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Dimanche 12 juin 2011 ww ww ww . v. ivl i ll el -e p- op no tncthcahrarrar. a? f. r? f r Départ de l’étape Pontcharra > La Toussuire /ÂYÂQHPHQWVSRUWLI ÂH GHODQQ •À 13 h 30, place de la mairie : départ de l’étape du Critérium, en direction de Laissaud. www.ville-pontcharra.fr Dimanche 12 juin • étape Pontcharra > La Toussuire AVRIL 2011 Concept. : M. Bucci - mairie de Pontcharra / photos : A.S.O., P. Perreve., B. Bade •À partir de 10 heures, place de la mairie : podium d’animation, signature des coureurs Pontch echos journal municipal de pontcharra dossier .. une culture vivante A pontcharra Pages 9 à 13 NO 101 Les joies du patin à glace L’un des sports d’équipe pratiqués : le handball Une semaine sportive pleine de tonus Un exemple d’initiative citoyenne à la médiathèque : le mois des femmes. Devant l’exposition Femmes plurielles des artistes locaux, le maire, Charles Bich, Gilles Jovet (adjoint chargé de la Culture), les bénévoles Claire Marchesi, Josiane Carassio, Bruno Mathon et la directrice de la médiathèque, Christine Gibert Initiation au karaté Droit de vote Énergie militante Esprit participatif I l l y a tout juste un an, je déplorais l’important taux d’abstention enregistré aux élections régionales. Au lendemain du renouvellement du conseil général, le constat est le même : l’indifférence l’emporte avec 55,19 % d’abstention à l’échelle nationale. Tandis que des peuples luttent pour conquérir la liberté et le droit de vote, une majorité de Français met en péril la démocratie en négligeant de s’exprimer sur l’avenir de notre société. Le département est pourtant le pilier essentiel de l’action sociale qui touche notre vie quotidienne : l’aide sociale à l’enfance, aux handicapés, aux personnes âgées et au logement, la protection maternelle et infantile (PMI), la gestion du revenu de solidarité active (RSA). Il gère aussi les voiries départementales, l’organisation d’une partie des transports en commun, assure la construction, Nous devons renforcer l’entretien et le fonctionnement des collèges et soutient la vie culturelle locale. « Découverte du kick boxing Ne pas voter revient à fragiliser les fondations de notre société. Contester en votant pour les extrêmes ouvre la voie au repli sur soi et à l’intransigeance, en reportant sur « l’autre » les difficultés rencontrées. SOMMAIRE no 101 AVRIL 2011 Bulletin d’informations municipales - Réalisation service Information Directeur de la publication : Charles BICH Directeur de la rédaction : Bruno MATHON Rédaction : Jean-Baptiste PIOTTO, Marielle LEFEBVRE Photos : Mairie, J.-B. PIOTTO, Maurice BUCCI, Jacques GAUDRY, Patrick DESAY, Malik SALHI, B. MATHON, Lionel DIDOT Graphisme : Roland FIGUIÈRE, M. BUCCI Conception, mise en page : AIR’N GRAFFIC - 04 76 97 39 41 Impression : Imprimerie NOTRE-DAME - 04 76 18 56 16 En couverture : les participants à la sensibilisation à la sécurité et au projet festif des dix ans du Coléo Remerciements à l’équipe de distribution Atelier d’insertion professionnelle Publi’Cassin du centre social de Pontcharra Travaux 2/3 Actualités 4/5 Économie Emploi Insertion 6 Carnaval 7 Environnement 8 Dossier : Une culture vivante à Pontcharra Enfance Jeunesse Sports Parution trimestrielle : janvier - avril - juillet - octobre Événement : le mois des femmes ISSN 0766-3455 - Imprimé sur papier recyclé et encres végétales www.ville-pontcharra.fr - mél : [email protected] Culture Loisirs 9 à 13 14 à 16 17 18/19 20 les synergies entre la puissance publique et les initiatives citoyennes Au contraire, dans les périodes difficiles, les collectivités locales et la société civile doivent développer toutes les formes de solidarité. Ensemble, il nous faut assumer nos devoirs et défendre les droits de chaque individu. Notre politique municipale a plus que jamais pour but de renforcer les synergies entre la puissance publique et les initiatives citoyennes. C’est, par exemple, l’énergie militante qui a porté l’Association de la médiathèque Jean Pellerin à construire un mois d’animation autour du rôle et du statut des femmes. C’est aussi le sens donné à la fête des dix ans du Coléo où artistes, professionnels et associatifs se retrouvent pour créer ensemble. C’est encore et toujours ce qui motive notre politique et notre soutien aux associations locales. Je tiens à remercier toutes les Charrapontaines et tous les Charrapontains qui apportent généreusement leur énergie pour améliorer la vie collective. Ensemble, cultivons pour Pontcharra cet esprit participatif, engagé et solidaire ! Charles BICH Maire de Pontcharra, Vice-président du conseil général de l’Isère. « Travaux La concertation avant les travaux Économies d’énergie et développement durable L’exemple du secteur avenue de Chartreuse/rue du Maniglier Dialogue avec les riverains Centre-ville Davantage de confort dans le groupe scolaire César Terrier Les bâtiments publics seront chauffés par la chaufferie bois de la Zac Le 14 février, une douzaine de riverains ont participé à la réunion de concertation avant les travaux La commune réalise des travaux dans les bâtiments publics pour apporter un meilleur confort aux usagers, investir dans un développement durable et diminuer les factures énergétiques. Une meilleure isolation des bâtiments Sur la partie haute de l’école César Terrier (près du gymnase), la mairie a réalisé une isolation sous dalle du rez-de-chaussée et sous toitures. Cet investissement, qui apporte un meilleur confort aux enfants et enseignants, permet aussi de réaliser des économies de chauffage, et donc de limiter les coûts de fonctionnement des bâtiments publics. Tout au long de l’année, la commune réalise des travaux d’entretien dans les écoles (peinture, électricité, portes…) et d’autres plus exceptionnels, comme en juillet 2010 avec la réfection de deux toits dans l’école élémentaire César Terrier, rue des Alpes. À la mairie, une première phase de changement des fenêtres avec double vitrage a été effectuée, pour améliorer l’isolation des bâtiments. Témoignage de deux habitants Robert Engrand Un réseau de chaleur pour les bâtiments publics La Zac du centre-ville, en cours de construction, va bon train. La chaufferie bois, qui doit assurer le chauffage des logements, commerces et services, possède une capacité que la commune a décidé d’utiliser pour chauffer les bâtiments publics situés dans une zone proche : les écoles élémentaires et maternelles du groupe scolaire, ainsi que le gymnase César Terrier, le centre social René Cassin, la mairie. L’installation d’un réseau de chaleur à partir de la chaufferie bois permettra à la commune de réaliser des économies qui supprimeront cinq chaudières communales au gaz naturel. Les travaux de réseau vont débuter en mai pour une mise en service début septembre. Des panneaux solaires sur les toits du village d’entreprises ? Toujours portée par la volonté de participer au développement durable, la mairie envisageait d’installer des panneaux photovoltaïques sur les toits du village d’entreprises du Bréda, dans le cadre d’un partenariat avec un investisseur privé. Ce dernier devait réhabiliter les toits pour y installer des panneaux solaires, les exploiter pour revendre l’électricité. Le gouvernement, qui remet en cause son soutien à la filière solaire, porte un coup d’arrêt à ce projet et stoppe de nombreuses initiatives portées par les collectivités. À l’heure où le nucléaire est remis en cause et où l’État se désengage, la commune entend toutefois poursuivre sa démarche respectueuse de l’environnement et utiliser les énergies renouvelables. Début des travaux d’électrification sur la ligne TER Grenoble-Chambéry Pour une amélioration des dessertes et un meilleur cadencement des trains Réseau Ferré de France (RFF) et ses partenaires (parmi lesquels la communauté de communes Le Grésivaudan) ont entrepris de moderniser le Sillon alpin sud, en améliorant les dessertes ferroviaires entre Chambéry-Grenoble et Valence. Ainsi, la portion Gières-Montmélian va être modernisée et électrifiée, avec un remplacement des rails et un nivellement des 2 voies. Les travaux auront lieu durant les périodes d’été 2011, 2012 et 2013. Commencés en février, le déchargement et le stockage de matériaux en gare de Pontcharra se poursuivront jusqu’en mai 2011. La circulation des trains sera interrompue pendant les travaux, de fin mai à début septembre. Les trains remplacés par des bus De fin mai à début septembre, un service de navettes en bus sera organisé pour remplacer les trains durant les travaux. Ces changements seront affichés en gare et les fiches des navettes téléchargeables sur Internet : http://www.ter-sncf.com/Regions/rhone_alpes/Fr/ Contact ALLOter : 0 891 67 68 00. impasse des Cordiers « Je suis venu à la réunion pour connaître le calendrier des travaux à venir, et aussi, pour savoir ce qu’il en était pour notre impasse. Elle est concernée par les travaux, avec une situation particulière, du fait que nos réseaux sont installés à l’arrière des maisons, dans un chemin privé. Il faudra nous mettre en conformité en installant des réseaux séparés pour les eaux usées et les eaux pluviales. Pour déterminer les branchements des canalisations, il faudra que je voie avec l’entreprise et la mairie. » Gabrielle Peixoto rue du Maniglier « Les aménagements de la rue sont une bonne chose, mais, en ce qui concerne la création d’une bande piétonscycles, j’aurais aimé qu’on distingue les deux. Je circule beaucoup à bicyclette avec mes enfants. Il y a souvent des piétons qui s’arrêtent pour discuter et qui empêchent le passage des vélos. J’espère qu’il y aura plus de civilité de leur part. Pour l’évacuation des eaux pluviales, je réfléchis entre le raccordement au réseau public et la création d’un puits perdu. À coût égal, je choisirai plutôt la seconde solution car, comme l’a dit le maire, cela contribuera à limiter l’engorgement des canalisations de la commune en cas de grosse pluie. » , Avant tout projet d’aménagement, la commune consulte systématiquement les riverains. Plusieurs réunions ont été organisées, depuis le début de l’année concernant les secteurs : avenue de Chartreuse/rue du Maniglier (14 février), place de la Résistance (4 mars), rue des Mettanies (7 avril) et, bientôt, place du Terrail (18 mai). Ces rencontres permettent d’affiner les projets au plus près des réalités des habitants. Les travaux d’assainissement Ces travaux sont obligatoires. Ils concernent la mise en conformité avec la loi 2006-1772 du 30 décembre 2006 qui prévoit la séparation des eaux usées et des eaux pluviales. ● Les travaux de réseaux réalisés en 2010 sur une première partie de l’avenue de Chartreuse se poursuivent cette année depuis la rue des Marelles en direction du carrefour avec la rue du Maniglier : réfection du réseau d’eau potable ; séparation eaux pluviales/eaux usées, ces dernières devant être dirigées vers la station d’épuration ; reprise de l’ensemble des branchements des riverains et pose des compteurs d’eau en limite de propriété, qui impliquent des travaux dans toutes les propriétés, à la charge des propriétaires. Les particuliers ont deux ans pour se raccorder au réseau. Ils ont tout intérêt à se rapprocher de l’entreprise qui réalise les travaux. ● Circulation et accès aux habitations durant les travaux : l’entreprise veillera à maintenir au mieux l’accès aux propriétés riveraines, avec pour consigne d’éviter de bloquer les accès le week-end. Une déviation sera mise en place notamment par l’avenue du Dauphiné pour limiter le trafic et une circulation réglée par des feux sera installée dans la zone de chantier. ● Calendrier des travaux : commencés début mars, ils dureront jusqu’à la mi-mai. Contact secrétariat du service Technique : 04 76 97 11 68. Le projet d’aménagement de la voirie Comme dans les précédents aménagements réalisés dans d’autres rues, d’autres quartiers, la mairie poursuit le même objectif : des voiries accessibles pour tous avec un renforcement de la sécurité. ● ralentir la circulation : aménagement d’une forte « baïonnette » au carrefour avenue de Chartreuse / rue de Moulin-Vieux / rue du Maniglier ; réalisation de deux plateaux surélevés sur l’avenue de Chartreuse (au niveau de la rue des Marelles et de la rue des Écrins), installation de chicanes avenue de Chartreuse ; ● accessibilité : un large trottoir de 2,50 m à 3,20 m sur l’avenue de Chartreuse, pour les piétons et les cycles. Il sera prolongé dans la rue du Maniglier, du côté opposé au trottoir actuel, afin d’assurer la continuité vers la Zac, le centre-ville et les écoles ; ● stationnements : aménagement progressif des parkings et des trottoirs de l’avenue du Dauphiné, de la rue du Maniglier à la place de la Résistance, au fur et à mesure de la construction des immeubles de la Zac du centre-ville. ● Calendrier des travaux : réalisation de la chaussée définitive d’avril à juin, après la fin des travaux d’assainissement. 3 Actualités Concours de fleurissement et des illuminations 2010 Au sein du conseil municipal Lors de la réunion du conseil municipal du 18 février, Alain Bret, inscrit sur la liste « Agir ensemble pour Pontcharra » aux élections municipales d’avril 2008, a été installé conseiller municipal, suite au décès de Michel Comparetti. Ramon Munoz, jusqu’ici conseiller municipal, est désormais adjoint chargé de la Vie associative et du Sport. La commission Insertion est maintenant reliée à celles de l’Économie et de l’Emploi, sous la responsabilité d’Yvette Tosolini. Élections cantonales Ambiance champêtre à Pontcharra, lors du comice agricole de septembre 2010. En février, l’éleveur charrapontain Claude Baccard (en médaillon) a été récompensé pour les animaux présentés au concours Le 31 mars 2011, André Vallini a été réélu président du conseil général de l’Isère et Charles Bich, comme sixième vice-président. Il reste chargé des grandes infrastructures et des routes départementales. La gendarmerie a déménagé Depuis le 28 mars 2011, la brigade de gendarmerie nationale est installée au 463, rue des Althæas, dans les locaux de la gendarmerie mobile. Les horaires d’ouverture au public restent identiques : du lundi au samedi, 8 heures-12 heures et 14 heures-18 heures ; le dimanche, 9 heures12 heures et 15 heures-18 heures. Contact : 04 76 97 60 74 ou le 17, en dehors des heures d’ouverture. État civil Naissances Manon Brenguier Ambroise Alberti Ainara Lafargue Aurore Vigne Aurèle Chappas Léon Drouhot Lou Dejardin Waël El Boukari Alban Moisy Selmagul Demir Alexandre Piquet Justin Armanet Émilie Leroy Mathilde Barrat Décès Wassila Addaoui Hilda Segers épouse Rey François Heissat Renée Mithieux veuve Bouvier Fernand Scrémin Claudine Rochonvolet veuve Cothier Le maire et le conseil municipal adressent leurs sincères condoléances à toutes les familles endeuillées. 4 Une remise des prix dans la convivialité Quelques images parmi les lauréats primés Remise de prix aux éleveurs Après le succès du comice agricole, les 18 et 19 septembre 2010, à Pontcharra, une remise des prix aux éleveurs a été organisée, le 11 février, au restaurant d’entreprises. Louis Charpentier, qui a effectué plus de cinquante mandats à la tête de l’association du comice agricole Grésivaudan-Belledonne, a laissé la présidence à Joël Gentil. Ce dernier a salué « l’organisation très professionnelle et efficace de l’équipe municipale » et remercié tous les partenaires et participants. Les vainqueurs de concours ont reçu des cloches clarines (éleveurs de bovins), et de plus petites cloches (autres animaux d’élevage)… Cette remise de prix a finalement été l’occasion pour tout le monde de vibrer au même son de cloche : celui de l’honneur rendu au monde agricole. Merci à toutes celles et tous ceux qui, en participant à ces concours, ont contribué à embellir la ville durant l’été, pour le fleurissement, et pendant l’hiver, pour les illuminations. Le doyen de la commune s’est éteint 2 1 Fleurissement Fernand Scrémin était le doyen de la commune. Né à Vizille, en 1909, Fernand Scrémin est arrivé à Pontcharra, en 1925, avec ses parents. Il a travaillé à la fonderie Durieux, puis dans les communes voisines, avant de s’installer à Paris. Engagé dans la Seconde Guerre mondiale, il est ensuite devenu résistant puis, après guerre, est parti travailler en Europe de l’Est, notamment en Pologne, où il a été rédacteur pour une radio émettant en français. De retour en France, il a poursuivi sa carrière dans l’aéronautique. Sa vie a traversé le siècle et les frontières, mais Fernand Scrémin a déclaré : « Pontcharra est toujours demeuré mon port d’attache ». C’est là qu’il est revenu vivre ses vieux jours. À la maison des anciens où il s’était installé, chacun se plaisait à souligner sa vivacité, son humour et son côté bon vivant. Il est décédé le 20 mars, alors qu’il allait vers sa cent deuxième année. Le maire et le conseil municipal assurent sa famille de leur soutien. Jardins : 1 Josette Girard (Montaucher) Balcons et façades : 2 Patricia Hurip (avenue du Stade) 4 3 Illuminations Décès de François Heissat Ayant effectué une grande partie de sa carrière professionnelle au sein d’EDF, François Heissat était originaire des Vosges. Il s’est ensuite installé à Arvillard, puis à Pontcharra (Villard-Noir) en s’impliquant dans les associations sportives. Au Cyclo de Pontcharra, il a encadré les jeunes de l’équipe, dès 1988, poursuivant son engagement au sein de la ligue Rhône-Alpes où il est devenu responsable jeunes, puis secrétaire, avant de revenir sur le terrain, à Goncelin, comme responsable jeunes du club. Il a également accompagné de nombreux jeunes pour des stages et des compétitions de ski régionales. Il s’est aussi investi comme conseiller municipal, de 1995 à 2008, en œuvrant au sein des commissions Sport et Vie associative. Il est décédé le 5 mars, à soixante-douze ans. Le maire et l’équipe municipale adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Expression de la minorité Le groupe de la minorité municipale n’a pas souhaité publier de texte. Maison individuelle : 3 Harry James Duverney (avenue des Templiers) Balcons et façades : 4 Mireille Greggia (La Marquise) Le recensement de la population 2011 Du 20 janvier au 19 février, onze personnes sont venues vous recenser. Le recensement est une photographie régulière de la population. Il fournit des informations sur le nombre d’habitants et leurs caractéristiques (âge, profession, logement, déplacements…) qui, en mesurant l’évolution démographique et les mutations de la société, facilitent l’action des pouvoirs publics. Pour une commune de moins de 10 000 habitants, comme la nôtre, il a lieu tous les cinq ans. La mairie remercie les habitants du bon accueil qui a été fait aux agents recenseurs. David Delavier, coordonnateur du recensement pour la ville de Pontcharra « J’ai été chargé de la coordination des agents recenseurs, du bon déroulement et de l’avancement du recensement, ainsi de que la saisie informatique. Les onze agents qui ont travaillé ont été très motivés, disponibles, efficaces, et ponctuels. Je les ai tous vus individuellement, une à deux fois par semaine, pour récolter leurs questionnaires, les conseiller ou résoudre les problèmes. L’autre partie de mon travail a été la saisie informatique. Les deux dernières semaines, je me suis rendu sur le terrain pour tenter de réduire le nombre de fiches de logement non enquêtés. Mes déplacements ont porté leurs fruits, puisque seuls cinquante-sept logements n’ont pas pu être enquêtés, contre soixantedix-huit en 2006. Le poste de coordonnateur a été très enrichissant, même si j’ai souvent dû travailler sept jours sur sept et à des horaires tardifs. Les résultats du recensement sont désormais dans les mains de l’INSEE : ils seront définitivement arrêtés lors de la publication au Journal officiel. » 5 Économie Carnaval Emploi Insertion Profitez du marché du samedi ! Comme prévu, Monsieur Carnaval est parti dans le feu de l’action Depuis janvier, monsieur Carnaval a pris forme entre les mains des enfants venus le façonner, mercredi après mercredi, dans les ateliers du village d’entreprises du Bréda. Il a rendu visite aux élèves des écoles durant la semaine précédant le Carnaval. Le 19 mars, la présence d’une invitée inattendue, la pluie, a failli faire tomber le projet à l’eau. Mais le cortège s’est pourtant formé autour de lui, dans une ambiance bon enfant, entre une averse au départ de la médiathèque et une autre sur le stade avenue de la Gare… Merci au centre social qui, avec l’aide du service Animation, a offert cette joie aux enfants de la commune ! Gagnez un panier garni lors de l’animation du 21 mai Depuis un an, le marché du samedi matin accueille les amateurs de produits alimentaires locaux. Ouvert de 8 heures à 12 heures, il célèbre son premier anniversaire. Les commerçants non sédentaires et la mairie organisent une animation le 21 mai, avec notamment le tirage au sort de trois gagnants qui recevront un panier garni. Venez tenter votre chance ! Les nouvelles implantations Nature et tendance paysage Jean-Michel Martin a installé son activité de paysagiste au 35, avenue du Lycée. Parmi ses prestations, il propose entretien, création, élagage et taille douce, ainsi que maçonnerie paysagère et bassins d’agrément. Contact : 04 76 08 00 65. Mél : [email protected]. Laure c permis L’auto-école, créée en janvier par Laure Fourgeaud au 73, rue de la Scie, propose différentes formules pour préparer au permis B (conduite accompagnée apprentissage anticipé de la conduite [AAC], conduite supervisée) ainsi que des cours d’écoconduite. Contact : 04 76 72 11 05 et 06 60 79 89 31. Mél : [email protected]. Marc Schwebel C’est sous son nom propre que Marc Schwebel a créé son entreprise de conseil en protection sociale au 23, rue docteur Klein. Son activité s’exerce dans deux directions : courtier en mutuelle et prévoyance collective pour les salariés des entreprises ; conseil aux entreprises en matière de politique sociale. Contact : 06 83 24 68 71. Mél : [email protected]. Bâtiment des Alpes Bulent Demir, plaquiste, a créé son entreprise le 3 janvier au 256, rue des Alpes, bâtiment C. Il est spécialisé dans la pose de cloisons, plaques de plâtre, faux plafonds, joints, doublages, et isolation, dans le neuf et la rénovation. Il propose aussi, à la demande, des travaux de peinture, revêtement des sols et décoration intérieure. Contact : 06 21 48 35 59. Mél : [email protected]. 6 Une tradition suivie même sous la pluie… Un grand intérêt des habitants pour les produits locaux de qualité L’animation des jongleurs, le long du chemin La maison pour l’emploi (MPE) s’adapte aux nouvelles demandes Chacun un déguisement selon ses rêves Nicolas Pieuchot Responsable de la MPE « La MPE reste très sollicitée pour tout ce qui concerne les techniques de recherche d’emploi, l’information sur la réorientation professionnelle, la formation, la création d’activité et le droit du travail. 2010 a été une année relativement stable avec 488 personnes ayant bénéficié d’au moins un service de la MPE, contre 498 en 2009, dont la moitié de Pontcharra. Nous avons cependant noté une augmentation du public adulte et des niveaux CAP/BEP. Un effort doit être fait en direction du public qui ne « Une réflexion est engagée maîtrise pas, ou mal, l’outil pour adapter les consultations informatique, ce qui représente un du jeudi aux attentes du public frein à sa recherche d’emploi. adultes » Les “consultations du jeudi”, que nous co-animons avec la mission locale du Grésivaudan, tous les jeudis, de 14 heures à 16 h 30, sont ouvertes à tout public et sans rendez-vous. Cette permanence reste aujourd’hui très bien identifiée et reconnue par le public jeunes pour l’aide qu’elle propose. Une réflexion est engagée pour adapter les consultations du jeudi aux attentes du public adultes. Pour 2011, nous préparons une journée portes-ouvertes en ciblant notamment les entreprises locales et nous participerons à la semaine de l’emploi organisée par Pôle emploi. Nous installerons aussi un point information sur la formation, dans le cadre du projet “service public régional de la formation” (SPRF), porté par la région Rhône-Alpes. » De la bonne humeur parmi les trois cents personnes qui ont accompagné le dernier voyage de M. Carnaval 7 Environnement dossier Une trentaine de personnes ont participé aux ateliers de formation au compostage, au siège du Sibrecsa, avec Élodie Livin, ambassadrice du tri une culture vivante a pontcharra Cette année, Pontcharra fête les DIX ANS du COLEO. Les équipements dont la ville s’est dotée lui permettent de mener une politique culturelle vivante, avec une offre diversifiée à la portée du plus grand nombre. Le compostage, tout le monde s’y met ! Vous êtes priés de composter… Non, il ne s’agit pas de valider votre billet avant de prendre votre train, mais d’utiliser vos déchets verts (tontes de pelouse, épluchures de fruits et légumes…) pour créer un compost, c’est-à-dire un terreau, que vous pourrez employer au jardin ou dans vos balconnières. Faire son compost, c’est écologique, économique, mais aussi technique… Que mettre dedans ? Comment s’en occuper ? En combien de temps est-il prêt à l’emploi ? Les collectivités sont intéressées au développement du compostage, car il contribue à limiter le volume des ordures ménagères et les dépôts en déchetterie. Ainsi, le syndicat intercommunal du Bréda et de la Combe de Savoie (Sibrecsa) a organisé sur son territoire une formation avec des maîtres composteurs pour enseigner aux particuliers l’art et la manière de procéder. Ces formations ont eu lieu les 4 et 18 mars, réunissant à chaque fois une quinzaine de participants, permettant à de nombreux pratiquants d’améliorer leur façon de faire. La communauté de communes du pays du Grésivaudan a également organisé des stages de formation au compostage et le conseil général de l’Isère a édité une fiche sur le sujet, qui est disponible à l’accueil de la mairie. Rappel : le Sibrecsa vend des composteurs aux particuliers (à partir de 15 €). Contact Sibrecsa : 04 76 97 19 52. Inciter à l’utilisation du compost En février, la société Sibuet Environnement, qui gère la déchetterie du Sibrecsa, à Pontcharra, a mené une opération nommée « Du compost dans vos jardins », destinée à sensibiliser le public à son utilisation. Les habitants étaient invités à venir puiser gratuitement dans le tas de compost mis à leur disposition. Le contenu des camions consacrés à cette action a rapidement trouvé preneurs. 8 L’association Too Couleurs, sur scène, au Coléo 9 dossier Les 20 ans du centre social La politique culturelle de Pontcharra,’ Les 20 ans du centre soc’est quoi ? cial La façonne l’individu et forme Lesculture 20 ans du centre social le citoyen. De la transmission à la création, elle ouvre l’esprit sur l’autre et sur le monde, en participant aux échanges entre groupes humains. La fête après Magie Noire - avril 2010 « La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié » (Édouard Herriot) Donner accès à l’offre culturelle Favoriser le lien social La politique culturelle vise à développer la culture au plus près des habitants. Inscrire des projets culturels dans des partenariats crée du lien social. Le Coléo propose des spectacles de qualité, donnés par des artistes professionnels. Théâtre, danse, cirque, contes, théâtre d’objets, chansons, humour, musique d’ici et d’ailleurs, classique et contemporaine… Familles, anciens ou jeunes, trouvent de quoi satisfaire leur curiosité dans la programmation proposée. La politique tarifaire rend les spectacles financièrement accessibles à tous. Ainsi, les spectacles jeune public du dimanche aprèsmidi sont fixés à un tarif unique pour tous : 6 €. L’action se fait en direction de certains publics moins favorisés ou auxquels l’accès à la culture est moins facile. Elle vise, par exemple, à donner aux demandeurs d’emploi, souvent confrontés à des problèmes financiers et matériels, l’envie et la possibilité d’assister à des spectacles. Les actions qui favorisent le lien social sont nombreuses : partenariat avec les ateliers d’insertion du centre social et la maison pour l’emploi autour d’un spectacle de cirque au Coléo, ouvrant sur la découverte des métiers du spectacle et une visite sur mesure du Coléo ; ateliers mixtes personnes valides/invalides ; atelier lecture et écriture mensuel à la médiathèque ; concert des élèves de l’école de musique deux fois par an à la maison des anciens, etc. Éduquer, sensibiliser par la pratique Atelier danse valides-invalides janvier 2010 Accompagner la vie associative locale Les Passes Tressées au Coléo - juin 2009 Chacun des équipements municipaux a une mission d’accompagnement. Une multiplicité d’actions artistiques est organisée en direction des enfants et des jeunes, au Coléo et dans tous les lieux culturels de la ville. L’école de musique est l’exemple même de l’équipement dont la vocation est la formation des jeunes à travers l’enseignement musical et la pratique instrumentale. Au Coléo, chaque année, tous les élèves charrapontains du premier degré sont invités à voir au moins un spectacle. L’éducation artistique passe à la fois par l’apprentissage du regard comme spectateur et la pratique, avec la mise en place de projets. Cette année, un projet de chant choral et d’initiation au rock débouchera, en avril, sur la participation d’élèves de cours moyen au spectacle Back to the wall : hommage à Pink Floyd. Des rencontres et ateliers sont également organisées pour les collégiens et les lycéens. Le Coléo, qui connaît une demande croissante de la part des établissements alentour, est devenu un équipement reconnu dans le travail auprès des jeunes spectateurs. Ainsi, l’école de musique travaille avec l’Harmonie Les Enfants de Bayard et l’association Chœur Consonance. La médiathèque Jean Pellerin est en lien étroit avec les conteurs bénévoles de l’association qui organisent animations et rencontres, expositions et temps de conte dans ses locaux. Le Coléo réalise un accompagnement au service des spectacles et autres manifestations culturelles locales : repas dansants, festifs, bals… Depuis son ouverture, il a accueilli plus de sept cents manifestations associatives. Au-delà de la mise à disposition de l’équipement, il réalise un accompagnement technique des associations et apporte une aide à la conception de projet. C’est aussi le rôle du service Culture de la mairie. Cette année, les dix ans du Coléo, qui seront fêtés les 27, 28 et 29 mai, donneront lieu à un projet collectif participatif construit avec les associations (voir page 13). Pie di Pancia au Coléo - 2008 Répétition à l’école de musique Soutenir la création Une culture vivante est une culture créative. Impulser des partenariats La commune a choisi d’accueillir des artistes pour les aider à travailler. Une vingtaine de résidences ont été organisées en dix ans. Elles consistent à mettre le Coléo à disposition des artistes, avec tout son plateau technique : une aide en temps, en personnel et en technique. Le soutien à la création d’aujourd’hui passe aussi par l’accueil de nouveaux artistes chaque année. Le choix se porte avant tout sur des artistes locaux, isérois ou rhônalpins, avec le souci de montrer ce qui se produit de neuf et de suivre leur évolution pour parfois les inviter à nouveau. Lorsqu’un projet naît dans un équipement culturel, la volonté municipale est de créer une synergie avec d’autres acteurs, d’autres structures, pour que le projet rayonne et qu’il touche plus de monde. Pour en savoir plus L’objectif est de faire se croiser des publics qui, a priori, ne pensaient pas se rencontrer. Ainsi se développe l’ouverture culturelle. Ces partenariats peuvent être locaux, à Pontcharra, ou élargis, comme dans le cas du Grenoble jazz festival. Pour le spectacle Arziki, réalisé par des jeunes du Togo, au Coléo, en novembre 2010, le spectacle a été enrichi par des rencontres au lycée, ainsi qu’à l’espace jeunes Gaïa et une séance contes à la médiathèque, en présence des membres de l’atelier lecture et écriture du centre social. 10 Rencontre au lycée avril 2010 Séance conte à la médiathèque Tour d’horizon de la culture à Pontcharra : dans un précédent Pontch’échos (octobre 2006), nous avons publié un dossier complet sur les équipements culturels de la commune, que vous pouvez retrouver sur Internet, en suivant le lien suivant : www.ville-pontcharra.fr/fichier/vap/actu/PECoct06.pdf. 11 dossier le g rand anniversaire Atelier jazz à l’école Villard-Benoît ven Les 10 ans du Coleo’: Ca se fetE ! ! Ils font vivre la culture James Rault Président de l’Harmonie Les Enfants de Bayard « L’Harmonie est une association qui a des liens très importants avec l’école municipale de musique de Pontcharra et ses professeurs. C’est notre premier réservoir de musiciens et nos relations sont amicales. Nous nous réjouissons d'accueillir de jeunes musiciens de bon niveau qui participent au renouvellement de nos effectifs au fil des années. Dans l’autre sens, les élèves de l’école qui nous rejoignent bénéficient d’une bonne formation pédagogique. Il est important de donner des concerts pour montrer au public le résultat de notre travail. L’organisation de divers concerts à Pontcharra et dans la région fait également partie de mon travail. Nos répétitions ont lieu toutes les semaines. Le dynamisme de l’Harmonie se ressent dans l'entente entre musiciens de tout âge, puisqu’elle réunit des musiciens de treize ans à plus de quatre-vingts. Elle est ouverte à tous les musiciens qui souhaitent rejoindre ses rangs. Je remercie tout particulièrement notre chef d'orchestre, Didier Lebout, qui se donne à fond dans la réussite de nos divers projets musicaux. » Violaine Rebelle Responsable de la programmation du cinéma Jean Renoir « Le cinéma Jean Renoir est un outil au service de la population. Nous sommes attentifs aux demandes émises par les spectateurs lors de leur passage en caisse. Ils savent qu’ils peuvent trouver ici les mêmes films que dans les grandes agglomérations voisines. Notre politique tarifaire permet à une majorité de spectateurs de profiter du tarif réduit. Avec la présence du lycée et du collège à Pontcharra, les jeunes constituent une grande partie de notre public. En 2010, le cinéma a reçu 26 345 spectateurs, soit 8,2 % d'augmentation par rapport à 2009. La qualité fait partie de nos exigences puisque 40 % des séances sont consacrées aux films labellisés Art et essai. Dernièrement, lorsque l’Association de la médiathèque a organisé Ce que je veux pour elles, nous avons programmé le film Entre nos mains, suivi d’une rencontre-débat en présence d’une militante syndicale. Dans le cadre de notre partenariat avec la mairie, nous mettons le cinéma à disposition du centre social pour ses Carnets de voyage, le mardi. Cet été, le cinéma connaîtra une révolution avec l’installation du numérique et de la 3D qui est très attendue. Nous allons complètement changer de matériel. Le numérique nous permettra un meilleur accès aux films, une plus grande réactivité dans la programmation. Nous pourrons envisager de nouvelles possibilités, comme par exemple de passer des actualités locales en première partie, avant le film. » 12 Question à Gilles Jovet Adjoint chargé de la Culture La culture, quel enjeu pour la commune ? « Je veux d’abord dire que mener une politique culturelle représente un véritable engagement pour la commune. Les collectivités territoriales traversent aujourd’hui une période difficile, qui l’est encore plus pour la culture. La crise économique met en péril le soutien financier important apporté jusqu’alors aux multiples acteurs culturels. Et la réforme territoriale remet en question le fonctionnement actuel de la culture basé sur le partenariat des différents échelons locaux, communes, département, régions. Dans ce contexte, iI est essentiel qu’une commune « Continuer à investir et comme Pontcharra ne soutenir la culture, c’est lutter sacrifie pas toute l’action contre l’individualisme et le culturelle développée ces vingt dernières années aux consumérisme ambiants » impératifs économiques qui sont aujourd’hui les siens. La culture est facteur d’épanouissement personnel certes, mais surtout de lien social et de transmission de la démocratie. Continuer à investir et soutenir la culture, c’est lutter contre l’individualisme et le consumérisme ambiants. Pontcharra a la volonté de faire vivre ces équipements culturels pour apporter une offre de qualité, accessible au plus grand nombre. Les enfants et jeunes, de la maternelle au lycée, sont au cœur de la politique culturelle. La culture est facteur d’intégration et nous cherchons aussi à favoriser l’accès des équipements culturels aux personnes qui en sont le plus éloignées. Les projets culturels les plus riches sont ceux qui se construisent autour d’un partenariat, réunissant les mondes culturel, artistique, scolaire et social… Nous apportons notre concours aux associations locales qui ont aussi un rôle d’animation profitable aux habitants. Nous soutenons également la création artistique, les spectacles vivants, pour offrir aux habitants une culture vivante, proche d’eux, ouverte sur le monde. Le Coléo, dont nous fêtons cette année les dix ans, est devenu une salle de spectacle reconnue entre Grenoble et Chambéry, avec un taux de remplissage moyen de 80 % ! » Depuis dix ans, le Coléo accueille la programmation culturelle et donne aux associations un lieu de fête, de spectacle et de rencontre. Le service Culture a convié toutes les associations à participer aux trois jours d’anniversaire qu’il organise. Un événement festif, collectif, gratuit et accessible à tous se prépare. Dans les coulisses du Grand Spectacle : Guillaume Paul, de la compagnie Vox international théâtre, coordinateur du projet participatif « Je suis heureux de participer à ce projet de fête-spectacle, bâti autour des dix ans du Coléo. L’objectif est que ce soient les utilisateurs, les citoyens de la ville, qui fassent le spectacle. Avec Nicolas Prugniel, qui est comédien,nous avons présenté le projet d’ensemble aux participants et proposé un fonctionnement où chaque groupe a sa place dans le dispositif artistique. Je souhaite favoriser les échanges entre les participants, pour que musiciens, chanteurs, comédiens, plasticiens, danseurs, autres acteurs sociaux, etc., travaillent réellement ensemble. Nous cherchons aussi à faire se croiser les publics, de faire en sorte que ceux qui sont venus voir leurs enfants ou leurs amis assistent au spectacle des autres. Le spectacle ne sera pas un défilé avec une suite de scènes individuelles, mais un spectacle construit et joué en commun, où des lycéens en option théâtre assureront le fil rouge entre les scènes. Les participants sont très impliqués dans cette création. Au fur et à mesure que les choses avancent, le travail devient de plus en plus intense et l’on voit déjà apparaître la physionomie du spectacle. » Marie-Laure Caporale, présidente de l’association Les Petits Rats « Lorsqu’on nous a proposé de participer à cette fête, nous n’avons pas hésité un seul instant ! En tant qu’association culturelle qui contribue largement à satisfaire les attentes du public en proposant des spectacles de ballets aux chorégraphies classiques, contemporaines, jazz, claquettes, notre place, ce jour-là, pour célébrer ce bel anniversaire, était évidente. Notre association, qui gère une école de danse classique, fêtera l’an prochain ses quarante ans d’existence ! Elle a été sollicitée dès le départ pour faire vivre le Coléo. Dès la première année, avec Pascale Baumann, le professeur de danse classique, nous avons organisé un spectacle. Nous étions tellement heureuses de voir s’exprimer nos danseurs et nos danseuses sur une vraie scène ! Depuis, nous présentons chaque année un ou deux spectacles au public, selon les disponibilités du Coléo. Pour cet anniversaire, nous allons vivre un formidable défi. Il n’est en effet pas courant, dans un même spectacle, de côtoyer des disciplines d’horizons très différents, comme le rugby et la danse par exemple… Ce sera sans nul doute un grand moment de partage et d’échange qui sont d’ailleurs des valeurs intrinsèques de la danse… Comme le dit si bien Évelyne Beurriand, fidèle vice-présidente de notre école : “ce sera surtout la fête du cœur ! C’est un cadeau que l’on nous fait et que l’on fait au Coléo !” Vive les dix ans du Coléo ! » 27 mai Dès 18 h 30 : Le Grand Pique-nique Venez tous avec un petit plat pour le partager en toute convivialité. + Initiation aux danses de bal par Dansons Ensemble. À 21 heures : Le Grand Bal des Cousins Venez guincher à ce bal populaire irrésistible ! Dès 16 heures : - Animation musicale par Le Ninja vs Le Ponk - Buvette et restauration sur place. sam 28 mai À 17 h 30 : T’as de beaux yeux, tu sais, Carabosse Spectacle tout public par l’illustre famille Burattini. À 20 h 30 : Le Grand Spectacle Spectacle participatif avec des amateurs et bénévoles des associations locales. dim 29 mai À 15 h 30 : Le Grand Spectacle (seconde séance). Toutes les manifestations sont gratuites et se déroulent au Coléo. 13 Enfance Jeunesse Les élèves de Villard-Benoît travaillent sur le langage Un projet d’école ouvert sur le monde Dans le groupe scolaire Villard-Benoît où certains élèves connaissent des difficultés dans l’exercice du français, tant à l’oral qu’à l’écrit, une action originale a été menée dans les classes maternelles et élémentaires. À l’école élémentaire, ce travail a été pratiqué sur tous les niveaux, du CP au CM2, grâce à l’action d’un maître, Gilles Dudicourt (voir p. 15). Cette expérience formatrice, qui a fortement motivé les élèves est inscrite dans un projet d’approfondissement des compétences en lecture et écriture. Elle a mobilisé les équipes pédagogiques et de nombreux acteurs locaux. Plusieurs groupes ont été constitués autour de projets différents : fabrication d’un jeu de l’oie ou d’un jeu de lecture, théâtralisation de textes, réalisation d’un conte de Noël, reportage sur les sorties à skis, reportage sur les récréations. Un dernier groupe a travaillé sur l’interview de deux professionnels qui se sont gentiment prêtés au jeu de questions-réponses (voir les textes ci-dessous et ci-contre). Le travail des CM1 a été encadré par Corinne Lamboley, l’une des enseignantes. Dynamisés par la construction d’un vrai projet, les élèves ont organisé et mis en application leurs idées, pour le retranscrire finalement par écrit. Ce projet a été possible grâce à l’accompagnement du réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) dont bénéficie le groupe scolaire Villard-Benoît. Malheureusement, l’existence du Rased est aujourd’hui menacée par l’État qui diminue progressivement les moyens affectés à ce dispositif. Il est pourtant essentiel de donner toutes les chances à nos enfants et de supprimer, dès le plus jeune âge, toutes les difficultés liées à la maîtrise du langage. Publication en exclusivité du travail des journalistes en herbe Gilbert Perrin, maraîcher en agriculture biologique, répond aux questions des enfants Les CM1 : Avez-vous choisi ce métier ? Gilbert Perrin : Oui, je l’ai choisi. Ainsi je suis mon propre patron, ce qui me permet de gérer mon exploitation comme je le souhaite. Les CM1 : Où se trouve votre exploitation ? GP : Elle se trouve à Planaise, en Savoie. Les CM1 : Depuis combien de temps exercez-vous ce métier ? GP : J’ai démarré en 1981. Les CM1 : Qu’est-ce qu’un légume biologique ? GP : C’est un légume qui a été cultivé sans engrais chimique ni désherbant ni pesticide de synthèse. Les CM1 : Quelles sont les garanties pour le consommateur que c’est biologique ? GP : Chaque année, un agent certificateur, travaillant pour un organisme indépendant, me délivre un certificat qui doit être visible par mes clients. Cet agent effectue son travail, d’une part, sur le terrain et, d’autre part, en vérifiant mes factures. 14 Les CM1 : Utilisez-vous des traitements biologiques ? GP : J’utilise du purin d’ortie et du purin de consoude. J’utilise également un bacille qui emprisonne les doryphores. En revanche, je n’utilise pas de cuivre même si c’est autorisé en agriculture biologique, car le cuivre reste dans le sol et je ne pense pas que cela soit une bonne chose. Les CM1 : Cultivez-vous sous serres ? GP : Oui, j’ai 4 000 m2 de serres. Les CM1 : Où vendez-vous vos légumes ? GP : Je vends mes légumes au marché, le mardi matin, à Chambéry, le jeudi et le samedi, à Pontcharra. Je les vends également en AMAP, à Barraux, à Pontcharra et à Sainte-Marie-d’Alloix. Les CM1 : Avez-vous rencontré des difficultés dans votre vie professionnelle ? GP : Oui, lors de mon installation pour trouver du terrain, puis ensuite pour acheter du matériel. Trouver du terrain est toujours un gros problème pour les jeunes agriculteurs. Les CM1 : Quand la récolte est mauvaise, que se passe-t-il ? GP : Il ne se passe rien. Par chance, une mauvaise récolte ne touche souvent qu’une sorte de légume... Je peux donc encore vendre les autres. Les CM1 : En cas de problème, recevez-vous une subvention ? GP : Non, je n’ai jamais rien reçu. Il n’y a pas de subvention pour l’agriculture biologique maraîchère. Gilles Dudicourt Quelle est la nature du travail que vous effectuez auprès des élèves de primaire ? « À l’école élémentaire Villard-Benoît où je suis maître surnuméraire, c’est-à-dire en supplément, j’interviens pour aider les enseignants à répondre aux difficultés d’ordre pédagogique. Mon travail s’appuie sur le projet de module d’approfondissement des compétences en lecture-écriture (Maclé), qui permet de travailler sur un temps court, de façon intensive pour “booster” les élèves les plus en difficulté tout en faisant profiter les autres élèves de ces apprentissages. La matinée est organisée en deux parties. Tout d’abord, les enfants sont répartis en groupes de besoins, selon leurs difficultés et les problèmes à résoudre. On essaie de constituer des groupes restreints pour être plus proches d’eux. Dans un second temps, ils sont à nouveau mélangés et répartis en groupes de projets. Les élèves les plus à l’aise se retrouvent avec ceux qui peinent un peu plus. Les enfants interviewent Laurence Hillel, comédienne Les CM1 : Avez-vous choisi ce métier ? Laurence Hillel : Oui, je l’ai choisi. Quand j’étais au collège, j’ai fait du théâtre et cela m’a vraiment plu. Ensuite mon papa m’a offert un abonnement au théâtre, ce qui m’a donné envie de poursuivre dans cette voie. Les CM1 : Quelle formation avez-vous reçue ? LH : J’ai effectué beaucoup de stages un peu partout en France. Il s’agissait de stages de théâtre de différents styles, par exemple de commedia del arte et de clown. Les CM1 : Quel style de théâtre aimez-vous ? LH : J’aime le comique, le tragique, j’aime également le théâtre porteur d’un message, j’aime beaucoup de formes de théâtre. Les CM1 : Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans votre vie professionnelle ? LH : Quand j’avais dix-huit ans, j’ai été refusée au conservatoire. Depuis le début de l’année scolaire, j’ai d’abord vu les CE1, les CM1, puis les CM2 et tous les CE2. Je terminerai, en mai et juin, avec les CP qui pourront, à ce moment-là, bénéficier de leurs acquis en lecture-écriture. Les élèves ont pleinement investi les apprentissages. Cette façon de travailler les a énormément motivés. Mais nous n’avons été que trois enseignants pour deux classes : le résultat aurait pu être meilleur pour les élèves les plus en difficulté, si nous avions constitué un groupe supplémentaire. » Si vous souhaitez participer à ce dispositif pour permettre de constituer davantage de groupes, merci de vous manifester auprès de Gilles Dudicourt. Mél : [email protected]. À partir de ce travail, on commence à créer des histoires. Tout cela est nourri, entre autres, par des lectures. Les CM1 : En combien de temps ? LH : Cela dépend, disons environ un an et demi. Les CM1 : Combien de fois la jouez-vous ? LH : C’est très variable. Parfois cent cinquante fois... Les CM1 : Avez-vous des horaires de répétitions fixes ? LH : Oui. Les CM1 : Avez-vous déjà joué pour des publics particuliers, comme des personnes âgées, des handicapés... ? LH : Oui, aucun public particulier n’était ciblé, mais le public est toujours très diversifié. Les CM1 : Avez-vous le trac ? LH : (rires) Oui ! Beaucoup ! Mais cela passe quand je suis sur scène. Les CM1 : Comment faites-vous pour ne pas avoir de trous de mémoire ? LH : Je répète beaucoup et, avant de jouer, je me concentre. Les CM1 : Si vous n’avez pas de public ou si personne ne veut diffuser votre spectacle, que se passe-t-il ? LH : On ne peut plus jouer. Les CM1 : Recevez-vous alors une allocation ? LH : On reçoit une allocation en tant qu’intermittent du spectacle, à condition d’avoir déjà travaillé suffisamment. Les CM1 : Avez-vous joué dans beaucoup de pièces ? LH : J’ai joué dans six grandes pièces. Les CM1 : Dans quel cadre avez-vous joué (festival, salle en France, Coléo...) ? LH : J’ai joué au festival d’Avignon (qui a lieu en juillet) et au festival d’Aurillac (qui a lieu en août), puis j’ai joué dans différentes salles un peu partout en France, mais pas au Coléo. Les CM1 : Comment crée-t-on une pièce de théâtre ? LH : On choisit d’abord un thème, puis on fait des improvisations. 15 Enfance Jeunesse Sports Collège et lycée Ouverture scientifique, culturelle et linguistique Les sciences s’invitent dans les établissements scolaires Ces voyages qui forment la jeunesse L’Europe est une réalité dans laquelle s’inscrivent les jeunes Français et leurs voisins européens. Au collège et au lycée, les professeurs s’emploient à enseigner à leurs élèves la langue et la culture de ces pays. Mais rien ne vaut le contact avec les habitants. Encadrées par des enseignants très motivés, certaines classes participent à des échanges d’une semaine avec leurs homologues d’autres pays européens. C’est l’occasion de découvrir des univers sociaux et culturels différents, de s’adapter à d’autres us et coutumes, de vivre un temps au rythme d’une autre langue, d’autres sonorités, et de profiter du charme de la découverte. Comme ces échanges se réalisent dans les deux sens, il se tisse naturellement des liens amicaux entre jeunes, constituant ainsi un pont entre les frontières. Des séjours marquants pour la plupart des élèves. Athlétisme Rencontre avec Philippe Rochaix Quelques-uns des échanges… Gérard Férey, médaillé d’or du CNRS, invité au lycée Pierre du Terrail …avec des collégiens d’Esslingen en Allemagne Fin janvier, les élèves du collège Marcel Chêne ont pu faire une immersion à l’intérieur du système solaire et dans le lointain univers… tout en restant à l’intérieur d’une salle de classe. Comment ? Grâce à l’installation d’une structure gonflable installée par Philippe Jacquot, responsable du planétarium des Savoie. Les collégiens ont observé la projection lumineuse des astres sur une voûte en demi-sphère. Ils ont aussi pu se représenter l’échelle des distances sur une maquette des planètes autour du soleil. De quoi remettre les idées en place lorsqu’on se demande sur quelle planète on vit… Inutile de dire que les élèves ont apprécié le voyage ! Une semaine après, le lycée Pierre du Terrail a accueilli la conférence de Gérard Férey, physico-chimiste et médaillé d’or du CNRS en 2010, alors que nous sommes dans l’année internationale de la chimie. Devant cent vingt élèves de terminale S, il a parlé de son parcours de chercheur et répondu aux questions des lycéens. Molécules, environnement, chimie créatrice, solides poreux : ces notions ont été abordées avec simplicité et passion. Pour finir, il a incité les futurs bacheliers à réfléchir aux métiers de la chimie, nombreux, variés et pleins d’avenir… …avec des lycéens de Cartagene en Espagne Au lycée, deux chefs cuisiniers au talent reconnu Chaque jour de la semaine, avec l’aide de cinq cuisiniers, Jean-Philippe Ménéghin et Brigitte Gervasoni assurent la préparation de sept cent cinquante repas. Et les lycéens savourent leur chance puisque, fin janvier, ces deux chefs cuisiniers ont remporté le challenge du deuxième Grand prix de la restauration des lycées rhônalpins. Ce prix leur a été remis par Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional Rhône-Alpes. Le meeting organisé par le CAPR a réuni quatre clubs et plus de cent quarante jeunes athlètes, le 19 mars Professeur de l’Académie d’aïkido du haut Grésivaudan « Notre club d’aïkido existe depuis 1989 et compte aujourd’hui trente-neuf membres. Cet art martial japonais n’est pas basé sur la force et peut se pratiquer à tout âge (anciens comme jeunes), à partir de six ans. Les femmes représentent un tiers de nos adhérents. L’aïkido est davantage une philosophie qu’un sport. Sa devise est : “Nul ne peut me prendre ma force, car je ne m’en sers pas”. Il n’y a ni gagnant, ni perdant. Pas de compétition, ni de recherche de performance. Seulement un objectif que chacun se fixe, pour arriver à des choses acquises et mûries. Chacun pratique selon ses possibilités et fait évoluer son propre aïkido en fonction de son être. Nous menons un combat avec nous-mêmes, pour nous défaire des pressions extérieures, mieux maîtriser notre corps et être bien dans notre vie. La pratique est variée (combat à mains nues, avec armes ou travail corporel). En tant que “senseï” (professeur) du club, je suis chargé d’apprendre aux autres ce que moi-même j’ai appris et continue d’apprendre. Je remercie la mairie qui accueille notre club au gymnase Maurice Cucot et j’invite les personnes intéressées à venir essayer deux cours gratuits. » Ramon Munoz Adjoint Vie associative et Sport « Je succède à Michel Comparetti à la tête des commissions Vie associative et Sport, dont j’étais déjà membre. Michel nous faisait beaucoup confiance. Il a mis beaucoup de choses en place. La vie associative est importante à Pontcharra et j’ai toujours beaucoup été sur le terrain. À présent, en tant qu’adjoint, mon rôle est plus dans l’organisationnel, mais toujours avec le souci d’aider les associations, de donner un coup de pouce à celles qui se montent, tout en prenant en compte les moyens de la commune. Je m’appuie sur le service Vie associative qui fonctionne bien, avec des gens compétents, capables de fournir rapidement une réponse. Je salue le travail de tous les bénévoles qui montrent que l’on peut constituer de bons clubs, obtenir de bons résultats. Certains ont des brevets d’État et donnent des cours à des jeunes. Beaucoup de ces associations participent aux manifestations communales comme la Rosière, la fête des sports… Je viens d’une famille de sportifs et mes enfants, aussi, pratiquent beaucoup. Depuis l’âge de dix-huit ans, je baigne dans le monde du sport : pétanque, foot, karaté, vélo… J’ai toujours participé à la vie de ces clubs en tant que bénévole. Récemment, je me suis retiré de ma fonction de vice-président du karaté club de Pontcharra, par souci d’impartialité. Je suis également élu à la commission Sport et vie associative de la communauté de communes où je m’occupe, entre autres, des dossiers de subventions aux associations qui ont un projet ou qui préparent un événement particulier. » Boxing club Pontcharra Les entraînements du club ont repris. Ils ont lieu le mardi, de 17 h 30 à 20 heures, et le samedi, de 9 heures à 12 heures, salle de boxe du gymnase Maurice Cucot. Contact : Monsieur Gomes, au 06 82 61 15 87. Roller-hockey Les compétitions du club « Les Dauphins » au gymnase Maurice Cucot …avec des lycéens de Caluso en Italie Aïkido 16 17 Événement « Ce que je veux pour elles », un mois autour des femmes Quelque chose d’elle La Causerie du 19 février Le spectacle de Claudie Rajon inspiré par la vie de Marie-Jo Chombart de Lauwe Trois questions à : Du 17 février au 17 mars, l’Association de la médiathèque Jean Pellerin et ses partenaires ont organisé un mois dédié aux femmes. Un événement ludique, militant et ouvert avec, au programme : spectacle, rencontres et débat, scène ouverte et slam, expositions, atelier d’écriture, contes… Claire Marchesi Présidente de l’Association de la médiathèque Jean Pellerin Quel est le sens de ce mois autour des femmes ? « Le projet est né d’envies, de discussions que nous avons eues entre femmes, notamment avec Joséphine Theill à qui je rends hommage. Aujourd’hui, on a le droit de mener sa vie, de choisir son travail, de désirer ou non avoir un enfant. Cela n’a pas toujours été le cas et il existe encore des situations où le droit des femmes n’est pas respecté : mariage forcé, violences conjugales, viols, propos machistes et sexistes, discriminations à l’emploi, salaires inférieurs, partage inégal des tâches ménagères… Il reste un travail à faire et les femmes ont besoin de revendiquer leurs droits avec fierté. Même au niveau du langage, on entend, par exemple, des hommes dire “Je l’aide à faire le ménage”, comme si ce rôle était, par nature, dévolu à la « Les femmes ont besoin femme. de revendiquer leurs Après le décès de Joséphine, nous avons tenu à mener droits avec fierté » le projet jusqu’au bout, pour nous, mais aussi pour elle. Nous avons regroupé beaucoup de choses car le sujet est vaste et touche tous les âges. Après un contact à la Maison de l’Égalité d’Échirolles, nous avons aussi compris qu’il fallait impliquer les hommes. Nous avons voulu que ces actions soient un mélange d’idées générales, de témoignages de qualité, de rencontres et de regards d’artistes. Avec nos partenaires, nous avons constitué un programme varié à la médiathèque, au Coléo, au cinéma Jean Renoir… Nous avons voulu que cet événement soit ludique, ouvert et facilement appropriable, avec des axes pour avancer dans l’avenir, sans stigmatiser les hommes : ils ne peuvent pas deviner et soutenir les femmes si elles ne s’expriment pas. Nous devons apprendre à formuler nos attentes et rester vigilantes car les droits ne sont pas acquis. Il faut recommencer à chaque génération. » 18 Marie-Jo Chombart de Lauwe Ont participé à cette rencontre les représentants des associations suivantes : Planning familial de l’Isère, Solidarité Femmes Grenoble, Milena, Association pour la parité dans les métiers scientifiques et techniques (APMST), Amnesty international. Slam Résistante, déportée, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Déportation Votre engagement et ce spectacle montrent votre volonté de témoigner… Pourquoi ? Le spectacle de Claudie Rajon devant un public de collégiens prend tout son sens pour moi. Je tiens à sensibiliser la jeunesse au phénomène de l’exclusion. Tout commence par là. Nous devons être vigilants par rapport à la haine raciale. J’essaie d’agir pour que ce que j’ai vécu et ce à quoi je me suis opposée ne se reproduisent plus. L’esprit de la Résistance est toujours une nécessité aujourd’hui. Quels sentiments éprouvez-vous en voyant ce spectacle qui met en scène votre vie ? Claudie Rajon a tout de suite compris ce que je voulais. Je lui ai raconté ce que j’ai vécu d’une façon très libre. Elle en a recueilli le plus marquant, prenant appui sur de vraies anecdotes. Et elle a su retranscrire avec émotion les événements que je lui ai racontés, sans céder à la tentation de l’héroïsation. Mais elle a aussi apporté de vrais moments de poésie qui me touchent beaucoup. Je me suis sentie très proche d’elle. Quel est le sens de votre participation à ce « mois des femmes » à Pontcharra ? Beaucoup de femmes se sont engagées dans la Résistance, et leur place n’a pas été reconnue à sa juste valeur. Seulement six femmes, contre plus de mille hommes, ont été nommées Compagnons de la Libération. Le rôle des femmes est essentiel pour la liberté, comme par exemple celui des folles de la place de Mai, au Chili. Mon combat pour les droits des femmes s’est naturellement fait dans la continuité de mon combat pour la mémoire et le respect. Une rencontre-débat passionnante autour du rôle et du statut de la femme, animée par Éric Labaj, avec des interventions de qualité tant au niveau des participants que du public. Des appels à la prise de conscience et à la mobilisation pour les droits des femmes, avec la participation d’acteurs locaux. Des propos documentés, vécus, engagés, parfois très sérieux… que le groupe Manicomi Théâtre s’est chargé d’alléger avec le regard du clown. Trois expositions à la médiathèque Du 17 février au 16 avril, le public a pu découvrir Femme plurielle, l’exposition (peinture et arts plastiques) des artistes Mesdames Charlieux, Dody, Friederich, Lilou, Meurou, Mullet, Ouarab, Oyant, Pace et Monsieur Bernard ; celle des panneaux informatifs sur la condition et les droits des femmes nommée L’État du monde des femmes ; l’expo photos de Véronique Serra-Tosio, intitulée Pères et filles. Véronique Serra-Tosio Réalisatrice de l’exposition Pères et filles Les slameurs Katia Boutchou et Bastien Mots Paumés ont animé la scène ouverte sur le thème « Elles » Le slam est une prise de parole en public, sur un thème donné, avec des mots et un rythme choisis par chacun : poème, histoire, conte, chanson, sketch… Les participants ont un temps court, pour réaliser leur performance de lecture ou d’improvisation. Le 26 février, une vingtaine de personnes ont participé à cet exercice de scène ouverte. Une trentaine de textes ont été produits pour cette rencontre lors d’un atelier d’écriture organisé par l’association L’Alambic (atelier de bouilleurs de mots). Leur lecture-interprétation a donné lieu à de nombreux moments d’émotion et de rires, tant parmi leurs auteurs que dans le public. Occuper la scène, prendre la parole, c’est un exercice amusant et libérateur ! L’atelier écriture-lecture a participé à l’événement Une quinzaine de femmes d’origine étrangère participent à l’atelier écriturelecture du centre social et fréquentent la médiathèque plusieurs fois par an. Comme l’explique Chantal Pittet, animatrice de l’atelier : « Le but pour elles est de s’exprimer en français, mais aussi de s’ouvrir à la culture française. Leur contribution à ce mois autour des femmes s’est faite en exprimant leur vision du féminin. Elles ont ainsi choisi des mots (parfum, robe, bijou, miel, maquillage, thé, conter, berceuse...) qui ont été écrits dans leur langue et traduits en français, puis collés à des parapluies et exposés. Elles ont ensuite créé une fresque où elles apparaissent en “ombres chinoises”. Une expérience positive d’expression et de rencontre entre les langues. » « En 2006, j’ai réalisé une exposition nommée Portraits de femmes, pour les cent ans de la Rosière. Claire Marchesi m’a demandé d’en constituer une nouvelle sur le thème Pères et filles, afin d’intégrer le regard et la parole des hommes sur les femmes. Certains d’entre eux m’ont été désignés et j’en ai choisi d’autres avec le souci de varier les portraits. Je suis allée à leur domicile, pour les prendre en photo dans leur élément. Ces rencontres ont été de bons moments pour moi. J’ai choisi de travailler en argentique et en noir et blanc pour aller à l’essentiel. Chaque portrait est constitué de trois photos : au milieu, le père et la fille ensemble, et, de chaque côté, chacun d’eux traité individuellement. Chaque tryptique est relié par un ruban de couleur, comme une relation tissée entre les personnes. » 19 Culture Agenda Loisirs + d’infos Site Internet : www.ville-pontcharra.fr Documents d’informations pratiques : Express infos en dépôt dans la ville Mai Samedi 7 La Route des vents par Les Gueules de loups, contes à partir de 7 ans - 10 h 30 médiathèque Jean Pellerin Dimanche 8 Cérémonie du 8 Mai 1945 11 heures monument aux morts Les dernières notes de la programmation 2010-2011 Dépaysement et voyage avec les deux derniers spectacles à l’affiche. Mercredi 11 Caravane de la citoyenneté (SOS Racisme) Vendredi 13 Club lecture - 18 h 30 médiathèque Jean Pellerin Samedi 14 La magie du théâtre d’ombres avec Petites migrations Kady Diarra, le 22 avril. Un spectacle de chant, danse et musique aux couleurs du Burkina Faso, enrichi de multiples influences musicales. Ayant grandi dans une famille de griots au Burkina Faso, elle a été bercée par le son des cérémonies traditionnelles, s’ouvrant ensuite à d’autres musiques ouest-africaines puis à des sonorités plus propres à l’Occident. De ce creuset, ressortent une voix et une musique pleines d'énergie et de générosité qu’elle délivre avec une joie communicative. Les groupes de danse africaine du centre social, associé à l’association Too couleurs, danseront en lever de rideau, avant d’entraîner le public sur les rythmes de Kady Diarra. Petites migrations, le 15 mai. La Semaine de l’enfance 2011, sur le thème du voyage, s’ouvrira avec le spectacle Petites migrations, l’histoire d’un enfant abrité derrière un arbre pour échapper aux moqueries de ses camarades dans une cour d’école. Laissant son esprit s’évader, il rencontre des oiseaux, des êtres mystérieux, et sortira grandi de ce voyage imaginaire… Un théâtre d’ombres très coloré, où les marionnettes évoluent dans un univers très poétique. Kady Diarra Musique du Burkina Faso à partir de 8 ans à 20 h 30 Du dimanche 15 au samedi 21 22 Musique La séance de 17 h 30 étant complète, une autre séance a été ajoutée à 15 heures, pour laquelle la réservation est indispensable (nombre de places limité). avril Petites migrations 15 Du côté de la médiathèque Les Arts du récit avec Christine Kiffer 10 h 30 médiathèque Jean Pellerin Challenge Bayard RCTP - 14 heures stade de l’Île Fribaud Le Théâtre de Nuit Théâtre d’ombres à partir de 3 ans, à voir en famille à 17 h 30 Complet Théâtre 15 Heures Séance supplémentaire mai Un bébé, un livre Depuis plus d’un an, la commune a décidé d’offrir un livre à chaque nouveau-né de la commune. Il suffit aux parents de venir le chercher à la médiathèque. Il s’agit d’un livre-bain, avec lequel le bébé peut jouer en prenant son bain. Le but est de le sensibiliser au livre, bien avant l’âge de la lecture. À ce jour, une soixantaine de bébés ont reçu leur livre. Certains ne l’ont pas encore découvert, faute de pouvoir tenir seuls dans leur bain, mais ce n’est qu’une affaire de quelques mois. Les parents d’Océane témoignent : « Nous venons souvent à la médiathèque. C’est une très bonne idée de susciter ainsi le goût des livres. Océane a vingt-trois mois. Elle aime beaucoup ce livre et joue avec dans le bain. Elle connaît maintenant chacun des animaux qui sont à l’intérieur ». La médiathèque souhaite la bienvenue à tous les futurs lecteurs… Océane : le plaisir de tenir un livre entre ses mains Fête des 10 ans du Coléo Voir le détail du programme page 13 27, 28 et 29 mai site Internet : www.ville-pontcharra.fr/le-coleo.html Contact billetterie (Office de tourisme) : 04 76 97 68 08. Semaine de l’enfance - Le Coléo Les auditions de l’école de musique Pour les élèves qui ont travaillé plusieurs mois, en petits ensembles, sur une même pièce musicale, les auditions sont des temps forts qui rythment l’année. Comme l’explique Didier Lebout, directeur de l’école de musique : « Les cent trente élèves ne peuvent pas tous passer à chaque fois, mais on s’arrange pour que chacun puisse le faire au moins une fois dans l’année. Les auditions de Noël et du printemps ont lieu au Coléo. Le lendemain de l’audition de Noël, nous sommes allés jouer à la maison des anciens où les pensionnaires apprécient cette animation. Le 1er avril, pour l’audition de printemps, nous avons invité le Big band départemental de Savoie, en seconde partie. Cela permet aux élèves de voir ce que font les autres. Pour la fête de la musique, l’audition se fait à l’école de musique ». En ce qui concerne l’objectif de ces auditions, le directeur de l’école de musique précise : « Il s’agit de faire jouer les élèves, de les mettre en situation, sur une scène, devant un public, comme ils seront amenés à le faire plus tard. Chacun doit parvenir à trouver sa place avec son instrument, prendre sa responsabilité en petit groupe, en chorale ou dans un plus gros orchestre… ». 20 Le quatuor Saxo et clarinette, avec Léa, Tristan, Amandine et Cédric Exposition forêts alpines (ONF) du mardi 3 au samedi 21 mai, hall de la mairie Conférence-débat mardi 17 mai, à 20 h 30, au cinéma Jean Renoir. Jeudi 2 Rencontre Foot district organisé par l’ASG 14 heures stade de l’Île Fribaud Samedi 4 La Route des vents par Les Gueules de loups - contes à partir de 7 ans - 10 h 30 médiathèque Jean Pellerin Rendez-vous aux jardins : repas partagé et animations en journée jardins familiaux et communaux Mardi 7 Spectacle du lycée option théâtre - 19 h 30 Le Coléo Mercredi 8 Réunion publique rue des Mettanies, résidences Bayard 18 heures Jeudi 9 Fête de fin d’année du collège Marcel Chêne 19 heures Le Coléo Vendredi 10 Spectacle de fin d’année des classes option théâtre du collège Marcel Chêne - 20 heures Le Coléo Samedi 11 Concert gospel Amitié protestante - 20 h 30 Le Coléo Tournoi du Grésivaudan au profit de l’association ELA 10 heures stade de l’Île Fribaud Dimanche 12 Critérium du Dauphiné Départ 13 h 30 centre-ville en direction de Laissaud Vendredi 17 Kermesse groupe scolaire Villard-Benoît 17 heures à 20 heures Guide été 2011 Retrouvez la présentation des animations de l’été dans votre boîte aux lettres à partir du 23 mai. de fin mai à début septembre Les trains sont remplacés par des bus. Mardi 24 Réunion de quartier Villard-Benoît 18 h 30 place Saint-Blaise Mercredi 25 Rencontre athlétisme UNSS + FFA CAPR 14 heures à 17 heures stade de l’Île Fribaud Samedi 28 Ouverture de la piscine Dimanche 29 Concours fédération pêche au coup organisé par La Gaule du Bréda - dès 6 heures Le grand Lône Vendredi 17 et samedi 18 Gala de danse Acti’danse - 20 h 30 Le Coléo Samedi 18 Boxe : portes ouvertes 10 heures salle de boxe gymnase Maurice Cucot Cérémonie de l’Appel du 18 Juin 11 heures monument aux morts Challenge du souvenir RCTP (rugby) 14 h 30 stade de l’Île Fribaud Festicassin, avec le centre social René Cassin à partir de midi parc Saint-Exupéry Cinétoiles, cinéma en plein air « Arthur et la revanche de Maltazard » - 22 heures parc Saint-Exupéry Vendredi 24 Club lecture - 18 h 30 librairie Bel'Ysère Vendredi 24 et samedi 25 Festival Auprès de mon arbre, organisé par l’espace jeunes Gaïa - 20 h 30 parc Saint-Exupéry Samedi 25 Championnat de boxe birmane avec le Bando Kick boxing à partir de 9 heures gymnase Maurice Cucot (grande salle) Festival du jeu, avec le centre social René Cassin 14 heures-17 heures parc Saint-Exupéry Samedi 25 et dimanche 26 Gala de danse Les Petits Rats 20 h 30 (samedi) et 15 heures (dimanche) Le Coléo Dimanche 26 Pêche, éliminatoire grand national, championnat départemental avec La Gaule du Bréda dès 6 heures le grand Lône Trocatout - 8 h 30 - 17 h 30 centre-ville Juillet Samedi 2 Fête de l’eau - 10 heures piscine municipale Travaux sur la ligne SNCF Grenoble-Chambéry Animation sur le marché - 8 heures à midi place Bayard CAPR journée handicap 10 heures à 18 heures stade de l’Île Fribaud Juin Samedi 11 et dimanche 12 À la découverte de nos forêts Samedi 21 Lundi 4 Don du sang - de 9 heures à 12 heures et de 16 h 30 à 20 heures Le Coléo Vendredi 8 Réunion publique Villard-Noir - 18 heures Dimanche 10 Concours fédération truites, avec La Gaule du Bréda à partir de 7 heures Le Bréda Du lundi 11 au vendredi 15 Semaine sportive pour les 9-13 ans Mercredi 13 Fête nationale - 21 heures stade avenue de la Gare
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