theatre de rungis saison 2008

Transcription

theatre de rungis saison 2008
L’ARC-EN-CIEL - THEATRE DE RUNGIS
1, place du Général-de-Gaulle – B.P.118 94151 Rungis cedex
Location : 01 45 60 79 05 – Administration : 01 45 60 79 00
Télécopie : 01 46 86 17 93 – Courriel : [email protected]
L’association est subventionnée par la Ville de Rungis et le Conseil général du Val-de-Marne,
est membre du Groupe des Vingt Théâtres en Ile-de-France, et reçoit l’aide de l’ONDA et de l’ARCADI.
n° de licences : 2 / 1007347 - 3 / 1007348
RUNGIS
THEATRE DE
SAISON 2008 - 2009
La porte est ouverte (elle n’est pas fermée).
Le théâtre est pour tous.
Tous les publics se croisent, se recroisent, s’entrecroisent. Ils sont de Rungis ou d’ailleurs,
ils sont jeunes, moins jeunes, parfois les escaliers
sont durs à monter pour certains, parfois
d’autres les enjambent avec allégresse.
Dans ce théâtre on pleure, on rit, on a mal, on
s’offusque, on applaudit, on vit, on est ensemble.
Personne n’est exclu, il y a de la place pour tout
le monde, tous les jours, tous les soirs.
Bien sûr parfois ça coince, ça se frotte,
ça s’abime un peu, mais nous sommes là pour
vous accueillir, pour vous écouter, pour vous
guider, pour répondre à toutes vos questions
et toujours essayer de mieux faire…
Merci encore et toujours à vous.
Jean-Jérôme Raclot
Directeur
P.S.
Un merci tout particulier à l’ensemble
des membres du Conseil d’Administration
qui nous permettent d’aller toujours plus loin
tout en corrigeant tranquillement les erreurs
que nous commettons.
JANVIER
OCTOBRE
JEUDI 8
SPECTACLE EXCEPTIONNEL
SLAM
GRAND CORPS MALADE
DIMANCHE 5 ET LUNDI 6 ✿ ❤
CONCERT
Enfant de la ville
HAUROGNÉ CHANTE SALVADOR
MARDI 13
SPECTACLE EXCEPTIONNEL
OPERA BOUFFE
Rire en fugue
Jacques Haurogné – Festi’Val-de-Marne
LA COUR DU ROI PÉTAUD
VENDREDI 10
THEATRE
Léo Delibes – Les Brigands
LE CID
JEUDI 29
THEATRE
Pierre Corneille – Alain Ollivier
ANTIGONE
SAMEDI 18
SPECTACLE EXCEPTIONNEL
THEATRE
A LA PORTE
Michel Aumont – Marcel Bluwal
DU MERCREDI 22 AU VENDREDI 24 ✿ ❤
MARIONNETTES A MAIN
LOS MUNDOS DE FINGERMAN
Iñes Pasic – Gaia Teatro
NOVEMBRE
JEUDI 13
HUMOUR
MA TERRE HAPPY !
Bruno Coppens – Eric De Staercke
JEUDI 20
THEATRE
LA TRAGÉDIE COMIQUE
Yves Hunstad – La Fabrique imaginaire
VENDREDI 28
JAZZ
RICHARD GALLIANO SOLO
Accordéon
DECEMBRE
MERCREDI 2 ✿
CONTE
LA PRINCESSE AU PETIT POIDS
Anne Herbauts – Nathalie Bensard
VENDREDI 12
THEATRE
SOUS LES VISAGES
Julie Bérès – Les Cambrioleurs
JEUDI 18
MARIONNETTES
SCHICKLGRUBER,
ALIAS ADOLF HITLER
Neville Tranter
Sophocle – René Loyon
FEVRIER
MARDI 10
SPECTACLE EXCEPTIONNEL
CABARET
LE CABARET
DES HOMMES PERDUS
Christian Siméon – Jean-Luc Revol
MARS
SAMEDI 7
THEATRE
CHANTS D’ADIEU
Oriza Hirata – Laurent Gutmann
VENDREDI 13 ET SAMEDI 14
THEATRE GESTUEL
GAFF AFF
Martin Zimmermann – Dimitri de Perrot
JEUDI 19 ✿ ❤
THEATRE
UN PINOCCHIO DE MOINS !
Carlo Collodi – Jérémie Le Louët
AVRIL
SAMEDI 4
THEATRE ET MARIONNETTES
LES FOURBERIES DE SCAPIN
Molière – Emilie Valantin
MARDI 7
CABARET
JE SUIS EN COLÈRE
MAIS ÇA ME FAIT RIRE
Jean-Louis Hourdin
JEUDI 9 ET VENDREDI 10 ✿
DANSE ET VIDEO
BOBINETTE ET TRICOTINE
Gaëlle Bisellach-Roig – Cie La Manœuvre
MARDI 28 ✿
THEATRE D’OBJETS
LA BALLE ROUGE
Cie du Chat Pitre
✿ : JEUNE PUBLIC
✿ ❤ : SPECTACLE EN FAMILLE
OCTOBRE
DIMANCHE 5 OCTOBRE A 17 H
VENDREDI 10 OCTOBRE A 21 H
SPECTACLE EN FAMILLE A PARTIR DE 7 ANS
THÉÂTRE
CONCERT
HAUROGNÉ
CHANTE SALVADOR
Rire en fugue
Jacques Haurogné – Festi’Val-de-Marne
Jacques Haurogné aime raconter qu’à l’âge de sept ans, sa vie était
rythmée par les bouffonneries télévisuelles d’Henri Salvador et que,
depuis, il se lève chaque jour, le sourire aux lèvres et du soleil dans les
yeux. C’est ainsi qu’il prend deux grandes résolutions : se réveiller chaque
matin de bonne humeur et raconter des histoires en chantant.
Pour lui, Salvador a toujours été un mystère : né rue de la liberté à Cayenne
(ça ne s’invente pas), il était l’ami de Boris Vian et des surréalistes et pratiquait à tout moment un grand écart entre le rire et l’émotion.
Comme lui, Jacques Haurogné sait s’amuser de tout.
Il commence sa carrière d’interprète par le théâtre musical. Il fait chavirer le Théâtre de la Ville, enflamme l’Olympia et le Palais des Congrès.
En 1998, il crée sur scène son premier spectacle à partir des Fabulettes
d’Anne Sylvestre et le joue plus de trois cent fois dont une à Rungis en
mars 2001.
Après vingt ans d’une carrière remplie de près de trois mille représentations, dix albums et trente trois pays parcourus, Rire en fugue est la
dixième création scénique de Jacques Haurogné. Il nous fait partager
une des plus belles aventures musicales de ces dernières années où le
rire et la fugue trouvent leur point de convergence, entre élégance et
bouffonnerie, humour et émotion.
Spectacle proposé dans le cadre du Festi’Val-de-Marne
D’après les chansons d’Henri Salvador — Mise en scène Frédéric Faye — Chant
Jacques Haurogné — Guitare / Banjo / Ukulélé / Chœurs Thierry Garcia —
Contrebasse / Chœurs Jean-Pierre Rebillard — Le quatuor Bedrich : Premier violon
Jacques Gandard, Second violon Gabriel Day, Alto Julien Gaben, Violoncelle
Nicolas Carpentier — Arrangements Thierry Garcia — Arrangements quatuor
Daniel Casimir — Coproduction Le Pool Productions / Jacques Haurogné, Théâtre
Antoine Vitez - Ivry-sur-Seine
Durée 1 h 30
Un goûter est offert aux enfant à 16 h
et un verre aux parents à l’issue de la représentation.
Hors abonnement
Ouverture des réservations au public lundi 15 septembre
LE CID
Pierre Corneille – Alain Ollivier
Composé en 1636, Le Cid reste aujourd’hui la tragédie la plus célèbre de
Corneille et peut-être du répertoire classique. Chaque scène est un tube
et les répliques les plus fameuses sont entrées dans le langage commun.
Le duel est au cœur de cette histoire de famille. A l’époque, le recours
à cet usage ancien, pour obtenir justice, conteste et affaiblit l’autorité
que la monarchie entend instaurer.
Alors que la France est en guerre contre l’Espagne, la noblesse ne réalise pas encore que les devoirs envers le souverain et la nation naissante doivent prévaloir sur l’individualisme aristocratique et féodal. Le duel
est le symbole autour duquel se joue l’autorité monarchique. C’est
aussi l’instrument qu’utilise Corneille pour mettre en scène une dimension nouvelle du théâtre français : le politique.
Une infante secrètement amoureuse, une Chimène écartelée entre son
amour et la mémoire de son père, un Rodrigue, jeune prince flamboyant,
doux et rêveur, offrant son sang à celle qu’il aime : trois duels, trois
dilemmes entre honneur, pouvoir et amour. Trois presqu’enfants livrés
trop tôt à la noble et dure contrainte, l’aimable tyrannie de leur destin.
Avec Le Cid, Corneille impose la poésie dramatique comme la forme la
plus vivante de la littérature.
Dans un climat dépouillé où la beauté calculée des apparitions est picturale, les personnages entrent et sortent avec une simplicité savante.
Rien n’est agité, exacerbé et la tragédie s’accomplit d’elle-même.
Justesse du jeu, sobriété efficace des décors, magnificence des costumes, langue limpide et diction perlée concourent à la magie d’un
spectacle généreux et subtil.
De Pierre Corneille (version de 1660) — Mise en scène Alain Ollivier assisté de
Malik Rumeau — Scénographie Daniel Jeanneteau assisté de Mathieu Dupuy —
Lumières Marie-Christine Soma assistée de Anne Vaglio — Costumes Florence
Sadaune — Maquillages et coiffures Catherine Saint-Sever — Conseil technique
François Rostain, maître d’armes — Avec John Arnold, Irina Solano, Bruno
Sermonne, Philippe Girard, Thibaut Corrion, Mathieu Marie, Stéphane Valensi,
Fabrice Farchi, Claire Sermonne, Myriam Tadessé, Julia Vidit, Malik Rumeau —
Coproduction Théâtre Gérard Philipe - Centre dramatique national de SaintDenis, Les Nuits de Fourvière, La Filature - Scène nationale de Mulhouse, La
Maison de la Culture d’Amiens — Coréalisation Compagnie Alain Ollivier
Durée 2 h 20
Ouverture des réservations au public non-abonné vendredi 19 septembre
SAMEDI 18 OCTOBRE A 21 H
MERCREDI 22 JEUDI 23 OCTOBRE A 21 H
SPECTACLE EN FAMILLE A PARTIR DE 6 ANS
THÉÂTRE
A LA PORTE
Michel Aumont – Marcel Bluwal
Imaginez un instant : un dimanche, vous discutez avec quelqu’un sur le
pas de votre porte. Par mégarde, le fâcheux la pousse. Elle claque avec
ce bruit très particulier de l’irrémédiable. Trop tard ! Le quidam se
confond en excuses mais il doit partir – un train à prendre – et vous
vous retrouvez seul… à la porte… de chez vous.
De ce schéma, Vincent Delecroix, maître de conférence à La Sorbonne,
tire un roman philosophique. Marcel Bluwal, metteur en scène prolifique au théâtre et à la télévision, l’adapte pour Michel Aumont. En cinquante ans de carrière à la Comédie Française, cet immense comédien
a joué dans plus de trente films et soixante-dix pièces. Avec celle-ci, il
reçoit son quatrième Molière.
Cet acteur multiforme et troublant sait très bien comment semer le doute
et passer d’une gamme à l’autre. Ce texte brillant redonne le goût des
questions, celui de l’impertinence et de la culture. Il révèle la trame de la
beauté, ravive la couleur des tableaux et de la philosophie, enfin de tout
ce qu’on aimerait emporter de la vie à la mort sur une île déserte.
De la gare du Nord au canal Saint-Martin, il compose la silhouette d’un
Alceste atrabilaire qui erre entre veille et cauchemar, réalité et surnaturel, simplement parce qu’il a oublié ses clés à l’intérieur.
Michel Aumont nous livre, comme un paquet de mer en pleine figure,
ce texte intelligent et habilement structuré. Il nous invite à suivre l’évolution mentale d’un professeur de philosophie à la retraite. Avec un art
consommé, il sait ménager les zones d’ombre du personnage et nous
faire peu à peu découvrir sa situation réelle. Un grand et pur moment
de théâtre : on sort groggy.
Créé au Théâtre de l’Œuvre, A La porte est un bain d’esprit, aux grains
de la beauté retrouvée, où la poésie et la philosophie s’épousent pour
un jeu aussi subtil que généreux.
De Vincent Delecroix — Avec Michel Aumont — Adaptation et mise en scène
Marcel Bluwal — Assistante à la mise en scène Anne Hérold — Décor et costumes
Catherine Bluwal — Lumières Jacques Rouveyrollis — Musique Jean-Baptiste
Favory — Primé Meilleur spectacle Seul en scène / Molières 2007 — Production
Les Tournées de l’Œuvre – GM Spectacles
Durée 1h 40
Spectacle exceptionnel
Ouverture des réservations au public non-abonné vendredi 26 septembre
MARIONNETTES À MAIN
LOS MUNDOS
DE FINGERMAN
Iñes Pasic – Gaia Teatro
Il était une fois un rêve… deux doigts pour les jambes, le pouce pour
un bras : revoilà Iñes Pasic, l’artiste virtuose d’Historias Pequeñas,
accompagnée cette fois de Fingerman, son nouveau compagnon de
voyage, formé par trois doigts de la main surmontés d’une tête grosse
comme une balle de ping-pong.
Los Mundos de Fingerman est un conte poétique sans parole où se
mêlent, avec virtuosité, manipulations et variations sur le rythme et le
mouvement. Il raconte les tribulations d’un être simple et attachant,
d’un aventurier parcourant les mondes des quatre éléments, à la
découverte de la vie et de sa propre liberté.
Il traverse des univers d’eau, de montagne, d’air et de désert… paysages formés par le corps d’une femme, comme une métaphore poétique du lien intime entre l’homme et son espace vital. La finesse de la
chorégraphie, la virtuosité de la manipulation rendent la représentation
tout simplement fascinante.
Fingerman naît d’un monde parfait, libre, aux possibilités infinies.
Au gré de ses désirs, il se transforme en oiseau, évoquant au passage les
personnages dessinés par Folon, avant d’entreprendre un voyage dans
les profondeurs marines, à la recherche d’un navire naufragé dans
l’océan de ses émotions. Dans un monde surchauffé, il rencontre la grande araignée qui tisse les fils de sa destinée. Elle lui apprend à reconnaître
les deux principes qui régissent le monde, le féminin et le masculin.
Le Gaïa Teatro s’illustre sur la scène internationale.
Ce bijou de tendresse et de sensibilité est salué comme un pur moment
de poésie visuelle et sonore… à portée de mains !
Conception et mise en scène Iñes Pasic — Conception, réalisation des accessoires
de scène Nilda Velarde, Rosamar Corcuera, Gabriela Bermudez — Direction technique Bernard Martinelli — Avec Iñes Pasic et Gabriela Bermudez — Création
Compagnie Hugo e Iñes - Gaia Teatro (Pérou) — Production Comme il vous Plaira
Durée 60 minutes
Ouverture des réservations au public non-abonné mercredi 1er octobre
NOVEMBRE
JEUDI 13 NOVEMBRE A 21 H
JEUDI 20 NOVEMBRE A 21 H
HUMOUR
THÉÂTRE
MA TERRE HAPPY !
LA TRAGÉDIE COMIQUE
Bruno Coppens – Eric De Staercke
Yves Hunstad – La Fabrique imaginaire
Allongé sur le divan d’un psychanalyste, Bruno Coppens, infomane
tendance altermondialiste, décline sa psycho très rapide. Par peur du
psy et des trous de mémoire, il a amené Cap’tain Mémo, son alter ego,
son scyzo-frère, souffleur déprimé, caché dans son trou, le Motilus.
Ce verbo-moteur, comme l’appellent les Québécois, s’attaque cette
fois aux maux de notre planète dans une langue réinventée jubilatoire,
sous l’œil aiguisé et futé d’Eric De Staercke, metteur en zen de Bain
Zen, spectacle aux plus de deux cent cinquante représentations dans le
monde et à Rungis.
Ma Terre Happy ! est une consultation qui dérape en explorant, aux
confins de l’absurde, trous de mémoire, souvenirs d’enfance, planète
bleue, Europe, mondialisation, réchauffement climatique, phéromones
et théorie de Darwin.
Jongleur fou des mots, créateur de délires verbaux à couper le souffle,
ce « Monsieur dictionnaire » semble absorber des quantités déraisonnables de vocabulaire pour ensuite dégurgiter des kilomètres de jeux
d’exquis mots, d’expressions sens dessus dessous et de néologismes
saisissants. Il utilise le langage pour pratiquer une véritable thérapie de
nos travers par le rire. Il aime raconter qu’il est gaucher contrarié et que
ce passage forcé de son stylo d’une main à l’autre était une délocalisation vers une main-d’œuvre étrangère.
Avec cette Terre happy, Bruno Coppens opte définitivement pour cette
médecine subtile et décalée : la Zigomaticothérapie.
S’attaquant aux mots de notre société, il met en avant les dérives de
notre quotidien et nous entraîne dans son délire médicinal.
Comme tous les vaccins, ce remède-là mérite bien un rappel.
Seul en scène, mains dans les poches et l’air de rien, avec une maîtrise
du verbe hors du commun, Yves Hunstad, comédien, clown, conteur,
change de masque plus vite que son ombre. En trois mots et trois
mimiques, il tient la salle. Il incarne un fabuleux personnage cosmique,
grave et fragile qui nous embarque séance tenante, pour un voyage au
cœur d’un grand mystère, celui d’un théâtre de plaisir du jeu, d’intelligence et d’émotion.
A la croisée du théâtre élisabéthain et de la création contemporaine,
La Tragédie comique déroule, au cours de la représentation, son cortège d’impostures et de dévoilements.
Yves Hunstad abolit les frontières entre illusion et réalité. Il suggère à lui
seul une odyssée fantastique de l’imaginaire.
Le travail d’équipe d’Yves Hunstad et d’Eve Bonfanti date de 1988, où
ils fondent La Fabrique imaginaire. Ils écrivent ensemble La Tragédie
comique (plus de 500 représentations) et connaissent un énorme succès à sa création aux Bouffes du Nord.
Le Théâtre de Rungis a passé une sorte de contrat avec eux : quatre
spectacles sinon rien ! C’est ainsi que nous les avons reçu déjà deux fois
avec Au Bord de l’eau et Du Vent, des fantômes. Nous les accueillons
cette saison et nous programmerons prochainement leur dernière
création : Voyages.
La Tragédie comique est une inoubliable leçon de jeu et de théâtre dans
le théâtre, une leçon que l’on boit comme un élixir de jeunesse.
En démontant le processus de la création, Yves Hunstad rend le théâtre
accessible et proche du public. Dans un moment de grâce, poésie pure
et humour fou nous frôlent.
Les anges auraient-ils deux grandes pattes et un nez blanc ?
Textes et jeu Bruno Coppens — Mise en scène Eric De Staercke — Lumières Benoît
Lavalard — Costumes Lili — Production Atelier Théâtre Jean Vilar et Festival de
Théâtre de Spa
Durée 1h 30
Ouverture des réservations au public non-abonné mercredi 15 octobre
De Eve Bonfanti et Yves Hunstad — Mise en scène Eve Bonfanti — Avec Yves
Hunstad — Lumières Gaëtan van den Berg — Scénographie, masque et costume
Erhard Stiefel, Françoise Colpé — Une création de Madame Alfred, l’Atelier SaintAnne, Bruxelles, Les Bouffes du Nord – Paris — Production La Fabrique Imaginaire
Durée 1h 35
Ouverture des réservations au public non-abonné lundi 20 octobre
Rencontre apéritive avec le public de 18 h 30 à 19 h 30 au foyer
VENDREDI 28 NOVEMBRE A 21 H
JAZZ
RICHARD GALLIANO
SOLO
Accordéon
Né à Cannes en 1950, Richard Galliano étudie le piano et l’accordéon
avec son père. Il poursuit sa formation au Conservatoire de Nice dans
les classes de contrepoint, harmonie et trombone à coulisse, et obtient
le Premier Prix d’excellence en 1969. Parallèlement à cet apprentissage,
il participe à des concours internationaux d’accordéon en interprétant
Bach, Tchaïkovski ou Gershwin.
En 1973, il s’installe à Paris où il collabore pendant quelques années
avec Claude Nougaro, Barbara, Serge Reggiani, Charles Aznavour,
Juliette Gréco ou Georges Moustaki.
En 1983, le maestro bandéoniste argentin Astor Piazzolla invite Richard
Galliano à tenir la partie de premier bandonéon solo à la Comédie
Française dans Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare.
C’est le début d’une grande amitié qui durera jusqu’à la mort de
Piazzolla en 1992.
Richard Galliano parvient à imposer l’idée que son accordéon est digne
de figurer aux côtés des saxophones et trompettes, au cœur du jazz. Il
reçoit le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz en 1993.
Sa réputation prend une envergure internationale et les collaborations
se multiplient. Son duo avec Michel Portal en 1997 est un franc succès.
Ce musicien d’exception, à l’instrument flamboyant, invente le concept
du new musette et réconcilie l’univers des valses musettes d’antan avec
celui du jazz le plus actuel. Toujours libre, il explore les voies où l’entraîne sa sensibilité.
Richard Galliano touche profondément par son authenticité, sa saveur
et la couleur de sa sonorité. Capable de dialoguer aussi bien avec la
musique classique arabe qu’avec Luciano Berio, il est tout simplement
un musicien libre et ouvert au monde qui joue, le cœur sur le bout de
ses doigts, bien au-delà du jazz.
Accordéon Richard Galliano
Durée 1 h 15
Ouverture des réservations au public non-abonné vendredi 7 novembre
DECEMBRE
VENDREDI 12 DECEMBRE A 21 H
JEUDI 18 DECEMBRE A 21 H
THÉÂTRE
MARIONNETTES
SOUS LES VISAGES
SCHICKLGRUBER,
ALIAS ADOLF HITLER
Julie Bérès – Les Cambrioleurs
Il y a deux saisons, nous avions accueilli On n’est pas seul dans sa peau,
création exigeante et aboutie de Julie Bérès, sur les questions du vieillissement et de la perte de la mémoire. Nous sommes conviés, aujourd’hui, dans l’espace mental d’une femme fragilisée par la précarité, qui,
pour fuir sa propre réalité, se laisse absorber par le monde virtuel des
médias. Cette femme fantasme l’intimité des personnes qu’elle voit à
la télévision, s’imaginant parfois être des leurs, s’identifiant à certaines
d’entre elles, se réinventant ainsi une identité.
Un drôle de manège, en somme, qui par moment tourne au burlesque,
au-delà du normal, dans l’excès, l’invraisemblable et l’onirisme.
A l’heure où l’on voudrait bien faire croire que la précarité est une loi
de la condition humaine, se développe le culte de la performance.
Sous les visages fait écho au sentiment d’humiliation que subissent
ceux qui ne peuvent se sortir de leur situation, ceux auxquels on promet et qui ne cessent d’attendre.
Ce spectacle, construit par séquences, est un ballet émotionnel, une
symphonie des sens dont le rêve, la subversion et la liberté seraient
les mouvements.
CRÉATION - COPRODUCTION
Mise en scène Julie Bérès — Scenario, dramaturgie, textes Julie Bérès, Elsa
Bourdet, Nicolas Richard, David Wahl — Créé et interprété par Olivier Coyette,
Virginie Frémaux, Boris Gibé, Gilles Ostrowsky, Julie Pilod, Guillaume Rannou,
Delphine Simon — Scénographie Goury — Création sonore David Segalen —
Composition musicale Frédéric Gastard — Création lumières Jean Marc Segalen —
Création vidéo Christian Archambeau — Costumes Aurore Thibout — Perruques
Catherine St Sever — Production Compagnie Les Cambrioleurs — Coproduction
Le Quartz - Scène Nationale de Brest, Le Carreau - Scène Nationale de Forbach
et de l’Est Mosellan, L’Espace des Arts - Scène nationale de Chalon-sur-Saône, Le
Théâtre Romain Rolland de Villejuif, l’Arc-en-ciel - Théâtre de Rungis, Scène
Nationale 61 - Alençon-Flers-Mortagne, L’Onde - Espace Culturel de VélizyVillacoublay, TnBA - Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, la Comédie de
Reims — Avec l’aide d’ARCADI — Avec l’aide à la création du Centre national du
Théâtre, du Conseil Général du Finistère — Avec le soutien de l’Arcal — Les
Cambrioleurs est une compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture et
de la Communication - DRAC Bretagne
Durée en création
Ouverture des réservations au public non-abonné vendredi 21 novembre
Neville Tranter
Peut-on rire d’Hitler et du nazisme ?
Avec Le Dictateur, Chaplin donnait à l’époque une réponse magistrale et,
récemment, Roberto Benigni surprenait son monde avec La Vie est belle.
Dans son exploration continuelle des méandres les plus obscures de
l’âme humaine, Neville Tranter, le maître marionnettiste de Vampyr,
relève aujourd’hui le défi et plante son décor.
Avril 1945, les soldats russes sont aux portes de Berlin. Adolf
Schicklgruber (le vrai nom du père de Hitler, qu’il porta jusqu’en 1877),
reclus dans son bunker, vit ses derniers instants. Le plafond est prêt à
s’effondrer. Une poignée de fidèles célèbre l’anniversaire du Führer :
Goebbels et ses six enfants, le serviteur Linge et Eva qu’Hitler a épousé
la veille. La fête macabre commence, annonçant l’agonie de ce qui fut
un rêve effroyable.
Le décor minimaliste en noir et blanc donne immédiatement le ton de
la farce cynique qui se joue là entre ces chefs nazis coincés comme des
rats, noyant leur angoisse dans des vapeurs d’alcool et de tabac en
attendant la fin inéluctable.
Neville Tranter, en uniforme et seul en scène, les campe tous avec une
virtuosité inouïe. La mort est là aussi, fantasque et maladroite dans sa
confrontation tragiquement grotesque avec Schicklgruber.
Tranter parvient à dévoiler la médiocrité de ces êtres monstrueux.
De sa poésie brutale, impitoyable et drôle, il tient en haleine les scènes du
monde entier depuis plus de 25 ans, n’hésitant pas à aborder les histoires
les plus dérangeantes pour exorciser nos peurs et nos désirs coupables.
Entre cynisme et grotesque, entre comédie et tragédie, Schicklgruber,
alias Adolf Hitler est une leçon magistrale de Neville Tranter, ce grand
soliste de la marionnette.
Spectacle en anglais surtitré en français
D’après Hitler de Ian Kershaw — Adaptation Jan Veldman — Mise en scène Theo
Fransz — Compagnie Stuffed Puppet Theater — Avec Neville Tranter — Conception,
marionnettes Neville Tranter — Scénario Adrie Van Dijk — Son Ferdinand Bakker,
Kim Haworth — Création lumières Désirée Van Gelderen — Costumes Atty Kingma
— Production Stuffed Puppet — Coproduction Schauspielhaus Wien
Durée 1 h 20
Ouverture des réservations au public non-abonné jeudi 27 novembre
JANVIER
JEUDI 8 JANVIER A 21 H
MARDI 13 JANVIER A 21 H
SLAM
OPÉRA BOUFFE
GRAND CORPS MALADE
LA COUR DU ROI PÉTAUD
Enfant de la ville
Léo Delibes – Les Brigands
Grand Corps Malade aurait pu être l’un de ses titres, mais c’est son
nom de scène, celui d’un grand corps à trois jambes : les siennes,
martyrisées lors d’un accident et la béquille qui le soutient et rythme
sa claudication. Dans ce surnom se mêlent la gravité et l’humour de
ses compositions.
Pendant sa rééducation, les mots lui servent de thérapie. L’ancien
basketteur devient alors slameur.
Importé des Etats-Unis, le slam est un art collectif, oratoire et acoustique, où la parole, mise à nue, fait face à l’auditoire. Aujourd’hui, cette
forme littéraire et musicale s’est développée dans la plupart des pays
européens et très certainement ailleurs dans le monde.
En deux ans, Grand Corps Malade a imposé sa longue silhouette et ses
textes sur les scènes françaises.
Six cent mille exemplaires de son premier album, Midi 20, se sont écoulés. Il a reçu deux Victoires de la Musique en 2007 : Album Révélation
et Artiste Révélation scène de l’année.
Ce poète du bitume, ce François Villon du 9-3, n’en attendait pas tant
et ne boude pas son plaisir de voir sa poésie urbaine retourner d’où elle
vient, de la rue.
Grand Corps Malade parle de tout, il s’amuse aussi énormément. Aux
misères du monde, il oppose celles de ses proches sur lesquels il pense
avoir plus de prise : l’amitié est une constante dans son quotidien
autant que dans son œuvre.
Contemplatif et philosophe, cet authentique poète traque les mots qui
nous font échapper à l’espace-temps.
Pour que les royaumes d’opérette existent, il a bien fallu des opérettes.
Loufoque et joyeuse, tyrannique et inconséquente, La Cour du roi
Pétaud de Léo Delibes est un modèle du genre. Des courtisans serviles,
une princesse ravissante mais bête à pleurer de rire, des décisions arbitraires, et des impôts, toujours trop d’impôts… La guerre stupide et
indécise que se livrent les rois Pétaud VIII et Alexibus XXIV est le prétexte de toutes les confusions.
Le roi Pétaud était le nom dérisoire – il viendrait du latin « peto » que
l’on peut doublement traduire par « mendier » ou « péter » – donné au
chef élu de la confrérie des gueux et des mendiants de la Cour des
Miracles. La légende rapporte que sa cour était le lieu d’une société
sans règlement, sans subordination.
Mais qui aurait cru trouver tant de fraîcheur dans cette pétaudière ?
On connaît de Léo Delibes (né en 1836) son ballet Coppélia d’après un
conte d’Hoffmann, et surtout son opéra orientaliste, Lakmé.
Un livret drolatique et subtil, une vision moderne du monde politique
et une partition audacieuse sont les ingrédients d’une telle réussite. Il
est finalement si drôle, voire si troublant, d’entendre des personnages
aussi idiots chanter si savamment et avec autant d’imagination.
Après Ta Bouche en 2005, Rungis retrouve la compagnie Les Brigands
autour de leur nouvelle création chorale et bouffonne où vingt-six protagonistes sont tour à tour musiciens, acteurs et accompagnateurs.
Bienvenue dans cette pétaudière-là et son parfum de plaisir.
JFB Prod présente en accord avec AZ & Jean-Rachid
Avec Fabien Marsaud dit Grand Corps Malade, piano Elie Chemali, percu Patrick
Ferbac dit Feedback, guitare Yannick Kerzanet dit Yakeen, basse Xavier Zolli —
Production JFB Prod
Durée 1 h 30
Spectacle exceptionnel
Ouverture des réservations au public non-abonné jeudi 4 décembre
CRÉATION
Musique Léo Delibes — Livret Adolphe Jaime et Philippe Gille — Orchestration
Thibault Perrine — Compagnie Les Brigands — Direction musicale Christophe
Grapperon — Mise en scène Jean-Philippe Salério — Scénographie Florence Evrard
— Costumes Elisabeth de Sauverzac — Lumières Philippe Lacombe — Chorégraphie
Jean-Marc Hoolbecq — Avec Sophie Angebault, Rodolphe Briand, Emmanuelle
Goizé, Flannan Obé (distribution en cours) — Coproduction Cie Les Brigands,
ARCADI, La Coursive – Scène nationale de la Rochelle, Théâtre musical de
Besançon — Avec l’aide à la diffusion d’ARCADI en Ile-de-France — Coréalisation
Athénée Théâtre Louis-Jouvet — Avec le soutien de la Fondation Orange
Durée en création
Spectacle exceptionnel
Ouverture des réservations au public non-abonné mardi 9 décembre
JEUDI 29 JANVIER A 21 H
THÉÂTRE
ANTIGONE
Sophocle – René Loyon
Ni martyre, ni sainte, Antigone, archétype de la résistance, tisse les fils
de son destin.
Aux marches du palais, elle avance sans trembler vers la mort.
Comment en est-elle arrivée là ?
Son père Œdipe, roi de Thèbes, découvrant l’inceste qu’il a commis à son
insu avec Jocaste, sa mère, se crève les yeux et fuit son royaume. Ses deux
fils jumeaux, Etéocle et Polynice – nés, comme leurs sœurs Antigone et
Ismène, de l’union incestueuse – héritent d’un pouvoir qu’ils se disputent, à mort. Créon, oncle d’Antigone prend alors la couronne. Il refuse
l’inhumation et les rites funéraires à Polynice, selon lui traître à sa patrie.
Son corps est laissé en pâture aux oiseaux et aux chiens. Quiconque s’opposera à cette mesure sera lapidé. Antigone, bravant la loi, rend à son
frère les derniers hommages, l’inhume et le paie de sa vie.
Sophocle explore la part d’ombre qui nous constitue : le désir, l’irrationnel, les liens du sang, le monde de l’invisible. A travers l’insoumission d’Antigone à l’ordre du tyran, se jouent les oppositions du
masculin et du féminin, de la jeunesse et de l’âge mûr, des mortels et
des dieux. C’est ainsi la grande force de la tragédie grecque que de
sonder les énigmes de notre condition humaine.
René Loyon, metteur en scène et comédien, a choisi le naturel et la simplicité. Marie Delmarès, Antigone attachante, têtue et douloureuse
exprime avec intensité le désastre de cette tragédie familiale.
La fraîcheur et la vérité de ce chef-d’œuvre de l’antiquité bouleversent.
La nouvelle traduction de Florence Dupont est simple. Ces paroles
d’hommes et de femmes d’il y a si longtemps parlent d’aujourd’hui.
C’est cela la grande littérature, c’est cela le théâtre.
Traduit du grec ancien par Florence Dupont, Editions de L’Arche — Mise en scène
René Loyon — Avec Jacques Brücher, Marie Delmarès, Yedwart Ingey, René
Loyon, Igor Mendjisky, Claire Puygrenier — Dramaturgie Anne Paschetta —
Conseil scénographique Isabelle Rousseau — Costumes Nathalie Martella —
Lumières Laurent Castaingt — Univers sonore Françoise Marchesseau — Régie
générale François Sinapi — Production Compagnie R.L. — Compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Ile-deFrance — Coréalisation Théâtre de l’Atalante — Avec la participation artistique du
Jeune Théâtre National
Durée 1 h 40
Ouverture des réservations au public non-abonné jeudi 8 janvier
Rencontre apéritive avec le public de 18 h 30 à 19 h 30 au foyer
FEVRIER
MARDI 10 FEVRIER A 21 H
CABARET
LE CABARET
DES HOMMES PERDUS
Christian Siméon – Jean-Luc Revol
Le Cabaret ! Lieu magique, mystérieux, à la fois trop sombre et trop
lumineux, surchargé d’odeurs et de musique… Lieu qui inspire rêves,
désirs et passions … Lieu de tous les paradoxes.
Laissez vos bonnes mœurs et vos manteaux à l’entrée du Cabaret des
Hommes Perdus et venez assister à une aventure artistique d’aujourd’hui
sans reconstitution historique ni concession à la mode. Voici donc la drôle
d’histoire, à la fois noire et rose bonbon, de Dickie Tayer, contraint par le
destin à devenir une porno star gay. Le jeune homme perdu, venu se réfugier au cabaret, se voit entraîner dans une course folle qui traverse tous
les clichés et tous les délires du monde homosexuel.
Drôle à hurler, sordide à pleurer, cette trashédie musicale décapante
traite, avec un humour et une énergie sexuellement transmissible, de
problèmes aussi graves que la prostitution ou le sida.
Accompagnés de deux musiciens, quatre comédiens, chanteurs et
danseurs, rôdés à la comédie musicale, se déchaînent de scènes en
chansons irrésistibles. Entre berceuse enfantine et rock déchaîné, les
mélodies au charme simple sont parfois interrompues par des envolées
lyriques étonnantes. L’extravagance reste la reine de la soirée, emportant le public dans un tourbillon de numéros où les comédiens jouent
les transformistes en une performance de chaque instant.
Cette comédie, irrésistible et délicieusement épicée, a reçu deux Molières
en 2007 : celui du Spectacle Musical et celui du Meilleur Auteur.
Texte Christian Siméon — Sur une idée de Jean-Luc Revol — Composition musicale
Patrick Laviosa — Mise en scène Jean-Luc Revol — Avec Denis D’arcangelo, Sinan
Bertrand, Alexandre Bonstein, David Macquart et Patrick Laviosa au piano —
Assistant à la mise en scène Laurent Courtin — Décor, scénographie Sophie Jacob
— Costumes Aurore Popineau — Lumières Philippe Lacombe — Chorégraphies
Armelle Ferron — Coproduction T.C.F. - Théâtre du Caramel Fou, MCNN - Maison
de la Culture de Nevers et de la Nièvre — Avec le soutien du Ministère de la Culture
et de la Communication - DRAC Bourgogne, Conseil Régional de Bourgogne,
Conseil Général de la Nièvre, Ville de Nevers — Ce spectacle bénéficie du Prix
ADAMI / Molières 2004 — Primé Meilleur spectacle de Théâtre musical et Meilleur
Auteur contemporain / Molières 2007 — Coréalisation Théâtre du Rond-Point —
En accord avec La Pépinière Opéra — Production exécutive MCNN
Durée 1 h 45
Spectacle exceptionnel
Ouverture des réservations au public non-abonné mardi 20 janvier
MARS
SAMEDI 7 MARS A 21 H
VENDREDI 13 ET SAMEDI 14 MARS A 21 H
THÉÂTRE
THÉÂTRE GESTUEL
CHANTS D’ADIEU
GAFF AFF
Oriza Hirata – Laurent Gutmann
Martin Zimmermann – Dimitri de Perrot
Marie, jeune enseignante française, meurt brutalement dans sa maison
de Tokyo. Ses parents et son frère débarquent de France. C’est leur premier voyage au Japon depuis que Marie y a épousé Takeo, il y a six ans.
Ils sont directement confrontés à leur gendre, à sa jeune sœur Yukiko
et au préposé des pompes funèbres pour la mise en place des obsèques
selon le rite japonais.
Nous sommes le soir de la veillée funèbre, dans la pièce principale
d’une maison traditionnelle. Le corps repose à côté. Tout le monde a bu
le saké et parle beaucoup pour taire sa douleur. Tous sont unis dans la
souffrance mais peinent pourtant à s’entendre.
Nulle noirceur pourtant dans ce constat, tant ces incompréhensions
débouchent souvent sur le rire. Et si c’était par lui, finalement, qu’un
dialogue s’amorçait ?
Une veillée mortuaire, pour tout dire, réjouissante ! Des parents qui
manquent de souplesse corporelle pour s’asseoir sur leurs genoux et
vivent un vrai calvaire, l’arrivée impromptue d’un ex-mari français de la
défunte qui, en coulisse, échange des coups avec l’ordonnateur des
pompes funèbres. Dans un décor minimaliste, cinq comédiens français
et trois japonais s’expriment dans leur langue respective. Deux
approches de la vie et de la mort, deux humours, deux cultures où la sincérité de la douleur n’empêche pas une certaine cocasserie.
La pièce, écrite par le jeune auteur Oriza Hirata et montée par Laurent
Gutmann est jouée dans les deux langues, sans sur-titrage pour permettre au spectateur de se retrouver dans la même situation que les
protagonistes.
Chants d’Adieu tisse, avec un humour délicat, les liens ténus qui rendent
vivable l’humaine condition.
Sur une scène circulaire aux allures d’immense tourne-disque, telle une
piste de danse, un homme élastomère apparaît et s’échappe en sculptant, détournant et découpant une infinité de cartons colorés.
Martin Zimmermann, Buster Keaton lunaire, tourne en rond et s’agite,
tantôt frénétique, tantôt hagard.
À ses côtés, Dimitri de Perrot, disc jockey magicien des vinyles,
orchestre en direct un hallucinant bain musical. D’une simple boîte en
carton laissée en reste, le chorégraphe et le musicien font une cabane
foraine, un théâtre. En un tour de main, une découpe, un pli, une courbure, une déchirure suffisent pour en faire un chez-soi.
Le carton est léger, souple et maniable mais il a la fragilité du provisoire, celle, peut-être, de l’existence humaine.
L’homme marionnette, don Quichotte des temps modernes, marche
sur un fil tendu entre mélancolie et parodie poétique.
L’homme musicien fait résonner le monde environnant. Sa musique
évolue pour devenir elle-même protagoniste, véritable figure musicale
qui réagit, dérange ou console avec tendresse.
Prix Mimos 2007, Gaff Aff est un manège vivant, une mise en scène
onirique et contemporaine située entre musique, cirque, arts plastiques
et danse.
Impertinent improvisateur d’un côté et maître du geste de l’autre, ce
duo d’artistes, fait d’ombre et de lumière, se joue de l’espace et du son
pour tracer une vie qui défile, qui passe et repasse, même quand le
disque est rayé.
De Oriza Hirata — Traduit du japonais par Yutaka Makino — Mise en scène
Laurent Gutmann — Avec Adrien Cauchetier, Bruno Forget, Reina Kakudate,
Annie Mercier, Jean-Jacques Moreau, Hiroshi Ota, Catherine Vinatier, Kenji
Yamauchi — Scénographie Laurent Gutmann — Collaboration à la scénographie
Aiko Harima — Lumières Gilles Gentner — Son Madame Miniature — Costumes
Axel Aust — Production Centre Dramatique de Thionville-Lorraine —
Coproduction Théâtre Setagaya / Tokyo — Avec le soutien de la Japan
Foundation — Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National — Texte
publié aux Editions Les Solitaires Intempestifs
Durée 1 h 30
Ouverture des réservations au public non-abonné lundi 2 février
Mise en scène, scénographie, et interprétation Martin Zimmermann & Dimitri de
Perrot — Composition musique Dimitri de Perrot — Chorégraphie Martin
Zimmermann — Création lumière, régie générale Ursula Degen — Création sonore, électronique Andy Neresheimer — Construction décor Pius Aellig, Jean-Marc
Gaillard — Collaborations artistiques Aurélien Bory, Arnaud Clavet, Goury, Aline
Muheim, Lex Trüb — Primé Meilleur spectacle / Mimos 2007 — Coproduction
Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E., Le Merlan, Scène nationale, Theater Chur,
Association Zimmermann & de Perrot — Théâtre associé PiuFestival – Brescia —
Soutien à la création Pro Helvetia, Fondation Suisse pour la Culture, Ville de
Zürich, Canton de Zürich, Pour-cent culturel Migros, Fondation Sophie et Karl
Binding, Ernst Göhner Stiftung, SSA-Société Suisse des Auteurs — Aide à la
tournée Pro Helvetia, Fondation Suisse pour la Culture — Soutien triennal à la
Compagnie Fondation BNP Paribas.
Durée 60 minutes
Ouverture des réservations au public non-abonné vendredi 6 février
JEUDI 19 MARS A 21 H
SPECTACLE EN FAMILLE A PARTIR DE 8 ANS
THÉÂTRE
UN PINOCCHIO
DE MOINS !
Carlo Collodi – Jérémie Le Louët
Mais comment un feuilleton, paru dans les années 1880 dans le supplément pour enfant d’un journal romain, a-t-il pu devenir le livre le
plus célèbre d’Italie et l’un des ouvrages les plus traduits au monde ?
Pour Italo Calvino, Pinocchio est l’un des rares textes de prose dont on
est porté, tant est grande la qualité de l’écriture, à se graver un à un les
mots dans la mémoire, comme on ferait d’un poème.
Par quel mystère les aventures d’un pantin de bois ont-elles inspiré de
telles louanges ?
Carlo Collodi, son créateur, le Geppetto de la fable, est un journaliste
florentin du XIXe siècle, combattant de l’Indépendance italienne.
La notoriété de son Pinocchio illumina les vieux jours.
Le mythe était trop grand pour ne pas fasciner Noémie Guedj, Jérémie Le
Louët et leur jeune et talentueuse compagnie Les Dramaticules, installée
en résidence dans la Communauté d’Agglomération du Val-de-Bièvre.
Si pour Balzac, la certitude est peut-être le secret des longues fidélités,
pour le Théâtre de Rungis c’est un fait. En trois saisons, nous aurons
coproduit et accueilli Macbett, Hot House et enfin Pinocchio.
Nous sommes nombreux à avoir en tête le gentil pantin rose guimauve
de Walt Disney. Celui de Collodi est plus cruel, plus paradoxal et complexe et parfois même plus violent.
Sur le chemin hasardeux qui le confronte à toutes ses perversités, son
voyage traverse une multitude de scènes, comme autant de théâtres
différents : la mer, la ville, la campagne, la forêt, un petit théâtre de
marionnettes ou le ventre d’une baleine… Travestissements, masques,
fantaisies sonores et visuelles, chaque péripétie est l’élément d’une thérapie qui fera de ce coquin de Pinocchio un enfant sage et dévoué.
CRÉATION - COPRODUCTION
D’après Carlo Collodi — Adaptation et mise en scène Jérémie Le Louët —
Scénographie Virginie Destiné — Costumes Christophe Barthès — Lumières
Jean-Luc Chanonat — Avec Julien Buchy, Katarzyna Krotki, Jéremie Le Louët,
Laurent Papot, Anthony Courret — Production La Compagnie des Dramaticules
— Coproduction Théâtre Romain Rolland, scène conventionnée de Villejuif et du
Val de Bièvre — Avec le soutien de la Communauté d’Agglomération du Val de
Bièvre, du théâtre de Cachan, de l’espace André Malraux du Kremlin-Bicêtre et
de L’Arc-en-ciel - Théâtre de Rungis
Durée en création
Ouverture des réservations au public non-abonné jeudi 12 février
AVRIL
SAMEDI 4 AVRIL A 21 H
MARDI 7 AVRIL A 21 H
THÉÂTRE ET MARIONNETTES
CABARET
LES FOURBERIES
DE SCAPIN
JE SUIS EN COLÈRE
MAIS ÇA ME FAIT RIRE
Molière – Emilie Valantin
Jean-Louis Hourdin
Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
Géronte étouffe de devoir payer la rançon de son fils Léandre mais, bien
sûr, il n’y a de galère que pour soutirer de l’argent à un père avaricieux
et c’est Scapin, bien entendu, qui tire les ficelles de ce chantage-là.
Emilie Valantin est reconnue, aujourd’hui dans le monde entier, pour
avoir à sa manière, impertinente et drôle, révolutionné la marionnette.
Pouvait-elle résister à la demande du comédien Jean Sclavis, compagnon de longue date du Théâtre du Fust, d’imaginer Les Fourberies de
Scapin mis en scène pour un comédien manipulateur et huit marionnettes géantes ?
Jean Sclavis jouait et chantait le rôle de Mercure dans Philémon et
Baucis qu’Emilie Valantin avait présenté à Rungis, quelques saisons
après son inoubliable Cid en glace sculptée.
C’est aujourd’hui le long d’un quai du port de Naples, sur fond d’un
Vésuve en irruption, que Scapin, incarnation de l’insolence et fourbe
autoproclamé, donne vie aux huit personnages d’étoffe et de bois avec
une suggestivité étonnante.
La grande force d’un texte classique est de rester toujours d’actualité.
L’héritage est universel. Universalité des costumes en toîle de Nîmes, ce
tissu bleu utilisé depuis le XVIe siècle pour habiller les marins et si familier aujourd’hui avec la vogue du jean. Universalité d’une musique librement inspirée de Lully ou de Charpentier.
Texte, jeu, décor et costumes, tout concourt à l’excellence de cette
farce savoureuse. Ce Scapin ne ressemble vraiment à aucun autre et
cette comédie à la mécanique horlogère prend des saveurs délicieusement nouvelles.
Metteur en scène prolifique, fédérateur d’énergies, Jean-Louis Hourdin
est un iconoclaste bateleur, amoureux des mots, joyeux et désespéré à
la fois. Il porte un regard acéré et sans concession, drôle et subversif sur
notre société. Il aime les beaux textes et les artistes qui les affrontent
avec gourmandise.
A l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, au Théâtre National
de Bretagne ou à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève, il transmet son goût de la troupe et de l’improvisation dont la forme cabaret lui
semble le bon vecteur, ce cabaret dont les paillettes sont les étincelles
jaillies dans le frottement des idées.
Lorsque que le Groupe des Vingt Théâtres en Ile-de-France, dont fait
partie le Théâtre de Rungis, décide de poser la question du rire dans
le champ artistique – existe-t-il un rire « culturel » ? Le rire est-il subversif ? C’est tout naturellement vers lui qu’il se tourne. Ainsi naît un
nouveau Cabaret Hourdin, construit autour de textes de dramaturges, de poètes et de philosophes tels qu’Eugène Durif, Jean-Yves
Picq et Jean-Pierre Siméon.
Poétique et politique, gai et joyeux, ce cabaret démontre que la chanson, le rire, le forain, le cirque, les fanfares, le burlesque et les blagues
sont, à l’évidence, des formes majeures et fondamentales du théâtre.
Porter notre colère grâce à un rire franc et généreux !
Ne plus raconter des histoires pour changer le monde mais en inventer
de nouvelles pour que ce monde ne nous change pas !
D’après Molière — Adaptation et Interprétation Jean Sclavis — Mise en marionnettes et accessoires Émilie Valantin assistée de François Morinière — Costumes
Mathilde Brette, Laura Kerouredan et Coline Privat — Création lumières Gilles
Richard — Coproduction Théâtre du Fust, L’Esplanade Opéra-Théâtre de SaintEtienne et le Théâtre de la Renaissance, Oullins — Le Théâtre du Fust est en
convention avec le Ministère de la Culture-DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône
Alpes, le Département de la Drôme
Durée 1 h 20
Ouverture des réservations au public non-abonné lundi 16 mars
CRÉATION - COPRODUCTION
Textes d’Eugène Durif, Jean-Yves Picq et Jean-Pierre Siméon — Chef de troupe
Jean-Louis Hourdin — 9 acteurs et 3 musiciens (distribution en cours) —
Coproduction Groupe des Vingt théâtres en Ile-de-France / Théâtre Dijon
Bourgogne – Centre Dramatique National de Bourgogne / GRAT – Cie JeanLouis Hourdin
Durée en création
Ouverture des réservations au public non-abonné mardi 17 mars
Rencontre apéritive avec le public de 18 h 30 à 19 h 30 au foyer
JEUNE PUBLIC
LUNDI 6 OCTOBRE A 14 H 30
SPECTACLE JEUNE PUBLIC DES 7 ANS
JEUDI 23 OCTOBRE A 14 H 30
VENDREDI 24 OCTOBRE A 10 H
SPECTACLE JEUNE PUBLIC DES 6 ANS
CONCERT
HAUROGNÉ
CHANTE SALVADOR
Rire en fugue
Jacques Haurogné – Festi’Val-de-Marne
Jacques Haurogné aime raconter qu’à l’âge de sept ans, sa vie était
rythmée par les bouffonneries télévisuelles d’Henri Salvador et que,
depuis, il se lève chaque jour, le sourire aux lèvres et du soleil dans les
yeux. C’est ainsi qu’il prend deux grandes résolutions : se réveiller chaque
matin de bonne humeur et raconter des histoires en chantant.
Pour lui, Salvador a toujours été un mystère : né rue de la liberté à Cayenne
(ça ne s’invente pas), il était l’ami de Boris Vian et des surréalistes et pratiquait à tout moment un grand écart entre le rire et l’émotion.
Comme lui, Jacques Haurogné sait s’amuser de tout.
Il commence sa carrière d’interprète par le théâtre musical. Il fait chavirer le Théâtre de la Ville, enflamme l’Olympia et le Palais des Congrès.
En 1998, il crée sur scène son premier spectacle à partir des Fabulettes
d’Anne Sylvestre et le joue plus de trois cent fois dont une à Rungis en
mars 2001.
Après vingt ans d’une carrière remplie de près de trois mille représentations, dix albums et trente trois pays parcourus, Rire en fugue est la
dixième création scénique de Jacques Haurogné. Il nous fait partager
une des plus belles aventures musicales de ces dernières années où le
rire et la fugue trouvent leur point de convergence, entre élégance et
bouffonnerie, humour et émotion.
Spectacle proposé dans le cadre du Festi’Val-de-Marne
D’après les chansons d’Henri Salvador — Mise en scène Frédéric Faye — Chant
Jacques Haurogné — Guitare / Banjo / Ukulélé / Chœurs Thierry Garcia —
Contrebasse / Chœurs Jean-Pierre Rebillard — Le quatuor Bedrich : Premier violon
Jacques Gandard, Second violon Gabriel Day, Alto Julien Gaben, Violoncelle
Nicolas Carpentier — Arrangements Thierry Garcia — Arrangements quatuor
Daniel Casimir — Coproduction Le Pool Productions / Jacques Haurogné, Théâtre
Antoine Vitez - Ivry-sur-Seine
Durée 1 h 10
MARIONNETTES À MAIN
LOS MUNDOS
DE FINGERMAN
Iñes Pasic – Gaia Teatro
Il était une fois un rêve… deux doigts pour les jambes, le pouce pour
un bras : revoilà Iñes Pasic, l’artiste virtuose d’Historias Pequeñas,
accompagnée cette fois de Fingerman, son nouveau compagnon de
voyage, formé par trois doigts de la main surmontés d’une tête grosse
comme une balle de ping-pong.
Los Mundos de Fingerman est un conte poétique sans parole où se
mêlent, avec virtuosité, manipulations et variations sur le rythme et le
mouvement. Il raconte les tribulations d’un être simple et attachant,
d’un aventurier parcourant les mondes des quatre éléments, à la
découverte de la vie et de sa propre liberté.
Il traverse des univers d’eau, de montagne, d’air et de désert… paysages formés par le corps d’une femme, comme une métaphore poétique du lien intime entre l’homme et son espace vital. La finesse de la
chorégraphie, la virtuosité de la manipulation rendent la représentation
tout simplement fascinante.
Fingerman naît d’un monde parfait, libre, aux possibilités infinies.
Au gré de ses désirs, il se transforme en oiseau, évoquant au passage les
personnages dessinés par Folon, avant d’entreprendre un voyage dans
les profondeurs marines, à la recherche d’un navire naufragé dans
l’océan de ses émotions. Dans un monde surchauffé, il rencontre la grande araignée qui tisse les fils de sa destinée. Elle lui apprend à reconnaître
les deux principes qui régissent le monde, le féminin et le masculin.
Le Gaïa Teatro s’illustre sur la scène internationale.
Ce bijou de tendresse et de sensibilité est salué comme un pur moment
de poésie visuelle et sonore… à portée de mains !
Conception et mise en scène Iñes Pasic — Conception, réalisation des accessoires
de scène Nilda Velarde, Rosamar Corcuera, Gabriela Bermudez — Direction technique Bernard Martinelli — Avec Iñes Pasic et Gabriela Bermudez — Création
Compagnie Hugo e Ines - Gaia Teatro (Pérou) — Production Comme il vous Plaira
Durée 50 minutes
MARDI 2 DECEMBRE A 10 H ET 14 H 30
JEUDI 19 MARS A 14 H 30
SPECTACLE JEUNE PUBLIC DES 3 ANS
SPECTACLE JEUNE PUBLIC DES 8 ANS
CONTE
THÉÂTRE
LA PRINCESSE
AU PETIT POIDS
UN PINOCCHIO
DE MOINS !
Anne Herbauts – Nathalie Bensard
Carlo Collodi – Jérémie Le Louët
La princesse au petit poids est la plus malheureuse du monde.
Elle a un petit poids dans la tête qui roule et tourne comme un petit pois.
Rien ne semble pouvoir la consoler.
Tout le monde regarde l’eau de ses larmes qui monte et l’inondation
qui menace le pays. Seule la distraction peut sauver la princesse de son
chagrin et le défilé des courtisans chargés de cette mission s’organise.
Dans ce conte en forme de poème, une galerie de personnages singuliers défile et tente de distraire l’inconsolable princesse. Les quatre protagonistes deviennent tour à tour conteurs, danseurs, acteurs et
musiciens. Ils prennent en charge une histoire à raconter, entre rêve et
réalité, entre imaginaire et vécu.
Le jeu théâtral est codé comme celui des jeux d’enfants : on dirait que
je serais le roi…
Adapté de l’album éponyme d’Anne Herbauts et mis en scène par
Nathalie Bensard que nous avons accueilli dans George en octobre
2004, ce spectacle prend le pari de la découverte des arts du théâtre,
par le biais des ingrédients du conte, familier de l’enfance. Tragique et
burlesque se renvoient la balle. Les images se font et se défont en
direct. Le spectateur suit la mise en place des espaces et la transformation des personnages au cœur d’univers multiples : théâtre d’ombre,
théâtre d’objets, cirque, cinéma muet, danse, féerie, clown, burlesque.
Un rapport direct entre les conteurs et les enfants crée une intimité qui
laisse la place à leurs réactions.
Ce spectacle délicat illumine le regard des enfants.
Mais comment un feuilleton, paru dans les années 1880 dans le supplément pour enfant d’un journal romain, a-t-il pu devenir le livre le
plus célèbre d’Italie et l’un des ouvrages les plus traduits au monde ?
Pour Italo Calvino, Pinocchio est l’un des rares textes de prose dont on
est porté, tant est grande la qualité de l’écriture, à se graver un à un les
mots dans la mémoire, comme on ferait d’un poème.
Par quel mystère les aventures d’un pantin de bois ont-elles inspiré de
telles louanges ?
Carlo Collodi, son créateur, le Geppetto de la fable, est un journaliste
florentin du XIXe siècle, combattant de l’Indépendance italienne.
La notoriété de son Pinocchio illumina les vieux jours.
Le mythe était trop grand pour ne pas fasciner Noémie Guedj, Jérémie Le
Louët et leur jeune et talentueuse compagnie Les Dramaticules, installée
en résidence dans la Communauté d’Agglomération du Val-de-Bièvre.
Si pour Balzac, la certitude est peut-être le secret des longues fidélités,
pour le Théâtre de Rungis c’est un fait. En trois saisons, nous aurons
coproduit et accueilli Macbett, Hot House et enfin Pinocchio.
Nous sommes nombreux à avoir en tête le gentil pantin rose guimauve
de Walt Disney. Celui de Collodi est plus cruel, plus paradoxal et complexe et parfois même plus violent.
Sur le chemin hasardeux qui le confronte à toutes ses perversités, son
voyage traverse une multitude de scènes, comme autant de théâtres
différents : la mer, la ville, la campagne, la forêt, un petit théâtre de
marionnettes ou le ventre d’une baleine… Travestissements, masques,
fantaisies sonores et visuelles, chaque péripétie est l’élément d’une thérapie qui fera de ce coquin de Pinocchio un enfant sage et dévoué.
Ecrit et illustré par Anne Herbauts — Mise en scène Nathalie Bensard — Avec
Sophie De Ratuld, Nathalie Hauwelle, Christophe Malaval, Marc Ségala —
Production Cie La Rousse
Durée 45 minutes
CRÉATION - COPRODUCTION
D’après Carlo Collodi — Adaptation et mise en scène Jérémie Le Louët —
Scénographie Virginie Destiné — Costumes Christophe Barthès — Lumières
Jean-Luc Chanonat — Avec Julien Buchy, Katarzyna Krotki, Jéremie Le Louët,
Laurent Papot, Anthony Courret — Production La Compagnie des Dramaticules
— Coproduction Théâtre Romain Rolland, scène conventionnée de Villejuif et du
Val de Bièvre — Avec le soutien de la Communauté d’Agglomération du Val de
Bièvre, du théâtre de Cachan, de l’espace André Malraux du Kremlin-Bicêtre et
de L’Arc-en-ciel - Théâtre de Rungis
Durée en création
JEUDI 9 VENDREDI 10 AVRIL A 14 H 30
MARDI 28 AVRIL A 10 H ET 14 H 30
SPECTACLE JEUNE PUBLIC DES 5 ANS
SPECTACLE JEUNE PUBLIC DES 4 ANS
DANSE ET VIDÉO
THÉÂTRE D’OBJETS
BOBINETTE
ET TRICOTINE
LA BALLE ROUGE
Gaëlle Bisellach-Roig – Cie La Manœuvre
Le souffle du bandonéon soulève le rideau sur une balle rouge en suspension. Deux personnages entrent en scène, surpris et intrigués.
La Balle rouge est une histoire sans parole, une histoire somme toute
banale. L’histoire de deux parents qui s’aiment. Et puis l’enfant paraît
et vient le temps des jeux, des câlins, et des parties de foot…
Inséparable de l’enfant, la balle reste fidèle même quand les nuages
viennent assombrir la relation parentale.
Compagne d’infortune sur laquelle il cherche son équilibre, Balle rouge
va grandir avec lui et trouver enfin les règles du jeu de la vie.
Cet opéra visuel au rythme du bandonéon est le fruit de la rencontre de
deux compagnies : celle du Chat Pitre, spécialisée dans le spectacle musical et celle de La Conque qui associe le théâtre d’objets à la musique.
Comme par magie, deux manipulateurs invisibles donnent vie à des
formes géométriques blanches et bleues. Au son de l’instrument, ils
évoquent l’essentiel : la vie, le jeu, l’amour, la séparation.
Cette balle amuse comme elle rassure. Elle a la couleur de la passion.
A la fin de l’histoire, elle devient cette énergie que l’on a tous et qui nous
donne le courage d’aller vers l’inconnu, cette force qui nous fait peur
mais nous rassure. En un mot, qui nous fait exister parmi les autres.
Tricotine s’affaire dans son atelier de couture. Méticuleuse, sérieuse et
appliquée, elle confectionne un ouvrage bien particulier dont elle a le
secret : Bobinette, une poupée magique.
Celle-ci s’anime et découvre ce qui l’entoure. L’une et l’autre ne tardent
pas à s’adopter pour vivre ensemble comme mère et fille. On découvre
leur quotidien : l’habillage, la tresse, le temps du travail et celui du jeu.
Mais un jour, Tricotine revient de ses courses avec un beau mannequin.
La petite Bobinette se sent soudainement délaissée et devient très
jalouse jusqu’au moment où, se retrouvant seule, elle transgresse tous
les interdits. À son retour, Tricotine découvre un atelier entièrement
retourné et Bobinette complètement cassée. Reprenant ses esprits,
Bobinette comprend les conséquences de ses actes et change son
regard sur le mannequin.
Bobinette et Tricotine aborde, de manière ludique et légère, le thème des
familles recomposées. Ce conte visuel, textile et sensitif, est né de la rencontre d’Elodie Antoine, plasticienne, sculptrice de tissus, et de Gaëlle
Bisellach-Roig, directrice artistique de la compagnie La Manœuvre.
Lauréate de Jeunes Talents de Cirque 2006, Gaëlle Bisellach-Roig a notamment collaboré et joué avec James Thierrée dans la célèbre Veillée des
Abysses. Nous l’avions reçu la saison passée avec sa spectaculaire Mue.
En tissant la danse et la manipulation d’objets, l’art vidéo et la poésie,
le spectacle nous transporte dans un univers plastique, entre théâtre et
cirque. Un dispositif vidéo en direct amplifie le détail des gestes filmés
et bouleverse les notions d’échelles.
Comme Tricotine retrouvant son sourire, nous embarquons tous ensemble
pour une destination merveilleuse…
Mise en scène Gaëlle Bisellach-Roig et Daniel Coste — Avec Elodie Antoine et Gaëlle
Bisellach-Roig — Production Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles), Le Théâtre
d’Aurillac, Graines de Spectacle et La Manœuvre – Association l’Émouvance — En
partenariat avec Nil Obstrat / Centre de Création Artistique et Technique, avec le
soutien à la résidence du Parapluie / Centre International de Création Artistique —
Et avec le soutien du Conseil Régional d’Auvergne et du Conseil Général du Cantal
Durée 50 minutes
Cie du Chat Pitre
Scénario Denis Garénaux et Franck Jublot — Mise en scène Franck Jublot —
Assistante Bénédicte Humeau — Décor / Objets Denis Garénaux — Musique
Jacques Trupin — Avec Jacques Trupin Musicien, Denis Garénaux et Franck
Jublot Comédiens — Coproduction La Compagnie du Chat Pitre et la Compagnie
de la Conque
Durée 40 minutes
ACTIONS CULTURELLES
LES PARCOURS DE SPECTATEURS
LE PARCOURS THÉÂTRE EN APPARTEMENT
Afin d’approcher au plus près la création théâtrale par la pratique artistique, le
Théâtre propose à ses abonnés différents parcours de spectateurs.
Premier spectacle en appartement de la saison proposé par Gloria Paris et Bruno Fleury
LA RÉSIDENCE
Aidée par les tutelles du Conseil général du Val-de-Marne, du Ministère de la
Culture et de la Communication et par l’Arc-en-Ciel - Théâtre de Rungis, la résidence de Gloria Paris et de sa compagnie Chant V entre dans sa deuxième saison.
Depuis 1995, notre théâtre accueille chaque création de Gloria Paris : Les Femmes
savantes (1995), La Fausse suivante (1996), Edda Gabler (1998), La Machine infernale (2001), Eva Peron (2003), Filumena Marturano (2006) et, la saison passée, Les
Amoureux, Je(u) d’acteur – spectacle en appartement – et Une Visite inopportune –
présentation de l’Atelier théâtre masqué.
Gloria Paris et sa compagnie poursuivent leurs actions culturelles à destination des
abonnés du Théâtre et du Collège de Rungis.
LES ACTIONS CULTURELLES AUTOUR DE LA RÉSIDENCE
LE PARCOURS THÉÂTRE
Depuis trois ans, un atelier conduit par Gloria Paris fait découvrir à nos abonnés le
jeu de l’acteur par le biais du jeu masqué. En dissimulant son apparence et sa voix
par le masque, cette technique très ancienne a permis aux stagiaires de trouver une
liberté d’expression nouvelle. L’atelier a ainsi présenté au public une version adaptée d’Une Visite inopportune de Copi.
Cette saison, Gloria Paris fait « tomber les masques » et propose de guider les abonnés, élèves comédiens vers la construction d’un personnage de théâtre.
Ce parcours est grand ouvert à tout abonné, fidèle ou néophyte. Il est gratuit pour
les abonnés, dans la limite des places disponibles.
Inscriptions à partir du 1er septembre.
Première séance lundi 13 octobre
Renseignements et inscriptions auprès d’Aurélie Duhem
[email protected] — 01 45 60 79 03
LE PARCOURS COLLÈGE
Dans sa volonté de renforcer son partenariat avec le collège des Closeaux pour la
saison 2008 - 2009, le Théâtre de Rungis étoffe son Parcours Collège en proposant
une formule d’abonnement collège spécialement conçue pour les élèves et concernant des spectacles en soirée. Un formulaire d’abonnement sera transmis au collège.
D’autre part, et comme chaque saison, un atelier théâtre est mis en place avec une
classe de 4e. Il sera pris en charge par Marie Ballet, assistante à la mise en scène de
Gloria Paris.
Ce partenariat est le fruit d’une participation active et engagée de Madame Tartas,
Principale du Collège, et des professeurs de Lettres.
Cette saison, Liliom, la célèbre pièce de Ferenc Molnar adaptée à l’écran par Fritz
Lang, sera étudiée tout au long l’année et représentée sur le grand plateau du
Théâtre le mardi 19 mai.
La méthode pédagogique et dramaturgique élaborée par Marie Ballet est axée sur un
travail en cinq points : le corps et l’écoute, l’improvisation, la compréhension du texte,
la construction des personnages et l’approche du jeu et de l’espace par la vidéo.
Permettre la cohésion du groupe et aborder le théâtre d’un manière ludique, tels
sont les enjeux de ce parcours. En se livrant au regard des parents et amis, les élèvent révèlent, par la magie de la représentation théâtrale, des aspects inconnus de
la réalité de leur quotidien.
Présentation au public sur la scène du Théâtre le mardi 19 mai à 20 h 30
MOI, C’EST MOI !
Et quelques chiffres : 50 courriers à lire – 50 mails à regarder rapidement – 30 coups
de fils reçus par jour – 10 000 propositions de spectacles à sélectionner, à filtrer, à
recevoir, à digérer – 150 spectacles vus et 20 programmés par saison.
Que fait exactement un directeur de théâtre ?
Qu’est-ce que cela veut dire diriger un théâtre ?
Comment un directeur fait-il sa programmation ?
De toutes ces questions est né un personnage que nous allons suivre dans ses pérégrinations intérieures et extérieures : ses choix, ses doutes et ses coups de cœur,
toujours soucieux de la rencontre avec le public de son théâtre.
Conception, réalisation et interprétation Gloria Paris et Bruno Fleury — Production
Chant V — Coproduction Arc-en-Ciel - Théâtre de Rungis — Durée en création
Les 12, 13 et 14 septembre
Les 19, 20 et 21 septembre
Le 28 septembre
Les 11 et 12 octobre
Réservez votre soirée chez vous contactez Aldina Merly
[email protected] — 01 45 60 79 09
Deuxième spectacle en appartement de la saison proposé par Thierry Collet
LE CABARET MENTAL
Vous croyez que vos idées vous appartiennent, que vous êtes libre de vos goûts et
de vos opinions ? Vous pensez être maître de vos choix et de votre destinée ?
N’en soyez pas si sûr…
Peut-on détecter les mensonges ?
Peut-on influencer mes opinions ?
Peut-on lire en moi comme dans un livre ouvert ?
Comment fonctionne mon cerveau ?
Le Cabaret Mental est à la croisée des chemins de la prestidigitation, du théâtre et
de la psychologie. C’est à une soirée d’expériences magiques ludiques et interactives
que vous convie Thierry Collet, le magicien de Même si c’est faux, c’est vrai.
Conception, réalisation et interprétation Thierry Collet — Production Arc-en-Ciel Théâtre de Rungis — Durée en création
Le 15 mars
Les 20, 21 et 22 mars
Les 28 et 29 mars
Réservez votre soirée chez vous contactez Aldina Merly
[email protected] — 01 45 60 79 09
RAPPEL DES RÈGLES DU JEU
ANIMAUX : Nos amies les bêtes devront malheureusement être enfermées !
BUFFET : Après l’effort, le réconfort ! Mais ne vous lancez pas dans un festin !
ENFANTS : Il sera l’heure de coucher ou de faire garder les tout-petits !
FUMEE : Elle ne fait pas partie du décor. Tabac-stoppez le temps de la représentation !
PONCTUALITE : Invitez votre public une demi-heure avant la représentation ! Il n’y
aura pas de place pour les retardataires !
SONNETTE : Glissez un petit mot sous la porte : « nous vous contacterons à la fin
de la représentation ». Le facteur ne sonne pas même une fois !
TELEPHONE : Pensez à débrancher juste le temps de la représentation !
LA FICHE TECHNIQUE : Ne modifiez pas la disposition de votre salon !
Les artistes arrivent environ une heure avant la représentation et organisent avec
vous leur aire de jeux ! Prévoyez des coussins et quelques sièges que vous disposerez en accord avec les artistes ! Prévoyez une petite pièce avec accès salle de bains
pour le repos et la concentration des artistes !
LES RENCONTRES APÉRITIVES
PHOTOS CROISÉES SUR RUNGIS
Quatre rencontres apéritives, de 18 h 30 à 19 h 30 au foyer, réunissent le public et
l’équipe du Théâtre autour d’un verre, pour discuter des spectacles.
En mai 2007, nos graphistes Cécile et Bastien ont jeté un regard aigu sur Rungis
en prenant de nombreuses photos qui fixent pour toujours le Rungis de cette
période-là. Ils ont ensuite fait un travail d’art en croisant les photos. Celles-ci illustraient notre plaquette 2007- 2008.
Or ce regard d’un moment devient ainsi un témoignage unique du Rungis, tel qu’il
était en mai 2007 : le Rungis de toujours avec ses vieux murs et même ses monuments, le Rungis élégant avec ses quartiers neufs et ses rues fleuries, le Rungis actif
avec ses immeubles de bureaux ou ses entrepôts, mais aussi les serres, les champs,
les lignes à haute tension, les hôtels, etc.
Par la magie du travail artistique des graphistes, les lieux devenaient étranges et
familiers et nous saisissions là tous les paradoxes de Rungis.
La Société d’Histoire et d’Archéologie de Rungis (SHAR), pour qui tout témoignage
sur la ville est un moment d’histoire, vous présentera lors de la journée des associations ( le 6 septembre 2008 ) ces photos en une exposition assortie d’un jeu de
devinettes : « Où est-ce ? ».
La bibliothèque « La Méridienne » abritera ensuite, du 9 au 27 septembre, photos
et devinettes.
Venez décroiser les photos avec nous !
Jeudi 20 novembre
Haurogné chante Salvador – Le Cid – A la porte
Los Mundos de Fingerman – Ma Terre Happy !
Jeudi 29 janvier
La Tragédie comique – Richard Galliano solo – Sous les visages
Schicklgruber, alias Adolf Hitler – Grand Corps Malade – La Cour du roi Pétaud
Mardi 7 avril
Antigone – Le Cabaret des hommes perdus – Chants d’Adieu
Gaff Aff – Un Pinocchio de moins ! – Les Fourberies de Scapin
Mardi 19 mai
Je Suis en colère mais ça me fait rire
Bilan de la saison suivi de la représentation du spectacle Liliom par l’atelier collège
OPÉRATION CHEVILLY- SUR- CONTE
Comme nous, nos voisins accompagnent des artistes, les soutiennent dans leurs
projets. Ces associations entre des établissements artistiques et des artistes sont
les fondations de nos saisons, sont les fondations de la richesse artistique. C’est
par ces engagements mutuels que se bâtissent des œuvres fortes et les plus belles
rencontres avec le public. Un théâtre ne peut vivre sans des relations puissantes
avec les artistes.
Nous vous proposons d’aller découvrir les œuvres des artistes associés au Centre
culturel de Chevilly-Larue.
PARTENARIAT AVEC LA MÉRIDIENNE
Après Urgence et Parloir, le maître conteur Pépito Matéo présente le dernier volet de
sa trilogie imaginaire :
L’atelier d’écriture, formé pendant ma résidence à l’Arc-en-ciel - Théâtre de Rungis
et continué quelques saisons avec le soutien du théâtre, a trouvé son indépendance
l’an dernier.
DERNIER RAPPEL
Vendredi 6 février 2009 à 21 h 00
Si vous désirez vous déplacer à Chevilly-Larue pour voir ce spectacle, vous bénéficierez d’un tarif réduit de bon voisinage.
Centre culturel de Chevilly-Larue
102, avenue Général de Gaulle – 94550 Chevilly-Larue
www.ccchevilly-larue.com — 01 41 80 69 60
Renseignements et inscriptions auprès d’Aldina Merly
[email protected] — 01 45 60 79 09
Tout au long de la saison, vous pourrez y retrouver les ouvrages, les disques et les
DVD en rapport avec la programmation du Théâtre.
W OU L’ATELIER D’ÉCRITURE
Nous poursuivons notre travail cette saison, toujours suivant les mêmes attendus et
les mêmes principes :
– l’enfance comme matériau ;
– le souvenir d’enfance comme écriture, et plus généralement l’écriture et la mise
au jour des textes qui (re)composent notre histoire ;
– la fréquentation assidue et informée de Perec et Queneau. Sans compter notre
très chère Recherche du Temps perdu ;
– la justesse comme but, la joliesse comme repoussoir ;
– la production, la discussion et l’élaboration patiente de textes courts ;
tout cela dans des séances animées (assiduité remarquable !) et travailleuses, non
moins que joueuses.
Différents modules sont possibles, suivant les intérêts de chacun : poésie (production formelle, jeux littéraires) ; journal intime (protocoles, suivi, enjeux personnels) ;
initiation (techniques d’écriture, justesse de ton) et enfin « W au long cours » qui
accueille toujours les plus anciens participants.
Claude Meunier
Rendez-vous pour les inscriptions, calendrier et tarifs, à la journée des Associations
de Rungis, le 6 septembre 2008.
Renseignements : [email protected] — 01 64 48 30 22
INFOS PRATIQUES
ABONNEMENTS
En devenant abonné, bénéficiez de la priorité de réservation.
Choisissez tout de suite vos spectacles.
Vos places seront réservées immédiatement.
ABONNÉS TOUS SPECTACLES DONT 4 EXCEPTIONNELS
Vous choisissez tous vos spectacles le jour de l’abonnement.
Vos billets vous seront envoyés tous les mois.
ABONNÉS 12 SPECTACLES DONT 3 EXCEPTIONNELS
Vous choisissez tous vos spectacles le jour de l’abonnement.
Vos billets vous seront envoyés tous les mois.
Pour voir plus de trois spectacles exceptionnels*, réservez dès maintenant, au tarif
réduit de 22 € par spectacle.
ABONNÉS 8 SPECTACLES DONT 2 EXCEPTIONNELS
TARIFS 2008 - 2009
Vous choisissez tous vos spectacles le jour de l’abonnement.
Vos billets vous seront envoyés tous les mois.
Pour voir plus de deux spectacles exceptionnels*, réservez dès maintenant, au tarif
réduit de 22 € par spectacle.
ABONNEMENTS
ABONNÉS 4 SPECTACLES DONT 1 EXCEPTIONNEL
Vous choisissez tous vos spectacles le jour de l’abonnement.
Vos billets vous seront envoyés avec votre carte d’abonnement.
Pour voir plus d’un spectacle exceptionnel *, réservez dès maintenant, au tarif réduit
de 22 € par spectacle.
ABONNÉS 4 SPECTACLES JEUNES MOINS DE 16 ANS
Vous choisissez tous vos spectacles le jour de l’abonnement.
Vos billets vous seront envoyés avec votre carte d’abonnement.
Pour voir un ou plusieurs spectacles exceptionnels *, réservez dès maintenant, au
tarif de 14 € par spectacle.
ABONNÉS 3 SPECTACLES EN FAMILLE MOINS DE 12 ANS
Haurogné chante Salvador – Los Mundos de Fingerman – Un Pinocchio de moins !
Abonnement couplé avec un autre abonnement adulte.
Vos billets vous seront envoyés avec votre carte d’abonnement.
* Spectacles exceptionnels : A la porte – Grand Corps Malade
La Cour du roi Pétaud – Le Cabaret des hommes perdus
Si vous ne pouvez assister à un spectacle, merci de renvoyer les billets avant la
date de la représentation. Nous pourrons ainsi les annuler et en faire bénéficier
d’autres personnes.
ABONNÉS COLLÈGE LES CLOSEAUX
Les formulaires d’abonnement sont disponibles au collège.
Renseignements auprès d’Aurélie Duhem
[email protected] — 01 45 60 79 03
HORS ABONNEMENTS
Abonnés 4, 8 et 12 spectacles : si vous souhaitez voir des spectacles en plus de votre
abonnement, vous bénéficiez d’un tarif abonné de 12 € par spectacle supplémentaire, réservez dès maintenant.
Abonnés 4 spectacles jeunes : si vous souhaitez voir des spectacles en plus de votre
abonnement, vous bénéficiez d’un tarif jeune de 5 € par spectacle supplémentaire,
réservez dès maintenant.
ADHÉSIONS
En devenant adhérent, vous bénéficiez du tarif réduit sur toute la programmation
de la saison. C’est aussi le moyen de s’impliquer activement dans la vie du Théâtre
en participant à l’Assemblée générale ou en entrant, éventuellement, au Conseil
d’administration.
Le tarif réduit s’applique aux moins de 25 ans, plus de 60 ans, étudiants, demandeurs
d’emploi, adhérents, détenteurs de la carte famille nombreuse, de la carte Avignon Off.
Le tarif de groupe s’applique aux abonnés, collectivités et groupes de plus de
10 personnes.
TOUS SPECTACLES
PLEIN
TARIF
129 € 107 €
TOUS SPECTACLES - de 18 ans
12 SPECTACLES
TARIF
RÉDUIT
65 €
114 €
93 €
8 SPECTACLES
86 €
70 €
4 SPECTACLES
60 €
50 €
4 SPECTACLES - de 16 ans
19 €
3 SPECTACLES EN FAMILLE - de 12 ans
16 €
Haurogné chante Salvador – Los Mundos de Fingerman – Un Pinocchio de moins !
HORS ABONNEMENTS
SPECTACLES EXCEPTIONNELS
27 €
22 €
14 €
18 €
15 €
12 €
9€
5€
3,50 €
2€
Jeunes - de 18 ans
SPECTACLES
Abonnés, détaxes, groupes
Jeunes - de 18 ans, groupes scolaires
Jeunes rungissois - de 16 ans
Jeune public (scolaire)
Jeune public (scolaire) Haurogné chante Salvador
ADHÉSIONS
ADULTES
Jeunes - de 18 ans
15 €
9€
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
COMMENT S’ABONNER OU RÉSERVER SA PLACE
Pendant toute la saison, les abonnements et les réservations se font à l’accueil de
l’Arc-en-Ciel - Théâtre de Rungis du lundi au jeudi de 14 h à 18 h 30 et le vendredi
de 14 h à 17 h 30.
Par téléphone au 01 45 60 79 05 aux mêmes horaires.
Par correspondance : bulletin accompagné de votre règlement ( à l’ordre de l’Arcen-Ciel ) : Théâtre de Rungis - Billetterie – B.P. 118 - 94151 Rungis cedex.
Aux guichets Virgin, Fnac et sur le réseau France Billets.
Plusieurs abonnements souscrits par une même famille peuvent être payés en deux fois.
Les réservations se font dans la limite des places disponibles.
COLLECTIVITÉS
Comités d’entreprise, associations, groupes d’amis, établissements scolaires peuvent
bénéficier de tarifs préférentiels à partir de dix personnes.
RESTAURATION
Le bar-restaurant du Théâtre est ouvert les soirs de représentation dès 19 h .
HORAIRE DES SPECTACLES
Généralement les spectacles débutent à 21 h.
Entrée dans la salle une demi-heure avant le début du spectacle.
Les places numérotées délivrées et non occupées à 20 h 55 seront mises à la disposition du public.
MOYENS D’ACCÈS
EN VOITURE L’Arc-en-Ciel - Théâtre de Rungis est à 20 mn de Montparnasse.
Des portes d’Orléans ou d’Italie : Autoroute A6 Lyon.
Sortie Rungis puis « autres directions » avant le péage du M. I. N.
EN BUS
216 Denfert-Rochereau (jusqu’à 20h , samedi jusqu’à 18 h), ne circule pas le dimanche.
Arrivée : arrêt République - Silic (entrer dans le centre de Rungis par l’avenue de
la république, 6 minutes à pieds).
131 Porte d’Italie (jusqu’à 19 h 50, ne circule pas le dimanche).
Arrivée : arrêt Mairie (prendre la rue Notre-Dame à gauche, 3 minutes à pieds).
396 RER Croix de Berny (jusqu’à 20 h 30).
Arrivée : arrêt Mairie (prendre la rue Notre-Dame à gauche, 3 minutes à pieds).
Retour : arrêt Général-de-Gaulle devant le théâtre (jusqu’à 22 h 45).
EN RER LIGNE B Descendre à Croix de Berny puis prendre le bus 396.
PARKING Un parking est accessible (2 minutes à pieds) : Parking République, à côté
du bâtiment Thales.
AUTOROUTE A6
MARCHÉ D’INTÉRÊT NATIONAL
PARIS
AUTOROUTE
A86
SORTIE
RUNGIS
D65
BUS 216
STADE
SILIC
BUS 396
P République
CENTRE
VILLE
THEATRE
BUS 131
BUS 396
Jean-Jérôme Raclot
Directeur
Bruno Chevaillier
Secrétaire général
Dominique Charlin
Assistante de direction
Aldina Merly
Directrice de l’accueil
Catherine Boury
Secrétaire technique
Aurélie Duhem
Relations publiques
Michel Fresnel
Régisseur général
Alain Fresnel
Régisseur lumière
Jean-Jacques Brunet
Régisseur son
Julien Barrillet
Patrice Camin
Fabrice Du Peloux
Serge Duret
Frédéric Fleischer
Cyril Hamès
Olivier Horn
Loïc Le Bihan
Patrick Ligarus
Tristan Leroy
Guillaume Olmeta
Henri Taillefond
Virginie Watrinet
Techniciens intermittents
du spectacle
Fanny James
Magali Barré
Jean-Baptiste Quartier
Marine Thybaud
Contrôle de salle
Claude Beaudry
Abdelkrim Bordji
Virginie Carraud
Yann Descamps
Marine Maltret
Virginie Perou
Restauration et bar
Raymond Charresson
Président d’honneur
Maire de Rungis
Danièle Cassin
Présidente
François Harant
Vice-président
Georges Laot
Trésorier
Michèle Deloche
Secrétaire
Vincent Bernardon
Josette Bourdeau
Solange Franchi
Françoise Fraser
Eric Thybaud
Jean-Noël Verien
Membres du conseil
d’administration
Cécile et Bastien
Conception graphique
et peintures
Paolo Codeluppi
Kali Vermes
Photos des papillons
CL2
Impression
La Banque Populaire
Rives de Paris
Apporte son soutien
au Théâtre
Papillons ( nom scientifique – sexe – lieu et date de capture )
couverture Papilio ulysses autolicus – mâle – Arfak, Indonésie, mai 2006
édito Papilio demoleus – mâle – Bulolo, Papouasie Nouvelle-Guinée, août 2006
calendrier Papilio zalmoxis – mâle – Bangui, République de Centre Afrique, décembre 2005
octobre Anaea archidona – femelle – Huallaga, Bolivie, juillet 2000
novembre Papilio zagreus – mâle – Tingo-Maria, Pérou, février 2007
décembre Morpho menelaus huebneri – mâle – Obidos, Brésil, avril 2003
janvier Papilio karna discordia – femelle – Sumatra, Indonésie, mai 2006
février Cressida insularis – mâle – Moa Ils, Indonésie, mai 2006
mars Hypolymnas dexithea – mâle – Moramanga, Madagascar, décembre 2006
avril Anaea marthesia mars – mâle – Tingo-Maria, Pérou, août 2006
jeune public Pachliopta hector – mâle – Madras, Inde, février 1999
actions culturelles Morpho helenor lacommei – mâle – Tingo-Maria, Pérou, octobre 2007
infos pratiques Troides pratorum – mâle – Buru Ils, Indonésie, janvier 2003
générique Philosamia ricini – femelle – Hybride Sichuan, Chine, mars 2007
Crédits photographiques DR sauf : Haurogné chante Salvador
© Francis Vernhet – Le Cid © Bellamy – A la porte
© Eric Devert – Los Mundos de Fingerman © Cie Hugo e Iñes / Gaïa Teatro – Ma terre happy ! © Véronique
Vercheval – La Tragédie comique © Viviane Bolland – Richard Galliano Solo © Jacky Lepage – La Princesse au
petit poids © François Lepage – Sous les visages © Juliette Barbier – Schicklgruber, alias Adolf Hitler © Carla
Kogelman – Antigone © Laurencine Lot – Le Cabaret des hommes perdus © Philippe Lacombe – Chants d’adieu
© Pierre Grosbois – Gaff Aff © Mario Del Curto – Les Fourberies de Scapin © Frédéric Jean-Lyon – Je suis en
colère et ça me fait rire © Thierry Alba – Bobinette et Tricotine © Florence Delahaye