20 ans de diversité culturelle, d`engagement
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20 ans de diversité culturelle, d`engagement
20 ans de diversité culturelle, d’engagement artistique jamais démenti, d’attention aux publics, aux artistes, à tous ceux qui font vivre depuis 1987 ce lieu de culture. Parmi tous les symboles marquant cet anniversaire, certains me tiennent particulièrement à cœur. L’installation photographique de Patrick Fabre, en dédiant 100 m2 au spectacle Import / Export des Ballets C. de la B. indique des orientations qui nous sont communes : l’ouverture, l’accueil, la diversité – la vraie, pas celle reléguant les minorités en éternelle position d’inéligibilité… – l’importance du groupe, la fête et le métissage des arts. Ce qui me touche dans cette belle image, c’est la façon dont elle déporte le regard ; ici, il est surtout question d’une compagnie qui place l’Homme avec ses faiblesses et ses courages au cœur de sa démarche artistique. Autre symbole, la restitution du travail exigeant et patient mené par l’atelier chant-choral et animé par Chantal Verschueren. Le 22 septembre, 50 choristes présenteront la Misa Criolla de Ramirez, magnifique œuvre de notre temps, porteuse d’émotion et d’espoir. Agora est un élément structurant qui a modifié durablement la perception de notre ville exprimée par les habitants du Département et de la Région. Ce lieu s’adapte, compose avec d’autres projets différents mais légitimes – aujourd’hui la salle de répétition de musique amplifiée, demain le Palio – . Sur le territoire, il multiplie les partenariats avec Nexon, Terrasson, Périgueux, Bergerac, Excideuil, Marsaneix, Saint-Pierre de Chignac… A l’occasion de cet anniversaire que je souhaite partager avec vous, je formule le vœu que le contexte politique de l’instant ne balaie pas d’un revers de main les efforts d’une « petite » grande commune, comme l’a joliment baptisée Antoine Rigot des Colporteurs. JACQUES AUZOU Maire de Boulazac, Vice-Président du Conseil général Une photo de campagne mais celle des Ballets C.de la B, apposée dès la rentrée 07. 08 au fronton de la scène de Boulazac, 20 ans, conventionnée depuis 2001, toujours entourée d’attention et plus que jamais attachée aux arts vivants comme aux premiers jours d’octobre 87. Les arts du cirque, le théâtre, la danse ou les musiques ont bougé, avancé, se sont modifiés. 20 ans après cette ouverture, fondatrice en Dordogne – coup de chapeau aux initiateurs de ce projet – des créateurs curieux et engagés nous disent aujourd’hui que si l’art reste un outil majeur de compréhension du monde, un facteur de lien social et de citoyenneté, il n’est pas le seul ; aveu de modestie et de lucidité face aux enjeux contemporains mais en même temps belle insistance sur ce qui se joue encore sur les pistes et sur les plateaux ; nous ne sommes plus « les seuls » et l’éclatement des formes de représentations – TV, pratiques culturelles numériques… rend plus complexe nos modes d’interventions dans l’espace public. Malgré tout (le tout est parfois un peu pesant…), ce qui peut sembler usé, par paresse de l’esprit ou simple habitude, pourra s’avérer, au fil de la saison, d’une modernité éclatante ; quand Julie Bérès parle d’Alzheimer, les Trottola du nomadisme ou quand les bergers malinois de Michel Schweizer investissent le plateau, les arts vivants apparaissent en plein accord avec leur siècle ; plus loin, c’est l’irrévérence salutaire et joyeuse de La Maison des clowns qui viendra équilibrer ces temps où la compassion tient lieu de boussole politique. Enfin, peut-être cette 21e saison témoignera-t-elle aussi d’un respect subtil de notre mémoire ; quand Rasposo rejoue sous son chapiteau les histoires de tziganes et de cirque et que le Footsbarn Théâtre s’approche de Victor Hugo, c’est le répertoire qui est célébré, relu et aimé. Acceptez d’aller et venir dans cette saison, de faire ce voyage, peut-être à contretemps d’un mouvement des idées, mais soyez certain qu’il s’agit ici d’une balade terriblement en phase avec la vie. FRÉDÉRIC DURNERIN, Directeur Sommaire Calendrier 7 Singularités Ordinaires 8 Tiger Lillies 10 On n’est pas seul dans sa peau… 12 Neapolis Ensemble 14 Variations Brecht 16 Le carnaval baroque 18 Parfums d’Est 20 Minimo Garay et les Tambours du sud Samba Garage 22 Baptiste Trotignon et David El Malek quartet 24 La maison des clowns 26 Vicente Pradal 28 L’homme qui rit 30 Bleib opus # 3 32 Le conte d’hiver 34 Elephant People 36 Les larmes du clown 38 Trottola 40 On the edge 42 Yaron Herman trio / Emile Parisien quartet 44 Le sous sol 46 Les chantiers de Dong ! 48 Coproductions, résidences 50 Action culturelle 51 4 Tournées 52 Pôle de ressources 54 Ateliers 55 Partenariats 56 Comment réserver, adhérer, s’abonner 58 Informations générales, Relais et groupes 59 Tarifs 60 Plan de l’auditorium 61 Bulletin d’abonnement 62 Bulletin d’adhésion 63 Crédits photographiques. Pages : 9 Florence Delahaye, 11 X, 13 Julien et Josyane Piffaut, 15 X, 17 X, 19 Christian Ganet, 21 Juliette Limonier, 23 X, 25 Thomas Dorn, 27 Jean-Pierre Estournet, 29 Patrick Moll, 31 Footsbarn Théâtre, 33 Frédéric Desmesure, 35 X, 37 Philippe Lebruman, 39 X, 41 Jean-Pierre Estournet, 43 Florence Delahaye, 45 @ Deghelt Productions, 47 Marten Vanden Abeele 5 Calendrier Les abonnements et les réservations sont ouverts : - par courrier à partir du lundi 20 août 2007 - sur place à partir du lundi 27 août 2007 à 18 h 30 Présentation de la saison le lundi 27 août 2007 autour d’un apéritif à 18 h 30 OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN mercredi 10 Singularités Ordinaires mardi 16 Tiger Lillies vendredi 9 On n’est pas seul dans sa peau… vendredi 16 Neapolis Ensemble mardi 27 Variations Brecht mercredi 28 Le carnaval baroque mardi 4, 5, 7, 8, 9 Parfums d’Est vendredi 14 Minimo Garay et les Tambours du sud. Samba Garage jeudi 10 Baptiste Trotignon et David El Malek quartet jeudi 17, 18 et 19 La maison des clowns vendredi 1 Vicente Pradal mercredi 20 et 21 L’homme qui rit jeudi 13 Bleib opus # 3 mercredi 26 Le conte d’hiver vendredi 4 Elephant People vendredi 11 Les larmes du clown mardi 15, 16, 18, 19 Cirque Trottola lundi 5 mai On the edge jeudi 15 Yaron Herman trio Emile Parisien quartet jeudi 22 mai Le sous sol vendredi 6 Les chantiers de Dong ! 7 Singularités Ordinaires GdRA Repères Le GdRA allie théâtre, cirque, danse, vidéo, musique et sciences humaines. Il tente de restituer le regard du temps long, empirique et assidu, au cours d’un récit scénique physique et spectaculaire. Il passe l’œil sociologique au prisme de l’art et de la convivialité. Sous forme de proposition artistique, il restitue ainsi des « terrains », au sens que donnent les ethnologues à ce terme. Le GdRA fouille ainsi une théâtralité Singularités Ordinaires met en scène trois récits de vie. Arthur Genibre, 86 ans, habite dans le Quercy. Dans un contexte fait d’injonctions fortes – « tu seras cultivateur et rien d’autre » – il a trouvé une position de musicien guérisseur, se cachant pour apprendre la musique et lisant ses œuvres « dans les astres ». Wilfride Piollet, 64 ans, est danseuse étoile retraitée de l’opéra de Paris. Elle dit s’être « marginalisée » en créant les principales pièces « post-modernes » du répertoire des années soixante-dix et quatrevingts. Elle a « lâché la barre » pour créer sa propre pédagogie. Michèle Eklou-Natey, 41 ans, femme d’origine algéro-togolaise éduquée par une famille italo-arménienne à Marseille, passe son temps dans un bar où tout laisse à penser qu’elle est malvenue. On l’y appelle « la nègre ». Mais elle renvoie les mots, déjoue le racisme et laisse voir le bar comme un terrain de sincères élections affectives. Ces trois personnes, entre exceptionnel et ordinaire, vocation et bricolage biographique, dans des situations parfois très difficiles et conflictuelles, inventent des places et parviennent à se raconter de façon cohérente : elles tiennent debout, partagées entre la fragilité et la « capabilité » de l’être, comme la majorité d’entre nous. Faite de dramaturgie physique, de chants, d’images, de verbes et de textes, Singularités Ordinaires est une ode relativiste et pragmatique à ces trois identités narratives. Au-delà, la proposition tente de montrer les compétences de la personne fragile : Arthur, Wilfride et Michèle finiront par se croiser au cours d’une improbable rencontre, ils parleront de la modernité, de l’art et de leurs projets respectifs. CHRISTOPHE RULHES 8 ordinaire, vive, à l’affût de gestes et de paroles puisés dans l’examen du quotidien et produits par des histoires communautaires ou biographiques. Il la combine à sa propre théâtralité, fragmentée dans la narration, éclatée dans le temps et l’espace, et confronte ainsi « les arts de faire » de tout un chacun avec des disciplines esthétiques jugées parfois plus légitimes. arts de la piste Une proposition conçue et jouée par le GdRA. Textes, écrits et construction décor Sébastien Barrier. Acrobatie, scénographie et chorégraphie Julien Cassier. Musique, écriture et mise en scène Christophe Rulhes. Production et diffusion Armelle Vernier. Aide à la dramaturgie et à la mise en scène Jean-Michel Guy. Aide à la chorégraphie et à la mise en scène Mathurin Bolze. Images Amic Bedel, Christophe Modica, Edmond Carrère. Montage et mise en image Christophe Modica. Illustrations et graphismes Benoît Bonnemaison-Fitte. Création lumière Adèle Grepinet. Création costumes, bijoux, pantins Céline Sathal. Construction décor Pierre Pailhès. Direction technique et régie lumière David Lochen. Création et régie son Pedro Theuriet. mercredi 10 octobre 20 h 30 tarif A Résidence de création Le Channel scène nationale Calais, Agora scène conventionnée Boulazac, Culture Commune scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais, Festival Temps d’image – La Ferme du Buisson scène nationale Marne-la-Vallée, Les Migrateurs – Le Maillon Théâtre Strasbourg dans le cadre de « Voix Off », Le CREAC Centre de recherche Européen des Arts du cirque – Marseille, l’Espace Périphérique de la Villette – Ville de Paris. Résidence de construction l’Usine lieu conventionnée dédié aux arts de la rue Tournefeuille. Soutiens Circuits scène conventionnée Auch, La Grainerie lieu de fabrique des arts du cirque Balma, Association Média 2 Méditerranée cité des Flamants Marseille. Aides à la création Jeune Talents Cirque, DRAC Midi-Pyrénées, Conseil Régional Midi-Pyrénées, Conseil Général de la Haute-Garonne. Coproduction Agora scène conventionnée Boulazac, Le Channel scène nationale Calais, Parc de la Villette Paris, Le Carré des Jalles Saint Médard-en-Jalles, Culture Commune scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais. spectacle en création durée non arrêtée 9 The Tiger Lillies Presse « … Menés par un certain Martyn Jacques, The Tigers Lillies seraient une sorte de chaînon manquant entre (accrochez-vous) les Virgin Prunes, Marc Almond, Klaus Nomi, donc Antony and the Johnsons… Ici on n’entend, sur des tempos lents mais rythmés, que des scies musicales, des ukulélés, des contrebasses, des claviers plutôt tempérés et des batteries minimalistes : une fanfare fantomatique, en somme, qui accompagne sûrement l’envoûtant chant de tête plaintif de Jacques. » Télérama, Hugo Cassavetti (The Little Match Girl) 10 Qui tenterait de définir les Tiger Lillies se heurterait à une tâche bien rude, face à ce trio qui évolue librement selon sa propre définition de l’excentricité et ne ressemble à nul autre. Formés en 1989, les Tiger Lillies sont connus dans le monde entier avec Shockheaded Peter, Circa ou le Tiger Lillies Circus. Ce groupe musical fait l’objet d’un véritable culte à Londres. Ils sont menés par le chanteur Martyn Jacques créateur des Tiger. Personnage haut en couleur, Martin Jacques à une voix de castrat extraordinaire d’une beauté à couper le souffle qu’il entraîne comme un chanteur lyrique le ferait. Il a passé le plus clair de son enfance au dessus d’un bordel dans le Soho Londonien et ses chansons décrivent la vie des prostituées, des drogués, de tous les losers du monde et d’autres personnages savoureux. Il est lui-même accordéoniste et avec son accoutrement à la Dickens, sa longue tresse, son chapeau melon, ses textes corrosifs et sa voix étonnante, Jacques chante la vie de la lie de l’Angleterre contemporaine avec la voix d’un ange. Adrian Huge aux percussions a multiplié les expériences avant d’arriver à Londres en 1989 et semble avoir entrepris un projet obstiné de démolition de batteries recyclées et d’ustensiles de cuisine. Adrian Stout a joué dans plusieurs formations de blues et jazz avant d’être réquisitionné par The Tiger Lillies. Les trois hommes déroulent le fil de la comédie humaine, observant le monde moderne du fond du caniveau, à grand renfort de textes caustiques et surréalistes, ils inventent une musique qui mélange allègrement la musique manouche, Kurt Weil, et la chanson engagée. Repères Avant de fonder leur propre groupe en 1989, ils ont travaillé avec Iggy pop et Malcom Maclaren. Dans leur premier album sorti en 1994, Births, Marriages and deaths. Depuis 1994 Les Tiger Lillies ont sorti 12 albums dont deux opéras, un disque avec Kronos Quartet et un live enregistré en Russie The Tiger Lillies Circus La popularité du groupe a littéralement explosé lorsqu’ils ont décidé, accompagnés de Victoria Chaplin, de combiner cirque, variétés, vaudeville avec la musique. musique mardi 16 octobre 20 h 30 tarif B Avec Martyn Jacques chant piano, Adrian Huge percussions, Adrian Stout contrebasse scie musicale chant. durée 1 heure 30 11 On n’est pas seul dans sa peau… Mise en scène Julie Bérès / Cie Les Cambrioleurs Repères Julie Bérès commence le théâtre avec Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. Comme comédienne, elle joue sous la direction de Stuart Seide, Jacques Lassalle, Philippe Adrien, Jean-François Peyret… Elle danse sous la direction de Joseph Nadj et de Patrick Ledouaré. En 2001, elle fonde la compagnie Les Cambrioleurs et signe une première mise en scène Poudre ! au Théâtre de Chaillot, suivi en 2003 de Ou le lapin me tuera. Julie Bérès : « … pour moi, le théâtre devait être une aventure collective. A l’époque, j’étais troublée par des artistes comme Joseph Nadj, Meg Stuart ou Alain Platel. Ils avaient la capacité de raconter une histoire, de créer du sens, mais surtout de réinventer le théâtre, de le ré-enchanter… » 12 A partir d’un recueil de témoignages au sein d’une maison de retraite de Villejuif, la jeune femme de théâtre, Julie Bérès a conçu un spectacle lumineux ; d’emblée, elle pose une question centrale, engagée, philosophique, politiquement incorrecte : Comment parler de ceux qui sont tout sauf moi ? De ceux qui ne correspondent pas au référent dominant : jeunesse, performance, beauté, dynamisme… Comment évoquer l’isolement qui frappe nos vieux, leur mise à l’écart dans nos sociétés occidentales ? Aujourd’hui, nous vivons de plus en plus vieux. Eloignées des structures religieuses et de l’idée d’éternité, nos sociétés contemporaines peinent à réinventer un nouveau rapport à la mort. Inspiré de L’homme apparaît au quaternaire de Max Frisch, On n’est pas seul dans sa peau… est une invitation au voyage onirique d’une femme, Rose, perdant peu à peu la mémoire. A travers les trois âges de sa vie tour à tour évoqués, trois interprètes nous font vivre ses souvenirs d’amours, de jouissances, de vie gourmande, ses déboires. Sur un fil sensible, Julie Bérès nous fait naviguer avec tendresse et acuité dans ce qui fut la vie de Rose. Servie par une scénographie subtile, entre féérie et univers burlesque, cette création multiplie les approches – acrobatie, texte, marionnette, vidéo théâtre et danse – ; et avec ces choix de notre temps, Julie Bérès, loin de toute compassion, aborde des questions fortes Alzheimer, la solitude, avec talent et vérité. Presse « On n’est pas seul dans sa peau n’est en rien du « théâtre documentaire », et c’est précisément ce qui en fait tout son charme : comment cette confrontation au réel est-elle devenue une forme poétique, autrement dit une errance intérieure dans laquelle nous entraînent ce collectif artistique et ces comédiens tous admirables ? C’est une vraie écriture de scène, serrée sur un propos et à la fois polyphonique, où la narration s’éclate sans jamais se perdre, tissée de voix, d’images et de sons qui résonnent formidablement les uns avec les autres. » Mouvement, Novembre 2006 théâtre Interpreté et créé par Nadine Berland, Clémence Coconnier, Lucas Manganelli, Delphine Simon, Nicolas Sotnikoff. Scénario Elsa Dourdet, Julie Bérès. Collaboration à la dramaturgie Julien Fisera, création sonore David Segalen, création vidéo Christian Archambeau, création lumière Sylvie Garot, scénographie Mathias Baudry assisté de Camille Riquier, costumes Aurore Thibout. Production compagnie Les Cambrioleurs en coproduction avec le Parc de la Villette – Résidences d’artistes 2005 ; l’Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône ; le Théâtre de la Madeleine, Scène conventionnée de Troyes ; le Carreau, Scène nationale de Forbach et de l’Est Mosellan ; Atelier du Rhin Centre Dramatique vendredi 9 novembre 20 h 30 tarif B Avec l’aide à la création de la DMDTS–Ministère de la Culture et de la Communication et du Conseil Général du Val-de-Marne. Avec le soutien du DICREAM, de l’Association Beaumarchais, de la DRAC Ile-de-France, du TnBA–Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et de l’Espace Périphérique. Remerciements à la MC 93Bobigny, à L’ARCAL et au Quartz, Scène nationale de Brest. La Compagnie Les Cambrioleurs est partenaire de l’Association Le Chemin des Auteurs. Régional d’Alsace ; Théâtre Romain Rolland, Scène conventionnée de Villejuif ; Groupe des 20 Théâtres en Ile-deFrance ; Arcadi. durée 1 heure 30 13 Neapolis Ensemble Napoli Spectacle présenté à l’Odyssée Presse « Par-delà les accords en graines de la mandoline, la douceur du violoncelle et les tambourins, s’élève la voix lumineuse de Maria Marone, comme le soleil audessus des ruelles tortueuses de Naples. Le Neapolis Ensemble ressuscite, loin des folklores touristiques ou d’une érudition poussiéreuse, l’allégresse et la mélancolie des chants populaires napolitains du 13e au 20e siècle. La musique infiltre la vie quotidienne de la cité volcanique pour enluminer ses drames, ses révoltes, ses joies. A côté des sublimes collages d’Ernest PignonErnest qui illustrent l’album, se dresse alors une ville fantasmée, tissée de nos rêveries et promenades imaginaires, initiées par une musique plus que jamais vivante. » Mondomix 14 Le Neapolis Ensemble est un groupe qui s’est formé en 2003. Son but est de proposer la tradition musicale napolitaine, le caractère universel de ces chants et de ces musiques, le fort métissage entre l’esprit cultivé et l’esprit populaire et la variété du répertoire. Neapolis Ensemble est un cas assez rare dans le panorama musical actuel. En 2005, il fait une tournée de dix concerts, se produit dans les cadres les plus divers et confirme son caractère extrêmement populaire. En 2006, il a publié le disque Napoli, un travail très ambitieux sur l’histoire de la ville de Naples et de l’Italie du sud. Ce disque comprend onze morceaux qui datent de 1200 à 1974. Il rend hommage à Naples et à son peuple maltraité, humilié. Cet album a été magnifiquement illustré par des images que le peintre Ernest Pignon-Ernest a réalisées dans la ville. Le répertoire proposé par le Neapolis Ensemble est composé de chants, villanelles et tarentelles. Le groupe met en évidence le mélange qui caractérise la tradition musicale grâce à l’utilisation d’instruments anciens comme le violoncelle et des instruments typiquement populaires comme des tambourins, la mandoline et la mandole. Dans ce concert, toutes les couleurs de Naples sont là. A cette musique imprégnée de contenus sociaux et politiques, ils rendent la légèreté qui est la base de la tradition musicale napolitaine. Tradition qui veut que la musique soit un outil pour lutter, mais aussi un élément agréable et nécessaire pour affronter la vie de tous les jours. Presse « Pour tout un chacun, la chanson napolitaine se résume souvent à O sole mio. Or le répertoire vocal de la cité méditerranéenne ne se limite pas à des mélodies sucrées aux paroles superficielles. L’Ensemble Neapolis redonne ainsi vie à des chants traditionnels napolitains souvent mélancoliques et pessimistes… Quant à la voix ambrée de Maria Marone, elle s’avère idéalement soutenue par un accompagnement de guitare et de mandoline, mais aussi de flûtes, violoncelle et percussions. » La Terrasse, Antoine Pecqueur musique vendredi 16 novembre 20 h 30 tarif abonné 12 € tarif adhérent 14 € tarif jeune 8€ plein tarif 16 € Avec Maria Marone voix, Edoardo Puccini guitares, Gianluigi Sperindeo mandola et mandoline, Marco Messina flûtes, Wally Pituello violoncelle et chitarrone, Raffaele Filaci percussions. durée 1 heure 15 15 Variations Brecht d’après Bertolt Brecht Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota La Comédie de Reims Repères « Ce sont ses motivations qui traversent les époques, et la forme de la table dépasse les modes. Brecht connaît parfaitement la tradition théâtrale avec ses lois. Il la maîtrise, la démonte, la remonte différemment. C’est certainement ce en quoi il a radicalement changé le théâtre… Ce que Brecht nous apporte aujourd’hui, c’est une manière de passer par le théâtre et ses fantasmes pour vivre la réalité, nous définir, nous situer les uns par rapport aux autres. Comment vivre, les uns avec les autres. » Propos recueillis par Colette Godard 16 Emmanuel Demarcy-Mota a créé le collectif artistique de la Comédie de Reims dès son arrivée à la direction du centre dramatique nationale en réunissant un auteur associé – Fabrice Melquiot, un musicien – Jefferson Lembeye, un scénographe – Yves Collet, ainsi qu’une équipe de douze comédiens. Parallèlement aux créations de grandes ampleurs, le collectif présente, des formes plus légères (mises en espaces, lectures, poésies…). Après Ionesco suite, il nous propose un nouveau chapitre de « son laboratoire de jeu » autour des auteurs emblématiques du 20e siècle. Le collectif artistique invente cette fois un voyage au travers de quelques pièces courtes, connues ou non, de Bertolt Brecht. Partant de Il débusque un démon et Vol de nuit mais aussi de L’achat du cuivre… en passant par le recueil de poésies érotiques De la séduction des anges. « Il s’agit de s’approcher de cet auteur qui avait, avant tout, la passion de l’expérimentation et pourquoi pas de percevoir un visage moins familier de celui qui a bouleversé la dramaturgie contemporaine. Didactisme, distanciation, théâtre épique, l’œuvre de Brecht, comme nulle autre en son siècle, a donné lieu à des interrogations fondamentales quant au théâtre et au monde dans lequel s’invente le théâtre. Elle nous montre aussi une interrogation profonde et sensible, une imagination sans borne, qui s’abreuve du théâtre Nô, des contes du monde entier, du cinéma de son temps. Et puisqu’il avait une très haute idée du travail collectif, lui qui disait qu’il fallait « avancer en rangs serrés », nous travaillerons, ensemble, à porter à la scène quelques uns des élans fulgurants de celui qui était aussi un vrai chercheur de langage. » Le spectacle est également l’occasion de proposer au spectateur et à l’acteur une autre forme de relation, en réunissant chacun au cœur d’un même dispositif, sur la scène, pour un récit qui continue à s’inventer devant et avec le public et laisse une place à cet échange unique entre celui qui joue et celui qui le regarde. théâtre mardi 27 novembre 20 h 30 Une proposition du collectif artistique de la Comédie de Reims dirigée par Emmanuel Demarcy-Mota. Avec Céline Carrère, Jauris Casanova, Valérie Dashwood, Sandra Faure, Stéphane Krähenbühl, Pascal Vuillemot. Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire, scénographie et lumière Yves Collet, musique Jefferson Lembeye et Walter N’Guyen, dramaturgie David Lescot, chants Robert Expert. tarif B Production Comédie de Reims – Centre Dramatique National. spectacle en création durée non arrêtée 17 Le carnaval baroque Vincent Dumestre / Le Poème Harmonique Déplacement en bus à l’Opéra-Théâtre Grand Théâtre Municipal de Limoges Précision Départ du bus à 18 h devant le centre culturel Agora Presse « Il est des mots qui ne trompent pas, et des chiffres qui ne tombent pas par hasard. Depuis que Classica recense les disques du Poème Harmonique, c’est-àdire depuis cinq ans, plus de la moitié d’entre eux a obtenu la note maximale, le cachet « recommandé ». Des termes comme la « perle la plus rare du sérail baroque français » ont été employés à propos de Vincent Dumestre (…) Sur le terrain, la réalité confirme l’appréciation critique. En quelques années, cet ensemble a su créer une véritable attente chez les mélomanes, permettant à certains festivals et salles de concerts d’élargir le cercle de leurs habitués (…). » Abeille info, Mai 2007 18 A Rome au début du 17e siècle, pendant les dix jours concédés par la loi à Carnaval, héritier des fêtes païennes et des rites dionysiaques, la fête bat son plein : dans les palais, les banquets gargantuesques donnés en musique par la noblesse rivalisent de faste et de beauté ; la rue, livrée aux masques, aux jeux, aux courses de bossus et aux scènes improvisées de la commedia dell’arte unit, le temps de ces folles journées, laquais, manants, colporteurs et charlatans, bourgeois et princes, laïcs et religieux, gens du commun. Tous assistent aux tours de forces, aux spectacles d’acrobates, de jongleurs… ces excès les plus fous, créateurs d’un « monde à l’envers » produisaient une même liberté musicale. Les processions sacrées, les chaconnes et moresques, les pastiches d’opéra destinés aux tréteaux deviennent le théâtre sonore d’un conte visuel inspiré de l’esthétique baroque : fragilité, distanciation, beauté, stylisation des corps et des voix… Cet univers de liesse, de faste et de grotesque a inspiré la création de Carnaval Baroque. Imaginée par le Poème Harmonique dirigé par Vincent Dumestre, elle est le fruit d’une rencontre entre jongleurs, mimes, chanteurs et musiciens, restituant et sublimant à merveille ces rites et symboles qui constituent la fête carnavalesque. Repères Sept acrobates et jongleurs, issus de plusieurs promotions du CNAC, centre national des arts du cirque, ont été retenus pour cette rencontre exceptionnelle. Tous ont travaillé à faire le lien entre leur pratique actuelle et la tradition baroque du cirque et du carnaval. Vincent Dumestre s’est consacré à la musique pour luth, guitare baroque et théorbe. En 1997, il fonde le Poème Harmonique, ensemble de musique de chambre et orchestre spécialisé dans le répertoire baroque. Additionnant les récompenses – diapason d’or de l’année, Choc du Monde de la musique…, il obtient en 2005 le grand prix Charles Cros pour Le bourgeois gentilhomme. Arts de la piste Avec Bruno Le Levreur alto, Olivier Marcaud ténor, Serge Goubioud ténor, Arnaud Marzorati basse, Stefano Amori mime et acrobate, Sébastien Bruas cordeliste, Julien Lubek mime et acrobate, Jan Oving jongleur, Romulo Pelliza cordeliste, Stéphane Podevin jongleur, Osmar da Souza acrobate trampoline, Johannes Frisch violon baroque, Gebhard David cornet à bouquin et basse de viole, Stéphane Tamby basson et flûtes, Lucas Guimaraes basse et dessus de viole, Martin Bauer violone, Maël Guezel percussions, Vincent Dumestre guitare baroque et théorbe. Conception et direction artistique Vincent Dumestre, mise en scène Cécile Roussat, costumes Chantal Rousseau, scénographie François Destors, éclairage Christophe Naillet, maquillage Mathilde Benmoussa, Collaboration artistique Julien Lubek, assistanat à la mise en scène Louise Loubrieu. mercredi 28 novembre 20 h 30 Tarif unique 16 € Spectacle coaccueilli par l'Opéra-Théâtre – Grand Théâtre de Limoges, Le Sirque – Pôle cirque de Nexon et l'Ensemble Baroque de Limoges. durée 1 heure 25 19 Parfums d’Est Fanny Molliens / Compagnie Rasposo Spectacle présenté sous chapiteau, Plaine de Lamoura Repéres La compagnie Rasposo créée en 1987 par deux comédiens amoureux du cirque compte déjà treize créations jouées dans de nombreux festivals et évènements en France comme à l’étranger. Elle est née de la rencontre du cirque, du théâtre et de la peinture. Le cirque pour l’émerveillement, pour l’impossible, pour l’absolu. Le théâtre pour les histoires, les personnages, la musique, la vie. La peinture pour la beauté. La compagnie s’est vu décerner le prix de l’Adami pour leur spectacle Parfums d’Est. 20 Ce spectacle est né de la rencontre du cirque et de la musique tzigane afin de retrouver l’âme nomade qui a présidé à la naissance de l’un et de l’autre. L’univers du cirque avec ses pourpres et ses ors, étale une fausse richesse à la fois démesurée et fanée ; celui de la musique tzigane avec son exaltation troublante à la fois clinquante et barbare. Chacun de ses univers porte un masque superbement orné, décoré, derrière lequel se cache, avec panache, le visage d’une réalité inavouée, dure et souvent proche de la misère. Ce spectacle évoque une tranche de vie dans un univers familial nomade d’artistes de cirque, ponctuée par les évènements du quotidien des gens du voyage, liant l’exploit physique et l’expression musicale. Ces hommes et ces femmes sont d’une irrésistible attirance : funambule d’exception, comédiens acrobates, équilibristes fascinants, manipulateur d’objets, tous revisitent leur histoire d’une façon très contemporaine avec une grande technicité. Presse « Fanny Molliens se révèle être une meneuse de troupe inspirée, sa mise en scène, établie la maîtrise, dévoile les tempéraments des uns et des autres. Sans bavardage inutile ni esbroufe, elle nous rappelle que l’artiste de cirque est l’humble artisan d’actes purs. La filiation s’écrit de manière instinctive pour ces nouveaux enfants de la balle, preuve que le cirque contemporain peut être respectueux de ses racines. La rigueur de leur exécution et la simplicité des mouvements dégagent une fugitive beauté. Derrière la puissance, affleure une essence rare et recherchée, la vulnérabilité. » Morgane Le Gallic, Arts de la piste arts de la piste Avec Marie Molliens fil, main à main, équilibres et acrobatie, Fred Escurat main à main et jonglerie, Vincent Molliens rouleau, corde volante et acrobatie, Julien Scholl mat chinois et acrobatie, Bruno Lussier acrobatie et équilibre, Fanny Molliens metteur en scène et comédienne, Joseph Molliens comédien et cofondateur de la compagnie, Alain Poisot violoniste, Benoit Keller contrebassiste, Christian Millanvois batteur percussionniste, Jacky Lignon accordéoniste et chanteur. Création, adaptation et 4, 5, 7 et 8 décembre 20 h 30 dimanche 9 décembre 16 h improvisation musicale Alain Poisot, Jacky Lignon, Christian Millanvois et Benoit Keller, création costumes Evelyne Poisot, création lumière Hélène Molliens, accessoires Etienne Bousquet. Coproduction La Verrerie Alès – Pôle cirque Cévennes et Lanquedoc Roussillon. Avec le soutien du Ministère de la Culture – DMDTS, DRAC Bourgogne, Conseil Régional de Bourgogne, Conseil Général de Saône et Loire, Adami. tarif B En partenariat avec l’Odyssée, le centre culturel de Terrasson, le Sirque de Nexon, le théâtre des 7 collines à Tulle. durée 2 heures avec 15 mn d’entracte 21 Minimo Garay et les Tambours du sud Spectacle présenté au « Réservoir » Presse « Le percussionniste argentin, parmi les plus demandés de la scène parisienne, cultive ses deux cultures et rêve d’emmener son groupe dans sa Cordoba natale, son chaudron musical. » Le Monde Ce concert est coréalisé avec « Le Réservoir » et l’association Tin Tam Art ; cet accueil s’inscrit dans le cadre de Jazz en scènes, manifestation conçue par la Fédération des scènes de jazz et de musiques improvisées. Les musiciens amateurs périgourdins de Samba Garage, associant entre 15 et 25 percussions, accueilleront et accompagneront le public jusqu’à l’ouverture du concert. 22 Il vient d’Argentine, mais depuis plus de dix ans, c’est le lutin de la tribu jazz métis parisienne. A l’issue de belles années à côtoyer les plus grands – Dee Dee Bridgewater, Paul Barbosa, Laurent de Wilde ou Louis Winsberg –, Minimo Garay sort en 2002 un premier album en nom propre avec ses Tambours du sud. Homme à la carrure imposante, à la présence tonitruante et à la poignée de main généreuse, voire broyeuse, Garay décline d’emblée d’autres pulsations que celles de ses voisins brésiliens ou cubains ; elles dévoilent une Afrique mêlée, un sens inné du groove, des racines assumées du côté de l’école du bal, de la pratique du milonga et de la chacarera. Kilombo, son deuxième opus sorti en 2006 confirme le talent de ce percussionniste surbooké. Spécialiste du bombo argentin et du cajon péruvien, il dirige avec une énergie contagieuse Los Tambores del sur, formation de neuf musiciens où il a réussi à marier percussions, voix, cordes, anches, flûtes et claviers. En faisant voyager cet ensemble du funk au jazz, du hip-hop à la world, il imagine une babel exubérante où s’entremêlent balancements latinos, rythmes traditionnels et hommage au tango moderne. Côté scène, muni de cette immense liberté communicative, ça s’amuse, ça fête, ça chahute, en deux mots ça joue ! Cinq tambours et percussions devant (dont Minimo au milieu et à la baguette) et cinq musiciens derrière – piano, cuivres, basses, guitare et violon – cultivent cette même et belle ambigüité du festif et de l’engagement. Repères M comme métissage. « Le métissage, mais c’est moi ! Je suis le produit de ce métissage. On risque de me dire que ma musique déborde un peu de tous les côtés. Mais quoi de plus normal ? Cette musique, c’est mon histoire, mon parcours ; celui de tous les gens qui y ont participé. C’est la musique du village planétaire, où tout se mélange. On nous bassine en disant qu’il faut construire sa musique sur un concept. Mon concept à moi, c’est le tambour. Le tambour qui voyage. » Propos recueillis par Jazzman en 2001 musique vendredi 14 décembre 20 h 30 tarif abonné plein tarif 12 € 15 € Avec Minimo Garay et les Tambours du sud (la distribution définitive des Tambours du sud vous sera communiquée le soir du concert). Avec la participation du groupe Samba Garage Coréalisation avec Le Réservoir et l’association Tin Tam Art dans le cadre de Jazz en scène. spectacle en création durée non arrêtée 23 Baptiste Trotignon et David El Malek quartet Presse « Difficile de faire plus captivant que ce quartet codirigé par la nouvelle star française du piano, Baptiste Trotignon et par l’un des plus vaillants combattants du saxophone ténor, David El Malek. » Télérama Il existe peu de quartets à deux têtes, chercheuses ou pensantes. Autant dire que l’association de David El Malek et Baptiste Trotignon est une rencontre qui ne manque pas de caractère. Après un premier enregistrement en 2005, unanimement salué par la critique, ce quartet d’exception nous livre Live, un magnifique témoignage du chemin parcouru qui frappe par le niveau d’inspiration, d’interactivité et d’invention que manifestent ses interprètes. La réunion et l’amitié entre Baptiste Trotignon et David El Malek ne relèvent pas du hasard, leur musique en témoigne sur tous les plans : elle s’impose par sa vivacité, par sa profondeur, dans la grande tradition du jazz. Tous deux ont multiplié les prix et les récompenses. Lorsque Baptiste Trotignon et David El Malek se retrouvent en 2004, ils s’accordent sur le choix du batteur Dré Pallemaerts et de Thomas Bramerie à la contrebasse. Dré Pallemaerts a longtemps été considéré comme le meilleur batteur de jazz de la scène belge, où son talent s’est dévoilé auprès de Philippe Katerine, Toots Thielemans, Kris Defoort, Bob Brookmeyer entre autres. Son jeu fait l’unanimité par sa finesse, sa polyvalence et sa faculté d’accepter l’imprévu, sa réceptivité immédiate et sa capacité à assurer le swing tout en donnant l’impression de ne jamais se répéter. Thomas Bramerie joue avec André Ceccarelli, Dee Dee Bridgwater, Jean-Michel Pilc… c’est incontestablement une des valeurs montantes du jazz français. « Une allégresse communicative, de la virtuosité amenant aux confins du free et une volonté farouche de repousser le jazz dans ses retranchements. Ils s’amusent à mêler fluidité de la mélodie et complexité de la composition. » La Provence Baptiste Trotignon s’engageait dans un travail en trio avec Clovis Nicolas et Tony Rabeson qui a donné des albums d’une impressionnante maturité : Fluide (2000), Sighseeing (2001) et Solo (2003). Il participa en outre à Moutin Réunion et à divers projets d’Aldo Romano. David El Malek ne cesse d’explorer sa voie privilégiant le format du quartet et jouant des compositions personnelles, s’appropriant des mélodies du folklore israélien qu’il remodèle grâce à une formidable maîtrise du saxophone. Deux albums : Organza (2001) et Talking Cure (2003), sont salués respectivement par la presse et ses confrères Ravi Coltrane et Mark Turner. 24 musique jeudi 10 janvier 20 h 30 tarif B Avec David El Malek saxophone ténor, Baptiste Trotignon piano, Thomas Bramerie contrebasse, Dré Pallemaerts batterie. En partenariat avec Jazzogène. durée 1 heure 15 25 La maison des clowns… Ça mange quoi un clown, ça dort où…? Giovanna d’Ettorre / Cie MDC Giovanna d’Ettorre « J’ai essayé de saisir les facettes fuyantes de ce personnage mythique, plein et vide de sens à la fois, bouleversant par ses fêlures, et de le retrouver à chaque fois dans la liberté, la générosité et sans jugement. Les clowns sont artisans de leur savoir-faire, je les réunis et je leur 26 On sait que parmi les disciplines du cirque, l’art clownesque est le plus ardu et le plus rare. La maison des clowns est un projet inédit : la rencontre de l’architecture et des arts plastiques avec l’art clownesque, une maison utopique se déplacera pour questionner le spectacle vivant et le public dans son rapport à la ville. L’architecture de cette maison est une réflexion sur la fantaisie : la forme, les matériaux utilisés, la couleur, les astuces, la légèreté, la simplicité, la flexibilité, le coût modéré font partie de l’esprit de ce bâtiment. Ce spectacle traite de la cohabitation de ces six clowns dans leur maison. Le public se promène dans la maison pour assister au quotidien de cette tribu, ici proche du nôtre. Il s’agit de voyager dans l’extraordinaire du quotidien et de rendre poétiques les rituels dont on a besoin pour vivre ensemble. L’écriture scénique est composée de tableaux où le mythe et l’humain se taquinent comme dans une allégorie. En se promenant, le public a accès à quatre modules, quatre moments de vie différents et pénètre dans la réalité et l’intimité des clowns, découvrant un monde fantasque et très réel à la fois. Le clown, par sa démesure, ses répétitions et ses contretemps, nous donne à voir les ficelles du jeu de l’individu et du groupe. Le grand thème de ce spectacle est « l’autre », « l’autre » qui vit avec moi, « l’autre » qui vit comme moi, « l’autre de l’autre ». Cela pose avec humour la question suivante : qui est donc cet « autre » si différent de moi ? La diversité des origines, des personnalités, des langages des six clowns crée ce kaléidoscope improbable de la réalité de notre vie aujourd’hui. propose les conditions pour que la création puisse surgir. Le clown je ne l’invente pas, je le regarde et je le vois vivre dans la maison dont j’ai rêvé… Ensemble nous découvrons cette histoire avec des clowns qui m’échappent, qui s’échappent à eux mêmes. » arts de la piste Ecriture et jeu des séquences Les Clowns : Frédéric Blin, Harry Holtzmann, Heinzi Lorenzen, Cédric Paga, Nicolas Peper. Conception mise en scène Giovanna d’Ettorre, scénographie Didier Goury, création sonore David Fenech, création lumière Laurent Queyrut, notation la mémoire Joel Crasmenil, œil bienveillant Jean Tremble, regard costumier Hubert Karaly, intervenant musical Gen Shimaoka. Coproduction La Brèche Centre régional des arts du cirque Cherbourg, Théâtre Firmin Gémier Antony, Centre culturel Agora scène conventionnée Boulazac. Soutiens DMDTS, DRAC Ile-de-France, Association au Fil de l’Eau Cherbourg. Avec l’aide du Théâtre du Chaudron jeudi 17 janvier 20 h 30 module a / b vendredi 18 janvier 20 h 30 module c / d samedi 19 janvier 18 h module a / b et c / d jeudi et vendredi, tarif B samedi, tarif unique 25 € – Cartoucherie de Vincennes, l’Espace périphérique Ville de Paris-La Villette, Le Point Ephémère, l’Hexagone Rennes, Hors les murs, le lycée Tocqueville Cherbourg, le Théâtre de Grasse, le Carré de Château Gonthier. durée 40 minutes par module suivi d’un entracte de 30 minutes Le samedi restauration possible sur place. 27 Vicente Pradal Vendrá de noche Presse « Si Pradal a un public un peu vaste, ah, peut-être que ça signifie qu’on a envie de splendeur nue, peut-être qu’on aspire à un monde où le luxe de chanter ce qui n’est pas rentable, mais indispensable, serait reconnu comme nécessaire… Il donne à entendre les syncopes, les tourbillons, ce qui danse et murmure dans ces chants réinventés par Lorca dans ces poèmes de Gongora, dans une berceuse ancienne, dans un refrain enfantin ; la guitare 28 Ce nouveau récital de Vicente Pradal mêle des extraits de spectacles les plus significatifs, La nuit obscure, Cantique Spirituel, Llanto por Ignacio Sanchez Mejías, Pelleas y Melisanda, Romancero Gitano à de nouvelles chansons composées sur les vers de poètes d’envergure comme Jorge Luis Borges, Léon Félipe, Miguel Hernandez de Unamuno. Vicente Pradal a grandi dans l’orbite d’une famille d’artistes, fils du peintre andalou Carlos Pradal, exilé en France. La musique, la danse, la peinture et la poésie ont fait partie de la respiration familiale. L’Andalousie et l’Espagne, la douceur et la violence des sentiments qui le lient à la terre familiale, la passion du flamenco et de la poésie sont au cœur de sa recherche musicale. Mêlant instruments d’hier et d’aujourd’hui, il se consacre depuis plusieurs années aux poètes de langue espagnole, classiques ou contemporains, dont il met les textes en musique. Avec à son répertoire Fédérico Garcia Lorca, Pablo Neruda, Saint Jean de la Croix, l’univers de Vicente ne cesse de s’enrichir de grands noms de la poésie. Pour Vendrá de noche qui doit son titre à un poème de Miguel de Unamuno, Vicente Pradal est accompagné de ses musiciens favoris et de ses deux enfants : Rafael au piano et Paloma au chant : « Ils ont hérité du chant gitan de leur mère, d’un inimitable rapport au piano, au rythme… et à la grâce ». est rayonnante, la voix de Pradal pure splendeur, claire, retenue, feutrée, à l’opposé de toute recherche d’effet, de virtuosité. C’est calme, c’est profondément enthousiasmant, on est là, assis, tranquilles, occupés uniquement à écouter, à accompagner, à faire résonner ; on est occupé uniquement à être humains. Vicente Pradal, toulousain espagnol, chante flamenco, chante une prière, chante la grâce d’exister. » Evelyne Pieiller, l’Humanité musique Vicente Pradal voix guitare, Hélène Arntzen saxophones voix percussion, Gilbert Clamens guitare, Emmanuel Joussemet violoncelle, Laurent Paris percussions, Paloma Pradal voix, Rafael Pradal piano, Luis Rigou flûtes voix percussion, Servane Solana voix. vendredi 1 février 20 h 30 tarif C durée 1 heure 45 29 L’homme qui rit d’après Victor Hugo Footsbarn Théâtre Repères Deux-cent-cinquante artistes, sept-mille spectateurs, neuf chapiteaux et soixante pièces pour célébrer les trente cinq ans d’existence du Footsbarn Théatre. Sous chapiteau, en salle, en plein air, dans des rues, des grottes ou des forêts, ses spectacles tournent autour du monde, brisant la barrière des langues par leur univers populaire et festif, fait de musique, de masques, de cirque, de théâtre, de décors monumentaux et de costumes bigarrés. Reconnus pour leurs adaptations horsnormes de grandes oeuvres classiques, le Footsbarn puise sans cesse dans un répertoire international des œuvres nouvelles et voyageuses. 30 L’homme qui rit est une quintessence. Texte méconnu, prophétique et poétique, c’est sans doute, de tous les romans de Victor Hugo, celui où s’exprime avec le moins d’entrave son goût pour le baroque, le foisonnement et le symbole. Nous sommes au début du 18 e siècle dans l’Angleterre de la Restauration. Un nouveau-né, fils d’un pair de la couronne en exil, est enlevé. Il est remis à une étrange confrérie dédiée à la fabrication par chirurgie de phénomènes de foire. Il est défiguré, la bouche élargie jusqu’aux oreilles, le visage figé dans une grimace éternelle. Le jeune Lord grandit au sein de sa tribu de ravisseurs, il ignore tout de sa naissance et pour lui, il est l’homme qui rit, un monstre au rictus béant destiné à l’hilarité des foules. Sommés de quitter l’Angleterre, ses ravisseurs abandonnent l’enfant. Il croise alors le destin d’une enfant aveugle, puis d’Ursus un bateleur misanthrope, itinérant et philosophe accompagné de son loup domestique. Ces quatre êtres formeront une famille passionnelle vivant dans les foires de la démonstration de leur monstruosité. Et c’est là entre les tréteaux des foires et les foires des cours que la pensée politique de l’auteur se fait la plus acerbe, là où éclate avec le plus de cynisme et de dérision son dégoût pour les castes et les hiérarchies. A l’aspect brut du théâtre forain et du cirque s’opposent les fastes et les intrigues de la haute société. Tout y est double : l’aveugle est celle qui voit, le loup est un homme, les récompenses deviennent des châtiments et les lettres d’amour sont des condamnations à mort. Le Footsbarn Théatre « Rarement nous n'avons eu entre les mains un texte qui nous ressemble à ce point. Après plusieurs années d'hésitations, nous nous lançons enfin dans ce projet borné de défis scénographiques. Notre gageure : à travers la restitution visuelle du monde gothique de l'auteur, parler de nous, de ce que nous sommes, du message profond du théâtre forain, des tréteaux, de ce rapport au public qui nous hante et nous possède ». théâtre Avec Paddy Hayter metteur en scène et comédien, Vincent Gracieux adaptation et comédien, Joe Cunningham comédien, Akemi Yamauchi comédienne et acrobate, Mas Soegeng comédien et techniques d'ombres, Muriel Piquart comédienne et musicienne, Agnès Guerry musicienne. Fredericka Hayter scénographie et masques, Michaël « popov » Serejnikof création lumière, Bruno Hocqard création sonore, Maurice Horsthuis création musicale, Kasha Kleba création musicale, Kes Hayter création décor, Sophie Lascelles création projections, Hanna Sjödin création costumes, Isadora Steyaert couturière. Le Footsbarn Travelling Théâtre est soutenu par la DRAC Auvergne, la Région Auvergne et le Département de l’Allier. mercredi 20 et jeudi 21 février 20 h 30 tarif B Coproduction Théâtre Municipal Aurillac et l’Espace Chambon Cusset. durée 2 heures 31 Bleib Opus # 3 Conception, scénographie Michel Schweizer / LA COMA Presse « Sa tristesse souterraine transperce aussi la carapace de la mise en scène au cordeau. Ce désespoir pudique donne toujours aux spectacles de Schweizer une saveur unique entre rire colère et impuissance. Tout est question de nuance chez Michel Schweitzer. Son ironie insolente de lucidité indique que rien n’est à prendre au pied de la lettre. Ne pas être dupe, là est en partie la solution. Tenter d’éviter par un esprit aux aguets les plombs multiples qui tentent de nous abattre, en voilà une autre. » Le Monde, Rosita Boisseau 32 Bleib est une injonction signifiant « pas bouger » dans le dressage canin. Dès son entrée le public doit faire face à une demi-douzaine de Bergers Malinois. Sur le plateau, outre les six chiens et leurs maîtres, un danseur, un comédien qui n’en n’est pas un, un philosophe et un psychiatre. Les deux penseurs dissertent sur la condition de l’homme moderne et sur ses nouvelles servitudes volontaires. Entre un ballet canin et une démonstration de combat, on évoque les névroses sécuritaires ou l’existence de Dieu. Chacun y va de son interprétation sur des polémiques d’une brûlante actualité. Mais la véritable question ici est : « Si l’homme est le maître du chien, qui est le maître de l’homme ? » Le Hic c’est que l’homme aurait toujours besoin d’un maître et que le marché s’y serait substitué. C’est par là que Michel Schweizer poursuit son travail de sape sur la société libérale. Chorégraphe qui mise sur le propos et le dispositif scénique, il utilise une esthétique volontairement efficace, design, qui emprunte aux codes du marketing. Mais ses spectacles ne sont pas qu’un emballage stylisé pour un contenu critique. La force de Bleib est de détourner l’esthétique des média de masse au profit d’une expérience anthropologique et réflexive en jouant sur les codes de la représentation. Repères Michel Schweizer crée en 1995 LA COMA. Inclassable, bien qu’inscrit dans le champ chorégraphique, sa pratique consiste à décaler les énoncés et à réinjecter une réalité sociétale ou humaine sur scène. Il a créé Scan (2003), Kings (2000). Repères Depuis mai 2005, Michel Schweizer entretient une conversation fertile avec Dany-Robert Dufour, philosophe spécialiste de la postmodernité, il a publié l’Art de réduire les têtes (2003) et On achève bien les hommes (2005), réflexion sur l’existence de Dieu. Et Jean-Pierre Lebrun, psychiatre et psychanalyste autour des problématiques et hypothèses liées aux conséquences de l’organisation social sur le psychisme ; Un monde sans limite (1997) essai pour une clinique psychanalytique du social, et l’Homme sans gravité, entretien avec Charles Melman (2002). danse jeudi 13 mars 20 h 30 tarif B Avec Patrice Foucault et Top Gun des Plaines de Thierarche, Jean Gallego et Narco du Clos Champcheny, Claude Leclercq et Sarko de la Cité des Foucault, François Vavasseur et Robot du Vieux Marronnier, Dany-Robert Dufour, Gérard Gourdot, Jean-Pierre Lebrun, Fiedrich Lauterbach, Andrej Skrha. Collaboration artistique Sèverine Garat, création sonore Nicolas Barillot, design Franck Tallon, photographies Frédéric Desmesure, conseil canin / assistants techniques Yann Armand et Andrej Skrha. durée 1 heure 30 33 Le conte d’hiver William Shakespeare Mise en scène Jacques Osinski / Cie La Vitrine Repères Jacques Osinski, après avoir assisté Daniel Benoin et Daniel Mesguish, fonde la compagnie La Vitrine. Le metteur en scène est récompensé en 1995 pour la création de La Faim de Knut Hamsum (Prix du Théâtre et de la Jeune Critique). En 1997 il monte Sladek, soldat de l’armée noire d’Odön von Horvath. 2000 création Léonce et Léna de Georg Büchner, 2002 L’ombre de Mart de Stig Dagerman, Didon et Enée de H. Purcell. 34 Jacques Osinski abordera une première fois Shakespeare avec Richard II, puis le thème du rêve avec Le Songe d’August Strindberg qui remporta un vif succès en 2006. « Richard II fut pour moi, le début d’un répertoire classique. Le conte d’hiver pourrait en être l’aboutissement. » Shakespeare écrivit Le conte d’hiver à la fin de sa vie. La pièce toute entière est une interrogation sur le temps qui passe et la question de la transmission. « Et une enfance éternelle. » dit Léontès, ces vers contiennent le fantasme du roi, le fantasme de la pièce : l’enfance éternelle, contrôler, arrêter le temps qui passe, faire que demain soit aujourd’hui et que, comme disent les enfants, tout redevienne comme avant. Dans Le conte d’hiver, les enfants sauvent les pères. La pièce, commencée en tragédie avec les parents se poursuit en comédie avec les enfants. Une pièce où les personnages principaux meurent au premier acte et ressuscitent au troisième et qui se déroule sur plusieurs dizaines d’années. C’est comme si le temps était aboli. Mais y croit-on vraiment ? La pièce n’est pas totalement heureuse. La mélancolie guette. Tragédie et comédie s’emmêlent. Jacques Osinski présente Le conte d’hiver comme un livre que l’on pourrait commencer d’un côté comme de l’autre. Il imagine la première partie de la pièce comme un espace fermé, qui s’ouvre par l’utilisation de la vidéo « Il me semble primordial que la mise en scène rende ce climat de conte, sa légèreté mais aussi son ambiguïté ». Le théâtre donne l’illusion de maîtriser le temps, Le conte d’hiver est une méditation sur la mort que le théâtre essaie de transcender. Jacques Osinski « Le théâtre de Shakespeare est aussi un théâtre d’acteurs où il y a un vrai plaisir du jeu… c’est pour cela que je compte retrouver un groupe d’acteurs qui m’est familier, notamment Frédéric Cherboeuf qui fut Richard II et Dom Juan et jouera Léontès. Ce pourrait être comme un écho, comme un souvenir de Richard II : le jeune roi a vieilli. Il est devenu père. » théâtre mercredi 26 mars 20 h 30 tarif C Avec Frédéric Cherboeuf, Aline Leberre, Baptiste Roussillon, Stanislas Sauphanor, ditribution en cours… Scénographie Lionel Acat, collaboration artistique Marie Pontonet, lumière Catherine Verheyde, costumes Christophe Ouvrard. Production Compagnie La Vitrine – conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile de France. Avec le soutien du Jeune Théâtre National. spectacle en création durée non arrêtée 35 Elephant People Sideshow Opéra – Livret de Daniel Keene Mise en scène Renaud Cojo / Cie Ouvre le chien Repères « Nous passons aux yeux du plus grand nombre pour scandaleux et obscènes. Ceux là ne peuvent aimer ce qu’ils ne peuvent posséder. Or ils ne peuvent posséder d’autre vie que la leur. Le moment qui passe est leur unique possession. Ils possèdent sans nous cet instant fugace. » Daniel Keene Repères Renaud Cojo crée le label Ouvre le Chien en 1991 avec lequel il dirige plusieurs projets, Les Taxidermistes, Lolicom (Manga, Manga), Pour Louis de Funès de Valère Novarina, Phaedra’s Love de Sarah Kane, La Marche de l’architecte de Daniel Keene, Rave ma religion aux Editions Arts et Arts, Dernier spectacle avant ouverture, Sniper de Pavel Hak, Le Zootropiste. 36 Le monstre comme figure métaphorique de notre humanité demeure un axe important du champ de la création artistique. Car le monstre n’a cessé d’entretenir avec le vivant, un repère tangible de la cristallisation de nos peurs communes. Le projet Elephant People est un opéra contemporain dont le motif dramaturgique rassemble les grandes figures passées du Freak show. Inspiré des expositions de phénomènes et prodiges humains de P.T. Barnum, ce spectacle est une lecture actualisée de la figure du monstre à travers un improbable talk show où chacun se livre à l’expertise de sa propre existence. La baraque de foire au 21e siècle, remplacée ici par cette tribune ouverte, sur une grande chaîne de télévision publique du mardi soir. Joseph Carrey Merrick dit l’Homme Eléphant y présente les figures emblématiques des prodiges (Jo-Jo Le Garçon à tête de chien, Clémentine Delait la Femme à barbe, Eng et Chang les frères siamois, Jean-Jacques Libbera mi homme-mi fœtus) et ces vivants d’aujourd’hui dont le corps-image flirte avec la nouvelle économie. Repères L’histoire de The Married Monk remonte aux débuts des années 90 à Cherbourg quand Christian Quermalet (LTNO) croise la route de Philippe Lebruman et enregistent en 1993 There’s the rub. JeanMichel Pires rejoint le groupe et viendront les albums The Jim side, R / O / C / K / Y et le fameux The belgian kick. The Married Monk nous offrent une pop mentale et terriblement physique, des morceaux qui se vivent, qui vibrent de véritables entités, une série de tubes issus de délires psyké-funk passés au moulin à rock. Ce trio normand doit être un des seuls que les belges nous envient… opéra-rock Avec : Delphine Censier, Pascal Dubois, Vincent Mc Doom, Léon Napias, Clarice Plasteig, Sifan Shao, Jean-François Toulouse. The Married Monk : Nicolas Courret, Etienne Jaumet, Philippe Lebruman, Christian Quermalet. Traduction Séverine Magois, musique et interprétation The Married Monk, scénographie Philippe Casaban et Eric Charbeau, conception images Benoit Aréne et Renaud Cojo, vidéos additives Christophe Barbet et Thierry Lahontâa. Production : Ouvre le chien, Le Carré des Jalles, Théâtre vendredi 4 avril 20 h 30 tarif B Agora scène conventionnée Boulazac. Avec le soutien de la SPEDIDAM, DRAC Aquitaine et subventionné par le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général de la Gironde, la Ville de Bordeaux. En partenariat avec « Le Réservoir » spectacle en création durée non arrêtée National BordeauxAquitaine, OARA, L’Hippodrome scène nationale Douai, La Ferme du Buisson scène nationale Marne-laVallée, Le Merlan scène nationale Marseille. Avec l’aide de : El Mediator Perpignan et le soutien du Théâtre des sept collines scène conventionnée Tulle et 37 Les larmes du clown Film de Victor Sjöström, 1924 Ciné-concert Repères Victor David Sjöström se lance très jeune dans le théâtre et rencontre Charles Magnusson chef de production de la firme « Svenska Biografleatem », qui l’engage comme réalisateur, en même temps que son compatriote Mauritz Stiller : les deux hommes allaient dominer pendant dix ans l’école suédoise et en faire l’une des premières du monde. Le sens du paysage, le romantisme des sentiments, une intensité dramatique héritée du théâtre d’Ibsen seront les traits caractéristiques de leurs films. Sjöström y ajoute un sens particulier du fantasque et de la tradition populaire. 38 Victor Sjöström est l’un des pères du cinéma suédois. Chaplin le considérait comme le meilleur metteur en scène du monde. Les larmes du clown est une histoire d’amour et de trahison saupoudrée de poésie et d’humour. On y voit un brillant scientifique trahi par sa femme et son ami. Comme il s’insurge, l’imposteur le fait passer pour fou et le gifle. Il survit en devenant le clown qui reçoit des gifles, atteignant ainsi la gloire par le geste qui a précipité sa chute. Cette histoire nous touche d’une manière incroyablement forte parce qu’elle est profonde et subtile. La finesse de la réalisation, l’incroyable créativité de Sjöström, la profondeur et la simplicité de cette histoire font de ce film un chef d’œuvre et une terre fertile pour la musique. Les acteurs de ce projet unique Jacques Di Donato, clarinettiste, compositeur dont l’art vogue aux frontières d’une musique contemporaine et de l’improvisation de jazz, Thierry Waziniak, batteur percussionniste à l’inventivité lyrique et Gaël Mevel, piano bandonéon, jeune et nouveau poète français du piano, portent haut l’idée de cette rencontre entre cinéma et musique. « Ainsi pour nous, jouer avec ce film, c’est justement traverser la richesse des sentiments humains qui est la grandeur de ce film, grâce aux palettes sonores, aux nostalgies musicales, aux expériences plus vives. » Presse « Jacques Di Donato, une sorte de bonheur très rare, très tendre, le bonheur d’intelligence. » « Le chant auquel nous convie Gaël Mevel s’annonce comme une invitation à contempler les richesses profondes et parfois obscures qui fondent notre intimité et dévoilent un peu mieux une réalité que nous laissons trop en exergue par facilité ou manque de sincérité. » Jazzosphère Ciné-concert Vendredi 11 avril 20 h 30 Plein tarif 10 € Adhérents Agora et ciné-cinéma 8 € Trio jazz : Jacques Di Donato clarinette, Thierry Waziniak percussions, Gaël Mevel piano, bandonéon. En partenariat avec l’association ciné-cinéma de Périgueux et Jazzogène Durée 1 heure 15 39 Trottola Titoune et Bonaventure Gacon Spectacle présenté sous chapiteau, Plaine de Lamoura A, c’est mieux comme ça, c’est mieux quand c’est lui qui est en bas et nous au dessus assis. A, il faudrait un treuil, une grue, de la poulie, un crochet, une pince qui l’agrippe et qui aide… à ce que se soit plus léger. A, il faudrait être plusieurs, deux ou trois, ça irait mieux mais ça pose d’autres problèmes ; à qui il est ? Où l’emmener ? Et où le poser et qui porte plus que l’autre, et lui moins que celui là. Non, ça mène au conflit. Faudrait l’offrir, le fourguer à quelqu’un. Il faudrait qu’il se perce et qu’il se délaisse doucement de son contenu, le long. Alors il s’allègerait sans le savoir et on l’oublierait, on oublierait qu’on porte ce paquet, ce ballot, ce fardeau. 40 Qui a vu les Trottola s’en souvient : Bonaventure Gacon dit le Boudu, puissant gaillard à la barbe fleurie ; Titoune, la minuscule trapéziste aux cheveux rouges mi-gavroche, mi-clown triste. C’était en 2003, Plaine de Lamoura, sous le petit chapiteau de bric et de broc, sans dorure ni flonflon, avec une minuscule piste en bois d’où émanait par magie une poésie singulièrement émouvante. Le cirque Trottola reprend la route, enfin presque, il fait chauffer les camions. Il fait un nouveau chapiteau, plus haut pour faciliter le travail aérien et changer l’implantation intérieure. Il travaille son nouveau spectacle : « sans doute que l’aliment de base sera un peu pareil, ce n’est pas le genre de la maison de tout chambouler pour tout chambouler, on va rester dans la retenue, l’intime, l’émotif, c’est l’assiette, l’épice, l’histoire que l’on raconte, la façon de glisser de déraper de sauter dans le cirque, c’est tout ça que l’on adore et que l’on va renouveler. » L’artiste Mads va rejoindre le noyau dur, Titoune et Bonaventure. Des gros ballots et des vieilles fripes, un décor de chiffonnier… Nul doute que la compagnie Trottola va se mettre à l’ouvrage et nous emmener dans son univers. Ce que nous aimons dans son cirque, c’est voir comment on se débrouille face à des situations dramatiques, face à la poésie, face à l’apesanteur, à la légèreté, face aux lions, face à la pluie, au vent, au camion en panne, face à la mélancolie ou aux nostalgies. Et les gestes qu’ils ont dans l’exigence de l’action sur le vif, dans le moment où ils se dépatouillent de tout ça, du risque, émane la poésie. Ici, l’art de la piste raconte simplement et tellement justement un peu de l’âme humaine. Presse « Et c’est la pure beauté de ce spectacle, sa vigoureuse noblesse que de ne rien révéler des grands mystères du cirque sans jamais les cacher. Autant qu’un manifeste subtilement libertaire, ce spectacle est un chef d’œuvre. » Télérama, Daniel Conrod arts de la piste 15, 16, 18 et 19 avril 20 h 30 tarif B Avec Titoune trapéziste et voltigeuse en porté acrobatique, Bonaventure Gacon porteur en porté acrobatique et clown, Mads Rosembeck jongleur, Pierre musicien. Coproduction Le Sirque – Pôle cirque de Nexon en Limousin, Le Cirque Théâtre d’Elbeuf – Centre des Arts du Cirque de Haute Normandie, Agora – scène conventionnée Boulazac, Le Carré Magique – scène conventionnée de Lannion / Trégor, La Villette – Paris. spectacle en création durée non arrêtée 41 On the edge Cie Cridacompany Conférence Dans le cadre d’un cycle de cinq conférences « Le désir de théâtre, une constance à travers le temps. » Serge Added et Georges Gautron animeront un module dont l’intitulé est « L’âge des collectivités territoriales 19822007 : un nouvel essor » à 18 h dans l’Auditorium Agora. 42 La lumière s’ouvre sur l’errance de deux personnages, révélant un plateau nu ; un homme, une femme, deux doubles, deux clowns-jongleurs-chanteurs, deux corps qui s’opposent ; effarés, ils ont vu on ne sait quoi, dont peut-être ils ne se souviennent pas euxmêmes ; deux orphelins à l’intimité étrange, mal guéris de l’enfance, qui monologuent leur danse dans des couloirs de solitudes. Sans biographie véritable, ils fuient on ne sait quels désastres et dans leur fuite se placent maladroitement à l’endroit de nouvelles catastrophes. Répudiés du monde, ils peuvent avoir parfois la fraternité des bêtes. Deux qui se tiennent là, vierges, autarciques, entre présence et absence… Dans le dénuement de passagers clandestins, ils ressassent une rencontre ratée, se souhaitant la bienvenue tout en se disant simultanément adieu. Echantillon d’humanité dépareillée, escargot sans maison, car ils la glissent à côté d’eux, ils vont, piétinant les frontières. Infirmes de la langue, ils dansent et dansent pour ré-enchanter notre monde… Métissant jonglage, chant, acrobatie au sol, danse et manipulation d’objets, le travail de cette jeune compagnie lauréate en 2006 des JTC-Jeunes Talents Cirque fut présenté dans des formes courtes dans plusieurs festivals importants ; et lors de chacun de ces accueils, le public partagea la même certitude d’être face à la véritable naissance d’un spectacle qui devrait voyager loin et longtemps. Repères Cridacompany est une compagnie de cirque franco-catalane créée à Toulouse en 2006 suite à la rencontre au Lido (centre des arts du cirque de Toulouse) de deux artistes : Jur Domingo-Escofet et Julien Vittecoq. Cridacompany cherche à favoriser la rencontre des arts, à tenter des rapprochements entre les disciplines. On the edge, lauréat des Jeunes Talents Cirque 2006, est le fruit de la collaboration artistique avec le groupe Merci (Solange Oswald) qui apporte à l’univers circassien des deux artistes leur expérience théâtrale. arts de la piste Auteurs et interprètes Jur Domingo Escofet et Julien Vittecoq. Collaboration artistique : Groupe Merci : Solange Oswald, Joël Fesel, Georges Campagnac. Création lumière Eric Fassa. La Cridacompany est soutenue par Le Melkior Théâtre – Bergerac, La Verrerie d’Alès, Agora scène conventionnée de Boulazac, La scène nationale de Petit Quevilly et le Cirque Théâtre d’Elbeuf, La Villette – Paris, l’Equinoxe – scène nationale de Châteauroux, Le Carré Magique de Lannion, Les Migrateurs / Le Maillon, Circuits – scène conventionnée d’Auch, La Commanderie de Vaour, La Grainerie, Le Studio création du Lido, la mairie de Castanet Tolosan, Jeunes Talents Cirque. lundi 5 mai 20 h 30 tarif A durée 1 heure spectacle en création 43 Yaron Herman trio Emile Parisien quartet Yaron Herman est né en 81 à Tel-Aviv. Il commence le piano à l’âge de 16 ans avec pour professeur le célèbre Opher Brayer, connu pour sa méthode d’enseignement basée sur la philosophie, les mathématiques… Deux ans plus tard seulement, Yaron gagne le prestigieux prix Rimon dans la catégorie jeune talent. Il s’agit bien d’un cas unique dans l’histoire de la musique et du piano, d’une révélation et d’une fulgurance des plus étonnantes. Lors d’un voyage, il fait une brève halte à Paris et rencontre des musiciens de jazz qui l’engagent immédiatement. Dès lors, il ne quittera plus Paris. Il étonne par sa précocité, son talent et à l’âge de 21 ans, il enregistre son premier album avec Sylvain Ghio. Là encore, la formule piano batterie surprend. La critique est unanime, les majors débarquent avec une débauche de moyens et Yaron fait un pied de nez singulier, basé sur la seule musique et par la profondeur de sa démarche. Il développe une théorie musicale de l’improvisation appelée « Real Time Composition » qui lui vaudra d’animer un cycle de conférences à la Sorbonne. En juin 2005, il remporte les deux prix du concours de la Défense, en soliste et avec le groupe Newtopia. En 2006, à 24 ans, son premier album solo développe son concept des « thèmes et variations », d’une originalité et d’un lyrisme époustouflants. Le nouvel opus de Yaron Herman en trio vient juste d’être mixé, à ses côtés, le batteur Gérald Cleaver (qui a joué avec Miroslav Vitous, Jacky Terrassson, Matthew Ship) et le contrebassiste Matt Brewer (qui accompagne Greg Osby et Gonzalo Rubalcaba). Un trio de rêve qui décoiffe avec une énergie jubilatoire puisant son inspiration aussi bien dans le jazz que dans la pop. Emile Parisien s’installe en 2000 à Paris et très vite fait les rencontres de Rémi Vignolo, Olivier Temine, Manu Godjia, Hervé Sellin, Bertrand Renaudin, Paco Sery, Yaron Herman, Jonny Griffin, Wynton Marsalis… avec qui il acquiert une solide expérience de la scène. En 2004, il décide de créer sa propre formation. A ses côtés, Julien Touery avec qui, il a co-composé Hip 11. Avant de les rejoindre, Sylvain Darrifourcq a fait ses premières armes aux côté de Francis Lassus, Abdu Salim, Daniel Humair et est également actif sur la scène des musiques improvisées. Depuis 2004, Ivan Gelugne est contrebassiste au sein du quartet et poursuit ses collaborations avec François Theberge, Ricardo Del Fra… Inspiré des compositeurs du 20e siècle mais aussi de John Coltrane ou Wayne Shorter, ce quartet donne un caractère expressionniste à sa musique ou prime l’improvisation : repoussant les limites du concret, il atteint avec à la complicité des musiciens qui l’entourent une expression très personnelle et résolument moderne. 44 Presse « A l’évidence, il voulait tenir d’emblée ses promesses de fils naturel, au saxophone soprano, de David Liebman (pour l’énergie construite) et de Wayne Shorter (pour l’étrangeté heureuse de compositions qui hantent). Voici donc une nouvelle flèche dorée décochée vers l’avenir et qui nous va droit au cœur. Rien d’étonnant, c’est là qu’elle a été conçue avec un quartet soudé par l’amitié. » Télérama, Michel Contat musique jeudi 15 mai 20 h tarif C Emile Parisien quartet : Emile Parisien saxophone, Julien Touery piano, Sylvain Darrifourcq batterie et Ivan Gelugne contrebasse. durée 1 heure entracte 20 minutes Yaron Herman trio : Yaron Herman piano, Matt Brewer contrebasse et Gerald Cleaver batterie. durée 1 heure En partenariat avec Jazzogène En suivant, rencontre Yaron Herman et Emile Parisien. durée 30 minutes 45 Le sous sol Cie Peeping Tom Musique Les Peeping Tom ont choisi la même structure musicale que dans les deux premières parties de la trilogie avec comme pilier central certains concertos d’Alfred Schnittke et des tubes pop, chers à leur passé qui seront réécrits par leur groupe composé d’une harpe, d’un violon, d’une guitare et batterie, et interprétés sur scène par la mezzo-soprano, Eurudike de Beul. 46 Peeping Tom est un collectif qui s’est imposé en peu de temps dans le paysage de la danse belge. Le Jardin montrait des personnages qui avaient la quarantaine, Le Salon traitait de la vieillesse. Le sous sol est le troisième volet du triptyque et s’intéresse maintenant à la mort. Des histoires de déclin, de perte, de confusion humaine s’associent sans peine aux prouesses physiques et à une poésie imagée d’un grand raffinement. Nous retrouvons plusieurs personnages qui discutent de leur mort, le pourquoi et le comment de leur destin déjà tracé... Ils se cherchent, se trouvent mais ne se reconnaissent pas. Les codes qui gèrent les comportements sociaux disparaissent, l’indicible devient dicible. Nous sommes dans un lieu où les sujets graves sont traités avec beaucoup d’amour et d’humour, où les contours des personnages s’estompent. Les Peeping Tom partent de ce thème pour développer le mouvement par une structure très mathématique, très froide et très technique. Ils reprennent les quatre personnages qui représentent quatre générations et décomposent par la danse leur mort en deux catégories. La mort accidentelle, brutale et rapide et la mort par maladie, longue et douloureuse. En utilisant une mousse très épaisse sous le sol, ils explorent encore plus loin les possibilités dangereuses de sauts et de retombées, ce qui donne encore plus de possibilités gestuelles ouvrant la voie vers une diversité du mouvement. L’accent est mis sur l’émotion et le mélodrame ; chagrin, tendresse et beauté dominent, même dans les histoires les plus cruelles. Repères « Nous avons travaillé sur l’affectif et le toucher corporel : renouer, dans la mort avec ce contact physique que l’on perd avec nos vies d’adultes… Ce soussol est une sorte de négatif par rapport à la vie. Dans ce monde-là, on est constamment collés, par une joue, par un bisou, par le sexe, par un coude… La gestuelle acrobatique reste difficile techniquement, portée par une grande dynamique. » danse jeudi 22 mai 20 h 30 tarif B Création et interprétation Gabriela Carrizo, Franck Chartier, Samuel Lefeuvre, Maria Otal, Eurudike De Beul Mezzo Soprano. Conseil à la création Simon Versnel, composition de son Glenn Vervliet, aide à la dramaturgie Hildegard De Vuyst, arrangement musical piano clavier Juan Carlos Tolosa, violon et mandoline David Nunez, guitare et basse Jose Luis Montiel, batterie Lionel Beuvens, orgue Dieter Van Handenhoven, enregistrement Yannick Willox, Coproduction KVS Bruxelles, Charleroi Danses, Théâtre de la ville Paris, Trafò Budapest. Avec le soutien des autorités flamandes, Scène Nationale Petit-Quevilly Mont-Saint-Aignan. durée 1 heure 10 47 Les chantiers de Dong ! Cie LagunArte Spectacle présenté à Saint-Pierre de Chignac et à Terrasson Cie LagunArte La lune se reflète sur la place du village le reflet forme une cloche une cloche que l’on s’apprête à hisser sur le clocher sous la cloche que l’on entend, le battant est une femme une femme se balance sur un trapèze c’est un cœur qui bat le rythme du village chaque village est un monde chaque monde est homme chaque homme est un monde. 48 Cloches et clochers pour place de village, place de quartier ou cour d’immeuble… sous la lune. Chaque village ou presque, porte en son cœur une cloche ; ici, elle sonne ou elle est fêlée, là, elle a mystérieusement disparu, quand le village n’est plus un village, qu’il est devenu une grande ville… Cet objet de fonte, marqueur de temps, rassembleur de troupeaux en montagne ou alertant les hommes de leurs grands maux, devient aussi musique rituelle sur d’autres continents. C’est cet objet qui va permettre à Lagunarte de poser les premiers gestes d’un projet unique, pensé pour l’itinérance, où les mots de théâtre de tréteaux et d’arts forains ont encore un sens. Lagunarte imagine une structure de toile totalement nouvelle, un chapiteau en forme de cloche, intégrant une coupole sonorisée et permettant au public d’assister au spectacle en situation de contre plongée. Dong ! associe trois musiciens – voix basques, cordes, percussions –. Tous trois ont sillonnés la Chine, les Pyrénées et le Pays Basque pour y collecter des sons de carillons, de sonnailles et autres cloches. Une trapéziste, aperçue en 2003 avec la Tribu Iota les a rejoints. Faite de purs gestes de cirque, cette acrobatie s’inscrit dans l’espace aérien laissé par le battant de la cloche. Dans ce cirque musical, elle mène un dialogue subtil avec des artistes à la fois récitants, sonneurs, chanteurs, missionnaires ou bergers. arts de la piste Saint-Pierre de Chignac Vendredi 6 juin 20 h 30 gratuit Terrasson-Ladornac fin juin Voix percussions Kristof Hiriart, voix cordes Pantxix Bidart, violoncelle Julie Laderach, trapèze Laetitia Amilibia. Production Cie LagunArte. Avec le soutien d’Agora scène conventionnée de Boulazac. Coréalisation Conseil Général de la Dordogne, Communauté de communes Isle-Manoire en Périgord, Centre culturel de Terrasson, Agora scène conventionnée de Boulazac. spectacle en création durée non arrêtée 49 Coproductions, résidences Outre un travail dans le domaine de la diffusion de spectacles de danse, de musique et de théâtre, Agora mène une action particulière à destination de la jeune création circassienne. Ainsi, soutenu dans ces fonctions par les collectivités territoriales – Région, Département et Ville de Boulazac et par le Ministère de la culture – Drac Aquitaine –, la scène périgourdine accompagne les projets des compagnies, les coproduit, conçoit des dispositifs solidaires de diffusion sur le territoire visant à aider à la circulation de ces spectacles. Chaque saison, ce sont trois ou quatre projets qui bénéficient du soutien d’Agora. Cirque en salle, sous chapiteau, œuvre collective ou solo, diffusion délocalisée. 2007. 2008 : Equipes accueillies en résidence, coproduites par Agora. GdRA, Singularités Ordinaires Trois artistes, un trampoliniste acrobate issu de la compagnie 111, un clown bonimenteur d’exception et un musicien anthropologue, questionnant avec distance et militantisme les identités occitanes et le déterminisme de nos parcours de vie. Lauréat Jeunes Talents Cirque 2006. Création nationale à l’Agora le 10 octobre 2007. Cirque Trottola Nouvelle création très attendue de Bonaventure Gacon dit Le Boudu et de Titoune, magnétique trapéziste aux cheveux rouges ; équipe 50 singulière qui a voyagé pendant 5 ans dans toute l’Europe avec un premier spectacle fondateur, engagé, libertaire, profondément émouvant. Pour ce nouveau projet, un troisième artiste, Mads Rosembeck, les a rejoints. Spectacle créé à Nexon à l’automne 2007. Compagnie MDC, La maison des clowns Projet inédit, associant six clowns, six personnalités très différentes, certains artistes étant issus du monde du cabaret, d’autres d’un cirque très contemporain, tous réunis par Giovanna d’Ettorre. Porté par une scénographie subtile et spectaculaire signée Goury (qui a signé celle du très beau Tangentes de Mathurin Bolze), le public est invité à suivre quatre parcours en déambulant dans une maison installée sur le plateau ; ainsi, il se confronte à des tableaux différents, burlesques, absurdes, démesurés ou simplement très proches. Spectacle créé au Théâtre Firmin Gémier d’Antony en juin 2007. Cridacompany, On the edge Premier spectacle d’une jeune compagnie toulousaine, issue du Lido ; duo jonglage, chant, acrobatie au sol et danse ; travail sur la rencontre entre arts du cirque et théâtre, entre différentes techniques de cirque. La collaboration artistique est assurée par le Groupe Merci animé par Solange Oswald. Création en novembre 07 à Grand-Quevilly. Action culturelle et éducation artistique Septembre 2007 Jeudi 20 et vendredi 21 mars 2008 Agora, dans le cadre du programme académique culture, accueille en résidence une classe de lycéens pendant 2 jours : ateliers de pratique, ateliers d’écriture, rencontres avec la Cie GdRA. Organisation : DRAC, Rectorat de Bordeaux, Agora. Accueil du festival de théâtre collégien Turbulences 2008. Mardi 15 avril 2008 Journée scolaire départementale Tous en piste. Restitutions des ateliers d’initiation aux arts de la piste de dix écoles du département. Organisation : Inspection Académique, Agora. Mercredi 10 octobre 2007 Rentrée des projets cirque, journée pédagogique cirque, en marge de la création nationale de la Cie GdRA ; approche des enjeux de la jeune création contemporaine, ateliers pratique et théorique. Interventions de Julien Rosemberg (historien du cirque), Stéphane Simonin (directeur de Hors les Murs) et Sylvie Cadenat (médiation du Parc de la Villette). Organisation : OARA, Rectorat de Bordeaux, Inspection Académique, DRAC Aquitaine, Agora. Public : enseignants, artistes, opérateurs culturels, animateurs… recrutement interrégional. 16, 17 et 18 janvier 2008 Stage inscrit au plan académique de formation. Ateliers théoriques et pratiques, interventions en lien avec l’accueil du spectacle La maison des clowns. Organisation : OARA, Rectorat de Bordeaux, Agora. Mardi 19 février au vendredi 22 février 2008 Accueil du festival Les Didascalies, participation au spectacle L’homme qui rit, par le Footsbarn Théâtre. Lundi 5 mai 2008 Conférence, à 19h, avec Serge Added et Georges Gautron « L’âge des collectivités territoriales 1982-2007 : un nouvel essor. » Juin 2008 Accueil des rencontres OCCE 24 Teatroloupio. Une convention de jumelage, entre Agora et le collège-lycée d’Excideuil, permet d’instaurer, pour trois ans, des relations privilégiées autour d’un projet arts de la piste (classe PAC, rencontres, ateliers de pratiques…). Un atelier d’écriture-jeu théâtral, à l’EREA de Trélissac, est prévu dans le cadre d’une résidence d’auteur, en lien avec le Melkior Théâtre. Une scène ouverte cirque, dans un quartier de Boulazac, est adossée à l’accueil de « La nuit du jeune cirque aquitain ». Et, durant toute la saison, partenariats avec le club de prévention de Boulazac et des établissements scolaires : lycées et collèges de Dordogne, classes à PAC cirque du département, écoles de Boulazac… restitutions des ateliers et des classes option théâtre, cours de musique E.N.M… 51 Tournées 2007 . 2008 Spectacles coproduits par l’Agora Secret Compagnie Cirque Ici Cargo Théâtre du Centaure Trottola Compagnie Trottola www.theatreducentaure.com Plus ou moins l’infini Compagnie 111 www.cie111.com Rainbow Compagnie Jérôme Thomas Un cirque plus juste Jani Nuutinen www.circoaereo.net On the Edge Cridacompany Tangentes Compagnie MPTA www.scenedecirque.org www.jerome-thomas.com Le fil sous la neige Compagnie Les Colporteurs www.lescolporteurs.com Oozing Tears Compagnie Gilles Baron www.gillesbaron.com Singularités Ordinaires GdRA 52 La maison des clowns Giovanna Etorre 53 Pôle de ressources La scène Agora est repérée par la Région Aquitaine au titre de pôle de ressources artistiques et culturelles en Aquitaine pour les arts de la piste. Cette reconnaissance, et surtout ces nouvelles responsabilités portent sur les années 2006, 2007 et 2008. Ces orientations font également écho au conventionnement du Ministère de la culture DRAC-Aquitaine, associant la ville de Boulazac et le Département. Concrètement, cette fonction nous invite à penser la discipline dans le cadre d’une structuration pérenne, prenant appui sur des projets partagés intégrant : - L’émergence artistique (diffusion des spectacles, soutien à la création, sensibilisation) ; - un rayonnement régional et national, le croisement recherché entre une diffusion nationale et sa réalité sur le territoire local ; - la capacité à devenir un lieu référent ; - l’intégration à des réseaux artistiques et professionnels ; - la multiplication des partenariats avec les institutions chargées de mettre en œuvre les politiques publiques, le conseil à destination des élus, des porteurs de projets au sein de la communauté éducative, le soutien des initiatives locales dans le domaine des arts de la piste, l’écoute du réseau professionnel aquitain, l’information… Pour 2007. 2008 Accompagnement de la résidence de la compagnie Cridacompany à la Gare Mondiale à Bergerac. 54 Coréalisation de deux spectacles de cirque sur le territoire départemental, dans le Bergeracois et à Excideuil, Terrasson, Marsaneix. Partenaires : OARA, Conseil général de la Dordogne, ADDC, Melkior Théâtre / Gare Mondiale, centre culturel de Terrasson, Les Voix d’hiver à Excideuil… Coréalisation de deux formes circassiennes dans le cadre Des rencontres du court à Bordeaux, initiées par la Compagnie Les Marches de l’Eté ; accueil de Jean-Baptiste André et de l’un des clowns du projet de Giovanna d’Etorre, la Maison des clowns. Autour des formes circassiennes, dans le cadre d’échange de publics ou de projets partagés, Agora collabore avec le TNBA (Novart 07…), le CRABB à Biscarosse, le centre culturel de Blanquefort, les théâtres de Tulle, Terrasson, le Sirque, pôle cirque de Nexon… Travail à l’accueil de la Nuit du jeune cirque Aquitain, restitution du travail de l’ensemble des écoles de cirque adhérentes à la Fédération régionale des écoles de cirques d’Aquitaine. Le pôle cirque Aquitaine est membre fondateur de l’association Territoires de cirque, regroupant 20 directeurs de lieux ; à ce titre, Agora participe à deux groupes de réflexions nationaux autour de la double question du chapiteau dans la création contemporaine et des relations entre les régions. Les Ateliers de septembre 2007 à juin 2008 chant-choral, Chantal Verschueren début le 27 septembre, salle des associations jeudi 20 h 15 à 22 h 15 77 € par an déchiffrage chanteur, Chantal Verschueren pour choristes amateurs avec l’adam 24 renseignements au 05 53 09 85 15 sculpture, André Merle mercredi 14 h 30 à 16 h 30 enfants 16 h 30 à 18 h 30 adultes 19 h à 21 h adultes adultes : 75 € trimestre enfants : 50 € trimestre yoga, Sylvie Serpault début le 11 septembre, salle des associations mardi 12 h 30 à 13 h 30 mercredi 18 h 30 à 19 h 30 jeudi 12 h 30 à 13 h 30 souffle mouvement mercredi 17 h 15 à 18 h 15, salle des associations satge de yoga des yeux (date à venir) 1 séance / semaine : 32 € mois / 81 € trimestre 2 séances / semaine : 50 € mois / 120 € trimestre atelier jeu théâtral, Fabien Bassot (Cie Lazzi Zanni) début le 18 septembre 2007 enfants et ados de 8 à 15 ans mardi 17 h 30 à 19 h , salle des associations 55 € par trimestre stages théâtre, Fabien Bassot (Cie Lazzi Zanni) de 10 h à 17 h sur le plateau d’Agora 16 février 2008 : le monstre au théâtre à travers la littérature classique et contemporaine 5 avril 2008 : travail sur le chœur antique dans la littérature théâtrale contemporaine 50 € par stage stages de jonglage, Priam Pierret (association Jonglargonne) de 9 h 30 à 17 h sur le plateau d’Agora 24 novembre 2007 : stage de technique aux massues 9 février 2008 : stage de technique aux diabolos 12 avril 2008 : stage de pratique et pédagogie du jonglage 20 € par stage Pour garantir la qualité des cours, les places sont limitées. Pour tous les participants des ateliers, l’adhésion à Médiagora, d’un montant de 11 €, est obligatoire. Elle est valable un an et donne droit au tarif adhérent pour l’ensemble des spectacles de la saison 2007. 2008. 55 Cette programmation a été établie grâce à l’aide et à la collaboration des partenaires suivants : Agora remercie les partenaires de la saison 2007. 2008 Municipalité de Boulazac Elyo Direction de la Musique des Théâtres et Spectacles Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine Carrefour France Bleu Périgord Région Aquitaine Sita Sud-Ouest Conseil Général de la Dordogne Eurovia Aquitaine Office National de Diffusion Artistique Sud ouest Office Artistique de la Région Aquitaine Contrat Urbain de Cohésion Sociale 56 et Faurie 24 Imprimerie des Timbres-Poste et des Valeurs Fiduciaires Partenariats institutionnels Municipalité de Boulazac Convention avec l’Etat, la Région, le Département. Ministère de la culture, DRAC Aquitaine Conventionne la scène de Boulazac pour les années 2006, 2007 et 2008. Région Aquitaine Attribue le label Pôle régional de ressources artistiques et culturelles en Aquitaine pour les années 2006, 2007 et 2008. OARA Office artistique de la Région Aquitaine Initie et soutient des projets d’action culturelle notamment en lien avec les formes contemporaines de cirque ; accompagne des projets de créations coproduits par Agora ; accompagne les actions de soutiens à la création d’Agora. ONDA Partenariats, conseil et soutien ; siège social de l’association Territoires de Cirque (TDC). Conseil général de la Dordogne Cosignataire de la convention Etat-Agora pour les années 2006, 2007 et 2008. Communauté de communes Isle-Manoire en Périgord Coréalise les actions d’Agora délocalisées autour des arts de la piste, avec notamment la compagnie LagunArte à Saint-Pierre de Chignac en juin 2008. Lieux amis Scène de Terrasson, le Sirque de Nexon, le Théâtre des 7 collines à Tulle, les 20 lieux de Territoires de cirque… Complicité, échanges, soutien logistique, rencontres des publics, … ADDC- ADAM 24 Accompagnent à travers des coréalisations les actions arts de la piste délocalisées ; sont concernés cette année en Périgord en lien avec Le Melkior Théâtre / La Gare Mondiale, Excideuil, Terrasson, Saint-Pierre de Chignac… CUCS Soutien d’une politique tarifaire dédiée à des publics repérés par des lieux partenaires. Soutien d’une scène ouverte cirque dans les quartiers ; partenaire d’une résidence d’écriture au sein d’un lycée d’adaptation. Ligue de l’enseignement 24 Partenariat pour la programmation jeune public 57 Comment réserver, adhérer, s’abonner Réserver Au centre culturel : Secrétariat du Centre Culturel Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30 et le vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30. Par téléphone au 05 53 35 59 65. Par mail : [email protected] Par courrier, pour adhérer et s’abonner : en retournant le bulletin d’adhésion et d’abonnement dûment rempli, accompagné du chèque de règlement. Dans le cas de réservation la veille ou le jour du spectacle, paiement à la caisse le soir du spectacle. Les billets non retirés 20 minutes avant le spectacle seront remis en vente. Les places louées par téléphone doivent faire l’objet d’un règlement dans les 48 heures suivant la réservation, par chèque bancaire ou postal libellé à l’ordre de Médiagora. Aucune réservation enregistrée sur le répondeur ne sera prise en compte. NB : Les réservations sont ouvertes à partir du 20 août par courrier et du 27 août sur place ; à tous et pour tous les spectacles. 58 Adhérer L’adhésion est individuelle. Elle est souscrite pour la durée d’une saison. Elle donne le statut de membre de l’association. Elle permet de réserver sa place au tarif adhérent. Elle donne accès aux ateliers organisés au Centre culturel Agora. L’adhérent reçoit à domicile des informations complémentaires sur les spectacles et autres manifestations. Montant de l’adhésion : 11 € S’abonner L’abonnement est ouvert aux adhérents durant toute la saison. Il doit comprendre quatre spectacles minimum. Etre abonné, c’est profiter d’une réduction importante sur le prix des billets spectacles et avoir sa place assurée. L’abonné bénéficie du tarif adhérent pour les spectacles de la saison. Informations générales Le guichet est ouvert 30 minutes avant le début du spectacle. Afin que le spectacle commence à l’heure, les spectateurs, même munis de leurs billets, sont priés de se présenter au contrôle 20 minutes avant le début de la représentation. Sauf imprévu, le spectacle débute à 20 h 30, au delà, l’accès à la salle n’est plus garanti, les places numérotées ne sont plus réservées. Par respect pour les artistes et le public, l’accès à la salle ne pourra s’effectuer qu’à la faveur d’une pause. Pour certains spectacles, la direction se réserve le droit de fermer les portes dès le début de la représentation. Sauf indication contraire, les places sont numérotées. Les billets ne sont ni repris ni échangés. L’utilisation des appareils photos (et notamment du flash), des magnétoscopes et des caméscopes doit faire l’objet d’un accord avec la direction du Centre. Relais et groupe Notre programmation vous intéresse et vous souhaitez entraîner vos amis, vos collègues, au spectacle : soyez Relais du Centre culturel Agora. Vous bénéficierez gratuitement d’une place de spectacle de votre choix sur la saison et du tarif adhérent pour tous les spectacles de la saison. Vous devrez vous acquitter du montant de l’adhésion à Médiagora de 11 €. Vous recevrez tous les documents publicitaires relatifs à la saison d’Agora (annuels, affiches de spectacles, etc.) Vous serez chargé (e) de centraliser les réservations et le paiement des places, au tarif préférentiel Relais. Aucune vente de billet bénéficiant des avantages aux collectivités ne pourra se faire en dehors du Relais ou directement à la caisse les soirs de spectacle. Nous invitons toute personne intéressée à prendre contact avec le secrétariat du Centre Culturel au 05 53 35 59 65. Il est demandé d’éteindre les portables dans la salle. La distribution des rôles et les renseignements contenus dans ce programme sont communiqués sous réserve d’éventuelles modifications et ne sont nullement contractuels. 59 Tarifs Tarifs Non adhérent Relais / adhérent Abonné – 26 ans, chômeurs Moins de 15 ans Tarif A 15 € 13 € 11 € 10 € 7,50 € Tarif B 20 € 17 € 15 € 13 € 7,50 € Tarif C 23 € 20 € 18 € 16 € 7,50 € Les tarifs A, B et C ne correspondent nullement à une sélection qualitative des manifestations, mais seulement à des spectacles d’un coût de production différent. A partir de 100 €, possibilité de paiement par prélèvements automatiques. Centre culturel et de congrès Agora, scène conventionnée Pôle régional de ressources artistiques et culturelles en Aquitaine 24750 Boulazac Téléphone 05 53 35 59 65 Télécopie 05 53 35 59 66 [email protected] www.agora-boulazac.fr Directeur Frédéric Durnerin Secrétaire générale Pascale Richard Régisseur général Pascal Lagorce Action culturelle Nathalie Deschamps Secrétaire Lise Lagorce Technicien Gilles Monteil Technicien Christophe Sanchez Agent d’entretien Patricia Aublanc 60 Nous remettre : - un relevé d’identité bancaire, - une demande de prélèvement remplie et signée (formulaire disponible au secrétariat du Centre), - une pièce d’identité. Plan de l’auditorium ENTRÉES 8b 4 6 8 2b 2 Q 18 20 19 17 Q 7b 7 5 3 1 1b 18 20 22 23 21 19 17 b P 11 b 11 12 12 P 9 7 5 6 8 10 3 1 2 4 18b 18 20 22 24 26 25 23 21 19 17 17 b O 13 b b O 14 13 14 1 2 1 9 7 10 1 5 3 6 8 24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b 1 2 4 18b 18 20 22 b N N 13 b 13 11 4 14 1 2 1 9 7 10 8 5 3 30 29 27 25 23 21 19 17 b 6 b 18 20 22 24 26 28 4 17 M 1 2 b M 18 15 b 15 2b 16 16 13 11 12 14 9 7 28 30 31 29 27 25 23 21 19 17 b b 18 20 22 24 26 8 10 5 3 17 6 18 b L 15 b L 1 15 13 2 4 16 16 11 9 12 14 30 32 31 29 27 25 23 21 19 28 0 26 24 1 22 7 b 18 20 8 17 17 b 5 6 18 b K K 3 1 15 b 15 2 4 16 16 13 11 12 14 9 7 22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b 8 10 18b 18 20 5 b J 6 J b 1 3 1 5 15 16 16 13 11 2 4 2 14 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 b 9 7 10 1 b 18 20 22 24 17 8 18 5 b I 15 b I 3 1 4 6 15 13 16 16 b 2 1b 11 9 2 12 14 22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b 7 5 8 10 18b 18 20 H b H 6 b 15 15 3 1 16 6 1 1 2 4 3 11 2 14 9 7 22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b 10 1 18b 18 20 5 3 G 13 b b G 6 8 13 11 1 14 14 2 4 2 1 9 7 28 30 31 29 27 25 23 21 19 17 b 10 8 b 18 20 22 24 26 5 3 17 6 18 b F F b 4 13 13 4 1 1b 1 b 2 4 1 1 1 9 2 10 12 28 30 29 27 25 23 21 19 17 7 5 18 20 22 24 26 6 8 3 1 E E 2 4 1b 2b b 18 20 22 24 26 28 29 27 25 23 21 19 17 17 b 18 b D D b 9 9 7 10 10 5 3 6 8 24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b 1 2 4 18b 18 20 22 b C C 9b 10 9 0 1 7 5 8 6 3 1 b 2 4 b 18 20 22 24 26 27 25 23 21 19 17 17 b 1b 2 b B 7b B 18 7 5 6 8 3 1 2 4 b 22 24 26 25 23 21 19 17 17 b A b A 18 18 20 3b 3 4 4 1 1b 2b 2 SCÈNE 61 Bulletin d’abonnement Pour bénéficier du tarif abonné, vous devez être adhérent à Médiagora et choisir au minimum 4 spectacles. Indiquez votre sélection en reportant le prix de vos spectacles dans la colonne de droite, additionnez sans omettre l’adhésion et renvoyez votre bulletin accompagné du règlement à Médiagora, Centre culturel et de congrès Agora 24750 Boulazac. Les abonnements et les réservations sont ouverts par courrier à partir du lundi 20 août 2007, sur place à partir du lundi 27 août 2007 à 18 h 30. Singularités Ordinaires mer. 10 octobre 11 € € Tiger Lillies mar. 16 octobre 15 € € On n’est pas seul dans sa peau… ven. 9 novembre 15 € € Neapolis Ensemble ven. 16 novembre 12 € € Variations Brecht mar. 27 novembre 15 € € Le carnaval baroque mer. 28 novembre 16 € € Parfums d’Est en décembre Parfums d’Est mar. 4 ven. 7 15 € 15 € € € Minimo Garay et les Tambours du… ven. 14 décembre 12 € € B. Trotignon / D. El Malek quartet jeu. 10 janvier 15 € € La maison des clowns en janvier La maison des clowns jeu. 17 sam.19 15 € 25 € € € Vicente Pradal ven. 1 février 18 € € L’homme qui rit en février mer. 20 15 € € Bleib opus # 3 jeu. 13 mars 15 € € Le conte d’hiver mer. 26 mars 18 € € Elephant People ven. 4 avril 15 € € Les larmes du clown ven. 11 avril 10 € € Trottola en avril Trottola mar. 15 ven. 18 15 € 15 € € € On the edge lun. 5 mai 11 € € Yaron Herman trio / E. Parisien quartet jeu. 15 mai 18 € € Le sous sol jeu. 22 mai 15 € € Les chantiers de Dong ! ven. 6 juin gratuit mer. 5 sam. 8 dim. 9 ven. 18 jeu. 21 mer. 16 sam. 9 11 € + 1 adhésion obligatoire TOTAL € € Pour tout abonnement d’au moins 5 spectacles, 1 spectacle vous est offert : Singularités Ordinaires de la Cie GdRA ou Les Tiger Lillies. NB : l’abonné bénéficie du tarif abonné pour tous les spectacles de la saison 63 Bulletin d’adhésion Pour bénéficier du tarif adhérent, indiquez vos coordonnées ci-dessous pour l’établissement de votre carte, en joignant un chèque de 11 € NOM (M, MME, MLLE) PRENOM ADRESSE CODE POSTAL VILLE TELEPHONE Souhaitez-vous recevoir la newsletter ? E. MAIL 64 à l’ordre de Médiagora, Centre culturel et de congrès, Agora scène conventionnée 24750 Boulazac.