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SEPTEMBRE / OCTOBRE 2012 e d l a n r u Le jo SAINT-GAUDENS PYRÉNÉES COMMINGES N°12 Edito Rentrée et Pyrénéennes Sports Le T.F.C s’est préparé à Sède Martin Malvy, Michel Perez, Jean-Raymond Lepinay et Philippe Saunier entourent Jean-Luc Courcoult, directeur du Royal de Luxe. O n ne peut pas dire qu’il y a véritablement eu de trêve estivale. L’été aura été studieux pour les élus de la Ville comme pour les agents, qui assurent ce que l’on appelle la continuité du service public. Chacun, dans son domaine, a œuvré pour que les choses se déroulent du mieux possible. Ainsi, nous avons tous pu constater qu’il est extrêmement urgent de régler le problème des différents passages des gens du voyage qui, en l’absence d’aires d’accueil, s’installent où bon leur semble. Ne rien faire et repousser le problème, comme le prônent certains, est tout sauf une solution. Durant l’été, les personnels des services sociaux ont notamment été mobilisés par le plan canicule mis en place par la Préfecture. Une attention accrue a été portée aux personnes les plus vulnérables. Dans un autre ordre d’idée, de nombreuses manifestations, festives, culturelles ou sportives ont pu parfaitement se dérouler : les soirées musicales, la nuit festive, l’arrivée d’étape de la route du Sud, la venue du T.F.C ou des Fénix de Toulouse avec ses handballeurs champions olympiques. Nous avons également travaillé à préparer la rentrée scolaire. Pour les différents corps de métiers des services techniques, l’été est la période au cours de laquelle les écoles sont vides et où de nombreux travaux peuvent être entrepris. Une salle de classe toute neuve accueillera les élèves de l’école des Gavastous. De nombreux travaux, également, ont suivi leur cours durant l’été. Parmi les plus emblématiques, l’avenue Anselme Arrieu est achevée et le stand de tir opérationnel. Ainsi, d’autres travaux peuvent désormais être programmés. Enfin, la période estivale a permis de préparer au mieux la version 2012 des Pyrénéennes. Incontestablement, cette manifestation phare est un rendez-vous qui s’anticipe. C’est un travail de longue haleine, de gestion et d’organisation, financière et humaine, qui permet d’accueillir la plus grande ferme de Midi-Pyrénées. Comme en 2006 et 2009, 40 000 visiteurs y sont attendus pour une rentrée résolument animée. Jean-Raymond Lépinay Maire de Saint-Gaudens Ont participé à ce magazine DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Jean-Raymond Lepinay REDACTION : Eric Sentucq / Service Communication Ville de Saint-Gaudens PHOTOS : JAL, Eric Sentucq, Joêl Estrade N° ISSN : 1 636-1725 MAQUETTE ET COMPOSITION : Pascal Brugeilles 24, Avenue François Mitterrand 31800 Saint-Gaudens / Tél : 06 87 19 74 59 IMPRESSION : IMPRIM 31 / Saint-Gaudens Tél : 05 61 89 09 07 On le sait, le Toulouse Football Club d’Olivier Sadran aime venir à Saint-Gaudens fouler la pelouse du stade de Sède. Que ce soit à l’occasion de matches amicaux ou de séances d’entraînements ouvertes à son public (comme ce fut le cas par exemple en février dernier), le club violet attire les amateurs de ballon rond et les curieux, toujours enclins à aller applaudir les professionnels drivés par Alain Casanova. Cette année, Etienne Capoue et les siens ont affronté le club de National Luzenac pour préparer les dures joutes du championnat. Une fois de plus, une foule nombreuse est venue assister à une rencontre remportée par le Téfécé sur le score de 3 à 1 (buts de Braaten, Machado et Riviere contre un but de Ech-Chergui). Noces d’argent avec la Route du Sud C’est la 25ème fois en 36 éditions que la Route du Sud fait étape à Saint-Gaudens. Et pour célébrer de la plus belle des manières ces noces d’or cyclistes, la capitale du Comminges était le théâtre de l’étape finale de la Route du Sud 2012 pour une étape reliant Saint-Gaudens à... Saint-Gaudens, le 17 juin dernier. Beaucoup, beaucoup de monde tout au long de ce parcours long de 130 kilomètres à travers les petites routes Commingeoises et concocté par les inamovibles Francis Auriac et André Masse. C’est le sprinter Italien d’AG2R La Mondiale, Manuel Beletti qui franchissait le premier la ligne d’arrivée. Quant à l’espoir Colombien de la Movistar, Nairo Quintana, c’est lui qui était sacré vainqueur de l’édition 2012 et qui sabrait le champagne en compagnie d’André Masse. Retour sur images Les couleurs de la Nuit Festive La vie en Bleu U ne nouvelle fois, beaucoup de monde pour assister au feu d’artifice de la nuit festive organisée par la Ville de Saint-Gaudens, le 13 juillet, sur les bords du lac de Sède. La soirée s’est globalement bien déroulée malgré les intempéries qui ont empêché le dernier groupe programmé, Eurosis, de jouer. Mais les accents latinos de Deux experts à St Go ! E xperts et double médaillés d’or olympique ! Le palmarès est éloquent... Jérôme Fernandez, capitaine de l’équipe de France de handball et Daouda Karaboué, gardien de l’équipe de France, étaient présents à Saint-Gaudens le 29 août dernier pour un match de gala, après avoir brillé à Londres lors des J.O. Leur club, le Fénix de Toulouse, était opposé à Billière/Pau, récemment promu en D1, dans un gymnase Jacques Ferjoux plein à craquer et aux yeux de Chimène pour leurs champions de handballeurs, par ailleurs extrêmement accessibles. Une rencontre sérieuse, de préparation pour les joutes officielles du championnat de France, organisée par le club de Handball de Saint-Gaudens et un Didier Lacau toujours plein d’entrain. Via el Mundo, l’accordéon d’Aldo Feliciano et les Flagrants Délires festifs du groupe éponyme auront fait que cette soirée, à laquelle les associations utilisatrices du complexe de Sède prennent une part active, soit animée de la meilleure manière, en musique et en couleurs. St Go à la Ferma de Barbastro L a fin du mois d’août est toujours synonyme de participation à la Foire de Barbastro. Malgré les grandes difficultés économiques, qui rejaillissent bien évidemment sur la vie de tous les jours en Espagne, la Ferma a tenu son rang. La Ville de Saint-Gaudens, ville jumelée à Barbastro et la Communauté de Communes du SaintGaudinois, qui entretient des liens étroits avec son homologue du Somontano y ont participé durant trois jours. Il fut d’ailleurs question, entre Jean-Raymond Lépinay, maire de Saint-Gaudens et Antonio Cosculluela Bergua, maire de Barbastro, de la célébration, l’an prochain, des 50 ans d’un jumelage particulièrement actif entre les deux cités amies. A suivre ! Le Musée de Saint-Gaudens abrite la plus importante collection publique de Bleu de Valentine. Normal, il s’agit de son Bleu, de ses faïences et porcelaines. Depuis le début de l’été, le Musée municipal, dont les étages inférieurs et supérieurs sont actuellement fermés pour des raisons de sécurité, a rouvert son rez-de-chaussée et rénové trois salles d’exposition qui accueillent près de 500 pièces. La collection de la Ville vient d’ailleurs d’être complétée par une importante donation, plus de 100 pièces, de la collection privée de Pierre Ducos, un saint-gaudinois passionné de Bleu, grand collectionneur, disparu en 2011. Marcel Ducos, son père, était d’ailleurs présent lors de l’inauguration de cette exposition qui durera jusqu’au 6 octobre 2012. On trouve également quelques pièces à la salle capitulaire, située dans le cloître de la Collégiale. Entre le Musée et la salle capitulaire, 1836 personnes en juillet et 2694 en août, soit 4520 personnes auront vu cette exposition. 311 triathlètes à Sède Déjà la quatrième édition. Le triathlon de Saint-Gaudens, qui s’est disputé le dimanche 26 août autour du complexe de Sède, et organisé par l’association Comminges triathlon a une nouvelle fois été un grand succès. Quelques 311 concurrents ont pu en découdre sur les différentes formules proposées. D’abord le triathlon distance olympique : 1,5 km de nage dans le lac de Sède, 40 kilomètres de course cycliste en deux boucles sur les hauteurs de la ville et 10 kilomètres de course à pieds autour du lac de Sède. Des épreuves avenir, pour les plus jeunes, et super sprint se sont également courues. La distance olympique a été remportée par Pierre Gaspariau en 1h 59mn 50s. Le journal de Sept / Octobre 2012 3 CITOYENNETES Le point sur les questions financières Le Journal de St Go : Monsieur le Maire, qu’est-ce qu’un prêt toxique ? Jean-Raymond Lépinay : Un prêt dangereux. Il s’agit d’un prêt à taux variable dépendant d’éléments du marché financier spéculatif. On ne sait pas ce qu’on va exactement payer. Sur 24 millions de dettes, nous avons deux prêts toxiques pour un total de 13 millions d’€uros restant à payer. Un de ces prêts dépend du taux d’échange dollar / franc suisse. Si l’écart entre ces deux monnaies varie dans une certaine proportion, le taux d’intérêt qui nous est appliqué peut être multiplié par 3 ou 4. C’est un peu la roulette russe. LJDSG : Ce sont des prêts qu’un ménage ne fait pas pour lui ! J.R.L : Les gens raisonnables, pour leurs affaires personnelles, empruntent à taux fixe, ils savent ainsi ce qu’ils vont payer chaque mois. La précédente municipalité a préféré faire autrement... Pour retrouver des marges de manœuvre, elle a pris la dette existante au moment où elle est arrivée et a demandé à la banque de la refinancer moyennant un report d’annuité. Elle a donc contracté ces prêts toxiques et a repoussé ce qu’elle devait payer, ce qui a dégagé artificiellement des ressources de 2004 à 2007 : 3 millions d’euros. Mais pour cela elle a pris ce risque insensé et allongé la durée des remboursements : un de ces prêts toxiques, le plus dangereux, a été conclu sur une durée de 29 années ! Et ce prêt est une catastrophe potentielle importante. J’ai « fixé » le taux de cet emprunt jusqu’en fin 2013 à 4.99%. Heureusement : le taux est monté à 18% il y a quelques mois, si je n’avais pas opéré ainsi nous aurions payé en un trimestre 600 000 € au lieu de 145 000 € d’intérêts ! Cette sécurisation prend fin en 2013 …. et ce prêt dure jusqu’en 2029. Il faut trouver une solution. Le racheter par un nouvel emprunt ? Impossible, il faudrait payer des pénalités considérables : 8 millions d’euros en plus des 6 restants à payer ! Oui, vous avez bien entendu : verser 14 millions pour re-financer un prêt de 6 millions. C’est ce qu’ont signé mes prédécesseurs qui veulent donner aujourd’hui des leçons ! LJDSG : Quelle solution pour sortir de cette situation ? J.R.L : J’ai jugé qu’il était important de diminuer la dette globale. Dès qu’on a l’opportunité de racheter un prêt, on le rachète…à taux fixe. Aujourd’hui, l’opportunité existe peu. Mais il faut avoir la possibilité de le faire. C’est l’une des raisons pour laquelle nous avons conclu un B.E.A sur la gendarmerie mobile. LJDSG : Alors, expliquez-nous ce qu’est un B.E.A ? J.R.L : Il s’agit d’un bail emphytéotique administratif. Nous restons propriétaires de la gendarmerie mobile, nous ne la vendons pas, mais nous donnons pour 30 ans à gérer les loyers et les logements à une société, S.N.I, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations qui a emporté l’appel d’offres. En échange, cette société fait 2 choses. D’une part elle nous verse immédiatement un « canon », c’est-à-dire une somme (9.6 millions d’euros) qui nous permet de provisionner pour nous prémunir contre les risques des prêts toxiques et de nous désendetter plus vite. D’autre part, elle s’engage à faire 900 000€ de travaux par an dans la gendarmerie (au total, 10 millions dans les années qui viennent) alors que nous ne pouvions péniblement en faire que 250 000€ et qu’actuellement, il pleut dans la gendarmerie. Oui, nous ne pouvions plus faire face à nos obligations de propriétaires. Mais 900 000€ d’investissement annuel dans la gendarmerie, c’est tout simplement la moitié du budget d’investissement de la Ville. Cela reviendrait à dire qu’on ferait deux fois moins de trottoirs, de rues, d’accompagnement associatif, d’équipements etc…Impossible. Ceci étant, ne touchant plus les loyers, il faudra faire des économies. Dans la période cela n’étonnera personne. LJDSG : Vous êtes d’autant plus conforté dans votre choix que vous pensez qu’une ville n’a pas à se transformer en agent immobilier ! J.R.L : On doit bien évidemment demeurer propriétaires de nos écoles, de nos équipements urbains sportifs, sociaux, de tout ce patrimoine public…entretenir tout cela est notre mission. Mais que nous entretenions des logements pour encaisser des loyers, comme un propriétaire privé investisseur, ce n’est pas de mon point de vue le travail de la Ville. Cela nous immobilise des capacités d’investissement mais aussi des personnels qui, au lieu de faire le travail à effectuer dans la ville pour le service public, doivent travailler à entretenir ces logements. Je préfère que les agents disposent de plus de temps pour travailler dans les écoles et pour le service public des Saint-Gaudinois. LJDSG : Du coup, peut-on imaginer d’autres opérations type B.EA. J.R.L : Oui… BEA, mais aussi ventes proprement dites. Je pense qu’à terme nous ne devons garder que des logements d’urgence, de solidarité. Tirer d’affaire des concitoyens qui sont en difficulté le temps de trouver une solution pérenne, me parait être du rôle de la commune. Actuellement, nous avons avec les logements de la gendarmerie 180 logements, que nous louons. Ce n’est pas notre travail... En extrapolant, si on ajoutait les sommes demandées pour entretenir la gendarmerie mobile, la cité des Gavastous, les logements de la Résidence … , à terme, on y consacrerait la plus grosse part des impôts de la ville. LJDSG : Combien faudrait-il, selon vous, conserver de logements d’urgence ? J.R.L : A voir avec les services du CIAS qui connaissent les besoins. Probablement une quinzaine de logements, accessibles aux personnes à mobilité réduite. Récemment, un de nos concitoyens a eu un A.V.C. Malgré sa réadaptation au centre de Luchon, il ne pouvait retourner chez lui, dans son appartement situé au 2ème étage. Nous avons pu solutionner son problème mais en nous débrouillant. On devrait avoir des logements disponibles pour ces situations… Nous avons aussi eu le cas d’un incendie. Il a fallu reloger la famille dans un hôtel payé par la collectivité au titre de l’urgence. Il serait bien plus raisonnable que nous ayons des logements disponibles pour faire face à ces situations. L’orientation, là comme ailleurs, c’est le service public à nos concitoyens. Rénovation du stand de tir Conseil en bref... Pool routier 2013/2014 Comme chaque année, la Ville doit inscrire ses projets de travaux dans la programmation du Conseil Général afin de pouvoir solliciter différentes subventions. Pour le pool routier 2013/2014, la Ville a décidé d’inscrire un montant de 1,1 millions d’€uros H.T. Le programme « travaux » comprend l’aménagement de deux intersections, qui seront transformées en giratoire : le carrefour de la sous-préfecture et celui de «la Croix de la Mission». Le projet détaillé de ces aménagements devrait être finalisé dans le courant du mois d’octobre. Par ailleurs, un programme d’études sera lancé : l’intersection avenue de Boulogne/boulevard des Troubadours/boulevard Cazassus ; l’aménagement de l’intersection entre la rue Lavoisier et l’avenue du Maréchal Joffre ; enfin, une opération d’urbanisation (trottoirs et réseaux) sur l’avenue François Mitterrand. Modification du P.O.S Le Plan d’Occupation des Sols (P.O.S) de la commune va être modifié en vue de l’urbanisation des secteurs à vocation économique de la Graouade et Bordebasse d’une part (en bas de la ville), et sur les Landes d’autre part (rond-point de l’autoroute). Il convient également d’harmoniser le règlement sur l’ensemble de la ZAC entre les deux communes de Saint-Gaudens et Estancarbon. U n pas de tir ouvert, cela occasionne des nuisances sonores que les riverains du stand de tir, situé à Sède, n’ont pas manqué de faire reconnaître, plainte à l’appui. Aujourd’hui, Claude Attard, président du club de tir, en sourit. Il n’y avait que deux options possibles : fermer ou rénover. Du côté de la mairie, on a bien évidemment travaillé sur l’option rénovation. Le pas de tir de 25 mètres, qui posait problème, a été entièrement revu et corrigé : une dalle de béton sur le toit, des plaques de laine de roche sur les murs et le plafond, un système unique en France de ventilation pour évacuer la fumée dégagée par les armes, une insonorisation de grande qualité ont été créés... De son côté, Les joies estivales de la piscine l’association en a profité pour investir dans un nouvel aménagement intérieur et pour créer un piège à balles. «C’est un vrai travail d’équipe» confiait d’ailleurs Claude Attard à La Dépêche du Midi. Créé en 1975, le club de tir de SaintGaudens, compte tout de même plus de 250 adhérents dont une trentaine de jeunes qui fréquentent l’école de tir. Certifiée handisport, l’association a la fierté de posséder en ses rangs une jeune championne de France, Lisa, âgée de 11 ans et amputée du bras gauche. Outre son fonctionnement associatif, le stand de tir de Saint-Gaudens accueille policiers, gendarmes, douaniers qui viennent s’entraîner sur ce site particulièrement apprécié. Et désormais extrêmement fonctionnel et sécurisé. Reste désormais à la Fédération Française de Tir d’homologuer le pas de tir. L’inauguration de ces nouvelles installations pourra alors se faire. Club de Tir Saint-Gaudinois 271, Rue des Ponts - Tél : 05 61 89 30 02 www.clubtir-stgaudinois.fr Ouvert de 14h à 17h le lundi, mercredi et samedi, et de 9h à 12h le dimanche. De nouvelles mains courantes Opération façades Les opérations façades se poursuivent en centre-ville. Initialement menées dans le cadre d’une convention ville-habitat, ces actions consistent à améliorer l’aspect esthétique de l’habitat de la commune. Une nouvelle opération, avenue de l’Isle, vient de bénéficier d’une subvention de 1467,02€ pour un montant de travaux de 2 934,03€. Plaine de jeux de Sède 4 projecteurs supplémentaires complèteront bientôt le dispositif de la plaine de jeux à Sède. La part communale de cette réalisation s’élève à 3 419€, la part gérée par le syndicat d’électricité (SDEHG) à 2 750€ et le FCTVA à 2 037€ pour un total de travaux de 8 206€. M algré un début juillet météorologiquement morose, la piscine de Saint-Gaudens a connu de belles affluences tout au long de l’été. La volonté de la Ville est de réhabiliter au mieux cet équipement qui, on le sait, accuse le poids des ans. Cet équipement de territoire dessert, on le sait aussi, l’ensemble du Saint-Gaudinois et au-delà. D’où un légitime questionnement quant à un éventuel transfert de la piscine à la Communauté. Le sujet a souvent été évoqué, tant au sein du conseil municipal de Saint-Gaudens que du conseil communautaire. Toujours est-il que cet été, du 1er juillet au 26 août, 14 223 entrées ont été comptabilisées, avec une pointe à 3217 personnes la semaine du 15 août. Une très bonne fréquentation ! F inis les gros piliers en béton d’une autre époque... Le stade Jules Ribet, avenue de l’Isle, a été doté cet été de barrières nouvelles générations, assurant la sécurité de l’aire de jeu. Un investissement de 35 000€ réalisé par la ville de Saint-Gaudens, qui a également doté de ce matériel le stade du Bugatet. Pour autant, le stade Jules Ribet n’est pas terminé puisqu’il sera bientôt procédé à un ré-engazonnement des zones situées en bordure de terrain, près des lignes de touche. Des bordures souples y seront également installées et quelques couloirs de l’ancienne piste d’athlétisme, utilisés par les scolaires, devraient être conservés et ré-ensablés. Le journal de Sept / Octobre 2012 5 DOSSIER Une nouvelle classe pour la rentrée aux Gavastous Une nouvelle salle de classe a été construite aux Gavastous. Initié en 2011, le projet s’est concrétisé moins d’un an après, suite à une large concertation avec les parents d’élèves et les équipes enseignantes. Le résultat est probant : les élèves de maternelle des Gavastous disposent désormais de locaux neufs, spacieux, fonctionnels et autonomes, qui ne sont plus couplés avec les classes élémentaires. Une volonté de la Ville d’offrir aux enfants et aux enseignants les meilleures conditions possibles. Par ailleurs, les services techniques de la Ville ont profité de l’été pour intervenir dans toutes les écoles. I Parents, enfants et enseignants découvrent la nouvelle classe maternelle l y a des rentrées plus significatives que tissement de la collectivité pour offrir le d’autres. Une rentrée des classes, on meilleur aux enfants et au corps enseile sait, c’est pour un élu l’occasion de gnant malgré l’inconnue aléatoire des ferprendre le pouls de la ville à travers celui metures de classes. Toujours est-il que les de chaque école. Aussi, Jean-Raymond préfabriqués de l’école des Gavastous ont Lépinay a pris l’excellente habitude, ac- été démolis pour permettre la construccompagné d’élus et des responsables tion d’une salle de classe consacrée aux des services municipaux concernés par le élèves de la maternelle. Un investissement sujet, d’aller d’établissement en établisse- de 350 000€ qui a permis la construction ment, à la rencontre des enseignants, des d’une salle de classe, d’un dortoir, d’une parents d’élèves et des enfants, de vérifier salle d’éveil et d’activités, de sanitaires, les travaux effectués durant l’été, d’appor- d’une salle de rangement et d’un préter une solution rapide à ce qui peut être au, soit une surface utile de 250m2. Une encore amélioré. Cette année, la rentrée construction emblématique qui ne doit des classes avait une saveur particulière pas faire oublier l’intervention estivale des car c’est un nouveau bâtiment différents corps de métiers un vrai travail des services techniques de qui a été construit à l’école des Gavastous; et c’est toujours un de concertation la ville (peintres, plombiers, événement pour une municimaçons, serruriers, charpalité que de construire une entre élus, parents pentiers...) qui profitent des structure pour ses plus jeunes et enseignants» grandes vacances pour enconcitoyens. Jean-Raymond tretenir les écoles de la ville. Lépinay a donc rencontré des parents et Au Pilat, aux Caussades, à la Résidence, des enfants à la fois étonnés et ravis, qui aux Olympiades, il a été question d’imn’ont pas manqué de lui affirmer leur sa- plantation de nouveau mobilier urbain tisfaction, à l’école des Gavastous. «C’est (bancs, poubelles, jeux...), de goudronl’exemple type d’un vrai travail de concerta- nage de cour, d’aménagement paysager, tion entre les élus, les parents d’élèves et les de réfection de toilettes, de pose de grilles enseignants» se félicite Stephan Précigout, d’aération, de travaux de peintures et premier adjoint au maire. «Nous avons eu d’électricité, de pose de tableaux, de remune demande, en 2011, pour dissocier les placement de menuiseries, de traçages de élèves de la maternelle et de l’élémentaire. petits terrains de sport... L’entretien, c’est Un an plus tard, voilà le résultat». Le résul- un éternel recommencement ! tat ? Un acte fort qui témoigne de l’inves- « Volonté et concertation Yannick Bompart, Laurence Payrau et Arnaud Dulac ont fait la rentrée des classes en compagnie de Jean-Raymond Lépinay C ’est une volonté de donner les moyens aux enseignants de travailler dans les meilleures conditions et d’offrir aux enfants le meilleur environnement possible». C’est ainsi que Stephan Précigout, 1er adjoint et Noëlle Toulouse, conseillère municipale en charge des affaires scolaires, résument l’action de la Ville de Saint-Gaudens en matière scolaire. «Un choix volontariste» poursuit Stephan Précigout qui se félicite encore, comme vous avez pu le lire ci- contre, de la construction d’une nouvelle salle de classe aux Gavastous, ainsi que de tous les aménagements, qui sont peut-être moins visibles, qu’effectuent les services techniques de la Ville dans les écoles, notamment en terme de mise en sécurité des établissements. Mais il insiste aussi sur d’autres points extrêmement importants qui mettent en lumière cette volonté municipale. Depuis 2008, chaque école a été dotée de matériel informatique, 40 000€ ont été investis. Les manuels scolaires, qui dataient parfois de…fort longtemps, ont été renouvelés peu à peu. Cette année, chaque école a La rentrée scolaire en chiffres été équipée de photocopieurs modernes, facilitant le travail pédagogique des instituteurs. Toutes les écoles bénéficient, pour leurs sorties pédagogiques, d’une prise en charge à 100% par la Ville de leurs transports sur le territoire de la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois, et de 50% en dehors de ce périmètre. Chaque école bénéficie à titre gracieux d’un spectacle au théâtre Jean Marmignon, afin de favoriser l’accès à la culture. Un accompagnement régulier est effectué par des éducateurs sportifs de la Ville. Enfin, les élus de la Ville siègent dans les conseils d’école, dans un rôle d’écoute et afin de pouvoir recueillir les doléances des parents d’élèves ou des enseignants. «C’est notre méthode. Volonté, mais aussi concertation. Nous sommes participants sur le dossier de l’école» conclut Stephan Précigout. Les effectifs Caussades élémentaires 165 Caussades maternelle 66 Gavastous élémentaire 37 Gavastous maternelle 25 Olympiades 28 Pilat élémentaire 208 Pilat maternelle 136 Résidence élémentaire 107 Résidence maternelle 70 Total écoles publiques 842 Sainte-Thérèse élémentaire 228 Sainte-Thérèse maternel 117 Total1187 4 élèves supplémentaires dans les effectifs des écoles publiques de la ville par rapport à la rentrée 2011, mais une classe en moins au Pilat... C’est ainsi qu’il est possible de résumer, chiffres à l’appui, la rentrée scolaire dans les écoles de SaintGaudens. La fermeture d’une classe à l’école élémentaire du Pilat a été prise par l’inspection académique très en amont, selon une Visite à l’école des Caussades logique purement comptable, qui prime sur la logique de service public d’éducation. Les écoles publiques de la ville comptent à ce jour 842 élèves ; l’école privée de SainteThérèse compte 345 d’écoliers. Au total, ce sont1187 élèves qui ont effectué leur rentrée scolaire dans les différents établissements maternels et primaires de la Ville. Le journal de Sept / Octobre 2012 7 travaux Améliorer la ville Un giratoire aux Caussades C’était un endroit à la fois accidentogène (de nombreux refus de priorité étaient constatés) et générateur de petits embouteillages aux heures de pointe. La réalisation d’un giratoire aux Caussades, à l’intersection de la rue des Caussades, du chemin de la Hount Barrade, du boulevard d’Encore, de la rue Michelet et de la rue Schweitzer permet désormais un écoulement normal des véhicules et donc, une meilleure fluidité du trafic. Une voie d’insertion en galets, voulue par le Conseil Général, a également été réalisée. Coût des travaux : 177 000€. Bientôt deux nouveaux giratoires Si la circulation s’est considérablement fluidifiée sur du boulevard de Gaulle le long de la traversée de la ville, il reste néanmoins deux points noirs, deux verrous à faire sauter : les feux tricolores de la croix de la Mission, à l’intersection du boulevard Pasteur, des avenues Foch, Joffre et Azémar et de la rue Victor-Hugo ; et l’intersection de la sous-préfecture. Les études ont été engagées et les sommes pour la réalisation de ces nouveaux aménagements inscrites au pool routier. Les travaux sont programmés pour être effectués en 2013. L’avenue Anselme Arrieu refaite Les travaux de l’Avenue Anselme Arrieu sont terminés depuis le début de l’été. A en croire les utilisateurs et les riverains, tout le monde est ravi de cette réalisation particulièrement attendue : l’avenue Anselme Arrieu, disons-le, était dans un état déplorable. «Nous avons mangé de la poussière, mais ça valait le coup» a d’ailleurs commenté Arlette Baux lors d’un récent conseil municipal. Les réseaux ont été repris, les lignes électriques enterrées, de nouveaux enrobés effectués et des trottoirs, plus larges qu’auparavant, réalisés. «Ce chantier a été réalisé en concertation avec les divers utilisateurs de l’avenue et le principe est celui du partage de l’espace» explique Michel Sibra, adjoint à l’urbanisme. Cette réalisation, testée sur site par les pensionnaires du centre André Mathis, respecte la charte de l’accessibilité. Coût des travaux : 750 000€. Avenue François Mitterrand Chemin des Carrelous Le chemin des Carrelous, dans le quartier de la Hount Barrade, bénéficiera lui aussi d’un lifting. Là aussi, le principe de partage de la voirie entre ses différents utilisateurs, automobilistes, piétons et cyclistes a été retenu. Le fossé sera supprimé afin de permettre l’élargissement de la voie et une sente piétonne sécurisée devrait voir le jour. La réfection de l’avenue François Mitterrand est elle aussi inscrite au pool routier 2013/2014. Il convient, auparavant, d’effectuer les études préalables nécessaires, programmées en 2013. L’ensemble du réseau pluvial de l’avenue sera à reprendre en fonction des largeurs de voirie et de trottoirs qui seront retenues ; l’un ne peut aller sans l’autre, il convient de tout mettre en accord. Les travaux se feront en 2014. Plan de circulation Depuis cet été, un nouveau plan de circulation est en vigueur à SaintGaudens. Le principe en est simple : le but était de supprimer les feux tricolores du boulevard de Gaulle afin de les transformer en feux clignotants. La fluidité de la circulation s’en ressent fortement, ici aussi, les avis des utilisateurs sont excellents. Les piétons qui souhaitent traverser l’avenue ont la possibilité, par le biais de boutons poussoirs, d’appeler le feu rouge le temps qu’ils traversent. Cette transformation a impliqué, pour des raisons de sécurité, l’interdiction aux véhicules de traverser le boulevard. Aussi, les sens de circulation de la rue Voltaire (désormais « sortante ») et de la rue des Compagnons du Tour de France (désormais « entrante ») ont dû être inversés, de même que la portion de la rue de la République qui relie ces deux artères. De tels changements entraînent toujours une période de réadaptation en raison des vieilles habitudes de circulation prises par chacun, mais ces inversions ont été dans l’ensemble bien accueillies et n’ont pas posé de problèmes majeurs. Le dispositif sera complété par des aménagements de la sortie de la rue Voltaire sur le boulevard de Gaulle et de la sortie de la rue de la République sur le boulevard Pasteur. Enfin, un nouveau système de stationnement se met peu à peu en place en centre-ville , avec des durées de stationnement variant selon l’endroit (arrêt minute, 45 minutes et une heure trente). Des panneaux définitifs remplaceront les panneaux provisoires qui ont été posés et qui scelleront le dispositif qui, à l’usage, pourrait évoluer ces prochaines semaines sur le pourtour du Palais de Justice. ZOOM Rue du commerce Prépa au concours d’orthophonie En créant sa deuxième structure de soutien scolaire et de cours particuliers, «Cap Etudes 31», Nathalie Gavarini ne se doutait certainement pas qu’elle allait proposer une formation aux concours d’orthophonie. Si les enfants dyslexiques trouvaient une réponse adaptée à leur problème avec des enseignants formés à ce trouble spécifique qu’ont connu des personnes telles que Benjamin Franklin, Pablo Picasso ou Albert Einstein, Natahlie Gavarini s’est aperçu que le Comminges manquait cruellement d’orthophonistes. D’où son idée de préparation à ces concours par le biais de deux formules distinctes : à l’année sur un planning hebdomadaire de 30h30 d’octobre à mai ; soit en stage, c’est-à-dire en formule concentrée, lors des vacances de Noël et/ou de février. Les études d’orthophonie sont accessibles sur concours de niveau bac et sont longues de 4 années ; il existe 16 écoles en France dont une à Toulouse. Cap Etudes 31 / C2FA – 1 bis boulevard Bepmale du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h30 Tel : 05 61 95 35 47 ou 06 83 36 64 90 - [email protected] Artisan bijoutier joaillier Un métier de passion. Difficile de résumer de manière plus concise, plus concrète aussi, l’activité professionnelle de Martine de Pizzol. Une passion née auprès de son père, horloger à Boulogne sur Gesse, avec qui elle travaillait depuis 1983. Aujourd’hui, Martine a choisi de s’installer, il y a tout juste un an, à Saint-Gaudens, dans un petit local de 55m2 et d’y créer son atelier de réparation, de transformation et de fabrication en bijouterie. Elle est artisan bijoutier joaillier. «Venir à Saint-Gaudens est un choix, la situation du local, ouvert sur la place Jean-Jaurès est idéale» sourit-elle. Là, sur son établi installé dans un piano demi-queue, elle crée, répare, transforme des bijoux, souvent avec de l’or amené par ses clients, mais répare aussi des objets pour le compte de bijoutiers qui sollicitent son talent. Alors, l’atelier est-il amené à s’enrichir d’un espace de vente ? Martine y pense mais chaque chose en son temps. Peut-être un jour… Martine de Pizzol – 14 place Jean-Jaurès – Tel : 05 61 79 61 64 Mutualité Française Le Ti Punch C’est quasiment une figure locale. Jo Agbani Bassirou –appelez le simplement Jo- est arrivé à Saint-Gaudens en 1982 «pendant la Coupe du Monde de football». Depuis, il a travaillé avec bonheur dans plusieurs établissements, aux Cèdres, à la Rapière et depuis 1988 au Français. Aujourd’hui, depuis le mois d’avril 2011, Jo a choisi de voler de ses propres ailes et d’ouvrir le Ti Punch, un bar rhumerie de nuit, généralement ouvert à partir de 17h ou 18h selon les jours, et où il organise fréquemment des soirées DJ. «Je n’avais pas envie de finir serveur à la retraite. Tenir un établissement en gérance, c’est plus de responsabilité mais aussi plus de liberté» sourit ce Franco-Togolais originaire de Sokodé, qu’il a fallu étroitement protéger lors de la Coupe du Monde de football 2006 et d’un certain France/Togo. Si si… Mais c’est normal ! Parce que Jo, on ne peut que l’apprécier !! Le Ti Punch – 2 avenue François Mitterrand Tel : 05 61 88 24 30 Un nouveau local. En raison des travaux de la future médiathèque, c’est ce que recherchaient les responsables de la Mutualité Française, dont l’officine était jusque là située square Saint-Jean depuis 1974. Elle y a d’abord développé une activité dentaire, avant de se lancer dans l’optique et l’audition. Désormais, l’enseigne bien connue est implantée rue de la République, dans un local vaste, en pleine lumière, un ancien magasin de vente de vêtements «qui nous donne une meilleure visibilité au cœur de la ville» comme l’affirmait Elvire de Almeida Loubière, présidente de la Mutualité Française Haute-Garonne lors de l’inauguration. Ce qui permet également au magasin d’optique et à celui d’audition d’être réunis. «Il s’agit d’une volonté de maillage du territoire avec la même exigence de service et de qualité en zone rurale qu’en zone urbaine» poursuivait la présidente. Ce que n’ont pas manqué de saluer Jean-Raymond Lépinay, maire de Saint-Gaudens et Carole Delga, députée du Comminges. Mutualité Française - 39 Rue de la République OPTIQUE : du lundi au samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h - Tél 05 61 89 68 13 AUDITION : mardi et jeudi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 - Tél 05 61 94 94 73 Le journal de Sept / Octobre 2012 9 VILLE A VIVRE Saison culturelle : le fil conducteur des grandes auteurs Catherine Mouniélou-Auban et Philippe Saunier-Borrell C atherine Mouniélou-Auban est rompue à l’exercice. Septembre est toujours synonyme de rentrée culturelle et de présentation de la saison à venir, avec la sortie du programme officiel du théâtre Jean-Marmignon et de quelques spectacles délocalisés en divers lieux de la ville. C’est d’ailleurs le Royal de Luxe qui a ouvert le bal de cette saison, durant 3 jours, sur la place du Pilat avec le succès que l’on sait (lire par ailleurs). Mais au-delà de cette entrée en matière prestigieuse, l’adjointe à la culture, accompagnée pour l’occasion par Philippe Saunier-Borrell, co-directeur de Pronomade(s) en Haute-Garonne, a tenu à préciser les fils conducteurs de cette programmation 2012/2013, dans un théâtre Jean-Marmignon qui a su trouver sa place entre les propositions culturelles Toulousaines et Tarbaises. Un fil conducteur évident : la littérature, les grands textes et les auteurs. Victor Hugo, Zola, Zweig, Shakespeare ou Choderlos de Laclos et ses « liaisons dangereuses » rythmeront la série de 31 spectacles vivants qui composent la programmation saint-gaudinoise. Laquelle se veut par ailleurs parfaitement éclectique. En effet, la théâtre Jean-Marmignon accueillera des spectacles de chanson française (Ni vu ni connu, Charles Berling...), de jazz (Kenny Werner, Fabien Mary Quartet...), de danse (Black’n blues, David Rolland, Caterina et Carlotta Sagna ...), d’humour (le retour d’Ary Abittan...), de cirque (Théâtre Luzzi), de spectacles pour jeune public (Pars de là, la pelle du large, battement d’elles, Pupella-Nogues...), d’expositions (Atelier d’Art, passe à ton voisin, Amnesty, Catherine Capdepon, O n ne l’avait plus vu à SaintGaudens depuis « les petits contes nègres», en 2000. Parce que ses apparitions sont somme toute assez rares, la venue du Royal de Luxe revêt toujours un caractère d’événement, de rendez-vous exceptionnel. Pour sa rentrée de septembre et en collaboration avec la ville de Saint-Gaudens, «Pronomade(s) en Haute-Garonne» a choisi de programmer le Royal de Luxe à Saint-Gaudens, à l’occasion des fêtes de la Ville. 3 représen- Théâtre Jean Marmignon 3 place Hippolyte Ducos 05 61 95 57 87 / [email protected] Du 22 septembre au 6 octobre Exposition de l’Atelier d’art Jeudi 27 septembre 21h - théâtre - Théâtre du grenier «Frida» par la Cie Nine Samedi 6 octobre 21h – chanson française «J’tembrouille» Ni vi ni connu en concert Du 13 au 27 octobre Exposition «Passe à ton voisin» Vendredi 19 octobre 21h - jazz Kenny Werner all-star Quintet feat David Sanchez et Randy Brecker A ne pas manquer, Charles Berling le 27 novembre Claude Corman, Dominique Boucher...), de conférences, de travail avec les associations, de partenariat, tout en continuant ses collaborations avec Pronomade(s) en Haute-Garonne, Clap, Virtuacité, le cinéma Le Régent, la chapelle Saint-Jacques, le salon de la B.D, les écoles de la ville (des spectacles leur sont offerts)... Sans oublier les propositions émanant de Plug In, la scène des musiques actuelles et des cultures alternatives, qui s’est installée aux anciens haras. Vraiment, il y en a pour tout le monde ! Un far west Royal ! 4000 personnes en 3 jours pour le Royal de Luxe Programme tations hors-normes d’un spectacle horsnorme « Rue de la Chute », d’un far west revisité à la sauce Jean-Luc Courcoult, loufoque et carnassier. Comme le patron de la troupe Nantaise le disait dans les colonnes de La Dépêche du Midi, «il faut savoir rester enfant» et le far-west que l’on s’imagine, son propre far west, est celui qui vit toujours en nous depuis nos rêves d’enfants. Même Brel en avait fait un film pour évoquer son enfance... Jean-Luc Courcoult présente donc son propre far west en inventant une nouvelle légende. «Par chance, on ne maîtrise pas les réactions» aime t-il aussi à répéter. C’est tout le charme du spectacle vivant, et plus précisément du théâtre de rue. «Rue de la chute» n’a pas laissé insensible et c’est tant mieux. A Saint-Gaudens, plus de 4000 personnes ont pu juger sur pièce. Et n’ont pas sorti les plumes et le goudron. C’est plutôt bon signe !!! Mercredi 24 octobre 21h – théâtre - Cie Anthéa Sogno «Victor Hugo, mon amour» Du 10 au 24 novembre Exposition Amnesty International, 50 ans de combats en affiches Jeudi 15 novembre 21h – danse - Cie I.D .A Mark Tompkins Black’n blues a minstrel show Samedi 24 novembre 21h – théâtre jeune public - Cie Philippe Genty «La pelle du large» Vendredi 27 novembre 21h – chanson - «Jeune chanteur» Charles Berling Du 30 novembre au 22 décembre Exposition «Plein air» - Catherine Capdepon Vendredi 7 décembre 21h – théâtre Ancrage Productions en accord avec ACTE «J’accuse !» Mercredi 19 décembre 21h – théâtre jeune public - Cie Tara théâtre «Pars de là !» Plug In Scène de musiques actuelles et cultures alternatives. Salle des haras, rue Lavoisier 05 62 00 28 43 Samedi 17 novembre Scène découverte - Tremplin Plug In Samedi 8 décembre « Rock’n Soup » - Le Père Noël est un rockeur (M.J.C du Saint-Gaudinois) Carnet de notes Salon du chocolat Bras ou pas bras, il y aura du chocolat, et il y en aura pour tout le monde ! Parce que tout le monde aime le chocolat, et il n’y a surtout pas d’âge pour cela. Pour la 6ème fois, le Kiwanis Comminges organise le salon du chocolat qui se tiendra à Saint-Gaudens les 20 et 21 octobre. Une quinzaine d’exposants, chocolatiers ou de métiers tournant bien évidemment autour du sujet, se retrouveront, comme à l’accoutumée, sous l’ancienne halle aux grains. A noter, cette année, l’organisation d’un concours de dessins pour lequel les écoles maternelles et primaires de la ville ont été sollicitées. Les dessins seront bien évidemment exposés les deux jours du salon et un jury désignera les vainqueurs (peut-être gagneront-ils une médaille en chocolat !). Le groupe philanthropique des Kiwanis, présidé cette année par Jean-Claude Lorenzi, utilisera les bénéfices dégagés par cette manifestation pour une action en faveur d’un enfant commingeois handicapé. L’an dernier, les bénéfices ont permis l’achat d’un monitoring néonatal, offert à la maternité de l’hôpital de Saint-Gaudens. Carnet de Bals Expo photo La programmation de bals et de thés dansants de la ville de Saint-Gaudens se poursuit. Avec une nouveauté cette année : tout se déroulera (exception faite du bal du Muguet et de la nuit dansante du Réveillon) dans une salle du Belvédère spécialement dédiée à la danse, avec un plancher spécifique qui a été posé. Bals musette, 21h, 8€ Samedi 20 octobre Yvan Louis Samedi 17 novembre Paris Guinguette Lundi 31 décembre Nuit dansante avec Alain Carrère (Parc des Expositions) Thés dansants, 15h, 6€ Dimanche 14 octobre Gérard Luc Dimanche 25 novembre Top Musette Dimanche 9 décembre Les copains du musette © Jérémy Ségura L’Office de Tourisme du Saint-Gaudinois abrite une galerie photo, ouverte tout au long de l’année, qui propose des expositions gratuites. Au programme de cette fin d’année, le retour aux expositions du ciné photo-club ainsi que deux nouveaux artistes, qui exposent à l’Office pour la première fois. Du 2 au 30 octobre «Les couleurs de la vie» de Jérémy Ségura Du 5 novembre au 6 décembre «Rythmes urbains » de Vanessa Westrelin TRIAL Forum 200 choristes au centre culturel du Pilat L’ensemble vocal du Comminges, présidé par Jean-Claude Laprade, organise un grand concert qui réunira le 13 octobre au centre culturel du Pilat de , plus de 200 choristes issus du grand Sud-Ouest. Ce chœur, accompagné par l’orchestre à cordes d’Ariège, interprètera une œuvre majeure de Giacomo Puccini, « la messa di Gloria », sous la direction de Christian Nadalet. La Ville de Saint-Gaudens et la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois sont partenaires de cet événement. Réservations Office de Tourisme du Saint-Gaudinois 05 61 94 77 61 La semaine de l’emploi Le pôle emploi de Saint-Gaudens organise, dans le cadre de la semaine de l’emploi, le forum de l’emploi du Comminges. Cela se passera le mardi 23 octobre, de 9h à 13h, dans la salle du Belvédère, à Saint-Gaudens. La ville de Saint-Gaudens est partenaire de cet événement. Et comme il est précisé sur l’affiche, «n’oubliez pas vos C.V». La journée des associations Il se déroule traditionnellement à la rentrée... Mais pour cause de Pyrénéennes, le Forum des associations se tiendra un peu plus tard, le dimanche 7 octobre. Quelques 116 associations (il y en avait 111 l’an dernier) ont répondu à l’invitation de Katia Montoloix, conseillère municipale en charge des associations, et présenteront sur le site du parc des expositions du Comminges, leurs différentes activités. Des petits nouveaux aussi comme UFC Que Choisir, Omalia (SaintMarcet), l’Ordre National du Mérite, la Croix Rouge, les Jardins du Comminges, Horizons musicaux, Gospel 31, Grandir Ensemble, Emmaüs, les Anciens Elèves de SainteThérèse... A noter également la présence d’un grand village sportif avec un parcours spécifique pour les enfants, encadré par les moniteurs de la Mairie. La restauration sera cette année assurée par le Stade SaintGaudinois XV. Des navettes, mises à disposition par la CCSG, feront le trajet entre la Ville et le Parc des Expos avec des arrêts à Pégot, à la Poste et au camping. Trial indoor et open free dans les rues C’est décidé ! Le Parc des Expositions du Comminges accueillera de nouveau un trial indoor : ce sera le samedi 13 octobre. Le dernier trial indoor remonte à l’hiver 2010. L’an dernier, une épreuve VTT Open free dans les rues de Saint-Gaudens avait été organisée. Cette année, les deux seront couplés ! En effet, sous l’habile houlette de Bernard Estripeau, le pape de l’organisation de trials indoors, une grande journée trial VTT et moto sera proposée. L’après-midi, les rues de Saint-Gaudens seront livrées à l’ingéniosité et au talent des trialistes VTT pour un Open free de toute beauté. Le soir, le traditionnel trial indoor VTT et moto fera la part belle au spectaculaire et à l’apparemment impossible. Passer de rocher en rocher, de tronc en palettes, juché sur son engin et sans poser le pied à terre : tel est le défi qui sera relevé par les meilleurs pilotes du monde, parmi lesquels on annonce déjà la présence de Takahisa Fujinami, le japonais N°3 mondial ou encore le grand espoir Français Steven Coquelin. Le journal de Sept / Octobre 2012 11 sOLIDARITES Le renforcement des missions de la Police Municipale Une présence appréciée pour sécuriser la sortie des établissements scolaires Après la construction de locaux parfaitement identifiés au coeur de la ville, l’équipe de la Police Municipale se trouve également confortée dans ses missions. Elle sera bientôt équipée d’armes de défense. Une convention doit être prochainement signée avec la Police Nationale pour un partage des tâches clairement énoncé. Davantage de proximité, de prévention mais aussi de présence sur le terrain. Par ailleurs, des caméras de vidéo protection seront prochainement installées. Une réflexion est menée sur les lieux d’implantation. S aint-Gaudens n’échappe pas à la règle : les gens connaissent un sentiment d’insécurité. Et même si celuici ne correspond pas toujours à la réalité, ce sentiment est bel et bien présent et il est difficile de s’en détacher. «Il est donc important que la police municipale soit plus présente» affirmait d’ailleurs récemment Jean-Raymond Lépinay. Une présence plus visible par le biais de davantage de patrouilles, dans un souci de prévention et de proximité, un peu comme sont assimi- lés les bobbies Anglais au sein de leur po- été renforcé par l’arrivée d’un Agent de pulation. Mais en relation avec les services Surveillance de la Voie Publique (A.S.V.P), d’Etat, la Ville travaille également à une ancien médiateur urbain, ainsi que par un convention de coordination entre la Police nouveau policier municipal dont l’arrivée Municipale et la Police Nationale. Un par- anticipe un prochain départ à la retraite. tage des tâches qui s’effectue pourtant na- Le but est de toujours renforcer la surveilturellement sur le terrain dans la sécurisa- lance sur les manifestations municipales, tion et l’encadrement des manifestations. avec l’aide ponctuelle d’équipes de sécuPour autant, les missions des deux polices rité privée : cela fait partie intégrante du sont bien distinctes. Le maintien de l’ordre dispositif. De nouveaux locaux, visibles revient évidemment à la Police Nationale. et implantés au cœur de la ville, ont été Les missions de la Police Municipale construits. Enfin, il est à l’étude le pasconsistent à assurer la tranquilsage du régime d’astreinte de lité publique, le contrôle du la Police Municipale au régime Assurer stationnement, la surveillance d’ouverture le samedi. des abords des établissements la tranquillité Dernier point, la sécurisation de scolaires, l’engagement sur publique» certains lieux publics par l’intertoutes les manifestations de la médiaire de vidéo-protection. commune, le traitement des incivilités sur L’implantation des caméras dans certaines la voie publique... rues et parkings, qui est imminente, est à Pour aider les agents de la Police déterminer avec l’expertise de la Police Municipale dans leur tâche, plusieurs me- Nationale. Il s’agit d’un dispositif relevant sures ont été prises. Tout d’abord, d’ici la des libertés publiques et de ses procéfin de l’année, ils seront équipés d’armes dures, ce qui explique que ce déploiement de défense, bâton et bombe lacrymogène, ne se fasse pas du jour au lendemain. Si voire de menottes. «C’est important, que ce le but premier de leur présence est de soit pour l’image qu’ils renvoient à la popula- dissuader les mauvaises intentions, l’utilition, mais aussi pour leur dignité dans leurs sation des images est extrêmement réglemissions, pour le respect qu’ils doivent sus- mentée. C’est seulement dans le cadre de citer» note pour sa part Yannick Bompart, demandes du Procureur de la République Directeur Général des Services. Le ser- que ces images sont confiées à la Justice et vice de la Police Municipale a également à la Police Nationale. « Les vacances de St Go Sports Perfectionnement BAFA O n s’en serait douté, ils en sont revenus enchantés. Une cinquantaine de jeunes saint-gaudinois âgés de 9 à 17 ans ont pu participer aux vacances sportives proposées par le dispositif “St Go Sports”, conjointement mis en place par la Ville de Saint-Gaudens et la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois. La joyeuse troupe a pris la direction de SainteEnimie, près de Mande dans la Lozère, pour une semaine d’activités ludiques et actives, pour ne pas dire dynamiques, en plein mois d’août. Au programme, kayak dans les gorges du Tarn, spéléo, escalade, tyrolienne, tir à l’arc, descente VTT, VTT trial, randonnée pédestre, journée multi-activités. Le tout en passant la nuit à la fraîche sous des marabouts... Les jeunes saint-gaudinois étaient encadrés par des agents de la ville de SaintGaudens mais aussi par des intervenants sportifs diplômés d’Etat pour la pratique de certaines activités. De quoi reprendre le chemin du collège et du lycée régénérés !!! La CCSG propose un stage de perfectionnement BAFA qui se déroulera, du 29 octobre au 3 novembre, sur le site de l’école des Caussades, à Saint-Gaudens. 30 places sont disponibles pour ce stage dont le thème tournera autour des grands jeux et de l‘accueil des enfants handicapés en accueils collectifs à caractère éducatifs de mineurs. Le prix est de 290€, des aides sont possibles auprès de divers organismes. Renseignements auprès du Pôle Enfance/Jeunesse de la CCSG, rue Victor Hugo à Saint-Gaudens Tel : 05 82 59 00 04. Mail : [email protected] Les tarifs des jardins familiaux De nouveaux médiateurs urbains Mis en place le 1er janvier 2010, le service des médiateurs urbains, placé sous la double égide de Brigitte De Larrard, adjointe aux solidarités et de Laure Vigneaux, directrice de la communication, est une vraie réussite. Leur mission consiste à assurer une veille des espaces publics, à faciliter les usages de la cité, à participer au diagnostic de dysfonctionnement, à dialoguer et orienter, à aider à la résolution de problèmes, à être une interface entre les publics et les services municipaux. Ce service est désormais composé de 7 personnes. Si Angélique Lafon (28 ans), fait presque figure de matriarche, 6 autres jeunes personnes ont été embauchées sous forme de CAE : Emilie Potola (18 ans), Yoan Pagès (21 ans), Tony Dessaint (23 ans), Anthony Delaurier (24 ans), Renaud Clesse (25 ans) et Boris Carrere (29 ans). Bientôt une piste de BMX Ce sont les utilisateurs qui le disent : le skate park, créé par la Ville en contrebas du boulevard des Pyrénées, est un véritable succès. Les jeunes artistes de la planche à roulettes s’adonnent à leur passion en toute quiétude, en utilisant un équipement qu’ils jugent idéal. Fort de ce constat, et comme promis, le dispositif sera amené à être complété. En effet, entre le skate park et le stade du Bugatet, une piste de BMX est en cours de création, avec bosses et virages adéquats. La piste de BMX faite, un nouvel équipement sera créé dans la foulée : il s’agit d’un city park, c’est-à-dire d’un petit terrain de jeux où il sera possible de pratiquer le foot, le hand, le basket… Pour terminer sur le sujet, des jeux d’enfants seront positionnés en centre-ville ; la Ville cherche les lieux les mieux adaptés en termes de proximité et de sécurité. Les jardins familiaux de la rue des Fontaines, créés par la Ville de Saint-Gaudens au printemps, sont un succès. 27 parcelles de 100m2 chacune sont mis à la disposition de ceux qui désirent avoir un jardin. Un dur labeur a consisté à quelque peu défricher les lieux et faire un sort aux mauvaises herbes pour tracer des sillons rectilignes où poussent désormais tomates, salades, aubergines, melons, courgettes, haricots. De ci de là poussent même quelques fleurs, histoire d’égayer ces lieux qui ont désormais totalement changé de physionomie. Des récupérateurs d’eau ainsi que des cabanes ont été installées pour que chacun abrite son matériel de jardinage. Restait au conseil municipal à fixer les tarifs annuels de location de ces parcelles, sur la base du quotient familial. C’est ce qui a été fait lors du conseil du 27 août. Selon le quotient familial, les parcelles coûtent 12€, 48€ ou 96€ par an. Renseignements auprès du pôle réglementation, place Saint-Jean 05 61 94 78 87 Le journal de Sept / Octobre 2012 13 LIBRE expression Majorité La trêve estivale a été de courte durée pour notre équipe majoritaire qui s’était fixée un programme de devoirs d’été très dense. Le maire a été actif et a saisi : madame la ministre des affaires sociales et de la santé pour l’informer de la situation de l’hôpital en insistant sur la nécessité d’engager au plus tôt les travaux de modernisation du site unique ; madame la ministre de la justice dans l’espoir de redonner vie à notre Tribunal condamné, avec la brutalité qu’on sait, par la réforme judiciaire de Nicolas Sarkozy ; monsieur le ministre de l’économie et des finances pour évoquer le sujet récurrent des emprunts toxiques. C’est ce dernier point qui a conduit à la décision de céder par bail emphytéotique administratif la gendarmerie mobile à une filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations pour retrouver des marges de manœuvre financières et rendre aux saint-gaudinois les services qu’ils sont en droit d’attendre de la collectivité, une décision de gestion et de bon sens. Comble de l’ironie, la minorité municipale a lancé une polémique sur le sujet, se refusant à reconnaître les erreurs de gestion de la précédente municipalité. Nous prenons les décisions que nous devons prendre, compte tenu de l’héritage que nous ont légué nos prédécesseurs. C’est bien ça la réalité... Notre volonté clairement affichée depuis le début du mandat, c’est de réaliser les projets que nous nous sommes engagés à conduire quand bien même le contexte difficile nous conduit à modifier certaines orientations et à rechercher systématiquement les solutions les plus économiques. C’est bien là-aussi le rôle de l’élu que de savoir s’adapter aux changements provoqués par cette crise mondiale que nous endurons. Pour autant, et c’est tout à notre honneur, le programme de campagne sur lequel nous avons été élus connaît un taux de réalisation tout à fait exemplaire. Ça aussi, c’est la réalité... Rémy Lahore Président du groupe majoritaire Minorités Les vacances se terminent. Normal ! La crise est toujours là. Normal ! L’essence s’envole. Normal ! Les impôts seront de plus en plus élevés. Normal ! Les plans sociaux se succèdent : «Normal ! » Dans ce Monde où le « Normal» fait figure de consensuel et d’aboutissement politique. Dans ce Monde où il est «Normal» que la vie soit de plus en dure pour nos concitoyens… puisque l’empathie fait lieu de réponse plutôt que la lutte pour le «Mieux». Alors il est «Normal» de vous annoncer que notre ville est des plus «normales » ! Ainsi pour bien coller à cet état de l’Être «Normal», la majorité municipale qui fait partie du Monde du «Normal» s’est prononcée pour la vente de la jouissance de biens communaux au profit d’un gain immédiat et au détriment des générations futures – après eux le Déluge !!! Les huit élus de la minorité municipale qui, au passage, représentent près de la moitié des électeurs ont un droit, non plus normal mais légal, d’expression sur ce journal. Ils ont souhaité pouvoir aussi, sur le quotidien local et de manière non polémique, donner leur position sur ce choix de cession. A ce jour, rien n’a été publié sur le journal de la Démocratie. «Normal ou pas» ? De mauvais esprits, et c’est Normal, pourraient penser que ce quotidien est «sous contrôle». ? Peu nous importe car nos concitoyens, dans leur large majorité, ont d’autres moyens pour apprécier la gestion municipale actuelle que la lecture d’informations partiales ou sélectives. Martine Rieu-Griffe Bernard Darrees Sylvie Icart-Barat Joël Guillermin Arlette Baux Pierre Jammes Josette Cazes Huguette Rives Antichan Boulogne Beauchalot et Villeneuve créent une maison de retraite. Pourquoi la politique du maire n’a pas permis de développer un tel projet ? Je propose de réinitier une politique créatrice d’emploi et de bien être. Eric Heuillet (PRG) REPERTOIRE Numéros utiles Espace St-Jean Mairie Rue de Goumetx BP 163 / 31806 Saint-Gaudens du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 Standard : Ecoles Tél : 05.61.94.78.00 Fax : 05.61.94.78.78 site internet : www.stgo.fr Direction Générale des Services : 05.61.94.78.24 Secrétariat Maire et élus : 05.61.94.78.25 Etat Civil : 05.61.94.78.02 Cimetières : 05.61.94.78.15 Affaires scolaires : 05.61.94.78.81 Communication : 05.62.00.74.72 Ressources Humaines : 05.61.94.78.94 05.61.94.78.37 Achats / marchés publics : 05.61.94.78.06 Affaires Générales : 05.61.94.78.04 Police municipale : 05.61.89.91.85 Finances/ comptabilité : CTM (Centre Technique Municipal) 05.61.94.20.22 Salles et Matériel : 05.61.94.20.35 Voirie : 05.62.00.39.81 Standard : Pôle réglementation : 05.61.94.78.87 Bureau d’études : 05.61.94.78.56 Urbanisme : 05.61.94.78.90 Rue de la République Culture : 05.62.00.28.32 Sports : 05.62.00.28.28 Autres services Animations : 05.61.79.99.65 Bibliothèque municipale : 05.62.00.19.72 Théâtre Jean Marmignon : 05.61.95.57.87 Musée municipal : 05.61.89.05.42 Résidence de création Les Haras : 05.61.89.02.63 Maison des Associations : 05.62.00.19.52 Camping du Belvédère : 05.62.00.19.03 Piscine municipale : 05.62.00.16.25 Stade Jules Ribet : 05.62.00.12.58 Gymnase Jacques Ferjoux : 05.61.79.10.68 Dojo : 05.61.89.65.61 05.61.89.11.32 Complexe sportif de Sède : 05.62.00.17.06 Abattoir : 05.62.00.38.34 Gymnase du Pilat : Ecole des Caussades : - Maternelle : 05.62.00.16.31 - Elémentaire : 05.62.00.16.12 Ecole Maternelle 05.62.00.16.39 des Olympiades : Ecole du Pilat : - Maternelle : 05.62.00.90.49 - Elémentaire : (Pilat 1) 05.62.00.33.59 (Pilat 2) 05.61.89.64.67 Ecole de la Résidence : - Maternelle : 05.62.00.16.32 - Elémentaire : 05.62.00.16.11 Ecole élémentaire et maternelle des Gavastous : 05.62.00.16.04 CCSG (Communauté de Communes) Standard : 05.61.89.21.42 Pôle Enfance jeunesse : 05.82.59.00.01 Halte-garderie «Une souris verte » : 05.62.00.96.40 Relais Assistantes Maternelles : 05.82.59.00.02 Crèche collective « Il était une fois » et crèche familiale « Lutins, lutines » : 05.62.00.30.82 Crèche « La belle étoile » : 05.61.79.34.72 Centre de loisirs sans hébergement (CLSH) «L’Ilôt’z’ enfants» : 05.62.00.85.93 Bébéthèque / Ludothèque : 05.62.00.85.91 Centre Social «Azimut» : 05.61.94.52.30 Agenda Concerts Les Rendezvous d’automne La Ville de Saint-Gaudens et la Communauté de Communes du SaintGaudinois, par le biais d’un service événementiel désormais mutualisé entre les deux collectivités, poursuivent la programmation des « Rendez-vous d’automne », originellement créés par la CCSG et l’Office de Tourisme du SaintGaudinois. 5 rendez-vous sont ainsi proposés sur le territoire : Samedi 29 septembre Labarthe-Rivière Samedi 10 Novembre Saint-Gaudens 21h15 Salle des fêtes 21h15 Théâtre Jean-Marmignon Musique et chant du monde, Kurde Swing de l’Est Demazadi Opus 4 Samedi 24 novembre Landorthe 21h15 Salle des fêtes Santandrea Jazz Quartet Samedi 15 septembre Labarthe-Inard 21h15 Salle des fêtes Doolin Musique Irlandaise Samedi 27 octobre Pointis-Inard 21h15 Salle des fêtes Paamath Une guitare, une voix Jazz et chanson française Concert 10€ Carte pass 30€ les 5 concerts gratuit pour les moins de 15 ans réservation 05 61 94 77 61 / 05 61 79 99 65 Le journal de Sept / Octobre 2012 15 HISTOIRE(S) La saga des Pyrénéennes en 9 tomes Les enfants et les scolaires aiment le contact avec les animaux. L es salons et les foires agricoles ont droit de cité depuis longtemps dans le Comminges. Dans les années 60, de nombreux concours agricoles locaux, souvent inter-cantonaux, se déroulaient. Des concours itinérants, qui changeaient de lieu d’année en année, même si deux ou trois places fortes, comme Boulogne, Salies et Montesquieu, se démarquaient. Il s’agissait de petits concours concernant essentiellement les bovins, agrémentés de stands techniques et de présentation de matériels. Au fil des années, ces concours, organisés par les Associations Cantonales de Vulgarisation Agricole (A.C.V.A), se sont rapprochés de Montréjeau et de Saint-Gaudens. En effet, certains fiefs avaient de plus en plus de mal à organiser ces rendez-vous qui se déroulaient pourtant tous les 3 ans et qui accueillaient, entre autres, beaucoup d’Ariégeois. Ariège – Comminges, même combat, et pas seulement en rugby... 1997, Concours au Parc de la Hitére En 1988, «les journées de l’élevage » étaient organisées à Saint-Gaudens. Le salon s’était un peu ouvert aux ovins et aux porcins. Un véritable succès sur le site de la Hitère, où la Ville, sous la mandature de Pierre Ortet, venait d’investir dans une nouvelle halle aux bestiaux, près des abattoirs. Le lieu semblait tout indiqué et les infrastructures dimensionnées aux exigences de l’époque. Alors, les présidents des syndicats de race ont émis le souhait de ne plus tourner dans le Comminges et de rester à Saint-Gaudens ce qui, à leurs yeux, devait conforter l’image de la manifes- tation. On ne le savait pas encore à l’époque, mais ces «Journées de l’élevage» étaient en fait les premières Pyrénéennes. D’autant plus que la foire agricole de Toulouse devait cesser ses activités en 1989. Le Conseil Général décidait dès lors de miser sur Saint-Gaudens. L’activité élevage, il est vrai, se concentre essentiellemnt sur le Comminges et le Volvestre. 3 ans plus tard, «les Pyrénéennes» se déroulaient donc sur le site du Parc de la Hitère pour la seconde fois. Il s’agissait en fait du véritable départ de cet événement devenu incontournable. Mais le souhait des élus était d’ouvrir la manifestation sur les activités rurales, comme le tourisme (les stations de ski étaient présentes), le bois. Bref, une véritable fête de l’agriculture, de l’élevage et de la ruralité... Ces Pyrénéennes de 1991 ont dû essuyer une tempête, mais aussi la présence de CRS sur le toit de la halle aux bestiaux. Une nouvelle réforme de la PAC s’annonçait et le climat était tendu. Mais ce qui ne tue pas rend plus fort... Et de ces Pyrénéennes suintaient une véritable envie commune de travailler, de se rencontrer, d’exister. Les A.C.V.A et la Ville de Saint-Gaudens travaillaient main dans la main. Ce qui n’est pourtant pas toujours évident pour travailler... En 1994, les Pyrénéennes repartaient sur le même principe, mais avec un budget beaucoup plus conséquent. La manifestation commençait à s’implanter sur les terrains des propriétaires voisins. En 1997, toujours avec un budget en augmentation, les Pyrénéennes se sont déroulées sur deux week-ends et accueillaient pour la première fois un concours National : celui de la Blonde d’Aquitaine. Pour préparer au mieux cet événement, des délégations saint-gaudinoises s’étaient rendues en 1995 à Castres et en 1996 à Partenay. Mais un constat s’imposait. Le site de la Hitère était devenu extrêmement exigu et pouvait poser des problèmes de sécurité. C’est ainsi qu’en 2000, les Pyrénéennes ont investi un nouveau lieu : le Parc des Expositions du Comminges, que venait d’ac- quérir la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois plus exactement le SIDEC, (devenu CCSG au 1er janvier 2000), sous la présidence de Jean-Raymond Lépinay. Le Parc des Expos étaient alors une sorte de coquille vide, une ossature métallique livrée aux quatre vents et il fallait être visionnaire pour entrevoir le potentiel du lieu. Claude Méda, le Monsieur Loyal des Pyrénéennes jusqu’en 2006, aime à répéter «Le parc des Expos a fait progresser les Pyrénéennes mais les Pyrénéennes ont fait progresser le Parc». Quelques semaines avant la manifestation, des arbres poussaient encore à l’intérieur de la structure. Mais tout s’est bien déroulé, avec seulement le sol et le toit. 1 hectare de chapiteaux ont été montés mais le site offrait 35 hectares de superficie. De quoi prendre ses aises. Puis, en 2003, la Communauté de Communes du Saint-Gaudinois, sous la présidence de Jean-Claude Madamour, prenait en main l’organisation des Pyrénéennes. Le budget était devenu bien trop lourd pour les 2006, inauguration avec Mathilde la petite fille et Margot , la Gasconne de Francis Estadieu. A.C.VA. Pour la 2ème fois, un concours national de la Blonde d’Aquitaine participait au succès des Pyrénennes. En 2006, on recensait 40 000 visiteurs. En 2009, le Concours National de la Blonde d’Aquitaine revenait pour la troisième fois et on comptabilisait 50 000 visiteurs. En 2012, la CCSG s’investit et investit toujours autant pour les Pyrénéennes. Une volonté politique forte. «Sur les 587 000€ de budget, la CCSG en finance 46%, soit 267 000€» note Jean-Raymond Lépinay. Mais s’il s’agit de soutenir une manifestation extrêmement appréciée, la 9ème de l’histoire qui aura l’honneur d’être inaugurée par Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, il s’agit aussi de soutenir une filière (y compris son abattoir) et de promouvoir la ruralité, ce qu’est le Comminges, ce qu’est la vie dans le Comminges. Bref, ce que nous sommes ! 2009, 3éme Concours national de la Blonde d’Aquitaine Le journal de Sept / Octobre 2012 16
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Jean Raymond Lepinay
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