Pépites d`infos N°15 - Institut de Bijouterie de Saumur
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Pépites d`infos N°15 - Institut de Bijouterie de Saumur
N° 15 / SEPTEMBRE 2015 L’EDITO C’est avec beaucoup d’émotion voire une certaine tristesse que j’ai appris qu’il n’y aura pas de promotion en 2015 dans la discipline « Responsable de magasin en bijouterie » à SAUMUR (Ex-IPC). Je me souviens en 1994 avoir œuvré avec toute la profession pour installer à SAUMUR cette formation. Je me souviens aussi tout au long de ces années du partenariat efficace noué entre la profession et la CCI de SAUMUR. 20 promotions ont été organisées et de nombreux collaborateurs de la bijouterie sont sortis de SAUMUR et sont sortis du rang avec leur diplôme en poche. Je suis intimement persuadé que la formation des chefs d’entreprises et de leurs équipes est un acte majeur, indispensable, incontournable de développement et de succès. A l’heure de la naturelle complémentarité du e-commerce… A l’heure du commerce multicanal… A l’heure où l’on est conscient, contrairement à certaines prédictions que le magasin n’est pas « mort ». L’accueil et l’écoute des clients en magasin sont primordiaux et avoir des collaborateurs bien formés est un plus pour la réussite des entreprises de bijouterie. Accueillir, écouter le client, cerner ses attentes et le servir au mieux de ses désirs ne peut se faire que par des équipes efficaces donc formées. Tout au long de ma carrière de bijoutier (47 ans) et de syndicaliste patronal (30 ans), j’ai été acteur de cette formation transmise par la CCI. J’ai été aussi employeur des diplômés de cette formation, qui apporte sans conteste un savoir-faire et un savoir-être inégalés. Le Président du Conseil du Commerce que je suis, reste persuadé que la formation à SAUMUR n’est pas close et simplement interrompue en 2015, pour mieux reprendre dans les années futures. Je suis sûr que les responsables du secteur de la bijouterie se mobiliseront pour relancer de manière pérenne cette formation dont nous avons tant besoin. Dans la bijouterie et dans le commerce de détail en général, se former c’est bien, transmettre les acquis de l’expérience c’est mieux. Être un passeur de savoir-faire et de savoir-être est notre devoir. A bientôt pour la remise des diplômes de la promotion 2016-2017 à SAUMUR. Gérard ATLAN Président du Conseil du Commerce de France Lettre de veille de l’Institut de Bijouterie de Saumur Maitrise d’œuvre: Pôle Veille, Prospective et Filières – Direction Développement des Entreprises – CCI de Maine et Loire Nuage de mots Haute fantaisie Génération Z Talisman Python Plume Bijou de mode Bijoux 3D Cookies Rosace Zircon Consommation Les cookies publicitaires débarquent dans le retail Comment analyser le parcours client dans un centre commercial ? De la même façon que sur la toile : avec un cookie. Sponda et TBWA Helsinki ont mis au point le « physical cookie ». Présenté comme une « clé VIP » (ou carte de fidélité high-tech), celui-ci est équipé d’une puce RFID collectant vos déplacements et comportements d’achats et comprendre les parcours clients. Cette technologie pourrait révolutionner la stratégie marketing des commerces physiques en apportant des informations jusqu’à présent uniquement disponibles pour les e-commerçants. Source : Sites commerciaux – 06/2015 Ciblage : la génération Z en cinq lettres En 2015, la génération Z commence à passer le cap de la vingtaine. Tilt Ideas fait savoir comment s'adresser à ces jeunes. A comme Action : il s'agit de stimuler la génération Z ; communiquer avec elle doit l'aider à passer à l'action et nourrir sa volonté d'agir (challenges, défis, concours...). D comme Diversité : prouver à la génération Z que vous comprenez ses aspirations et êtes capable de vous mettre à son niveau. F comme Fun : employer l'humour pour dialoguer avec la génération Z et proposer une expérience collective ludique aux jeunes pour les toucher. H comme Horizontalité : s'associer à la génération Z pour ne pas la prendre de haut. Il s'agit de rester humble et d'éviter les clichés... I comme immédiateté : s'appuyer sur des communications dont la compréhension est immédiate. Source : www.e-marketing.fr - 26/06/2015 +4% Evolution du chiffre d’affaires tous produits bijouteriehorlogerie à un an d’intervalle, juillet 2015/2014 Source : Baromètre Société 5Francéclat, 28/08/2015 Haute-fantaisie en pierres précieuses Aux États-Unis, contrairement à l’Europe, les femmes qui adorent la mode et une certaine extravagance n’hésitent pas à s’offrir de la haute-fantaisie. C’est à elles qu’Irene Neuwirth s’adresse avec des bijoux étonnants. A l’image des Californiens décomplexés et audacieux, Irene Neuwirth aime travailler les pierres brutes qu’elle laisse parfois sur ses bijoux comme des matières premières à peine taillées. Dans ses collections, les pierres sont choisies pour l’intensité de leur couleur : corail, tourmalines, aigues-marines, chrysoprases, labradorites, opales de feu, émeraudes, saphirs… Les sertis et les montures sont quasi invisibles pour laisser la pierre s’exprimer pleinement. Les manchettes et les colliers sont comme des fleurs dont le calice serait une énorme pierre et les pétales une explosion de pierres de couleur. Sur les pendants d’oreille, de grosses gouttes d’opale rose sont serties sur diamants et or rose, de volumineuses perles des Mers du Sud sont retenues par un fil de diamants et de turquoises. Source : lofficielhb.com – sept-oct 2015 Commercialisation En Italie, une marque de bijoux en 3D théâtralise son point de vente Miser sur un point de vente éphémère pour se développer et renforcer la notoriété de sa marque, c'est bien. Mais mettre en scène ses produits tout en dévoilant les coulisses de leur fabrication, c'est encore mieux pour marquer ses clients et prospects. C'est ce qu'a fait Maison 203, marque de bijoux imprimés en 3D, à travers une boutique installée à Venise du 17 mars au 30 mai 2015. L'entreprise y a en effet exposé ses colliers, bijoux et autres bagues dans un univers végétalisé décoré de plantes vertes. Un effet de théâtralisation permettant notamment de renforcer l'image de la marque attentive aux matériaux utilisés pour ses créations (bioplastique et pas simple plastique, acier, laiton, etc.) Mais surtout - point fort de l'initiative - Maison 203 a disposé une imprimante 3D en vitrine afin de donner aux passants un aperçu de son mode de fabrication tout en réaffirmant l'originalité de son positionnement sur le marché de la création de bijoux. Un moyen de mettre en avant son caractère innovant tout en rendant cette technologie plus accessible au grand public. Source : COMMERCE MAGAZINE - 02/06/2015 UNIK l’aménagement contemporain des bijouteries Claire Pluquet est spécialisée dans l’aménagement des espaces bijouteries. Il faut redonner un aspect ludique à la vente, « mettre en éveil » les sens du client. Burma, par exemple, présente peu de bijoux dans des cavités ovales et laisse ses grandes vitrines tout en transparence. Le client est naturellement amené à pénétrer visuellement dans la boutique avant même de franchir la porte. D’autres bijoutiers exposent leurs bijoux comme de petits objets d’art. D’autres encore ont un canapé, qui donne immédiatement un aspect très accueillant à la boutique. Ces aménagements intérieurs sont bien plus importants que le nombre de pièces exposées. C’est cela qu’attendent les clients d’aujourd’hui, se sentir bien et bien accueillis. Les vitrines ne doivent pas être surchargées. Quelques bijoux mis en évidence, placés à des hauteurs ou des profondeurs différentes suivant la clientèle cible, en disent long sur le bon goût du joaillier, qui sera alors perçu comme un excellent conseiller et une personne de confiance. Le bijoutier doit savoir « casser » les rythmes et modifier souvent les vitrines pour jouer de l’effet de surprise et de renouvellement avec des couleurs, des décors, des petits objets en fonction des saisons. Source : Lofficelhb.com Bijorhca enregistre une hausse de 21 % de son visitorat En revenant aux dates de septembre, Bijorhca semble avoir fait une belle opération. Après avoir enregistré une hausse de 18 % en septembre 2014, c’est sur une croissance de 21 % que le salon dédié à la bijouterie précieuse, fantaisie et aux montres conclut son édition 2015. Bijorhca, qui s’est tenu du 4 au 7 septembre à la porte de Versailles, a ainsi accueilli 13 447 visiteurs, contre 11 120 un an plus tôt. Cette croissance est en partie due à un renforcement de la présence des visiteurs internationaux (+38,5%), emmenée notamment par les acheteurs venus d'Asie avec en tête les Japonais, d'Amérique du Nord et du Moyen-Orient. La hausse du visitorat est également liée au retour en septembre du salon Who’s Next-Première Classe. Les détaillants prêt-à-porter sont ainsi revenus massivement sur le salon (+115 %). Côté acheteurs, les détaillants bijoux et montres ont vu leur nombre augmenter de 7 %. La présence des acheteurs des grands magasins a doublé, et les concepts stores sont aussi venus plus nombreux. Source : http://fr.fashionmag.com, 08/09/2015 Produits Bagues de petits doigts Les Gardiens, or blanc noirci et diamants Boucles d’oreilles Akoya Heels, or jaune et perles de culture akoya La joaillière parisienne Amélie Viaene crée des bijoux uniques. Installée à Troyes, son interprétation première du bijou s’apparente ainsi plus à de la sculpture. S’ajoute ensuite le travail d’artisans avec qui elle collabore régulièrement : sertisseur, polisseur, graveur main… Elle conçoit principalement des pièces uniques au plus proche de ses clients. Source : http://legemmologue.com - 08/09/2015 À l’occasion des dix ans de la collection Talisman, De Beers dévoile de nouvelles créations de joaillerie et de haute joaillerie. Le bijou est historiquement proche du talisman, véritable symbole de protection qui revêt parfois une dimension presque magique, voire de superstition. La forme brute des diamants rappelle la nature, tout comme les couleurs (bleu du ciel, rouge de la terre battue…). Quelques pièces particulières se démarquent par leur qualité d’exception : c’est le cas de la Wondrous Sphère, une sphère articulée en or blanc, pièce unique de haute joaillerie sertie d’un diamant brut vert olive de 13 carats, entouré de diamants rares aux couleurs et matières mélangées. Les courbes tridimensionnelles et la lumière offerte par la diversité des pierres insufflent vie et mouvement à la pièce. Source : lofficielmode.com, 29/07/2015 La rosace, figure symétrique apparue au Moyen Âge avec l'art gothique, représente une rose stylisée se confondant avec une croix ou une étoile. Elle est un thème classique pour les joailliers qui raffolent de ses branches et de ses lignes sinueuses formant des alternances de surfaces pleines et creuses. Avec ses courbes inscrites dans un cercle, elle évoque l'art byzantin qui mêle les traditions romaines, orientales et chrétiennes. Le joaillier italien Buccellati s'en est inspiré pour dessiner son logo et sa dernière collection, « Opera ». De son côté, Chanel, dans la dernière collection, « Les Talismans de Chanel », les branches sont bousculées, désolidarisées, hybridées avec des boucles de nœud, recomposées, en volume et en volutes. Le traitement de la rosace fait aussi davantage référence aux arts virtuels et numériques. Elle s'apparente à une « fractal flower » dans les dernières collections de Chopard, Piaget ou Van Cleef & Arpels. Les motifs symétriques, séquencés et géométrisés à l'extrême se répètent à l'infini dans une logique mathématique. Source : Série limitée n°146 Les Echos, 09/2015 Manchette or rose 18K, rubis, spinelles, grenats mandarin, bérils jaunes et diamants. Piaget, collection Secrets and lights Bracelet manchette en or blanc 18 carats serti de 1 émeraude taille coussin (env. 3,46 cts), 8 émeraudes taille marquise (env. 4,80 cts), 8 saphirs bleus taille marquise (env. 7,66 cts), 10 diamants taille brillant (env. 1,08 cts) et de plumes. Piaget, collection Secrets and Lights La maison française Akillis renoue avec l’histoire et les mythes antiques dans une nouvelle collection Python. Caroline Gaspard, fondatrice de la marque, s’est inspirée de Cléopâtre, qui selon la légende, portait des pythons autour de ses poignets. La collection fait donc honneur au reptile, qu’elle retranscrit à la fois par le biais d’ondulations et d’écailles anguleuses à l’aspect réaliste. Le bijou en or jaune, rose, blanc, et diamants, tombe parfaitement sur la peau, le cou, le décolleté, et les oreilles. Source : lofficielmode.com, 22/07/2015 Les bijoux de mode, prolongement du vêtement Leur design quasi futuriste, souvent démesuré, signe surtout le ton d’une collection. Alors qu’une pièce de joaillerie peut demander plusieurs années de travail pour voir le jour, les bijoux de mode se dessinent et se fabriquent rapidement, parfois trois ou quatre semaines seulement avant le défilé. Ces cycles très courts dopent la création. Et la pièce doit coller au plus près des inspirations et des envies très précises du styliste. Laiton, Plexi, corde, cuir, bois, gomme, résine, émail… « Ces matières “pauvres” mais très visuelles sur les podiums permettent de jouer avec les codes de la joaillerie classique, d’en accentuer les proportions, d’en gonfler les volumes, d’en appuyer les lignes ». Leur fonction première consiste à animer, mais surtout à prolonger la silhouette, jusqu’à ce qu’elle se confonde parfois avec le tissu. À l’image des sautoirs en passementerie qui soulignent le revers d’une robe, ou encore des fleurs en velours et plumes attachées autour du cou, du faux col mais véritable collier, façon cotte de maille... Des pièces tellement indissociables du vêtement que les Anglo-Saxons les ont même baptisées costume jewelry (bijoux de costume). Source : Le Figaro, 04/09/2015 L’IBS vous communique la pierre du moment Le zircon Le zircon est un minéral dont la brillance est supérieure à celle du saphir et la dureté comparable au quartz. Il est généralement brun avec des pointes de jaune ou de rouge et devient bleu clair ou incolore après chauffage. C’est une horloge géologique grâce aux éléments radioactifs inoffensifs qu’il renferme. Il est souvent confondu avec l’oxyde de zirconium synthétique très répandu dans la bijouterie. Zircon brun, taille coussin, Gemological Institute of America - Lydia Dyer Zircon bleu, taille brillant, Gemological Institute of America - Lydia Dyer Acteurs Trouver votre bague de fiançailles idéale grâce à l’application Tiffany & Co Grâce à son application mobile dédiée aux futurs mariés, Tiffany & Co assoit encore un peu plus son statut de maison emblématique de l’amour véritable et de la bague de fiançailles. Disponible sur smartphones et tablettes, sous iOS et Android, ce guide pratique aux multiples fonctionnalités permet, entre autres, de trouver l’accord parfait entre bague de fiançailles et alliance, d’essayer virtuellement les créations, d’acheter directement les bijoux de son choix ou encore de découvrir les sublimes collections Fiançailles imaginées par la maison... Un souci de moins pour préparer le grand jour comme il se doit ! Source : abc-luxe.com, 24/08/2015 Bijouterie : des indicateurs au vert et des ambitions à la hausse pour PANDORA L’enseigne danoise Pandora enregistre à nouveau une croissance de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2015, par rapport à 2014. L’activité du groupe a en effet augmenté de 41,4 % sur la période, et le chiffre d’affaires des boutiques a, quant à lui, cru de 54,7 %. Le bénéfice net du groupe s’est élevé à 121,9 millions d’euros. Côté développement du réseau, Pandora est également confiante et prévoit d’ouvrir 375 nouvelles boutiques dans le monde au total en 2015, soit 50 de plus que son objectif initial. Fondée en 1982, la marque danoise est présente dans plus de 90 pays. L’enseigne regroupe 10 000 points de vente dans le monde et a initié son développement en France en 2011, où elle compte à ce jour 42 magasins. La marque compte également 23 corners implantés dans de grands magasins comme Galeries Lafayette et Printemps. En 2014, son chiffre d’affaires global atteignait 1,6 milliard d’euros. Source : Lesechosdelafranchise.com – 28/08/2015 Didier Guérin veut imposer sa marque dans le bijou Dans un marché français qui a perdu plus d'un quart de sa valeur en dix ans, Didier Guérin, l'enseigne rachetée il y a trois ans par le groupe Galeries Lafayette, fait le pari du bijou accessible. Elle s'engage dans cette voie et cible les 30/45 ans. Des femmes qui achètent elles-mêmes leurs bijoux Le cœur des collections Didier Guérin se situe entre 500 et 2 000 euros. L'enseigne, qui compte une quarantaine de points de vente, ouvre dans les centres commerciaux haut de gamme d'Ile- de-France. Elle déploie aussi des corners dans les Galeries Lafayette en régions (7 à ce jour). Avec l'ambition de devenir une marque à part entière. Car les places sont à prendre, explique la dirigeante. Contrairement à leur omniprésence dans la mode, « les marques ne représentent encore que 20 % du marché du bijou, contre 60 % dans l'horlogerie », dit-elle. Didier Guérin permet la personnalisation du bijou, de créer son propre bijou. Source : LesEchos.fr – 18/09/2015 Edendiam, la joaillerie nouvelle génération Positionné en « alternative aux bijouteries traditionnelles », le site Edendiam propose la vente en ligne de bijoux personnalisables dans quatre métaux (argent, or jaune, or blanc, or rose 18 carats) sertis de pierres précieuses (diamants, rubis, saphirs, émeraude, diamant noir…) et de perles de culture, réalisables à la demande dans les ateliers de la marque à Anvers. C'est une start-up lancée en 2006 par Davidé Farhi, diamantaire à la Bourse d’Anvers, proposant des bijoux à des prix qu’il revendique inférieurs de 30 à 70 % au marché des bijouteries traditionnelles. « Nous n’avons pas de stock, pas de bijouterie physique et pas d’intermédiaire, explique-t-il, chaque bijou est vendu exclusivement en ligne et notre position de diamantaire nous permet d’acheter les pierres à la source, directement dans les Bourses, à des prix défiant toute concurrence. » Source : fr.fashionmag.com – 25/08/2015 2e salon « Mes créateurs joailliers » à l'Hôtel de l'Industrie, place St Germain-des-Près à PARIS, du 19 au 22 novembre 2015 INHORGENTA MUNICH se tiendra du 12 au 15 février 2016 Collier rigide en argent composé de 375 oxydes de zirconium, d’un héliodore et d’un quartz lemon / Prix SEMA – les feuilles, la rose et la tige sont amovibles offrant ainsi la possibilité de composer 5 bijoux différents ; la rose est entièrement démontable Elle était apprentie au sein de l’IBS… Interview de Doriane GOBERT Apprentie en bijouterie, joaillerie, sertissage et gemmologie à l’IBS de 2002 à 2010. Quand le hasard fait vraiment bien les choses… Comment êtes-vous venue à la bijouterie ? La bijouterie, j’y suis arrivée un peu par hasard. Après un Bac littéraire, je pensais aller à la fac, suivre un cursus classique. C’est ma mère qui m’a orientée vers la bijouterie, elle avait entendu parler de l’école de bijouterie de Saumur et pensait que cela me correspondrait. J’ai toujours été très minutieuse, aimant la précision et réaliser de petites choses. J’ai effectué un stage qui m’a convaincue. Soutenue par Michel Marquis, alors responsable du secteur de la bijouterie au sein du CFA, je suis rentrée en apprentissage. Une fois commencée, la fièvre a pris. J’ai fait 8 années en apprentissage : 2 ans de CAP bijouterie, 2 ans en joaillerie, 2 ans en Sertissage et 2 ans en Gemmologie. J’ai eu différents employeurs au Mans, à Angers et à Saumur. Aujourd’hui vous avez ouvert une bijouterie ? A nouveau le hasard a décidé… Dans la dernière entreprise où je faisais mon apprentissage, j’ai rencontré, Bruno CHENE. Bruno est aussi un ancien de l’IBS. Il a travaillé en chambre pendant 6 ans à Angers. Nous avons décidé de nous associer et d’ouvrir une boutique. Depuis 5 ans, nous sommes installés au 8 rue Saint Blaise à Angers où nous créons nos lignes de bijoux entre contemporain et classique. Que diriez-vous de votre métier ? Il faut aimer ce que l’on fait et ne pas se décourager. Certes il y eu la bonne étoile, la rencontre avec Bruno en est une mais seule, je ne me serais pas lancée tout de suite. De plus, en 2006, j’avais obtenu une bourse en remportant le 1er prix du concours SEMA jeunes (Société d’Encouragement aux Métiers d’Art). Elle m’a aidée à m’installer. J’ai réalisé un collier qui a d’ailleurs été exposé pour les 30 ans de l’IBS. J’avais déjà tenté ma chance avec le concours MAF en 2003. J’avais obtenu une médaille de bronze. C’est un beau métier dont on ne se lasse pas. Travailler dans le beau, le plaisir du client, c’est formidable. L’esthétique, la recherche de l’harmonie, la recherche du beau, c’est un métier de passion. On va toujours de l’avant. Echos de l’Institut Jean François BANCE La boucle est bouclée ! Il raconte qu’enfant lorsqu’il observait les bijoux dans les vitrines des magasins, il n’imaginait pas que quelqu’un les réalisait. De la magie ! Et c’est cette fascination qui, par hasard, conduira Jean François Bance vers l’apprentissage. Le choix est fait, le « pourquoi pas être bijoutier » devient une passion. « C’est un métier magique, où l’on ne s’ennuie pas. Tout est réalisable. L’imagination croît d’années en années. Elle est sans fin ». Il effectue un CAP bijouterie en 3 ans, le BMA et le DMA à l’époque n’existaient pas. Il est apprenti (dans 2 entreprises différentes). À la fin de son cursus, il devient ouvrier dans la dernière entreprise qui l’a formé. Le chemin est pris, il ne reste plus qu’à le tracer. Après quelques années d’entreprise, Jean François s’installe dans le Doubs pendant 8 ans, à son compte. Une expérience très enrichissante. Sa boutique est ouverte aux créations pour les particuliers et à la réalisation de prototypes pour les collections des professionnels. Suit une période de crise où il lâche son entreprise. Ses recherches de travail le conduisent à Saumur. C’est en 1994 que Jean François dit « le Jeff » rejoint l’équipe de bijouterie dirigée à l’époque par Michel Marquis. Il y a enseigné la bijouterie, la joaillerie et l’orfèvrerie et a animé de nombreux stages. Le métier est ambitieux et ajoute-t-il « on n’a pas le droit à l’erreur ». Il se souvient du jour où son maître d’apprentissage a fichu un coup de marteau sur la pièce qu’il venait de faire et de refaire pour la 3e fois. « Une pièce c’est un exercice de patience, elle reflète la Maîtrise de soi, son amour propre. Il faut avoir un sens critique et de l’humilité ». Pas toujours loquace « Le Jeff ». Aux questions, il répond le plus souvent de manière brève. Mais tout est dit. « Quels souvenirs gardez-vous des apprentis ? Beaucoup, les réussites aux examens d’abord. Et les apprenants ? Les apprenants ?? Ils sont adorables ! »… Quand on lui demande combien d’apprenants il a formé, c’est un sourire rêveur et des yeux pétillants qui accompagnent un geste vague de la main. Mi narquois mi interrogatif il répond : « un certain nombre ! » « J’ai été apprenti, ouvrier, artisan et enseignant/formateur ». Et d’ajouter, serein: « la boucle est bouclée ! », à la fin du mois « Le Jeff » quitte l’IBS pour une nouvelle vie : celle de retraité. Mais après 21 années à enseigner au sein du CFA, il lui reste encore un rôle à jouer : celui de passeurs des compétences. Aurélie est la nouvelle formatrice et Jeff l’accompagne dans ses nouvelles fonctions avant son envol. Aurélie AVENARD Un parcours atypique Ayant le goût du dessin, Aurelie s’est tout naturellement dirigé vers un BAC arts appliqués. Dès l’obtention elle s’inscrit alors à l’école Boulle pour préparer un DMA gravure sur acier et enchaîne sur une année supplémentaire de DMA3 au cours de laquelle elle effectue un stage en Italie dans une école de bijouterie. De retour en France, elle intègre l’atelier d’un créateur où elle ne fait pratiquement que du dessin sur ordinateur. Elle y travaille pendant un an et rapidement l’ennuie s’installe : l’ordinateur ce n’est pas la matière. Elle décide donc de reprendre des études et entreprend un stage d’un an chez un joaillier qui va ensuite la prendre en alternance avec l'école de bijouterie de la rue du Louvre. Elle obtient alors un CAP Art du Bijou et du Joyau, puis celui de gravure d'ornementation avant de devenir salariée. Aurélie décide de s’installer et de créer son entreprise. Durant 6 années, rue de Bellefond dans le 9ème arrondissement de Paris, elle est à son compte et fait surtout de la création et du « sur-mesure ». Dans sa boutique/atelier elle imagine, crée et développe 4 collections que l’on peut découvrir sur son site www.aurele-creations.com. S’inspirant des effets de matière, des jeux d’opposition, de l’intérêt porté aux impressions du temps sur la matière, mêlant poésie et mythologie, Aurélie décline ses créations aux formes douces et épurées et à l’aspect léger. Aurélie devient maman. Les heureux parents rêvent d’espace et d’une atmosphère moins saturée qu’à Paris. Aurélie participe au salon de bijouterie à Turquant, dans le Maine et Loire. L’air Angevin opère. La douceur angevine va modifier le cours de son existence et transformer la vie Parisienne en vie Saumuroise. L’IBS lui propose un poste de formateur enseignant, Jean François Bance quittant l’institut pour une retraite bien méritée. Aurélie avait déjà ouvert son atelier Parisien à des stagiaires en quête de formation. Aujourd’hui, forte de son expérience et de sa créativité, nous sommes heureux de l’accueillir au sein de l’équipe de l’IBS. Nous lui souhaitons la bienvenue et bonne chance. Square Balzac 49412 SAUMUR CEDEX Tél. : 02 41 83 53 93 www.institutdebijouterie.fr Contact pour l’IBS : Valérie GIRAUD [email protected] Directeur de publication : Eric GROUD Contact pour la lettre de veille: [email protected] ou 02.41.49.57.29