THIS OUTSIDENESS 12 fév. > 10 mars 2016
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THIS OUTSIDENESS 12 fév. > 10 mars 2016
dossier de presse THIS OUTSIDENESS avec Roger Ackling, Silvia Bächli, Peter Downsbrough, Aurélie Gravelat, Claude Horstmann, Joséphine Kaeppelin, Bernard Moninot et Joëlle Tuerlinckx commissariat : Manifestement Peint Vite/Romain Boulay et Laurence Schmidlin 12 fév. > 10 mars 2016 • project room : « Voir l’exposition » commissariat : Remi Parcollet, en partenariat avec Documents d’Artistes Bretagne et le Réseau documents d’artistes project room : Aurélie Godard ART & ESSAI Joséphine Kaeppelin, sans titre (30/10/15 4:09:01 PM), 2015 THIS OUTSIDENESS avec Roger Ackling, Silvia Bächli, Peter Downsbrough, Aurélie Gravelat, Claude Horstmann, Joséphine Kaeppelin, Bernard Moninot et Joëlle Tuerlinckx commissariat : Manifestement Peint Vite/Romain Boulay et Laurence Schmidlin 12 février - 10 mars 2016 Vernissage le jeudi 11 février à 18h • Cette exposition est organisée avec le soutien du FRAC Bretagne, Rennes et du FRAC Champagne-Ardenne, Reims. MPVite remercie les artistes, Kaatje Cusse et Martine Aboucaya. • La fonction sécante de la ligne graphique divise autant qu’elle réunit. L’impossible indépendance de ces deux faits (séparation/intégration) l’un par rapport à l’autre est un phénomène propre à une multitude de situations relationnelles. Cette exposition se propose d’interroger cette condition, en particulier la réversibilité de l’espace et la relativité des frontières. Ce qui se joue ici c’est la façon dont toute limite, qu’elle soit abstraite ou physique, artificielle ou réelle, produit à la fois un espace défini par des contraintes et un espace qui en est l’extension. ROGER ACKLING Pour Roger Ackling, comme pour Richard Long et Hamish Fulton, formés à Londres dans les années 60 et principaux acteurs du Land Art anglais, le travail de l’artiste doit sortir de l’atelier et se confronter directement à la nature, par un geste simple porteur de sens (marcher, choisir un point de vue, prélever des matériaux, témoigner d’une expérience temporelle intime, etc.). Mais plutôt que de parcourir le monde à pied comme Long et Fulton, Ackling se tient à un processus inchangé depuis bientôt quarante ans : recueillir des bouts de bois trouvés lors de ses promenades, manches d’outils, bois flottés, fragments de meubles ou de cageots ; sur le support ainsi choisi, concentrer les rayons du soleil grâce à une petite loupe tenue à la main, pour brûler la surface et y inscrire patiemment des sillons noircis. Le morceau de bois, déjà habité de sa propre vie de rebut (surface polie et blanchie par les ans, clous tordus et rouillés, arêtes émoussées…), se pare alors d’un motif essentiel, réseau de lignes parallèles, croix, losange, qui habille et révèle la forme, et lui confère une nouvelle noblesse. Ackling explique : « Je travaille dehors par terre et sous le ciel. Dans ces moments solitaires, immobile avec un morceau de bois sur mes genoux, le monde visuel extérieur n’occupe plus mon esprit. Les pensées sont réduites au minimum, alors que prend place un engagement personnel à un inépuisable royaume intérieur de l’esprit humain. Je sais que ce qui est fait grâce à ce simple rituel de concentration se retrouve dans l’œuvre même. Cette présence peut être réabsorbée par l’œil et les sens. Un règne silencieux et non négociable de l’expérience humaine ; une vibration de la vie de l’âme. Comme beaucoup d’autres pendant des milliers d’années, je crois que la vision intérieure peut être perçue et ravivée au travers d’un dialogue pragmatique avec la matière. » Car le geste précis et patient de l’artiste, qui condense, dompte et dirige l’énergie solaire, et son extrême attention, toute méditative, transforment peu à peu le modeste fragment de bois en objet mystérieux, dont l’intense présence manifeste la lente et rituelle élaboration. Le spectateur y reconnaît confusément les traces du temps, de l’énergie, de la concentration et du silence, et reçoit ainsi en partage une expérience contemplative subtile, dense et apaisante. © DR Roger Ackling, One leaf (Une feuille), 1981 Soleil sur bois flotté, 25,8 x 7,3 x 1,2 cm Collection FRAC Picardie © Roger Ackling. Photo. DR Courtesy the artist and FRAC Picardie, Amiens Roger Ackling, Sans titre (Japon-Ninoshima), 1987 Gravure de soleil sur bois flotté © Roger Ackling. Photo. DR Courtesy the artist Roger Ackling, Bird, 1974 Gravure de soleil sur bois flotté © Roger Ackling. Photo. DR Courtesy the artist ROGER ACKLING Né à Londres en 1947. Mort dans le Norfolk en 2014. www.rosaturetsky.com Expositions personnelles et collectives (sélection) 2014 Mamco 20 ans Collections, Mamco, Genève 2012 Von Lintel Gallery, New York High Noon, Annely Juda Fine Art, Londres 2010 Galería Elvira González, Madrid * Galerie Gisèle Linder, Bâle Temps du paysage, Lycée Pierre Mendès-France, Péronne 2009 Tadashi Takahashi Gallery, Tokyo 2008 Sun Days, Annely Juda Fine Art, Londres 2006 Consultation 5, FRAC Picardie, Amiens 2005 Jardin des Plantes, Espace culturel François Mitterrand, Beauvais 2004 Jardin des Plantes, Espace Henri Matisse, Creil 2003 D’Ailleurs, Abbaye du Ronceray, Angers Ramasse-miettes, Lycée Léonard de Vinci, Soissons Le cabinet de Gabriel Orozco, FRAC Picardie, Amiens 2001 Paysages, Espace Henri Matisse, Creil 1999 Présences britanniques, Espace culturel François Mitterrand, Beauvais 1997 Œuvres du FRAC Picardie, Collège Jacques Cartier, Chauny 1996 Natures contemporaines, Musée de Soissons, Soissons Natures contemporaines, Centre d’animation culturel de Compiègne et du Valois/Espace Jean Legendre, Compiègne 1991 Dessin d’une collection - Mouvement 5, Musée Boucher-de-Perthes, Abbeville 1990 Dessin d’une collection - Extrait 4, FRAC Picardie, Amiens 1988 Œuvres du FRAC Picardie, Musée départemental de l’Abbaye de Saint-Riquier, Saint-Riquier Dessin-naissance d’une collection, Direction régionale des affaires culturelles de Picardie, Amiens 1987 L’art, la ferme, Musée de la vie rurale, Saint-Michel L’énergie du dessin et Acquisitions 1986, Maison de la culture d’Amiens Centre de création et de production d’Amiens, Amiens SILVIA BÄCHLI « Les dessins sont comme des sculptures, ils se projettent à des distances variées dans l’espace dans lequel nous nous trouvons. Les murs blancs, l’espace même font partie du champ pictural. » (Silvia Bächli) Silvia Bächli explore depuis une trentaine d’années toutes les possibilités du dessin. Cette technique souple et immédiate lui permet de traduire plus intensément que toute autre technique la fugacité de l’instant. En prenant pour point de départ le corps et ses mouvements, Silvia Bächli investit tout ce qui est du domaine du ressenti. Elle met ainsi en évidence une réalité faite de fragments, de frôlements. Elle se désintéresse du grandiloquent pour privilégier les détails, le petit, l’infime. « Je cherche à flairer les traces des mots que l’on a sur le bout de la langue sans que l’on puisse les nommer exactement. » Son œuvre s’articule autour de thèmes et de motifs récurrents : lignes droites ou courbes, motifs en damier, extraits de textes, paysages, fragments de corps. Il n’y a cependant pas de volonté de figuration ou d’abstraction. « Des lignes croisées peuvent être des étoiles, des lignes de la paume de la main (…) Il est possible que l’on sente ressurgir le figuratif même s’il n’y a que peu de signes qui l’indique avec certitude. » Si le dessin constitue véritablement le cœur de sa production artistique, la photographie prend depuis quelques années une place plus importante dans son travail. Les photographies, généralement des vues de paysages sauvages, révèlent une composition et un cadrage similaires à ceux des dessins. Chez Silvia Bächli, le processus s’élabore en plusieurs temps. Celui de la création tout d’abord : l’artiste produit une grande quantité de dessins, qu’elle réalise avec une palette de couleurs et de formes restreintes. Elle travaille principalement à la gouache, dans des tons de gris. Depuis peu, la couleur fait également son apparition dans son œuvre. Imprégnée de ses séjours en Finlande et en Islande, l’artiste utilise exclusivement des couleurs qui évoquent les paysages nordiques, des gammes chromatiques allant du bleu pâle aux couleurs terres. Ensuite, l’artiste opère une sélection parmi ses dessins. « Dessiner, c’est essayer, chercher, ramasser, jouer, rappeler, se souvenir, inventer. Puis, dans un deuxième temps, sélectionner, supprimer, vérifier. » Vient enfin le temps de l’accrochage. Cette étape fait partie intégrante de son travail. Elle tient toujours compte de l’espace et de ses spécificités. Les petits formats sont accrochés individuellement ou en ensembles. La distance entre les dessins est aussi importante que les œuvres elles-mêmes, jouant le même rôle que la ponctuation en poésie ou les pauses en musique. Depuis 1996, elle montre également ses dessins dans des tables-vitrines. Ce dispositif lui permet de créer des rapprochements entre les œuvres, des familles, des collections en fonction de la récurrence de certains motifs ou de certains liens. « Les ensembles sont composés de multiples parties et ressemblent aux notations d’un chant grégorien. Ce sont des chants à plusieurs voix. II y a des simultanéités et des fusions, des pauses, des hordes, des échos. C’est la manière dont je conçois le monde : différentes strates qui se teintent mutuellement. » © DR Silvia Bächli, Sans titre, 2012 Gouache sur papier, 200 x 150 cm © Silvia Bächli. Photo. DR Courtesy the artist Silvia Bächli, Numbers, 1998-2008 Ensemble de six dessins indissociables présentés dans une vitrine © Silvia Bächli. Photo. DR Courtesy the artist Silvia Bächli, to Inger Christensen, série, 2008-2009 Vue de l’installation © Silvia Bächli. Photo. DR Courtesy the artist Silvia Bächli Née en Suisse en 1956. Vit entre Bâle et Paris. www.silviabaechli.ch Expositions personnelles depuis 2000 (sélection) 2015 further. evolves., Peter Freeman, Inc. New York Roman Signer / Silvia Bächli / Eric Hattan, Stampa, Basel Silvia Bächli / Carol Bove, Barbara Gross, München weiter. wird. Les abords, FRAC Franche-Comté, Besançon 2014 HD Centre for Humanitarian Dialogue, Genève Brombeeren, Staatliche Graphische Sammlung München, Pinakothek der Moderne 2013 Raffaella Cortese, Milano What About Sunday, Silvia Bächli and Eric Hattan, MK Gallery, Milton Keynes 2012 Far apart - close together, Kunstmuseum St. Gallen 2011 Fjall, Peter Freeman, Inc. New York Schnee bis im Mai, Silvia Bächli and Eric Hattan, Kunsthalle Nürnberg 2010 Nelson-Freeman, Paris 2009 53rd Biennale di Venezia, Swiss pavilion 2007 Nuit et jour, Galerie d’art graphique, Centre Georges Pompidou, Paris 2006 Poèmes sans prénoms, Mamco Genève Nordiska akvarellmuseet, Skärhamn 2005 Linien, Museum zu Allerheiligen Schaffhausen 2002 FRAC Haute-Normandie, Sotteville-lès-Rouen Domaine de Kerguéhennec, Bignan Musée d’art moderne et contemporain, Strasbourg 2000 Kasseler Kunstverein, Kassel Expositions collectives (sélection) 2015 Drawing Now, Albertina, Vienna 2013 Donation Florence et Daniel Guerlain. Dessins contemporains, Centre Georges Pompidou, Paris Une brève histoire des lignes, Centre Pompidou-Metz 2011 Horizont Schweiz. Entgrenzungen und Passagen als Kunst, Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz 2010 elles@centrepompidou, artistes femmes dans les collections du Centre Pompidou, Centre Georges Pompidou, Paris Fragmentations, Silvia Bächli, Eric Hattan, Karen Kilimnik, Passerelle Centre d’Art contemporain, Brest 2009 Une Expédition, Fondation d’entreprise Ricard, Paris Le Travail de rivière, Centre d’art contemporain d´Ivry-le Credac, Ivry sur Seine 2008 Anatomie, les peaux du dessin - Collection Florence et Daniel Guerlain, FRAC Picardie, Amiens Fragilités, FRAC Haute-Normandie, Sotteville-lès-Rouen 2007 Prix du Dessin de la Fondation Daniel et Florence Guerlain, Grand Palais, Paris 2006 Le mouvement des images, Centre Pompidou, Paris 2004 Tableau contemporain, Musée d’art moderne et contemporain, Strasbourg 2002 Im Zeichen der Bewegung. Schweizer Zeichnung der Gegenwart aus der Graphischen Sammlung, Kunstmuseum Bern 2000 20 years of corridor, Reykjavik Art Museum, Reykjavik Mieux vaut une poule demain qu’un oeuf aujourd’hui, FRAC Picardie, Amiens PETER DOWNSBROUGH Depuis la fin des années 1960, Peter Downsbrough développe une recherche sur les signes d’un mode d’appréhension de l’espace, à différentes échelles, depuis le livre jusqu’à la ville. Son travail, intimement lié à l’architecture, met en application des domaines aussi variés que la typographie, la photographie et l’installation. L’économie de moyens qui caractérise ses productions le rapproche de l’art minimal et de l’art conceptuel. Dans tous ses travaux urbains ou exposés dans des galeries, Downsbrough pose la question de la lecture de l’espace, de son organisation, de son rythme et de sa structure. Il utilise le mot (adverbe, conjonction et mot court) pour « dessiner » à l’aide de tiges qui ne touchent pas le sol, des lignes verticales, horizontales ou obliques, lignes signifiant autant de cadrages, de limites et de déplacements possibles. Il ne s’agit pas ici de positionner un tracé régulateur mais de disposer les indices d’une structuration particulière de l’espace. Dans ses premiers travaux du début des années 1970, Downsbrough réalise des espaces avec seulement deux lignes parallèles, des tiges de métal ou de bois. De nombreuses versions de Two Pipes, où les deux tubes sont mis en situation dans un environnement intérieur ou extérieur et systématiquement photographiés, seront réalisées par la suite. Le travail de maquette est également inhérent à la pratique de l’artiste. Sa formation d’architecte influe sur la diversité des utilisations qu’il peut en faire. Il utilise la maquette en tant qu’étape préparatoire, stade intermédiaire de l’élaboration d’une œuvre in situ. Mais l’objet maquette peut aussi prendre le statut d’œuvre lorsqu’il finalise le travail. Si les maquettes de Downsbrough ont une signification propre, les espaces qu’elles décrivent font désirer l’image d’une réalisation à grande échelle, « en dur ». C’est ce que Peter Downsbrough a entamé depuis 1993, en étendant son champ d’investigation à l’architecture, avec des projets de maisons, ainsi qu’à l’espace urbain. Aujourd’hui, le champ de création de Peter Downsbrough s’étend entre de nombreuses disciplines (architecture, typographie, photographie, art vidéo et sonore, etc.), qu’il continue à élargir. Nadine Labedade Peter Downsbrough, FOCUS, 2013 Room piece, tube métallique, lettres adhésives et scotch noir, dimensions variables - Œuvre unique © Peter Downsbrough. Photo. DR Courtesy the artist and Galerie Martine Aboucaya, Paris Peter Downsbrough, AS, 2013 Métal (4 éléments), dimensions variables - Œuvre unique © Peter Downsbrough. Photo. Eleonora Moiraghi Courtesy the artist and Galerie Martine Aboucaya, Paris Peter Downsbrough, ET, 2015 Wall piece, dimensions variables - Œuvre unique © Peter Downsbrough. Photo. Eleonora Moiraghi Courtesy Peter Downsbrough et Galerie Martine Aboucaya, Paris Peter Downsbrough, ET, 2015 Wall piece, dimensions variables - Œuvre unique © Peter Downsbrough. Photo. Eleonora Moiraghi Courtesy Peter Downsbrough et Galerie Martine Aboucaya, Paris PETER DOWNSBROUGH Né à New Brunswick dans le New Jersey en 1940. Vit et travaille à Bruxelles, ainsi qu’à Paris, avec la galerie Martine Aboucaya. Exposition personnelles depuis 2004 (sélection) 2015 Peter Downsbrough, CDLA-centre des livres d’artiste, Saint-Yrieix-laPerche Peter Downsbrough: TIME, Kunstsaele, Berlin Peter Downsbrough: UND, Mies van der Rohe Haus, Berlin Peter Downsbrough, Angels Barcelona 2014 Galerie Martine Aboucaya, Paris Galerie des Multiples, Paris Musée Régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon, Sérignan 2013 Peter Downsbrough: The Book(s) 1968-2013 / curated by Moritz Küng, Fabra i Coats, Centre d’Art contemporain, Barcelone The PS1- Special Project (1980) And Other Works, Galerie Thomas Zander, Cologne 2012 The vide that is, Galerie Martine Aboucaya, Paris Laure Genillard, Londres 2011 Y8, curated by Marc Glöde, Hamburg Peter Downsbrough: The Book(s), curated by Moritz Kung, deSingel, Antwerp Centre Culturel Le Jacques Franck, St.Gilles, Bruxelles Galerie Thomas Zander, Cologne Angels Barcelone Platform3, Munich Chelsea Space, Londres 2010 Pôle édition, École Nationale Supérieure d’Art, Dijon La BF15, Lyon Galerie Martine Aboucaya, Paris 2009 Barbara Krakow Gallery, Boston, Massachusetts Galerie Thermal, École Nationale Supérieure d’Art, Nancy La Verrière Hermès, Bruxelles Peter Downsbrough: Five Films and Two Books, Galerie Erna Hecey, Bruxelles GalerieHo, Histoire de l’œil, Marseille Figge von Rosen Galerie, Cologne Specific Object, New York Le Cabinet du Livre d’artiste, Université Rennes 2, Rennes Peter Downsbrough / Artists and Photographs, curated by Alexander Streitberger, Musée de Louvain-la-Neuve 2008 Dead Center/ Marginal Notes (Peter Downsbrough - Jeanne Silverthorne) Western Exhibitions, Chicago, Illinois Galerie Erna Hecey, Bruxelles Angels Barcelona, Barcelone 2007 Galerie de Multiples, Paris CAC Synagogue de Delme, Delme Galerie Erna Hécey, Bruxelles 2006 White-Out Studio, Knokke Intérieur, Lille SMAK, Stedelijk Museum voor aktuele Kunst, Gand 871 Fine Arts, San Francisco 2004 POSITION, Muzeum Sztuki, Lodz Galerie Cent8, Paris FRAC Bourgogne, Dijon Films, videos, editions, 1980-2004, Mamco, Genève AURÉLIE GRAVELAT « Je dessine, principalement. Je viens de là. Du crayonné, du tracé. Du geste. tracer des lignes. Et il y a ce rapport au papier, au support. Aussi, je dispose, je cadre. Je fige - presque. J’installe. Je cherche à faire résonner l’espace. Je travaille aujourd’hui par « impression ». Il y a des gris, sur un papier très léger, noyé d’encre. Il y a le transfert d’un dessin, d’une trace (d’un tracé). Ce qui est « imprimé » est parfois une ligne – en négatif – parfois les restes d’un dessin plus complexe – plier – déplier – parfois encore, et plus récemment, des morceaux de schiste. La matérialité est incertaine. Il y aurait une extrême simplicité des moyens, du dispositif. rien n’est figuré, c’est un morceau de réel. Il y a des gris, et des noirs. Ce n’est pas monochrome non plus. c’est une empreinte sur une surface sensible. De fines feuilles de papier baignées dans l’encre. Par séchage, par superposition, par différents processus, et surtout, par un long temps de séchage, « quelque chose » d’un dessin se révèle, et peut-être se révèle comme la photographie dans la chambre claire. Mais ce n’est pas une photographie, c’est plutôt un négatif. Quelque chose comme « le miroir de ». Ainsi, il y a quelque chose comme : la réversibilité de l’espace - du dessin. Il y a quelque chose à voir avec « de l’autre côté » – du miroir, peutêtre. Il y a une ambiguité du dessin : il « apparaît » comme une photo, une photocopie, un négatif, une radiographie, une gravure même. Parfois, encore, le matériau est incertain : feutre, tissu, caoutchouc, matériaux du bâtiment encore. couvrir les toits. Le travail, le dessin, joue de faux semblant, de paraître, de doute. C’est cela, cet incertain, cette frontière relative du médium peut-être. Dans l’espace d’accrochage, le dessin se camoufle aussi. Rapport formel, parfois ; ou aussi teinté du lieu. Il me semble que je ne travaille pas pour le lieu – in situ. Dans mes installations telles « Deux dessins, deux fenêtres » (exposition ‘Bloomsday’) ou « De l’autre côté deux fois » et aujourd’hui « D’une feuille de schiste », ce qui m’apparaît et m’importe, c’est la résonance de mes dessins avec l’espace. Qu’il y ait quelque chose qui se « révèle » dans les dessins, mais aussi qui permette une lecture de l’espace, peut-être même une écriture. Qu’un cheminement soit induit. Il y a quelque chose comme relever/révéler. Relevé du lieu. Révéler le lieu. Et les dessins de la même manière se révèlent, résonnent entre eux, forment une phrase disséminée. Peut-être. » Aurélie Gravelat, Bruxelles, décembre 2015. Aurélie Gravelat, De l’autre côté, s’installer, septembre 2013 Vues d’installation/recherche © Aurélie Gravelat. Photo. DR Courtesy the artist Aurélie Gravelat, De l’autre côté, deux fois, juillet 2014 Vue d’installation/recherche, lieu en suspens, Bruxelles © Aurélie Gravelat. Photo. DR Courtesy the artist Aurélie Gravelat, dessin de la série Angle(s), 2012 Encre et collage sur papier, 42 x 29,7 cm © Aurélie Gravelat. Photo. DR Courtesy the artist AURÉLIE GRAVELAT Née à La Ferté-Macé en 1982. Vit et travaille à Bruxelles. www.aureliegravelat.net Aurélie Gravelat a un double cursus en architecture intérieure et dessin. Son travail questionne le dessin et son rapport à l’espace. Parallèlement à ses recherches, elle enseigne à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles – École supérieure des arts (ArBa-EsA). Expositions personnelles (sélection) 2015 D’une feuille de schiste, 2 angles, Flers 2014 De l’autre côté, deux fois, Bruxelles Expositions collectives (sélection) 2015 Le tapis glisse, AtelierHaus Salmzatt, Linz 2014 Dylan Thomas, Bruxelles 2013 Bloomsday, Bruxelles 2013 Faire chanter les points d’appui, Rennes 2012 Specific Space, L’Atelier, Nantes CLAUDE HORSTMANN « Dessin mural, écriture, installation : le dessin contemporain et ses champs élargis sont la principale préoccupation dans mon travail. Tout peut s’inscrire sur des supports différents, sur du papier ainsi que dans un espace donné. Mon intérêt concerne tout ce qui est de l’ordre de l’inscription : couche, surface, notation, langage pictural. Cela inclut aussi l’imprévisible, des effets spatiaux et plastiques, des formes mises en autonomie, ainsi que des signes linguistiques. La tension se joue entre dessin abstrait, matériaux photographiques et notes trouvées dans l’espace public. Je réunis ces éléments et ces signes puisqu’ils créent leur propre espace et contexte. » Claude Horstmann Claude Horstmann, Paroles, 2013 Oxyde de fer, liant acrylique sur béton École Polytechnique d’Ulm © Claude Horstmann. Photo. DR Courtesy the artist Claude Horstmann, Plan, 2010 Diptyque, encre de Chine sur calque polyester, 70 x 92 cm chacun © Claude Horstmann. Photo. DR Courtesy the artist Claude Horstmann Venezia, 2011, sérigraphie, 63 x 44 cm (à gauche) Danse, 2010, sérigraphie, 63 x 44 cm (à droite) Vue de l’exposition « CROSSWORDS 2 », Galerie Jordan/Seydoux, Berlin, 2014 © Claude Horstmann. Photo. DR Courtesy the artist Claude Horstmann, Mur, 2013 Impression numérique, 89 x 129 cm © Claude Horstmann. Photo. DR Courtesy the artist « Les sérigraphies ont comme motifs des notes trouvées de personnes anonymes. » (Claude Horstmann) CLAUDE HORSTMANN Née à Minden en 1960. Vit et travaille à Stuttgart et Marseille. www.claudehorstmann.de Expositions individuelles et performances (sélection) 2015 my translators transformers, Galerie im Kornhaus, Kirchheim/Teck MARSEILLE WORKS, Galerie Gudrun Fuckner, Ludwigsburg 2013 THE DARKER, Galerie Laura Mars Grp., Berlin 2011 Claude Horstmann, Le Cube, Haute école des arts du Rhin, Strasbourg 2010 PERMANENT SIGNAL, Galerie Laura Mars Grp., Berlin du sagst dein haus ist fast leer, Schauraum, Nürtingen, performance avec Kurt Laurenz Theinert 2008 124HOURROOM, Galerie du Tableau, Marseille NORMALNULL, Tresor-Raum für flüchtige Kunst, Stuttgart, performance 2007 Fortune Drawings, C1, Kunsthalle Göppingen ON DRAWING ON, art3, Valence Galerie OÙ, Marseille, avec Emmanuelle Germain 2005 L’Habité, Le SEPA/Bon Accueil, Rennes rest, Kunstmuseum Stuttgart, performance 2003 X-olation room, Württembergischer Kunstverein Stuttgart avec Stéphane Le Mercier 2000 called to be - to be called, Galerie der Stadt Stuttgart, performance avec Stéphane Le Mercier Landschaft ist nicht die Lösung, Stiftung Domnick, Nürtingen 1998 Hundert Räume, Heidelberger Kunstverein I was a secret person, Galerie Tilly Haderek, Stuttgart 1996 kannst du mal die Skulptur nach Norden halten, Staatsgalerie Stuttgart, performance avec Andreas Schmid Expositions collectives (sélection) 2015 À L’HEURE DU DESSIN, 2e temps, Château de Servières, Marseille 2014 Hello Goodbye, Galerie Laura Mars Grp., Berlin CROSSWORDS 2, Galerie Jordan/Seydoux et LAGE EGAL, Raum für aktuelle Kunst, Berlin 2041 Endlosschleife, Württembergischer Kunstverein Stuttgart 2013 Les douceurs du péché, FRAC Provence-Alpes-Côtes d’Azur, Marseille Résidences croisées, Centre européen des actions artistiques contemporaines CEAAC, Strasbourg On était tellement ailleurs, La Chaufferie, Haute école des arts du Rhin, Strasbourg 2012 TEXTILES, Kunstverein Untergröningen 2011 Stuttgart, how are you doing?, Künstlerhaus Stuttgart BODY: SPACE, Kunstverein Neuhausen a.d.F. 2010 Antigrav, Parrotta Contemporary Art, Stuttgart 2009 DRAWING SCULPTURE, Daimler Contemporary, Haus Huth, Berlin Polyglottolalia, Tensta Konsthall, Stockholm Anonyme Zeichner, Kunstraum Kreuzberg / Bethanien, Berlin 2008 HELLO, Galerie Laura Mars Grp., Berlin Re-Cherche, échange d’artistes entre le Baden-Württemberg et la région Rhône-Alpes, Akademie der Bildenden Künste Stuttgart 2005 XVe Bourse d’Art Monumental, Galerie Fernand Léger, Centre d’Art d’Ivry-sur-Seine 2004 Passage, Goethe Institut, Istanbul 2003 Natures apprivoisées, Galerie des Grands Bains Douches, Marseille 2002 In portraiture irrelevance is ugliness, Galerie Reinhard Hauff, Stuttgart Retour de Paris, Akademie Schloss Solitude, Stuttgart JOSÉPHINE KAEPPELIN Elle interroge la prédominance de la machine, donc des systèmes dans le monde d’aujourd’hui. Utilisant des formats prédéfinis, standards, des paramètres par défaut, elle expérimente la réappropriation par l’utilisation. Employer une machine à contreemploi, ou dévier la finalité d’un programme peuvent être assimilé à des actes de résistance – un moyen de créer un temps et un espace de liberté et de réflexivité. Ces travaux récents considèrent un système à plus grande échelle : la société. Elle collabore non plus uniquement avec son imprimante de bureau et le logiciel Microsoft Word, mais avec des entreprises, des artisans, des professionnels de secteurs différents pour comprendre d’autres systèmes d’activités. Son travail convoque des sujets tels que l’automatisation, la valeur intime du travail, la quête humaine de sens, les différents systèmes de langage, de symbole ou de communication (geste, texte, signe, son). Elle écoute, observe, collecte des éléments ou isole un geste pour recentrer l’attention sur la présence humaine au sein d’un environnement quotidien orchestré de plus en plus par des programmes. Elle interroge la conscience dans l’action et le « faire », l’indépendance de choix et la singularité d’une personne au sein d’un système. Comment agit-on sur lui ? Comment agit-il sur nous ? © DR Joséphine Kaeppelin, Imminent Landscape, 2015 Installation papier peint, impression numérique, dimensions variables © Joséphine Kaeppelin. Photo. DR Courtesy the artist Joséphine Kaeppelin, Il faut qu’il se passe quelque chose. Something must happen, 2014 Affiche pour l’extérieur, impression numérique, édition illimitée, dimensions variables © Joséphine Kaeppelin. Photo. DR Courtesy the artist Joséphine Kaeppelin, Now. it’s the moment where the story can start again, 2015 Affiche pour l’extérieur, impression numérique, édition illimitée, dimensions variables © Joséphine Kaeppelin. Photo. DR Courtesy the artist JOSÉPHINE KAEPPELIN Née à Lyon en 1985. Vit et travaille à Bruxelles. www.josephinekaeppelin.com Expositions personnelles (sélection) 2014 [ _ ], Espace international du CEAAC, Strasbourg Something must happen., Gallery Greusslich Contemporary, BerlinHow to get out of the screen, online exhibition, curator : M. Roy, PLAC (Petit Lieu de l’Art Contemporain), Toulon ON / OFF, Greylight Projects, Brussels 2013 Management des impressions, MBDTCurators, Nantes screen/space, Gedok e.V., Stuttgart Press here to stop, curated by Les commissaires anonymes, POPPOSITIONS Off-Fair, Brass, Bruxelles Expositions collectives (sélection) 2016 Group show, Galerie Eva Meyer, Paris 2015 Il faut qu’il se passe quelque chose. Exposition de Noël, Ancien Musée de Peinture, Grenoble Les cimes des arbres, peut-être Iconoscope, Montpellier SPAM !, gallery Anni Gabrielli, Montpellier Bastion commun, Barrage Vauban, Strasbourg OFFM public art panels, international billboards exhibition, Frankfurt Imminent Landscape & Notes from the Other Side, Rooster Gallery, NYC Conversations sur l’invisible, Galerie Martine Aboucaya, Paris Intertidal, commissariat MBDTCurators, Galerie Eva Meyer, Paris La mécanique des gestes, galerie du Théâtre de Privas, Privas 2014 The shortest distance between two points, Cur. R.Vera Steinberg, J. Berger, Syndicat Potentiel, Strasbourg Gallery My Monkey, 6 week-ends d’art contemporain a project by Le Mètre Carré (association), Nancy This Page Intentionally Left Blank, curated by Franz Thalmair, Akbank Art Center, Istanbul 2013 GC/Watch_List Joséphine Kaeppelin + Zach Trow, Gallery Greusslich Contemporary, Berlin Résidences croisées, Espace International du CEAAC, Strasbourg Digital art festival, curated by DatAData from ENSBA Lyon / www. regam.net, Nabeul On était tellement ailleurs, La Chaufferie, HEAD, Strasbourg 2012 Project OCTOPUS, online exhibition, curated by M. Aktypi and N. Frespech with poptronics.fr Exposition de Noël, organised by Le Magasin CNAC, Ancien Musée de Peinture, Grenoble Project room n°11, curated by Sophie Kaplan, CRAC Alsace, Altkirch Les cascades de l’Infraréel, curated by Les commissaires anonymes, XPO Gallery, Paris Statement, Rathaus, Stuttgart Faire Faire, Abbaye d’Alspach, Kaysersberg Biennale de Mulhouse 012 2011 ueber-setzen, Atelier Wilhelmstrasse, Stuttgart REGIONALE 12, Information und Erfarhung, Kunstverein, Freiburg « A4 », a project by the CRAC Alsace and the Kunsthalle Mulhouse Idiolecte(s), Jeanne Berger/Joséphine Kaeppelin, Syndicat potentiel, Strasbourg Une exposition en 4 actes, curated by Sophie Kaplan, espace Apollonia, Strasbourg Séance tenante, FRAC Alsace, Sélestat 2010 Design Parade 05, exhibition of the 10 finalist designers, Villa Noailles, Hyères BERNARD MONINOT « Depuis plusieurs années je dessine avec des phénomènes, et je prospecte pour trouver d’autres moyens de mettre en œuvre mon travail, le faire évoluer et le réfléchir. Ondes sonores, résonances, mouvements vibratoires de poussière ou de pigments volatiles, produits par l’impact d’un coup de marteau, ou diapasons pour transférer et fixer mes traits sur des verres préparés. Dessins d’ombres portées à même le mur, la lumière étant le vecteur de figures (dessins obstacles) réalisées avec des structures de cordes de piano, de verre, de plexi, ou de mica, soumis à l’éclairage directionnel d’une lampe (les studiolos). Ainsi je me suis éloigné peu à peu des notions de tracés ou d’empreintes, liées au dessin déposé par un geste (trajet sur un support déployé dans une durée). Le caractère précaire et instantané de mes travaux d’ombres me permet de concevoir des œuvres où l’instant de l’apparition de l’image et le temps de sa fabrication ne font qu’un. D’autres travaux que je mène parallèlement procèdent autrement (en plein air) : je collecte dans différents lieux du monde (jardins, paysages, déserts) la mémoire du vent. Pour cela, j’ai mis au point un appareil capteur très simple qui recueille dans des boîtes de verre de chimie, préalablement obscurcies avec du noir de fumée, le dessin que fait dans l’air la pointe de certains végétaux. Saisir ce mouvement, le faire « se dessiner », nécessite d’appréhender simultanément un ensemble de paramètres complexes : nature du lieu, direction, impulsion, vitesse du vent, structure du végétal, variabilité du champ de son oscillation - afin de situer la partie de la plante pouvant peut-être tracer. Toutes les plantes ne peuvent pas dessiner, là encore à certains moments seulement quelque chose a lieu et se prête à l’écriture du vent. Souvent l’improbable figure ne se produit pas? Les dispositifs que je mets en place, les outils, ainsi que les instruments capteurs me permettent, plutôt que de la concevoir, de faire advenir le dessin. » Bernard Moninot Bernard Moninot, Silent-listen, 1908.27, 2010-2011 Dessin sur soie, 140 x 114 cm © Bernard Moninot Courtesy the artist Bernard Moninot, Je mets les gants blancs, 2003 Dessin, 314,5 x 140 cm © Bernard Moninot. Photo. DR Courtesy the artist L’œuvre de Bernard Moninot ne rentre dans aucune des grandes catégories expressives. Bien qu’elle travaille avec la pigmentation, elle ne ressortit pas à la peinture, bien qu’elle se déploie dans l’espace, elle ne se donne pas à percevoir en tant que sculpture et enfin elle ne relève pas véritablement de ce que l’on entend par installation. Le plus juste serait de dire qu’elle est de l’ordre du dessin : mais un dessin élargi (au sens où Novalis avait pu parler de « poésie élargie »), se déployant en objets spatiaux sur ou par des matériaux de tracement et d’inscription absolument originaux. Jean-Christophe Bailly Bernard Moninot, Carbones - Ensemble de 40 dessins, 2000 Pigments purs fixés sur carbone, 278,2 x 30,2 cm © Bernard Moninot. Photo. DR Courtesy the artist BERNARD MONINOT Né à Le Fay en 1949. Vit et travaille à Le Pré Saint-Gervais et à Château-Chalon. www.bernardmoninot.com Expositions personnelles depuis 2006 (sélection) 2015 Entre temps, Galerie Jean Fournier 2014 Dessins, Cabinet Jean Bonna, École des Beaux-Arts de Paris 2013 Antichambre, Galerie Andata.Ritorno, Genève 2012 Musée Jean Cocteau, collection Séverin Wunderman, Menton Galerie Baudoin Lebon, Paris. Galerie Catherine Putman, Paris En lumière(s), Saline Royale d’Arc et Senans Château de Lescombes, Eysines 2011 Galerie Andata-Ritorno, Genève, Suisse. En lumière(S)#1. Saline Royale d’Arc et Senans 2010 Tout ne tient qu’à un fil, galerie de l’École supérieure d’art de Lorient La Tôlerie, Clermont-Ferrand 2009 Galerie Baudoin Lebon, Paris Galerie Catherine Putman, Paris MAC/VAL, Musée d’art contemporain du Val de Marne, Vitry-sur-Seine 2007 La Mémoire du Vent, Université de Téhéran, Iran 2006 La Mémoire du Vent, l’Art dans les Chapelles, chapelle Sainte Noyale, Pontivy Expositions collectives depuis 2007 (sélection) 2015 À quatre mains, hommage à Eric Seydoux, La Box, Bourges Hypothèses, La Couleuvre, Saint-Ouen, commissariat Philippe Richard Entre eux et moi, Galerie Catherine Putman, hommage à Catherine Putman 2014 1964- 2014 : Cinquante ans de chef d’œuvres à la Fondation Maeght 2013 Les aventures de la vérité, Peinture et philosophie, Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence Donation Florence et Daniel Guerlain, Centre Pompidou, Paris La main invente le dessin, FRAC Picardie, Abbaye de Saint Riquier Dans la porte tambour - lignes et surfaces d’évasion dans l’œuvre de Bernard Moninot, Mamco, Genève 2012 Les affinités végétales, Saline Royale d’Arc et Senans Le dessin phénoménal, LAAC de Dunkerque Les Pélagiques#2 - La mesure des choses, Musée des Beaux-Arts de Dunkerque 2011 50 artistes une collection, Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence Espaces de destins : espèces de dessin, Le 19 Centre d’art contemporain, Monbéliard Incandescence, Musée des Beaux-Arts, Vannes Le Biais du dessin, l’H du Siège, Valenciennes Ombres et lumières, FRAC Picardie, Musée de la Tapisserie, Beauvais 2010 Art et contemporain à tous les étages, Musée des Beaux-Arts de Dole Charles Fourier ou l’attraction passionnée, Musée des Beaux-Arts de Besançon Listen to your eyes, FRAC Loraine, École d’art de Metz Le paradoxe du diaphane et du mur, galerie Agart – Tannerie, Amilly Drawing time / Le temps du dessin, Musée des Beaux-Arts de Nancy Portraits d’objets, FRAC Picardie, Soissons 2009 L’Art du carnet de voyage, Musée de la Poste, Paris 2007 Dessins de la collection Florence et Daniel Guerlain, Ambassade de France, New-York Stardust, MAC/VAL, Musée d’art contemporain du Val De Marne, Vitrysur-Seine Invention et Transgression : le Dessin au XXe siècle, choix de la collection du cabinet d’art graphique du Centre Pompidou, Musée des Beaux-Arts, Besançon Traits, Lignes et Ricochets, FRAC Picardie, Soisson, Arsenal de Saint Jean des Vignes JOËLLE TUERLINCKX Une exposition, c’est un cadrage en pointillé. Un moment nul, dans le sens « qui fait voir tous les autres mouvements ». (Joëlle Tuerlinckx) Les œuvres de Joëlle Tuerlinckx sont autant des esquisses préparatoires, des notes documentaires, des archives que des installations, des vidéos ou encore des projections. Tout son travail constitue une spatialisation de sa pensée artistique qui peut prendre la forme d’une exposition personnelle ou d’un catalogue qui vont venir marquer des étapes au sein de cette réflexion. L’artiste s’inscrit dans une démarche conceptuelle et propose des œuvres – accompagnées le plus souvent d’un protocole et d’un texte de présentation – qui suggèrent des pistes de réflexion, mais aussi des doutes et des questionnements chez le visiteur. Traces, illusions ou encore fragments, ses œuvres souvent éphémères peuvent susciter des récits. Ces derniers constituent la matière de prédilection de l’artiste qui précise qu’elle a « besoin de beaucoup d’histoires pour construire une exposition ». À la manière d’un chercheur ou d’un scientifique au sein de son laboratoire, elle invente des variations autour des relations qui lient image et mot ou encore espace et pensée. Procédant par comparaison, juxtaposition, accumulation ou encore ajout d’un élément inattendu, elle met en exergue le moment vécu, propose une expérience poétique à la fois physique, perceptive et intellectuelle au visiteur. Joëlle Tuerlinckx interroge régulièrement l’espace d’exposition dans son travail. Elle réalise des œuvres in progress dont la présentation ne cesse de varier et de se moduler en raison de leurs liens intrinsèques avec l’espace. Pourtant, les composantes de l’architecture sont désignées et remises en question. « Laisser le temps agir » et venir les changements : la dégradation, la décoloration, la transformation. © DR Joëlle Tuerlinckx, Peana CRYSTAL TIMES (CRYSTAL TIMES Base), 2009 Vue de l’installation © Joëlle Tuerlinckx Courtesy the artist L’art de Joëlle Tuerlinckx n’est pas une réponse et en aucun cas ne peut figer les choses. Il s’agit plutôt d’un exposé de faits, de pensées, de doutes, de questions. (...) Qu’il s’agisse d’œuvres préparatoires ou documentaires, d’installations, de vidéos, de projections, Joëlle Tuerlinckx articule sa réflexion entre l’image et le mot, l’espace et la pensée, l’exposition et le livre. Béatrice Josse Joëlle Tuerlinckx, Drawing Inventory - Drawing Center New York, 2006 Vue de l’installation « Retracing Exhibitions », Royal College of Art, Londres, 2009 © Joëlle Tuerlinckx. Photo. DR Courtesy the artist Joëlle Tuerlinckx, Vue de l’exposition « WOR(LD)K IN PROGRESS? », Wiels, centre d’art contemporain, Bruxelles, 2013 © Joëlle Tuerlinckx. Photo. DR Courtesy the artist Joëlle Tuerlinckx, Vues de l’exposition « WOR(L)D(K) IN PROGRESS? », Arnolfini art center, Bristol, 2014 © Joëlle Tuerlinckx. Photo. Stuart Whipps Courtesy the artist and Arnolfini, Bristol JOËLLE TUERLINCKX Née à Bruxelles en 1958. Vit et travaille à Bruxelles. http://nagel-draxler.de/artists/joelle-tuerlinckx/ Expositions personnelles depuis 2002 (sélection) 2015 1/Museum (X OBJETS PUBLIQUEMENT MIS EN SCÈNE)(X OBJECTEN PUBLIEK GETOOND), Galerie Nagel Draxler at Kunsthaus Lempertz, Bruxelles 2013 WORLD(K) IN PROGRESS?, Arnolfini – Centre for Contemporary Arts, Bristol WORLD(K) IN PROGRESS?, Haus der Kunst, Munich 2012 WOR(LD)K IN PROGRESS?, Wiels Contemporary Art Centre, Bruxelles THE WORKING PALACE presents THE HUMAN THEATER – Acte « La scène primitive », Art Basel Art Unlimited, Bâle 2011 MUSEE DE LA MEMOIRE-®PROPRIETE UNIVERSELLE, Cransa Geologie einer Arbeit. New and Old Paper-Assemblage in einer Kurzen Orangen Retrospektive, Galerie Christian Nagel, Berlin 2009 CRYSTAL TIMES – Reflexiones sin sol / Proyecciones sin objetos, Reina Sofia, Palacio de Cristal, Madrid 2008 EEN, TWEE, VEEL singles, doubles and multiples under glas and vitrines, Fries Museum, Leeuwarden 2007 64 EXPOSITIONS-MINUTE, MAMCO, Genève One printed page nr. 2: Joëlle Tuerlinckx, MoMA-editions, New York 2006 LES FILMS EUX-MÊMES : JOËLLE TUERLINCKX PAR WILLEM OOREBEEK, argos, Bruxelles After architecture, after, deSingel, Antwerp Drawing Inventory, Drawing Center, New York 2005 NO´W´ (no Rest. no Room. no Things. no Title), The Power Plant Contemporary Art Gallery, Toronto Le visiteur parfait, Austellungshalle Münster, Munster 2004 BILD, oder (MIT DEM FUSS IN DER REALITÄT) (together with Willem Oorebeek) Badischer Kunstverein, Karlsruhe 2003 Chicago Studies: Les Étants Donnés, The Renaissance Society, Chicago _stat.ic, the TENT, Rotterdam 2002 IN REAL TIME, South London Gallery, Londres Expositions collectives depuis 2010 (sélection) 2015 The Importance of Being. Contemporary art from Belgium in LatinAmerica, Museo Nacional de Bellas Artes, Havanna, Cuba GRAND ILLUSION(S), Simon Preston Gallery, New York Rock, Paper, Scissors: Drawn from the JoAnn Gonzalez Hickey Collection, Richard C. von Hess Foundation Works on Paper Gallery, Historic Landmark Building Pennsylvania Academy of The Fine Arts, Philadelphie Le souffleur. Schürmann trifft Ludwig, Ludwig Forum, Aachen IN/VISIBLE. À là recherche de chef-d’œuvre invisible. Regard sur la collection du FRAC Lorraine, Metz, ikob, Eupen 2014 Master Mould And Copy Room, CAFA Museum of the Central Academy of Fine Arts, Pékin Revolver II, Part Two: Traverse, Matt’s Gallery, Londres Manifesta 10, State Hermitage Museum, St. Petersbourg We Fragment, Collect and Narrate. Mit Werken aus den Sammlungen des FRAC Nord – Pas de Calais und des Kunstmuseum Thun, Kunstmuseum Thun, Thun 2013 Push pins in elastic space, Galerie Nelson-Freeman, Paris Adrian Piper, Joëlle Tuerlinckx, KIRWET, Elizabeth Dee Gallery, NewYork 2012 Predicting Memories, Vienna Art Week, Ehemaliges K. K. Telegrafenamt, Vienne LOCUS SOLUS DOMESTICUS, A.VE.NU.DE.JET.TE INSTITU DE CARTON, Bruxelles Dimensions variables, IAC Institut d’art contemporain, Villeurbanne. Wanderlust: A Never Ending Journey to the Other Side of the Hill, Artsonje Center, Seoul SuperBodies, 3rd Triennal of contemporary art, fashion and design (curated by Pieter T’ Jonck), Z33, Hasselt 2011 Radical Autonomy. Nieuwe werelden van niks, Netwerk / Centrum voor Hedendaagse Kunst, Aalst UnExibit, Generali Foundation, Vienna 2010 Manières Noires, Musée des Beaux-Arts, Mons La chambre de l’éloge: Marcel Broodthaers und heute, Kunstverein und Kunsthalle Düsseldorf, Dusseldorf On Line: Drawing Through the Twentieth Century, Museum of Modern Art, New York Body Speech: Joëlle Tuerlinckx, Ann Veronica Janssens, Ann-Theresa de Keersmaeker, Shangai World Expo, Shangai Wiels, Center for Contemporary Art, Bruxelles Les commissaires Manifestement Peint Vite Romain Boulay vit et travaille à Nantes et à Bruxelles. Diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Nantes, il a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Son travail questionne le rapport de la peinture à l’espace. En parallèle et depuis 2005, il développe une activité de commissaire au sein de l’association Manifestement Peint Vite. Il est également commissaire indépendant sur d’autres projets où il questionne le rapport des artistes aux lieux d’exposition, en particulier le concept de White Cube et sa neutralité. En 2012, il crée avec Carole Rivalin et Pierre-Alexandre Rémy l’association MilleFeuilles, dont il est le directeur. MilleFeuilles est une plateforme de production sur 600m2 qui comprend 18 ateliers d’artistes et des espaces de production pour des œuvres de grand format. Depuis 2011, Romain Boulay enseigne à l’Ecole Nationale d’Architecture de Nantes. Créée par des artistes, l’association Manifestement Peint Vite œuvre à la promotion de l’art contemporain et soutient plus particulièrement la jeune création. MPVite fait confiance aux jeunes plasticiens professionnels et leurs offre son soutien par un accompagnement personnalisé (production d’œuvres, organisation d’expositions, diffusion, éditions, actions culturelles, collaborations avec des entreprises, etc.). En rassemblant de nouveaux artistes de talent et en invitant le plus grand nombre à rencontrer leurs œuvres, l’équipe de MPVite fait le pari de développer la familiarité du public avec ce domaine artistique exigeant. Pour cela, elle souhaite démultiplier les occasions de rencontre avec les artistes et leurs créations. La fréquentation des lieux d’art doit devenir une pratique culturelle à part entière, tout comme l’achat d’œuvres et de publications. Dans ce contexte, MPVite a son rôle à jouer : aider les artistes à produire et s’exposer et développer l’engouement du public pour l’art contemporain. • Laurence Schmidlin est historienne de l’art. • Manifestement Peint Vite 3 rue Dufour 44000 Nantes +33 9 83 06 26 03 [email protected] www.mpvite.org Capture d’écran du site www.ddab.org project room : « Voir l’exposition » commissariat : Remi Parcollet, en partenariat avec Documents d’Artistes Bretagne et le Réseau documents d’artistes 12 février - 10 mars 2016 Vernissage le jeudi 11 février à 18h « Voir l’exposition » fait suite à une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes à Remi Parcollet pour le site reseau-dda.org. Remi Parcollet travaille sur l’Histoire des expositions à partir d’approches contemporaines des archives visuelles. En s’appuyant sur le large corpus d’artistes représentés sur les sites Documents d’artistes en régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, il a poursuivi son analyse de la documentation photographique des œuvres en situation d’exposition dans le contexte d’une base de données en ligne. ● Une reproduction photographique est à l’évidence un moyen de connaissance d’une œuvre. Mais la question de la documentation par la photographie des œuvres en situation d’exposition appelle une réflexion plus large sur la photographie comme outil dans le travail de création, qui dépasse les enjeux de conservation, de diffusion et de médiation. Une photographie de vue d’exposition n’est jamais une reproduction, elle se détermine en fonction du temps et de l’espace. Elle est un outil documentaire, après, pendant et même avant l’exposition. La mise en photographie dont l’exposition a toujours fait l’objet permet les « comparaisons » et « vérifications » qui influent, par voie de conséquence, sur sa conception. Dans le contexte de l’éphémère, ces photographies d’expositions, bien souvent substituées aux souvenirs, ne peuvent plus être envisagées comme un médium transparent. ● Voir la publication numérique de Remi Parcollet sur le site du Réseau documents d’artistes : http://www.reseau-dda.org/productions-editoriales/invitations-editoriales.html ● La multiplication des supports de publication et de diffusion de cette documentation photographique, en particulier avec Internet, facilite la médiatisation de l’exposition mais aussi son archivage et même sa patrimonialisation. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la perception de l’œuvre d’art. On assiste à une décontextualisation impliquant une réinterprétation qui risque bien souvent de modifier la nature de l’œuvre ou le propos de l’auteur. Documents d’artistes constitue dans les régions PACA, Bretagne, Rhône-Alpes et Aquitaine, une plateforme de référence pour les artistes et une ressource pour les professionnels. Ces bases de données ont la particularité d’être élaborées en dialogue avec les artistes. Concernant la diversité des pratiques artistiques d’aujourd’hui dans leurs rapports à l’exposition, il est singulièrement révélateur d’y observer la place et le rôle des photographies d’expositions notamment vis à vis d’autres documents : photographies d’œuvres, reproductions, notes descriptives, textes, extraits vidéo et sonores. Une première approche de ces questions a été développée dans le cadre d’une invitation éditoriale du Réseau documents d’artistes. Cette publication numérique intitulée « Voir l’exposition » a révélé un ensemble de réflexions de nature pragmatique appelant un projet curatorial éponyme. Transposer une base de données comme Documents d’artistes sous forme d’exposition permet par un exercice de mise en abîme et de corrélation, de penser les enjeux de représentation des œuvres exposées, de diffusion en ligne et de dématérialisation. L’Atlas Mnemosyne d’Aby Warburg est très certainement un ancêtre des bases de données d’images d’aujourd’hui. Il était destiné à rendre visibles les rapports entre différentes formes, cultures et périodes par la force du montage d’une Histoire de l’art sans texte, le vide qui séparait les images comptait tout autant. Warburg évoquait une « iconologie de l’intervalle » où le vide est un espace de pensée. À la même période Heinrich Wölfflin a initié la pratique de l’historien de l’art par une méthode de comparaison des œuvres pour développer une typologie des styles, basée sur l’usage d’une double projection simultanée de diapositives. La mise en relation des documents, l’élaboration de correspondances, l’analogie, sont ainsi au cœur de la méthodologie en Histoire de l’art. Rapprocher non plus seulement des documents mais des œuvres dans un lieu, un environnement, avec l’objectif de créer du sens, voire de formaliser un discours, correspond à une autre pratique, qui entre alors en résonance, celle du commissaire ou du curateur. « Voir l’exposition » s’inscrit comme un dispositif de monstration, à l’inverse d’une tentative d’exposition dématérialisée, cette mise en espace d’une base de données documentaire évolue de manière processuelle proposant non plus l’expérience de l’œuvre elle-même mais celle de sa perception lorsqu’elle est exposée à la lumière et aux regards, de sa polysémie et de son image définies au travers du temps et de l’espace. Le musée imaginaire de Malraux n’avait pas de mur et les images digitales n’ont pas de consistance. Mais voir l’exposition, et pas seulement les œuvres, nécessite une expérience tangible et réflexive, une mise en abîme orchestrée pour transcender le document. Extraire des images, les imprimer pour les inscrire puis les déplacer sur le mur permet de constituer, au-delà de l’interface numérique, de nouvelles configurations, des constellations dont le mouvement entraîne un renouvellement du regard sur les œuvres exposées. Remi Parcollet Liste des artistes : Yuna Amand, Maya Andersson, Benoit Andro, Atelier BL119, Virginie Barré, Hervé Beurel, Jean-Marie Blanchet, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Lucie Chaumont, John Cornu, Jocelyn Cottencin, Sabine Delcour, Marc Desgrandchamps, Marcel Dinahet, Florence Doléac, Laetitia Donval, Antoine Dorotte, Philippe Droguet, Caroline Duchatelet, Laurent Duthion, Simon Feydieu, Francesco Finizio, Nicolas Floc’h, Julie C. Fortier, Aicha Hamu, Laurent Kropf, Pierre Labat, Benoit Laffiché, Jean-Benoit Lallemant, Angélique Lecaille, Laurent Le Deunff, André Léocat, Briac Leprêtre, Arnaud Maguet, Pierre Malphettes, Damien Marchal, Nicolas Milhé, BenoitMarie Moriceau, Marine Pagès, Bruno Peinado, Emilie Perotto, Aurélie Pétrel, Pugnaire & Raffini, Catherine Rannou, Emmanuel Régent, Pascal Rivet, Muriel Rodolosse, Yvan Salomone, Bettina Samson, Linda Sanchez, Yann Sérandour, Eva Taulois, Jean-Paul Thibeau, Jeanne Tzaut, Arnaud Vasseux, Jacques Vieille, Jacques Villeglé, Sébastien Vonier. ● Liste des photographes : Anoush Abrar, Stéphane Accarie, Blaise Adilon, Sébastien Agnetti, Vlado Alonso et Baptiste Coulon, Alain Alquier, Pierre Antoine, Hervé Beurel, Charlie Boisson, Etienne Bossut, Pascal Broccolichi, Cyrille Cauvet, John Cornu, Baptiste Croze, Gaëlle Deleflie, Frédéric Deval, Marcel Dinahet, Marc Domage, Antoine Dorotte, Laurent Duthion, Antonin Etard, Cédrick Eymenier, Rebecca Fanuele, Jacques Faujour, Julie C. Fortier, Gae, Isabelle Giovacchini, Patrice Goasduff, Laurence Godart, Laurent Grivet, Olivier Hamery, Claire-Jeanne Jézèquiel, Dieter Kik, Keizo Kioku, Florian Kleinefenn, Jean-Benoit Lallemant, Alain Le Bot, Laurent Lecat, Erwan Legars, Stéphane Le Mercier, Alain Le Nouail, Briac Leprêtre, JeanChristophe Lett, Salvatore Licitra, Marielys Lorthios, Cary Markerink, Benoit Mauras, Julien Mignot, Aurélien Mole, André Morin, Nicolas Ollier, Henri Perrot, Jean-Michel Petit, Philippe Piguet, Heinz Preizig, Stéphanie Pretnar, Pascal Rivet, Hervé Ronné, Adrien Selbert, Yann Sérandour, Bertrand Stofieth, Erik Sturm, Anders Sune Berg, Eva Taulois, Maxime Thieffine, Nicolas Touzalin, Grégoire Vieille. LE COMMISSAIRE REMI PARCOLLET est historien de l’art contemporain. Il travaille sur l’histoire des expositions, à partir d’approches contemporaines des archives visuelles, du patrimoine et des humanités numériques, du traitement des images dans l’histoire des musées et des témoignages visuels dans le champ artistique et culturel. Postdoctorant au Laboratoire d’Excellence « Création Art et Patrimoine » en 2012-2013 (HICSA, MNAM-CCI), il a travaillé à la mise en place du programme histoire des expositions au Centre Pompidou. Il co-dirige la revue Postdocument. www.postdocument.net ● - « Writing Institutional Exhibition History: On the Centre Pompidou’s Catalogue raisonné », Journal of curatorial studies, Co-écrit avec Léa Catherine Szacka, juin 2015. - « Les archives photographiques du Centre Pompidou », Cahier du Labex CAP, Presses de la Sorbonne, mars 2015. - « Figures du « photomural » exposé», Art Press 2 sur le thème de l’exposition, février-mars-avril 2015. - « Ecrire l’histoire des expositions ». Revue Culture et Musées. « Documenter les collections, cataloguer l’exposition », n°22, janvier 2014. - « Histoire des Expositions du Centre Pompidou : réflexions sur la constitutions d’un catalogue raisonné » co-écrit avec Léa Catherine Szacka. Revue Marges n°15, novembre 2012. Aurélie Godard, Soul Gospel, 2015. © Photo. Sarah Duby project room : Aurélie Godard 12 février - 10 mars 2016 Vernissage le jeudi 11 février à 18h ● A voir également : « Entre Autres » 1% artistique, Bâtiment S, Université Rennes 2 - Campus Villejean Commande réalisée dans le cadre de l’obligation de décoration des constructions publiques conformément au décret n°2002-677 du 29 avril 2002, modifié Financeurs : État, Rennes Métropole, Conseil départemental 35, Région Maître d’ouvrage de l’opération : Rectorat d’académie / Service DICOSU ● Pour plus d’informations : www.aureliegodard.com À l’occasion de l’inauguration du 1% artistique d’Aurélie Godard sur le campus Villejean de l’Université Rennes 2, la Galerie Art & Essai est heureuse de consacrer une project room à l’artiste. Formée à la Villa Arson de Nice puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Aurélie Godard développe, depuis plus d’une dizaine d’années maintenant, son travail principalement du côté de la sculpture et de l’installation, tout en menant une réflexion sur la peinture. Captivée par les questions d’espace et d’échelle, l’artiste présente à la Galerie Art & Essai une proposition spécifique qui prolonge un tissu de relations et d’influences déjà présent dans ses productions antérieures. Autant maquettes que productions sculpturales, les œuvres exposées oscillent ainsi entre différents paradigmes, et affichent un caractère bricolé qui leur confèrent un potentiel de transformation et de narration. Des chaises, réalisées à l’aide de plaques BA13 hydrofuge vert pâle, sont ainsi installées le long des murs comme dans une salle d’attente, tandis que prend place, au centre de l’espace, une tour verticale démesurée, également produite en BA13, arborant un relief quasi cinétique. Rompue à l’exercice, Aurélie Godard se livre ici à une nouvelle construction de mémoire de maquettes de bâtiments modernes. L’hommage est cette fois rendu à l’un des immeubles élevé square des Hautes-Ourmes à Rennes par Georges Maillols, dans les années 1950. Inspiré par Le Corbusier et le mouvement du Bauhaus, et impliqué dans quelques 140 projets de construction à Rennes, cet architecte des « Trente glorieuses » avait pour optique d’élever l’immeuble le plus haut de la ville. Loin toutefois de vouloir produire une maquette réaliste, Aurélie Godard propose au sein de la project room une adaptation architecturale libre et libérée. Aurélie Godard Née en 1979 à Rennes. Vit et travaille à Paris. Expositions personnelles (sélection) 2014 Entre autre, Installation d’un ensemble de sculptures réalisées au titre du 1% artistique, Campus Villejean, Université Rennes 2. 2013 A certain ratio. Centre d’art les Capucins, Embrun. 2012 Et tu te souviens d’avoir été une bête de somme ?, exposition en duo avec David Tramut, Standards, Rennes 2011 Mercredi, viendras-tu manger, Jean, sur une nappe propre ?, Galerie Dohyang Lee, Paris Deux éclats blancs toutes les dix secondes, exposition en duo avec Ann Veronica Janssens, CRAC Alsace, commissariat Sophie Kaplan, Altkirch 2010 Deux éclats blanc toutes les dix secondes, exposition en duo avec Ann Veronica Janssens, Le Quartier, commissariat Keren Detton, Quimper Peu à peu, il a tout aboli, comme quelqu’un qu’on enferme dans une caisse et qu’on oblige à imaginer, La Chambre, Galerie Xippas, Paris 2009 Introduction à la nouvelle méthode, exposition personnelle en collaboration avec Chloé Dugit-Gros, commissariat Isabelle Reiher, Cosne sur Loire 2008 Shapes et forms, Galerie Philippe Samuel, Paris 2006 Mille Milliards de degrés, Galerie Eva Hober, Paris 12 août 1972, commissariat Keren Detton, La Planck, Paris Expositions collectives (sélection) 2015 Spoilers, Bazaar compatible program, Shanghai, Chine Chemin de traverse, commissariat Louma Salamé, Le 6b, Saint-Denis MP Session 1 Fantastik, commissariat Guillaume Louot, L’Assault de la menuiserie, Saint-Etienne Butter Side Up, commissariat Colombe Marcasiano, la Couleuvre, SaintOuen. Parties communes, Centre d’art APDV, Porte de Vincennes, Paris Black coffee, commissariat Camila Oliveira Fairclough, 25 rue du moulin joly, Paris 2013 Salle d’attente III, Galerie Laurent Mueller, commissariat Elvire Bonduelle, Paris Andrew ?, la Galerie, invitation de Alexandre et Florentine LamarcheOvize, Noisy-le-Sec Art by Telephone … Recalled, La Panacée – commissariat Sebastien Pluot et Fabien Vallos, Montpellier 2012 Les montagnes déplacées, Centre d’art les Capucins, commissariat Solenn Morel , Embrun Art by telephone…recalled, ESBA commissariat Sebastien Pluot et Fabien Vallos, Angers Caverne Cabinet ou les objets du déluge, Atelier de Virginie Yassef, commissariat de Ann Guillaume et Axelle Blanc, Paris La vie des Formes, Les Abattoirs, commissariat Géraldine Longueville, Toulouse Jamais deux fois pareil (ou pas exactement) en collaboration avec Chloé Dugit-Gros, Le 6b, commissariat Marie Bechetoille et Corinne Digard, Toulouse Maquillage, Le 6b sur une proposition de Marilyne Gillois, Saint-Denis Mot de Passe, Le 6b sur une proposition de Eléonore Cheneau, Camila Oliveira Fairclough, et Colombe Marcasiano, Saint-Denis Le chat est dans la forêt, sur une invitation de Julie Béna et Antonio Contador, entre la station de métro Pierre et Marie Curie et la rue Jean Legalleu à Ivry-sur-Seine Salon du dessin Drawing Now, stand Galerie Dohyang Lee, Paris. Structure de données, commissariat de Maëva Blandin, Oui Centre d’art contemporain, Grenoble et au Motel 763, Annecy Qui veut voyager loin ménage sa monture, Le 6b, Saint-Denis, une proposition de Christel Conchon et Nicolas Malclès-Sanuy 2011 Nopoto, association NOPOTO, atelier martin Bourdanove, Paris Le rêve de surplomber, Galerie Dohyang Lee, Paris 2001–2011, Soudain déjà !, Commissariat Guillaume Désanges, Ensba, Paris Particeps, particules, palissades, Galerie Arko, Nevers Outre-Forêt, Le 6b, commissariat de Joël Riff et Mathieu Buard, SaintDenis Table-Projecteur, commissariat d’Elvire Bonduelle, Cité des Arts, Paris Déplacer/Deplazieren, commissariat Kurt Forever, kulturpalast wedding international, Berlin Impression soleil, commissariat Stéphanie Cottin, Le 6b, Saint-Denis Un vide noir grésille, Galerie APDV, commissariat Yvon Nouzille, Paris L’art est un sport de combat, commissariat Jean-Marc Huitorel, Musée des Beaux-Arts, Calais Incidents maîtrisés, Espace de l´art concret, Mouans Sartoux 2010 Fiac, En collaboration avec Virginie Yassef, Jardin des Tuileries, Paris Reproduire, exposition collective, Le 6b, commissariat Kurt-Forever, Saint-Denis Sens de la visite, Galerie APDV, commissariat Yvon Nouzille, Paris The old sow sent them out to…, commissariat Martin Laborde, Project Room, le Wiels, Bruxelles My eyes keep me in trouble, commissariat CCNOA, la Station, Nice Take shape, make shift, commissariat Charlie Jeffery, Les instants chavirés, Montreuil Le carillon de Big Ben, en collaboration avec Virginie Yassef, commissariat Claire le Restif, CREDAC, Ivry-sur-Seine 2009 Un faible degré de dess(e)in, dessin mural, façade du Centre d’Art de la Ferme du Buisson, Noisiel Und 5 (voilà), commissariat Tilman, Maison Abandonnée, Nice Deux fois la même ville, commissariat Géraldine Longueville, vitrines à Nevers Plastique Danse Flore, avec Virginie Yassef, festival de danse et d’art plastique, direction artistique Frédérique Seguette, potager du roi, Versailles 169A2, appartement d’Eric Stephany, Paris Six Feet under, Glassbox Cité Universitaire, Paris Kiosque /images, en collaboration avec Chloé Dugit-Gros et Valérie du Chéné, commissariat Ann Guillaume et Leylagoor, Kiosque/image, Paris 2008 A Minima, avec Chloé Dugit-Gros, commissariat Estelle Nabeyrat, Galerie de La Friche Belle de Mai, Marseille Fade out, commissariat Stéphanie Cottin, Galerie Philippe Samuel, Paris Crossing the line, avec Virginie Yassef, French Institute, New-York La poursuite avec Gaëlle Hippolyte et V. Yassef, le Point Ephémère, Paris Le troisième paradis, commissariat Jeanne Granger et Géraldine Longueville, Glassbox, Cité Universitaire, Paris 2007 The man who shot Liberty Valence, commissariat Géraldine Longueville et Mark Geffriaud, La galerie extérieure, Unity, USA Places, commissariat S. Stoyanov, Luxe Gallery, New York Invitation furtive pour candidatures spontanées, invitation Marion Orel et David Ancelain La Station, Nice Actions suspendues (temps permettant), Collaboration avec Virginie Yassef, commissariat Sophie Kaplan, CRAC Alsace, Altkirch Vite, une échelle !, avec Gaëlle Hippolyte et Virginie Yassef, le Point Ephémère, Paris Collector, commissariat Julien Amicel, le Point Ephémère, Paris Augenblick, commissariat Stéphanie Cottin, Galerie Philippe Samuel, Paris 2006 La fabrique du dessin, commissariat Dominique Figarella, Emmanuel Saulnier, François Bouillon ENSBA, Paris 1664 Blanc, commissariat Alexandra Sénes, Galerie 31, Paris LA GALERIE ART & ESSAI EXPOSITION à venir Créée en 1985 par Gilbert Dupuis au sein de la Bibliothèque Universitaire du campus de Villejean de l’Université Rennes 2, la Galerie Art & Essai emménage ensuite en 1993 au rez-de-chaussée de cette même bibliothèque dans un espace qui lui est entièrement dédié. De septembre à juin, elle présente cinq expositions monographiques ou collectives d’artistes contemporains issus de la scène artistique française et internationale. Une des expositions est confiée au Master en Métiers et Arts de l’Exposition. Depuis janvier 2015, la galerie s’est enrichie d’une project room. Cette dernière est notamment mise à disposition de l’association étudiante esperluette qui s’attache à présenter et promouvoir le travail de jeunes artistes. La Galerie Art & Essai constitue un modèle singulier sur le plan culturel et universitaire. Elle métisse des missions artistiques, des fonctions universitaires et des objectifs pédagogiques. Elle est ainsi autant un lieu d’exposition, de professionnalisation, de recherches que d’échanges entre les artistes, les équipes de recherches, les étudiants et les publics. En synergie avec le Service culturel de l’Université Rennes 2, elle est gérée par une équipe d’étudiants de Licence et Master encadrée par un directeur (également enseignant). La Galerie Art & Essai est membre de l’association Art Contemporain en Bretagne. BEN KINMONT We are a multitude commissariat : Master Professionnel Métiers et Arts de l’Exposition 24 mars - 22 avril 2016 Vernissage le mercredi 23 mars à 18h • Directeur : John Cornu Coordinatrice : Elza Clarebout Régisseur des expositions : Benoit Gaudin ART & ESSAI Université Rennes 2 - Campus Villejean Place du Recteur Henri Le Moal 35000 Rennes +33299141142 [email protected] [email protected] www.espaceartetessai.com www.univ-rennes2.fr/culture • Métro Villejean-Université Bus n° C4/14/52/65/68/76/77/78/81/152ex/168ex • Entrée libre du lundi au vendredi de 13h à 18h Accueil des groupes sur rendez-vous Fermeture annuelle : juillet et août Accessible aux personnes à mobilité réduite
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