Socks N°96 - Gai-Eros
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Socks N°96 - Gai-Eros
N° 96 Août 2010 1 SOCKS Opinion Sommaire La chaussette, dernier OPINION La chaussette, dernier rempart de la nudité page 2 rempart de la nudité SPORT > Christophe Lemaitre : avec maestria > Camille Lacourt : nouveau prince charmant de la natation > Renaud Lavillenie s’envole pages 3 à 5 M BLOGS > Petite expérience > Chris et son nouveau pote > Enfin une laverie automatique ! > Les chaussettes, chanson pour fétichistes > Chaussettes blanches pages 5 et 6 PORTRAIT Chris, footballeur made in USA page 6 CHAUSSETTES COLLECTION Airness joue l’originalité page 6 LA GRANDE NOUVELLE Ils étaient faits pour se rencontrer (en 3 parties) 1 - Vincent pages 7 à 9 2 - Thibault pages 9 et 10 3 - La rencontre pages 12 à 16 INNOVATION > Chaussettes Thyo, garanties anti-transpiration > Chaussettes anti-tique, ça marche page 11 a fixation pour les pieds, qui n’ont pourtant rien de sexuel a priori, n’est pas pour moi un trip à part entière mais plutôt une phéromone visuelle. Je pense que je tripe un peu sur les pieds parce que c'est une partie du corps qui est souvent cachée pudiquement dans des chaussettes et des chaussures. J'insiste sur le côté pudique. J'ai toujours été pudique des pieds comme ça par habitude, engoncé dans un sousvêtement au même titre que les fesses et le zgeg. Petit à petit, je pense qu'inconsciemment, il y a eu un lien entre ce qui était caché par les sousvêtements et donc entre les pieds et ce qu'il y a dans le calbut. Par contre, une fois que la personne est à poil, le pied est bien moins l'objet de mes attentions mais j'aime être pieds contre pieds comme on peut être bouche contre bouche, bite contre bite, etc... Une personne qui garde ses chaussettes ne sera jamais totalement à poil pour moi... mais ça peut être tout aussi excitant qu'un mec avec seulement un teeshirt ou seulement un jean. Fuong (comlive.net) Pour moi, quelqu'un qui se balade pieds nus, c'est un peu un manque de pudeur, il fait péter une couche de plus de vêtement avant d'être à poil. Pour la plupart, c'est un peu comme si quelqu'un se baladait torse nu. La comparaison tient toujours parce qu'il y a de beaux torses ou de moins beaux comme il peut y avoir de beaux pieds comme de moins beaux. 2 SOCKS Sport Ils sont jeunes, beaux et champions ! Que du bonheur ! Christophe Lemaitre Avec maestria ! Il a tout juste 20 ans, des jambes de feu et ne réfléchit pas plus que ça : il court. Et vite. A son palmarès, suite aux championnats d’Europe de Barcelone, il a inscrit les titres de Champion d’Europe du 100 m, 200 m et relais 4x100 m. Avec Christophe Lemaitre, le sprint tricolore a trouvé du sang frais et les médias un nouveau chouchou. A remarquer que pour ses courses, Christophe portait des chaussettes dans ses Asics, au contraire de la plupart des sprinteurs blacks qui pensent peut-être s’alléger ainsi de quelques grammes en courant pieds nus dans leurs chaussures ! L’entraîneur de Christophe pense qu’il a encore des capacités de progrès pour peu que ses pieds soient moins raides. « On va travailler afin qu’il caresse plus le sol au lieu de le frapper ». Comme Christophe Lemaitre, les sociétaires de l'ASA s'ébrouent pieds nus sur l'hippodrome d’Aix-les-Bains. C'est agréable et tout bon pour les tendons. 3 Une bouille d’ado, l’insouciance de la jeunesse, un cadre de prise de vue digne du label BelAmi, c’est trop craquant ! Christophe Lemaitre, future icône gay ? Source photos : L’Equipe Mag SOCKS Camille Lacourt Nouveau prince charmant de la natation Appréciez ce torse, cette musculature parfaite, ce sourire naturel, ce regard un peu évasif, comme s’il adressait un message personnel. A qui, sachant qu’on ne lui connaît pas de liaison féminine (en tout cas c’est sa mère qui le dit) ? Alors cette posture et cette joie de vainqueur, chacun peut se l’approprier en fonction de son ressenti vis à vis de cet amour de garçon ! La natation française a clôturé les Championnats d'Europe de Budapest avec une médaille d'or dans l'épreuve du relais 4x100 mètres 4 nages. Avec Camille Lacourt en dos, Hugues Duboscq en brasse, Frédérick Bousquet en papillon et Fabien Gilot en crawl, les Bleus dominent outrageusement les débats et laissent la Russie deux secondes derrière eux... Quelques instants après la course, le quatuor de choc et de charme se retrouve face au micro de Nelson Monfort en direct sur France 2. Fabien Gilot prend la parole : « A toutes les filles qui ont craqué sur le sourire de Camille, sachez qu'il est gay ». Éclat de rires général. « Girafon », comme on le surnomme affectueusement (qui porte ce jour- là le maillot très, très bas), répond : « Je vais prouver le contraire au monde entier ». Vas-y Camille ! Si certains ne manqueront pas de trouver cette blague un peu malvenue, de notre côté on préfère y voir un certain vent de fraîcheur et la preuve que l'homosexualité n'est pas un tabou chez ces garçons. Dans un sport comme le foot réputé pour son homophobie latente, ce chambrage face caméra n'aurait sans doute pas eu lieu, ou du moins aurait-il provoqué une réaction plus épidermique que celle de Lacourt... En tout cas, bravo à ces champions qui, comme les athlètes il y a quinze jours à Barcelone, ont redoré le blason du sport tricolore qui en avait bien besoin ! 2 mètres, 85 kilos. Des jambes interminables, une musculature longiligne, des yeux bleus piscine, un sourire et un torse ravageurs, des mèches blondes rebelles... A 25 ans, Camille Lacourt s'est fait un nom dans le bassin de Budapest ! Inconnu du grand public au début de la compétition, le pensionnaire du Cercle des Nageurs de Marseille a conquis les médias [et les cœurs] qui saluent à l'unisson sa performance sportive exceptionnelle (trois médailles d'or), mais aussi son physique de tombeur. acausedesgarcons.com Apparemment, Camille est plus à l’aise sans chaussettes si l’on en juge par les plans larges de la vidéo de l’interview qu’il a accordée à la chaîne Sport 24. Il y apparaît au naturel, beau comme un dieu et d’une humilité désarmante dans des mocassins blancs. Evidemment, la fréquentation des bassins peut expliquer ce genre de style vestimentaire. 4 SOCKS Renaud Lavillenie s’envole couilles et bien léché le cul (assez humide pour lui rentrer un peu la langue, trop bon de l'entendre gémir) ; après je me suis attaqué à sa belle teub assez longue et large pour bien me remplir la bouche, puis on s'est mis tête-bêche pour se sniffer les cho7 et après on s'est sucé mutuellement ; je l'ai enculé et il m'a juté son sperme chaud sur la jambe. http://pipsacanoix.over-blog.com > Enfin une laverie automatique ! Aux championnats d’Europe d’athlétisme de Barcelone, Renaud Lavillenie est devenu le premier perchiste français champion d’Europe avec un saut de 5,85 m. Alors qu’on avait beaucoup vu le beau Renaud en Asics (voir SOCKS n° 88), le voici sous les couleurs de Nike mais toujours avec chaussettes basses. Blogs > Petite expérience Trankil, je tchate sur un site pépère et j’parle avec un mec de 24 ans, brun, jeans Kaporal, casquette DG qui kiffe les ieps. Je discute avec lui pendant un p’tit moment et il précise qu'il kiffe être domi, avoir des lopes à ses ieps, le plan parfait quoi ?! On s'échange adresse, MSN, et trois jours se passent, pas de connection de sa part, donc là je me dis ça commence à être mort. Le quatrième jour, il se connecte direct, il m'accoste et me demande si je suis dispo le soir même !!! Tout de suite même, pour un plan ieps qu'est ce que je ne ferais pas ? Donc, plus tard dans la journée, il vient chez moi, trankil 20h pile. On boit un p’tit apéro, on grille une clope et il pose ses pieds sur la table et me sort : « Lèche et décrasse, j’suis pressé ! » Direct aux ieps, je lui enlève ses skets (Asics noires et 5 blanches classic) et socks blanches Adidas bien fumantes avec des traces de transpiration pour finir avec une pure odeur de socks de trois jours. Je lui dévore les ieps en kiffant à mort. Sans tarder les socks ont volé et j’me suis attaqué à ses ieps trop purs. Depuis, ce mec j’le vois de temps en temps et on continue… http://slave-for-socks.skyrock.com > Chris et son nouveau pote Chris cherchait un photographe, il l'a trouvé et prend bien son pied avec lui. Mon pote est branché skets, cho7, survêts et je dois dire que je kiffe aussi : je lui ai sniffé les skets et les cho7, je lui ai sucé les orteils (il adore ça et j'ai commencé à triquer quand il s'est mis à gémir !), léché et sucé les tétons (il adore ça aussi) ; après je lui ai sucé les Les anciens locaux commerciaux de l’ancienne Superette d’Athis-Mons, située avenue Conrart (qui a été déménagé en une nuit…) vont laisser place à un magasin de vêtement ainsi qu’à une laverie automatique ! Je vais enfin pouvoir (Suite page 6) Les chaussettes (chanson pour fétichistes) Andy aime les chaussettes Les chaussettes à Eddy Les chaussettes en fil gris D'Eddy Lui donn’t envie d’baiser De baiser ses pieds C’est comme un sucre d'orge Parfumé à l'anis Qu’il prend dans sa gorge, Jimmy Il est au paradis. [Refrain] : Il aim’ les pénis, Andy Mais les chaussettes à Eddy Elles ont une odeur qui lui plaît mieux, Et qui le rend très heureux. Eddy aime les sucettes, Les sucettes à Andy. Les chaussettes à l'anis D'Andy Lui donn’nt envie d’ bander. C’est vraiment le pied Ses orteils sous la langue De son sexy mecton. Il prend ses jambes à son corps Et il le perfore à mort. Jerem http://lecorpsdunmec.canalblog.com SOCKS CHAUSSETTES COLLECTION Portrait AIRNESS joue l’originalité Contrairement aux grandes marques (Nike, Puma, Adidas…) qui proposent des lots de chaussettes de sport blanches uniformes, Airness a choisi de faire preuve d’originalité dans sa gamme, en jouant CHRIS Footballeur made in USA A l’occasion des Gay Games de Cologne, le site du magazine Têtu a proposé de faire plus ample connaissance avec un participant de cet événement sportif et festif LGBT mondial. «Depuis quand je joue au football ? Mais, depuis que je marche !» Pour Chris, le ballon rond est une évidence. Ce sexy membre des San Francisco Spikes n'a, à 27 ans, nullement l'intention d'abandonner un jour cette passion dévorante. «Dans le foot, j'aime tout, s'enthousiasme-t-il. J'aime la compétition, j'aime le côté physique, j'aime transpirer [surtout des pieds, n’est-ce pas ? NDLR]… Et puis, bien sûr, il y a la gloire que l'on retire après un but.» Parce qu'il n'y a pas qu'avec son sourire mutin, son piercing dans le nombril et sa tête de taureau tatouée sur l'épaule gauche que Chris fait des ravages. Pas qu'avec son torse subtilement dessiné et légèrement poilu non plus. «Eh oui, je suis celui qui marque les buts...», lance l'Américain aux chaussettes bouchonnées, un regard qui en dit long à l'appui. Après Cologne, le footballeur made in USA restera encore deux semaines sur le Vieux Continent, pour des crochets par Amsterdam puis Berlin. Et… oui, Chris est célibataire [c’est pas possible ! NDLR] avec les couleurs. Ici, la marque française a décliné dans ce lot de deux paires de chaussettes le gris et le noir, avec toujours cette pointe d’originalité dans la manière de les assembler. Evidemment, c’est moins économique quand on ne peut pas changer une chaussette sur deux. C’est peut-être pourquoi les chaussettes Airness restent encore très discrètes aux pieds des garçons… (Suite de la page 5) avoir des chaussettes propres... Non mais sans déconner, vous faites comment, vous, pour garder vos chaussettes bien blanches et sans bouloches, même après 50 lavages ? Ça m'a toujours intrigué... www.elfronto.info/blog > Chaussettes blanches Je viens de lire sur le web que les femmes détestaient les hommes qui portent des chaussettes blanches. Pour elles, cela serait une faute de goût… Un peu radical non ? Après tout cela dépend du pantalon, de sa taille et de l’harmonie des couleurs du mec. Pour moi, chez les garçons, je trouve ça sexy… surtout ceux qui n’ont pas de pantalon ! C’est comme ça, si le mec est tout nu et qu’il porte des chaussettes, je préfère qu’elles soient blanches. C’est peut-être le côté sportif qui revient à mes souvenirs… bizarre. www.leblogdefred.com 6 SOCKS La Grande Nouvelle Ils étaient faits pour se rencontrer Par une belle journée d'été, 1 - VINCENT Vincent part se balader dans une forêt où il y fait la rencontre de Thibault. Les deux garçons viennent de connaître séparément un épisode fétichiste, plus ou moins apprécié. Après discussion, Vincent met au défi Thibault N ous avons tous une part de nous qui nous pousse à la solitude et à l'indépendance. Cette partie de notre personnalité se manifeste obligatoirement à un moment de notre vie, que ce soit dans un moment difficile ou pas. Il nous pousse involontairement contre notre gré à nous renfermer sur nous-même et à tout quitter durant un court instant, afin de fuir le quotidien lassant. Cela Vincent l'avait compris, et en ce beau jour d'été, il avait bel et bien décidé de s'éloigner le plus loin possible de cette frénésie endiablée dans laquelle il s'était retrouvé. Et en se coupant ainsi de cette inquiétante perturbation, Vincent savait qu'il reviendrait dans son quotidien beaucoup plus fort que lorsqu'il partit. Les causes de cette étrange coupure soudaine furent provoquées par une bien étrange découverte qu'il avait faite quelques jours auparavant... En surfant sur un site pornographique, Vincent tomba nez à nez avec un site particulièrement surprenant, un site qualifié de « fétichiste ». Sur le coup, il s'attarda sur le site, lisant avec intérêt chacune des lignes qui expliquaient clairement la pratique du fétichisme qu'il ne connaissait pas avant cela, puis une fois sa lecture terminée il partit surfer dans la rubrique «Images ».Des photos en tout genre comportant des pieds étaient disponibles : des pieds nus, des pieds couverts de chaussettes ou encore en chaussure. Plus étonnant, sur la plupart de ces photos apparaissaient des hommes en plein plan, visibles sous tous les angles. Sur le moment Vincent resta dégoûté par cette pratique qui avait tout pour dénaturer le véritable amour, puis au fil de la soirée, après avoir visité un centième site fétichiste, il commença à trouver cette pratique assez originale et plutôt tentante, surtout l'idée de soumettre un gars à ses pieds couverts de la même cho7 depuis deux jours ! Voila pourquoi, dès le lendemain, il s'inscrivit sur un site de rencontre entre fétichistes, où il échangea son adresse Hotmail avec quelques-uns des contacts en ligne sur ce même site : « pied2mec », « pied-marseillais », « bouffeur-deskets ». Avec « le sniffeurdu26 », il papota tout au long de la soirée, en montrant à plusieurs reprises à sa webcam ses beaux panards couverts d'une cho7 plus tout à fait blanche. de lui masser les pieds. Il sympathisa très vite avec l'un d'entre eux, avec qui il organisa un rendez-vous plan pieds le lendemain chez cette même personne. Bien évidement, il prit soin de garder les mêmes cho7 à ses pieds afin de répondre à l'attente de cet étrange « bouffeur-de-skets », et sans plus attendre il se rendit à l'adresse qu'on lui avait transmise sur le Net. Une fois arrivé devant la porte d'entrée de ce garçon, Vincent sonna et attendit que celui-ci lui ouvre. Il s'en fallut d'une bonne minute avant de voir le véritable visage de ce garçon, qui lui paru du même âge. Et sans plus attendre il (Suite page 8) 7 SOCKS (Suite de la page 7) pénétra dans l'appartement où il se déchaussa, laissant ses Lacoste à l'entrée et avançant en cho7 Adidas tout en suivant ce garçon qui l'emmena dans sa chambre. Ses cho7 étaient des Adidas de couleur blanche mais extrêmement sales par les malpropretés qu'il avait ramassées depuis trois jours. Un trait bleu très fin coupait la cho7 sur toute la largeur des orteils. A pres avoir parlé de longues heures sur le lit du garçon fétichiste, Vincent s'allongea sur le lit sous les recommandations de l'inconnu et se laissa masser les pieds à travers le coton rêche de sa cho7. Il y prit très vite goût, et il laissa le garçon glisser ses doigts sur toute la longueur de son pied, afin de le relaxer et de le débarrasser de toutes ses crampes présentes sur sa plante. Le garçon continua durant un bon quart d'heure de le masser, trop conquis de voir le ténébreux Vincent satisfait de cette douceur si raffinée. Puis il s'arrêta à la dix- septième minute, où il retira sans permission la cho7 du garçon, qu'il garda dans sa main avant de la plaquer contre son nez pour savourer et s’imbiber de l'odeur du panard de Vincent. Cette odeur devait sans nulle doute le polluer, puisqu'elle survolait déjà dans l'air de la chambre, au grand désarroi de Vincent qui avait pour habitude de dire qu'il ne puait pas des pieds. Mais ce fut une conquête pour l'autre garçon qui respira à en perdre haleine le coton de la cho7 sale, tout en caressant de son autre main le pied de Vincent allongé sur le lit et à la limite du sommeil... «Réveillezvous, mon bon roi, il est 19 h !», osé vous réveiller ! »... Vincent se releva du lit en constatant, en sentant le froid sous ses pieds, qu'il était pieds nus, alors il jeta un regard à ses pieds, puis un autre regard sur le sol aux alentours du garçon figé debout, qui portait à ses pieds les cho7 de Vincent. « Attends, tu fous quoi avec mes cho7, là ? » Le garçon baissa le regard sur ses pieds et répondit à Vincent : « C'est un rituel, maître. A chaque fois que je suis offert aux pieds d'un garçon, je garde pendant une semaine ses cho7 à mes pieds, pour garder sur moi son odeur ! » Vincent inclina les sourcils, puis lui répondit étonné : - Pourquoi tu m'appelles « maître » et pas Vincent ? - Parce que je vous respecte, je ne me permettrais pas de vous manquer de respect ! - Non, mais attends, ce n'est pas en m'appelant par mon prénom que tu vas me manquer de respect ! Le garçon hésita et répondit furtivement : « Je préfère faire ainsi, si vous n'y voyez pas d'inconvénients ! » Vincent, silencieux, hocha la tête pour dire oui et repartit de l'appartement sans dire un mot. chuchota une voix masculine, provoquant le réveil du garçon qui ouvrit délicatement les yeux, tout en s'étirant et en bâillant bouche grande ouverte. L « Je suis où, là ? » demanda à voix basse et étonnée le jeune Vincent avant que le garçon ne lui réponde d'une voix conquise : « Vous êtes chez moi, mon bon maître, vous vous étiez endormis et je n'ai pas e lendemain matin, Vincent était épuisé et prit son temps avant de sortir hors de son lit. Un regard rapide sur son téléphone portable où il vit un message non lu dans sa boite de réception. « Vos cho7 m'ont tenu chaud toute la nuit, maître, et votre odeur est un vrai plaisir pour mon nez ! » Indifférent à ce message, Vincent le supprima de suite et se leva (Suite page 9) 8 SOCKS (Suite de la page 8) pour se préparer afin d'aller au plus vite en cours. « Je pense à vous, mon maître ! J'aimerais sincèrement être sous vos pieds si beaux et si délicieux ! » lut Vincent en plein cours d'histoire en toute discrétion avant de reprendre une oreille attentive au cours de sa prof. « Je me branle dans le bus avec l'une de vos cho7, maître, c'est un véritable plaisir pour moi !» Voila ce qui avait poussé Vincent à se couper de tout en un si beau jour d'été où le soleil avait tout pour rendre cette journée merveilleuse. En l'espace de trois jours Vincent avait reçu sur son téléphone portable une cinquantaine de messages qui avaient réussis à le conduire, plein de remords, dans cette immense forêt verte, l'âme solitaire. Le cœur brisé par cette erreur qu'il avait commise quelque temps auparavant, l’a poussé à s'éloigner de tout durant une journée pour se vider totalement l'esprit. Il est vrai que pour certains, l'homosexualité est une attirance que l'on n’assume pas, mais qu’en est-il de tous ces fétichistes qui refoulent leur envie de pieds durant de nombreuses années. Qu’en est-il de ces garçons purement hétérosexuels qui ne peuvent aucunement parler de leur passion pour les pieds, sous peur d'être considérés comme des gays, tout ça uniquement parce que nous vivons dans un monde trop stupide pour comprendre ! Cela Vincent l'avait bien saisi. Voilà deux jours qu'il essayait sans répit de se confier à quelqu'un capable de comprendre son attirance si nouvelle qu'il venait de découvrir. Mais à son grand désespoir, personne n'était apte à comprendre, que se soit ses amis masculins ou encore féminins, ou bien entendu sa famille, trop juste sur les principes qui nous lobotomisent. Mais cela allait bientôt être réparé puisqu'une oreille attentive allait se prêter aux confidences du jeune Vincent qui ne se doutait de rien... 2- THIBAULT N ous avons tous une part de nous qui nous pousse à la solitude et à l'indépendance. Cette partie de notre personnalité se manifeste obligatoirement à un moment de notre vie, que ce soit dans un moment difficile ou pas. Il nous pousse involontairement contre notre gré à nous renfermer sur nous-même et à tout quitter durant un court instant, afin de fuir le quotidien. Cela Thibault l'avait compris, et en ce beau jour d'été, il avait bel et bien décidé de s'éloigner le plus loin possible de cette frénésie endiablée dans laquelle il s'était retrouvé... Pour beaucoup de personnes qui le connaissaient, Thibault avait la réputation d'être un garçon sérieux qui respectait toujours les règles. Ses devoirs étaient minutieusement terminés avant même qu'on ne lui répète de les achever. Son langage était correctement employé, sans la moindre trace de vulgarité. Et bien entendu, sa tenue en cours comme dans la vie active était, à la stupeur de beaucoup, jugée parfaite. En effet Thibault se différenciait facilement de ses autres camarades trop mal élevés sur un grand nombre de critères. Dont un qui fut tout au plus particulier, mais qui resta, à la différence du reste, secret. Ce secret fut qu'il était fétichiste des pieds masculins, et délibérément accro aux cho7 sales de ses potes. Suite à une entorse à la cheville qui lui avait valu un grand nombre de séances chez le kiné, Thibault avait développé, suite aux tendres gestes riches en bienfaisance du kiné, un plaisir intense et inavouable pour les pieds masculins. La simple vue d'une cho7 sale traînant sur le sol fut insupportable pour le garçon qui se voyait dans l'obligation de la sentir et la frotter sur son visage. Et ce n'est qu'au fil du temps que Thibault dut faire face à ses démons qui le poussaient très vite à commettre l'inimaginable. (Suite page 10) 9 SOCKS (Suite de la page 9) T out commença lors d'une soirée qu’il passait chez son meilleur pote, où durant son sommeil, il fut poussé à lui lécher les pieds en douceur afin d'éviter un réveil trop brutal de la part du garçon qui dormait à poings fermés. Puis, par la suite, sa démence se transforma en cleptomanie, le poussant contre son gré à voler de nombreuses fois les cho7 sales de ses potes qui ne se rendirent jamais compte de ce geste tellement traître. C’est ainsi que Thibault avait récolté une centaine de paires de cho7 sales appartenant à ses potes, et qui furent toutes vidées de leur odeur suite au grand nombre de respirations faites par Thibault dans celles-ci. Mais ce n'est pas son addiction pour les cho7 qui l’avait conduit aujourd'hui même à venir prendre du recul dans cette immense forêt vierge. Ce qui l'avait poussé à venir se couper du monde fut l'actualité rebondissante de ces trois derniers jours... 17 h : cours de mathématiques. Thibault s'ennuya à mourir dans la grande salle de classe, délaissée des élèves, où travaillait uniquement une dizaine d'ados, pour la plupart des filles. Trop fatigué par les cours fastidieux, Thibault posa son regard sur la belle paire de skets qui se trouvait devant lui et qui était portée par un jeune rebeu de dix neuf ans, qui semblait suer dans ses Converse en cuir noir. Entre le textile du pantalon en jean bleu et le cuir de sa chaussure, apparaissait un coton blanc qui parut doux rien qu'en le regardant et qui réussit à stimuler l’esprit de Thibault, affamé de cho7. Le garçon bougea les pieds à de nombreuses reprises, croisa même les jambes avant de les étendre sous son bureau, puis il vint à lever son talon de chaussure, libérant une petite odeur qui arriva jusqu'au nez de Thibault qui ne cessait d'admirer les panards que le jeune garçon aéra hors de sa chaussure. Puis, par la suite, celui-ci enleva complètement sa chaussure, posant son pied en cho7 sur le cuir de sa Converse, sans apercevoir l'érection du jeune Thibault qui se trouvait derrière aux premières loges de ce magnifique spectacle. De sa position, il put s’apercevoir que le coton du vêtement était humide, puisque des taches transparentes incolores apparaissaient sur le dessous de la cho7. Thibault se rinça l'œil jusqu'à la sonnerie signalant l'interclasse. Biiiiiiiiip.... La sonnerie retentit et tous les élèves sortirent pour une bonne dizaine de minutes de défoulement. Thibault suivit le rebeu aux Converse qui marchait, tout en tapant un SMS, dans le couloir du lycée. Alors que le garçon tapait son SMS, Thibault lui emboîtait le pas tout en dévorant ses longs pieds du regard. Puis une fois son SMS envoyé, le garçon s'arrêta et s'étira en plein milieu du couloir, sous l'arrêt brutal de Thibault qui était encore rivé sur les délicieux pieds du garçon. A pres avoir terminé cette longue heure d'abstinence passée en compagnie des maths, Thibault s'était rendu devant la maison du rebeu qui était rentré depuis quelques bonnes minutes déjà, et planté comme un piquet devant sa porte, il se décida à sonner. Le garçon lui ouvrit, étonné de voir son camarade, avec qui il parlait peu, planté devant sa porte. Il lui demanda : « Qu'est ce que tu fais là ? » Thibault resta muet, trop occupé à trouver une réponse convenable à la question puis il répliqua : « Je voulais te parler d'un truc urgent ! » Le garçon leva les sourcils puis se décida à le faire rentrer avant de l'emmener dans sa chambre. Une fois entré dans la chambre, Thibault jeta un œil indiscret aux décorations bien ordonnées de la pièce, puis se décida d'utiliser la carte franchise pour arriver à ses fins en lui dévoilant : « Tes pieds me font grave envie ! »... Encaissant avec consternation une telle révélation, le garçon resta figé de surprise devant Thibault qui se sentit de plus en plus mal à l'aise, vu son visage meurtri par la honte, puis le garçon lui répondit : « T'as fais tout ce chemin pour venir me dire que tu bandes sur mes pieds ? » Thibault n'eut pas le courage de lui répondre les yeux dans les yeux, alors tout en fixant ses pieds en cho7, il lui répondit : « Oui, je voulais que tu le saches, et qu'importe si cela doit me rendre ridicule ! » En entendant une telle réponse, le garçon, vu l'embarras qu'éprouvait son camarade de classe en lui déclarant sa flamme pour ses pieds, est alors parti s'allonger sur son lit et ordonna à Thibault : « Allez, viens donc sentir mes cho7, Thib' ! »... Thibault, heureux d'une telle demande, se jeta à toute vitesse sur les pieds du garçon, qu'il sentit avec beaucoup d'amour, avant de lui étaler sa langue sur la peau pour goûter au parfum suave du beau rebeu. La peau du rebeu n'était pas aussi douce qu'elle le parut, elle était moite, très moite. En la léchant, Thibault avait l'impression de lécher un pied tout juste sorti de la douche. L'humidité contenue sur sa peau cuivrée expliqua la moiteur de sa cho7 blanche qu'il avait respiré pleinement juste avant cela. Et le coton présent entre ses orteils avait été retenu par ses longs ongles négligés et par sa sueur fortement présente entre ses longs doigts de pieds. Durant une bonne demiheure, Thibault nettoya à la perfection les pieds du garçon, avant de quitter les lieux en étant gratifié d'une paire de cho7 que le garçon avait porté toute la journée, et qu'il venait d'offrir à Thibault pour pimenter ses nuits loin de ses pieds transpirants. Mais en rentrant chez lui, Thibault était déçu d'une chose surprenante... Bien qu'il venait de se régaler comme jamais dans ce début de soirée, quelque chose l'avait laissé sans voix... Il n'avait pris aucun plaisir à faire ce plan pieds sur demande, puisque son plaisir il le prenait à fantasmer dans le plus grand des secrets, à l'abri de tous les regards... La rencontre : lire page 12 10 SOCKS Innovation Chaussettes Thyo, garanties anti-transpiration En mode trail ou en mode route, le verdict est absolument … unanime ! Ces chaussettes techniques sont un super produit. D ans ma courte vie de runneur, j’ai essayé différentes marques de chaussettes de trail running : - des Lafuma en trail qui sont, ma foi, très très épaisses, qui tiennent bien trop chaud et avec lesquelles l’eau ne s’évacue pas. - des Kalenji de base : orange ou vert fluo, c’est fun, j’aime bien, assez épaisses mais elles ont de la belles ». Premier point, oui, elles sont belles, mais pas que ça…. Quelques jours plus tard, je me rends dans une célèbre boutique de running marseillaise, le vendeur me demande si j’ai des chaussettes pour essayer des chaussures. Je sors timidement mes Pody Air de mon sac. Je suis alors gratifié d’un « excellent choix, excellentes chaussettes, ce sont les meilleures du marché ». Je me redresse sur ma chaise : « ouais ouais, je sais, je m’y connais, qu’est-ce que vous croyez…» Je les ai donc testées lors de séances de vélo. Je n’ai pas souffert de transpiration, elles n’ont pas glissé, une tenue parfaite malgré leur finesse, je vous les recommande. Je vais d’ailleurs me prendre une paire de trail pour remplacer mes Lafuma. tenue, tiennent bien, n’ont pas bougé en un an après de multiples lavages mais sont définitivement trop épaisses pour courir en été ou dans les pays chauds. - des Mizuno : elles étaient à 10 euros les 3 paires : pour des chaussettes techniques, avouez que c’était tentant. Je ne sais pas où ça cloche : malgré la maille ajourée pour évacuer la chaleur, ça chauffe ; malgré la partie élastique, ça glisse et le pompon, en 35/38 alors que je fais du 38 elles sont trop grandes et après une seule utilisation, elles n’ont plus aucune tenue. Quand j’ai reçu et ouvert l’enveloppe contenant ces Pody Air Run, mon entourage et moi-même avons spontanément dit quelque chose comme « wouahhh, elles sont 11 Vincent, consciencieux comme ce n’est pas permis, a poussé le vice jusqu’à courir avec une Thyo Pody Air Trail à un pied et une quelconque à l’autre pour comparer. Lui aussi a apprécié le look et le confort du modèle trail, notamment l’efficacité des renforts au talon et sur l’avant du pied. Mais ce qui l’a le plus impressionné, bluffé même, est la réelle efficacité du système anti-transpiration. Des sorties de 15 km et pas la moindre amorce d’un zeste de transpiration ! De mon côté, j’ai testé le modèle route. Je n’ai couru ni en Vibram ni en Zoot. J’ai ressorti mes Adizero Adios pour l’occasion et ai attendu une bonne grosse chaleur pour réaliser l’essai sur une sortie d’une vingtaine de kilomètres. Je ne vais pas être très original… Design sympa, confort parfait et rare efficacité du système antitranspiration. Pieds secs après 20 km, même pas besoin de les laver. Enfin, j’exagère un peu. Conclusion : vous avez besoin d’une chaussette technique pour être à l’aise dans vos baskets ? Ne cherchez plus : THYO ! www.wanarun.net/blog/ Chaussettes anti-tique, ça marche Au mois de juin 2010, le fabricant alsacien Labonal a lancé la première gamme de chaussettes anti-tique du marché. En collaboration avec une société mulhousienne qui travaille sur la fixation de molécules actives sur les fibres textiles, et après des essais concluants, les chaussettes para-tique sont commercialisées. La nouvelle chaussette, en polyester anti-transpiration et qui monte jusque sous le genou, cible trois clientèles principales: les familles pour les promenades, les randonneurs chevronnés et leurs clubs, et les professionnels de la forêt. Un premier stock est parti, un millier d’autres paires viennent d’être traitées. Le fabricant compte vendre 50 000 à 100 000 paires chaque année. A ceux qui douteraient de l’efficacité de la chaussette, la société a mis à disposition une documentation expliquant que le bas des jambes constitue la principale source d’accès à la peau de l’homme, que le principal actif repousse les tiques et agit sur leur odorat, que les effets sont durables jusqu’à plus de 50 lavages. (Source : L’ALSACE et DNA) SOCKS 3 - La rencontre matin 8 h dans ses belles et montantes chaussettes blanches qui couvraient également sa cheville et le bas de son mollet moyennement poilu. Sur ce coton habituellement si blanc, éblouissant l'œil d'un quelconque fétichiste, était marqué de nombreuses traces sombres de couleur marron, similaires à de la boue, et qui étaient parvenues à tacher de saleté le coton épais et délicat de sa cho7 au niveau de la cheville. Sur son mollet, on pouvait admirer le contraste de sa peau claire et la blancheur souillée de sa cho7 tachée de boue. En règle générale, Thibault était habitué à tacher ses cho7 à chaque fois qu'il sortait, et cela que ce soit en jean, en short ou en bermuda. Ainsi la plupart de ses cho7 blanches arrivait en fin de journée à changer de couleur et à devenir grise, marron, voire noire... M ais le temps passa et au bout de quelques secondes le chemin de Vincent et Thibault se croisa et créa quelque chose d'inattendu. Lorsque les deux garçons furent côte à côte, après s'être salué, quelque chose de déroutant se produisit. Le regard de Thibault resta scotché aux baskets de ce bel inconnu. V oilà ce qui explique la présence actuelle de Thibault dans cette vaste forêt. Thibault avait appris, suite à son expérience avec le rebeu, l'intensité plus prononcée du désir, lorsque celui-ci demeure secret ! Et à présent il savait qu'il avait commis une erreur qu'il ne se pardonnerait jamais, puisque en goûtant aux pieds de son camarade il provoquait la cessation de désir. Mais dans peu de temps il allait, sans le savoir, commettre de nouvelles erreurs irréparables, lorsqu'il ferait la connaissance de Vincent avec qui il partageait une quantité de points communs... Thibault était chaussé d'une paire de Nike Blazer Low Classic de couleur blanche, ornée d'un gros signe « Nike » de couleur turquoise tracé de chaque côtés extérieurs de ses chaussures fraîchement salies par de multiples morceaux de terre qui s'étaient agrippés aux cavités de sa semelle, ajoutant une touche obscure à la blancheur de ses magnifiques chaussures. C'est à l'intérieur de ses belles skets que Thibault suait pleinement de tous ses pores, et cela même à travers le coton doux de ses chaussettes blanches de marque Puma qui retenaient une humidité à lourde épreuve. Et comme la plupart du temps, Thibault réussissait sans difficulté à rendre humide l'intérieur de sa cho7, de par ses nombreuses activités sportives effectuées au cours de la journée. Ses pieds étaient enfermés depuis ce Le beau Vincent semblait bel et bien ne laisser personne indifférent, puisque involontairement il avait su taper de plein fouet dans l'œil affamé de Thibault qui ne cessa à aucun instant de savourer du regard sa paire de Lacoste Swerve Edge de couleur noire. Son regard ne put se relever de cette magnifique paire de chaussures presque comme neuves qui chaussait le garçon de manière virile et sexy, et qui laissait deviner une paire de cho7 bien daubantes. Son jean G-Star qui moulait ses fines et grandes jambes s'assortit pleinement avec la couleur sombre de ses baskets. Et discrètement Thibault eut la chance d'apercevoir une paire de cho7 blanches qui était visible grâce aux élastiques qu'il avait mis sur son pantalon au niveau des chevilles. Ses cho7 étaient sans marque, puisque aucun motif n'était présent sur la partie extérieure de la cho7 au niveau de l'élastique. Les cho7 de Vincent étaient aussi blanches (Suite page 13) 12 SOCKS j'ai trouvé ça trop bidon, mais là je suis prêt à changer d'avis si tu arrives à me convaincre ! » C'est à ce moment que Thibault releva enfin ses yeux des chaussures de Vincent pour affronter son regard sombre terriblement captivant. Puis, indiscret, il se permit de se renseigner sur les pieds du garçon avant de passer à l'action, en lui demandant quelques infos capitales auxquelles Vincent répondit : « Je fais du 47, je ne pue presque pas des pieds, et je porte les mêmes cho7 depuis hier matin... En ce qui concerne mes goûts, j'aime bien le massage des pieds, surtout quand j'ai trop marché comme aujourd'hui, et je suis hétéro ! » Thibault fut conquis par cette personnalité qu'il cherchait désespérément depuis longtemps, et impatient de passer à l'acte. Il suivit Vincent dans un coin tranquille de la forêt. (Suite de la page 12) qu'une mousse de chantilly, sa blancheur sur laquelle tapait le soleil était aveuglante et aguichait l'appétit sexuel de Thibault qui ne put décrocher son regard des grands pieds du garçon. Le contraste du blanc de la cho7 et du jean s'assortit pleinement dans un duel typiquement masculin, ce qui ajoutait une tonalité rebelle au look moderne du jeune Vincent. Thibault ne put relever son regard d'une si belle paire de skets. Vincent se rendit aussitôt compte de l'envie qui taraudait le blondinet, resta indifférent et silencieux, avant de lui rétorquer avec humour : « T'es en kiff sur mes pieds ou quoi ? » Un silence, puis Thibault lui répondit sans scrupule : « Ouais, complètement ! »... Ce qui fit sourire Vincent, qui ne put s'empêcher de lui demander : « T'aimerais les masser ? » 13 A cela Thibault garda d’abord le silence, puis il se permit de lui lancer : « Ouais, ça me branche grave comme idée ! ». Vincent se sentit compris, ce qui lui plut. Il relança la conversation : « Ces derniers temps, il m'est arrivé beaucoup de choses, et je ne serai pas contre de nouvelles expériences à partager ! » Le regard toujours ancré sur les cho7 blanches du garçon, Thibault reprit : « J'ai moi-même eu un quotidien chargé ces derniers jours, et je ne serai pas contre pour oublier ces mauvais moments en me retrouvant à tes pieds ! ». U n courant passa très vite entre les deux garçons, et Vincent se permit de lui confier : « J'ai déjà eu une pratique fétichiste et personnellement Une fois arrivé à leur squat après quelques minutes de marche rapide, Vincent, épuisé, s'était jeté dos sur l'herbe en position allongée. Le regard fixé sur le ciel qui s'assombrissait, Vincent ouvrit la discussion en annonçant à Thibault, debout et immobile à côté de lui : - Avant de commencer, juste une question. Tu aimes les pieds depuis combien de temps ? - Depuis que je me suis foulé la cheville, il y a dix ans. Les séances de kiné ont servi de déclencheur. Et toi ? - Moi... objecta Vincent, surpris, je n'ai jamais dit que j'aimais les pieds, j'ai juste dit que j'aimais qu'on me les masse, c'est assez différent ! Mais vu que les fétichiste êtes les plus doués pour ça, ça me permet d'économiser des séances de thalasso ! Puis Vincent ordonna : « Bon, assez bavardé, masse-moi les pieds ». (Suite page 14) SOCKS (Suite de la page 13) Vincent gigotait des pieds dans ses chaussures pour que Thibault comprenne qu’il s'impatientait. Mais la transmission était bien passée, puisque Thibault se mit en position assise, en tailleur sur le sol, devant les deux pieds du garçon. Une fois assis, il attrapa le pied gauche de Vincent d'une poigne virile, au niveau de sa cheville, puis de sa seconde main il caressa le mollet couvert du jean. D'une longue caresse délicate, il passa lentement ses doigts sur la cheville du garçon, frottant du bout des doigts le coton de sa cho7, ce qui éleva son excitation. Sa respiration devint plus forte et incontrôlable. Il ressentit toute la fraîcheur du pied à travers l'épais coton de la cho7 blanche, et trop excité par cette matière textile, il amplifia son excitation en déchaussant le pied gauche de Vincent. Tout en retirant délicatement sa chaussure, il sentit un petit air chaud sortir de la chaussure du garçon, qui s'enchaîna dans un intervalle de quelques secondes d'une légère odeur de renfermé. Cette petite odeur qui fut agréable à l'expiration, reflétait toute la chaleur contenue depuis ce matin dans la chaussure si peu aérée du garçon. Ce qui scotcha Thibault qui sentit ses narines s'inonder de cet air chaud et odorant qui s'était libéré des Lacoste de Vincent. Thibault resta impressionné par l'agréable odeur que dégustaient ses narines. Puis il dévora du regard les cho7 du garçon. A travers le coton blanc tacheté à certains endroits stratégiques (comme le bout de la cho7 au-dessus de ses orteils) d'une marque noire presque transparente causée par le cuir de la chaussure qui avait déteint à cause de sa forte transpiration, il aperçut avec beaucoup de plaisir le moulage élégant de son vêtement sur son grand pied fin et masculin. C’est en admirant un si beau membre que Thibault ne put retenir son érection dans son caleçon, en jugeant à la vue de ce pied en cho7 toute la fermeté et la force du grand gaillard qui restait allongé à plier ses orteils dans sa cho7 sous le regard dégoulinant d'orgasme de Thibault. En effet, ce fut à travers la cho7 blanche assez sale de Vincent que se dessinaient tous les contours virils du pied du garçon. A commencer par des orteils finement droits et à la longueur attrayante qui donnaient plus de taille à son grand pied. Ainsi qu'une plante creuse et ferme qui nous donne facilement envie de la chatouiller pour voir le garçon tordre ses doigts de pieds. Sans oublier ce dessus bombé et plein de muscles, dessiné avec beaucoup de précision qui laissait à penser que cette cho7 allait bientôt se craquer sous le poids de sa masse musculaire. Son grand pied tout de blanc vêtu fut terriblement chaud au toucher, cela Thibault le sentit en caressant de ses doigts la plante à travers le coton d'un geste hésitant, trop pris par le désir. Le blondinet se sentit possédé par son vice, à la vue de ce pied plus que sensuel. Il est important de préciser que la cho7 était marquée de traces grises au niveau de la plante, suite aux souillures que Vincent avait dû accrocher à son vêtement ces deux derniers jours, ce qui n'échappa pas à l'œil vorace de Thibault qui n'avait jamais tenu dans sa main un si beau spécimen. En le portant d'une main, Thibault put sentir tout le poids du garçon ainsi que sa force qui ne fut pas des moindres, et curieux de savoir il lui demanda quel était le sport qu'il pratiquait pour avoir des pieds aussi riches en masse musculaire. Et sans hésiter Vincent lui répondit franc jeu, le rugby, ce qui excita une nouvelle fois Thibault qui en caressant la plante du garçon, s'imagina l'état de son pied après un long match acharné et victorieux. En lui caressant la plante, il imagina le pied du rugbyman transpirant, ce qui ne cessa point de faire grimper sa tige dans son froc. T oute sa force était portée sur une main, et Thibault apprécia la réaction de Vincent qui se tortilla de rire sur l'herbe à chacune des caresses du garçon. Le pied de Vincent était brûlant, au point de réchauffer Thibault qui frissonnait quelques minutes avant cela. Et quelques instants après son déchaussement, l'odeur fut très peu présente, mais essentiellement présente sur le coton très peu doux de la cho7. Bien décidé à prendre goût à son odeur, Thibault caressa une dernière fois la plante du pied du garçon, qui se mit à (Suite page 15) 14 SOCKS (Suite de la page 14) pouffer de rire une nouvelle fois. Avant d'attaquer sa séance de sniffage du coton de la cho7 qui avait, après ces quelques chatouilles, sécrété de nouvelles gouttes de sueur. Alors il posa son nez sur le coton au niveau des orteils où il inspira profondément tout en savourant ce mélange de cho7 et de transpiration qui pénétra son nez avant de prendre goût dans sa bouche. Il respira telle une bête prête à s'asphyxier dans le coton gris de la cho7 de Vincent qui était toujours allongé sur l'herbe et qui se laissait faire, tout en écrasant sous son pied le visage du jeune Thibault qui apprécia ce geste qu’il prit pour de l'affection. toute neuves portées seulement depuis deux jours, ce qui expliquait l'odeur particulièrement prenante de son pied. Prenante mais tellement personnelle, puisque à l'odorat elle avait des connotations sucrées et humides qui firent un onctueux mélange pour les fosses nasales. à Thibault qui ne put s'empêcher de l'attraper en plein vol dans ses narines. Ainsi pied nu, Thibault se rendit compte d'un détail important : Vincent n'avait pas coupé ses ongles, vu leur longueur. Thibault jugea que leur longueur était tout de même très peu correcte pour la sensualité d'un tel garçon, mais heureusement leur propreté était parfaite, puisqu'ils n'étaient aucunement recouverts de saleté noire. L De toute sa force, le rugbyman enfonça sur le visage du garçon son grand pied musclé dont l’odeur de cho7 pénétrait les narines de Thibault qui respirait à e coton étouffa la peau de Thibault qui se sentit épuisé par une telle chaleur et une telle masse sur sa gueule, puis, à bout de force, il relâcha le pied de Vincent de manière brutale. Avant de reprendre son souffle, il jeta un regard valorisant à Vincent qui riait comme un bossu allongé sur l'herbe. « Ton odeur me plaît beaucoup, mais la chaleur que dégage ton pied est insupportable ! » lui révéla Thibault, épuisé tout en caressant les orteils enfouis sous la cho7 du garçon. « En général, je sens moins Après cette découverte surprenante, Thibault inspecta le radieux pied du garçon, finement long, aux tendons visibles. Et trop gourmand de cho7, Thibault arrêta l'inspection en posant le pied gauche nu sur l'herbe pour attraper le suivant qu’il ôta également de sa chaussure et de sa cho7 blanche un peu moins sale, qu'il prit avec la première dans ses mains afin de les coller à son visage et de respirer à nouveau le tissu parfumé, sentant le beau gosse sportif. Evidement, l'odeur fut doublée, car premièrement il avait les deux cho7 de s'en exploser les sinus. « D'habitude, je ne sens pas des pieds ! » lui révéla Vincent d'un sourire sadique aux coins des lèvres, avant de frotter son pied sur le visage de Thibault qui fut forcé de respirer toute l'odeur qui commençait à lui monter à la tête du fait de son intensité. des pieds ! » rectifia Vincent, les larmes aux yeux après ce fou rire intense. Puis Thibault, qui était bel est bien prêt à continuer, reprit le pied de Vincent posé au sol et le releva en l'air avant de le déshabiller de sa cho7, laissant tomber au sol plusieurs copeaux blancs de coton. A noter que Vincent marchait depuis deux heures trente sous le soleil, dans une paire de cho7 qu'il avait portées la veille, enfouies dans une paire de skets Une seconde chaleur quitta son pied, et comme la première, elle fut précédée par une discrète odeur bien masculine. Ce qui n'échappa pas une nouvelle fois Vincent sur son visage. Et deuxièmement l'une d'entre elle avait été retournée, mettant contre son nez la face intérieure du coton dans lequel Vincent avait transpiré depuis deux jours. Et doublée, l'odeur fut plus agréable, plus parfumée, plus odorante, ce qui fit planer Thibault qui imbibait ses poumons du parfum de Vincent. S’il avait dû qualifier cette odeur, il aurait sans nul doute mis les adjectifs suivants : force, virilité, discrétion et 15 (Suite page 16) SOCKS (Suite de la page 15) charisme, puisque à travers cette délicieuse odeur se reflétait chacune des facettes de la personnalité de Vincent. Cette odeur était très particulière, car elle était à la fois discrète et intense lorsque l'on respirait le coton de la cho7 appartenant à Vincent. Mais ceci dit, contrairement à beaucoup de mecs, elle n'avait rien d'écœurant, si ce n'est une odeur de renfermé, de transpiration et d'effort prononcé qui se matérialisait pour laisser un goût sucré en bouche. Pour Thibault, c’était le genre d'odeur que l'on ne peut pas oublier si facilement, une telle merveille sentant la « bogoss attitude » à plein nez. Le coton, rêche à l'extérieur et humide à l'intérieur, était des plus raffiné. Le rêve enfin réalisé... M ais ce rêve allait devenir de plus en plus intense lorsque Vincent, couché sur l'herbe, lui dit à moitié endormi : « J'ai des crampes au niveau des orteils, enlève-les moi, s’il te plaît ! ». La supplique ne déplut pas à Thibault. « Pas de souci ! », répondit-il avant de reposer à ses côtés sur le sol la belle paire de cho7 blanches qu'il posa en boule. Puis, afin de répondre aux attentes de Vincent, il saisit l'un de ses deux pieds et le massa agréablement d'un geste vif et puissant. La peau était extrêmement lisse, et aucune impureté n’était présente, si ce n'est la moiteur de son pied qui était légère comparée à ce que sentait ses cho7. A coup sûr, presser ses cho7 aurait pu remplir un verre à liqueur de sa sueur ! Thibault passait ses doigts dans les fins orteils bien droits de Vincent, procurant au garçon un grand bonheur. Et entre chacun d'entre eux, dans les creux, traînaient quelques petits bouts de coton que Thibault enlevait et prenait en bouche comme des biscuits d'apéritif, tout en caressant lentement ce pied crispé terriblement musclé, où chaque muscle était entortillé d'épuisement. Au toucher, il sentit les muscles du garçon se détendre lorsque sa main les travaillait, pendant que Vincent semblait partir pour le pays des rêves. Et tout en l'emmenant dans ce monde reposant, Thibault le relaxait en passant sur la voûte plantaire sa main de braise qui détendit complètement la peau du pied de Vincent, et réussit à l'endormir complètement. ciel devenu noir au contraste aveuglant, avant de s'étirer dans l'herbe et de s'asseoir sur le sol. Il ressentit alors une agréable sensation dans ses pieds nus, comparable à cette sensation de repos après une longue course contre les courbatures. Cela fut agréable pour le garçon qui resta agréablement surpris par cette impression. E t se souvenant de sa rencontre avec le jeune Thibault, Vincent comprit que le garçon l'avait conduit, de par ses massages trop agréables, dans les bras de Morphée. Bien entendu, il appréciait cette preuve d'attention, qui lui donna un tout autre avis sur les fétichistes, puis trop pressé de le remercier et de lui fixer un autre rendez-vous, il inspecta les environs pour le saluer de vive voix, mais là, ce fut la déceptions lorsque... il ne vit aucune trace du garçon. Et, plus étonnant encore, il se rendit compte que Thibault avait emporté avec lui sa paire de cho7, emportant par là même avec lui un désir intense grâce à ce vol non prémédité. Et voilà Vincent contraint de rentrer chez lui pieds nus dans ses baskets. Il n’en voulait même pas à Thibault pour cette entourloupe ! Noé Trois quarts d'heure après, Vincent se réveilla à cause du bruit sourd que causait le tonnerre au-dessus de sa tête, puis il ouvrit lentement les yeux sur le Pub 16