Dossier Presse

Transcription

Dossier Presse
WARNER BROS. PICTURES et
Big Kid Pictures/Team Downey présentent
UN FILM DE DAVID DOBKIN
Robert Downey Jr., Robert Duvall
Vera Farmiga, Vincent D’Onofrio, Jeremy Strong, Dax Shepard, Billy Bob Thornton
Montage
Mark Livolsi, ACE.
Chef Décorateur
Mark Ricker
Directeur de la Photographie
Janusz Kaminski
Producteurs Executifs
Herbert W. Gains,
Robert Downey Jr,
Jeff Kleemand
et Bruce Berman
Scénario
Nick Schenk
Bill Dubuque
Musique
Thomas Newman
Produit par
Susan Downey, p.g.a
David Dobkin, p.g.a
David Gambino, p.g.a
Durée : 2H21
SORTIE FRANCE: MERCREDI 22 OCTOBRE 2014
NEWSROOM: warnerbros.fr/newsroom
Tous nos dossiers de presse, communiqués, actus, projections de presse…etc.
DISTRIBUTION
CONTACTS PRESSE
WARNER BROS. FRANCE
Eugénie Pont
115-123 avenue Charles de Gaulle
Carole Chomand & Sabri Ammar
92200 Neuilly sur Seine
Tel : 01 72 25 10 83 / 11 16
1
SYNOPSIS
Fils de magistrat, Hank Palmer (Robert Downey Jr.), grand avocat, revient dans la petite
ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre.
Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa
famille avec laquelle il avait pris ses distances …
thejudgemovie.net
NOTES DE PRODUCTION
Les secrets de notre passé deviennent les épreuves de nos vies…
Hank Palmer, avocat de Chicago rompu aux ficelles du métier, est en passe de défendre
son dernier client et le sortir des griffes du procureur de l’État de l’Illinois quand il apprend le
décès de sa mère. Cela fait plus de vingt ans que Hank n’a eu aucun contact avec son père, sa
mère étant son seul lien avec sa ville natale. Elle seule, et donc son décès, peuvent l’obliger à
retourner chez lui. Ce qui l’attend dans la ville idyllique de Carlinville, dans l'Indiana, n'a rien de
simples funérailles et il reçoit tout sauf un accueil chaleureux. Avant de repartir, il se voit appelé
à défendre son propre père, juge respecté de cette petite ville depuis une quarantaine d’années,
qui se retrouve brusquement sur le banc des accusés.
″Peu importe l'âge – dès que l’on retourne dans sa ville natale, on redevient au bout de
cinq minutes exactement celui qu’on était quand on en est parti″, déclare David Dobkin,
réalisateur et producteur du film LE JUGE. ″On retombe dans nos habitudes, on adopte le même
comportement et la même façon de communiquer que quand on était jeune. On renoue aussi avec
les mêmes malentendus et problèmes non résolus, qu’ils soient importants ou non, et ce sont des
choses qui nous influencent pour le restant de nos jours″.
En réunissant pour la première fois au cinéma Robert Duvall et Robert Downey Jr., deux
acteurs qu’on ne présente plus, le film s'attache à une phase de nos vies que nous redoutons tous :
2
devenir parents de nos parents vieillissants, que ce soit psychologiquement ou physiquement, et
affronter par là-même nos démons intérieurs. Le film montre comment, en tant qu’adultes, on
peut se retrouver en territoire familial sans que celui-ci soit familier, et comment les meilleures
intentions du monde ne conduisent pas toujours au meilleur comportement ni aux meilleurs
résultats.
Downey, vedette du film mais également producteur, déclare : ″Ce que j’aime dans cette
histoire, c’est son authenticité, et le fait que le protagoniste quitte sa ville natale et décide d’y
revenir pour affronter tous les problèmes qu'il a cherché à éviter pendant toutes ces années, et
qui le submergent d’un seul coup. Le film parle de la manière dont les succès et les échecs
peuvent être perçus différemment par des gens qui se ressemblent, même s’ils ne le voient ou ne
l’admettent pas. Et l’histoire comporte beaucoup de rebondissements et d’humour. Pour moi,
c’est vraiment une relecture moderne de ce que je considère comme un film classique, mais
réalisé dans une veine très contemporaine″.
Dobkin tient non seulement à signaler que le rôle de Hank Palmer a été écrit spécialement
pour Robert Downey Jr., mais en ce qui le concerne, aucun autre acteur n’était envisageable :
″J’avais rencontré Robert environ un an auparavant et nous avions vraiment sympathisé. Si je
me sens proche d’un acteur et que j’apprécie son talent, inconsciemment je développe un script
qui pourrait lui convenir. Et donc quand ce projet de film a commencé à émerger, Robert en a
évidemment fait partie″.
La première relation que Dobkin souhaitait explorer est celle d’un père à la personnalité
très autoritaire et de son fils qui a quitté la maison des années auparavant et qui, suite à un
différend apparemment insurmontable, n’est jamais revenu affronter les fantômes de son
adolescence.
Robert Duvall, qui incarne ce juge inflexible, explique pourquoi il a accepté ce projet :
″C’est un scénario intelligent, très bien écrit, avec des personnages formidables, c’est
incontestablement un film qui repose sur les acteurs. De plus, j’ai senti que j’allais travailler
avec des personnes fantastiques : David a montré beaucoup d’enthousiasme et s’est énormément
investi, dans le meilleur sens du terme, c’était donc pour moi un projet très motivant″.
Après avoir récemment monté leur propre structure, Team Downey, Robert Downey et sa
productrice associée – qui n’est autre que son épouse Susan Downey – ont décidé que LE JUGE
serait leur première production : ″Robert et moi avions beaucoup d’autres projets en
3
développement et celui-ci n’était pas particulièrement prioritaire″, raconte-t-elle, ″C’est un de
ces films sur lesquels on ne s’engage que si le script est fantastique. Et il l’est″.
Dobkin a eu l’idée de cette histoire après avoir lui-même vécu la perte d’un être cher : il
s’est alors mis à réfléchir à la relation que nous entretenons en tant qu’adultes avec nos parents
vieillissants dans la culture occidentale. ″Dans de nombreux pays, plusieurs générations vivent
ensemble sous le même toit toute leur vie, et c’est parfaitement naturel″, explique-t-il. ″Mais aux
États-Unis, nous vivons séparés de nos parents qui vieillissent et d’une certaine manière nous
sommes coupés de leur vieillissement, physiquement et émotionnellement. J’ai commencé à
imaginer ces trois frères et leur père qui se réunissent lors du décès de la mère, et ce que ces
retrouvailles pouvaient impliquer″.
Dobkin a collaboré avec le scénariste Nick Schenk pour brosser cette histoire, en
imaginer les personnages et rédiger le premier jet du scénario : ″J’aime vraiment son écriture et
je l’ai donc contacté. On s’est rencontrés, je lui ai parlé de mon idée et ça lui a immédiatement
plu : il a donc pu mettre au point cette intrigue très personnelle et pleine d’émotions″, raconte le
réalisateur.
″Ce qui m’a le plus frappé quand David m’a parlé de son projet, c’est que nous nous
sommes immédiatement sentis proches suite aux décès de nos mamans – il venait juste de
traverser cette épreuve et moi j’étais en train de la vivre″, confie Schenk. ″Je me suis dit que
dans la plupart des familles, la mère est vraiment celle qui empêche la structure familiale
d’exploser, et quand elle part en premier, tout vole en éclats. Mais cela peut aussi être un
moment de rassemblement″.
Une fois les Downey décidés à prendre part au projet, ils ont régulièrement rencontré
Dobkin en compagnie du producteur David Gambino, également de chez Team Downey, afin de
continuer à peaufiner l’histoire et les personnages. ″Il était important de vraiment bien bâtir cet
arrière-plan de remords et de culpabilité, tant du côté du fils que du père, et de voir comment ces
deux hommes s'affrontent alors qu’ils tentent de résoudre le crime mystérieux qui vient de se
produire et qui oblige le fils à défendre son père accusé de meurtre″, précise Dobkin.
″Dès le départ, nous avons vraiment apprécié de travailler avec David et en général les
choses ont tendance à finir comme elles ont commencé″, déclare Robert Downey Jr. ″C’est son
inspiration et sa vision que nous avons suivies et tout est parti de là″.
4
Les producteurs ont fait appel au scénariste Bill Dubuque pour donner une cohérence
globale au projet : ″Bill a grandi dans l’Amérique profonde, il a donc immédiatement cerné le
personnage de ce juge qui est tout-puissant dans cette petite bourgade et sa relation avec ses
trois fils, surtout avec Hank. Il saisit réellement la dimension de ces personnages et leur
personnalité″, ajoute Gambino.
″Je savais qu’ils étaient à la recherche d’une sensibilité propre à l’Amérique du MiddleWest et ils ont pensé que ce serait tout à fait mon style″, explique Dubuque. ″Le script demandait
aussi des dialogues énergiques, de vraies joutes verbales, et c’est justement ma spécialité.
L’histoire se passe principalement dans un prétoire, mais ce n’est pas une affaire criminelle –
c’est une histoire de famille et il était important de connaître les racines de ces personnages. Qui
sont ces deux hommes en particulier, pourquoi sont-ils aussi différents et pourtant si
semblables ? Et que s’est-il passé entre eux ? Je savais que si je parvenais à restituer cela, ce
serait une histoire à laquelle le public pourrait s’identifier″.
″Je me souviens que j'étais en train de lire le premier jet de Bill et, arrivée à la page 60,
j’ai dit à Robert que j’avais peur de lire la suite, parce que c’était impossible que la seconde
partie soit aussi bonne que la première. Mais elle l’était″, confie Susan Downey.
″Le style de Bill a du panache″, ajoute Dobkin. ″Il est très tranché, incisif et ramassé. Ses
personnages n’ont pas peur de faire des erreurs et de rendre la situation encore plus complexe.
C’est très littéraire et en même temps très divertissant″.
Avant le début du tournage, les auteurs ont bénéficié d’un temps de répétition
considérable – luxe rarement accordé de nos jours, qui a culminé en une improvisation d’une
heure et demi avec les membres de la ″famille proche″ (Downey, Duvall, Vincent D’Onofrio et
Jeremy Strong) passant ensemble en revue leurs personnages respectifs avant le premier clap de
caméra.
″On a commencé à travailler une scène″, explique Dobkin, ″et comme nous avions tous
travaillé cette dynamique familiale dans une direction très spécifique, ça a marché. C’était un
processus très stimulant et gratifiant, et c'était formidable de voir toutes ces techniques de jeu
traditionnelles porter leurs fruits. Tout ce que je pouvais ajouter s’ajustait parfaitement à leurs
personnalités et ouvrait un nouveau champ des possibles pour leurs personnages… C’est comme
quand on rassemble de grands joueurs, que ce soit au football ou au basket : on sait qu’ils vont
5
jouer de manière superbe parce qu’ils ont la technique, les mouvements et l’expérience pour
faire un match magnifique″.
HANK
Il faut que nous constitutions un dossier solide.
JUDGE
En l'occurrence, il n'y a pas de "nous" qui tienne, Henry…
Père et fils
S’il paraît que les enfants sont parfois punis pour les fautes commises par leur père, qu’en
est-il ici des fautes des enfants ? Ténor du barreau et bourreau de travail, Hank Palmer, dont les
tarifs horaires sont astronomiques, est sans aucun doute le défenseur que tout criminel veut à ses
côtés dans un tribunal. Laissant ses scrupules au vestiaire, il est passé maître dans l’art de
manipuler les textes de loi et ses services sont à la disposition du plus offrant : les innocents,
comme il le dit lui-même sans état d’âme, ne peuvent se payer ses services.
Dobkin se souvient avoir sollicité à Robert Downey Jr. assez tôt : ″′Ton personnage saitil qu’il vit une crise ou a-t-il simplement l'impression d'en traverser une ?' Sa réponse a été : ′Il
le sait mais il ne la ressent pas′. Hank se rend bien compte, au niveau intellectuel, qu’il est
incapable d’être dans la vérité d’une émotion. Dans sa vie personnelle, il est dans une voie sans
issue, même s’il est au sommet de la réussite dans son domaine″.
″Hank est à l’aise là où il se sent en sécurité : chez lui à Chicago, où son couple est en
train de s’effondrer et où il mène d'une main de maître ses affaires pesant un milliard de dollars
pour lesquelles il sait tricher et gagner″, explique Downey. ″Ce qui lui permet de se sentir bien,
c'est exactement ce qui mettrait n'importe qui mal à l'aise ″.
Hank baisse rarement la garde, naviguant soigneusement parmi les personnalités
ombrageuses dont il s’est entouré, gardant loin de lui ceux qui lui sont chers pour ne laisser que
quelques-uns l’approcher, comme sa mère et sa fille. Il s’est forgé une épaisse carapace pour
éviter de montrer ses sentiments, dénigrant la moindre occasion de se regarder en face avec un
humour sarcastique et une certaine morgue. En refusant d'affronter la cause de ses blessures, il a
su sauver les apparences… jusqu’à ce qu’il soit obligé de retourner chez lui à la mort de sa mère,
celle qui lui a toujours apporté le plus grand réconfort.
6
Ce qui m'a plu en incarnant Hank, c’est que j’ai pu explorer cet aspect de ma
personnalité, que nous possédons tous, qui consiste à fuir, à sauter hors de son fauteuil et à
prendre ses jambes à son cou , explique Downey. ″Dès qu’il arrive à Carlinville, il cherche une
échappatoire et serait prêt à aller n’importe où plutôt que de rester là″.
″C’est quelqu’un d’assez fermé″, poursuit l’acteur. ″Il vit sa vie tant physiquement
qu'intellectuellement, mais pas du tout émotionnellement. Il a totalement nié les conséquences
émotionnelles de ses actes. Il est habitué à gagner, et c'est ce qui détermine une bonne part de sa
personnalité, notamment dans sa carrière, mais ce n’est pas toujours le plus important aux yeux
des autres. Et bien sûr, le fait que son père soit juge et lui un grand avocat de la défense en dit
long sur Hank″.
Dobkin admire la liberté dont a témoigné Downey en incarnant ce rôle : ″Commencer un
film avec un personnage aussi ravagé que Hank et arriver à l'aborder avec justesse exigent un
subtil équilibre, un peu comme de marcher sur une corde raide. Robert joue sans aucune
appréhension : il peut faire tout type de scène et ne craint pas d’être détesté pour ce que
représente Hank au début du film, car il peut camper ce personnage avec suffisamment de
charme pour que le public s’y attache et veuille suivre son histoire. Il mêle comédie et drame et
il maîtrise parfaitement la tonalité qu’il donne à son jeu. Il a fait preuve chaque jour de curiosité
et d'une grande capacité de travail ; il avait réellement le désir de faire un grand film″, ajoute le
producteur.
″J’ai vu dans ce film une occasion de retourner aux sources de ma formation d’acteur, de
voir si je pouvais encore atteindre cette profondeur émotionnelle qu'on éprouve au théâtre″,
confie l’acteur. ″Hank subit une pression énorme et doit assumer de plus en plus de choses, ce
qui affecte sa confiance en lui : il n'y est pas habitué et il n’aime pas ça du tout. Quand il est sûr
d’avoir raison, personne ne l’écoute mais quand il n’est pas sûr de lui, tout le monde se tourne
vers lui en attendant de lui des réponses fermes. C’est comme si chaque journée était un baptême
du feu. Je n’avais jamais vraiment joué de personnage qui fasse tant appel aux notions de salut
et de rédemption, et ça a été l’un des plus grands défis et bonheurs de ce rôle″.
Dans les familles américaines traditionnelles, Hank est le genre d’homme typiquement
cité en exemple, puisqu'il a quitté sa petite bourgade pour affronter les dangers de la grande ville
et réussi à s’y construire une brillante carrière. Mais que ce soit par désir de prendre sa revanche
ou de se faire remarquer, les excellentes notes de Hank à l’école d’avocats et son ascension dans
7
le milieu de la magistrature peuvent être perçues de plusieurs façons : attitude typique du
mauvais garçon qui veut se racheter ou du bon élément qui souhaite se démarquer et tracer sa
propre route ou, probablement, un mélange des deux…
Lors de son retour, il reçoit un accueil glacial : il est presque considéré comme un fils
prodigue, sa carrière est dénigrée et l’échec de son mariage pointé d’un doigt désapprobateur par
son père, le juge Joseph Palmer, qui a une conception très manichéenne de l'existence. Loin
d’être accueilli les bras grand ouverts par son patriarche de père, c’est à peine si Hank – qui, lui,
vit dans un monde tout en nuances – n’est pas jeté dehors dès son arrivée.
″Joseph Palmer est un tenant de la vieille garde″, raconte Dobkin. ″Pour lui, l’honneur
est primordial, il pense que la façon dont on mène sa vie est liée à la manière dont on la finit et à
la manière dont les gens se souviennent de vous. Ce qui compte à ses yeux, c’est son héritage, le
fait qu’il ait aidé les gens, qu’il ait protégé un idéal. Hank, par contre, pense qu’on doit faire ce
qu’il faut pour arriver au sommet et y rester, tant qu’on reste du côté de la loi, même si cela
nécessite de la manipuler. Tant que le jury décide qu’il a gagné, peu lui importe que son client
ait commis d’horribles crimes, ou qu’il doive lui-même faire d’horribles choses pour lui venir en
aide. La loi décide s’il a tort ou raison. Pour son père, c’est quelque chose dont on ne saurait
être fier, et qui n’est qu’une démonstration de plus de l’adolescent rebelle qu’il est resté″.
Robert Duvall acquiesce : "Le juge préfèrerait aller en prison que de perdre la face, c’est
certain. Et cela rend les choses d’autant plus difficiles pour ses fils, Glen, Hank et Dale.
D’abord pour Dale, parce qu’il vit à la maison, pour Glen, parce qu’il ne veut pas devenir le
père de son propre frère, mais surtout pour Hank, parce qu’inconsciemment il pense obtenir la
reconnaissance de son père s’il remporte le procès."
Duvall a aimé explorer un personnage aussi complexe. "Il est plein de contradictions,
comme tout le monde dans la vraie vie. C’est un homme pour qui la famille compte beaucoup et
il aime ses fils, mais il n’a jamais été dans l'effusion : il laissait ça à sa femme et maintenant elle
n’est plus là. Il a toujours été mauvais lorsqu’il s’agit de communiquer avec ses fils, surtout avec
Hank. Cela fait des années qu’ils ne se sont pas parlé, tout passait par la mère de Hank, et c’est
pour ça qu’ils ne savent pas se parler. Et le juge n’a jamais vraiment pardonné à Hank quelque
chose qui s’est produit dans le passé – ou si c’est le cas, il ne veut pas l’admettre, ni même se
8
l’avouer, je pense. Son personnage m’a donc fourni matière à travailler, de quoi puiser au fond
de moi".
"La première fois que j’ai lu le scenario, le juge m’a fait penser à Bobby Duvall”,
déclare Dobkin. "Je pense que très peu d’acteurs pourraient incarner ce personnage – très peu
ont ce charisme et sont capables d’une telle efficacité dans la répartie – sans se soucier de leur
apparence. Duvall est vraiment une légende, son jeu est incroyable et je crois qu’il s’agit là de
l’une des meilleures interprétations de sa carrière, et c’est peu de le dire. Et je n’y suis pour
rien, tout vient de lui. Il arrivait sur le plateau et, tous les jours, il livrait une prestation qui me
laissait bouche bée. Toutes les prises étaient excellentes".
"J’ai beaucoup appris en le voyant simplement être à la fois parfaitement immobile et
pourtant si imposant", confirme Downey. "Je suis tout le contraire, nous sommes totalement
différents lui et moi ; et c’est pareil avec les autres acteurs, nous avons tous des styles différents.
J’ai donc pu observer différentes techniques s’unir dans un même élan et fonctionner. Cette
expérience m’a donné encore plus de respect pour ce métier".
Duvall a également admiré le jeu de son partenaire, disant de lui, "Il est extrêmement
doué, il était détendu mais conscient à la fois de son jeu et de son rôle de producteur derrière la
caméra, et ça a donc été un plaisir pour moi de travailler avec lui".
Le juge Palmer, juste mais ferme dans l’enceinte du tribunal, a préservé les liens entre les
habitants de la communauté pendant plus de quarante ans. Mais l’homme qu’Hank voit
aujourd’hui sur le banc des accusés n’a pas changé depuis son enfance. Glen, l’aîné de la fratrie
(incarné dans le film par Vincent D’Onofrio), un ancien prodige du base-ball capable de lancer
une balle à 145 km/h, est, dans les souvenirs d’Hank, le fils préféré. Or, le Juge tient Hank,
autrefois irresponsable, coupable d’avoir empêché Glen de poursuivre son rêve chez les
professionnels.
"Je pense que le public va pouvoir s’identifier à ce drame familial car il ressemble à ceux
que l’on rencontre dans la vie de tous les jours ", affirme D’Onofrio. "Par moments, c’est drôle,
à d’autres c’est bouleversant, parce que c’est tout simplement ce qui se passe dans la réalité".
L'acteur s'est senti très proche de Glen et a apprécié la diversité de personnages qui
composent la famille et les habitants de la ville. "Chacun d'entre eux a son propre parcours, et
nous avons tous connu des moments forts sur le plan émotionnel", dit-il. "J'étais très fier de
participer à cette aventure".
9
Si Glen, qui tient un magasin de pneus, a dû renoncer à une vie de sportif professionnel
lorsqu'il s'est blessé à l'adolescence, il subsiste des traces visibles de son talent, qui a fait la fierté
de son père, dans la maison familiale : c'est le rappel cinglant, pour Hank, qu'il a, lui,
brillamment réussi dans sa carrière professionnelle et, pour Glen, ce sont les vestiges d'une vie
qu'il n'aura jamais connue. Et bien que ce dernier ne semble pas en tenir rigueur à son frère cadet
et qu'il soit heureux entre son adorable épouse et leurs deux fils, la perspective d'assumer
davantage de responsabilité, si le Juge était condamné, lui pèse considérablement.
"La relation de Glen et de son frère benjamin n'est pas au beau fixe", souligne le
comédien. "Glen se sent frustré parce qu'il comprend bien qu'en l'absence de leur mère, et de
condamnation de leur père, il devra s'occuper de Dale. Il n'est pas certain de pouvoir l'assumer.
Et cela ne lui plaît sans doute pas de ne pas avoir le choix, vu que Hank, de toute évidence, ne
sera pas là".
Jeremy Strong campe Dale, garçon dont le tempérament doux tranche avec les fortes
personnalités de son père et de ses frères. Par ailleurs, grâce à la caméra Super 8 qu'il trimballe
en toutes occasions, il est le "témoin" des dysfonctionnements de la famille Palmer et des bons et
moins bons moments qui ponctuent leur vie. Tout en étant très affecté par la disparition de sa
mère, dont il était très proche, il reste le même qu'avant : aussi innocent qu'avant, il incarne un
pôle de stabilité dans le chaos ambiant.
"Ce n'était pas évident d'incarner un tel personnage", reconnaît Strong. "Il n'y avait pas
beaucoup d'indications dans le scénario sur sa personnalité et sur sa trajectoire, et c'est la
marque d'un script bien écrit : il faut chercher soi-même les informations sous-jacentes. Tout ce
que je savais, c'était qu'il était un peu 'éteint'. Je savais que sa fonction dans l'intrigue était
d'incarner la figure de l'innocence et, du coup, j'ai décidé d'en faire un personnage un peu
enfantin et simple. J'ai compris qu'il aimait ses habitudes, qu'il avait peur du changement et qu'il
avait besoin d'une routine. Et comme il est d'une grande stabilité, il sert de point de repère à son
entourage".
Sa caméra, comme l'indique Strong, "permet à Dale de se sentir en sécurité, en créant
une barrière entre lui et l'instabilité du monde, et lui donne un but. Je pense que c'est le Juge qui
tournait les films amateurs quand les garçons étaient petits, et qu'à un moment donné, il a remis
la caméra à Dale. C'est bien plus qu'un passe-temps pour lui : c'est sa manière à lui de trouver
son équilibre et de préserver la mémoire de sa mère".
10
La productrice Susan Downey ajoute : "Je ne connais personne qui n'ait pas de rapports
complexes ou particuliers avec ses parents : on mûrit, on grandit, on quitte le domicile parental
et on s'en affranchit pour devenir autonome. Parfois, cela se passe dans le conflit, et c'est parfois
bénin, mais les conflits sont quand même là. On découvre l'histoire de la famille Palmer – qui
s'est énormément déchirée – par petites touches grâce aux vieux films amateurs qu'a pu réunir
Dale, et on se rend compte qu'il s'agit d'une famille unie et aimante, composée de parents
merveilleux et de trois petits garçons adorables. Mais il est évident que quelque chose s'est
passé, et le film s'attache à révéler ces secrets : les personnages, qui en connaissent certains, les
dévoilent, tandis qu'ils en ignorent d'autres, qu'on leur a dissimulés, et qu'ils découvrent en
même temps que nous".
Selon le producteur Gambino, "Robert, Vincent et Jeremy ont décidé de passer du temps
ensemble et de renforcer leurs liens, cette complicité qui caractérise une fratrie, si bien qu'en
arrivant sur le plateau, ils pourraient exprimer cette connivence. Et ils y sont parvenus. On croit
vraiment que ces gars ont été élevés par cet homme et qu'ils ont reçu la même éducation".
"La relation entre les trois frères et leur père dépasse de très loin ce qui figurait dans le
scénario", affirme Dobkin. "L'alchimie qui s'est nouée entre les quatre acteurs était motrice.
Leurs prestations étaient d'une grande subtilité. Je pouvais vraiment les regarder jouer pendant
des heures, totalement captivé".
SAM
Ça me fait très plaisir de te voir ici, mais je ne suis pas naïve,
Hank. Je te connais.
HANK
Qu'est-ce que tu crois connaître de moi ?
Nouvelles rencontres et anciens flirts
Lorsque Hank revient à Carlinville pour l'enterrement de sa mère, il s'attend à y voir son
père et ses frères, mais certainement pas Samantha Powell, sa petite amie à l'époque du lycée.
11
Pour Dobkin, Sam "incarne la possibilité d'une autre vie, celle qui nous permet de nous
pencher sur notre passé et de nous dire, 'si j'avais été un peu plus mûr, si on s'était rencontrés
ailleurs et à un autre moment, et si on avait pris d'autres décisions, alors peut-être…"
Vera Farmiga, qui avait déjà collaboré avec Susan Downey, était ravie de refaire équipe
avec elle. Elle a aussi été très émue par le scénario : "Il raconte une histoire très émouvante, et
sans concession, avec d'infinis détails", dit-elle. "Honnêtement, je n'ai jamais rencontré de père
et de fils qui ne tentent pas, consciemment ou pas, de mettre fin à leurs conflits. C'est une
magnifique histoire sur le pardon, où non seulement le père et ses fils, mais l'ensemble des
personnages, d'une manière ou d'une autre, apprennent à pardonner ou être pardonnés".
La comédienne a été sensible au fait que Sam n'hésite pas à rappeler à Hank son
comportement déplorable d'autrefois. "Il l'a plantée sans même un mot d'excuse", reprend-elle.
"Et le revoilà plus de vingt ans après, celui qui a été son premier amour. J'étais ravie de pouvoir
explorer ce type de situation à travers ce personnage, Sam, qui possède élégance, impertinence,
humour et confiance en elle. J'avais un formidable matériau de départ : elle a une vraie force
dans sa vulnérabilité même, elle est bien dans sa peau et elle est satisfaite des choix qu'elle a
faits. Elle n'a rien à prouver à quiconque, ce qui tranche radicalement avec Hank qui, en un
sens, doit sans cesse se prouver à lui-même qu'il a réussi".
"À certains égards, j'ai le sentiment que Sam incarne le pôle émotionnel du film", signale
Robert Downey Jr. "Elle est celle qu'il a abandonnée, et sans doute la plus belle rencontre qu'il
ait jamais faite, et il ne veut toujours pas l'admettre. Il refuse d'aller vers cette femme du Sud, au
caractère bien trempé, qui ne mâche pas ses mots – et que Vera a formidablement bien campée –
alors qu'elle est juste devant lui".
"Elle nous a tous émerveillés", poursuit-il. "Il arrive qu'on ait un partenaire d'une grande
sincérité, qui vous regarde droit dans les yeux, et qui vous bouscule un peu – et c'était le cas de
Vera, tous les jours de tournage. Elle a été extraordinaire".
La comédienne a, elle aussi, été enchantée par ses partenaires : "Robert est le genre
d'homme qu'on a le sentiment d'avoir toujours connu dès qu'il est à vos côtés", s'enthousiasme-telle. "On a immédiatement noué des liens d'amitié. Il déborde d'énergie, il est très élégant, et
généreux, et il est constamment dans le partage".
Sam n'est pas la seule à revenir hanter Hank lors de son passage à Carlinville. Les
retrouvailles avec Dwight Dickham, procureur de Gary, dans l'Indiana, sont plus inattendues
12
encore : en effet, l'homme en veut toujours à Hank en raison d'un imbroglio judiciaire. Autant
dire que Dickham est ravi de pouvoir remettre Hank – et le Juge – à sa place.
Dickham est interprété par Billy Bob Thornton avec qui Duvall a déjà tourné à plusieurs
reprises. "Dans la plupart des films, je campe des personnages poursuivis en justice, pas un
procureur, et du coup, je me suis dit que je devrais essayer", dit-il en souriant. "C'était un
scénario formidable qui ne laisse pas place à la moindre hésitation. J'imagine que le public aime
les histoires solides, et il s'agit d'une histoire très solide. Je connaissais un peu Robert Downey,
et j'avais vraiment envie de tourner avec lui, et la perspective de retravailler avec Duvall est
irrésistible".
Pour Thornton, son personnage est "un magistrat très sûr de lui, voire arrogant. Il a un
contentieux avec le personnage de Downey et il fait en sorte de pouvoir le régler, mais il a aussi
foi en la justice et il estime qu'il est dans son bon droit dans cette affaire. On peut le voir comme
un salaud sympathique ou comme un gentil salopard, en fonction du point de vue qu'on adopte".
De l'autre côté du gué, Dax Shepard incarne C.P. Kennedy, à la fois antiquaire et avocat,
engagé par le Juge pour le défendre. Malheureusement, son inexpérience se manifeste
rapidement.
"C.P., de toute évidence, n'est pas stupide : on ne peut pas faire d'études de droit en étant
abruti", souligne Shepard. "Mais c'est un type bonhomme et sincère, et même un peu naïf, loin du
requin qu'est Hank. Il n'a eu qu'un dossier aux Assises jusque-là, et son client a été condamné.
Son parcours est donc assez catastrophique".
Au début du film, après l'enterrement de la mère, le père de Hank le congédie sans même
une poignée de main. Avant de rentrer à Chicago, Hank se rend au bar du coin avec ses frères : il
sirote une bière, tout en appréciant la présence de la ravissante barmaid, Carla, campée par
Leighton Meester.
"Hank est un beau parleur", dit la comédienne, "mais Carla n'a pas la langue dans sa
poche".
La comédienne sourit en se souvenant d'un appel téléphonique de Downey, qui venait
d'apprendre qu'elle avait décroché le rôle. "Il m'a appelée pour me souhaiter la bienvenue … à
7h30 du matin ! Je ne sais même plus pourquoi j'étais réveillée de si bon matin, mais il m'a dit,
'Leighton Meester ? Robert Downey Jr à l'appareil. Je vous ai appelée il y a une heure, mais
vous n'avez pas décroché'. Du coup, j'ai répondu, 'Il devait donc être dans les 6h du matin…'
13
Mais ça n'a pas eu l'air de le déstabiliser. Et même à cette heure matinale, il n'a parlé que de
boulot".
On trouve encore au casting Emma Tremblay dans le rôle de la petite fille de 7 ans de
Hank, Lauren, Ken Howard dans celui du juge Warren, qui préside le tribunal lors du procès de
son confrère, David Krumholtz sous les traits de Mike Kattan, procureur de Chicago
constamment agacé par les méthodes peu orthodoxes de Hank, et Balthazar Getty sous les traits
de l'officier de police Hanson, qui vient de débarquer à Carlinville.
"Quand on travaille sans relâche sur un projet, on ne s'attend plus à ce qu'il puisse vous
surprendre", indique Dobkin. "Mais comme j'y crois et que j'adore les acteurs, je leur ai accordé
toute ma confiance et ils ne m'ont pas déçu. Ils se sont tous donnés à fond et ont incarné leurs
personnages avec une force hors du commun".
HANK
Crois-moi, personne n'a envie de vivre à Carlinville, dans l'Indiana –
tout le monde veut en partir !
Métropoles et petites villes
Pour Dobkin, la petite ville fictive de Carlinville, dans l'Indiana, était censée incarner une
charmante bourgade de carte postale. "En parcourant plusieurs milliers de kilomètres et en se
rendant au cœur de l'Amérique profonde, on finit par tomber sur un endroit où rien n'a changé",
constate-t-il. "Une petite ville simple, paisible, authentique. Une ville qu'un juriste comme le
Juge Palmer souhaite protéger et qui incarne ses idéaux. Une ville que Hank Palmer a peut-être
aimée autrefois, mais où il n'a jamais trouvé sa place. Une ville qui lui donne le sentiment
d'avoir été banni de l'Éden".
La production a déniché son Éden – son Carlinville – à Shelburne Falls, dans le
Massachusetts. Situé dans le nord-ouest de l'État, près du Mohawk Trail, ce village historique
abrite un riche patrimoine, plusieurs galeries d'art, librairies indépendantes et ateliers d'artistes.
Le chef-décorateur Mark Ricker explique qu'il a trouvé Shelburne Falls "extrêmement
charmante et proche de la perfection pour les besoins du film. Nous avons tâché de trouver des
14
décors où on se sent bien et on aurait envie de s'installer. Concernant l'artère principale, on a
seulement changé quelques panneaux et habillé un peu les vitrines des magasins".
"David souhaitait que la ville semble prisonnière du passé, qu'elle soit un peu évocatrice
des illustrations de Norman Rockwell, et que les voitures installées pour l'occasion datent au
plus tard de 1990", poursuit Ricker. "Cette transformation a demandé pas mal de recherches,
qu'il s'agisse d'un choix de couleur ou de police de caractères pour le graphisme des panneaux,
ou de savoir qui aurait pu réaliser la banderole pour le Festival de la Myrtille".
Le tournage à Shelburne Falls s'est étalé sur trois semaines : plusieurs façades ont été
filmées, comme celles de la pharmacie Baker, du glacier, du caviste Good Spirits Liquor Shoppe
et de la mairie qui campe le commissariat du Crawford County.
La production a également tourné près des magnifiques chutes de la petite ville, proches
du Salmon Falls Artisans Showroom – qui a servi d'extérieur au restaurant Flying Deer Diner –
tandis que les intérieurs ont été filmés au Golden Herbal Apothecary, l'ancienne Mole Hollow
Candle Company. "L'intérieur du Flying Deer Diner, où travaille Sam, a été entièrement
construit dans une aile vide du bâtiment où la vue sur les chutes est imprenable", indique Ricker.
L'équipe a également utilisé les routes sinueuses à deux voies de la région pour tourner
les plans en voiture dans les villes voisines de Colrain, Hadley et Deerfield.
La production s'est ensuite rendue à Plymouth pour tourner trois jours dans une petite
maison de bord de lac, puis un jour au Plymouth Superior Court, où a été reconstituée la scène de
prétoire de Chicago.
"Le plus difficile en reconstituant l'Indiana rural dans la région de Boston a consisté à
éviter certains types de décorations et d'architecture, principalement ce qu'on appelle le style
Colonial New England", observe Ricker. "La petite maison de bord de lac a été extrêmement
difficile à trouver : dans le Massachusetts, la plupart de ces habitations sont entourées d'autres
maisons, alors qu'on voulait une maison isolée. On l'a dénichée à Fearing Pond, au cœur de la
forêt de Myles Standish, à Plymouth. Il n'y a qu'une poignée de maisons disséminées autour de
l'étang. J'y ai fait quelques repérages et n'ai vu qu'une seule propriété susceptible de nous
convenir. J'étais certain que les pièces seraient toutes petites, mais quand j'y suis entré, il y avait
une grande pièce pourvue d'une véranda et d'une grande terrasse. On a eu beaucoup de chance
de la trouver".
15
Après avoir quitté Plymouth, la production s'est rendue dans les environs de Boston,
parcourant plusieurs petites villes comme Milton pour les extérieurs de la propriété du Juge,
Attleboro pour l'entreprise de pompes funèbres, Deham pour les scènes de l'église et l'extérieur
du tribunal, Belmont, où la centrale électrique municipale a servi pour l'intérieur du
commissariat, et Buckland, dont un petit marché a été utilisé pour l'intérieur d'une supérette où
les ennuis du Juge Palmer commencent. Certaines séquences ont aussi été tournées à l'Old
Kindred/Braintree Hospital de Waltham et la production a profité d'un passage dans le centre
historique de Concord pour filmer la Massachusetts Correctional Institution.
Par ailleurs, des scènes de flash-back ont été tournées sur un terrain de base-ball de
Quincy et au Worcester Municipal Airport (pour un aéroport de l'Indiana), et une propriété très
contemporaine de Belmont est devenue la maison de Hank à Chicago. "Les scènes du début se
déroulent à Chicago", indique Ricker. "On découvre la personnalité de Hank et son univers. Il
fallait que cet environnement tranche avec son milieu d'origine afin qu'on comprenne pourquoi
il a quitté Carlinville et pourquoi il a eu besoin d'en partir…"
Les dernières semaines du tournage se sont déroulées dans un immense entrepôt
désaffecté de Norwood, où Ricker et son équipe ont construit la demeure familiale des Palmer
sur trois niveaux et l'intérieur du tribunal du Juge Palmer. "C'est très difficile, voire impossible,
de fermer un tribunal pendant trois semaines", explique le chef-décorateur. "L'intérieur de notre
prétoire correspond plus ou moins à celui où nous avons tourné les scènes d'extérieur à
Dedham. On s'est inspiré de l'architecture de la façade de ce bâtiment, mais on a surtout
cherché à construire un tribunal plus intime et traditionnel, typique du Midwest américain, qui
rappelle DU SILENCE ET DES OMBRES. D'ailleurs, on a sans doute vu tous les tribunaux qui
aient jamais été filmés au cinéma, et on en a repris des détails, tout en puisant dans d'autres
prétoires dénichés par David, et on a ensuite fait en sorte de réunir tous ces éléments pour
obtenir ce qu'on voulait".
"Sur un plan thématique, ce tribunal et ce procès représentent le cœur même de
l'Amérique, évoquant une histoire sur le Bien et le Mal", reprend Ricker. "Et c'était assez drôle,
et poétique d'une certaine façon, de voir Robert Duvall sur le fauteuil du juge, alors qu'on l'a vu
dans un rôle très différent dans DU SILENCE ET DES OMBRES". Clin d'œil supplémentaire à
ce film : on aperçoit un balcon dans le tribunal, où le personnage de Downey se glisse pour
observer discrètement son père travailler.
16
Pour les trois plateaux constituant l'intérieur de la maison du Juge, Ricker s'est inspiré de
la propriété de Milton où les scènes d'extérieurs ont été tournées. "La propriété des Palmer est
typique du style victorien américain, et on a donc tenté d'apporter ce genre de détails dans les
intérieurs", souligne Ricker.
Pour la décoration intérieure, le chef-décorateur s'est souvenu qu'il s'était agi d'une
maison familiale de cinq personnes pendant plus de quarante ans. "Il fallait qu'il y ait des tas
d'objets de famille retraçant l'histoire des Palmer", dit-il. "On devait avoir le sentiment que cette
maison appartenait à une autre époque, même si l'intrigue se passe de nos jours. On s'est dit que
la cuisine avait sans doute été récemment modernisée pour être équipée d'appareils
électroménagers.
Pour les étages supérieurs, Dobkin souhaitait que le couloir distribue toutes les chambres.
"Sur un plan architectural, c'est comme si le Juge pouvait garder l'œil sur ses trois garçons et
qu'on ne pouvait échapper à son regard scrutateur", plaisante Ricker. "En outre, la chambre de
Hank communique avec celle de Dale grâce à une salle de bain commune, parce qu'on voulait
souligner leur proximité".
Côté décoration, l'équipe a opté pour des posters de groupes de rock pour la chambre de
Hank, et installé les trophées de base-ball de Glen dans son ancienne chambre. Cependant,
lorsque Hank revient pour l'enterrement de sa mère, il découvre que sa chambre est envahie par
les affaires de son père : du matériel de pêche, des dossiers judiciaires, de vieux jouets et des
livres y ont été entreposés. Quand Hank pénètre dans la pièce, Ricker indique "qu'il a le
sentiment que son enfance a été niée".
Ricker et son équipe ont aussi intégré des détails à la décoration intérieure, presque
imperceptibles, mais susceptibles de donner de la force à l'atmosphère d'une scène. Par exemple,
dans la cave, où Dale passe l'essentiel de son temps à monter de vieux films amateurs, on trouve
un vieux canapé – celui-là même qu'on aperçoit dans un flash-back d'un réveillon de Noël dans
les années 70.
Travaillant en étroite collaboration avec Dobkin et Ricker, le célèbre chef-opérateur
Janusz Kaminski a tourné le film en pellicule afin de préserver un style classique : "Je voulais
qu'on ait le sentiment que le film se déroule à une autre époque, tout en étant contemporain",
indique le réalisateur. "Janusz est un peintre. En l'observant travailler la lumière, j'avais
l'impression de voir un grand artiste à l'œuvre. Il a un don extraordinaire et le moindre plan que
17
je voyais sur le combo était magnifique. Il déborde d'énergie et il me fait penser à un enfant dans
un magasin de jouets, et ça, c'est formidable".
"On était enchantés d'avoir l'accord de Janusz", renchérit Susan Downey. "Robert,
Gambino et moi avons toujours été de grands admirateurs de son travail. On voulait que ce film
soit à la fois stylisé et réaliste, et Janusz s'y prend à merveille".
Ricker, qui avait déjà travaillé avec Kaminski, précise : "Janusz aime éclairer à travers
des fenêtres, si bien qu'on en a utilisées dans nos décors autant que possible, et en particulier
dans le tribunal. On a beaucoup discuté pour déterminer les sources de lumière, et pour savoir
s'il s'agissait de lumière naturelle ou artificielle".
Le chef-décorateur a également travaillé en étroite collaboration avec la chef-costumière
Marlene Steward afin de la préparer aux choix de style, de couleurs et de matières effectués par
Dobkin et lui-même. "Je lui ai envoyé des photos de toutes les idées qu'on a envisagées pour les
décors, afin qu'elle soit au courant de nos réflexions", rapporte Ricker.
"Étonnamment, les films contemporains posent un peu plus de problèmes que les films en
costumes ou fantastiques", note Marlene Stewart. "C'était un projet intéressant parce que
l'histoire était assez condensée, et qu'il s'agissait d'une étude psychologiques et d'un récit sur
l'Amérique profonde – sans doute d'ailleurs une Amérique idéalisée qui n'existe plus".
Pour la scène d'ouverture à Chicago, il fallait que la chef-costumière puisse faire
comprendre immédiatement au spectateur que Hank évolue dans un univers luxueux. "Hank est
un ténor du barreau qui fonctionne à l'adrénaline, et il incarne une grande réussite financière",
souligne-t-elle. "C'est le genre d'homme qui se fait fabriquer ses costumes et ses chemises sur
mesure. Il dégage une image masculine très forte. J'aime confectionner les costumes d'hommes,
et j'étais donc ravie de m'y atteler, et nous avons mis au point l'ensemble de ses tenues. Cela m'a
donné l'occasion de m'intéresser au monde du sur-mesure, ce qui m'a intéressée. Sans même
parler du fait que Robert porte très bien le vêtement".
Hank se transforme lorsqu'il revient dans sa petite ville natale. "Il s'abandonne un peu : il
revient dans sa chambre d'enfant et retrouve des vêtements qu'il portait dans son ancienne vie",
dit-elle. "Il s'adoucit. Il renoue avec ses racines et se laisse imprégner par l'atmosphère de
Carlinville, symptomatique d'un mode de vie plus simple, où les gens nouent des liens
véritables".
18
Marlene Stewart ajoute qu'elle "a adoré travailler avec Robert : il est d'une grande
générosité, et il passe du temps avec vous pendant les essayages. C'est très important qu'il soit
présent et qu'il participe à ces étapes-là. En tant que chef-costumière, je pense qu'il n'y a rien de
mieux qu'un partenaire qui vous donne de son temps afin de mettre au point le personnage
ensemble".
Le personnage du Juge Palmer, incarnation des valeurs traditionnelles dans une petite
ville où le temps semble s'être arrêté, porte des tenues classiques. "Le Juge est un homme qui fait
attention à ses affaires", indique la chef-costumière, "et quand il tombe sur quelque chose qu'il
aime, il en prend grand soin. J'ai d'ailleurs utilisé sa voiture, une Cadillac Coupe DeVille de
1973, comme emblématique de son style vestimentaire. Pour moi, c'est l'époque où il choisissait
ses tenues – des chemisettes Arrow et des pantalons sans pinces bien repassés. Ses vêtements
datent d'une époque où ils étaient encore fabriqués aux États-Unis. On a aussi utilisé quelques
accessoires actuels, mais ce sont, pour l'essentiel, des choses très classiques".
HANK
Je ne peux pas rester.
SAM
Tu es avocat, et c'est ton père. Si tu pars maintenant, tu le
regretteras.
Musique et émotion
Pour mettre en valeur les thèmes tour à tour joyeux et poignants du film, Dobkin a fait
appel au célèbre compositeur Thomas Newman.
"La partition de Thomas Newman a toujours fait partie intégrante du film", analyse le
réalisateur. "Son style original est le seul qu'on ait envisagé pour ce projet. J'ai travaillé les
images à partir de sa musique, et on l'a même écoutée sur le plateau pour quelques scènes. Sa
partition nous a permis de nous repérer à travers les méandres des personnages".
"Ce que j'ai cherché à faire, c'est travailler les tonalités dramatiques sous-jacentes, en
ponctuant la musique d'humour, sans pour autant sacrifier la dominante émotionnelle", indique
Newman.
19
"La musique de Thomas peut être profondément mélancolique, puis, en l'espace de
quelques secondes, céder le pas à l'optimisme et à la gaité", reprend le réalisateur. "Il nous a
soigneusement permis d'éclairer le parcours mystérieux de Hank Palmer, de comprendre
comment il en est arrivé là, et s'il parviendra à surmonter son lourd passé".
L'histoire et les personnages du film sont universels : nous sommes tous, à des degrés
divers, enfants ou parents, jeunes ou moins jeunes, et ce sont là des rôles que nous accueillons
avec plaisir ou, au contraire, dont nous souhaitons nous affranchir.
"Ce que traverse cette famille dans le film évoque ce que nous avons tous connu… ou que
nous connaîtrons un jour", conclut le réalisateur. "J'espère que le spectateur se reconnaîtra dans
ces sentiments et ces comportements très humains que nous avons tenté d'explorer, et appréciera
la prestation mémorable de Downey et de Duvall, et de l'ensemble des acteurs, qui incarnent
leurs personnages en laissant une trace indélébile dans notre esprit".
#
#
20
#
DEVANT LA CAMÉRA
ROBERT DOWNEY JR. (Hank Palmer / Producteur exécutif) a été nommé aux Oscars
à deux reprises. Il a reçu sa plus récente nomination, dans la catégorie meilleur acteur dans un
second rôle, pour TONNERRE SOUS LES TROPIQUES, la comédie à succès de Ben Stiller.
Son interprétation du personnage de Kirk Lazarus, un acteur australien blanc qui incarne un
personnage noir-américain, lui a également valu d’être cité au Golden Globe, au BAFTA Award
et au Screen Actors Guild Award. Robert Downey Jr. avait reçu sa première nomination aux
Oscars dans la catégorie meilleur acteur pour le rôle-titre de CHAPLIN, le biopic plébiscité de
Richard Attenborough en 1992, pour lequel il a par ailleurs remporté un BAFTA Award et un
London Film Critics Award, et a été cité au Golden Globe.
Début 2010, il a reçu le Golden Globe du meilleur acteur pour sa prestation dans le rôletitre de SHERLOCK HOLMES sous la direction de Guy Ritchie. En décembre 2011, il a
retrouvé Guy Ritchie et Jude Law, son partenaire, pour le deuxième volet des aventures du
célèbre détective dans SHERLOCK HOLMES – JEU D'OMBRES.
Durant l’été 2008, il avait été salué pour la première fois par la critique et le public pour
sa prestation dans IRON MAN réalisé par Jon Favreau. Adapté du célèbre comics Marvel, le
blockbuster avait rapporté plus de 585 millions de dollars à l’international et a été l’un des plus
gros succès de l’année. L’acteur a repris son rôle dans le deuxième volet de la saga, sorti au
printemps 2010. Il a une nouvelle fois endossé l’armure d’Iron Man dans AVENGERS de Joss
Whedon (sorti au printemps 2012), le troisième plus gros succès du cinéma de tous les temps. Il
a récemment été à l'affiche d'IRON MAN 3 de Shane Black, plus gros succès de l'année 2013.
On le retrouvera bientôt dans AVENGERS : L'ÈRE D'ULTRON.
Robert Downey Jr. a joué aux côtés de Zach Galifianakis dans DATE LIMITE de Todd
Phillips. Parmi les films les plus récents de l’acteur figurent également LE SOLISTE de Joe
Wright, face à Jamie Foxx, CHARLIE BARTLETT réalisé par Jon Poll, ZODIAC de David
Fincher, aux côtés de Jake Gyllenhaal et Mark Ruffalo, A SCANNER DARKLY de Richard
Linklater, avec Keanu Reeves, Winona Ryder et Woody Harrelson, FUR – UN PORTRAIT
21
IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS de Steven Shainberg, inspiré de la vie de la célèbre
photographe interprétée par Nicole Kidman, et KISS KISS BANG BANG réalisé par Shane
Black. Il a été cité au SAG Award avec l’ensemble des acteurs du drame historique réalisé par
George Clooney, GOOD NIGHT, AND GOOD LUCK, et a remporté le Prix spécial du jury de
Sundance avec l’ensemble des acteurs d'IL ÉTAIT UNE FOIS DANS LE QUEENS de Dito
Montiel, présenté au Festival du film de Sundance 2006.
On l’a vu par ailleurs dans GOTHIKA de Mathieu Kassovitz, THE SINGING
DETECTIVE réalisé par Keith Gordon, WONDER BOYS de Curtis Hanson, U.S. MARSHALS
de Stuart Baird, POUR UNE NUIT… de Mike Figgis, WEEK-END EN FAMILLE de Jodie
Foster, RICHARD III de Richard Loncraine, TUEURS NÉS d’Oliver Stone, THE
GINGERBREAD MAN et SHORT CUTS – LES AMÉRICAINS réalisés par Robert Altman,
pour lequel il partage un Golden Globe de la meilleure interprétation collective, DRÔLES DE
FANTÔMES de Ron Underwood, SOAPDISH de Michael Hoffman, AIR AMERICA de Roger
Spottiswoode, LE CIEL S'EST TROMPÉ d’Emile Ardolino, COUPABLE RESSEMBLANCE
de Joseph Ruben, NEIGE SUR BEVERLY HILLS de Marek Kanievska, UNE CRÉATURE DE
RÊVE de John Hughes, FIRSTBORN de Michael Apted, et POUND, dans lequel il a fait ses
début sous la direction de son père, Robert Downey Sr.
En novembre 2004, Robert Downey Jr. a sorti son premier album, « The Futurist », chez
Sony Classics. L’album, qui contient huit chansons originales, met ses talents de chanteur en
lumière.
En 2001, il a fait ses débuts à la télévision en prime-time dans la série « Ally McBeal »
sur Fox-TV, dans le rôle de l’avocat Larry Paul. Il a été salué par le Golden Globe du meilleur
second rôle dans une série, minisérie ou téléfilm, ainsi que par le Screen Actors Guild Award du
meilleur acteur dans une série comique. Il a en outre été nommé à l’Emmy Award du meilleur
second rôle dans une série comique.
22
En cinquante ans de carrière, ROBERT DUVALL (Joseph Palmer) a campé des cowboys taciturnes, des chefs de bande redoutables et des personnages inoubliables. Respecté par
ses pairs et admiré dans le monde entier, il a remporté plusieurs citations à l'Oscar pour LE
PARRAIN, APOCALYPSE NOW, THE GREAT SANTINI et LE PRÉDICATEUR qu'il a luimême réalisé. Il a décroché l'Oscar du meilleur acteur pour TENDRE BONHEUR de Bruce
Beresford, le Golden Globe pour le rôle-titre de STALINE, et le Golden Globe et l'Emmy pour
BROKEN TRAIL de Walter Hill.
Il fait ses débuts au cinéma dans DU SILENCE ET DES OMBRES de Robert Mulligan,
en 1962. Depuis, on l'a vu dans BULLITT, 100 DOLLARS POUR UN SHÉRIF, M.A.S.H.,
CONVERSATION SECRÈTE, NETWORK, MAIN BASSE SUR LA TÉLÉVISION, LE
MEILLEUR,
COLORS,
JOURS
DE
TONNERRE,
LA
SERVANTE
ÉCARLATE,
RAMBLING ROSE, WRESTLING ERNEST HEMINGWAY, PHÉNOMÈNE, PRÉJUDICE,
OPEN RANGE, THANK YOU FOR SMOKING, GET LOW et CRAZY HEART.
Également réalisateur et producteur, il a signé LE PRÉDICATEUR, plébiscité par la
critique et notamment le New York Times et le Los Angeles Times. Il a également écrit, produit
et interprété ASSASSINATION TANGO.
Il s'est récemment produit dans JAYNE MANSFIELD'S CAR, JACK REACHER,
SEVEN DAYS IN UTOPIA et NIGHT IN OLD MEXICO. Il travaille actuellement à la
réalisation de son deuxième long métrage.
Citée à l'Osar, VERA FARMIGA (Samantha Powell) a su s'illustrer dans les rôles les
plus divers.
Elle campe actuellement Norma Louise Bates dans la série BATES MOTEL, relecture
contemporaine de PSYCHOSE d'Hitchcock : sa prestation lui a valu une citation à l'Emmy.
Elle a récemment donné la réplique à Patrick Wilson dans CONJURING : LES
DOSSIERS WARREN de James Wan, et à Andy Garcia dans MIDDLETON d'Adam Rogers.
On l'a encore vue dans SÉCURITÉ RAPPROCHÉE de Daniel Espinosa, avec Denzel
Washington et Ryan Reynolds, et GOATS, présenté au festival de Sundance.
Elle a joué dans HIGHER GROUND, qu'elle a également réalisé et qui a été présenté en
compétition aux festivals de Sundance et de Tribeca. On l'a vue dans IN THE AIR de Jason
23
Reitman, avec George Clooney, qui lui a valu une citation à l'Oscar, au Screen Actors Guild
(SAG) Award et au Golden Globe.
On l'a vue récemment dans SOURCE CODE, avec Jake Gyllenhaal, BRAQUAGE À
NEW YORK, avec Keanu Reeves, ESTHER de Jaume Collet-Serra, avec Peter Sarsgaard, THE
VINTNER'S LUCK de Niki Caro, QUID PRO QUO de Carlos Brooks, LE GARÇON AU
PYJAMA RAYE de Mark Herman, qui lui a valu le prix de la meilleure actrice aux British
Independent Film Awards, et LE PRIX DU SILENCE de Rod Lurie.
Elle a inscrit son nom au générique de DOWN TO THE BONE, qui lui a valu le prix
d'interprétation féminine aux festivals de Sundance et de Marrakech et une nomination à
l'Independent Spirit Award.
Citons encore parmi sa filmographie LES INFILTRES de Martin Scorsese, avec Matt
Damon, Leonardo DiCaprio et Jack Nicholson, PAR EFFRACTION d'Anthony Minghella, avec
Jude Law, JOSHUA, avec Sam Rockwell, et NEVER FOREVER.
VINCENT D’ONOFRIO (Glen Palmer) a récemment achevé le tournage de JURASSIC
WORLD de Colin Trevorrow, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, et tourne la série
DAREDEVIL, avec Charlie Cox.
On le retrouvera dans PELÉ de Jeff et Michael Zimbalist, où il campe le coach, et RUN
ALL NIGHT, avec Liam Neeson. Il a joué l'an dernier dans BROKEN HORSES, avec Anton
Yelchin, et AMERICAN STORIES de Wayne Kramer, avec Elijah Wood, Matt Dillon et
Brendan Frasier.
Né à Brooklyn, il partage son enfance entre Hawaï, le Colorado et la Floride. Puis, il
repart à New York pour étudier à l'American Stanislavsky Theatre. Tout en faisant ses armes, il
joue dans plusieurs films d'étudiants de New York University et gagne sa vie comme videur dans
des discothèques de la ville.
En 1984, il se produit dans "La forêt pétrifiée", "Des souris et des hommes", "Sexual
Perversity in Chicago" et "The Indian Wants the Bronx" avec la troupe de l'American
Stanislavsky Theatre. La même année, il fait ses débuts à Broadway dans "Open Admissions".
Il se fait remarquer au cinéma grâce à sa composition d'un soldat perturbé pendant la
guerre du Vietnam dans FULL METAL JACKET de Stanley Kubrick. On le retrouve ensuite
24
dans MYSTIC PIZZA, NUIT DE FOLIE, STEAL THIS MOVIE, qu'il a aussi produit, et THE
CELL, avec Jennifer Lopez et Vince Vaughn.
Parmi sa filmographie, citons encore THE DANGEROUS LIVES OF ALTAR BOYS,
avec Jodie Foster, SALTON SEA, avec Val Kilmer, IMPOSTOR, avec Gary Sinise, CHELSEA
WALLS d'Ethan Hawke, HAPPY ACCIDENTS, avec Marisa Tomei, THE PLAYER de Robert
Altman, LE CHOIX D'AIMER de Joel Schumacher, ED WOOD de Tim Burton, STRANGE
DAYS de Kathryn Bigelow, avec Ralph Fiennes, STUART SAUVE SA FAMILLE de Harold
Ramis, MEN IN BLACK de Barry Sonnenfeld, avec Will Smith et Tommy Lee Jones, THE
WHOLE WIDE WORLD, qu'il a aussi interprété, JFK d'Oliver Stone, ÉVASION, avec
Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, et FIRE WITH FIRE, avec Bruce Willis et Josh
Duhamel. On le retrouvera dans CHAINED de Jennifer Chambers Lynch.
Pour le petit écran, il a campé l'inspecteur Robert Goren dans une centaine d'épisodes de
NEW YORK SECTION CRIMINELLE. Il a décroché une nomination à l'Emmy pour
HOMICIDE. Il a réalisé, produit et interprété le court métrage FIVE MINUTES, MR WELLES
et a joué dans le court métrage oscarisé THE NEW TENANTS.
JEREMY STRONG (Dale Palmer) a récemment joué dans deux films cités à l'Oscar :
LINCOLN de Steven Spielberg, face à Daniel Day-Lewis, ainsi que dans ZERO DARK
THIRTY réalisé par Kathryn Bigelow, avec Jessica Chastain. Il a incarné Lee Harvey Oswald
dans PARKLAND de Peter Landesman, avec Paul Giamatti, Jacki Weaver et Billy Bob
Thornton. On le retrouvera bientôt dans TIME OUT OF MIND d'Oren Moverman, avec Richard
Gere, SELMA d'Ava Duvernay, autour des mouvements pour les droits civiques, et BLACK
MASS de Scott Cooper, avec Johnny Depp.
Dernièrement, on a pu le voir face à Frank Langella dans ROBOT & FRANK de Jake
Schreier, et SEE GIRL RUN, réalisé par Nate Meyer et produit par David Gordon Green. En
2010, il a joué dans LES MEILLEURS AMIS de Galt Niederhoffer. En 2009, il a donné la
réplique à Ben Foster dans THE MESSENGER d’Oren Moverman. Il s'est encore produit dans
PHÉNOMÈNES de M. Night Shyamalan, aux côtés de Mark Wahlberg, et a tenu le rôle
principal de HUMBOLDT COUNTY de Darren Grodsky et Danny Jacobs.
Côté télévision, il est à l'affiche de la série MOB CITY de Frank Darabont.
25
Jeremy Strong a fait ses débuts à Broadway face à Frank Langella dans "A Man for All
Seasons". Il s’est récemment illustré dans "The Great God Pan" d’Amy Herzog au Playwrights
Horizons, ce qui lui a valu des critiques dithyrambiques, ainsi que dans la pièce d’Ivan
Tourgueniev "Un mois à la campagne" traduite par Richard Nelson et présentée pour la première
fois lors du Festival de théâtre de Williamstown. Il s’est en outre produit off-Broadway dans
"Hallway Trilogy" d’Adam Rapp. L’acteur a été cité à deux reprises au Lortel Award du meilleur
acteur pour son travail dans "New Jerusalem" de David Ives au Classic Stage Company et pour
le rôle-titre de "The Coward" au Lincoln Center.
Il a étudié à Yale, à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et au sein de la
Steppenwolf Theatre Company de Chicago.
DAX SHEPARD (C.P. Kennedy) est à l'affiche de la série PARENTHOOD. Au cinéma,
on l'a vu dans JUSQU'AU COU, IDIOCRACY et EMPLOYÉS DU MOIS de Mike Judge,
BABY MAMA, avec Tina Fey, et encore BROTHER'S JUSTICE et HIT AND RUN qu'il a aussi
écrits et réalisés.
Né dans la région de Detroit, il s'installe en Californie en 1995. Diplômé d'anthropologie
de UCLA, il se passionne pour le théâtre et obtient un rôle dans PUNK'D.
Scénariste oscarisé, acteur, réalisateur et musicien, BILLY BOB THORNTON (Dwight
Dickham) mène depuis plus de vingt ans une impressionnante et prolifique carrière au cinéma, à
la télévision et au cinéma. Doué d’un talent et d’un charisme uniques, Billy Bob Thornton est un
des artistes les plus sollicités de sa génération.
Il est actuellement à l'affiche de la série FARGO, adaptée du film oscarisé des frères
Coen, qui lui a valu une nomination à l'Emmy. Il a joué récemment dans JAYNE
MANSFIELD’S CAR, un drame choral qu’il a réalisé, et coécrit avec Tom Epperson, son
collaborateur de longue date. Il y dirige Robert Duvall, John Hurt et Kevin Bacon.
On l'a vu dernièrement dans PARKLAND, avec Paul Giamatti et Marcia Gay Harden. Il
a également réalisé THE KING OF LUCK, un documentaire sur Willie Nelson, légendaire
musicien de country qui est aussi un de ses amis.
26
Il a récemment joué dans CUT BANK de Matt Shakman, dont il partage l’affiche avec
John Malkovich, Bruce Dern, Oliver Platt et Liam Hemsworth. Il prépare LONDON FIELDS,
avec Amber Heard.
Il était auparavant à l’affiche de FASTER de George Tillman Jr., LE PARFUM DU
SUCCÈS, une comédie noire de Michael Polish, et de l’adaptation du best-seller de Bret Easton
Ellis INFORMERS réalisée par Gregor Jordan. On a pu le voir précédemment dans L’ŒIL DU
MAL, le thriller de D.J. Caruso, dans la comédie MONSIEUR WOODCOCK de Craig Gillespie,
THE ASTRONAUT FARMER des frères Polish, L’ÉCOLE DES DRAGUEURS de Todd
Phillips, BAD NEWS BEAR de Richard Linklater, et FRIDAY NIGHT LIGHTS de Peter Berg.
En 2003, il a été nommé au Golden Globe du meilleur acteur pour son rôle dans BAD
SANTA de Terry Zwigoff, et a été très largement salué pour son interprétation de Davy Crockett
dans le film ALAMO du réalisateur John Lee Hancock. Acteur éclectique, il a joué en 2001 dans
la comédie de Barry Levinson BANDITS, avec Bruce Willis et Cate Blanchett, dans le film noir
THE BARBER : L’HOMME QUI N’ÉTAIT PAS LÀ des frères Coen, et dans le drame À
L’OMBRE DE LA HAINE de Marc Forster, avec Halle Berry, Peter Boyle et Heath Ledger. Ses
prestations dans ces trois films ont été unanimement saluées par le public et la critique, et lui ont
valu un Prix du meilleur acteur du National Board of Review, deux nominations au Golden
Globe du meilleur acteur pour THE BARBER : L’HOMME QUI N’ÉTAIT PAS LÀ et
BANDITS, et une nomination à l’American Film Institute Award du meilleur acteur pour THE
BARBER : L’HOMME QUI N’ÉTAIT PAS LÀ.
En 1996, l'immense succès de SLING BLADE, film dans lequel il joue et qu’il a réalisé
et adapté d’après une de ses pièces, renforce encore son statut d'artiste majeur, et lui vaut un
Oscar du meilleur scénario d’adaptation, ainsi qu’une nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Il
y a pour partenaires Robert Duvall, J.T. Walsh, Dwight Yoakam et John Ritter.
Avant SLING BLADE, Billy Bob Thornton avait déjà joué dans de nombreux films. En
1992 il était l’interprète et le scénariste de UN FAUX MOUVEMENT de Carl Franklin. Coécrit
avec Tom Epperson, le film a connu à sa sortie un succès inattendu, en partie grâce à la
prestation de Billy Bob Thornton dans le rôle d’un criminel traqué.
Sa filmographie comprend aussi THE WINNER d’Alex Cox, PROPOSITION
INDÉCENTE d’Adrian Lyne, DEAD MAN de Jim Jarmusch, TOMBSTONE de George
27
Cosmatos, TERRAIN MINÉ de Steven Seagal, LES PRINCES DE LA VILLE de Taylor
Hackford, FOR THE BOYS de Mark Rydell, et LES AVENTURIERS DE L’OR NOIR de
James Keach.
En tant que scénariste, Billy Bob Thornton a travaillé sur de nombreux projets pour
plusieurs studios. Il a aussi écrit LA COULEUR DU DESTIN de Richard Pearce, avec Robert
Duvall et James Earl Jones.
Billy Bob Thornton a joué dans le blockbuster produit par Jerry Bruckheimer
ARMAGEDDON de Michael Bay, avec Bruce Willis, dans U-TURN, ICI COMMENCE
L’ENFER d’Oliver Stone, avec Sean Penn et Nick Nolte, dans PRIMARY COLORS de Mike
Nichols, avec John Travolta et Emma Thompson, et dans la comédie noire LES AIGUILLEURS
de Mike Newell, avec John Cusack.
En 1999, sa prestation dans UN PLAN SIMPLE de Sam Raimi lui rapporte des
nominations à l’Oscar et au Golden Globe du meilleur second rôle, un Prix du meilleur second
rôle décerné par la Los Angeles Critics Association, et une nomination au Prix du meilleur
second rôle aux Screen Actors Guild Awards.
En 2001, il réalise DADDY AND THEM dont il est aussi le scénariste et l’interprète, et
DE SI JOLIS CHEVAUX, une adaptation du best-seller de Cormac McCarthy, avec Matt
Damon, Penélope Cruz et Henry Thomas.
Billy Bob Thornton a aussi coécrit INTUITIONS de Sam Raimi, avec Cate Blanchett,
Giovanni Ribisi et Hilary Swank, et a joué dans WAKING UP RENO de Jordan Brady, avec
Charlize Theron, Patrick Swayze et Natasha Richardson, LEVITY d’Edward Solomon, avec
Morgan Freeman, Holly Hunter et Kirsten Dunst, INTOLÉRABLE CRUAUTÉ des frères Coen,
avec George Clooney et Catherine Zeta-Jones, et LOVE ACTUALLY de Richard Curtis, avec
Hugh Grant, Laura Linney et Liam Neeson.
LEIGHTON MEESTER (Carla) a fait ses débuts sur scène, avant d'être saluée pour sa
prestation dans la série GOSSIP GIRL. On l'a aussi vue dans les séries 24 HEURES CHRONO
et ENTOURAGE.
Également chanteuse, elle a donné la réplique à Gwyneth Paltrow et Tim McGraw dans
COUNTRY STRONG. Elle a aussi joué dans LOVE NEXT DOOR, avec Hugh Laurie, Allison
28
Janney, et Oliver Platt, LIKE SUNDAY, LIKE RAIN, et LIFE PARTNERS. Elle s'est produite
dans "Des souris et des hommes" de John Steinbeck, avec James Franco.
29
DERRIÈRE LA CAMÉRA
DAVID DOBKIN (Réalisateur / Producteur/Auteur de l'idée originale) est réputé pour
ses films à la fois divertissants et profonds qui trouvent un large écho auprès du grand public,
quels que soient les genres qu'il aborde. Il raconte des histoires humaines portées par la
prestation mémorable de ses acteurs.
Dobkin a signé son premier long métrage en 1998, CLAY PIGEONS, avec Vince
Vaughn et Joaquin Phoenix. Puis, il a su mêler action et comédie dans SHANGHAÏ KID, avec
Owen Wilson et Jackie Chan.
En 2005, il dirige Vaughn et Wilson dans SERIAL NOCEURS, qui engrange 285
millions de dollars de recettes mondiales. Il enchaîne avec FRÈRE NOËL, qui marque sa
troisième collaboration avec Vaughn, et ÉCHANGE STANDARD, avec Ryan Reynolds et Jason
Bateman.
Il produit également VACATION, avec Ed Helms, sous l'égide de sa société de
production.
Réalisateur de publicités et de vidéo clips primés, il a notamment signé un spot pour la
PlayStation de Sony qui lui a valu le Lion de Bronze au festival de Cannes. Par ailleurs, sa
publicité pour le Utah Symphony a été nommé spot du mois par le magazine Adweek. Il a
également signé des publicités pour des enseignes comme Heineken, ESPN, Carl’s Jr., CocaCola, Honda et Coors Light.
Côté vidéo clips, il a collaboré avec des artistes comme Tupac Shakur, Elton John, Bryan
Ferry, Extreme, Robin Zander, John Lee Hooker, Sonic Youth, et Blues Traveler. Son clip pour
"1, 2, 3, 4" de Coolio lui a valu un MTV Music Video Award.
Originaire de Washington, il a obtenu son diplôme d'études cinématographiques de la
Tisch School of the Arts de NYU en 1991
30
Productrice prolifique, SUSAN DOWNEY (Productrice) collabore avec les artistes les
plus prestigieux du secteur dans les genres les plus divers, du film d'action au drame, et de la
comédie au thriller. Elle a cofondé Team Downey avec son mari, Robert Downey Jr.
LE JUGE est le premier long métrage produit par Team Downey dans le cadre de l'accord
liant celle-ci à Warner.
Team Downey développe de nombreux projets pour le cinéma et la télévision, comme
CLOAKED et PINOCCHIO, où Robert Downey Jr campe Geppetto. La société prépare aussi
PERRY MASON, d'après l'ouvrage d'Erle Stanley Gardner, YUCATAN, thriller inspiré d'une
histoire originale du comédien Steve McQueen, et un drame historique – qui n'a pas encore de
titre – autour de Hunter Scott, qui s'est battu pour laver l'honneur du commandant du navire USS
Indianapolis. Citons encore un projet pour le petit écran sur un centre de désintoxication à
Venice Beach, en 1983.
En 2009, Susan Downey a produit SHERLOCK HOLMES de Guy Ritchie, avec Robert
Downey Jr dans le rôle du détective légendaire et Jude Law dans celui du docteur Watson.
Immense succès, le film engrange 524 millions de dollars de recettes mondiales. Deux ans plus
tard, elle produit la suite SHERLOCK HOLMES : JEU D'OMBRES qui dépasse les 545 millions
de dollars de recettes au box-office mondial.
Susan Downey a récemment assuré la production exécutive de SANS IDENTITÉ, avec
Liam Neeson, January Jones et Diane Kruger, DATE LIMITE de Todd Phillips, avec Robert
Downey Jr., et Zach Galifianakis, et IRON MAN 2 de Jon Favreau, avec Robert Downey Jr.,
Gwyneth Paltrow et Scarlett Johansson.
Susan Downey a occupé jusqu'à une date récente le double poste de coprésidente de Dark
Castle Entertainment et de vice-présidente exécutive chargée de la production de Silver Pictures :
elle y a produit LE LIVRE D'ELI des frères Hugues, avec Denzel Washington et Gary Oldman,
ESTHER, avec Vera Farmiga et Peter Sarsgaard, ROCKNOLLA de Guy Ritchie, dont la
distribution réunissait Gerard Butler, Tom Wilkinson, Thandie Newton, et Idris Elba, À VIF,
avec Jodie Foster et Terrence Howard, SHANE BLACK'S KISS KISS, BANG BANG,
GOTHIKA de Mathieu Kassovitz et LA MAISON DE CIRE de Jaume Collet-Serra. Elle a
également coproduit LE VAISSEAU DE L’ANGOISSE et EN SURSIS.
31
Entrée chez Silver Pictures en 1999, elle y a supervisé le développement et la production
d'OPÉRATION ESPADON de Dominic Sena et 13 FANTÔMES de Steve Beck.
Susan Downey a fait ses premières armes sur MORTAL KOMBAT de Paul Anderson et
MORTAL KOMBAT DESTRUCTION FINALE de John R. Leonetti.
Elle est diplômée de l'école de cinéma et télévision de l'USC.
DAVID GAMBINO (Producteur) est président du département Production chez Team
Downey, qui a conclu un accord-cadre avec la Warner. Il supervise le développement, la
production et les acquisitions pour le cinéma et la télévision. La société prépare une relecture de
PINOCCHIO, PERRY MASON, d'après l'ouvrage d'Erle Stanley Gardner, et YUCATAN,
thriller inspiré d'une histoire originale du comédien Steve McQueen.
Gambino a été recruté chez Silver Pictures en 2001, où il a notamment développé le label
"cinéma de genre" Dark Castle. Il a ainsi été producteur associé d'INVASION, avec Nicole
Kidman et Daniel Craig, À VIF de Neil Jordan, avec Jodie Foster et Terrence Howard,
WHITEOUT, avec Kate Beckinsale, et 48 HEURES CHRONO, avec John Cusack.
Plus tôt dans sa carrière, il a produit et réalisé un film de fin d'études, SHOOTERS, sur le
monde des paparazzi. Le film a été plébiscité et salué dans de nombreux festivals. Repéré par
Joel Silver, il propulse la carrière de Gambino, par ailleurs diplômé avec mention de Columbia
College.
NICK SCHENK (Scénariste / Auteur de l'idée originale) est scénariste et comédien. Il
s'est surtout fait connaître pour avoir écrit GRAN TORINO, réalisé et interprété par Clint
Eastwood. Le film a été consacré meilleur scénario par le National Board of Review en 2008.
BILL DUBUQUE (Scénariste) a été chasseur de têtes pendant douze ans avant de se
tourner vers le cinéma et d'écrire THE HEADHUNTER'S CALLING. Peu après, il signe THE
ACCOUNTANT, qui suscite un vif intérêt dans la profession. Dubuque se voit alors confier
l'écriture du JUGE pour Team Downey.
Sa capacité à mêler émotion et empathie pour ses personnages l'a imposé comme l'un des
scénaristes les plus en vue à Hollywood. Il a plusieurs projets en développement.
32
HERBERT W. GAINS (Producteur exécutif) a récemment été producteur exécutif de
NON STOP, avec Liam Neeson, G.I. JOE : CONSPIRATION, GREEN LANTERN de Martin
Campbell, WATCHMEN – LES GARDIENS de Zack Snyder, et À VIF de Neil Jordan.
Il a auparavant produit LES CHATIMENTS, thriller avec Hilary Swank, et coproduit
RADIO, film poignant de Michael Tollin avec Cuba Gooding, Jr. et Ed Harris.
Parmi les films dont il a été le producteur exécutif, on citera également LA MAISON DE
CIRE, avec Elisha Cuthbert et Chad Michael Murray ; LES EX DE MON MEC, avec Brittany
Murphy ; EN SURSIS, avec Jet Li et DMX ; ORANGE COUNTY, comédie de Jake Kasdan ;
HARDBALL, avec Keany Reeves et Diane Lane ; et HOT SUMMER, avec Freddie Prinze et
Jessica Biel.
Gains compte également parmi ses coproductions AMERICAN BOY, avec James Van
Der Beek, Jon Voight et Amy Stuart ; READY TO RUMBLE ; et DAYLIGHT, de Rob Cohen,
avec Sylvester Stallone.
Il a été directeur de production de NÉGOCIATEUR et LA SOURIS. Il a également
travaillé comme assistant à la réalisation sur plusieurs films, dont TUEURS NES, ENTRE CIEL
ET TERRE, POINT BREAK ou encore DIRTY DANCING, LE SIXIÈME SENS et LE FAN.
Pacific Heights,” “Dragon: The Bruce Lee Story,” “Dirty Dancing” and “The Fan.”
Diplômé de Yale, JEFF KLEEMAN (Producteur exécutif) a organisé des expositions à
l'Academy of Motion Pictures Arts & Sciences, et a dirigé le département Développement chez
Carolco.
En 1987, il est recruté chez Paramount, où il développe et produit INTERNAL
AFFAIRS, À LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE, SHIRLEY VALENTINE et STAR
TREK VI : TERRE INCONNUE. Il a aussi développé DERNIÈRE LIMITE.
En 1991, il est nommé vice-président de la Production chez American Zoetrope, où il
participe à DRACULA, met en chantier SLEEPY HOLLOW, LA LÉGENDE DU CAVALIER
SANS TÊTE de Tim Burton, et produit ou coproduit FRANKENSTEIN, KIDNAPPED,
HAUNTED et TITANIC.
33
Il est ensuite engagé chez MGM/UA en 1993, où il est vice-président exécutif de la
Production. Il relance la saga James Bond, avec GOLDENEYE, DEMAIN NE MEURT
JAMAIS et LE MONDE NE SUFFIT PAS. Il développe par ailleurs le développement et la
production de ROB ROY, THOMAS CROWN, et acquiert LEAVING LAS VEGAS. Il
développe encore RETOUR À COLD MOUNTAIN, BEAUTÉS EMPOISONNÉES, et LA
PANTHÈRE ROSE.
En 1999, il quitte MGM pour collaborer avec Robert Redford, et met au point des
stratégies pour les futures structures de Sundance de la star. Il siège encore au conseil
d'administration de la Sundance Channel.
En 1995, il est cofondateur MISCONCEPTIONS, sitcom tournée pour la chaîne WB. Il
écrit ensuite plusieurs séries comiques.
En 2008, il s'associe à David Dobkin au sein de Big Kid Pictures. En 2010, il écrit un
pilote d'une heure pour Warner Bros. Television, d'après C'ÉTAIT DEMAIN. Il a assuré la
production exécutive de FRIENDS WITH BENEFITS, et écrit THE MAN FROM U.N.C.L.E. de
Guy Ritchie.
En 2012, il est nommé président d'A Very Good Production, où il développe plusieurs
séries télé et une web-série.
Membre du corps professoral de la USC Cinema School, où il dispense des cours de
développement et de production, il a aussi enseigné à Yale, UCLA et Northwestern. Kleeman a
dirigé le comité de sélection des Independent Spirit Awards, et siégé aux conseils
d'administration de la Sundance Channel, d'IFP West et du Los Angeles Film Festival Advisory
Committee. Il préside actuellement le comité de visionnage de l'Academy of Motion Picture Arts
and Sciences. Il est encore membre de la Writers Guild of America, la Producers Guild of
America, l'Academy of Television Arts & Sciences et de la British Academy of Film &
Television.
Président-directeur général de Village Roadshow Pictures, BRUCE BERMAN
(Producteur exécutif) a établi un accord-cadre avec Warner Bros. Pictures destiné à produire de
nombreux longs métrages distribués dans le monde entier par Warner Bros et par Village
Roadshow Pictures.
34
Dans le cadre de cet accord, il a produit LES ENSORCELEUSES, avec Sandra Bullock
et Nicole Kidman, MAFIA BLUES d’Harold Ramis, avec Robert de Niro et Billy Crystal,
MATRIX, avec Keanu Reeves et Laurence Fishburne, LES ROIS DU DÉSERT de David O.
Russell, avec George Clooney, SPACE COWBOYS, de et avec Clint Eastwood et MISS
DÉTECTIVE, avec Sandra Bullock.
Sous l'égide de Village Roadshow, il a assuré la production exécutive de TRAINING
DAY d’Antoine Fuqua, qui a valu l'Oscar à Denzel Washington, la trilogie OCEAN de Steven
Soderbergh, L’AMOUR SANS PRÉAVIS de Marc Lawrence, avec Sandra Bullock et Hugh
Grant, MYSTIC RIVER de Clint Eastwood, avec Sean Penn et Tim Robbins, CHARLIE ET LA
CHOCOLATERIE de Tim Burton, avec Johnny Depp, JE SUIS UNE LÉGENDE, avec Will
Smith, GRAN TORINO de et avec Clint Eastwood, le diptyque SHERLOCK HOLMES de Guy
Ritchie, avec Robert Downey Jr et Jude Law, GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann,
avec Leonardo DiCaprio, LA GRANDE AVENTURE LEGO de Phil Lord et Christopher Miller,
et EDGE OF TOMORROW de Doug Liman, avec Tom Cruise.
Il a tout récemment produit JUPITER ASCENDING des Wachowski, HEART OF THE
SEA de Ron Howard, d'après le best-seller de Nathaniel Philbrick, et MAD MAX : FURY
ROAD de George Miller.
Après avoir travaillé brièvement comme assistant de Jack Valenti à la MPAA, tout en
suivant des études de droit à Georgetown Law School, Berman décroche un poste chez
Casablanca Films en 1978. Il est ensuite recruté chez Universal Pictures, puis est promu en 1982
vice-président du service production du studio.
En 1984, Berman rejoint Warner Bros., où il assure la vice-présidence du service de
production puis, à partir de 1989, la présidence de la production mondiale. C’est durant son
mandat que le studio produira et distribuera des succès internationaux comme PRÉSUMÉ
INNOCENT, LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese, MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR,
BATMAN LE DÉFI de Tim Burton, MALCOLM X de Spike Lee, BODYGUARD, ROBIN
DES BOIS, PRINCE DES VOLEURS, JFK d'Oliver Stone, LE FUGITIF, PRÉSIDENT D’UN
JOUR, LE DROIT DE TUER?, L'AFFAIRE PELICAN d'Alan J. Pakula, LE CLIENT et
TWISTER.
En 1996, Berman crée au sein de Warner Bros. Pictures la société Plan B Entertainment.
En février 1998, il accède au rang de PDG de Village Roadshow Pictures.
35
JANUSZ KAMINSKI (Directeur de la photographie) a signé des images mémorables de
l'histoire du cinéma. Qu'il s'agisse de LA LISTE DE SCHINDLER ou d'IL FAUT SAUVER LE
SOLDAT RYAN, il s'est imposé comme un chef-opérateur extrêmement doué. Il a décroché sa
sixième nomination à l'Oscar pour LINCOLN. Il a également été cité à l'Emmy pour un
documentaire qu'il a réalisé pour New York Times Magazine.
Il entame sa collaboration avec Spielberg sur LA LISTE DE SCHINDLER, qui lui vaut sa
première nomination à l'Oscar. Il en remporte une deuxième pour IL FAUT SAUVER LE
SOLDAT RYAN. Il poursuit sa collaboration avec le cinéaste sur LINCOLN, CHEVAL DE
GUERRE, INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL, MUNICH, LA
GUERRE DES MONDES, LE MONDE PERDU : JURASSIC PARK, AMISTAD, A.I.
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, MINORITY REPORT, ARRÊTE-MOI SI TU PEUX, LE
TERMINAL.
Il a aussi éclairé LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON de Julian Schnabel qui lui a
valu sa quatrième nomination à l’Oscar.
MARK LIVOLSI (Chef-monteur) refait équipe avec David Dobkin, après avoir monté
SERIAL NOCEURS et FRÈRE NOËL du même réalisateur.
Originaire de Pittsburgh, où son père était illustrateur de presse, il a fait ses études à Penn
State University, avant de s'installer à New York.
Après avoir fait ses armes dans la publicité, il devient assistant monteur son sur LA
BRÛLURE de Mike Nichols, puis il fait une rencontre décisive avec le chef-monteur Joe
Hutshing pour WALL STREET d'Oliver Stone. Peu après, Livolsi collabore avec la grande
monteuse Susan E. Morse sur quatre films de Woody Allen – HARRY DANS TOUS SES
ÉTATS, ALICE, CRIMES ET DÉLITS, et OMBRES ET BROUILLARD – et avec David
Brenner, pour LA LOI DE LA NUIT et ENTRE CIEL ET TERRE.
Au bout de quelques années, Livolsi devient assistant monteur de LA RIVIÈRE
SAUVAGE, FRENCH KISS, RENCONTRE AVEC JOE BLACK, et PRESQUE CÉLÈBRE de
Cameron Crowe.
36
Il s'impose comme chef-monteur sur VANILLA SKY de Crowe. Il a récemment refait
équipe avec celui-ci pour NOUVEAU DÉPART, et été monteur additionnel pour
RENCONTRES À ELIZABETHTOWN.
Fidèle collaborateur de David Frankel (MARLEY & MOI, THE BIG YEAR, LE
DIABLE S'HABILLE EN PRADA) et John Lee Hancock (THE BLIND SIDE, DANS
L'OMBRE DE MARY – LA PROMESSE DE WALT DISNEY), il a été nommé à trois reprises
à l'American Cinema Editors Eddie.
Tout récemment, il a monté LES DERNIERS AFFRANCHIS et THE JUNGLE BOOK
de Jon Favreau. On lui doit encore le montage de THE GIRL NEXT DOOR, CRAZY FOR
LOVE et PIECES OF APRIL, qui lui a valu des nominations à l'Oscar, au Golden Globe et à
l'Independent Spirit Award.
MARK RICKER (Chef-décorateur) a reçu une nomination à l'Art Directors Guild
Award pour LA COULEUR DES SENTIMENTS de Tate Taylor et pour JULIE ET JULIA de
Nora Ephron.
En 2010, il reçut une nomination aux Emmys pour “La Vérité Sur Jack” (Barry
Levinson) un téléfilm sur la vie du docteur Jack Kevorkian.
Tout récemment, il a conçu les décors de GET ON UP, biopic de James Brown signé
Tate Taylor, et de CET ÉTÉ-LÀ de Nat Faxon et Jim Rash.
Il a également collaboré à CONVICTION de Tony Goldwyn, LE JOURNAL D’UNE
BABY-SITTER de S.S Bergman et Bob Pulcini, FAUSSAIRE de Lasse Hallström, UN MARI
DE TROP de Griffin Dune, FIERCE PEOPLE de Griffin Dune, PETITES CONFIDENCES (À
MA PSY) de Ben Younger, FAMOUS de Griffin Dune, THE BALLAD OF JACK & ROSE de
Rebecca Miller, SUNSHINE STATE de John Sayles, THIRTEEN CONVERSATIONS ABOUT
ONE THING de Jill Sprecher, JULIE JOHNSON de Bob Gosse, et FEVER d'Alex Winter.
En tant que directeur artistique et décorateur de plateau, il a collaboré à TERRE NEUVE,
LOIN DU PARADIS, KATE & LEOPOLD, THOMAS CROWN, ESCAPADE À NEW YORK,
et THE SUBSTANCE OF FIRE.
Il a fait ses débuts comme accessoiriste sur PASSION FISH, LE DERNIER DES
MOHICANS, CE CHER INTRUS et LA SERVANTE ÉCARLATE.
37
Il a aussi conçu les décors de plusieurs publicités réalisées par Janusz Kaminski,
Guillermo Arriaga et Tony Goldwyn.
Il est diplômé de l’Université de Caroline du Nord et de la Tish School Of the Arts de
New York University.
MARLENE STEWART (Chef-costumière) a collaboré avec les plus grands cinéastes de
notre époque. Citons notamment parmi sa filmographie OBLIVION de Joseph Kosinski,
HANSEL & GRETEL : WITCH HUNTERS de Tommy Wirkol, REAL STEEL, LA NUIT AU
MUSÉE 2, TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller, STOP LOSS de Kimberly
Pierce, THE HOLIDAY de Nancy Meyer, HITCH – EXPERT EN SÉDUCTION d'Andy
Tennant, 21 GRAMMES d'Alejandro Gonzalez-Inarritu, ALI de Michael Mann, 60 SECONDES
CHRONO de Dominic Sena, ENNEMI D'ÉTAT de Ridley Scott, TRUE LIES de James
Cameron et JFK d'Oliver Stone.
Diplômée d'histoire européenne de UC Berkeley, elle a également étudié au Fashion
Institute of Design & Merchandising.
Elle a collaboré avec de grands artistes comme Smashing Pumpkins, The Bangles,
Eurythmics, The Rolling Stones, Janet Jackson et Debbie Harry sur leurs vidéo clips, et a
accompagné Madonna sur trois tournées, concevant les costumes de grands titres comme
"Vogue", "Material Girl", "Like a Prayer" et "Express Yourself". Son travail sur "Vogue" lui a
valu un MTV Music Video Award.
Elle a également lancé une ligne de vêtements pour femmes, Covers, commercialisée à
New York, Londres, Tokyo, Paris, Milan et Rome.
En 2012, elle a obtenu un Career Achievement Award décerné par la Costume Designer's
Guild.
THOMAS NEWMAN (Compositeur) s'est imposé comme les plus grands compositeurs de
musiques de film actuels. Il a collaboré à une cinquantaine de longs métrages et séries et a décroché
12 nominations à l'Oscar et six Grammy.
Il est le fils d’Alfred Newman le célèbre compositeur de la 20th Century Fox à qui l'on
doit notamment les partitions des HAUTS DE HURLEVENT, LE JOURNAL D'ANNE FRANK, et
38
EVE. Il a étudié le piano et la musique dès son plus jeune âge et ne passa à la composition qu’à
l’âge de 14 ans, à la mort de son père.
Il étudia ensuite à l’Université de Californie sous la tutelle de Frederick Lesemann, puis à
Yale avec Jacob Druckman, Bruce Mc Combie et Robert Moore. Mais son mentor sera le
légendaire Stephen Sondheim.
Le film RECKLESS de James Foley lui permit d’acquérir ses galons de compositeur. À
27 ans, il composa sa première bande originale. RECHERCHE SUSAN DÉSESPÉRÉMENT de
Susan Seidelman, GÉNÉRATION PERDUE de Joel Schumacher, DERNIER SACRIFICE de
Michael Tolkin, BEIGNETS DE TOMATES VERTES de Jon Avnet, THE PLAYER de Robert
Altman, LE TEMPS D’UN WEEK END de Martin Briest, FLESH AND BONE de Steve
Kloves, LES ÉVADÉS de Frank Darabont, LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH de
Gilian Armstrong, AMERICAN BUFFALO de Michael Corrente, LARRY FLYNT de Milos
Forman, OSCAR ET LUCINDA de Gilian Armstrong, L’HOMME QUI MURMURAIT À
L’OREILLE DES CHEVAUX de Robert Redford, RENCONTRE AVEC JOE BLACK de
Martin Brest, AMERICAN BEAUTY de Sam Mendes, LA LIGNE VERTE de Frank Darabont,
ERIN BROCKOVICH de Steven Soderbergh, IN THE BEDROOM de Todd Field, LES
SENTIERS DE LA PERDITION de Sam Mendes, LE MONDE DE NEMO d'A.Stanton et
L.Unkrich, LES DÉSASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE de Brad
Siberling, DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE de Ron Howard, JARHEAD - LA FIN DE
L’INNOCENCE de Sam Mendes, LITTLE CHILDREN de Todd Field, THE GOOD GERMAN
de Steven Soderbergh, LES NOCES REBELLES de Sam Mendes, et WALL-E d'Andrew
Stanton.
Plus récemment, il composa les bandes sons des films L’AFFAIRE RACHEL SINGER,
L’AGENCE, LA COULEUR DES SENTIMENTS, LA DAME DE FER, INDIAN PALACE,
SKYFALL et EFFETS SECONDAIRES de Steven Soderbergh.
Il est aussi le compositeur de la musique de la série SIX FEET UNDER.
Il écrit également des compositions pour orchestre, notamment son concerto pour
contrebasse et orchestre pour l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh. Pour le Kronos Quartet, il
écrivit une musique de chambre, intitulée “It Got Dark”, qui fut adaptée par l’Orchestre
Philharmonique De Los Angeles au Walt Disney Concert Hall en décembre 2009.
39
40