fédération.
Nous l’avons rencontré mi-décembre, suite à sa rencontre à Londres avec Raphaël Martinetti, président
de la Fédération internationale des luttes associées (FILA), avec qui il s’est entretenu sur les derniers
rebondissements fédéraux.
Suite à la démission d’Alain Bertholom de la
présidence de la Fédération française de lutte,
vous assurez les fonctions de président par intérim. Quelles sont les prochaines échéances
fédérales ?
Salvatore Attardo : Nous avons trouvé un compromis pour tenir le 25 février prochain une assemblée générale ordinaire au cours de laquelle
nous compléterons le comité directeur et deux
postes vacants : un pour le haut niveau et un
pour le médecin. Nous allons lancer l’appel à
candidature pour pourvoir ces deux postes
réservés. Il y aura donc l’élection de ces deux
personnalités, s’il y a des candidats bien sûr, et
l’élection d’un président qui sera proposé par le
comité directeur.
Promotion Djamel AINAOUI
Nouveau bureau fédéral
Ce début de saison a été marqué, comme chaque année, par la rentrée
du pôle olympique.
Le parrain de cette promotion est Djamel Ainaoui, double médaillé
européen, il apportera son expérience et donnera des conseils au quotidien à ces athlètes en préparation.
Le bureau fédéral a été renouvelé à l’occasion du comité directeur du
15 octobre dernier. Voici la nouvelle composition…
• Président : Salvatore Attardo
• Vice-président chargé de la vie fédérale : Jean-Pierre Vanherpe
• Vice-présidente chargée de la lutte féminine : Lise Legrand
• Vice-président chargé de l’arbitrage : Gilles Braun
• Secrétaire-général : Christian Ringard
• Secrétaire-général adjointe : Anne Marie Condroyer
• Trésorier : Alain Bertholom
• Membres : Albane Guihomat, François Lassuye,
François Stramandino
• Président de la CNA : Gilles Braun
Ce moment a permis aux élus
de la FFL mais aussi au directeur de l’INSEP, Thierry Maudet
et au directeur technique national, Dominique Latterrade de
fixer les objectifs de la saison et
la ligne de conduite à tenir..
[6]
Amplitude janvier 2012
D’ailleurs la réforme des statuts pour reconnaître équitablement les représentants du
grappling et du sambo sera-t-elle à nouveau
à l’ordre du jour de la prochaine assemblée
générale?
Tout à fait ! Nous avions fait une première mouture qui n’avait rencontré aucune observation
particulière et je ne sais pour quelle raison ces
statuts n’ont pas pu être adoptés en 2011, sans
doute plus en réaction à une situation qu’à un
contenu.
Néanmoins, nous n’avons pas laissé tomber
puisque nous continuons à travailler sur ces
dossiers et allons présenter à nouveau le dossier devant l’assemblée générale ordinaire de
février.
Ces nouveaux statuts et règlements intérieurs
avaient fait l’objet d’un échange avec le Ministère qui les avait approuvés. Pour nous il est
important de légitimer les disciplines associées.
On est en phase avec le ministère.
Et présenterez-vous votre candidature ?
Oui je pense que je la présenterai s’il n’y a pas
de changement d’ici là. Je me présenterai avec
l’équipe qui travaille avec moi en ce moment.
il est important de légitimer
les disciplines associées
Comment assurez-vous cet intérim ?
Comme cela est prévu par les textes, j’ai été
élu président par intérim par le Comité directeur jusqu’à la prochaine échéance qui sera
l’assemblée générale de 2012. Ce n’est évidemment pas une situation facile à vivre car quand
d’un côté certains mettent tout en œuvre pour
que la situation de la Fédération se stabilise,
de l’autre certains ouvrent les robinets et sont
prêts à tout à des fins personnelles. Donc il faut
garder son sang froid et tenir la barre.
Quels seront les grands axes budgétaires discutés lors de la prochaine assemblée générale ?
Nous ne les avons pas encore préparés car ils
émaneront d’un travail collectif. La priorité sera
donnée à la préparation olympique et les qualifications des athlètes pour Londres 2012 avec
toute la partie communication qui en découle.
Le nombre de licenciés à augmenter de 8 %
cette année. A quoi attribuez-vous cette
hausse ?
En terme de licences lutte, on est à peu près
stable d’une année sur l’autre. Ce qui fait la
progression ce sont les disciplines associées
notamment le sambo et le grappling. Un travail
de fond a été entrepris, un travail d’accompagnement de disciplines associées qui porte
aujourd’hui ses fruits et cela est à saluer. Les
licences des disciplines associées sont en augmentation et on ne peut que les en féliciter.
Les lutteurs français n’ont pas brillé par leurs
performances lors des derniers championnats
du monde. à moins d’un an de Londres.
Comment voyez-vous les prochaines étapes
de qualifications ?
Cela ne va pas être simple car il faut savoir que
lors du premier tournoi continental, seulement
les 2 premiers de chaque catégorie seront
qualifiés. Ensuite en Chine ce seront les 3 premiers et lors du dernier tournoi uniquement les
2 premiers. La situation est délicate mais j’ai
confiance en nos athlètes qui sont des athlètes
aguerris et qui réussiront, j’en suis sûr, à tirer
leur épingle du jeu.
Amplitude janvier 2012
[7]
événements
Les événements du premier trimestre 2012
CHamPionnats de France seniors
Lutte féminine - Lutte libre - lutte gréco-romaine
Du 20 au 22 janvier 2012 – Centre sportif Pierre de Coubertin à Sarrebourg (57)
Lorquin : petit club,
grande réputation
En organisant ses 5e championnats de
France, le Sporting Club Lutte de Lorquin est déterminé : après avoir brillé
pendant une dizaine d’année en égrenant régulièrement des titres de champions de France, le club est bien décidé
à redorer son blason sur les podiums.
Créé en 1972 par Georges Gardereau,
le club de Lorquin, petite bourgade
de 1 200 habitants, bénéficie du soutien de la ville voisine de Sarrebourg
pour l’organisation de l’événement : « la
municipalité de Lorquin n’ayant pas les
infrastructures nécessaires répondant à
une organisation de grande envergure,
nous nous sommes adressés à la ville
de Sarrebourg qui a bien voulu, une
fois de plus, mettre à notre disposition
sa salle omnisport. Nous allons user de
nos meilleures relations auprès de la
presse pour faire parler de l’événement
et lancer une opération de distribution
de flyers pour faire salle comble. Nous
avons un public assez intéressé par ce
genre de manifestation », explique le
président.
La Fédération a donc fait primer la
qualité sur la quantité dans son choix.
Le club de Lorquin est certes un petit
club (80 licenciés) mais a su, à de nombreuses reprises, montrer sa motivation
et son expérience dans l’organisation
d’événements nationaux. « Nous avons
su nous faire une réputation auprès de
la Fédération, justifie Georges Gardereau. Nous sommes une soixantaine de
bénévoles à travailler pour cette manifestation. Nous avons déjà créé une
classe sportive dans le collège de Lorquin et devrions obtenir prochainement
notre labellisation 3e étoile nationale. »
Ce petit club de Moselle sud n’a rien à
envier à son grand frère messin.
infos pratiques ...
Centre sportif
Pierre de coubertin
à Sarrebourg
Programme
de la compétition
Vendredi 20 janvier
Lutte féminine... 48/55/63/72 kg
Lutte gréco-romaine... 55/66/84/120 kg
Lutte libre... 55/66/84/120 kg
• Contrôle médical de 16h30 à 18h
• Pesée de 17h à 18h
Samedi 21 janvier
Lutte féminine... 48/55/63/72 kg
Lutte gréco-romaine... 55/66/84/120 kg
Lutte libre... 55/66/84/120 kg
• Eliminatoires et repêchages de 8h à 17h30
• Finales 1 /2 de 18h30 à 21h30
• Récompenses
Lutte féminine... 51/59/67 kg
Lutte gréco-romaine... 60/74/96 kg
Lutte libre... 60/74/96 kg
• Contrôle médical de 16h30 à 17h45
• Pesée de 17h à 18h
Dimanche 22 janvier
Lutte féminine... 51/59/67 kg
Lutte gréco-romaine... 60/74/96 kg
Lutte libre... 60/74/96 kg
• Eliminatoires et repêchages de 8h à 15h30
• Finales 1 /2 de 16h à 18h30
• Récompenses
Inauguré en 2008, le centre sportif
Pierre de Coubertin se décompose
en trois partie : le COSEC qui est la
plus ancienne et qui regroupe trois
salles, le gymnase qui a été achevé
en 2008 et qui peut accueillir dans
ses tribunes jusqu’à 430 places et
enfin la salle de tennis de table. Ce
complexe sportif dédié aux associations sportives et aux établissements scolaires de la ville voit
défiler dans ses locaux environ
2 500 personnes par semaine et
le weekend de très belles compétitions souvent de niveau national
comme par exemple avec le handball qui évolue en nationale 2.
le haut niveau sous pression à quelques mois des JO
En 2012, c’est à Sarrebourg, du 20 au 22
janvier, que la lutte hexagonale réunira
ses meilleurs athlètes pour ses championnats de France senior.
Un rendez-vous sous pression pour le
haut niveau à quelques mois des prochaines échéances qualificatives pour
les Jeux olympiques. Les entraîneurs
nationaux ne laisseront rien passer à
leurs poulains qui devront mériter leurs
billets pour le prochain tournoi de qualification olympique européen, en Bulgarie du 18 au 22 avril 2012.
L’occasion est trop belle pour les outsiders : « les championnats de France
sont une incroyable opportunité pour
se faire remarquer et approcher par le
staff du haut niveau. »
[8]
Amplitude janvier 2012
Amplitude janvier 2012
[9]
événements
Les événements du premier trimestre 2012
1er Trophée appart’city
un peu d’histoire ...
Lutte féminine - Lutte libre - lutte gréco-romaine
31 janvier 2012 – Cirque d’Hiver à Paris (75)
le Cirque
d’hiver
en lutte féminine et 4 en lutte gréco-romaine) seront au programme de cette
soirée.
offrir au public
une rencontre
spectaculaire
Les deux équipes auront sélectionné
leurs meilleurs lutteurs, pour offrir au
public une rencontre spectaculaire et
remporter le 1er trophée Appart’City,
l’un des principaux sponsors de la FFL.
Tous les champions français seront
présents avec en chef de file Steeve
Guénot, champion olympique en 2008
à Pékin, son frère Christophe, médaillé
de bronze, Mélonin Noumonvi, vicechampion du monde en 2009, Audrey
Prieto, championne du monde en 2007
et vice-championne d’Europe en 2010
ou encore Didier Pais, vice-champion
d’Europe en 2008 et premier qualifié
aux Jeux olympiques de Londres.
Outre l’aspect sportif, ce test-match est
orchestré par la Fédération comme un
véritable spectacle pour faire connaître
la discipline au grand public et le galvaniser à quelques mois de l’ouverture
des Jeux olympiques de Londres.
véritable show sportif au cirque d’hiver
Pour cette 6e édition au Cirque d’Hiver
de Paris, l’équipe de France de lutte
olympique recevra le Japon pour un
test-match grandeur nature avant les
prochains tournois continentaux et internationaux qualificatifs pour les Jeux
olympiques de Londres. Cet événement, toujours très attendu, sera l’occasion pour la lutte française de proposer
un véritable show dans l’enceinte du
Cirque d’Hiver et de se mesurer à une
des meilleures luttes asiatiques.
Le Japon, où les sports de combat sont
extrêmement populaires, viendra défier
l’équipe de France qui aura à cœur de
faire une belle performance devant son
public. 10 combats (2 en lutte libre, 4
[10]
Amplitude janvier 2012
Grâce au Duc de Morny, le demi-frère du Prince Louis-Napoléon (futur empereur Napoléon III), l’autorisation de construire
est accordée le 17 décembre 1851 à Louis Dejean, déjà propriétaire du Cirque d’été (devenu Cirque de l’Impératrice) situé
dans le carré Marigny des Champs-Élysées.
C’est à Jacques Hittorf, architecte du Cirque d’été et de la
gare du Nord, que fait appel Dejean pour concevoir le nouvel
édifice. Son plan est un polygone à vingt côtés percés de 40
fenêtres, d’un diamètre de 42 mètres, avec une charpente en
bois sans point intermédiaire. Sa salle, éclairée de 21 lustres à
gaz, conçu à l’origine pour accueillir 5 900 personnes, verra sa
capacité actuelle ramenée à 1 650 places suivant les normes
de sécurité incendie contemporaines. Le Cirque Napoléon se
dessine sur des décorations intérieure et extérieure confiées
aux grands sculpteurs et peintres de l’époque.
Les travaux débutent le 17 avril 1852 et vont durer 8 mois. C’est
le Prince Louis-Napoléon qui inaugure le
11 décembre 1852, ce cirque voué pour
l’essentiel à l’art équestre et auquel il va
prêter son nom.
En 1870, le Cirque Napoléon devient
Cirque National pour laisser, en 1873, la
place au Cirque d’Hiver.
Le 28 octobre 1934, les 4 frères Bouglione reprennent le Cirque d’Hiver. Le
nom de Bouglione devient inséparable de ce lieu mythique.
Les Bouglione ont donné au Cirque d’hiver des spectacles de
cirque régulièrement jusqu’en 1984. L’écurie et la ménagerie
sont depuis moquettées et servent de salle de réception. Des
spectacles variés se succèdent, des comédies musicales, des
tours de chant, des récitals, des fantaisies.
En 1999, la nouvelle génération Bouglione reprend le flambeau
et insuffle au Cirque d’Hiver un vent de renouveau, renouant
avec les succès. Le Cirque d’hiver accueille à nouveau une saison de cirque, produisant chaque hiver et pour plusieurs mois
un spectacle de cirque traditionnel.
Outre le cirque proprement dit, le Cirque d’hiver accueille, à
l’occasion, des meetings politiques de tous bords et des spectacles variés.
Amplitude janvier 2012
[11]
événements
Les événements du premier trimestre 2012
8e Grand Prix de Tourcoing
Lutte féminine
3 et 4 février 2012 – Palais des Sports Léo Lagrange - Tourcoing (59)
Berceau de la lutte féminine
À 7 mois des Jeux olympiques de
Londres, la lutte féminine mondiale
prendra ses dernières marques dans
le Nord. La ville de Tourcoing organise
les 3 et 4 février prochain le 8e Grand
Prix de lutte féminine. Classée 7e en
2011, l’équipe de France n’aura pas
le droit à l’erreur et devra prouver en
cette période pré-olympique qu’elle
peut se faire craindre. En 2011, seules
Vanessa Boubryemm et Aurélie Gerlac
étaient montées sur le podium remportant chacune une médaille de bronze.
Cette année encore l’équipe olympique
française aura maille à partir avec une
dizaine de délégations étrangères parmi lesquelles les redoutables chinoises,
russes, allemandes et américaines
[12]
Amplitude janvier 2012
un peu d’histoire ...
Tourcoing
Durant les deux guerres mondiales, la
ville est en grande partie détruite et doit
être reconstruire. Peu à peu, apparaissent
des usines qui sont à la fois des filatures
et des tissages ainsi que des entreprises
de bonneterie qui produisent bas, chaussettes, chandails, et sous-vêtements.
Aujourd’hui, Tourcoing assure un rôle
important dans la vie culturelle de la
Métropole Lilloise. Les industries tourquennoises, malgré la crise du textile, tentent d’assurer leur avenir avec un
dynamisme qui ne leur a jamais fait défaut au fil des siècles.
rencontre
Dominique Latterrade, directeur technique national de la FFL
Sélections internes, retour sur les championnats du monde, politique fédérale, avenir des disciplines
associées… Pour Amplitude, Dominique Latterrade, directeur technique national de la Fédération française de lutte revient sur tous les sujets qui ont fait l’actualité de la Fédération ces derniers mois, sans
ambages d’aucune sorte…
Il nous fallait vérifier leurs performances
lors des tournois internationaux majeurs qui précédaient les championnats
du monde et seuls ceux qui étaient
capables de rentrer dans les six premiers pouvaient se sélectionner pour
les championnats du monde.
Je pense que le principe était bon car
il s’agissait de tirer vers le haut les athlètes. Après, bien sûr, il y a des choses à
améliorer parce que parfois des sportifs
arrivent à se faufiler dans les tirages au
sort et ça ne reflète pas toujours leur
potentiel.
Toujours est-il que c’est quelque chose
que l’on va reproduire, que l’on va affiner car il ne faut pas s’enfermer dans
des aspects trop comptables et il nous
faut prendre aussi l’avis des entraîneurs.
Je pense que c’est intéressant de fixer
un niveau de performance minimum
pour mériter sa présence lors des événements internationaux.
Revenons sur les derniers championnats du monde, quel bilan en tirezvous après quelques mois ?
Ce n’est évidemment pas un bilan positif puisque l’on avait annoncé trois
sélectionnés pour les Jeux olympiques.
Pour nous, un sélectionné par style était
possible. Il faut rappeler que sportivement, ces championnats du monde
étaient un peu plus dur que les précédents puisqu’aux Jeux olympiques de
2004 les 10 meilleurs lutteurs étaient
qualifiés aux championnats du monde
en deçà des performances des grécos
et des filles.
Il faut mentionner que nous avions fait
un gros travail de restructuration de ce
style par la présence de nouveaux entraîneurs nationaux, par une dynamique
un peu différente. Cela a payé et c’est
très bien pour Didier Pais qui n’avait pas
réussi à se qualifier lors des deux Olympiades précédentes. Didier Pais est le
premier à se qualifier. Félicitons-le.
Évidemment nous sommes déçus pour
la gréco car on y a des lutteurs de renom, qui ont déjà brillé sur des podiums
olympiques et mondiaux et là on est
passé un peu à côté, pour des raisons
de blessures, ce qui a fait que nous
n’étions pas performants à 100%.
Beaucoup ont pointé le manque de
moyens financiers dont souffre la
Fédération ? Etait-ce un handicap
pour Istanbul ?
Le problème est surtout lié à un problème politique qui a été monté en
épingle par tout le monde. Il y a certes
une situation délicate du fait que la fédération a peu de ressources propres,
peu de partenaires, peu de financiers.
Il en faudrait plus. Nous dépendons à
60% de l’État. Pour le haut niveau, 100%
des actions sont financées par l’État qui
nous donne ainsi les moyens de travailler et nous accompagne dans tous
nos projets. Cela nécessite de la rigueur
pour mener la politique que l’on souhaite, celle qui nous amènera aux Jeux
olympiques.
Il y a effectivement une situation tendue
mais nous avons travaillé pour mieux
gérer nos budgets et on ne peut pas
dire que cela a été pénalisant dans la
préparation au championnat du monde.
L’étau se resserre pour nos lutteurs
mais le ciel se libérera aussi au fur
et à mesure des qualifications des
challengers…
Les six meilleurs mondiaux libèrent évidemment de la place. Je pense que lors
des prochaines étapes, logiquement, vu
le niveau de performances de nos lutteurs, il n’y a pas de raison que l’on ne se
qualifie pas. On doit y arriver.
La prochaine échéance sera en Bulgarie du 18 au 22 avril pour un tournoi
continental où les deux premiers seront
qualifiés. La semaine suivante, du 26 au
29 avril, un tournoi mondial à Taïwan
qualifiera les trois premiers chez les
garçons et les deux premières chez les
filles. Enfin le week-end du 2 au 6 mai
L’assemblée générale de ClermontFerrand a créé une certaine instabilité
par la démission de la présidence. Un
président par intérim a été nommé.
Qu’est-ce que cela implique dans le
fonctionnement de la Fédération ?
Il est vrai qu’il n’est pas facile de travailler dans un climat où le président a
démissionné et où il y a eu une remise
en question de l’équipe dirigeante.
L’équipe a été déstabilisée car il y a
eu aussi une critique des projets, des
actions que l’on menait, ça a été assez
inconfortable pour la DTN. A mi-mandat se retrouver dans une situation de
crise ne permet pas de travailler sereinement. Malgré tout, on a quand même
continué à travailler, sur le haut niveau
avec chaque entraîneur pour évoquer
les points positifs et négatifs de ces
championnats. Puis un séminaire s’est
tenu pendant deux jours avec des intervenants extérieurs spécialisés en diététique, récupération, travail sur la vidéo…
Sur l’encadrement sportif, le staff technique est conforté dans sa position. A
un an des Jeux, il n’est pas question de
remettre en question les entraîneurs. Il
faut les conforter, les aider, les accompagner dans la période olympique.
Puis nous avons eu des entretiens individuels avec chaque potentiel olympique, chaque lutteuse et lutteur, pour
Vous n’en êtes donc pas réduit à ne
gérer que les affaires courantes…
Non, et d’ailleurs je rends hommage à
la DTN, aux personnes qui travaillent
à mes côtés, car même s’il y a eu un
moment de lassitude par rapport à la
situation politique, l’ensemble de mes
collègues se sont malgré tout mobilisés
pour réaliser ce qui était prévu et aller
au bout des actions de structuration qui
porteront leurs fruits sur le long terme.
On a depuis retrouvé un nouveau bureau fédéral qui a été élu au comité directeur. L’équipe se resserre autour du
président avec un nouveau secrétaire
général et un nouveau trésorier. Cela
permet de créer de la stabilité politique
et permet de retravailler dans un climat
plus serein jusqu’à la fin de l’Olympiade.
Licences
en chiffre..
• 19 303
licences en 2011
• Augmentation
de 3 000 licences
depuis 2008,
+20% depuis 2008
• 41398
licences et
pratiquants en 2011
• Augmentation
de 10 000 licences
et pratiquants
depuis 2008,
+50% depuis 2008
Mais qu’en est-il des disciplines
associées ? De nouveaux statuts ne
devaient-ils pas leur permettre d’avoir
une meilleure représentation au
comité directeur ?
Un travail de réflexion est mené depuis
un an et demi et devait aboutir à une
évolution des statuts. Cela était prévu
à la dernière assemblée générale et
aurait permis aux disciplines associées
d’avoir cette représentation à l’assemblée générale avec un droit de vote.
Ces nouveaux statuts n’ont pas été votés dans le climat politique dans lequel
nous étions et nous ne pouvons que le
regretter car les disciplines associées
n’ont toujours pas voix au chapitre.
Malgré tout, nous avons fait un gros
travail avec eux pour les accompagner
dans de nombreux domaines : structuration, labellisation, transversalité des
diplômes... Il faut d’ailleurs noter depuis
les dernières Olympiades une augmen-
la concurrence crée de l’émulation
Vous aviez mis en place un système de
sélections internes pour les championnats du monde, allez-vous renouveler
ces sélections ? Etait-ce une bonne
tactique ?
Dominique Latterrade : l’idée de ces
sélections internes était de mettre des
critères minima pour sélectionner les
lutteurs et les lutteuses et les évaluer
sur le plan international.
[14]
Amplitude janvier 2012
précédent, en 2008 c’était les 8 premiers et là les 6 premiers seulement.
Les critères de sélection étaient plus
durs que lors des Jeux précédents. Ce
n’est évidemment pas une excuse mais
c’est une réalité.
Nous n’avons eu qu’un seul sélectionné
en lutte libre, Didier Pais. Ce qui est bien
pour le style car les performances de la
lutte libre sont généralement est un peu
en Finlande à Helsinki, lors d’un tournoi
mondial, les 2 premiers iront aux Jeux
olympiques.
Cela laisse encore de belles ouvertures
de qualification…
Quelles remises en questions avezvous opérées suite aux championnats
du monde ?
On a tout d’abord fait un débriefing
faire un retour avec eux sur ce que l’on
a vu et ce que l’on attend d’eux en vue
de la préparation olympique.
Il y aura enfin tout un processus partant
des championnats de France seniors
pour sélectionner les lutteurs dans les
tournois de qualifications olympiques.
On va jouer avec la concurrence dans
certaines catégories car la concurrence
crée de l’émulation..
bien évidemment, mais aussi sur tous
les territoires. On a continué à œuvrer
dans le sens de ce qui était inscrit dans
le projet. Un guide du club est sorti
pour aider les clubs à se structurer, on
a travaillé sur la mise en place d’observatoires de pratiques dans les régions,
on a continué notre travail de structuration.
tation de 20% des licenciés. Cette année, +8%. Cela est dû en grande partie
aux disciplines associées. Ça veut dire
qu’elles trouvent leur place au sein de
la Fédération.
En 2012 il faudra voter sur les nouveaux
statuts pour que politiquement elles
aient toute leur place au sein de la Fédération. C’est la priorité.
Amplitude janvier 2012
[15]
dossier
Sports and marketing
Pour mettre en place des passerelles entre le monde du sport et celui de l’entreprise, la Fédération
française de lutte s’est adjoint les services de l’agence Sports and marketing. Dirigée par Jean-Charles
Berton, l’agence a permis à la Fédération de professionnaliser ses relations presse et publiques et de
séduire des financeurs privés, pierre angulaire du développement de la discipline.
Rencontre avec Jean-Charles Berton sur la stratégie marketing de la FFL.
aucune plateforme marketing n’était
en place pour récolter et récolter les
fruits de la victoire. Alain Bertholom est
bien décidé à renverser la vapeur. En
s’octrôyant les conseils d’une agence
de marketing sportif, il lance un vaste
audit pour recenser les points forts et
les points faibles de la Fédération et
surtout pour essayer de comprendre
comment s’appuyer sur les atouts de la
discipline pour compenser ses lacunes.
« Il y avait tout à faire ou quasiment, explique Jean-Charles Berton de l’agence
Sports and marketing qui sera retenue.
Mais la lutte n’est pas une exception. Il
y a énormément de professionnalisation à apporter dans le monde sportif.
Notre but est avant tout d’entretenir les
retombées positives de la Fédération
française de lutte et de s’en servir pour
développer des partenariats privés. En
l’occurrence, pour cela, la Fédération
manquait cruellement de médiatisation.
On ne peut pas aller chercher les partenaires si on ne médiatise pas les sportifs
et les événements. »
Les premiers
résultats
Le premier chantier à attaquer fut donc
celui des relations média. RMC est rapidement devenue la radio officielle de
la lutte, tandis qu’ en suivant les préco-
fit pas. Il faut jouer sur la corde sensible,
l’humanisation d’un sport et ses valeurs
en termes de combativité, de ténacité
et d’exigence.
Sa stratégie fait mouche. La mise en
parallèle avec les valeurs d’un groupe
financier est établie. Appart’City, une
PME familiale de location d’appartements de standing, est séduit par le
projet présenté par Sports and Marketing. Une belle victoire pour son dirigeant : « je me souviens d’une réflexion
de Philippe Vidal lorsque l’on est allé
ensemble signer à Nantes avec Alain
Bertholom la prolongation du contrat. Il
m’a dit qu’on était « les déclencheurs ».
Voilà qui pourrait résumer le rôle de
l’agence : déclencher des rencontres,
déclencher des histoires et finalement
déclencher une forme d’émotion et de
partage. »
Reste qu’une fois déclenchée la première rencontre, il importe de faire
mûrir le partenariat et entretenir les
réseaux. L’axe choisi fut celui de l’événementiel afin de générer des relations
publiques auprès des entreprises et des
partenaires. « On a assez vite identifié le
Cirque d’Hiver, véritable soirée de gala,
pour positionner l’événement comme
un match olympique test préparant
aux grandes échéances. » L’édition
2012 a transformé l’événement en trophée Appart’City pour donner encore
Sports et
marketing
en quelques
dates clées...
Les Jeux en ligne de mire
A quelques mois des Jeux olympiques,
désormais, on anticipe, on ne subit plus.
Le calendrier est dressé. « On a demandé à la Fédération de nous trouver une
ou deux fenêtres dans l’année afin que
l’on puisse rassembler des médias, des
partenaires, à l’Insep ou à Font-Romeu pour permettre progressivement
d’entretenir les liens avec la presse et
de créer un forme d’intimité entre les
journalistes et les sportifs ». Et tout le
monde peut avoir droit au chapitre.
« Il faut expliquer que la lutte, ce n’est
pas que les frères Guénot. Il y a aussi
des jeunes qui bousculent la hiérarchie.
Nous sommes tous friands des champions mais il faut sensibiliser les journalistes sur les Audrey, les Mélo, les Didier
qui sont aussi de très bons communicants. » Lors de la dernière conférence
• 2005
création
de l’agence
conseil aux
marques
pour leurs
investissements
affichage football
(au Stadefrance,
OL, PSG...)
Signature du partenariat avec Appart’City
de presse à l’office de tourisme de Turquie sur les Champs-Elysées, une vingtaine de journalistes ont pu interviewer
tous les athlètes présents et prendre le
pouls de l’équipe olympique.
Tout est prêt pour accueillir et communiquer sur les éventuelles prochaines
médailles aux Jeux de Londres. Les
attachés de presse sont là. Ils ont les
réseaux. « Si l’on doit déclencher tout
de suite un communiqué, on sait que
dans la demi-heure on peut toucher
500 à 600 journalistes », renchérit
Jean-Charles. Mais pour le moment son
agence aimerait éviter de communiquer sur les soubresauts politiques de
la Fédération. « Pousser à la démission
la Présidence m’a profondément choqué. C’est navrant pour le sport car on
ne peut pas demander de stopper une
politique sans avoir attendu les résultats. » Cela a eu une incidence directe
sur le travail de l’agence. Il leur a fallu
expliquer à Appart’city ce qui se passait. D’autres discussions de partenariat sont également tombées à l’eau. Il
importe, pour tout le travail entrepris,
pour les prochaines échéances qui
exigent la mobilisation de tous, de vite
revenir à la sérénité. Pour l’intérêt de la
lutte.
• 2008
orientation vers
de nouveaux
univers sportifs
et arrêt progressif
présence foot
en France
• 2009
lancement de
TSL (Totally
SportsinLondon)
et signature du
1er contrat avec
Chelsea FC
• 2010
lancement
du magazine
gratuit TSL
• 2011
création de
guestinsport,
département
specialisé dans
la gestion d’image
de sportifs
• 2012
naissance du
Club TSL et
refonte totale
du website
www.totallysportsinlondon.com
Informations
pratiques
www.sports-and-marketing.com
premier chantier... la médiatisation !
Lorsqu’en 2009 le bureau fédéral,
emmené par son président Alain Bertholom, décide de faire appel à une
agence de marketing sportif, le constat
est patent. Les élus ont pris conscience
des efforts à apporter en terme de médiatisation et politique de partenariats.
Malgré la victoire des frères Guénot à
Pékin en 2008, la Fédération n’a ressenti aucune retombée directe. L’exposition médiatique fut très forte mais
[16]
Amplitude janvier 2012
nisations de l’agence ID Sport, les premières conférences de presse portent
leurs fruits. « On a eu pas mal de retombées dans la presse, ce qui nous
permettait d’aller ensuite chercher les
sponsors », poursuit Jean-Charles.
Son équipe choisit d’établir sa stratégie
sur le côté communautaire de la discipline, l’aspect « grande famille ». Le
prestige historique de la discipline, un
des plus vieux sports du monde, ne suf-
plus d’impact au sponsor : « On associe
pleinement notre partenaire à la soirée
pour lui proposer autre chose que simplement son logo sur des bannières ou
sur le site internet de la Fédération. »
Et les médias suivent. « L’année dernière
lequipe.fr avait fait un article génial sur
la soirée en écrivant qu’elle pouvait être
une source d’inspiration pour beaucoup
de fédérations en France. Ca veut donc
dire que le travail commence à payer. »
Amplitude janvier 2012
[17]
décryptage
Technique - Lutte gréco-romaine
1 • position de départ - debout
2 • passage dessous, venir coller le bassin sur le côté avec le dos droit en contrôlant le bras opposé,
3 • attaque à la taille
4 • souplesse arrière
5 • position finales - passage arrière
Mélonin marque 3 points
Lutteur rouge (ATT) >>> Mélonin Noumonvi (84 kg lutte gréco-romaine)
• Vice-champion du monde 2009
• Médaille de bronze au championnat d’Europe 2010
[18]
Amplitude janvier 2012
Lutteur bleu (DEF) >>> Cyril Vescan (84 kg lutte gréco-romaine)
• Plusieurs fois champion de France junior
portrait
John Irving
John Irving a tiré de sa passion pour la lutte une hygiène
stylistique d’importance. Lors de son dernier séjour à Paris
en début d’année pour promouvoir son dernier roman « Dernière nuit à Twisted River », il indiquait comment, à 69 ans, la
lutte « agit constamment sur [son] travail d’écrivain en [lui]
montrant à quel point cette discipline est nécessaire. »…
Né en 1942, John Irving a longtemps
hésité entre la lutte et l’écriture. Mais
parce que la passion n’est pas toujours
récompensée par le talent, le jeune
Irving se tourne vers la littérature en
suivant les cours d’écriture de Kurt
Vonnegut et en plongeant dans les
classiques de Charles Dickens, Gustave
Flaubert, Graham Greene ou Thomas
Mann.
Ses premiers romans, pourtant salués
par la critique, ne rencontrent pas le
succès escompté en librairie. Il faudra
attendre 1976 et son quatrième romain,
Le monde selon Garp, pour le propulser
sur la scène internationale. Il remporte
avec ce best-seller le National Book
Award et participe à l’adaptation cinématographique de l’œuvre mettant en
scène Robin William dans le rôle de
Garp et Glenn Close dans celui de sa
mère. Symbolique, John Irving y fait
une brève apparition lors de l’un des
matchs de lutte universitaire de Garp.
Inlassablement la lutte fait partie de ses
sujets de prédilection, lui est consubstantielle. Elle est la première école de
sa vie et de celle de ses héros littéraires.
Ainsi retrouve-t-on des références à la
discipline dans L’Épopée du buveur
d’eau (1972), Un mariage poids moyen
(1974), Le Monde de Garp (1978), L’Hôtel New Hampshire (1981), Je te retrou-
verai (2005) et Dernière nuit à Twisted
River (2009). En 1995, il signe une autobiographie d’une concision surprenante avec La Petite Amie imaginaire,
dans laquelle il revient sur ses rapports
à la lutte, évoque ses « rencontres avec
des hommes remarquables », professeurs de littérature où entraîneurs
sportifs qui ont forgé sa personnalité.
Il nous raconte l’homme passionné de
lutte, s’adonnant à une discipline de fer
requise lors des entraînements, à l’excitation des combats ou à la peur de la
balance. « La lutte, comme la boxe, est
un sport où l’on est divisé en catégories selon son poids. Autrement dit, on
s’affronte à des gens de son gabarit.
Le choc est parfois très rude, mais la
surface où l’on atterrit est raisonnablement molle. Et puis, les sports de combat comportent des aspects tout à fait
civilisés ; ainsi cette règle que j’ai toujours admirée et qui veut que l’on soit
responsable de son adversaire : quand
on le soulève du tapis, on s’assure qu’il
y retombe intact. Mais quant à dire
pourquoi j’aime la lutte, j’avancerais
que c’est sans doute la première discipline où j’ai valu quelque chose. »
John
Irving est d’abord un homme, un lutteur et un écrivain couchant tour à tour
son adversaire ou ses mots sur le tapis
ou le papier…
Commandez dès aujourd’hui
le calendrier 2012
C’est le vendredi 11 novembre 2011 que se sont retrouvés nos champions pour une séance
photo afin de préparer le trombinoscope de l’INSEP mais aussi un calendrier pour l’année
olympique à venir.
L’ambiance était plutôt décontractée et la bonne humeur bien présente, ils étaient tous
sous la direction de Guillaume Mirand, photographe, et ont pris la pose pour notre plus
grand plaisir.
Vous les découvrirez dans le calendrier de la FFL, disponible au tarif de 10€ à la fédération
et sur les grands championnats de France.
Let’s go !
n
o
d
n
o
L
to
10€
45 € les 5
Lutteur en première ligne
Extrait d’une interview
de L’Express publiée
le 21 janvier 2011
par François Busnel
[20]
Amplitude
Vous avez longtemps pratiqué la lutte,
puis êtes devenu coach de lutte... Aujourd’hui, vous pratiquez encore, en amateur, et vous avez même fait construire un
dojo dans une des pièces de cette maison.
Que vous apporte la lutte ?
John Irving : J’ai toujours été reconnaissant de la discipline que le sport m’a donnée. Il y a, dans l’écriture, beaucoup de
moments de répétition. Les gens ne s’en
rendent pas toujours compte, mais être
écrivain c’est passer une très grande partie
de son temps à répéter les mêmes gestes
: réécrire, barrer, corriger. Une grande part
de l’attention que l’on porte au langage
se traduit par la relecture de ce que l’on a
écrit, encore, encore et encore. A chaque
fois, vous modifiez quelque chose. Un mot.
Une ponctuation. L’endurance que l’on a
pour se relire, se corriger, réécrire, est pour
moi un témoignage de l’amour que l’on
porte au langage. Personne n’écrit parfaitement dès le premier jet. Ce n’est pas vrai.
Même les surdoués doivent recommencer et recommencer encore. Je n’ai pas
appris cela de ma pratique de l’écriture,
ni même de mes lectures, mais du sport.
Et, en particulier, de la lutte. La lutte vous
apprend combien de fois vous devez répéter le même petit truc bête. Combien de
fois vous devez répéter le même geste, la
même prise, jusqu’à ce que cela paraisse
naturel, jusqu’à ce que vous ayez une mémoire musculaire de telle ou telle position,
jusqu’à ce que vous puissiez pratiquer telle
ou telle prise les yeux fermés. C’est exac-
tement la même chose pour l’écriture. Il
faut travailler chaque phrase de la même
façon. Quand avez-vous écrit pour la dernière fois «dit-il» ou «Dominic a dit» ou «il a
dit» ? Combien de fois avez-vous répété la
même phrase longue ou la même phrase
courte ? Quand avez-vous déjà utilisé ces
points virgules, ces tirets, ces parenthèses
que vous venez de tracer sur la page ?
Il faut penser à tout cela, exactement
comme lorsque l’on pratique un sport de
haut niveau, exactement comme lorsque
l’on s’entraîne pour devenir lutteur. La
lutte m’a fourni cette discipline. Elle agit
constamment sur mon travail d’écrivain en
me montrant à quel point cette discipline
est nécessaire. »
bulletin de commande
Nombre d’exemplaire souhaité
A remplir et à retourner à l’adresse suivante :
Fédération Française de lutte
au prix de 10 € l’unité ou 45 € les 5.
2, rue Louis Pergaud 94706 Maisons-Alfort Cedex
Prévoir de rajouter 3,50 € par calendrier, pour les frais d’envois
Nom > ........................................................................ Prénom > .........................................................................................
Adresse > ....................................................................................................................................................................................
Règlement par chèque à l’ordre de :
Fédération Française de lutte
Code Postal >.........................................................Ville > .................................................................................................
Pays > ......................................................................... Tél. > ...................................................................................................
Conformément aux articles 39 et suivants de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée en 2004 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, toute personne peut obtenir communication et, le cas échéant, rectification
ou suppression des informations la concernant, en s’adressant au service Direction de la publication, Fédération
française de lutte, 2 rue Louis Pergaud, 94706 Maisons-Alfort Cedex.
Mail > ....................................................................................................................................................................................
Date > ......................................................................... Signature obligatoire >..............................................................
Ailleurs
La lutte sénégalaise
lE sport POPULAIRE
Au Sénégal, le sport le plus populaire
n’est pas le football mais la lutte, le lamb
en wolof. Très prisée par les Sénégalais,
cette lutte traditionnelle intègre des
pratiques de la boxe d’où son appellation de « lutte à la frappe ». Ritualisée
avec soin, la lutte sénégalaise déchaîne
les passions et hisse ces champions en
héros national.
La lutte sénégalaise se déroulait autrefois après des récoltes abondantes et
opposait des lutteurs de villages différents. Aujourd’hui encore, chaque
combat commence par un cérémonial important, auréolant l’événement
d’un folklore religieux censé éloigner
les mauvais esprits. Griots, marabouts,
femmes dansant en tenue traditionnelle galvanisent les lutteurs au rythme
des tam-tams et de leurs incantations.
La lutte se déroule dans un cercle délimité par des sacs de sable. Les deux
lutteurs s’affrontent en essayant de
faire trébucher l’adversaire. La lutte
[22]
Amplitude janvier 2012
A lire, à offrir
Lutteurs sénégalais
sénégalaise autorise les coups de
poing d’où sa qualification de « lutte à
la frappe ». Le lutteur peut recourir au
corps à corps pour défaire son adversaire. Le combat se termine dès qu’il y
a une chute d’un des lutteurs, qu’il met
ses quatre appuis au sol, qu’il se couche
sur le dos ou qu’il est éjecté hors du
cercle.
Dans l’ouvrage « Lutteurs sénégalais »
(Budo éditions), le photographe Laurent Budin et le journaliste Eric Breton
offrent une belle immersion dans l’univers passionné des lutteurs. Laurent
Budin a pu suivre Yékini, le « Roi des
arènes » avec ses 138 kilos et son mètre
92. Le colosse est devenu une vraie star
au Sénégal. Son palmarès est saisissant : 20 combats, 19 victoires, 1 nul et 0
défaite. Les annonceurs de téléphonie
mobile ont suivi l’engouement popu-
laire et sponsorisent les événements
qui permettent aux lutteurs d’empocher de beaux pactoles : les cachets
des meilleurs peuvent atteindre les
200 000 euros…
Un merveilleux voyage
tout en images.
de Laurent GUDIN (photos)
et Eric BRETON (texte)
256 pages
éditions BUDO
www.budo.fr
33,00 €
Amplitude janvier 2012
[23]
plein feux sur
Comité du Languedoc-Roussillon de lutte
Impulsé par la nouvelle politique sportive du Comité régional, un développement ambitieux a permis à
la région Languedoc-Roussillon de prioriser ses actions sur la formation et l’accession des jeunes au haut
niveau. Coup de projecteur sur une région innovante.
Le LanguedocRoussillon en
chiffre...
• 7 clubs
structurants sont
identifiés et 5
clubs de sambo
sur les disciplines
associées
• 935 licenciés
et pratiquants
• 850 licences
promotionnelles
UFOLEP / CRUSEP
Les têtes
de réseau
• Comité
départemental du
Gard : Nîmes lutte
clubs locaux. Le Comité régional assure
ainsi un fonctionnement en tête de
réseau afin de soutenir les projets des
clubs.
Cette politique de décentralisation et
de responsabilisation a été payante
puisqu’elle a permis la formation de dirigeants bénévoles et des actions d’intégration efficaces vers les publics prioritaires. « Suite à la restructuration des
clubs et à la professionnalisation nous
pouvons noter une évolution très significative du nombre de licenciés et de
pratiquants. Nous comptabilisons 935
licenciés et pratiquants. De plus la labellisation mise en place par la Fédération
française de lutte a permis à quatre clubs
de recevoir un label fédéral régional,
• Comité
départemental
de l’Hérault :
Montpellier MUC,
Balaruc-les-Bains,
Sète et Béziers
• Comité
départemental
des Pyrénées
Orientales :
Perpignan lutte
66 et Font-Romeu
lutte
Les lutteurs
et lutteuses à
suivre de la région
• Caillaud Manon :
Nîmes lutte au pôle
France féminin de
Wattignies
mise en place d’un vaste plan de développement
Lorsqu’en septembre 2008 Mustapha
Dib arrive en Languedoc-Roussillon
pour prendre son poste de cadre technique national, l’état des lieux listait bien
quelques clubs dynamiques comme
celui de Sète et une bonne vitrine nationale avec le pôle espoir de Font-Romeu,
mais la plupart des structures vivotaient
et avaient besoin de restructurations et
d’investissements.
Avec l’aide financière de la région et
du C.N.D.S. (Centre national pour le
développement du sport) le Comité
régional et son équipe technique ont
pu entreprendre un vaste plan de développement pour établir et fixer des
conventions d’objectifs avec les Comités départementaux qui, à leur tour, ont
pu piloter et faire évaluer les projets des
[24]
Amplitude janvier 2012
explique Mustapha Dib. La mise en place
des clubs structurants permet aussi à
chaque structure un développement local de l’activité en créant des annexes ou
antennes du club de lutte sous conventionnement ». Ainsi se sont multipliées
des actions scolaires, en milieux d’éducation socio-sportifs et visant des publics handicapés ou prioritaires tels que
ceux résidant dans les zones urbaines
sensibles, les zones de revitalisation
rurale. Un club de lutte itinérant mène
à bien cette stratégie d’amener la lutte
auprès de ces zones ciblées. « Notre
rôle, celui-là même que nous reconnaît
le C.N.D.S., est de créer de la cohésion
sociale, d’augmenter la mixité dans les
clubs. Beaucoup de clubs se sont pleinement investis de cette mission comme le
club de Nîmes qui accueille une grande
population tchéchène participant activement au développement du club. »
Car séduire de nouvelles recrues permet
de détecter les talents dès le plus jeune
âge. Et la région est plutôt bien dotée en
terme de structures d’accueil pour l’accession au haut niveau. Le pôle espoir
de Font-Romeu intègre les meilleurs lutteurs et le Comité régional attend l’ouverture de son « parcours d’excellence
sportive », un centre formateur pour les
élites régionales.
Aujourd’hui, les résultats sportifs récompensent tous les efforts entrepris. En
2011, 29 médailles ont été remises à des
jeunes de la région, dont 5 en or, 9 en
argent et 15 en bronze. Une émulation à
entretenir…
• Lefranc Nans :
Sète au pôle espoir
gréco de Besançon
• Dos Santos
Romain : Balaruc
au pôle espoir
gréco de Besançon
• Deschiev Khalid :
Nîmes lutte au pôle
espoir de FontRomeu
• Deschiev Valid :
Nîmes lutte au pôle
espoir de FontRomeu
• Zountar Samir :
Sète en club
Amplitude janvier 2012
[25]
disciplines associées
Soutenir les disciplines associées
Les disciplines associées sont en pleine mutation au sein de la Fédération française de lutte. Quand
certaines cherchent à s’émanciper, d’autres demandent davantage de représentation dans l’équipe dirigeante. Retour avec Albane Guihomat, élue fédérale en charge des disciplines associées, sur l’actualité
du gouren, sambo et grappling.
Albane Guihomat
élue fédérale
en charge des
disciplines associées
Au sein de la Fédération française de
lutte, elle est un peu la médiatrice, celle
qui plaide la cause de certains ou apaise
les tensions d’autres. Albane Guihomat
n’a pas été choisie au hasard. Ancienne
pratiquante du gouren, elle connaît bien
les particularismes de la discipline et a
parfaitement su être à l’écoute de ceux
du sambo et du grappling. Albane est
aujourd’hui l’interlocutrice privilégiée
des disciplines associées et sait monter
au créneau quand il le faut.
Le sambo
Le sambo souffre du même complexe,
puisqu’il était à l’origine constitué en fédération : « Le sambo souhaiterait avoir
son indépendance, si le Ministère acceptait de lui donner la délégation pour se
gérer lui-même. Il est, tout comme le
gouren, « contraint » de travailler avec
la FFL, mais souhaiterait conserver un
fonctionnement proche de celui qu’il
avait au temps où il était une fédération
à part entière. Par contre, contrairement
au gouren, il est intéressé par le savoirfaire de la FFL dans certains domaines
et travaille avec nous de façon très
constructive sur de nombreux sujets »,
explique Albane.
Le grappling
Le Gouren
Comme ce 21 novembre quand il a fallu
défendre les velléités d’indépendance
du gouren face au ministre des sports.
« Le gouren souhaite avoir sa propre
délégation et sortir de la tutelle de la
Fédération. Nous devons les appuyer
car nous ne pouvons pas essayer de
les garder contre leur gré au sein de la
FFL », explique-t-elle. Avec un fort soutien financier et politique en Bretagne,
le gouren est prêt à reprendre son indépendance sacrifiée en 1995 au profit de
la Fédération française de lutte. « Nous
proposerons au gouren une évolution
de la convention pour mutualiser nos
efforts dans certains domaines comme
par exemple en ce qui concerne les formations », précise Albane.
Gouren
Pour le grappling, la donne est différente. Cette discipline associée à la Fédération réclame davantage d’intégration au sein de la Fédération française
de lutte. Plus de représentation également qu’elle pensait obtenir lors de la
dernière assemblée générale en mai
dernier à Clermont-Ferrand. Les statuts
de la Fédération devaient être remaniés
pour octroyer au grappling ainsi qu’au
sambo le droit de vote au comité directeur. Les turbulences politiques et la
démission de la présidence ont écarté
leurs attentes de l’ordre du jour. Mais en
2012 « il faudra voter sur les nouveaux
statuts pour que politiquement les disciplines associées aient toute leur place
au sein de la Fédération. C’est la priorité
des priorités », martèle Dominique Latterrade. Le directeur technique national
est bien conscient que l’avenir de la
lutte dépend de celles de ces disciplines
qui séduisent de plus en plus d’adeptes.
« Il faut noter depuis les dernières Olympiades une augmentation de 20% des
licenciés. Cette année, +8% », précise
le DTN. Et il en est persuadé : « Cela
est dû en grande partie aux disciplines
associées. »
Au fur et à mesure de la modernisation
des structures des clubs de lutte, une
gestion transversale se met en place
pour faire bénéficier le sambo et le
grappling des mêmes outils fédéraux.
Ces disciplines sont ainsi associées à
la refonte des diplômes fédéraux, à la
politique de labellisation des clubs, aux
règlements médicaux ou à la formation
des entraîneurs et des animateurs. Elles
peuvent enfin compter sur le soutien
et le poids politique de la Fédération
pour les aider dans leur développement. Ainsi, la DTN est-elle au côté des
élus de la commission du grappling
pour permettre l’intégration officielle
du grappling combat à leurs disciplines. « C’est une activité porteuse
car très complète. Les entraînements
sont plus variés et le panel de techniques permises très large », explique
François Laurent, président du Comité
national de grappling. Persuadés que
cette branche du grappling attirera les
pratiquants désireux de globalité dans
le combat, les élus de la Fédération
s’accordent tous à penser que l’avenir
de la Fédération passe par l’ouverture toujours plus large de l’éventail
des pratiques cousines de la lutte…
Sambo
Grappling
les soutenir pour les aider dans leur développement
Grappling
[26]
Amplitude janvier 2012
Gouren
Sambo
Sambo
Grappling
Amplitude janvier 2012
[27]
santé
l’entraînement...
L’entraînement physique consiste à exposer l’organisme à des charges de travail supérieures aux sollicitations habituelles pour réussir à obtenir les modifications des systèmes musculo-tendineux et articulaires
propres à chaque sport.
Nos lutteurs ont des entraînements particulièrement intenses et ont une forte capacité d’adaptation mais,
malgré ça, la performance n’est pas garantie.
La récupération est une partie important de l’entraînement. sans récupération il n’y pas performance !!!!!
La récupération du sportif de très haut
niveau est un enjeu majeur.
D’une part car il est essentiel de préserver la santé de l’athlète et, d’une autre
part, pour pouvoir répéter plusieurs fois
une performance
Lorenzo
Martinez-Pacheco
Masseur
Kinésithérapeute
Ostéopathe
Institut National du
Sport, de l’ Expertise
et de la Performance
[28]
Amplitude janvier 2012
L’application du chaud, c’est à dire,
d’un agent dont la température est au
dessus de 36 C° et limitée à l’égard de
la tolérance de chacun, sans brûler la
peau !!!
Pourquoi ?
Pour tous les problèmes non inflammatoires, du type contractures, raideurs
articulaires, bien être.
Comment ?
Serviette chaude, compresses de chaud,
hot pack.
Combien du temps ?
Pas plus de 15 minutes !!!!
... le FROID
ÉTIREMENTS
Pourquoi s’étirer ?
• améliorer la raideur articulaire
et musculo-tendineuses ;
• assouplissement ;
• diminution de la viscosité
musculaire ;
La lutte est une pratique sportive de
très haute intensité et très courte durée, haute vitesse. Le geste typique de
la lutte nécessite une souplesse articulaire et musculaire exceptionnelle.
L’exécution d’étirements après et avant
l’entraînement est indispensable.
Quand ?
Vu que l’étirement de longue durée
avant l’effort diminue la force musculaire il faudra adapter le temps et l’intensité aux besoins. Après, pour devenir performant, il faudra s’étirer deux
heures après l’effort. (sauf le 1er tiers de
la saison….)
Comment ?
De façon active, très lente et globale.
Les bondissements sont interdits et la
sensation forte de douleur ne doit pas
APPLICATIONS THERMIQUES
... le CHAUD
être présente.
Combien du temps ?
Maintenir l’étirement au moins 15 s.
MASSAGE
La pratique du massage provient du
besoin naturel de frotter la partie du
corps douloureuse. Les massages
apportent d’énormes bénéfices pour
l’athlète en général et pour les lutteurs
en particulier.
Le massage apport essentiellement :
• augmentation du flux sanguin ;
• diminution de l’excitabilité
du muscle ;
• diminution de la tension
musculaire, du tonus !!! ;
Le massage va permettre au thérapeute de relâcher le lutteur, de récupé-
rer le tonus physiologique, d’oxygéner
le sang, d’éviter les lésions, d’avoir un
échange direct et physique avec le lutteur, d’éviter les crampes, de diminuer
les douleurs donc d’améliorer la performance.
Le massage appliqué correctement est
la meilleure méthode de récupération
et interaction entre le sportif et le thérapeute pour les échanges d’informations.
Quand ?
Régulièrement, une ou deux fois par
semaine. Jamais la veille de la compétition car il y a une baisse de tonus
musculaire
Comment ?
Massage tonique, fort, de récupération,
un jour après les gros efforts ou, au
moins, deux jours avant la compétition.
Un massage superficiel sera conseillé
après un effort, entre deux combats
par exemple lors d’une compétition. On
pourra utiliser un moyen liquide : huile
à l’arnica, gel froid, crème chauffante.
Faire le massage le temps nécessaire à
la baisse du tonus musculaire, juste ce
qu’il faut et pas plus.
L’application du froid, c’est à dire, d’un
agent dont la température est en dessous de 10 C°, et également, la limite
est à l’égard de la tolérance de chacun.
RISQUE de brûlure !!!
Pourquoi ?
Pour tous les problèmes INFLAMMATOIRES de toutes natures soit musculaires ou articulaires (sans plaies),
du type coups, entorses, tendinites,
béquilles… Il aura un effet analgésique
et anti-inflammatoire fort
Comment ?
Glaçons, cold packs, froid pulsé, cryothérapie du corps entier. Le plus courant est l’application directe de la glace
ou à travers d’une vessie ou linge humide.
Combien du temps ?
Entre 10 et 15 minutes !!!
• échange thermique moins bon ;
• mauvais fonctionnement du cœur ;
• acidification ;
• augmentation de la sensation
de fatigue ;
• moins temps de réaction
et donc multiplication
des erreurs ;
Un sportif déshydraté perd 27 % de
sa force maximale et son endurance, il
faut donc, absolument lutter contre la
déshydratation pour mieux récupérer :
• boire entre 150 et 300 ml
d’eau plate avant l’effort,
• après l’effort, boire des boissons
alcalines (riches en bicarbonates)
du type VICHY ou SAINT YORRE…
• aussi utiles : boissons glucidiques,
pour restaurer l’équilibre du sucre
et relancer la synthèse.
Le sommeil
Le sommeil reste le moyen de récupération le plus efficace parmi les méthodes proposées.
Un athlète de haut niveau a besoin d’au
moins 8 à 10 heures de sommeil de
qualité par jour. Le sommeil a une fonction restauratrice pour les systèmes
endocrine, métabolique.
Les adaptations génétiques dues au
sport se font en dormant. La période
la plus favorable à l’endormissement se
situe entre 23 h et 7 h.
HYDRATATION
Le lutteur doit obligatoirement optimiser ses besoins d’eau car l’eau est le 1er
constituant de l’organisme, entre 50 et
70% de la masse corporelle.
La soif est le premier symptôme de
déshydratation, cette sensation arrive
lorsqu’on est déjà déshydraté à 10%. La
quantité normale d’eau dont un adulte
a besoin est de 2,5 l/jour. Un lutteur qui
s’entraîne tous les jours ou lors d’une
compétition a besoin de 4 à 7 l.
La déshydratation est à l’origine de certaines perturbations importantes :
• augmentation de la viscosité
entraînant des risques majeurs
de blessures ;
Amplitude janvier 2012
[29]
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8
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5
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toutes les situations... Dans l’avion, entre deux
entraînements, dans les salles d’attentes des kinés
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et vous permettra de garder le contact, lire, surfer
sur internet, écouter de la musique ou encore de
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4
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Amplitude janvier 2012
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2
[30]
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3
Amplitude janvier 2012
[31]
en bref
Tous les résultats
CHAMPIONNATS
du monde
lutte libre
Catégorie B
55 kg •Quentin STICKER • 1er
58 kg •Philippe MAUPIN • 3e
seniors / lutte féminine - lutte libre
lutte gréco-romaine
60 kg •Alexandre BORG • 1er
12 au 18 sept 2011 - Istanbul - Turquie
St Laurent du Var
69 kg •Frédéric PAUL • 5e
76 kg •David DESMOND • 12e
Rouen
66 kg •Saîd GAYTAEV • 1er
lutte libre
Catégorie D
Sotteville les Rouen
69 kg •Georg HRISTOV • 3e
Didier PAIS - 5
Qualification Olympique
74 kg •Maxime FIQUET • 1
Les autres lutteurs français engagés ; Vanessa BOUBRYEMM, Aurélie BASSET, Anna
GOMIS, Adeline VESCAN, Audrey PRIETO,
Cynthia VESCAN en lutte féminine, Lokman KAPLANBABA, Luca LAMPIS en lutte
libre et Tarik BELMADANI, Steeve GUENOT,
Christophe GUENOT, Mélonin NOUMONVI,
Yannick SZCZEPANIAK en lutte gréco-romaine, n’ont malheureusement pas réussi à
atteindre les quotas de qualification olympique et devront donc attendre les 3 tournois qui auront lieu en avril et mai 2012.
84 kg •Stéphane MARCZINSKI • 1er
er
e
76 kg •Jean-René LEFEVRE • 5e
Dieppe
OPEN DE BESANçOn
Tournoi labéllisé FFL
seniors / lutte féminine - lutte libre
lutte gréco-romaine
12 au 18 sept 2011 - Istanbul - Turquie
Schiltigheim
CHAMPIONNATS
du monde
96 kg •Aristide DIATTA • 1er
Aulnay CMASA
vétérans / lutte libre
120 kg •Andréa MASSIDDA • 1er
12 au 17 oct 2011 - Tirana - Albanie
Bagnolet
lutte gréco-romaine
Catégorie a
55 kg •Medhi MESSAOUDI • 1er
85 kg •Pascal LOMBARD • 11e
Besançon
97 kg •Christopher LAGARDE • 11e
60 kg •Murshud MAMMADOV • 1er
Dijon LC
Catégorie B
66 kg •Eric BUISSON • 1er
76 kg •Gilles yvon • 5e
Sarreguemines
74 kg •Artak MARGARYAN • 1er
Catégorie D
Besançon
69 kg •Didier nicolas • 2e
84 kg •Samba DIONG • 1er
69 kg •Georg HRISTOV • 5e
Le Havre
96 kg •Cyril VESCAN • 1er
lutte féminine
Catégorie F
Besançon
48 kg •Myriam PROST • 1
er
85 kg •Alain lagarde • 4e
120 kg •Mehdi POGGI • 1er
ESL
60 kg •Youssou ABOUSSOULTANOV • 1er
Tourcoing LC
51 kg •Assunta PERSICO • 1er
Naple
Maizières les Metz
59 kg •Maïté PIVA • 1er
Besançon
benjamins / lutte jeune
minimes - cadets / lutte libre et féminine
seniors / grappling
22 & 23 octobre 2011 - Nègrepelisse
29 sept au 1er oct 2011 - Belgrade - Serbie
63 kg •Nadia MOUSSAOUI • 1er
Maizières les Metz
67 kg •Mathilia BOUNXOISANA • 1er
Lyon St Priest
72 kg •Nawell LETAT • 1er
Créteil
Gi
50 kg •Océane Talvard • 1er
No-gi
70 kg •Mathias jardin • 3
e
50 kg •Océane Talvard • 5
e
75 kg •Susie Toris • 3e
80 kg •Alain Mandenque • 3e
90 kg •Pierre PILAT • 2e
TOURNOI NEGREPELISSE
Tournoi labéllisé FFL
CHAMPIONNATS
du monde
55 kg •Rafika BELGUIDOUM • 1
er
75 kg •Susie Toris • 3e
CHAMPIONNATS
du monde
66 kg •Valentin RODIER • 1er
St Yrieix
Minime - lutte féminine
43 kg •Madina ISRAPILOVA • 1er
Tarbe
Benjamine - lutte jeune
vétérans / lutte gréco-romaine
7 au 9 oct 2011 - Raciborg - Pologne
30 kg •Costamaeva TEIXARA • 1
er
Torcy
Catégorie a
110 kg •Karim Mosbah • 3
69 kg •Valery APRESYAN • 8
54 kg •Metty GRENERON • 1er
40 kg •Cloé COLAS • 1
er
Mond Manco
Ceno
58 kg •Eva LANFROIDNAZAC • 1er
44 kg •Emma LIGONNIERE • 1
er
Ceno
Aigrefeuille
63 kg •Pauline LECARPENTIER • 1er
49 kg •Alexia LAZIER • 1er
Côte Opale
Comité Nord
73 kg •Nerea SALVADOR • 1er
Minime - lutte libre
Baro de vive
35 kg •Magomed ALBEKOV • 1er
Nimes
Benjamin - lutte jeune
27 kg •Zoheir ELOUARRAQUE • 1
er
Asm
30 kg •Ishaq HAJJAMI • 1er
Asm
33 kg •Adam ISMAILOV • 1er
Beziers
36 kg •Ryan COULON • 1
er
Aifrefeuille
40 kg •Baisangour YANDIEV • 1er
Asm
44 kg •Shoa DIONG • 1
er
Le Havre
49 kg •Wissan ALITI • 1
er
Atlas Dreux
54 kg •Pierre MORNAT • 1er
Torcy
ASM
Aigrefeuille
Torcy
e
46 kg •Lidy TESSEDRE • 1er
50 kg •Sandy BOUDET • 1er
33 kg •Ameline DOUARRE • 1er
75 kg •Mathieu husson • 3e
e
Nimes
38 kg •Resul ADILOVSKI • 1er
Bagnolet
42 kg •Alibek KAIRBOV • 1er
Asm
46 kg •Daniel KASUMOV • 1er
Asm
50 kg •Tourpal AYDAMIROV • 1er
le Havre
55 kg •Robin MULLET • 1er
Rouen
60 kg •Brandon BOCQUERNET • 1er
Genlis
66 kg •Nash PAINGRIS • 1er
Bagnolet
72 kg •Lucien ANDRIS • 1er
Comité Nord
82 kg •Magomed TSATSAEV • 1er
US Metro
[32]
Amplitude janvier 2012
toujours plus de résultats sur www.fflutte.com ...
Amplitude janvier 2012
[33]
en bref
Tous les résultats
cadette - lutte féminine
gi (division A)
74 kg •Maxime FRANCOIS • 7e
Féminine
49 kg •Felicia GALLO• 1er
70 kg •Karim SAKI • 1er
US Metro
1er • ELCO
Torcy
2e • Besançon
lutte gréco-romaine
52 kg •Loredana MEMMA • 1er
CHAMPIONNATS
du monde
Comité Nord
56 kg •Sonia BAUDIN • 1er
seniors / sambo sportif - sambo combat
Maizière
10 au 14 nov 2011 - Vilmnius - Lituanie
60 kg •Aintzane GORRIA • 1er
66 kg •Artak MARGARYAN • 3
3e • Créteil
Besançon
4e • Nice Olympic
120 kg •Yannick SZCZEPANIAK • 2e
5e • Belleu
e
Sarreguemines
2e division
Burlad
70 kg •Océane CARLIER • 1er
SAMBO SPORTIF FEMININ
Comité Nord
60 kg •Alexandra SARRET • 7e
72 kg •Tiphaine LE GALL • 5e
cadet - lutte libre
42 kg •Alex AUDIN • 1er
lutte féminine
Comité Nord
68 kg •Cédric CERUTTI • NC
48 kg •Vanessa boubryemm • 8e
50 kg •Jerome DOUAY • 1er
74 kg •Guillaume ALBERTI • NC
Bagnolet
82 kg •Nicolas BERNARD • NC
54 kg •Imran GOBATCHEV • 1er
Aulnat
division
ELCO
58 kg •Adil ADILI • 1
Bagnolet
63 kg •Khamzat SANGARAEV • 1er
100 kg•Yannick LAVIALE • NC
2e • Sarreguemines
74 kg •Luca LAMPIS • 5
Besançon
74 kg •Clément AUBIN • NC
lutte gréco-romaine
69 kg •Jonathan ALVAREZ DIAZ • 1er
90 kg •Sébastien LIBEBE • 2e
60 kg •Tarik belmadani • 2e
San Adria
100 kg•Nicolas MBOG • 5e
76 kg •Maxime CLODEREE • 1
85 kg •Quentin MILLIERE • 1er
Genlis
100 kg•Roberto CANO CASTILLO • 1er
Baro De Viver
TOURNOI DE MADRID
juniors - seniors / sambo
62 kg •Hector MAYET • 1er
seniors / lutte féminine - lutte libre
lutte gréco-romaine
9r • Chenove
120 kg •Yannick SZCZEPANIAK • 10e
Coupe de la jeunesse
Sarreguemines
1er • ASM
2e • Bagnolet
48 kg •Mélanie LESAFFRE • 3e
ELCO
CHAMPIONNATS
de France par équipe
3e • Maizières-les-Metz
seniors / lutte féminine - lutte libre
lutte gréco-romaine
5e • Roubaix
17 dec 2011 - Issy-les-Moulineaux
74 kg •Eole PICOT • 1er
Bagnolet - Champion de France de 3
division
55 kg •Zoheir EL OUARRAQUE • 3
1
Lyon St Priest
1er • Bagnolet
e
Dieppe
74 kg •Luca LAMPIS • 2e
Besançon
74 kg •Mathieu POCART • 2
e
4e • Aulnay CMASA
5e • Besançon
7e • Chalon-en-Champagne
lutte libre
66 kg •Maxime FIQUET • 10e
7e • Rosny-sous-bois
9e • Ivry-sur-Seine
25 & 26 nov 2011 - Nice
72 kg •Thipaine LE GALL • 1ère
7e • Fraisans
Besançon
Challenge deglane
68 kg •Cedric CERUTI • 2e
Bagnolet - Champion de France de 1ère division
5e • Maizières-les-Metz
Bagnolet
22 oct 2011 - Madrid - Espagne
60 kg •Alexandra SARRET • 3e
5e • Moosch E.
66 kg •Artak MARGARYAN • 3e
lutte féminine
ème
4e • Bourg-en-Bresse
e
er
1er • Bagnolet
3e • ELCO
lutte libre
SAMBO combat MASCULIN
3e division
LC Tourcoing
Bagnolet
Comité Nord
2e • Maizières-les-Metz
3e • Paris CL
55 kg •Anna gomis • 9
e
+100 kg•David HERAN • NC
er
1er • Bagnolet
4e • ASM
60 kg •Anthony LOBBECHT • NC
46 kg •Luca MEMMA • 1er
Bagnolet - Champion de France de 2
9 au 12 dec 2011 - Londres - Angleterre
SAMBO SPORTIF MASCULIN
US Metro
ème
Test pré-olympique
seniors / lutte féminine - lutte libre
lutte gréco-romaine
ère
division
2e • Nice Olympic
3e • Besançon
4e • Lyon-St-Priest
ELCO - Championne de France féminine
82 kg •Loïc GISQUET • 1er
90 kg •Bilal OQBANI • 3e
CHAMPIONNATS
du monde
master / sambo
23 au 27 oct 2011 - KalliKratia - Grèce
74 kg •Serge COLIN • 2e
90 kg •Jean-Luc LESUEUR • 2e
CHAMPIONNATS
du monde
vétérans / grappling
14 au 16 oct 2011 - Tirana - Albanie
No-gi (division A)
65 kg •Karim SAKI • 1er
70 kg •Karim SAKI • 1er
ASM - Vainqueur de la Coupe de la jeunesse
[34]
Amplitude janvier 2012
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Amplitude janvier 2012
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