Vêtements pour femmes (fabrication)
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Vêtements pour femmes (fabrication) Août 2007 / ACH & FBO / GJO 7-TEX-06/X7 NAF : NACE : CITI : 18.2E 18.22 1810 Zoom unité : % de variation annuelle en valeur / Estimation et Prévisions Xerfi Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin 6% Prévisions 2008 4% Chiffre d’affaires HT des fabricants de PAP féminin (en valeur) 2% 2,0% +1,5% -2% Chiffre d’affaires HT des fabricants de PAP féminin (en valeur) -4% +2,0% 2000 +0,6% Prix à la conso. des vêtements de dessus pour femmes -0,1% Chiffre d’affaires HT des fabricants de PAP féminin (en valeur) +2,0% Prix à la production des articles de dessus +0,3% Nbre d’entreprises de 20 salariés et plus (**) Effectifs (**) -3,4 MdE 350 20 115 (*) données ou estimations 2006 (**) données 2005 Les leaders (*) CHANEL COORDINATON CHILDREN WORLWIDE FASHION DESIGN SPORTWEARS MORGAN PROMOD (*) classement alphabétique -6% -8% Les chiffres clés (*) Solde commercial 1,5% 0% Prévisions 2007 Conso. des ménages en PAP féminin (en valeur) Chiffre d’affaires hors taxes des fabricants de PAP féminin 2001 2002 2003 2004 2005 2006(e) 2007(p) 2008(p) A retenir Le chiffre d’affaires des fabricants français de vêtements de dessus pour femmes et fillettes progressera de 1,5% en valeur en 2008. Cette performance est tout à fait remarquable compte tenu du contexte concurrentiel dans lequel évoluent les opérateurs du secteur. En effet, l’avènement de la Chine comme premier importateur d’articles d’habillement en France est source d’inquiétudes. Il est en effet difficile de ne pas relier l’envolée des importations asiatiques aux importantes baisses de production enregistrées en France ces dernières années et ses conséquences en matières de démographies d’entreprises et d’emplois. Toutefois, les profondes mutations engagées dans le secteur ces dernières années, avec notamment le recentrage des opérateurs sur des activités à forte valeur ajoutée (création, marketing, etc.) et sur les textiles techniques (pôles de compétitivité) offrent une meilleure résistance aux PME encore actives dans la fabrication de vêtements de dessus. Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le tableau de bord économique (source Xerfi) Consommation des ménages en vêtements de dessus féminins unité : % de variations annuelles en euros constants Prix à la consommation des vêtements de dessus féminins unité : % de variations annuelles 3% Production de vêtements de dessus (NAF 18.2DE) unité : % de variations annuelles 0% 0,4% 0,2% 2% 0,0% -10% -0,2% 1% -0,4% 0% -0,6% -20% -0,8% -1% -1,0% -2% -1,2% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Chiffre d’affaires HT des fabricants des vêtements féminins unité : % de variations annuelles en valeur -30% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Déficit commercial de la fabrication de vêtement de dessus (NAF 18.2DE) unité : million d’euros 6% 4% 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Entreprises du secteur unité : nombre d’entreprises de 20 salariés et plus -3 100 550 -3 150 500 2% -3 200 0% 450 -2% -3 250 -4% -3 300 400 -6% 350 -3 350 20 08 p 20 07 p 20 05 20 06 e 20 04 20 03 20 02 20 01 -8% 20 00 2000 -3 400 300 2004 2005 2006 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Principales sociétés du secteur Sociétés Contrôle ou actionnariat Chiffre d’affaires non consolidé (M d’euros) Date de clôture CHANEL COORDINATION PROMOD Chanel (Cont.Maj.) 339,1 31/12/2005 Famille Pollet (59%) Personnel (nd) via Kroonestein (Pays-Bas) (40%) 294,7 28/02/2005 CHILDREN WORLWIDE FASHION Artal Luxembourg (Luxembourg) (100%) 169,7 31/12/2005 MORGAN Morgan International Participations (100%) 118,1 30/06/2005 DESIGN SPORTWEARS Holding Gérard Darel (100%) 102,8 31/12/2005 CHLOE INTERNATIONAL Compagnie Financière Richemont (Suisse) via Chloé (100%) 102,6 31/03/2006 SONIA RYKIEL CREATION DIFFUSION DE MODELES Sonia Rykiel 85,6 31/12/2005 MAJOR La Générale pour L'Enfant (100%) 82,2 31/12/2005 ZANNIER Financière Zannier (Cont.Maj.) 70,6 31/12/2005 KENZO nd 68,5 31/12/2004 CMC Pyramides (95%) 67,1 31/12/2003 TEAM TEX Team Tex Management (100%) 57,5 31/12/2005 YVES SAINT LAURENT Gucci Group (Pays-Bas) (nd) 53,9 31/12/2005 NED M Nedelian Alain (50%) M Nedelian Léon (50%) 52,6 31/12/2005 REUVEN'S II M Nataf Jacques via Sté Financière J Nataf (99%) 50,2 31/12/2004 GEORGES RECH Sté Apostrophe (100%) 43,4 31/12/2000 MIROGLIO FRANCE Miroglio (Italie) (99%) 40,7 31/12/2005 GROUPE SALMON ARC EN CIEL Baby Gift International System (100%) 39,4 31/12/2005 DEVERNOIS Id-Sparinvest A/S via ses Fonds (Danemark) via D S A (79,17%) 36,0 31/12/2005 LES CREATIONS LTN Ets Vergy Industrie (84%) 35,2 31/08/2006 CREATIONS NELSON Nelson Finances (100%) 34,5 31/08/2006 STE JEAN CACHAREL Famille Jean Bousquet (80%) Compagnie De Trésorerie Benjamin de Rothschild (Suisse) (20%) 33,2 31/10/2005 CATIMINI Financière Zannier (100%) 32,2 31/12/2005 Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 2 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Table des matières 0. SYNTHESE 5 1. L’ACTIVITE 7 1.1. Le cadre de l’étude _______________________________________________________ 8 Le champ statistique du secteur 8 Le poids du secteur dans la filière habillement en textile 9 Les sources d’information 10 1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________ 11 Le processus de fabrication 11 Les matières premières 12 Les produits 13 La clientèle 14 La distribution 15 1.3. La réglementation_______________________________________________________ 16 La fin des quotas 16 La lutte contre la contrefaçon 18 2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHE 20 2.1. La demande____________________________________________________________ 21 La consommation des ménages 21 Les prix à la consommation 23 2.2. L’offre_________________________________________________________________ 24 Le cadrage sectoriel 24 Le chiffre d’affaires des fabricants 25 Les prix à la production des articles de dessus 26 2.3. L’analyse du commerce extérieur__________________________________________ 27 Le solde commercial 27 Destinations des exportations 28 Origines des importations 29 2.4. Les prévisions pour 2008_________________________________________________ 30 Le scénario prévisionnel 30 Cadrage macro-sectoriel 31 Le chiffre d’affaires des fabricants 32 3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 33 3.1. Structure économique et industrielle _______________________________________ 34 Les chiffres clés du secteur 34 La localisation géographique 35 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 3 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Les pôles de compétitivité Concentration du secteur La diversification du secteur 36 37 38 3.2. Structure financière et forces en présence __________________________________ 39 Matrice de spécialité 39 3.3. Les groupes de luxe _____________________________________________________ 40 Chanel / Gérard Darel 40 Richemont 41 Sonia Rykiel 42 3.4. Les fabricants distributeurs de PAP féminin _________________________________ 43 Promod 43 Morgan 44 3.5. Les spécialistes de mode enfantine ________________________________________ 45 Sergent Major / Zannier 45 3.6. La vie du secteur _______________________________________________________ 46 Ephéméride 46 3.7. Les compétiteurs _______________________________________________________ 47 Le classement des groupes 47 Le classement des entreprises par chiffre d’affaires 48 Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée 50 Le classement des entreprises par taux de résultat net 52 4. SOURCES D’INFORMATION 54 5. NOTE METHODOLOGIQUE 56 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 4 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 0. Synthèse Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 5 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Malmenée par la concurrence, l’industrie de l’habillement se restructure… Ebranlée par la concurrence des pays à faibles coûts salariaux, l’industrie française de l’habillement a enregistré un net recul de sa production depuis le début des années 90, accentué par le démantèlement des quotas d’importation de produits chinois au 1er janvier 2005. Pour résister, les industriels hexagonaux ont choisi de se désengager des activités pour lesquelles ils ne sont plus compétitifs et de se recentrer sur des activités situées en amont et en aval de la filière (création et marketing notamment). … et adopte une logique différente… Grâce à cette logique plus immatérielle et commerciale, les fabricants de vêtements de dessus pour femmes ont réussi à maintenir le cap sur la croissance, principalement à l’étranger à l’origine de plus d’un tiers du chiffre d’affaires. Face à une demande domestique globalement stagnante et alimentée principalement par le « sourcing » étranger, les performances des opérateurs français sont tout à fait remarquables : +2% en valeur en 2006 et 2007 et +1,5% anticipés pour 2008. Celles-ci reposent principalement sur le retour en grâce de … qui a permis un retour en force de l’offre française l’offre française sur les marchés domestique et international. Les petites pièces de dessus (55% des quantités achetées), à l’image des tee-shirts, obéissent depuis peu à d’importants effets de mode qui tendent à favoriser les marques françaises et qui se sont révélés déterminants dans la compétitivité horsprix des industriels hexagonaux à l’international. Cet impact positif a été amplifié par une amélioration généralisée de la conjoncture économique. Mais des inquiétudes demeurent Les échanges extérieurs restent toutefois une source d’inquiétudes majeure pour certains opérateurs du secteur. En effet, les fabricants français devront faire face à la levée totale des quotas d’importations sur le textile et l’habillement au 1er janvier 2008. Cette mesure portera préjudice aux entreprises encore positionnées sur l’entrée de gamme et fabriquant leurs produits dans l’Hexagone. Mais ils sont de moins en moins nombreux dans ce cas. La restructuration du secteur de l’habillement féminin opérée ces dernières années à donner naissance à de nouvelles catégories d’opérateurs, davantage tournés vers l’innovation (privilégiée par la mise en place des pôles de compétitivité), l’originalité (notamment les produits « éthiques ») ou encore l’excellence (haut de gamme / luxe). Armelle Chevalier & Faïza Bolongaro, le 1er août 2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 6 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1. L’Activité Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 7 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le champ statistique du secteur 1.1. Le cadre de l’étude Une activité répertoriée sous le code NAF 18.2E La fabrication de vêtements pour femmes est répertoriée par l’INSEE sous le code 18.2E de la Nomenclature d’Activités Française (NAF). Intitulée « Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes », cette classe comprend notamment la fabrication de manteaux, de vêtements de pluie, de vestes, de pantalons, d’anoraks, d’ensembles, de tailleurs, de robes et de jupes, pour femmes et fillettes. Elle comprend également la réalisation de vêtements unisexes. En revanche, ce code n’inclut pas la fabrication de vêtements en fourrures, activité recensée sous la NAF 18.3Z, « Industrie des fourrures ». Nomenclature d’Activités Française : la fabrication de vêtements Intitulé Fabrication de vêtements de travail Fabrication de vêtements sur mesure Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garçonnets Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes Fabrication de vêtements de dessous Fabrication d'autres vêtements et accessoires Code NAF 18.2A 18.2C 18.2D 18.2E 18.2G 18.2J Sources : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003 Nomenclature des secteurs concernés Code NAF / Intitulé 18.2E – Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes Codes produits concernés 18.22.13 – Manteaux, en maille, pour femmes 18.22.14 – Costumes, robes, vestes, pantalons, en maille, pour femmes 18.22.31 – Manteau, en tissu, pour femmes 18.22.32 – Costumes, en tissu, pour femmes 18.22.33 – Vestes, en tissu, pour femmes 18.22.34 – Robes et jupes, en tissu, pour femmes 18.22.35 – Pantalons, en tissu, pour femmes 18.22.40 – Fripes 18.22.99 – Services industriels pour vêtements de dessus Sources : INSEE, NAF rév.1 – CPF rév.1, Edition 2003 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 8 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1.1. Le cadre de l’étude Le poids du secteur dans la filière habillement en textile La fabrication de vêtements de dessus est la principale composante de la filière habillement en textile. Elle représentait plus de la moitié du chiffre d’affaires total et des effectifs en 2005. La fabrication de vêtements de dessus est largement dominée par le segment des femmes et des fillettes (69,7% du chiffre d’affaires des vêtements de dessus et 81,4% du parc d’entreprises). Un poids écrasant La fabrication de vêtements en textile (*) Vêtements de travail (NAF 18.2A) CA : 427,2 ME 39 entreprises 2 289 salariés au 31/12 Vêtements en textile (NAF 18.2) CA : 11 067,8 ME 709 entreprises 52 506 salariés au 31/12 Vêtements sur mesure (NAF 18.2C) CA : 549,0 ME 10 entreprises 1 427 salariés au 31/12 Vêtements de dessus pour hommes et garçonnets (NAF18.2D) CA : 1 798,3ME 80 entreprises 7 084 salariés au 31/12 Vêtements de dessus pour femmes et fillettes (NAF 18.2.E) CA : 4 132,1 ME 350 entreprises 20 115 salariés au 31/12 Vêtements de dessous (NAF 18.2G) CA : 2 177,5 ME 132 entreprises 15 538 salariés au 31/12 Autres vêtements et accessoires (NAF 18.2J) CA : 1 983,7 ME 98 entreprises 6 053 salariés au 31/12 (*) entreprises de 20 salariés et plus Source : SESSI-EAE, dernières données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 9 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1.1. Le cadre de l’étude Les sources d’information Le secteur de la fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes est bien suivi statistiquement. Les informations proviennent essentiellement de la Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin, de l’INSEE et du SESSI. Fédération Française du Prêt-à-porter Féminin Le bilan annuel 2005 de la Fédération Française du Prêt-àPorter Féminin diffuse une analyse détaillée du marché français : consommation, chiffre d’affaires, réseaux de distribution, commerce extérieur, etc. IFM Créé en 1986 à l’initiative du Ministère de l’Industrie et des professions du textile et de l’habillement, l’Institut Français de la Mode fournit des informations économiques et sociétales sur le secteur du textile et de la mode à l’échelle de la France mais aussi du monde. Dans le cadre de cette étude, Xerfi a notamment eu recours aux données de consommation des ménages en prêt-à-porter féminin réalisées sur la base de panel de distributeurs. INSEE et Eurostat L’Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques (INSEE) et l’Office Statistique de l’Union Européenne (Eurostat) publient des statistiques récentes sur le secteur de la fabrication de vêtements de dessus : prix à la consommation, prix à la production, indice de production, etc. Les dernières données disponibles couvrent l’ensemble de l’année 2006. SESSI Le Service des Etudes et des Statistiques Industrielles (SESSI) du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie édite chaque année dans ses Enquêtes Annuelles d’Entreprises (EAE) des données structurelles sur le secteur de la fabrication de vêtements de dessus pour femmes : nombre d’entreprises, chiffre d’affaires, effectifs salariés, localisation géographique, concentration et diversification de l’activité. Les dernières données disponibles concernent l’année 2005. Unedic Pour affiner la partie concentration du secteur, l’Institut Xerfi a choisi d’avoir recours aux données publiées par le service statistiques de l’Unedic. Celui-ci fournit des chiffres concernant le nombre d’établissements et l’effectif salarié du secteur. Les dernières données disponibles datent de 2005 et concerne les établissements d’au moins un salarié. Douanes Les Douanes fournissent des données sur les échanges extérieurs de la France en vêtements de dessus. Elles offrent une répartition des échanges par pays et par zones. Presse La presse spécialisée (Industries Textiles, Le Journal du Textile) publie des informations sur le marché et les acteurs du secteur. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 10 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le processus de fabrication 1.2. Les fondamentaux du secteur La confection d’articles d’habillement : un processus en 4 étapes Matières premières Les produits en textile, qu’il s’agisse de tapis, de linge de maison et d’ameublement ou d’articles d’habillement, sont réalisés à partir de deux grandes familles de fibres textiles : les fibres naturelles (laine, coton, lin et soie) et les fibres synthétiques (acrylique, nylon, polyester, rayonne, etc.). Filature Moulinage / Texturation L’étape de moulinage/texturation consiste à tordre et/ou assembler plusieurs fils dans le but d'en modifier les caractéristiques. Tissage Chaîne / Trame Le tissage est un procédé d'entrecroisement en angle droit de deux fils destiné à former un tissu. Les fils de chaîne sont disposés dans le sens de la longueur du tissu et les fils de trame dans le sens de la largeur du tissu. Teinture La teinture permet de fixer un colorant, naturel ou synthétique, sur une matière textile par le biais d’une réaction physique ou chimique. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 11 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1.2. Les fondamentaux du secteur Définition Les matières premières Les matières premières utilisées dans l’industrie du textilehabillement sont définies comme étant filables, divisibles, résistantes, flexibles, ennoblies et d’une longueur minimale de 15 millimètres. Elles se distinguent par leur origine (animale, végétale, minérale ou chimique) et par leur forme (poil, fil, bourre ou filament). Ces matières premières se divisent en deux grandes catégories : les fibres naturelles et les fibres manufacturées. Les fibres naturelles et manufacturées Les fibres naturelles peuvent être soit d’origine végétale, soit d’origine animale. Le coton, le lin, le chanvre, le jute et la ramie sont des fibres végétales également nommées cellulosiques, alors que la laine, la soie et tous les autres poils d’animaux utilisés comme matière textile sont des fibres animales dîtes protéiniques. Les fibres naturelles - Le coton est une matière qui provient de la gousse du cotonnier. Son composant principal est la cellulose. Si les opérateurs utilisent essentiellement du coton naturel, la production de coton biologique tend à se développer. - La laine provient de la toison du mouton. Elle est principalement composée de kératine. Il y a trois types de laine : la laine vierge qui provient de la tonte des moutons, la laine de délainage qui provient des peaux de moutons tués pour la boucherie et la laine de récupération qui provient d’étoffes précédemment utilisées. Les fibres chimiques sont fabriquées à partir de matières premières plus ou moins élaborées. Parmi celles-ci on trouve les fibres artificielles et les fibres synthétiques. Les fibres manufacturées - Les fibres artificielles proviennent de produits naturels qui subissent une transformation à l’aide d’artifices, chimiques ou mécaniques, afin de les présenter sous forme de fibre. La viscose, l’acétate et le lyocell sont les principales fibres artificielles utilisées dans l’industrie textile. - Les fibres synthétiques sont produites à partir de matières d’origine chimique qui subissent des transformations afin de les rendre filables. Les fibres synthétiques les plus connues sont les polyamides, les polyesters, les acryliques, les chlorofibres et l’élasthanne. Le mélange des matières Afin de compenser les faiblesses de certaines fibres, il est possible d’effectuer des mélanges entre différentes matières. Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 12 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Les produits 1.2. Les fondamentaux du secteur La Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin distingue deux grandes catégories de vêtements, elles-mêmes divisées par familles de produits. Deux catégories de produits L’habillement féminin : deux grandes familles de produits (1) Les pièces de dessus Les vêtements de protection Manteaux et imperméables Anoraks, parkas, coupe-vents, blousons Blazers et vestes Manteaux, blousons, vestes en cuir et daim Gilets sans manches Silhouette féminine Pantalons et jeans Tailleurs et ensembles Robes Pantalons (*) Shorts et bermudas Jupes Salopettes, combinaisons Jeans Vêtements de travail Blouses et tabliers (*) Pantalons ville, loisirs, caleçons dessus, ville sport Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin (2) Les petites pièces de dessus Légères Chemisiers Tee-shirt de dessus Caracos, débardeurs de dessus Polos Bodies de dessus Epaisses Pull-overs, gilets, cardigans Sweatshirts Sport maille Survêtements, trainings Pantalons de sport Maillots de bain Hauts de sport, justaucorps, bodies Maillots de sport Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 13 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1.2. Les fondamentaux du secteur Une dépense de plus en plus réduite La clientèle Les ménages consacrent une part de plus en plus réduite de leur budget à l’habillement (environ 3,2% en 2005, contre 8,7% en 1960). Au cours de la dernière décennie, la baisse relative de ce poste a été plus importante que celle de l’alimentaire et s’explique notamment par la recherche de prix bas. Environ 1 100 euros sont consacrés chaque année à l’achat de vêtements, dont la moitié est imputable aux articles pour femmes. Les achats de vêtements des Français Budget global 1 600 euros sont dépensés chaque année pour les achats d’habillement et de chaussures, dont 1 100 euros pour les seuls vêtements. Ce budget se répartit de façon hétérogène selon le sexe et l’âge des consommateurs : Dépenses par sexe et par âge Femmes : en moyenne 550 euros Hommes : en moyenne 370 euros Enfants et nourrissons : en moyenne 180 euros Les femmes de 15 à 24 ans sont les plus dépensières, avec un budget de 915 euros, soit 66,4% de plus que la moyenne nationale Après 60 ans, les dépenses des Françaises en habillement se réduisent très nettement Les achats d’habillement sont proportionnellement plus importants en période de soldes (janvier et juillet) que le reste de l’année Dépenses par période et par catégorie de produits Les périodes de promotion sont également très appréciées Les femmes achètent davantage de petites pièces comme les teeshirt, les débardeurs ou les caracos, pour leur aspect mode et leurs petits prix. Sources : Francoscopie et TNS Secodip Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 14 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 La distribution 1.2. Les fondamentaux du secteur Les chaînes spécialisées toujours en tête Deux principaux circuits de distribution dominent le marché du PAP (Prêt-à-Porter) féminin : les chaînes spécialisées de moins de 400 m² et les magasins indépendants. Ensemble, ils ont concentré près de 57% du chiffre d’affaires sectoriel en 2005. Si les chaînes spécialisées ont gagné des parts de marché, c’est en partie au détriment des magasins indépendants (-0,6 point). Répartition des ventes par circuit de distribution en 2001 Répartition des ventes par circuit de distribution en 2005 unité : part en % du chiffre d’affaires total unité : part en % du chiffre d’affaires total Magasins indépendants 26,9% Chaines spécialisées 27,1% Magasins indépendants 25,2% Chaines spécialisées 31,7% GSS 11,8% Autres 13,4% Grands magasins 4,8% Supers et hypermarchés 6,4% Autres 11,9% Vente à distance 9,6% Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin GSS 10,1% Grands magasins 5,7% Supers et hypermarchés 5,9% Vente à distance 9,5% Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin Évolution des parts de marché par circuits de distribution unités : part en % du chiffre d’affaires, évolution en points Chaînes spécialisées (*) Magasins indépendants GSS (**) Grande Diffusion Vente à distance Supers et Hypermarchés Grands magasins Marchés et foires Autres circuits Magasins de sport Magasins populaires Total Part 2004 31,4% 25,8% 9,7% 9,9% 5,8% 5,6% 4,2% 4,1% 2,8% 0,7% 100,0% Part 2005 31,7% 25,2% 10,1% 9,5% 5,9% 5,7% 4,1% 3,8% 3,1% 0,9% 100,0% Evol. part 05 0,3 -0,6 0,4 -0,4 0,1 0,1 -0,1 -0,3 0,3 0,2 / (*) Les enseignes Zara et H&M sont regroupées dans les chaînes spécialisées (**) GSS : Grandes Surfaces Spécialisées (La Halle, Gémo, etc.) Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 15 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1.3. La réglementation La fin des quotas La fin des quotas d’importation sur le textile Le 1er janvier 2005, la fin de l’Accord sur les Textiles et les Vêtements (ATV) a levé les restrictions quantitatives à l’exportation de tous les pays membres de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Mis en place en 1974 par le GATT (General Agreement on Tarifs and Trade), l’ATV protégeait les industries locales de l’effet d’importations massives de produits textiles en provenance notamment de Chine. Cet accord autorisait différents pays à mettre en place une politique de quotas des importations de produits textiles. En 1994, date de création de l’OMC, seuls les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne pratiquaient encore cette politique de restriction quantitative. La clause de sauvegarde L’accord d’adhésion de la Chine à l’OMC (en 2001) prévoit une clause de sauvegarde qui autorise des mesures de protection sur le textile si les importations chinoises augmentent de façon soutenue. Elle consiste en une limitation de la hausse des importations à 7,5% (par rapport au douze mois précédents) jusqu’en 2008. Déferlante chinoise L’industrie textile européenne, après avoir constaté un boom des importations de textiles chinois entraînant une baisse des prix en Europe, a saisi dès le mois de mars 2005 la Commission européenne, en vue d’une application de la clause de sauvegarde sur 12 catégories de produits. Le 6 avril 2005, la Commission européenne a défini des « lignes directives » pour la mise en place de la clause de sauvegarde : - Des « niveaux d’alerte » par produits sont déterminés en fonction de la hausse des importations chinoises mais également de la part de marché de la Chine dans la catégorie de produits concernés. Ainsi, quand les importations de textile chinois augmentent trop fortement par rapport aux niveaux de 2004, des « enquêtes » peuvent être lancées. - Dans le cadre de l’« enquête », les parties intéressées doivent être consultées (21 jours) parallèlement à la mise en place de consultations « informelles » avec la Chine (60 jours). - Si les consultations ne débouchent pas sur une solution, les consultations « formelles » seront lancées avec la Chine, avec « en dernier recours », la consultation des Etats membres pour un éventuel déclenchement de la clause de sauvegarde. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 16 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 L’accord de Shanghai Le 10 juin 2005, a été signé entre l’Union européenne et la Chine, un accord rétablissant les quotas jusqu’en 2007 pour 10 catégories de produits : - pull-overs ; - pantalons pour homme ; - tee-shirts ; - chemises ; - soutiens-gorge ; - robes ; - linge de table ; - linge de lit ; - fils de lin ; - tissus en coton. Ces quotas sur les taux de croissance autorisés ont été compris, selon les produits, entre 8 et 12,5% pour 2005 et entre 10 et 12,5% pour 2006 et 2007. Théoriquement, ils prendront fin en 2008. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 17 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 1.3. La réglementation La lutte contre la contrefaçon Les professionnels du secteur du luxe et de la mode s'efforcent de sensibiliser l'opinion à l'amplification du phénomène de la contrefaçon. Estimée à près de 10% du commerce mondial, la contrefaçon représenterait jusqu’à 77 milliards d'euros de manque à gagner au niveau mondial. En France, une entreprise sur deux en serait affectée et le préjudice social s'élèverait à plus de 50 000 emplois. Loi du 9 mars 2004 La loi du 9 mars 2004 renforce les sanctions pour toute personne produisant, distribuant ou détenant de la contrefaçon. D'une manière générale, les peines d'emprisonnement passent de 2 à 3 ans et les amendes de 150 000 à 300 000 euros. Pour certains délits concernant les marques, les sanctions sont même portées à 4 ans d'emprisonnement et 400 000 euros d'amende. Par ailleurs, de nouvelles dispositions prévoient, lorsque les délits sont commis en bande organisée, une peine d'emprisonnement de 5 ans et 500 000 euros d'amende. Le 12 juillet 2005, la Commission européenne a adopté une proposition de directive et une proposition de décision-cadre dans le domaine de la contrefaçon. Elles visent à rapprocher – et parfois renforcer – les législations des 25 en matière de contrefaçon. La directive propose ainsi une définition « harmonisée » de ce délit. Elle qualifie « d'infraction pénale tout atteinte intentionnelle à un droit de la propriété intellectuelle commise à une échelle commerciale, ainsi que la tentative d'une telle atteinte, la complicité et l'incitation à une telle atteinte ». La décision-cadre, quant à elle, propose d'harmoniser les condamnations. Elle fixe à quatre ans de prison minimum, pour tous les pays de l'UE, les sanctions pénales, dès lors que l'infraction est commise dans le cadre d'une organisation criminelle, ou lorsque l'infraction met en danger la santé ou la sécurité des personnes. Un projet de loi pour la transposition de la directive européenne au niveau national a été présenté au Conseil des ministres début 2007. Le texte inclut notamment le droit à l’information sur les réseaux de contrefaçons, renforce la protection des preuves en faveur des victimes et améliore la réparation des préjudices des victimes de contrefaçon. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 18 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Vers un organisme international de lutte contre la contrefaçon ? En février 2007, le ministre français de l’économie, Thierry Breton, a présenté au sommet du G7 un projet de création d’un organisme international pour combattre la contrefaçon, à l’image du groupe d’action financière (Gafi) en charge de l’argent sale. Une telle structure pourrait servir de cadre à l’élaboration d’un nouveau traité qui compléterait les accords existants à l’Organisation Mondiale du Commerce sur les droits de propriété intellectuelle. Règlement européen sur la protection des dessins et des modèles Au terme de dix ans de travaux et de divergences nationales, le Conseil européen a adopté en décembre 2001 un règlement sur la protection des dessins et des modèles. En mars 2002, 60 jours après sa publication dans le Journal Officiel de la Communauté Européenne (Joce), il était possible d'obtenir une protection de dessins et modèles non enregistrés, point sur lequel les Fédérations européennes du textile et de l'habillement se sont particulièrement battues. De nombreux professionnels restent néanmoins sceptiques quant à l'harmonisation des décisions de justice. Sans travail de fond des magistrats, la crainte des opérateurs est d’aboutir à une situation de non-application des règlements comme c'est le cas en Italie où des législations existent déjà et sont plus que rarement appliquées. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 19 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 2. Analyse & perspectives du marché Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 20 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 La consommation des ménages 2.1. La demande Une croissance atone Victime des arbitrages de dépenses défavorables à l’habillement-cuir, la consommation des ménages en prêt-àporter féminin a de nouveau faiblement progressé en 2006 (+0,6% en valeur). Une fois encore les Françaises ont privilégié les petites pièces de dessus et notamment les teeshirts qui ont enregistré d’excellentes performances. Sur ce segment, les effets de mode ont joué à plein, tirant les quantités achetées à la hausse. Néanmoins, en valeur, la croissance est restée bridée par la concurrence étrangère, notamment asiatique, qui a pesé sur l’évolution des prix. Consommation en PAP féminin unité : % des variations annuelles en valeur 3% 2% 1% Entre 1995 et 2006, la consommation en prêt-à-porter féminin a progressé de 11,1% en valeur. 0% -1% -2% 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Source : Panel distributeurs, IFM Consommation en PAP féminin unités : indice en valeur, base 100 en 1995, % des variations annuelles Indice Croissance 1995 100,0 nd 1996 100,1 0,1% 1997 102,2 2,1% 1998 103,6 1,4% 1999 105,9 2,2% 2000 108,8 2,7% 2001 108,0 -0,7% 2002 109,4 1,3% 2003 108,3 -1,0% 2004 109,9 1,5% 2005 110,4 0,5% 2006 111,1 0,6% Source : Panel distributeurs, IFM Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 21 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Répartition de la consommation en pièces de dessus unité : part en % des quantités vendues Pantalons de ville, de loisirs et jeans 48% Autres pièces de dessus 5% Blazers et vestes 2% Caleçons 2% Shorts et bermudas 2% Manteaux, cabans, imperméables 5% Jupes 15% Anoraks, parkas, coupe-vent, blousons 6% Tailleurs et ensembles 7% Robes 8% Source : Fédération du prêt-à-porter féminin, dernières données 2005 Répartition de la consommation en petites pièces de dessus unité : part en % des quantités vendues Tee-shirts de dessus 42,2% Autres petites pièces de dessus 3,3% Pantalons de sport 0,9% Pull-over, gilets, car 24,6% Survêtements, trainings 0,9% Maillots de bain 4,6% Sweat-shirts et polos 5,6% Caracos, débardeurs de dessus 9,4% Chemisiers 8,5% Source : Fédération du prêt-à-porter féminin, dernières données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 22 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Les prix à la consommation 2.1. La demande Stabilisation des prix Les prix à la consommation des vêtements de dessus pour femmes se sont stabilisés en 2006 (-0,1%), confirmant la tendance observée depuis 2004. Les distributeurs tendent à passer commandes en Chine en début de saison (pour profiter d’une offre économique) mais ils se réapprovisionnent en cours d’année dans les pays d’Europe de l’Est ou du Maghreb pour réagir plus rapidement aux évolutions de la demande. Cette structure des approvisionnements des distributeurs contribue à la stabilisation des prix. Prix à la consommation des vêtements de dessus pour femmes et fillettes unité : % des variations en glissement annuel sur données trimestrielles 2% Orientés à la baisse au cours des deux premiers trimestres 2006, les prix à la consommation des vêtements de dessus pour femmes et fillettes se sont nettement redressés ensuite. Cette tendance s’est confirmée sur les deux premiers trimestres de l’exercice 2007. 1% -1% -2% -3% 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Source : INSEE Prix à la consommation des vêtements de dessus pour femmes et fillettes unité : indice de prix, base 100 en 1995, % des variations annuelles 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Indice 100,0 100,5 100,8 100,7 100,8 101,0 101,1 101,1 99,9 99,7 99,5 99,4 Croissance nd 0,5% 0,3% -0,1% 0,1% 0,2% 0,1% 0,0% -1,2% -0,2% -0,2% -0,1% Source : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 23 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le cadrage sectoriel 2.2. L’offre NB : En l’absence de données spécifiques à l’activité de fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes (NAF 18.2E), Xerfi a choisi de publier un indicateur de production agrégé relatif à l’ensemble des vêtements de dessus (hommes et femmes). Celui-ci permet de cadrer l’activité de notre secteur. Une nette amélioration en 2006 Face à une demande intérieure globalement stagnante et alimentée principalement par les importations (70% des achats sont effectués à l’étranger), la production française de vêtements de dessus a de nouveau reculé en volume en 2006, confirmant la tendance observée depuis 1995. Toutefois, l’ampleur de cette baisse a été nettement inférieure à celle enregistrée les années précédentes : -3,4% en volume, contre -16,4% en moyenne annuelle sur la période. Cette amélioration s’explique, en partie, par le dynamisme de l’offre française à l’étranger. Les petites pièces de dessus, qui représentent plus de la moitié des quantités achetées, obéissent depuis peu à d’importants effets de mode qui tendent à favoriser les marques françaises et qui se sont révélés déterminants dans la compétitivité hors prix des industriels hexagonaux à l’international. Production de vêtements de dessus unités : indice de volume, base 100 en 1995 ; % des variations annuelles 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Indice 100,0 80,9 72,2 65,2 53,4 41,1 36,9 28,0 22,3 18,3 14,5 14,0 Croissance nd -19,1% -10,8% -9,7% -18,1% -23,0% -10,2% -24,1% -20,4% -17,9% -20,8% -3,4% Source : Eurostat Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 24 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le chiffre d’affaires des fabricants 2.2. L’offre Déconnecté de l’indice de production Après une « bonne » année 2005, le chiffre d’affaires des fabricants français de prêt-à-porter féminin a progressé de 2% en valeur en 2006. Ce ralentissement s’explique par un moindre dynamisme des ventes à l’étranger, à l’origine de plus d’un tiers de l’activité. Sur le marché domestique, les opérateurs du secteur ont encore été confrontés à la concurrence des pays à bas coûts salariaux et notamment de la Chine. Les tensions se sont toutefois légèrement apaisées en 2006, l’offre française ayant davantage séduit que par le passé par sa créativité. Chiffre d’affaires HT du prêt-à-porter féminin unité : % de variation annuelle en valeur Entre 1997 et 2006, le chiffre d’affaires hors taxes des fabricants de prêt-à-porter féminin a progressé de 16,6% en valeur, pour s’établir à près de 5,5 milliards d’euros. 8,0% Sur la même période, la production de vêtements de dessus (NAF 18.2DE) a reculé de 80,6% en volume. Cet important écart s’explique par le repositionnement stratégique des opérateurs sur des activités de commerce et de services, mieux valorisées. 0,0% 6,0% 4,0% 2,0% -2,0% -4,0% -6,0% -8,0% 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006(e) Estimation Xerfi Source : Panel distributeurs, IFM Chiffre d’affaires HT du prêt-à-porter féminin (femmes et fillettes) unités : million d’euros et croissance en % Chiffre d’affaires 4 448,5 4 448,5 4 702,9 4 785,8 4 953,7 5 153,5 5 285,1 5 514,1 5 110,3 5 204,0 5 375,7 5 483,2 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (e) Croissance nd 0,0% 5,7% 1,8% 3,5% 4,0% 2,6% 4,3% -7,3% 1,8% 3,3% 2,0% Estimation Xerfi Source : Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 25 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Les prix à la production des articles de dessus 2.2. L’offre NB : En l’absence de données spécifiques sur l’évolution des prix de vente des articles de dessus pour femmes et fillettes, Xerfi a choisi de publier un indicateur agrégé relatif aux codes NAF 18.2D (vêtements de dessus pour hommes et garçonnets) et 18.2E (vêtements de dessus pour femmes et fillettes). Stabilisation des prix de à la production Les prix à la production des articles de dessus ont renoué avec une croissance faible en 2006 (+0,3%), après quatre année consécutives de baisse. Ces revalorisations sont principalement imputables aux évolutions des cours du coton et de la laine, qui ont progressé de respectivement 4,7% et 3,8% en 2006. Toutefois, eu égard à la vive concurrence qui s’exerce dans le secteur, les opérateurs ont choisi de ne pas répercuter l’intégralité de ces hausses dans leurs tarifs, rognant ainsi sur leurs marges. Prix à la production des articles de dessus unité : % des variations en glissement annuel sur données trimestrielles 1% 0% -1% Les prix à la production des articles de dessus ont progressé tout au long de l’année 2006, avant de reculer à partir du premier trimestre 2007. -2% -3% -4% -5% 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Source : INSEE Prix à la production des articles de dessus unités : indice base 100 en 2001 et % de variations annuelles Entre 2001 et 2006 les prix à la production des articles de dessus ont diminué de 5,8%. 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Indice 100,0 96,6 95,3 94,9 93,9 94,2 Croissance nd -3,4% -1,3% -0,4% -1,1% 0,3% Source : INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 26 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le solde commercial 2.3. L’analyse du commerce extérieur NB : Les données publiées par les Douanes et présentées ci-après concernent la fabrication de vêtements de dessus. Celle-ci relève des codes NAF 18.2D (vêtements de dessus pour hommes et garçonnets) et 18.2E (vêtements de dessus pour femmes et fillettes). Aggravation du déficit Le déficit commercial des vêtements de dessus (hommes, femmes et enfants) s’est encore creusé en 2006, pour descendre à 3,4 milliards d’euros. La croissance encore soutenue des exportations et le ralentissement des importations n’ont pas permis d’inverser la tendance, les flux entrants étant deux fois et demi plus importants que les flux sortants. Solde commercial des vêtements de dessus unité : million d’euros -3 100 -3 150 -3 200 Sur la période de référence (20042006), le déficit commercial n’a cessé de s’aggraver, passant de 3,2 MdE à près de 3,4 MdE. -3 188,3 -3 250 -3 300 -3 313,0 -3 350 -3 356,2 -3 400 2004 2005 2006 Source : Douanes Les échanges commerciaux unités : million d’euros, % des variations annuelles en valeur Exportations 1 886,7 2 019,1 2 121,2 Croissance nd 5,1% 2,7% Solde -3 188,3 -3 313,0 -3 356,2 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 27 2004 2005 2006 Croissance nd 7,0% 5,1% Importations 5 075,0 5 332,1 5 477,4 Source : Douanes Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Destinations des exportations 2.3. L’analyse du commerce extérieur Principales destinations des exportations unité : %, part des exportations en valeur 16,2% Espagne Représentant près de 85% des exportations en 2006, les pays d’Europe occidentale sont les principaux marchés clients des fabricants français de vêtements de dessus. Cette part tend néanmoins à se réduire (-2 points depuis 2004), au profit d’autres zones plus dynamiques telles que les PECO. 14,6% Italie 13,5% Belgique / Lux. 12,4% Royaume-Uni 10,1% Allemagne 0% 10% 20% Source : Douanes, données 2006 Répartition des exportations par pays unité : %, part des exportations en valeur Europe occidentale dont Espagne Italie Belgique / Luxembourg Royaume-Uni Allemagne PECO (*) dont Pologne Amérique dont Etats-Unis Afrique Autres Total 2004 2005 2006 86,6% 86,0% 84,6% 14,2% 12,6% 14,3% 14,7% 12,5% 2,1% 15,7% 13,9% 14,7% 13,6% 10,3% 2,8% 16,2% 14,6% 13,5% 12,4% 10,1% 3,2% 0,8% 3,3% 0,8% 3,0% 1,1% 2,8% 2,9% 2,9% 5,1% 100,0% 2,6% 2,5% 5,7% 100,0% 2,3% 2,5% 6,9% 100,0% (*) Pays d’Europe Centrale et Orientale Source : Douanes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 28 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Origines des importations 2.3. L’analyse du commerce extérieur Principales origines des importations unité : %, part des importations en valeur Chine La levée des quotas textiles au 1er janvier 2005 a contribué à renforcer le poids de l’Asie, et notamment de la Chine, dans l’industrie de l’habillement. Grâce à un avantage concurrentiel en terme de prix, l’Asie est ainsi passé de 31,5% des importations en 2004 à 41,0% en 2006 (+9,5 points). 23,7% Italie 10,4% Espagne 5,2% BelgiqueLux. 5,2% Roumanie 3,3% 0% 10% 20% 30% Source : Douanes, données 2006 Répartition des importations par pays unité : %, part des importations en valeur Asie dont Chine Europe occidentale dont Italie Belgique / Luxembourg Espagne Afrique PECO dont Roumanie Autres Total 2004 2005 2006 31,5% 36,2% 41,0% 15,1% 36,3% 21,3% 35,1% 23,7% 32,8% 11,0% 5,5% 4,9% 18,8% 10,1% 11,1% 5,7% 5,1% 16,3% 9,5% 10,4% 5,2% 5,2% 14,4% 8,9% 4,2% 3,3% 100,0% 3,9% 2,9% 100,0% 3,3% 2,9% 100,0% Source : Douanes Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 29 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le scénario prévisionnel 2.4. Les prévisions pour 2008 2006 2007(p) 2008(p) Consommation des ménages en vêtements de dessus pour femmes et fillettes (en valeur) +0,6% = = Prix à la consommation des vêtements de dessus pour femmes et fillettes -0,1% = = Prix à la production des articles de dessus +0,3% = = Exportations de vêtements de dessus (en valeur) +5,1% + + Importations de vêtements de dessus (en valeur) +2,7% + + Production française de vêtements de dessus (en volume) -3,6% -- -- Chiffre d’affaires hors taxes des fabricants de vêtements de dessus pour femmes et fillettes (en valeur) +2,0% + + Prévision et source : Xerfi Le tableau ci-dessus présente les perspectives de croissance du secteur. Le signe « + » (bleu) exprime une croissance positive par rapport à l’année précédente, alors que le signe « - » (rouge) signifie une croissance négative. La taille des « + » & « » est fonction du rythme de croissance des indicateurs. Croissance positive = Croissance nulle ] Note méthodologique Croissance négative Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 30 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Cadrage macro-sectoriel 2.4. Les prévisions pour 2008 NB : les données publiées dans cette page concernent l’industrie de l’habillement au sens large, telle qu’elle est définie par l’INSEE. Elle comprend la fabrication de vêtements en textile, l’apprêt et le tannage des cuirs, la fabrication d’articles de voyages et de maroquinerie, la production de chaussures et les vêtements en cuit et fourrure. Une stratégie gagnante : la compétitivité hors-prix La production française d’habillement-cuir affichera une baisse nettement plus marquée que l’industrie textile en 2008 (-7,2% contre -3,8%), confirmant la tendance observée sur moyenne période. Ces évolutions comparées traduisent les difficultés rencontrées par les fabricants d’articles d’habillement-cuir, des difficultés qui ont conduit à des délocalisations massives et à de nombreuses fermetures d’usines. En effet, l’habillement-cuir est un secteur globalement plus intense en main-d’œuvre que l’industrie textile. De ce fait, la concurrence des pays émergents y est plus vive. Confrontés au défi de la concurrence asiatique depuis le démantèlement des accords multifibres et l’adhésion de la Chine à l’OMC, les fabricants français d’habillement-cuir cherchent aujourd’hui à sauvegarder leur activité en misant sur des éléments devenus clés dans les secteurs industriels « traditionnels » : la création et le marketing. Production d’habillement et cuir unité : variation annuelle en volume, en % 0% -3% -6% -6,2% -9% La production du secteur de l’habillement-cuir reculera de nouveau en 2008 (-7,2%). -6,9% -7,2% -9,2% -12% -11,1% -15% -15,2% -14,6% -16,6% -18% -18,4% -18,5% -21% 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007(p) 2008(p) Prévisions Xerfi – Source primaire INSEE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 31 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le chiffre d’affaires des fabricants 2.4. Les prévisions pour 2008 Une croissance modeste Le chiffre d’affaires des fabricants de prêt-à-porter féminin progressera encore de 2% en valeur en 2007, avant de ralentir légèrement en 2008 (+1,5%). L’impact de la libéralisation totale des échanges commerciaux dans le domaine du textile et de l’habillement prévue pour 2008 jouera de façon limitée sur l’activité des opérateurs du secteur. En effet, les profondes mutations qui ont eu lieu ces dernières années ont permis aux industriels d’abandonner presque toutes les productions pour lesquelles ils ne sont plus compétitifs. Ils se sont ainsi recentrés sur les activités à forte valeur ajoutée où ils sont à l’abri de la concurrence des pays émergents et où ils jouissent d’une expertise mondiale. Malgré tout, la croissance du chiffre d’affaires restera bridée par un marché domestique globalement atone (2/3 de l’activité). Chiffre d’affaires HT du prêt-à-porter féminin unité : % de variation annuelle en valeur 6% 4% 2% Le chiffre d’affaires hors taxes des fabricants de prêt-à-porter féminin progressera encore de 2% en valeur en 2007, avant de ralentir légèrement en 2008 (+1,5%). 0% -2% -4% -6% -8% 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006(e) 2007(p) 2008(p) Estimation, prévisions et source : Xerfi Chiffre d’affaires HT du prêt-à-porter féminin (femmes et fillettes) unités : million d’euros et croissance en % Chiffre d’affaires 5 153,5 5 285,1 5 514,1 5 110,3 5 204,0 5 375,7 5 483,2 5 592,9 5 676,8 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (e) 2007 (p) 2008 (p) Croissance 4,0% 2,6% 4,3% -7,3% 1,8% 3,3% 2,0% 2,0% 1,5% Estimation, prévisions et source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 32 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3. Structure de la concurrence Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 33 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.1. Structure économique et industrielle Baisse du nombre d’entreprises et de salariés Les chiffres clés du secteur Le secteur de la fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes souffre de la concurrence accrue des pays émergents et notamment de la Chine. Malgré la restauration partielle des quotas sur six catégories de produits dès le mois de juin 2005, le tissu industriel du secteur s’est de nouveau dégradé. 63 unités ont ainsi disparu du champ statistique du SESSI en 2005. Ce repli s’est accompagné d’une baisse de 11,3% des effectifs salariés. En revanche, le chiffre d’affaires est resté stable, aux alentours des 4,1 milliards d’euros. Nombre d’entreprises et effectifs salariés unités : nombre d’entreprises, (échelle de gauche), effectifs salariés, (échelle de droite) Entreprises 900 Effectifs 800 40 000 35 000 700 En 10 ans, le nombre d’entreprises du secteur a été divisé par plus de 2. Une tendance que suit, dans une moindre mesure, les effectifs salariés. 30 000 600 25 000 500 20 000 400 300 15 000 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Source : SESSI, EAE Chiffres clés du secteur unités : nombre, million d’euros 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Entreprises (*) 782 772 735 634 597 537 473 464 442 413 350 Var. nd -10 -37 -101 -37 -60 -64 -9 -22 -29 -63 Effectifs (**) 38 428 38 520 37 098 36 339 33 951 31 455 27 552 25 844 23 428 22 678 20 115 Crois. nd 0,2% -3,7% -2,0% -6,6% -7,4% -12,4% -6,2% -9,3% -3,2% -11,3% CA 4 126,3 4 257,5 4 309,6 4 160,0 4 683,4 4 273,3 4 399,1 4 477,2 4 297,8 4 097,4 4 132,1 Crois. nd 3,2% 1,2% -3,5% 12,6% -8,8% 2,9% 1,8% -4,0% -4,7% 0,8% (*) Entreprises de 20 salariés et plus, (**) Effectifs salariés au 31/12 Source : SESSI, EAE Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 34 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 La localisation géographique 3.1. Structure économique et industrielle La fabrication de vêtements de dessus pour femmes et fillettes est géographiquement fortement concentrée dans cinq régions. Celles-ci regroupaient les trois quarts des établissements et des effectifs salariés en 2005. Prédominance de l’Ile-de-France Premier bassin d’emploi (38,3% des effectifs en 2005) et première zone d’implantation (56% des établissements), l’Ilede-France prédomine grâce au rayonnement de la capitale dans le domaine de la mode haut de gamme, avec l’implantation de nombreux créateurs et boutiques de luxe, mais aussi bas de gamme, avec les boutiques du Sentier et du 11ème arrondissement. Par ailleurs, le secteur du textilehabillement est la dernière grande activité industrielle de la région. Localisation géographique unité : part en % des effectifs 38,3% Ile-de-France L’Ile-de-France employait à elle-seule plus d’un tiers des effectifs en 2005. Avec 17% des effectifs, les Pays-dela-Loire s’inscrivent comme le 2ème bassin d’emploi. 16,9% Pays-de-la-Loire 8,3% Rhône-Alpes Nord-Pas-deCalais 6,2% Basse Normandie 5,9% 0% 10% 20% 30% 40% 50% Source : SESSI, EAE, données 2005 Localisation géographique unités : nombre d’établissements et de personnes, part en % Ile-de-France Pays-de-la-Loire Rhône-Alpes Nord-Pas-de-Calais Basse Normandie Autres Total Etablissements 324 48 33 23 20 131 579 Part 56,0% 8,3% 5,7% 4,0% 3,5% 22,5% 100,0% Effectifs 6 188 2 732 1 346 1 003 953 3 944 16 166 Part 38,3% 16,9% 8,3% 6,2% 5,9% 24,4% 100,0% Source : SESSI, EAE, données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 35 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.1. Structure économique et industrielle Les pôles de compétitivité Les pôles de compétitivité textile en France Nord-Pas-de-Calais : Up-Tex Lorraine / Alsace : Pôle Fibre Roanne : Pôle Textile Loire Rhône-Alpes : Techtera Projet à vocation nationale ou régionale Projet non labellisé Source: Xerfi via presses Labellisation Implantation Spécialité Objectif Techtera X Rhône-Alpes Textiles Techniques Fonctionnels Pôle Fibre X Grand Est Fibres Naturelles Up Tex X Nord-Pas-de-Calais Textiles Hautes Performances Roanne Textiles de demain Développer les marchés des textiles techniques Organiser la convergence des industries textile, des pâtes et papiers et du bois Apporter de nouvelles caractéristiques au textile via l’introduction de fonctionnalités plus avancées Développer l’industrie textile en s’appuyant sur l’utilisation des nouvelles technologies Pôle de compétitivité Pôle Textile Loire Source : Xerfi via presse Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 36 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Concentration du secteur 3.1. Structure économique et industrielle NB : les statistiques publiées par l’Unedic concernent les établissements d’au moins un salarié. Une majorité de petites entreprises Près des trois quarts des établissements du secteur employaient moins de 10 salariés en 2005. La fabrication de vêtements de dessus pour femmes est essentiellement le fait de petites et moyennes entreprises (PME) : il n’existe aucune structure de plus de 500 salariés dans le secteur et seulement 5 établissements comptaient plus de 200 salariés. Confrontées à la concurrence des pays à bas coûts salariaux, les PME ont su trouver des solutions pour rester compétitives et maintenir leur activité dans l’Hexagone. Les opérateurs ont ainsi délocalisés massivement leur outil productif à l’étranger tandis qu’ils se recentraient davantage sur la créativité et les produits à forte valeur ajoutée en France. Concentration du secteur unités : nombre d’établissements (gauche) et d’effectifs cumulés (droite) Etablissements Dans le secteur de la fabrication de vêtements pour femmes et fillettes, près de 50% des établissements employaient moins de 5 salariés en 2005. Effectifs cumulés 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 1 à 4 sal. 5 à 9 sal. 10 à 19 20 à 49 50 à 99 100 à 199200 à 499 sal. sal. sal. sal. sal. Classes d'effectifs Source : Unedic, données 2005 Répartition du nombre d’entreprises et de salariés unités : nombre d’établissements et d’effectifs, part en % 1 à 4 salariés 5 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 199 salariés 200 à 499 salariés Total Etablissements 885 510 237 218 35 17 5 1 907 Part 46,4% 26,7% 12,4% 11,4% 1,8% 0,9% 0,4% 100,0% Effectifs 2 100 3 382 3 262 6 877 2 402 2 356 1 439 21 818 Part 9,6% 15,5% 15,0% 31,5% 11,0% 10,8% 6,6% 100,0% Source : Unedic, données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 37 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 La diversification du secteur 3.1. Structure économique et industrielle Les fabricants de vêtements de dessus pour femmes et fillettes sont fortement concentrés sur leur cœur de métier. Ils réalisaient, en effet, les trois quart de leur chiffre d’affaires dans les activités de fabrication de vêtements de dessus en 2005, un poids qui s’est toutefois allégé depuis 1995 (-2,9 points). Les sociétés interviennent aujourd’hui davantage dans les métiers situées en aval, à savoir la distribution de détail et de gros d’articles d’habillement. Ensemble ces activités représentaient 12,2% du chiffre d’affaires en 2005. Intégration des activités avales Diversification du secteur en 1995 unité : part en % du chiffre d’affaires total Diversification du secteur en 2005 unité : part en % du chiffre d’affaires total 18.2E 75,5% 18.2.E 78,1% Autres 8,1% 18.2.D 3,7% 52.4C 3,8% 18.2.G 6,3% NAF 52.4C : « Fabrication de vêtements de dessus pour hommes et garconnets » Source : SESSI, EAE, données 1998 Autres 8,3% 18.2G 4,0% 51.4C 52.4C 6,5% 5,7% Source : SESSI, EAE, données 2005 Diversification du secteur unité : part du chiffre d’affaires en % NAF 18.2E 51.4C 52.4C 18.2G Intitulés Fabrication de vêtements de dessus pour femmes et pour fillettes Commerce de gros d’habillement Commerce de détail d’habillement Fabrication de vêtement de dessous Autres Total Part 75,5% 6,5% 5,7% 4,0% 8,3% 100,0% Source : SESSI, EAE, données 2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 38 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.2. Structure financière et forces en présence Un important nombre d’entreprises familiales Matrice de spécialité Les principaux acteurs de la fabrication de vêtements pour femmes et fillettes sont essentiellement centrés autour du luxe. A noter qu’une grande partie des opérateurs du secteur sont dirigés par des familles d’origine française. Acteurs incontournables du luxe comme Chanel ou enseignes de prêt-à-porter grand public comme Promod, des familles ont su d’abord d’imposer en France, puis à l’international. Matrice de spécialité CA > 250 ME Chiffre d’affaires Chanel Coordination 100 ME<CA<250 ME Design Sportwears 70 ME<CA<100ME Promod Sonia Rykiel Création Diffusion de Modèles Chloé International Morgan Major Zannier Les opérateurs de la mode enfantine Les fabricantsdistributeurs Spécialité Les opérateurs de luxe Children Worlwide Fashion Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 39 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Chanel / Gérard Darel 3.3. Les groupes de luxe Chanel (Pamerco) Nationalité Suisse (Famille Wertheimer) Présentation du groupe Propriété de la holding suisse Pamerco, le groupe Chanel est un acteur incontournable du luxe. Ses activités sont organisées en trois pôles : ¾ La Mode (Haute Couture, prêt-à-porter et accessoires) ¾ Les Parfums et Cosmétiques ; ¾ L’Horlogerie et la Joaillerie. Le groupe détient également la société Bourjois, spécialisée dans la fabrication de produits de beauté et d’hygiène. Activité dans le secteur La célèbre maison Chanel propose des tenues de prêt-à-porter pour femmes et pour hommes. La marque est également présente sur le segment de la haute couture avec les créations de Karl Lagerfeld. Elle est distribuée à travers un réseau de 243 boutiques détenues en propre. Activité en France En France, la société Chanel Coordination est spécialisée dans la fabrication de PAP féminin. Elles a réalisé un chiffre d’affaires de 339,1 millions d’euros en 2005. Le groupe détient également la société Eres (CA 2005 de 25 ME), spécialisée dans la fabrication de maillots de bain de luxe. Gérard Darel Actionnariat Familles Gerbi et Darel Présentation du groupe Entreprise parisienne de prêt-à-porter féminin, Gérard Darel prend réellement son essor à la fin des années 90. Aujourd’hui présent dans une quarantaine de pays, le groupe réalise un chiffre d’affaires d’environ 150 millions d’euros (Source presse), dont la moitié provient de l’export. Outre ses tenues de prêt-à-porter féminin, le groupe propose également des chaussures et des accessoires (maroquinerie, bijoux fantaisie, lunettes). Activité en France Incarnant la mode du « classique élégant », Gérard Darel est à la tête d’un réseau de 40 boutiques dans l’Hexagone. Il est représenté en France par sa filiale Design Sportwears, dont le chiffre d’affaires s’est porté à 102,8 millions d’euros pour l’exercice 2005. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 40 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Richemont 3.3. Les groupes de luxe Richemont CA consolidé 2006 4,8 milliards d’euros (exercice clos au 31/03/2007) Nationalité Suisse Présentation du groupe Numéro deux mondial du luxe derrière LVMH, Richemont possède un important portefeuille de marques renommées. Ses activités sont organisées en 5 pôles : ¾ Les bijoux avec les maisons Cartier et Van Cleef and Arpels ; ¾ L’horlogerie où sont rassemblées les enseignes Baume & Mercier, IWC, Jaeger-Le-Coultre, A. Lange & SÖhne, Officine Panerai, Piaget ainsi que Vacheron Constantin ; ¾ Les instruments d’écriture avec Montblanc et Montegrappa ; ¾ La maroquinerie et les accessoires avec les marques Lancel et Alfred Dunhill ; ¾ Les autres activités avec Chloé (mode) et Purdey (fusils, mode et accessoires). Activité du groupe Le groupe Richemont est relativement peu présent dans le secteur du prêt-à-porter féminin. Dans ce domaine, le Suisse est représenté par la marque Chloé. Celle-ci décline deux collections annuelles (hiver et été). La marque commercialise également des chaussures et des accessoires (articles de maroquinerie et lunettes de soleil). Au cours de l’exercice 2006-2007, le marque Chloé a enregistré une hausse de 50% de ses ventes, une performance qu’elle doit principalement au développement de son réseau de distribution. Activité en France En France, le groupe Richemont est représenté dans le secteur par la société Chloé International. Celle-ci a réalisé un chiffre d’affaires de 102,6 millions d’euros au 31 mars 2006. Chiffre d’affaires par activité… … et par zone géographique unité : % de chiffre d’affaires Bijoux 54% unité : % du chiffre d’affaires Montres 27% Autres 6% Source : Richemont, au 31/03/2007 Instrument d'écriture 13% Amériques 21% Asie-Pacique 22% Japon 15% Europe 42% Source : Richemont, au 31/03/2007 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 41 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Sonia Rykiel 3.3. Les groupes de luxe Sonia Rykiel CA consolidé 2004 86 millions d’euros Actionnariat Famille Rykiel Présentation du groupe D’origine française, le groupe familial Sonia Rykiel décline 6 marques principales : ¾ Sonia Rykiel : prêt-à-porter et accessoires de luxe destinés aux femmes ; ¾ Sonia : prêt-à-porter féminin de seconde ligne ; ¾ Rykiel Homme : prêt-à-porter masculin de luxe ; ¾ Sonia Rykiel Enfant : prêt-à-porter pour enfant (entre 3 mois et 16 ans), accessoires et chaussures ; ¾ Sonia Rykel Chaussures : chaussures pour femmes ¾ Sonia Rykiel Parfums-Beauté : parfums pour femmes et pour hommes, maquillage et soins du visage. Au printemps-été 2005, le groupe a lancé une nouvelle ligne de lingerie et une autre axée sur le fitness et le bien-être, Rykiel Karma Body & Soul. Le groupe est représenté à travers le mondepar le biais d’un réseau 30 boutiques détenues en propre et de plus de 50 points de vente en franchise. Activité en France En France, le groupe est présent dans 16 villes de province et détient 7 magasins à Paris. La filiale française de prêt-à-porter féminin, Sonia Rykiel Creation Diffusion de Modèles, a enregistré un chiffre d’affaires de 85,6 millions d’euros en 2005. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 42 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Promod 3.4. Les fabricants distributeurs de PAP féminin Promod CA consolidé 2005 450 millions d’euros Actionnariat Famille Pollet Présentation du groupe Fondé en 1975, Promod fabrique et distribue des articles de prêt-àporter féminin et des accessoires (chaussures, bijoux, sacs à main, ceintures, lunettes, etc.). Le succès de la marque est lié en partie au renouvellement fréquent de ses gammes (100 nouvelles références arrivent en magasin tous les 15 jours). Il assure la distribution de ses produits à travers son site Internet et son réseau de magasins détenus en propre. Celui-ci est composé de 510 boutiques réparties dans une trentaine de pays (principalement en Europe et au MoyenOrient). Le groupe emploie environ 3 000 collaborateurs dans le monde et réalise la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger. Activité en France Implantée dans toute la France, Promod (CA France au 28/02/2005 de 294,7 ME) souhaite se développer en priorité dans certaines villes de province (Colmar, Vannes, Forbach, Evreux, Creil, Epinal, Auxerre, Bergerac, St Quentin, Antibes, Marseille, Calais, Albi, Bastia, Châlons en Champagne). Nombre de magasins unité : nombre de magasins 600 510 500 400 Le nombre de magasins du groupe Promod a considérablement augmenté entre 1990 et 2007. 350 380 400 300 300 250 200 135 100 1 0 1975 1990 1999 2001 2002 2004 2005 2007 Source : Promod Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 43 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Morgan 3.4. Les fabricants distributeurs de PAP féminin Morgan CA consolidé 2006 170,8 millions d’euros (source l’Expansion) Actionnariat Apax Partners Présentation du groupe Détenu par le fonds d’investissement Apax Partners, le groupe Morgan fabrique et commercialise du prêt-à-porter féminin ainsi que des accessoires, des chaussures et du parfum. Il s’appuie sur un réseau 430 boutiques dans le monde, dont 132 en France. Les dirigeants du groupe ont récemment mis en place un plan de restructuration, dont les premiers résultats sont très encourageants : au 1er semestre de l’exercice 2006-2007, le chiffre d’affaires a bondi de 13% en valeur. Par ailleurs, le groupe se développe dans les textiles techniques, avec le lancement en janvier 2005 d’une ligne de sport utilisant une matière anti-transpirante. Activité en France Dans l’Hexagone, le groupe est présent dans le secteur par le biais de sa filiale du même nom. Celle-ci a réalisé un chiffre d’affaires de 118,1 millions d’euros au 30/06/2005. Points de vente de Morgan dans le monde unité : % des points de vente Europe 63% Amériques et Antilles 3% 63% des magasins sous enseigne Morgan sont implantés en Europe. Afrique et MoyenOrient 7% Asie 27% Source : Morgan Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 44 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.5. Les spécialistes de mode enfantine Sergent Major / Zannier Sergent Major Actionnariat La Générale pour l’Enfant Présentation du groupe Fondé en 1987, le groupe Sergent Major fabrique et distribue des vêtements pour les enfants âgés de 0 à 14 ans sous la marque Sergent Major. Le groupe a racheté en juin 2006 l’enseigne Natalys, spécialisée dans l’habillement pour les enfants en bas âge et les femmes enceintes. Ensemble, Sergent Major et Natalys comptent plus de 400 magasins dans le monde (notamment au Koweït, en Arabie Saoudite ou au Liban) dont environ la moitié en France. Le chiffre d’affaires global du groupe s’élève à plus de 100 millions d’euros. Activité en France Filiale française du groupe Sergent Major, Major a réalisé un chiffre d’affaires de 82,2 millions d’euros au cours de l’exercice 2005. Zannier CA consolidé 2006 600 millions d’euros Actionnariat Financière Zannier Présentation du groupe Fondé en 1962, le groupe Zannier est spécialisé dans l’habillement pour enfants. Toutefois, il se développe progressivement sur le marché de la mode adulte avec les marques One Step, Chipie, IKKS. Dans la mode enfantine, le groupe détient un important portefeuille de marques : Absorba, Alphabet, Beckaro, Bill Tornade, Catimini, Chipie, Confetti, Floriane, IKKS, Jean Bourget, Kenzo, Kid Cool, Kookai, Levi’s, Lili Gaufrette, Little Marc, Oxbow, 3 pommes, Z. Outre du prêt-à-porter, le groupe propose également des articles de bagagerie, des chaussures, des montres et des parfums. Le groupe commercialise ses produits à travers son réseau composé de plus de 700 points de vente sous enseigne Enfance, Patchagogo, Teenfactory, etc. Zannier est présent dans 120 pays et réalise environ la moitié de son chiffre d’affaires à l’étranger. Activité en France Le groupe Zannier est présent sur le marché français du prêt-àporter féminin par le biais de deux principales filiales : Zannier (CA 2005 de 70,6 ME) et Catimini (CA 2005 de 32,2 ME). Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 45 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.6. La vie du secteur Dates Ephéméride Evénements Le fonds d’investissement britannique Permira élève sa participation dans le capital de Valentino à 60%. Le fonds d’investissement britannique Cinven échoue dans sa tentative de renforcement dans le capital du groupe Camaieu. Juillet 2007 Lacoste gagne son procès contre le fabricant chinois Tai E coupable de contrefaçons. Celui-ci doit verser à Lacoste 50 000 yuans, soit l’équivalent de 4 900 euros en dédommagement. Par ailleurs, deux distributeurs doivent également payer des dommages et intérêts à Lacoste. La Fédération Française du Prêt-à-porter Féminin met en valeur 12 marques et créateurs éthiques avec son prix « Elan de Mode » : Armor Lux, Article 23, Ekyog, Idéo, Kanabeach, Katherine Pradeau, La Vie devant Soie, Les Fées du Bengale, Misericordia, Sakina M’Sa, Seyes et Veja. Juin 2007 Le groupe Sandro s’allie à Frédéric Biousse et Elie Kouby, ex-président et ex-directeur des achats de Comptoir des Cotonniers, pour stimuler la marque. Le groupe souhaite atteindre à l’horizon 2010 un réseau de 60 points de vente (contre 14 en Europe aujourd’hui). Avril 2007 La restructuration engagée par Etam à la mi-2005 permet au groupe d’augmenter ses ventes et sa rentabilité. En effet, pour l’exercice 2006, son chiffre d’affaires a atteint 960 millions (+9%) et son bénéfice a doublé (44 millions d’euros). Mars 2007 La famille Descours, propriétaire du groupe Vivarte (chaussures), rachète Bonpoint, spécialiste de mode enfantine. Le groupe multi-enseigne Vivarte envisage de racheter Naf-Naf-Chevignon. Plusieurs autres opérateurs seraient également intéressés par cette reprise comme Celio ou Beaumanoir (qui détient Cache Cache, Patrice Bréal et Scottage). Févier 2007 Paule Ka ouvre son capital à la filiale Patrimoine et Création détenue par la Caisse des Dépôts. Le groupe espère ainsi accélérer son développement. La griffe prévoit notamment l’ouverture d’une boutique en septembre prochain à Hong Kong. Janvier 2007 Suite au rachat de l’enseigne Natalys, le groupe Sergent Major réorganise son parc de magasins. Natalys sera dorénavant la marque des futures mamans tandis que la mode enfantine sera signée Sergent Major. Natalys lancera également sa marque propre d’articles de puériculture (en commençant dans un premier temps par les poussettes et le mobilier). Septembre 2006 Georges Rech, en redressement judiciaire en 2005, renoue avec des résultats plus équilibrés. Son nouvel acquéreur, Apostrophe, acteur du prêt-à-porter, a investi 10 millions d’euros et a repositionné la marque sur le haut de gamme. Source : Xerfi d’après presses professionnelle et économique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 46 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le classement des groupes 3.7. Les compétiteurs Principaux groupes de la profession Groupes Contrôle, nationalité ou actionnariat connu 1 RICHEMONT Suisse 2 CHANEL Pamerco (Suisse) 3 ZANNIER 4 Rang CA consolidé (ME) Clôture 4 800 31/03/2007 2 500 (*) 31/12/2006 Financière Zannier 600 31/12/2006 PROMOD Famille Pollet 450 28/02/2005 5 MORGAN Apax Partners 171(**) 30/06/2005 6 GERARD DAREL Familles Gerbi et Darel 150 (*) 31/12/2006 7 SONIA RYKIEL Famille Rykiel 86 31/12/2004 8 SERGENT MAJOR La Générale pour l’Enfant nd nd (*) Estimations (**) Source l’Expansion Source : Xerfi Filiales des principaux groupes Groupes Principales filiales et participations RICHEMONT Chloé CHANEL Chanel Coordination, Eres ZANNIER Zannier, Catimini PROMOD Promod MORGAN Morgan GERARD DAREL Design Sportwears SONIA RYKIEL Sonia Rykiel Création Diffusion de Modèles SERGENT MAJOR Major Source : Xerfi Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 47 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Le classement des entreprises par chiffre d’affaires 3.7. Les compétiteurs Sociétés Contrôle, nationalité ou actionnariat connu 1 CHANEL COORDINATION Chanel (Cont.Maj.) 339,1 31/12/2005 2 PROMOD Famille Pollet (59%) Personnel (nd) via Kroonestein (Pays-Bas) (40%) 294,7 28/02/2005 3 CHILDREN WORLWIDE FASHION Artal Luxembourg (Luxembourg) (100%) 169,7 31/12/2005 4 MORGAN Morgan International Participations (100%) 118,1 30/06/2005 5 DESIGN SPORTWEARS Holding Gérard Darel (100%) 102,8 31/12/2005 6 CHLOE INTERNATIONAL Compagnie Financiere Richemont (Suisse) via Chloe (100%) 102,6 31/03/2006 7 SONIA RYKIEL CREATION DIFFUSION DE MODELES Sonia Rykiel 85,6 31/12/2005 8 MAJOR La Générale pour L'Enfant (100%) 82,2 31/12/2005 9 ZANNIER Financiere Zannier (Cont.Maj.) 70,6 31/12/2005 10 KENZO Kenzo 68,5 31/12/2004 11 CMC Pyramides (95%) 67,1 31/12/2003 12 TEAM TEX Team Tex Management (100%) 57,5 31/12/2005 13 YVES SAINT LAURENT Gucci Group (Pays-Bas) (nd) 53,9 31/12/2005 14 NED 52,6 31/12/2005 15 REUVEN'S II 50,2 31/12/2004 16 GEORGES RECH Sté Apostrophe (100%) 43,4 31/12/2000 17 MIROGLIO FRANCE Miroglio (Italie) (99%) 40,7 31/12/2005 18 GROUPE SALMON ARC EN CIEL Baby Gift International System (100%) 39,4 31/12/2005 19 DEVERNOIS Id-Sparinvest A/S Via Ses Fonds (Danemark) via D S A (79,17%) 36,0 31/12/2005 20 LES CREATIONS LTN Ets Vergy Industrie (84%) 35,2 31/08/2006 21 CREATIONS NELSON Nelson Finances (100%) 34,5 31/08/2006 22 STE JEAN CACHAREL Famille Jean Bousquet (80%) Compagnie De Trésorerie Benjamin de Rothschild (Suisse) (20%) 33,2 31/10/2005 23 CATIMINI Financière Zannier (100%) 32,2 31/12/2005 Rang M Nedelian Alain (50%) M Nedelian Léon (50%) M Nataf Jacques via Soc Financière J Nataf (99%) CA non consolidé (ME) Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) Clôture 48 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Rang 24 25 26 27 28 29 30 31 Sociétés Contrôle, nationalité ou actionnariat connu M Cohen David (33%) M Cohen Salomon (33%) M Fhima Alain (33%) 3I Group(Royaume-Uni) (10%) MULTIPLES Sté Alsacienne Développement et d'Expansion (1%) Famille Hazan (50%) GEORGES RECH PARIS Sté Apostrophe(50%) Mofredo (56%) LENER CORDIER Financiere Lener (19%) Dumaire (5%) M Ohana Gad (nd) TERNAY M Ohana Ralph (nd) Direct Ménager Participations (84%) GERARD PASQUIER PARIS Sté Parisienne de Participations (11%) Livingstone (44%) M Weill Jean Claude (19%) VETEMENTS WEILL Mme Trichter Viviane (15%) M Weill Bernard (10%) M Weill Jean Pierre (10%) William Halimi (47,87%) Mme Bui Barbara (23,38%) BARBARA BUI Public (nd) (20,7%) Elie Halimi (8,05%) ANTONELLE CA non consolidé (ME) Clôture 32,0 31/12/2005 30,7 31/01/2005 30,6 30/09/2006 30,5 31/12/2005 29,9 31/12/2005 27,6 30/09/2004 27,0 31/12/2005 26,6 31/12/2006 32 ERES (NAF 18.2J) Chanel (99%) 25,0 31/12/2005 33 WEINBERG nd 24,2 31/12/2001 34 C MENDES 24,1 31/12/2005 35 FISO 23,9 31/12/2004 36 JAS VTL Développement (100%) 23,8 31/12/2005 37 UNIFORM DIFFUSION VICTORY nd 23,7 31/12/2005 38 LES JARDINS D'AVRON Christian Dior via Christian Dior Couture (100%) 23,3 31/12/2005 39 ZAPA Groupe New Concept (Cont.Maj.) 21,7 31/12/2005 40 APOSTROPHE nd 21,4 31/03/2006 41 SOLUNE Famille Bruno (100%) 20,8 30/09/2005 42 BONPOINT PRODUCTION Bonpoint (99%) 20,8 31/10/2005 Gucci Group (Pays-Bas) via Yves Saint Laurent (100%) Mme Albou Sophie (69%) M Albou Franck (20%) M Besnard Adolphe (10%) NAF 18.2J : « Fabrication d'autres vêtements et accessoires » Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 49 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.7. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de valeur ajoutée Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 42 premières entreprises du secteur. Le taux de valeur ajoutée exprime le rapport entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires. Rang Sociétés Taux de valeur ajoutée (%) CA non consolidé (KE) Clôture 100,0% 294,7 28/02/2005 1 PROMOD 2 MAJOR 52,7% 82,2 31/12/2005 3 BONPOINT PRODUCTION 44,9% 20,8 31/10/2005 4 APOSTROPHE 44,4% 21,4 31/03/2006 5 ZAPA 40,6% 21,7 31/12/2005 6 MULTIPLES 40,2% 30,7 31/01/2005 7 VETEMENTS WEILL 39,6% 27,0 31/12/2005 8 NED 38,3% 52,6 31/12/2005 9 DEVERNOIS 38,3% 36,0 31/12/2005 10 GEORGES RECH PARIS 38,2% 30,6 30/09/2006 11 ERES 37,7% 25,0 31/12/2005 12 CREATIONS NELSON 35,5% 34,5 31/08/2006 13 CHILDREN WORLWIDE FASHION 34,2% 169,7 31/12/2005 14 MIROGLIO FRANCE 32,5% 40,7 31/12/2005 15 JAS 32,2% 23,8 31/12/2005 16 BARBARA BUI 31,3% 26,6 31/12/2006 17 UNIFORM DIFFUSION VICTORY 30,6% 23,7 31/12/2005 18 FISO 30,5% 23,9 31/12/2004 19 GROUPE SALMON ARC EN CIEL 30,1% 39,4 31/12/2005 20 GEORGES RECH 30,0% 43,4 31/12/2000 21 SONIA RYKIEL CREATION DIFFUSION DE MODELES 28,9% 85,6 31/12/2005 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 50 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Rang Sociétés Taux de valeur ajoutée (%) CA non consolidé (KE) Clôture 22 STE JEAN CACHAREL 28,6% 33,2 31/10/2005 23 ANTONELLE 27,9% 32,0 31/12/2005 24 CMC 26,9% 67,1 31/12/2003 25 REUVEN'S II 26,6% 50,2 31/12/2004 26 LENER CORDIER 26,6% 30,5 31/12/2005 27 DESIGN SPORTWEARS 25,0% 102,8 31/12/2005 28 SOLUNE 24,5% 20,8 30/09/2005 29 TERNAY 24,2% 29,9 31/12/2005 30 GERARD PASQUIER - PARIS 24,1% 27,6 30/09/2004 31 WEINBERG 22,6% 24,2 31/12/2001 32 YVES SAINT LAURENT 21,8% 53,9 31/12/2005 33 MORGAN 21,4% 118,1 30/06/2005 34 CHLOE INTERNATIONAL 20,3% 102,6 31/03/2006 35 LES CREATIONS LTN 18,1% 35,2 31/08/2006 36 ZANNIER 16,2% 70,6 31/12/2005 37 C MENDES 12,2% 24,1 31/12/2005 38 TEAM TEX 10,7% 57,5 31/12/2005 39 LES JARDINS D'AVRON 9,0% 23,3 31/12/2005 40 CHANEL COORDINATION 6,7% 339,1 31/12/2005 41 CATIMINI 3,4% 32,2 31/12/2005 42 KENZO -2,3% 68,5 31/12/2004 Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 51 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 3.7. Les compétiteurs Le classement des entreprises par taux de résultat net Méthodologie : Le classement présenté ci-après a été réalisé à partir des derniers comptes publiés par les 42 premières entreprises du secteur. Le taux de résultat net exprime le rapport entre le résultat net et le chiffre d’affaires. Rang Sociétés Taux de résultat net (%) CA non consolidé (KE) Clôture 1 CREATIONS NELSON 26,6% 34,5 31/08/2006 2 NED 20,8% 52,6 31/12/2005 3 BONPOINT PRODUCTION 15,1% 20,8 31/10/2005 4 LES CREATIONS LTN 10,0% 35,2 31/08/2006 5 UNIFORM DIFFUSION VICTORY 8,8% 23,7 31/12/2005 6 APOSTROPHE 8,1% 21,4 31/03/2006 7 DESIGN SPORTWEARS 7,6% 102,8 31/12/2005 8 REUVEN'S II 7,6% 50,2 31/12/2004 9 ZANNIER 7,4% 70,6 31/12/2005 10 BARBARA BUI 6,7% 26,6 31/12/2006 11 PROMOD 6,5% 294,7 28/02/2005 12 CHLOE INTERNATIONAL 6,4% 102,6 31/03/2006 13 TERNAY 6,3% 29,9 31/12/2005 14 DEVERNOIS 5,6% 36,0 31/12/2005 15 CHILDREN WORLWIDE FASHION 5,5% 169,7 31/12/2005 16 WEINBERG 5,2% 24,2 31/12/2001 17 ERES 4,2% 25,0 31/12/2005 18 ANTONELLE 4,1% 32,0 31/12/2005 19 SOLUNE 4,0% 20,8 30/09/2005 20 GROUPE SALMON ARC EN CIEL 3,9% 39,4 31/12/2005 21 GEORGES RECH PARIS 3,3% 30,6 30/09/2006 Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 52 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Rang Sociétés Taux de résultat net (%) CA non consolidé (KE) Clôture 22 ZAPA 3,2% 21,7 31/12/2005 23 SONIA RYKIEL CREATION DIFFUSION DE MODELES 3,1% 85,6 31/12/2005 24 MORGAN 2,9% 118,1 30/06/2005 25 JAS 2,9% 23,8 31/12/2005 26 LENER CORDIER 2,8% 30,5 31/12/2005 27 FISO 2,7% 23,9 31/12/2004 28 MAJOR 2,2% 82,2 31/12/2005 29 MULTIPLES 2,1% 30,7 31/01/2005 30 VETEMENTS WEILL 1,4% 27,0 31/12/2005 31 CHANEL COORDINATION 0,7% 339,1 31/12/2005 32 MIROGLIO FRANCE 0,7% 40,7 31/12/2005 33 TEAM TEX 0,5% 57,5 31/12/2005 34 GEORGES RECH 0,0% 43,4 31/12/2000 35 CATIMINI -0,3% 32,2 31/12/2005 36 CMC -4,1% 67,1 31/12/2003 37 GERARD PASQUIER - PARIS -5,0% 27,6 30/09/2004 38 STE JEAN CACHAREL -6,1% 33,2 31/10/2005 39 C MENDES -7,0% 24,1 31/12/2005 40 LES JARDINS D'AVRON -20,4% 23,3 31/12/2005 41 KENZO -28,4% 68,5 31/12/2004 42 YVES SAINT LAURENT -42,8% 53,9 31/12/2005 Source : Xerfi via Greffes des Tribunaux de Commerce Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 4. Sources d’information Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 54 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Les organismes officiels Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin Fédération Française du Prêt-à-Porter Féminin 5, rue de Caumartin – 75 009 Paris Tél. : 01.44.94.70.00 - Fax : 01.44.94.70.02 www.pretaporter.com IFTH Institut Français Textile-Habillement 14, rue Reculettes– 75 013 Paris Tél. : 01.44.08.19.00 - Fax : 01.44.08.19.39 www.ifth.org UFIH Union Française des Industries de l’Habillement 8, rue Montesquieu – 75 001 Paris Tél. : 01.42.96.24.15 - Fax : 01.42.96.48.41 La presse spécialisée Journal du textile Journal du Textile 61, rue de Malte – 75 011 Paris Tél. : 01.56.79.43.00 - Fax : 01.56.79.43.02 Industrie Textile Industrie Textile 16, rue de Ballu – 75 311 Paris Tél. : 01.48.74.15.96 Les sites des groupes Chanel Gérard Darel Morgan Promod Richemont Sergent Major Sonia Rykiel Zannier www.chanel.fr www.gerarddarel.com/fr/ www.morgandetoi.fr www.promod.com www.richemont.com www.sergent-major.fr www.soniarykiel.fr www.groupezannier.fr Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 55 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 5. Note méthodologique Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 56 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Traitement statistique et méthodes de prévisions Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant la même activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF). Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elle est employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts ou termes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation. Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale : SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale. BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont des activités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire. Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par des entreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plus significatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services. Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’elle peut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également le terme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activité économique. Nomenclatures d’activité La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et de Produits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principal consiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec les nomenclatures internationales : CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cette nomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ; Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision de cette nomenclature a eu lieu en octobre 1990. Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires » (secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en cours d’année 1994. Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvelle nomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver un champ d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activités économiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Par conséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, que ce soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a été amené à effectuer ses propres estimations. Traitement des données statistiques Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuelles d’Entreprises ou des publications professionnelles. Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel de Statistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi : Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ; le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes. La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée. Le traitement de Xerfi sur ces données est double : homogénéisation des séries statistiques par redressement ; calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ; mise en valeur des cycles économiques ; dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitements internes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels). Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques est couramment utilisé. Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets des mouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employée est celle de production en volume. La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production de biens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice. FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises. Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons : les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ; des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables. CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale des ménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels. Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménages résidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, les loyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocation logement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, elle n’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (comme les voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées. La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les données publiées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans. MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Il se définit comme suit : MIA = Facturations - Exportations + Importations Cependant, cette notion pourtant très pertinente indicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons : doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être un les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations, FAB pour les exportations) ; les décalages dans les périodes d’enregistrement ; les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il est souvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 58 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire la part occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national. Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100 TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN TCAM %= ((Xn/X1)1/(n-1) -1)*100 où X est la valeur et n le nombre des années LA METHODE DE LISSAGE Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alors intéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobile centrée. Méthodes de prévisions sectorielles Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’une méthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ; positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ; étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes : - analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ; - analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sont capables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) mais également la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ; examen du commerce extérieur : - analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolution probable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ; - analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’une profession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjoncture économique dans les différents pays ; prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveaux substituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle. Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issues des principaux instituts de prévisions) sont prises en compte. Principales sources officielles statistiques EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible en France. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire de tableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnaires envoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par : le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ; le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et des transports ; le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ; le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que des secteurs non-mentionnés ci-dessus. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 59 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi. BMS : Bulletin Mensuel de Statistique : Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prix industriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits. Traitement Xerfi des données financières Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques et financiers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expérience cumulée sur plusieurs centaines de secteurs. L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro » par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmes méthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité de l’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélection d’échantillon, et de traitement de l’information financière. La disponibilité des comptes des sociétés Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action de déposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapport de gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation des comptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directement auprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées. Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, à titre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, un nombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec les dispositions de l’article 293. L’identification de l’activité des sociétés Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscales se heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été mal remplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule une connaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par des procédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société de petite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsions majeures. La constitution des échantillons Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’un traitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution de code NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles : - des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 60 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutions sectorielles. Méthode de traitement de l’information sur les sociétés La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte les problèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales. Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateurs construits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, par exemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalité sectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire. L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement les lignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractère essentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple : confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreurs d’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.) Le traitement Xerfi des liasses fiscales : Postes et soldes de gestion CHIFFRE D’AFFAIRES NET Ventes de marchandises - Coût des marchandises. =MARGE COMMERCIALE (*) + production vendue + production stockée + production immobilisée =PRODUCTION (*) - Achats de mat. premières et approvisionnements. - Var. stocks de mat. prem. et approv. (= Coût des matières premières et approv.) =MARGE BRUTE - Autres achats et charges externes +Autres produits - Autres charges = VALEUR AJOUTEE CORRIGEE + Subventions d’exploitation - Impôts et taxes - Frais de personnel corrigés (1) = EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions - Dotations aux amortissements EXCEDENT NET D’EXPLOITATION + Solde des opérations en commun + Produits financiers - Charges financières dont intérêts et charges assimilées (Solde des opérations financières) = RESULTAT COURANT AVANT IMPOT + Solde des éléments exceptionnels - Impôt sur les bénéfices RESULTAT NET Correspondance Lignes Cerfa n°30-3398 FL FC -FS-FT FF + FI FM FN FU FV FW FQ GE FO FX FY + FZ + HJ FP - GB - GC - GD GA + GH - GI GP GU GR GV HD - HH HK HN (*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une marge commerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + production immobilisée). (1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas être retraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 61 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Ratios de gestion Postes et soldes de gestion Correspondance Lignes Cerfa Rotation des stocks (en jours) Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360 Pour tous les autres secteurs Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360 Crédit Client (en jours) (Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360 RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA Crédit fournisseur (en jours) Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360 RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW) Le modèle Mapsis Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels, baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de XerfiMapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur : 1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyse concurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante de l’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle de comportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par ces pressions. 2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques du secteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutions favorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute et de la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Les ajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant : l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situation concurrentielle du secteur, les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers et monétaires, politique budgétaire etc.), les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identification des fluctuations potentielles. L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercher par itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles à la date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication. Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 62 Vêtements pour femmes (fabrication) – Août 2007 Principales pressions concurrentielles qui déterminent le taux de marge brute OPERATEURS AMONT Nouveaux Substituts entrants Nouvelles capacités de production Comportements dissidents W W W · Exportations · MARGE BRUTE · V V V V Importations INDUSTRIES INTERMEDIAIRES et/ou DISTRIBUTION V MARCHES FINAUX Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 63
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