Une maison en Normandie
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Une maison en Normandie
Le Théâtre 95 PRÉSENTE Une maison en Normandie Écrit et mis en scène par Joël Dragutin Du 16 octobre au 17 novembre 2012 Théâtre 95 PRODUCTION AVEC LA PARTICIPATION DU JEUNE THÉÂTRE NATIONAL ET LE SOUTIEN L’ADAMI Théâtre 95 Allée du Théâtre BP 70098 - 95021 Cergy-Pontoise OCTOBRE : du mardi 16 au vendredi 26 à 21h, représentations supplémentaires les mardi 23 et jeudi 25 à 14h30, relâche dimanche 21 et lundi 22. NOVEMBRE : du jeudi 8 au samedi 17 à 21h , le dimanche 11 à 16h, relâche lundi 12. CONTACT PRESSE Marie-Hélène Arbour 01 64 59 64 18 06 85 91 70 99 [email protected] Une maison en Normandie Une maison en Normandie Écrit et mis en scène par Joël Dragutin OCTOBRE NOVEMBRE Mardi 16 à 21h Jeudi 8 à 21h Mercredi 17 à 21h Vendredi 9 à 21h Jeudi 18 à 21h Samedi 10 à 21h Vendredi 19 à 21h Dimanche 11 à 16h Samedi 20 à 21h Mardi 13 à 21h Mardi 23 à 14h30, 21h Jeudi 15 à 21h Mercredi 24 à 21h Vendredi 16 à 21h Jeudi 25 à 14h30, 21h Samedi 17 à 21h Vendredi 26 à 21h RÉSERVATIONS : 01 30 38 11 99 Spectacle de 8 à 16 €, hors abonnement Spectacle en tournée à partir du printemps 2014 À propos d’ Une maison en Normandie Une maison en Normandie Une vieille maison de famille chargée d’histoire dans le bocage normand, un week-end de début d’été et neuf personnages d’aujourd’hui réunis au hasard. Deux jours durant, ces hommes et ces femmes en quête de possible(s) croisent leur vision du monde dans l’insouciance du moment présent : les projets des uns et des autres varient selon leur génération, leurs origines sociales et leurs parcours individuels. Ils nous ressemblent, dans leurs élans avortés, leur soif d’exister, leur peur de vivre et affichent leurs identités lors d’épisodes drôles, ironiques ou grinçants. Peuvent-ils esquisser quelque chose ensemble ? Écriture et mise en scène Costumes Assistante à la mise en scène Régie générale Scénographie, lumière et vidéo Son Assistant à la dramaturgie Stagiaire assistante à la mise en scène Joël Dragutin Diane Calma Nicolas Simonin Géraud Benech Joëlle Bondil Thierry Bouvet Yannick Truffart Flora Donars Pièce en 3 actes Avec Gaël Kamilindi Léonard Marc Henri Boisse Georges Marie Kauffmann Clémence Olivier Collinet Florian Stéphanie Lanier Mathilde Xavier-Valery Gauthier Denis Lionel Pascal Alexandre Pauline Huruguen Vieira Marc Plas Riccardo A propos Note d’intention Une maison en Normandie Note d’intention Une maison en Normandie rassemble neuf personnages dans une demeure devenue à la fois le décor et l’enjeu de ce long week-end de début d’été. Chacun des personnages est venu dans cette maison normande sans grand enthousiasme, mais mu par l’espoir de parvenir ensemble à élaborer un projet qui les impliquerait tous : maison de vacances à partager et à gérer entre amis... espace de rassemblement artistique et festif, ferme bio high-tech, centre de remise en forme, placement lucratif immobilier... ? Au fil du week-end, ces projets « s’ensablent » les uns après les autres dans une fatigue du désir qui saisit peu à peu les personnages et contamine le langage même, jusqu’à la proposition finale de « mise à plat » de l’édifice ! Une solution spéculative, faute de mieux, faute d’y croire vraiment, faute d’envie de s’investir, de gérer le collectif... Et pourtant, chacun, selon sa génération, ses origines sociales, son parcours individuel, est en quête « d’autre chose », de rêve d’autres possibles. Il y a ceux qui se réfèrent encore à des credos mythiques ; ceux qui, par fidélité à une tradition, perpétuent des valeurs issues d’un autre temps ; il y a ceux qui ont lâché prise avec les exigences intellectuelles ou éthiques pour se contenter de gérer le présent ou ceux qui se sont réfugiés dans une perception immédiate, émotionnelle et purement ludique. Il y a ceux, enfin, dont l’énergie balbutiante mais authentique préfigure un monde en gestation, où résonne la mélodie encore incertaine du chant des lendemains. Dans ces conditions, de quoi pourraient-ils hériter... ? Et que pourraient-ils encore transmettre ? Une symphonie déconcertante pour un nouveau monde A la manière d’une fable, Une maison en Normandie raconte ce « creux de l’Histoire » dans lequel nous nous trouvons. Elle trace les contours de ce monde incertain qui se profile dans l’ombre de celui qui a déjà disparu et dans lequel nous continuons pourtant de vouloir vivre. Face aux anciens modèles politiques émoussés, aux utopies sociales dont les échos résonnent encore comme des invocations, l’individu comme le corps social pressent qu’il ne maîtrise plus grand chose, qu’il n’a plus la main. Au travers de leurs identités respectives, les personnages devinent sourdement qu’il est vain de se projeter dans un monde qui ne parvient plus à se penser lui-même. Un monde gestionnaire qui « expédie les affaires courantes ». Désemparés, ils sont collés à un présent qui a fini par absorber les autres dimensions temporelles. Leur langage, autrefois moteur des échanges culturels, affectifs ou sociaux, Une maison en Normandie a déserté peu à peu le champ du réel, du désir, pour se cantonner le plus souvent à des formules « réflexes » et incantatoires. Pourtant, Une maison en Normandie ne se veut pas un hymne au catastrophisme résigné ambiant, ni une apologie du « c’était mieux avant ! » Bien au contraire, ces figures tragi-comiques en quête d’autres possibles, portent en elles (et quelquefois malgré elles) l’espoir d’un renouveau et la résurgence d’un imaginaire individuel et collectif. Le XXIe siècle verra probablement se développer une multiplicité de singularités, mais aussi la coexistence d’une multiplicité de mondes possibles ouverts à des échappées belles inattendues. Cela implique sans doute une autre façon de faire de la politique, de l’économie, d’autres façons de dire le monde... une autre approche de la vie. Entre le cinéma, le théâtre et... la vie. Faisant suite à Grande Vacance, Petits voyages... et Chantier Public, pour ne citer que ses derniers textes, la dernière création de Joël Dragutin entend explorer de nouvelles pistes dramaturgiques plus en résonance avec le monde d’aujourd’hui. Une maison en Normandie puise surtout son inspiration dans l’univers de l’image, du cinéma. L’écriture est à prendre ici au sens le plus large, comme organisation, tissage de divers matériaux signifiants dans l’espace théâtral, où le texte ne constituera pas l’élément omniprésent de référence. Car nous avons peut-être besoin de nouveaux langages pour pouvoir dire les révoltes, les douleurs et les rêves d’aujourd’hui. L’espace défini par la scénographie est traité comme un plateau de tournage, tandis que l’écriture visuelle et textuelle s’inspire de celle d’un scénario. Quant au rythme de l’action dramatique, lent, syncopé ou accéléré, il a quelque chose à voir avec celui du montage : à travers lui, se raconte notre rapport de plus en plus complexe au temps et sa perpétuelle évolution (zapping, juxtaposition, simultanéité, plans de coupe, flashbacks....). Depuis son siège, le spectateur devrait pouvoir s’imaginer qu’il assiste à la projection d’un film transposé sur scène : une approche qui se veut peut- être plus en accord avec les représentations de la réalité et de la vie que ne le serait une transposition théâtrale plus classique. Note d’intention Joël Dragutin Une maison en Normandie Joël Dragutin En huit années de travail dans le nord de la France (Lille, Roubaix Tourcoing) et après quelques expériences d’acteur ou d’assistant au théâtre, au cinéma ou à la télévision, il met en scène de nombreux auteurs contemporains (Inahi le pêcheur de lunes d’Etienne Catallan, La Promenade du dimanche de Georges Michel, Sterntaller de Franz Xavier Kroetz, La Demande d’emploi de Michel Vinaver, Vernissage de Vaclav Havel…). Sa première pièce, La Baie de Naples, écrite et mise en scène en 1985 à Cergy-Pontoise, sera représentée à Paris, avant de partir en tournée en France et à l’étranger : Moscou, Saint-Pétersbourg, New York, Montréal, Manchester, Birmingham… En 1989, il fonde à Cergy-Pontoise le Théâtre 95, Scène Conventionnée aux Écritures Contemporaines. De 1989 à 1996, en écho à son travail d’écriture et d’accueils d’auteurs vivants, il met en scène différentes pièces du répertoire classique : La Double Inconstance de Marivaux, Les Caprices de Marianne de Musset, Amphitryon de Molière, Messieurs les ronds de cuir, adaptation d’après Courteline, Démontages (textes surréalistes de Breton, Dali, Dubillard, Dubuffet, Michaux…), La Querelle de l’École des femmes (textes de Molière, Racine, Corneille, Donnaud de Visée…).. Puis en 1998, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. En parallèle, il co-écrit avec François Rollin et met en scène Colères, un seul en scène sur la folie ordinaire (création à Cergy-Pontoise, puis à Paris et en tournée en France et à l’étranger). Il créé, Le Chant des signes (1998 à Cergy-Pontoise et Montréal), puis Les Chroniques des temps radieux, en mars 2001, fresque théâtrale en 4 parties sur les mythologies contemporaines post-modernes, composée de La Baie de Naples, Tant d’espace entre nos baisers, Sens unique (seconde version) ainsi que d’une nouvelle pièce, Haute altitude. En 19992000, Joël Dragutin signe deux créations : Au pays de la musique perdue (spectacle musical jeune public) et Nouvelle vague (travail sur l’écriture cinématographique transposée à la scène). En 2002, il conçoit avec Emmanuel Depoix puis met en scène Un certain Charles B… (poèmes et autres écrits de Baudelaire) qui sera joué au Théâtre Molière/Maison de la poésie en février-mars 2003. En 2003, répondant à une commande de L’apostrophe/Scène nationale de Cergy-Pontoise, Joël Dragutin crée également une courte pièce, La Spectatrice, (écriture et mise en scène d’un impromptu) dans le cadre de l’Evénement « Dramatiques ». Il crée ensuite au Théâtre 95 Grande vacance (2004), Petits voyages au bout de la rue (2007) puis Chantier Public (2010). La plupart de ses pièces sont publiées aux éditions de l’Amandier : La Baie de Naples, Tant d’espace entre nos baisers, Sens unique, Haute altitude, La Spectatrice, Petits voyages au bout de la rue et Chantier Public, impromptu sur la politique culturelle au moment des travaux d’agrandissement et de rénovation du Théâtre 95 qu’il dirige. L’équipe artistique Une maison en Normandie L’équipe artistique Nicolas Simonin Scénographie, lumière et vidéo Diane Calma Assistante à la mise en scène Actrice et metteur en scène. Après une formation au Studio 34 et à l’E.N.S.A.T.T. de la rue Blanche, elle joue au théâtre sous la direction notamment, de Laurence Février, David Ayala, Stéphanie Loïk, Jacques Lassalle, Paul Golub, François Rancillac, Yvan Morane… et Joël Dragutin. A la télévision, elle a tourné entre autre avec Josée Dayan, Franck Apprederis, Emmanuel Fonlladosa, Roger Kahane, Fabien Otoniente… Au cinéma, on a pu la voir avec des réalisateurs tels que Kim Massée, Tatiana Vialle-Nuytten et Gilles Mimouni… Elle enregistre régulièrement des dramatiques à Radio France avec Jacques Taroni et Myron Merson. Elle a également effectué des adaptations et des versions scéniques pour le théâtre (notamment pour la Comédie Française). Par ailleurs, elle a mis en scène différents spectacles et collabore avec le Théâtre 95 et Joël Dragutin depuis une dizaine d’années (cycles Les Habitants notamment). Elle est présente à la mise en scène de deux spectacles de la saison (Butterfly et Thélonius et Lola). Après une formation technique au CFPTS en 1989, puis au TNS de 1990 à 1992 l’amène à travailler comme régisseur et concepteur lumière. A l’Athénée à Paris, de 1995 à 1997, il est régisseur de la salle Christian Bérard. Il rencontre Jacques Kraemer et tourne ses spectacles de 1991 à 1994, puis crée les lumières d’un grand nombre de ses spectacles. En tant que concepteur lumière au théâtre, il a travaillé également avec Dominique Boissel, Sylvain Maurice, Olivier Werner, Christophe Huysman, Marie Montégani, Paul Desveaux, Ivan Morane, Sylvie Ollivier, Thomas Gaubiac, Marie Dupleix… Il travaille également l’opéra (Bordeaux, Lausanne, le Théâtre du Châtelet à Paris, entre autre). Son approche de la scène s’est enrichie de sa rencontre avec la danse : avec la Cie La Ronde (Dominique Brunet Bertrand Lombard), puis avec les chorégraphes Pascal Montrouge, Stéphanie Aubin sur plusieurs pièces, Yan Raballand, l’équipe de danseurs Brésiliens de Bale de Rua. Il a travaillé également avec des musiciens de divers horizons. Il franchi très vite le pas vers la scénographie : il conçoit des dispositifs scéniques et propose un travail simultané sur l’espace et la lumière avec ou sans image pour bon nombres de productions. Il continue de développer le logiciel « Vimi », vidéo mixer dédié au spectacle qui permet de restituer des vidéos, d’effectuer des boucles et des fondus en temps réel. Une maison en Normandie Joëlle Bondil Costumes L’équipe artistique Géraud Benech Assistant à la dramaturgie Historien, auteur et dramaturge, il s’est spécialisé dans la diffusion de la mémoire et du patrimoine. Il a collaboré avec l’agence Intuitart, France 5 Education, le Mémorial de Verdun et le CG de la Meuse et a publié des ouvrages consacrés à la 1ère Guerre Mondiale (Carnet de Verdun chez Librio en 2006, Champs de Bataille de la Grande Guerre chez Flammarion, en septembre 2008). Formée à l’Ecole Nationale supérieure d’Arts Décoratifs de Nice, en section scénographie, elle débute comme première assistante décoratrice en audiovisuel, tout en créant ses premiers costumes pour le théâtre et la danse contemporaine. Elle y ajoute ensuite la création de décors de courts métrages, et commence à travailler en tant que scénographe pour le théâtre et l’événementiel. L’opportunité de travailler comme illustratrice, parfois rédactrice, se présentent. Cela fera donc à présent partie de sa palette. Elle se lance également dans une production en tant que plasticienne et expose. Ah, aussi… parfois, elle intervient dans des stages, écoles ou associations en tant que scénographe et/ou plasticienne. Instrumentiste, compositeur et arrangeur, il a été depuis une vingtaine d’années à l’initiative de plusieurs projets associant textes et créations musicales… le dernier en date : Sons of a Nietzsche (avec Mathieu Dessertines, François Fuchs, Julien Grassen-Barbe et Iannick Tallet). Au théâtre, il collabore avec des metteurs en scènes et des auteurs tels que Marie Montegani (K. Lear, 2007-2009, Les Femmes savantes, 2010, Vertige 2011-2012), David Ayala (Ma peau sur la table) et Joël Dragutin (Chantier Public, 2011, Visite Guidée, 2012). Il est actuellement conseiller artistique et dramaturge au Théâtre 95, Cergy-Pontoise. Flora Donars Stagiaire assistante à la mise en scène Après des études de littérature et de théâtre, elle se dirige vers l’écriture théâtrale, la dramaturgie et la mise en scène. Son travail est nourri d’influences plurielles – textes classiques, poésie sonore, travaux de sociologie, documents historiques... – et d’un lien ténu aux techniques scéniques qu’elle entretient par une formation continue. Investie dans des créations pluridisciplinaires, elle écrit Brognardises, en 2009, pour l’Improbable compagnie (mise en scène Mylène Ibazatène) et Juliette R, en 2012, pour la compagnie INFINI DEHORS/Théâtre (mise en scène Natacha Dubois). Elle poursuit également un travail pédagogique en mettant en scène des créations avec des enfants et des adolescents. Les comédiens Olivier Collinet Florian Diplômé du Conservatoire de région de Rouen, il a effectué des stages avec Christian Von Tresko, Galin Stoev, Robert Castle et René Féret. Il a débuté sa carrière en tant que comédien permanent au Théâtre Ephéméride (Val de Reuil). Au sein de la compagnie, il participe à plusieurs créations, dont Délivrez-nous du bien et Jérémy Fisher. Au cinéma et à la télévision, on a pu le voir entre autre dans 4 garçons dans la nuit et Jeu de Loi. Il a réalisé son premier court-métrage en 2011, Palettes. Marc Henri Boisse Georges Marc Henri Boisse est acteur et metteur en scène. Il a joué au théâtre sous la direction de Richard Foreman, Bernard Sobel, Philippe Adrien, Pierre Blaise, Guy Pierre Couleau, Joel Dragutin, Christian Rist, Elisabeth Marie … Au cinéma, avec des réalisateurs tels que: Marcel Hanoun, Pierre Henri Salfati, Maria Koleva, Jean Paul Fargier. Pour Radio France, il participe à de nombreuses fictions radiophoniques. D’autre part, il a enseigné le théâtre, notamment pour la ville de Marly-le-Roi, l’école « Théâtre en Actes », la Faculté Paris 7 Jussieu. Il a également signé plusieurs mises en scène telles que : Les Cahiers brûlés, Crime banal pour motif de peu d’intérêt, Kleist automatique. Il participe au comité de lecture du théâtre de la tempête. Xavier-Valéry Gauthier Denis Ingénieur chimiste de formation et licencié en Lettres modernes, Xavier-Valéry Gauthier a travaillé avec différents metteurs en scène de théâtre, en particulier Didier Bezace (Feydeau Terminus), Ariane Mnouchkine (stage pour comédiens, 2002), Paul Golub, (Un siècle d’industrie), Robin Renucci (Rimbaud le voyant), Jean-Claude Penchenat (Le Cabaret de la laïcité), Jean-Yves Lazennec (Les Céphéïdes), Serge Lipszcic (Andromaque), Akli Hallaf (La Noce chez les petits bourgeois) et Farid Paya au Théâtre du Lierre (Le Pas de l’homme, Médée, Rostam et Sohrâb). La saison dernière, il a joué dans L’Opéra de quat’sous de Bertold Brecht, mis en scène par Laurent Fréchuret au CDN de Sartrouville et dans Le Théâtre et la cité, mis en scène par Joël Dragutin, hors les murs du Théâtre 95 de Cergy-Pontoise. Au cinéma, il a tourné dans de nombreux courtmétrages et a donné la réplique à Christian Clavier et Clovis Cornillac dans La Sainte Victoire de François Favrat. À la télévision, il a joué dans la série Engrenages (Canal+) et apparaîtra l’an prochain dans Silence d’état (France 2) aux côtés de Rachida Brakni. Une maison en Normandie L’équipe artistique Une maison en Normandie L’équipe artistique Pauline Huruguen Vieira Après avoir suivi la formation professionnelle du CRR de Lyon, où elle travaille notamment sous la direction de Philippe Sire, Laurent Brethome, Pierre Kuentz, Richard Brunel, Sandrine Lanno, elle entre au Cnsad en 2008. Là, elle intègre la classe de Dominique Valadié et travaille parallèlement avec Olivier Py, Alain Françon, Gérard Mordillat, Andrzej Sewerin, Robin Renucci, Mario Gonzales, Caroline Marcadé… En 2012, elle joue dans Les Souffrances de Job de Levin, mis en scène par Laurent Brethome à l’Odéon, puis dans Les Deux nobles cousins de Shakespeare, mis en scène par Sara Llorca au Théâtre 13. Gaël Kamilindi Léonard Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il a plusieurs expériences de jeu à son actif, notamment sous la direction de Alain Françon, Olivier Py, Yann-Joël Collin, Julien George, Dominique Valadié, Frédéric Polier ou Jean Liermier. Il travaille aussi avec Philippe Garrel, Stéphane Kurc, Benoît Cohen, Raymond Vouillamoz ou Vasily Serikov pour le petit et le grand écran. Marie Kauffmann Clémence Elle débute le théâtre au Conservatoire de Mulhouse sous la direction de Christophe Greilsammer. Après l’obtention de bac L option théâtre et le diplôme du Conservatoire d’Art Dramatique de Mulhouse, elle décide de partir une année en Afrique du Sud. Elle suit des cours de théâtre à Camps Bay High School et découvre les textes de Athol Fugard, personnalité emblématique du théâtre sud-africain. Dès son retour en France, elle s’inscrit au cours Florent. Elle y restera deux années dans les classes de Frédérique Farina, Cyril Anrep et Jean-Pierre Garnier. En 2008, elle intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique et travaille notamment avec Jean-Damien Barbin, Nada Strancar, Yves Beaunesne, et Yann-Joël Collin. En 2010, elle danse dans le spectacle de Un amour d’Agnès, de Caroline Marcadé au théâtre du Conservatoire, puis interprète le rôle de Macha dans les Trois soeurs de Tchekhov, mis en scène par Julien Oliveri. Elle travaille également avec Hans Peter Cloos dans Cabale et Amour, de Schiller. En 2010, elle tourne pour le cinéma dans le dernier film de Nicolas Klotz Low life. En 2011, elle interprète Olga dans Les Criminels, de Ferdinand Bruckner, mis en scène par Richard Brunel à la Comédie de Valence et en tournée. Parallèlement, on a pu le voir dans 1984, Bigbrother vous regarde mis en scène par F. Bourcier, L’Alpenage, de Knobst, mis en scène par Xavier Lemaire qu’il retrouve dans Le Jeu de l’amour et du hasard dans le rôle de Dorante . Stéphanie Lanier Mathilde Récemment, il a joué dans Un fil à la patte, mis en scène par Isabelle Starkier qui partira en tournée tout au long de l’année 2013. Après avoir été danseuse à la Royale Shakespeare Company à Eindhoven (Pays-Bas), Stéphanie Lanier apprend son métier de comédienne chez JeanLaurent Cochet où elle est reçue avec un premier prix classique. Au théâtre, elle a travaillé, entre autres, avec Jacques Seiler, Laurence Bourdil, Régis Santon, Philippe Brigaud, Jordan Plevnes, Michelle Marquais (Honorables canailles à L’Athénée avec Philippe Clévenot et Jean-Paul Roussillon), Maurice Bénichou (Knock, avec Fabrice Luchini), Nika Kossenkova (Dernier homme, dernière femme au théâtre de Skopje). Cette année, on a pu la voir dans Oh les beaux jours au théâtre de Châtillon, dans une mise en scène de Michel Abecassis et Ana non, de Gérard Vantaggioli au théâtre du Chien qui fume à Avignon. Elle a déjà travaillé avec Joël Dragutin, notamment dans La Spectatrice. Au cinéma, elle a tourné avec Phillipe Legay, Olivier Marchal, Etienne Chatilliez, Sylvain White… ; A la télévision, elle a tourné avec Frédéric Berthe, Laurence Katrian, Etienne Dhaene, Manuel Poirier… Elle a mis en scène Le Roi Gordogane avec Michelle Marquais à la Madeleine et La Cagnotte, adaptée de Botho Strauss à la Schauspied à Innsbruck. L’équipe artistique Marc Plas Riccardo Il a débuté le théâtre au sein de l’association culturelle de son Lycée Saint-Michel de Picpus. Il travaille avec Michel Jusforgues et rencontre notamment Jean Bellorini. En 2004, Il entre à l’école Claude Mathieu ou il reste 3 ans et travaille avec Claude Mathieu, Jean Bellorini, Diana Ringel, Marcela Obregon. Parallèlement, il joue avec plusieurs troupes. Avec la troupe Hocemo théâtre, il joue en 2007 Le Diable en Partage, de Fabrice Melquiot, dans le cadre du Festival Premiers Pas au Théâtre du Soleil. Puis, en septembre 2008, il travaille avec le TAF THEATRE, toujours au Théâtre du Soleil, où il joue dans Ce soir on improvise, de Pirandello, mise en scène d’Alexandre Zloto. En octobre 2008, il est reçu au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il travaille avec Sandy Ouvrier pendant trois ans, Guillaume Gallienne, Robin Renucci, Andrzej Seweryn, Mario Gonzalez, Hans Peter Cloose, Pierre Aknine. En janvier et mai 2012, il joue dans Andromaque puis Platonov, mise en scène de Benjamin Porée, au théâtre de Vanves. Lionel Pascal Alexandre C’est après avoir suivi une formation théâtrale auprès de Philippe Rondest et Raymond Acquaviva aux Ateliers du Sudden-Théâtre que Lionel Pascal fait ses premiers pas. Dès sa sortie, il joue sous la direction de Marie Montegani dans Le Cid, de Pierre Corneille, où il interprète le rôle-titre. En octobre 2010, elle lui confie celui de Clitandre dans Les Femmes Savantes. Leur collaboration artistique continue et en septembre 2011, il joue dans Vertige qu’elle conçoit et met en scène. Une maison en Normandie Il travaillera prochainement avec Jean Bellorini au Printemps des comédiens dans Liliom, de Ferenc Molnar, puis au TNT et à L’odéon dans La Bonne âme du Setchouan, de Bertold Brecht. Le projet artistique du Théâtre 95 Une maison en Normandie Le projet artistique du Théâtre 95 : un lieu de création et une fabrique d’imaginaire au cœur du paysage urbain Le projet artistique À l’heure de Twitter, de Facebook, des communautés virtuelles, de l’omniprésence des écrans et de nos prothèses numériques, nous pouvons, non sans raison, nous demander selon quelle nécessité mystérieuse, selon quelle mémoire collective, un large public se plaît toujours à se rendre encore au théâtre ? Pourquoi y venir prendre « ici et maintenant » la mesure de notre temps présent ? Pourquoi déserter le temps d’une représentation son salon et les flux d’informations visuels et sonores que diffuse en boucle la bande passante de notre époque ? Pourquoi se laisser encore surprendre par les subtiles mises en abyme des métamorphoses d’autres soi-même et du monde ? Depuis les temps préhistoriques, les hommes ont toujours eu besoin de représentation et le spectacle vivant plus que toute autre manifestation artistique favorise l’épanouissement collectif ou individuel. Parce qu’il est un facteur de reconnaissance et de rassemblement social, il permet à toute une population de se retrouver pour partager ensemble des moments forts, au-delà des difficultés de la vie quotidienne. Ce besoin de théâtre, de vivant qui nous réunit régulièrement est d’une tout autre nature que l’agitation spectaculaire orchestrée par une société marchande et consumériste qui s’immisce jusque dans la sphère de notre intimité, parce que le théâtre est à la fois cette parole collective qui s’adresse à chacun d’entre nous et cette parole solitaire qui nous concerne tous. Il est politique, par essence politique (le théâtre est né avec la Cité et la Démocratie), il ne peut donc perdurer que par la conjugaison d’un projet artistique identifié avec la manifestation d’une volonté politique forte. Là où cette rencontre se produit, le théâtre est toujours vivant et inventif. Ici, à Cergy-Pontoise, le renouveau du Théâtre 95, inauguré en juin 2012, est de fait un message fort aux implications concrètes envoyé à la population et nous mettons tout en œuvre pour que notre engagement dans notre travail artistique et d’action culturelle soit à la mesure des attentes de notre public. Notre but : construire, ensemble, au quotidien, un espace de liberté, d’imaginaire et de débats citoyens, en résonance avec les bruits du monde. La programmation du Théâtre 95 s’inscrit naturellement dans la perspective de son projet artistique : l’interrogation des grands mythes contemporains. Ces mythes qui fondent nos comportements collectifs et individuels, qui révèlent nos rêves, nos peurs et nos espoirs, et parfois nos croyances ou nos aliénations. Encore plus largement ouverte à la jeune création contemporaine, elle reflète le monde que nous partageons et où résonne le concert des cultures qui en émanent. Le public est également au centre du projet artistique ; non pas comme un ensemble identifié de consommateurs de produits culturels, mais comme le destinataire aussi bien que le sujet de la parole théâtrale. Joël Dragutin Le Théâtre 95 en quelques chiffres Une maison en Normandie C’est plus de 612 000 spectateurs, stagiaires, élèves… accueillis dans ses murs depuis son implantation à Cergy-Pontoise. C’est aussi 78 créations dont : - 20 créations de Joël Dragutin (textes, adaptations et mises en scène à Cergy- Pontoise, en France et à l’étranger) - 40 créations ou coproductions d’auteurs ou metteurs en scène invités parmi lesquels René Loyon, David Ayala, Diane Calma, Philippe Calvario, Collectif Drao, Gilles Gleizes, Sylvie Ollivier, Stéphane Braunschweig, Florence Georgetti, Michael Batz, Geneviève Rosset, Xavier Maurel, Mario Gonzalès, Véronique Bellegarde, Mario Battista, Catherine Anne, David Noir, François Rollin, Viviane Théophilidés, Serge Lipszyc, Pierre Blaise, Laurence Février, Stéphanie Loïk, Eléonore Weber, Frédéric Constant, Anne-Marie Lazarini, Stéphane Fiévet… C’est aussi plus de 330 auteurs d’aujourd’hui, et quelques uns d’hier, mis en scène, mis en espace ou lus sur sa scène C’est 11 créations en tournée en France ou à l’étranger pour un total de 620 représentations à l’extérieur de Cergy-Pontoise (Paris, New York, Moscou, Saint-Pétersbourg, Montréal, Birmingham, Saragosse…) C’est plus de 182 spectacles accueillis (destinés aux adultes ou aux enfants) 8 échanges artistiques internationaux (Canada, Angleterre, États-Unis, C’est Russie, Inde, Espagne, Maghreb…) C’est plus de 14 500 élèves ou stagiaires qui ont fréquenté ses ateliers de pratique artistique, ses stages ou ses cours d’art dramatique C’est plus de 50 conférences-débats accueillies sur des grands thèmes de société concernant plus de 11 000 personnes qui ont pu écouter ou débattre avec Albert Jacquard, Annie Ernaux, Bruno Latour, Gilles Lipovetsky, Axel Kahn, Marc Augé, Patrick Viveret, Edgar Morin, Gisèle Halimi, Jacques Attali, Ariane Mnouchkine, Pascal Bruckner, Philippe Val, Emmanuel Todd, Armand Gatti, Daniel Mesguish, Daniel Mermet, Daniel Sibony, Catherine Breillat, Marcel Gauchet, Bernard Cassen, Michel Wieviorka, Jacques Doillon, Henri Atlan, Dani Karavan, Claude Hagège, Bernard Stiegler… Après 1 an et demi de travaux, le Théâtre 95 a rouvert ses portes au public dans un esprit de fête, le week-end des 22-23 et 24 juin 2012. Le Théâtre 95 en quelques chiffres