Programme FMF 2016
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Programme FMF 2016
Fête Musicale de la Forêt FESTIVAL DE MUSIQUE DE CHAMBRE D’ARGONNE PROGRAMME 21 au 31 Juillet 2016 Bienvenue à la Fête Musicale de la Forêt. N ous sommes heureux de vous accueillir pour cette nouvelle édition du Festival de Musique de Chambre d’Argonne. Le Festival conserve cette année sa structure en sept concerts, et vous retrouverez de nombreux visages familiers parmi les musiciens. Nous avons choisi de vous présenter des concerts atypiques et originaux : un programme d’œuvres symphoniques réécrites pour ensemble de chambre, dans la tradition des transcriptions de salons, trois fascinants quatuors « autobiographiques » ; ou encore un programme autour de William Shakespeare dont nous célébrons le quatre centième anniversaire. PROGRAMME CONCERT D’OUVERTURE : BACH ET BORODINE Jeudi 21 Juillet, 20 h 30, Église du Neufour SUR LES TRACES DE SHAKESPEARE Samedi 23 Juillet, 20 h 30, Église de Futeau DESTINS TRAGIQUES : CHAUSSON ET TCHAIKOVSKY Dimanche 24 Juillet, 17 h 30, Cette année a été particulièrement importante pour la Fête Musicale de la Forêt avec le lancement de la Saison Musicale à la Chapelle Sainte Marie de Clermont-en-Argonne. Nous avons eu le plaisir d’y retrouver beaucoup d’entre vous. Nous poursuivons cette aventure, et en 2016-2017, cinq concerts réuniront les musiciens du Festival pour partager avec vous d’autres chefs d’œuvre du répertoire. SYMPHONIES INTIMES Nous vous souhaitons un bon festival. AUTOBIOGRAPHIES MUSICALES Arthur Bedouelle Directeur artistique Église de Clermont-en-Argonne Mardi 26 Juillet, 20 h 30, Église de Rarécourt Jeudi 28 Juillet, 20 h 30, Église du Château de Sainte-Ménehould OEUVRES ULTIMES : BEETHOVEN ET BRAHMS Samedi 30 Juillet, 20 h 30, Église de Rarécourt CONCERT ANGLAIS Dimanche 31 Juillet, 17 h 30, Église de Clermont-en-Argonne 2 3 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Jeudi 21 Juillet, 20 h 30, Église du Neufour CONCERT D’OUVERTURE Jean-Sébastien Bach : Suite pour violoncelle seul n°3 BWV 1009 Prélude Allemande Courante Sarabande Bourrée Gigue Zéphyrin Rey-Bellet Alexandre Borodine : Quatuor n°2 Allegro Scherzo Notturno Finale Claire Dassesse, Sofie Sunnerstam, Arthur Bedouelle, Willem Stam Comme Beethoven après lui, Jean-Sébastien Bach (1685-1750) représente l’aboutissement d’un style, et sa musique démontre une virtuosité dans l’art de la composition absolument diabolique. Maître du contrepoint, l’art d’écrire pour plusieurs voix indépendantes, Bach pouvait improviser des fugues à cinq ou même six voix, une prouesse surhumaine. Ses Suites sont le joyau du répertoire pour violoncelle, et Bach y démontre le premier les merveilleuses possibilités polyphoniques de l’instrument. Popularisées par Pablo Casals, elles sont la colonne vertébrale du répertoire de tout violoncelliste. Fils illégitime d’un prince russe, Alexandre Borodine (1833-1887) est resté dans l’histoire comme l’un des seuls compositeurs de premiers plans à n’avoir pas été un musicien professionnel. Chimiste de génie, il fut l’ami de Mendeleïev, et ses contributions scientifiques sont toujours reconnues. Du fait de sa double activité, le volume de la production de Borodine est relativement modeste. Désespérés de voir leur ami ne pas terminer ses œuvres et travailler si lentement, Rimski-Korsakov et Glazounov terminèrent, réécrivirent parfois d’oreilles ou bien réalisèrent l’orchestration de certaines de ses plus grandes œuvres, dont le fameux « Prince Igor ». On peut spéculer sur le destin qu’aurait eu Borodine s’il s’était dévoué à la musique, mais il est certain qu’il aurait été un sérieux rival de Tchaïkovsky. Son deuxième Quatuor à cordes est une œuvre d’un raffinement extrême et d’une grande pureté. Plein de tendresse et de nostalgie, il fut inspiré par le souvenir des premiers mois du compositeur avec sa femme, à Heidelberg. Son Nocturne, duo d’amour entre le violoncelle et le violon, est l’une de ses pages les plus connues. Le Prince Igor 4 5 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Samedi 23 Juillet, 20 h 30 Église de Futeau SUR LES TRACES DE SHAKESPEARE Erich Wolfgang Korngold : Quatre lieder sur des textes de Shakespeare Chanson de Desdémonde - Sous la verte feuillée - Souffle, souffle, vent d’hiver - Quand les oiseaux chantent Sylvie Bedouelle, Miren Adouani Sergueï Prokofiev : Quatre scènes du ballet Roméo et Juliette (arrangement Borisovsky pour alto et piano) Introduction : La jeune Juliette - Marche des chevaliers - Mort de Juliette Mercutio Catherine Bullock, Jeong-Heum Yeon Si William Shakespeare (1564-1616) a dominé la vie intellectuelle et artistique anglaise depuis la fin du XVIème siècle, ce sont les romantiques qui vont véritablement s’emparer et s’inspirer de son œuvre dans le reste de l’Europe… Loin des personnages convenus, de la bienséance et des règles rigides du théâtre classique, les drames et comédies baroques de Shakespeare trouvent tout naturellement leurs échos dans les aspirations romantiques. De Beethoven à Britten en passant par Verdi, on ne compte pas les opéras, les musiques de scène et les ballets que le barde a inspirés. Erich Korngold (1897-1957), né en Autriche et immigré aux États-Unis en 1936, est surtout connu pour ses merveilleuses musiques de films, un genre qu’il a quasiment créé. On lui doit notamment la partition des « Aventures de Robin des Bois », qui lui valurent d’être le premier musicien à recevoir un Oscar en 1938. On oublie souvent que c’était aussi un compositeur de génie, qui a écrit pour tous les genres, notamment de la musique de chambre et de scène mais aussi de nombreux lieder. Les références aux œuvres de Shakespeare sont un motif récurrent dans sa production. Le premier quatuor de Ludwig van Beethoven (1770-1827) fait référence à Roméo à Juliette ; Beethoven s’est inspiré de la scène du tombeau pour écrire son second mouvement, l’une des plus belles pages de ses premiers quatuors. Cette référence surprend : Beethoven était en effet un franc partisan de la musique « absolue », sans influence extérieure. Cet hommage unique dans sa production musique de chambre reflète bien ce que l’œuvre de Shakespeare a pu représenter pour lui. À plus d’un siècle d’intervalle, la tragédie mythique de Shakespeare a aussi inspiré Sergueï Prokofiev (1891-1953) pour écrire son plus célèbre ballet, dont quatre scènes sont ici transcrites pour alto et piano. Erich Wolfgang Korngold : Quatre scènes de « Comme il vous plaira » pour violon et piano La vierge dans la chambre nuptiale - Dogberry et Verges - Intermezzo Mascarade Claire Dassesse, Miren Adouani Ludwig van Beethoven : Quatuor Op.18 n°1 Allegro con brio Adagio affettuoso e appassionato Scherzo. Allegro molto Allegro La scène du tombeau par James Northcote Brusk Zanganeh, Sofie Sunnerstam, Catherine Bullock, Ella Rundle 6 7 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Dimanche 24 Juillet, 17 h 30 Église de Clermont-en-Argonne DESTINS TRAGIQUES Ernest Chausson : Quatuor avec piano Op.30 Animé Très calme Simple et sans hâte Animé Claire Dassesse, Arthur Bedouelle, Ella Rundle, Sam Armstrong Piotr Ilitch Tchaikovsky : Trio avec piano Op.50 Pezzo elegiaco – moderato assai Tema con variazione Variazioni Finale e coda Mark Derudder, Zéphyrin Rey-Bellet, Jeong-Heum Yeon Tchaikovsky (1840–1893) et Chausson (1855–1899) sont tous deux disparus prématurément, au sommet de leur art et dans des circonstances tragiques. Ernest Chausson (1855-1899) meurt à seulement quarante quatre ans d’un accident de bicyclette. Avec lui s’éteint l’une des voix les plus distinctives et originales du romantisme français, et il ne laisse derrière lui qu’une œuvre inachevée et extrêmement prometteuse. Ses compositions souvent déchirantes contrastent avec une vie heureuse et pleine de succès. L’une de ses dernières oeuvres, son Quatuor avec piano, est aussi l’une des plus heureuses, et aurait sans doute marqué un tournant dans sa production : influencé par son ami Debussy, qui lui reprochait à sa façon toujours caustique d’écrire de la « musique de prison », Chausson était en train de se dégager de son pessimisme et d’influences littéraires très sombres ; c’était en effet un proche des poètes symbolistes et un grand admirateur des écrivains russes, dont Dostoïevski et Tourgueniev. Le Quatuor avec piano est unanimement reconnu comme un des grands chefs d’œuvre du genre. Piotr Ilitch Tchaïkovsky (1840-1893) eut une vie beaucoup moins heureuse. Homosexuel dans une Russie terriblement conservatrice, il mourut à seulement cinquante quatre ans, dans des circonstances jamais totalement élucidées. Son Trio date d’une période de rémission après son mariage désastreux en 1877, et est écrit « à la mémoire d’un grand artiste », en l’occurrence son ami le pianiste Nikolay Rubinstein. Celui-ci eut une fin digne d’un condottière : 88 Piotr Ilitch Tchaïkovsky atteint d’une tuberculose intestinale et condamné par les médecins, pouvant à peine lever le bras et ayant reçu l’ordre de ne boire que du bouillon, il se fit commander un plat d’huitres et mourut trois heures plus tard. Tchaïkovsky, pourtant rétif à mélanger cordes et piano, se lança immédiatement dans l’écriture ce qui devait rester son plus grand chef d’œuvre de musique de chambre. 99 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Mardi 26 Juillet, 20 h 30 Église de Rarécourt SYMPHONIES INTIMES Ludwig van Beethoven : Symphonie n°2 Op.36 arrangée pour trio avec piano (arrangement Beethoven) Adagio molto, Allegro con brio Larghetto Allegro Allegro molto Sofie Sunnerstam, Willem Stam, Miren Adouani Richard Wagner : Wesendonck Lieder (arrangement Favre) Der Engel (L’ange) Stehe still (Arrête toi !) Im Treibhaus – Studie zu Tristan und Islode (Dans la serre – Etude pour Tristan et Isolde) Schmerzen (Douleurs) Träume – Studie zu Tristan und Islode (Rêve – Etude pour Tristan et Isolde) Sylvie Bedouelle, Sam Armstrong Gustav Mahler : Symphonie n°3 (arrangement Lobanov) A vant l’invention du phonographe et du gramophone, un mélomane n’avait bien souvent la possibilité d’écouter une symphonie ou un opéra qu’un très petit nombre de fois dans sa vie. Il était donc courant pour les compositeurs de transcrire leurs œuvres qui pouvaient ainsi être jouées dans un cadre plus intime – et moins coûteux. L’immense majorité du répertoire symphonique était ainsi joué au piano, et parfois en musique de chambre. La deuxième des neuf symphonies de Ludwig van Beethoven (1770-1827) marque un tournant majeur chez le compositeur. Elle fut écrite à Heiligenstadt, au moment où le compositeur se découvre sourd et écrit son fameux « testament d’Heiligenstadt », document poignant dans lequel il exprime son angoisse et ses idées morbides, mais aussi la certitude de son génie. Musicalement, elle marque la fin d’une première période classique influencée par Haydn, avant le saut dans l’inconnu que constituera la géniale troisième symphonie « Héroïque ». Tristan et Isolde de Richard Wagner (1813-1883) est l’une des œuvres qui ont le plus fascinées ses contemporains. De Nietzsche à Debussy, personne n’est resté indifférent au « sort » wagnérien, et Tristan reste encore aujourd’hui l’une des pièces les plus influentes de l’histoire de la musique. Les Wesendonck lieder sont en quelque sorte un travail préparatoire au gigantesque opéra, et l’auditeur peut y retrouver le matériau de certaines des plus belles pages. Digne successeur de Beethoven, Gustav Mahler (1860-1911) est l’un des grands symphonistes de l’histoire de la musique, connu pour ses œuvres monumentales. La transcription de sa géniale Troisième Symphonie est donc une curiosité. L’arrangeur a avec génie réussi à réduire un orchestre gigantesque, deux chœurs et une soprano à une formation de seulement quatre instruments. Une prouesse rendue possible par la double nature de l’œuvre de Mahler, extrêmement ambitieuse et pourtant souvent intime et parfois même intimiste. Caricature d’époque de Mahler dirigeant Sehr Langsam – Misterioso Lustig im Tempo und keck im Ausdruck Langsam – Ruhevoll – Empfunden Claire Dassesse, Arthur Bedouelle, Willem Stam, Jeong-Heum Yeon 10 8 11 9 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Leoš Janáček (1854-1928) écrivit quant à lui ses « Lettres intimes » en 1928, sa dernière année. Le quatuor décrit sa relation passionnée mais jamais consommée avec Kamila Stösslová, de trente cinq ans sa cadette, avec qui il eut une correspondance de quelques sept cent lettres. Selon Janáček, le quatuor est écrit « de feu » et non, comme ses œuvres précédentes de « cendres brûlantes », et célèbre le premier (et dernier) baiser échangé entre le compositeur et sa muse, dans l’aveu d’un amour malheureux mais néanmoins partagé. Jeudi 28 Juillet, 20 h 30 Église du Château de Sainte-Ménehould AUTOBIOGRAPHIES MUSICALES Dmitri Chostakovich : Quatuor n°8 « Mémoires de guerre » Largo Allegro molto Allegretto Largo Largo Brusk Zanganeh, Sofie Sunnerstam, Catherine Bullock, Willem Stam Leoš Janáček : Quatuor n°2 « Lettres intimes » Andante Adagio Moderato Allegro Mark Derudder, Brusk Zanganeh, Catherine Bullock, Zéphyrin Rey-Bellet Bedřich Smetana : Quatuor n°1 « De ma vie » Allegro vivo appassionato Allegro moderato a la polka Adagio sostenuto Vivace Claire Dassesse, Sofie Sunnerstam, Arthur Bedouelle, Ella Rundle 12 8 Dmitri Shostakovich D mitri Chostakovitch (1906-1975) a composé son huitième et plus célèbre quatuor en 1960. Les années noires du Jdanovisme, qui ont vu le compositeur dénoncé officiellement dans la Pravda et craindre pour sa vie, sont alors derrière lui, mais Chostakovich est à cette époque seul et profondément déprimé. Intitulé « Mémoires de guerre », le quatuor est construit sur un motif de quatre notes : D-S-C-H, anagramme du compositeur, et cite plusieurs de ses œuvres au cours de cinq mouvements, dont une valse diabolique, un terrifiant allegro, et un mouvement ponctué d’accords évoquant les coups à la portes frappés par le KGB venant arrêter les voisins ou peut être un jour le compositeur lui même. Le Quatuor « De ma vie » de Bedřich Smetana (1824-1884) est aussi une œuvre ambiguë, écrite dans la dernière décennie de la vie du compositeur tchèque. Terriblement éprouvé par sa complète surdité, incapable de composer plus d’une heure d’affilée et très isolé, Smetana revient sur sa vie. L’ouverture tragique de la pièce se veut une prémonition du malheur à venir, tandis que le compositeur rappelle sa vie de danseur dans une polka endiablée, ou évoque la musique nationale tchèque qui lui tenait tant à cœur dans le très joyeux et virtuose dernier mouvement. Un strident « mi » harmonique fortissimo du violon figurant ses premiers acouphènes vient interrompre la pièce, soudainement devenue angoissée et déchirante, avec pour seule consolation les évocations nostalgiques et douloureuses des mouvements précédents, souvenirs d’un passé révolu. 13 9 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Samedi 30 Juillet, 20 h 30 Église de Rarécourt ULTIMES CHEFS-D’ŒUVRES Johannes Brahms : Trio avec clarinette (Version avec alto) Allegro Adagio Andantino grazioso Allegro Catherine Bullock, Zéphyrin Rey-Bellet, Jeong-Heum Yeon Ludwig van Beethoven : Quatuor n°15 Op.132 Assai sostenuto – Allegro Allegro ma non tanto Molto adagio Alla marcia, assai vivace Allegro appassionato L udwig van Beethoven (1770-1827) eut une telle importance dans l’histoire de la musique que tous les compositeurs qui le suivirent se réclamèrent de son héritage d’une manière ou d’une autre. Parmi ses héritiers cependant, son successeur le plus direct fut sans conteste Johannes Brahms. (1833-1897). On a souvent surnommé la Première Symphonie de ce dernier la « Dixième de Beethoven ». Les deux chefs d’œuvres rassemblés ici ont été écrits au soir de la vie des deux géants de la musique allemande, l’un comme l’autre au zénith de leur art et de leur carrière. Johannes Brahms aurait pu être l’un des rares compositeurs à prendre sa retraite. En 1894, affecté par la mort de plusieurs de ses amis, il déclara sa carrière finie ; mais la rencontre du clarinettiste Richard Mühlfeld coupa court à ses plans. Inspiré par l’un des premiers grands clarinettistes virtuoses, Brahms lui composa quatre chefs d’œuvres, dont son merveilleux Trio, qu’il s’empressa de transcrire pour alto. Le Trio montre Brahms au zénith de son art. Lorsque plus tard, il fut cloué au pilori comme l’exemple même de l’académisme bourgeois, Schönberg, le plus révolutionnaire des compositeurs, lui rendit hommage dans un article fameux, « Brahms, le progressiste », soulignant le caractère innovateur et le génie du compositeur allemand. Les derniers quatuors de Beethoven, dont l’opus 132, sont considérés par certains comme le sommet de la musique occidentale. Ecrit depuis son lit par un Beethoven malade, l’opus 132 comprend le merveilleux « chant d’un convalescent » (et sa section « sentant une nouvelle force »), l’un des plus longs et des plus beaux mouvements jamais écrit pour cette formation. Le Quatuor marque un aboutissement formel et une maîtrise dans la composition uniques, qui restent inégalés. Il fut créé en 1826 par le Quatuor Schuppanzigh, qui fût aussi le premier à jouer les quatuors de Schubert. Mark Derudder, Claire Dassesse, Arthur Bedouelle, Ella Rundle Johannes Brahms 14 8 15 9 Fête Musicale de la Forêt LES CONCERTS Dimanche 31 Juillet, 17 h 30 Église de Clermont-en-Argonne CONCERT ANGLAIS William Walton : Quatuor à cordes en la mineur Allegro Presto Lento Allegro molto Brusk Zanganeh, Sofie Sunnerstam, Catherine Bullock, Willem Stam Benjamin Britten : Lachrymae pour alto et cordes Catherine Bullock et les cordes du festival Sir Edward Elgar : Quintette avec piano Moderato - Allegro Adagio Andante - Allegro Mark Derudder, Claire Dassesse, Arthur Bedouelle, Zéphyrin Rey-Bellet, Jeong-Heum Yeon 16 8 L’ Angleterre est curieusement sousreprésentée en musique savante ; de la fin de l’ère baroque jusqu’à l’époque contemporaine, les grands compositeurs anglais se comptent en effet sur les doigts d’une main. La musique anglaise a pourtant une saveur propre, un humour et une énergie caractéristiques, et de nombreux chefs d’œuvres à son actif. William Walton (1902-1983) fait partie des compositeurs majeurs jamais véritablement rentrés au grand répertoire. Son Quatuor en la, écrit en 1946, juste après la guerre, est pourtant un chef d’œuvre du genre, mais a connu un curieux destin : Neville Mariner, ami du compositeur, suggéra à celui-ci de l’arranger pour orchestre à cordes, et c’est dans cette version que la pièce est surtout connue. Benjamin Britten (1913-1976) s’est imposé de son vivant comme le premier compositeur anglais du XXème siècle. Ses nombreux et merveilleux opéras, son « War Requiem » et ses nombreuses œuvres orchestrales sont célébrés dans le monde entier. Ecrit sur des chansons de Dowland (1563-1626), son Lachrymae est passé à la postérité comme l’un des piliers du répertoire de l’alto. Catherine Bullock l’a enregistré pour BIS record avec la Camerata Nordica, dont cinq musiciens sont présents à ce Festival. Si Britten a dépeint mieux que quiconque une Angleterre populaire parfois misérable de pêcheurs et de marins, Sir Edward Elgar (1857-1934) incarne quant à lui une Catherine Bullock Angleterre victorienne au sommet de son rayonnement ; un destin curieux pour un compositeur catholique qui eut beaucoup de mal à se faire une place dans un establishment artistique anglais patriotique et conservateur. Son Quintette, écrit à la fin de la première guerre mondiale sonne rétrospectivement comme le dernier « hurrah » d’une époque de grandeur révolue. Empli de noblesse, de générosité et parfois de nostalgie, il a acquis au fil des ans sa juste place aux côtés des grands quintettes de Brahms, Schumann, Dvorak et Franck. 17 9 Fête Musicale de la Forêt LES MUSICIENS Les Musiciens du Festival Miren Adouani : piano - France Sam Armstrong : piano - Etats-Unis Arthur Bedouelle : alto - France Sylvie Bedouelle : mezzo soprano - France Catherine Bullock : alto - Angleterre Claire Dassesse : violon - Belgique Mark Derudder : violon - Japon, Belgique Zéphyrin Rey-Bellet : violoncelle - Suisse Ella Rundle : violoncelle - Angleterre Willem Stam : violoncelle - Canada Sofie Sunnerstam : violon - Suède Jeon-Heum Yeong : piano - Corée du Sud Brusk Zanganeh : violon - Suède 18 19 Fête Musicale de la Forêt LES MUSICIENS Miren Adouani, piano Originaire de Strasbourg, Miren Adouani est reçue première nommée à l’unanimité en 1997 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Roger Murraro. Elle se produit rapidement dans de très nombreux festivals : le festival des jeunesses Internationales de Saint-Pétersbourg, aux Nuits Romantiques du lac du Bourget, aux Jeunes Talents de Riom, aux Nuits Musicales du Bourdonnais, à l‘embarcadère de Lyon, au Grand Théâtre de Dijon, au festival de piano de la Charité-sur Loire, au Bonlieu, la Scène Nationale d’Annecy, mais aussi en récital au Poggio Imperiale et au Corsini de Florence ainsi qu’aux Concerti al Cocumella de Sorrento, en Italie. Elle est en outre membre du Trio Dautremer et d’un duo piano-mandoline premier prix du concours international de duos mandoline-piano Raffaele Calace, en Italie, avec lequel elle a sorti son premier disque, Fantasia Poetica. Titulaire du Certificat d’Aptitude, elle enseigne au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Annecy et des pays de Savoie depuis 2003. En outre, elle possède une maîtrise de mathématiques pures de l’Université Lyon 1. Sam Armstrong, piano Pianiste anglais, Sam Armstrong s’est produit dans toute l’Europe, en Asie et en Amérique du Nord en récital, en soliste et en musique de chambre. Il a joué dans certaines des plus grandes salles du monde, telles que le Royal Festival Hall, le Wigmore Hall, le Concertgebouw d’Amsterdam, Bridgewater Hall à Manchester, le Huhmo Art Hall à Séoul, l’Esplanade de Singapour, et a fait ses débuts en 2009 au Carnégie Hall de New York à la suite de sa victoire aux Nadia Reisenberg recital Award. Il a fait ses débuts Sud-Américains dans le concerto de Schumann avec l’Orchestre Symphonique National d’Equateur sous la baguette de Emmanuel Siffert. Il est apparu dans des festivals tels que Ravinia, Prussia Cove, Aldeburgh, Ryedale, Mecklenburg-Vorpommen ou les Heures Musicales du Haut-Anjou. Sam a joué live pour la BBC Radio, la Télévision Française, la Radio Suisse Romande, la Radio Néo-Zélandaise, la Radiofuseau Portugesa et la XQXR New-Yorkaise. Il a remporté de nombreux prix nationaux et internationaux tels que le premier prix de la Beethoven Society of Europe Competition, à Londres (2003), le Concours International de piano de Porto (2004), et est aussi lauréat du Concours International de piano d’Epinal (2001). En 2007, il était parmi les six finalistes du prestigieux Concours Clara Haskil, en Suisse. 20 Arthur Bedouelle, alto Né en 1985, Arthur Bedouelle commence l’étude du violon à l’âge de quatre ans. Il étudie à la Guildhall School of Music à Londres auprès d’Alexander Zemtsov et Rachel Roberts, et y obtient un Master d’alto avec Distinction, la meilleure mention possible. Il se perfectionne ensuite avec Miguel Da Silva et Lars Martensson. Arthur pratique la musique de chambre de façon intensive depuis plusieurs années et s’est produit avec des ensembles divers dans des festivals tels que les Estivales de Megève, Chipping Camden Music Festival, Paxos International Music Festival, Aurora International Music Festival, City of London Music Festival, Guildhall Music Festival et la Fête Musicale de la Forêt dont il assure la direction artistique. Il a joué en Allemagne avec l’Orchestre Philharmonique de Duisburg, en Ecosse avec le BBC Scottish Symphony Orchestra, en Suède avec la Camerata Nordica et la Sinfonietta de Västerås, et comme alto solo avec la Sinfonietta de Jönkoping et l’Orchestre Symphonique de Borås. En 2014, Arthur a joué avec l’Orchestre National de Suède à Göteborg et l’Orchestre Royal Philarmonique de Stockholm avant d’intégrer l’Orchestre Philarmonique d’Oslo en tant que membre titulaire. Sylvie Bedouelle, mezzo soprano Sylvie Bedouelle a étudié au sein du Cours d’Opéra de la Guildhall School of Music and Drama à Londres et se perfectionne à la International Opera Academy de Gand. Elle y a reçu le Prix Patrick Libby pour le jeu de scène, de nombreuses bourses d’études (Leo Birnbaum Scholarship, Worshipful Company of Mercers, Music Students’Hostel Trust), et une Fellowship de deux années consécutives. Ses rôles récents incluent Annina (la Traviata), Garcias (Don Quichotte) et Madelon (Fortunio) à Grange Park Opera, la Sorcière (Dido and Aeneas) à Westminster Opera, le Troisième Enfant (la Flûte Enchantée) à l’Opéra-Théâtre de Metz-Métropole, La Frugola (Il Tabarro) à l’Arcola Theatre à Londres, Volusio (Cajo Fabrizio) dans le Handel Festival de Londres. En concert, elle s’est produit dans Shéhérazade de Ravel, The Music Makers d’Elgar, les Nuits d’été de Berlioz, Il Tramonto de Respighi, la Messe en ut mineur de Mozart, la Petite Messe Solennelle de Rossini, la Passion selon Saint Jean de Bach, le Stabat Mater de Vivaldi, la Messe en ut majeur et la Messe du couronnement de Beethoven, le Messie de Haendel, et le Te Deum de Charpentier. Sylvie accorde une place privilégiée au répertoire de mélodies et de lieder. Elle se produit régulièrement en récital, dans des festivals tels que Chipping Campden Music Festival, la Fête musicale de la Forêt (Meuse), le Festival de Bougue (Landes), le City of London Festival, et les Estivales de Megève. 21 Fête Musicale de la Forêt LES MUSICIENS Catherine Bullock, alto Catherine Bullock est née en Angleterre en 1976, et a commencée ses études musicales à la Chethams School of Music. En 1994, elle integre la Royal Academy of Music sous le tutellage de Eric Gruenberg et Paul Silverthorne avant de déménager en Norvège pour se perfectionner avec Lars Anders Tomter. Catherine a ensuite débutée une brillante carrière en tant qu’alto solo du Philharmonia Orchestra de Londres puis de l’Orchestre Philharmonique d’Oslo. Elle a en outre jouée en soliste avec l’Orchestre Philharmonique d’Oslo, notamment le Concerto pour alto de Walton, mais aussi la Symphonie Concertante de Mozart avec Terje Tonnesen sous la baguette d’André Prévin, un concerto qu’elle a également joué avec l’orchestre de Kristiansand et l’orchestre de la Radio Norvégienne. Catherine a enregistré en soliste avec la Camerata Nordica pour le label Simax les Deux Portraits et le Lachrymae de Britten qui lui ont valu des critiques dithyrambiques de la presse spécialisée. Elle est professeur associé à l’Académie Royale de Musique de Norvège. Catherine joue un magnifique alto de Guadagnini datant de 1784, prêté par la fondation Dextra Music. Claire Dassesse, violon Née en 1989 à Bruxelles, Claire Dassesse a étudié à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique avec Augustin Dumay et Tatiana Samouil, puis au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles dans la prestigieuse classe d’Igor Oïstrakh où elle obtient un Bachelor en 2009. Cette même année, elle intègre la Haute Ecole de Musique de Genève en Master dans la classe de Mihaela Martin, qu’elle suit ensuite à la Hochschule de Cologne. Claire est lauréate de nombreux concours : premier prix au concours Vieuxtemps 2011, premier prix « Jeunes talents » en 2000 et 2001, premier prix du concours « Jeunes Musiciens RTBF», du concours Dexia en musique de chambre en 2003. Elle a également remporté le premier prix des concours Bruegel, Jonge Solisten, Didier Noé, et Deru à Verbier. Claire a eu l’occasion de jouer en soliste notamment au festival de l’Abbaye d’Aulne et au concert de Noël de la famille Royale de Belgique. Elle s’est produite à travers l’Europe en récital et en musique de chambre. Claire Dassesse est entrée cette année à la chapelle Musicale Reine Elisabeth en Trio avec piano dans le programme de musique de chambre du quatuor Artemis. Claire est depuis 2013 membre titulaire de l’Orchestre de Suisse Romande et a fondé avec sa sœur Aurore le Trio Arensky. 22 Mark Derudder, violon Né en 1984 à Fukuoka au Japon, Mark Derudder commence l’étude du violon en Belgique à l’âge de six ans. En 2002, il remporte le premier prix du concours ‘Axion Classics’, puis en 2004 la médaille d’or du Marlow Music Festival. Il s’installe ensuite en Angleterre pour poursuivre ses études à la Guildhall School of Music and Drama auprès de Yfrah Neaman, puis de Krzysztof Smietana et David Takeno. Il a au cours de ses études remporté de nombreuses récompenses, telles que le MBF Ian Fleming Charitable Trust Award et le Martin Musical Fund Award. Mark s’est produit en soliste et en musique de chambre dans des salles aussi prestigieuses que le Carnegie Hall de New York, le Wigmore Hall de Londres, la Beethoven Haus à Bonn et la Monnaie à Bruxelles. Mark est premier violon et membre fondateur du Quatuor Idomeneo avec lequel il poursuit une brillante carrière de chambriste. Après avoir joué dans des orchestres aussi prestigieux que l’Orchestre de l’Opéra de Coven Garden, il devient membre titulaire en 2012 du Philharmonia Orchestra de Londres, une formation de réputation mondiale qu’il quitte en 2013 pour la place de second violon solo à l’Orchestre de Bournemouth, en Angleterre également. Zéphyrin Rey-Bellet, violoncelle Zéphyrin Rey-Bellet commence le violoncelle à l’âge de quatre ans. Il participe un an plus tard aux Schubertiades pour enfants et commence à donner des récitals alors qu’il a tout juste 13 ans. Il est ensuite admis dans la classe de François Guye à la Haute Ecole de Musique de Genève, ce qui lui permet de remporter plusieurs concours internationaux et d’obtenir un Master de soliste avec Distinctions. En Février 2008, il a l’honneur de travailler les Strophes sur le Nom de Sacher avec le compositeur Henri Dutilleux, et de les jouer lors d’un concert d’hommage au Victoria Hall de Genève. De nombreuses masterclasses lui permettent d’affiner son jeu, notamment avec Gary Hoffmann et Janos Starker, de devenir un chambriste remarqué et d’approfondir sa connaissance de la musique contemporaine. De nombreux engagements l’emmènent en Suissse, en Italie, en Belgique, en Croatie, en Lituanie, en Hollande en tant que chambriste et que soliste avec orchestre. Il est également le fondateur de « l’Ensemble Z ». Il a été invité plusieurs fois à jouer pour la Radio Suisse Romande. Depuis 2009, il est directeur artistique des Estivales de Megève. Zéphyrin a eu le privilège de jouer pendant plusieurs années sur un instrument ayant appartenu à Pierre Fournier. 23 Fête Musicale de la Forêt LES MUSICIENS Ella Rundle, violoncelle Eduquée à la Yehudi Menuhin School, une école pour jeunes prodiges, Ella Rundle a étudiée à la Guildhall School of Music à Londres puis à la Universität der Künste de Berlin avec Konstantin Heidrich. Elle est lauréate de nombreux concours internationaux, dont le Concours International de Musique d’Israël 2012 et le concours de concerto de la International Summer Academy de Vienne. Choisie par le Tillset Trust Young Artist Scheme, elle a donnée ses débuts en récital au Wigmore Hall en Novembre 2013 qui lui ont valu des critiques élogieuses dans le Strad Magazine. Elle s’est en outre produite au Barbican Centre, au Snape Malting, à la Purcell Room, et a jouée en direct pour la BBC, la SWR allemande et la RTP portugaise. Ella a été invitée dans de nombreux festivals, parmi lesquels on peut citer Pontiac Enchante (Ottawa), Birdfoot (New Orleans), Thy (Denmark), Aurora (Suède) et Viana (Portugal). En soliste, elle a jouée avec le New English Concert Orchestra, le Corelli Ensemble et le Spirit of Europe Orchestra. Ella est membre de Cellophony, un octuor de violoncelles renommé, et est titulaire au Philharmonia Orchestra de Londres, l’un des meilleurs orchestres d’Europe, depuis la saison 2014. Sofie Sunnerstam, violon Sofie Sunnerstam a étudié avec Henryk Kowalski au Conservatoire Royal de Musique de Stockholm et à l’Université d’Indiana aux Etats-Unis. Elle a ensuite rejoint l’Académie d’Edsberg en Suède pour se perfectionner auprès de Per Enoksson et Mats Zetterqvist. Sofie se produit régulièrement en musique de chambre dans des ensembles tels que le Quatuor Scandinavia, le Quintette Dalecarlia, les Solistes de Vadstena et l’Ensemble O/modernt. Elle est régulièrement invitée dans des Festivals en Suède et a jouée à travers l’Europe, l’Inde et la Nouvelle Zélande. Sofie s’est produite en soliste avec l’Orchestre Symphonique de Norrköping et l’Orchestre Symphonique du Royal College de Stockholm, ainsi qu’avec de nombreux ensembles amateurs Suédois. Elle joue régulièrement au sein de grands orchestres scandinaves, dont l’Orchestre de la Radio Suédoise, l’Orchestre Symphonique de Trondheim ou encore l’Orchestre de Chambre de Suède. 24 Willem Stam, violoncelle Violoncelliste Canadien et Hollandais, Willem Stam a passé son enfance à Calagry, au Canada, avant d’émigrer à la Haye, en Hollande, où il est toujours basé. Son vaste répertoire couvre l’ensemble de l’histoire du violoncelle et il se produit fréquemment dans de la musique contemporaine. Musicien versatile, il joue régulièrement en soliste, en musique de chambre et en tant que chef d’orchestre dans une grande variété d’ensembles. Willem est member fondateur du Trio Ysaÿe, qui a sorti son premier disque chez Dutch-Record Company en 2013, et son second CD en 2015. Il est aussi membre fondateur et membre du comité artistique du New European Ensemble, qui se produit dans des programmes contemporains pour des causes sociales à travers l’Europe. Willem a été formé par Beth Sandvoss et John Kadz au Canada, puis avec Dmitry Ferschtman aux Pays-Bas, dans la classe duquel il a obtenu son Master en 2012. Il joue un violoncelle de Stephano Scarampella, prêté par la Fondation Instrumentale Nationale des Pays-Bas. Jeong Heum Yeon, piano Né en Corée du Sud, Jeong Heum Yeon étudie à New York au Mannes College of Music avec Arkadi Aronov, puis à la Guildhall School à Londres auprès de Caroline Palmer. Il s’est produit en soliste et en musique de chambre à travers l’Europe et les Etats Unis, et a récemment joué au LSO St Luke’s à Londres, au Beethoven Concert Series de l’église St Barnabas, au Wigmore Hall, ainsi qu’au Arnold Hall de New York dans le cadre de la saison de musique de chambre. Il a collaboré avec des artistes tels que Jean Yves Thibaudet, Karl Heinz Kaemmerling, Ralf Gothoni, Bruno Canino, Imogen Cooper ou le compositeur Tomas Adès. Jeong Heum Yeo a joué dans le Trio Karmeliet, et a remporté le second prix au concours de musique de chambre Stasys Vainiunas. Il a participé a de nombreux festivals parmi lesquels le Tanglewood Institute Festival, les International Musicians Seminar de Prussia Cove, Les Estivales de Megève, et le Festival du Nouvel An à Gstaad. 25 Fête Musicale de la Forêt LES MUSICIENS Brusk Zanganeh, violon Violoniste Suédois d’origine kurde, Brusk Zanganeh s’est imposé comme l’un des jeunes artistes les plus talentueux et originaux de la scène musicale scandinave. Après des débuts à l’âge de douze ans, Brusk a joué en soliste avec orchestre en Amérique du Sud, Amérique du Nord, au Royaume-Uni, en Asie, au MoyenOrient et dans toute l’Europe. Musicien polyvalent, il joue aussi régulièrement de la musique traditionnelle kurde et est également spécialiste du répertoire contemporain. Brusk est aujourd’hui violon solo de l’ensemble NEO, de l’Orchestre de Chambre de Norrboteen, premier violon du quatuor Zanganeh et membre de la Camerata Nordica. Il est professeur invité du conservatoire Aram Tigran et assistant professeur de Rudolf Koelman à l’Université des Arts de Zurich. Brusk joue sur un violon de Gagliano prêté par le fond suédois Järnakerfonden. L’association Fête Musicale de la Forêt reçoit également le support de partenaires fidèles sans lesquels rien ne serait possible et que nous souhaitons remercier, parmi lesquels : La Commune de Futeau La Commune de Clermont-en-Argonne La Commune de Rarécourt La Commune du Neufour La Communauté de Communes de Centre Argonne La Commune de Sainte-Ménehould Le Conseil Départemental de la Meuse Le Conseil Régional de la région Grand-Est La Caisse des Dépôts de Lorraine L’Association Transversales du Théâtre de Verdun Le Super-U de Sainte Ménehould Futeau Et avec : SAINTE MENEHOULD 26 Les créations graphiques sont assurées bénévolement par Dominique Lebrun Fête Musicale de la Forêt Association Fête Musicale de la Forêt 22, Bellefontaine - 55120 Futeau [email protected] 03 29 88 26 08 Retrouvez l’actualité des Rencontres Musicales d’Argonne et les réservations à l’adresse : Édition 2016 www.fetemusicaledelaforet.fr
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