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De gauche à droite
Ici même le temps de traces longtemps : Jean-François Estager/Pascal Frament/Henri-Charles Caget,
Musica mobile : Pierre Alain Jaffrennou,
Sonic cube : TRAFIK & Yann Orlarey,
Cantan un huevo : Peter Bosch & Simone Simons,
D’ore et d’espace : Denys Vinzant,
Airmachine : Ondrej Adàmek
MUSIQUES & MACHINES
De l’art, des bruits, des machines et des sons...
Exposition
du 19 septembre au 13 décembre 2015
Vernissage
vendredi 18 septembre à 19h
Commissaire
James Giroudon
Partenariat Grame, Centre National de Création Musicale
grame cncm
11 cours verdun gensoul
69002 lyon
www.grame.fr
T. +33 (0)4 72 07 37 00
F. +33 (0)4 72 07 37 01
En Résonance avec la Biennale de Lyon 2015
Suivez-nous sur facebook
(Ville de Francheville & Fort du Bruissin)
ou sur www.mairie-francheville69.fr
De l’art, des bruits, des machines et des sons...
«Depuis l’origine des temps, toute la musique - sauf la musique vocale - a été produite au moyen de machines. Que
sont une flûte, une trompette, ou mieux encore un violon, sinon des instruments complexes que seul un «technicien»
peut manier ?»
Ce sont par ces mots qu’Umberto Eco introduisait sa conférence intitulée «La musique et la machine», prenant le contrepied de la pensée humaniste et moraliste qui déplorait l’usage de plus en plus fréquent des moyens de reproduction de
la musique (1). Faire état des liens étroits existants entre lutherie, machines et expression musicale, c’est privilégier la
synergie et l’hybridation à l’encontre d’idéologies d’inspiration dualiste, considérant l’art et la musique déconnectées de
leurs moyens de production.
Dans les années 60, l’usage des sons électroniques et le recours aux synthétiseurs ont, en effet, susciter des appréhensions,
au nom d’une idée de «pureté» de l’art, teintée de considérations corporatistes et protectionnistes. Ces conceptions
n’ont cessé de persister, sous différentes formes. C’est oublier que la musique n’a eu de cesse de se développer en
tant qu’art médiatisé, ayant recours à des mécaniques complexes et à des systèmes de représentation sophistiqués,
créant ainsi cette proximité avec les sciences et techniques. Rappelons, que dès les années 50, la musique s’est
imposée comme le premier art «numérique», par l’utilisation de l’ordinateur pour la composition et la synthèse, avec les
travaux de Lejaren Hiller et Leonard Isaac («Suite Illiac», 1956). Quelques décennies plus tôt, la possibilité de capter et
d’enregistrer le son, puis l’image, révolutionne complètement le langage artistique, tant par les matériaux ainsi révélés
que par les nouveaux procédés de montage et d’assemblage. Aujourd’hui, les dispositifs informatiques d’analyse en
temps réel du geste du musicien, l’interactivité homme/machine qui en résulte et la génération des instruments dits
«augmentés» posent des problématiques qui contribuent à nourrir la réflexion scientifique, tout en croisant les dimensions
sociétales et philosophiques. Plus que jamais, les appareillages font «corps» avec l’écriture artistique et musicale, ils en
sont indissociables, d’autant que l’avancée des technologies ont réintroduit avec force les domaines du sensible, de
l’expérimental et du ludique.
Le domaine du sonore a multiplié les rencontres avec d’autres expressions artistiques, incitant à la mise au point de
nouvelles plateformes technologiques dans des configurations où se retrouvent les arts du temps et de l’espace. Ces
rapports entre la musique, la lumière, le mouvement et les arts visuels oscillent depuis plus d’un siècle entre correspondance,
synchronisme ou synesthésie. En 1849, Richard Wagner prône l’idée d’un art total, le «Gesamtkunstwek», une sorte de
langage absolu des sons. Cette idée de «féerie synesthésique qui assurerait un processus de synchronisation des sens»
a traversé plusieurs époques. Dès le XVIIIème siècle, on dénombre l’invention de plusieurs machines, comme le clavecin
oculaire de l’abbé Louis Bertrand Castel, destinées à créer de la « musique colorée » (2). Avec l’avènement de l’électricité,
beaucoup d’autres inventions suivront : en 1913, les bruiteurs futuristes et le Rumorharmonium de Luigi Russolo, en 1919
le Thérémine, l’un des plus anciens instruments de musique électronique conçu par le Russe Lev Sergueïevitch Termen,
quelques années plus tard, la première station mobile de cinéma sonore synchrone mise au point par le savant soviétique
Alexandre Chorine pour les films de Dziga Vertov..., quelques jalons parmi toute une panoplie de lutheries électroniques
articulant le son, la lumière, l’image. Le matériau sonore, qui s’est affranchi peu à peu des limites du «musical», a ainsi
constitué, au cours des premières décennies du xxème siècle, un champ privilégié d’investigation dans le domaine de la
transdisciplinarité, ce que les futuristes ont désigné par le terme de «multi-expressivité».
Cette omniprésence des outils, machines rudimentaires ou mécaniques complexes, nourrit les écritures artistiques
contemporaines dans un processus d’hybridation généralisée de la création. Du détournement de certains moyens
techniques à la constructions de machines musicales dédiées… ces dispositifs entretiennent un rapport constant avec
les problématiques artistiques. Tout aussi puissants soient-ils, placés au cœur du processus de création, ils se distinguent
néanmoins de tout raisonnement scientiste, de toute suprématie de l’effet sur la forme qui marquerait la surdétermination
de l’outil sur le concept et l’écriture.
De l’art des bruits et des sons… l’exposition «Musiques/Machines» au Fort du Bruissin, réunit six installations conçues
à l’aide de différentes technologies, intégrant des sources sonores spatialisées : matériau acoustique, «concret»,
électronique, amplifié et projeté en de multiples points... en résonance sur les parois des salles ou produites en feed
back à partir de la voix des visiteurs. Ce parcours sonore, aux esthétiques contrastées, s’inscrit dans la configuration
architecturale particulière du site, partiellement souterraine et enfouie sous une colline végétale.
En un temps suspendu, seules les transparences cristallines du mandala de «d’Ore et d’espace» sont visibles, dès le
début de l’exposition. Une attente et une incitation au cheminement…
De part et d’autre de l’entrée, la distribution des espaces évoque des chambres de lumières et de sons. Ce sont aussi des
lieux de fortes identités : de mêmes volumes, avec peu de hauteur, voûtés, et avec de grandes épaisseurs de murs. La
répétition de ces modules fait ressortir la diversité des situations d’écoute et d’immersion créées par les oeuvres exposées
: comme si l’on accédait, à chaque ouverture à un autre territoire, à une expérience unique.
Des sons et des choses sont en mouvements derrière chaque porte : objets sonores singuliers et ludiques, parfois hurlants,
musiques bruitistes de verres et bouteilles sur des sommiers agités, sons de piano aux trajectoires spectaculaires, cube
aux facettes graphiques hypnotiques… une constante variation visuelle et sonore, avec lenteur ou fulgurance.
Il s’agit d’un monde vibratoire, entre ordre et chaos, entre prévisibilité et discontinuité.
Des machines… une poétique, une écriture sonore et plastique.
James Giroudon
CANTAN UN HUEVO
PETER BOSCH & SIMONE SIMONS
MUSICA MOBILE
PIERRE ALAIN JAFFRENNOU
SONIC CUBE
TRAFIK & YANN ORLAREY
AIR MACHINE 1
ONDREJ ADÀMEK
ICI MÊME LE TEMPS DES TRACES LONGTEMPS
JEAN-FRANÇOIS ESTAGER,
PASCAL FRAMENT,
HENRI-CHARLES CAGET
D’ORE ET D’ESPACE
DENYS VINZANT
INSTALLATION
CANTAN UN HUEVO
PETER BOSCH SIMONE SIMONS
2000-2007
«Lors d’une traversée que nous avons effectuée entre Kiel
et Oslo, le bateau vibrait imperceptiblement. Les bouteilles
et les verres s’entrechoquaient sur les rayonnages du
magasin duty-free; l’effet était hallucinant. Une grande
et belle vague a amplifié le mouvement! Les sons, puis, la
vague s’affaiblissant, les sons se sont éteints comme Hs
avaient commencé.» Ainsi est née Cantan un huevo (2000)
: l’installation est composée de centaines de bouteilles, de
verres qui -fichés dans les ressorts de neuf sommiers -sont
mis en vibration par l’oscillation de plusieurs moteurs,
produisant une musique très douce, semblable à celle
entendue sur le bateau.
Cantan un huevo
(Ils chantent un œuf) 2000-2007
Chanter un œuf, étrange titre au regard de cette
installation qui ne se réfère nullement ni à l’esthétique
d’un œuf, ni à un quelconque son de volatile pondeur.
D’après l’artiste, cette expression signifie, en Espagne,
le fait d’un homme qui parle très fort, de façon
ostentatoire et quelque peu fanfaronne. Elle peut
également se rapprocher de l’expression française
« C’est la poule qui a fait l’œuf qui chante». Quand à
son rapport avec l’œuvre ?
A priori, la jeune fille des artistes aurait employé cette
expression en voyant l’œuvre, et Peter Bosh ayant
trouvé que cette dernière sonnait bien à l’écoute
l’aurait gardé comme titre.
En fait, c’est au bar d’un bateau qui les ramenait
d’Oslo, que les deux artistes ont remarqué les très
beaux sons de bouteilles et de verres s’entrechoquant
sous l’effet des vibrations des énormes moteurs du
bateau.
Ils ont donc tenté de retranscrire ces sons en plaçant,
sur une série de sommiers de lits à ressorts, des
bouteilles et verres de formes et de taille différentes,
certains entiers d’autres cassés. Ces sommiers, un peu
comme les caisses de l’installation précédemment
présentées, sont mis en vibration par de petits
moteurs rotatifs, qui font ainsi chanter délicatement
la verrerie tintinnabulante qui les surmonte. Là encore,
une programmation informatique gère les mises en
marche des sommiers, créant des rythmes entre sons
et silences. Aussi finement poétique à regarder qu’à
écouter !
Cantan un Huevo consists of from nine of up to fifteen
independent vibration units, each with a behaviour as
complex as a complete Krachtgever. Hundreds of metal
springs, originally tied together to serve as a mattress,
form an extremely complex surface when put into
movement. A light-weight oscillating motor causes
glass bottles, placed on these mattress springs, to rattle
against on another. Only glass is heard. The idea for this
work developed from the remarkable recordings we made
on a ship from Kiel to Oslo.
The imperceptible vibrations from the ship caused the
liquor bottles on the shelves in the tax-free shop to rattle,
and the effect was quite hallucinatory. The vibration was
a lovely long, slow wave which caused sound to swell out
of nothing and to fade back in the same way. Over and
over again. The first version of Cantan un Huevo consisted
of just five shaking tables and was commissioned by the
Ives Ensemble, Amsterdam. An airy, subtle celebration
of sound, performed by four musicians together with the
installation, and premiered at the IJsbreker, Amsterdam,
in March 2000. A bigger version with nine shaking tables
was premiered at the Tschumi Paviljoen, Groningen,
in July 2000. Finally, for an exhibition at Metrònom,
Barcelona, in December 2001, the installation was
expanded to a total of fifteen shaking tables. The sonic
output was greatly increased in terms of complexity and
dynamics, varying from subtle almost-silence to massive
clouds of high frequencies. In 2002 Cantan un Huevo
received a mention (second prize) at the International
Competition for Electroacoustic music and Sonic Art,
Bourges, France, in the category of “installations”.
PETER BOSCH-SIMONE SIMONS
© DR
ARTISTES
Peter Bosch a étudié la psychologie à l’université de Leiden et d’Amsterdam
(1976-83) et a poursuivi des études en Sonologie au Conservatoire Royal de La
Haye (1986-87).
Simone Simons a assisté le département audiovisuel de l’Académie Gerrit Rietveld
Art à Amsterdam (1980-85).
Tous deux vivent et travaillent en tandem, à Valence depuis 1997. Ils parcourent
le Monde avec leurs œuvres, glanant ça et là prix et récompenses, mais pour
autant, ils ne sont pas très connus, non seulement du public, mais également
des artistes sonores et opérateurs culturels.
Souhaitons que la rétrospective qui leur sera bientôt consacrée comble ce manque
de visibilité et contribue à faire connaître le grand talent des deux artistes.
From 1985, the beginning of our collaboration in Amsterdam, we have been involved in
performances, concerts and theatre productions. Since 1990, however, we have focused
in particular on the development of autonomous “music machines”. All our machines are
dynamic: sound and movement are in constant development. The Krachtgever is our bestknown piece for its Golden Nica, received in 1998 at the Prix Ars Electronica, Linz. Other
projects are Cantan un Huevo, commissioned by the Ives Ensemble, Amsterdam, in 2000
and awarded at the 29th Competition of Bourges, 2002, or Aguas Vivas, which obtained
a mention at VIDA 6.0, Madrid, 2003 and was shown at “White Noise”, ACMI, Melbourne,
2005 and in “El medio es la comunicación”, El Tanque, Santa Cruz de Tenerife, 2007. In
2009 a retrospective exhibition of their work was held at La Tour du Pin, France, curated
by GRAME, Lyon. The same year they also premiered Bang Spring Time in Valencia. In
2010 this installation was used in the dance performance Chutes libres de printemps,
created together with the French choreograph Carla Foris, premiered in Gare St Sauveur,
Lille. Bang Spring Time was shown in an outdoors version at the Biennale Transitio in
Mexico-City, 2011. In 2012 they premiered Mirlitones at the exhibition “Kunst Werkt” in
DordtYart, Dordrecht and Wilberforces at “Winter Sparks”, FACT, Liverpool. Mirlitones
was shown in a new, improved form at Kidogo, Fremantle as part of the ICMC 2013 /
Totally Huge New Music festival in Perth.
Peter Bosch (1958) studied psychology at the Universities of Leiden and Amsterdam
(1976-’83) and thereafter studied sonology at the Royal Conservatory in The Hague
(1986-’87). Simone Simons (1961) studied at the audiovisual department of the Gerrit
Rietveld Art Academy in Amsterdam (1980-’85). Since 1997 they work and live in
Valencia, Spain.
video and sound Installation
musica mobile
p-a- jaffrennou
Pierre-Alain Jaffrennou
Video and sound Installation
Pierre-Alain Jaffrennou
Musica Mobile 1: Seventh sky (16’40”)
Pierre-Alain Jaffrennou: Concept music and video
Support for realization: Christophe Lebreton, Grame
Production and musical realization : Grame, national
center for contemporary music
Musica Mobile est un concept musical mis en oeuvre à
partir d’un dispositif électroacoustique de diffusion de huit
hautparleurs entourant le public. Il met en jeu une vision
spatiotemporelle des événements sonores qui s’exprime à
la fois par une dynamique de l’espace générée par le dispositif de diffusion, par une extréme vélocité des trajectoires
sonores, et par des effets inouïs de transmutation sonore.
«Musica mobile 1: Septième Ciel» pour huit haut-parleurs
seuls, met en oeuvre huit pianos virtuels microtonaux entourant le public, tenus par des pianistes, virtuels eux aussi. Ces
derniers s’ennuient quelque peu à jouer une musique aussi
banale. Pour une raison mystérieuse, progressivement, les
choses se gâtent et les pianistes, comme frappés de folie,
s’engagent dans un marathon invraisemblable ...
Musica Mobile is a musical concept implemented from a electroacoustic
diffusion set up of eight loudspeakers sur- rounding
the public. It brings into play a space-time vision of the sound events
which is expressed at the same time by a dynamic in the space generated by the diffusion set up, extreme swiftness in the trajectories of
the sound and by amazing effects of sound transmutations.
Musica Mobile is not based on rigid writings, but is calculated in real
time starting from algorithms largely calling upon random procedures.
Thus, if the musical structure itself is well defined by a program, a great
number of musical parameters varies from an execution with another,
then leaving an important place given at “random”. In that sense Musica
Mobile is presented in the form of an intermediary between an installation and a piece of concert.
Musica Mobile 2 plays with sounds borrowed from the techno music,
in some ways itself affiliated to the concrete music and Musica Mobile
1 is incarnated in eight microtonaux virtual pianos.
Musica Mobile is written by using CLCE “Common Lisp Compositional
Environment”, environment of programming developed in Grame starting from the data-processing programming language Lisp which was
founded on Midishare, system of exploitation real time also developed
in Grame and prize-winning on several occasions. Musica Mobile is a
sound installation which unfolds like a movie by one showing of a total
duration of approximately 25’ divided into two parts :
Mobile Musica 1 : Seventh sky 16’40”
Mobile Musica 2 : TesKnockOut 8’ 29”
These showings can be programmed in loop as long as wished.
According to the layout of the venues and the power of amplification
each showing can accomodate from 20 to 200 people.
PIERRE-alain jaffrennou
composer
Pierre Alain Jaffrennou
Composer, stage designer, film and music show director
Ex-Teacher in “Arts and techniques of Representation” at the
School of Architecture in Lyon
Pierre Alain Jaffrennou,
compositeur, concepteur réalisateur d’installations, de spectacles musicaux et scénographiques.
Tout en effectuant études de mathématiques à Strasbourg,
Besançon et Lyon aboutissant à un doctorat en analyse des
données, il poursuit des études musicales en conservatoire et
études privées puis dans la classe de musique électroacoustique de Pierre Schaeffer au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris. À la suite de ses études musicales il entre
comme chercheur et compositeur au GRM (Groupe de Recherche
Musicale-ORTF-INA) où il fonde, avec Francis Regnier, le laboratoire de recherche en informatique musicale de ce groupe.
En 1981, avec James Giroudon, à Lyon, il crée GRAME, centre
national de création musicale soutenu par le ministère de la
culture. Il fut aussi professeur titulaire en arts et techniques de
la représentation à l’école d’architecture de Lyon . Il créa et diriga
le laboratoire de recherche ARIA (Applications et recherches en
Informatique et Architecture) ou anima de nombreux travaux de
recherche sur le thème «architecture et informatique».
Ses œuvres musicales couvrent un large champ: musique électroacoustique, musique à dispositif, musique purement instrumentale. Sa production est fortement marquée par les apports
de l’informatique dans le processus de composition musicale. Il
porte également beaucoup d’attention dans son travail musical à
la mise en espace de la musique et à sa mise en scène. En particulier il a réalisé de grands spectacles musicaux, le plus souvent
de plein air, mettant en scène d’importants moyens et conçoit
des installations visuelles et sonores ainsi que des spectacles
de théâtre musical. Ses œuvres sont diffusées en France et à
l’étranger. Il a bénéficié de commandes publiques et privées et
a reçu le prix de l’Académie du Disque Français pour le disque
collectif Grame-Musiques numériques en 1989; le premier prix
du concours national PUCE pour la conception du dispositif SINFONIE de spatialisation sonore en 1984, le premier prix FAUST
D’OR pour son spectacle «L’homme qui vole» donné au cloître
des Jacobins à Toulouse en 1991, le FAUST DE BRONZE en 1993
pour son opéra «JUMELLES» co-écrit avec James Giroudon et en
1995, le FAUST D’ARGENT pour son film vidéo «A VOIX BASSE».
While studying sciences at the University of Strasbourg, Besançon and Lyon, Pierre-Alain Jaffrennou followed music studies
at the conservatory and with private lessons, and in the electroacoustic class of Pierre Schaeffer at the National Superior
Conservatory of Music in Paris. After these music studies, he
became researcher for the Group of Music Research - ORTF
- INA (GRM) where he created the computer music research
laboratory. In 1981, with James Giroudon, he created Grame,
national music creation center supported by the French Cultural Ministry. He is also professor with tenure in Arts and Techniques of Representation at the School of Architecture in Lyon,
where he leads several research works about “Architecture and
Computer Science”.
His music works are varied : electroacoustic music, music with
live electronic, instrumental music. His production is strongly
marked by the contribution of computer in the process of music
composition. He is also concerned with the space setting of the
music in his work and its stagecraft. Particularly, he realizes important outdoor music shows with lot of means, and he creates
sound and visual installations. His pieces are regularly played in
France and abroad.
Some of his works were commissionned by public and private
organizations, and Pierre-Alain Jaffrennou received the Award
of the French Record Academy for the collective record “GrameMusiques numériques” in 1989, The First Price for the national
competition PUCE with the conception of SINFONIE, a sound
spatialization system in 1984, The Golden Faust for his show
“L’homme qui vole” (The Flying Man) presented in toulouse in
1991, The Bronze Faust in 1993 for “Jumelles”, an opera co-written with James Giroudon, and in 1995, The Silver Faust for his
video-movie “A voix basse” (In a low voice).
installation
sonik cube
trafik & yann orlarey
Sonik Cube, installation visuelle et acoustique
Trafik, conception et dispositif visuel
Yann Orlarey, conception du dispositif acoustique et
musique
Réalisation : Trafik et Grame
Création: 25 février 2006 au Parc d’aventres scientifiques
(PASS), Frameries en Belgique.
Co-production : Le CAC de la La Ferme du Buisson, Grame,
centre national de création musicale de Lyon, l’Ecole
Nationale des Beaux-Arts de Lyon, Scène Nationale de
Marne-La-Vallée, l’asbl Gang des Lunettes et le Pass
(Belgique).3)
Sonik Cube
L’installation Sonik Cube crée un espace visuel et sonore basé
sur la résonance et le recyclage des sons produits par les
spectateurs.
Parfaitement noire et silencieuse en l’absence de spectateurs,
l’installation s’anime avec les sons produits par les visiteurs.
Performance
L’espace sonore et visuel de Sonik Cube est aussi un lieu de
performances, avec l’invitation de musiciens/improvisateurs.
Le dispositif, dans une nouvelle configuration de captation du
son de l’instrument, permet à un musicien de jouer dans et avec
cet espace. Les phénomènes de résonance, de boucles et de
spatialisations sonores créés par le jeux du musicien dans le
dispositif font émerger des structures musicales et graphiques
envoutantes qui suscitent chez les spectateurs une intense
sensation d’immersion hypnotique à l’intérieur même de l’œuvre.
It is a logical space, immaterial includes on an illuminated cube
on which it is possible to interact by the means of captors like
microphones.
On the cube’s facets the sound spatialization can be visualized
thanks to the production of sound actions which can bent,marked,
dent or distort the surface.
The prints of the interactions made in real time shade off in the
duration but can also resurface in order to state their history.
trafik
www.lavitrinedetrafik.com
Trafik, est un bureau de développement graphique et multimédia.
Du papier au pixel, nos réalisations s’inscrivent dans les champs
culturels, institutionnels et industriels ; — à grande comme à
petite échelle — sous la forme de documents imprimés, d’écrans,
projections, d’installations… Le croisement d’expérimentations
visuelles, plastiques et graphiques ou les expériences artistiques
interactives nous fascine. Cette démarche intégrant certains
codes de la culture numérique comme la convivialité, la
collectivité, l’échange et la participation nous entraîne vers des
projets singuliers, joyeux et décomplexés.
Trafik is a French creative studio based in Lyon. Our team
specializes in punchy graphic and multimedia development,
making our mark with our signature interactive work. From
paper to pixels, we have successfully worked for cultural,
institutional, and industrial clients, both big and small, creating
printed documents, screens, projections and installations… Our
singularity comes from our unique series of visual and graphic
art creations and interactive artistic experiences which are, for
the most part, designed in a participatory way. This initiative,
integrating certain codes of numeric culture such as userfriendliness, community, exchange and transmission, enables us
to create uninhibited, fun, and unique projects.and transmission,
enables us to create uninhibited, fun, and unique projects.
yann orlarey
Parallèlement à des études
universitaires en sciences
économiques et en informatique,
Yann Orlarey a suivi la classe de
musique électroacoustique du
Conservatoire de Saint-Étienne.
Membre du Grame depuis 1983,
il est actuellement responsable
du département recherche de cet
organisme.
Ses
travaux
portent
principalement sur les langages
formels pour la composition
musicale et les systèmes
d’exploitation musicaux tempsréel. Il est auteur et co-auteur de
différents systèmes et logiciels musicaux.
Son répertoire musical comporte des pièces sur bande, des
pièces interactives et des pièces instrumentales pour solistes,
petites formations et orchestres. Pour la plupart, ses oeuvres
font appel à des moyens informatiques, soit au niveau des
situations de jeu instrumental proposées aux interprètes, soit
au niveau de la composition musicale proprement dite.
Plusieurs pièces sont le résultat d’un travail de co-écriture
Pierre Rodière (Trafik)
Graphic designer and artist.
He graduated from the École
nationale supérieure des Arts
Décoratifs of Strasbourg (France).
Pierre is co-founder of the Trafik
studio, alongside with his brother Joel
(developer). They still work together to
imagine projects. Trafik is specialized
in visual and graphic experimentation
alongside with making interactive art
experiences.
Joël Rodière (Trafik)
Multimedia developer. Co-founder of the Trafik studio. Self-educated.
Fascinated by computers and the images they produce, Joel Rodière
started learning programming languages early on . First with the Basic
programing language on a ZX81 and assembler on an Amiga and
Commodore 64 in the 80s. He acquired his first Windows computer in
mid 90s to learn more advanced languages such as Java, C and C++.
In 1997 when his brother Pierre suggests to start the graphic and digital
design studio Trafik, he ceases the opportunity to continue learning
languages and multimedia technologies, through unique and exciting
projects. Programming related graphic design becomes for him a true
means of expression.
réalisé dans le cadre de Grame comme cela a été le cas avec
le clarinettiste et compositeur Jérôme Dorival. Nombre de ses
œuvres ont été jouées en Europe, mais aussi aux Etats Unis,
au Canada, en Chine...
Yann Orlarey was born in 1959. While studying economics
and computer science at Lyon’s university, he also attended
electroacoustic music classes at the conservatory in SaintEtienne. He has been a member of Grame since 1983, and is
currently the scientific director of this organization. His own
research is concerned mainly with real-time operatig systems and
formal languages for musical composition and signal processing.
He has created, alone or as part of a team, a number of musical
systems and software, in particular the Faust programming
language. His repertoire includes music on tape, interactive
pieces, instrumental pieces for soloists, small groups and
orchestras, and sound installations. Most of his works bring in
computing techniques, either for the performers’ instrumental
playing situations or in the compositional process as such. Works
by him have been played in Europe (both eastern and western),
USA, Canada and China.
musiC / EXHIBITION
AIR MACHINE
ONDREJ ADAMEK
Ondrej Adamek, composer, conception of the machines
Roméo Monteiro, percussionnist
Christophe Lebreton, technologic conception and construction
Co-production Grame, Centre National de Création Musicale Lyon with Ensemble
Orchestral Contemporain
World Premiere March 2016 Biennale Musiques en Scène, Lyon
Airmachine, instrument réalisé en collaboration avec Christophe Lebreton, Carol
Jimenez et Sukandar Kartadinata.
Production, conception et réalisation : Grame, centre national de création
musicale
-Lyon, with the support of Berliner Künstlerprogramm DAAD, SWR-Festival
Donaueschingen, villa Médicis.
Air MACHINE 1 : dedicated to exhibitions
Air machine 2 : dedicated to concerts and workshops
demo : https://youtu.be/zREbS0OStS8
Ondrej Adámek a créé deux Airmachine, un instrument
Ondrej Adámek created two “Airmachines”, a multiforme
polyforme activé par l’air, soufflé ou aspiré périodiquement.
instrument activated by air, blown or sucked periodically.
Airmachine est jouée en concert par un interprète (pianiste,
Airmachine is played in concert by a performer (pianist,
percussionniste...) et rend une musique très précise et
percussionist ...) and makes a very precise and virtuosic music,
virtuose constituée de sons inouïs selon un rythme groovy
consisting of unheard sounds in a single groovy rhythm, or in
en solo ou en combinaison avec un groupe instrumental.
combination with an instrumental group.
Divers instruments et objets peuvent être connectés à cette
Various instruments and objects can be connected to this
structure qui manifeste conjointement son et mouvement.
structure, that manifests sounds and movement.
Airmachine se produit aussi dans des installations. Cet
Airmachine also takes place in installations. This human and
orgue humain et organique, accumulant instruments
organic instrument, accumulating not tuned or tuned instruments
non accordés ou accordés en micro-tonalité, donne vie à
in micro-tones, gives life to objects. It is the rhythm of the lungs
des objets. C’est le rythme des poumons qui se donne à
that is given to see and hear. The inspiration, the expiration, as
voir et à entendre. L’inspiration, l’expiration, autant que le
well as the pauses in between, provides outstanding moments in
moment de suspens qui les articule, manifestent le souffle
full blast.
in extenso. Airmachine le soulève jusqu’au dernier soupir.
Airmachine raises until the last breath. It triggers by its images
Elle déclenche, par ses images et ses cris, des visions
and shouts, grotesque visions of an energetic poetry.
grotesques d’une poésie énergique.
ondrej adàmek
compositeur
Born in Prague in 1979, graduated in Paris, tireless
traveler, Ondrej Adámek is one of the most exciting
representatives of the new European wave. “I have
always been more likely to experience the sounds and
poetry and experimenting with instruments, he says,
rather than playing or analyze existing partitions.”
This will be the case of Air Machine, a new instrument
created and designed by the composer based vacuum
cleaner blowers, toys, balloons ... A kind of strange
organ, animated. The work is a cluster of tubes, valves,
to obtain sound jets among the funniest ever. A work
to see and hear. A work that exudes good humor and
art of the game.
ROMÉO MONTEIRO
PERCUSSIONS
percussionist and composer, was born in 1978 in
France and studied at the Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse in Lyon. During
his student days, he specialized in the combination
of instrumental and electronic music.
...As a soloist and ensemble member, he has performed
on many stages throughout Europe, America and Asia,
and has recorded for several record labels such as En
jeux, Neos-Music, Naïve, Sismal Records, Pueblo Nuevo.
CHRISTOPHE LEBRETON
(République Tchèque) compositeur
Ondrej Adámek recherche des techniques spécifiques de jeu pour les instruments classiques, crée de nouveaux instruments originaux, et développe de nouveaux systèmes
combinant la vidéo et le son électroacoustique avec des ensembles instrumentaux.
Grâce à une large connaissance des nouvelles possibilités liées aux instruments
classiques, il obtient une couleur sonore spécifique qui, alliée à une rythmique
puissante et une solide architecture formelle, crée une musique personnelle avec
un aspect dramatique fort.
Ondrej Adámek a reçu de nombreuses commandes (œuvres vocales, pour orchestre,
chœur, ensemble, ou instruments et électronique) de prestigieux ensembles et festivals
de musique contemporaine en Europe :Ensemble Intercontemporain,Klangforum Wien,
Lucerne Festival Academy Orchestra, quatuor à cordes Diotima, Ensemble Orchestral
Contemporain, festival Agora, festival de Donaueschingen, festival de Witten, Warsaw
Automn, festival Les Musiques à Marseille …
Ondrej Adámek est diplômé du département de composition de l’Académie de Musique
à Prague (2004) et du Conservatoire National Supérieur de Paris (2007). Sa musique a
notamment été récompensée par le Prix Synthèse (Bourges 2002), le Prix Métamorphoses (Bruxelles, 2002 et 2004), le Premier Prix de la Radio Hongroise (2004), le Prix
de La Biennale de Brandebourg (2006), Le Prix Hervé Dugardin – SACEM (2009), Le
Grand Prix Tansman (Lodz, 2010), ainsi que le Prix Georges Enesco en 2011. En 20142015, Adámek est résident à la Villa Médici à Rome.
Percussionniste-compositeur, il étudie au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Lyon où il se consacre particulièrement aux interactions
entre jeu instrumental et électroacoustique, par la programmation, l’écriture et
l’interprétation de pièces mixtes.
Il travail notamment avec les compositeurs Jose-Miguel Fernandez, Federico
Schumacher, Cristian Morales-Ossio, Andrea Vigani, Vincent-Raphaël Carinola, à
la création de pièces pour percussions et électronique, et compose également pour
divers ensembles (le trio Yarn, ensemble Ü en Estonie, ensemble Aashti et le Taipei
Chinese Orchestra à Taiwan, le trio Spat’Sonore), ainsi que des musiques de scène
(le ballet avec la compagnie The guest de Yuval Pick, le théâtre avec le Compagnie
Complètement Dramatique de Guillaume Perrot).
Il étend sa pratique de l’instrument en passant par l’improvisation, les machines, ainsi
que toutes sortes d’objets détournés à des fins musicales, et il voyage régulièrement
en Inde du Sud pour y suivre l’enseignement des maîtres Balakrishna Kamath et
Manik Munde, afin de se familiariser avec le langage de la musique carnatique.
Ces multiples influences l’amène à développer un jeu personnel au sein d’ensembles
tels que 9dn (collectif spécialisé dans la création “in situ”), le Trio de Bubar (avec
lequel il crée les spectacles Chiaroscuro, Dans l’ombre de Norman McLaren, Bubaropolis autour de la manipulation et du détournement d’objets) ou les Émeudroïdes
(quatuor post-jazz avec lequel il crée Madhura Sopnam, l’Emupo).
Dans ce cadre ou comme soliste, il se produit régulièrement à l’étranger en Europe,
en Amérique ou en Asie, et enregistre pour divers labels discographiques (En jeux,
Neos-music, Naïve, Sismal Records, Pueblo Nuevo).
Christophe Lebreton est né en 1967 à Paris. Il pratique dès son plus jeune âge le piano et la guitare. Après des études scientifiques, il intègre en
1989 l’équipe du GRAME, centre national de création musicale. Il rencontre au GRAME l’ingénieur du son Michel Steivenart qui va lui transmettre sa
passion. Il va alors s’investir totalement dans la recherche et le développement d’outils d’aide à la création, tout en se confrontant quotidiennement
aux réalités et à la diversité de la production musicale : sonorisations, installations sonores, productions discographiques, conception et réalisation
des studios du GRAME, développement de hardware spécifique...etc.
Il va ensuite explorer et travailler de plus en plus avec le langage de programmation MaxMSP afin de répondre aux exigences les plus variées des
compositeurs. La participation à la réalisation de «Light Music» de Thierry De Mey (pièce pour un chef solo, projections et dispositif interactif basée sur un détecteur de mouvements - créée en 2004), a constitué une étape importante dans son parcours et initié notamment le désir de
s’investir davantage dans ce qu’il appelle «la scénographie instrumentale». Il est régulièrement invité à présenter son expérience et à former de
jeunes ingénieurs, en conférences et master classes.
installation visuelle et sonore
ici même le temps des traces
longtemps
Jean-François Estager, Pascal Frament,
Henri-Charles Caget
Conception de l’installation : Jean-François Estager, Pascal Frament,
Henri-Charles Caget
Réalisation musicale : Grame
Création au Musée d’Art Contemporain de Lyon dans le cadre de la biennale Musique en
Scène 2006.
Production : Grame / CNR de Poitiers - festival «Le souffle de l’Équinoxe» / ville de Guyancourt
avec le soutien de Dicréam.
Faire exister dans un grand espace avec des moyens techniques
de diffusion importants des temps musicaux afin de provoquer
dans le public une véritable écoute de l’intérieur.
D’une nouvelle forme d’écriture avec des interprétations multiples
en fonction de chacun et de la création d’une multitude d’écoutes
silencieuses dans cet espace, l’installation devient un nouveau
silence.
« Que les sons et les images soient de «l’immédiateté », qu’ils
soient les sons et les images de tout ce qui se passe en un même
temps, qu’ils soient les sons et les images qui découlent d’un état
de silence et y retournent.
Qu’ils soient un mélange sensible qui va construire progressivement
un espace de façon éphémère et unique. »
Henri-Charles Caget/Jean-François Estager
L’image :
« Les sentiers sont âpres. Les monticules se couvrent de
genêts. L’air est immobile. Que les oiseaux et les sources
sont loin ! Ce ne peut être que la fin du monde, en avançant »
A. Rimbaud. Enfance, IV
L’installation vidéo présentée au sein du dispositif «Ici Même»
déroule une série d’images qui se renouvellent et se superposent
sur un écran rémanent. Le faisceau lumineux imprime dans la
matière phosphorescente un long palimpseste silencieux qui
ouvre une ligne d’horizon. Libre à celui qui est là de recomposer
sa propre façon d’être au Monde, tout en se tenant à une certaine
distance de celui-ci.
Pascal Frament
Le son : « Solos d’absences en contrepoint. »
« Des temps silencieux » sont enregistrés pendant lesquels la
précision du geste apporte la qualité de la musique. C’est un travail
musical sur ce qu’on ne peut ni voir, ni écouter, ni entendre : des
sons du bruit et mémoires de vies. »
Des paysages sonores et des « Minimales éphémères instantanées
» révèlent alors les sons du silence pour qu’ils résonnent et
dialoguent avec l’espace environnant.
« Entrer dans le cœur du son, c’est pénétrer le corps du temps. »
Henri-Charles Caget
Ici même, le temps des traces longtemps, is an installation which
offers possibilities of experimentations to the public. It proposes
a sound, visual and conceptual paradigm. The fugacious images
reveal their transitory character and appear like quiet. The sound
is diffused in multitracks and comes up fulling all space with its
movings. Used in that manner it amplifies the glance and the
listening of the spectators. The balance finds in between the sounds
and the images builts up a space time. And the visitor is like a
witness who can carry that moment of time to its completion while
leaving himself with his mental projec- tions coming up thanks to
the music and the images created.
The picture :
Two types of installations are used in these settings. The three
following installations propose various kind of images which
have immaterial senses. On the screens different patterns are
projected and operate changes of time, scale and space : they give
to contemplate the world : the slow motion of a body or a glance
which growths nine times and get to its term.
The sound :
The entire sounds of the installation are intended to open a mental
source of inspirations without revealing where it comes from. The
sounds created are natural, acoustic and immediate. Structured
in time and space in six points, they put the spectator in a state
of extreme attention.
The visitor becomes indeed the ultimate place of realization. A
synthesis takes place inside him as in a laboratory of which it is
followed at the same time a matter of studies and experimentations.
jean-françois estager
compositeur
Depuis 1983, il est compositeur permanent à Grame où il développe des actes de formation,
d’initiation et de création à caractère pédagogique auprès des écoles primaires, des collèges et
des lycées. Il est responsable pédagogique d’une unité de valeur de licence “musique/image” à
L’Université de Caen.
Il écrit des oeuvres pour le concert, musiques électroacoustiques, instrumentales et à dispositifs
numériques. Il collabore avec différents solistes avec lesquels il expérimente des dispositifs de
musiques interactives, ou avec quil il développe un travail pédagogique autour de la création
musicale dans les établissements scolaires. Il écrit des musiques de spectacle de théâtre (François
Bourgeat, Bernard Meulien), de danse (Pierre Deloche; Lyon, Maryse Delente), et mène un travail de
complicité avec la chorégraphe Diana Tidswell et le plasticien Euan Burnet-Smith dans diverses
réalisations artistiques, performances ou spectacles. A reçu le Prix de l’Académie du Disque Français
en 1989 pour le disque collectif Grame/Musiques numériques édition Forlane. plusieurs de ses
musiques ont été enregistrées sur CD aux éditions Forlane, ECM, Instant Présent.
Il continue de poursuivre et d’approfondir une démarche compositionnelle de co-écriture avec James
Giroudon et un travail de sensibilisation et de création en milieu scolaire et universitaire avec HenriCharles Caget, percussionniste - Jean-Luc d’Aléo, ingénieur du son et musicien - Guillaume Blanc,
vidéaste.
He has been an associate composer at Grame since 1983, and has developed initiation and composition programmes for primary and
secondary schools. He gives classes at the “music/image” degree course at the Université de Caen.
He writes works for concerts of electroacoustic and instrumental music, and for digital electronics. His experimentation involves interactive
music systems, working with instrumentalists who are soloists of improvised music, or again with whom he is developing an educational
project for musical creativity in schools. He writes music for the theatre, and has worked with the choreographer Diana Tidswell and the
artist Euan Burnet-Smith on a number of artistic projects, performances and shows. He received the Prix de l’Académie du Disque Français
in 1989 for a record produ- ced jointly with Musiques Numériques (Editions Forlane).
With James Giroudon, he is pursuing and developing a compositio- nal approach to co-writing and an educational work of awareness and
creation raisings at schools and universities with Henri-Charles Caget, percussionnist - Jean-Luc d’ Aléo, sound engineer and musician –
Guillaume Blanc, video maker..
pascal frament
vidéaste
Né en 1968 Pascal Frament réalise des vidéos et des installations. Son travail s’attache au sens
et au devenir d’une image soumise à un système. Ainsi, tantôt l’image est projetée sur une surface
chimique rémanente, ou bien, elle apparaît à la surface d’un microtube cathodique, elle est
argentique, électronique ou numérique. Elle existe, fugitive, sur un praxinoscope ou s’étire durant un
ralenti vidéo extrême. L’image s’actualise comme distillée par le dispositif qui l’a fait apparaître. Les
installations de Pascal Frament proposent un «paysage» mental que le spectateur va reconstruire au
gré de ses lectures et de sa subjectivité.
Born in 1968 Pascal Frament is a video and installations maker. Its work is a search for sense of an
image subjected to a system. Thus, sometimes the image is projected on a remanent chemical surface,
or, it appears on the surface of a cathodic micro-ube, it is silver, electronic or numerical. It exists,
fugitive, on a praxinoscope or is stretched during an extreme video idle. The image is brought up to date
as distilled by electronic set up which revealed it. The installations of Pascal Frament propose a mental
“landscape” that the spectator goes to rebuild with the liking of its readings and its subjectivity.
henri-charles CAGET
percussioniste
Premier prix au Conservatoire d’Orléans en 1987, puis à la Courneuve en 1989. Il obtient son C.A. de
batterie chez Boursault Lefèvre. En 1994, il termine ses études au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Lyon dans la classe de François Dupin et, avec son diplôme, obtient un Certificat
d’Etude Complémentaire Spécialisée à l’Atelier du XXème siècle en 1996. Il joue avec les Percussions
Claviers de Lyon, depuis 1995, dont il assure la direction artistique avec Gérard Lecointe. Il joue aussi
l’Ensemble de Cuivres et Percussions Odyssée, l’ensemble Médiéval Polis Son, Le Concert de l’Hostel
Dieu, l’Ensemble Orchestral Contemporain et diverses formations de musiques improvisées qui
favorisent la rencontre avec d’autres formes artistiques (théâtre, danse, peinture, informatique...).
Il est professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon depuis 1998. Il fait parti
de l’équipe pédagogique du GRAME (Centre National de Création Musicale). Joueur de l’âme et de
tambours : habité depuis toujours par la relation entre son horloge interne et la simple et complexe
omniprésence de sons et de mouvements qui nous entourent. Voyageur dans le temps musical au
travers des styles et des époques, dans cette ère de zapping et de métissage; de l’objet à l’instrument,
du silence au geste sonore, tactile ou visuel, du verbe au rythme, sensibilisé par de multiples
rencontres avec des compositeurs, ingénieurs du son, vidéastes, éléctro-acousticien, peintres,
plasticiens, danseurs, chanteurs, écrivains… partagent les mêmes désirs de création spontanée.
SOUND AND VISUAL INSTALLATION
D’ORE ET D’ESPACE
DENYS VINZANT
D’ore et d’espace, Denys Vinzant
System design vibration plates: Michel
Stievenard
© M. Grefferat, © DR
Modular installation consisting of glass
plates sound with :
Partitions Runes,
Partitions Mandalas
Partitions Ver-luisants
Partitions Volutes
Partitions Sphères
Partitions Rosaces
Partitions Lumière
And Le Livre de Verre
World premiere (first version) in the context of
Biennale Musiques en Scène 2000,
Atrium Cour des Loges de Lyon
Commission version 2001: Amphithéâtre/national
Opéra of Lyon
Technical realization : Guillaume Blanc / Lights :
D’Ore et d’Espace (D’ore ou d’ores, du latin “hoc hora”: “à cet
instant”) est constituée de 74 plaques de verre dont 60 sont
sonores. Ce sont des “haut-parleurs de verre” qui sont reliés à
un ensemble de 16 platines CD par l’intermédiaire de 32 voix
d’amplification. Le signal arrive à la capsule centrale fixée sur
chaque plaque de verre par l’intermédiaire de fils électriques
très fins (on peut les voir traverser les plaques horizontalement,
verticalement ou en diagonale et courir sur la tranche des
plaques). Cette capsule conçue pour faire vibrer la membrane
d’un haut-parleur fait vibrer, ici, la plaque de verre. Il s’agit pour
la plupart des modules de transducteurs piézo-électriques
(cristaux). Ils sont utilisés en principe pour les fréquences
aiguës mais leurs bandes passantes descendent néanmoins
jusqu’à 80 Hertz. Chaque plaque de verre réagit à sa façon. Plus
la surface de la plaque est grande, plus celle-ci laisse sonner
les graves, les petites ne laissant passer que les aigus. Les
nouveaux modules réalisés en 2001, où un moteur est fixé sur
la plaque, se comportent comme de véritables haut-parleurs,
les plaques jouant néanmoins le rôle de filtres amplifiant ou
atténuant certaines fréquences.
Partitions Runes, Partitions Mandalas, Partitions Ver luisant,
Partitions Volutes, Partitions Sphères écrites à la main, dessinent
des arabesques finement ouvragées. L’écriture de l’ensemble
a nécessité plus de 400 heures de travail réparties sur deux
années. Cette écriture n’interagit pas sur le son.
Pour la plupart des plaques, elle figure la musique que l’on
entend sur chacune d’entre elles, musique qui se déroule
de façon cyclique passant d’une voix à une autre, proposant
diverses combinaisons, diverses superpositions des motifs
principaux. La musique diffusée sur les Partitions Runes étant
excessivement complexe, l’écriture reprend, fragmentée (sur 8, 4
ou 2 plaques) en trois séries identiques, les thèmes des Partitions
Ver Luisant présentés dans leur différentes combinai- sons.
Les sons d’origine acoustique et cristalline ont été numérisés
par l’intermédiaire d’un échantillonneur. Les séquences ont été
élaborées par ordinateur, dont certaines, tels les ruissellements
sonores, à l’aide de logiciels d’aide à la composition développés
à Grame.
D’Ore et d’Espace a été créée pour l’Atrium de la Cour des Loges,
dans le cadre de “Lyon Cité sonore” lors du festival “Musiques
en Scène 2000”. Très remarquée, l’installation a été prolongée
pendant près de six mois. Cette première version était constituée
de vingt pla ques de verre sonores. Une version de 76 plaques
de verre intégrant de nouveaux systèmes de “haut-parleurs” en
verre a été conçue pour l’amphithéâtre de l’Opéra National de
Lyon en Juillet 2001.
C’est dans cette configuration que l’installation a été proposée,
à L’Abbaye du Mont-Saint-Michel, Salle des Chevaliers, en juillet
et en août 2002 et 2003.
D’Ore et d’Espace (d’ore or d’ores, from latin “hoc hora”: “ in
this moment ”) is constituted by 74 glass plates whereof 60 are
sonic. In fact they are “glass loudspeakers” which are connected
to a collection of 16 platinum CDs by the intermediary of 32
amplification voices. The signal arrives at the capsule fixed on
every glass plate by the intermediary of very thin electric wires
(you can see them crossing over the plate in horizontal, vertical
and diagonal direction and running over the slice of the plates). The
capsule that is conceived to produce vibrations on loudspeaker
membranes, here causes the vibration of the glass plate. For
most of the modules these capsules are piezoelectric transducer
(crystal). They are normally used for high frequencies, but their
bandpass lowers nevertheless until 80 Hertz. Each plate reacts in
its own manner. The larger is the plate, the deeper are its sounds;
the small ones only produce high tones. The new modules realised
in 2001 act like real loudspeakers, having an engine fixed on the
plate. Nevertheless the plates function as amplification filters
or attenuate certain frequencies.
The scores are entirely hand-written. The writing of the collection
took more than 400 hours of working during two years. This
writing does not interact with the sound. For most of the plates,
it symbolizes the music you can hear from each plate: a music that
turn out in a cyclic manner passing from one voice to the other,
offering several combinations which are different superpositions
of principal themes.
The diffused music, written in rune scores, is excessively complex.
The writing takes up, fragmented (on 8,4 or 2 plates) in three
identical series, the themes of the Ver Luisant scores which
are presented in their different combinations. The sounds of
acoustical and crystalline origin have been digitalised with the
intermediary of a sampler. The sequences have been elaborated
on computer whereof certain, as the sonic streams, with the help
of composition software that has been developed by Grame.
D’Ore et d’Espace has been created for the Atrium de la Cour
des Loges, in the context of “Lyon Cité sonore” during the Festival
“ Musiques en Scène 2000”. As it was very much noticed, the
installa- tion has been lengthened for about six months. This first
version was constituted of twenty sonic glass plates. A new version
of 76 glass plates including the “glass loudspeakers” has been
conceived for the Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon in June 2001.
In this configuration the installation has been offered to L’Abbaye
du Mont-Saint-Michel, Salle des Chevaliers, in July and in August
2002 and 2003.
© M. Grefferat, © DR
SOUND AND VISUAL INSTALLATION : D’ORE ET D’ESPACE
DENYS VINZANT
compositeur
Né le 27 Novembre 1955 à Grenoble. Etudes au Conservatoire National de Région
de Grenoble - harmonie, contrepoint, fugue, orgue, histoire de la musique - puis au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris - écriture, analyse avec Betsy
Jolas, composition et recherches en musique électro-acoustique avec Guy Reibel. Il
fait partie, depuis 1985, du collège des compositeurs permanents de Grame - Centre
National de Création Musicale à Lyon - ainsi que de l’équipe pédagogique du studio. Il
enseigne au Conservatoire National de Région de Saint-Etienne où il est professeur
titulaire de la classe de composition en musique électro-acoustique. Son œuvre,
qui présente plusieurs facettes, s’articule autour d’une écriture précise et ciselée.
D’un caractère pointilliste, elle s’élabore à partir de calculs réalisés par ordinateur.
Il s’agit souvent de pièces mixtes dont l’inspiration puise ses sources dans l’univers
poétique. Pièces multiformes, elles sont constituées, le plus souvent, d’un ensemble
de parties qui peuvent être jouées par chacun des interprètes dans l’ordre qu’ils
choisissent. Proches de la calligraphie, ses partitions deviennent progressivement
partie intégrante de l’oeuvre jusqu’aux expositions sonores où elles figurent écrites
à l’encre dorée sur des plaques de verre sonores. Ses premières installations datent
de 1996. Elles proposent, actuellement, de nouvelles mises en espace, de nouvelles
architectures, transfigurant les lieux qu’elles habitent.
Born the 27 Novembre 1955 in Grenoble (Isère - France).
Following studies in the National Conservatory for the Grenoble Region (harmony,
couterpoint, fugue, organ, clarinet, acoustics and musical history) followed by the
Highter National Musical Conservatory in Paris (writting, analyse with Betsy Jolas,
composition and musical research electro-acoustic with Guy Reibel), has since 1985
been a member of the Grame college of permanent composers, as well as one of the
studios teaching team. Since 1989, he has been teaching the electro-acoustics music
class in the Saint-Etienne Conservatory. His multifaced work is essentially made up
of precise and finely honed writting. Applying a pointillism style, it is prepared from
calculations made by a computer. These are often mixed pieces, wherein the inspiration
is drawn from the World of poetry. Multiply shaped pieces, they are more often than not
made up of an ensemble of parts wich can be played by each of the musicians in the
order they wish. Very close to calligraphy, his scores progressively become an integral
part of the masterwork, to arrive at sound exhibitions where they appear written in
golden ink on sheets of acoustic glass.
Its first installations date from 1996. They offer currently set new space, new
architectures, transfiguring the places they inhabit.
D’Ore et d’Espace, his major work created in 2001 was often presented, from Mont Saint
Michel Abbaye (2002/2003) to Taipei Fine arts Museum (Taiwan 2010) ...
Constantly work in progress, D’Ore et d’espace associates several installations: Le Livre
de Verre (2002/2009) Partitions Cristal (2007/2009).
GRAME
centre national de création musicale
Créé par Pierre Alain Jaffrennou et James Giroudon en 1982, Grame est aujourd’hui l’un des six
centres constitutifs du réseau des centres nationaux de création musicale, labellisation créée
par le Ministère de la Culture en 1997.
La mission principale de Grame est de permettre la conception et la réalisation d’oeuvres musicales
nouvelles, dans un contexte de transversalité des arts et de synergie arts - sciences.
Grame est un lieu d’accueil et de résidence pour les compositeurs, les interprètes, les chercheurs
et les artistes de diverses disciplines engagés dans un processus d’innovation. Ils y trouvent un
environnement technique de haut niveau, accompagné d’une assistance artistique et technologique.
Une vingtaine de compositeurs français et étrangers, ainsi que différentes équipes artistiques,
sont invités en résidence au cours de chaque saison.
Créations et mixités se déclinent à travers des effectifs instrumentaux variés, du soliste à de
larges ensembles.
Les nouvelles productions recouvrent des formes relevant tout autant du concert que du spectacle,
de l’opéra, de la performance ou de l’exposition avec des installations sonores et visuelles.
Grame produit à Lyon la Biennale Musiques en Scène, devenue aujourd’hui l’une des principales
manifestations de la création musicale en France et en Europe. Peter Eötvös, Kaija Saariaho,
Michael Jarrell en ont été les artistes associés de 2008 à 2012, Heiner Goebbels sera invité pour
l’édition 2014. Les Journées Grame, en alternance avec la Biennale, sont également un temps
fort de la création musicale, en résonance avec l’activité de résidence.
Toutes ces activités artistiques sont sous-tendues par une interaction arts - sciences où la
composante informatique est très présente. Grame réunit une équipe scientifique permanente
qui s’est spécialisée autour
de trois thèmes de recherche : les systèmes communicants temps-réels, les systèmes de
représentation de la musique et de la performance, et les langages de programmation.
Fortement investi dans un processus de rayonnement et de transmission, Grame développe une
intense activité internationale permettant de diffuser, notamment en Europe, Asie et Amérique
du nord, ses productions et savoir-faire à travers des tournées de concerts, master-classes,
conférences scientifiques et expositions.
De nombreuses actions de formation et médiation sont organisées en direction de publics
diversifiés, des interventions sont également proposés en direction de l’enseignement supérieur
et spécialisé.
Grame est en convention pluri-annuelle avec l’Etat, la Ville de Lyon et la Région Rhône-Alpes,
reçoit les soutiens de la SACEM, de la SPEDIDAM, du FCM, de l’Onda, de l’Institut Français, de
l’ANR et de l’Union européenne, et bénéficie également d’aides privées.
james giroudon
Né à La Tour du Pin en Isère . Diplômé en histoire de l’art, en sociologie et en sciences de l’éducation
à l’université de Lyon. Diplômé de la classe de Pierre Schaeffer et Guy Reibel au CNSM de Paris.
Professeur à l’ÉNM de Saint Etienne de 1982 à 1990 où il crée la classe de musique électroacoustique.
Chargé de cours en 1992 à l’Université de Caen (licence Arts du Spectacle). Mène également une
activité de sociologie dans le secteur socio- économique et culturel pendant plusieurs années.
Fonde en 1981 le GRAME à Lyon avec Pierre Alain Jaffrennou, dont il assure la direction générale
et artistique, ainsi que le développement international. Crée à Lyon, en 1992, le Festival Musiques
en Scène qui est biennalisé en 2002.
Mène également une activité de commissariat d’expositions, notamment au sein de Grame :
série d’expositions d’arts sonores et performances pour le Festival Musiques en Scène de 1992
à 1997, co-commissariat, avec Thierry Raspail, de 6 expositions multimédia au Musée d’Art
Contemporain de Lyon, de 1998 à 2006 (« New York, New Sounds, New Spaces », « Musique,
danse, arts plastiques », « Sound art en Europe », « Arts numériques » avec Dump Type, Ganular
Synthesis …). Auteur, avec Pierre Alain Jaffrennou , de l’événement « Lyon Cité Sonore », parcours
d’installations urbaines pendant dix journées en mars 2000… Organise également de nombreuses
présentations, en France et à l’étranger, des installations sonores et visuelles produites à Grame,
dans le cadre de festivals et d’espaces d’exposition.
A été invité en tant que programmateur d’événements musicaux et visuels à l’édition 2000 du
festival du Belluard à Fribourg (Suisse). A été initiateur de la rétrospective des artistes Peter
Bosch et Simone Simons en 2009 à La Tour du Pin, commissaire au Fine Arts Museum de Taipei
pour l’exposition « Mobilité, sons et formes » (2010) , à l’Electronic Music Week de Shanghai en
2011, « Imminent Sounds » au Fine Arts Museum de Taipei de septembre 2013 à janvier 2014, «
Around the Sounds » au A4 centre d’arts contemporain de Chengdu (juin/septembre 2014). Parmi
les projets en cours : « (Im)mobilités sonores » au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, «Sound
Transparences» à Shanghai, à Séoul…
Responsable d’une rubrique “musiques contemporaines et multimedia” dans le “Bloc Notes de la
Mapra (Maison des Arts Plastiques Rhône-Alpes)” depuis septembre 2001.
Compositeur, il est l’auteur de nombreuses musiques électroacoustiques pour le concert et
les grands spectacles musicaux, d’œuvres mixtes pour solistes, ensembles instrumentaux et
dispositifs. A écrit plusieurs musiques pour le théâtre musical. A reçu le Prix de l’Académie du
Disque Français en 1989 pour le disque collectif “Grame-Musiques numériques” et le Faust de
Bronze en 1993 pour l’opéra “Jumelles” co-écrit avec Pierre Alain Jaffrennou. Plusieurs de ses
pièces ont été enregistrées et édités par Forlane (série MFA), ECM, Nova Musica et ÂmeSon.
Il continue de poursuivre un travail de co-écriture autour de la mixité associant le matériau
instrumental aux sons et dispositifs électroniques avec le compositeur Jean François Estager.
Reçoit en 2009 une commande pour Forum-Musique et l’Orchestre chinois de la ville de Taipei,
en 2013 une commande pour le Borusan Musik d’Istanbul.
Le Fort du Bruissin...
Edifié après la guerre de 1870 par le Général Séré de Rivières,
appelé le «Vauban du XIXème siècle», le Fort du Bruissin appartient
au système de défense de la frontière Est de la France et tout
particulièrement de la ville de Lyon. Ce fort enterré de plus de
3000 m² s’inscrit dans un espace boisé classé de 10 ha et est
ouvert au public toute l’année. En effet, depuis 1989, Francheville a
racheté le site désaffecté à l’Etat afin de conserver et de transmettre
ce patrimoine exceptionnel non protégé aux générations futures
et de l’inscrire dans la vie culturelle de la Métropole lyonnaise.
Après une réhabilitation menée par la Ville en partenariat avec
l’Etat, la Région Rhône-Alpes et le Département du Rhône, elle
développe un projet de valorisation du site comprenant un centre
d’art contemporain, un pôle musical, un lieu de découverte de
l’architecture défensive et un espace de loisirs de plein-air.
et son équipe
Le Fort du Bruissin est géré par la Ville de Francheville
Présidente de la Régie Culturelle du Fort du Bruissin : Arielle Petit
Directrice des Affaires Culturelles : Ingrid Deckmin
Régisseur du Fort du Bruissin : Vincent Desmures
Gestionnaire administrative : Clotilde Nauwelaers
Chargée de médiation et de production : Delphine Baudras
Graphiste/Communication : Léonie Lamiral
Gardien : Georges Lora
Horaires d’ouverture
Samedi et dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous pour les groupes.
Visites commentées les samedi et dimanche à 15h (3 €).
Ouverture aux écoles et collège sur conditions en semaine.
Comment venir au Fort ?
Fort du Bruissin de Francheville, Chemin du Château d’eau, 69340 Francheville
Les extérieurs du Fort sont ouverts toute la semaine en journée.
Accès : bus ligne C20E directe Bellecour/Francheville-Fort du Bruissin
Renseignements : 04 72 13 71 00 l [email protected]
Contact presse
Delphine Baudras - [email protected]
grame cncm
11 cours verdun gensoul
69002 lyon
www.grame.fr
T. +33 (0)4 72 07 37 00
F. +33 (0)4 72 07 37 01
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(Ville de Francheville & Fort du Bruissin)
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