Dossier_Presse_INSPECTEUR WHAFF_GYPTIS ( PDF
Transcription
Dossier_Presse_INSPECTEUR WHAFF_GYPTIS ( PDF
DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Audrey GRISONI / 06 60 51 23 36 / [email protected] Théâtre Gyptis Réservations Toute la saison CONTACT PRESSE 136, rue Loubon 13003 - Marseille 04 91 11 00 91 www.theatregyptis.com Audrey Grisoni [email protected] ou [email protected] Tél : 04 91 11 41 53 (ld) - 06 60 51 23 36 Fax : 04 91 11 41 51 MARS 2010 durée 1h40 Je 4 19h15 Ve 5 Sa 6 20h30 20h30 Le véritable Inspecteur Whaff Tom Stoppard / Jean-Luc Revol Traduction et mise en scène Jean-Luc Revol Coproduction Maison de la culture de Nevers et de la Nièvre T.C.F – Théâtre du Caramel Fou Photos téléchargeables sur www.theatregyptis.com/presse.htm Traduction et mise en scène Jean-Luc Revol 8 acteurs Anne Bouvier, Pierre Deladonchamps, Jacques Fontanel, Viviane Marcenaro, Valérie Moureaux, Jean-Luc Revol, Éric Théobald et Elrik Thomas Décor Costumes Lumières Sophie Jacob Aurore Popineau Philippe Lacombe Tom Stoppard Tom Stoppard, dramaturge britannique, est né « Tom Straussler » le 3 juillet 1937 à Zlín en Tchécoslovaquie. Sa famille émigre d'abord à Singapour (15 mars 1939 au moment de l'invasion du pays) pour échapper aux persécutions nazies à l'encontre des Juifs, puis en Inde où il prend le nom du second mari de sa mère « Stoppard ». Il débute en 1954 comme journaliste, écrit sa première pièce en 1960, Enter a Free Man, la première à être montée est Rosencrantz and Guildenstern Are Dead (Rosencrantz et Guildenstern sont morts dont il tirera lui-même un film en 1990). Tom Stoppard a également écrit de nombreuses pièces radiophoniques, des adaptations pour la télévision et des scénarios, dont les célèbres Brazil (nominé aux Oscars) et Shakespeare in Love (Oscar du meilleur film et du meilleur scénario) pour lesquels il a également reçu des « Academy Awards ». Il a aussi traduit et adapté des pièces de Slawomir Mrozek, Arthur Schnitzler, Federico Garcia Lorca et Václav Havel. Il est devenu membre de l'Outrapo et a été anobli par Élisabeth II en 1997. Principales œuvres traduites en français : Rosencrantz et Guildenstern sont morts, Dogg's hamlet/cahoot's macbeth, Night and Day, Parodies, Les Acrobates, Artiste descendant un escalier, Le Véritable Inspecteur Whaff, Arcadia, Albert et son pont, La Vraie Vie, D'après Magritte, Les Dimanches de M. Riley, Arcadia, Shakespeare in love… Jean-Luc Revol Jean-Luc Revol mène une double carrière de metteur en scène et de comédien. Il crée la compagnie T.C.F/Théâtre du Caramel fou en 1986 en Bourgogne, qui aujourd’hui est toujours ancrée à Nevers et conventionnée par le Ministère de la Culture / DRAC Bourgogne. Dans ses mises en scène, il explore tout d'abord des textes contemporains : trois de ses textes Side-car, Pacific-Champagne et Ciné-Mondes, Une Station-service de Gildas Bourdet, Chambres de Philippe Minyana. A partir de 1991 il s’oriente vers une recherche d'œuvres méconnues d'auteurs illustres : Le Théâtre de foire de Lesage, La Princesse d'Elide de Molière, La Comédies des erreurs de William Shakespeare, Le Plus Heureux des trois d’Eugène Labiche. Parallèlement il entame un long travail autour de Marivaux avec Le Petit-Maître corrigé, L'Indigent Chevalier, L'Heureux Stratagème. En 1995-96, il monte Les Heures Blêmes d'après les nouvelles de Dorothy Parker. Les années 1997-99 sont marquées par une étroite collaboration avec le Théâtre National de Marseille - La Criée et la création de La Tempête de William Shakespeare avec Michel Duchaussoy, Jean Marais, puis Georges Wilson et Les 30 millions de Gladiator d'Eugène Labiche. Il met en scène Le préjugé vaincu de Marivaux (2007), Le Cabaret des hommes perdus de Christian Siméon (2006), Vincent River de Philip Ridley, avec Cyrille Thouvenin et Marianne Epin (2005). A la Maison de la Culture de Nevers : Le préjugé vaincu de Marivaux (2007), La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours d’après Dino Buzzati (2003/2004), Conquistadores d’après Antoine Martin (2003), Visiteurs de Botho Strauss (2002), Tartuffe ou l'imposteur de Molière, avec Xavier Gallais (2001), Le Voyage en Italique de Lydie Agaesse (2001) et La Farce Enfantine de la tête du dragon de Ramon del Valle Inclan (2000). Hors de la Compagnie, il met en scène Une Souris verte de Douglas Carter Beane (2008), La Valse à Manhattan d'Ernest Thompson, adaptée par Michel Blanc, avec Danièle Darrieux et Dominique Lavanant (2001), Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee avec Judith Magre et Niels Arestrup (1997/98). Il a également mis en scène des opéras et des spectacles musicaux : D’Amour et d’Offenbach de Tom Jones, adaptation de Stéphane Laporte (2006), Le Toréador d’Adolphe Adam (2004), Don Pasquale de Donizetti (2002), Al-Andaluz, Le Jardin des lumières de Christina Rosmini et Daniel San Pedro (2002), Les Péchés de vieillesse de Gioachino Rossini avec le Pôle d'Art vocal de Bourgogne (2001), Le Manège de glace de Manon Landowski (1997) et La Fille de Mme Angot de Charles Lecoq (1993). Il a été collaborateur artistique de Philippe Torreton sur Don Juan de Molière (2007). Au théâtre, il est dirigé notamment par Philippe Calvario, Jean Macqueron, Christian Sinniger, Christophe Lidon, Olivier Breitman, Gil Galliot, Jacques Fabbri, Pierre Naftule (comédie musicale), Georges Bonnaud, Robert Hossein, Gilles Gleize, Raymond Acquaviva. Pour le cinéma et la télévision, il est dirigé par Marcel Bluwal, Jean-Daniel Verhaeghe, Marie-Pascale Osterrieth, Pascal Heylbroeck, Stéphane Kappes, Bertrand van Effenterre, Patrick Martineau, Pierre Boutron, Paul Carpita, Laurent Dussault, Jean-Michel Ribes, Benoît Cohen, Pierre Tchernia, Gilles Béhat, Josée Dayan, Françoise Etchegarray, Eric Rohmer qu’il assiste sur Le Conte d'hiver et Les Jeux de société et Haydée Caillot qu’il assiste sur Les Volets bleus. Il est comédien à la Ligue d'Improvisation française depuis 1990. Il a également été professeur à l'Ecole Florent en 1987/89 - 1994/95 - 1998/99, et 2004, où il a animé des ateliers autour de Strindberg et Henri Lavedan avec les élèves de la Classe Libre. Il a reçu le Molière du Meilleur spectacle Musical pour Le Cabaret des hommes perdus en 2007. Le T.C.F. / Théâtre du Caramel Fou Le Théâtre du Caramel Fou (T.C.F.) a été créé en 1986 en Bourgogne par Jean-Luc Revol. Il est toujours ancré à Nevers, où la Compagnie a été en résidence à la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre pendant trois ans, de 2000 à 2003, pour reprendre cette collaboration à compter de janvier 2009. Autour d'une cellule permanente, celle-ci explore tout d'abord des textes contemporains: Side-Car et Pacific-Champagne de J.L.Revol, Une station-service de Gildas Bourdet, Chambres de Philippe Minyana, puis Ciné-Mondes, un monologue de Jean-Luc Revol. Puis, elle s'oriente vers une recherche autour d'oeuvres méconnues d'auteurs illustres: Le Théâtre de Foire de Lesage, La Princesse d'Elide de Molière. Parallèlement, Jean-Luc Revol entame un long travail autour de Marivaux : Le Petit Maître corrigé, l'Indigent Chevalier, l'Heureux Stratagème. En 1995-1996, parenthèse américaine avec Les heures blêmes d'après les nouvelles de Dorothy Parker. Les années 1997-1999 seront marquées par une étroite collaboration avec le Théâtre National de Marseille / La Criée et la création de La Tempête de W. Shakespeare et Les 30 millions de Gladiator d'Eugène Labiche. A la Maison de la Culture de Nevers, la compagnie a créé : La farce enfantine de la tête du dragon de Ramon dei Valle Inclan, Le voyage en italique de Lydie Agaesse (théâtre en appartement), Tartuffe ou l'Imposteur de Molière, Visiteurs de Botho Strauss, Conquistadores d'Antoine Martin, et enfin La Fameuse Invasion de la Sicile par les Ours d'après Dino Buzzati. Redevenue Compagnie indépendante, le T.C.F a créé : Vincent River de Philip Ridley, Le Cabaret des hommes perdus de Christian Siméon (Molière du Meilleur spectacle 2007 et Meilleur auteur), et Le Préjugé vaincu de Marivaux. La compagnie a également reçu le Prix ADAMI 2004 pour La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours. Le véritable inspecteur Whaff de Tom Stoppard Après le succès du Cabaret des hommes perdus de Christian Siméon, un retour au théâtre pur s’impose à Jean-Luc Revol. D’où le choix d’un type de théâtre codifié à l’extrême. Ici, une pièce policière. Travailler sur les codes. Sur une structure connue de tous. Ici, un crime. Qui en est l’auteur ? Sur ce postulat simple, Stoppard greffe une double lecture. En effet, en un jeu de miroirs pervers, il imagine que cette (mauvaise) pièce policière est regardée et commentée par deux critiques de théâtre (l’un titulaire, l’autre stagiaire). Ce qui lui permet de mettre en abime la représentation théâtrale et de jouer au « Théâtre dans le théâtre ». Et d’égratigner au passage le système de la critique. Le point culminant étant atteind lorsque l’un des critiques est pris malgré lui dans le tourbillon de la pièce et que le spectateur sait que l’on va assister à sa mort annoncée. Ici, tout est affaire de jubilation. Celle de voir démonter sous nos yeux une mécanique théâtrale. Celle de voir la mise à mort burlesque des deux critiques en un complot dont le dénouement final fantaisiste n’a finalement aucune importance. Celle de voir évoluer des « figures » théâtrales propres au théâtre de « genre » : l’ingénue perverse, la gouvernante mystérieuse, le major paralytique, la châtelaine en deuil, le coupable que tout dénonce… Le tout en une sorte de Cluedo grandeur nature. Car Stoppard a envie de s’amuser. Il applique à son canevas toutes les recettes du théâtre policier anglais. Le tout passé à la moulinette d’un humour décalé et dévastateur, flirtant même avec l’irrationnel et le surréalisme. Nous assistons à une grande entreprise de destruction des genres. A force de rebondissements improbables, le spectateur perd tous ses repères. Il n’a plus d’autre choix que se laisser guider dans cette entreprise par ce que Stoppard veut bien dévoiler. La seule certitude étant que ce que l’on croit avoir compris n’est jamais très sûr et que le pire reste toujours à venir… A la fin du spectacle, lorsque tout a été raconté et consommé, lorsque les masques tombent enfin et que le théâtre n’est plus qu’un abîme chaotique, le spectateur, repus et soulagé, n’a plus d’autre choix que d’en rire. L’histoire/intrigue Deux critiques dramatiques assistent à la représentation d'une pièce policière : un vieux manoir anglais, des marais mouvants, un fou en cavale, un cadavre ... Mais qui est le mystérieux jeune homme qui vient d’arriver ? Quel lourd secret cache Lady Muldoon ? Le fameux limier de la police londonienne, l’inspecteur Whaff, arrivera-t-il à démêler les fils de l’intrigue ? L'atmosphère oscille entre Les Dix Petits Nègres et Macbeth, et peu à peu tout part en vrille : les critiques se mêlent aux personnages de la pièce et sont assassinés à leur tour, tandis que se dévoile enfin le véritable inspecteur Whaff… Intentions de mise en scène La difficulé est de traduire l’univers propre à la pièce. De bien dissocier les deux types de jeux abordés. D’un côté la pièce policière avec ses archétypes et ses passages obligés, de l’autre, les commentaires réalistes des critiques. Les comédiens interprétant les acteurs de l’intrigue devront incarner des "figures“, à la limite du stéréotype. Leur jeu doit être caricatural, limite faux, excessif et dévastateur. Ils sont sur un fil. Ils ont leur propre vérité. Ils sont les cartes vivantes d’un jeu meurtrier. Les deux critiques, eux, sont dans le commentaire. Ils informent, discutent, décortiquent et rendent compte. Ces deux courants doivent cohabiter, puis soudain se croiser et se mélanger, suivant l’avancement de la pièce. Et générer un vertigineux nouveau code de jeu. La scénographie participera de l’entreprise. A mi-chemin entre le faux et le réalisme exacerbé. Un manoir, certes, avec tout ce qu’il faut dedans. Mais aussi un mélange de photographies grandeurs natures pour les murs et de vraies portes pour les entrées/sorties. Une baie vitrée où le climat extérieur passe alternativement de l‘hiver au printemps et vice versa. De vrais meubles et de faux accessoires. Un cadre de scène. Une loge. Un cadavre balladeur. Un drôle de tapis. Une sonnette qui hurle. Un lustre qui tombe et retombe… L’absurde et le burlesque au service d’Agatha Christie... Jean-Luc Revol INFORMATIONS PRATIQUES LE CALENDRIER du 4 au 6 mars 2010 vendredi / samedi jeudi Représentations à 20h30 Représentations à 19h15 RÉSERVATIONS Théâtre Gyptis Toute la saison 04 91 11 00 91 136, rue Loubon 13003 Marseille www.theatregyptis.com Pour VENIR au Gyptis Pour REPARTIR du Gyptis Prenez le bus ! (lignes n°31 – 32 – 32b – 33 – 34) Prenez le Fluobus ! (ligne n°533, arrêt Belle de Mai Loubon ou Place Caffo) Toutes les infos dans le hall du Gyptis DANS LE CADRE… JEUDI 4 MARS après la représentation au théâtre Gyptis (136, rue Loubon – 13003 Marseille) : Rencontre avec l’équipe artistique Photos téléchargeables sur www.theatregyptis.com/presse.htm >> L’actualité du Gyptis en ligne sur www.theatregyptis.com/actualites.htm >> Dossier de presse sur www.theatregyptis.com/presse.htm PROCHAINEMENT AU GYPTIS Du jeudi 11 au samedi 13 mars 2010 L’Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune Jean-Claude Brisville / Daniel Mesguich / William Mesguich Les deux philosophes les plus célèbres de leur temps se sont rencontrés à Paris, dans le couvent des Minimes, durant plusieurs heures, à huis clos, le 24 septembre 1647. Blaise Pascal avait alors 24 ans et était déjà très malade et René Descartes, 51 ans. De cet entretien historique, rien n’a filtré, sinon une ou deux notes jetées sur le papier par l’un et l’autre. Jean-Claude Brisville a imaginé librement cette conversation entre deux hommes qui se découvrent progressivement à l’opposé l’un de l’autre. 8
Documents pareils
INSPECTEUR WHAFF Dossier
Production : Théâtre Tristan Bernard / MCNN-Maison de la Culture de Nevers / TCF-Théâtre du Caramel Fou
De William Shakespeare avec Michel Aumont
Au théâtre, il met en scène entre autres La Tempête de
Shakespeare, Les 30 millions de Gladiator d’Eugène Labiche,
Visiteurs de Botho Strauss, La Princesse d’Elide et Tartuffe de
Molière, La Fameus...