TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH

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TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH
TCHAIKOVSKI /
CHOSTAKOVITCH
JEUDI 16 JANVIER 2014 – 20H – BRUXELLES, PALAIS DES BEAUX-ARTS
VENDREDI 17 JANVIER 2014 – 20H
WEBERN, Pièces pour orchestre op. 6
(1909, 1928) w env. 13’
1.Langsam
CHOSTAKOVITCH,
Symphonie n° 15 op. 141
(1971) w env. 45’
2.Bewegt
1.Allegretto
3.Mäßig
2. Adagio – Largo – Adagio – Largo –
4. Sehr mäßig
3.Allegretto
5. Sehr langsam
4. Adagio – Allegretto – Adagio - Allegretto
6.Langsam
TCHAIKOVSKI, Concerto pour violon
en ré majeur op. 35 (1878) w env. 35’
1. Allegro moderato
Viatcheslav Chestiglazov, concertmeister
OPRL
David Afkham, direction
2. Canzonetta (Andante)
3. Finale (Allegro vivacissimo)
Valery Sokolov, violon
PAUSE
LES SAMEDIS EN FAMILLE
TCHAIKOVSKI, LE CONCERT
SAMEDI 18 JANVIER 2014 – 16H
TCHAIKOVSKI,
Concerto pour violon en ré majeur op. 35 (1878) w env. 35’
Valery Sokolov, violon
Viatcheslav Chestiglazov, concertmeister
OPRL | David Afkham, direction
Avec le soutien d’
MER 15, VEN 17 & SAM 18 JANVIER 2014 TCHAIKOVSKI / CHOSTAKOVITCH [PROGRAMME 13]
1 €
L
Anton Webern par Max Oppenheimer,1908/10, musée Von der Heydt, Wuppertal
auréat des Concours Sarasate et Enesco, élève de
Zakhar Bron (tout comme Vadim Repin ou Maxime
Vengerov), le violoniste ukrainien Valery Sokolov (né
en 1986) est un fidèle de l’OPRL. Après le 3e de SaintSaëns (2007), le Concerto de Beethoven (2009), Bach
en 2011, il est le soliste du roi des concertos russes.
Le Concerto pour violon de Tchaikovski est en effet
le plus populaire d’entre eux. Et pour cause, avec plus de deux millions
d’entrées, le film Le Concert de Radu Mihaileanu (2009) a mis ce chefd’œuvre de la musique au premier rang des... musiques de film. C’est
lors d’un séjour de santé à Clarens (Suisse), en 1878, que Tchaikovski
compose ce concerto. Dépressif après l’échec de son mariage, il
retrouve le goût de la vie sur les rives du lac Léman. Un bonheur qui
transparaît dans sa musique.
Au printemps 1971, Chostakovitch (65 ans) écrit sa 15e et dernière
Symphonie. Une œuvre énigmatique, où le compositeur recourt à
des emprunts, des collages : une citation grinçante de Guillaume
Tell (Rossini) liée à son enfance, un motif du Crépuscule des dieux
(Wagner) qui évoque la mort. Comme si Chostakovitch faisait un
dernier pied de nez aux dogmes officiels, en retrouvant l’ironie de ses
premières œuvres. Elle est dirigée par David Afkham qui avait conquis
le public de Liège avec Une vie de héros de R. Strauss en 2012.
De la saveur dans
vos événements
0495 / 538 537
0496 / 101 444
2
WEBERN PIÈCES POUR
ORCHESTRE OP. 6 (1909)
NÉ EN AUTRICHE EN 1883, Anton Webern
commence le piano avec sa mère. À 19 ans,
il étudie la musicologie avec Guido Adler à
l’Université de Vienne, où il défend une thèse
de doctorat en 1906 sur un compositeur de la
Renaissance, Heinrich Isaac. C’est toutefois
le travail exigeant qu’il entreprend avec
Arnold Schoenberg dès 1904 qui marque
son passage à la maturité, avec des œuvres
comme le Quatuor en un mouvement (1905),
les Cinq Lieder d’après Dehmel (1906-1908),
la Passacaille op. 1 (1908). Webern dirige des
opérettes et de la musique légère mais n’aime
pas ce métier. Comme Schoenberg et Berg à
la même époque, il veut participer à l’évolution
du langage musical et s’essaye à l’atonalité.
Son langage évolue vers une grande
concision : ses pièces sont courtes et ciselées
comme des joyaux (Cinq Pièces, 1911-1913).
Au cours de la décennie qui suit, Webern
se concentre sur les lieder, généralement
accompagnés par un ensemble instrumental.
En 1924, quand il adopte le sérialisme ou
dodécaphonisme (technique de composition
accordant une importance égale aux 12 sons
de la gamme chromatique), il ne change
pas vraiment de langage mais échafaude
des constructions musicales de plus en
plus savantes (symétries, canons…), dans
lesquelles il tente d’égaler la perfection de la
nature (notamment des fleurs et des cristaux
des Alpes). En 1945, bravant le couvre-feu,
il meurt accidentellement sous le feu d’un
soldat américain. Après la guerre, de jeunes
compositeurs (Boulez en tête) se passionnent
pour son œuvre.
100 ANS. Écrites en 1909, les Six Pièces pour
orchestre op. 6 sont dédiées à Schoenberg
et créées sous la baguette de ce dernier à
Vienne le 31 mars 1913, il y a donc un siècle.
L’orchestre y est grand mais les instruments
ne sont jamais utilisés tous en même temps.
Comme toujours, chez Webern, l’écriture
frappe par sa transparence, qualité vantée
par Boulez : « Debussy est bien le seul qu’on
puisse rapprocher de Webern […] dans un
même recours à la beauté du son pour luimême, dans une même elliptique pulvérisation
du langage » (1954). Webern n’eut qu’une
devise esthétique, Non multa sed multum —
peu (en quantité) mais beaucoup (en qualité).
Sur les Six Pièces, quatre ne dépassent guère
1’30 ; seules les 5e et 4e pièces avoisinent
respectivement 3’ et 5’. L’une des originalités
de l’œuvre réside dans l’utilisation de la
Klangfarbenmelodie (« mélodie de timbres »),
procédé qui consiste à confier une mélodie à
plusieurs instruments se succédant, pour ainsi
dire, par fragments. Autre trait spécifique,
l’usage d’alliances de timbres audacieuses :
flûte et trompette dans le grave, harpe dans le
grave et tuba, cuivres avec sourdines, absence
d’effets de masse… Dans la 4e pièce — la plus
« longue », originellement sous-titrée Marcia
funebre — les cordes sont même totalement
absentes et — fait sans précédent dans la
musique occidentale — les percussions sont
seules à clore le mouvement. En 1928, Webern
procédera à une révision de sa partition, en
réduisant notamment le nombre d’instruments
à vent de 35 à 22.
3
TCHAIKOVSKI CONCERTO POUR VIOLON (1878)
4
INSPIRÉ PAR LALO. Après l’échec de son
Yossif Kotek et Tchaikovski, 1877
mariage, Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
décide de partir pour la Suisse où il loue avec
son frère Anatole une maison à Clarens, sur
les rives du lac Léman. Il y travaille à la fin
de sa 4e Symphonie et à son opéra Eugène
Onéguine. En mars 1878, Yossif Kotek, un
jeune violoniste (ancien élève de Tchaikovski)
débarque à Clarens pour faire une cure contre
la tuberculose. Ensemble, les deux hommes
déchiffrent quantités de partitions, parmi
lesquelles la récente Symphonie espagnole
pour violon et orchestre de Lalo (1873) que
le compositeur découvre avec ravissement :
« Cette œuvre m’a beaucoup plu. Beaucoup
de fraîcheur, des rythmes piquants, de belles
mélodies remarquablement harmonisées.
Elle s’apparente beaucoup aux autres œuvres
que je connais de l’école française à laquelle
appartient Lalo. De même que Léo Delibes et
Bizet, il ne recherche pas la profondeur, mais
il évite soigneusement la routine, cherche
des formes nouvelles et se soucie davantage
de la beauté musicale que de l’observation
des règles établies, contrairement aux
Allemands. » (lettre à Mme von Meck, 3 mars
1878).
EN MOINS D’UN MOIS. Retrouvant goût à la
vie, Tchaikovski se lance aussitôt dans la
composition d’un concerto pour violon qu’il
achève en moins d’un mois. Seul le second
mouvement, qui ne satisfait pas les deux amis,
est remplacé par la merveilleuse Canzonetta
actuelle, tandis que l’original est intégré en
première partie du triptyque Souvenir d’un lieu
cher pour violon et piano. Tchaikovski adresse
d’abord sa partition au célèbre violoniste
Leopold Auer, qui la juge injouable. Après une
exécution à New York (vraisemblablement
de la version pour violon et
piano) en 1879 par
Leopold Damrosch, le Concerto doit encore
attendre deux ans avant d’être créé dans sa
version orchestrale, le 8 décembre 1881 par
Adolf Brodsky (30 ans), sous la direction
de Hans Richter. L’événement, qui a lieu à
Vienne, suscite l’une des critiques les plus
virulentes d’Édouard Hanslick : « […] Pendant
quelque temps il s’écoule musicalement et
non sans inspiration, mais la grossièreté ne
tarde pas à faire irruption et ne quitte plus le
premier mouvement jusqu’à la fin. Le violon
ne joue plus, il grince, racle et hurle. […] Dans
le finale, nous entendons des jurons grossiers
et respirons des relents d’eau-de-vie […] » Ce
jugement excessif ne put toutefois rien contre
la popularité de l’œuvre.
SURSAUTS DE BRAVOURE. Pour son concerto,
Tchaikovski adopte la tonalité de ré majeur,
la plus commode au violon, également
choisie par Beethoven (1806), Brahms (1878),
Prokofiev (Concerto n° 1, 1917) et Stravinsky
(1931). Annoncé aux violons de l’orchestre,
le premier thème de l’Allegro moderato
est exposé dans sa version définitive par le
soliste. Au terme d’un épisode déjà virtuose,
un second thème paraît sous les doigts du
même. Les effets de virtuosité s’accentuent
dans le développement pour aboutir à une
brillante cadence précédant la réexposition.
La Canzonetta centrale repose sur un très
beau thème nostalgique, chantant au violon
solo avec sourdine. Un long trille marque la
fin du mouvement. Bondissant dans le style
tzigane, l’Allegro vivacissimo se distingue par
son côté populaire et ses irrésistibles sursauts
de bravoure. Après la mort du compositeur,
Leopold Auer accepta finalement de jouer
le Concerto. Entretemps, la partition, portée
par le succès, s’était imposée comme un
incontournable du violon.
CHOSTAKOVITCH
SYMPHONIE N° 15
(1971)
AUTOBIOGRAPHIQUE. Commencée à l’Hôpital
de Kourgan, alors que le compositeur est en
cure, la 15e Symphonie est achevée par Dimitri
Chostakovitch (1906-1975) le 29 juillet 1971
dans sa datcha de Repino, près de Leningrad
(actuel Saint-Pétersbourg). Un mois et demi
plus tard, le 17 septembre, Chostakovitch est
victime d’un deuxième infarctus. La création a
lieu le 8 janvier 1972 dans la grande salle du
Conservatoire de Moscou sous la direction du
fils du compositeur, Maxime, son père n’étant
suffisamment rétabli que pour y assister. En
dépit de l’absence de titre ou de programme, il
s’agit bien d’une symphonie autobiographique
truffée de citations (Rossini, R. Strauss,
Wagner, mais aussi d’œuvres de Chostakovitch
lui-même). Le caractère y est volontairement
gai, aux antipodes de la noirceur de la
Symphonie précédente. C’est une « symphonie
gaie » aurait ainsi déclaré le compositeur.
L’orchestre comporte une imposante
percussion (castagnettes, campanelli,
vibraphone, xylophone, célesta…) et la partition
comporte énormément de solos importants
confiés à divers instruments (flûte, violon,
violoncelle, contrebasse, trombone, tuba).
ALLEGRETTO. Ce premier mouvement est
imprégné d’un thème simple et dansant,
d’abord confié à la flûte presque non
accompagnée. Cette évocation de l’enfance
et du monde des jouets se double à cinq
reprises d’une citation textuelle d’un passage
de l’ouverture du Guillaume Tell de Rossini,
sorte de gaîté affichée et de lointain souvenir
de l’enfance du compositeur. Le mouvement
n’en est pas moins sous-tendu de séries
dodécaphoniques qui, selon la conception
soviétique de l’époque, était synonyme de
« décadence bourgeoise ». Mais l’utilisation
de ces techniques d’écriture est faite avec
5
Chostakovitch et son fils Maxime, 1962.
que la cantilène des deux flûtes renvoie au
premier mouvement de la 6e Symphonie (1938),
la marche funèbre solennelle du trombone
rappelle les chants révolutionnaires cités dans
la 11e Symphonie « L’Année 1905 » (1957). Un
climax d’intensité (allusion à la 8e Symphonie,
1943) se fait jour avant qu’un resserrement ne
mène au mouvement suivant, enchaîné sans
interruption.
ALLEGRETTO. Retour au tempo du premier
mouvement, mais cette fois pour un scherzo
persifleur dont Chostakovitch a le secret.
L’écriture y reste dodécaphonique et, pour
l’essentiel, en staccatos. L’introduction en
quintes des bassons rappelle un passage
d’Une Vie de héros de Richard Strauss, en
particulier celui décrivant « Les adversaires
du héros », or on sait que Chostakovitch
prit un malin plaisir, dès sa 5e Symphonie,
à croquer ses opposants dans des épisodes
aussi grotesques que celui-ci. Vers la fin, le
thème de « L’Invasion » de la 7e Symphonie
« Leningrad » (1941) étend son ombre, écho
à l’aversion de Chostakovitch pour toutes les
formes de fascisme.
une telle souplesse que les divers styles
juxtaposés n’entraîne aucune rupture. Dans
la partie centrale, plusieurs solos sont confiés
au concertmeister. Chostakovitch y cite sa
2e Symphonie. Composée en 1927 pour le
10e anniversaire de la Révolution russe, elle
avait été assez vite oubliée à l’Est en raison
de son langage avant-gardiste, et à l’Ouest
en raison de sa connotation politique. On y
retrouve notamment un canon polymétrique
des cordes (où chaque voix joue des valeurs
de note toujours plus grandes) qui avait
inspiré le compositeur hongrois György Ligeti
pour élaborer un système similaire baptisé
« micropolyphonie ».
ADAGIO. Le mouvement lent s’ouvre par un
sombre et majestueux choral aux cuivres. Il
se poursuit par des solos de violoncelle, puis
de trombone accompagné du tuba. L’épisode
médian est tout entier tissé de réminiscences
d’œuvres antérieures de Chostakovitch : tandis
6
ADAGIO. Dans le finale, vaste mouvement
lent à peine entrecoupé d’épisodes Allegretto,
surgit le motif du « Destin » de La Walkyrie
de Wagner, par lequel Brünnhilde annonce à
Siegmund sa mort prochaine. Les premiers
violons présentent eux aussi une citation : les
premières notes de Tristan et Isolde. S’ensuit
une cantilène toute simple, puis un retour du
thème du « Destin », et enfin une passacaille
(danse lente à variations) sur le thème de
« L’Invasion », soumis aux procédés sériels.
Comme le deuxième mouvement, ce finale
culmine en un « grand cri » (expression lancée
par Mahler pour ses propres symphonies).
Dans la coda, tout en finesse, se confondent
les touches lumineuses du célesta, le thème
de flûte du premier mouvement, un clair solo
de batterie (réminiscence de la 4e Symphonie,
1934-1936), et un imperceptible accord tenu
aux cordes.
ÉRIC MAIRLOT
DAVID AFKHAM
DIRECTION
VALERY SOKOLOV
VIOLON
NÉ EN 1983 À FRIBOURG-EN-BRISGAU,
NÉ EN 1986 EN UKRAINE, Valery Sokolov
David Afkham étudie le piano et la direction
d’orchestre au Conservatoire de sa ville natale
et à l’Académie Franz Liszt de Weimar. En 2002,
il remporte le Premier Prix du Concours de
piano Jugend Musiziert. Il est lauréat de la
Fondation Jeune Talent Bernard Haitink, de
l’Association Wagner de Bayreuth et du Festival
de Salzbourg (Nestlé). En 2008, il remporte le
Concours de direction d’orchestre Donatella
Flick de Londres, ce qui lui vaut d’être Chef
assistant de l’Orchestre Symphonique de
Londres pendant deux ans. Il a été Chef
assistant de l’Orchestre de Jeunes Gustav
Mahler pendant trois ans jusqu’à l’été 2012.
Au cours des deux dernières saisons, il a fait
des débuts très remarqués avec les orchestres
d’Amsterdam, de la Radio Suédoise, Santa
Cecilia de Rome, Philharmonia de Londres,
Symphonique de Berlin, Philharmonique de
Munich, Symphonique de Vienne, National
d’Espagne, Symphonique de Göteborg,
Gulbenkian de Lisbonne, et aux États-Unis
(Los Angeles, Cleveland, Houston, Seattle),
ainsi qu’au Mostly Mozart Festival de New York.
En mai 2013, il a été nommé à la tête de
l’Orchestre National d’Espagne à compter
de la saison 2014/2015. En février 2012, il se
distinguait d’emblée à la tête de l’OPRL dans
des œuvres de Ligeti, Berg et R. Strauss.
donne son premier concert avec orchestre
à 11 ans. Deux ans plus tard, il remporte le
Concours Sarasate de Pampelune (Espagne,
1999), et poursuit sa formation à Londres,
notamment auprès de Mstislav Rostropovitch
et de Zakhar Bron. En septembre 2005, il
remporte le Grand Prix du Concours Enesco.
Artiste exclusif de EMI/Virgin Classics, il
a enregistré un choix d’œuvres variées :
3e Sonate d’Enesco (avec Svetlana Kosenko,
piano), Concerto de Sibelius (DVD, Orchestre
de Chambre d’Europe, dir. Vl. Ashkenazy), et
plus récemment, les Concertos de Bartók
et Tchaikovski (Orchestre de la Tonhalle de
Zurich, dir. D. Zinman), acclamé par la critique.
Au cours des derniers mois, il s’est produit avec
l’Orchestre Philharmonia, l’Orchestre National
de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de
Chambre d’Europe, l’Orchestre Symphonique
de Birmingham, l’Orchestre Philharmonique
Royal de Stockholm, l’Orchestre National
Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre de la Radio
de Hambourg, l’Orchestre Philharmonique
de Séoul, l’Orchestre de Chambre de la Radio
bavaroise… Avec l’OPRL, il a joué en décembre
2007 (3e Concerto de Saint-Saëns), en octobre
2009 (Concerto de Beethoven) et en janvier 2011,
il participait au Festival « À toutes cordes ».
7
L’ORCHESTRE
DIRECTEUR GÉNÉRAL
SECONDS VIOLONS
CONTREBASSES
BASSONS
Jean-Pierre ROUSSEAU
Aleš ULRICH***
Hristina
Pierre KERREMANS***
DIRECTEUR MUSICAL
SOUTENU PAR la Fédération WallonieBruxelles (avec le concours de la Loterie
Nationale), la Ville de Liège, la Province de
Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans le cadre
prestigieux de la Salle Philharmonique, dans
toute la Belgique et à l’étranger. Après des
chefs comme Fernand Quinet, Paul Strauss,
Pierre Bartholomée ou Louis Langrée qui ont
forgé l’identité de l’Orchestre, au carrefour
des influences germanique et latine, Christian
Arming, directeur musical depuis septembre
2011, pousse les feux de l’excellence et élargit
les horizons de l’OPRL. La saison 2013/2014
est placée sous le signe de l’Orient (à l’Est du
Danube), évoqué par Mozart, Grétry, RimskiKorsakov, Nielsen, R. Strauss, Khatchaturian,
Bartók, et les créations de Claude Ledoux,
Fazil Say, Tan Dun et Fujikura. Cette saison,
l’OPRL propose plusieurs temps forts. En
décembre 2013, sept musiciens belges jouent
Joanie CARLIER**
Zhaoyang CHANG**
Philippe UYTTEBROUCK*
Maria OSINSKA*
Mario MAURANO*
Bernd WIRTHLE*
DÉLÉGUÉ À LA
Michèle COMPÈRE
Francis BRUYÈRE
PROGRAMMATION
Audrey GALLEZ
Francis DANLOY
Robert COHEUR
Christian GERSTMANS
Gérard DOUEZ
Marianne GILLARD
François HAAG
Roland HEUKMES
Koen TOTÉ
CONTREBASSONS
Philippe
UYTTEBROUCK**
Bernd WIRTHLE*
CONCERTMEISTER
Reni MANOLOVA
Marian TACHÉ
Emilio MECENERO
George TUDORACHÉ
Aude MILLER
N.N.
Astrid STEVANT
PREMIERS VIOLONS
ALTOS
Olivier GIOT***
Ning SHI***
Émilie BELAUD**
Corentin BORDELOT**
Izumi OKUBO*
Patrick HESELMANS*
Maria BARANOWSKA
Artur TOTH*
HAUTBOIS
Ann BOSSCHEM
Corinne CAMBRON
Sylvain CREMERS***
Yinlai CHEN
Sarah CHARLIER
Sébastien GUEDJ**
Philippe RANALLO*
Sophie COHEN
Éric GERSTMANS
Alain LOVENBERG*
Sébastien LEMAIRE*
Rossella CONTARDI
Isabelle HERBIN
Bernard STIENNON*
« Une interprétation impressionnante.
L’Orchestre de Liège s’impose, avec sa sonorité
chaude, comme un orchestre brahmsien de
premier ordre. » (Achener Zeitung, 26/11/2013)
Pierre COX
Emil LAVRENOV
Anne-Marie DENUTTE
Juliette MARICHAL
Hanxiang GONG
Jean-Christophe
Hélène LIEBEN
MICHALLEK
LA VIE DE L’ORCHESTRE. Juan Antonio
Barbara MILEWSKA
l’intégrale de la musique de chambre de
Poulenc. En février 2014, le Festival Les
Orientales développe le thème général de la
saison et met à l’honneur trois invités turcs :
le pianiste/compositeur Fazil Say et les sœurs
Ferhan et Ferzan Önder (récital à 4 mains).
Enfin, en mai 2014, l’OPRL et Christian Arming
s’envolent pour une tournée en Europe
centrale. www.oprl.be
Martínez Escribano vient de rejoindre les
rangs de l’Orchestre comme trompette
premier soliste, en remplacement de
Jean Lambert, admis à la retraite en 2013.
Philippe PAROTTE
Payambé REYES-VERMOT
Laurence RONVEAUX
Violaine MILLER
VIOLONCELLES
Rémy DEGROOTE****
Thibault LAVRENOV**
DE
VIENT RE !
T
PARAÎ
Lieve GOOSSENS***
Valérie DEBAELE**
Liesbet DRIEGELINCK*
Miriam ARNOLD*
PICCOLO
Miriam ARNOLD**
Nico DE MARCHI***
Bruce RICHARDS**
Geoffrey GUÉRIN*
David LEFÈVRE*
Nigel MUNISAMY*
TROMPETTES
François RUELLE***
Juan Antonio
MARTÍNEZ ESCRIBANO**
TROMBONES
Alain PIRE***
Bernard STIENNON**
Alain JANTI**
CLARINETTES
Gérald EVRARD**
Jean-Luc VOTANO***
TROMBONE BASSE
Théo VANHOVE**
Pierre SCHYNS**
Pierre XHONNEUX*
Martine LEBLANC*
Étienne CAPELLE
Pierre XHONNEUX**
Marie-Nadège DESY
CORS
COR ANGLAIS
CLARINETTE MI BÉMOL
Cécile CORBIER
Œuvres complètes pour violon, violoncelle et orchestre
FLÛTES
Jean-Pierre BORBOUX*
Ger CHAPPIN
LA NOUVELLE INTÉGRALE
SAINT-SAËNS [3 CD]
FARTCHANOVA***
Martine BOTTE*
Christian ARMING
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
ROYAL DE LIÈGE
Quentin JAUSSAUD**
CLARINETTE BASSE
Martine LEBLANC**
TUBA
Carl DELBART**
TIMBALES
Stefan MAIRESSE***
Geert VERSCHRAEGEN**
PERCUSSIONS
Martin HESSELBEIN
Jean-Marc LECLERCQ***
Théo SCHEPERS
Peter VAN TICHELEN**
Olivier VANDERSCHAEGHE
Arne LAGATIE*
Solistes de la Chapelle Musicale Reine Élisabeth
OPRL | Christian Arming
ZIG-ZAG TERRITOIRES - OUTHERE
8
**** Chef de pupitre
*** Premier soliste,
Chef de pupitre
** Premier soliste
* Second soliste
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À ÉCOUTER
WEBERN, SIX PIÈCES OP. 6
wOrchestre Philharmonique de Berlin,
dir. P. Boulez (DGG)
wOrchestre Philharmonique de Berlin,
dir. H. von Karajan (DGG)
TCHAIKOVSKI, CONCERTO POUR VIOLON
wV. Sokolov, Orchestre de la Tonhalle de
Zurich, dir. D. Zinman (ERATO)
CHOSTAKOVITCH, SYMPHONIE N° 15
wOrchestre du Théâtre Marinsky,
dir. V. Gergiev (MARIINSKY)
wOrchestre Symphonique de Göteborg,
dir. N. Järvi (DGG)
wOrchestre Philharmonique de Londres,
dir. B. Haitink (DECCA)
LES SAMEDIS EN FAMILLE
SHÉHÉRAZADE
SAMEDI 22 FÉVRIER 2014 – 20H
AIN
PROCHCERT
CON
RIMSKI-KORSAKOV, Shéhérazade
Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Christian Arming, direction
S’il fallait ne garder qu’une partition pour dépeindre l’Orient, ce serait Shéhérazade de RimskiKorsakov (1888). Aux côtés du prince Kalender ou de Sinbad le marin, découvrez la plus chatoyante
mise en musique des contes des Mille et Une Nuits. Quatre tableaux sonores où les personnages
sont identifiés par des thèmes ou, comme pour Shéhérazade, par un instrument (le violon solo).
Partition pittoresque, Shéhérazade a inspiré de nombreuses chorégraphies, notamment celle de
Michel Fokine pour les Ballets russes de Diaghilev, en 1910.
Avec le soutien d’
10
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SALLE PHILHARMONIQUE
PROCHAINS CONCERTS
JEUDI 23 JANVIER 2014 – 20H
MERCREDI 29 JANVIER 2014 – 18H30
CHOPIN / SZYMANOWSKI
MUSIC FACTORY
LA MARCHE TURQUE
JANACEK, Danses moraves
CHOPIN, Concerto pour piano n° 2
SZYMANOWSKI, Symphonie n° 2
Yulianna Avdeieva, piano
1er Prix du Concours Chopin 2010 (Varsovie)
OPRL | Antoni Wit, direction
DIMANCHE 26 JANVIER 2014 – 16H ET 19H
THE ORGAN PROJECT
ALAIN, Litanies, Première Fantaisie,
Deux danses à Agni Yavishta
DUSAPIN, Memory
BACH, Allein Gott in der Höh sei Ehr BWV 676
BACH, Die sind die heil’gen zehn Gebot BWV 678
BERIO, Fa-Si
BUXTEHUDE, Toccata en fa majeur BuxWV 156
Bernard Foccroulle, orgue
Salva Sanchis, chorégraphie
Stanislav Dobak, Manon Santkin, Georgia
Vardarou, Salva Sanchis, danse
MERCREDI 29 JANVIER 2014 – 12H30
OPRL | Fayçal Karoui, direction et présentation
VENDREDI 31 JANVIER 2014 – 20H
CENT VIOLONS TZIGANES DE BUDAPEST
SAMEDI 1er FÉVRIER 2014 – 16H
PIANO 5 ÉTOILES
MENAHEM PRESSLER
SCHUBERT, Sonate n° 18
KURTAG, Impromptu all’ongherese
SCHUBERT, Sonate n° 21
Menahem Pressler, piano
VENDREDI 7 FÉVRIER 2014 – 18H ET 20H
L’ORCHESTRE À LA PORTÉE DES ENFANTS
PEER GYNT
Coproduction Jeunesses Musicales / OPRL
GRIEG, Peer Gynt
Bruno Coppens, narrateur
OPRL | Jean-Pierre Haeck, direction
Lionel Rougerie, mise en scène
MUSIQUE À MIDI
QUATUOR ARDENTE [GRATUIT]
TELEMANN / C.P.E. BACH
JONGEN, Sérénade tendre
DVORAK, Quatuor à cordes n° 10
Quatuor Ardente :
Aleš Ulrich
Audrey Gallez, violon
Sarah Charlier, alto
Olivier Vanderschaeghe, violoncelle
TELEMANN, Suite en ré majeur
C.P.E. BACH, Concerto pour clavecin en fa majeur
C.P.E. BACH, Symphonie en do majeur
TELEMANN, Cantate Ino
Hasnaa Bennani, soprano
Kris Verhelst, clavecin
Les Muffatti | Peter Van Heyghen, direction
DIMANCHE 9 FÉVRIER 2014 – 16H
FESTIVAL
LES ORIENTALES
DU 21 AU 23 FÉVRIER 2014
Fazil Say piano | Ferhan et Ferzan Önder piano | Boris Belkin violon
Orchestre Philharmonique Royal de Liège | Christian Arming direction
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