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Annexe B – Fiches d’information pour l’élève 1. Laver ses mains............................................................................................................................ B.1 2. Est-ce sécuritaire? ........................................................................................................................ B.2 3. Sécurité incendie .......................................................................................................................... B.3 4. Réfléchir et marcher en toute sécurité.......................................................................................... B.5 5. Vingt façons de montrer son amitié .............................................................................................. B6 6. Trouvons une solution! ................................................................................................................ B.7 7. La sécurité à bicyclette................................................................................................................. B.8 8. Comment demander de l’aide ...................................................................................................... B.9 9. Comment résoudre un conflit..................................................................................................... B.10 10. Mettre fin à l’intimidation.......................................................................................................... B.11 11. La sécurité dans la cuisine.......................................................................................................... B.12 12. Conseils de sécurité à l’extérieur de la maison .......................................................................... B.13 13. Techniques élémentaires de premiers soins ............................................................................... B.15 14. Quatre étapes pour gérer la colère.............................................................................................. B.16 15. Façons d’exprimer la colère sans faire de reproches, dire d’injures ou faire des critiques........ B.17 16. Se préparer pour un examen....................................................................................................... B.18 17. Les dangers de la fumée secondaire........................................................................................... B.19 18. La sécurité au soleil.................................................................................................................... B.20 19. Les faits sur le tabagisme ........................................................................................................... B.21 20. Les lignes directrices d’Internet ................................................................................................. B.22 21. Comment bien réussir et être un élève organisé........................................................................ B. 23 22. Comment prendre une décision.................................................................................................. B.25 23. Façons dont ton système immunitaire lutte contre les microbes................................................ B.28 24. Gestion du temps : Comment être organisé et gérer son temps efficacement............................ B.30 25. La Loi fédérale sur le tabac........................................................................................................ B.32 Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.i 26. Comment aider une personne qui s’étouffe................................................................................ B.34 27. Habiletés de refus....................................................................................................................... B.35 28. La santé et la sécurité au travail ................................................................................................. B.37 29. Je suis capable d’y faire face...................................................................................................... B.38 30. De combien d’heures de sommeil as-tu besoin? ........................................................................ B.40 31. Syndrome d’alcoolisme fœtal .................................................................................................... B.41 32. Les maladies transmissibles sexuellement ................................................................................. B.43 33. Quatre méthodes contraceptives courantes ................................................................................ B.46 34. La dépression ............................................................................................................................. B.48 35. Le suicide ................................................................................................................................... B.50 36. Les entrevues d’information sur les carrières ............................................................................ B.52 37. Prendre des risques positifs........................................................................................................ B.53 38. Les normes d’emploi.................................................................................................................. B.55 39. Comment évaluer l’information sur la santé obtenue sur Internet ............................................. B.57 40. Choisir une attitude positive....................................................................................................... B.58 41. Les habiletés de négociation ...................................................................................................... B.59 42. Mener et encourager des discussions ......................................................................................... B.61 43. Le bénévolat et le cheminement de carrière............................................................................... B.63 44. Le travail bénévole..................................................................................................................... B.65 B.ii / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B–1.2 Nom : 1 Date : Se laver les mains, c’est la meilleure façon d’arrêter la transmission des microbes responsables du rhume, de la grippe ou du mal de gorge. La plupart des infections courantes se transmettent par les mains. Quand faut-il se laver les mains? ! Avant les repas ! Après être allé aux toilettes ! Après s’être mouché ! Après avoir partagé des jouets avec d’autres enfants Comment se laver les mains ! Utilise du savon et de l’eau. Si tu te laves les mains seulement avec de l’eau, tu n’élimineras pas les microbes. Ah! Vous diraije, maman ! N’utilise pas de savon antibactérien. ! Frotte tes mains ensemble pendant au moins 20 secondes (ou le temps de chanter Ah! Vous dirai-je, maman). ! Rince tes mains pendant 10 secondes. ! Essuie tes mains avec une serviette. Adapté de la source : Do Bugs Need Drugs? A Parent Guide to the Wise Use of Antibiotics (Edmonton, Alberta: Capital Health, lignes directrices pour la pratique clinique du programme de l’Alberta Medical Association et l’Alberta Lung Association, 2000), p. 3. Reproduit avec autorisation. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.1 Fiche d’information pour l’élève RAS B-1.6 Nom : 2 Date : Symboles de produits dangereux Ces symboles indiquent le TYPE de danger que représente un produit. Poison Inflammable Corrosif Explosif Ces formes indiquent le DEGRÉ de danger. Danger Attention Mise en garde B.2 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-M.6, B-1.6 Nom : 3 (1 de 2) Date : 1. Encourage ta famille à vérifier une fois par mois le détecteur de fumée de ta maison. 2. Assure-toi de savoir quoi faire quand le détecteur de fumée sonne. ◊ Prévois deux issues de secours par pièce. ◊ ◊ Sors de chez toi. ◊ Reste à l’extérieur de chez toi. Rends-toi au point de rassemblement. Chambre Chambre Salle de bain Cuisine La première issue de secours est la porte, la deuxième est la fenêtre. Salle à manger Salon S’il y a de la fumée, rampe sous la fumée. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Galerie Point de rassemblement : gros chêne Annexe B / B.3 Sécurité incendie… (suite) Fiche d’information pour l’élève 3 (2 de 2) 3. Si tes vêtements s’enflamment : arrête-toi, jette-toi par terre et roule-toi. Arrête-toi. Jette-toi par terre. Roule-toi. 4. Si tu trouves des allumettes ou un briquet, dis-le à un adulte. Adapté de la source : Risk Watch® - Grades Pre-K and K, Lesson 2: Fire and Burn Prevention (Quincy, MA : National Fire Protection Association, 1998). Reproduit avec autorisation de la NFPA. Le nom et le logo de Risk Watch® sont des marques enregistrées de la National Fire Protection Association, Quincy, MA 02269. B.4 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-1.9 Nom : 4 Date : ! Traverse aux feux de circulation et marche sur les passages pour piétons. ! Marche sur le trottoir. ! S’il n’y a pas de trottoir, marche sur le côté de la rue en faisant face à la circulation. ! Traverse au coin de la rue ou sur un passage pour piétons. Ne traverse jamais au milieu de la rue. ! Prends garde aux véhicules qui reculent et aux cyclistes. ! Respecte le signal de passage pour piétons. Traverse la rue seulement quand ce signal est allumé et quand tous les véhicules sont immobiles. ! Si la main commence à clignoter quand tu traverses, continue de traverser. ! Traverse les entrées de garage et les ruelles comme s’il s’agissait de rues ordinaires. Arrête-toi, regarde à gauche et à droite, en avant et en arrière pour t’assurer qu’aucun véhicule s’en vient. ! Ne cours jamais entre des véhicules stationnés. Avant de traverser la rue, souviens-toi d’allonger ton bras dans la direction où tu veux aller. Attends d’avoir la voie libre, puis avance. ! Allonge ton bras vers l’avant pour aviser les automobilistes que tu désires traverser. ! Attends que tous les véhicules se soient immobilisés. Regarde les automobilistes dans les yeux. ! Lorsque tous les véhicules sont arrêtés, avance en gardant toujours ton bras allongé. Continue de regarder des deux côtés de la rue pour prévoir des dangers cachés, car les automobilistes se trouvant dans les autres voies ne peuvent Adapté de la source : Alberta Traffic Safety Initiative, Walk the Talk Pedestrian Safety pas toujours te voir. Checklist, < www.saferoads.com/safety/educators/epedestrians.html>, (27 juillet 2001). Reproduit avec autorisation. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.5 Fiche d’information pour l’élève RAS R-1.6 Nom : 1. Demande à un autre jeune de jouer avec toi. 2. Demande-lui à quoi il désire jouer. 3. Laisse-le commencer. 4. Respecte les règles du jeu. 5. Fais preuve d’esprit sportif. 6. Demande-lui de te faire part de ses idées. 7. Écoute ce qu’il te dit. 8. Offre-lui de partager tes choses, et vice-versa. 9. Offre-lui de l’aider. 10. Sois honnête. 5 Date : 11. Aide-le à se sentir mieux quand il se trompe. 12. Prends sa défense. 13. Offre-lui de lui rendre service. 14. Écoute-le. 15. Encourage-le quand il essaie de nouvelles choses. 16. Complimente-le. 17. Ne révèle pas ses secrets et garde tes promesses. 18. Excuse-toi si tu lui fais de la peine. 19. Pardonne-lui s’il fait quelque chose d’incorrect. 20. Laisse-le avoir d’autres amis. Adapté de la source : Pat Huggins, Larry Moen et Donna Wood Manion, Teaching Skills: Primary Version. The ASSIST ProgramAffective/Social Skills: Instructional Strategies and Techniques (Longmont, CO: Sopris West, 1993), p. 193. Reproduit avec autorisation de Sopris West. B.6 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS R-1.7 Nom : 6 Date : 1. Calme-toi. Nous devons résoudre ce problème. 2. Parle du problème. 3. Pose des questions. 4. Ne fais pas de reproches à l’autre, ne l’insulte pas et ne le rabaisse pas. 5. Trouve différentes idées. 6. Demande de l’aide. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.7 Fiche d’information pour l’élève RAS B-2.9 Nom : Date : ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ Respecte tous les signaux et les panneaux de signalisation. ◊ Reste du côté droit de la rue et conduis ta bicyclette dans le sens de la circulation. ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ 7 Descends de ta bicyclette pour traverser la rue. Traverse aux coins des rues. Ne conduis pas ta bicyclette à la noirceur ou par mauvais temps. Arrête-toi et regarde à gauche, à droite et encore à gauche avant de t’engager dans la circulation. Si tu te promènes avec d’autres, conduis toujours ta bicyclette en file indienne. Ne t’accroche jamais aux véhicules en marche. Ne monte jamais à deux sur une bicyclette. Porte des vêtements de couleur vive et du matériel rétroréfléchissant pour que les automobilistes puissent te voir. Assure-toi que ta bicyclette est à la bonne hauteur pour toi, en bon état et munie d’une sonnette ou d’un klaxon. ◊ Porte un casque! Lève ta main si tu connais les signaux suivants! ! Pour tourner à gauche – placer le bras gauche horizontalement. ! Pour tourner à droite – placer l’avant-bras gauche verticalement vers le haut, comme en disant « bonjour » de la main. ! Pour arrêter – placer l’avant-bras gauche verticalement vers le bas. Adapté de la source : Alberta Traffic Safety Initiative, Safe Cycling Checklist, < http://www.saferoads.com/safety/kids/kbicycle.html >, (27 juillet 2001). Reproduit avec autorisation. B.8 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS R-2.4 Nom : 8 Date : 1. Sois brave. 2. Cherche immédiatement un adulte en qui tu as confiance. 3. Dis-lui : « J’ai besoin de ton aide. C’est important. » 4. Dis-lui ce qui est arrivé. 5. Si tu ne te sens pas encore en sécurité, avise un autre adulte. 6. Continue de demander de l’aide jusqu’à ce que tu te sentes en sécurité. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Peux-tu m’aider, s’il te plaît? Annexe B / B.9 Fiche d’information pour l’élève RAS R-2.7 Nom : 9 Date : 1. Reste calme. 2. Parle avec la personne. ◊ Recueille les faits. Écoute bien : o montre que tu es intéressé; o écoute attentivement; o n’interromps pas l’autre. ◊ Exprime-toi verbalement pour montrer que tu comprends le point de vue de l’autre. ◊ Dis-lui comment tu te sens et comment tu désires résoudre le conflit. ◊ Ne lui fais pas de reproches, ne lui dis pas d’injures ou ne Je m’excuse. Moi aussi. le rabaisse pas. 3. Essaie ta solution. 4. Si tu crois t’être trompé, admets-le. 5. Sois prêt à accepter une solution de rechange. B.10 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-3.7 Nom : 10 Date : En affrontant les persécuteurs, tu peux aider à mettre fin à l’intimidation et contribuer à la sécurité de ton école et de ta communauté. Voici trois conseils pour mettre fin à l’intimidation : ! Dis au persécuteur d’arrêter. Regarde-le dans les yeux et dis-lui, par exemple : « Ce que tu fais n’est pas cool, arrête ». ! Si tu crains que le persécuteur te fasse mal, éloigne-toi et laisse-lui savoir que tu vas chercher de l’aide. Demande à un enseignant ou à un autre adulte d’intervenir. ! Invite la victime d’intimidation à dîner ou à faire une activité avec toi. Si tu lui demandes de faire partie de ton groupe d’amis, tu l’aideras à se sentir moins seul. Que faire si tu es victime d’intimidation? ! Tiens-toi droit et sois sûr de toi. Ta confiance en toi diminuera le pouvoir du persécuteur. Aie l’air confiant. ! Fais appel à l’humour. Une phrase drôle peut aider à calmer la situation. ! Distrais le persécuteur en le complimentant. ! Tiens-toi avec un ami. En général, le persécuteur aura moins tendance à te déranger si tu es avec quelqu’un. ! Évite les endroits où se tiennent les persécuteurs. ! Raconte la situation à quelqu’un en qui tu as confiance, comme tes parents, tes enseignants ou tes entraîneurs. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.11 Fiche d’information pour l’élève RAS B-3.8 Nom : 11 Date : ! Utilise des couteaux tranchants et la cuisinière seulement en présence d’un adulte. ! Aussitôt que tu fais un dégât, essuie-le. ! Fais attention aux liquides chauds, comme le chocolat chaud. ! N’utilise jamais une fourchette, une cuillère ou un couteau pour retirer un morceau de pain pris dans le grille-pain. Débranche-le et demande de l’aide. Manipule la nourriture avec soin ! Lave tes mains avec de l’eau chaude et du savon avant de manipuler des aliments et après. ! Mets au réfrigérateur les aliments et les boissons après utilisation. ! Ne tousse pas ou n’éternue pas près des aliments. B.12 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-3.9 Nom : 12 (1 de 2) Date : Avant de quitter la maison ! Dis toujours à quelqu’un où tu vas et l’heure à laquelle tu comptes rentrer. ! Apprends ton adresse, ton numéro de téléphone et le numéro de téléphone du travail de tes parents ou leur numéro de téléphone cellulaire. Apprends à connaître ton quartier ! Apprends à reconnaître le symbole Parents-Secours et découvre où se trouvent les maisons des ParentsSecours du quartier et sur le chemin de l’école. Élabore un plan ! Discute avec tes parents et tes amis de ce que tu ferais si tu avais des ennuis ou si un de tes amis avait des ennuis. Lettres Continue… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.13 Conseils de sécurité à l’extérieur de la maison… (suite) Fiche d’information pour l’élève 12 (2 de 2) Agis positivement Si une situation dangereuse se présente quand tu es seul, voici ce que tu peux faire : ! S’il y a un téléphone à proximité, fais le (0) ou compose le 911 et mentionne que c’est une urgence. Le 911 est gratuit à tous les téléphones publics. ! Crie fort pour obtenir de l’aide. ! Cours. ! Cours vers la maison ayant l’affiche Parents-Secours, le magasin ou un autre endroit le plus près où tu peux obtenir de l’aide. ! Raconte immédiatement à un adulte ce qui vient d’arriver. Ce que tu NE dois PAS faire : ✗ Ne va pas seul dans les toilettes publiques. ✗ Ne flâne pas autour des dépanneurs. Si tu vas au magasin, achète ce dont tu as besoin et va-t’en. ✗ Ne laisse jamais un étranger te toucher et ne le suis jamais. ✗ Si tu livres des journaux ou des circulaires, n’entre pas chez les étrangers. B.14 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-3.10 Nom : 13 Date : ! Cherche de l’aide. ! Ne déplace pas le blessé. ! Vérifie si le blessé respire. ! Appuie fermement sur une coupure. ! Couvre le blessé avec une couverture. Pour ne pas entrer en contact avec le sang du blessé : Utilise ta main pour arrêter le saignement. Comme ça? ! porte des gants en plastique ou recouvre tes mains d’un sac; ! prends la main du blessé pour appliquer de la pression sur la partie blessée et arrêter le saignement; ! lave tes mains dès que tu en as l’occasion. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.15 Fiche d’information 14 pour l’élève RAS R-3.4 Nom : Étape 1 : Calme-toi. Détends ton corps en prenant de profondes respirations. Calme-toi esprit en te disant : ! « Je ne vais pas exploser de colère. » ! « Je ne vais pas m’attirer des Date : Étape 4 : Sens-toi bien à nouveau. Élimine tes sentiments de colère en : ! faisant une activité physique; ! faisant une activité que tu aimes; ! faisant des exercices de relaxation; ! essayant de pardonner et d’oublier. ennuis. » ! « Je peux garder mon calme. » Étape 2 : Réfléchis. Demande-toi : ! ce qui t’arrivera si tu te mets en Penses-y. colère; ! si tu dois rester, t’éloigner ou faire comme si la situation n’existait pas. Étape 3 : Parles-en. Parle à la personne avec qui tu es en conflit : ! dis-lui pourquoi tu es en colère; ! dis-lui comment tu désires régler le conflit; ! discute du conflit avec une personne en qui tu as confiance. Adapté de la source : Pat Huggins, Helping Kids Handle Anger. The ASSIST Program-Affective/Social Skills: Instructional Strategies and Techniques (Longmont, CO: Sopris West, 1995), p. 147. Reproduit avec autorisation de Sopris West. B.16 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS R-3.4 Nom : Remarque qu’aucune des phrases ne commence par « tu ». 15 Date : ! Cela me dérange. ! Arrête de m’embêter. ! Ne fais pas ça. Ça suffit! ! Je n’aime pas ça. ! C’est assez. ! Laisse-moi tranquille. ! Arrête. ! Ça me … ! Ça suffit. ! Je n’aime pas ça quand tu… ! Je ne suis pas content parce que… Adapté de la source : Pat Huggins, Helping Kids Handle Anger. The ASSIST Program-Affective/Social Skills: Instructional Strategies and Techniques (Longmont, CO: Sopris West, 1995), p. 147. Reproduit avec autorisation de Sopris West. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.17 Fiche d’information pour l’élève RAS V-3.1 Nom : 16 Date : ! Relis tes notes et surligne les mots-clés. ! Fais des schémas pour chaque sujet. ! Fabrique des cartes-éclairs sur lesquelles tu écris des mots particuliers et fais des dessins. Pose-toi des questions. ! Trouve des questions et formule-les d’au moins trois façons différentes. ! Révise toutes les fiches d’activité du module. Couvre toutes les réponses et essaie de répondre aux questions. Change un élément dans la fiche d’activité et essaie de trouver la nouvelle réponse. ! Exerce-toi à faire les dessins des principaux sujets du module. Identifie toutes les parties et explique ce que tu vois. ! Enseigne la matière que tu as apprise à une autre personne. ! Invente un examen de pratique, puis échange-le avec un ami. Adapté de la source : Dana Antayá-Moore et Catherine M. Walker, Smart Learning: Strategies for Parents, Teachers and Kids (Edmonton, Alberta: Smart Learning, 1996), p. 10. Reproduit avec autorisation. B.18 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-4.2 Nom : 17 Date : La fumée secondaire est la fumée de cigarette respirée par les non-fumeurs qui se trouvent dans la même pièce que les fumeurs. Les sections fumeurs des centres commerciaux et des restaurants, les maisons où habitent des fumeurs, et même des endroits à l’extérieur où les personnes se rassemblent pour fumer, sont des endroits où il y a de la fumée secondaire. Il est important d’éviter la fumée secondaire pour les raisons suivantes : ◊ ◊ les deux tiers de la fumée de cigarette ne sont pas inhalés par le fumeur; ◊ la fumée d’une cigarette « qui fume » renferme plus de produits chimiques cancérogènes et toxiques que la fumée inhalée ou exhalée par le fumeur; ◊ les enfants qui respirent la fumée des autres courent plus de risques de souffrir de sifflement, de toux, d’asthme, d’otite, d’amygdalite, de bronchite et de pneumonie; ◊ ◊ la fumée secondaire renferme 50 produits chimiques cancérogènes (qui peuvent causer le cancer); la fumée secondaire peut empirer les symptômes de l’asthme; au Canada, la fumée des autres est responsable d’environ 400 000 épisodes de maladies infantiles par année; ◊ au Canada, on estime que 350 non-fumeurs meurent chaque année d’un cancer du poumon causé par la fumée secondaire et que près de 3 000 personnes décèdent d’une maladie du cœur attribuable à la même cause; ◊ des études révèlent que les systèmes de ventilation modernes n’évacuent pas les polluants engendrés par la fumée des autres. Adapté de la source : Tous ensemble pour une jeunesse sans tabac : Trousse à l’intention de l’enseignant (Section V, Feuillet de renseignements 6), Santé Canada, 2000. Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2002. Reproduit avec autorisation Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.19 Fiche d’information pour l’élève RAS B-2.2, B-4.2 Nom : 18 Date : La pollution amincit la couche d’ozone autour de la Terre. Cela signifie que plus de rayons nocifs atteignent la Terre. L’exposition à ces rayons ultraviolets peut causer le cancer de la peau et même endommager la peau et les yeux. Pour profiter du soleil en toute sécurité, suis les quatre règles simples qui suivent. Limite le temps que tu t’exposes au soleil Évite de passer du temps au soleil quand les rayons sont les plus intenses et les plus nocifs, c’est-à-dire au milieu de la journée, entre 11 h et 16 h. Les surfaces réfléchissantes, comme l’eau, la neige, le béton ou le sable peuvent intensifier les rayons ultraviolets. Tu dois limiter ton exposition au soleil dans ces endroits. Cherche de l’ombre Reste sous un arbre ou une aire couverte, principalement au milieu de la journée quand le soleil est haut dans le ciel. Couvre-toi Porte des lunettes de soleil pour protéger tes yeux des rayons ultraviolets. Il existe de bonnes lunettes pour les enfants et les adultes. Porte un chapeau à larges rebords pour protéger ton visage et ton cou et pour éviter que le soleil ne plombe sur ta tête. Porte des vêtements de couleurs pâles qui protègent tes bras et tes jambes. S’il fait trop chaud pour porter un pantalon, il est préférable de porter un bermuda plutôt qu’un short. B.20 / Annexe B Mets de la crème solaire Mets de la crème solaire qui te protège contre les rayons UVA et UVB et qui offre un facteur de protection solaire d’au moins 15. Mets-la au moins 20 minutes avant d’aller au soleil et répète l’application après une baignade ou une activité physique. Ne fais pas pénétrer la crème entièrement dans ta peau; elle agit plus efficacement quand elle est à la surface de la peau. Tu peux attraper un coup de soleil même par une journée nuageuse. Alors, protège-toi même si le soleil ne brille pas. Adapté de la source : Vert l’action : Programme sur la vie active et l’environnement, Le guide soleil, « Fiche de renseignements 4 – Conseils concernant les activités physiques extérieures prolongées », < http://www.goforgreen.ca >. Reproduit avec autorisation. Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS B-4.6 Nom : 19 Date : ! Soixante-douze pour cent des Albertains (et 75 % des Canadiens) de plus de 15 ans ne fument pas. ! Le pourcentage d’Albertains de 10 à 19 ans qui consomment du tabac sans fumée (à chiquer) est deux fois plus élevé que la moyenne nationale : 20 % des jeunes répondants albertains en ont fait l’essai. ! Près de la moitié des fumeurs ont fumé leur première cigarette entre 12 et 15 ans. ! Après avoir fumé seulement trois cigarettes, les jeunes risquent de développer une dépendance au tabac. ! Plus jeune on commence à fumer, plus on a du mal à cesser une fois plus vieux. ! Plus jeune on devient accoutumé à la nicotine, plus on a de risques de développer une maladie liée au tabagisme. Les fumeurs qui ont commencé à fumer avant 15 ans courent deux fois plus de risques de mourir prématurément. ! On estime que trois millions de personnes meurent d’une maladie liée au tabagisme chaque année dans le monde. Au Canada, environ 45 000 décès sont attribuables au tabac chaque année, dont plus de 3 400 en Alberta. Adapté de la source : Tous ensemble pour une jeunesse sans tabac : Trousse à l’intention de l’enseignant (Section V, Feuillet de renseignements 1), Santé Canada, 2000. Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2002. Reproduit avec autorisation. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.21 Fiche d’information pour l’élève RAS B-4.8 Nom : 20 Date : ! Je demande la permission à mes pa- rents avant de donner des renseignements personnels sur Internet, y compris mon nom, mon adresse à la maison, mon adresse électronique, le nom de mon école, l’adresse du travail de mes parents, des numéros de téléphone, un numéro de carte de crédit ou ma photo. ! J’utilise toujours un pseudonyme ou un surnom qui ne révèle rien sur moi. ! Je crée un mot de passe difficile à deviner, mais que j’aurai de la facilité à retenir. Pour éviter que quelqu’un ne me le vole, je ne le dévoile à personne (sauf à mes parents), même pas à mon meilleur ami. ! Je ne réponds pas aux messages qui me mettent mal à l’aise et je les montre immédiatement à un adulte. ! Je n’affiche, ni n’envoie aucun message insultant ou menaçant. ! Je ne désactive pas les barrières de sécurité que mes parents ont installées dans l’ordinateur. ! Je n’achète rien en ligne sans l’autorisation de mes parents. ! Je sais que les renseignements et les opinions que je trouve en ligne ne sont pas toujours vrais et, quand je fais une recherche, je vérifie les sources auprès de mes parents, d’un enseignant ou d’un bibliothécaire. Dossiers secrets SCRS ! Je NE fixe PAS un rendez-vous avec une personne que j’ai rencontrée sur Internet, à moins que mes parents ne m’accompagnent. ! Je demande toujours à un adulte avant d’ouvrir les courriels, les fichiers, les liens, les photos ou les jeux provenant d'une personne que je ne connais pas. Adapté avec l’autorisation de © Réseau Éducation-Médias, 2002; < www.media-awareness.ca >. B.22 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS V-4.1 Nom : 21 (1 de 2) Date : Commence par adopter une attitude positive. N’éveille pas de sentiments négatifs en disant par exemple : « Je ne suis pas capable » ou « C’est trop difficile! ». Tu dois plutôt te dire : « Je travaille fort », « Je peux utiliser mes stratégies pour réussir » et « Je peux être organisé ». Améliore tes habitudes de travail En classe À la maison ! Rassemble tout le ma- ! Organise-toi chaque tériel dont tu as bejour pour le lendesoin, comme un crayon, main, en mettant dans un taille-crayons et du ton sac à dos les depapier. voirs, les livres et les fournitures scolaires ! Écoute attentivement dont tu as besoin à ton enseignant. l’école. ! Ne parle pas à tes amis pendant que ton enseignant donne des consignes. ! Exerce-toi à prendre de meilleures notes. ! Termine tous tes de- voirs et assure-toi de les remettre à temps. ! Participe aux discussions de classe. ! Pose des questions ! Mets tes devoirs dans une chemise (un dossier) pour éviter de les froisser ou de les plier. ! Fais tes devoirs dans un endroit calme. ! Habitue-toi à faire tes devoirs à la même heure tous les soirs de la semaine. ! Parle de tes devoirs à tes parents ou à tes frères ou sœurs plus âgés et demande-leur des idées pour être un bon élève. quand tu ne comprends pas. Continue… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.23 Comment bien réussir et être un élève organisé… (suite) Gère ton temps ! Écris tes dates d’examen et d’échéance sur un calendrier. Accroche ton calendrier dans un endroit bien visible, comme sur le réfrigérateur ou sur le babillard de la famille. ! Divise tes plus gros devoirs en parties et fais-en une à la fois. ! Établis des échéances pour terminer tes devoirs et respecte-les. Fiche d’information pour l’élève 21 (2 de 2) Prendre des notes et les organiser ! Écris la date et le titre de chaque leçon. Si ton enseignant ne te donne pas de titre, inventes-en un. ! Ne note pas tout ce que ton enseignant dit. Porte ton attention sur les points importants, c’est-à-dire ce que ton enseignant écrit au tableau ou dit plus d’une fois, ainsi que les questions qu’il pose. ! Surligne, marque d’une étoile ou encercle tout ce que ton enseignant dit être très important. ! Écris à interlignes doubles et laisse de larges marges afin de pouvoir ajouter de l’information plus tard. ! Fais un point d’interrogation à côté des éléPrends des notes pour t’aider ments que tu ne comprends pas. à étudier Note les éléments importants Utiliser des notes pour étudier mentionnés par ton enseignant ! Relis tes notes attentivement et à voix haute. durant le cours, car : Répéter l’information t’aidera à t’en souvenir. ! il ajoutera des renseigne! Réécris tes notes proprement et clairement afin ments ne figurant pas dans que tout soit compréhensible et facile à lire. ton manuel; ! Étoffe tes notes en ajoutant de l’information ! tes notes représentent une tirée de ton manuel, d’une discussion en classe source de renseignements à ou d’un document distribué en classe. À l’aide étudier pour un examen; d’un marqueur, surligne l’information importante. ! prendre des notes t’aide à comprendre et à te rappeler ce que tu as entendu; ! prendre des notes fait de toi un meilleur écouteur. B.24 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève RAS V-4.3 Nom : 22 (1 de 3) Date : Choisir la bonne information pour une recherche Parfois, tu dois rechercher de l’information pour t’aider à prendre des décisions sur des sujets importants. Lorsque que tu fais une recherche, tu dois d’abord t’assurer que tes sources sont crédibles, mises à jour et sûres. Pour t’assurer que l’information recherchée te convient, pose-toi les cinq questions qui suivent. Qui est l’auteur ou le créateur? La personne qui a recueilli l’information ou conçu le site Web doit connaître la bonne information. Pour t’aider à déterminer si l’auteur est crédible, pose-toi des questions au sujet de la source. ! Quel genre d’information est diffusé? ! Quand la page Web a-t-elle été créée? À quand remonte sa dernière mise à jour? ! Les renseignements sur l’auteur ou l’organisation sont-ils mentionnés clairement? Quel est l’objectif? Si tu tires des renseignements d’un livre, d’un article ou d’un site Web, tu dois trouver la raison pour laquelle ils ont été écrits. Peux-tu dire ce que pensent ou croient les auteurs? Est-ce qu’ils essaient de vendre leur produit ou de transmettre leur point de vue? ! Les auteurs utilisent-ils des faits ou des émotions pour transmettre leur point de vue? Cherche des faits si tu veux des sources plus crédibles. ! Peux-tu retrouver la même information dans au moins deux autres sources? ! Est-ce que les liens des sites Web te mènent vers d’autres points de vue ou d’autres faits sur le même sujet? Continue… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.25 Comment prendre une décision… (suite) Quand la source a-t-elle été rédigée ou créée? L’information crédible est généralement mise à jour. Pose-toi les questions suivantes : ◊ Y a-t-il une date de création, d’affichage en ligne ou de dernière mise à jour? ◊ Les liens des sites Web fonctionnent-ils? S’ils sont trop vieux, tu pourrais être incapable d’y accéder ou des sites pourraient ne plus exister. Fiche d’information pour l’élève 22 (2 de 3) D’où provient la source? Si tu ne consultes pas une encyclopédie ou un livre crédible, tu dois savoir d’où provient l’information. C’est particulièrement important si tu visites un site Web. Tu peux te fier au nom du domaine d’un site Web pour trouver la source. Ce sont deux ou trois lettres suivant le point dans une adresse. Par exemple : ◊ Les écoles, les organisations scolaires, les bibliothèques ou les musées utilisent l’abréviation (.ca). Il y a donc de fortes chances que ces sites soient crédibles. ◊ Le gouvernement fédéral du Canada utilise l’abréviation (.gov); les gouvernements provinciaux ajoutent une abréviation pour la province suivie de (.ca), par exemple, (gov.ab.ca) pour l’Alberta. ◊ Les universités américaines utilisent (.edu); les universités canadiennes utilisent généralement (.ca). Pourquoi utiliser une source en particulier? Tu dois te demander la raison pour laquelle tu as choisi un livre, un article ou un site Web. Ce pourrait ne pas être la meilleure place pour obtenir de l’information. Posetoi les questions suivantes : ◊ ◊ ◊ ◊ Est-ce que je peux trouver l’information plus rapidement ailleurs? Est-ce que je peux comprendre l’information que je lis? Est-ce que je peux vérifier la source pour m’assurer qu’elle est correcte? Est-ce qu’il y a assez de détails pour mon sujet de recherche? Continue… B.26 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Comment prendre une décision… (suite) Fiche d’information pour l’élève 22 (3 de 3) Comment savoir si une source est crédible? ◊ Si tu as des doutes quant à la crédibilité ou à la sûreté d’une source, il est préférable d’en chercher une autre. ◊ Pour chaque source ou site Web que tu trouves, pose-toi les cinq questions cidessus. ◊ Vérifie à nouveau les faits et les sources en les comparant avec d’autres sources. Si Internet est ton principal outil de recherche, commence par utiliser les moteurs de recherche à l’intention des jeunes, comme : Ces moteurs de recherche français : ☛ www.toile.qc.ca/guides/societe/enfants/index.html ☛ www.radiocanada.ca/jeunesse/ ☛ www2.sympatico.ca/jeunesse/ Ces moteurs de recherche anglais : ☛ www.yahooligans.com ☛ www.askjeeves.com Tu auras plus de chance d’y trouver du matériel rédigé principalement pour les jeunes. Plus tu t’exerces à chercher de l’information sur Internet et à la bibliothèque, plus il te sera facile de répondre aux questions ci-dessus et de trouver de la bonne information par toi-même. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.27 Fiche d’information pour l’élève RAS B-5.1 Nom : Éviter les microbes Qu’est-ce que la peau, les poils du nez, les cils et les larmes ont en commun? Ce sont tous des parties du corps dont le rôle est de lutter contre les maladies. Ces défenses, toutes les parties du corps et les fonctions de ce dernier qui luttent contre les microbes pathogènes s’appellent le système immunitaire. Les microbes sont des organismes microscopiques ou particules qui sont visibles uniquement au microscope. La plupart des microbes ne peuvent causer des maladies que lorsqu’ils sont dans le corps. La peau agit comme un bouclier pour empêcher les microbes d’y entrer. Par contre, certains microbes s’infiltrent dans la bouche, les yeux et les narines. Le liquide gluant des narines, appelé mucus, retient les microbes. La salive, les larmes et le mucus contiennent des molécules chimiques qui tuent les microbes. 23 (1 de 2) Date : Le système immunitaire du corps humain Malgré ces moyens de défense, certains microbes pathogènes réussissent à entrer dans le corps. Voyons comment réagit le système immunitaire quand cela arrive. D’abord, les globules blancs détectent les microbes. Les globules blancs sont des cellules incolores qui circulent dans les vaisseaux sanguins pour combattre les infections causées par les microbes. Ensuite, certains globules blancs entourent et « digèrent » les microbes. D’autres types de globules blancs fabriquent des anticorps, soit des molécules chimiques qui détruisent ou affaiblissent les microbes pathogènes. Ces anticorps se fixent sur les microbes pour les détruire ou les rendre inoffensifs. Ces anticorps peuvent également marquer les microbes afin de permettre à d’autres globules blancs de les détecter et de les détruire. Le système immunitaire peut fabriquer plusieurs types d’anticorps, un qui combat chaque type de microbe. Bâtir un système immunitaire Il existe certaines maladies (la rougeole par exemple), qu’on ne peut attraper qu’une seule fois. Quand le virus responsable de la rougeole entre dans le corps, il se reproduit et se propage en détruisant les cellules du corps. Tu te sens malade. Une partie des globules blancs commence à fabriquer des anticorps. D’autres détruisent le virus et les cellules infectées. Tiré de la source : Susan C. Giarratano-Russell et Donna Lloyd-Kolkin, Health (New York, NY: McGraw-Hill School Division, 1999), p. 183 et 184. Reproduit avec autorisation de The McGraw-Hill Companies. B.28 / Annexe B Continue… Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Façons dont ton système immunitaire Fiche d’information 23 (2 de 2) lutte contre les microbes… (suite) pour l’élève Bâtir un système immunitaire (suite) Si le virus de la rougeole atteint le corps encore une fois, son système immunitaire se rappellera comment fabriquer les anticorps qui le combattent. Les globules blancs en produisent rapidement un grand nombre. Cette fois-ci, le virus est tué avant de rendre la personne malade. Celle-ci est devenue immunisée, ce qui signifie que son corps est capable de se défendre contre la maladie. L’immunisation et les vaccins Les vaccins peuvent prévenir plusieurs maladies causées par les bactéries et les virus. Un vaccin est une substance contenant des microbes tués ou affaiblis. Les vaccins aident à se protéger contre les maladies qu’on n’a pas encore attrapées. Les microbes affaiblis ou tués dans un vaccin ne rendent pas malade. Ils permettent au système immunitaire de produire des anticorps contre les microbes, comme si le corps était atteint de la maladie. Par la suite, si le corps entre en contact avec les microbes qui causent la maladie, le système immunitaire réagira comme s’il avait déjà eu cette maladie. Le système se rappelle comment fabriquer des anticorps afin d’immuniser le corps contre la maladie. Prendre soin de son système immunitaire Ton système immunitaire est à son meilleur quand tu prends soin de toi. Le fait de dormir suffisamment, de manger de façon équilibrée et de faire régulièrement de l’activité physique aide ton corps à résister aux infections. Si tu tombes malade, un système immunitaire sain te permettra de guérir plus rapidement. Te laver les mains avec de l’eau et du savon plusieurs fois par jour te protégera également contre plusieurs microbes de l’environnement. Au Canada, la plupart des jeunes enfants sont immunisés contre la polio, le tétanos, les oreillons, la rubéole, la diphtérie, la coqueluche et la rougeole. L’immunisation consiste généralement en un vaccin injecté à l’aide d’une aiguille. Peu de jeunes immunisés attrapent ces maladies. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.29 Fiche d’information pour l’élève RAS V-5.1 Nom : 24 (1 de 2) Date : En vieillissant, tu auras plus de responsabilités à la maison, plus de devoirs et peut-être même que tu participeras aussi à plus d’activités à l’intérieur et à l’extérieur de l’école. Tous ces éléments exigent du temps et de l’organisation. Voici quelques conseils pour t’aider à t’organiser et à bien utiliser ton temps. Utilise un agenda ou un calendrier Plusieurs écoles remettent aux élèves un agenda ou un calendrier. Si tu n’en reçois pas de ton école, tu peux t’en procurer un dans la plupart des librairies et d’autres magasins où on vend des calendriers, de la papeterie et des journaux. ! Feuillette ton calendrier ou ton agenda pour voir comment il est organisé : au jour, à la semaine ou au mois. ! Note tes tâches ménagères et tes responsabilités à la maison. ! Apporte-le avec toi, à l’aller et au retour de l’école. ! Note toutes tes activités, comme tes cours de piano, de taekwondo et de natation. ! Prends en note tes devoirs quand ton enseignant les donne. Écris ce que tu dois faire, ce dont tu as besoin pour faire tes devoirs et la date de remise. ! Note tes activités familiales spéciales, la date d’anniversaire de tes amis et des membres de ta famille, tes activités avec tes amis et les congés. Continue… B.30 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Gestion du temps : Comment être organisé et gérer son temps efficacement… (suite) Fiche d’information pour l’élève 24 (2 de 2) Divise les grosses tâches en petites parties. ! Si tu as un long projet scolaire ou des devoirs dans plus d’une matière, divise ton travail. Établis de petits objectifs qui te permettront de finir ton travail. Tiens compte de tes autres tâches ou activités pour la journée ou la semaine. ! Occupe-toi d’abord de ce qui est le plus important sur ta liste, même si ce n’est pas une partie de plaisir. ! Suis les étapes de ton plan et respecte tes échéances. ! Récompense-toi quand tu termines une activité à temps. Trouve du temps pour t’amuser et te détendre. ! Ne passe pas tout ton temps à travailler ou à avoir du plaisir. Organise des activités de façon à avoir du temps pour tout. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Demande à tes parents de t’aider. ! Quand tu as un gros projet ou un conflit d’horaire, comme deux anniversaires la même fin de semaine et que tu dois terminer ton projet en sciences, demande à tes parents de t’aider à organiser ton temps. Annexe B / B.31 Fiche d’information pour l’élève RAS B-6.8 Nom : 25 (1 de 2) Date : Plusieurs politiques, lois ou règlements favorisent les pratiques de santé et de sécurité. La Loi fédérale sur le tabac en est une. ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ La Loi sur le tabac, adoptée par le gouvernement fédéral, vise à protéger la santé des Canadiens, et particulièrement les jeunes, contre les innombrables problèmes et maladies mortelles liés à la consommation de tabac, de même qu’à sensibiliser davantage le grand public aux dangers pour la santé que représente la consommation de tels produits. Selon la loi, il est interdit de vendre des produits du tabac aux jeunes de moins de 18 ans. Si l’employé n’est pas certain de l’âge d’un client, il doit lui demander une pièce d’identité officielle, fédérale ou provinciale. Le papier, les tubes et les filtres à cigarettes sont considérés comme des produits du tabac. Il est donc interdit d’en donner ou d’en vendre aux mineurs (personnes de moins de 18 ans). La loi exige que tous les marchands affichent dans leur établissement un message précisant qu’il est interdit de vendre des produits du tabac aux mineurs. Il est interdit de fournir des cigarettes à l’unité aux mineurs ou encore, d’en vendre d’un paquet ouvert ou en paquets de moins de 20 cigarettes à qui que ce soit. B.32 / Annexe B Continue… Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada La Loi fédérale sur le tabac… (suite) ◊ ◊ ◊ Les produits du tabac ne peuvent être vendus d’un étalage accessible aux consommateurs d’où ils peuvent les prendre avant de les payer, mais bien d’un endroit hors de portée des clients ou d’un endroit muni d’un mécanisme de sécurité, de manière que seul le personnel y ait accès. Les distributrices de produits du tabac sont interdites dans les lieux où ont accès les jeunes de moins de 18 ans. Fiche d’information 25 (2 de 2) pour l’élève Règlements municipaux Chaque municipalité a le pouvoir de créer ses propres règlements en matière de tabagisme. Ces règlements vont de l’« interdiction de fumer » dans les édifices municipaux, comme la patinoire intérieure, jusqu’à l’« interdiction de fumer » dans tous lieux publics. Pour en savoir davantage sur les règlements de votre communauté, communiquez avec l’administration municipale. Les amendes varient de 3 000 $ à 50 000 $ selon l’infraction. La somme en est déterminée par le juge. Adapté de la source : Tous ensemble pour une jeunesse sans tabac : Trousse à l’intention de l’enseignant (Section V, Feuillet de renseignements 7), Santé Canada, 2000. Ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada, 2002. Reproduit avec autorisation. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.33 Fiche d’information pour l’élève B-6.10 Nom : 26 Date : 1. Demande à la personne qui s’étouffe « Peux-tu parler? ». Si elle est incapable, commence la manœuvre de Heimlich. 2. Place-toi derrière la victime. Mets ton poing fermé, le côté du pouce contre le milieu de son abdomen, juste au-dessus du nombril. Place ton autre main sur ton poing. 3. Donne des poussées rapides vers le haut, en direction de son estomac. Répète les poussées jusqu’à ce que la nourriture ou l’objet bloqué soit expulsé. Adapté de la source : Risk Watch® - Grades Pre-K and K, Lesson 3: Choking, Suffocation and Strangulation Prevention (Quincy, MA: National Fire Protection Association, 1998). Le nom et le logo de Risk Watch® sont des marques enregistrées de la National Fire Protection Association, Quincy, MA 02269. Reproduit avec autorisation de la NFPA. B.34 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 27 ● 1 de 2 B–7.6 nom Habiletés de refus date Parfois, tes amis feront des choix qui vont à l’encontre de tes besoins, tes croyances ou tes objectifs. Certains des choix de tes amis peuvent être contraires à tes valeurs ou aux valeurs et à la culture de ta famille. Dire « non » n’est pas toujours facile, principalement quand tu ne veux pas blesser une personne. On doit apprendre à dire « non » sans se sentir coupable. Les lignes directrices suivantes t’aideront à résister à la pression ■ Questionne pour en savoir plus sur l’activité. Détermine en quoi cette activité négative de pourrait comporter des conséquences auxquelles tes amis n’ont pas pensé. tes pairs. ■ Énonce fermement ta décision. Dis « non » et dis-le sans hésiter. Regarde ton ami dans les yeux. Communique-lui le fait que tu es certain de ce que tu veux. Parle d’une voix forte. ■ Ne donne pas de longues explications et excuses. Cela ne fera que donner aux autres plus d’occasions de s’opposer à tes explications. Tu ne peux pas perdre un débat auquel tu ne participes pas. ■ Continue à dire « non » si la pression se poursuit, sans donner d’excuses ou d’explications. Tu n’as qu’à dire : « Je comprends ce que tu veux, mais je ne vais pas le faire ». ■ Trouve un prétexte, comme « Je ne me sens pas bien » ou « Je dois rentrer chez moi ». Invente un mot-code avec tes parents et quand tu leur téléphones et dis ce mot-code, ils viendront te chercher immédiatement. ■ Évite les situations où tu sais que d’autres jeunes te pousseront à faire une activité qui va à l’encontre de tes valeurs et tes croyances. ■ Trouve-toi un allié. Avoir un ami qui est d’accord avec toi dans le groupe réduit la pression que la majorité peut exercer. ■ Suggère une autre activité. Il s’agit d’une stratégie de temporisation. Cette stratégie peut t’aider à éviter la pression quand il est difficile de dire « non ». Se servir d’une stratégie de temporisation ne signifie pas que tu diras « oui » plus tard, mais cela pourra te donner le temps de te tirer de la situation ou de penser à d’autres façons de refuser quand la situation se présentera à nouveau. ■ Change de sujet ou prétends ne pas avoir entendu la demande. ■ Ris de la situation. ■ Choisis des amis qui respectent tes sentiments, tes croyances et tes valeurs. suite… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.35 Fiche d’information pour l’élève 27 ● 2 de 2 B–7.6 Habiletés de refus (suite) Voici quelques façons de dire non. précises « Non, merci. » « Jamais de la vie, ma famille me renierait. » « J’ai pris ma décision et je ne veux plus en parler. » « Je m’aime comme je suis. » « Je suis allergique. » « J’ai des plans et des objectifs dans la vie et cela y nuirait. » Énumère d’autres exemples de façons précises de dire « non ». ■ ■ ■ Tactiques de persuasion Les gens font appel à plusieurs tactiques pour persuader les autres de faire des choses. Il est plus facile de résister à la pression quand tu comprends ces tactiques. B.36 / Annexe B Voici certaines des techniques les plus populaires. ■ Suivisme. « Tout le monde le fait. » Tu peux répondre par : « Parfait, j’imagine que tu n’auras pas de problème à trouver une personne qui voudra le faire. » ■ Injure. « Tu es une poule mouillée. » Tu peux répondre par : « Merci pour l’analyse de caractère. » ■ Aubaine/article gratuit. « C’est quoi ton problème, ça ne te coûtera rien! » Tu peux répondre par : « Ça coûte plus cher que tu ne le penses. » ■ Attaque personnelle. Au lieu d’affronter le problème, tu es victime d’une attaque verbale. Souviens-toi que l’attaque sert à te convaincre de faire quelque chose que tu ne veux pas faire. ■ Répétition. La personne répète constamment la même chose pour te faire céder. La meilleure chose à faire est de lui répéter la même réponse à plusieurs reprises. ■ Témoignage. Une personne célèbre ou que tu connais fait ce que tu refuses de faire. Dis fermement que tu choisis tes propres comportements et que les autres ne font pas de choix à ta place. ■ Nouveauté. La personne tente de te convaincre d’essayer la nouvelle substance ou technique pour la seule raison qu’il s’agit d’une nouveauté. Tu peux répondre par : « Nouveauté, mais même réponse. » ■ Snobisme. Les personnes peuvent essayer de justifier certains choix en rationalisant « Mais on le mérite. On peut y faire face. » Tu peux répondre par : « J’ai le droit de prendre mes propres décisions. » Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 28 ● 1 de 1 B–7.9 nom La santé et la sécurité au travail date L'Alberta’s Occupational Health and Safety Act est une loi visant à protéger ta santé et à assurer ta sécurité au travail. Elle met l’accent sur la sécurité au travail pour toi, ton employeur et les autres qui travaillent avec toi. Dix questions à poser à ton employeur avant de commencer à travailler. Tu as le droit de travailler dans un milieu sain et sécuritaire. ■ Les employeurs doivent tout faire pour protéger ta santé et assurer ta sécurité. Par exemple, il leur revient d’évaluer les risques d’accident au travail afin de les prévenir ou de les éliminer et de garder les équipements en bon état. Tu as également des 1. Quels sont les dangers associés à mon poste? 2. Y a-t-il d’autres dangers, comme le bruit, les produits chimiques, les radiations, dont je devrais être au courant? 3. Vais-je recevoir une formation à la sécurité au travail? Quand? 4. Devrai-je porter un équipement de sécurité? Vais-je recevoir une formation sur la façon de l’utiliser? Quand? 5. Vais-je recevoir une formation sur les procédures d’urgence? Quand? responsabilités 6. Où sont situés les extincteurs, les trousses de ■ La loi exige que tu travailles 7. Quelles sont mes responsabilités en matière de en tant qu’employé. en toute sécurité et coopères avec ton employeur en respectant les règles de santé et de sécurité au travail. Pour en savoir plus sur les normes de sécurité au travail Workplace Health and Safety 1-866-415-8690 (ligne sans frais partout en Alberta, 24 heures/jour, 7 jours/semaine) Le site Web de Workplace Health & Safety : < www.whs.gov.ab.ca >. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada premiers soins et les autres équipements de secours? santé et de sécurité? 8. À qui dois-je m’adresser si j’ai une question en matière de santé ou de sécurité? 9. Organisez-vous des réunions sur la sécurité? 10. Qu’elles procédures dois-je suivre si je me blesse? Qui est le secouriste? Traduction de : Alberta Human Resources and Employment, « Employer/Worker Responsibilities », Workplace Health and Safety, 9 janvier 2001; www.gov.ab.ca/hre/whs/law/employer_worker.htm (26 juillet 2001) ET « Questions to Ask Your Employer », Workplace Health and Safety, 11 mai 2001, www.gov.ab.ca/hre/whs/workers/tenqs.htm (26 juillet 2001). Reproduits avec autorisation. Annexe B / B.37 Fiche d’information pour l’élève 29 ● 1 de 2 B–7.11 nom Je suis capable d’y faire face date Je suis maître de mon destin. Je peux trouver des solutions à mes problèmes. Je ne suis pas seul. Les autres se préoccupent de moi. Je fais une différence dans le monde! La résistance, c’est l’aptitude à surmonter les situations difficiles de la vie. Les adolescents peuvent, de plusieurs façons, s’aider à affronter les défis qu’ils sont susceptibles de rencontrer au cours de leur vie. Adopte une perspective positive Les gens qui ont de l’espoir sont prêts à accepter de nouveaux défis. Ils continuent à foncer parce qu’ils s’attendent à obtenir des résultats positifs. Il existe quatre importantes façons de penser favorisant une attitude positive : ■ Si une situation ne tourne pas en ta faveur, c’est acceptable. ■ Tu peux exercer un contrôle sur la plupart des situations de la vie qui peuvent te causer de la tristesse. ■ Tu peux dépendre de toi-même. ■ Tes attitudes, tes actions et tes valeurs te définissent, et non pas ton passé. (Stearns, 1998) Établis des objectifs Élaborer des plans et les exécuter t’aidera à atteindre tes objectifs. Établir des objectifs et tenter de les atteindre peut te permettre de développer ta personnalité. Voici cinq avantages d’établir des objectifs : ■ Tu acquiers de l’indépendance. C’est toi-même qui prends des décisions. ■ Tu ressens un sentiment d’accomplissement. Tu ne fais pas que suivre des ordres ou exécuter ce qui est attendu de toi. ■ Tu prends les moyens nécessaires pour réaliser des choses. Tu n’attends pas en espérant voir bouger les choses. ■ Tu as plus de facilité à gérer ton temps. Accomplir plus de choses te donne davantage de liberté pour explorer d’autres activités que tu désires faire. ■ Les personnes qui établissent des objectifs ne s’ennuient pas et elles ne sont pas ennuyantes. Adapté de la source : Judy Galbraith, M.A. et Jim Delisle, Ph.D., The Gifted Kids Survival Guide: A Teen Handbook (édition révisée, augmentée et mise à jour), ©1996, p. 85. Reproduit avec autorisation de Free Spirit Publishing Inc. Minneapolis, MN; 1 800 735-7323; www.freespirit.com. Tous droits réservés. B.38 / Annexe B suite… Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 29 ● 2 de 2 B–7.11 Je suis capable d’y faire face… (suite) Apprends à surveiller ton Adopte de bonnes techniques de prise de décisions Exerce-toi à prendre des décisions réfléchies et délibérées. Une des meilleures et des plus simples façons d’y arriver est de faire un tableau à deux colonnes, une pour les aspects positifs et l’autre pour les aspects négatifs. Pense à une décision que tu dois prendre et note le plus de points positifs (bons) et négatifs (pas trop bons) possible. Si la liste des aspects positifs est plus longue, vas-y, passe à l’action. Par contre, si la colonne d’aspects négatifs est plus longue, ne va pas de l’avant. comportement Apprends à surveiller ton comportement pour t’assurer que tu fais de ton mieux pour éviter des situations difficiles ou y survivre. Pose-toi des questions comme les suivantes : ■ Est-ce que je m’éloigne des situations négatives? ■ Est-ce que j’utilise toutes les ressources à ma ■ ■ ■ disposition? Est-ce que j’ai un réseau de soutien sur lequel je peux m’appuyer dans les moments de crise? Est-ce que je garde une attitude positive? Est-ce que je mets à profit tous mes talents? Entreprends des tâches significatives en tant que Voici certaines des techniques les plus populaires. bénévole Les bénévoles : ■ ont de nombreuses occasions de faire appel à ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ leurs talents; tissent des liens avec différentes personnes; se font connaître et apprécier; se sentent bien dans leur peau; apprennent à respecter les autres; acquièrent de nouvelles habiletés; développent des habiletés à commander; deviennent plus patients, tolérants et compréhensifs. Reste sain d’esprit Voici quelques suggestions pour t’aider à rester sain d’esprit quand plus rien ne semble aller autour de toi. ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Garde le sens de l’humour Ris de toi-même. Ne te prends pas trop au sérieux. Aide-toi à garder une perspective plus positive en cherchant le bon côté des choses. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada ■ ■ Élimine les sources de stress inutiles. Mets fin aux relations malsaines. Réduis l’intensité de bruit autour de toi. Le bruit externe et le bruit interne psychologique. Préviens l’anxiété de dernière minute en préparant un horaire de devoirs, en étudiant et en t’accordant du temps pour t’exercer. Utilise un agenda et respecte tes plans – récompense-toi de temps en temps quand tu suis ton horaire! Utilise l’autopersuasion positive. Sois flexible et souviens-toi que dans la vie, des situations inattendues surviennent et t’obligeant à changer tes plans. Accorde-toi une période de repos de ton travail scolaire. Mange à des heures régulières et sainement. Dors suffisamment. Annexe B / B.39 Remarque.— Les exigences de droit d’auteur ne nous permettent pas d’afficher cette information à Internet. Toutefois, cette information est présentée dans la version imprimée du guide qu’on peut acheter au Learning Resources Centre. B.40 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 31 ● 1 de 2 B–8.6 Syndrome d’a alcoolisme fœtal nom date Nous ne faisons que commencer à comprendre le lien entre la consommation d’alcool au cours de la grossesse et l’ensemble des anomalies congénitales appelées syndrome d’alcoolisme fœtal (SAF). Le diagnostic du SAF est posé par une équipe de professionnels spécialement formée et de médecins. Pour qu’un enfant reçoive un diagnostic de SAF, la mère doit avoir un historique de consommation d’alcool prénatale confirmant que la lésion cérébrale a été causée par une exposition à l’alcool avant la naissance. Les anomalies suivantes doivent aussi être présentes : ■ Retard de croissance – taille et poids sous la normale ■ Certaines caractéristiques faciales – petites ouvertures des yeux, partie médiane du visage allongée, sillon sous-développé entre la lèvre supérieure et le nez, lèvre supérieure fine, mâchoire supérieure plate ■ Lésion cérébrale – cette lésion signifie que l’enfant pourrait ne pas se développer, ni se comporter comme les autres enfants. Pourquoi est-il si difficile de diagnostiquer le SAF? Il est difficile de diagnostiquer le SAF pour plusieurs raisons. ■ Aucun symptôme en particulier ne permet d’identifier le SAF. ■ Il n’y a pas de test médical approuvé pour diagnostiquer le SAF. ■ Les symptômes du SAF peuvent changer quand l’enfant vieillit. ■ Les symptômes du SAF sont difficiles à observer chez les bébés. ■ Il peut être difficile de savoir la quantité d’alcool consommée par la mère durant la grossesse. Il est important de se rappeler que les symptômes du SAF peuvent également être les symptômes d’autres problèmes. Il faut donc éliminer une à une toutes les autres causes de problèmes physiques et comportementaux avant de poser un diagnostic de SAF chez l’enfant. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Quelle quantité d’alcool peut être néfaste? Jusqu’à présent, personne ne sait la quantité d’alcool que peut consommer une femme enceinte sans nuire au fœtus. Cependant, des recherches montrent clairement que la forte consommation d’alcool peut augmenter : ■ les risques de dommages causés au fœtus; ■ la sévérité des dommages. Aussi, à aucun moment durant la grossesse, il n’est sécuritaire de consommer de l’alcool. La plupart des médecins et des chercheurs recommandent aux femmes qui envisagent avoir un bébé ou qui sont déjà enceintes de s’abstenir de consommer de l’alcool. Il est également recommandé de ne pas consommer pendant l’allaitement, parce que le bébé absorbe l’alcool par le lait maternel. suite… Annexe B / B.41 Fiche d’information pour l’élève 31 ● 2 de 2 B–8.6 Syndrome d’a alcoolisme fœtal… (suite) Quel taux d’alcool peut être néfaste?… (suite) Combien d’enfants sont atteints du SAF? Les débats sur cette question sont nombreux. Actuellement, en Amérique du Nord, on estime que d’un à trois bébés sur 1 000 naissent atteints du SAF. Les femmes qui consomment trop d’alcool pendant la grossesse n’auront pas toutes des enfants atteints du SAF. Le métabolisme de la mère est un des facteurs qui influence jusqu’à quel point le fœtus est touché. Le métabolisme de la mère est influencé par : la façon dont la grossesse se déroule; ■ la longueur de la période au cours de laquelle la mère a bu avant la grossesse; ■ l’âge; ■ le poids corporel; ■ le style de consommation (p. ex. : boire chaque jour ou occasionnellement mais de façon excessive). D’autres facteurs, notamment la qualité de la nutrition de la mère et l’usage de la cigarette et de drogues, jouent un rôle dans les malformations congénitales liées à l’alcool. Adapté de la source : Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (AADAC), ABC’s of Fetal Alcohol Syndrome and Other Alcohol-related Birth Defects (Edmonton, AB : AADAC, 1996). Reproduit avec autorisation. Comment le SAF la vie des gens? touchetouche-t-il Le SAF touche les gens, leur famille et la collectivité de plusieurs façons. Les enfants atteints du SAF éprouvent souvent des troubles d’apprentissage et de comportement requérant un soutien additionnel et à long terme. Les adultes atteints du SAF peuvent éprouver des problèmes au travail, dans leurs relations interpersonnelles et avec la loi. La famille, l’école et la communauté entourant la personne atteinte du SAF doivent comprendre la condition et connaître les types de soutien et de ressources pouvant l’aider à acquérir les habiletés nécessaires pour réussir à mener une vie productive et heureuse. Chaque année, nous en apprenons davantage sur le SAF. La prévention est la clé En fin de compte, c’est la prévention du SAF que doit cibler notre société. Le syndrome est une déficience totalement évitable et il faut que les familles et les communautés travaillent en collaboration pour promouvoir des choix sains, particulièrement durant la grossesse. B.42 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 32 ● 1 de 3 B–8.13 nom Les maladies transmissibles sexuellement date Les maladies transmissibles sexuellement (MTS) sont des maladies transmissibles d’une personne à une autre lors des contacts sexuels et par le sang. La chlamydia, l’herpès génital, le papillomavirus, la gonorrhée, l’hépatite B, et C ainsi que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont les MTS les plus courantes en ce moment. Voici les symptômes courants des MTS : écoulements anormaux, brûlures en urinant, démangeaisons, lésions, éruptions et bosses, douleurs au bas-ventre chez les femmes et douleurs testiculaires chez les hommes. ■ La chlamydia La chlamydia est une maladie transmissible sexuellement causée par une bactérie appelée chlamydia trachomatis. Elle s’attrape lors d’un rapport sexuel avec une personne infectée et peut prendre de deux à six semaines ou même plus longtemps après la relation avant de se manifester. Les symptômes chez les hommes sont les suivants : brûlures en urinant, écoulements urétraux intermittents et clairs, irritations ou démangeaisons urétraux ou aucun symptôme chez plus de 50 pour cent des hommes infectés par la chlamydia. Chez les femmes, les symptômes peuvent se manifester par des écoulements vaginaux anormaux, des pertes vaginales irrégulières (sang), des relations sexuelles douloureuses, des douleurs au basventre ou, dans plus de 70 pour cent des cas, aucun symptôme n’est apparent. Les personnes diagnostiquées avec la chlamydia doivent prendre des antibiotiques prescrits par le médecin, signaler leur cas aux autorités en matière de santé publique, aviser leur partenaire et passer des tests de suivi au besoin. Les cas non traités peuvent entraîner des complications tant chez les hommes que chez les femmes, dont l’infertilité. Si la bactérie se transmet par le sang, elle peut causer des maladies plus graves. ■ L’herpès génital L’herpès génital est une MTS provoquée par l’herpès simplex virus type 1. Le virus type 1 cause habituellement des feux sauvages, tandis que le virus type 2 cause des lésions sur les organes génitaux. Les complications associées à l’herpès génital sont rares, cependant la portée émotionnelle est significative, car c’est une infection à vie. L’herpès génital se transmet par contact direct avec les lésions ou les vésicules d’une personne infectée, par contact sexuel ou parfois par contact de la peau qui semble en santé. Les symptômes commencent par des démangeaisons ou de la douleur à l’endroit infecté par le virus, puis une grappe de petites vésicules se forme. Ces vésicules se brisent et laissent des lésions ouvertes douloureuses qui peuvent durer de sept à 21 jours. Bosses sensibles à l’aine, symptômes pseudogrippaux, miction douloureuse, écoulements urétraux ou écoulements vaginaux anormaux sont tous des symptômes de cette maladie. Quand les vésicules guérissent, le virus se déplace dans le tissu nerveux et demeure inactif jusqu'à ce quelqu’un élément provoque une récurrence, par exemple le stress psychologique ou physique provoqué, par exemple, par le manque de sommeil, la malnutrition, les rapports sexuels et les menstruations. Les récidives sont habituellement moins graves que la première apparition et peuvent durer de quatre à dix jours. Avec le temps, les épisodes peuvent être moins fréquents et certaines personnes ont très peu de récurrences, voire aucune. Adapté de la source : Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (AADAC), ABC’s of Fetal Alcohol Syndrome and Other Alcohol-related Birth Defects (Edmonton, AB : AADAC, 1996). Reproduit avec autorisation. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada suite… Annexe B / B.43 Fiche d’information pour l’élève 32 ● 2 de 3 B–8.13 Les maladies transmissibles sexuellement (suite) ■ La VPH Il existe différents types de virus papillome humain (VPH). Certains de ces virus causent des verrues génitales et des cancers. Le VPH se transmet par le contact génital « de peau à peau » avec une personne infectée ou, dans de rares cas, une mère infectée peut transmettre le virus à son bébé. Les symptômes du virus apparaissent sous forme d’excroissances de couleur chair ou de verrues sur ou autour des organes génitaux. Chez les hommes, ces excroissances ou verrues se cachent sous le prépuce ou dans l’urètre et peuvent ne pas être visibles. Chez les femmes, elles peuvent apparaître dans le vagin ou sur le col utérin, ou être également invisibles. En général, les symptômes ne sont pas douloureux, mais parfois, le porteur du virus a des démangeaisons et des saignements avec des verrues dans la région anale. Certaines personnes infectées n’ont aucune verrue visible, mais peuvent quand même transmettre le virus. Certains types de VPH peuvent causer différents cancers génitaux, tant chez l’homme que chez la femme, le plus courant étant le cancer du col. Il n’existe aucun traitement garanti pour le VPH. Les verrues visibles peuvent être traitées de différentes façons. Les personnes infectées devraient recevoir des soins médicaux, avertir leurs partenaires sexuels et passer régulièrement des tests. Il est important de savoir que le condom réduit mais n’élimine pas complètement les risques de transmettre le VPH. ■ La gonorrhée La gonorrhée est une MTS causée par la bactérie appelée diplocoque Neisser. Cette maladie est transmise par les rapports sexuels avec une personne infectée. Ces symptômes apparaissent d’un à 14 jours après le contact sexuel. Par contre, la plupart des personnes développent les symptômes de deux à cinq jours après le contact sexuel. Les hommes infectés peuvent avoir des écoulements du pénis qui sont souvent malodorants, des sensations de brûlure au moment de la miction ou aucun symptôme. Les femmes infectées peuvent avoir des pertes vaginales visqueuses et de couleur jaunâtre; des saignements entre les menstruations; un gonflement, des démangeaisons ou une douleur aux organes génitaux; des douleurs au bas-ventre ou aucun symptôme. De 13 à 77 pour cent des hommes et plus de 50 pour cent des femmes ne présentent aucun symptôme. Tout comme la chlamydia, si la gonorrhée n’est pas traitée, elle peut causer de sérieuses complications. Une personne infectée doit prendre des antibiotiques prescrits par le médecin, signaler son cas aux autorités en matière de santé publique, aviser son ou sa partenaire et passer des tests de suivi au besoin. ■ L’hépatite B L’hépatite B est causée par le virus de l’hépatite B (VHB). Ce virus est transmis par exposition directe aux liquides biologiques d’une personne infectée, comme le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et la salive. Il peut se transmettre par les contacts des membres de la famille ayant un cas aigu et une mère atteinte pourrait transmettre le virus à son bébé au moment de l’accouchement ou pendant l’allaitement. Ce virus est contracté au cours de rapports sexuels avec une personne infectée. Les symptômes surviennent généralement de deux à cinq mois après qu’une personne a été exposée à ce virus. Parmi les symptômes, signalons la fatigue, la perte d’appétit, des éruptions cutanées, des nausées et des symptômes pseudogrippaux. Certaines personnes peuvent également développer la jaunisse et l’arthrite, tandis que d’autres ne présentant aucun symptôme peuvent quand même transmettre le virus. La plupart des personnes atteintes du VHB s’en remettent et n’ont aucune complication. Jusqu’à 10 pour cent des personnes sont porteuses chroniques infectées pour la vie et peuvent développer une cirrhose ou un cancer du foie après un certain nombre d’années. Afin de surmonter la maladie, la personne infectée doit se reposer, manger un régime hypoprotéique nutritif, éviter l’alcool et parfois même se faire hospitaliser. Pour ce qui est des infections chroniques, la personne atteinte doit suivre des traitements médicaux continus, rapporter son cas aux autorités sanitaires locales et aviser ses partenaires, le cas échéant. Contrairement à plusieurs autres MTS, la plupart des personnes atteintes du VHB développent une immunité naturelle à vie contre les futures infections. suite… B.44 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 32 ● 3 de 3 B–8.13 Les maladies transmissibles sexuellement (suite) ■ L’hépatite C L’hépatite C est une maladie du foie causée par le virus appelé VHC. Ce virus se transmet par exposition directe au sang ou aux fluides biologiques contenant le sang d’une personne infectée. La plupart des personnes atteintes du VHC ne le contractent généralement pas durant un rapport sexuel, mais plutôt en partageant des seringues ou d’autres produits servant à injecter de la drogue, un rasoir ou une brosse à dents avec une personne infectée, ou en se faisant tatouer ou percer le corps avec des aiguilles contaminées ou non stérilisées. Les partenaires sexuels de longue date doivent savoir que le risque de transmission durant une activité sexuelle augmente lorsqu’il y a des lésions génitales et durant les menstruations. Plusieurs personnes infectées ne présentent aucun symptôme et se sentent bien pendant des années. D’autres éprouvent de la fatigue, souffrent des douleurs aux jointures ou perdent l’appétit. Certains personnes ont même la jaunisse (les yeux et la peau jaunes). Une personne atteinte du VHC doit modifier son mode de vie, comme manger des aliments sains, éviter l’alcool et se faire vacciner pour éviter d’attraper l’hépatite A ou B. Adapté de la source : La Fondation canadienne du foie, Les faits au sujet de l’hépatite C : une maladie du foie, Toronto, Fondation canadienne du foie, 1999. Reproduit avec autorisation. ■ Le virus de l’immunodéficience humaine Ce virus cause le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Quand le VIH atteint le corps, il en affaiblit le système immunitaire en détruisant certaines de ses cellules. La personne infectée est exposée à certaines infections inhabituelles et à certains cancers. Quand le système immunitaire devient incurable, les infections et les cancers se répandent dans le corps. Il s’agit de la phase finale du VIH appelé sida. Puisqu’il n’existe aucun vaccin contre le VIH, la seule façon de prévenir l’infection est d’éviter les comportements dangereux, comme le partage de seringues ou les relations sexuelles non protégées. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.45 Fiche d’information pour l’élève 33 ● 1 de 2 B–8.14 Quatre méthodes contraceptives contra courantes nom date Les méthodes contraceptives efficaces doivent protéger contre les infections et les grossesses non désirées. ■ L’abstinence Qu’entend-on par abstinence? L’abstinence signifie s’abstenir de relations sexuelles vaginales, anales ou orales. En tant que méthode de contraception, l’abstinence signifie ne pas avoir de contact vaginal. ■ Les Efficacité L’abstinence est efficace à 100 pour cent pour la prévention de grossesses et elle offre la meilleure protection contre les maladies transmissibles sexuellement (MTS). Facteurs à considérer sur l’efficacité de cette méthode Tu planifies ne pas avoir de relations sexuelles. Tu restes à l’écart des situations qui mettent à l’épreuve tes limites. Tu discutes avec ton partenaire jusqu’où tu veux aller dans la relation en ce moment. Tu fais en sorte que ton partenaire sache comment tu te sens avant d’avoir des relations sexuelles. Assure-toi que ton partenaire respecte les limites que tu crois être les meilleures pour toi. Accepte le fait que tu aies le droit de « refuser » d’avoir des relations sexuelles. Tu n’as pas à te sentir coupable, ni à te justifier. condoms Comment fonctionne le condom? Un condom est une gaine qui couvre le pénis en érection avant tout contact génital. Il érige une barrière empêchant le sperme de pénétrer dans le vagin. Pour que le condom soit efficace, tu dois en porter un nouveau chaque fois que tu as des relations sexuelles. N’utilise pas de gadgets ou de faux condoms et assure-toi que la date d’expiration n’est pas dépassée. Adapté de la source : Alberta Health, Birth Control: It’s Your Choice (Edmonton, AB: Alberta Health, 1998), p. 4-6 et 16. Reproduit avec autorisation. B.46 / Annexe B Efficacité Au cours d’une année donnée, de dix à 12 femmes sur 100 deviennent enceinte malgré l’utilisation du condom. Cependant, si celui-ci est utilisé adéquatement à chaque relation, seulement trois femmes sur 100 deviendront enceintes. Le condom constitue la deuxième protection la meilleure contre les MTS. Facteurs à considérer sur l’efficacité de cette méthode ■ Il est important de savoir bien utiliser un condom. Tu dois en porter un nouveau à chaque relation sexuelle. Manipule-le avec soin et fais attention de ne pas le percer avec tes ongles. Mets-le aussitôt que ton pénis est en érection, avant tout contact génital. Enlève l’air du bout du condom pour laisser de la place au sperme. Déroule-le sur toute la longueur du pénis. Après l’éjaculation, prends soin de tenir le rebord du condom en te retirant du vagin. suite… Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 33 ● 2 de 2 Les condoms (suite) Quatre méthodes contraceptives contra courantes (suite) ■ ■ ■ ■ ■ ■ La pilule B–8.14 Les condoms sont faits de différentes matières, comme en polyuréthanne, en latex, en caoutchouc synthétique ou en peau d’animal, comme en peau d’agneau. Certaines personnes sont allergiques au latex. Les condoms en membrane naturelle, comme ceux en peau d’agneau, comportent de minuscules pores. Ils ne protègent donc pas contre les MTS en raisons de leurs petits pores. N’utilise pas de vaseline ou d’autres produits à base d’huile risquant d’endommager le condom. Conserve les condoms dans un endroit sec, frais et sombre. Ne garde pas de condoms dans ton porte-monnaie, car la friction peut les endommager. Le condom encourage l’homme et la femme à prendre leurs responsabilités pour la prévention de la grossesse. Tu peux facilement te procurer des condoms, comme dans les pharmacies, les supermarchés et les distributeurs automatiques de certaines toilettes publiques. contraceptive Comment fonctionne la pilule contraceptive? La pilule contraceptive est composée de deux hormones semblables aux hormones naturelles de la femme. Ces hormones préviennent la grossesse en empêchant l’ovaire de libérer un ovule chaque mois. La pilule doit être prise à la même heure chaque jour. Elle peut régulariser le cycle menstruel, diminuer le flux menstruel et atténuer les crampes pendant les menstruations. ■ Le Efficacité En un an, deux femmes sur 100 prenant la pilule deviennent enceinte. La pilule ne protège pas contre les MTS. Il faut donc quand même utiliser un condom pendant les relations sexuelles afin de se protéger. D’autres types de médicaments peuvent diminuer l’efficacité de la pilule. Il est important de t’informer auprès de ton médecin. Tu devrais envisager d’utiliser une deuxième méthode de contraception si tu oublies de prendre ta pilule, si tu vomis deux heures après avoir pris la pilule ou si tu as la diarrhée. Facteurs à considérer sur l’efficacité de cette méthode ■ Tu dois obtenir une ordonnance de ton médecin pour acheter la pilule contraceptive. Ton médecin et toi devez évaluer les risques pour la santé associés à la pilule contraceptive. ■ Il n’est pas recommandé de prendre la pilule si tu fumes, parce que les risques pour la santé augmentent. ■ Ton corps redeviendra fertile quand tu arrêteras de prendre la pilule. Tu peux prendre la pilule pendant plusieurs années. ■ La plupart des femmes qui prennent la pilule subissent peu d’effets secondaires. Voici certains d’entre eux : nausées, sensibilité des seins, sautes d’humeur, rétention d’eau, maux de tête et prise de poids. coït interrompu Le coït interrompu ne devrait pas être considéré comme une méthode contraceptive efficace. En quoi consiste le coït interrompu? Le coït interrompu (le retrait) est la méthode voulant que l’homme retire son pénis du vagin de la femme avant d’éjaculer. Par conséquent, les spermatozoïdes n’entrent pas dans le vagin. Cependant, les spermatozoïdes peuvent y pénétrer avant l’éjaculation ou l’homme pourrait ne pas se retirer au bon moment. Voilà pourquoi le coït interrompu n’est pas une méthode contraceptive fiable. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Efficacité En un an, de 20 à 30 pour cent des femmes qui utilisent uniquement cette méthode contraceptive deviendront enceintes. Cette statistique ne tient pas compte du nombre de femmes qui sont peut-être stériles sans le savoir. Le coït interrompu ne protège pas contre les MTS. Annexe B / B.47 Fiche d’information pour l’élève 34 ● 1 de 2 R–8.1 nom La dépression date La dépression est une maladie qui touche tout le corps, c’està-dire les pensées, les sentiments, le comportement, la santé physique et l’apparence d’une personne. Ce trouble de l’humeur se caractérise par des sentiments de tristesse, de solitude, d’impuissance, d’inutilité et de culpabilité. Ce trouble est le plus courant des troubles mentaux et il est le plus facile à traiter. Il est parfois difficile de reconnaître ou de déterminer si une personne est dépressive. Les caractéristiques de dépression qui suivent peuvent se manifester chez les enfants, les adolescents et les adultes. Il est important de se rappeler qu’un symptôme influera sur un autre. Les signes courants de dépression : ■ image de soi négative; ■ tristesse ou apathie (indifférence face à n’importe quoi); ■ culpabilité déraisonnable; ■ perte d’intérêt ou de plaisir envers les activités aimées auparavant; ■ changement du point de vue des habitudes de sommeil, p. ex. : difficulté à s’endormir, réveil fréquent durant la nuit; ■ changement de poids ou d’appétit; ■ fatigue constante ou perte d’énergie; ■ évitement des autres personnes; ■ agitation ou ralentissement des activités; ■ colère et irritabilité inexpliquées, plaintes fréquentes; ■ incapacité de prendre des décisions; ■ sentiment d’accablement face aux choses peu importantes; ■ incapacité d’analyser et de résoudre des problèmes; ■ plainte de douleurs physiques pour lesquelles aucune explication médicale ne peut être trouvée; ■ pensées de mort ou de suicide. suite… B.48 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 34 ● 2 de 2 R–8.1 La dépression (suite) Bien que les adolescents présentent souvent les mêmes signes que les adultes, la dépression se manifeste souvent chez eux par des comportements de passage à l’acte. Exemples généraux de comportements de passage à l’acte : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Quelle est la cause de la dépression? Les causes de la dépression sont nombreuses. Selon des recherches, il existe une dynamique réciproque entre deux ou plus de deux des facteurs suivants qui rendent une personne vulnérable à la dépression. ■ événements particuliers stressants; ■ déséquilibre biochimique du cerveau; ■ facteurs psychologiques; ■ aspect génétique. Bien que la dépression puisse être circonstancielle, certaines dépressions sont systémiques et peuvent toucher les gens qui mènent une belle vie, c’est-à-dire ceux qui n’ont aucune raison apparente de souffrir de dépression. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada abus d’alcool ou de drogues; école buissonnière, assiduité scolaire réduite; vols, actes de vandalisme, autres crimes juvéniles; changement important sur le plan du rendement scolaire; débauche sexuelle; comportements dangereux, prise de risques; bagarres; changement du degré d’activité; rejet de ses anciens amis et de sa famille; accidents, conduite dangereuse; fugues. Comment traiter la dépression? Certaines pratiques sanitaires peuvent aider à maîtriser la dépression. Dormir suffisamment, manger des aliments sains en quantités réalistes, faire régulièrement de l’activité physique, pratiquer des méthodes de relaxation, avoir recours à des réflexions d’autopersuasion positives et à des méthodes d’interruption de la pensée, ainsi que consulter un médecin peuvent aider à maîtriser la dépression. Les médecins peuvent prescrire des médicaments ou recommander de suivre une thérapie par la communication. La dépression est une maladie comme toute autre maladie biologique, notamment les maladies du cœur ou le cancer. Les personnes doivent consulter un médecin pour les traiter; il en est de même pour la dépression. En reconnaissant les signes de la dépression, les gens peuvent commencer à obtenir l’aide dont ils ont besoin. Annexe B / B.49 Fiche d’information pour l’élève 35 ● 1 de 2 R–8.2 nom Le suicide date Le suicide est une cause de mort significative et sousestimée au Canada. (Suicide Information Education Centre, 1999) Facteurs de risque élevés ■ Tentatives antérieures – les personnes qui ont déjà fait une ou plus d’une tentative. Qui est ■ Antécédents suicidaires familiaux – les personnes à risque? Un certain nombre de facteurs sont liés au suicide. Lorsque plusieurs des facteurs de risque sont présents, le danger de suicide augmente. ■ ■ ■ ■ Quels sont les du suicide? signes dont un membre de leur famille ou un ami proche s’est suicidé. Pertes récentes – les personnes qui ont souffert de la perte récente d’un être significatif, comme la rupture d’une relation, le décès ou la perte récente de la santé. Soutien limité – les personnes qui ont peu d’amis, de parenté ou qui se sentent vraiment seules. Dépression Niveau de stress actuel – les personnes qui ressentent beaucoup de stress dans leur vie. précurseurs Il existe plusieurs indices comportementaux pouvant indiquer qu’une personne pense à se suicider, notamment : ■ un changement de comportement notable et soudain; ■ des énoncés directs, comme « Je préférerais être mort » ou des énoncés indirects, comme « Tout le monde sera mieux sans moi »; ■ la dépression; ■ la consommation abusive d’alcool ou de drogues; ■ le don de biens personnels; ■ parler de détresse et de désespoir; ■ parler de suicide ou faire des blagues sur le suicide; ■ parler d’un plan précis pour mettre fin à sa vie, y compris la méthode, l’heure et le lieu; ■ l’insouciance et la témérité; ■ négliger son apparence physique et ses responsabilités habituelles; ■ avoir des ennuis avec les autorités. suite… B.50 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 35 ● 2 de 2 R–8.2 Le suicide (suite) Comment parler à une personne qui pourrait penser à se suicider? ■ Apprends à reconnaître les indices courants indiquant qu’une personne envisage de se suicider. ■ Écoute-la ouvertement sans porter de jugements. ■ Laisse la personne parler. ■ Demande-lui directement : « Penses-tu à te suicider? » Ne crains pas de prononcer le mot « suicide ». ■ Crois ce qu’elle te dit et prends toutes ses menaces au ■ ■ ■ ■ ■ Ressources sérieux. Partage la responsabilité, c’est-à-dire confie-toi à quelqu’un en qui tu as confiance qui pourrait aider. Ce secret est trop important pour que tu le gardes pour toi. Ne garde jamais de sentiments suicidaires secrets. Il n’est pas déloyal de révéler un secret pour sauver la vie d’une personne. Rassure la personne en lui disant qu’elle peut obtenir du soutien et aide-la et encourage-la à faire appel aux ressources de sa communauté. Réagit immédiatement si tu sens qu’une personne est en danger immédiat. Reste avec elle jusqu’à ce que de l’aide arrive. Au besoin, entre en contact avec la police, les services d’urgence ou l’hôpital pour assurer la sécurité immédiate de la personne. communautaires : ■ lignes d’écoute téléphonique; ■ cliniques de santé mentale de la province; ■ médecin de famille; ■ hôpitaux de la région; ■ clergé; ■ parents; ■ dirigeants communautaires ou personnes aînées; ■ conseillers d’orientation scolaire; ■ enseignants; ■ entraîneurs. Prends soin de toi Aider une personne à faire face à des idées suicidaires demande beaucoup d’énergie. Tu dois donc t’occuper de toi au cours du processus. Confie-toi à une personne qui n’est pas en détresse. Si tu te sens dépassé par les événements, demande de l’aide pour toi-même. Adapté de la source : Alberta Health, Let’s Talk About it – Before Suicide (Edmonton, AB : Alberta Health, n.d.). Reproduit avec autorisation. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.51 Fiche d’information pour l’élève 36 ● 1 de 1 V–8.6 nom Les entrevues d’information sur les carrières date De nos jours, il n’est pas facile de percer le marché du travail. L’information sur les carrières peut t’aider à établir un premier contact. Façons de te préparer à entrer en les gens à interroger : contact avec ■ fais une liste de personnes à appeler; ■ consulte les Pages Jaunes pour trouver des entreprises Personnes à interroger pour obtenir de l’information sur une carrière : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ les personnes avec qui tu travailles actuellement; les personnes avec qui tu as déjà travaillé; tes amis, ta famille et ta parenté; des gens qui occupent actuellement un emploi ou qui travaillent dans un domaine professionnel qui t’intéresse; des gens qui ont travaillé avec d’autres dans ton domaine d’intérêt; des membres de groupes d’intérêts spéciaux; des conseillers en carrière et les conseillers des centres de perfectionnement professionnel; des employeurs qui travaillent dans le domaine qui t’intéresse; des associations professionnelles et d’ouvriers; des entraîneurs, instructeurs ou professeurs œuvrant dans ton domaine d’intérêt. B.52 / Annexe B à contacter; ■ élabore un plan pour savoir à qui téléphoner et quand; ■ décide qui peut être interrogé au téléphone et qui devrait être interrogé en personne; ■ mets par ordre de priorité tes appels ■ ■ selon leur importance ou ton intérêt; écris des questions précises à poser avant de téléphoner; fais une liste de questions précises à poser durant l’entrevue, selon ton objectif. Conseils Conseils pour une entrevue fructueuse Questions utiles à poser pendant les entrevues axées sur les carrières : ■ « Connaissez-vous quelqu’un qui puisse m’aider? » « Où puis-je trouver plus de renseignements sur…? » « Quelle expérience possédez-vous…? » « Seriez-vous prêt à me donner des conseils? » « Je m’intéresse à une carrière/un emploi semblable à la vôtre/au vôtre. Serait-il possible de vous rencontrer pendant 20 minutes pour vous poser quelques questions sur vos responsabilités? » « Quelles sont vos attentes par rapport à une personne qui fait une demande d’emploi dans votre entreprise? » « Accepteriez-vous que j’interroge certains de vos employés pour obtenir de l’information? » « Est-ce que cela vous dérangerait si j’observais un de vos employés ou vous-même pendant une journée de travail? » ■ ■ ■ Apporte les questions que tu as préparées, des feuilles, un crayon et un porte-papiers pour écrire. Sois poli. Ne demande pas plus de 20 minutes et sois ponctuel. Mentionne l’objectif de ton entrevue à la personne que tu interroges. Envoie-lui une note de remerciement après l’entrevue. Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 37 ● 1 de 2 B–9.8 nom Prendre des risques positifs date Prendre des risques positifs, cela signifie essayer de nouvelles choses qui, au premier abord, peuvent sembler intimidantes, mais qui seront avantageuses pour toi par la suite. Prendre des risques positifs accroît ta confiance et ton estime de soi en te permettant d’acquérir une compétence dans un nouveau domaine ou en perfectionnant tes habiletés dans un domaine dans lequel tu éprouves des difficultés. Souvent, le manque d’estime de soi est lié au sentiment d’incompétence, à l’échec ou à la peur. Apprendre à oublier ses échecs et à affronter des risques positifs peut aider à rehausser la confiance et l’estime de soi. Voici des exemples d’activités ou de situations que les personnes ont souvent peur d’aborder : ■ skier; ■ rester seul; ■ parler à un inconnu; ■ donner un rendez-vous romantique à quelqu’un; ■ faire de l’alpinisme; ■ suivre un cours avec des étrangers; ■ suivre des cours de musique; ■ dire son opinion en public; ■ présenter un spectacle musical ou un sport individuel devant un public; ■ échouer; ■ faire de son mieux; ■ poser sa candidature au conseil d’école. suite… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.53 Fiche d’information pour l’élève 37 ● 2 de 2 B–9.8 Prendre des risques positifs (suite) Conseils pour accroître la prise de risques positifs. ■ Oublie les échecs. Sur un morceau de papier, écris ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ B.54 / Annexe B brièvement, sans donner de détails, un échec ou un regret (quelque chose que tu aurais voulu faire ou ne pas faire). Ensuite, fais une boule avec le morceau de papier, jette-le, puis oublie-le. Prends des risques positifs étape par étape. Commence par faire part de quelque chose peu important sur toi. Lorsque tu es à l’aise avec les petits risques, passe à quelque chose d’un peu plus difficile. Souvienstoi de te récompenser pour tes succès. Discute de tes inquiétudes et de tes peurs. Évalue tes risques en y réfléchissant afin de déterminer si tu as une bonne raison d’avoir peur. Élabore des stratégies pour faire face à tes peurs réalistes. Prends de petits risques avec un de tes meilleurs amis. Tu as plus de chance de réussir quand tu es avec une personne que tu connais et en qui tu as confiance. Choisis un risque à prendre en petits groupes. Peutêtre tes amis veulent-ils essayer la même chose que toi? Vous pouvez vous entraider. Partage tes préoccupations et tes inquiétudes avec tes meilleurs amis. Le fait d’exprimer tes préoccupations peut t’aider à réaliser qu’elles sont moins effrayantes qu’elles ne le semblent quand tu les gardes pour toi. Tiens un journal de prise de risques positifs. Note les risques que tu as pris, ce que tu as ressenti en les prenant et ce qu’ils t’ont permis de réaliser ou de ressentir par la suite. Relis ton journal après quelques mois pour voir tes progrès. Choisis une activité comportant un risque positif pour une occasion spéciale. Quand tu seras plus à l’aise de prendre des risques, choisis un moment spécial, comme la date de ton anniversaire ou la date d’un déménagement, pour célébrer tes succès avec un ami ou ta famille. Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 38 ● 1 de 2 B–9.9 nom Les normes d’emploi date L'Alberta Employment Standards Code est une loi qui fixe les normes de travail minimales pour les employés et les employeurs. Les normes concernent le versement du salaire, les heures de travail et les pauses, le paiement des heures supplémentaires, les jours fériés et la paye de vacances, l’avis de cessation d’emploi et les prestations de maternité et d’adoption. Si tu as moins de 18 ans, tu dois connaître certains règlements avant d’entrer sur le marché du travail. Si tu as entre 12 et 15 ans, tu peux être livreur pour un magasin de détail, commis dans un bureau ou un magasin de détail, livreur de journaux, de circulaires ou de prospectus. Versement du salaire Conformément à l’Employment Standards Guide, Alberta Human Resources and Employment (janvier 2001), les employés doivent être payés au plus tard 10 jours après chaque période de paye. ■ Tout autre type d’emploi exige un permis du ■ ■ directeur des normes du travail. Les employés de moins de 15 ans peuvent uniquement travailler deux heures pendant une journée d’école et huit heures pendant une journée de congé. Il leur est interdit de travailler entre 21 h et 6 h. Les parents ou les tuteurs de l’adolescent doivent donner à l’employeur un consentement écrit. Si tu as entre 15 et 18 ans, tu ne peux travailler pour les types d’entreprises mentionnées cidessous entre minuit et 6 h; si tu travailles entre 21 h et minuit, un adulte de 18 ans et plus doit toujours être présent : ■ tout commerce de détail vendant des aliments, des boissons ou d’autres biens; ■ tout commerce de détail vendant de l’essence, du propane ou d’autres produits semblables; ■ un hôtel, un motel, une auberge ou d’autres services de logement pour la nuit. Salaire minimum ■ Le salaire minimum général est de ■ ■ 5,90 $ l’heure. Les conducteurs d’autobus scolaires, les adolescents qui travaillent pendant les jours d’école et les employés à temps partiel de certains programmes de loisir ou de sport à but non lucratif ont droit à au moins deux heures de rémunération au salaire minimum s’ils sont engagés pour moins de deux heures. Tous les autres employés doivent être payés pour au moins trois heures au salaire minimum s’ils sont engagés pour moins de trois heures et sont disponibles pour travailler les trois heures au complet. suite… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.55 Fiche d’information pour l’élève 38 ● 2 de 2 B–9.9 Les normes d’emploi (suite) Règlements concernant l’avis de cessation d’emploi L’employé qui désire mettre fin à son emploi doit donner un avis de cessation d’emploi par écrit d’au moins : ■ une semaine s’il est au service de son employeur depuis plus de trois mois, mais moins de deux ans; ■ deux semaines s’il est au service de son employeur depuis plus de deux ans. L’employeur qui désire mettre fin à l’emploi d’un de ses employés doit lui remettre un avis de cessation d’emploi par écrit d’au moins : ■ une semaine si l’employé est à son service depuis plus de trois mois, mais depuis moins de deux ans; ■ deux semaines si l’employé est à son service depuis plus de deux ans, mais moins de quatre ans; ou ■ le salaire que l’employé aurait gagné pendant la période de préavis applicable; ou ■ un avis écrit et le salaire que l’employé aurait gagné pendant la période de préavis applicable (certaines exceptions s’appliquent). Pour en savoir plus sur les normes du travail de l’Alberta Normes du travail 427-2731 (Si tu résides à l’extérieur de la région d’Edmonton, compose sans frais le 310-0000 à partir de n’importe où en Alberta et ensuite compose le 427-2731.) Site Web des normes du travail : < www.gov.ab.ca/hre/employmentstandards > B.56 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 39 ● 1 de 1 B–9.10 Comment évaluer l’information sur la santé obtenue sur Internet nom date Même si cela peut surprendre bien des gens, une personne a seulement besoin de compétences de base en informatique pour présenter de l’informationsanté et des renseignements médicaux sur un site Web. Afin d’obtenir les meilleurs soins de santé possibles, tu dois t’assurer de la fiabilité et de l’exactitude des renseignements médicaux trouvés sur Internet. Tu as comme défi de déterminer quels sites Web présentent des renseignements fiables provenant de professionnels de la santé informés et respectant des normes déontologiques, et quels sites fournissent de l’information provenant d’une personne ayant peu d’expertise et de crédibilité. Conseils permettant d’évaluer l’information-santé affichée sur Internet 1. Consulte plusieurs sites. Tu n’obtiendras sans doute pas toute l’information dont tu as besoin sur un sujet de santé en ne consultant qu’un seul site. Consultes-en au moins de quatre à six. 2. Tente de savoir qui gère le site. N’importe quel site portant sur la santé devrait indiquer clairement qui est responsable du site et de l’information présentée. Fais bien attention à la crédibilité et aux références des éditeurs. 3. Qui a écrit l’information? L’auteur est-il un médecin, une infirmière praticienne ou un autre professionnel de la santé? Quelles sont ses références, ses affiliations et ses expériences professionnelles? Quelles sont ses compétences pour écrire sur le sujet en question? 4. Quelle est la source de l’information? De nombreux sites sur la santé affichent de l’information prise d’autres sites Web. Si la personne responsable du site n’a pas produit l’information, la source originale doit être clairement indiquée et disponible pour ton évaluation. 5. Cherche une date récente. L’information-santé et les renseignements médicaux sur les sites Web devraient être révisés et mis à jour régulièrement. Qu’elles procédures dois-je suivre si je me blesse? Qui est le secouriste? Adapté de la source : United Health Foundation, Would You Take Medical Advice from Your Neighbor’s Sixteen-Year-Old Kid?, Improve Your Health, 2001, Reproduit avec autorisation. < www.unitedhealthfoundation.org/pdfs/web.pdf > (9 nov. 2001) Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada 6. Vérifie s’il existe des bases scientifiques pour l’information et les opinions présentées. Recherche les références et les citations afin d’en apprendre davantage sur le sujet et d’évaluer la qualité de l’information. 7. Trouve le principal objectif du site. Regarde sous « À propos du site » ou « Énoncé de mission ». 8. Fais attention. Méfie-toi des sites qui ne sont pas bien connus ou parrainés par le gouvernement parce que plusieurs sont élaborés et maintenus pour des raisons commerciales. L’information sur ces sites peut être juste, mais il est sage de considérer la possibilité qu’une personne essaie de vendre quelque chose en offrant l’information. 9. Protège tes renseignements personnels. Les sites crédibles sur la santé qui demandent des renseignements personnels devraient indiquer exactement ce qu’ils vont faire avec ces renseignements. Assuretoi de lire la déclaration de confidentialité du site. Prends également soin de savoir pourquoi le site te demande de divulguer des renseignements médicaux personnels. 10. Fais part de l’information recueillie des sources Internet à tes parents et aux professionnels de la santé. Assure-toi de demander leurs opinions et recommandations sur tes sources en matière de santé prises sur Internet, particulièrement en ce qui a trait à un diagnostic ou aux décisions en matière de traitement. Qu’elles procédures dois-je suivre si je me blesse? Qui est le secouriste? Annexe B / B.57 Fiche d’information pour l’élève 40 ● 1 de 1 R–9.1 nom Choisir une attitude positive date Créer une image positive de soi-même. Tiens compte des stratégies suivantes pour t’aider à choisir une attitude positive. ■ Tu peux choisir d’être optimiste. Tu peux voir le verre à moitié plein. ■ Tu peux choisir d’accepter les choses telles quelles sont. Cela ne signifie ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ pas que tu dois abandonner, mais que tu n’as pas besoin de te creuser les méninges. Tu peux poursuivre ta vie. Tu peux choisir de faire preuve de résistance. Tu peux t’imaginer que tu es un chêne avec des racines et une base fortes. Comme un arbre, tu peux osciller et te plier quand tu te fais battre, mais tu t’en remets rapidement à la fin de la tempête. Si tu fais preuve de résistance, tu peux affronter presque n’importe quelles épreuves, y compris les pertes, les peines d’amour et la violence. Tu peux choisir d’être de bonne humeur. Commence par refuser de dire des choses négatives. Roule ta langue et prends cinq grandes respirations. Souris. Quand tu dis des mots positifs, extériorise des pensées et des sentiments positifs et agis de façon positive, il y a plus de chances que les situations et les gens positifs fassent partie de ta vie. Tu peux choisir d’être enthousiaste. Mets de l’énergie dans tout ce que tu entreprends. L’enthousiasme est contagieux; plus tu es optimiste, plus les gens autour de toi manifesteront le même enthousiasme. Tu peux choisir d’avoir le sens de l’humour. Le rire aide tout le monde à se sentir positif, même toi. Le fait de faire le bouffon de temps à autre peut changer considérablement ton humeur et la situation. Tu peux choisir d’être reconnaissant. Prête attention aux gens, aux événements, aux choses et aux situations envers lesquels tu es reconnaissant. Tenir un journal quotidien sur la gratitude serait une bonne idée. Tu peux choisir d’avoir confiance. Pour certains, cela signifie avoir confiance en un pouvoir supérieur, pour d’autres c’est avoir confiance en les autres et en eux-mêmes. Avoir confiance signifie croire en la réalisation des choses. Tu peux choisir d’avoir de l’espoir. Sans espoir, la vie n’a pas de sens, ni de but. On ne s’attend à rien, on ne planifie rien et on n’établit aucun objectif. Cherche l’espoir dans ta vie. Aborde la vie avec de l’espoir, parce qu’il s’agit de la plus importante attitude. Adapté de la source : What Do You Stand For? A Kid’s Guide to Building Character, p. 15 et 16, par Barbara A. Lewis ©1998. Reproduit avec autorisation de Free Spirit Publishing Inc., Minneapolis, MN; 1-800-735-7323; www.freespirit.com. Tous droits réservés. B.58 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 41 ● 1 de 2 R–9.7 nom Les habiletés de négociation Pour être un de plusieurs facteurs. bon date Apprendre à négocier avec autrui augmente les chances d’obtenir ce qu’on veut et ce dont on a besoin. négociateur, tu dois tenir compte ■ Détermine clairement quels sont les vrais enjeux. ■ ■ ■ ■ Dans les négociations, souvent on négocie deux choses… ce qui est dit ouvertement et les vrais enjeux qui, souvent, ne sont pas dits à voix haute. Tu dois observer le langage corporel, écouter attentivement et vérifier toutes tes suppositions. Un bon négociateur doit être capable de paraphraser. Si tu restes bloqué sur un problème en particulier, oublie-le pour un certain temps et passe à autre chose. Reviens au problème plus tard. Espérons qu’à la suite d’une discussion et des ententes plus approfondies sur d’autres sujets, les deux parties seront davantage prêtes à négocier le différend. Garde tes objectifs en tête. Dans les moments difficiles, plusieurs abandonnent. N’oublie pas qu’une négociation réussie prend du temps. Évalue les décisions antérieures. Pour justifier ce que tu demandes, reporte-toi aux situations passées au cours desquelles d’autres personnes ou toi avez abouti à des résultats favorables en prenant une décision similaire ou pareille. Si la décision produit des résultats défavorables, tu aurais peut-être avantage à repenser à tes objectifs actuels. Lors des négociations, reste calme et concentretoi. Styles de négociation Il existe deux styles courants de négociateurs : les négociateurs antisportifs et les négociateurs raisonnables. Le premier considère qu’il doit, à tout prix, y avoir un gagnant et un perdant pour toutes les négociations, et veut à tout prix être le gagnant. Quand tu es confronté à ce style, la stratégie la plus efficace est souvent de mettre fin à la négociation ou de diriger le modèle de communication vers une situation favorable pour les deux parties en présence. Le négociateur raisonnable tente de trouver des solutions acceptables pour les deux parties. Ce genre de négociateur considère le conflit comme une occasion de trouver des solutions créatives qui seront bénéfiques aux deux parties. suite… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.59 Fiche d’information pour l’élève 41 ● 2 de 2 R–9.7 Les habiletés de négociation (suite) Étapes d’une négociation raisonnée Dans une négociation, les premières minutes du processus sont les plus importantes. ■ Prépare-toi à négocier en te précisant tes propres objectifs. Que vas-tu demander? Est-ce que ce que tu veux est négociable? Quand serait-ce un bon moment pour négocier? ■ Organise une réunion. Choisis un endroit confortable et tranquille pour la réunion. Choisis une heure qui convient à tout le monde, c’est-à-dire pas quand d’autres tâches doivent être effectuées ou quand les participants sont stressés. ■ Note les points que tu veux soulever. ■ Accepte de résoudre le problème. Énonce ton intention positive en disant par exemple « Je veux résoudre ce problème. J’espère que c’est également votre intention. » ■ Établis les règles de base. Ne présume pas que tout le monde agira de la même façon. Voici des règles courantes : pas le droit de dire d’injures, d’interrompre, de rabaisser les autres et de dire des mensonges. ■ Parle à la première personne du singulier « je ». Sois le plus précis possible. Par exemple : « Ça me fâche quand on fait des plans et que ceux-ci changent à la dernière minute. J’ai besoin de savoir que je peux compter sur vous. » ■ Écoute et clarifie les besoins. Pour t’assurer de bien comprendre, paraphrase le point de vue de l’autre personne. ■ Assure-toi que la réunion est positive et optimiste. ■ Essaie de parvenir à un terrain d’entente. ■ Évite de mélanger les faits avec les sentiments. ■ Explore les solutions qui offrent la plus grande occasion pour une satisfaction mutuelle. ■ Conclus un accord. ■ Ne te décourage pas si tu ne réussis pas la première fois. Si une autre réunion est nécessaire, suggère une rencontre dans environ une semaine. La clé de bonnes négociations est de bien comprendre les besoins de l’autre partie, puis de démontrer que tu peux aider à réaliser les deux ensembles d’objectifs, c’est-à-dire ceux de l’autre personne et les tiens. B.60 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 42 ● 1 de 2 R–9.9 nom Mener et encourager encourager des discussions date Le succès de toute discussion repose sur la participation de tous les membres d’un groupe. Les membres d’un groupe ne partagent librement que s’il règne un climat d’acceptation et de confort. Ils doivent se rendre compte qu’ils peuvent exprimer leurs idées en toute sécurité et que leurs opinions sont les bienvenues. Les sentiments, les attitudes et les attentes influencent la coopération, l’écoute, la participation, la confiance et l’ouverture d’esprit. En tant que chef de groupe, tu dois pouvoir reconnaître les indices de problèmes potentiels. Si les participants commencent à se désintéresser, ne plus se tenir en place, éviter de regarder droit dans les yeux des autres, parler d’autres sujets avec les autres membres ou montrer par leurs expressions et leur langage corporel qu’ils sont en désaccord, tu dois te poser des questions. Évalue la situation et trouve des actions susceptibles de changer le ton de la discussion. Ne présume pas que le silence signifie appui et consentement. Exemples de lignes directrices pour encourager les discussions. ■ Demande aux autres de partager leurs sentiments et leurs opinions. ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Adapté de la source : Marion E. Haynes, Effective Meeting Skills , (Crisp Publications, 1998), p. 1, 4245 et 86). Reproduit avec autorisation. < www.crisplearning.com >. Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada ■ Pose-leur des questions qui les aideront à exprimer leurs idées et les amèneront à participer. Par exemple : « Joe, quelle est ta réaction face à…? » ou « Que penses-tu de…? ». Paraphrase les idées des autres. Répète dans tes propres mots ce que l’autre personne dit. Cela prouve que tu l’écoutes et que tu comprends son message. Cette stratégie aide les gens à savoir que ce qu’ils ont dit est important. Ne paraphrase pas tous les énoncés, choisis-en quelques-uns. Commence par exemple en disant : « Laisse-moi voir si je comprends ton point de vue. Est-ce que tu veux dire que…? ou « Tu sembles vouloir dire que…? ». Encourage la participation. Parfois, certaines personnes demandent à être invitées à partager leurs idées. Invite-les en disant par exemple : « Avant de continuer, Julie, j’aimerais savoir ce que tu penses à ce sujet », « Jonathan comment réagis-tu face à ce problème? » ou « Presque tout le monde a partagé son opinion, est-ce que ceux qui n’ont pas parlé aimeraient ajouter quelque chose? ». Demande à une personne de résumer la discussion. Tu peux dire : « De nombreuses bonnes idées ont été présentées. Est-ce que quelqu’un pourrait me résumer les points principaux avant de poursuivre? ». Demande des exemples. Tu peux dire : « Je ne comprends pas très bien, peux-tu me donner des exemples pouvant appuyer ton idée? ». Fais un test de consensus. Tu peux dire : « On dirait que tout le monde s’entend à ce sujet. Avant de continuer, je vous demanderais de lever la main pour savoir ce que pensez de cette idée. ». Entame l’action. Tu peux dire : « Nous avons besoin de suggestions sur la façon de commencer. ». Apporte ton soutien. Tu peux dire : « Laissons la chance à Jim de partager son point de vue » ou « Laura, tu as eu l’occasion d’exprimer tes idées, si tu le veux bien, laissons parler quelqu’un d’autre. ». Remarque les différences. Tu peux dire : « Tu sembles être en désaccord, aimerais-tu partager tes idées? ». suite… Annexe B / B.61 Fiche d’information pour l’élève 42 ● 2 de 2 R–9.9 Mener et encourager des discussions (suite) À ne pas faire ■ Évite de poser des questions irréfutables. Assure-toi de ■ ■ ■ Situations Situations et solutions poser des questions auxquelles certains membres du groupe peuvent répondre. Évite de poser des questions par oui ou par non. À moins de faire suivre tes questions par qui, quand, comment ou quoi, une question pouvant être répondue par un oui ou un non a tendance à mettre fin à la discussion. Évite de poser des questions vagues. Tu devras parfois reformuler ta question ou la décomposer en plusieurs questions. Évite de presser les personnes. Certaines personnes ont besoin de plus de temps pour penser à une réponse. Remarque celles qui font part de leurs idées rapidement et celles qui semblent réfléchir davantage. Avant de passer à un autre sujet, assure-toi de demander aux personnes qui prennent le temps de réfléchir si elles désirent ajouter une idée. courantes Si tu veux stimuler la discussion ☛ pose une question générale au groupe. Si tu veux conclure la discussion ☛ demande à une personne de résumer la discussion. pose-lui une question générale. Si tu veux inviter un participant à partager son idée ☛ ☛ pose une question spécifique à l’un d’eux. ☛ pose la même question au groupe. Si deux participants discutent d’un certain sujet et le reste du groupe ne fait que s’asseoir et écouter ☛ demande à une personne de résumer la discussion. sans trop progresser ☛ demande au groupe de faire un résumé de la discussion. ☛ demande au groupe de te fournir une rétroaction constructive. Si deux participants entretiennent une discussion hors sujet Si l’on te pose une question et que tu n’es pas certain de connaître la réponse Si la discussion se déroule Si tu veux savoir si tu as été un bon animateur discussion B.62 / Annexe B de Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 43 ● 1 de 2 V–9.7 Le bénévolat et le cheminement de carrière nom date Tu cherches un emploi, mais tu n’as aucune expérience? Es-tu déçu de ne pas pouvoir trouver d’emploi sans expérience de travail? Si tu as besoin de nouvelles compétences et d’établir des liens pour trouver un emploi, fais-toi bénévole! Pense au bénévolat comme investissement un Le bénévolat est un des meilleurs investissements que tu peux faire de ton temps. Plus tu donnes, plus tu reçois. Par contre, les récompenses ne peuvent se mesurer en dollars et en cents. Le bénévolat peut t’apporter des expériences de vie et un cheminement de carrière. Voici comment. Grâce au bénévolat, tu : ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ bénéficies d’une expérience de travail; mets en pratique tes compétences; acquières de nouvelles compétences; rencontres des gens et crées un réseau de contacts pouvant t’aider à obtenir un emploi; démontres ta maturité aux employeurs éventuels; t’habitues au monde du travail; découvres les carrières susceptibles de t’intéresser; apprends à connaître les défis et les récompenses liés à diverses carrières; apprends davantage à te connaître; essaies de nouvelles expériences, relèves de nouveaux défis et découvres tes forces cachées. Comme si ce n’était pas tout, le bénévolat te permet également : ■ d’exprimer tes valeurs et tes croyances au ■ moyen du service communautaire; de faire une différence dans la vie d’autrui. suite… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.63 Fiche d’information pour l’élève 43 ● 2 de 2 V–9.7 Le bénévolat et le cheminement de carrière… carrière (suite) Exigences pour être bénévole Facteurs à envisager Voici certaines des techniques les plus populaires. ■ N’exagère pas à propos de ton niveau de compétence quand tu proposes tes services pour faire du bénévolat. Il est possible qu’une organisation ait besoin de personnes ayant plus de compétences que toi pour le poste que tu désires occuper. Tu devras peut-être perfectionner tes compétences avant de postuler pour un poste plus exigeant. ■ Pense à ce que tu recherches dans un poste bénévole. Dresse deux listes : éléments « essentiels » et éléments « secondaires ». ■ Choisis au moins une agence ou un projet qui répond à tes exigences. ■ Téléphone d’avance pour t’informer des occasions de bénévolat. ■ Prends un rendez-vous pour obtenir une entrevue ou pour assister à une séance d’information. ■ Précise ce que tu espères tirer du travail de bénévole, tes compétences et ta disponibilité. ■ Sois flexible. Es-tu prêt à occuper d’autres rôles? ■ Sois patient. Trouver une occasion de bénévolat qui te convient peut prendre du temps. ■ Si tu ne réussis pas du premier coup, essaie à nouveau. Tu peux voir la même agence ou une autre. ■ Assure-toi de comprendre ton rôle et tes responsabilités. Peu importe l’organisme, le travail se déroule toujours mieux quand chacun comprend ses responsabilités et ses objectifs communs. Demande d’obtenir une bonne description de tâches par écrit sur laquelle se trouvent tes tâches, le nom des personnes avec lesquelles tu travailles, le nom de la personne dont tu dois relever, le temps devant être accordé à chaque tâche et s’il y a des ressources mises à ta disposition pour t’aider. Suffisamment de compassion pour faire quelque chose. De l’initiative pour transformer la compassion en action. L’engagement de respecter tes promesses. Adapté de la source : Alberta Human Resources and Employment, Volunteering : How to Build Your Career by Helping Others (2001), p. 7, 13, 32, 33. Reproduit avec autorisation. B.64 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Fiche d’information pour l’élève 44 ● 1 de 2 V–9.7 nom Le travail bénévole date Le bénévolat est une excellente façon de découvrir les types de tâches requises pour plusieurs postes. Le bénévolat donne aussi l’occasion d’acquérir de nouvelles compétences. Tiens compte du travail bénévole que tu peux accomplir pour découvrir davantage les postes qui t’intéressent. Recherche un travail bénévole qui est directement lié aux types d’activités nécessaires pour l’emploi de ton choix, qui t’offre une expérience de travail et qui te permet de gagner de l’expérience dans un milieu de travail semblable. Par exemple, si les loisirs te passionnent et que tu recherches une formation en leadership, communique avec le responsable du conseil des parcs et loisirs de ta région et les organismes comme les Scouts ou les Guides du Canada. Le travail bénévole te donne l’occasion : ■ ■ ■ ■ ■ de rencontrer des gens du milieu de travail qui t’intéresse et de socialiser avec eux; de te mettre en valeur; de perfectionner tes habiletés; d’obtenir une formation ou de l’expérience liée à l’emploi; d’accroître ta confiance ainsi que ton sentiment de satisfaction personnelle. Il existe plusieurs façons de trouver des expériences en bénévolat uniques et intéressantes. ■ Informe-toi auprès du centre d’action bénévole de ta région ■ ■ ■ ■ ou communique directement avec les agences qui t’intéressent. Sous la section « Associations » dans les Pages Jaunes, cherche les organismes sans but lucratif. Téléphone à ceux qui t’intéressent et demande comment ils sont financés et quelle est leur mission. Demande également s’ils sont à la recherche de bénévoles. Réponds aux annonces dans les journaux, les bulletins d’information et à la radio ou à la télévision. Mentionne à ta famille, tes amis et tes connaissances que tu recherches un travail bénévole et précise-leur le genre de poste qui t’intéresse. Ils pourraient connaître des possibilités et avoir des contacts. Demande de l’aide à tes enseignants et aux conseillers en carrières. La plupart des conseillers et des enseignants appartiennent à des groupes communautaires et des entreprises de services ou connaissent de tels groupes ou entreprises. Parle aux employeurs. Certains employeurs seraient intéressés de t’avoir comme bénévole ou seraient prêts à te diriger vers des expériences de bénévolat qu’ils préfèrent que des employés éventuels possèdent. suite… Guide de mise en œuvre (2003) ©Alberta Learning, Alberta, Canada Annexe B / B.65 Fiche d’information pour l’élève 44 ● 2 de 2 V–9.7 Le travail bénévole (suite) Avant de t’engager, assure-toi que le poste répondra à tes besoins et que tu peux répondre aux exigences du poste. Pose-toi les questions suivantes : ■ Quelles sont mes tâches? Combien d’heures par se■ ■ ■ ■ maine dois-je donner? S’il y a une période de formation, quelle en est la durée? Tes valeurs, ton éthique et tes objectifs concordent-ils avec ceux de l’organisation? Auras-tu l’occasion de développer des compétences transférables à un emploi rémunéré? Le travail est-il significatif pour toi? Dois-tu respecter certaines mesures de sécurité ou avoir de l’équipement de sécurité? L’équipement t’est-il fourni? Quels seront les coûts engendrés par ton travail bénévole? Tiens compte notamment de tes déplacements, des repas à l’extérieur et des vêtements spécialisés. Se porter bénévole est un engagement. Prends tes responsabilités de bénévole au sérieux et fais preuve de professionnalisme comme tu le ferais pour un emploi rémunéré. B.66 / Annexe B Santé et préparation pour la vie (M-9) ©Alberta Learning, Alberta, Canada