TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH
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TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH
TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH JEUDI 16 JANVIER 2014 – 20H – BRUXELLES, PALAIS DES BEAUX-ARTS VENDREDI 17 JANVIER 2014 – 20H WEBERN, Pièces pour orchestre op. 6 (1909, 1928) w env. 13’ 1.Langsam CHOSTAKOVITCH, Symphonie n° 15 op. 141 (1971) w env. 45’ 2.Bewegt 1.Allegretto 3.Mäßig 2. Adagio – Largo – Adagio – Largo – 4. Sehr mäßig 3.Allegretto 5. Sehr langsam 4. Adagio – Allegretto – Adagio - Allegretto 6.Langsam TCHAIKOVSKI, Concerto pour violon en ré majeur op. 35 (1878) w env. 35’ 1. Allegro moderato Viatcheslav Chestiglazov, concertmeister OPRL David Afkham, direction 2. Canzonetta (Andante) 3. Finale (Allegro vivacissimo) Valery Sokolov, violon PAUSE LES SAMEDIS EN FAMILLE TCHAIKOVSKI, LE CONCERT SAMEDI 18 JANVIER 2014 – 16H TCHAIKOVSKI, Concerto pour violon en ré majeur op. 35 (1878) w env. 35’ Valery Sokolov, violon Viatcheslav Chestiglazov, concertmeister OPRL | David Afkham, direction Avec le soutien d’ MER 15, VEN 17 & SAM 18 JANVIER 2014 TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH [PROGRAMME 13] 1 € L Anton Webern par Max Oppenheimer,1908/10, musée Von der Heydt, Wuppertal auréat des Concours Sarasate et Enesco, élève de Zakhar Bron (tout comme Vadim Repin ou Maxime Vengerov), le violoniste ukrainien Valery Sokolov (né en 1986) est un fidèle de l’OPRL. Après le 3e de SaintSaëns (2007), le Concerto de Beethoven (2009), Bach en 2011, il est le soliste du roi des concertos russes. Le Concerto pour violon de Tchaikovski est en effet le plus populaire d’entre eux. Et pour cause, avec plus de deux millions d’entrées, le film Le Concert de Radu Mihaileanu (2009) a mis ce chefd’œuvre de la musique au premier rang des... musiques de film. C’est lors d’un séjour de santé à Clarens (Suisse), en 1878, que Tchaikovski compose ce concerto. Dépressif après l’échec de son mariage, il retrouve le goût de la vie sur les rives du lac Léman. Un bonheur qui transparaît dans sa musique. Au printemps 1971, Chostakovitch (65 ans) écrit sa 15e et dernière Symphonie. Une œuvre énigmatique, où le compositeur recourt à des emprunts, des collages : une citation grinçante de Guillaume Tell (Rossini) liée à son enfance, un motif du Crépuscule des dieux (Wagner) qui évoque la mort. Comme si Chostakovitch faisait un dernier pied de nez aux dogmes officiels, en retrouvant l’ironie de ses premières œuvres. Elle est dirigée par David Afkham qui avait conquis le public de Liège avec Une vie de héros de R. Strauss en 2012. De la saveur dans vos événements 0495 / 538 537 0496 / 101 444 2 WEBERN PIÈCES POUR ORCHESTRE OP. 6 (1909) NÉ EN AUTRICHE EN 1883, Anton Webern commence le piano avec sa mère. À 19 ans, il étudie la musicologie avec Guido Adler à l’Université de Vienne, où il défend une thèse de doctorat en 1906 sur un compositeur de la Renaissance, Heinrich Isaac. C’est toutefois le travail exigeant qu’il entreprend avec Arnold Schoenberg dès 1904 qui marque son passage à la maturité, avec des œuvres comme le Quatuor en un mouvement (1905), les Cinq Lieder d’après Dehmel (1906-1908), la Passacaille op. 1 (1908). Webern dirige des opérettes et de la musique légère mais n’aime pas ce métier. Comme Schoenberg et Berg à la même époque, il veut participer à l’évolution du langage musical et s’essaye à l’atonalité. Son langage évolue vers une grande concision : ses pièces sont courtes et ciselées comme des joyaux (Cinq Pièces, 1911-1913). Au cours de la décennie qui suit, Webern se concentre sur les lieder, généralement accompagnés par un ensemble instrumental. En 1924, quand il adopte le sérialisme ou dodécaphonisme (technique de composition accordant une importance égale aux 12 sons de la gamme chromatique), il ne change pas vraiment de langage mais échafaude des constructions musicales de plus en plus savantes (symétries, canons…), dans lesquelles il tente d’égaler la perfection de la nature (notamment des fleurs et des cristaux des Alpes). En 1945, bravant le couvre-feu, il meurt accidentellement sous le feu d’un soldat américain. Après la guerre, de jeunes compositeurs (Boulez en tête) se passionnent pour son œuvre. 100 ANS. Écrites en 1909, les Six Pièces pour orchestre op. 6 sont dédiées à Schoenberg et créées sous la baguette de ce dernier à Vienne le 31 mars 1913, il y a donc un siècle. L’orchestre y est grand mais les instruments ne sont jamais utilisés tous en même temps. Comme toujours, chez Webern, l’écriture frappe par sa transparence, qualité vantée par Boulez : « Debussy est bien le seul qu’on puisse rapprocher de Webern […] dans un même recours à la beauté du son pour luimême, dans une même elliptique pulvérisation du langage » (1954). Webern n’eut qu’une devise esthétique, Non multa sed multum — peu (en quantité) mais beaucoup (en qualité). Sur les Six Pièces, quatre ne dépassent guère 1’30 ; seules les 5e et 4e pièces avoisinent respectivement 3’ et 5’. L’une des originalités de l’œuvre réside dans l’utilisation de la Klangfarbenmelodie (« mélodie de timbres »), procédé qui consiste à confier une mélodie à plusieurs instruments se succédant, pour ainsi dire, par fragments. Autre trait spécifique, l’usage d’alliances de timbres audacieuses : flûte et trompette dans le grave, harpe dans le grave et tuba, cuivres avec sourdines, absence d’effets de masse… Dans la 4e pièce — la plus « longue », originellement sous-titrée Marcia funebre — les cordes sont même totalement absentes et — fait sans précédent dans la musique occidentale — les percussions sont seules à clore le mouvement. En 1928, Webern procédera à une révision de sa partition, en réduisant notamment le nombre d’instruments à vent de 35 à 22. 3 TCHAIKOVSKI CONCERTO POUR VIOLON (1878) 4 INSPIRÉ PAR LALO. Après l’échec de son Yossif Kotek et Tchaikovski, 1877 mariage, Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893) décide de partir pour la Suisse où il loue avec son frère Anatole une maison à Clarens, sur les rives du lac Léman. Il y travaille à la fin de sa 4e Symphonie et à son opéra Eugène Onéguine. En mars 1878, Yossif Kotek, un jeune violoniste (ancien élève de Tchaikovski) débarque à Clarens pour faire une cure contre la tuberculose. Ensemble, les deux hommes déchiffrent quantités de partitions, parmi lesquelles la récente Symphonie espagnole pour violon et orchestre de Lalo (1873) que le compositeur découvre avec ravissement : « Cette œuvre m’a beaucoup plu. Beaucoup de fraîcheur, des rythmes piquants, de belles mélodies remarquablement harmonisées. Elle s’apparente beaucoup aux autres œuvres que je connais de l’école française à laquelle appartient Lalo. De même que Léo Delibes et Bizet, il ne recherche pas la profondeur, mais il évite soigneusement la routine, cherche des formes nouvelles et se soucie davantage de la beauté musicale que de l’observation des règles établies, contrairement aux Allemands. » (lettre à Mme von Meck, 3 mars 1878). EN MOINS D’UN MOIS. Retrouvant goût à la vie, Tchaikovski se lance aussitôt dans la composition d’un concerto pour violon qu’il achève en moins d’un mois. Seul le second mouvement, qui ne satisfait pas les deux amis, est remplacé par la merveilleuse Canzonetta actuelle, tandis que l’original est intégré en première partie du triptyque Souvenir d’un lieu cher pour violon et piano. Tchaikovski adresse d’abord sa partition au célèbre violoniste Leopold Auer, qui la juge injouable. Après une exécution à New York (vraisemblablement de la version pour violon et piano) en 1879 par Leopold Damrosch, le Concerto doit encore attendre deux ans avant d’être créé dans sa version orchestrale, le 8 décembre 1881 par Adolf Brodsky (30 ans), sous la direction de Hans Richter. L’événement, qui a lieu à Vienne, suscite l’une des critiques les plus virulentes d’Édouard Hanslick : « […] Pendant quelque temps il s’écoule musicalement et non sans inspiration, mais la grossièreté ne tarde pas à faire irruption et ne quitte plus le premier mouvement jusqu’à la fin. Le violon ne joue plus, il grince, racle et hurle. […] Dans le finale, nous entendons des jurons grossiers et respirons des relents d’eau-de-vie […] » Ce jugement excessif ne put toutefois rien contre la popularité de l’œuvre. SURSAUTS DE BRAVOURE. Pour son concerto, Tchaikovski adopte la tonalité de ré majeur, la plus commode au violon, également choisie par Beethoven (1806), Brahms (1878), Prokofiev (Concerto n° 1, 1917) et Stravinsky (1931). Annoncé aux violons de l’orchestre, le premier thème de l’Allegro moderato est exposé dans sa version définitive par le soliste. Au terme d’un épisode déjà virtuose, un second thème paraît sous les doigts du même. Les effets de virtuosité s’accentuent dans le développement pour aboutir à une brillante cadence précédant la réexposition. La Canzonetta centrale repose sur un très beau thème nostalgique, chantant au violon solo avec sourdine. Un long trille marque la fin du mouvement. Bondissant dans le style tzigane, l’Allegro vivacissimo se distingue par son côté populaire et ses irrésistibles sursauts de bravoure. Après la mort du compositeur, Leopold Auer accepta finalement de jouer le Concerto. Entretemps, la partition, portée par le succès, s’était imposée comme un incontournable du violon. CHOSTAKOVITCH SYMPHONIE N° 15 (1971) AUTOBIOGRAPHIQUE. Commencée à l’Hôpital de Kourgan, alors que le compositeur est en cure, la 15e Symphonie est achevée par Dimitri Chostakovitch (1906-1975) le 29 juillet 1971 dans sa datcha de Repino, près de Leningrad (actuel Saint-Pétersbourg). Un mois et demi plus tard, le 17 septembre, Chostakovitch est victime d’un deuxième infarctus. La création a lieu le 8 janvier 1972 dans la grande salle du Conservatoire de Moscou sous la direction du fils du compositeur, Maxime, son père n’étant suffisamment rétabli que pour y assister. En dépit de l’absence de titre ou de programme, il s’agit bien d’une symphonie autobiographique truffée de citations (Rossini, R. Strauss, Wagner, mais aussi d’œuvres de Chostakovitch lui-même). Le caractère y est volontairement gai, aux antipodes de la noirceur de la Symphonie précédente. C’est une « symphonie gaie » aurait ainsi déclaré le compositeur. L’orchestre comporte une imposante percussion (castagnettes, campanelli, vibraphone, xylophone, célesta…) et la partition comporte énormément de solos importants confiés à divers instruments (flûte, violon, violoncelle, contrebasse, trombone, tuba). ALLEGRETTO. Ce premier mouvement est imprégné d’un thème simple et dansant, d’abord confié à la flûte presque non accompagnée. Cette évocation de l’enfance et du monde des jouets se double à cinq reprises d’une citation textuelle d’un passage de l’ouverture du Guillaume Tell de Rossini, sorte de gaîté affichée et de lointain souvenir de l’enfance du compositeur. Le mouvement n’en est pas moins sous-tendu de séries dodécaphoniques qui, selon la conception soviétique de l’époque, était synonyme de « décadence bourgeoise ». Mais l’utilisation de ces techniques d’écriture est faite avec 5 Chostakovitch et son fils Maxime, 1962. que la cantilène des deux flûtes renvoie au premier mouvement de la 6e Symphonie (1938), la marche funèbre solennelle du trombone rappelle les chants révolutionnaires cités dans la 11e Symphonie « L’Année 1905 » (1957). Un climax d’intensité (allusion à la 8e Symphonie, 1943) se fait jour avant qu’un resserrement ne mène au mouvement suivant, enchaîné sans interruption. ALLEGRETTO. Retour au tempo du premier mouvement, mais cette fois pour un scherzo persifleur dont Chostakovitch a le secret. L’écriture y reste dodécaphonique et, pour l’essentiel, en staccatos. L’introduction en quintes des bassons rappelle un passage d’Une Vie de héros de Richard Strauss, en particulier celui décrivant « Les adversaires du héros », or on sait que Chostakovitch prit un malin plaisir, dès sa 5e Symphonie, à croquer ses opposants dans des épisodes aussi grotesques que celui-ci. Vers la fin, le thème de « L’Invasion » de la 7e Symphonie « Leningrad » (1941) étend son ombre, écho à l’aversion de Chostakovitch pour toutes les formes de fascisme. une telle souplesse que les divers styles juxtaposés n’entraîne aucune rupture. Dans la partie centrale, plusieurs solos sont confiés au concertmeister. Chostakovitch y cite sa 2e Symphonie. Composée en 1927 pour le 10e anniversaire de la Révolution russe, elle avait été assez vite oubliée à l’Est en raison de son langage avant-gardiste, et à l’Ouest en raison de sa connotation politique. On y retrouve notamment un canon polymétrique des cordes (où chaque voix joue des valeurs de note toujours plus grandes) qui avait inspiré le compositeur hongrois György Ligeti pour élaborer un système similaire baptisé « micropolyphonie ». ADAGIO. Le mouvement lent s’ouvre par un sombre et majestueux choral aux cuivres. Il se poursuit par des solos de violoncelle, puis de trombone accompagné du tuba. L’épisode médian est tout entier tissé de réminiscences d’œuvres antérieures de Chostakovitch : tandis 6 ADAGIO. Dans le finale, vaste mouvement lent à peine entrecoupé d’épisodes Allegretto, surgit le motif du « Destin » de La Walkyrie de Wagner, par lequel Brünnhilde annonce à Siegmund sa mort prochaine. Les premiers violons présentent eux aussi une citation : les premières notes de Tristan et Isolde. S’ensuit une cantilène toute simple, puis un retour du thème du « Destin », et enfin une passacaille (danse lente à variations) sur le thème de « L’Invasion », soumis aux procédés sériels. Comme le deuxième mouvement, ce finale culmine en un « grand cri » (expression lancée par Mahler pour ses propres symphonies). Dans la coda, tout en finesse, se confondent les touches lumineuses du célesta, le thème de flûte du premier mouvement, un clair solo de batterie (réminiscence de la 4e Symphonie, 1934-1936), et un imperceptible accord tenu aux cordes. ÉRIC MAIRLOT DAVID AFKHAM DIRECTION VALERY SOKOLOV VIOLON NÉ EN 1983 À FRIBOURG-EN-BRISGAU, NÉ EN 1986 EN UKRAINE, Valery Sokolov David Afkham étudie le piano et la direction d’orchestre au Conservatoire de sa ville natale et à l’Académie Franz Liszt de Weimar. En 2002, il remporte le Premier Prix du Concours de piano Jugend Musiziert. Il est lauréat de la Fondation Jeune Talent Bernard Haitink, de l’Association Wagner de Bayreuth et du Festival de Salzbourg (Nestlé). En 2008, il remporte le Concours de direction d’orchestre Donatella Flick de Londres, ce qui lui vaut d’être Chef assistant de l’Orchestre Symphonique de Londres pendant deux ans. Il a été Chef assistant de l’Orchestre de Jeunes Gustav Mahler pendant trois ans jusqu’à l’été 2012. Au cours des deux dernières saisons, il a fait des débuts très remarqués avec les orchestres d’Amsterdam, de la Radio Suédoise, Santa Cecilia de Rome, Philharmonia de Londres, Symphonique de Berlin, Philharmonique de Munich, Symphonique de Vienne, National d’Espagne, Symphonique de Göteborg, Gulbenkian de Lisbonne, et aux États-Unis (Los Angeles, Cleveland, Houston, Seattle), ainsi qu’au Mostly Mozart Festival de New York. En mai 2013, il a été nommé à la tête de l’Orchestre National d’Espagne à compter de la saison 2014/2015. En février 2012, il se distinguait d’emblée à la tête de l’OPRL dans des œuvres de Ligeti, Berg et R. Strauss. donne son premier concert avec orchestre à 11 ans. Deux ans plus tard, il remporte le Concours Sarasate de Pampelune (Espagne, 1999), et poursuit sa formation à Londres, notamment auprès de Mstislav Rostropovitch et de Zakhar Bron. En septembre 2005, il remporte le Grand Prix du Concours Enesco. Artiste exclusif de EMI/Virgin Classics, il a enregistré un choix d’œuvres variées : 3e Sonate d’Enesco (avec Svetlana Kosenko, piano), Concerto de Sibelius (DVD, Orchestre de Chambre d’Europe, dir. Vl. Ashkenazy), et plus récemment, les Concertos de Bartók et Tchaikovski (Orchestre de la Tonhalle de Zurich, dir. D. Zinman), acclamé par la critique. Au cours des derniers mois, il s’est produit avec l’Orchestre Philharmonia, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de Chambre d’Europe, l’Orchestre Symphonique de Birmingham, l’Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm, l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre de la Radio de Hambourg, l’Orchestre Philharmonique de Séoul, l’Orchestre de Chambre de la Radio bavaroise… Avec l’OPRL, il a joué en décembre 2007 (3e Concerto de Saint-Saëns), en octobre 2009 (Concerto de Beethoven) et en janvier 2011, il participait au Festival « À toutes cordes ». 7 L’ORCHESTRE DIRECTEUR GÉNÉRAL SECONDS VIOLONS CONTREBASSES BASSONS Jean-Pierre ROUSSEAU Aleš ULRICH*** Hristina Pierre KERREMANS*** DIRECTEUR MUSICAL SOUTENU PAR la Fédération WallonieBruxelles (avec le concours de la Loterie Nationale), la Ville de Liège, la Province de Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans le cadre prestigieux de la Salle Philharmonique, dans toute la Belgique et à l’étranger. Après des chefs comme Fernand Quinet, Paul Strauss, Pierre Bartholomée ou Louis Langrée qui ont forgé l’identité de l’Orchestre, au carrefour des influences germanique et latine, Christian Arming, directeur musical depuis septembre 2011, pousse les feux de l’excellence et élargit les horizons de l’OPRL. La saison 2013/2014 est placée sous le signe de l’Orient (à l’Est du Danube), évoqué par Mozart, Grétry, RimskiKorsakov, Nielsen, R. Strauss, Khatchaturian, Bartók, et les créations de Claude Ledoux, Fazil Say, Tan Dun et Fujikura. Cette saison, l’OPRL propose plusieurs temps forts. En décembre 2013, sept musiciens belges jouent Joanie CARLIER** Zhaoyang CHANG** Philippe UYTTEBROUCK* Maria OSINSKA* Mario MAURANO* Bernd WIRTHLE* DÉLÉGUÉ À LA Michèle COMPÈRE Francis BRUYÈRE PROGRAMMATION Audrey GALLEZ Francis DANLOY Robert COHEUR Christian GERSTMANS Gérard DOUEZ Marianne GILLARD François HAAG Roland HEUKMES Koen TOTÉ CONTREBASSONS Philippe UYTTEBROUCK** Bernd WIRTHLE* CONCERTMEISTER Reni MANOLOVA Marian TACHÉ Emilio MECENERO George TUDORACHÉ Aude MILLER N.N. Astrid STEVANT PREMIERS VIOLONS ALTOS Olivier GIOT*** Ning SHI*** Émilie BELAUD** Corentin BORDELOT** Izumi OKUBO* Patrick HESELMANS* Maria BARANOWSKA Artur TOTH* HAUTBOIS Ann BOSSCHEM Corinne CAMBRON Sylvain CREMERS*** Yinlai CHEN Sarah CHARLIER Sébastien GUEDJ** Philippe RANALLO* Sophie COHEN Éric GERSTMANS Alain LOVENBERG* Sébastien LEMAIRE* Rossella CONTARDI Isabelle HERBIN Bernard STIENNON* « Une interprétation impressionnante. L’Orchestre de Liège s’impose, avec sa sonorité chaude, comme un orchestre brahmsien de premier ordre. » (Achener Zeitung, 26/11/2013) Pierre COX Emil LAVRENOV Anne-Marie DENUTTE Juliette MARICHAL Hanxiang GONG Jean-Christophe Hélène LIEBEN MICHALLEK LA VIE DE L’ORCHESTRE. Juan Antonio Barbara MILEWSKA l’intégrale de la musique de chambre de Poulenc. En février 2014, le Festival Les Orientales développe le thème général de la saison et met à l’honneur trois invités turcs : le pianiste/compositeur Fazil Say et les sœurs Ferhan et Ferzan Önder (récital à 4 mains). Enfin, en mai 2014, l’OPRL et Christian Arming s’envolent pour une tournée en Europe centrale. www.oprl.be Martínez Escribano vient de rejoindre les rangs de l’Orchestre comme trompette premier soliste, en remplacement de Jean Lambert, admis à la retraite en 2013. Philippe PAROTTE Payambé REYES-VERMOT Laurence RONVEAUX Violaine MILLER VIOLONCELLES Rémy DEGROOTE**** Thibault LAVRENOV** DE VIENT RE ! T PARAÎ Lieve GOOSSENS*** Valérie DEBAELE** Liesbet DRIEGELINCK* Miriam ARNOLD* PICCOLO Miriam ARNOLD** Nico DE MARCHI*** Bruce RICHARDS** Geoffrey GUÉRIN* David LEFÈVRE* Nigel MUNISAMY* TROMPETTES François RUELLE*** Juan Antonio MARTÍNEZ ESCRIBANO** TROMBONES Alain PIRE*** Bernard STIENNON** Alain JANTI** CLARINETTES Gérald EVRARD** Jean-Luc VOTANO*** TROMBONE BASSE Théo VANHOVE** Pierre SCHYNS** Pierre XHONNEUX* Martine LEBLANC* Étienne CAPELLE Pierre XHONNEUX** Marie-Nadège DESY CORS COR ANGLAIS CLARINETTE MI BÉMOL Cécile CORBIER Œuvres complètes pour violon, violoncelle et orchestre FLÛTES Jean-Pierre BORBOUX* Ger CHAPPIN LA NOUVELLE INTÉGRALE SAINT-SAËNS [3 CD] FARTCHANOVA*** Martine BOTTE* Christian ARMING ORCHESTRE PHILHARMONIQUE ROYAL DE LIÈGE Quentin JAUSSAUD** CLARINETTE BASSE Martine LEBLANC** TUBA Carl DELBART** TIMBALES Stefan MAIRESSE*** Geert VERSCHRAEGEN** PERCUSSIONS Martin HESSELBEIN Jean-Marc LECLERCQ*** Théo SCHEPERS Peter VAN TICHELEN** Olivier VANDERSCHAEGHE Arne LAGATIE* Solistes de la Chapelle Musicale Reine Élisabeth OPRL | Christian Arming ZIG-ZAG TERRITOIRES - OUTHERE 8 **** Chef de pupitre *** Premier soliste, Chef de pupitre ** Premier soliste * Second soliste 9 À ÉCOUTER WEBERN, SIX PIÈCES OP. 6 wOrchestre Philharmonique de Berlin, dir. P. Boulez (DGG) wOrchestre Philharmonique de Berlin, dir. H. von Karajan (DGG) TCHAIKOVSKI, CONCERTO POUR VIOLON wV. Sokolov, Orchestre de la Tonhalle de Zurich, dir. D. Zinman (ERATO) CHOSTAKOVITCH, SYMPHONIE N° 15 wOrchestre du Théâtre Marinsky, dir. V. Gergiev (MARIINSKY) wOrchestre Symphonique de Göteborg, dir. N. Järvi (DGG) wOrchestre Philharmonique de Londres, dir. B. Haitink (DECCA) LES SAMEDIS EN FAMILLE SHÉHÉRAZADE SAMEDI 22 FÉVRIER 2014 – 20H AIN PROCHCERT CON RIMSKI-KORSAKOV, Shéhérazade Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Christian Arming, direction S’il fallait ne garder qu’une partition pour dépeindre l’Orient, ce serait Shéhérazade de RimskiKorsakov (1888). Aux côtés du prince Kalender ou de Sinbad le marin, découvrez la plus chatoyante mise en musique des contes des Mille et Une Nuits. Quatre tableaux sonores où les personnages sont identifiés par des thèmes ou, comme pour Shéhérazade, par un instrument (le violon solo). Partition pittoresque, Shéhérazade a inspiré de nombreuses chorégraphies, notamment celle de Michel Fokine pour les Ballets russes de Diaghilev, en 1910. Avec le soutien d’ 10 11 SALLE PHILHARMONIQUE PROCHAINS CONCERTS JEUDI 23 JANVIER 2014 – 20H MERCREDI 29 JANVIER 2014 – 18H30 CHOPIN / SZYMANOWSKI MUSIC FACTORY LA MARCHE TURQUE JANACEK, Danses moraves CHOPIN, Concerto pour piano n° 2 SZYMANOWSKI, Symphonie n° 2 Yulianna Avdeieva, piano 1er Prix du Concours Chopin 2010 (Varsovie) OPRL | Antoni Wit, direction DIMANCHE 26 JANVIER 2014 – 16H ET 19H THE ORGAN PROJECT ALAIN, Litanies, Première Fantaisie, Deux danses à Agni Yavishta DUSAPIN, Memory BACH, Allein Gott in der Höh sei Ehr BWV 676 BACH, Die sind die heil’gen zehn Gebot BWV 678 BERIO, Fa-Si BUXTEHUDE, Toccata en fa majeur BuxWV 156 Bernard Foccroulle, orgue Salva Sanchis, chorégraphie Stanislav Dobak, Manon Santkin, Georgia Vardarou, Salva Sanchis, danse MERCREDI 29 JANVIER 2014 – 12H30 OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation VENDREDI 31 JANVIER 2014 – 20H CENT VIOLONS TZIGANES DE BUDAPEST SAMEDI 1er FÉVRIER 2014 – 16H PIANO 5 ÉTOILES MENAHEM PRESSLER SCHUBERT, Sonate n° 18 KURTAG, Impromptu all’ongherese SCHUBERT, Sonate n° 21 Menahem Pressler, piano VENDREDI 7 FÉVRIER 2014 – 18H ET 20H L’ORCHESTRE À LA PORTÉE DES ENFANTS PEER GYNT Coproduction Jeunesses Musicales / OPRL GRIEG, Peer Gynt Bruno Coppens, narrateur OPRL | Jean-Pierre Haeck, direction Lionel Rougerie, mise en scène MUSIQUE À MIDI QUATUOR ARDENTE [GRATUIT] TELEMANN / C.P.E. BACH JONGEN, Sérénade tendre DVORAK, Quatuor à cordes n° 10 Quatuor Ardente : Aleš Ulrich Audrey Gallez, violon Sarah Charlier, alto Olivier Vanderschaeghe, violoncelle TELEMANN, Suite en ré majeur C.P.E. BACH, Concerto pour clavecin en fa majeur C.P.E. BACH, Symphonie en do majeur TELEMANN, Cantate Ino Hasnaa Bennani, soprano Kris Verhelst, clavecin Les Muffatti | Peter Van Heyghen, direction DIMANCHE 9 FÉVRIER 2014 – 16H FESTIVAL LES ORIENTALES DU 21 AU 23 FÉVRIER 2014 Fazil Say piano | Ferhan et Ferzan Önder piano | Boris Belkin violon Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Christian Arming direction 12