Une maison en Normandie

Transcription

Une maison en Normandie
Le Théâtre 95 PRÉSENTE
Une maison
en Normandie
Écrit et mis en scène par Joël Dragutin
Du 16 octobre au 17 novembre 2012
Théâtre 95
PRODUCTION
AVEC LA PARTICIPATION
DU JEUNE THÉÂTRE NATIONAL ET LE SOUTIEN L’ADAMI
Théâtre 95
Allée du Théâtre BP 70098 - 95021 Cergy-Pontoise
OCTOBRE :
du mardi 16 au vendredi 26 à 21h,
représentations supplémentaires
les mardi 23 et jeudi 25 à 14h30,
relâche dimanche 21 et lundi 22.
NOVEMBRE :
du jeudi 8 au samedi 17 à 21h ,
le dimanche 11 à 16h,
relâche lundi 12.
CONTACT PRESSE
Marie-Hélène Arbour
01 64 59 64 18
06 85 91 70 99
[email protected]
Une maison
en Normandie
Une maison
en Normandie
Écrit et mis en scène par Joël Dragutin
OCTOBRE
NOVEMBRE
Mardi 16 à 21h
Jeudi 8 à 21h
Mercredi 17 à 21h
Vendredi 9 à 21h
Jeudi 18 à 21h
Samedi 10 à 21h
Vendredi 19 à 21h
Dimanche 11 à 16h
Samedi 20 à 21h
Mardi 13 à 21h
Mardi 23 à 14h30, 21h
Jeudi 15 à 21h
Mercredi 24 à 21h
Vendredi 16 à 21h
Jeudi 25 à 14h30, 21h
Samedi 17 à 21h
Vendredi 26 à 21h
RÉSERVATIONS : 01 30 38 11 99
Spectacle de 8 à 16 €, hors abonnement
Spectacle en tournée à partir du printemps 2014
À propos
d’ Une maison en Normandie
Une maison
en Normandie
Une vieille maison de famille chargée d’histoire dans le bocage normand, un
week-end de début d’été et neuf personnages d’aujourd’hui réunis au hasard.
Deux jours durant, ces hommes et ces femmes en quête de possible(s)
croisent leur vision du monde dans l’insouciance du moment présent : les
projets des uns et des autres varient selon leur génération, leurs origines
sociales et leurs parcours individuels.
Ils nous ressemblent, dans leurs élans avortés, leur soif d’exister, leur peur de
vivre et affichent leurs identités lors d’épisodes drôles, ironiques ou grinçants.
Peuvent-ils esquisser quelque chose ensemble ?
Écriture et mise en scène
Costumes
Assistante à la mise en scène
Régie générale
Scénographie, lumière et vidéo
Son
Assistant à la dramaturgie
Stagiaire assistante à la mise en scène
Joël Dragutin
Diane Calma
Nicolas Simonin
Géraud Benech
Joëlle Bondil
Thierry Bouvet
Yannick Truffart
Flora Donars
Pièce en 3 actes
Avec
Gaël Kamilindi Léonard
Marc Henri Boisse Georges
Marie Kauffmann Clémence
Olivier Collinet Florian
Stéphanie Lanier Mathilde
Xavier-Valery Gauthier Denis
Lionel Pascal Alexandre
Pauline Huruguen Vieira
Marc Plas Riccardo
A propos
Note d’intention
Une maison
en Normandie
Note d’intention
Une maison en Normandie rassemble neuf personnages dans une demeure devenue à la
fois le décor et l’enjeu de ce long week-end de début d’été.
Chacun des personnages est venu dans cette maison normande sans grand enthousiasme,
mais mu par l’espoir de parvenir ensemble à élaborer un projet qui les impliquerait tous :
maison de vacances à partager et à gérer entre amis... espace de rassemblement artistique
et festif, ferme bio high-tech, centre de remise en forme, placement lucratif immobilier... ?
Au fil du week-end, ces projets « s’ensablent » les uns après les autres dans une fatigue
du désir qui saisit peu à peu les personnages et contamine le langage même, jusqu’à la
proposition finale de « mise à plat » de l’édifice ! Une solution spéculative, faute de mieux,
faute d’y croire vraiment, faute d’envie de s’investir, de gérer le collectif...
Et pourtant, chacun, selon sa génération, ses origines sociales, son parcours individuel, est
en quête « d’autre chose », de rêve d’autres possibles. Il y a ceux qui se réfèrent encore à
des credos mythiques ; ceux qui, par fidélité à une tradition, perpétuent des valeurs issues
d’un autre temps ; il y a ceux qui ont lâché prise avec les exigences intellectuelles ou
éthiques pour se contenter de gérer le présent ou ceux qui se sont réfugiés dans une
perception immédiate, émotionnelle et purement ludique. Il y a ceux, enfin, dont l’énergie balbutiante mais authentique préfigure un monde en gestation, où résonne la mélodie
encore incertaine du chant des lendemains.
Dans ces conditions, de quoi pourraient-ils hériter... ? Et que pourraient-ils encore transmettre ?
Une symphonie déconcertante pour un nouveau monde
A la manière d’une fable, Une maison en Normandie raconte ce « creux de l’Histoire » dans
lequel nous nous trouvons. Elle trace les contours de ce monde incertain qui se profile
dans l’ombre de celui qui a déjà disparu et dans lequel nous continuons pourtant de
vouloir vivre.
Face aux anciens modèles politiques émoussés, aux utopies sociales dont les échos
résonnent encore comme des invocations, l’individu comme le corps social pressent qu’il
ne maîtrise plus grand chose, qu’il n’a plus la main. Au travers de leurs identités respectives,
les personnages devinent sourdement qu’il est vain de se projeter dans un monde qui
ne parvient plus à se penser lui-même. Un monde gestionnaire qui « expédie les affaires
courantes ».
Désemparés, ils sont collés à un présent qui a fini par absorber les autres dimensions
temporelles. Leur langage, autrefois moteur des échanges culturels, affectifs ou sociaux,
Une maison
en Normandie
a déserté peu à peu le champ du réel, du désir, pour se cantonner le plus souvent à des
formules « réflexes » et incantatoires.
Pourtant, Une maison en Normandie ne se veut pas
un hymne au catastrophisme résigné ambiant, ni une
apologie du « c’était mieux avant ! »
Bien au contraire, ces figures tragi-comiques en quête d’autres possibles, portent en elles
(et quelquefois malgré elles) l’espoir d’un renouveau et la résurgence d’un imaginaire individuel et collectif.
Le XXIe siècle verra probablement se développer une multiplicité de singularités, mais aussi
la coexistence d’une multiplicité de mondes possibles ouverts à des échappées belles inattendues. Cela implique sans doute une autre façon de faire de la politique, de l’économie,
d’autres façons de dire le monde... une autre approche de la vie.
Entre le cinéma, le théâtre et... la vie.
Faisant suite à Grande Vacance, Petits voyages... et Chantier Public, pour ne citer que ses
derniers textes, la dernière création de Joël Dragutin entend explorer de nouvelles pistes
dramaturgiques plus en résonance avec le monde d’aujourd’hui. Une maison en Normandie
puise surtout son inspiration dans l’univers de l’image, du cinéma. L’écriture est à prendre
ici au sens le plus large, comme organisation, tissage de divers matériaux signifiants dans
l’espace théâtral, où le texte ne constituera pas l’élément omniprésent de référence. Car
nous avons peut-être besoin de nouveaux langages pour pouvoir dire les révoltes, les douleurs et les rêves d’aujourd’hui.
L’espace défini par la scénographie est traité comme un plateau de tournage, tandis que
l’écriture visuelle et textuelle s’inspire de celle d’un scénario. Quant au rythme de l’action
dramatique, lent, syncopé ou accéléré, il a quelque chose à voir avec celui du montage : à
travers lui, se raconte notre rapport de plus en plus complexe au temps et sa perpétuelle
évolution (zapping, juxtaposition, simultanéité, plans de coupe, flashbacks....). Depuis son
siège, le spectateur devrait pouvoir s’imaginer qu’il assiste à la projection d’un film transposé sur scène : une approche qui se veut peut- être plus en accord avec les représentations
de la réalité et de la vie que ne le serait une transposition théâtrale plus classique.
Note d’intention
Joël Dragutin
Une maison
en Normandie
Joël Dragutin
En huit années de travail dans le nord de la France (Lille, Roubaix Tourcoing) et après
quelques expériences d’acteur ou d’assistant au théâtre, au cinéma ou à la télévision, il
met en scène de nombreux auteurs contemporains (Inahi le pêcheur de lunes d’Etienne
Catallan, La Promenade du dimanche de Georges Michel, Sterntaller de Franz Xavier Kroetz,
La Demande d’emploi de Michel Vinaver, Vernissage de Vaclav Havel…).
Sa première pièce, La Baie de Naples, écrite et mise en scène en 1985 à Cergy-Pontoise,
sera représentée à Paris, avant de partir en tournée en France et à l’étranger : Moscou,
Saint-Pétersbourg, New York, Montréal, Manchester, Birmingham…
En 1989, il fonde à Cergy-Pontoise le Théâtre 95, Scène Conventionnée aux Écritures
Contemporaines. De 1989 à 1996, en écho à son travail d’écriture et d’accueils d’auteurs
vivants, il met en scène différentes pièces du répertoire classique : La Double Inconstance
de Marivaux, Les Caprices de Marianne de Musset, Amphitryon de Molière, Messieurs les
ronds de cuir, adaptation d’après Courteline, Démontages (textes surréalistes de Breton,
Dali, Dubillard, Dubuffet, Michaux…), La Querelle de l’École des femmes (textes de Molière,
Racine, Corneille, Donnaud de Visée…).. Puis en 1998, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais.
En parallèle, il co-écrit avec François Rollin et met en scène Colères, un seul en scène
sur la folie ordinaire (création à Cergy-Pontoise, puis à Paris et en tournée en France et à
l’étranger).
Il créé, Le Chant des signes (1998 à Cergy-Pontoise et Montréal), puis Les Chroniques des
temps radieux, en mars 2001, fresque théâtrale en 4 parties sur les mythologies contemporaines post-modernes, composée de La Baie de Naples, Tant d’espace entre nos baisers,
Sens unique (seconde version) ainsi que d’une nouvelle pièce, Haute altitude. En 19992000, Joël Dragutin signe deux créations : Au pays de la musique perdue (spectacle musical
jeune public) et Nouvelle vague (travail sur l’écriture cinématographique transposée à la
scène).
En 2002, il conçoit avec Emmanuel Depoix puis met en scène Un certain Charles B…
(poèmes et autres écrits de Baudelaire) qui sera joué au Théâtre Molière/Maison de la poésie en février-mars 2003.
En 2003, répondant à une commande de L’apostrophe/Scène nationale de Cergy-Pontoise,
Joël Dragutin crée également une courte pièce, La Spectatrice, (écriture et mise en scène
d’un impromptu) dans le cadre de l’Evénement « Dramatiques ». Il crée ensuite au Théâtre
95 Grande vacance (2004), Petits voyages au bout de la rue (2007) puis Chantier Public
(2010).
La plupart de ses pièces sont publiées aux éditions de l’Amandier : La Baie de Naples, Tant
d’espace entre nos baisers, Sens unique, Haute altitude, La Spectatrice, Petits voyages au
bout de la rue et Chantier Public, impromptu sur la politique culturelle au moment des travaux d’agrandissement et de rénovation du Théâtre 95 qu’il dirige.
L’équipe
artistique
Une maison
en Normandie
L’équipe artistique
Nicolas Simonin
Scénographie, lumière et vidéo
Diane Calma
Assistante à la mise en scène
Actrice et metteur en scène. Après une formation au
Studio 34 et à l’E.N.S.A.T.T. de la rue Blanche, elle joue
au théâtre sous la direction notamment, de Laurence
Février, David Ayala, Stéphanie Loïk, Jacques Lassalle,
Paul Golub, François Rancillac, Yvan Morane… et Joël
Dragutin.
A la télévision, elle a tourné entre autre avec Josée
Dayan, Franck Apprederis, Emmanuel Fonlladosa,
Roger Kahane, Fabien Otoniente…
Au cinéma, on a pu la voir avec des réalisateurs tels
que Kim Massée, Tatiana Vialle-Nuytten et Gilles
Mimouni… Elle enregistre régulièrement des dramatiques à Radio France avec Jacques Taroni et Myron
Merson. Elle a également effectué des adaptations et
des versions scéniques pour le théâtre (notamment
pour la Comédie Française). Par ailleurs, elle a mis en
scène différents spectacles et collabore avec le Théâtre
95 et Joël Dragutin depuis une dizaine d’années (cycles
Les Habitants notamment). Elle est présente à la mise
en scène de deux spectacles de la saison (Butterfly et
Thélonius et Lola).
Après une formation technique au CFPTS en 1989,
puis au TNS de 1990 à 1992 l’amène à travailler
comme régisseur et concepteur lumière. A l’Athénée
à Paris, de 1995 à 1997, il est régisseur de la salle
Christian Bérard.
Il rencontre Jacques Kraemer et tourne ses spectacles de 1991 à 1994, puis crée les lumières d’un
grand nombre de ses spectacles.
En tant que concepteur lumière au théâtre, il a travaillé également avec Dominique Boissel, Sylvain
Maurice, Olivier Werner, Christophe Huysman, Marie
Montégani, Paul Desveaux, Ivan Morane, Sylvie
Ollivier, Thomas Gaubiac, Marie Dupleix… Il travaille
également l’opéra (Bordeaux, Lausanne, le Théâtre du
Châtelet à Paris, entre autre).
Son approche de la scène s’est enrichie de sa
rencontre avec la danse : avec la Cie La Ronde
(Dominique Brunet Bertrand Lombard), puis avec les
chorégraphes Pascal Montrouge, Stéphanie Aubin sur
plusieurs pièces, Yan Raballand, l’équipe de danseurs
Brésiliens de Bale de Rua. Il a travaillé également
avec des musiciens de divers horizons.
Il franchi très vite le pas vers la scénographie : il
conçoit des dispositifs scéniques et propose un travail simultané sur l’espace et la lumière avec ou sans
image pour bon nombres de productions.
Il continue de développer le logiciel « Vimi », vidéo
mixer dédié au spectacle qui permet de restituer
des vidéos, d’effectuer des boucles et des fondus en
temps réel.
Une maison
en Normandie
Joëlle Bondil
Costumes
L’équipe artistique
Géraud Benech
Assistant à la dramaturgie
Historien, auteur et dramaturge, il s’est spécialisé
dans la diffusion de la mémoire et du patrimoine. Il a
collaboré avec l’agence Intuitart, France 5 Education,
le Mémorial de Verdun et le CG de la Meuse et a publié
des ouvrages consacrés à la 1ère Guerre Mondiale
(Carnet de Verdun chez Librio en 2006, Champs de
Bataille de la Grande Guerre chez Flammarion, en
septembre 2008).
Formée à l’Ecole Nationale supérieure d’Arts Décoratifs de Nice, en section scénographie, elle débute
comme première assistante décoratrice en audiovisuel, tout en créant ses premiers costumes pour
le théâtre et la danse contemporaine. Elle y ajoute
ensuite la création de décors de courts métrages, et
commence à travailler en tant que scénographe pour
le théâtre et l’événementiel.
L’opportunité de travailler comme illustratrice, parfois
rédactrice, se présentent. Cela fera donc à présent
partie de sa palette.
Elle se lance également dans une production en tant
que plasticienne et expose. Ah, aussi… parfois, elle
intervient dans des stages, écoles ou associations en
tant que scénographe et/ou plasticienne.
Instrumentiste, compositeur et arrangeur, il a été depuis une vingtaine d’années à l’initiative de plusieurs
projets associant textes et créations musicales… le
dernier en date : Sons of a Nietzsche (avec Mathieu
Dessertines, François Fuchs, Julien Grassen-Barbe et
Iannick Tallet).
Au théâtre, il collabore avec des metteurs en scènes
et des auteurs tels que Marie Montegani (K. Lear,
2007-2009, Les Femmes savantes, 2010, Vertige
2011-2012), David Ayala (Ma peau sur la table) et
Joël Dragutin (Chantier Public, 2011, Visite Guidée,
2012).
Il est actuellement conseiller artistique et dramaturge
au Théâtre 95, Cergy-Pontoise.
Flora Donars
Stagiaire assistante à la mise en scène
Après des études de littérature et de théâtre, elle
se dirige vers l’écriture théâtrale, la dramaturgie et
la mise en scène. Son travail est nourri d’influences
plurielles – textes classiques, poésie sonore, travaux
de sociologie, documents historiques... – et d’un lien
ténu aux techniques scéniques qu’elle entretient par
une formation continue. Investie dans des créations
pluridisciplinaires, elle écrit Brognardises, en 2009,
pour l’Improbable compagnie (mise en scène
Mylène Ibazatène) et Juliette R, en 2012, pour la
compagnie INFINI DEHORS/Théâtre (mise en scène
Natacha Dubois). Elle poursuit également un travail
pédagogique en mettant en scène des créations avec
des enfants et des adolescents.
Les
comédiens
Olivier Collinet
Florian
Diplômé du Conservatoire de région de Rouen, il a
effectué des stages avec Christian Von Tresko, Galin
Stoev, Robert Castle et René Féret. Il a débuté sa
carrière en tant que comédien permanent au Théâtre
Ephéméride (Val de Reuil). Au sein de la compagnie, il
participe à plusieurs créations, dont Délivrez-nous du
bien et Jérémy Fisher.
Au cinéma et à la télévision, on a pu le voir entre autre
dans 4 garçons dans la nuit et Jeu de Loi.
Il a réalisé son premier court-métrage en 2011,
Palettes.
Marc Henri Boisse
Georges
Marc Henri Boisse est acteur et metteur en scène. Il a
joué au théâtre sous la direction de Richard Foreman,
Bernard Sobel, Philippe Adrien, Pierre Blaise,
Guy Pierre Couleau, Joel Dragutin, Christian Rist,
Elisabeth Marie … Au cinéma, avec des réalisateurs
tels que: Marcel Hanoun, Pierre Henri Salfati, Maria
Koleva, Jean Paul Fargier.
Pour Radio France, il participe à de nombreuses
fictions radiophoniques. D’autre part, il a enseigné
le théâtre, notamment pour la ville de Marly-le-Roi,
l’école « Théâtre en Actes », la Faculté Paris 7 Jussieu.
Il a également signé plusieurs mises en scène telles
que : Les Cahiers brûlés, Crime banal pour motif
de peu d’intérêt, Kleist automatique. Il participe au
comité de lecture du théâtre de la tempête.
Xavier-Valéry Gauthier
Denis
Ingénieur chimiste de formation et licencié en Lettres
modernes, Xavier-Valéry Gauthier a travaillé avec
différents metteurs en scène de théâtre, en particulier
Didier Bezace (Feydeau Terminus), Ariane Mnouchkine
(stage pour comédiens, 2002), Paul Golub, (Un siècle
d’industrie), Robin Renucci (Rimbaud le voyant),
Jean-Claude Penchenat (Le Cabaret de la laïcité),
Jean-Yves Lazennec (Les Céphéïdes), Serge Lipszcic
(Andromaque), Akli Hallaf (La Noce chez les petits
bourgeois) et Farid Paya au Théâtre du Lierre (Le Pas
de l’homme, Médée, Rostam et Sohrâb).
La saison dernière, il a joué dans L’Opéra de quat’sous
de Bertold Brecht, mis en scène par Laurent Fréchuret
au CDN de Sartrouville et dans Le Théâtre et la cité,
mis en scène par Joël Dragutin, hors les murs du
Théâtre 95 de Cergy-Pontoise.
Au cinéma, il a tourné dans de nombreux courtmétrages et a donné la réplique à Christian Clavier
et Clovis Cornillac dans La Sainte Victoire de
François Favrat. À la télévision, il a joué dans la série
Engrenages (Canal+) et apparaîtra l’an prochain dans
Silence d’état (France 2) aux côtés de Rachida Brakni.
Une maison
en Normandie
L’équipe artistique
Une maison
en Normandie
L’équipe artistique
Pauline Huruguen
Vieira
Après avoir suivi la formation professionnelle du CRR
de Lyon, où elle travaille notamment sous la direction
de Philippe Sire, Laurent Brethome, Pierre Kuentz,
Richard Brunel, Sandrine Lanno, elle entre au Cnsad
en 2008.
Là, elle intègre la classe de Dominique Valadié et travaille parallèlement avec Olivier Py, Alain Françon,
Gérard Mordillat, Andrzej Sewerin, Robin Renucci,
Mario Gonzales, Caroline Marcadé…
En 2012, elle joue dans Les Souffrances de Job de
Levin, mis en scène par Laurent Brethome à l’Odéon,
puis dans Les Deux nobles cousins de Shakespeare,
mis en scène par Sara Llorca au Théâtre 13.
Gaël Kamilindi
Léonard
Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris. Il a plusieurs expériences de
jeu à son actif, notamment sous la direction de Alain
Françon, Olivier Py, Yann-Joël Collin, Julien George,
Dominique Valadié, Frédéric Polier ou Jean Liermier.
Il travaille aussi avec Philippe Garrel, Stéphane Kurc,
Benoît Cohen, Raymond Vouillamoz ou Vasily Serikov
pour le petit et le grand écran.
Marie Kauffmann
Clémence
Elle débute le théâtre au Conservatoire de Mulhouse
sous la direction de Christophe Greilsammer. Après
l’obtention de bac L option théâtre et le diplôme du
Conservatoire d’Art Dramatique de Mulhouse, elle
décide de partir une année en Afrique du Sud. Elle
suit des cours de théâtre à Camps Bay High School
et découvre les textes de Athol Fugard, personnalité
emblématique du théâtre sud-africain. Dès son retour en France, elle s’inscrit au cours
Florent. Elle y restera deux années dans les classes
de Frédérique Farina, Cyril Anrep et Jean-Pierre
Garnier. En 2008, elle intègre le Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique et travaille
notamment avec Jean-Damien Barbin, Nada Strancar,
Yves Beaunesne, et Yann-Joël Collin. En 2010, elle
danse dans le spectacle de Un amour d’Agnès, de
Caroline Marcadé au théâtre du Conservatoire, puis
interprète le rôle de Macha dans les Trois soeurs
de Tchekhov, mis en scène par Julien Oliveri. Elle
travaille également avec Hans Peter Cloos dans
Cabale et Amour, de Schiller. En 2010, elle tourne
pour le cinéma dans le dernier film de Nicolas Klotz
Low life. En 2011, elle interprète Olga dans Les
Criminels, de Ferdinand Bruckner, mis en scène par
Richard Brunel à la Comédie de Valence et en tournée.
Parallèlement, on a pu le voir dans 1984, Bigbrother
vous regarde mis en scène par F. Bourcier, L’Alpenage,
de Knobst, mis en scène par Xavier Lemaire qu’il
retrouve dans Le Jeu de l’amour et du hasard dans
le rôle de Dorante .
Stéphanie Lanier
Mathilde
Récemment, il a joué dans Un fil à la patte, mis en
scène par Isabelle Starkier qui partira en tournée tout
au long de l’année 2013.
Après avoir été danseuse à la Royale Shakespeare
Company à Eindhoven (Pays-Bas), Stéphanie Lanier
apprend son métier de comédienne chez JeanLaurent Cochet où elle est reçue avec un premier prix
classique.
Au théâtre, elle a travaillé, entre autres, avec
Jacques Seiler, Laurence Bourdil, Régis Santon,
Philippe Brigaud, Jordan Plevnes, Michelle Marquais
(Honorables canailles à L’Athénée avec Philippe
Clévenot et Jean-Paul Roussillon), Maurice Bénichou
(Knock, avec Fabrice Luchini), Nika Kossenkova
(Dernier homme, dernière femme au théâtre de
Skopje). Cette année, on a pu la voir dans Oh les
beaux jours au théâtre de Châtillon, dans une mise
en scène de Michel Abecassis et Ana non, de Gérard
Vantaggioli au théâtre du Chien qui fume à Avignon.
Elle a déjà travaillé avec Joël Dragutin, notamment
dans La Spectatrice.
Au cinéma, elle a tourné avec Phillipe Legay, Olivier
Marchal, Etienne Chatilliez, Sylvain White… ; A la télévision, elle a tourné avec Frédéric Berthe, Laurence
Katrian, Etienne Dhaene, Manuel Poirier…
Elle a mis en scène Le Roi Gordogane avec Michelle
Marquais à la Madeleine et La Cagnotte, adaptée de
Botho Strauss à la Schauspied à Innsbruck.
L’équipe artistique
Marc Plas
Riccardo
Il a débuté le théâtre au sein de l’association culturelle de son Lycée Saint-Michel de Picpus. Il travaille
avec Michel Jusforgues et rencontre notamment Jean
Bellorini.
En 2004, Il entre à l’école Claude Mathieu ou il reste
3 ans et travaille avec Claude Mathieu, Jean Bellorini,
Diana Ringel, Marcela Obregon.
Parallèlement, il joue avec plusieurs troupes. Avec la
troupe Hocemo théâtre, il joue en 2007 Le Diable en
Partage, de Fabrice Melquiot, dans le cadre du Festival
Premiers Pas au Théâtre du Soleil. Puis, en septembre
2008, il travaille avec le TAF THEATRE, toujours au
Théâtre du Soleil, où il joue dans Ce soir on improvise,
de Pirandello, mise en scène d’Alexandre Zloto.
En octobre 2008, il est reçu au Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il travaille avec
Sandy Ouvrier pendant trois ans, Guillaume Gallienne,
Robin Renucci, Andrzej Seweryn, Mario Gonzalez,
Hans Peter Cloose, Pierre Aknine. En janvier et mai
2012, il joue dans Andromaque puis Platonov, mise
en scène de Benjamin Porée, au théâtre de Vanves.
Lionel Pascal
Alexandre
C’est après avoir suivi une formation théâtrale auprès de Philippe Rondest et Raymond Acquaviva aux
Ateliers du Sudden-Théâtre que Lionel Pascal fait ses
premiers pas. Dès sa sortie, il joue sous la direction de
Marie Montegani dans Le Cid, de Pierre Corneille, où il
interprète le rôle-titre. En octobre 2010, elle lui confie
celui de Clitandre dans Les Femmes Savantes. Leur
collaboration artistique continue et en septembre
2011, il joue dans Vertige qu’elle conçoit et met en
scène.
Une maison
en Normandie
Il travaillera prochainement avec Jean Bellorini au
Printemps des comédiens dans Liliom, de Ferenc
Molnar, puis au TNT et à L’odéon dans La Bonne âme
du Setchouan, de Bertold Brecht.
Le projet artistique
du Théâtre 95
Une maison
en Normandie
Le projet artistique du Théâtre 95 : un lieu de création
et une fabrique d’imaginaire au cœur du paysage urbain
Le projet artistique
À l’heure de Twitter, de Facebook, des communautés virtuelles, de l’omniprésence des
écrans et de nos prothèses numériques, nous pouvons, non sans raison, nous demander
selon quelle nécessité mystérieuse, selon quelle mémoire collective, un large public se plaît
toujours à se rendre encore au théâtre ? Pourquoi y venir prendre « ici et maintenant » la
mesure de notre temps présent ? Pourquoi déserter le temps d’une représentation son salon
et les flux d’informations visuels et sonores que diffuse en boucle la bande passante de
notre époque ? Pourquoi se laisser encore surprendre par les subtiles mises en abyme des
métamorphoses d’autres soi-même et du monde ?
Depuis les temps préhistoriques, les hommes ont toujours eu besoin de représentation et
le spectacle vivant plus que toute autre manifestation artistique favorise l’épanouissement
collectif ou individuel. Parce qu’il est un facteur de reconnaissance et de rassemblement
social, il permet à toute une population de se retrouver pour partager ensemble des moments
forts, au-delà des difficultés de la vie quotidienne.
Ce besoin de théâtre, de vivant qui nous réunit régulièrement est d’une tout autre nature
que l’agitation spectaculaire orchestrée par une société marchande et consumériste qui
s’immisce jusque dans la sphère de notre intimité, parce que le théâtre est à la fois cette
parole collective qui s’adresse à chacun d’entre nous et cette parole solitaire qui nous
concerne tous.
Il est politique, par essence politique (le théâtre est né avec la Cité et la Démocratie), il ne
peut donc perdurer que par la conjugaison d’un projet artistique identifié avec la manifestation d’une volonté politique forte. Là où cette rencontre se produit, le théâtre est toujours
vivant et inventif.
Ici, à Cergy-Pontoise, le renouveau du Théâtre 95, inauguré en juin 2012, est de fait un
message fort aux implications concrètes envoyé à la population et nous mettons tout en
œuvre pour que notre engagement dans notre travail artistique et d’action culturelle soit
à la mesure des attentes de notre public. Notre but : construire, ensemble, au quotidien,
un espace de liberté, d’imaginaire et de débats citoyens, en résonance avec les bruits du
monde.
La programmation du Théâtre 95 s’inscrit naturellement dans la perspective de son projet
artistique : l’interrogation des grands mythes contemporains. Ces mythes qui fondent nos
comportements collectifs et individuels, qui révèlent nos rêves, nos peurs et nos espoirs, et
parfois nos croyances ou nos aliénations. Encore plus largement ouverte à la jeune création
contemporaine, elle reflète le monde que nous partageons et où résonne le concert des
cultures qui en émanent. Le public est également au centre du projet artistique ; non pas comme un ensemble identifié de consommateurs de produits culturels, mais comme le destinataire aussi bien que le
sujet de la parole théâtrale.
Joël Dragutin
Le Théâtre 95
en quelques chiffres
Une maison
en Normandie
C’est plus de 612 000 spectateurs, stagiaires, élèves… accueillis
dans ses murs depuis son implantation à Cergy-Pontoise.
C’est aussi 78 créations dont :
- 20 créations de Joël Dragutin (textes, adaptations et mises en scène à Cergy-
Pontoise, en France et à l’étranger)
- 40 créations ou coproductions d’auteurs ou metteurs en scène invités parmi
lesquels René Loyon, David Ayala, Diane Calma, Philippe Calvario, Collectif Drao, Gilles
Gleizes, Sylvie Ollivier, Stéphane Braunschweig, Florence Georgetti, Michael Batz,
Geneviève Rosset, Xavier Maurel, Mario Gonzalès, Véronique Bellegarde, Mario Battista,
Catherine Anne, David Noir, François Rollin, Viviane Théophilidés, Serge Lipszyc, Pierre
Blaise, Laurence Février, Stéphanie Loïk, Eléonore Weber, Frédéric Constant, Anne-Marie
Lazarini, Stéphane Fiévet…
C’est aussi plus de 330 auteurs d’aujourd’hui, et quelques uns d’hier, mis en scène,
mis en espace ou lus sur sa scène
C’est 11 créations en tournée en France ou à l’étranger pour un total de 620
représentations à l’extérieur de Cergy-Pontoise (Paris, New York, Moscou, Saint-Pétersbourg,
Montréal, Birmingham, Saragosse…)
C’est plus de 182
spectacles accueillis (destinés aux adultes ou aux enfants)
8 échanges artistiques internationaux (Canada, Angleterre, États-Unis,
C’est
Russie, Inde, Espagne, Maghreb…)
C’est plus de 14 500 élèves ou stagiaires qui ont fréquenté ses ateliers de pratique
artistique, ses stages ou ses cours d’art dramatique
C’est plus de 50 conférences-débats accueillies sur des grands thèmes de société
concernant plus de 11 000 personnes qui ont pu écouter ou débattre avec Albert Jacquard,
Annie Ernaux, Bruno Latour, Gilles Lipovetsky, Axel Kahn, Marc Augé, Patrick Viveret, Edgar
Morin, Gisèle Halimi, Jacques Attali, Ariane Mnouchkine, Pascal Bruckner, Philippe Val,
Emmanuel Todd, Armand Gatti, Daniel Mesguish, Daniel Mermet, Daniel Sibony, Catherine
Breillat, Marcel Gauchet, Bernard Cassen, Michel Wieviorka, Jacques Doillon, Henri Atlan,
Dani Karavan, Claude Hagège, Bernard Stiegler…
Après 1 an et demi de travaux, le Théâtre 95 a rouvert ses portes au public dans
un esprit de fête, le week-end des 22-23 et 24 juin 2012.
Le Théâtre 95
en quelques chiffres