Socks N°96 - Gai-Eros

Transcription

Socks N°96 - Gai-Eros
N° 96
Août 2010
1
SOCKS
Opinion
Sommaire
La chaussette, dernier
OPINION
La chaussette, dernier rempart
de la nudité
page 2
rempart de la nudité
SPORT
> Christophe Lemaitre : avec
maestria
> Camille Lacourt : nouveau
prince charmant de la natation
> Renaud Lavillenie s’envole
pages 3 à 5
M
BLOGS
> Petite expérience
> Chris et son nouveau pote
> Enfin une laverie
automatique !
> Les chaussettes, chanson
pour fétichistes
> Chaussettes blanches
pages 5 et 6
PORTRAIT
Chris, footballeur made in USA
page 6
CHAUSSETTES COLLECTION
Airness joue l’originalité
page 6
LA GRANDE NOUVELLE
Ils étaient faits pour se
rencontrer (en 3 parties)
1 - Vincent
pages 7 à 9
2 - Thibault
pages 9 et 10
3 - La rencontre
pages 12 à 16
INNOVATION
> Chaussettes Thyo, garanties
anti-transpiration
> Chaussettes anti-tique, ça
marche
page 11
a fixation pour les pieds,
qui n’ont pourtant rien
de sexuel a priori, n’est pas pour
moi un trip à part entière mais plutôt
une phéromone visuelle.
Je pense que je tripe un peu sur les
pieds parce que c'est une partie du
corps qui est souvent cachée
pudiquement dans des chaussettes
et des chaussures. J'insiste sur le
côté pudique. J'ai toujours été
pudique des pieds comme ça par
habitude, engoncé dans un sousvêtement au même titre que les
fesses et le zgeg. Petit à
petit, je pense
qu'inconsciemment, il y a
eu un lien entre ce qui
était caché par les sousvêtements et donc entre
les pieds et ce qu'il y a
dans le calbut.
Par contre, une fois que la
personne est à poil, le pied est bien
moins l'objet de mes attentions
mais j'aime être pieds contre pieds
comme on peut être bouche contre
bouche, bite contre bite, etc...
Une personne qui garde ses
chaussettes ne sera jamais
totalement à poil pour moi... mais
ça peut être tout aussi excitant
qu'un mec avec seulement un teeshirt ou seulement un jean.
Fuong (comlive.net)
Pour moi, quelqu'un qui se
balade pieds nus, c'est un
peu un manque de
pudeur, il fait péter une
couche de plus de
vêtement avant d'être à
poil. Pour la plupart, c'est
un peu comme si
quelqu'un se baladait torse
nu. La comparaison tient
toujours parce qu'il y a de
beaux torses ou de moins
beaux comme il peut y
avoir de beaux pieds
comme de moins beaux.
2
SOCKS
Sport
Ils sont jeunes, beaux et champions !
Que du bonheur !
Christophe
Lemaitre
Avec maestria !
Il a tout juste 20 ans, des jambes
de feu et ne réfléchit pas plus
que ça : il court. Et vite. A son
palmarès, suite aux
championnats d’Europe de
Barcelone, il a inscrit les titres de
Champion d’Europe du 100 m,
200 m et relais 4x100 m. Avec
Christophe Lemaitre, le sprint
tricolore a trouvé du sang frais et
les médias un nouveau
chouchou.
A remarquer que pour ses
courses, Christophe portait des
chaussettes dans ses Asics, au
contraire de la plupart des
sprinteurs blacks qui pensent
peut-être s’alléger ainsi de
quelques grammes en courant
pieds nus dans leurs
chaussures ! L’entraîneur de
Christophe pense qu’il a encore
des capacités de progrès pour
peu que ses pieds soient moins
raides. « On va travailler afin qu’il
caresse plus le sol au lieu de le
frapper ».
Comme
Christophe
Lemaitre, les
sociétaires de
l'ASA
s'ébrouent
pieds nus sur
l'hippodrome
d’Aix-les-Bains.
C'est agréable
et tout bon pour
les tendons.
3
Une bouille d’ado,
l’insouciance de la
jeunesse, un cadre de prise
de vue digne du label
BelAmi, c’est trop
craquant ! Christophe
Lemaitre, future icône
gay ?
Source photos : L’Equipe Mag
SOCKS
Camille Lacourt Nouveau prince charmant de
la natation
Appréciez ce torse, cette musculature parfaite, ce
sourire naturel, ce regard un peu évasif, comme s’il
adressait un message personnel. A qui, sachant
qu’on ne lui connaît pas de liaison féminine (en tout
cas c’est sa mère qui le dit) ? Alors cette posture et
cette joie de vainqueur, chacun peut se l’approprier
en fonction de son ressenti vis à vis de cet amour de
garçon !
La natation française a clôturé les
Championnats d'Europe de
Budapest avec une médaille d'or
dans l'épreuve du relais 4x100
mètres 4 nages. Avec Camille
Lacourt en dos, Hugues Duboscq en
brasse, Frédérick Bousquet en
papillon et Fabien Gilot en crawl,
les Bleus dominent outrageusement
les débats et laissent la Russie deux
secondes derrière eux... Quelques
instants après la course, le quatuor
de choc et de charme se retrouve
face au micro de Nelson Monfort en
direct sur France 2. Fabien Gilot
prend la parole : « A toutes les filles
qui ont craqué sur le sourire de
Camille, sachez qu'il est gay ».
Éclat de rires général. « Girafon »,
comme on le surnomme
affectueusement (qui porte ce jour-
là le maillot très, très bas),
répond : « Je vais prouver le
contraire au monde entier ».
Vas-y Camille !
Si certains ne manqueront
pas de trouver cette blague un peu
malvenue, de notre côté on préfère y
voir un certain vent de fraîcheur et
la preuve que l'homosexualité n'est
pas un tabou chez ces garçons. Dans
un sport comme le foot réputé pour
son homophobie latente, ce
chambrage face caméra n'aurait sans
doute pas eu lieu, ou du moins
aurait-il provoqué une réaction plus
épidermique que celle de Lacourt...
En tout cas, bravo à ces champions
qui, comme les athlètes il y a quinze
jours à Barcelone, ont redoré le
blason du sport tricolore qui en
avait bien besoin !
2 mètres, 85 kilos. Des jambes
interminables, une musculature
longiligne, des yeux bleus piscine,
un sourire et un torse ravageurs, des
mèches blondes rebelles... A 25 ans,
Camille Lacourt s'est fait un nom
dans le bassin de Budapest !
Inconnu du grand public au début
de la compétition, le pensionnaire
du Cercle des Nageurs de Marseille
a conquis les médias [et les cœurs]
qui saluent à l'unisson sa
performance sportive exceptionnelle
(trois médailles d'or), mais aussi son
physique de tombeur.
acausedesgarcons.com
Apparemment, Camille est plus à
l’aise sans chaussettes si l’on en
juge par les plans larges de la
vidéo de l’interview qu’il a
accordée à la chaîne Sport 24. Il y
apparaît au naturel, beau comme
un dieu et d’une humilité
désarmante dans des mocassins
blancs. Evidemment, la
fréquentation des bassins peut
expliquer ce genre de style
vestimentaire.
4
SOCKS
Renaud Lavillenie s’envole
couilles et bien léché le cul
(assez humide pour lui rentrer
un peu la langue, trop bon de
l'entendre gémir) ; après je me
suis attaqué à sa belle teub
assez longue et large pour bien
me remplir la bouche, puis on
s'est mis tête-bêche pour se
sniffer les cho7 et après on
s'est sucé mutuellement ; je l'ai
enculé et il m'a juté son sperme
chaud sur la jambe.
http://pipsacanoix.over-blog.com
> Enfin une laverie
automatique !
Aux championnats d’Europe d’athlétisme de Barcelone, Renaud
Lavillenie est devenu le premier perchiste français champion d’Europe
avec un saut de 5,85 m. Alors qu’on avait beaucoup vu le beau Renaud
en Asics (voir SOCKS n° 88), le voici sous les couleurs de Nike mais
toujours avec chaussettes basses.
Blogs
> Petite expérience
Trankil, je tchate sur un site pépère
et j’parle avec un mec de 24 ans,
brun, jeans Kaporal, casquette DG
qui kiffe les ieps. Je discute avec lui
pendant un p’tit moment et il
précise qu'il kiffe être domi, avoir
des lopes à ses ieps, le plan parfait
quoi ?!
On s'échange adresse, MSN, et trois
jours se passent, pas de connection
de sa part, donc là je me dis ça
commence à être mort. Le
quatrième jour, il se connecte direct,
il m'accoste et me demande si je
suis dispo le soir même !!! Tout de
suite même, pour un plan ieps qu'est
ce que je ne ferais pas ?
Donc, plus tard dans la journée, il
vient chez moi, trankil 20h pile. On
boit un p’tit apéro, on grille une
clope et il pose ses pieds sur la table
et me sort : « Lèche et décrasse,
j’suis pressé ! » Direct aux ieps, je
lui enlève ses skets (Asics noires et
5
blanches classic) et socks blanches
Adidas bien fumantes avec des
traces de transpiration pour finir
avec une pure odeur de socks de
trois jours. Je lui dévore les ieps en
kiffant à mort. Sans tarder les socks
ont volé et j’me suis attaqué à ses
ieps trop purs.
Depuis, ce mec j’le vois de temps en
temps et on continue…
http://slave-for-socks.skyrock.com
> Chris et son
nouveau pote
Chris cherchait un
photographe, il l'a trouvé et
prend bien son pied avec lui.
Mon pote est branché skets,
cho7, survêts et je dois dire que
je kiffe aussi : je lui ai sniffé les
skets et les cho7, je lui ai sucé
les orteils (il adore ça et j'ai
commencé à triquer quand il
s'est mis à gémir !), léché et
sucé les tétons (il adore ça
aussi) ; après je lui ai sucé les
Les anciens locaux commerciaux de
l’ancienne Superette d’Athis-Mons,
située avenue Conrart (qui a été
déménagé en une nuit…) vont
laisser place à un magasin de
vêtement ainsi qu’à une laverie
automatique ! Je vais enfin pouvoir
(Suite page 6)
Les chaussettes
(chanson pour fétichistes)
Andy aime les chaussettes
Les chaussettes à Eddy
Les chaussettes en fil gris
D'Eddy
Lui donn’t envie d’baiser
De baiser ses pieds
C’est comme un sucre d'orge
Parfumé à l'anis
Qu’il prend dans sa gorge,
Jimmy
Il est au paradis.
[Refrain] :
Il aim’ les pénis, Andy
Mais les chaussettes à Eddy
Elles ont une odeur qui lui plaît mieux,
Et qui le rend très heureux.
Eddy aime les sucettes,
Les sucettes à Andy.
Les chaussettes à l'anis
D'Andy
Lui donn’nt envie d’ bander.
C’est vraiment le pied
Ses orteils sous la langue
De son sexy mecton.
Il prend ses jambes à son corps
Et il le perfore à mort.
Jerem
http://lecorpsdunmec.canalblog.com
SOCKS
CHAUSSETTES COLLECTION
Portrait
AIRNESS joue l’originalité
Contrairement aux
grandes marques
(Nike, Puma,
Adidas…) qui
proposent des lots de
chaussettes de sport
blanches uniformes,
Airness a choisi de
faire preuve
d’originalité dans sa
gamme, en jouant
CHRIS Footballeur made
in USA
A l’occasion des
Gay Games de
Cologne, le site du
magazine Têtu a
proposé de faire
plus ample
connaissance avec
un participant de
cet événement
sportif et festif
LGBT mondial.
«Depuis quand je joue
au football ? Mais,
depuis que je
marche !» Pour Chris,
le ballon rond est une
évidence. Ce sexy
membre des San
Francisco Spikes n'a,
à 27 ans, nullement
l'intention
d'abandonner un jour
cette passion
dévorante. «Dans le
foot, j'aime tout,
s'enthousiasme-t-il.
J'aime la compétition,
j'aime le côté physique,
j'aime transpirer
[surtout des pieds,
n’est-ce pas ?
NDLR]… Et puis, bien
sûr, il y a la gloire que
l'on retire après un
but.» Parce qu'il n'y a
pas qu'avec son sourire
mutin, son piercing
dans le nombril et sa
tête de taureau tatouée
sur l'épaule gauche que
Chris fait des ravages.
Pas qu'avec son torse subtilement dessiné et légèrement poilu
non plus. «Eh oui, je suis celui qui marque les buts...», lance
l'Américain aux chaussettes bouchonnées, un regard qui en dit
long à l'appui. Après Cologne, le footballeur made in USA
restera encore deux semaines sur le Vieux Continent, pour des
crochets par Amsterdam puis Berlin. Et… oui, Chris est
célibataire [c’est pas possible ! NDLR]
avec les couleurs. Ici,
la marque française a
décliné dans ce lot de
deux paires de
chaussettes le gris et
le noir, avec toujours
cette pointe
d’originalité dans la
manière de les
assembler.
Evidemment, c’est
moins économique
quand on ne peut pas changer une chaussette sur
deux. C’est peut-être pourquoi les chaussettes
Airness restent encore très discrètes aux pieds des
garçons…
(Suite de la page 5)
avoir des chaussettes propres...
Non mais sans déconner, vous faites
comment, vous, pour garder vos
chaussettes bien blanches et sans
bouloches, même après 50 lavages ?
Ça m'a toujours intrigué...
www.elfronto.info/blog
> Chaussettes blanches
Je viens de lire sur le web que les femmes détestaient
les hommes qui portent des chaussettes blanches. Pour
elles, cela serait une faute de goût… Un peu radical non
? Après tout cela dépend du pantalon, de sa taille et de
l’harmonie des couleurs du mec. Pour moi, chez les
garçons, je trouve ça sexy… surtout ceux qui n’ont pas
de pantalon ! C’est comme ça, si le mec est tout nu et
qu’il porte des chaussettes, je préfère qu’elles soient
blanches. C’est peut-être le côté sportif qui revient à
mes souvenirs… bizarre.
www.leblogdefred.com
6
SOCKS
La Grande Nouvelle
Ils étaient faits pour se rencontrer
Par une belle
journée d'été,
1 - VINCENT
Vincent part se
balader dans une
forêt où il y fait la
rencontre de
Thibault. Les deux
garçons viennent de
connaître
séparément un
épisode fétichiste,
plus ou moins
apprécié. Après
discussion, Vincent
met au défi Thibault
N
ous avons tous une part de nous qui nous pousse à la solitude et à
l'indépendance. Cette partie de notre personnalité se manifeste
obligatoirement à un moment de notre vie, que ce soit dans un
moment difficile ou pas. Il nous pousse involontairement contre
notre gré à nous renfermer sur nous-même et à tout quitter durant un court
instant, afin de fuir le quotidien lassant. Cela Vincent l'avait compris, et en ce
beau jour d'été, il avait bel et bien décidé de s'éloigner le plus loin possible de
cette frénésie endiablée dans laquelle il s'était retrouvé. Et en se coupant ainsi
de cette inquiétante perturbation, Vincent savait qu'il reviendrait dans son
quotidien beaucoup plus fort que lorsqu'il partit. Les causes de cette étrange
coupure soudaine furent provoquées par une bien étrange découverte qu'il avait
faite quelques jours auparavant...
En surfant sur un site pornographique, Vincent tomba nez à nez avec un site
particulièrement surprenant, un site qualifié de « fétichiste ». Sur le coup, il
s'attarda sur le site, lisant avec intérêt chacune des lignes qui expliquaient
clairement la pratique du fétichisme qu'il ne connaissait pas avant cela, puis
une fois sa lecture terminée il partit surfer dans la rubrique «Images ».Des
photos en tout genre comportant des pieds étaient disponibles : des pieds nus,
des pieds couverts de chaussettes ou encore en chaussure. Plus étonnant, sur la
plupart de ces photos apparaissaient des hommes en plein plan, visibles sous
tous les angles. Sur le moment Vincent resta dégoûté par cette pratique qui
avait tout pour dénaturer le véritable amour, puis au fil de la soirée, après avoir
visité un centième site fétichiste, il commença à trouver cette pratique assez
originale et plutôt tentante, surtout l'idée de soumettre un gars à ses pieds
couverts de la même cho7 depuis deux jours !
Voila pourquoi, dès le lendemain, il s'inscrivit sur un site de rencontre entre
fétichistes, où il échangea son adresse Hotmail avec quelques-uns des contacts
en ligne sur ce même site : « pied2mec », « pied-marseillais », « bouffeur-deskets ». Avec « le sniffeurdu26 », il papota tout au long de la soirée, en
montrant à plusieurs reprises à sa webcam ses beaux panards couverts d'une
cho7 plus tout à fait blanche.
de lui masser les
pieds.
Il sympathisa très vite avec l'un d'entre eux, avec qui il organisa un rendez-vous
plan pieds le lendemain chez cette même personne. Bien évidement, il prit soin
de garder les mêmes cho7 à ses pieds afin de répondre à l'attente de cet étrange
« bouffeur-de-skets », et sans plus attendre il se rendit à l'adresse qu'on lui avait
transmise sur le Net.
Une fois arrivé devant la porte d'entrée de ce garçon, Vincent sonna et attendit
que celui-ci lui ouvre. Il s'en fallut d'une bonne minute avant de voir le
véritable visage de ce garçon, qui lui paru du même âge. Et sans plus attendre il
(Suite page 8)
7
SOCKS
(Suite de la page 7)
pénétra dans l'appartement où il se
déchaussa, laissant ses Lacoste à
l'entrée et avançant en cho7 Adidas
tout en suivant ce garçon qui
l'emmena dans sa chambre. Ses
cho7 étaient des Adidas de couleur
blanche mais extrêmement sales par
les malpropretés qu'il avait
ramassées depuis trois jours. Un
trait bleu très fin coupait la cho7 sur
toute la largeur des orteils.
A
pres avoir parlé de
longues heures sur le lit
du garçon fétichiste,
Vincent s'allongea sur le
lit sous les recommandations de
l'inconnu et se laissa masser les
pieds à travers le coton rêche de sa
cho7. Il y prit très vite goût, et il
laissa le garçon glisser ses doigts sur
toute la longueur de son pied, afin
de le relaxer et de le débarrasser de
toutes ses crampes présentes sur sa
plante.
Le garçon continua durant un bon
quart d'heure de le masser, trop
conquis de voir le ténébreux
Vincent satisfait de cette douceur si
raffinée. Puis il s'arrêta à la dix-
septième minute, où il retira sans
permission la cho7 du garçon, qu'il
garda dans sa main avant de la
plaquer contre son nez pour
savourer et s’imbiber de l'odeur du
panard de Vincent. Cette odeur
devait sans nulle doute le polluer,
puisqu'elle survolait déjà dans l'air
de la chambre, au grand désarroi de
Vincent qui avait pour habitude de
dire qu'il ne puait pas des pieds.
Mais ce fut une conquête pour
l'autre garçon qui respira à en perdre
haleine le coton de la cho7 sale, tout
en caressant de son autre main le
pied de Vincent allongé sur le lit et
à la limite du sommeil... «Réveillezvous, mon bon roi, il est 19 h !»,
osé vous réveiller ! »... Vincent se
releva du lit en constatant, en sentant
le froid sous ses pieds, qu'il était pieds
nus, alors il jeta un regard à ses pieds,
puis un autre regard sur le sol aux
alentours du garçon figé debout, qui
portait à ses pieds les cho7 de
Vincent. « Attends, tu fous quoi avec
mes cho7, là ? » Le garçon baissa le
regard sur ses pieds et répondit à
Vincent : « C'est un rituel, maître. A
chaque fois que je suis offert aux
pieds d'un garçon, je garde pendant
une semaine ses cho7 à mes pieds,
pour garder sur moi son odeur ! »
Vincent inclina les sourcils, puis lui
répondit étonné :
- Pourquoi tu m'appelles « maître » et
pas Vincent ?
- Parce que je
vous respecte, je
ne me permettrais
pas de vous
manquer de
respect !
- Non, mais
attends, ce n'est
pas en m'appelant
par mon prénom
que tu vas me
manquer de
respect !
Le garçon hésita
et répondit
furtivement : « Je
préfère faire
ainsi, si vous n'y
voyez pas
d'inconvénients ! »
Vincent,
silencieux, hocha
la tête pour dire
oui et repartit de
l'appartement sans
dire un mot.
chuchota une voix masculine,
provoquant le réveil du garçon qui
ouvrit délicatement les yeux, tout en
s'étirant et en bâillant bouche grande
ouverte.
L
« Je suis où, là ? » demanda à voix
basse et étonnée le jeune Vincent
avant que le garçon ne lui réponde
d'une voix conquise : « Vous êtes
chez moi, mon bon maître, vous
vous étiez endormis et je n'ai pas
e lendemain matin, Vincent
était épuisé et prit son temps
avant de sortir hors de son
lit. Un regard rapide sur son
téléphone portable où il vit un
message non lu dans sa boite de
réception. « Vos cho7 m'ont tenu
chaud toute la nuit, maître, et votre
odeur est un vrai plaisir pour mon
nez ! » Indifférent à ce message,
Vincent le supprima de suite et se leva
(Suite page 9)
8
SOCKS
(Suite de la page 8)
pour se préparer afin d'aller au plus
vite en cours. « Je pense à vous,
mon maître ! J'aimerais
sincèrement être sous vos pieds si
beaux et si délicieux ! » lut Vincent
en plein cours d'histoire en toute
discrétion avant de reprendre une
oreille attentive au cours de sa prof.
« Je me branle dans le bus avec
l'une de vos cho7, maître, c'est un
véritable plaisir pour moi !»
Voila ce qui avait poussé Vincent à
se couper de tout en un si beau jour
d'été où le soleil avait tout pour
rendre cette journée merveilleuse.
En l'espace de trois jours Vincent
avait reçu sur son téléphone
portable une cinquantaine de
messages qui avaient réussis à le
conduire, plein de remords, dans
cette immense forêt verte, l'âme
solitaire. Le cœur brisé par cette
erreur qu'il avait commise quelque
temps auparavant, l’a poussé à
s'éloigner de tout durant une journée
pour se vider totalement l'esprit.
Il est vrai que pour certains,
l'homosexualité est une attirance
que l'on n’assume pas, mais qu’en
est-il de tous ces fétichistes qui
refoulent leur envie de pieds durant
de nombreuses années. Qu’en est-il
de ces garçons purement
hétérosexuels qui ne peuvent
aucunement parler de leur passion
pour les pieds, sous peur d'être
considérés comme des gays, tout ça
uniquement parce que nous vivons
dans un monde trop stupide pour
comprendre ! Cela Vincent l'avait
bien saisi. Voilà deux jours qu'il
essayait sans répit de se confier à
quelqu'un capable de comprendre
son attirance si nouvelle qu'il venait
de découvrir. Mais à son grand
désespoir, personne n'était apte à
comprendre, que se soit ses amis
masculins ou encore féminins, ou
bien entendu sa famille, trop juste
sur les principes qui nous
lobotomisent. Mais cela allait
bientôt être réparé puisqu'une
oreille attentive allait se prêter aux
confidences du jeune Vincent qui ne
se doutait de rien...
2- THIBAULT
N
ous avons tous une part de nous qui nous pousse à la solitude et à
l'indépendance. Cette partie de notre personnalité se manifeste
obligatoirement à un moment de notre vie, que ce soit dans un
moment difficile ou pas. Il nous pousse involontairement contre
notre gré à nous renfermer sur nous-même et à tout quitter durant un court
instant, afin de fuir le quotidien. Cela Thibault l'avait compris, et en ce beau
jour d'été, il avait bel et bien décidé de s'éloigner le plus loin possible de cette
frénésie endiablée dans laquelle il s'était retrouvé...
Pour beaucoup de personnes qui le connaissaient, Thibault avait la réputation
d'être un garçon sérieux qui respectait toujours les règles. Ses devoirs étaient
minutieusement terminés avant même qu'on ne lui répète de les achever. Son
langage était correctement employé, sans la moindre trace de vulgarité. Et
bien entendu, sa tenue en cours comme dans la vie active était, à la stupeur de
beaucoup, jugée parfaite. En effet Thibault se différenciait facilement de ses
autres camarades trop mal élevés sur un grand nombre de critères. Dont un
qui fut tout au plus particulier, mais qui resta, à la différence du reste, secret.
Ce secret fut qu'il était fétichiste des pieds masculins, et délibérément accro
aux cho7 sales de ses potes.
Suite à une entorse à la cheville qui lui avait valu un grand nombre de séances
chez le kiné, Thibault avait développé, suite aux tendres gestes riches en
bienfaisance du kiné, un plaisir intense et inavouable pour les pieds
masculins. La simple vue d'une cho7 sale traînant sur le sol fut insupportable
pour le garçon qui se voyait dans l'obligation de la sentir et la frotter sur son
visage. Et ce n'est qu'au fil du temps que Thibault dut faire face à ses démons
qui le poussaient très vite à commettre l'inimaginable.
(Suite page 10)
9
SOCKS
(Suite de la page 9)
T
out commença lors d'une
soirée qu’il passait chez
son meilleur pote, où
durant son sommeil, il fut
poussé à lui lécher les pieds en
douceur afin d'éviter un réveil trop
brutal de la part du garçon qui
dormait à poings fermés. Puis, par la
suite, sa démence se transforma en
cleptomanie, le poussant contre son
gré à voler de nombreuses fois les
cho7 sales de ses potes qui ne se
rendirent jamais compte de ce geste
tellement traître. C’est ainsi que
Thibault avait récolté une centaine
de paires de cho7 sales appartenant
à ses potes, et qui furent toutes
vidées de leur odeur suite au grand
nombre de respirations faites par
Thibault dans celles-ci. Mais ce
n'est pas son addiction pour les cho7
qui l’avait conduit aujourd'hui
même à venir prendre du recul dans
cette immense forêt vierge. Ce qui
l'avait poussé à venir se couper du
monde fut l'actualité rebondissante
de ces trois derniers jours...
17 h : cours de mathématiques.
Thibault s'ennuya à mourir dans la
grande salle de classe, délaissée des
élèves, où travaillait uniquement
une dizaine d'ados, pour la plupart
des filles. Trop fatigué par les cours
fastidieux, Thibault posa son regard
sur la belle paire de skets qui se
trouvait devant lui et qui était portée
par un jeune rebeu de dix neuf ans,
qui semblait suer dans ses Converse
en cuir noir. Entre le textile du
pantalon en jean bleu et le cuir de sa
chaussure, apparaissait un coton
blanc qui parut doux rien qu'en le
regardant et qui réussit à stimuler
l’esprit de Thibault, affamé de cho7.
Le garçon bougea les pieds à de
nombreuses reprises, croisa même
les jambes avant de les étendre sous
son bureau, puis il vint à lever son
talon de chaussure, libérant une
petite odeur qui arriva jusqu'au nez
de Thibault qui ne cessait d'admirer
les panards que le jeune garçon aéra
hors de sa chaussure. Puis, par la
suite, celui-ci enleva complètement
sa chaussure, posant son pied en
cho7 sur le cuir de sa Converse,
sans apercevoir l'érection du jeune
Thibault qui se trouvait derrière aux
premières loges de ce magnifique
spectacle. De sa position, il put
s’apercevoir que le coton du
vêtement était humide, puisque des
taches transparentes incolores
apparaissaient sur le dessous de la
cho7. Thibault se rinça l'œil jusqu'à
la sonnerie signalant l'interclasse.
Biiiiiiiiip.... La sonnerie retentit et
tous les élèves sortirent pour une
bonne dizaine de minutes de
défoulement. Thibault suivit le
rebeu aux Converse qui marchait,
tout en tapant un SMS, dans le
couloir du lycée. Alors que le
garçon tapait son SMS, Thibault lui
emboîtait le pas tout en dévorant ses
longs pieds du regard. Puis une fois
son SMS envoyé, le garçon s'arrêta
et s'étira en plein milieu du couloir,
sous l'arrêt brutal de Thibault qui
était encore rivé sur les délicieux
pieds du garçon.
A
pres avoir terminé cette
longue heure
d'abstinence passée en
compagnie des maths,
Thibault s'était rendu devant la
maison du rebeu qui était rentré
depuis quelques bonnes minutes
déjà, et planté comme un piquet
devant sa porte, il se décida à
sonner. Le garçon lui ouvrit, étonné
de voir son camarade, avec qui il
parlait peu, planté devant sa porte. Il
lui demanda : « Qu'est ce que tu fais
là ? » Thibault resta muet, trop
occupé à trouver une réponse
convenable à la question puis il
répliqua : « Je voulais te parler d'un
truc urgent ! » Le garçon leva les
sourcils puis se décida à le faire
rentrer avant de l'emmener dans sa
chambre. Une fois entré dans la
chambre, Thibault jeta un œil
indiscret aux décorations bien
ordonnées de la pièce, puis se
décida d'utiliser la carte franchise
pour arriver à ses fins en lui
dévoilant : « Tes pieds me font
grave envie ! »... Encaissant avec
consternation une telle révélation, le
garçon resta figé de surprise devant
Thibault qui se sentit de plus en plus
mal à l'aise, vu son visage meurtri
par la honte, puis le garçon lui
répondit : « T'as fais tout ce chemin
pour venir me dire que tu bandes
sur mes pieds ? » Thibault n'eut pas
le courage de lui répondre les yeux
dans les yeux, alors tout en fixant
ses pieds en cho7, il lui répondit :
« Oui, je voulais que tu le saches, et
qu'importe si cela doit me rendre
ridicule ! » En entendant une telle
réponse, le garçon, vu l'embarras
qu'éprouvait son camarade de classe
en lui déclarant sa flamme pour ses
pieds, est alors parti s'allonger sur
son lit et ordonna à Thibault :
« Allez, viens donc sentir mes cho7,
Thib' ! »...
Thibault, heureux d'une telle
demande, se jeta à toute vitesse sur
les pieds du garçon, qu'il sentit avec
beaucoup d'amour, avant de lui
étaler sa langue sur la peau pour
goûter au parfum suave du beau
rebeu. La peau du rebeu n'était pas
aussi douce qu'elle le parut, elle
était moite, très moite. En la
léchant, Thibault avait l'impression
de lécher un pied tout juste sorti de
la douche. L'humidité contenue sur
sa peau cuivrée expliqua la moiteur
de sa cho7 blanche qu'il avait
respiré pleinement juste avant cela.
Et le coton présent entre ses orteils
avait été retenu par ses longs ongles
négligés et par sa sueur fortement
présente entre ses longs doigts de
pieds. Durant une bonne demiheure, Thibault nettoya à la
perfection les pieds du garçon,
avant de quitter les lieux en étant
gratifié d'une paire de cho7 que le
garçon avait porté toute la journée,
et qu'il venait d'offrir à Thibault
pour pimenter ses nuits loin de ses
pieds transpirants.
Mais en rentrant chez lui, Thibault
était déçu d'une chose surprenante...
Bien qu'il venait de se régaler
comme jamais dans ce début de
soirée, quelque chose l'avait laissé
sans voix... Il n'avait pris aucun
plaisir à faire ce plan pieds sur
demande, puisque son plaisir il le
prenait à fantasmer dans le plus
grand des secrets, à l'abri de tous les
regards...
La rencontre : lire page 12
10
SOCKS
Innovation
Chaussettes Thyo,
garanties anti-transpiration
En mode trail ou en mode route, le verdict est absolument …
unanime ! Ces chaussettes techniques sont un super produit.
D
ans ma courte vie de
runneur, j’ai essayé
différentes marques de
chaussettes de trail
running :
- des Lafuma en trail qui sont, ma
foi, très très épaisses, qui tiennent
bien trop chaud et avec lesquelles
l’eau ne s’évacue pas.
- des Kalenji de base : orange ou
vert fluo, c’est fun, j’aime bien,
assez épaisses mais elles ont de la
belles ». Premier point, oui, elles
sont belles, mais pas que ça….
Quelques jours plus tard, je me
rends dans une célèbre boutique de
running marseillaise, le vendeur me
demande si j’ai des chaussettes pour
essayer des chaussures. Je sors
timidement mes Pody Air de mon
sac. Je suis alors gratifié d’un
« excellent choix, excellentes
chaussettes, ce sont les meilleures
du marché ». Je me redresse sur ma
chaise : « ouais ouais, je sais, je m’y
connais, qu’est-ce que vous
croyez…»
Je les ai donc testées lors de séances
de vélo. Je n’ai pas souffert de
transpiration, elles n’ont pas glissé,
une tenue parfaite malgré leur
finesse, je vous les recommande. Je
vais d’ailleurs me prendre une paire
de trail pour remplacer mes Lafuma.
tenue, tiennent bien, n’ont pas
bougé en un an après de multiples
lavages mais sont définitivement
trop épaisses pour courir en été ou
dans les pays chauds.
- des Mizuno : elles étaient à 10
euros les 3 paires : pour des
chaussettes techniques, avouez que
c’était tentant. Je ne sais pas où ça
cloche : malgré la maille ajourée
pour évacuer la chaleur, ça chauffe ;
malgré la partie élastique, ça glisse
et le pompon, en 35/38 alors que je
fais du 38 elles sont trop grandes et
après une seule utilisation, elles
n’ont plus aucune tenue.
Quand j’ai reçu et ouvert
l’enveloppe contenant ces Pody Air
Run, mon entourage et moi-même
avons spontanément dit quelque
chose comme « wouahhh, elles sont
11
Vincent, consciencieux comme ce
n’est pas permis, a poussé le vice
jusqu’à courir avec une Thyo Pody
Air Trail à un pied et une
quelconque à l’autre pour comparer.
Lui aussi a apprécié le look et le
confort du modèle trail, notamment
l’efficacité des renforts au talon et
sur l’avant du pied. Mais ce qui l’a
le plus impressionné, bluffé même,
est la réelle efficacité du système
anti-transpiration. Des sorties de
15 km et pas la moindre amorce
d’un zeste de transpiration !
De mon côté, j’ai testé le modèle
route. Je n’ai couru ni en Vibram ni
en Zoot. J’ai ressorti mes Adizero
Adios pour l’occasion et ai attendu
une bonne grosse chaleur pour
réaliser l’essai sur une sortie d’une
vingtaine de kilomètres. Je ne vais
pas être très original… Design
sympa, confort parfait et rare
efficacité du système antitranspiration. Pieds secs après
20 km, même pas besoin de les
laver. Enfin, j’exagère un peu.
Conclusion : vous avez besoin d’une
chaussette technique pour être à
l’aise dans vos baskets ? Ne
cherchez plus : THYO !
www.wanarun.net/blog/
Chaussettes anti-tique,
ça marche
Au mois de
juin 2010, le
fabricant
alsacien
Labonal a
lancé la
première
gamme de
chaussettes
anti-tique du
marché. En
collaboration avec une société mulhousienne
qui travaille sur la fixation de molécules
actives sur les fibres textiles, et après des essais
concluants, les chaussettes para-tique sont
commercialisées. La nouvelle chaussette, en
polyester anti-transpiration et qui monte
jusque sous le genou, cible trois clientèles
principales: les familles pour les promenades,
les randonneurs chevronnés et leurs clubs, et
les professionnels de la forêt.
Un premier stock est parti, un millier d’autres
paires viennent d’être traitées. Le fabricant
compte vendre 50 000 à 100 000 paires chaque
année. A ceux qui douteraient de l’efficacité de
la chaussette, la société a mis à disposition une
documentation expliquant que le bas des
jambes constitue la principale source d’accès à
la peau de l’homme, que le principal actif
repousse les tiques et agit sur leur odorat, que
les effets sont durables jusqu’à plus de
50 lavages.
(Source : L’ALSACE et DNA)
SOCKS
3 - La rencontre
matin 8 h dans ses belles et montantes
chaussettes blanches qui couvraient
également sa cheville et le bas de son
mollet moyennement poilu. Sur ce
coton habituellement si blanc,
éblouissant l'œil d'un quelconque
fétichiste, était marqué de nombreuses
traces sombres de couleur marron,
similaires à de la boue, et qui étaient
parvenues à tacher de saleté le coton
épais et délicat de sa cho7 au niveau de
la cheville.
Sur son mollet, on pouvait admirer le
contraste de sa peau claire et la
blancheur souillée de sa cho7 tachée de
boue. En règle générale, Thibault était
habitué à tacher ses cho7 à chaque fois
qu'il sortait, et cela que ce soit en jean,
en short ou en bermuda. Ainsi la plupart
de ses cho7 blanches arrivait en fin de
journée à changer de couleur et à
devenir grise, marron, voire noire...
M
ais le temps passa et au
bout de quelques
secondes le chemin de
Vincent et Thibault se
croisa et créa quelque chose d'inattendu.
Lorsque les deux garçons furent côte à
côte, après s'être salué, quelque chose
de déroutant se produisit. Le regard de
Thibault resta scotché aux baskets de ce
bel inconnu.
V
oilà ce qui explique la
présence actuelle de
Thibault dans cette vaste
forêt. Thibault avait appris,
suite à son expérience avec le rebeu,
l'intensité plus prononcée du désir,
lorsque celui-ci demeure secret ! Et à
présent il savait qu'il avait commis une
erreur qu'il ne se pardonnerait jamais,
puisque en goûtant aux pieds de son
camarade il provoquait la cessation de
désir. Mais dans peu de temps il allait,
sans le savoir, commettre de nouvelles
erreurs irréparables, lorsqu'il ferait la
connaissance de Vincent avec qui il
partageait une quantité de points
communs...
Thibault était chaussé d'une paire de
Nike Blazer Low Classic de couleur
blanche, ornée d'un gros signe « Nike »
de couleur turquoise tracé de chaque
côtés extérieurs de ses chaussures
fraîchement salies par de multiples
morceaux de terre qui s'étaient agrippés
aux cavités de sa semelle, ajoutant une
touche obscure à la blancheur de ses
magnifiques chaussures. C'est à
l'intérieur de ses belles skets que
Thibault suait pleinement de tous ses
pores, et cela même à travers le coton
doux de ses chaussettes blanches de
marque Puma qui retenaient une
humidité à lourde épreuve. Et comme la
plupart du temps, Thibault réussissait
sans difficulté à rendre humide
l'intérieur de sa cho7, de par ses
nombreuses activités sportives
effectuées au cours de la journée.
Ses pieds étaient enfermés depuis ce
Le beau Vincent semblait bel et bien ne
laisser personne indifférent, puisque
involontairement il avait su taper de
plein fouet dans l'œil affamé de
Thibault qui ne cessa à aucun instant de
savourer du regard sa paire de Lacoste
Swerve Edge de couleur noire. Son
regard ne put se relever de cette
magnifique paire de chaussures presque
comme neuves qui chaussait le garçon
de manière virile et sexy, et qui laissait
deviner une paire de cho7 bien
daubantes.
Son jean G-Star qui moulait ses fines et
grandes jambes s'assortit pleinement
avec la couleur sombre de ses baskets.
Et discrètement Thibault eut la chance
d'apercevoir une paire de cho7 blanches
qui était visible grâce aux élastiques
qu'il avait mis sur son pantalon au
niveau des chevilles. Ses cho7 étaient
sans marque, puisque aucun motif
n'était présent sur la partie extérieure de
la cho7 au niveau de l'élastique. Les
cho7 de Vincent étaient aussi blanches
(Suite page 13)
12
SOCKS
j'ai trouvé ça trop
bidon, mais là je suis
prêt à changer d'avis si
tu arrives à me
convaincre ! » C'est à
ce moment que
Thibault releva enfin
ses yeux des chaussures
de Vincent pour
affronter son regard
sombre terriblement
captivant.
Puis, indiscret, il se
permit de se renseigner
sur les pieds du garçon
avant de passer à
l'action, en lui
demandant quelques
infos capitales
auxquelles Vincent
répondit : « Je fais du
47, je ne pue presque
pas des pieds, et je
porte les mêmes cho7
depuis hier matin... En
ce qui concerne mes
goûts, j'aime bien le
massage des pieds,
surtout quand j'ai trop
marché comme
aujourd'hui, et je suis
hétéro ! » Thibault fut
conquis par cette
personnalité qu'il
cherchait
désespérément depuis
longtemps, et impatient
de passer à l'acte. Il
suivit Vincent dans un
coin tranquille de la
forêt.
(Suite de la page 12)
qu'une mousse de chantilly, sa
blancheur sur laquelle tapait le soleil
était aveuglante et aguichait l'appétit
sexuel de Thibault qui ne put décrocher
son regard des grands pieds du garçon.
Le contraste du blanc de la cho7 et du
jean s'assortit pleinement dans un duel
typiquement masculin, ce qui ajoutait
une tonalité rebelle au look moderne du
jeune Vincent.
Thibault ne put relever son regard d'une
si belle paire de skets. Vincent se rendit
aussitôt compte de l'envie qui taraudait
le blondinet, resta indifférent et
silencieux, avant de lui rétorquer avec
humour : « T'es en kiff sur mes pieds ou
quoi ? » Un silence, puis Thibault lui
répondit sans scrupule : « Ouais,
complètement ! »... Ce qui fit sourire
Vincent, qui ne put s'empêcher de lui
demander : « T'aimerais les masser ? »
13
A cela Thibault garda d’abord le
silence, puis il se permit de lui lancer :
« Ouais, ça me branche grave comme
idée ! ».
Vincent se sentit compris, ce qui lui
plut. Il relança la conversation : « Ces
derniers temps, il m'est arrivé beaucoup
de choses, et je ne serai pas contre de
nouvelles expériences à partager ! » Le
regard toujours ancré sur les cho7
blanches du garçon, Thibault reprit :
« J'ai moi-même eu un quotidien chargé
ces derniers jours, et je ne serai pas
contre pour oublier ces mauvais
moments en me retrouvant à tes
pieds ! ».
U
n courant passa très vite
entre les deux garçons, et
Vincent se permit de lui
confier : « J'ai déjà eu une
pratique fétichiste et personnellement
Une fois arrivé à leur
squat après quelques
minutes de marche rapide, Vincent,
épuisé, s'était jeté dos sur l'herbe en
position allongée. Le regard fixé sur le
ciel qui s'assombrissait, Vincent ouvrit
la discussion en annonçant à Thibault,
debout et immobile à côté de lui :
- Avant de commencer, juste une
question. Tu aimes les pieds depuis
combien de temps ?
- Depuis que je me suis foulé la cheville,
il y a dix ans. Les séances de kiné ont
servi de déclencheur. Et toi ?
- Moi... objecta Vincent, surpris, je n'ai
jamais dit que j'aimais les pieds, j'ai
juste dit que j'aimais qu'on me les
masse, c'est assez différent ! Mais vu
que les fétichiste êtes les plus doués
pour ça, ça me permet d'économiser des
séances de thalasso !
Puis Vincent ordonna : « Bon, assez
bavardé, masse-moi les pieds ».
(Suite page 14)
SOCKS
(Suite de la page 13)
Vincent gigotait des pieds dans ses
chaussures pour que Thibault
comprenne qu’il s'impatientait. Mais la
transmission était bien passée, puisque
Thibault se mit en position assise, en
tailleur sur le sol, devant les deux pieds
du garçon.
Une fois assis, il attrapa le pied gauche
de Vincent d'une poigne virile, au
niveau de sa cheville, puis de sa
seconde main il caressa le mollet
couvert du jean. D'une longue caresse
délicate, il passa lentement ses doigts
sur la cheville du garçon, frottant du
bout des doigts le coton de sa cho7, ce
qui éleva son excitation. Sa respiration
devint plus forte et incontrôlable. Il
ressentit toute la fraîcheur du pied à
travers l'épais coton de la cho7 blanche,
et trop excité par cette matière textile, il
amplifia son excitation en déchaussant
le pied gauche de Vincent. Tout en
retirant délicatement sa chaussure, il
sentit un petit air chaud sortir de la
chaussure du garçon, qui s'enchaîna
dans un intervalle de quelques secondes
d'une légère odeur de renfermé.
Cette petite odeur qui fut agréable à
l'expiration, reflétait toute la chaleur
contenue depuis ce matin dans la
chaussure si peu aérée du garçon. Ce
qui scotcha Thibault qui sentit ses
narines s'inonder de cet air chaud et
odorant qui s'était libéré des Lacoste de
Vincent. Thibault resta impressionné
par l'agréable odeur que dégustaient ses
narines. Puis il dévora du regard les
cho7 du garçon.
A
travers le coton blanc
tacheté à certains endroits
stratégiques (comme le bout
de la cho7 au-dessus de ses
orteils) d'une marque noire presque
transparente causée par le cuir de la
chaussure qui avait déteint à cause de sa
forte transpiration, il aperçut avec
beaucoup de plaisir le moulage élégant
de son vêtement sur son grand pied fin
et masculin.
C’est en admirant un si beau membre
que Thibault ne put retenir son érection
dans son caleçon, en jugeant à la vue de
ce pied en cho7 toute la fermeté et la
force du grand gaillard qui restait
allongé à plier ses orteils dans sa cho7
sous le regard dégoulinant d'orgasme de
Thibault. En effet, ce fut à travers la
cho7 blanche assez sale de Vincent que
se dessinaient tous les contours virils du
pied du garçon. A commencer par des
orteils finement droits et à la longueur
attrayante qui donnaient plus de taille à
son grand pied. Ainsi qu'une plante
creuse et ferme qui nous donne
facilement envie de la chatouiller pour
voir le garçon tordre ses doigts de pieds.
Sans oublier ce dessus bombé et plein
de muscles, dessiné avec beaucoup de
précision qui laissait à penser que cette
cho7 allait bientôt se craquer sous le
poids de sa masse musculaire. Son
grand pied tout de blanc vêtu fut
terriblement chaud au toucher, cela
Thibault le sentit en caressant de ses
doigts la plante à travers le coton d'un
geste hésitant, trop pris par le désir. Le
blondinet se sentit possédé par son vice,
à la vue de ce pied plus que sensuel.
Il est important de préciser que la cho7
était marquée de traces grises au niveau
de la plante, suite aux souillures que
Vincent avait dû accrocher à son
vêtement ces deux derniers jours, ce qui
n'échappa pas à l'œil vorace de Thibault
qui n'avait jamais tenu dans sa main un
si beau spécimen.
En le portant d'une main, Thibault put
sentir tout le poids du garçon ainsi que
sa force qui ne fut pas des moindres, et
curieux de savoir il lui demanda quel
était le sport qu'il pratiquait pour avoir
des pieds aussi riches en masse
musculaire. Et sans hésiter Vincent lui
répondit franc jeu, le rugby, ce qui
excita une nouvelle fois Thibault qui en
caressant la plante du garçon, s'imagina
l'état de son pied après un long match
acharné et victorieux. En lui caressant la
plante, il imagina le pied du rugbyman
transpirant, ce qui ne cessa point de
faire grimper sa tige dans son froc.
T
oute sa force était portée sur
une main, et Thibault apprécia
la réaction de Vincent qui se
tortilla de rire sur l'herbe à
chacune des caresses du garçon. Le pied
de Vincent était brûlant, au point de
réchauffer Thibault qui frissonnait
quelques minutes avant cela. Et
quelques instants après son
déchaussement, l'odeur fut très peu
présente, mais essentiellement présente
sur le coton très peu doux de la cho7.
Bien décidé à prendre goût à son odeur,
Thibault caressa une dernière fois la
plante du pied du garçon, qui se mit à
(Suite page 15)
14
SOCKS
(Suite de la page 14)
pouffer de rire une nouvelle fois. Avant
d'attaquer sa séance de sniffage du
coton de la cho7 qui avait, après ces
quelques chatouilles, sécrété de
nouvelles gouttes de sueur. Alors il
posa son nez sur le coton au niveau des
orteils où il inspira profondément tout
en savourant ce mélange de cho7 et de
transpiration qui pénétra son nez avant
de prendre goût dans sa bouche. Il
respira telle une bête prête à s'asphyxier
dans le coton gris de la cho7 de Vincent
qui était toujours allongé sur l'herbe et
qui se laissait faire, tout en écrasant
sous son pied le visage du jeune
Thibault qui apprécia ce geste qu’il prit
pour de l'affection.
toute neuves portées seulement depuis
deux jours, ce qui expliquait l'odeur
particulièrement prenante de son pied.
Prenante mais tellement personnelle,
puisque à l'odorat elle avait des
connotations sucrées et humides qui
firent un onctueux mélange pour les
fosses nasales.
à Thibault qui ne put s'empêcher de
l'attraper en plein vol dans ses narines.
Ainsi pied nu, Thibault se rendit compte
d'un détail important : Vincent n'avait
pas coupé ses ongles, vu leur longueur.
Thibault jugea que leur longueur était
tout de même très peu correcte pour la
sensualité d'un tel garçon, mais
heureusement leur propreté était
parfaite, puisqu'ils n'étaient aucunement
recouverts de saleté noire.
L
De toute sa force, le rugbyman enfonça
sur le visage du garçon son grand pied
musclé dont l’odeur de cho7 pénétrait
les narines de Thibault qui respirait à
e coton étouffa la peau de
Thibault qui se sentit épuisé
par une telle chaleur et une
telle masse sur sa gueule, puis,
à bout de force, il relâcha le pied de
Vincent de manière brutale. Avant de
reprendre son souffle, il jeta un regard
valorisant à Vincent qui riait comme un
bossu allongé sur l'herbe. « Ton odeur
me plaît beaucoup, mais la chaleur que
dégage ton pied est insupportable ! »
lui révéla Thibault, épuisé tout en
caressant les orteils enfouis sous la cho7
du garçon. « En général, je sens moins
Après cette découverte surprenante,
Thibault inspecta le radieux pied du
garçon, finement long, aux tendons
visibles. Et trop gourmand de cho7,
Thibault arrêta l'inspection en posant le
pied gauche nu sur l'herbe pour attraper
le suivant qu’il ôta également de sa
chaussure et de sa cho7 blanche un peu
moins sale, qu'il prit avec la première
dans ses mains afin de les coller à son
visage et de respirer à nouveau le tissu
parfumé, sentant le beau gosse sportif.
Evidement, l'odeur fut doublée, car
premièrement il avait les deux cho7 de
s'en exploser les sinus. « D'habitude, je
ne sens pas des pieds ! » lui révéla
Vincent d'un sourire sadique aux coins
des lèvres, avant de frotter son pied sur
le visage de Thibault qui fut forcé de
respirer toute l'odeur qui commençait à
lui monter à la tête du fait de son
intensité.
des pieds ! » rectifia Vincent, les larmes
aux yeux après ce fou rire intense. Puis
Thibault, qui était bel est bien prêt à
continuer, reprit le pied de Vincent posé
au sol et le releva en l'air avant de le
déshabiller de sa cho7, laissant tomber
au sol plusieurs copeaux blancs de
coton.
A noter que Vincent marchait depuis
deux heures trente sous le soleil, dans
une paire de cho7 qu'il avait portées la
veille, enfouies dans une paire de skets
Une seconde chaleur quitta son pied, et
comme la première, elle fut précédée
par une discrète odeur bien masculine.
Ce qui n'échappa pas une nouvelle fois
Vincent sur son visage. Et
deuxièmement l'une d'entre elle avait été
retournée, mettant contre son nez la face
intérieure du coton dans lequel Vincent
avait transpiré depuis deux jours. Et
doublée, l'odeur fut plus agréable, plus
parfumée, plus odorante, ce qui fit
planer Thibault qui imbibait ses
poumons du parfum de Vincent.
S’il avait dû qualifier cette odeur, il
aurait sans nul doute mis les adjectifs
suivants : force, virilité, discrétion et
15
(Suite page 16)
SOCKS
(Suite de la page 15)
charisme, puisque à travers cette
délicieuse odeur se reflétait chacune des
facettes de la personnalité de Vincent.
Cette odeur était très particulière, car
elle était à la fois discrète et intense
lorsque l'on respirait le coton de la cho7
appartenant à Vincent. Mais ceci dit,
contrairement à beaucoup de mecs, elle
n'avait rien d'écœurant, si ce n'est une
odeur de renfermé, de transpiration et
d'effort prononcé qui se matérialisait
pour laisser un goût sucré en bouche.
Pour Thibault, c’était le genre d'odeur
que l'on ne peut pas oublier si
facilement, une telle merveille sentant la
« bogoss attitude » à plein nez. Le
coton, rêche à l'extérieur et humide à
l'intérieur, était des plus raffiné. Le rêve
enfin réalisé...
M
ais ce rêve allait devenir
de plus en plus intense
lorsque Vincent, couché
sur l'herbe, lui dit à moitié
endormi : « J'ai des crampes au niveau
des orteils, enlève-les moi, s’il te
plaît ! ». La supplique ne déplut pas à
Thibault. « Pas de souci ! », répondit-il
avant de reposer à ses côtés sur le sol la
belle paire de cho7 blanches qu'il posa
en boule.
Puis, afin de répondre aux attentes de
Vincent, il saisit l'un de ses deux pieds
et le massa agréablement d'un geste vif
et puissant. La peau était extrêmement
lisse, et aucune impureté n’était
présente, si ce n'est la moiteur de son
pied qui était légère comparée à ce que
sentait ses cho7. A coup sûr, presser ses
cho7 aurait pu remplir un verre à
liqueur de sa sueur !
Thibault passait ses doigts dans les fins
orteils bien droits de Vincent, procurant
au garçon un grand bonheur. Et entre
chacun d'entre eux, dans les creux,
traînaient quelques petits bouts de coton
que Thibault enlevait et prenait en
bouche comme des biscuits d'apéritif,
tout en caressant lentement ce pied
crispé terriblement musclé, où chaque
muscle était entortillé d'épuisement. Au
toucher, il sentit les muscles du garçon
se détendre lorsque sa main les
travaillait, pendant que Vincent
semblait partir pour le pays des rêves.
Et tout en l'emmenant dans ce monde
reposant, Thibault le relaxait en passant
sur la voûte plantaire sa main de braise
qui détendit complètement la peau du
pied de Vincent, et réussit à l'endormir
complètement.
ciel devenu noir au contraste aveuglant,
avant de s'étirer dans l'herbe et de
s'asseoir sur le sol. Il ressentit alors une
agréable sensation dans ses pieds nus,
comparable à cette sensation de repos
après une longue course contre les
courbatures. Cela fut agréable pour le
garçon qui resta agréablement surpris
par cette impression.
E
t se souvenant de sa rencontre
avec le jeune Thibault,
Vincent comprit que le garçon
l'avait conduit, de par ses
massages trop agréables, dans les bras
de Morphée. Bien entendu, il appréciait
cette preuve d'attention, qui lui donna
un tout autre avis sur les fétichistes,
puis trop pressé de le remercier et de lui
fixer un autre rendez-vous, il inspecta
les environs pour le saluer de vive voix,
mais là, ce fut la déceptions lorsque... il
ne vit aucune trace du garçon. Et, plus
étonnant encore, il se rendit compte que
Thibault avait emporté avec lui sa paire
de cho7, emportant par là même avec
lui un désir intense grâce à ce vol non
prémédité. Et voilà Vincent contraint de
rentrer chez lui pieds nus dans ses
baskets. Il n’en voulait même pas à
Thibault pour cette entourloupe !
Noé
Trois quarts d'heure après, Vincent se
réveilla à cause du bruit sourd que
causait le tonnerre au-dessus de sa tête,
puis il ouvrit lentement les yeux sur le
Pub
16