20 ans de diversité culturelle, d`engagement

Transcription

20 ans de diversité culturelle, d`engagement
20 ans de diversité culturelle, d’engagement artistique
jamais démenti, d’attention aux publics, aux artistes, à
tous ceux qui font vivre depuis 1987 ce lieu de culture.
Parmi tous les symboles marquant cet anniversaire,
certains me tiennent particulièrement à cœur.
L’installation photographique de Patrick Fabre, en
dédiant 100 m2 au spectacle Import / Export des Ballets
C. de la B. indique des orientations qui nous sont
communes : l’ouverture, l’accueil, la diversité – la vraie,
pas celle reléguant les minorités en éternelle position
d’inéligibilité… – l’importance du groupe, la fête et le
métissage des arts.
Ce qui me touche dans cette belle image, c’est la façon
dont elle déporte le regard ; ici, il est surtout question
d’une compagnie qui place l’Homme avec ses faiblesses
et ses courages au cœur de sa démarche artistique.
Autre symbole, la restitution du travail exigeant et
patient mené par l’atelier chant-choral et animé par
Chantal Verschueren. Le 22 septembre, 50 choristes
présenteront la Misa Criolla de Ramirez, magnifique
œuvre de notre temps, porteuse d’émotion et d’espoir.
Agora est un élément structurant qui a modifié
durablement la perception de notre ville exprimée par
les habitants du Département et de la Région. Ce lieu
s’adapte, compose avec d’autres projets différents mais
légitimes – aujourd’hui la salle de répétition de musique
amplifiée, demain le Palio – . Sur le territoire, il multiplie
les partenariats avec Nexon, Terrasson, Périgueux,
Bergerac, Excideuil, Marsaneix, Saint-Pierre de Chignac…
A l’occasion de cet anniversaire que je souhaite partager
avec vous, je formule le vœu que le contexte politique
de l’instant ne balaie pas d’un revers de main les efforts
d’une « petite » grande commune, comme l’a joliment
baptisée Antoine Rigot des Colporteurs.
JACQUES AUZOU
Maire de Boulazac, Vice-Président du Conseil général
Une photo de campagne mais celle des Ballets C.de la B,
apposée dès la rentrée 07. 08 au fronton de la scène de
Boulazac, 20 ans, conventionnée depuis 2001, toujours
entourée d’attention et plus que jamais attachée aux arts
vivants comme aux premiers jours d’octobre 87.
Les arts du cirque, le théâtre, la danse ou les musiques ont
bougé, avancé, se sont modifiés. 20 ans après cette ouverture,
fondatrice en Dordogne – coup de chapeau aux initiateurs
de ce projet – des créateurs curieux et engagés nous disent
aujourd’hui que si l’art reste un outil majeur de
compréhension du monde, un facteur de lien social et de
citoyenneté, il n’est pas le seul ; aveu de modestie et de
lucidité face aux enjeux contemporains mais en même temps
belle insistance sur ce qui se joue encore sur les pistes et sur
les plateaux ; nous ne sommes plus « les seuls » et l’éclatement
des formes de représentations – TV, pratiques culturelles
numériques… rend plus complexe nos modes d’interventions
dans l’espace public.
Malgré tout (le tout est parfois un peu pesant…), ce qui peut
sembler usé, par paresse de l’esprit ou simple habitude, pourra
s’avérer, au fil de la saison, d’une modernité éclatante ; quand
Julie Bérès parle d’Alzheimer, les Trottola du nomadisme ou
quand les bergers malinois de Michel Schweizer investissent le
plateau, les arts vivants apparaissent en plein accord avec leur
siècle ; plus loin, c’est l’irrévérence salutaire et joyeuse de La
Maison des clowns qui viendra équilibrer ces temps où la
compassion tient lieu de boussole politique.
Enfin, peut-être cette 21e saison témoignera-t-elle aussi d’un
respect subtil de notre mémoire ; quand Rasposo rejoue sous
son chapiteau les histoires de tziganes et de cirque et que le
Footsbarn Théâtre s’approche de Victor Hugo, c’est le
répertoire qui est célébré, relu et aimé.
Acceptez d’aller et venir dans cette saison, de faire ce voyage,
peut-être à contretemps d’un mouvement des idées, mais
soyez certain qu’il s’agit ici d’une balade terriblement en phase
avec la vie.
FRÉDÉRIC DURNERIN, Directeur
Sommaire
Calendrier
7
Singularités Ordinaires
8
Tiger Lillies
10
On n’est pas seul dans sa peau…
12
Neapolis Ensemble
14
Variations Brecht
16
Le carnaval baroque
18
Parfums d’Est
20
Minimo Garay et les Tambours du sud Samba Garage
22
Baptiste Trotignon et David El Malek quartet
24
La maison des clowns
26
Vicente Pradal
28
L’homme qui rit
30
Bleib opus # 3
32
Le conte d’hiver
34
Elephant People
36
Les larmes du clown
38
Trottola
40
On the edge
42
Yaron Herman trio / Emile Parisien quartet
44
Le sous sol
46
Les chantiers de Dong !
48
Coproductions, résidences
50
Action culturelle
51
4
Tournées
52
Pôle de ressources
54
Ateliers
55
Partenariats
56
Comment réserver, adhérer, s’abonner
58
Informations générales, Relais et groupes
59
Tarifs
60
Plan de l’auditorium
61
Bulletin d’abonnement
62
Bulletin d’adhésion
63
Crédits photographiques. Pages : 9 Florence Delahaye, 11 X, 13 Julien et Josyane Piffaut, 15 X, 17 X, 19
Christian Ganet, 21 Juliette Limonier, 23 X, 25 Thomas Dorn, 27 Jean-Pierre Estournet, 29 Patrick Moll, 31
Footsbarn Théâtre, 33 Frédéric Desmesure, 35 X, 37 Philippe Lebruman, 39 X, 41 Jean-Pierre Estournet,
43 Florence Delahaye, 45 @ Deghelt Productions, 47 Marten Vanden Abeele
5
Calendrier
Les abonnements et les réservations sont ouverts :
- par courrier à partir du lundi 20 août 2007
- sur place à partir du lundi 27 août 2007 à 18 h 30
Présentation de la saison le lundi 27 août 2007
autour d’un apéritif à 18 h 30
OCTOBRE
NOVEMBRE
DECEMBRE
JANVIER
FEVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
mercredi 10
Singularités Ordinaires
mardi 16
Tiger Lillies
vendredi 9
On n’est pas seul dans sa peau…
vendredi 16
Neapolis Ensemble
mardi 27
Variations Brecht
mercredi 28
Le carnaval baroque
mardi 4, 5, 7, 8, 9
Parfums d’Est
vendredi 14
Minimo Garay et les Tambours
du sud. Samba Garage
jeudi 10
Baptiste Trotignon et
David El Malek quartet
jeudi 17, 18 et 19
La maison des clowns
vendredi 1
Vicente Pradal
mercredi 20 et 21
L’homme qui rit
jeudi 13
Bleib opus # 3
mercredi 26
Le conte d’hiver
vendredi 4
Elephant People
vendredi 11
Les larmes du clown
mardi 15, 16, 18, 19
Cirque Trottola
lundi 5 mai
On the edge
jeudi 15
Yaron Herman trio
Emile Parisien quartet
jeudi 22 mai
Le sous sol
vendredi 6
Les chantiers de Dong !
7
Singularités Ordinaires
GdRA
Repères
Le GdRA allie théâtre,
cirque, danse, vidéo,
musique et sciences
humaines. Il tente de
restituer le regard du
temps long, empirique
et assidu, au cours
d’un récit scénique
physique et
spectaculaire. Il passe
l’œil sociologique au
prisme de l’art et de la
convivialité. Sous
forme de proposition
artistique, il restitue
ainsi des « terrains »,
au sens que donnent
les ethnologues à ce
terme.
Le GdRA fouille ainsi
une théâtralité
Singularités Ordinaires met en scène trois récits
de vie. Arthur Genibre, 86 ans, habite dans
le Quercy. Dans un contexte fait d’injonctions
fortes – « tu seras cultivateur et rien d’autre » – il
a trouvé une position de musicien guérisseur, se
cachant pour apprendre la musique et lisant ses
œuvres « dans les astres ». Wilfride Piollet, 64
ans, est danseuse étoile retraitée de l’opéra de
Paris. Elle dit s’être « marginalisée » en créant les
principales pièces « post-modernes » du
répertoire des années soixante-dix et quatrevingts. Elle a « lâché la barre » pour créer sa
propre pédagogie. Michèle Eklou-Natey, 41 ans,
femme d’origine algéro-togolaise éduquée par
une famille italo-arménienne à Marseille, passe
son temps dans un bar où tout laisse à penser
qu’elle est malvenue. On l’y appelle « la nègre ».
Mais elle renvoie les mots, déjoue le racisme et
laisse voir le bar comme un terrain de sincères
élections affectives. Ces trois personnes, entre
exceptionnel et ordinaire, vocation et bricolage
biographique, dans des situations parfois très
difficiles et conflictuelles, inventent des places et
parviennent à se raconter de façon cohérente :
elles tiennent debout, partagées entre la fragilité
et la « capabilité » de l’être, comme la majorité
d’entre nous.
Faite de dramaturgie physique, de chants,
d’images, de verbes et de textes, Singularités
Ordinaires est une ode relativiste et pragmatique
à ces trois identités narratives. Au-delà, la
proposition tente de montrer les compétences
de la personne fragile : Arthur, Wilfride et
Michèle finiront par se croiser au cours d’une
improbable rencontre, ils parleront de la
modernité, de l’art et de leurs projets respectifs.
CHRISTOPHE RULHES
8
ordinaire, vive, à
l’affût de gestes et de
paroles puisés dans
l’examen du
quotidien et produits
par des histoires
communautaires ou
biographiques.
Il la combine à sa
propre théâtralité,
fragmentée dans la
narration, éclatée
dans le temps et
l’espace, et confronte
ainsi « les arts de
faire » de tout un
chacun avec des
disciplines esthétiques
jugées parfois plus
légitimes.
arts de la piste
Une proposition conçue
et jouée par le GdRA.
Textes, écrits et
construction décor
Sébastien Barrier.
Acrobatie, scénographie
et chorégraphie Julien
Cassier. Musique, écriture
et mise en scène
Christophe Rulhes.
Production et diffusion
Armelle Vernier. Aide à la
dramaturgie et à la mise
en scène Jean-Michel
Guy. Aide à la
chorégraphie et à la mise
en scène Mathurin Bolze.
Images Amic Bedel,
Christophe Modica,
Edmond Carrère.
Montage et mise en
image Christophe
Modica. Illustrations et
graphismes Benoît
Bonnemaison-Fitte.
Création lumière Adèle
Grepinet. Création
costumes, bijoux, pantins
Céline Sathal.
Construction décor Pierre
Pailhès. Direction
technique et régie
lumière David Lochen.
Création et régie son
Pedro Theuriet.
mercredi 10 octobre 20 h 30
tarif A
Résidence de création Le Channel
scène nationale Calais, Agora
scène conventionnée Boulazac,
Culture Commune scène nationale
du bassin minier du Pas-de-Calais,
Festival Temps d’image – La Ferme
du Buisson scène nationale
Marne-la-Vallée, Les Migrateurs –
Le Maillon Théâtre Strasbourg
dans le cadre de « Voix Off », Le
CREAC Centre de recherche
Européen des Arts du cirque –
Marseille, l’Espace Périphérique de
la Villette – Ville de Paris.
Résidence de construction l’Usine
lieu conventionnée dédié aux arts
de la rue Tournefeuille. Soutiens
Circuits scène conventionnée
Auch, La Grainerie lieu de fabrique
des arts du cirque Balma,
Association Média 2 Méditerranée
cité des Flamants Marseille. Aides
à la création Jeune Talents Cirque,
DRAC Midi-Pyrénées, Conseil
Régional Midi-Pyrénées, Conseil
Général de la Haute-Garonne.
Coproduction Agora
scène conventionnée
Boulazac, Le Channel
scène nationale Calais,
Parc de la Villette Paris,
Le Carré des Jalles Saint
Médard-en-Jalles, Culture
Commune scène
nationale du bassin
minier du Pas-de-Calais.
spectacle en création
durée non arrêtée
9
The Tiger Lillies
Presse
« … Menés par un
certain Martyn
Jacques, The Tigers
Lillies seraient une
sorte de chaînon
manquant entre
(accrochez-vous) les
Virgin Prunes, Marc
Almond, Klaus Nomi,
donc Antony and the
Johnsons… Ici on
n’entend, sur des
tempos lents mais
rythmés, que des
scies musicales, des
ukulélés, des
contrebasses, des
claviers plutôt
tempérés et des
batteries
minimalistes : une
fanfare fantomatique,
en somme, qui
accompagne sûrement
l’envoûtant chant de
tête plaintif de
Jacques. »
Télérama, Hugo
Cassavetti (The Little
Match Girl)
10
Qui tenterait de définir les Tiger Lillies se
heurterait à une tâche bien rude, face à ce trio
qui évolue librement selon sa propre définition
de l’excentricité et ne ressemble à nul autre.
Formés en 1989, les Tiger Lillies sont connus
dans le monde entier avec Shockheaded Peter,
Circa ou le Tiger Lillies Circus. Ce groupe musical
fait l’objet d’un véritable culte à Londres.
Ils sont menés par le chanteur Martyn Jacques
créateur des Tiger. Personnage haut en couleur,
Martin Jacques à une voix de castrat
extraordinaire d’une beauté à couper le souffle
qu’il entraîne comme un chanteur lyrique le
ferait. Il a passé le plus clair de son enfance au
dessus d’un bordel dans le Soho Londonien
et ses chansons décrivent la vie des prostituées,
des drogués, de tous les losers du monde et
d’autres personnages savoureux. Il est lui-même
accordéoniste et avec son accoutrement à la
Dickens, sa longue tresse, son chapeau melon,
ses textes corrosifs et sa voix étonnante, Jacques
chante la vie de la lie de l’Angleterre
contemporaine avec la voix d’un ange. Adrian
Huge aux percussions a multiplié les expériences
avant d’arriver à Londres en 1989 et semble
avoir entrepris un projet obstiné de démolition
de batteries recyclées et d’ustensiles de cuisine.
Adrian Stout a joué dans plusieurs formations
de blues et jazz avant d’être réquisitionné par
The Tiger Lillies. Les trois hommes déroulent le
fil de la comédie humaine, observant le monde
moderne du fond du caniveau, à grand renfort
de textes caustiques et surréalistes, ils inventent
une musique qui mélange allègrement la
musique manouche, Kurt Weil, et la chanson
engagée.
Repères
Avant de fonder leur
propre groupe en
1989, ils ont travaillé
avec Iggy pop et
Malcom Maclaren.
Dans leur premier
album sorti en 1994,
Births, Marriages and
deaths. Depuis 1994
Les Tiger Lillies ont
sorti 12 albums dont
deux opéras, un
disque avec Kronos
Quartet et un live
enregistré en Russie
The Tiger Lillies Circus
La popularité du
groupe a littéralement
explosé lorsqu’ils ont
décidé, accompagnés
de Victoria Chaplin,
de combiner cirque,
variétés, vaudeville
avec la musique.
musique
mardi 16 octobre 20 h 30
tarif B
Avec Martyn Jacques
chant piano, Adrian
Huge percussions,
Adrian Stout contrebasse
scie musicale chant.
durée 1 heure 30
11
On n’est pas seul dans sa peau…
Mise en scène Julie Bérès / Cie Les Cambrioleurs
Repères
Julie Bérès commence
le théâtre avec
Ariane Mnouchkine
au Théâtre du Soleil.
Comme comédienne,
elle joue sous la
direction de Stuart
Seide, Jacques
Lassalle, Philippe
Adrien, Jean-François
Peyret… Elle danse
sous la direction de
Joseph Nadj et de
Patrick Ledouaré. En
2001, elle fonde la
compagnie Les
Cambrioleurs et signe
une première mise
en scène Poudre ! au
Théâtre de Chaillot,
suivi en 2003 de Ou le
lapin me tuera.
Julie Bérès : « … pour
moi, le théâtre devait
être une aventure
collective. A l’époque,
j’étais troublée par
des artistes comme
Joseph Nadj, Meg
Stuart ou Alain Platel.
Ils avaient la capacité
de raconter une
histoire, de créer du
sens, mais surtout de
réinventer le théâtre,
de le ré-enchanter… »
12
A partir d’un recueil de témoignages au sein
d’une maison de retraite de Villejuif, la jeune
femme de théâtre, Julie Bérès a conçu un
spectacle lumineux ; d’emblée, elle pose une
question centrale, engagée, philosophique,
politiquement incorrecte : Comment parler de
ceux qui sont tout sauf moi ? De ceux qui
ne correspondent pas au référent dominant :
jeunesse, performance, beauté, dynamisme…
Comment évoquer l’isolement qui frappe nos
vieux, leur mise à l’écart dans nos sociétés
occidentales ? Aujourd’hui, nous vivons de plus
en plus vieux. Eloignées des structures
religieuses et de l’idée d’éternité, nos sociétés
contemporaines peinent à réinventer un
nouveau rapport à la mort. Inspiré de L’homme
apparaît au quaternaire de Max Frisch, On n’est
pas seul dans sa peau… est une invitation au
voyage onirique d’une femme, Rose, perdant
peu à peu la mémoire. A travers les trois âges
de sa vie tour à tour évoqués, trois interprètes
nous font vivre ses souvenirs d’amours, de
jouissances, de vie gourmande, ses déboires.
Sur un fil sensible, Julie Bérès nous fait naviguer
avec tendresse et acuité dans ce qui fut la vie
de Rose. Servie par une scénographie subtile,
entre féérie et univers burlesque, cette création
multiplie les approches – acrobatie, texte,
marionnette, vidéo théâtre et danse – ; et avec
ces choix de notre temps, Julie Bérès, loin de
toute compassion, aborde des questions fortes
Alzheimer, la solitude, avec talent et vérité.
Presse
« On n’est pas seul dans
sa peau n’est en rien
du « théâtre
documentaire », et
c’est précisément ce
qui en fait tout son
charme : comment
cette confrontation au
réel est-elle devenue
une forme poétique,
autrement dit une
errance intérieure
dans laquelle nous
entraînent ce collectif
artistique et ces
comédiens tous
admirables ? C’est une
vraie écriture
de scène, serrée sur
un propos et à la fois
polyphonique, où la
narration s’éclate sans
jamais se perdre,
tissée de voix,
d’images et de sons
qui résonnent
formidablement les
uns avec les autres. »
Mouvement, Novembre
2006
théâtre
Interpreté et créé par
Nadine Berland,
Clémence Coconnier,
Lucas Manganelli,
Delphine Simon, Nicolas
Sotnikoff. Scénario Elsa
Dourdet, Julie Bérès.
Collaboration à la
dramaturgie Julien Fisera,
création sonore David
Segalen, création vidéo
Christian Archambeau,
création lumière Sylvie
Garot, scénographie
Mathias Baudry assisté
de Camille Riquier,
costumes Aurore
Thibout. Production
compagnie
Les Cambrioleurs en
coproduction avec le
Parc de la Villette –
Résidences d’artistes
2005 ; l’Espace des Arts,
Scène nationale de
Chalon-sur-Saône ; le
Théâtre de la Madeleine,
Scène conventionnée
de Troyes ; le Carreau,
Scène nationale de
Forbach et de l’Est
Mosellan ; Atelier du
Rhin Centre Dramatique
vendredi 9 novembre 20 h 30
tarif B
Avec l’aide à la création de la
DMDTS–Ministère de la Culture et
de la Communication et du Conseil
Général du Val-de-Marne.
Avec le soutien du DICREAM, de
l’Association Beaumarchais,
de la DRAC Ile-de-France, du
TnBA–Théâtre national de
Bordeaux en Aquitaine et de
l’Espace Périphérique.
Remerciements à la MC 93Bobigny, à L’ARCAL et au Quartz,
Scène nationale de Brest. La
Compagnie Les Cambrioleurs est
partenaire de l’Association Le
Chemin des Auteurs.
Régional d’Alsace ;
Théâtre Romain Rolland,
Scène conventionnée
de Villejuif ; Groupe des
20 Théâtres en Ile-deFrance ; Arcadi.
durée 1 heure 30
13
Neapolis Ensemble
Napoli
Spectacle présenté à l’Odyssée
Presse
« Par-delà les accords
en graines de la
mandoline, la douceur
du violoncelle et les
tambourins, s’élève
la voix lumineuse de
Maria Marone,
comme le soleil audessus des ruelles
tortueuses de Naples.
Le Neapolis Ensemble
ressuscite, loin des
folklores touristiques
ou d’une érudition
poussiéreuse,
l’allégresse et la
mélancolie des chants
populaires napolitains
du 13e au 20e siècle.
La musique infiltre la
vie quotidienne de la
cité volcanique pour
enluminer ses
drames, ses révoltes,
ses joies. A côté
des sublimes collages
d’Ernest PignonErnest qui illustrent
l’album, se dresse
alors une ville
fantasmée, tissée de
nos rêveries
et promenades
imaginaires, initiées
par une musique plus
que jamais vivante. »
Mondomix
14
Le Neapolis Ensemble est un groupe qui s’est
formé en 2003. Son but est de proposer la
tradition musicale napolitaine, le caractère
universel de ces chants et de ces musiques, le
fort métissage entre l’esprit cultivé et l’esprit
populaire et la variété du répertoire. Neapolis
Ensemble est un cas assez rare dans le
panorama musical actuel. En 2005, il fait une
tournée de dix concerts, se produit dans les
cadres les plus divers et confirme son caractère
extrêmement populaire. En 2006, il a publié le
disque Napoli, un travail très ambitieux sur
l’histoire de la ville de Naples et de l’Italie du
sud. Ce disque comprend onze morceaux qui
datent de 1200 à 1974. Il rend hommage à
Naples et à son peuple maltraité, humilié. Cet
album a été magnifiquement illustré par des
images que le peintre Ernest Pignon-Ernest a
réalisées dans la ville. Le répertoire proposé par
le Neapolis Ensemble est composé de chants,
villanelles et tarentelles. Le groupe met en
évidence le mélange qui caractérise la tradition
musicale grâce à l’utilisation d’instruments
anciens comme le violoncelle et des
instruments typiquement populaires comme
des tambourins, la mandoline et la mandole.
Dans ce concert, toutes les couleurs de Naples
sont là. A cette musique imprégnée de
contenus sociaux et politiques, ils rendent la
légèreté qui est la base de la tradition musicale
napolitaine. Tradition qui veut que la musique
soit un outil pour lutter, mais aussi un élément
agréable et nécessaire pour affronter la vie de
tous les jours.
Presse
« Pour tout un chacun,
la chanson
napolitaine se résume
souvent à O sole mio.
Or le répertoire vocal
de la cité
méditerranéenne ne
se limite pas à des
mélodies sucrées aux
paroles superficielles.
L’Ensemble Neapolis
redonne ainsi
vie à des chants
traditionnels
napolitains souvent
mélancoliques
et pessimistes…
Quant à la voix
ambrée de Maria
Marone, elle s’avère
idéalement
soutenue par un
accompagnement de
guitare et de
mandoline, mais aussi
de flûtes, violoncelle
et percussions. »
La Terrasse,
Antoine Pecqueur
musique
vendredi 16 novembre 20 h 30
tarif abonné 12 €
tarif adhérent 14 €
tarif jeune
8€
plein tarif
16 €
Avec Maria Marone voix,
Edoardo Puccini guitares,
Gianluigi Sperindeo
mandola et mandoline,
Marco Messina flûtes,
Wally Pituello violoncelle
et chitarrone, Raffaele
Filaci percussions.
durée 1 heure 15
15
Variations Brecht
d’après Bertolt Brecht
Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota
La Comédie de Reims
Repères
« Ce sont ses
motivations qui
traversent les
époques, et la forme
de la table dépasse
les modes. Brecht
connaît parfaitement
la tradition théâtrale
avec ses lois. Il la
maîtrise, la démonte,
la remonte
différemment. C’est
certainement ce en
quoi il a radicalement
changé le théâtre…
Ce que Brecht nous
apporte aujourd’hui,
c’est une manière de
passer par le théâtre
et ses fantasmes pour
vivre la réalité, nous
définir, nous situer les
uns par rapport
aux autres. Comment
vivre, les uns avec les
autres. »
Propos recueillis
par Colette Godard
16
Emmanuel Demarcy-Mota a créé le collectif artistique de
la Comédie de Reims dès son arrivée à la direction
du centre dramatique nationale en réunissant un auteur
associé – Fabrice Melquiot, un musicien – Jefferson
Lembeye, un scénographe – Yves Collet, ainsi qu’une
équipe de douze comédiens. Parallèlement aux créations
de grandes ampleurs, le collectif présente, des formes
plus légères (mises en espaces, lectures, poésies…). Après
Ionesco suite, il nous propose un nouveau chapitre de
« son laboratoire de jeu » autour des auteurs
emblématiques du 20e siècle. Le collectif artistique
invente cette fois un voyage au travers de quelques pièces
courtes, connues ou non, de Bertolt Brecht. Partant de Il
débusque un démon et Vol de nuit mais aussi de L’achat
du cuivre… en passant par le recueil de poésies érotiques
De la séduction des anges. « Il s’agit de s’approcher de
cet auteur qui avait, avant tout, la passion de
l’expérimentation et pourquoi pas de percevoir un visage
moins familier de celui qui a bouleversé la dramaturgie
contemporaine. Didactisme, distanciation, théâtre épique,
l’œuvre de Brecht, comme nulle autre en son siècle, a
donné lieu à des interrogations fondamentales quant au
théâtre et au monde dans lequel s’invente le théâtre. Elle
nous montre aussi une interrogation profonde et sensible,
une imagination sans borne, qui s’abreuve du théâtre Nô,
des contes du monde entier, du cinéma de son temps. Et
puisqu’il avait une très haute idée du travail collectif,
lui qui disait qu’il fallait « avancer en rangs serrés », nous
travaillerons, ensemble, à porter à la scène quelques
uns des élans fulgurants de celui qui était aussi un vrai
chercheur de langage. » Le spectacle est également
l’occasion de proposer au spectateur et à l’acteur une
autre forme de relation, en réunissant chacun au cœur
d’un même dispositif, sur la scène, pour un récit qui
continue à s’inventer devant et avec le public et laisse
une place à cet échange unique entre celui qui joue et
celui qui le regarde.
théâtre
mardi 27 novembre 20 h 30
Une proposition du
collectif artistique de la
Comédie de Reims
dirigée par Emmanuel
Demarcy-Mota. Avec
Céline Carrère, Jauris
Casanova, Valérie
Dashwood, Sandra
Faure, Stéphane
Krähenbühl, Pascal
Vuillemot. Assistant à la
mise en scène Christophe
Lemaire, scénographie
et lumière Yves Collet,
musique Jefferson
Lembeye et Walter
N’Guyen, dramaturgie
David Lescot, chants
Robert Expert.
tarif B
Production Comédie
de Reims – Centre
Dramatique National.
spectacle en création
durée non arrêtée
17
Le carnaval baroque
Vincent Dumestre / Le Poème Harmonique
Déplacement en bus à l’Opéra-Théâtre
Grand Théâtre Municipal de Limoges
Précision
Départ du bus à
18 h devant le centre
culturel Agora
Presse
« Il est des mots qui
ne trompent pas,
et des chiffres qui
ne tombent pas par
hasard. Depuis que
Classica recense les
disques du Poème
Harmonique, c’est-àdire depuis cinq ans,
plus de la moitié
d’entre eux a obtenu
la note maximale, le
cachet
« recommandé ». Des
termes comme la
« perle la plus rare du
sérail baroque
français » ont été
employés à propos de
Vincent Dumestre
(…) Sur le terrain, la
réalité confirme
l’appréciation critique.
En quelques années,
cet ensemble a su
créer une véritable
attente chez
les mélomanes,
permettant à certains
festivals et salles
de concerts d’élargir
le cercle de leurs
habitués (…). »
Abeille info, Mai 2007
18
A Rome au début du 17e siècle, pendant les dix
jours concédés par la loi à Carnaval, héritier des
fêtes païennes et des rites dionysiaques, la fête
bat son plein : dans les palais, les banquets
gargantuesques donnés en musique par
la noblesse rivalisent de faste et de beauté ; la
rue, livrée aux masques, aux jeux, aux courses
de bossus et aux scènes improvisées de la
commedia dell’arte unit, le temps de ces folles
journées, laquais, manants, colporteurs et
charlatans, bourgeois et princes, laïcs et
religieux, gens du commun. Tous assistent aux
tours de forces, aux spectacles d’acrobates, de
jongleurs… ces excès les plus fous, créateurs
d’un « monde à l’envers » produisaient une
même liberté musicale. Les processions sacrées,
les chaconnes et moresques, les pastiches
d’opéra destinés aux tréteaux deviennent le
théâtre sonore d’un conte visuel inspiré de
l’esthétique baroque : fragilité, distanciation,
beauté, stylisation des corps et des voix…
Cet univers de liesse, de faste et de grotesque
a inspiré la création de Carnaval Baroque.
Imaginée par le Poème Harmonique dirigé par
Vincent Dumestre, elle est le fruit d’une
rencontre entre jongleurs, mimes, chanteurs
et musiciens, restituant et sublimant à merveille
ces rites et symboles qui constituent la fête
carnavalesque.
Repères
Sept acrobates et
jongleurs, issus de
plusieurs promotions
du CNAC, centre
national des arts du
cirque, ont été retenus
pour cette rencontre
exceptionnelle. Tous
ont travaillé à faire
le lien entre leur
pratique actuelle et la
tradition baroque du
cirque et du carnaval.
Vincent Dumestre
s’est consacré à la
musique pour luth,
guitare baroque
et théorbe. En 1997,
il fonde le Poème
Harmonique,
ensemble de musique
de chambre et
orchestre spécialisé
dans le répertoire
baroque.
Additionnant les
récompenses –
diapason d’or de
l’année, Choc
du Monde de la
musique…, il obtient
en 2005 le grand
prix Charles Cros
pour Le bourgeois
gentilhomme.
Arts de la piste
Avec Bruno Le Levreur
alto, Olivier Marcaud
ténor, Serge Goubioud
ténor, Arnaud Marzorati
basse, Stefano Amori
mime et acrobate,
Sébastien Bruas
cordeliste, Julien Lubek
mime et acrobate, Jan
Oving jongleur, Romulo
Pelliza cordeliste,
Stéphane Podevin
jongleur, Osmar da
Souza acrobate
trampoline, Johannes
Frisch violon baroque,
Gebhard David cornet
à bouquin et basse de
viole, Stéphane Tamby
basson et flûtes, Lucas
Guimaraes basse et
dessus de viole, Martin
Bauer violone, Maël
Guezel percussions,
Vincent Dumestre guitare
baroque et théorbe.
Conception et direction
artistique Vincent
Dumestre, mise en scène
Cécile Roussat, costumes
Chantal Rousseau,
scénographie François
Destors, éclairage
Christophe Naillet,
maquillage Mathilde
Benmoussa,
Collaboration artistique
Julien Lubek, assistanat à
la mise en scène Louise
Loubrieu.
mercredi 28 novembre 20 h 30
Tarif unique 16 €
Spectacle coaccueilli par
l'Opéra-Théâtre – Grand
Théâtre de Limoges,
Le Sirque – Pôle cirque
de Nexon et l'Ensemble
Baroque de Limoges.
durée 1 heure 25
19
Parfums d’Est
Fanny Molliens / Compagnie Rasposo
Spectacle présenté sous chapiteau,
Plaine de Lamoura
Repéres
La compagnie
Rasposo créée en 1987
par deux comédiens
amoureux du cirque
compte déjà treize
créations jouées dans
de nombreux festivals
et évènements en
France comme à
l’étranger. Elle est née
de la rencontre du
cirque, du théâtre et
de la peinture.
Le cirque pour
l’émerveillement,
pour l’impossible,
pour l’absolu. Le
théâtre pour les
histoires, les
personnages, la
musique, la vie. La
peinture pour la
beauté. La compagnie
s’est vu décerner le
prix de l’Adami pour
leur spectacle Parfums
d’Est.
20
Ce spectacle est né de la rencontre du cirque et
de la musique tzigane afin de retrouver l’âme
nomade qui a présidé à la naissance de l’un et
de l’autre. L’univers du cirque avec ses pourpres
et ses ors, étale une fausse richesse à la
fois démesurée et fanée ; celui de la musique
tzigane avec son exaltation troublante à la fois
clinquante et barbare. Chacun de ses univers
porte un masque superbement orné, décoré,
derrière lequel se cache, avec panache, le
visage d’une réalité inavouée, dure et souvent
proche de la misère. Ce spectacle évoque une
tranche de vie dans un univers familial nomade
d’artistes de cirque, ponctuée par les
évènements du quotidien des gens du voyage,
liant l’exploit physique et l’expression musicale.
Ces hommes et ces femmes sont d’une
irrésistible attirance : funambule d’exception,
comédiens acrobates, équilibristes fascinants,
manipulateur d’objets, tous revisitent leur
histoire d’une façon très contemporaine avec
une grande technicité.
Presse
« Fanny Molliens se
révèle être une
meneuse de troupe
inspirée, sa mise
en scène, établie la
maîtrise, dévoile les
tempéraments
des uns et des autres.
Sans bavardage
inutile ni esbroufe,
elle nous rappelle que
l’artiste de cirque
est l’humble artisan
d’actes purs.
La filiation s’écrit de
manière instinctive
pour ces nouveaux
enfants de la balle,
preuve que le cirque
contemporain peut
être respectueux de
ses racines. La rigueur
de leur exécution
et la simplicité des
mouvements
dégagent une fugitive
beauté. Derrière
la puissance, affleure
une essence rare
et recherchée, la
vulnérabilité. »
Morgane Le Gallic, Arts
de la piste
arts de la piste
Avec Marie Molliens fil,
main à main, équilibres
et acrobatie, Fred Escurat
main à main et jonglerie,
Vincent Molliens rouleau,
corde volante et
acrobatie, Julien Scholl
mat chinois et acrobatie,
Bruno Lussier acrobatie
et équilibre, Fanny
Molliens metteur en
scène et comédienne,
Joseph Molliens
comédien et cofondateur
de la compagnie, Alain
Poisot violoniste, Benoit
Keller contrebassiste,
Christian Millanvois
batteur percussionniste,
Jacky Lignon
accordéoniste et
chanteur. Création,
adaptation et
4, 5, 7 et 8 décembre 20 h 30
dimanche 9 décembre 16 h
improvisation musicale
Alain Poisot, Jacky
Lignon, Christian
Millanvois et Benoit
Keller, création costumes
Evelyne Poisot, création
lumière Hélène Molliens,
accessoires Etienne
Bousquet. Coproduction
La Verrerie Alès – Pôle
cirque Cévennes et
Lanquedoc Roussillon.
Avec le soutien du
Ministère de la Culture –
DMDTS, DRAC
Bourgogne, Conseil
Régional de Bourgogne,
Conseil Général de
Saône et Loire, Adami.
tarif B
En partenariat avec
l’Odyssée, le centre
culturel de Terrasson, le
Sirque de Nexon, le
théâtre des 7 collines à
Tulle.
durée 2 heures
avec 15 mn d’entracte
21
Minimo Garay
et les Tambours du sud
Spectacle présenté au « Réservoir »
Presse
« Le percussionniste
argentin, parmi les
plus demandés de
la scène parisienne,
cultive ses deux
cultures et rêve
d’emmener son
groupe dans sa
Cordoba natale, son
chaudron musical. »
Le Monde
Ce concert est
coréalisé avec « Le
Réservoir » et
l’association Tin Tam
Art ; cet accueil
s’inscrit dans le cadre
de Jazz en scènes,
manifestation conçue
par la Fédération
des scènes de jazz et
de musiques
improvisées. Les
musiciens amateurs
périgourdins de
Samba Garage,
associant entre 15 et
25 percussions,
accueilleront et
accompagneront le
public jusqu’à
l’ouverture du
concert.
22
Il vient d’Argentine, mais depuis plus de dix
ans, c’est le lutin de la tribu jazz métis
parisienne. A l’issue de belles années à côtoyer
les plus grands – Dee Dee Bridgewater,
Paul Barbosa, Laurent de Wilde ou Louis
Winsberg –, Minimo Garay sort en 2002 un
premier album en nom propre avec ses
Tambours du sud. Homme à la carrure
imposante, à la présence tonitruante et à la
poignée de main généreuse, voire broyeuse,
Garay décline d’emblée d’autres pulsations que
celles de ses voisins brésiliens ou cubains ; elles
dévoilent une Afrique mêlée, un sens inné du
groove, des racines assumées du côté de l’école
du bal, de la pratique du milonga et de la
chacarera. Kilombo, son deuxième opus sorti
en 2006 confirme le talent de ce
percussionniste surbooké. Spécialiste du bombo
argentin et du cajon péruvien, il dirige avec
une énergie contagieuse Los Tambores del sur,
formation de neuf musiciens où il a réussi à
marier percussions, voix, cordes, anches, flûtes
et claviers. En faisant voyager cet ensemble du
funk au jazz, du hip-hop à la world, il imagine
une babel exubérante où s’entremêlent
balancements latinos, rythmes traditionnels et
hommage au tango moderne. Côté scène,
muni de cette immense liberté communicative,
ça s’amuse, ça fête, ça chahute, en deux mots
ça joue ! Cinq tambours et percussions devant
(dont Minimo au milieu et à la baguette) et
cinq musiciens derrière – piano, cuivres, basses,
guitare et violon – cultivent cette même et
belle ambigüité du festif et de l’engagement.
Repères
M comme métissage.
« Le métissage, mais
c’est moi ! Je suis le
produit de ce
métissage. On risque
de me dire que ma
musique déborde un
peu de tous les côtés.
Mais quoi de
plus normal ? Cette
musique, c’est mon
histoire, mon
parcours ; celui de
tous les gens qui y ont
participé. C’est la
musique du village
planétaire, où tout se
mélange. On nous
bassine en disant qu’il
faut construire sa
musique sur un
concept. Mon concept
à moi, c’est le
tambour. Le tambour
qui voyage. »
Propos recueillis
par Jazzman en 2001
musique
vendredi 14 décembre 20 h 30
tarif abonné
plein tarif
12 €
15 €
Avec Minimo Garay et les
Tambours du sud (la
distribution définitive des
Tambours du sud vous
sera communiquée le soir
du concert).
Avec la participation du
groupe Samba Garage
Coréalisation avec Le
Réservoir et l’association
Tin Tam Art dans le
cadre de Jazz en scène.
spectacle en création
durée non arrêtée
23
Baptiste Trotignon
et David El Malek quartet
Presse
« Difficile de faire plus
captivant que ce
quartet codirigé par la
nouvelle star française
du piano, Baptiste
Trotignon et par l’un
des plus vaillants
combattants du
saxophone ténor,
David El Malek. »
Télérama
Il existe peu de quartets à deux têtes, chercheuses ou
pensantes. Autant dire que l’association de David El Malek et
Baptiste Trotignon est une rencontre qui ne manque pas de
caractère. Après un premier enregistrement en 2005,
unanimement salué par la critique, ce quartet d’exception nous
livre Live, un magnifique témoignage du chemin parcouru qui
frappe par le niveau d’inspiration, d’interactivité et d’invention
que manifestent ses interprètes. La réunion et l’amitié entre
Baptiste Trotignon et David El Malek ne relèvent pas du hasard,
leur musique en témoigne sur tous les plans : elle s’impose par
sa vivacité, par sa profondeur, dans la grande tradition du jazz.
Tous deux ont multiplié les prix et les récompenses.
Lorsque Baptiste Trotignon et David El Malek se retrouvent en
2004, ils s’accordent sur le choix du batteur Dré Pallemaerts et
de Thomas Bramerie à la contrebasse. Dré Pallemaerts a
longtemps été considéré comme le meilleur batteur de jazz de
la scène belge, où son talent s’est dévoilé auprès de Philippe
Katerine, Toots Thielemans, Kris Defoort, Bob Brookmeyer entre
autres. Son jeu fait l’unanimité par sa finesse, sa polyvalence et
sa faculté d’accepter l’imprévu, sa réceptivité immédiate et sa
capacité à assurer le swing tout en donnant l’impression de ne
jamais se répéter. Thomas Bramerie joue avec André Ceccarelli,
Dee Dee Bridgwater, Jean-Michel Pilc… c’est incontestablement
une des valeurs montantes du jazz français.
« Une allégresse
communicative, de la
virtuosité amenant
aux confins du free et
une volonté farouche
de repousser le jazz
dans ses
retranchements. Ils
s’amusent à mêler
fluidité de la mélodie
et complexité
de la composition. »
La Provence
Baptiste Trotignon s’engageait dans un travail en trio avec Clovis
Nicolas et Tony Rabeson qui a donné des albums d’une
impressionnante maturité : Fluide (2000), Sighseeing (2001) et
Solo (2003). Il participa en outre à Moutin Réunion et à divers
projets d’Aldo Romano.
David El Malek ne cesse d’explorer sa voie privilégiant le format
du quartet et jouant des compositions personnelles,
s’appropriant des mélodies du folklore israélien qu’il remodèle
grâce à une formidable maîtrise du saxophone. Deux albums :
Organza (2001) et Talking Cure (2003), sont salués
respectivement par la presse et ses confrères Ravi Coltrane et
Mark Turner.
24
musique
jeudi 10 janvier 20 h 30
tarif B
Avec David El Malek
saxophone ténor,
Baptiste Trotignon piano,
Thomas Bramerie
contrebasse, Dré
Pallemaerts batterie.
En partenariat avec
Jazzogène.
durée 1 heure 15
25
La maison des clowns…
Ça mange quoi un clown,
ça dort où…?
Giovanna d’Ettorre / Cie MDC
Giovanna d’Ettorre
« J’ai essayé de saisir
les facettes fuyantes
de ce personnage
mythique, plein et
vide de sens à la fois,
bouleversant par
ses fêlures, et de le
retrouver à chaque
fois dans la liberté, la
générosité et sans
jugement. Les clowns
sont artisans de
leur savoir-faire, je
les réunis et je leur
26
On sait que parmi les disciplines du cirque, l’art
clownesque est le plus ardu et le plus rare.
La maison des clowns est un projet inédit : la
rencontre de l’architecture et des arts
plastiques avec l’art clownesque, une maison
utopique se déplacera pour questionner le
spectacle vivant et le public dans son rapport à
la ville. L’architecture de cette maison
est une réflexion sur la fantaisie : la forme, les
matériaux utilisés, la couleur, les astuces, la
légèreté, la simplicité, la flexibilité, le coût
modéré font partie de l’esprit de ce bâtiment.
Ce spectacle traite de la cohabitation de ces six
clowns dans leur maison. Le public se promène
dans la maison pour assister au quotidien
de cette tribu, ici proche du nôtre. Il s’agit de
voyager dans l’extraordinaire du quotidien et
de rendre poétiques les rituels dont on a besoin
pour vivre ensemble. L’écriture scénique est
composée de tableaux où le mythe et l’humain
se taquinent comme dans une allégorie. En se
promenant, le public a accès à quatre modules,
quatre moments de vie différents et pénètre
dans la réalité et l’intimité des clowns,
découvrant un monde fantasque et très réel à
la fois. Le clown, par sa démesure, ses
répétitions et ses contretemps, nous donne à
voir les ficelles du jeu de l’individu et du
groupe. Le grand thème de ce spectacle est
« l’autre », « l’autre » qui vit avec moi, « l’autre »
qui vit comme moi, « l’autre de l’autre ». Cela
pose avec humour la question suivante : qui est
donc cet « autre » si différent de moi ?
La diversité des origines, des personnalités, des
langages des six clowns crée ce kaléidoscope
improbable de la réalité de notre vie aujourd’hui.
propose les conditions
pour que la création
puisse surgir. Le
clown je ne l’invente
pas, je le regarde et
je le vois vivre dans
la maison dont j’ai
rêvé… Ensemble nous
découvrons cette
histoire avec des
clowns qui
m’échappent, qui
s’échappent à eux
mêmes. »
arts de la piste
Ecriture et jeu des
séquences Les Clowns :
Frédéric Blin, Harry
Holtzmann, Heinzi
Lorenzen, Cédric Paga,
Nicolas Peper.
Conception mise en
scène Giovanna
d’Ettorre, scénographie
Didier Goury, création
sonore David Fenech,
création lumière Laurent
Queyrut, notation la
mémoire
Joel Crasmenil, œil
bienveillant Jean
Tremble, regard
costumier Hubert Karaly,
intervenant musical Gen
Shimaoka. Coproduction
La Brèche Centre
régional des arts du
cirque Cherbourg,
Théâtre Firmin Gémier
Antony, Centre culturel
Agora scène
conventionnée Boulazac.
Soutiens DMDTS, DRAC
Ile-de-France, Association
au Fil de l’Eau
Cherbourg. Avec l’aide
du Théâtre du Chaudron
jeudi 17 janvier 20 h 30 module a / b
vendredi 18 janvier 20 h 30 module c / d
samedi 19 janvier 18 h module a / b et c / d
jeudi et vendredi,
tarif B
samedi, tarif
unique 25 €
– Cartoucherie de
Vincennes, l’Espace
périphérique Ville de
Paris-La Villette, Le Point
Ephémère, l’Hexagone
Rennes, Hors les murs,
le lycée Tocqueville
Cherbourg, le Théâtre
de Grasse, le Carré de
Château Gonthier.
durée 40 minutes par
module suivi d’un
entracte de 30 minutes
Le samedi
restauration possible
sur place.
27
Vicente Pradal
Vendrá de noche
Presse
« Si Pradal a un public
un peu vaste, ah,
peut-être que ça
signifie qu’on a envie
de splendeur nue,
peut-être qu’on aspire
à un monde où le
luxe de chanter ce qui
n’est pas rentable,
mais indispensable,
serait reconnu comme
nécessaire… Il
donne à entendre les
syncopes, les
tourbillons, ce qui
danse et murmure
dans ces chants
réinventés par Lorca
dans ces poèmes de
Gongora, dans une
berceuse ancienne,
dans un refrain
enfantin ; la guitare
28
Ce nouveau récital de Vicente Pradal mêle des
extraits de spectacles les plus significatifs, La
nuit obscure, Cantique Spirituel, Llanto por
Ignacio Sanchez Mejías, Pelleas y Melisanda,
Romancero Gitano à de nouvelles chansons
composées sur les vers de poètes d’envergure
comme Jorge Luis Borges, Léon Félipe, Miguel
Hernandez de Unamuno. Vicente Pradal a
grandi dans l’orbite d’une famille d’artistes, fils
du peintre andalou Carlos Pradal, exilé en
France. La musique, la danse, la peinture et la
poésie ont fait partie de la respiration familiale.
L’Andalousie et l’Espagne, la douceur et la
violence des sentiments qui le lient à la terre
familiale, la passion du flamenco et de la
poésie sont au cœur de sa recherche musicale.
Mêlant instruments d’hier et d’aujourd’hui, il se
consacre depuis plusieurs années aux poètes de
langue espagnole, classiques ou contemporains,
dont il met les textes en musique. Avec à son
répertoire Fédérico Garcia Lorca, Pablo Neruda,
Saint Jean de la Croix, l’univers de Vicente ne
cesse de s’enrichir de grands noms de la
poésie. Pour Vendrá de noche qui doit son titre
à un poème de Miguel de Unamuno, Vicente
Pradal est accompagné de ses musiciens favoris
et de ses deux enfants : Rafael au piano et
Paloma au chant : « Ils ont hérité du chant gitan
de leur mère, d’un inimitable rapport au piano,
au rythme… et à la grâce ».
est rayonnante, la
voix de Pradal pure
splendeur, claire,
retenue, feutrée, à
l’opposé de toute
recherche d’effet,
de virtuosité. C’est
calme, c’est
profondément
enthousiasmant,
on est là, assis,
tranquilles, occupés
uniquement à écouter,
à accompagner, à faire
résonner ; on est
occupé uniquement à
être humains. Vicente
Pradal, toulousain
espagnol, chante
flamenco, chante une
prière, chante la
grâce d’exister. »
Evelyne Pieiller,
l’Humanité
musique
Vicente Pradal voix
guitare, Hélène Arntzen
saxophones voix
percussion, Gilbert
Clamens guitare,
Emmanuel Joussemet
violoncelle, Laurent Paris
percussions, Paloma
Pradal voix, Rafael Pradal
piano, Luis Rigou flûtes
voix percussion,
Servane Solana voix.
vendredi 1 février 20 h 30
tarif C
durée 1 heure 45
29
L’homme qui rit
d’après Victor Hugo
Footsbarn Théâtre
Repères
Deux-cent-cinquante
artistes, sept-mille
spectateurs, neuf
chapiteaux et
soixante pièces pour
célébrer les trente
cinq ans d’existence
du Footsbarn Théatre.
Sous chapiteau,
en salle, en plein air,
dans des rues, des
grottes ou des forêts,
ses spectacles
tournent autour du
monde, brisant la
barrière des langues
par leur univers
populaire et festif, fait
de musique, de
masques, de cirque,
de théâtre, de décors
monumentaux et
de costumes bigarrés.
Reconnus pour leurs
adaptations horsnormes de grandes
oeuvres classiques,
le Footsbarn puise
sans cesse dans un
répertoire
international des
œuvres nouvelles et
voyageuses.
30
L’homme qui rit est une quintessence. Texte
méconnu, prophétique et poétique, c’est sans
doute, de tous les romans de Victor Hugo, celui
où s’exprime avec le moins d’entrave son goût
pour le baroque, le foisonnement et le
symbole. Nous sommes au début du 18 e siècle
dans l’Angleterre de la Restauration. Un
nouveau-né, fils d’un pair de la couronne en
exil, est enlevé. Il est remis à une étrange
confrérie dédiée à la fabrication par chirurgie
de phénomènes de foire. Il est défiguré, la
bouche élargie jusqu’aux oreilles, le visage figé
dans une grimace éternelle. Le jeune Lord
grandit au sein de sa tribu de ravisseurs, il
ignore tout de sa naissance et pour lui, il est
l’homme qui rit, un monstre au rictus béant
destiné à l’hilarité des foules. Sommés de
quitter l’Angleterre, ses ravisseurs abandonnent
l’enfant. Il croise alors le destin d’une enfant
aveugle, puis d’Ursus un bateleur misanthrope,
itinérant et philosophe accompagné de son
loup domestique. Ces quatre êtres formeront
une famille passionnelle vivant dans les foires
de la démonstration de leur monstruosité. Et
c’est là entre les tréteaux des foires et les foires
des cours que la pensée politique de l’auteur
se fait la plus acerbe, là où éclate avec le plus
de cynisme et de dérision son dégoût pour les
castes et les hiérarchies. A l’aspect brut du
théâtre forain et du cirque s’opposent les fastes
et les intrigues de la haute société. Tout y est
double : l’aveugle est celle qui voit, le loup est
un homme, les récompenses deviennent
des châtiments et les lettres d’amour sont des
condamnations à mort.
Le Footsbarn Théatre
« Rarement nous
n'avons eu entre les
mains un texte qui
nous ressemble à ce
point. Après plusieurs
années d'hésitations,
nous nous lançons
enfin dans ce projet
borné de défis
scénographiques.
Notre gageure : à
travers la restitution
visuelle du monde
gothique de l'auteur,
parler de nous, de ce
que nous sommes,
du message profond
du théâtre forain,
des tréteaux, de ce
rapport au public qui
nous hante et nous
possède ».
théâtre
Avec Paddy Hayter
metteur en scène et
comédien, Vincent
Gracieux adaptation et
comédien, Joe
Cunningham comédien,
Akemi Yamauchi
comédienne et acrobate,
Mas Soegeng comédien
et techniques d'ombres,
Muriel Piquart
comédienne et
musicienne, Agnès
Guerry musicienne.
Fredericka Hayter
scénographie et
masques, Michaël
« popov » Serejnikof
création lumière, Bruno
Hocqard création sonore,
Maurice Horsthuis
création musicale, Kasha
Kleba création musicale,
Kes Hayter création
décor, Sophie Lascelles
création projections,
Hanna Sjödin création
costumes, Isadora
Steyaert couturière. Le
Footsbarn Travelling
Théâtre est soutenu par
la DRAC Auvergne, la
Région Auvergne et le
Département de l’Allier.
mercredi 20 et jeudi 21 février 20 h 30
tarif B
Coproduction Théâtre
Municipal Aurillac
et l’Espace Chambon
Cusset.
durée 2 heures
31
Bleib Opus # 3
Conception, scénographie
Michel Schweizer / LA COMA
Presse
« Sa tristesse
souterraine transperce
aussi la carapace de
la mise en scène au
cordeau. Ce désespoir
pudique donne
toujours aux
spectacles de
Schweizer une saveur
unique entre rire
colère et impuissance.
Tout est question de
nuance chez Michel
Schweitzer. Son ironie
insolente de lucidité
indique que rien n’est
à prendre au pied de
la lettre. Ne pas être
dupe, là est en partie
la solution. Tenter
d’éviter par un esprit
aux aguets les plombs
multiples qui tentent
de nous abattre, en
voilà une autre. »
Le Monde, Rosita
Boisseau
32
Bleib est une injonction signifiant « pas
bouger » dans le dressage canin. Dès son entrée
le public doit faire face à une demi-douzaine
de Bergers Malinois. Sur le plateau, outre les six
chiens et leurs maîtres, un danseur, un
comédien qui n’en n’est pas un, un philosophe
et un psychiatre. Les deux penseurs dissertent
sur la condition de l’homme moderne et sur ses
nouvelles servitudes volontaires. Entre un ballet
canin et une démonstration de combat, on
évoque les névroses sécuritaires ou l’existence
de Dieu. Chacun y va de son interprétation sur
des polémiques d’une brûlante actualité. Mais
la véritable question ici est : « Si l’homme est le
maître du chien, qui est le maître de
l’homme ? » Le Hic c’est que l’homme aurait
toujours besoin d’un maître et que le marché
s’y serait substitué. C’est par là que Michel
Schweizer poursuit son travail de sape sur la
société libérale. Chorégraphe qui mise sur le
propos et le dispositif scénique, il utilise une
esthétique volontairement efficace, design, qui
emprunte aux codes du marketing. Mais ses
spectacles ne sont pas qu’un emballage stylisé
pour un contenu critique. La force de Bleib est
de détourner l’esthétique des média de masse
au profit d’une expérience anthropologique et
réflexive en jouant sur les codes de la
représentation.
Repères
Michel Schweizer crée
en 1995 LA COMA.
Inclassable,
bien qu’inscrit
dans le champ
chorégraphique, sa
pratique consiste à
décaler les énoncés et
à réinjecter une réalité
sociétale ou humaine
sur scène. Il a créé
Scan (2003), Kings
(2000).
Repères
Depuis mai 2005,
Michel Schweizer
entretient une
conversation fertile
avec Dany-Robert
Dufour, philosophe
spécialiste de la
postmodernité, il a
publié l’Art de réduire
les têtes (2003)
et On achève bien les
hommes (2005),
réflexion sur
l’existence de Dieu.
Et Jean-Pierre
Lebrun, psychiatre et
psychanalyste autour
des problématiques et
hypothèses liées
aux conséquences de
l’organisation social
sur le psychisme ; Un
monde sans limite
(1997) essai pour une
clinique
psychanalytique du
social, et l’Homme sans
gravité, entretien avec
Charles Melman
(2002).
danse
jeudi 13 mars 20 h 30
tarif B
Avec Patrice Foucault et
Top Gun des Plaines de
Thierarche, Jean Gallego
et Narco du Clos
Champcheny, Claude
Leclercq et Sarko
de la Cité des Foucault,
François Vavasseur
et Robot du Vieux
Marronnier, Dany-Robert
Dufour, Gérard Gourdot,
Jean-Pierre Lebrun,
Fiedrich Lauterbach,
Andrej Skrha.
Collaboration artistique
Sèverine Garat, création
sonore Nicolas Barillot,
design Franck Tallon,
photographies Frédéric
Desmesure, conseil
canin / assistants
techniques Yann Armand
et Andrej Skrha.
durée 1 heure 30
33
Le conte d’hiver
William Shakespeare
Mise en scène Jacques Osinski / Cie La Vitrine
Repères
Jacques Osinski, après
avoir assisté Daniel
Benoin et Daniel
Mesguish, fonde la
compagnie La Vitrine.
Le metteur en scène
est récompensé en
1995 pour la création
de La Faim de Knut
Hamsum (Prix du
Théâtre et de la Jeune
Critique). En 1997 il
monte Sladek, soldat de
l’armée noire d’Odön
von Horvath. 2000
création Léonce et Léna
de Georg Büchner,
2002 L’ombre de Mart
de Stig Dagerman,
Didon et Enée de H.
Purcell.
34
Jacques Osinski abordera une première fois
Shakespeare avec Richard II, puis le thème du
rêve avec Le Songe d’August Strindberg qui
remporta un vif succès en 2006. « Richard II fut
pour moi, le début d’un répertoire classique. Le
conte d’hiver pourrait en être l’aboutissement. »
Shakespeare écrivit Le conte d’hiver à la fin de
sa vie. La pièce toute entière est une
interrogation sur le temps qui passe et la
question de la transmission. « Et une enfance
éternelle. » dit Léontès, ces vers contiennent
le fantasme du roi, le fantasme de la pièce :
l’enfance éternelle, contrôler, arrêter le temps
qui passe, faire que demain soit aujourd’hui et
que, comme disent les enfants, tout redevienne
comme avant. Dans Le conte d’hiver, les
enfants sauvent les pères. La pièce, commencée
en tragédie avec les parents se poursuit en
comédie avec les enfants. Une pièce où
les personnages principaux meurent au premier
acte et ressuscitent au troisième et qui se
déroule sur plusieurs dizaines d’années. C’est
comme si le temps était aboli. Mais y croit-on
vraiment ? La pièce n’est pas totalement
heureuse. La mélancolie guette. Tragédie et
comédie s’emmêlent. Jacques Osinski présente
Le conte d’hiver comme un livre que l’on
pourrait commencer d’un côté comme de
l’autre. Il imagine la première partie de la pièce
comme un espace fermé, qui s’ouvre par
l’utilisation de la vidéo « Il me semble
primordial que la mise en scène rende ce climat
de conte, sa légèreté mais aussi son
ambiguïté ». Le théâtre donne l’illusion de
maîtriser le temps, Le conte d’hiver est une
méditation sur la mort que le théâtre essaie de
transcender.
Jacques Osinski
« Le théâtre de
Shakespeare est aussi
un théâtre d’acteurs
où il y a un vrai
plaisir du jeu… c’est
pour cela que je
compte retrouver un
groupe d’acteurs
qui m’est familier,
notamment Frédéric
Cherboeuf qui fut
Richard II et Dom
Juan et jouera
Léontès. Ce pourrait
être comme un écho,
comme un souvenir
de Richard II :
le jeune roi a vieilli.
Il est devenu père. »
théâtre
mercredi 26 mars 20 h 30
tarif C
Avec Frédéric Cherboeuf,
Aline Leberre, Baptiste
Roussillon, Stanislas
Sauphanor, ditribution en
cours… Scénographie
Lionel Acat, collaboration
artistique Marie
Pontonet, lumière
Catherine Verheyde,
costumes Christophe
Ouvrard.
Production Compagnie
La Vitrine –
conventionnée par le
Ministère de la Culture –
DRAC Ile de France.
Avec le soutien du Jeune
Théâtre National.
spectacle en création
durée non arrêtée
35
Elephant People
Sideshow Opéra – Livret de Daniel Keene
Mise en scène Renaud Cojo / Cie Ouvre le chien
Repères
« Nous passons aux
yeux du plus
grand nombre pour
scandaleux et
obscènes. Ceux là ne
peuvent aimer ce
qu’ils ne peuvent
posséder. Or ils ne
peuvent posséder
d’autre vie que la leur.
Le moment qui
passe est leur unique
possession. Ils
possèdent sans nous
cet instant fugace. »
Daniel Keene
Repères
Renaud Cojo crée le
label Ouvre le Chien
en 1991 avec lequel il
dirige plusieurs
projets, Les
Taxidermistes, Lolicom
(Manga, Manga),
Pour Louis de Funès de
Valère Novarina,
Phaedra’s Love de
Sarah Kane, La Marche
de l’architecte de Daniel
Keene, Rave ma religion
aux Editions Arts et
Arts, Dernier spectacle
avant ouverture,
Sniper de Pavel Hak,
Le Zootropiste.
36
Le monstre comme figure métaphorique de
notre humanité demeure un axe important du
champ de la création artistique. Car le monstre
n’a cessé d’entretenir avec le vivant, un repère
tangible de la cristallisation de nos peurs
communes. Le projet Elephant People est un
opéra contemporain dont le motif
dramaturgique rassemble les grandes figures
passées du Freak show. Inspiré des expositions
de phénomènes et prodiges humains de P.T.
Barnum, ce spectacle est une lecture actualisée
de la figure du monstre à travers un
improbable talk show où chacun se livre à
l’expertise de sa propre existence. La baraque
de foire au 21e siècle, remplacée ici par cette
tribune ouverte, sur une grande chaîne de
télévision publique du mardi soir. Joseph Carrey
Merrick dit l’Homme Eléphant y présente les
figures emblématiques des prodiges (Jo-Jo Le
Garçon à tête de chien, Clémentine Delait la
Femme à barbe, Eng et Chang les frères
siamois, Jean-Jacques Libbera mi homme-mi
fœtus) et ces vivants d’aujourd’hui dont le
corps-image flirte avec la nouvelle économie.
Repères
L’histoire de The
Married Monk
remonte aux débuts
des années 90
à Cherbourg quand
Christian Quermalet
(LTNO) croise la route
de Philippe Lebruman
et enregistent en 1993
There’s the rub. JeanMichel Pires rejoint
le groupe et viendront
les albums The Jim
side, R / O / C / K / Y et
le fameux The belgian
kick. The Married
Monk nous offrent
une pop mentale et
terriblement physique,
des morceaux qui se
vivent, qui vibrent de
véritables entités, une
série de tubes issus de
délires psyké-funk
passés au moulin à
rock. Ce trio normand
doit être un des seuls
que les belges nous
envient…
opéra-rock
Avec : Delphine Censier,
Pascal Dubois, Vincent
Mc Doom, Léon Napias,
Clarice Plasteig, Sifan
Shao, Jean-François
Toulouse. The Married
Monk : Nicolas Courret,
Etienne Jaumet, Philippe
Lebruman, Christian
Quermalet.
Traduction Séverine
Magois, musique et
interprétation The
Married Monk,
scénographie Philippe
Casaban et Eric
Charbeau, conception
images Benoit Aréne et
Renaud Cojo, vidéos
additives Christophe
Barbet et Thierry
Lahontâa. Production :
Ouvre le chien, Le Carré
des Jalles, Théâtre
vendredi 4 avril 20 h 30
tarif B
Agora scène
conventionnée Boulazac.
Avec le soutien de
la SPEDIDAM, DRAC
Aquitaine et
subventionné par le
Conseil Régional
d’Aquitaine, le Conseil
Général de la Gironde,
la Ville de Bordeaux.
En partenariat
avec « Le Réservoir »
spectacle en création
durée non arrêtée
National BordeauxAquitaine, OARA,
L’Hippodrome scène
nationale Douai, La
Ferme du Buisson scène
nationale Marne-laVallée, Le Merlan scène
nationale Marseille.
Avec l’aide de : El
Mediator Perpignan et le
soutien du Théâtre des
sept collines scène
conventionnée Tulle et
37
Les larmes du clown
Film de Victor Sjöström, 1924
Ciné-concert
Repères
Victor David Sjöström
se lance très jeune
dans le théâtre et
rencontre Charles
Magnusson chef de
production de la
firme « Svenska
Biografleatem », qui
l’engage comme
réalisateur, en même
temps que son
compatriote Mauritz
Stiller : les deux
hommes allaient
dominer pendant dix
ans l’école suédoise
et en faire l’une des
premières du monde.
Le sens du paysage,
le romantisme des
sentiments, une
intensité dramatique
héritée du théâtre
d’Ibsen seront les
traits caractéristiques
de leurs films.
Sjöström y ajoute un
sens particulier
du fantasque et de la
tradition populaire.
38
Victor Sjöström est l’un des pères du cinéma
suédois. Chaplin le considérait comme le
meilleur metteur en scène du monde. Les
larmes du clown est une histoire d’amour et de
trahison saupoudrée de poésie et d’humour.
On y voit un brillant scientifique trahi par sa
femme et son ami. Comme il s’insurge,
l’imposteur le fait passer pour fou et le gifle. Il
survit en devenant le clown qui reçoit des
gifles, atteignant ainsi la gloire par le geste qui
a précipité sa chute. Cette histoire nous touche
d’une manière incroyablement forte parce
qu’elle est profonde et subtile. La finesse de la
réalisation, l’incroyable créativité de Sjöström,
la profondeur et la simplicité de cette histoire
font de ce film un chef d’œuvre et une terre
fertile pour la musique. Les acteurs de ce projet
unique Jacques Di Donato, clarinettiste,
compositeur dont l’art vogue aux frontières
d’une musique contemporaine et de
l’improvisation de jazz, Thierry Waziniak,
batteur percussionniste à l’inventivité lyrique et
Gaël Mevel, piano bandonéon, jeune et
nouveau poète français du piano, portent haut
l’idée de cette rencontre entre cinéma et
musique.
« Ainsi pour nous, jouer avec ce film, c’est
justement traverser la richesse des sentiments
humains qui est la grandeur de ce film, grâce
aux palettes sonores, aux nostalgies musicales,
aux expériences plus vives. »
Presse
« Jacques Di Donato,
une sorte de bonheur
très rare, très
tendre, le bonheur
d’intelligence. »
« Le chant auquel
nous convie Gaël
Mevel s’annonce
comme une invitation
à contempler les
richesses profondes et
parfois obscures qui
fondent notre intimité
et dévoilent un peu
mieux une réalité que
nous laissons trop en
exergue par facilité ou
manque de sincérité. »
Jazzosphère
Ciné-concert
Vendredi 11 avril 20 h 30
Plein tarif
10 €
Adhérents Agora
et ciné-cinéma 8 €
Trio jazz : Jacques Di
Donato clarinette,
Thierry Waziniak
percussions, Gaël Mevel
piano, bandonéon.
En partenariat avec
l’association ciné-cinéma
de Périgueux et
Jazzogène
Durée 1 heure 15
39
Trottola
Titoune et Bonaventure Gacon
Spectacle présenté sous chapiteau,
Plaine de Lamoura
A, c’est mieux comme
ça, c’est mieux quand
c’est lui qui est en bas
et nous au dessus
assis.
A, il faudrait un
treuil, une grue, de la
poulie, un crochet,
une pince qui
l’agrippe et qui aide…
à ce que se soit plus
léger.
A, il faudrait être
plusieurs, deux ou
trois, ça irait mieux
mais ça pose d’autres
problèmes ; à qui il
est ? Où l’emmener ?
Et où le poser et qui
porte plus que l’autre,
et lui moins que celui
là. Non, ça mène au
conflit.
Faudrait l’offrir, le
fourguer à quelqu’un.
Il faudrait qu’il se
perce et qu’il se
délaisse doucement
de son contenu,
le long. Alors il
s’allègerait sans le
savoir et on
l’oublierait, on
oublierait qu’on porte
ce paquet, ce ballot,
ce fardeau.
40
Qui a vu les Trottola s’en souvient : Bonaventure
Gacon dit le Boudu, puissant gaillard à la barbe
fleurie ; Titoune, la minuscule trapéziste aux
cheveux rouges mi-gavroche, mi-clown triste.
C’était en 2003, Plaine de Lamoura, sous le
petit chapiteau de bric et de broc, sans dorure
ni flonflon, avec une minuscule piste
en bois d’où émanait par magie une poésie
singulièrement émouvante. Le cirque Trottola
reprend la route, enfin presque, il fait chauffer
les camions. Il fait un nouveau chapiteau, plus
haut pour faciliter le travail aérien et changer
l’implantation intérieure. Il travaille son
nouveau spectacle : « sans doute que l’aliment
de base sera un peu pareil, ce n’est pas le
genre de la maison de tout chambouler pour
tout chambouler, on va rester dans la retenue,
l’intime, l’émotif, c’est l’assiette, l’épice,
l’histoire que l’on raconte, la façon de glisser
de déraper de sauter dans le cirque, c’est tout
ça que l’on adore et que l’on va renouveler. »
L’artiste Mads va rejoindre le noyau dur, Titoune
et Bonaventure. Des gros ballots et des vieilles
fripes, un décor de chiffonnier… Nul doute que
la compagnie Trottola va se mettre à l’ouvrage
et nous emmener dans son univers. Ce que
nous aimons dans son cirque, c’est voir
comment on se débrouille face à des situations
dramatiques, face à la poésie, face à
l’apesanteur, à la légèreté, face aux lions, face à
la pluie, au vent, au camion en panne, face
à la mélancolie ou aux nostalgies. Et les gestes
qu’ils ont dans l’exigence de l’action sur le vif,
dans le moment où ils se dépatouillent de tout
ça, du risque, émane la poésie. Ici, l’art
de la piste raconte simplement et tellement
justement un peu de l’âme humaine.
Presse
« Et c’est la pure
beauté de ce
spectacle, sa
vigoureuse noblesse
que de ne rien révéler
des grands mystères
du cirque sans jamais
les cacher. Autant
qu’un manifeste
subtilement libertaire,
ce spectacle est un
chef d’œuvre. »
Télérama, Daniel Conrod
arts de la piste
15, 16, 18 et 19 avril 20 h 30
tarif B
Avec Titoune trapéziste
et voltigeuse en porté
acrobatique,
Bonaventure Gacon
porteur en porté
acrobatique et clown,
Mads Rosembeck
jongleur, Pierre musicien.
Coproduction Le Sirque –
Pôle cirque de Nexon
en Limousin, Le Cirque
Théâtre d’Elbeuf –
Centre des Arts du
Cirque de Haute
Normandie, Agora –
scène conventionnée
Boulazac, Le Carré
Magique – scène
conventionnée de
Lannion / Trégor, La
Villette – Paris.
spectacle en création
durée non arrêtée
41
On the edge
Cie Cridacompany
Conférence
Dans le cadre d’un
cycle de cinq
conférences « Le désir
de théâtre, une
constance à travers le
temps. » Serge Added
et Georges Gautron
animeront un module
dont l’intitulé est
« L’âge des
collectivités
territoriales 19822007 : un nouvel
essor » à 18 h dans
l’Auditorium Agora.
42
La lumière s’ouvre sur l’errance de deux
personnages, révélant un plateau nu ; un
homme, une femme, deux doubles, deux
clowns-jongleurs-chanteurs, deux corps qui
s’opposent ; effarés, ils ont vu on ne sait quoi,
dont peut-être ils ne se souviennent pas euxmêmes ; deux orphelins à l’intimité étrange,
mal guéris de l’enfance, qui monologuent leur
danse dans des couloirs de solitudes. Sans
biographie véritable, ils fuient on ne sait quels
désastres et dans leur fuite se placent
maladroitement à l’endroit de nouvelles
catastrophes. Répudiés du monde, ils peuvent
avoir parfois la fraternité des bêtes. Deux qui se
tiennent là, vierges, autarciques, entre présence
et absence… Dans le dénuement de passagers
clandestins, ils ressassent une rencontre ratée,
se souhaitant la bienvenue tout en se disant
simultanément adieu. Echantillon d’humanité
dépareillée, escargot sans maison, car ils la
glissent à côté d’eux, ils vont, piétinant les
frontières. Infirmes de la langue, ils dansent et
dansent pour ré-enchanter notre monde…
Métissant jonglage, chant, acrobatie au sol,
danse et manipulation d’objets, le travail de
cette jeune compagnie lauréate en 2006 des
JTC-Jeunes Talents Cirque fut présenté dans des
formes courtes dans plusieurs festivals
importants ; et lors de chacun de ces accueils,
le public partagea la même certitude d’être
face à la véritable naissance d’un spectacle qui
devrait voyager loin et longtemps.
Repères
Cridacompany est une
compagnie de cirque
franco-catalane créée
à Toulouse en 2006
suite à la rencontre
au Lido (centre
des arts du cirque de
Toulouse) de deux
artistes : Jur
Domingo-Escofet et
Julien Vittecoq.
Cridacompany
cherche à favoriser la
rencontre des arts,
à tenter des
rapprochements entre
les disciplines. On
the edge, lauréat des
Jeunes Talents Cirque
2006, est le fruit
de la collaboration
artistique avec
le groupe Merci
(Solange Oswald) qui
apporte à l’univers
circassien des deux
artistes leur
expérience théâtrale.
arts de la piste
Auteurs et interprètes
Jur Domingo Escofet et
Julien Vittecoq.
Collaboration artistique :
Groupe Merci : Solange
Oswald, Joël Fesel,
Georges Campagnac.
Création lumière Eric
Fassa.
La Cridacompany est
soutenue par Le Melkior
Théâtre – Bergerac, La
Verrerie d’Alès, Agora
scène conventionnée
de Boulazac, La scène
nationale de Petit
Quevilly et le Cirque
Théâtre d’Elbeuf, La
Villette – Paris,
l’Equinoxe – scène
nationale de
Châteauroux, Le Carré
Magique de Lannion, Les
Migrateurs / Le Maillon,
Circuits – scène
conventionnée d’Auch,
La Commanderie de
Vaour, La Grainerie, Le
Studio création du Lido,
la mairie de Castanet
Tolosan, Jeunes Talents
Cirque.
lundi 5 mai 20 h 30
tarif A
durée 1 heure
spectacle en création
43
Yaron Herman trio
Emile Parisien quartet
Yaron Herman est né en 81 à Tel-Aviv.
Il commence le piano à l’âge de 16 ans avec
pour professeur le célèbre Opher Brayer, connu
pour sa méthode d’enseignement basée sur la
philosophie, les mathématiques… Deux ans
plus tard seulement, Yaron gagne le prestigieux
prix Rimon dans la catégorie jeune talent. Il
s’agit bien d’un cas unique dans l’histoire de la
musique et du piano, d’une révélation et
d’une fulgurance des plus étonnantes. Lors
d’un voyage, il fait une brève halte à Paris et
rencontre des musiciens de jazz qui l’engagent
immédiatement. Dès lors, il ne quittera plus
Paris. Il étonne par sa précocité, son talent et à
l’âge de 21 ans, il enregistre son premier album
avec Sylvain Ghio. Là encore, la formule piano
batterie surprend. La critique est unanime,
les majors débarquent avec une débauche de
moyens et Yaron fait un pied de nez singulier,
basé sur la seule musique et par la profondeur
de sa démarche. Il développe une théorie
musicale de l’improvisation appelée « Real Time
Composition » qui lui vaudra d’animer un cycle
de conférences à la Sorbonne. En juin 2005, il
remporte les deux prix du concours de la
Défense, en soliste et avec le groupe Newtopia.
En 2006, à 24 ans, son premier album solo
développe son concept des « thèmes et
variations », d’une originalité et d’un lyrisme
époustouflants. Le nouvel opus de Yaron
Herman en trio vient juste d’être mixé, à ses
côtés, le batteur Gérald Cleaver (qui a joué avec
Miroslav Vitous, Jacky Terrassson, Matthew
Ship) et le contrebassiste Matt Brewer (qui
accompagne Greg Osby et Gonzalo Rubalcaba).
Un trio de rêve qui décoiffe avec une énergie
jubilatoire puisant son inspiration aussi bien
dans le jazz que dans la pop.
Emile Parisien s’installe en 2000 à Paris et très
vite fait les rencontres de Rémi Vignolo, Olivier
Temine, Manu Godjia, Hervé Sellin, Bertrand
Renaudin, Paco Sery, Yaron Herman, Jonny
Griffin, Wynton Marsalis… avec qui il acquiert
une solide expérience de la scène. En 2004,
il décide de créer sa propre formation. A ses
côtés, Julien Touery avec qui, il a co-composé
Hip 11. Avant de les rejoindre, Sylvain
Darrifourcq a fait ses premières armes aux côté
de Francis Lassus, Abdu Salim, Daniel Humair
et est également actif sur la scène des
musiques improvisées. Depuis 2004, Ivan
Gelugne est contrebassiste au sein du quartet
et poursuit ses collaborations avec François
Theberge, Ricardo Del Fra…
Inspiré des compositeurs du 20e siècle mais
aussi de John Coltrane ou Wayne Shorter, ce
quartet donne un caractère expressionniste à sa
musique ou prime l’improvisation : repoussant
les limites du concret, il atteint avec à la
complicité des musiciens qui l’entourent une
expression très personnelle et résolument
moderne.
44
Presse
« A l’évidence, il
voulait tenir d’emblée
ses promesses de fils
naturel, au saxophone
soprano, de David
Liebman (pour
l’énergie construite)
et de Wayne Shorter
(pour l’étrangeté
heureuse de
compositions qui
hantent). Voici donc
une nouvelle flèche
dorée décochée vers
l’avenir et qui nous va
droit au cœur. Rien
d’étonnant, c’est là
qu’elle a été conçue
avec un quartet soudé
par l’amitié. »
Télérama, Michel Contat
musique
jeudi 15 mai 20 h
tarif C
Emile Parisien quartet :
Emile Parisien
saxophone, Julien Touery
piano, Sylvain
Darrifourcq batterie et
Ivan Gelugne
contrebasse.
durée 1 heure
entracte 20 minutes
Yaron Herman trio :
Yaron Herman piano,
Matt Brewer contrebasse
et Gerald Cleaver
batterie.
durée 1 heure
En partenariat
avec Jazzogène
En suivant, rencontre
Yaron Herman et Emile
Parisien.
durée 30 minutes
45
Le sous sol
Cie Peeping Tom
Musique
Les Peeping Tom ont
choisi la même
structure musicale
que dans les deux
premières parties de
la trilogie avec comme
pilier central certains
concertos d’Alfred
Schnittke et des tubes
pop, chers à leur
passé qui seront
réécrits par leur
groupe composé
d’une harpe, d’un
violon, d’une guitare
et batterie, et
interprétés sur scène
par la mezzo-soprano,
Eurudike de Beul.
46
Peeping Tom est un collectif qui s’est imposé en
peu de temps dans le paysage de la danse
belge. Le Jardin montrait des personnages qui
avaient la quarantaine, Le Salon traitait de la
vieillesse. Le sous sol est le troisième volet du
triptyque et s’intéresse maintenant à la mort.
Des histoires de déclin, de perte, de confusion
humaine s’associent sans peine aux prouesses
physiques et à une poésie imagée d’un
grand raffinement. Nous retrouvons plusieurs
personnages qui discutent de leur mort, le
pourquoi et le comment de leur destin déjà
tracé... Ils se cherchent, se trouvent mais ne se
reconnaissent pas. Les codes qui gèrent les
comportements sociaux disparaissent, l’indicible
devient dicible. Nous sommes dans un lieu
où les sujets graves sont traités avec beaucoup
d’amour et d’humour, où les contours des
personnages s’estompent. Les Peeping Tom
partent de ce thème pour développer le
mouvement par une structure très
mathématique, très froide et très technique.
Ils reprennent les quatre personnages qui
représentent quatre générations et
décomposent par la danse leur mort en deux
catégories. La mort accidentelle, brutale
et rapide et la mort par maladie, longue et
douloureuse. En utilisant une mousse très
épaisse sous le sol, ils explorent encore plus
loin les possibilités dangereuses de sauts et de
retombées, ce qui donne encore plus de
possibilités gestuelles ouvrant la voie vers une
diversité du mouvement.
L’accent est mis sur l’émotion et le mélodrame ;
chagrin, tendresse et beauté dominent, même
dans les histoires les plus cruelles.
Repères
« Nous avons travaillé
sur l’affectif et le
toucher corporel :
renouer, dans la mort
avec ce contact
physique que l’on
perd avec nos vies
d’adultes… Ce soussol est une sorte de
négatif par rapport
à la vie. Dans ce
monde-là, on est
constamment collés,
par une joue, par
un bisou, par le sexe,
par un coude… La
gestuelle acrobatique
reste difficile
techniquement,
portée par une grande
dynamique. »
danse
jeudi 22 mai 20 h 30
tarif B
Création et interprétation
Gabriela Carrizo, Franck
Chartier, Samuel
Lefeuvre, Maria Otal,
Eurudike De Beul Mezzo
Soprano. Conseil à la
création Simon Versnel,
composition de son
Glenn Vervliet, aide à la
dramaturgie Hildegard
De Vuyst, arrangement
musical piano clavier
Juan Carlos Tolosa, violon
et mandoline David
Nunez, guitare et basse
Jose Luis Montiel,
batterie Lionel Beuvens,
orgue Dieter Van
Handenhoven,
enregistrement Yannick
Willox, Coproduction
KVS Bruxelles, Charleroi
Danses, Théâtre de la
ville Paris, Trafò
Budapest. Avec le
soutien des autorités
flamandes, Scène
Nationale Petit-Quevilly
Mont-Saint-Aignan.
durée 1 heure 10
47
Les chantiers de Dong !
Cie LagunArte
Spectacle présenté à Saint-Pierre de Chignac
et à Terrasson
Cie LagunArte
La lune se reflète sur
la place du village
le reflet forme une
cloche
une cloche que l’on
s’apprête à hisser sur
le clocher
sous la cloche que
l’on entend, le battant
est une femme
une femme se balance
sur un trapèze
c’est un cœur qui bat
le rythme du village
chaque village est un
monde chaque monde
est homme
chaque homme est un
monde.
48
Cloches et clochers pour place de village, place
de quartier ou cour d’immeuble… sous la lune.
Chaque village ou presque, porte en son cœur
une cloche ; ici, elle sonne ou elle est fêlée, là,
elle a mystérieusement disparu, quand le village
n’est plus un village, qu’il est devenu une
grande ville… Cet objet de fonte, marqueur de
temps, rassembleur de troupeaux en montagne
ou alertant les hommes de leurs grands maux,
devient aussi musique rituelle sur d’autres
continents. C’est cet objet qui va permettre à
Lagunarte de poser les premiers gestes d’un
projet unique, pensé pour l’itinérance, où les
mots de théâtre de tréteaux et d’arts forains
ont encore un sens. Lagunarte imagine une
structure de toile totalement nouvelle, un
chapiteau en forme de cloche, intégrant une
coupole sonorisée et permettant au public
d’assister au spectacle en situation de contre
plongée. Dong ! associe trois musiciens – voix
basques, cordes, percussions –. Tous trois ont
sillonnés la Chine, les Pyrénées et le Pays
Basque pour y collecter des sons de carillons,
de sonnailles et autres cloches. Une trapéziste,
aperçue en 2003 avec la Tribu Iota les a
rejoints. Faite de purs gestes de cirque, cette
acrobatie s’inscrit dans l’espace aérien laissé par
le battant de la cloche. Dans ce cirque musical,
elle mène un dialogue subtil avec des artistes à
la fois récitants, sonneurs, chanteurs,
missionnaires ou bergers.
arts de la piste
Saint-Pierre de Chignac
Vendredi 6 juin 20 h 30
gratuit
Terrasson-Ladornac fin juin
Voix percussions Kristof
Hiriart, voix cordes
Pantxix Bidart, violoncelle
Julie Laderach, trapèze
Laetitia Amilibia.
Production Cie
LagunArte. Avec le
soutien d’Agora
scène conventionnée
de Boulazac.
Coréalisation Conseil
Général de la Dordogne,
Communauté de
communes Isle-Manoire
en Périgord, Centre
culturel de Terrasson,
Agora scène
conventionnée de
Boulazac.
spectacle en création
durée non arrêtée
49
Coproductions, résidences
Outre un travail dans le domaine de la diffusion
de spectacles de danse, de musique et de
théâtre, Agora mène une action particulière à
destination de la jeune création circassienne.
Ainsi, soutenu dans ces fonctions par les
collectivités territoriales – Région, Département
et Ville de Boulazac et par le Ministère de la
culture – Drac Aquitaine –, la scène
périgourdine accompagne les projets des
compagnies, les coproduit, conçoit des
dispositifs solidaires de diffusion sur le territoire
visant à aider à la circulation de ces spectacles.
Chaque saison, ce sont trois ou quatre projets
qui bénéficient du soutien d’Agora. Cirque en
salle, sous chapiteau, œuvre collective ou solo,
diffusion délocalisée.
2007. 2008 : Equipes accueillies en résidence,
coproduites par Agora.
GdRA, Singularités Ordinaires
Trois artistes, un trampoliniste acrobate issu de
la compagnie 111, un clown bonimenteur
d’exception et un musicien anthropologue,
questionnant avec distance et militantisme les
identités occitanes et le déterminisme de nos
parcours de vie. Lauréat Jeunes Talents Cirque
2006. Création nationale à l’Agora le 10
octobre 2007.
Cirque Trottola
Nouvelle création très attendue de Bonaventure
Gacon dit Le Boudu et de Titoune, magnétique
trapéziste aux cheveux rouges ; équipe
50
singulière qui a voyagé pendant 5 ans dans
toute l’Europe avec un premier spectacle
fondateur, engagé, libertaire, profondément
émouvant. Pour ce nouveau projet, un
troisième artiste, Mads Rosembeck, les a
rejoints. Spectacle créé à Nexon à l’automne
2007.
Compagnie MDC, La maison des clowns
Projet inédit, associant six clowns, six
personnalités très différentes, certains artistes
étant issus du monde du cabaret, d’autres d’un
cirque très contemporain, tous réunis par
Giovanna d’Ettorre. Porté par une scénographie
subtile et spectaculaire signée Goury (qui a
signé celle du très beau Tangentes de Mathurin
Bolze), le public est invité à suivre quatre
parcours en déambulant dans une maison
installée sur le plateau ; ainsi, il se confronte à
des tableaux différents, burlesques, absurdes,
démesurés ou simplement très proches.
Spectacle créé au Théâtre Firmin Gémier
d’Antony en juin 2007.
Cridacompany, On the edge
Premier spectacle d’une jeune compagnie
toulousaine, issue du Lido ; duo jonglage,
chant, acrobatie au sol et danse ; travail sur la
rencontre entre arts du cirque et théâtre, entre
différentes techniques de cirque. La
collaboration artistique est assurée par le
Groupe Merci animé par Solange Oswald.
Création en novembre 07 à Grand-Quevilly.
Action culturelle et éducation artistique
Septembre 2007
Jeudi 20 et vendredi 21 mars 2008
Agora, dans le cadre du programme
académique culture, accueille en résidence une
classe de lycéens pendant 2 jours : ateliers de
pratique, ateliers d’écriture, rencontres avec la
Cie GdRA.
Organisation : DRAC, Rectorat de Bordeaux,
Agora.
Accueil du festival de théâtre collégien
Turbulences 2008.
Mardi 15 avril 2008
Journée scolaire départementale Tous en piste.
Restitutions des ateliers d’initiation aux arts de
la piste de dix écoles du département.
Organisation : Inspection Académique, Agora.
Mercredi 10 octobre 2007
Rentrée des projets cirque, journée
pédagogique cirque, en marge de la création
nationale de la Cie GdRA ; approche des enjeux
de la jeune création contemporaine, ateliers
pratique et théorique. Interventions de Julien
Rosemberg (historien du cirque), Stéphane
Simonin (directeur de Hors les Murs) et Sylvie
Cadenat (médiation du Parc de la Villette).
Organisation : OARA, Rectorat de Bordeaux,
Inspection Académique, DRAC Aquitaine,
Agora.
Public : enseignants, artistes, opérateurs
culturels, animateurs… recrutement
interrégional.
16, 17 et 18 janvier 2008
Stage inscrit au plan académique de formation.
Ateliers théoriques et pratiques, interventions
en lien avec l’accueil du spectacle La maison
des clowns.
Organisation : OARA, Rectorat de Bordeaux,
Agora.
Mardi 19 février au vendredi 22 février
2008
Accueil du festival Les Didascalies, participation
au spectacle L’homme qui rit, par le Footsbarn
Théâtre.
Lundi 5 mai 2008
Conférence, à 19h, avec Serge Added et
Georges Gautron « L’âge des collectivités
territoriales 1982-2007 : un nouvel essor. »
Juin 2008
Accueil des rencontres OCCE 24 Teatroloupio.
Une convention de jumelage, entre Agora et le
collège-lycée d’Excideuil, permet d’instaurer,
pour trois ans, des relations privilégiées autour
d’un projet arts de la piste (classe PAC,
rencontres, ateliers de pratiques…).
Un atelier d’écriture-jeu théâtral, à l’EREA de
Trélissac, est prévu dans le cadre d’une
résidence d’auteur, en lien avec le Melkior
Théâtre.
Une scène ouverte cirque, dans un quartier de
Boulazac, est adossée à l’accueil de « La nuit du
jeune cirque aquitain ».
Et, durant toute la saison, partenariats avec le
club de prévention de Boulazac et des
établissements scolaires : lycées et collèges de
Dordogne, classes à PAC cirque du
département, écoles de Boulazac… restitutions
des ateliers et des classes option théâtre, cours
de musique E.N.M…
51
Tournées 2007 . 2008
Spectacles coproduits par l’Agora
Secret
Compagnie Cirque Ici
Cargo
Théâtre du Centaure
Trottola
Compagnie Trottola
www.theatreducentaure.com
Plus ou moins l’infini
Compagnie 111
www.cie111.com
Rainbow
Compagnie Jérôme
Thomas
Un cirque plus juste
Jani Nuutinen
www.circoaereo.net
On the Edge
Cridacompany
Tangentes
Compagnie MPTA
www.scenedecirque.org
www.jerome-thomas.com
Le fil sous la neige
Compagnie Les Colporteurs
www.lescolporteurs.com
Oozing Tears
Compagnie Gilles Baron
www.gillesbaron.com
Singularités Ordinaires
GdRA
52
La maison des clowns
Giovanna Etorre
53
Pôle de ressources
La scène Agora est repérée par la Région
Aquitaine au titre de pôle de ressources
artistiques et culturelles en Aquitaine pour les
arts de la piste. Cette reconnaissance, et
surtout ces nouvelles responsabilités portent
sur les années 2006, 2007 et 2008. Ces
orientations font également écho au
conventionnement du Ministère de la culture
DRAC-Aquitaine, associant la ville de Boulazac
et le Département.
Concrètement, cette fonction nous invite à
penser la discipline dans le cadre d’une
structuration pérenne, prenant appui sur des
projets partagés intégrant :
- L’émergence artistique (diffusion des
spectacles, soutien à la création,
sensibilisation) ;
- un rayonnement régional et national, le
croisement recherché entre une diffusion
nationale et sa réalité sur le territoire local ;
- la capacité à devenir un lieu référent ;
- l’intégration à des réseaux artistiques et
professionnels ;
- la multiplication des partenariats avec les
institutions chargées de mettre en œuvre les
politiques publiques, le conseil à destination
des élus, des porteurs de projets au sein de la
communauté éducative, le soutien des
initiatives locales dans le domaine des arts de la
piste, l’écoute du réseau professionnel aquitain,
l’information…
Pour 2007. 2008
Accompagnement de la résidence de la
compagnie Cridacompany à la Gare Mondiale à
Bergerac.
54
Coréalisation de deux spectacles de cirque sur
le territoire départemental, dans le Bergeracois
et à Excideuil, Terrasson, Marsaneix.
Partenaires : OARA, Conseil général de la
Dordogne, ADDC, Melkior Théâtre / Gare
Mondiale, centre culturel de Terrasson, Les Voix
d’hiver à Excideuil…
Coréalisation de deux formes circassiennes dans
le cadre Des rencontres du court à Bordeaux,
initiées par la Compagnie Les Marches de l’Eté ;
accueil de Jean-Baptiste André et de l’un
des clowns du projet de Giovanna d’Etorre, la
Maison des clowns.
Autour des formes circassiennes, dans le cadre
d’échange de publics ou de projets partagés,
Agora collabore avec le TNBA (Novart 07…), le
CRABB à Biscarosse, le centre culturel de
Blanquefort, les théâtres de Tulle, Terrasson, le
Sirque, pôle cirque de Nexon…
Travail à l’accueil de la Nuit du jeune cirque
Aquitain, restitution du travail de l’ensemble
des écoles de cirque adhérentes à la Fédération
régionale des écoles de cirques d’Aquitaine.
Le pôle cirque Aquitaine est membre fondateur
de l’association Territoires de cirque,
regroupant 20 directeurs de lieux ; à ce titre,
Agora participe à deux groupes de réflexions
nationaux autour de la double question du
chapiteau dans la création contemporaine et
des relations entre les régions.
Les Ateliers
de septembre 2007 à juin 2008
chant-choral, Chantal Verschueren
début le 27 septembre, salle des associations
jeudi 20 h 15 à 22 h 15
77 € par an
déchiffrage chanteur, Chantal Verschueren
pour choristes amateurs avec l’adam 24
renseignements au 05 53 09 85 15
sculpture, André Merle
mercredi
14 h 30 à 16 h 30 enfants
16 h 30 à 18 h 30 adultes
19 h à 21 h adultes
adultes : 75 € trimestre
enfants : 50 € trimestre
yoga, Sylvie Serpault
début le 11 septembre, salle des associations
mardi
12 h 30 à 13 h 30
mercredi 18 h 30 à 19 h 30
jeudi
12 h 30 à 13 h 30
souffle mouvement
mercredi 17 h 15 à 18 h 15, salle des
associations
satge de yoga des yeux
(date à venir)
1 séance / semaine : 32 € mois / 81 € trimestre
2 séances / semaine : 50 € mois / 120 € trimestre
atelier jeu théâtral, Fabien Bassot (Cie Lazzi
Zanni) début le 18 septembre 2007
enfants et ados de 8 à 15 ans
mardi 17 h 30 à 19 h , salle des associations
55 € par trimestre
stages théâtre, Fabien Bassot (Cie Lazzi Zanni)
de 10 h à 17 h sur le plateau d’Agora
16 février 2008 : le monstre au théâtre à travers
la littérature classique et contemporaine
5 avril 2008 : travail sur le chœur antique dans
la littérature théâtrale contemporaine
50 € par stage
stages de jonglage, Priam Pierret (association
Jonglargonne)
de 9 h 30 à 17 h sur le plateau d’Agora
24 novembre 2007 : stage de technique aux
massues
9 février 2008 : stage de technique aux
diabolos
12 avril 2008 : stage de pratique et pédagogie
du jonglage
20 € par stage
Pour garantir la qualité des cours, les places
sont limitées.
Pour tous les participants des ateliers,
l’adhésion à Médiagora, d’un montant de
11 €, est obligatoire. Elle est valable un an et
donne droit au tarif adhérent pour l’ensemble
des spectacles de la saison 2007. 2008.
55
Cette programmation a été établie
grâce à l’aide et à la collaboration
des partenaires suivants :
Agora remercie les partenaires
de la saison 2007. 2008
Municipalité de Boulazac
Elyo
Direction de la Musique
des Théâtres et Spectacles
Direction Régionale
des Affaires Culturelles d’Aquitaine
Carrefour
France Bleu Périgord
Région Aquitaine
Sita Sud-Ouest
Conseil Général de la Dordogne
Eurovia Aquitaine
Office National de Diffusion
Artistique
Sud ouest
Office Artistique de la Région
Aquitaine
Contrat Urbain de Cohésion Sociale
56
et
Faurie 24
Imprimerie des Timbres-Poste
et des Valeurs Fiduciaires
Partenariats institutionnels
Municipalité de Boulazac
Convention avec l’Etat, la Région,
le Département.
Ministère de la culture, DRAC Aquitaine
Conventionne la scène de Boulazac pour
les années 2006, 2007 et 2008.
Région Aquitaine
Attribue le label Pôle régional de ressources
artistiques et culturelles en Aquitaine pour
les années 2006, 2007 et 2008.
OARA
Office artistique de la Région Aquitaine
Initie et soutient des projets d’action culturelle
notamment en lien avec les formes
contemporaines de cirque ; accompagne
des projets de créations coproduits par Agora ;
accompagne les actions de soutiens à la
création d’Agora.
ONDA
Partenariats, conseil et soutien ; siège social
de l’association Territoires de Cirque (TDC).
Conseil général de la Dordogne
Cosignataire de la convention Etat-Agora pour
les années 2006, 2007 et 2008.
Communauté de communes Isle-Manoire
en Périgord
Coréalise les actions d’Agora délocalisées
autour des arts de la piste, avec notamment la
compagnie LagunArte à Saint-Pierre de Chignac
en juin 2008.
Lieux amis
Scène de Terrasson, le Sirque de Nexon,
le Théâtre des 7 collines à Tulle, les 20 lieux
de Territoires de cirque…
Complicité, échanges, soutien logistique,
rencontres des publics, …
ADDC- ADAM 24
Accompagnent à travers des coréalisations
les actions arts de la piste délocalisées ; sont
concernés cette année en Périgord en lien avec
Le Melkior Théâtre / La Gare Mondiale, Excideuil,
Terrasson, Saint-Pierre de Chignac…
CUCS
Soutien d’une politique tarifaire dédiée à des
publics repérés par des lieux partenaires.
Soutien d’une scène ouverte cirque dans les
quartiers ; partenaire d’une résidence d’écriture
au sein d’un lycée d’adaptation.
Ligue de l’enseignement 24
Partenariat pour la programmation jeune public
57
Comment réserver, adhérer, s’abonner
Réserver
Au centre culturel : Secrétariat du Centre
Culturel
Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h
à 18 h 30 et le vendredi de 9 h à 12 h 30
et de 14 h à 17 h 30.
Par téléphone au 05 53 35 59 65.
Par mail : [email protected]
Par courrier, pour adhérer et s’abonner : en
retournant le bulletin d’adhésion et
d’abonnement dûment rempli, accompagné
du chèque de règlement.
Dans le cas de réservation la veille ou le jour
du spectacle, paiement à la caisse le soir
du spectacle. Les billets non retirés 20 minutes
avant le spectacle seront remis en vente.
Les places louées par téléphone doivent faire
l’objet d’un règlement dans les 48 heures
suivant la réservation, par chèque bancaire ou
postal libellé à l’ordre de Médiagora. Aucune
réservation enregistrée sur le répondeur ne
sera prise en compte.
NB : Les réservations sont ouvertes à partir
du 20 août par courrier et du 27 août sur
place ; à tous et pour tous les spectacles.
58
Adhérer
L’adhésion est individuelle.
Elle est souscrite pour la durée d’une saison.
Elle donne le statut de membre de l’association.
Elle permet de réserver sa place au tarif
adhérent.
Elle donne accès aux ateliers organisés au
Centre culturel Agora.
L’adhérent reçoit à domicile des informations
complémentaires sur les spectacles et autres
manifestations. Montant de l’adhésion : 11 €
S’abonner
L’abonnement est ouvert aux adhérents durant
toute la saison. Il doit comprendre quatre
spectacles minimum.
Etre abonné, c’est profiter d’une réduction
importante sur le prix des billets spectacles et
avoir sa place assurée.
L’abonné bénéficie du tarif adhérent pour
les spectacles de la saison.
Informations générales
Le guichet est ouvert 30 minutes avant le
début du spectacle.
Afin que le spectacle commence à l’heure,
les spectateurs, même munis de leurs
billets, sont priés de se présenter au
contrôle 20 minutes avant le début de la
représentation.
Sauf imprévu, le spectacle débute à 20 h 30,
au delà, l’accès à la salle n’est plus
garanti, les places numérotées ne sont plus
réservées.
Par respect pour les artistes et le public, l’accès
à la salle ne pourra s’effectuer qu’à la faveur
d’une pause.
Pour certains spectacles, la direction se réserve
le droit de fermer les portes dès le début de la
représentation.
Sauf indication contraire, les places sont
numérotées.
Les billets ne sont ni repris ni échangés.
L’utilisation des appareils photos (et
notamment du flash), des magnétoscopes et
des caméscopes doit faire l’objet d’un accord
avec la direction du Centre.
Relais et groupe
Notre programmation vous intéresse et vous
souhaitez entraîner vos amis, vos collègues, au
spectacle : soyez Relais du Centre culturel
Agora.
Vous bénéficierez gratuitement d’une place
de spectacle de votre choix sur la saison et du
tarif adhérent pour tous les spectacles de la
saison. Vous devrez vous acquitter du montant
de l’adhésion à Médiagora de 11 €.
Vous recevrez tous les documents publicitaires
relatifs à la saison d’Agora (annuels, affiches de
spectacles, etc.)
Vous serez chargé (e) de centraliser les
réservations et le paiement des places, au tarif
préférentiel Relais.
Aucune vente de billet bénéficiant des
avantages aux collectivités ne pourra se faire en
dehors du Relais ou directement à la caisse les
soirs de spectacle. Nous invitons toute
personne intéressée à prendre contact avec le
secrétariat du Centre Culturel au
05 53 35 59 65.
Il est demandé d’éteindre les portables dans
la salle.
La distribution des rôles et les renseignements
contenus dans ce programme
sont communiqués sous réserve d’éventuelles
modifications et ne sont nullement contractuels.
59
Tarifs
Tarifs
Non
adhérent
Relais /
adhérent
Abonné
– 26 ans,
chômeurs
Moins
de 15 ans
Tarif A
15 €
13 €
11 €
10 €
7,50 €
Tarif B
20 €
17 €
15 €
13 €
7,50 €
Tarif C
23 €
20 €
18 €
16 €
7,50 €
Les tarifs A, B et C ne correspondent
nullement à une sélection qualitative des
manifestations, mais seulement à des
spectacles d’un coût de production différent.
A partir de 100 €, possibilité de paiement
par prélèvements automatiques.
Centre culturel et de congrès Agora,
scène conventionnée Pôle
régional de ressources artistiques
et culturelles en Aquitaine
24750 Boulazac
Téléphone 05 53 35 59 65
Télécopie 05 53 35 59 66
[email protected]
www.agora-boulazac.fr
Directeur Frédéric Durnerin
Secrétaire générale Pascale Richard
Régisseur général Pascal Lagorce
Action culturelle Nathalie Deschamps
Secrétaire Lise Lagorce
Technicien Gilles Monteil
Technicien Christophe Sanchez
Agent d’entretien Patricia Aublanc
60
Nous remettre :
- un relevé d’identité bancaire,
- une demande de prélèvement remplie et
signée (formulaire disponible au secrétariat
du Centre),
- une pièce d’identité.
Plan de l’auditorium
ENTRÉES
8b
4 6 8
2b 2
Q
18 20 19 17
Q
7b 7 5
3 1 1b
18 20 22 23 21 19 17
b
P 11 b 11
12 12 P
9 7 5
6 8 10
3 1
2 4
18b 18 20 22 24 26 25 23 21 19 17 17 b O 13 b
b O
14
13
14
1
2
1
9 7
10 1
5 3
6 8
24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b
1
2 4
18b 18 20 22
b N
N 13 b
13 11
4 14
1
2
1
9 7
10
8
5 3
30 29 27 25 23 21 19 17 b
6
b 18 20 22 24 26 28
4
17 M
1
2
b M 18
15 b 15
2b
16 16
13 11
12 14
9 7
28 30 31 29 27 25 23 21 19 17 b
b 18 20 22 24 26
8 10
5 3
17
6
18
b
L 15 b
L
1
15 13
2 4
16 16
11 9
12 14
30 32 31 29 27 25 23 21 19
28
0
26
24
1
22
7
b 18 20
8
17 17 b
5
6
18
b
K
K
3 1
15 b 15
2 4
16 16
13 11
12 14
9 7
22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b
8 10
18b 18 20
5
b
J
6
J
b
1
3 1
5 15
16 16
13 11
2 4
2 14
26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 b
9 7
10 1
b 18 20 22 24
17
8
18
5
b
I 15 b
I
3 1
4 6
15 13
16 16
b 2
1b
11 9
2
12 14
22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b
7 5
8 10
18b 18 20
H
b H
6
b
15 15
3 1
16
6
1
1
2 4
3 11
2 14
9 7
22 24 26 28 30 32 31 29 27 25 23 21 19 17 17 b
10 1
18b 18 20
5 3
G 13 b
b G
6 8
13 11
1
14 14
2 4
2
1
9 7
28 30 31 29 27 25 23 21 19 17 b
10
8
b 18 20 22 24 26
5 3
17
6
18
b
F
F
b
4
13 13
4
1 1b
1
b 2
4
1
1
1 9
2
10 12
28 30 29 27 25 23 21 19 17
7 5
18 20 22 24 26
6 8
3 1
E
E
2 4
1b
2b
b 18 20 22 24 26 28 29 27 25 23 21 19 17 17 b
18
b D
D
b
9
9 7
10 10
5 3
6 8
24 26 28 27 25 23 21 19 17 17 b
1
2 4
18b 18 20 22
b C
C 9b
10
9
0
1
7 5
8
6
3 1
b 2 4
b 18 20 22 24 26 27 25 23 21 19 17 17 b
1b
2
b
B 7b
B 18
7 5
6 8
3 1
2 4
b
22 24 26 25 23 21 19 17 17 b A
b
A 18 18 20
3b 3
4 4
1 1b
2b 2
SCÈNE
61
Bulletin d’abonnement
Pour bénéficier du tarif abonné, vous devez être
adhérent à Médiagora et choisir au minimum
4 spectacles. Indiquez votre sélection en
reportant le prix de vos spectacles dans la
colonne de droite, additionnez sans omettre
l’adhésion et renvoyez votre bulletin
accompagné du règlement à Médiagora,
Centre culturel et de congrès Agora 24750
Boulazac.
Les abonnements et les réservations sont
ouverts par courrier à partir du lundi 20
août 2007, sur place à partir du lundi 27
août 2007 à 18 h 30.
Singularités Ordinaires
mer. 10 octobre
11 €
€
Tiger Lillies
mar. 16 octobre
15 €
€
On n’est pas seul dans sa peau…
ven. 9 novembre
15 €
€
Neapolis Ensemble
ven. 16 novembre
12 €
€
Variations Brecht
mar. 27 novembre
15 €
€
Le carnaval baroque
mer. 28 novembre
16 €
€
Parfums d’Est en décembre
Parfums d’Est
mar. 4
ven. 7
15 €
15 €
€
€
Minimo Garay et les Tambours du…
ven. 14 décembre
12 €
€
B. Trotignon / D. El Malek quartet
jeu. 10 janvier
15 €
€
La maison des clowns en janvier
La maison des clowns
jeu. 17
sam.19
15 €
25 €
€
€
Vicente Pradal
ven. 1 février
18 €
€
L’homme qui rit en février
mer. 20
15 €
€
Bleib opus # 3
jeu. 13 mars
15 €
€
Le conte d’hiver
mer. 26 mars
18 €
€
Elephant People
ven. 4 avril
15 €
€
Les larmes du clown
ven. 11 avril
10 €
€
Trottola en avril
Trottola
mar. 15
ven. 18
15 €
15 €
€
€
On the edge
lun.
5 mai
11 €
€
Yaron Herman trio / E. Parisien quartet
jeu. 15 mai
18 €
€
Le sous sol
jeu. 22 mai
15 €
€
Les chantiers de Dong !
ven. 6 juin
gratuit
mer. 5
sam. 8
dim. 9
ven. 18
jeu. 21
mer. 16
sam. 9
11 €
+ 1 adhésion obligatoire
TOTAL
€
€
Pour tout abonnement d’au moins 5 spectacles, 1 spectacle vous est offert :
Singularités Ordinaires de la Cie GdRA ou Les Tiger Lillies.
NB : l’abonné bénéficie du tarif abonné pour tous les spectacles de la saison
63
Bulletin d’adhésion
Pour bénéficier du tarif adhérent, indiquez vos
coordonnées ci-dessous pour l’établissement de
votre carte, en joignant un chèque de 11 €
NOM (M, MME, MLLE)
PRENOM
ADRESSE
CODE POSTAL
VILLE
TELEPHONE
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E. MAIL
64
à l’ordre de Médiagora, Centre culturel et de
congrès, Agora scène conventionnée 24750
Boulazac.