Gasoil rouge ou gasoil blanc: les règles changent
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Gasoil rouge ou gasoil blanc: les règles changent
5 JUIN 2014 N°23 Pleinchamp DÉPOT : BRUXELLES X HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be CETTE SEMAINE La semaine Bio, c’est pour bientôt ...3 Prime à la vache allaitante .............4-5 Conseil agricole européen ................. 6 Les producteurs laitiers doivent saisir les opportunités .........................7 Retrait de la directive-cadre de protection des sols ........................ 8 Le miscanthus, quel intérêt?............. 9 ACTUALITÉS Gasoil rouge ou gasoil blanc: les règles changent Avec l’instauration du contrôle technique périodique au 1er mai, tout qui utilise un tracteur agricole en dehors des activités agricoles, horticoles, sylvicoles ou piscicoles, doit, sauf si le tracteur est exonéré de ce contrôle technique périodique (ancêtres ou moins de 3.500kg de MMA), s’acquitter du montant des accises prévues pour le gasoil routier (mazout blanc). Les tracteurs agricoles utilisés à plus de 50% à d’autres fins que l’agriculture doivent dans ce cas être alimentés en gasoil blanc. Ceux dont l’activité agricole est prépondérante pourront en permanence être alimentés en gasoil marqué (rouge) et leur utilisateur s’acquittera du montant des accises sur base d’une consommation fixée forfaitairement. Bernard Kersten L’écho des jeunes............................ 11-14 L’avis du Cadco..................................... 15 La page du CSA.....................................16 du puzzle. On savait qu’une fois publiée la règlementation relative au contrôle technique périodique des tracteurs, celle relative aux accises devait arriver dans la foulée. C’est maintenant chose faite: l’Arrêté royal du 19 mai 2014 instaurant un régime d’accises spécifique aux tracteurs agricoles utilisés alternativement en agriculture et en dehors vient d’être publié au Moniteur Belge ce 30 mai. Quelles seront les conséquences pratiques de l’entrée en vigueur quasi simultanée, non seulement de cet arrêté relatif aux accises mais aussi de celui instaurant le contrôle technique périodique? Elles sont différentes selon que le tracteur est utilisé exclusivement en agriculture, exclusivement en dehors, ou encore alternativement pour des activités agricoles et non agricoles. Et encore: dans ce cas, il faut voir si l’activité agricole est prépondérante ou accessoire. Exclusivement agricole: rien ne change Marchés.................................................. 17 Zwischen Eupen und Sankt-Vith ............................................................ 18-19 Pour les tracteurs agricoles utilisés exclusivement en agriculture, la situation est inchangée. Voici maintenant des décennies que leurs utilisateurs bénéficient d’une exonération totale d’accises sur le carburant. C’est actuellement l’article 429, § 2, i) de la loi-programme du 27 décembre 2004 qui définit les conditions d’exonération. En exonération totale d’accises, l’agriculteur peut effectuer tous les travaux agricoles mais aussi tous les transports en relation directe avec la gestion de son exploitation. Les autres personnes, c’est-à-dire les entrepreneurs, les Cuma, d’autres agriculteurs dans le cadre d’entraide… peuvent également, en exonération totale d’accises, effectuer tous les travaux agricoles pour le compte de tiers. Par contre, les Les tracteurs agricoles utilisés en dehors de l’agriculture doivent (à nouveau) être alimentés en gasoil blanc. Toutefois, si l’activité non agricole reste accessoire, le régime mixte permet d’utiliser le rouge en transports sont dans ce cas limités aux trajets permanence et de s’acquitter du montant des accises sur base d’une consommation estimée forfaitai- entre la ferme et les champs qui en dépendent. Les tracteurs utilisés exclusivement en agrirement à 0,2 L/kW/h culture sont en outre dispensés de contrôle techCette fois, ça y est, le couperet est tombé. Plaque G, nique périodique. C’était dans l’air depuis plusieurs années contrôle technique et accises maintenant. En fait, pratiquement depuis que Activité accessoire: usage mixte Trois mesures ont été annoncées en avril 2013. certaines subtilités législatives autorisaient Sur base de la règlementation accisienne, les l’utilisation de gasoil marqué (rouge), à taux La première à entrer en application, dès le 1er juin d’accises nul ou réduit, pour l’alimentation des 2013, a été celle relative aux plaques d’immatri- véhicules non soumis au contrôle technique péculation spécifiques aux tracteurs utilisés en riodique sont assimilés à des «engins non routracteurs agricoles et ce quelles que soient les ciragriculture, la fameuse plaque G. tiers» et peuvent en permanence être alimentés constances d’utilisation. On a dès ce moment asL’instauration d’un contrôle technique pé- en gasoil rouge, à taux d’accise réduit. Or, depuis sisté à une croissance exponentielle du nombre riodique pour les tracteurs utilisés, même occale 1er mai, tous les tracteurs utilisés en dehors de tracteurs agricoles utilisés sur des chantiers sionnellement, en dehors de l’agriculture fut la de l’agriculture, même de façon occasionnelle, ou à des transports sur route n’ayant strictement seconde mesure. Elle est d’application depuis sont soumis au contrôle technique périodique. aucun rapport avec l’agriculture, l’horticulture, le 1er mai. Dans de précédentes éditions, nous Du point de vue des accises, cela change tout! En vous avons expliqué en quoi l’instauration de effet, dès qu’ils sont utilisés en dehors des condila sylviculture ou la pisciculture. Il n’est pas vraiment étonnant que le secteur ce contrôle technique périodique, outre l’aspect tions d’exonération prévues par l’article 429 évodes transports ait jugé que les tracteurs agricoles sécuritaire, avait également une visée fiscale. qué plus haut (activités agricoles), ces tracteurs En effet, la législation accisienne prévoit que les soumis au contrôle technique doivent à présent ainsi déviés de leur fonction première bénéfivéhicules non soumis au contrôle technique pé- être alimentés en gasoil blanc. ciaient alors d’un avantage non justifié, créant riodique peuvent être alimentés en gasoil rouge. Les autorités ont toutefois prévu des dispoainsi une situation de concurrence inéquitable. Par contre, les véhicules qui y sont soumis, ne sitions particulières pour les tracteurs qui ne Les doléances des transporteurs ont été enten- peuvent utiliser du gasoil marqué que dans des sont utilisés qu’occasionnellement en dehors dues par les autorités, en l’occurrence le Ministre conditions bien précises dans le cadre de l’exploi- de l’agriculture. Ce sont justement ces mesures des Finances et le Secrétaire d’Etat à la Mobilité tation agricole. particulières que reprend l’arrêté du 19 mai et sa Il ne manquait donc plus que la dernière pièce notice explicative. et aux Transports. (suite en page 2) ACTUALITÉS (suite de la page 1) Ce régime particulier ne vise que les tracteurs qui, d’une part, sont utilisés par des détenteurs de l’autorisation produits énergétique et électricité (contingent mazout) et qui d’autre part ne sont utilisés qu’accessoirement en dehors de l’agriculture. En pratique, seuls les tracteurs utilisés à plus de 50% en agriculture pourront prétendre à ce régime «mixte». Ces tracteurs pourront être en permanence alimentés en gasoil totalement exonéré d’accises, même lorsqu’ils sont utilisés en dehors des conditions d’exonérations prévues par l’article 429. Cependant, en cas d’utilisation dans des activités non exonérés, un formulaire de renseignement spécifique devra impérativement se trouver à bord du tracteur. Avant le début et à la fin de chaque activité concernée, l’utilisateur y indiquera la position du compteur horaire du tracteur. En fin de trimestre, une copie de ce formulaire sera envoyée aux accises. Pour l’application de la procédure, «usage mixte», la quantité de gasoil sur laquelle l’utilisateur devra s’acquitter des accises se calcule forfaitairement à raison de 0,2 litre par kW et par heure prestée en dehors des activités exonérées. Prenons l’exemple d’un tracteur de 150 ch, soit 110 kW. Sa consommation horaire sera forfaitairement estimée à 22 litres, quelle que soit la nature du travail presté et donc la consommation effective. En fonction du taux d’accises, le montant à verser trimestriellement sera donc de près de 14 € par heure prestée en dehors de l’agriculture. En théorie, ils peuvent encore être alimentés en gasoil rouge lorsqu’ils sont utilisés dans les conditions d’exonération prévues par l’article 429. En pratique toutefois, le changement de type de carburant, et plus précisément le passage du rouge au blanc, pose un sérieux problème. En effet, la présence d’agents marqueurs dans le gasoil blanc, même à l’état de trace, est strictement interdite. En cas d’infraction, la loi prévoit une amende de 500 à 5.000 €. Techniquement, il est très difficile de passer du rouge au blanc sans contaminer le gasoil routier ne fut-ce qu’avec d’infimes résidus de rouge. Et les accises ne veulent plus entendre parler de système de double réservoir sur les tracteurs. Hors agricole = blanc Pour les tracteurs utilisés exclusivement en dehors de l’agriculture, la situation est claire: à moins qu’ils ne bénéficient d’une exonération de contrôle technique périodique (que nous allons évoquer un peu plus loin), ils doivent depuis le 1er mai être alimentés en permanence en gasoil blanc. En effet, ils sont à présent soumis au contrôle technique périodique et ne bénéficient donc plus de la possibilité d’utiliser du gasoil rouge taxé au taux de 22,68 €/1000 L. Que la règlementation relative au contrôle technique ait prévu un délai de 6 à 18 mois (selon la date de mise en circulation) pour que le véhicule soit présenté au contrôle n’y change rien. Ce n’est pas la date de la présentation du tracteur au contrôle qui importe mais bien celle d’entrée en vigueur de l’obligation de soumettre ces tracteurs au contrôle périodique, soit le 1er mai 2014. Pour les tracteurs utilisés exclusivement à des fins agricoles, rien ne change en matière d’accises ou de contrôle technique dehors (chantiers, terrains privés…). Rien n’est plus faux. Sur chantier, seuls les véhicules non immatriculés et/ou non soumis au contrôle technique périodique peuvent être alimentés en gasoil rouge! Pour autant qu’il soit immatriculé, un tracteur agricole utilisé sur un chantier est souActivité principale: blanc. Et rouge? mis depuis ce 1er mai au contrôle technique et doit donc être alimenté en gasoil blanc. A moins Aux termes que l’Arrêté du 19 mai, les tracteurs qu’il ne bénéficie de la procédure «usage mixte», Voie publique et chantiers privés utilisés à plus de 50% en dehors de l’agriculture auquel cas il sera alimenté en gasoil rouge mais ne peuvent bénéficier de la procédure «usage Beaucoup s’imaginent que ces mesures fis- les heures effectuées sur chantier devront égamixte». Cela signifie donc qu’ils doivent à présent impérativement être alimentés en gasoil routier cales s’appliquent uniquement lorsque les véhi- lement être reprises sur le formulaire de rensei(mazout blanc) dès qu’ils sont utilisés à d’autres cules circulent sur la voie publique mais ne sont gnement, au même titre que celles effectuées fins que celles donnant droit à l’exonération. pas d’application dès que ceux-ci se trouvent en sur la voie publique. Et les particuliers? ! 2 Pleinchamp - &1 !./&+ .1 &.+.&' !+ ' %1#!++! '+ 0 #!.& . #&!+ !& !/+ + .& !' '$ / . 1. , !''&' +.& #& !!.&'$ +&!.+! ' +.&' /+ ,3 .$ ! ! 5 JUIN 2014 +& #&!/ %&.+.& + &.&+ . +!' "( ","3 .# $ 3- )) 3 (3 &.+.&$ &+0! '2+$ Pour les innombrables particuliers qui détiennent un tracteur agricole, par exemple pour entretenir leur propriété ou pour transporter leur bois de chauffage, plusieurs cas de figure peuvent se présenter. - Si le tracteur est utilisé exclusivement sur terrain privé et n’emprunte jamais (!) la voie publique, il ne faut pas (plus) l’immatriculer. Il n’est alors concerné par le contrôle technique et en matière d’accises est soumis au taux réduit (gasoil rouge à 22,68 €/1000 L) - si la MMA (masse maximale autorisée) du tracteur n’excède pas 3.500 kg, pas de soucis. Il est dispensé de contrôle technique périodique et peut donc être alimenté en gasoil rouge à taux d’accises réduit. Remarquons cependant que très rares sont les tracteurs dont la MMA (à ne pas confondre avec la tare!) ne dépasse pas 3.500 kg. Cela concerne plutôt les micro-tracteurs et les tracteurs-tondeuses. - Si le tracteur est utilisé exclusivement en agriculture, même à titre privé, il est dispensé de contrôle technique périodique et peut donc aussi être alimenté en gasoil rouge, à nouveau à taux d’accises réduit puisque le gasoil totalement exonéré est réservé aux détenteurs d’une autorisation produits énergétiques dans le cadre des travaux professionnels agricoles. A ce jour, nous ne savons cependant pas très bien ce qu’il faut entendre précisément par «agriculture à titre privé». On peut supposer que cela vise notamment le détenteur de quelques animaux élevés pour la consommation personnelle. Le fait d’élever de détenir des chevaux de loisir peut-il être assimilé à de l’agriculture à titre privé? Et débiter puis ramener son bois de chauffage est-il considéré comme une utilisation dans le cadre de l’exploitation forestière? Nous l’ignorons. - Si le tracteur est âgé de plus de 25 ans et qu’il est exclusivement utilisé à des fins privées, il est alors possible de l’immatriculer comme ancêtre. Il sera soumis à un contrôle avant immatriculation mais sera par la suite dispensé de contrôle technique périodique et donc pourra aussi être alimenté en gasoil rouge. Il faudra cependant éviter de l’assurer comme old-timer car beaucoup de compagnies proposent des assurances «ancêtres» dont les tarifs sont particulièrement avantageux mais qui le plus souvent excluent la possibilité de tracter une remorque. - Pour le particulier dont le tracteur ne répond à aucun des cas repris ci-dessus, la situation est, hélas pour lui, assez simple: son tracteur est soumis au contrôle technique périodique et doit dès à présent être exclusivement alimenté en gasoil blanc. Comme avant (ou presque) Il n’est peut-être pas superflu de préciser que ces différentes mesures ne constituent pas à proprement parler une révolution. Dans les grandes lignes, on en revient tout simplement à la situation qui prévalait il y a seulement quelques années. Pour faire simple: gasoil rouge en agriculture, blanc en dehors. Par rapport à la situation en vigueur jusqu’en 2007, retenons trois différences notables: - L’instauration d’un contrôle technique périodique pour les tracteurs utilisés en tout ou en partie en dehors de l’agriculture; - La possibilité pour les tracteurs dons l’utilisation en dehors de l’agriculture reste accessoire d’être en permanence alimentés en gasoil exonéré, à la condition de tenir un registre indiquant les heures prestées hors agriculture et de s’acquitter des accises correspondantes, sur base d’une consommation estimée forfaitairement à 0,2 L/kW/h - La possibilité pour certaines catégories, exonérées du contrôle périodique, d’être alimentées en gasoil rouge à taux d’accises réduit. Il s’agit notamment des old timer, des tracteurs des administrations publiques affectés à l’entretien des abords de voirie ou encore des tracteurs détenus par des particuliers qui les utilisent exclusivement à des fins agricoles. Rappelons que jusqu’en 2007, ces tracteurs devaient être alimentés en gasoil blanc. Dans le cas précis des tracteurs utilisés pour des transports n’ayant aucun rapport à l’agriculture (bennes TP), de loin la principale pierre d’achoppement avec le secteur du transport, la situation est claire: ils rouleront comme autrefois au mazout blanc. Sauf si leur utilisation en dehors de l’agriculture reste accessoire auquel cas leur utilisateur pourra bénéficier du «régime mixte» évoqué plus haut. Que dans un futur proche les tracteurs agricoles utilisés au transport non agricole soient plus que les autres la cible des contrôles des agents des Douanes et Accises n’étonnerait personne. Un homme avertit en vaut deux... ENVIRONNEMENT La Semaine Bio, c’est pour bientôt! Marie-France Vienne lution est de +3,6% entre 2012 et 2013), ovines (+12,9% entre 2012 et 2013) et avicoles (le nombre de poulets de chair a progressé de +5,5% entre 2012 et 2013 et celui des poules pondeuses de +28,3%). Après avoir connu un pic en 2010 suite à une progression exceptionnelle de +65%, la filière porcine a pour sa part enregistré un net recul en 2011 (-23,9%), et 2012 (-20%). L’année dernière le nombre de porcins s’est stabilisé avec un léger recul de -1,4%. Une diminution qui est la conséquence d’un manque de rentabilité de la spéculation porcine bio en Wallonie et non à un manque de demandes des filières belges, bien au contraire, a précisé Bio Wallonie. Une consommation à la hausse en Belgique … C’est la Ferme à l’Arbre de Liège à Lantin qui a accueilli la présentation de la Semaine Bio. Véritable modèle de réussite de la filière bio, elle a développé, autour de l’exploitation, un restaurant bio qui fait face à une supérette de 350m² dont les produits sont majoritairement issus de la production de la ferme. Contrôle à tous les stades de la chaîne Certysis, Quality Partner et Tüv-Nord Integra, les trois organismes certificateurs reconnus par la Région wallonne, se sont succédés, lors de la visite de l’exploitation, pour détailler la nature des contrôles à tous les stades de la chaîne: chez le producteur bio, avec la vérification des enregistrements et la traçabilité des intrants et des soins vétérinaires, de même que l’alimentation des animaux et leurs conditions de vie. Après la réalisation d’un bilan matière et le prélèvement d’un échantillon, l’opérateur visite les étables et les parcelles et vérifie les carnets de culture et d’élevage. Chez le préparateur de produits bio, le contrôle est axé sur le respect des méthodes utilisées. L’entreprise est tenue de travailler avec des matières premières issues de l’agriculture biologique et une liste restreinte d’additifs définie par le règlement bio. Le recours à des OGM et rayonnements ionisants est interdit. Les entreprises de catering bio sont contrôlées quant à eux au niveau de la validité des certificats des matières premières, les lieux de stockage, les mesures de séparation entre produits conventionnels et bio, la composition des produits préparés, les mesures d’hygiène ou encore l’étiquetage. Enfin, les points de vente bio font également l’objet de contrôles portant sur le lieu de stockage afin de vérifier l’absence de confusion entre produits bio, en conversion ou conventionnels par des références correctes sur les étiquettes, les pancartes et les affichettes sur le lieu de vente. Le contrôle porte également sur la validité des certificats des fournisseurs de produits bio en vrac, la vérification des factures d’achats et des bons de livraisons. En cas de doute sur la conformité du mode de production biologique, des prélèvements sur les produits disponibles en magasin sont susceptibles d’être réalisés pour analyse. Les moments forts de l’édition 2014 Le centre de Bastogne battra au rythme du bio le 7 juin puisque la ville accueillera un marché bio de 8H à 14H00 devant l’hôtel de ville. Les enfants seront à l’honneur de 9H30 à 14H00 avec l’or- La consommation de produits bio évolue elle aussi à la hausse :+ 8% en 2013.Une augmentation qui atteint même 10% si l’on considère uniquement les produits frais, et 14 % si seule la Wallonie est prise en compte. Au total, la dépense annuelle par belge a été de 27,26€ pour les produits frais bio. Les produits bio les plus achetés auront été les fruits et légumes, suivis des produits laitiers, des œufs et de la viande. Près de neuf belges sur dix ont acheté au moins un produit bio en 2013. Les familles aisées avec enfants et les pensionnés à hauts revenus représentent à eux deux 50% des dépenses pour ganisation d’un atelier de fabrication de beurre le bio, mais ce sont les célibataires qui allouent bio et la possibilité de rencontrer la cybervache la plus grande part de leur budget alimentaire Margot. De 11H à 14H00 Damien Poncelet, bis- au bio. Les dépenses totales des ménages belges cuiter et fondateur de «Végé-Table» animera un pour des produits bio ont représenté plus de403 atelier culinaire. L’APAQ-W a également annoncé millions €l’an dernier, soit une augmentation de une nouveauté avec un stand d’animation mo- 8% par rapport à 2012. Depuis 2008, les dépenses bile qui sillonnera les routes de Wallonie pour des Belges pour les produits bio ont augmenté de apprendre ou rappeler de manière ludique les 60 %. grands principes de l’agriculture biologique. Un secteur sorti de sa niche Le bio est en constante évolution chaque année et pas seulement chez nous. En Espagne, par exemple, 16% de la SAU est en agriculture bio. Ce pays possède d’ailleurs la surface bio la plus étendue avec 1.6000.000ha, mais c’est l’Autriche qui a la part la plus élevée de bio sur son territoire agricole total (19,6%). 11% de la SAU est en bio en Allemagne, 12% en Italie. En France elle est de l’ordre de 11% et le Grenelle de l’environnement prévoit une SAU à 20% en bio en 2020. Les surfaces agricoles affectées au bio dans l’UE ont augmenté de +5,6% en 2012. La Belgique se situe au-dessus de la moyenne en affichant une augmentation de 9,2%. En Wallonie, l’objectif fixé par le plan stratégique bio est de 14%. La Wallonie, justement, comptait au 31 décembre 2013 quelques 1.195 agriculteurs bio. En un an, 105 producteurs ont fait le choix de rejoindre cette filière, soit une augmentation de 9,6 %. Entre 2007 et 2013, cela représente un quasi doublement. Quant à la SAU consacrée au bio, elle enregistre également une progression de 4,9 % entre 2012 et 2013. Elle atteint désormais 57.427ha, un doublement sur les six dernières années. Pour l’ensemble de la Belgique, cette progression atteint 4,7% pour un total de 62. 492ha. Le nombre d’animaux bio a triplé en 10 ans. En 2013, cette augmentation a représenté 108.971 unités, soit une progression de 6,9 %. Une augmentation essentiellement dues aux filières bovines (l’évo- … et en Europe La consommation de produits bio en 2011 avait été évaluée à 20,4 milliards €. L’estimation provisoire pour 2012 et 2013 est de 22,2 milliards €, soit une augmentation de près de 9%. 70% des produits bio sont consommés dans quatre pays: l’Allemagne (32%), la France (19%), l’Italie (10%) et le Royaume-Uni (9%). Des pays qui font tous partie des 6 pays européens possédant 63% des surfaces bio de l’UE. Mais ce sont toutefois les Danois et les Autrichiens qui allouent la plus grande part de leurs achats alimentaires au bio avec respectivement 7,6% et 6%. Plus d’infos sur www.semainebio.be ÉS AUX & MAGASINS FERM RE BU 3/7 AU 15/7/2014 ! DU 0 :F,4 0FC<,C,200,>C> H2C< ,>42>,C,20 # ^^^U\[YPSVYIL SUPER PROMO JUIN 2014 ! 5<;90)36* UNE CARTE D’ENTRÉE FOIRE DE LIBRAMONT (valeur 14 euros) 56<=,33, .(44, +, :,(<? ± 3i*/,9 :<9 PAR COMMANDE DE 12 SEAUX :<7769; :,963(* 76<9 <5, *6473i4,5;( (4 cartes par palette) ;065 405i9(3, 67;04(3, +, =6: (504(<? + AUSSI:;04<3i SUR GRANULÉS ET9,5-69*i, SEMOULES ! 3i*/(., :(30=(;065 (1 carte par 300 kg) +0.,:;065 (4,3069i, ,2.> LLDE 5L6'?"A&'8@&8E' C*,F LLDE 5L6'1"A1?81?8@L /,0 LLDE 5L6'?DA&E8DD81@ ,<< LLDE 5L6'?&A@&81'8@D 5\[YPISVJ </2>C<= >>2,C,20 4.0C> *.C K,0 *.C F,H< C /(0>,F/8 >C,0 F(/0C< . <>,>C0 .;0,/. 20C< .> 4<2.!/> (.> <C<> C H<<F>8 5\[YPISVJ Herbamax (0>,0 5\[YPISVJ ,C>C< 2F< F0 /,> .;*< 0 C2FC >F<,C8 5\[YPISVJ > >>F< F0 200 2/4./0CC,20 0 /,0<FI 2.,(2./0C> C H,C/,0> F<0C . 4<,2 *,H<0.8 99988714/2314 crt Elle fera son retour du 7 au 15 juin prochain dans toute la Wallonie et à Bruxelles. Pour sa dixième édition, la Semaine Bio, organisée par l’APAQ-W, proposera cette année près de 200 activités. Sous le slogan «Le bio se met à nu», cet événement souhaite rappeler les trois principes fondamentaux de l’agriculture biologique: une appellation protégée, la présence obligatoire d’un label européen sur tous les produits préemballés et des contrôles stricts menés au moins deux fois par an par un organisme indépendant. C’est justement en présence des trois organismes certificateurs officiels qu’ont été dévoilés les grands contours de la «Semaine Bio» ainsi que les chiffres-clefs du bio pour l’année 2013. 5\[YPISVJ <2C!0 2</F. >8 20H,0C ,0 42F< .;C8 5\[YPISVJ ,0;2< = 2 J 2</F. >4,. 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La Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement communique les conditions et modalités d’octroi de la prime «vaches allaitantes» pour la campagne 2014. Il est vivement recommandé de lire attentivement la notice explicative qui est jointe au formulaire de demande de prime «vaches allaitantes». Votre attention est particulièrement attirée sur les points repris ci-après. Demande lieu dans les 20 jours calendrier aussi bien pour les bovins allaitants que pour les bovins laitiers. Cependant, lorsqu’un bovin sort du cheptel moins de 20 jours avant la date de fin de la période de détention obligatoire, il doit être impérativement remplacé au plus tard le dernier jour de la période de détention. Troupeaux communs • Pour la campagne 2014, l’agriculteur ne devra plus déclarer un nombre de vaches et de génisses. •Pour cette campagne, il ne sera plus autorisé d’introduire la demande de prime à une date antérieure à la date d’envoi ou de dépôt de la demande. • L’Administration va calculer automatiquement l’effectif à prendre en compte pour la demande de prime «vaches allaitantes» de l’agriculteur à partir des données reprises pour son(ses) troupeau(x) enregistré(s) dans la base de données Sanitrace au jour de la demande et tout au long de la période de détention obligatoire de 6 mois. Signature Si un agriculteur partage son troupeau avec un autre agriculteur, seuls les bovins liés dans Sanitrace à l’une de ses unités de production seront pris en considération dans le calcul du nombre de bovins potentiellement admissibles. Les bovins liés à l’une des unités de production de l’autre agriculteur ou qui ne sont liés à aucune unité de production seront exclus de ce calcul. Bovins achetés Pour la campagne 2014, il n’y a plus d’obligation de vêlage sur l’exploitation pour les bovins achetés. Producteurs laitiers Par l’apposition de votre signature sur le formulaire de demande de prime «vaches allaitantes», afférente à la campagne 2014, vous vous engagez à respecter toutes les conditions relatives à l’octroi de la prime «vaches allaitantes» pour cette campagne, dont la conditionnalité. Pour les personnes morales, la Région wallonne est tenue d’assurer la publication annuelle a posteriori des noms des bénéficiaires du FEAGA et du FEADER ainsi que les montants reçus par chaque bénéficiaire au titre de chacun de ces Fonds conformément à l’article 44 bis du Règlement (CE) n°1290/2005 relatif au financement de la politique agricole commune. Cette obligation s’applique aux dépenses encourues par le FEAGA à compter du 16 octobre 2007 et aux dépenses encourues par le FEADER à compter du 1er janvier 2007. Si l’agriculteur dispose d’un quota laitier et qu’il n’a pas cessé la production laitière à la date d’introduction de sa demande de prime «vaches allaitantes», il sera tenu de détenir tout au long de la période de détention, un nombre de vaches laitières. Par vache laitière, on entend un bovin femelle qui a produit du lait quel que soit son type racial (viandeux, mixte ou laitier). Si ce nombre de vaches laitière n’est pas atteint à un moment donné de la période de détention, l’Administration déduira le nombre de vaches laitières manquant du nombre de bovins potentiellement admissibles. Les animaux admissibles ainsi déduits ne pourront pas être retenus pour le paiement. La quantité de référence individuelle laitière qui est appliquée pour le calcul du nombre minimal de vaches laitières à détenir obligatoirement Groupements et sociétés sur l’exploitation est le quota laitier (livraisons et/ou ventes directes) qui est attribué à l’agriculSi l’agriculteur est un groupement, tous les teur au 31 mars 2014 (leasing éventuel compris, membres du groupement doivent apposer leur comme cédant ou preneur). Ceci concerne le nom et leur signature sur le formulaire de de- quota laitier de la campagne laitière 2013-2014. mande de prime «vaches allaitantes». Il en va de Toutefois, pour les agriculteurs qui, soit ont même pour tous les gérants ou administrateurs libéré partiellement ou totalement leur quota d’une société. laitier au fonds des quotas laitiers ou à d’autres agriculteurs durant la campagne laitière 2013Période de détention 2014, soit ont repris un quota laitier du fonds des quotas laitiers ou d’autres agriculteurs duDurant la période de détention obligatoire de rant la campagne laitière 2013-2014, le nouveau 6 mois, le remplacement des bovins doit avoir quota laitier au 1er avril 2014 sera pris comme ré- 4 Pleinchamp - 5 JUIN 2014 férence. Pour ces agriculteurs, il sera également pris en compte l’augmentation du quota laitier de 1%. Le quota laitier pré-imprimé sur le formulaire de demande de prime est le quota laitier qui est connu au moment de l’impression des formulaires de demande. Les agriculteurs concernés sont tenus d’adapter le nombre de vaches laitières à détenir obligatoirement sur l’exploitation en tenant compte de tous les dossiers éventuels (transfert ou fonds des quotas) introduits, mais non encore finalisés par l’Administration. Ces augmentations ou diminutions de quotas laitiers seront prises en compte lors de la consultation Sanitrace qui a lieu 3 semaines après l’introduction de la demande de prime. son formulaire de demande de prime afin que son quota laitier ne soit pas pris en compte lors du calcul de ses primes «vaches allaitantes», afférentes à la campagne 2014. Formulaire de demande Les agriculteurs disposeront de leur nouveau formulaire de demande de prime «vaches allaitantes» vers la fin avril. Les agriculteurs qui n’auraient toujours pas reçu leur formulaire de demande de prime «vaches allaitantes» le 1er juin 2014 doivent demander eux-mêmes un duplicata à la Direction extérieure du Département des Aides du Service public de Wallonie, nommée ci-après Direction extérieure (voir adresses ci-dessous). L’original du formulaire de demande, dûment Rendement laitier rempli, doit être envoyé pour le 30 septembre 2014 au plus tard, sous pli recommandé à la Pour le calcul du nombre de vaches laitières Direction extérieure, ou remis contre un récépisnécessaires pour la production du quota laitier, sé. L’exemplaire destiné à l’agriculteur doit être le rendement laitier réel sera pris en compte si les complété et conservé par le demandeur. conditions suivantes sont remplies: Les demandes qui seront introduites après - l’agriculteur participe au contrôle laitier du- le 30 septembre 2014 seront encore acceptées rant l’année 2013; jusqu’au 25 octobre 2014 inclus, mais donneront - l’agriculteur a donné l’autorisation à l’AWE lieu à une diminution du montant de la prime de transmettre automatiquement les données (1% par jour ouvrable de retard) sauf cas de force du contrôle laitier au Département des Aides du majeure. Service public de Wallonie; Par contre, les demandes de prime introduites - l’utilisation du rendement laitier réel est plus après le 25 octobre 2014 ne seront plus prises en favorable au producteur que l’utilisation du ren- considération et elles ne donneront donc droit à dement laitier théorique. aucune prime «vaches allaitantes». Dans les autres cas, c’est le rendement laitier théorique qui est pris en compte. Pour la Introduction de la demande Belgique, il est fixé à 6.920 kg ou 6.719 litres de lait par vache. Il ne faut plus déclarer un nombre de vaches et Le rendement laitier théorique est de 6.920 kg, de génisses. soit 6.719 litres (6.920 x 0,971). Dans les 8 jours ouvrables à compter de la Dans ce calcul du nombre de vaches laitières réception de la demande de l’agriculteur, une à détenir obligatoirement sur l’exploitation, tout lettre lui sera adressée accusant réception de la le cheptel laitier est pris en compte aussi bien demande. Cette lettre l’informera des dates de les bovins les plus productifs que les bovins les début et de fin de la période de rétention obligamoins productifs. toire de 6 mois. Vu que les rendements laitiers réels sont fourDans le mois à compter de la date d’introducnis à l’Administration de façon automatique, tion de la demande, un aperçu d’exploitation il n’est plus nécessaire pour les agriculteurs sera envoyé à l’agriculteur à titre d’information. concernés de joindre le relevé annuel du contrôle S’il n’a toujours pas reçu ce document à la fin du laitier à leur demande de prime «vaches allai- mois qui suit ce délai, l’agriculteur doit prendre tantes». contact avec sa Direction extérieure. Si le rendement laitier réel est utilisé, et que le Outre les données relatives à son exploitation nombre de vaches laitières soumises au contrôle et à son dossier de prime «vaches allaitantes», laitier est inférieur à la division des quotas lai- cet aperçu d’exploitation reprend tous les botiers par le rendement laitier réel (exprimé en vins présents sur l’exploitation de l’agriculteur à litres), le nombre de vaches laitières à prendre la date d’introduction de sa demande de prime en compte est égal au nombre arrondi de vaches «vaches allaitantes» et ceci, dans 2 tableaux laitières soumises au contrôle laitier augmenté contenant respectivement les bovins potentield’un nombre arrondi de vaches laitières jus- lement admissibles au bénéfice de l’aide vaches tifiant la part des quotas non-couverte par le allaitantes (ci-après dénommés «animaux adcontrôle laitier, calculé avec le rendement laitier missibles») et les bovins non potentiellement théorique. admissibles. Une fois que l’agriculteur reçoit cet aperçu, il doit vérifier son contenu. Il dispose alors de 10 Production de veaux de type laitier jours calendrier suivant la date d’envoi de cet Pour bénéficier de la prime «vaches allai- aperçu afin de communiquer d’éventuelles motantes», les producteurs disposant d’un quota difications à apporter à sa demande de prime laitier devront justifier d’un nombre minimum «vaches allaitantes». Passé ce délai, les donde naissances de veaux issus de leur cheptel lai- nées reprises sur cet aperçu seront considérées tier durant l’année civile de la demande de ladite comme exactes. En fin de campagne, l’agriculteur recevra un prime. Les veaux de type mixte ne seront pas pris en document expliquant le nombre d’animaux reconsidération lors du test informatique sur le tenus pour le paiement de l’aide, et le détail du respect des normes minimales de naissances calcul. et de détention de veaux pour la production de viande s’il y a un déficit de naissances concernant Calcul du nombre de bovins les vaches laitières (voir Détention d’un troupeau potentiellement admissibles de vaches allaitantes). Le système de gestion des primes «vaches allaitantes» va déterminer automatiquement le Cessation de la production laitière nombre de bovins potentiellement admissibles, Si l’agriculteur a cessé définitivement sa présents sur l’exploitation de l’agriculteur à la production laitière au plus tard à la date d’in- date d’introduction de sa demande de prime troduction de sa demande de prime «vaches «vaches allaitantes», et tout au long de la période allaitantes» et qu’il dispose toujours d’un quo- de rétention obligatoire de 6 mois. ta laitier à la date de référence (31/03/2014 ou Par bovin potentiellement admissible, on en01/04/2014), il faut qu’il coche la case «Malgré tend un bovin qui répond à la définition de vache que je dispose du quota laitier mentionné à la allaitante ou génisse reprise ci-après et qui n’apcase 9, je déclare qu’au jour de l’introduction de partient pas à une des races exclues ou issues la demande, j’ai cessé la production laitière» sur de ces races, et qui a respecté les conditions de prime, et la période de détention de 6 mois (ou a été correctement remplacé dans les 20 jours). - Vache allaitante: un bovin femelle d’une race viandeuse ou issu du croisement avec une race viandeuse, qui appartient à un troupeau destiné à l’élevage de veaux pour la production de viande et qui a donné au moins 1 veau enregistré dans Sanitrace ou un veau mort-né enregistré via la plate-forme Cerise [bovin de type racial 2 (viandeux) ou de type racial 3 (mixte)]. - Génisse: un bovin femelle âgé d’au moins 8 mois, d’une race viandeuse ou issu du croisement avec une race viandeuse, qui appartient à un troupeau destiné à l’élevage de veaux pour la production de viande et qui n’a donné aucun veau enregistré dans Sanitrace et aucun veau mort-né enregistré via la plate-forme Cerise [bovin de type racial 2 (viandeux) ou de type racial 3 (mixte)]. - Races exclues: Holstein, Zwartbonten van België/pie noire de Belgique, Bretonne pie noire, Française frisonne pie noire (FFPN), Angler Rotvieh (Angeln), Rød dansk mælkerace (RMD), German Red, Lithuanian Red, Ayreshire, Armoricaine, Fries-Hollands (FH), Black and White Friesian, Red and White Friesian, Frisona española, Frisona Italiana, Sortbroget dansk mælkerace (SDM), Deutsche Schwarzbunte, Schwarzbunte milchrasse (SMR), Czarnobiala, Czerweno-biala, Magyar Holstein-Friz, Dutch black and White, Estonian Holstein, Estonian native, Estonian Red, British Friesian, Crno-Bela, German Red and White, Holstein Black and White, Red Holstein, Groninger Blaarkop, Guernsey, Jersey, Malkekorthorn, Reggiana, Valdostana Nera, Itäsuomenkarja, Länsisuomenkarja, Pohjoissuomenkarja. Le nombre de bovins retenus pour le paiement dépendra du nombre minimal de bovins potentiellement admissibles qui ont respecté la période de détention de 6 mois (en tenant compte de la proportion maximale de 40 % de génisses et de la déduction des vaches nécessaires à la production du quota laitier), et des éventuels constats de contrôle administratifs et de contrôles sur place. Ce nombre sera plafonné par le nombre de droits à la prime «vaches allaitantes» que l’agriculteur détient pour la campagne 2014. Période de détention obligatoire En vue du paiement de ses primes «vaches allaitantes», l’agriculteur doit garder, pendant toute la période de détention, un nombre de bovins potentiellement admissibles correspondant au moins à son nombre de droits à la prime à la vache allaitante tout en respectant le taux maximal de 40 % de génisses, et ceci durant toute la période de détention, sauf cas de force majeure. Hormis le cas de cessation de la production laitière, l’agriculteur disposant d’un quota laitier à la date de référence de ce quota doit également garder, pendant toute la période de détention, le nombre obligatoire de vaches laitières pour justifier le quota laitier. La période de détention débute le jour suivant la date d’introduction de la demande et elle s’étend sur 6 mois. Durant toute la période de détention, l’Administration va déterminer automatiquement le nombre d’animaux potentiellement admissibles Productivité des vaches allaitantes Pour bénéficier de la prime «vaches allaitantes», l’agriculteur doit détenir un troupeau de vaches allaitantes destiné à l’élevage de veaux pour la production de viande, qui satisfait notamment aux critères ci-dessous. Ces critères seront systématiquement vérifiés aussi bien lors de contrôles sur place que lors de contrôles administratifs sur base des données Sanitrace pour les demandes de prime. L’agriculteur qui n’atteint pas les normes minimales concernant le nombre de vêlages et/ou la détention des veaux suite à des circonstances exceptionnelles et dûment motivées, doit le communiquer immédiatement et par écrit à la Direction extérieure. Cette communication doit toujours se faire avant la fin de l’année et avant tout contrôle. Naissance de veaux destinés à la production de viande Sur l’exploitation de l’agriculteur, le nombre de naissances de veaux de type viandeux ou mixte, enregistrés dans Sanitrace ou, dans le cas des veaux morts-nés, via la plateforme Cerise de l’Arsia, doit, pour l’année civile de la demande, s’élever à au moins 42 % du nombre de bovins retenus pour le paiement (arrondi à l’unité inférieure). Ce pourcentage correspond à 70 % du nombre minimum de vaches allaitantes retenues pour le paiement (minimum 60 % de vaches allaitantes), par rapport au nombre total de bovins retenus pour le paiement (vaches allaitantes + génisses), limité au quota «vaches allaitantes». Lorsque le nombre de bovins retenus pour le paiement est supérieur à 7 mais inférieur à 14 unités, le pourcentage obligatoire s’élève à 36 %. Lorsque ce nombre est de 7 unités au maximum, le pourcentage obligatoire s’élève à 30 %. Détention des veaux destinés à la production de viande De ce pourcentage obligatoire de naissances de veaux, au moins 50 % doivent être détenus pendant une période minimum de 3 mois sur votre exploitation. Naissance de veaux issus du cheptel laitier Si l’agriculteur dispose d’un quota laitier et qu’il n’a pas cessé la production laitière à la date d’introduction de sa demande de prime «vaches allaitantes», il devra en sus respecter la condition décrite ci-après. Sur l’exploitation de l’agriculteur, il doit y avoir, durant l’année civile de la demande de prime, un nombre minimum de naissances de veaux issus du cheptel laitier. Pour 2014, ce nombre minimum s’élève à 70 % du nombre de vaches laitières à détenir obligatoirement sur l’exploitation pour justifier la production laitière. Dans le calcul de ce nombre minimum, il sera tenu compte en premier lieu des veaux de type laitier, ensuite des veaux de type mixte. Seules les naissances de veaux enregistrés dans la base de données Sanitrace seront prises en compte dans ce calcul. Les veaux de type mixte qui interviennent dans le calcul susmentionné ne seront pas pris en considération lors du test informatique sur le respect des normes minimales de naissances et de détention de veaux. laire de demande de prime «vaches allaitantes», il doit joindre au formulaire de demande de prime «vaches allaitantes» établi au nom du cédant de l’exploitation, un formulaire de transfert de la totalité des droits à la prime à la vache allaitante dans le cadre d’une reprise totale d’exploitation (formulaire A), dûment complété et signé, ainsi qu’une copie de la convention de reprise et de l’inventaire des biens d’exploitation repris . Ce formulaire est disponible à la Direction extérieure ou via le site http://agriculture.wallonie.be/. Il est rappelé aux agriculteurs reprenant des droits à la prime à la vache allaitante d’un autre agriculteur via un transfert de catégorie A, les points repris ci-après. Le cédant doit transférer au preneur la totalité de ses droits à la prime à la vache allaitante ainsi que la totalité de son exploitation, c’est-à-dire toutes les unités de production dont il dispose au moment du transfert de ses droits à la prime à la vache allaitante vers le preneur. Un acte d’achat, un contrat de bail, un acte de succession ou une convention de reprise avec inventaire doit être joint à la demande. Par unité de production, on entend un ensemble de moyens de production tels que les terres agricoles, le cheptel, les bâtiments agricoles et le matériel. Au jour du transfert des droits à la prime à la vache allaitante, le cédant perd sa qualité d’agriculteur vu qu’il ne possède plus d’exploitation, de moyens de production et qu’il ne peut plus, dès lors, exercer une activité agricole. Le preneur peut avoir une exploitation et disposer d’un quota «vaches allaitantes» au moment du transfert des droits à la prime à la vache allaitante. En cas de reprise pendant la période de 6 mois suivant la demande, le preneur est tenu de communiquer par écrit et dans les 10 jours ouvrables toute modification de l’activité de l’exploitation reprise (toutes les unités de production) en corrigeant la carte d’identification et en la renvoyant à sa Direction extérieure, et s’engage par écrit à respecter les engagements pris par le cédant. Paiement de la prime Pour la campagne 2014, la prime «vaches allaitantes» s’élèvera à environ 220 EUR par bovin compte tenu de la réduction de 11,5 %. Il pourrait être diminué davantage en raison de la discipline financière et lors d’un éventuel dépassement de l’enveloppe fixée pour les paiements de la prime «vaches allaitantes». Par contre, aucune modulation ne sera appliquée aux primes «vaches allaitantes». A l’instar de tous les paiements directs du 1er pilier, celui de la prime «vaches allaitantes» est soumis à des diminutions proportionnelles si les normes et exigences relatives à la conditionnalité ne sont pas respectées. Ces normes et exigences ont déjà été communiquées aux agriculteurs dans la notice explicative jointe au formulaire de déclaration de superficie. Les agriculteurs doivent porter une attention particulière quant à la tenue d’un registre d’exploitation. En effet, en cas de registre d’exploitation manquant au sein de l’exploitation ou incomplet, il peut y avoir de très lourdes conséquences financières dans le chef des agriculteurs. Si l’agriculteur a introduit sa demande de prime «vaches allaitantes» au plus tard le 30 juin 2014, le paiement du montant de ses primes «vaches allaitantes» pour la campagne 2014 est fixé le 31 mars 2015. Néanmoins, il bénéficiera d’une avance sur ce paiement au plus tard le 30 novembre 2014. Cette avance s’élève entre 60 % et 80 % du montant desdites primes. Par contre, s’il a introduit sa demande de prime «vaches allaitantes» après le 30 juin 2014, l’avance susmentionnée lui sera versée le 31 mars 2015 au plus tard. Quant au solde de ses primes «vaches allaitantes» pour la campagne 2014, il lui sera payé le 30 juin 2015. Utilisation minimale du quota «vaches allaitantes» L’agriculteur qui n’utilisera pas au moins 70 % de son quota pendant la campagne 2014, perdra la partie du quota non utilisée au titre de la campagne 2015. L’agriculteur détenant au maximum 7 droits à la prime ne perdra, au titre de la campagne 2015, la partie du quota qu’il n’a pas utilisée durant la campagne 2014 que s’il n’a pas utilisé moins de 70 % de ses droits durant les campagnes 2013 et 2014. Pour vérifier que l’agriculteur a bien utilisé son quota «vaches allaitantes» conformément aux règles susmentionnées, l’Administration se base sur le nombre de bovins potentiellement admissibles, présents à la date d’introduction de sa demande de prime «vaches allaitantes». Ce nombre est calculé avant déductions éventuelles résultant des contrôles et tests administratifs. Transferts de droits à la prime à la vache allaitante Outre les pertes éventuelles suite au non-respect des règles d’utilisation minimale du quota «vaches allaitantes» lors la campagne 2013, le quota indiqué sur le formulaire de demande de prime tient également compte des transferts définitifs accordés au titre de la campagne 2014. Dans l’éventualité où le transfert de droits n’a pas été sollicité en février et si l’agriculteur a repris la totalité d’une exploitation d’un autre agriculteur avec l’intégralité de ses droits à la prime à la vache allaitante avant l’introduction du formu- *** +!!# # + " '- '- $ & ! !( # +! &#, # !(&# !&& # &# ) ! (& #, &((!# &(&& & # ! &# #(! !(& ) & (# (! (# # ! &# #(! !(& + !# # ! ## ! & #+# #(&, ***+&* 5 JUIN 2014 - Pleinchamp 5 EUROPINIONS Conseil agricole européen le 19 mai à Bruxelles Réunis à Bruxelles le 19 mai dernier, les Ministres de l’agriculture de l’UE ont examiné divers dossiers, tels les utilisations mineures (c’est-à-dire hors grandes cultures par exemple) de produits phytopharmaceutiques, ainsi que les possibilités de limiter les pertes et gaspillage alimentaires. Pour ce dernier problème, il est envisagé de supprimer l’obligation de mentionner une date limite de consommation recommandée, dans la mesure bien sûr où cela n’est pas exigé pour des raisons sanitaires. Les Ministres européens de l’agriculture ont donné leur accord à la création d’un organe de coordination devant permettre de développer des outils supplémentaires afin de lutter contre les maladies affectant les cultures dites «mineures». Les utilisations mineures de produits phytopharmaceutiques (tels les herbicides) ne sont pas économiquement viables pour l’industrie phytopharmaceutique. Il s’ensuit une pénurie de produits phytopharmaceutiques pour les cultures mineures (y compris la plupart des légumes, fruits, cultures en pépinière et fleurs) et pour les cultures majeures, lorsqu’elles sont touchées par des nuisibles ou des maladies moins courants. Cette situation a non seulement des répercussions importantes pour les agriculteurs concernés, mais elle peut également affecter gravement la sante humaine et l’environnement, en raison de l’utilisation illégale éventuelle de produits phytopharmaceutiques. dans l’Union européenne et des moyens d’en limiter l’étendue. Les ministres ont envisagé des mesures visant à réduire les pertes et les gaspillages d’aliments sans pour autant compromettre la sécurité alimentaire. Une des mesures proposées par les délégations néerlandaise et suédoise vise à exempter davantage de produits ayant une longue durée de conservation et gardant leurs qualités pendant très longtemps de l’obligation d’indiquer une date de consommation recommandée sur l’étiquette. La date de durabilité minimale est une date de consommation recommandée par le fabricant et représente la date ultime jusqu’a laquelle il estime que son produit conserve au mieux son gout et ses qualités, soit sa durée de conservation optimale. Etant acquis bien sûr que la consommation de ces aliments ne présente pas de risque au-delà de la date de durabilité minimale, pour autant que les consignes de stockage aient été respectées et que l’emballage ne soit pas endommagé. 22% de la production végétale de l’UE Certaines denrées alimentaires, telles que les vins, le sel de cuisine, le sucre à l’état solide et Selon un rapport de la Commission, les certaines confiseries, sont actuellement exempcultures dites mineures concernées par le pro- tées de l’obligation de mentionner une date de blème des utilisations mineures représentent consommation recommandée. une valeur d’environ 70 milliards d’euros par an, Il convient de ne pas confondre la date de soit 22 % de la valeur totale de la production vé- consommation recommandée avec la date de gétale de l’UE. Les impacts directs (c’est-a-dire les péremption, qui est utilisée pour les aliments pertes de production végétale et les couts de pro- hautement périssables (la viande fraiche et les duction supplémentaires pour les agriculteurs) produits laitiers, par exemple). sont estimés à plus d’un milliard d’euros par an. La Commission a annoncé la publication imDans son rapport, la Commission recense les minente d’un document sur la durabilité alimenéléments ci-après comme étant les causes prin- taire, qui exposera une approche stratégique vicipales du problème des utilisations mineures: sant à lutter contre le gaspillage alimentaire. – l’absence, pour l’industrie phytopharmaceutique, d’incitations économiques à la demande Protection des animaux pendant le transport d’une autorisation de produit phytopharmaceutique; A la demande des délégations danoise et – le caractère disparate de la disponibilité des produits phytopharmaceutiques pour des suédoise, appuyées par plusieurs autres déutilisations mineures, étant donné que les inci- légations, la Commission a informé le Conseil tations économiques et les besoins varient d’un des mesures prises jusqu’ici en vue d’améliorer la mise en œuvre du règlement concernant le Etat membre à l’autre; – la difficulté d’accès et de recours aux voies ré- transport des animaux. Le Conseil a adopté des conclusions sur la proglementaires pour obtenir des extensions d’utilitection et le bien-être des animaux en juin 2012. sation pour des tiers; – le manque d’informations sur les initiatives Il n’a toutefois pas demandé à la Commission de présenter de proposition sur le sujet…. existant dans d’autres Etats membres. Pertes et gaspillages alimentaires « Climat-Energie» à l’horizon 2030 A l’initiative des délégations irlandaise et alleA l’initiative des délégations néerlandaise et suédoise, les Ministres ont a débattu de la ques- mande, de nombreux ministres ont demandé à tion des pertes et des gaspillages alimentaires la Commission d’évaluer l’incidence du cadre en Pour l’industrie phytopharmaceutique, les cultures ‘mineures’ ne sont pas économiquement viables matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030 sur l’agriculture et ont plaidé pour que le Conseil des ministres de l’agriculture soit pleinement associé aux travaux relatifs à ce cadre. Le cadre d’action en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030 que propose la Commission vise à rendre l’économie et le système énergétique de l’Union européenne plus compétitifs, sûrs et durables. Il se fonde essentiellement sur: Fluctuations prévues sur les marchés agricoles Pour l’organisation des Nations Unies sur l’alimentation et l’agriculture (FAO), les marchés agricoles s’annoncent, selon les apparences, volatils pour les deux années à venir. Parmi les facteurs déterminant cette volatilité, le phénomène de perturbation climatique «El Niño» ainsi que les tensions persistantes en Ukraine. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) prévoit des marchés agricoles instables pour 2014, selon ses premières estimations des marchés alimentaires mondiaux, publiées le 8 mai. Les conditions météorologiques dans divers pays – auxquelles s’ajoute la perspective de plus en plus probable de voir émerger un épisode climatique El Niño – et les tensions politiques dans la région de la mer Noire rendent les marchés alimentaires plus volatils, constate la FAO. L’offre devrait rester à peu près stable en 2014/2015 avec une production céréalière mondiale qui s’établirait à 2 458 millions de tonnes, en recul d’environ 2,4% par rapport au record de 2013. Mais la demande devrait progresser: le commerce international pourrait atteindre des niveaux records en 2014, sous l’effet d’une offre abondante des pays exportateurs et de besoins accrus des importateurs traditionnels comme le Bangladesh, l’Indonésie et les Philippines. Dans l’ensemble, les stocks céréaliers mondiaux devraient rester à des niveaux relativement confortables, estime cependant le rapport. 6 Pleinchamp - 5 JUIN 2014 gentine (12,5 Mt), l’Union européenne (144,88 Mt) et la Chine (123 Mt) notamment. Les productions de l’Ukraine (20 Mt) ou du Canada (28,5 Mt) devraient être en recul. Pour le maïs, le gouvernement américain s’attend en revanche à une forte production, avec près de 354 Mt pour la récolte 2014/2015. Au niveau mondial, la production resterait quasiment stable après le record de l’an passé, à environ 979 Mt. L’USDA anticipe des baisses de production pour l’Ukraine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, tandis que la Chine, l’Argentine, la Russie et le Mexique devraient voir leurs récoltes augmenter. En soja, le rapport prévoit une hausse de près de 6% de la production mondiale pour 2014/2015 à près de 300 Mt, grâce à une hausse des récoltes américaine et brésilienne. En revanche, le reste des oléagineux verrait sa production baisser de 4% à cause de moindres récoltes de colza et de tournesol au Canada, en Ukraine, en Russie et dans l’Union européenne. Autres éléments Dans l’ensemble, les marchés mondiaux voient «à nouveau des tensions dans pratiquement tous les sens», selon Philippe Chalmin, Le département américain à l’agriculture expert des marchés mondiaux de matières pre(USDA) s’attend, dans ses premières estima- mières («commodities»). Un retour d’El Niño constituerait «une metions de l’année, à une baisse de 8% de la récolte américaine de blé (à 53,4 millions de tonnes) en nace majeure pour l’ensemble des produits agri2014/2015 par rapport à l’année dernière, ce qui coles». Gaz de schiste, biotechnologies et OGM laisserait les stocks américains à leur plus bas seront aussi à prendre en compte, tout comme niveau depuis sept ans, en raison de la séche- les nouvelles politiques agricoles aux Etats-Unis resse et du gel qui ont affecté les cultures. Dans et en Europe, et le retrait de grands acteurs fison rapport sur l’offre et la demande agricoles nanciers du négoce des matières premières. «Les mondiales publié le 9 mai, l’USDA estime que le commodités sont la partie émergée de toutes stock mondial de blé ne devrait néanmoins pas les tensions de la planète », a rappelé Philippe être affecté par cette baisse, car d’autres pays Chalmin. verront leur récolte légèrement augmenter : l’Ar- Récolte américaine de blé en baisse Le département américain à l’agriculture (USDA) s’attend à une baisse de 8% de la récolte américaine de blé – l’objectif consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’UE de 40% par rapport aux niveaux de 1990 à l’horizon 2030; et – l’objectif consistant à accroître la part des énergies renouvelables afin qu’elle s’établisse à au moins 27% de la consommation énergétique de l’UE d’ici 2030. Bernhard Url, directeur exécutif de l’EFSA Le conseil d’administration de l’Autorité européenne de sécurité des aliments a nommé l’autrichien Bernhard Url prochain directeur exécutif de l’EFSA. Une nomination qui intervient à un moment où l’impartialité de l’Agence est fortement mise en cause. Le conseil d’administration a entériné la nomination du Dr Url après la lettre envoyée par le Parlement européen à Sue Davis, la présidente du conseil d’administration de l’EFSA, ainsi qu’au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, recommandant que le Dr Url soit nommé à ce poste. Le Dr Url, médecin vétérinaire de formation, était le directeur exécutif de l’EFSA faisant fonction depuis le départ, en septembre 2013, de la Française Catherine Geslain-Lanéelle. Il était l’un des candidats sélectionnés par la Commission européenne à la suite d’un concours ouvert et avait été interviewé par le conseil d’administration pour ce poste en mars. Le Dr Url avait ensuite été désigné par le conseil d’administration et avait passé une audition en avril devant les membres de la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen où il avait fait une déclaration et répondu aux questions des parlementaires. «Au nom du conseil d’administration de l’EFSA, j’ai le grand plaisir d’annoncer la nomination de Bernhard Url en tant que prochain directeur exécutif de l’EFSA. Nous faisons pleinement confiance à Bernhard pour diriger l’EFSA et son personnel dans les années à venir afin de fournir à l’Europe les avis scientifiques de la plus haute qualité pour protéger les consommateurs des risques liés à l’alimentation», a déclaré la présidente Sue Davies dans son allocution devant le personnel de l’EFSA. «Le conseil d’administration se réjouit de travailler étroitement avec lui au cours des cinq prochaines années». Un homme expérimenté «C’est un grand honneur pour moi d’être nommé directeur exécutif de l’EFSA et d’avoir l’opportunité de diriger cette organisation importante qui se consacre à protéger la santé des consommateurs européens», a déclaré le Dr Url. «Je m’engage à collaborer avec le personnel, les experts scientifiques, les institutions européennes, les États membres et les parties prenantes de l’EFSA pour défendre les valeurs fondamentales de l’Autorité, et aussi à œuvrer pour renforcer l’ouverture dans l’évaluation des risques ainsi que la confiance à l’égard de nos travaux». Le Dr Url prendra officiellement ses fonctions à partir du 1er juin 2014. Avant de rejoindre l’EFSA en juin 2012 à la tête du département «Évaluation des risques et assistance scientifique», le Dr Url a été directeur général de l’Agence autrichienne pour la santé et la sécurité des aliments (AGES) pendant dix ans. L’AGES est aussi le représentant de l’Autriche au Lait: les producteurs devront saisir les opportunités offertes par le marché sein du forum consultatif de l’EFSA. De 2008 à mars 2012, il a également été membre du conseil d’administration de l’EFSA. Avant son mandat à l’AGES, le Dr Url a travaillé pendant cinq ans en tant que professeur adjoint à l’Institute of Milk Hygiene and Milk Technology de l’Université de médecine vétérinaire de Vienne, avant de diriger un laboratoire de contrôle de la qualité alimentaire de 1993 à 2002. Le Dr Url a obtenu son diplôme à l’Université de médecine vétérinaire de Vienne en 1987 et est devenu docteur en médecine vétérinaire en 1990. Il a publié des travaux dans le domaine de la médecine vétérinaire, plus particulièrement sur Listeria et l’hygiène du lait. Indépendance? Tout récemment encore (le 5 mai dernier), un collectif d’organisations non gouvernementales s’est adressé aux Etats membres pour les avertir que «les lobbyistes» de l’industrie agroalimentaire n’ont pas à siéger au Conseil d’administration de l’EFSA. Deux des candidats au nouveau Conseil d’administration ont des liens très étroits avec l’industrie alimentaire, notamment Beate Kettlitz qui est dirigeante au sein de la Fédération européenne de l’industrie alimentaire (Food Drink Europe). Le nouveau directeur exécutif, Bernhard Url, explique cependant que l’EFSA n’a pas de problèmes de conflits d’intérêts, «mais un problème avec ce qui est perçu comme conflits d’intérêts». En octobre 2012, un rapport de la Cour des Comptes européenne a pointé les conflits d’intérêts au sein de l’EFSA. Ce rapport portait sur d’éventuels conflits d’intérêts au sein de 4 grandes agences européennes. Il pointe que deux membres du conseil MIS AU POINT AVEC LA FACULTÉ DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE DE L'UNIVERSITÉ DE LIÈGE BOVIBLOC I/Se ® Lors d’un séminaire sur le lait organisé par le Copa qui a réuni des représentants de toute l’UE, des experts se sont penchés sur les opportunités que le marché mondial offrait aux producteurs laitiers européens. également indiqué qu’il fallait trouver des solutions orientées vers le marché pour faire face à la volatilité accrue sur les marchés laitiers. Le Copa considère que les outils actuels pour se prémunir contre la volatilité, comme l’intervention publique, sont importants. Les marchés à terme pourraient également permettre de réduire un peu ce phénomène. L’observatoire du marché laitier pourrait s’avérer utile. Il faudra également encourager la modernisation des coopératives laitières dans les zones rurales. Le séminaire a également été l’occasion de débattre sur la mise en œuvre du Paquet lait, qui vise à renforcer les relations contractuelles entre agriculteurs et transformateurs et à améliorer la position des agriculteurs au sein de la chaîne, leur permettant ainsi d’obtenir un meilleur prix pour leur lait. Jusqu’à présent, le Paquet lait a été mis en œuvre sur une base volontaire par le RoyaumeUni, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède tandis que Chypre, la France, l’Espagne, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie, l’Italie, la Roumanie et la Bulgarie ont adopté une approche obligatoire. M. Raymond a déclaré: «les contrats écrits offrent aux producteurs une certaine stabilité et un équilibre plus juste. Cependant, le Paquet lait n’en est qu’à ses débuts et les premières répercussions ne seront pas visibles tout de suite». Ce séminaire a été organisé avant la publication en juin d’un rapport de la Commission européenne sur la révision du Paquet lait et les développements du marché. Pour augmenter l’immunité de votre bétail LE PLUS RICHE DU MARCHÉ EN IODE ET EN SÉLÉNIUM 99988715/2314 crt Les experts prévoient que la demande, alimentée par les économies émergentes comme la Chine, augmente de 2,3% par an. Cela constitue de nouveaux débouchés pour les producteurs laitiers européens. En Chine, la consommation de produits laitiers a fait un bond de 317% entre 1998 et 2013, pour atteindre 25kg. Le marché potentiel de ce pays reste considérable. Les experts indiquent en effet que la consommation devrait doubler d’ici à 2020.Le type de demande sera toutefois différent, avec des mélanges différents, notamment pour le lait infantile. Les producteurs européens devront donc s’adapter à ces marchés. La production européenne devrait connaître une croissance modérée au cours des dix prochaines années, une croissance qui sera principalement absorbée par les fromages. Toutefois, les experts ont mis en garde contre des problèmes logistiques rencontrés lorsque l’on exporte vers les marchés non-européens, comme les certificats vétérinaires, les licences d’exportation, l’enregistrement ou l’agrément des installations. Le Président du groupe «Lait et produits laitiers» du Copa a souligné qu’il était important que les producteurs européens puissent profiter des opportunités croissantes offertes par le marché pour améliorer les revenus agricoles. Il a donc demandé à la Commission européenne de réduire la charge administrative liée aux exportations vers les pays tiers. Ceci sera essentiel pour que l’Union européenne soit un exportateur de premier plan sur les marchés mondiaux. Le Copa a pour sa part rappelé que la production laitière de l’UE était un des moteurs économiques des zones rurales. Il a d’administration (dont la présidente Diana Banati) ont démissionné en raison de leurs responsabilités au sein de l’Ilsi (outil de lobby de l’industrie agroalimentaire où sont notamment représentés les groupes Monsanto et Syngenta, très actifs dans le secteur des OGM), mais que 6 autres experts de l’Efsa qui sont dans la même situation ont eux continué à siéger au comité scientifique ou au conseil de surveillance de l’agence qui s’inquiète de cette «différence de traitement» et du fait qu’aucune procédure n’existe dans le règlement de l’agence en cas de fausse déclaration d’intérêts. En octobre 2013, une enquête menée par l’ONG Corporate Europe Observatory, spécialisée dans la surveillance des lobbys industriels européens, montre que les 209 experts, membres des groupes de travail de l’EFSA, sont majoritairement en situation de conflits d’intérêt, 59% ayant été rémunérés par des groupes de l’agroalimentaire, malgré le fait que 80% des membres avaient été renouvelés en 2012, à la suite des critiques de la Cour des comptes européenne. Selon l’EFSA, les politiques européennes de recherche sont telles qu’elles «encouragent et parfois contraignent les chercheurs du secteur public à travailler avec le secteur privé pour financer leurs recherches». L’EFSA et la Commission européenne affirment qu’il n’est pas réaliste d’exclure des experts liés à l’industrie car les politiques européennes et nationales encouragent les partenariats public-privé. Mais le fait que les experts des groupes de travail ne sont pas rémunérés et travaillent donc pendant leur temps libre pourrait être une autre explication à ces conflits d’intérêt. Le BOVIBLOC® I/SE est un bloc de sel enrichi en Iode et en Sélénium Une équipe de nutritionnistes à votre service Nicolas LEROY 0478/54.65.24 Mathieu BINET 0497/28.52.94 Damien GREGOIRE 0473/52.33.96 Pierre LALOUX 0475/65.94.63 Romain DEBUYL 0497/55.35.06 Ets P. 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Dans le cadre de la procédure dite d’apurement des comptes, la Commission européenne réclame aux États membres un montant total de318 millions € correspondant à des dépenses irrégulières effectuées par ceux-ci au titre de la politique agricole de l’Union. Ces fonds sont reversés au budget de l’Union en raison du non-respect des règles de l’Union ou L’organisation professionnelle estime à enToutes ces opérations, ces trafics, sur les alide l’inadéquation des procédures de contrôle des viron 14 milliards € la part du racket de la mafia ments compromettent la sécurité et la qualité dépenses agricoles. En effet, si les États membres au détriment d’entreprises du secteur en 2013, alimentaires des produits nationaux, notamsont chargés d’effectuer les paiements et de vériun chiffre en augmentation de 12 % par rapport ment celles d’appellations d’origine protégée fier les dépenses réalisées au titre de la politique à 2012. Selon l’unité policière spécialisée basée (parmesan, vinaigre balsamique, jambon de agricole commune (PAC), la Commission est teà Rome, environ 15 % du chiffre d’affaires de Parme, etc.), s’inquiète la Coldiretti. Pour contrer ces attaques, l’organisation agri- nue de s’assurer que ceux-ci utilisent correctel’agroalimentaire national sont d’origine macole a lancé un Observatoire «sur la criminalité ment les fonds mis à leur disposition. fieuse. dans l’agriculture et le secteur agroalimentaire», Pour parvenir à leurs fins, les hommes de main Principales corrections financières qui doit permettre notamment d’améliorer les de la mafia – Camorra à Naples, ‘Ndrangheta en instruments servant à garantir plus de sécurité Calabre, Cosa Nostra en Sicile – volent et menaLa décision qui vient d’être adoptée prévoit alimentaire, et d’aider la police dans son travail le recouvrement de fonds auprès de11États cent afin d’obtenir le monopole sur tel ou tel prod’enquête sur la contrebande et les infiltrations membres, à savoir le Danemark, l’Allemagne, la duit, forcent les agriculteurs à leur vendre leur mafieuses. Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal, la production à prix cassés puis obligent les négoRoumanie, la Slovénie, la Finlande et le Royaumeciants à leur acheter au prix fort. Uni. Les corrections les plus importantes concernent les montants suivants: 238,90 millions € à rembourser par la France en raison de faiblesses dans l’attribution des droits. 12,94 millions € à rembourser par le Portugal en raison de faiblesses liées à la conditionnalité 10,03 millions € à rembourser par la France en Le Copa salue le récent retrait de la Directive-cadre européenne en faveur de la raison d’insuffisances dans l’application de la protection des sols. mesure «jeune agriculteur» et dans le contrôle Retrait de la directive-cadre européenne en faveur de la protection des sols Le Copa a salué la décision de la Commission de retirer la proposition de Directive européenne en faveur de la protection des sols, soulignant qu’elle aurait eu pour conséquence bien plus de coûts que de bénéfices. Le Copa se réjouit de la décision prise par la Commission. La proposition de Directive en faveur de la protection des sols était bloquée au Conseil depuis des années. Par ailleurs, elle n’allait pas nécessairement améliorer la protection des sols dans l’UE. Sa seule conséquence aurait été une charge administrative accrue pour les agriculteurs et les coopératives agricoles. Le Copa a ajouté: «Les sols constituent une précieuse ressource pour les agriculteurs et les propriétaires forestiers ainsi qu’un facteur clé de production. La protection et l’utilisation durable des sols sont donc primordiales. Les agriculteurs consentent d’immenses efforts pour éviter la dégradation des sols due à l’érosion, le tassement et la diminution de la teneur en matières organiques. L’UE a déjà une législation efficace, qui comprend des mesures très strictes en matière de protection des sols, lesquelles sont incluses dans la nouvelle politique agricole commune ainsi que dans le cadre de la législation environnementale européenne. La Directive en faveur de la protection des sols n’aurait fait qu’ajouter des strates supplémentaires de bureaucratie. Elle n’était pas nécessaire». LA SOLUTION : SELKO® –TMR Solution d’acides organiques non corrosifs et prête à l’emploi à incorporer à raison d’1 litre/tonne de ration totale mélangée. Disponible en bidons 25L/225L/1000L Ets P. LALOUX S.A. • Nicolas LEROY : 0478/54.65.24 • Damien GREGOIRE : 0473/52.33.96 • Pierre LALOUX : 0475/65.94.63 • Mathieu BINET : 0497/28.52.94 • Romain DE BUYL : 0497/55.35.06 8 Pleinchamp - 5 JUIN 2014 99988716/2314 crt Z.I. Sclayn-Anton, 5300 ANDENNE - tél : 085/84.60.36 – Fax : 085/84.91.09 Les États membres sont chargés de la gestion de la plupart des paiements au titre de la PAC, principalement par l’intermédiaire de leurs organismes payeurs (en Belgique, le Birb). Il leur incombe également d’effectuer des contrôles tels que la vérification des demandes de paiement direct introduites par les agriculteurs. La Commission procède chaque année à plus de cent audits, dans le cadre desquels elle vérifie que les contrôles effectués par les États membres et les mesures prises par ces derniers afin de remédier aux déficiences sont suffisants. Elle est habilitée à recouvrer les arriérés dans les cas où les audits montrent que la gestion et le contrôle par l’État membre sont insuffisants pour garantir que les fonds de l’Union ont été dépensés correctement. Pour faire face à la demande alimentaire mondiale qui s’accroîtra mécaniquement à la même cadence que la démographie, d’aucuns font miroiter les potentialités offertes par diverses formes d’alimentations alternatives: steaks «in vitro», aliments-pilules, voire grillades d’insectes… Pierre Feillet, ancien chercheur à l’Inra - l’institut foncier de recherche agronomique – explique toutefois dans un ouvrage de 165 pages paru aux éditions «Quæ» les raisons pour lesquelles il ne croit pas à ces mutations alimentaires. Agra-Presse a assisté à la conférence de presse de présentation de l’ouvrage. Problèmes pratiques ➥ Perte d’appétence ➥ Diminution de la valeur alimentaire ➥ Chute de la production laitière Rappel Alimentation de synthèse plutôt que conventionnelle? Nombre de technologies encore dans les cartons réservent suffisamment de possibilités pour que de telles ruptures alimentaires ne voient pas le jour, ne serait-ce que parce qu’elles ne susciteront pas d’engouement massif, tant les facteurs culturels liés à l’alimentation sont déterminants. À l’inverse, les technologies prometteuses qu’il a évoquées sont celles de la relation entre les microorganismes du sol et la plante, la valorisation des sous-produits cellulosiques des plantes pour fabriquer des protéines et des glucides, l’adaptation de la nutrition à chacun en fonction de son génome spécifique. Par ailleurs les technologies attendues sont aussi plus que jamais celles de la logistique, l’urbanisation du monde éloignant les centres de production de ceux de consommation. Votre ration chauffe ? des prêts bonifiés. En revanche, à la suite d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne contre une décision antérieure de la Commission, l’Italie recevra un remboursement de 2,11 millions €. Passer de 7 milliards d’habitants actuellement à 9 imposera des bouleversements, qui devront conduire à une agriculture «durablement productive», selon Pierre Feillet. Mais ces bouleversements ne seront pas ceux qu’entrevoient les scénarios de science-fiction. L’auteur cite une prédiction erronée du chimiste Marcellin Berthelot à la fin du XIXe siècle: «En l’an 2000, il n’y aura dans le monde ni agriculture, ni pâtres ni laboureurs, la culture du sol aura été remplacée par la chimie». Pour remplacer les aliments par des pilules, il faudrait 350 pilules par jour: 50 au petit déjeuner, 150 à midi et 150 le soir. Avec 5 litres d’eau en tout pour la journée. L’ingestion de pilules pourrait se cantonner à des compléments nutritionnels. La culture de tissus musculaires pour remplacer la viande, qui a abouti en 2013 avec succès aux PaysBas à l’élaboration du premier steak in vitro, est encore très onéreuse. Elle a coûté 250 000 euros, rapporte l’auteur… Nutrition spécifique Enfin, la solution des insectes en alimentation humaine pour conforter l’approvisionnement pro- téique mondial n’est pas au point pour l’instant, selon le chercheur honoraire: même les populations les plus habituées à manger des insectes, celles du Congo Brazzaville, n’approvisionnent que 10% de leur besoin de protéines journalier. «Je n’y crois pas. Pour remplacer l’équivalent protéique d’une cuisse de poulet de 100 grammes, il faudrait 50 chenilles». La production d’insectes pourrait en revanche conforter l’offre mondiale de protéines en alimentation animale, selon l’auteur. La tendance de l’alimentation mondiale n’est pas à la standardisation, mais à la diversification des produits, poussée par les connaissances du génome humain. Celles-ci sont en train de mettre en évidence qu’à chaque individu correspond une alimentation spécifique idéale, a souligné Pierre Feillet. Production de protéines avec de la cellulose Enfin, si l’heure ne semble venue de la produire des aliments dans des usines à la place de l’agriculture, la production de protéines dans des usines sur bases cellulosiques pourrait voir le jour. La British Petroleum a montré au début des années 1970 qu’il est possible de fabriquer des protéines sur base pétrolière grâce à des levures. Mais la hausse des prix du pétrole rend plus plausible la fabrication de protéines, à l’aide de levures et de champignons filamenteux, avec des substrats cellulosiques. De plus, cette valorisation de la cellulose va dans le sens de l’évolution qui est en cours: elle offrirait un complément de revenu aux filières du végétal, la plante entière étant utilisée dans des raffineries végétales, comme celles qui sont en train de se mettre en place. Le livre de Pierre Feillet est disponible aux Éditions Quæ au prix de 16 euros. ÉNERGIE Le miscanthus en exploitation agricole: quel intérêt, quelles opportunités? Améliorer la rentabilité des exploitations agricoles peut-il rimer avec production d’énergie renouvelable, autonomie énergétique et protection de l’environnement? le miscanthus ne requiert plus d’intervention chimique (à partir de la troisième année). Il contribue ainsi à préserver l’environnement. Exportant peu de minéraux, le miscanthus nécessite peu de fertilisation. Plusieurs études ont montré que le miscanthus réduit significativement le drainage et le lessivage des nitrates après son implantation. Cette propriété pourrait se révéler particulièrement appréciable en zone de prévention autour des captages. Enfin, le miscanthus fournit une couverture aux terres en période hivernale, réduisant ainsi les pertes de terres et les coulées boueuses. Laurent Somer (*) et infrastructures communales. Ces réseaux sont particulièrement adaptés à des zones d’habitat suffisamment dense, ou comprenant des bâtiments consommant beaucoup de chaleur (piscine, centre sportif, école, maison communale,…). La densité énergétique recommandée est de minimum 2mégawattheure (MWh) par mètre de réseau par an. En Wallonie, plusieurs chaudières utilisent le miscanthus pour chauffer des bâtiments. A l’étranger (France, Allemagne,…), le miscanthus alimente des réseaux de chaleur de communes rurales. Les chaudières polycombustibles, automatisées, ne requièrent qu’un minimum de suivi et entretien. … et maîtrisée en Wallonie La vis d’alimentation au départ du silo … stimulant l’économie locale Installation biomasse miscanthus à la ferme Petit à Upigny. La chaudière et un ballon tampon Le miscanthus, de l’énergie renouvelable bon marché… cale puisque les agriculteurs deviennent fournisseurs de combustible. Mais ses services ne Un des avantages du miscanthus est lié à sa se limitent pas qu’à des aspects économiques: production et mobilisation locale. Travailler avec un contrat d’approvisionnement permet de se implanté judicieusement, le miscanthus peut prémunir de hausses des prix des combustibles, contribuer à protéger l’environnement. qu’ils soient fossiles ou d’origine forestière, et … préservant l’environnement par conséquent de garantir son retour sur investissement et les coûts futurs. Le miscanthus préPlante non invasive pérenne tolérant un large sente donc des opportunités, aussi bien en autoéventail de conditions pédoclimatiques, le misconsommation qu’en alimentation de réseau de canthus peut occuper une terre moins fertile, au chaleur en zone rurale. Il contribue à développer l’autonomie énergétique des exploitations et découpage irrégulier ou difficilement accessible. des villages/communes rurales, à sécuriser le Il n’entre ainsi pas en concurrence avec les procoût de l’énergie et à dynamiser l’économie lo- ductions alimentaires. Une fois bien implanté, Lorsqu’il est autoproduit, le miscanthus représente un coût de 10 €/MWh, contre24€/MWh pour des plaquettes forestières, 37-79€/MWh pour l’électricité et 90€/MWh pour le mazout. Le miscanthus autoproduit et utilisé par l’agriculteur représente un cas très favorable en termes d’économies sur la facture d’énergie. D’après les calculs de ValBiom, un agriculteur qui investit dans une chaudière de 200 kilowatts et qui y valorise du miscanthus peut réaliser des éco- Récolte du miscanthus à l’ensileuse nomies en moins de 5ans. La chaudière coûte entre 40.000 et 50.000€. En dessous de 600kW, les aides «Environnement et Utilisation durable de l’énergie» (ENV-UDE) de la Wallonie peuvent couvrir jusqu’à 40% du surcoût de la chaudière par rapport à une installation mazout ou gaz. L’agriculteur peut aussi fournir du miscanthus à une installation de combustion externe, par exemple un réseau de chaleur. La vente de combustible à un prix de 80 à 100€ la tonne correspond à un coût de l’énergie primaire compris entre 19 et 24€/MWh. À titre de comparaison, l’énergie primaire des plaquettes forestières coûte actuellement environ 20 à 25€/MWh. Le développement de réseaux de production mutualisée de chaleur à l’échelle d’un village ou même d’une ville permet de produire de l’énergie à un prix abordable pour les citoyens, entreprises Ethanol végétal source de gaz à effet de serre? En Wallonie, entre 100 et 150 hectares de miscanthus sont en place. Le rendement moyen est de 15 tonnes de matière sèche à l’hectare (18 tonnes fraîches), équivalentes en contenu énergétique à 7.500 litres de mazout. En fonction de la région et du terrain, ce rendement variera entre 10 et 20 tonnes de matière sèche à l’hectare. L’ensemble de la culture, de l’implantation à la récolte, a recours à des machines agricoles classiques. Récolté sec en fin d’hiver avec une ensileuse, le miscanthus peut être directement stocké et valorisé. Les volumes de stockage sont conséquents, vu la faible densité de la matière ensilée (110kg/m3). Les rendements du miscanthus sont suivis annuellement par le Centre Indépendant de Promotion Fourragère (CIPF), qui a réalisé une importante série de travaux sur le miscanthus depuis 2009, dont les résultats sont entre autres intégrés au guide pratique de la culture du miscanthus édité par ValBiom. Le CIPF fournit ses conseils à tout agriculteur intéressé par la plantation du miscanthus. Plusieurs visites de chaudières miscanthus sont programmées en 2014. La première visite aura lieu le vendredi 13 juin à Saint-Vith: vous y découvrirez une chaudière alimentée au miscanthus dans une ancienne ferme rénovée et visiterez la parcelle qui l’alimente. Cette visite sera précédée d’une présentation sur les chaudières polycombustibles et la culture du miscanthus. Visite gratuite. Inscription obligatoire auprès de Céline Evrard, 081/627 184 ou [email protected] - Renseignements: Laurent Somer, 081/627 187 ou [email protected] Le biodiesel représente 20% de la production mondiale des biocarburants Une étude américaine conclut à l’inefficacité de l’éthanol cellulosique produit à partir de déchets de cultures dans la perspective d’une réduction des émissions En 2012, la production mondiale de biocarburants (éthanol et biodiesel) est de GES (gaz à effet de serre). tombée pour la première fois depuis 2000, de 0,4% par rapport aux chiffres de L’utilisation des résidus de récolte de maïs pour est collectée dans les champs, l’éthanol cellulosique 2011, indique une étude publiée par le World Watch Institute. produire du l’éthanol cellulosique pourrait avoir à court terme un impact négatif sur les émissions de gaz à effet de serre conclut une étude américaine menée par des chercheurs de l’Université Lincoln du Nebraska. En effet, le carbone contenu dans les résidus de récolte est transformé bien plus rapidement en C02 – principal gaz à effet de serre (GES) – lors de la production d’éthanol que s’il était laissé dans les champs pour reconstituer naturellement le stock de carbone du sol. Pour les chercheurs, cette donnée n’est pas correctement prise en compte dans l’évaluation du bilan des biocarburants cellulosiques. Cela pourrait même exclure ces biocarburants des normes imposées par la loi américaine sur l’énergie qui prévoit une réduction de 60% des émissions de GES par rapport à l’essence conventionnelle. Dans le pire des scénarios, si l’intégralité des résidus de récolte pourrait émettre 7% de GES de plus que l’essence, indique l’étude… Ces conclusions portent un coup de plus aux biocarburants cellulosiques qui ont reçu plus d’un milliard de dollars de soutiens de la part du gouvernement fédéral des Etats-Unis mais n’ont pas pour autant atteint les objectifs de production prévus par la loi sur l’énergie. Mais ces résultats sont contestés par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) qui a mené sa propre analyse du phénomène, estimant que si la moitié des résidus de maïs sont collectés après récolte, l’éthanol cellulosique continue à satisfaire aux exigences de la loi. Un débat loin d’être clos… La production mondiale d’éthanol a légèrement diminué pour la deuxième année consécutive, à 83,1 milliards de litres, tandis que la production de biodiesel a augmenté légèrement passant de 22,4 milliards de litres en 2011 à 22,5 milliards de litres en 2012. Le biodiesel représente désormais plus de 20% de la production mondiale de biocarburants (contre 17% en 2007). Les biocarburants pour les transports représentent environ 0,8% de la consommation mondiale d’énergie, 8% de l’énergie primaire mondiale tirée de la biomasse, 3,4% des carburants mondiaux utilisés pour le transport routier, et 2,5% de tous les carburants. Les États-Unis et le Brésil représentent à eux deux 87% de la production mondiale d’éthanol (respectivement 61% et 26%). La baisse observée en 2012 est principalement le fait des États-Unis dont la production d’éthanol a été réduite d’environ 4%par rapport à 2011 à 50,4 milliards de litres. La production d’éthanol du Brésil a, elle, augmenté de 3% à 21,6 milliards de litres, en partie à cause d’une baisse des prix du sucre. Les États-Unis sont également les premiers producteurs mondiaux de biodiesel, avec 3,6 milliards de litres, suivis par l’Argentine avec 2,8 milliards de litres, et l’Allemagne et le Brésil avec à peu près le même volume produit, à 2,7 milliards de litres chacun. Au-delà des biocarburants, les bioénergies restent très utilisées au niveau local ou régional : la biomasse est encore utilisée pour la cuisson de 38% des personnes dans le monde (dans certaines régions d’Afrique et d’Asie, c’est plus de 90% de la population qui y a recours). En Asie et en Chine en particulier, environ 48 millions d’unités de biogaz ont été construites pour soutenir l’électrification rurale. 5 JUIN 2014 - Pleinchamp 9 ACTUALITÉS L’industrie alimentaire belge veut lutter contre les excès pondéraux La lutte contre le surpoids et l’obésité est malheureusement un thème hautement d’actualité dans nos sociétés développées occidentales. Elle frappe déjà dès le jeune âge et génère nombre de déboires en matière de santé, notamment au plan des maladies cardio-vasculaires. Fait pour vous par le Service d’Etudes 12/5 13/5 14/5 15/5 17/5 Bruxelles-Copa/CE-séminaire «Avenir des marchés laitiers» Namur-SPW-révision réglementation classification des carcasses Gembloux-Agrofront-BVD Assenois-FWA Bastogne-IGP BBB-projet pilote centre d’engraissement Gembloux-Cwedd-études d’incidences Gembloux-FWA-commission productions animales Ciney-CA Ficow Namur-SPGE-convention Valboue Bruxelles-Copa-GT développement rural Gembloux-Cra-W-CA conseil de filière lait Jambes-DGO4-Crat Gembloux-CA Nitrawal Bruxelles-Copa-groupe consultatif développement rural Bastogne-FWA-PWDR, MAE, Bio, ISA,RD, … Gembloux-Fiwap-bureau Liège-Cesrw-projet d’avis sur le Parc naturel Gaume Gembloux-comité de projet Nitrawal-partie scientifique Namur-Biowallonie-GT législation bio Gembloux-FWA-comité directeur syndical Sart Tilma-CW3C-cellule classification des carcasses Bruxelles-portes ouvertes UE La Clef des Champs Diffusions: le samedi 7/06 à 14h05 sur la Une Rediffusions le jeudi 12/06 dans la boucle de nuit et le vendredi 13/06 à 09h55 sur la Une La semaine bio Dans un communiqué de presse, l’industrie alimentaire reconnaît que le surpoids et l’obésité sont des problèmes de société importants. C’est pourquoi, en Belgique, l’industrie alimentaire entreprend déjà depuis plusieurs années des actions proactives dans la lutte contre le surpoids et l’obésité. La lutte ne peut en effet être gagnée par l’industrie alimentaire en solo. Le surpoids et l’obésité sont des problèmes complexes et multifactoriels. FEVIA lance donc un appel pour qu’une large plateforme de concertation avec toutes les parties prenantes soit créée. L’industrie alimentaire s’est ainsi engagée à réduire la teneur en sel dans différentes denrées alimentaires avec comme résultats en 2013 des réductions allant jusqu’à plus de 20%. A l’heure actuelle, un nouvel engagement avec les Autorités belges est en cours d’élaboration. Cela concerne l’amélioration de la balance énergétique dans note alimentation. Il s’agit notamment de la composition des produits (diminution des graisses saturées et des calories) et de la taille des portions. En matière d’information au consommateur (information nutritionnelle sur les étiquettes) et de marketing (Belgium Pledge – publicité envers les enfants), l’industrie alimentaire va aussi de l’avant avec des engagements volontaires. En s’efforçant d’avoir une offre alimentaire équilibrée, l’industrie alimentaire veut contribuer activement au bien-être général et à la santé publique. Un problème multifactoriel tel que le surpoids requiert aussi une solution multifactorielle où différents acteurs au sein de la société doivent prendre leurs responsabilités. FEVIA demande aussi aux autorités compétentes de développer, rapidement après les élections, une plateforme de concertation avec toutes les parties prenantes afin de s’atteler en profondeur au problème. La comparaison faite par certains entre le tabac et les aliments est totalement injustifiée, selon la Fevia… NÉCROLOGIE Madame Léonie GILLET, veuve de Pierre SOMJA Née à Henri-Chapelle le 17 octobre 1930 et décédée à Montzen le 17 mai 2014 *** Monsieur Marcel VIRENDEELS, époux de Godelieve GALMART Né à Saintes le 9 mars 1932 et décédé à Hal le 22 mai 2014 Rue Jean Duc 166 à 1480 Saintes *** La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles Du 7 au 15 juin le bio sera mis à l’honneur en Wallonie et en Flandre. Pour l’occasion, Philippe Soreil vous emmène à la ferme du Bonheur non loin de Malmédy à la rencontre de Stéphanie et Ghislain Jost qui exploitent, en bio, une petite ferme laitière. Fruits frais, pain, céréales, yaourts, fromages, café, jus de fruits, fin avril les étudiants de l’Ulg étaient conviés à découvrir les bienfaits d’un vrai petit déjeuner et à s’informer sur l’alimentation bio et les producteurs locaux. On le sait, une alimentation équilibrée c’est primordial surtout en période d’examens. Mais un produit bio doit être certifié par un organisme de contrôle: Certisys, TÜV Nord Integra, Quality Partner. On vous explique comment cela fonctionne. Comment nous joindre ? En appelant l’équipe au 04/344.75 09 ou 04/344.73 00 Fax : 04/344 73 32 e-mail : [email protected] Retrouvez LA CLEF DES CHAMPS sur le télétexte de la RTBF à la page 156 et sur Facebook Présentation : Philippe Soreil Équipe : Véronique Darimont Pascale Baidak - Katia Mattiuz Réalisation : Axel Van Weyenbergh Une coproduction: RTBF.be (Guy Lemaire) -APAQ-W – A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA Tournai Mons Samedi 14 au samedi 21 juin Voyage annuel en Roumanie. Départ par avion de Bruxelles vers Bucarest et retour. Prix: 1365 Euros par personne. Single: + 166 Euros. Contacts: [email protected] tél: 068/542.981. [email protected] Tél: 069/771.198. Pays de Herve Vendredi 22 aout Rendez-vous au Cercle paroissiale à Montzen. A 10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18 euros. Inscription Victor Taeter 087/301.326 0496/742.306 paiement faisant foi au BE30 1030 1586 3511 pour le 9 aout. Mention «barbecue» Mardi 16 au mercredi 24 septembre Voyage annuel au Pays Basque. Prix par personne 1025 euros; supplément chambre single + 176 euros. Acompte de 250 euros/pers pour le 20 juin 2014, solde pour le 11 aout 2014 au compte BE30 1030 1586 5311. Rens et inscription Victor TAETER, Messitert 56 à AUBEL, 087/301.326 ou 0496/742.306. Préciser le lieu de départ Herve ou Barchon. Il y a encore plusieurs places disponibles Vendredi 17 octobre SOUVENIRS Alain, Ce 17/05/2014, déjà 1 an que tu es parti. Tes collègues se souviendront toujours de ta bonne humeur et de ton dévouement auprès des agriculteurs. Monsieur Alain NOEL était ingénieur agronome détaché aux services extérieurs du Ministère de l’Agriculture de Libramont 10 Pleinchamp - Assemblé générale: date à retenir, diner et animation. Namur Du 9 au 15 juin Adresse de l’hôtel: Hôtel du Béryl*** de Lons-Le-Saunier, tél 0033 384870606 Brabant Wallon Vendredi 20 juin A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au hall Manifagri à Wavre. 5 JUIN 2014 N° 144 5 juin 2014 Edito Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs Fédération des Jeunes Agriculteurs - Chaussée de Namur, 47 - 5030 Gembloux Tél. 081/60.00.60 - Fax 081/60.05.27 - E-mail: [email protected] - Site: www.fja.be Bonjour à toutes et à tous, Par Gary Vanvinckenroye La démocratie a parlé via l’important scrutin qui s’est tenu le 25 mai dernier. A l’heure où j’écris ces quelques lignes, nous ne connaissons évidemment pas encore la composition des différents parlements et ce que cela soit à l’échelon régional, fédéral ou européen. Gageons que les différents gouvernements se mettent en place rapidement. Au niveau régional, plusieurs thématiques qui concernent directement l’avenir des jeunes agriculteurs sont en cours de discussion. Citons la définition de l’agriculteur actif, les aides à l’installation et à l’investissement, les aides couplées « vaches allaitantes » ainsi que la formation professionnelle agricole. La FJA est évidemment partie prenante dans tous ces dossiers. Nous avons eu l’occasion de faire entendre nos propositions sur l’ensemble des sujets cités ci-dessus. Plusieurs réunions ont été programmées et le seront encore dans les prochains jours afin d’essayer de dénouer l’épineux dossier des aides vaches allaitantes. L’équation n’est pas aisée à résoudre : comment maintenir une aide suffisamment élevée sur le plus de bêtes possible en travaillant dans une enveloppe fermée … tout en veillant à ne pas mettre en difficulté des exploitations pour qui, on le sait, les aides directes peuvent constituer jusqu’à 100 % du revenu. En ce qui concerne la prochaine réglementation ISA, plusieurs remarques ont été formulées avant l’adoption, par le Gouvernement wallon, d’un avant-projet d’arrêté qui devra encore être mis sur la table du prochain gouvernement. Si nous saluons l’abaissement du montant des investissements éligibles pour avoir accès au maximum de l’aide de première installation et la simplification de la procédure pour les aides à l’investissement, nous sommes par contre totalement opposés à l’inéligibilité du matériel d’occasion, à la disparition d’un accès à l’éventuel solde lors d’une deuxième phase d’installation et à la suppression de la réalisation d’un stage comme critère d’accès aux aides à l’installation (voir la position détaillée de la FJA dans les pages de cet EDJ). De même, l’apparition de critères de sélection nous apparait comme l’ajout d’une série de conditions supplémentaires à l’accès aux aides à l’installation. Nous réitérons par ailleurs notre souhait d’entrer dans la composition du Comité de Suivi PwDR qui sera amené à donner un avis sur ces différents critères. Les stages agricoles: bilan et perspectives Olivier Schifflers et Olivier Plunus Rappelons tout d’abord que la réalisation d’un stage agricole de 3 mois fut retenue comme l’un des critères obligatoires pour prétendre à l’octroi des aides ISA de première installation en 2009 à l’initiative du Ministre de l’Agriculture, Benoît Lutgen. Cette volonté était notamment basée sur le constat que trop de jeunes rencontraient des « difficultés » lors des premières années qui suivaient leur installation. La réalisation d’un stage préalable à l’installation devait pouvoir résorber le manque de préparation de leur projet, ou l’absence de remise en question de leurs pratiques agricoles. Le stage devait également plus globalement être à l’origine d’un renforcement de l’ouverture d’esprit des candidats à l’installation. En tant que Centre de formation professionnelle, la FJA a, dès l’entrée en vigueur de l’arrêté ISA, directement décidé d’étendre son action en remplissant les missions d’encadrement, de suivi et d’évaluation des stages agricoles. Après avoir accompagné plus de 700 stagiaires en agriculture, et alors que les premières discussions relatives à la réforme des conditions d’accès aux aides de première installation ont débuté, il nous semblait important de revenir sur les enseignements que nous pouvons tirer de ces 5 années d’activités tout en évoquant l’avenir avec la présentation des propositions que nous formulons dans ce domaine. Du côté de l’agriculteur actif, nous plaidons toujours pour que l’attribution d’une pension de retraite soit considérée comme un critère d’exclusion pour l’accès aux aides du premier pilier. Nous rencontrons d’ailleurs prochainement nos homologues des JA français qui s’inscrivent également dans cette optique et qui sont suivis par leurs représentants politiques, du moins au niveau national. Enfin, last but not least, le dossier formation professionnelle continue en agriculture occupe également pas mal d’énergie. Plusieurs remarques ont déjà été communiquées au Ministre avant l’adoption, en première lecture, d’un avant-projet d’arrêté que nous estimons pour le moins non abouti. La FJA est également à l’initiative d’une concertation avec les principaux centres professionnels agricoles wallons qui a abouti à la rédaction de propositions communes. Cellesci serviront de base à l’avis que remettra la Commission Formation Agricole qui depuis l’instauration du Code Wallon de l’agriculture doit systématiquement être consultée pour les matières afférentes à la formation professionnelles agricole. Comme vous le voyez le travail ne manque pas. J’en terminerai en m’adressant au prochain nouveau (?) Ministre régional de l’Agriculture pour lui dire que la FJA est une organisation professionnelle représentative des jeunes agriculteurs. Notre volonté est de continuer à apporter nos remarques et nos propositions sur les réformes qui sont proposées et qui concernent directement ou indirectement l’installation. Mais nous voulons également être proactifs et constructifs sur toutes les matières qui concernent les jeunes agriculteurs qui rappelons-le une nouvelle fois constituent l’avenir de notre profession. Une panoplie de motivations L’une des constantes que nous pouvons relever est que les stagiaires considèrent, dans la grande majorité des cas, que le stage est avant tout une belle opportunité de compléter leurs formations théoriques et pratiques en fonction de leur projet futur. Les motivations des jeunes sont diverses. Parfois, l’objectif est tout simplement de renforcer leurs compétences dans un domaine précis : nouvelles techniques d’alimentation, nouveau système de traite, fonctionnement d’une CUMA, cultures simplifiées, conduite avec GPS,… . Dans d’autres cas, leur volonté est de découvrir une autre spéculation, de nouveaux itinéraires culturaux, ou encore d’envisager concrètement une diversification qu’ils pourraient mettre en place sur leur future ferme. Certains jeunes, se sont également intéressés aux nouvelles technologies, au fonctionnement d’un logiciel agricole, à l’organisation du travail, ou encore à la gestion administrative…En résumé, c’est assez varié ! Des lieux de stages très variés Le choix du ou des lieux de stage est primordial pour la réussite et le respect des objectifs définis au départ. Pour certains jeunes, une partie du stage est parfois réalisée en dehors d’une exploitation agricole comme par exemple dans un atelier de mé- 01 5 Juin 2014 canique agricole, dans un centre de gestion ou de conseils, ou encore au sein d’un service de remplacement. Ces choix ciblés se révèlent très souvent complémentaires à leurs parcours. Notons également quelques stagiaires qui ont pris de la distance, en choisissant de réaliser tout ou partie du stage à l’étranger…De la France, jusqu’en Australie, en passant par la Canada, avec un dépaysement total et la rencontre avec d’autres cultures comme objectifs complémentaires. L’accompagnement des stagiaires: la méthode proposée à la FJA Lors des premiers contacts entre le futur stagiaire et la FJA, les objectifs de stage sont progressivement définis. Plusieurs éléments sont pris en compte dans la discussion: la formation scolaire initiale, les compétences à développer, la préparation du futur projet d’installation et bien entendu, les motivations énoncées. Vient ensuite la recherche du lieu. La recherche s’effectue dans notre répertoire de maitres de stage. Dès que la sélection est opérée, nous organisons la prise de rendez-vous avec le futur maître de stage. Lors de l’entretien qui est organisé chez celui-ci, et après une première visite de l’exploitation, les différents documents administratifs sont complétés et les dates de stages sont définies. A ce niveau, nous veillons à combiner les périodes de disponibilités de chacun mais également le rythme de travail sur la ferme. Ce premier entretien permet souvent au maître de stage de donner les premiers conseils au stagiaire sur son futur parcours à l’installation et donc de lancer le jeune dans ses premières réflexions sur son projet. Au terme du stage, un rapport est rédigé par le stagiaire. Ce rapport, comporte plusieurs éléments obligatoires : présentation et descriptif de l’exploitation, journalier des tâches, calcul économique sur une spéculation ou production en rapport avec son stage ou son futur projet d’installation et une conclusion reprenant les impressions du stagiaire et l’apport qu’a eu celui-ci pour la préparation de son futur projet. Une fois le rapport de stage réceptionné à la FJA, une date est convenue entre les trois parties pour organiser un entretien afin d’évaluer le stage et de compléter si besoin le rapport d’évaluation à la demande d’une des parties. Ensuite, le stage est clôturé et l’attestation de suivi est envoyée à l’administration pour validation. Ce qui ressort des témoignages… D’une manière générale, les jeunes stagiaires considèrent que le stage constitue une expérience enrichissante riche en contacts humains associant discussions, comparaisons de pratiques agricoles, échanges d’expériences et avis préparatoires au futur parcours d’installation. Le maître de stage devient parfois également un « parrain » pour le jeune, une personne sur qui il peut compter plus tard pour le conseiller dans ses choix. Notons également que dans certaines situations, le stage peut déboucher sur un contrat de travail. Pour conclure, on le sait, l’agriculteur d’aujourd’hui doit allier compétences techniques, économiques et financières, mais il doit également se tourner vers la société et ses nouvelles attentes, en matière environnementales notamment. L’une des conclusions importantes que nous pouvons tirer de cette première expérience est que les stages contribuent à atteindre ces objectifs. S’en passer ou les mettre au second plan constituerait une moinsvalue indéniable dans le parcours d’installation des jeunes agriculteurs. Points de vue croisés : le stagiaire et le maître de stage Témoignages recueillis par Olivier Schifflers Témoignage de Bernard Fastré, aidant agricole à Villers l’Evêque Quel est ton parcours de formation ? Gradué en agronomie de l’ISI Huy, je travaille activement dans l’exploitation familiale depuis 5 ans qui compte plus de 130 bovins avec 50 vêlages par an et des cultures. Je suis également Président de la section Basse-Hesbaye de la FJA qui compte plus de 20 jeunes à l’heure actuelle. Où as-tu réalisé ton stage et avec quels objectifs ? J’ai réalisé mes trois mois de stage en 2013 dans l’exploitation de Monsieur Hocks Témoignage de Joseph Ponthier, maître de stage à Presseux Joseph, peux-tu te présenter ? Je suis producteur de lait depuis 1982 à Presseux sur la commune de Sprimont. J’exploite seul une ferme herbagère de 53 ha pour un troupeau de 80 vaches laitières. J’ai un diplôme de secondaire dans le secteur des sciences à la base, donc pas une formation agricole. C’est pourquoi, j’ai suivi les cours A et B à l’époque. Ensuite j’ai été aidant pendant 4 ans sur la ferme familiale. C’est pendant cette période que j’ai appris le plus sur le volet pratique et que j’ai participé à de nombreux cours C (électricité, mécanique agricole, soudure, insémination, informatique,…) J’essaye encore de continuer à participer à quelques formations et évidemment à de nombreuses séances d’informations, congrès, foires,…tout au long de l’année via mon mandat à la FWA mais aussi au niveau de la Commission Locale de Développement Rural (CLDR) de ma commune, du Groupement Régional Economique des vallées de l’Ourthe et de l’Amblève (GREOA), des Services de remplacement, de la foire de Battice,… C’est très important de se tenir au courant de l’évolution de l’agriculture tout au long de sa à Slins en région limoneuse. Cette ferme possède un troupeau de 130 bovins spécialisé dans la race BBB sur une superficie d’une centaine d’hectares. Cet éleveur est un sélectionneur et son troupeau est inscrit au Herd-book BBB. Par ailleurs, il utilise plusieurs types de fourrages (enrubannées de fans de pois, d’avoinepois et d’avoine) pour alimenter son bétail, ce qui est fort différent de chez moi. Un autre objectif, était de découvrir la culture de la fraise que je ne connaissais pas du tout et qui est cultivée depuis 1998 sur cette ferme. Pourquoi avoir choisi une seule exploitation pour réaliser ton stage ? Comme ma mère possède un élevage Blanc Bleu Belge, et que celui-ci me passionne, avec un intérêt pour la génétique, j’avais opté pour une seule exploitation assez spécialisée. Cela m’a permis d’approfondir mes compétences dans la race BBB et d’être confronté à d’autres itinéraires culturaux à destination de l’alimentation des bovins. Quelles sont les enseignements que tu as retenus en sortant de ce stage ? carrière d’agriculteur mais aussi de pouvoir s’investir dans l’une ou l’autre organisation quand le temps le permet. Il y a quelques années, j’ai pu participer à la formation « FoR-JA » qui avait pour objectif de former les agriculteurs pour défendre et représenter la profession d’agriculteur. Expériences très riches pour moi et les autres participants. Joseph, depuis quand accueilles-tu des jeunes en stage sur ta ferme ? J’ai toujours accueilli des étudiants français en agriculture qui devaient réaliser un stage d’immersion hors de la France pendant quelques semaines. C’est un peu un stage « découverte » pour voir d’autres cultures et d’autres régions agricoles avec d’autres techniques de travail mais aussi d’autres cultures de vie et de type d’agriculture. J’ai accueilli une stagiaire en 2012 qui avait obtenu un diplôme de Bachelier en agronomie juste avant. Dans son cas, elle souhaitait se spécialiser dans le secteur laitier et comparer différentes techniques de travail. Quelles étaient tes motivations ? J’ai toujours dit que les jeunes devaient se former et donc comme maitre de stage je suis à la disposition des jeunes qui souhaiteraient venir en stage chez moi. C’est important d’avoir des agriculteurs motivés qui accueillent des jeunes pour les former. C’est aussi bénéfique pour l’agriculteur qui accueille en termes d’échange. C’est du win-win à chaque fois ! Quelles sont les compétences à avoir pour les jeunes ? Et quels sont les domaines sur lesquels tu conseillerais aux stagiaires d’approfondir leurs connaissances ? J’ai pris du plaisir à effectuer ces 3 mois de stage. J’ai été bien accueilli par l’agriculteur qui a été patient avec moi et m’a fait rapidement confiance. J’étais donc dans de bonnes conditions de travail. J’ai découvert aussi le travail en équipe, vu que l’exploitation fait partie d’une CUMA. Expérience fort agréable. Au niveau des cultures, j’ai pu observer la culture de la fraise pratiquée dans l’exploitation et notamment observer le commerce à la ferme. Au niveau du bétail, j’ai appris beaucoup en travaillant avec un éleveur passionné et professionnel (observation du troupeau, choix des taureaux,…) ce qui me motive à améliorer le nôtre. Les nombreux échanges avec des gens travaillant dans le monde agricole (exploitants agricoles, négociants, marchands, vétérinaires,…) que je ne connaissais pas toujours ont été enrichissants. En parlant avec eux, j’ai approfondi mes connaissances en agronomie. ailleurs, durant les trois mois, j’ai été confronté à d’autres techniques, j’ai pu les observer sur une certaine durée et tirer certaines conclusions. Pour terminer, où en es-tu dans tes projets ? Malgré les contraintes et les difficultés dans le monde agricole, je suis motivé à continuer mon chemin dans ce secteur qui est au service de la vie et de l’environnement. Que dirais-tu à un jeune qui pense que le stage ne l’aidera pas dans son projet d’installation ? La manière de travailler au niveau de la gestion globale change d’une exploitation à l’autre, ce qui permet à chacun d’enrichir ses connaissances. Par Les connaissances au niveau du fonctionnement et de la mise en place de la PAC avec ses tenants et aboutissants ainsi que l’application sur le terrain des législations environnementales sont parfois assez vagues chez les jeunes stagiaires que j’ai pu accueillir. Dans le futur, il faut développer plus ces sujets dans les programmes de formation en général. Il faut arriver à faire prendre conscience aux jeunes dès l’école de ces notions et qu’elles font partie du revenu avec des règles à respecter comme la conditionnalité. On gagne de l’argent avec l’administratif. Par ailleurs, le jeune doit être capable de s’adapter constamment et avoir une ouverture d’esprit. Son métier est multifonctionnel maintenant ! Il faut savoir se faire conseiller par des personnes compétentes ou encore savoir comment aller chercher la bonne information. Il ne faut pas tout connaitre mais avoir des bonnes bases et les renouveler constamment par le biais des formations et réunions. Par exemple, je fais appel à un nutritionniste et à mon vétérinaire pour analyser le lien entre les résultats du suivi de fécondité, des analyses de fourrages, du contrôle laitier et le comité du lait sur l’état de santé de mes vaches laitières. C’est très positif et j’ai un retour direct sur l’investissement. Des conseils à donner aux jeunes ? Tour d’abord, je leur conseillerais de bien analyser leur projet de reprise avec des personnes ressources extérieures compétentes. Une ferme, c’est comme une petite PME, elle doit être rentable. Par ailleurs, le jeune doit s’initier lui-même à la gestion financière de l’exploitation petit à petit en questionnant ses parents. Ceux-ci doivent être ouverts pour le jeune. Il doit se rendre compte de la gestion journalière d’une ferme. Pour les stages, essayer de réaliser son stage ou une partie dans une autre spéculation que celles pratiquées sur la ferme de ses parents. Par rapport à la formation au sens large, il faut essayer de se former dans la prise de responsabilité et la communication aussi. C’est important d’amener ces notions au sein des études. Pour moi, s’ouvrir vers le monde extérieur, parler de son métier aux habitants font aussi partie de nos rôles. Ces compétences acquises permettent d’être mieux armés lors de débat et de remettre les « pendules à l’heure » sur l’agriculture face à d’autres catégories de la population. Pour terminer, il faudra aussi redonner le goût (et trouver les moyens) à la formation chez les jeunes. Comment vois-tu l’évolution du « système » des stages à l’installation en Région Wallonne ? Le stage est vraiment très important pour moi et doit rester un critère obligatoire pour l’accès aux aides à l’installation. C’est bénéfique pour tout le monde, du technicien agri au bio ingénieur. Un, deux ou trois mois, ce n’est pas si long que cela sur une vie d’agriculteur ! Evidemment, l’idéal est de le faire dès la sortie de l’école. Aller hors des frontières aussi est très bénéfique… Les stages agricoles : position de la FJA Sur base des enseignements que nous pouvons tirer de ces 5 premières années d’activités d’accompagnement de stagiaires et du point de vue de nos responsables jeunes agriculteurs, voici les propositions que la FJA formule sur l’évolution que devraient prendre, selon nous, les stages agricoles. La réalisation d’un stage : un atout fondamental dans le parcours d’installation du jeune agriculteur Pour la FJA, se former, c’est associer le geste à la connaissance, essayer de nouvelles pratiques. Nous soutenons donc le développement de formations pratiques et l’organisation de stages chez des agriculteurs « maîtres de stage » qui peuvent transmettre leurs savoirs. Le stage doit notamment permettre aux porteurs de projet d’installation en agriculture : • de fixer leurs acquis théoriques et de les transférer sur le terrain (renforcement des aptitudes techniques et économiques) • d’avoir une approche globale d’une ex- ploitation en se confrontant, au quotidien, aux choix qui sont opérés par le chef d’exploitation au niveau des productions, aux choix des méthodes de production et de gestion administrative et financière de l’exploitation • de vivre une expérience d’immersion dans des exploitations agricoles extérieures à leur famille et d’être confronté à un nouvel environnement social, voire culturel (renforcement de l’ouverture d’esprit) • de faire évoluer ses pratiques professionnelles en les confrontant à celles proposées par le maître de stage (professionnalisation du savoir-faire) • de s’ouvrir à de nouvelles spéculations et pratiques qu’il n’aurait peut-être pas envisagées dans son projet personnel • de préparer son projet d’installation personnel Les modalités pratiques de réalisation du stage : les adaptations nécessaires L’obligation de réalisation du stage par période d’un mois (22 jours consécutifs) minimum a été une contrainte pour de nombreux stagiaires. La réalisation d’un stage en période de « journées de prestations », tel que proposé dans le projet de nouvel arrêté « forma- tion professionnelle » en cours de discussion, est une bonne solution, que nous soutenons. Pour la prochaine période de programmation, nous souhaiterions que toutes les expériences pratiques pertinentes (dans le cadre scolaire et professionnel), prouvées par des documents officiels, puissent être valorisées selon le nombre de jours effectivement prestés. Une période de valorisation maximale devra toutefois être prévue. La FJA regrette les situations où les stagiaires, voire les maîtres de stage, se sont montrés réfractaires à cette obligation de devoir réaliser un stage dans le cadre de l’obtention des aides à l’installation. Un renforcement de la procédure de suivi dont le Centre de formation est responsable, mais aussi un renforcement des contrôles de l’Administration pourraient permettre de réduire le nombre de ces situations. Conditions de réalisation du stage pour l’accès aux aides à l’installation 02 Nous insistons pour que, dans le cadre 5 Juin 2014 de la prochaine période de programmation, les documents d’attestation de réalisation de stage délivrés par les centres de formation et approuvés par la DGO6 ne puissent être remis en cause par la Direction des Structures de la DGO-3 en charge du traitement des demandes d’aides ISA. La FJA demande de maintenir le stage comme condition d’éligibilité pour l’accès aux aides de 1ère installation au minimum pour les demandeurs qui doivent s’inscrire dans un cursus de formations de type A et B, car n’ayant pas de qualification professionnelle suffisante. En effet, les formations de types A et B sont principalement des formations théoriques. Le stage, partie pratique de la formation, doit selon nous faire partie intégrante du cursus. La FJA propose que le stage reste un critère d’éligibilité et qu’un Comité de validation de l’expérience pratique professionnelle (de type « CIJA ») soit mis sur pied. Ce Comité déterminerait le nombre de jours de stages nécessaires en se basant notamment sur les diplômes détenus et sur toutes les expériences de stages réalisés au sein d’exploitations agricoles dans le cadre des formations scolaires. CAP-Installation : Entretien avec Marianne Dawirs Par Guillaume Van Binst et Olivier Plunus Présentation générale Vous occupez aujourd’hui différentes fonctions en lien direct avec la formation et l’installation jeunes agriculteurs. Avant de nous décrire vos différentes activités, pouvez-vous tout d’abord faire un petit retour historique et nous présenter votre parcours ? Après des humanités techniques agricoles à la Reid, j’ai suivi des études d’ingénieur agronome à la Faculté des sciences agronomiques de Gembloux (devenue Gembloux Agro Bio Tech) en orientation élevage. Dès ma sortie de la fac en 1988, j’ai été sollicitée par l’institut provincial agronomique de La Reid (niveau secondaire) qui cherchait un professeur de zootechnie notamment. Cela coïncidait, à l’époque, avec l’ouverture du graduat en agronomie où j’ai rapidement eu l’occasion d’y donner cours. Durant plusieurs années j’ai eu l’opportunité de dispenser des cours à deux types de public : des futurs techniciens agricoles ainsi qu’à des futurs gradués. Ce fut très enrichissant. En 2001, j’ai été élue par mes pairs au poste de directeur de la catégorie agronomique. Je suis actuellement dans mon 3ème mandat de 5 ans au sein de la formation de bacheliers en agronomie à la Haute Ecole de la Province de Liège (HEPL). J’ai eu et j’ai d’ailleurs toujours la chance (ce qui fait figure d’exception en Communauté Française) de pouvoir continuer à dispenser un cours de gestion agricoles aux bacheliers de la finalité techniques et gestion agricoles ce qui me garantit un lien constant avec le secteur, ce qui est primordial pour moi. Ce cours inclu les matières spécifiques à la PAC, aux aides à l’installation,… Celles-ci nécessitant un suivi, une remise à jour constante. En quoi consiste votre travail au quotidien ; quel est votre rôle en tant que Directrice, avec les étudiants, avec les enseignants, avec d’autres directeurs,… ? Quelle est la journée « type » de Marianne Dawirs ? Il n’y a pas vraiment de journée type, c’est un métier particulièrement diversifié, et c’est probablement un des aspects qui me plait le plus dans ce métier car on ne s’ennuie jamais… Toutes mes journées débutent par un passage au bureau où je fais le point avec le secrétariat. Je profite aussi de ce moment pour faire le tour du bâtiment et saluer l’ensemble du personnel technique et de cuisine. Rien de tel pour voir ce qui tourne et ce qui ne tourne pas… et ensuite de mettre en route les mesures correctives si nécessaires. La suite de mes journées se suivent mais ne se ressemblent pas… soit je reste sur le site de La Reid pour la journée ou une partie, soit je suis en extérieur. Je peux citer, en autres, quelques rôles dévolus à ma fonction de directrice : • Gestion de la catégorie à La Reid : gestion pédagogique, administrative, financière, personnel, des bâtiments, des délibération, etc. La proximité avec les étudiants me tient particulièrement à cœur. Ceci est possible vu la relative « petitesse » de la catégorie agronomique. • Mise en place de nouveaux projets et des nouveaux décrets avec l’équipe pédagogique de la HEPL. • Ecoute et orientation des étudiants ain- si que des futurs étudiants et de leurs parents. • Participation aux salons d’orientation, SIEP, etc. afin de faire connaitre l’école. • Participation aux salons agricoles (Libramont, Battice, etc.) qui traduit la volonté de l’établissement de participer aux événements destinés aux professionnels et qui permet de développer son réseau professionnel ainsi que de faire connaître l’école. • Participation à de nombreuses réunions au siège social de la HEPL qui se trouve à Jemeppe : collèges de directions, conseils sociaux, organe de gestion, conseils pédagogiques, réunion avec les différents services de la HEPL (budget, personnel,…). En fait être directeur de catégorie dans une Haute Ecole, c’est aussi faire partie de la gestion quotidienne de cette HEPL. C’est très enrichissant en termes de contacts. • Coordination du service communication de la HEPL. • Réunions à la Fédération Wallonie Bruxelles (réunion avec le conseil supérieur agronomique,…). • Participation à des réunions régulières (tous les deux mois) avec les directions des cinq hautes écoles agronomiques en vue du suivi de projets communs (site internet FuturAgro.be, projet de souveraineté alimentaire avec trois ONG,…). Ces concertations avec les directeurs des autres écoles agronomiques constituent un plus-value indéniable est une particularité de notre secteur agronomique. • Participation à un maximum d’autres activités liées au secteur (conférences, journées d’études, etc.) et ce si possible dans nos 4 secteurs d’activités qui sont l’agro-industrie et les biotechnologies, l’environnement, la nature et forêt et bien sûr la gestion agricole. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Comme vous pouvez le constater mes journées sont bien remplies et je ne compte plus mes kilomètres ! Les évolutions du secteur de l’enseignement Quelles sont les évolutions marquantes que vous avez pu constater depuis le début de votre travail d’enseignante (au niveau des cours, du fonctionnement de l’institut, du profil des étudiants,…) ? Indéniablement, l’enseignement supérieur change. L’évolution la plus marquante est les regroupements et fusions qui ont eu lieu ces dernières années. Désormais, nous faisons partie du pôle LiègeLuxembourg qui regroupe une université ainsi que plusieurs hautes écoles tous réseaux confondus. Cela implique la mise en place des synergies, des collaborations, etc. Dorénavant lorsqu’on pense projet, on doit penser immédiatement co-organisation, coordination,… On ne peut plus travailler tout seul. Ce qui dans nombreux cas constitue une plus-value mais engendre une charge de travail supérieure. La deuxième évolution très marquante est assez récente et découle de l’application du décret « paysage » pour les écoles supérieures qui engendre notamment l’obligation de travailler sur base d’un référentiel de compétences d’où une refonte et une adaptation des cours. J’ai pu constater également une évolution des étudiants et ce notamment en terme de moyens et d’outils de communication. Les messages et communications via les valves se font dorénavant par Facebook ou sms. Il faut en tenir compte au niveau organisationnel. Enfin, le profil des étudiants de la finalité technique et gestion agricole évolue. On constate la présence de plus en plus nombreuse de jeunes non-issus du secteur agricole et demandeurs de techniques et d’approches moins conventionnelles. Je constate également que de plus en plus de personnes reprennent des études pour se réorienter alors même qu’ils sont déjà parfois sur le marché de l’emploi. De nouveaux concepts sont apparus, ceux de la souveraineté alimentaire, de la problématique Nord-Sud, par exemple, ont maintenant pleinement leur place, c’est assez nouveau. Installation Quelles soit pour vous les connaissances et les compétences que doit acquérir un étudiant qui souhaite exercer plus tard le métier d’agriculteur ? Et qu’est ce que cet étudiant peut déjà faire dans le cadre de son parcours à l’ISA pour préparer son futur projet professionnel ? Les connaissances techniques dans le ou les domaine(s) d’activités qu’il va développer restent la base, le socle. Mais la connaissance de aspects administratifs, financiers, législatifs, fiscaux, politiques, etc. du secteur sont devenus extrêmement importants. Je pense que celui qui ne maitrise que les aspects techniques de son métier ne peut plus suivre aujourd’hui. Bien sûr celui-ci pourra (et devra) toujours se faire très bien encadrer, mais il convient d’être proactif et de se tenir au courant et au fait de l’évolution de l’agriculture en participant à des journées d’études, des visites, des cours, etc. organisés par le secteur. L’ouverture d’esprit, l’acquisition d’un esprit critique sont des éléments qui me semblent essentiels en agriculture. Être à l’écoute, prendre conscience que l’évolution du secteur agricole est influencée par des choix politiques, par la PAC, par les organisations mondiales comme l’OMC, etc. Il vaut mieux pour un agriculteur en être conscient et tenter de comprendre les choses plutôt que de nier ou sousestimer ces aspects. Il faut dorénavant souvent savoir prendre le tournant au bon moment en agriculture. Je ne cesse de répéter à mes étudiants que la PAC qui va se mettre en place jusque 2020 constitue qu’une étape et qu’après s’en suivra une nouvelle réforme influencée par les choix et orientations de l’Europe. Ils doivent suivre cela… C’est un conseil que je leur donne en tout cas. L’engagement professionnel via l’implication dans des organisations professionnels par exemple me semble aussi essentiel, cela permet de partager ses expériences, d’être écouté, d’appréhender la complexité des choses,… mais cela vous le savez mieux que moi. Vous siégez également au Comité d’Installation des Jeunes Agriculteurs (CIJA) qui auditionne les porteurs du projet qui doivent justifier un certain nombre d’années d’expérience pratique dans l’optique d’un accès aux aides ISA. Quel bilan pouvez-vous tirer des premières années de fonctionnement de ce Comité ? Y a-t-il des domaines sur lesquels les porteurs de projet que vous avez rencontrés devraient renforcer leurs connaissances avant d’envisager de s’installer en agriculture ? Le premier bilan que je tire est que le CIJA nous apparait comme une structure indispensable dans le contexte législatif actuel : il permet à des jeunes et moins jeunes qui n’ont pas suivi de filières agricoles et ne peuvent pas faire preuve d’une expérience officielle de bénéficier d’un soutien lors de leur installation. On y rencontre aussi de nombreuses personnes qui souhaitent réorienter leur vie professionnelle et familiale et font le choix du retour à la terre. C’est une excellente chose. Il s’agit souvent de projets mûrement réfléchis qui ont toutes les chances de bien fonctionner. Et puis il y a tous les cas tragiques de jeunes qui suite à la perte d’un parent ou la maladie se lancent dans une reprise non prévue. Globalement, on voit que le secteur agricole attire toujours. Attention toutefois à certains projets de reprises où l’on constate une préparation non-aboutie, des personnes qui ne maîtrisent aucun aspect administratif de leur exploitation… là cela ne va pas, il faut absolument que le secteur comprenne que l’on ne peut pas se lancer dans un projet tel qu’une reprise de ferme sans avoir jamais vu une déclaration de superficie,… Les parents n’impliquent pas toujours assez leur fu- tur repreneur dans le projet et dans sa gestion. Le CIJA fait le constat que la maturité des porteurs de projets est très variable et ne dépend pas nécessairement de l’âge du porteur de projet. On voit aussi de nombreuses femmes qui demandent à être auditionnées. C’est très intéressant pour le secteur. Pensez-vous que la réalisation d’une période de stage préparatoire à l’installation doit demeurer l’un des critères obligatoires pour accéder aux aides à l’installation ? Oui je suis en faveur du principe de l’obligation du stage. Les stages, c’est l’ouverture, la découverte d’autres choses, d’autres personnes, d’autres manières de faire et de penser,… Le caractère obligatoire permet à certains de sortir de chez eux. Ce qu’ils n’auraient pas fait sans l’obligation… On s’aperçoit d’ailleurs que la très grande majorité des stagiaires, même s’ils étaient plutôt réfractaires au départ, est content à posteriori. Je pense également qu’il est judicieux de permettre la réalisation d’une partie de stage dans une structure de conseil agricole par exemple. Les stages effectués dans les cursus des étudiants en agronomie doit, selon moi, être davantage valorisés car ils répondent déjà en partie aux objectifs des stages « ISA ». Pensez-vous qu’un Comité de type CIJA ou le CIJA lui-même puisse élargir ses missions en auditionnant tous les porteurs de projet en agriculture pour déterminer le nombre de jours de stages à réaliser en fonction notamment de leurs diplômes et de leurs expériences antérieures ? Oui c’est une bonne idée mais la structure actuelle du CIJA devrait alors être revue et élargie à des experts de la thématique du porteur de projet.. Vous êtes également membre du Comité de suivi du projet CAP-installation que la FJA mène depuis plus de 2 ans et demi. Quels sont les points positifs de ce projet et qu’est ce qui pourrait, selon vous, être amélioré ? Ce projet doit-il être poursuivi, reconduit ? Oui je pense qu’il est nécessaire d’accompagner les jeunes lors de leur installation vu la complexité des différentes démarches à entreprendre. Ce projet comble un « vide » en la matière. Il est particulièrement utile pour les porteurs de projet non-issus du monde agricole, ayant des projets non-conventionnels ou encore pour des personnes dont le projet n’en n’est encore qu’à ses premières ébauches/ La visibilité du projet lors de séances d’information dans les écoles est importante. Je pense même qu’il conviendrait d’inclure cette matière du « parcours à l’installation » de façon plus systématique et structurelle dans le cursus. Pensez-vous qu’il y aura davantage ou moins de jeunes qui s’installeront à l’avenir en agriculture ? Comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture wallonne ? Je pense qu’il y en aura au moins autant. J’espère plus. Selon moi, l’agriculture wallonne doit maintenir l’ensemble des modes de production en le développant indistinctement. En effet, l’agriculture de production continuera à avoir certainement sa place et ne doit pas être opposée ou défavorisée par rapport à des productions de hautes valeurs ajoutées qui répondent indéniablement à une certaine demande. Tournoi mini foot et volley de la province de Namur Le 30 mars dernier, sous un temps estival, la FJA de la province de Namur organisait son tournoi annuel de volley et de mini foot dans le hall roi Baudouin à Jodoigne. Ce rendez-vous tant attendu par toute la province fut, comme chaque année, une occasion unique de partager une journée où se mêle exploits sportifs, dégustations de pains saucisses et boissons rafraîchissantes. Douze équipes de mini foot ont répondu à l’invitation : Andenne, Beauraing, Ciney, Condroz liégeois, Dinant, Eghezée, Fosse la ville, Gembloux, Namur Sud, Philippeville, Rochefort et WPJ. Elles ont été réparties en trois groupes pour permettre à chaque section de jouer 3 matchs minimum. De là, huit équipes sont sorties des groupes : Beauraing, Condroz Liégeois, Eghezée, Fosse-la-ville, Gembloux, Namur-Sud, Philippeville et WPJ. Les matchs se sont enchaînés pour aboutir aux deux finales qui ont défini les quatre meilleures équipes de l’année. La petite finale s’est achevée par la victoire de l’équipe de Gembloux sur la WPJ et la grande finale a été jouée entre deux équipes inédites qui a vu la victoire de Beauraing sur l’équipe d’Eghezée. Le classement final ainsi obtenu : 1er Beauraing, 2ieme Eghezée, 3ieme Gembloux et 4ieme WPJ L’équipe d’Eghezée peut en plus se complimenter d’avoir dans son équipe le meilleur buteur de la journée en la personne d’Henry Paquet. Dix équipes de volley ont participé au tournoi : Andenne, Ciney, Dinant, Eghezée, Fosse-la-ville, Gembloux, Namur-Sud, Philippeville, Rochefort et WPJ. Chaque équipe a joué deux matchs minimum. Les huit meilleures ont ensuite été reprises pour jouer en quart de finale. Les demi-finales ont été jouées entre, d’une part l’équipe de Gembloux contre l’équipe d’Andenne, et d’autre part, l’équipe de la WPJ contre celle de Rochefort. Celles-ci ont vu la victoire de Gembloux et de WPJ. La petite finale c’est donc joué entre Andenne et Rochefort. Andenne est ressortie gagnante. La finale, quant à elle, opposait les filles de l’équipe de Gembloux et celles de WPJ. Après un match intense, l’équipe de Gembloux s’est imposée et a remporté le tournoi de volley. Le classement ainsi obtenu : 1er Gembloux, 2ieme WPJ, 3ieme Andenne et 4ieme Rochefort Cette journée s’est terminée par la retransmission 03 5 Juin 2014 du match standard – Anderlecht. La FJA de la province remercie toutes les équipes, les arbitres et toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette journée. Leon Delsaux, président de la province de Namur. Rédigé par Fanny Renard. L’avenir de l’Agriculture vu par 32 jeunes issus de 11 pays par Tiphaine Van der Haegen Quoi ? – Intro. Durant la dernière semaine de février (du 21 février au 1 mars), j’ai eu l’immense plaisir de participer à une mission d’études et de formation à Paris sur le thème : « Jeunes et Agriculture : la place de la relève dans le monde agricole ». Cette mission était organisée par l’Office Franco-québécois pour la Jeunesse (OFQJ) en collaboration avec le Ministère des Affaires Etrangères de France, les Offices jeunesse internationaux du Québec, l’Office Franco-allemand pour la jeunesse et le Bureau International de la Jeunesse de Bruxelles. Cet événement prenait place à l’occasion du Salon International de l’Agriculture. Qui ? – Les participants. Au total, nous étions 32 jeunes à y participer, provenant de 11 pays différents : France, Québec, Belgique, Allemagne, Serbie, Albanie, Ukraine, Cameroun, Burkina Faso, Sénégal, Maroc. 32 jeunes âgés entre 17 et 35 ans issus de mi- lieux différents, de formations différentes avec leurs propres réalités et leur propre regard sur l’agriculture. Parmi ces jeunes, beaucoup d’agriculteurs (la plupart des exploitants laitiers issus du Québec mais aussi maraîchers, céréaliers, cultivateurs de bananiers, etc.), une journaliste, des ingénieurs agronomes, des doctorants, des étudiants, des représentants de mouvements de jeunes agriculteurs de leur pays, etc. Pendant huit jours, nous avons partagé un même quotidien, riche des échanges de nos expériences, de nos débats animés, de nos fous-rires, de nos chants, des différentes spécialités locales à savourer, des taquineries sur les accents, les expressions et les habitudes de chacun. Dans ce mélange de culture, l’ambiance était au rendez-vous ! Comment ? - Contenu de la mission. La semaine de formation a débuté à Rennes. Au programme de ces trois premiers jours : visites d’exploitations (laitière, porcine), rencontres avec les acteurs du secteur agricole (Lycée professionnel Agricole, Rennes Métropole, Crédit Agricole, Chambre de l’Agriculture) et visite d’un marché local. Ensuite, retour à Paris pour commencer un travail de table encadré par deux journalistes expérimentés. Le but final : rédiger un ‘’livre blanc’’ qui résume nos constats et nos recommandations « pour une agriculture innovante, responsable et durable ». Pour se faire, nous étions divisés en trois groupes de travail : économie, environnement et social. Nos séances de travail se sont étendues (seulement) sur trois matinées durant lesquelles nous rassemblions nos connaissances et échangions nos opinions. Pas toujours facile de se mettre d’accord… Chacun ayant une vision de l’agriculture propre à la situation de son pays, différente de celle de son voisin… Comment arriver à trouver un discours commun qui reprend les opinions de chacun ? C’est le défi auquel nous avons tenté de répondre durant toute la durée du travail. Les après-midi, quant à eux, continuaient d’être consacrés à l’organisation de nouvelles rencontres qui nourrissaient notre travail du lendemain : visites sur le Salon International de l’Agriculture, rencontre avec Coop de France, la Caisse Centrale de la Mutualité sociale agricole, le Pôle Abiosol, l’association « La Ruche qui dit oui », présentation des projets d’agriculture urbaine à AgroParisTech, etc. Après beaucoup de compromis et peu d’heures de sommeil, nous étions enfin arrivés au but fixé: le livre blanc était ter-mi-né! La remise de notre livre blanc « Semer l’avenir » a eu lieu vendredi matin au Salon International de l’Agriculture. Le Ministre Stéphane Le Foll qui devait être présent brillera malheureusement par son absence. Néanmoins, quelques uns d’entre nous le recroiseront plus tard au Salon et profiterons de cette occasion pour le lui remettre en mains propres. Mission finalement accomplie ! compris et traité différemment d’un pays à l’autre. Par exemple, celui de l’accès à la terre. En France, le système est tout à fait particulier. Les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) détiennent un droit de regard sur toutes les transactions impliquant des terres agricoles. Ce système permet de veiller au maintien d’un prix raisonnable bien que l’impartialité dans le choix du bénéficiaire des terres soit parfois remise en question... Outre le fait de faire connaitre cette mission, cet article a aussi pour but de donner envie aux jeunes agriculteurs belges d’aller voir ce qui se passe ailleurs. Favorisons les rencontres entre agriculteurs issus de pays différents ! L’appel est lancé aux responsables de nos sections ! Pour télécharger le livre blanc http://releve-agricole.ofqj.org/ Pourquoi - Que conclure de cette aventure ? Cette ex- périence fut intense et très riche ! Le domaine de l’agriculture s’étendant à un niveau mondial, il est primordial de favoriser les échanges entre les agriculteurs des différents pays. Il est très enrichissant de découvrir comment un même problème est Planning Journée du Monde Rural (JDMR) à Louvain-la-Neuve du Challenge CMJ Juin et Juillet 2014 par Tiphaine Van der Haegen Juin : 22/06 : CMJ Dinant BBB 28/06 : Province de Liège PN 29/06 : CMJ de Florennes BBB Juillet 05/07 : CMJ d’Ardennes Liégeoises PN 06/07 : CMJ de Fleurus BBB + CMJ Fosses-la-Ville BBB 13/07 : CMJ de Seneffe BBB + CMJ de Ciney BBB 20/07 : CMJ de Nivelles BBB + CMJ de Nord-Luxembourg BBB 21/07 : CMJ de Soignies BBB 27/07 : CMJ du Condroz Liégeois BBB Le mercredi 23 avril avait lieu la XXème édition de la Journée du Monde Rurale (JDMR) à Louvain-la-Neuve. Cet évènement est organisé par le kot-à-projet « Le Semeur » dont l’équipe se compose majoritairement de futurs ingénieurs agronomes de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve. Cette année, la FJA n’a pas manqué l’occasion de participer à cette journée! Elle a été dignement représentée par le comité provincial du Brabant Wallon. La joyeuse délégation, spécialement déplacée pour l’occasion, a tenu un stand FJA sur la place de l’Université de 10h à 18h. Les visiteurs ont pu profiter d’une dégustation des délicieux fromages de notre région : d’un côté, du fromage de vaches provenant de la Ferme du Château à BoisSeigneur-Isaac et de l’autre, du fromage de chèvres produits sur la Ferme de la Baillerie à Bousval. Entre deux bouchées, les intéressés ont pu découvrir la diversité des activités menées par la FJA. Dans la tente voisine, une mini salle de cinéma était disposée où étaient projetés, tout au : t n e Urg long de la journée, des témoignages de jeunes agriculteurs fraichement installés. Malgré la bonne humeur de notre équipe et les éclats du soleil, peu de monde étaient malheureusement présents sur la place de l’Université. En effet, la majorité de l’animation de la journée était concentrée sur la Grand Place. Néanmoins, aux alentours de 16h, nous avons pu nous mêler à la foule de la Grand Place, suite au déplacement de notre animation phare de la journée : le lancé de ballots ! Il s’est alors déroulé, sous les yeux ébahis du public, une compétition palpitante entre l’équipe du Semeur et les membres de la FJA du Brabant Wallon. Sans surprise, la FJA a remporté la compétition haut la main. Malgré les acclamations de ses coachs, le dernier participant du Semeur a dû déclarer forfait. C’est donc la tête haute que nous avons quitté Louvain-la-Neuve. Nous remercions le Semeur pour cette journée et nous leur donnons rdv l’année prochaine… Mais cette fois-ci, avec un stand sur la Grand Place ! On ne nous aura plus une deuxième fois ! la FJA cherche formateur/trice permis G Pour devenir formateur, il ne faut aucun pré requis spécifique. Il suffit de : • Être détenteur du permis C ou G • Avoir de bonnes compétences pédagogiques (explications claires et structurées) • Avoir de bonnes capacités de communication • Être indépendant à titre principal ou complémentaire (ou être prêt à faire les démarches pour le devenir à titre complémentaire) • Être relativement disponible entre le 21 juin et le 2 juillet La rémunération est de 25 euros brut/heure, formation de 80 heures, frais de déplacement pris en charge. La formation aura lieu à Lens (Hainaut), sur le terrain de la Caserne de Chièvres (Rue de la Croix, n°112). Si vous êtes intéressés, veuillez contacter au plus vite la permanente du Hainaut, par mail [email protected] ou par téléphone, 081/627.444 04 5 Juin 2014 REVUE DE PRESSE Glanés pour vous Du lait belge en Chine Ce sont les agriculteurs qui travaillent le plus longtemps avec un âge moyen de 74 ans pour le groupe des plus de 65 ans. Ils sont suivis par les indépendants issus du secteur du commerce et de l’industrie. En comparaison, seul 1 % des salariés du secteur privé a plus de 65 ans et 0,13 % des travailleurs du secteur public. (L’Echo) CULTURES Le CADCO un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl) CADCO - Actualité - céréales du 03 juin 2014 (C16) Le lait bio se porte bien FROMENT : PUCERONS ET CRIOCÈRES PEU PRÉSENTS. CÉCIDOMYIE, VOLS CONTRARIÉS Dates Date des observations 02 juin 2014 ; Réseau 17 parcelles réparties dans les localités suivantes : Hainaut (Ath, Clermont, Melles), Brabant wallon (Jandrain), Liège (Awans, Bombaye, Pailhe, Eben-Emael), Namur (Biesmerée, Dinant, Falaën, Foy-Notre-Dame, Gembloux, Hanret, Meux, Rhisnes, Stave) Vingt entreprises laitières belges ont obtenu l’autorisation d’exporter leurs produits en Chine, un marché important pour la Belgique. Il s’agit d’une bonne nouvelle d’autant que la production laitière ne cesse d’augmenter chez nous. Au cours des dix prochaines années, 500 millions de litres de lait supplémentaires seront ainsi produits en Belgique. Depuis le 1er mai, la Chine a mis en place un système de reconnaissance préalable à l’exportation, les entreprises reconnues étant reprises sur une liste fermée. Dans ce cadre, des inspecteurs chinois ont visité différentes entreprises laitières de pays européens, dont la Belgique qui a été évaluée positivement. A l’heure actuelle, 64 % du chiffre d’affaires de l’industrie laitière belge est lié aux exportations. (Vers l’Avenir) La Belgique est le 5ème pays investisseur en France La production de lait bio augmente plus vite que celle de lait conventionnel. Dans l’Union européenne, la croissance du lait bio est de 3 %. Elle a même bondi de 15 % en Autriche pour atteindre 440.000 tonnes. C’est l’Allemagne qui est le plus gros producteur de lait bio dans l’UE, avec 682.000 tonnes en 2013. En Scandinavie également, le lait bio est solidement implanté. C’est ainsi qu’en Suède, la production de lait bio a progressé de 60 % entre 2009 et 2013 pour se situer à 366.000 tonnes. Au Danemark, la production de lait bio a crû de 9,6 % l’année dernière. En France (682.000 tonnes de lait bio, la progression a été de 5,7 %. En Finlande, la hausse est de 10 % pour atteindre 42.500 tonnes. (Lait et Elevage) Nulle part ailleurs dans le monde on ne divorce plus qu’en... Belgique La Belgique a été le 5ème investisseur étranger en France en 2013, selon l’agence française pour les investissements internationaux. Près de 3.700 entreprises belges emploient plus de 110.000 personnes en France. L’année dernière, 37 nouveaux investissements ont créé ou maintenu 1.933 emplois dans l’Hexagone. Les investissements belges en France ont par ailleurs augmenté de 32 % par rapport à 2012. Ils s’orientent surtout vers des activités de production (35 %) et les centres de décision (24 %). (L’Echo) Près d’un indépendant sur dix a plus de 65 ans En Belgique, 8 % des indépendants en activité ont plus de 65 ans, révèle une étude du groupe Securex. L’âge moyen des indépendants toujours actifs après l’âge légal de la pension est de 72 ans. Le pays champion du monde en matière de divorces est ... la Belgique, avec 71 divorces pour 100 mariages. C’était déjà le cas en 2008. Les derniers chiffres de 2010 montrent une légère diminution avec 42.159 mariages pour 28.903 séparations, soit un rapport divorces sur mariages d’environ 69%. Le top 10 est dominé par des pays européens, et Cuba est le premier pays non-européen à figurer en haut du palmarès. De l’autre côté du spectre, c’est au Chili où l’on se sépare le moins, avec un taux de séparation de seulement 3%. (express.be) Les populations de pucerons augmentent dans 10 champs du réseau et diminuent dans les 7 autres atteignant un maximum de 60 pucerons/100 talles, ce qui est peu. Les parasites sont très présents (entre 0 et 100 % de parasités ou mycosés). L’évolution à court terme des pucerons ne devrait donc pas constituer de problème. Les populations de criocères sont également peu préoccupantes allant de 0 à 34 larves pour 100 talles, exceptées dans les semis les plus tardifs, de même qu’en céréales de printemps où les populations de criocères peuvent parfois être plus importantes (jusqu’à 100 Lemas par 100 talles). Dans ces conditions, un traitement insecticide peut être rentable. Mais attention, une intervention insecticide à ce stade risque de déséquilibrer le frein biologique qui agit contre les pucerons dans les froments (et épeautres) cette année. En détruisant les parasites des pucerons on s’expose à une nouvelle colonisation de pucerons, sans qu’aucun frein ne permette de maintenir le niveau de population sous le seuil d’intervention. Cécidomyie orange : les émergences de cécidomyie orange se poursuivent, mais cet insecte n’a pas encore rencontré de conditions favorables aux pontes. Au cours des prochains jours, il serait utile de vérifier au coucher du soleil l’abondance de cet insecte. Un procédé simple pour les observer est de déplacer doucement les épis à l’aide d’une baguette glissée horizontalement, et de compter les cécidomyies orange qui s’envolent. A plus de 30 individus par m², un traitement insecticide peut être utile sur les variétés sensibles. Les variétés résistantes et les insecticides autorisés contre la cécidomyie orange sont repris aux liens suivants : Variétés Résistantes et Insecticides Cécidomyies Notre surveillance continue. Prochain avertissements mardi 10 juin. Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », M. De Proft Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : http://cadcoasbl.be ** Permettez-nous de souligner tout particulièrement les traditionnelles visites de champs d’essai variétés présentés par Luc Couvreur (Attaché scientifique au CRA-W). Ce seront ses dernières avant sa retraite. ** Réalisés grâce au concours et au soutien : du SPW/DGARNE/Dir. de la Recherche et du Développement, d’Agrisemza asbl, du BWAQ asbl, du CARAH asbl, du CRA-W, des Comices wallons, du CORDER asbl, de la FWA, de la Province de Liège – Agriculture, de ULg - GxABT, de l’OPA qualité Ciney asbl, du POB, de Réquasud asbl. Cet avis ne peut être diffusé sans l’accord du CADCO Le CADCO, un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl) Le prochain avis est prévu pour le mardi 10 juin. 5 JUIN 2014 - Pleinchamp 15 Fermiers contre la pauvreté Les achats publics au service de l’agriculture familiale ? Les institutions publiques qui achètent des denrées alimentaires (communes, écoles, hôpitaux, …) ont fréquemment cherché à se fournir au moindre coût. Mais de plus en plus d’initiatives émergent pour ne plus faire du prix l’unique critère de choix, en prenant en compte d’autres critères : sociaux, éthiques, environnementaux, etc. Des institutions –tant chez nous que dans les pays du Sud- peuvent ainsi faire le choix de se fournir localement, auprès des agriculteurs familiaux. Ces achats publics peuvent-ils constituer un instrument de soutien à l’agriculture familiale ? A quelles conditions ? Ces questions ont été discutées les 23 et 24 avril derniers lors de plusieurs événements organisés par le CSA en collaboration avec la FWA, avec la participation d’une dizaine d’organisations paysannes venant de contrées aussi diverses que le Cambodge, le Congo RDC, les Philippines, le Sénégal, le Brésil, le Burundi et l’Indonésie ! Le 23 avril, le CSA organisait un séminaire international sur cette thématique des achats publics, qui a rassemblé organisations agricoles du Nord et du Sud, ONG, décideurs et chercheurs. Plusieurs initiatives y ont été présentées et discutées. En voici un petit aperçu… L’expérience brésilienne, source d’inspiration vernement brésilien et les OP ou encore sur la bonne répartition des achats entre un maximum d’agriculteurs familiaux. Le Programme Alimentaire Mondial, un tournant en faveur des agriculteurs locaux Sur le plan international, le Programme Alimentaire Mondial (le PAM est l’organisme Soutenir l’agriculture familiale grâce aux d’aide alimentaire de l’ONU qui vise à lutter achats publics, c’est le pari qu’a fait le gouver- contre la faim en distribuant de la nourriture aux nement brésilien dès 2002 dans le cadre de sa personnes dans le besoin) a également décidé politique « Faim Zéro » qui vise à lutter contre la d’utiliser sa position d’important demandeur pauvreté et assurer la sécurité alimentaire de la de produits alimentaires pour favoriser le dévepopulation. Les achats alimentaires réalisés par loppement des petits agriculteurs locaux en leur l’Etat sont ainsi effectués auprès des agriculteurs familiaux à un prix garanti, indexé sur le marché régional. Une partie de ces achats est utilisée pour approvisionner les cantines scolaires, dont les repas doivent être constitués au minimum à 30% de denrées issues de l’agriculture familiale. Le bilan n’est certes pas parfait mais il s’agit de l’initiative la plus aboutie à grande échelle. Elle mérite qu’on s’en inspire sur de nombreux points, notamment sur l’organisation des proMarianne Streel, présidente Daniel Coulonval, président ducteurs, sur la bonne concertation entre le goude l’UAW de la FWA Comment les exploitations familiales wallonnes peuvent-elles approvisionner les collectivités ? Une table ronde entre OP du Sud et plusieurs acteurs wallons concernés par cette question a été organisée par le CSA le 24 avril dernier à Namur, en collaboration avec le Cabinet du Développement Durable. Il s’agissait notamment de comprendre les enjeux, les contraintes et les initiatives relatives aux achats publics auprès des agriculteurs familiaux en Wallonie, et de les discuter au regard de ce qui se fait dans plusieurs pays du Sud avec les OP partenaires du CSA. Fournir les collectivités peut permettre aux exploitations familiales wallonnes de valoriser plus directement une partie de leur production. L’enjeu majeur est bien entendu de pouvoir vendre à un prix permettant de couvrir les coûts de production et d’en tirer un revenu. Cette question du prix est centrale puisque les collectivités doivent bien souvent fournir des repas en grande quantité à un prix réduit. Réduire les autres coûts, par exemple en réduisant le gaspillage dans les cantines, est l’une des pistes pour permettre l’achat de produits locaux. Au-delà du prix, d’autres éléments freinent l’approvisionnement des collectivités par les agriculteurs familiaux : offrant un débouché pour leur production. En effet, le PAM a décidé de s’approvisionner pour son aide alimentaire auprès des petits producteurs sur le marché local dans les pays bénéficiaires (et non plus sur le marché mondial) grâce au programme P4P ou « Achats au service du progrès ». Ce programme a pour ambition de constituer un levier pour favoriser l’accès des producteurs aux autres marchés, et mise sur le renforcement de capacités des producteurs et de leurs organisations. Le programme pilote montre des résultats encourageants même s’il doit encore être amélioré avec l’implication des OP faitières, notamment sur la question du préfinancement qui constitue une limité à l’accès des agriculteurs familiaux à ce marché. Une initiative prometteuse en Wallonie Chez nous en Wallonie, le gouvernement a la volonté de privilégier l’utilisation de produits wallons dans les cantines scolaires. Mais cela reste à opérationnaliser, et les contraintes sont nombreuses, comme l’ont expliqué la prési- Visite d’une coopérative en Hesbaye par 11 OP du Sud La coopérative de l’Yerne a ouvert ses portes à la délégation d’OP d’Afrique et d’Asie invitées par le CSA en avril dernier, leur permettant ainsi de se frotter à la réalité du secteur agricole wallon. Nous profitons de cette page pour la remercier chaleureusement ! La coopérative de l’Yerne a ouvert ses portes à la délégation d’OP d’Afrique et d’Asie invitées par le CSA en avril dernier, leur permettant ainsi de se frotter à la réalité du secteur agricole wallon. Nous profitons de cette page pour la remercier chaleureusement ! Composée d’une trentaine de producteurs de carottes, la coopérative stocke, lave, emballe et commercialise les carottes de ses membres. Elle a été créée il y a 25 ans dans le but de vendre la pro- 16 Pleinchamp - 5 JUIN 2014 duction des membres sans intermédiaires et de leur assurer ainsi une meilleure marge. Si la coopérative fonctionne bien, il n’en reste pas moins qu’elle fait face à de nombreuses difficultés liées en grande partie au pouvoir de marché énorme de la grande distribution et à la pression à la baisse sur les prix qui ont peu évolué en 20 ans. Face à ces contraintes, la coopérative a décidé de diversifier ses débouchés en s’investissant dans des circuits de commercialisation plus courts. Fournir les collectivités pourrait constituer l’un de ces débouchés à condition que plusieurs contraintes soient levées (voir encadré cidessus). * des cahiers des charges non adaptés et variant au cours du temps, * des règles sanitaires trop sévères, * des contraintes liées à la livraison d’une quantité stable toute l’année, * une préférence des collectivités pour un interlocuteur unique rassemblant une diversité de produits et pour des produits pré cuisinés, * la demande réduite pendant les vacances scolaires, etc. Ceci montre que cette question doit être traitée dans sa globalité pour apporter des solutions efficaces. Le groupement des producteurs en coopératives peut permettre de répondre à certaines de ces contraintes, notamment la continuité de l’approvisionnement et la réduction du nombre d’interlocuteurs pour les collectivités. La négociation collective des cahiers des charges par la coopérative est un élément essentiel de réussite. Mais le nombre de coopératives en Wallonie est encore très réduit, reflétant par-là les difficultés des producteurs à mener des actions économiques collectives. Ceci constitue un autre enjeu pour les agriculteurs familiaux, qui sera d’ailleurs abordé lors d’un séminaire conjoint FWA-CSA sur les coopératives agricoles le 8 octobre 2014 à Gembloux (plus d’infos prochainement !). dente de l’UAW et le président de la FWA (voir encadré ci-contre). Pour dépasser certaines de ces contraintes, une initiative a récemment été lancée par le Ministre wallon de l’agriculture (par l’intermédiaire de l’APAQ-W) afin de favoriser la passation de contrats entre les collectivités et les producteurs wallons. Il s’agit d’une interface sécurisée sur le web, le « Clic local » (www. lecliclocal.be), qui met en relation la demande des collectivités avec l’offre des producteurs et qui simplifie les procédures administratives. Le système est dans sa phase pilote et il est donc trop tôt pour l’évaluer, mais l’intérêt de part et d’autre pour ce nouvel outil est grand. L’objectif est à terme d’étendre le système, tant sur le plan des produits concernés que sur le plan géographique. Pour en savoir plus, le compte-rendu complet du séminaire est disponible sur le site web du CSA : www.csa-be.org, dans l’onglet séminaire et sur la page d’accueil. Cette page mensuelle est réalisée par le Collectif Stratégies Alimentaires asbl. Le CSA est une ONG, agri-agence membre d’AgriCord. Ed. responsable: CSA, D. Van Der Steen 184 D, Boulevard Léopold II 1080 Bruxelles. www.csa-be.org Avec le soutien de la DGD (Coopération belge) MARCHÉS La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, 23/05/2014 entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg) indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. 55% 1.70-1.80 BATTICE 31/05/2014 Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg) CdP. - S 3-3.60 Assimilés - E 2.80-3.10 Bonne conformation - U 1.90-2.10 Taureaux 55% - R 1.40-1.75 Poids lourds - O 1.20-1.30 Bovins de boucherie/Vaches(€/tête) Bonne conformation - R 900-1100 1re catégorie 45% - O 650-875 2e qualité 40% - P 250-450 De fabrication - PN-C Elevage/Vaches(€/tête) Vaches cdp de < 5 ans 1550-2250 Vaches cdp de > 5 ans 1500-2150 Bonnes Vaches Ordinaires 750-1050 Vaches Ordinaires 450-650 Elevage/Veaux(€/tête) CdP. 375-700 Blanc-bleu 160-310 Bleus Holstein 90-140 Rouges 50-75 Noirs Bonne qualité 50-70 Noirs moyenne qualité 0-40 (3-3.50) (2.80-3.10) (1.90-2.10) (1.40-1.75) (1.20-1.30) (900-1100) (650-875) (250-450) N-C (1550-2250) (1500-2150) (750-1050) (450-650) (375-700) (160-310) (90-140) (50-75) (50-70) (0-40) BRUGES 28/05/2014 Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif) CdP. - S 3.10-3.40 Assimilés - E 2.80-3 Bonne conformation - R 1.90-2.25 Ordinaires - P 1.40-1.60 Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif) CdP. < 24 mois - 650 kg 3.45-3.60 CdP. > 24 mois - 650 kg 3-3.25 Assimilés 2.75-3 Bonne conformation, U 2.20-2.45 60% 1.80-2.05 55%, R 1.60-1.80 Holstein 1.45-1.60 Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif) CdP. label, < 78 mois 3.10-3.25 CdP. 2.85-3.10 Assimilées 2.45-2.65 Bonne conformation, R 2.10-2.35 55% 1.40-1.70 50% 1.10-1.30 De fabrication 0.85-1.05 (3.10-3.40) (2.80-3) (1.90-2.25) (1.40-1.60) (3.45-3.60) (3-3.25) (2.75-3) (2.20-2.45) (1.80-2.05) (1.60-1.80) (1.45-1.60) (3.10-3.25) (2.85-3.10) (2.45-2.65) (2.10-2.35) (1.40-1.70) (1.10-1.30) (0.85-1.05) 60% 2-2.20 Assimilés 3.10-3.30 CDP 3.40-3.75 Bovins de boucherie/Vaches(€/kg) Fabrication 0.75-1.25 50% 1.40-1.60 55% 1.70-2.10 Assimilés 2.40-2.70 CDP 3.10-3.45 Bovins maigres/Génisses(€/tête) PN/PR - 180 à 250kg 175-275 PN/PR - 250 à 400kg 325-425 PN/PR - 400 à 500kg 375-575 PN/PR - pleines 1075-1575 BBB culard - 180 à 250kg 525-725 BBB culard - 250 à 400kg 950-1150 BBB culard - 400 à 500kg 1075-1475 Bovins maigres/Taureaux(€/tête) Ordinaires - 180 à 250 kg 240-500 Ordinaires - 250 à 320 kg 450-550 Ordinaires - 320 à 370 kg 530-650 Ordinaires - > 370 kg 600-750 Assimilés - 180 à 250 kg 560-715 Assimilés - 250 à 320 kg 690-840 Assimilés - 320 à 370 kg 590-990 Assimilés - > 370 kg 940-1140 CdP. - 180 à 250 kg 825-1025 CdP. - 250 à 320 kg 1100-1250 CdP. - 320 à 370 kg 1250-1350 CdP. - > 370 kg 1350-1550 Bovins maigres/Vaches(€/tête) PN/PR - Moyennes 225-920 Cat.II - Mixtes 900-1050 Cat.I - Mixtes 1200-1450 2 à 4 ans - CdP. 1350-2650 agées - CdP. 1250-2550 Veaux/Veaux ciney(€/tête) Pie Noir (PN) - 0-50 Pie Noir (PN) - Ordinaire N-C Pie Noir (PN) - Mâle N-C Pie Noir (PN) - Femelle N-C Pie Rouge (PR) - 0-60 Pie Rouge (PR) - Mâle N-C B.B.B. - Ordinaire 100-320 B.B.B. - Mâle N-C CdP. - Mâle 500-750 CdP. - Femelle 400-700 (1.70-1.80) (2-2.20) (3.10-3.30) (3.40-3.75) (0.75-1.25) (1.40-1.60) (1.70-2.10) (2.40-2.70) (3.10-3.45) (175-275) (325-425) (375-575) (1075-1575) (525-725) (950-1150) (1075-1475) (240-500) (450-550) (530-650) (600-750) (560-715) (690-840) (590-990) (940-1140) (825-1025) (1100-1250) (1250-1350) (1350-1550) Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse) A - S2 519.90 (520.46) A - S3 477.48 (477.72) A - E2 445.06 (445.02) A - E3 425.91 (425.91) A - U2 369.52 (369.87) A - U3 343.45 (343.45) A - R2 319.22 (319.31) A - R3 298.66 (298.95) A - O2 294.46 (294.60) A - O3 280.59 (280.58) Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse) D - R2 310.83 (309.97) D - R3 302.24 (301.33) D - O2 280.45 (280.64) D - O3 272.33 (272.88) D - O4 265.61 (265.76) D - P2 227.39 (227.64) D - P3 218.01 (218.25) 7.23 (7.23) 5.75 (5.74) 5.12 (5.09) 4.14 (4.01) 7.75 (7.70) 6.23 (6.18) 5.51 (5.45) 3.95 (3.83) BRUXELLES 25/05/2014 Céréales/Blé tendre(€/t) panifiable 197 fourrager 195 Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 174 Céréales/Triticale(€/t) N-C (199) (197) (177) N-C PRODUITS LAITIERS FIWAP 21/05/2014 Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière/Produits industriels(€/100kg) Beurre 339.08 (340.65) Poudre de lait écrémé 288.16 (293.36) Poudre de lait entier 343.74 (346.67) Cheddar 360 (362.50) 30/05/2014 Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net) Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm N-C N-C Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm N-C N-C Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais (€/100kg net) Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ HTVA N-C N-C Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix départ HTVA N-C N-C Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie (€/100kg net) Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA 4.50-5 (4.50-6) Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-C BIRB (225-920) (900-1050) (1200-1450) (1350-2650) (1250-2550) 25/05/2014 Porcs/Porcelets(€/tête) Classe T 49 Porcs/Porcs(€/100kg carcasse) Classe S 152.30 Classe E N-C (0-50) N-C N-C N-C (0-60) N-C (100-320) N-C (500-750) (400-700) SAINT-TROND 22/05/2014 Porcs/Porcelets(€/tête) 20kg 36 23kg 39 kg supplémentaire 1 Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.74-1 (49) (151.30) N-C (36) (39) (1) (0.79-1.05) BIRB 25/05/2014 Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse) E - U2 416.50 (416.50) E - U3 395 (394.50) E - R2 348.50 (348.50) E - R3 341 (341) Prix négoce XL L M S DEINZE 28/05/2014 Produits de la ferme/Lapins(€/kg) 1.35-1.35 Produits de la ferme/Volailles(€/kg) Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.50-0.52 Poules brunes 1,8-2 kg 0.17-0.19 Poules blanches 1,6-1,8 kg 0.12-0.14 Poulets à rôtir +/- 1,8 kg 0.94-0.96 (1.35-1.35) (0.50-0.52) (0.17-0.19) (0.12-0.14) (0.94-0.96) KRUISHOUTEM 27/05/2014 Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces) Oeufs de poules élevées en cages aménagées Prix production Blancs Bruns cat.0, 77.5g 6.41 (6.25) 6.46 (6.24) cat.1, 72.5g 5.17 (5.01) 5.22 (5) cat.2, 67.5g 4.86 (4.70) 5.09 (4.91) cat.3, 62.5g 4.55 (4.39) 4.81 (4.65) cat.4, 57.5g 4.33 (4.17) 4.46 (4.32) cat.5, 52.5g 3.97 (3.82) 4.05 (3.92) cat.6, 47.5g 3.59 (3.46) 3.40 (3.28) cat.7, 42.5g 3.11 (2.99) 3.02 (2.92) Prix négoce XL 7.01 (6.85) 7.06 (6.84) L 5.46 (5.30) 5.69 (5.51) M 4.93 (4.77) 5.06 (4.92) S 3.99 (3.86) 3.80 (3.68) Oeufs de poules élevées au sol Prix production cat.0, 77.5g 6.63 (6.63) 7.15 (7.10) cat.1, 72.5g 5.39 (5.39) 5.91 (5.86) cat.2, 67.5g 5.15 (5.14) 5.63 (5.58) cat.3, 62.5g 4.88 (4.87) 5.38 (5.32) cat.4, 57.5g 4.52 (4.49) 4.91 (4.85) cat.5, 52.5g 4.02 (3.87) 3.95 (3.91) cat.6, 47.5g 3.74 (3.61) 3.55 (3.43) cat.7, 42.5g 3.26 (3.14) 3.17 (3.07) SYNAGRA 29/05/2014 Céréales/Blé tendre(€/t) 166.50 Céréales/Maïs(€/t) indigène 166 humidité 30% 102 plus ou moins €/t/% humidité 3 Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 146 (167) (167.50) (103.50) (3) (147) MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL Corn Gluten feed(€/1000kg) 22% - prix vrac - HTVA 231 Luzerne déshydratée(€/1000kg) 16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA 237 Manioc(€/1000kg) prix vrac - HTVA N-C Mélasse de canne à sucre(€/1000kg) prix vrac - HTVA 212 Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg) pellets 8mm - prix vrac - HTVA 269 Tourteaux de Colza(€/1000kg) extraction - 34% - prix vrac - HTVA 287 Tourteaux de lin(€/t) pression - 40% - prix vrac - HTVA 403 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 43% - prix vrac - HTVA 461 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 49% - prix vrac - HTVA 482 Tourteaux de soja(€/1000kg) 48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 548 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 44% - prix vrac - HTVA 454 Tourteaux de Tournesol(€/1000kg) extraction - 28% - prix vrac - HTVA 247 (235) (237) N-C (209) (272) (288) (404) (445) (472) (540) (439) (247) MARCHÉ DE CHICAGO 03/06/2014 Unité : $/boisseau Éch. Ouv. +Haut Blé 07/2014 624.75 626.75 Maïs 07/2014 465 470.5 Soja 07/2014 1488 1511.75 +Bas 616.25 460.25 1478.25 • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne - Abonnement : Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général - Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio Grand-Bigard - Prépress: Proximag 5 JUIN 2014 - Pleinchamp 17 ZWISCHEN EUPEN UND SANKT VITH Deutliche Zustimmung der Vertreterversammlungen zur Fusion mit Arla Foods Nach den durchgeführten Vertreterversammlungen beider Genossenschaften am, 14. Mai 2014 votierten die Mitglieder der Eupener Molkereigenossenschaft (EMG) Walhorn deutlich für die Fusion mit Arla Foods amba. Hierbei stimmten die Mitglieder der Arla Foods mit 93,5 Prozent dafür. Die der EGM entschieden sich mit 94,4 Prozent für die künftige Zusammenarbeit beider Genossenschaften. Die Presse wurde tags darauf, nach der ordentlichen und außerordentlichen Generalversammlung, im Haus Harna in Walhorn über alle wichtigen Ereignisse informiert. Constanze Göbel-Zehrt von Pulver mit 7,7 Mio. Euro und Sahne eines der Hauptresultate der letzten Jahre. Die globalen Aktivitäten beliefen sich auf 592 Mio. Liter verarbeitete Milch in 2013 und einem Nettoresultat von immerhin 8,8 Mio. Euro. Investiert wurde für 1,5 Mio. Euro, um die Maschinen auf dem neuesten Stand zu halten. Zudem blieb das Personal stabil. Trotz der schwer durchzusetzenden Preiserhöhungen beim Handel wurde allein der Umsatz von 36 Mio. Euro über den Erhalt des Verkaufspreises erwirtschaftet. Der deutsche Markt verbuchte den größten Preisanstieg im Bereich der Milcherzeugnisse. Im Zuge dessen konnten entsprechende Rücklagen für Nachzahlungen gebildet werden. Bei gleichbleibender Anzahl der Lieferanten wird die interne Entwicklung steigen und unter Umständen mehr Perspektiven eröffnen. Zu erwarten ist, dass im Schnitt künftig pro Mitglied und Jahr 50.000 Liter Milch mehr geliefert werden. Demnach werden die Milchmengen von derzeit durchschnittlich 625 auf 675 tausend Liter im Jahr rauf gehen. Dies alles steht für eine relative Stabilität bei optimal, gleichbleibend guter Qualität. Zusammenfassend liegt der Zum Geschäftsbericht der ordentlichen Milchpreis ohne MwSt. bei 39,5 Cent. Somit ist Generalversammlung, den Aktivitäten des der Auszahlungspreis im Vergleich zum Vorjahr Jahres 2013, äußerte sich der Direktor der EMG, 2012 um plus 6 Cent höher ausgefallen. Im Jahr Joseph Locht. „Das Jahr 2013 war durch öko- 2013 haben 32 Landwirte aufgehört, davon vier nomisch interessante Entwicklungen das ide- Kündigungen aus Altersgründen. Der gesamte ale Jahr, um Verhandlungen zu führen. Die Markt scheint mit dem Produktionsanstieg in Mengen, die Milch und die Produktion waren Europa auf hohem Niveau ausgeglichen und in der ersten Jahreshälfte aufgrund unzurei- stabil. Für das laufende Geschäftsjahr 2014 wird chender Futterbestände, verbunden mit ho- der prognostizierte Milchpreis schätzungs- Blickt man nach Walhorn, so zeichnet es sich bereits seit Längerem ab, dass sich alleine schon beim Zahlenvergleich des Investitionsvolumens - im Vergleich mit anderen Molkereien - über kurz oder lang etwas ändern muss. Allen Unkenrufen zum Trotz - Totgeglaubte leben länger - geht die EMG gestärkt ob dieses Ergebnisses, nun kalkulierbareren Zeiten entgegen. Mit dementsprechendem Optimismus zur Fusionszustimmung, welche ihren Mitgliedern künftig nicht nur die 100-prozentige Abnahme der Milchliefermengen garantiert, wurden weiterführende Erklärungen abgegeben.Mit großer Zuversicht bewertete Mathieu Dobbelstein, Verwaltungsratsvorsitzender der EMG eingangs diese richtungweisende Entwicklung und bezeichnete sie als ein historisches Ereignis. „Dieser Tag ist für uns ein wesentlicher Schritt in die Zukunftsorientierung der Genossenschaft. Es gab im Vorfeld unzählige Zusammenkünfte, um diesen Weg zu bereiten. Wir haben unsere Mitglieder davon überzeugen können, dass dies der beste Weg zu dem ist, was die Landwirte für ihre Absicherung erwarten“. Fortbestand der EMG gesichert hen Kraftfutterpreisen relativ niedrig. In der zweiten Hälfte kam es zu Steigerungen und positiver Beeinflussung der Resultate, die bis zum Jahresende Bestand haben sollten. Für mehr Mengen, welche plötzlich dem Markt zur Verfügung standen, mussten recht schnell Absatzmärkte gefunden werden. Der europäische Markt war gesättigt. Der Weltmarkt hingegen konnte die Milchmehrmengen aufnehmen, ohne Schaffung europäischer Lagerbestände. Aus ökonomischer Sicht war das Jahr 2013 mit 13 Mio. Euro für die Walhorn AG das beste Jahr, seit dem Bestehen der Partnerschaft (1990) zwischen der EMG mit dem französischen Molkereiunternehmen Lactalis. Dies entsprach Mehrmengen, als wir in unserem Budget vorgesehen hatten. Produktionsseitig ist das Resultat 18 Pleinchamp - sieben Standbeine mehr Stabilität und es ist uns wichtig, nicht nur mehr Milchmengen verarbeiten zu können, sondern auch mehr Mitglieder zu haben“. Im weiteren Verlauf wurde seitens des EMG Vorstandes unumwunden offen darüber gesprochen, dass die Art und der Umfang der Zusammenarbeit mit Lactalis in der Walhorn AG ab Juli 2016 unsicher sei. „Die konkrete Gefahr bestünde darin, dass ab Juli 2016 nicht mehr die gesamten Milchmengen der EMG-Mitglieder von der Walhorn AG / Lactalis abgenommen würden. Nach zwanzigjähriger Zusammenarbeit gibt man natürlich nicht gerne eine Partnerschaft so ohne Weiteres auf. Jedoch wurde Lactalis bereits vor drei Jahren schon gebeten, in den Standort Walhorn angemessen zu investieren. Auch dies ein Problem von Lactalis im Engagement gegenüber Walhorn, welches schon länger hinlänglich bekannt war. Folglich gab es keine Bewegungen mehr, also Stagnation und Rückschritte! Bedauerlicherweise gelangte man zu keinem Ziel, trotz großer Kompromissbereitschaft. Im Jahr 2013 hatten wir zudem ein Mehrmengenproblem in der Abnahme. Demnach wurde Milch außerhalb verkauft. Lactalis hatte während 18 Monaten keinen Plan für Walhorn. Stattdessen erfuhren wir Druckausübungen und Umschwenkungen um 180 Grad. Somit waren weder der Garantiepreis noch die langfristige Abnahme mehr gegeben“, erklärten, fast unisono, Joseph Locht und Mathieu Dobbelstein die Situation. Die Lösung sieht man in der vorausgegangenen Kontaktaufnahme, im Zusammenschluss mit Arla und dem enormen Expansionsinteresse. Tim Ørting Jørgensen bestätigte im Kontext, „ja wir gehen über Grenzen, sind offen und anpassungsfähig. Unsere Vorstellungen waren passend zu den Überlegungen der EMG. Walhorn möchte langfristige globale Lösungen für die gesamten Milchmengen und Lieferanten“. 5 JUIN 2014 weise bei plus 1,5 bis 2,5 Cent gegenüber dem Geschäftsjahr 2013 liegen“. Außerordentliche Generalversammlung Im Rahmen dessen sprach der Vizepräsident von Arla und Chef der Geschäftseinheit CGN (Consumer Germany and the Netherlands) Tim Ørting Jørgensen. Er zeigte sich erfreut über die Zustimmung zur Fusion und der künftigen Zusammenarbeit. „Viele Gespräche haben gezeigt, dass wir zusammenpassen. Die EGM ist eine europäische Genossenschaft, welche sich für Arla foods stärkend auswirkt und wir nun hoffentlich in sieben, anstelle von sechs Ländern vertreten sind. In unserer starken europäisch aktiven Genossenschaft verleihen Die entsprechenden Zusagen der zuständigen Kartellbehörden, deren Entscheidungen bis spätestens August 2014 erwartet werden, stehen derzeit noch aus. Demnach könnte schon ab dem 1. August 2014 die Milchpreisauszahlung unter Arla-Bedingungen erfolgen. Durch die Aufnahmen der EMG als Mitglied bei Arla Foods wird den Genossenschaftsmitgliedern der EMG die Milchabnahme zu den Konditionen, die auch die übrigen Mitglieder von Arla erhalten, garantiert. Es kann im Zuge dessen zu Anpassungen des Milchpreises in der zweiten Jahreshälfte 2014 kommen, wenn der Wert der EMG bei Vollzug wesentlich von den Angaben des Jahresabschlusses 2013 abweicht. Zudem erhält die EMG das Recht, eigene Vertreter in die Vertreterversammlung und den Verwaltungsrat zu entsenden. Künftig wird sich, im Rahmen der Satzungsänderungen, die EMG Walhorn in Euregio Arla Genossenschaftsmolkerei (franz.: Laiterie Coopérative Euregio Arla) umbenennen. Dabei überträgt die EMG ihr gesamtes operatives Geschäft auf eine belgische Tochtergesellschaft von Arla. Arla garantiert die Fortführung der eigenen Verwaltungstätigkeiten. Die Neuaufnahme von Mitgliedern in die EMG bedarf künftig der Zustimmung von Arla. Verweigerungen wird es nur geben, wenn dies auch in den übrigen Mitgliedsgenossenschaften der Fall sein wird. Erleichterungen wird es beim Ausscheiden von Mitgliedern sowie der Übertragung einer Beteiligung an Ehegatten oder Lebensgefährten geben. Ebenso werden Strafzahlungen bei Kündigungen nur noch mit der Zustimmung von Arla möglich sein. Zu Fragen nach dem Standort Walhorn sagte Tim Ørting Jørgensen: „Lactalis ist ein starker professioneller Partner, und wenn Gespräche geführt werden, wird es Lösungen geben müssen. Es kann keine Garantie für die Standorterhaltung gegeben werden. Allerdings muss die Zukunft mit dem anderen Eigner (AG / Lactalis) verhandelt werden. Wenn gute Projekte kommen, wird man schauen, wie diese positiv bewertet bzw. umgesetzt werden können. Wenn alles klappt, hat Arla 15 Prozent der gesamten Milchmenge Belgiens“. Zur Vorstellung, wie man sich die künftige Zusammenarbeit mit Lactalis vorstelle, antwortete Mathieu Dobbelstein abschließend: „Unser Vorhaben ist nicht im Detail mit Lactalis besprochen worden. Alle notwendigen Informationen werden weitergegeben. Lactalis ist vor vollendete Tatsachen gestellt worden. Die Fusion ist keine feindliche Übernahme. Lactalis hat seine Position anderen gegenüber stark verändert. Wir sind zuversichtlich, dass es am Ende zum Kompromiss kommen wird“. Genossenschaften kurz und knapp Arla Foods ist ein globales Molkereiunternehmen sowie eine Genossenschaft, im Besitz von mehr als 12.600 Landwirten aus Schweden, Dänemark, Deutschland, Großbritannien, Belgien und Luxemburg. Arla-Produkte werden unter bekannten Markennamen wie Arla®, Lurpak® and Castello® in mehr als 100 Ländern der Erde vertrieben. Arla verfügt über Produktionsstätten in elf Ländern und Vertriebsniederlassungen in insgesamt 30 Ländern. Arla ist außerdem der weltweit größte Hersteller von Molkereiprodukten in Bioqualität. Deutschland gehört zu den sechs Kernmärkten des Unternehmens. Arla Foods ist nach dem Zusammenschluss mit der MilchUnion Hocheifel eG Ende 2012 das drittgrößte Molkereiunternehmen in Deutschland. Weitere Informationen unter www.arlafoods.de Die Eupener Genossenschaftsmolkerei Walhorn (EGM) mit Sitz im belgischen Walhorn bei Eupen ist in Besitz von rund 800 Landwirten aus Belgien und Deutschland sowie aus den Niederlanden. Die zu EGM gehörenden Milchviehbetriebe produzieren zusammen rund 550 Millionen Kilogramm Milch pro Jahr. Die Milch wird verarbeitet und vermarktet über die Walhorn AG, einem Joint Venture mit der französischen Lactalis Gruppe. Zur Walhorn AG zählt die Molkerei im gleichnamigen belgischen Ort. Miscanthus in landwirtschaftlichen Betrieben: Vorteile und Chancen Am Freitag, 13. Juni 2014, organisiert die VoG Agra-Ost, in Zusammenarbeit mit der VoG ValBiom, einen Studientag zum Thema Miscanthus Anbau und energetische Nutzung. Die Versammlung startet um 10.00 Uhr im kleinen Saal des Triangels in SanktVith und endet mit einer Besichtigung auf dem Feld, gegen 14.15 Uhr. c€/kWh, zu verbrauchsschwachen Stunden zwischen3,7 und 5,9 c€/kWh (Tarife Electrabel 2014). Hinzu kommen dann noch Steuern, Abgaben und Netzkosten, die je nach Anschluss und Region variieren, den Endpreis aber verdoppeln oder verdreifachen. Bei Heizöl liegt der Preis aktuell bei rund 8 c€/kWh (statistische Daten Laut einer Studie über den Energieverbrauch StatBel). Die Investitionen in eine auf Miscanthus anin Milchviehbetrieben stellt die Warmwasserbereitung im Melkstand 14 % des gepasste Heizung sind hoch, im Vergleich zu eiEnergiebedarfs des gesamten Betriebes dar. nem Heizöl- oder Stromkessel. Die Rentabilität Im Allgemeinen werden in der Landwirtschaft eines Misanthus-Heizkessels hängt vom Energieverbrauch des Betriebes ab. Nach Heizöl, Propan oder Strom als Heizenergie geden Berechnungen von ValBiom lohnt sich nutzt. die Investition in einen Biomasse-Heizkessel Kann der Anbau von Energiepflanzen die für Betriebe mit einem Heizölverbrauch ab Betriebskosten in der Viehzucht verringern? 12.000 Liter. Diese Heizanlage ermöglicht Beschränken sich die Dienstleistungen dieser Einsparungen, im Vergleich zum Heizöl, ab dem Gewächse auf die Energieproduktion? vierten Jahr. Diese Berechnung muss jedoch von Nach den Berechnungen von ValBiom, ko- Fall zu Fall geprüft werden. stet der selbst produzierte Miscanthus rund Miscanthus ist eine mehrjährige, nicht in1 c€/kWh. Zum Vergleich, die Strompreise zu vasive Pflanze, die ein breites Spektrum an Spitzenlastzeiten variieren zwischen 5,3 und 7,9 pedo-klimatischen Bedingungen toleriert. Sie kann auf nährstoffarmen und schwer zugänglichen Standorten angebaut werden. Ihr Anbau in gefährdeten Gebieten oder in Wasserschutzgebieten trägt zum Schutz der Grundwasserqualität bei, da sie Nitrate aus tieferen Schichten aufnehmen kann und sehr wenige Nährstoffe benötigt. Sie wird am Ende des Winters, im trockenen Zustand geerntet, und können. Die Beteiligung der Stakeholder ist von zentraler Bedeutung für die Gewährleistung eines Bottom-Up-Ansatzes bei der Identifizierung von zu behandelnden Problemen und der Erarbeitung vor Ort benötigter Lösungen. In dieser Hinsicht werden bei Forschungsprojekten Landwirte häufig nicht von Anfang an einbezogen, was dazu führt, dass Probleme jahrzehntelang ungelöst bleiben. Wir brauchen ein ständigeres Programm zu geringfügigen Verwendungen und Sonderkulturen. Ein ähnliches Programm besteht bereits in den USA, wo für jeden für dieses Programm ausgegebenen Dollar berechnet wurde, dass wirtschaftlicher Nutzen in Höhe von 500 $ entsteht (14 Mio. $ jährliche Ausgaben mit jährlichem Wirtschaftsnutzen von 7,7 Mrd. $). Zusätzlich betonte Pesonen, dass Aktionen nötig seien, um im letzten Quotenjahr den Druck auf die Milcherzeuger der EU zu mindern und sie dabei zu unterstützen, die zunehmenden Marktchancen zu nutzen. Gelder aus der MilchSuperabgabe müssen auch im Sektor gehalten werden, um zu seiner Weiterentwicklung beizutragen. Wir müssen auch diskutieren, wie wir bei Auslaufen der Milchquoten mit der potenziell zunehmenden Preisvolatilität umgehen können. Anlass hierfür ist die anstehende Veröffentlichung des Berichts durch die Kommission im Juni. Pesonen forderte auch Maßnahmen zur Vermeidung einer Einfuhr von mit der Schwarzfleckenkrankheit befallenen Zitrusfrüchten aus Südafrika kann in diesem Zustand gelagert oder direkt geim Jahr 2014 und die Einhaltung der nutzt werden. Für das Anbauverfahren werden, Empfehlungen, die die Europäische Behörde für von der Pflanzung bis zur Ernte, ausschließlich Lebensmittelsicherheit (EFSA) im Februar aus- klassische landwirtschaftliche Maschinen benögesprochen hatte. Der Bericht der EFSA bestätigt tigt. In Wallonien werden derzeit zwischen 100 erneut das hohe Risiko einer Einschleppung der und 150 Hektar Miscanthus angebaut. Die Schwarzfleckenkrankheit durch Importe befaldurchschnittlichen Erträge liegen in Wallonien lener Zitrusfrüchte aus Südafrika. Die Krankheit existiert derzeit nicht in der EU, kann sich aber bei rund 15 Tonnen Trockenmasse pro Hektar leicht von importierten Früchten auf andere (18 Tonnen Frischmasse). Je nach Standort ausbreiten. Er forderte sicherzustellen, dass schwanken die Erträge von 6 bis 20 Tonnen alle Importe von Zitrusfrüchten zusätzlichen Trockenmasse pro Hektar. In Wallonien werden bereits mehrere Gebäude Kontrollen unterzogen werden und dass alle Importe von Zitrusfrüchten aus mit Guignardia mit Miscanthus-Heizkesseln beheizt. In den citricarpa befallenen Zonen automatisch ver- Nachbarländern (Frankreich und Deutschland) boten werden, sobald sechs kontaminierte wird Miscanthus mit Begeisterung für die Chargen aufgegriffen wurden. Dies müsse für Versorgung von Nahwärmenetzen verwendet. alle Importe von Zitrusfrüchten gelten, sowohl Eine Biomasse-Heizanlage für den Markt für Frischerzeugnisse als auch für die verarbeitende Industrie. Während dieses Studientages werden wir Ihnen eine Biomasse-Heizanlage vorstellen, die mit Miscanthus aus eigener Produktion befeuert wird und deren Wärme genutzt wird um den Problem fehlender Pflanzenschutzmittel für europäische Sonderkulturen Copa rief die europäischen Landwirtschaftsminister zu sehr viel stärkerem Handeln auf, um das Problem fehlender Pflanzenschutzmittel für europäische Sonderkulturen wie Obst und Gemüse, Reis, Blumen oder Saatgut anzugehen. Diese sind für den Schutz der Kulturen vor Schädlingen und Krankheiten notwendig. In einem Treffen mit der griechischen Ratspräsidentschaft in Brüssel betonte Copa Generalsekretär Pekka Pesonen: „Die EU ist der weltweit zweitgrößte Obst- und Gemüseproduzent und auch der weltweit zweitgrößte Importeur. Ohne ausreichende chemische oder biologische Pflanzenschutzlösungen gefährden wir daher nicht nur die Wettbewerbsfähigkeit der gesamten Kette in der Land- und Lebensmittelwirtschaft, sondern auch die Nachhaltigkeit des Sektors bei der Verhinderung und Kontrolle neu auftretender Schädlinge, Millionen von Arbeitsplätzen in den ländlichen Gebieten der EU und vor allem die gesicherte Versorgung von 500 Mio. Verbraucherinnen und Verbrauchern in Europa mit einer großen Vielfalt an hochqualitativen Nahrungsmitteln.“ Sonderkulturen machen mehr als 20 % der gesamten landwirtschaftlichen Erzeugung der EU aus, deren Produktionswert bei über 70 Mrd. € pro Jahr liegt. Ein florierender Sektor ist daher auch für die Wirtschaft von zentraler Bedeutung. Wir fordern daher die EUKommission dringend dazu auf, geringfügige Verwendungen und Sonderkulturen sehr viel ehrgeiziger anzugehen und den Mangel an Pflanzenschutzmitteln zu beheben. Copa argumentiert, dass der Kommissionsbericht zu diesem Thema, der heute von den Ministern diskutiert wird, ein Schritt in die richtige Richtung sei, jedoch nicht weit genug gehe, da viele Probleme nach wie vor ungelöst blieben. Die vorgeschlagene Plattform zur Koordinierung bestehender Aktivitäten zu geringfügigen Verwendungen zwischen den Mitgliedstaaten und den relevanten Stakeholdern über die Einrichtung eines technischen Sekretariats kann nur als ein Teil der Lösung betrachtet werden. Zur Gewährleistung langfristiger Lösungen für alle geringfügigen Verwendungen und Sonderkulturen in der EU benötigen wir nicht nur mehr Koordinierung, sondern einen Mechanismus für die Stärkung der Zusammenarbeit und die Teilfinanzierung von Forschungsprojekten. Nur so werden wir alle Probleme angehen und kosteneffiziente gemeinsame Lösungen für alle geringfügige Verwendungen und Sonderkulturen sichern Hof, das Warmwasser für den Melkstand, und die Beheizung des Hühnerstalls zu sichern. Dieser Studientag ist Teil einer globalen Strategie, die die energetische Autonomie der wallonischen Landwirtschaft vorantreiben soll. Programm des Tages: 10.00 Uhr Empfang 10.15 Uhr Begrüßung der Gäste 10.30 Uhr Präsentation eines Biomasse-Heizkessels (ValBiom) 11.00 Uhr Fragen und Antworten 11.15 Uhr Präsentation des Miscanthusanbaus (Agra-Ost) 11.45 Uhr Fragen und Antworten 12.00 Uhr Mittagessen (Sandwich) 12.45 Uhr Besichtigung des Betriebes von T. Frauenkron 13.30 Uhr Besichtigung der Miscanthus-Parzelle 14.15 Uhr Abschluss des Tages Einschreibung Die Teilnahme an diesem Studientag ist kostenlos, es wird jedoch um Anmeldung bis spätestens Freitag 6. Juni gebeten: (agraost@skynet. be oder telefonisch: 080/227.896) 5 JUIN 2014 - Pleinchamp 19 AGENDA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA) SAMEDI 07 JUIN SP FWA UAW + SRA: à 20h, à la salle des Ormes, chaussée de Hannut à Jodoigne, souper Paf 45 euros. Réservation chez Marc Decoster au 0475/810. 415 ou Jean-Paul Dalcq au 0479/528.596 LUNDI 9 JUIN SL NIVELLES-GENAPPE: En collaboration avec la ville de Nivelles, tradition- nel déjeuner campagnard dans le cadre de la foire agricole de son lundi de Pentecôte au Foyer Wongso DIMANCHE 15 JUIN SP NAMUR: Diner chez M. et Mme Flamend, rue de Frocourt 26 à 5310 Eghezée. FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) VENDREDI 13 JUIN FJA SENEFFE: Souper de retrouvailles des anciens à la Commanderie de Vaillampont. VENDREDI 2 JUILLET FJA FLEURUS: Souper de retrouvailles des anciens dès 19h00 (renseigne- ments et inscriptions au 0498/23.53.13 chez Marie) chez M. et Mme Hannet Philippe, Rue Catalogne 50 à 1495 Marbais. SAMEDI 3 JUILLET FJA FLEURUS: Soirée Hawaï dès 21h30 chez M. et Mme Hannet Philippe, Rue Catalogne 50 à 1495 Marbais. UAW PROVINCE DE LIEGE: Excursion provinciale Arrivée vers 10 h sur le parking au pied du barrage d’Eupen. visite. Visite guidée de la station de potabilisation du barrage de la Vesdre + repas au restaurant « Jägerhof », menu 3 services+ promenade dans la ville d’Eupen+ explication sur le fonctionnement du parlement germanophone. Prix 26 € (tout compris). Inscription: pour le 15 juin 2014 soit chez Aurélie Noiret par téléphone au : 081.60.04.94 ou par mail : [email protected], ou chez Marianne Schillings-Diffels au: 04.381.11.66 ou 0479.689.444 ou [email protected]. Pour se rendre au barrage, prendre la direction de Montjoie ainsi que «Barrage de la Vesdre» – ou en allemand «Talsperre Eupen. JEUDI 24 JUIN UAW PHILIPPEVILLE COUVIN FLORENNES WALCOURT: Excursion Rochehaut Départ à 9h de Philippeville sur le parkingf du GB-carrefour (covoiturage). Balade découverte vers Frahan (suivant la météo)+ diner (prendre son pic-nique ou possibilités de se restaurer sur place)+ visite du parc animalier en petit train touristique+ visite de l’agri-musée. Souper 3 services à l’auberge de la ferme (19h). PAF: 50€ (visite+ souper compris). Réservation chez Christiane Marijse au 071/667643 ou Irène Lorge au 071/611217 pour le 18.06.2014 au plus tard. JEUDI 26 JUIN UAW NIVELLES GENAPPES: 13H00 GLABAIS salle communale- rue Eugène Philippe, 1A Atelier participatif Art floral Election d’une nouvelle trésorière. Inscription pour le 23 juin auprès de D. Goies au 067/77.24.62 (entre 12h et 13h30) et après 19h30 ou au 0479/23.61.29. 02-05 JUILLET UAW ATH FRASNES: Voyage Alsace Programme: Strasbourg+ Ostheim+ Kaysersberg, cité médiévale+ Eguisheim +Hunawihr+ Riquewhir + Colmar+ Kintzheim et son château + Selestat + Bindernheim: visite de l’exploitation agricole: légumes, porc et vente directe. Les inscriptions sont obligatoires par téléphone le plus rapidement possible :Brigitte 0475/94.09.01 Nadine 068/64.53.88. Prix du voyage : 440,00 €/pers en chambre double (deux lits une pers. ou un lit double), transport, repas du 1er jour au soir au dernier jour à midi, les visites guidées, entrées, guide.Places limitées, confirmation via paiement : BE 84 1030 1198 8359 – Bic- NICABEBB. DIMANCHE 4 JUILLET FJA FLEURUS: Défilé de vieux tracteurs dès 9h00 (renseignements et ins- DIVERS criptions au 0494/282531 chez Pauline), diner (PAF 17€) dès 12h00 (renseignements et inscriptions au 0494/282531 chez Pauline) et dès 19h00 CMJ et CMA chez M. et Mme Hannet Philippe, Rue Catalogne 50 à 1495 Marbais. DIMANCHE 8 JUIN UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) LUNDI 09 JUIN UAW TOURNAI: 12H00 ESPLECHIN salle La Bascule, rue longue 11 Dîner de printemps Menu 2 services. PAF 17€ pour les adultes, 11€ pour les enfants de -12 ans. Réservation auprès de Mireille Desbruyères 069/35 29 70 - [email protected] MARDI 10 JUIN UAW FRAMERIES: 13H30 GIVRY salle La Cambuse Conférence débat «le som- HERON: dans les locaux de la Scam, 15ème fête de la ruralité: messe, diner BBB, kickers géant, 2h de brouettes, produits du terroir, tracteurs anciens, bal, etc. CHAPON-SERAING: fête de la St Urbain. Concours de moutons, chanterie de coqs, démonstration de dressage de chevaux, marché artisanal… VELLEREILLE-LE-SEC (ESTINNES): concentration et expo d’anciens tracteurs, , brocante et expo-vente de différents produits de bouche, forge en activité, etc. Renseignements: [email protected] ou 065/586.530. BLATON: de 8h30 à 16h, place de l’Eglise, dans le cadre de la brocante, exposition d’anciens tracteurs et machines agricoles. Repas offert aux exposants de tracteurs. Infos: 0473/22.04.26 ONHAYE: à partir de 9h, 12ème édition d’Agrifolk-Onhaye, fête de l’agriculture d’hier et de la musique country. Tracteurs et voitures ancêtres, vieux métiers, concerts de musique country... Infos: 082/645.072 VENDREDI 13 ET SAMEDI 14 JUIN GEMBLOUX: de 10 à 17h, journées portes ouvertes du CRA-W sur les sites du Bordia et de Lirou. Visite des parcelles de démonstrations, des vergers et de la ferme expérimentale DIMANCHE 15 JUIN WAVRE: dès 9h au hall Manifagri, concours annuel provincial et interpro- vincial ovins du Brabant Wallon. Races : Texel, Texel français, Texel bleu, Suffolk, Vendéen, Swifter, Hampshire LUNDI 16 JUIN VERLAINE: 14h, parcelle de M. Lemaire (50°35’49.79’’N; 5°17’18.04’’E), présen- tation des essais variétés bio en froment, triticale et épeautre suivie d’une discussion au coin du champ. Organisation: CRW et Cpl-Vegemar EMINES: 17h30, parcelle de M. Dieu (50°30’14.92’’N; 4°50’6.10’’E), présentation des essais variétés bio en froment, triticale et épeautre suivie d’une discussion au coin du champ. Organisation: CRW et Cpl-Vegemar MERCREDI 18 JUIN FRAIRE (WALCOURT): 18h30, parcelle de M Devoldere, rue de Mahy, présen- tation des essais variétaux froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une discussion à la ferme. Info: 081/62.50.26 SAMEDI 21 JUIN HEROCK: dès 10h30 à l’Hostellerie d’Hérock, concours et expertise de bétail BBB de l’Aredb de la Famenne LUNDI 23 JUIN MARLOIE: à 14h au CErGroupe, rue du Carmel, 1, examen pour l’obtention du certificat d’aptitude pour le transport d’animaux. Inscription préalable obligatoire. Cours et renseignements: http://agrideveloppement.cergroupe.be MARDI 24 JUIN LIGNEY: 19h, parcelle de MM Firmin et Denis Devillers, rue de la Garenne et rue de Tourinne à Lens-St-Servais, présentation des essais variétaux froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une discussion à la ferme. Info: 081/62.50.26 MERCREDI 25 JUIN CINEY: dès 10h30 au Marché couvert, concours et expertise de bétail BBB de l’Aredb du Condroz OHEY: 14h, parcelle de MM Beguin, présentation des essais variétaux froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une discussion à la ferme. Info: 081/62.50.26 VILLERS-LE-BOUILLET: à 18h30, rue de Waremme 101, séance d’info pour la formation «Création de gîtes et chambres d’hôtes». Formation du 20/08 au 18/10/14 organisée par le Centre IFAPME Huy-Waremme en partenariat avec les Gîtes de Wallonie, ACW et le CGT. Inscription obligatoire au 085/271.410 JEUDI 26 JUIN THINES (NIVELLES): 18h30, parcelle de Nicolas Mullier (rendez-vous à la ferme), présentation des essais variétaux froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une discussion à la ferme. Info: 081/62.50.26 meil» par le Dr Moens MARDI 17 JUIN GROUPE JEUNES AGRICULTRICES: 20H00 GEMBLOUX 47, Chaussée de Namur Conférence débat Etre agricultrice aujourd’hui: connaissez-vous les avantages du statut de conjoint aidant et de la cotitularité? Christine Le Borne Inscription chez Aurélie Noiret au 081 62 74 94 ou [email protected] pour le 16 juin au plus tard. MARDI 10 JUIN ERMETON-SUR-BIERT: 18h30, parcelle de MM Gauthier (rendez-vous à la ferme), présentation des essais variétaux Colza par Luc Couvreur, Cra-W. Info: 081/62.50.26 JEUDI 12 JUIN LIMONT: 14h, parcelle de MM Lhoest, rue du Château, présentation des es- sais variétaux Colza par Luc Couvreur, Cra-W. Info: 081/62.50.26 JEUDI 19 JUIN UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT: Voyage Visite de la biscuiterie Jules Destrooper+ Musée de la boulangerie à Veurne. Départ 8h, Gembloux, les 3 clefs. Nil St Vincent, feu de signalisation. 20 Pleinchamp - VENDREDI 13 JUIN SAINT-VITH: dès 10h au Triangel, événement «Le miscanthus : op- portunités énergétiques à la ferme» avec exposés et visite d’une chaudière biomasse miscanthus installée dans une ancienne ferme ainsi que d’une parcelle de miscanthus. Thèmes: économies, autonomie énergétique, diversification agricole. Organisation: ValBiom et Agra-Ost. Evénement gratuit, inscription obligatoire au 081/627.184. Renseignements sur www.valbiom.be ou au 081/627.187 GROUPE JEUNES AGRICULTRICES « - 45 ANS » L’Union des agricultrices Wallonnes UAW a le plaisir de vous inviter à une 99988725/2314 crt conférence-débat intitulée: Etre agricultrice aujourd’hui : connaissez-vous les avantages du statut de conjoint aidant, de la cotitularité et de la fiscalité au forfait? par Christine Leborne du service d’études de la FWA Le Mardi 17 JUIN 2014 à 20h (47, Chaussée de Namur à 5030 à Gembloux) Inscription pour le 16 juin auprès d’Aurélie Noiret au 081 62 74 94 ou [email protected] Ouvert à toutes les jeunes agricultrices ou dames de moins de 45 ans issues d’exploitations qui cotisent à la FWA ou membres FJA. 5 JUIN 2014 LA FWA DE NIVELLES-GENAPPE En collaboration avec la Ville de Nivelles A le plaisir de vous inviter à son TRADITIONNEL DÉJEUNER CAMPAGNARD dans le cadre de la foire agricole de son lundi de Pentecôte qui se déroule le LUNDI 9 JUIN 2014 DÈS 8H30 au Foyer Wongso. LA FWA PROVINCE DE NAMUR A le plaisir de vous inviter à SON DÎNER DIMANCHE 15 JUIN 2014 DÈS 12H Chez M. et Mme Flamend, rue de Frocourt 26 à 5310 Eghezée. Menu: Apéritif; Pavé de bœuf Blanc Bleu Belge, duo de sauces, frites et crudités (Pains saucisses pour les enfants); Dessert Tarifs: Adultes 10€ Boissons comprises, Gratuit pour les enfants. Un château gonflable est prévu pour les enfants Clôture de la journée vers 18h Réservations jusqu’au 9 juin auprès de Geens Sébastien: 081/51.05.73 ou à [email protected] PETITES ANNONCES MATERIEL Nettoyage caillebottis à la machine ou à la main. 0468/104.307 (354) Nettoyage étables, spécialisé poules pondeuses & étable de vaches. 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