Gasoil rouge ou gasoil blanc: les règles changent

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Gasoil rouge ou gasoil blanc: les règles changent
5 JUIN 2014
N°23
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
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CETTE SEMAINE
La semaine Bio, c’est pour bientôt ...3
Prime à la vache allaitante .............4-5
Conseil agricole européen ................. 6
Les producteurs laitiers doivent
saisir les opportunités .........................7
Retrait de la directive-cadre
de protection des sols ........................ 8
Le miscanthus, quel intérêt?............. 9
ACTUALITÉS
Gasoil rouge ou gasoil blanc: les règles changent
Avec l’instauration du contrôle technique périodique au 1er mai, tout qui
utilise un tracteur agricole en dehors des activités agricoles, horticoles,
sylvicoles ou piscicoles, doit, sauf si le tracteur est exonéré de ce contrôle
technique périodique (ancêtres ou moins de 3.500kg de MMA), s’acquitter
du montant des accises prévues pour le gasoil routier (mazout blanc). Les
tracteurs agricoles utilisés à plus de 50% à d’autres fins que l’agriculture
doivent dans ce cas être alimentés en gasoil blanc. Ceux dont l’activité agricole
est prépondérante pourront en permanence être alimentés en gasoil marqué
(rouge) et leur utilisateur s’acquittera du montant des accises sur base d’une
consommation fixée forfaitairement.
Bernard Kersten
L’écho des jeunes............................ 11-14
L’avis du Cadco..................................... 15
La page du CSA.....................................16
du puzzle. On savait qu’une fois publiée la règlementation relative au contrôle technique périodique des tracteurs, celle relative aux accises
devait arriver dans la foulée. C’est maintenant
chose faite: l’Arrêté royal du 19 mai 2014 instaurant un régime d’accises spécifique aux tracteurs
agricoles utilisés alternativement en agriculture
et en dehors vient d’être publié au Moniteur
Belge ce 30 mai.
Quelles seront les conséquences pratiques de
l’entrée en vigueur quasi simultanée, non seulement de cet arrêté relatif aux accises mais aussi
de celui instaurant le contrôle technique périodique? Elles sont différentes selon que le tracteur
est utilisé exclusivement en agriculture, exclusivement en dehors, ou encore alternativement
pour des activités agricoles et non agricoles. Et
encore: dans ce cas, il faut voir si l’activité agricole est prépondérante ou accessoire.
Exclusivement agricole: rien ne change
Marchés.................................................. 17
Zwischen Eupen und Sankt-Vith
............................................................ 18-19
Pour les tracteurs agricoles utilisés exclusivement en agriculture, la situation est inchangée.
Voici maintenant des décennies que leurs utilisateurs bénéficient d’une exonération totale
d’accises sur le carburant. C’est actuellement
l’article 429, § 2, i) de la loi-programme du 27 décembre 2004 qui définit les conditions d’exonération.
En exonération totale d’accises, l’agriculteur
peut effectuer tous les travaux agricoles mais
aussi tous les transports en relation directe avec
la gestion de son exploitation.
Les autres personnes, c’est-à-dire les entrepreneurs, les Cuma, d’autres agriculteurs dans le
cadre d’entraide… peuvent également, en exonération totale d’accises, effectuer tous les travaux
agricoles pour le compte de tiers. Par contre, les
Les tracteurs agricoles utilisés en dehors de l’agriculture doivent (à nouveau) être alimentés en gasoil
blanc. Toutefois, si l’activité non agricole reste accessoire, le régime mixte permet d’utiliser le rouge en transports sont dans ce cas limités aux trajets
permanence et de s’acquitter du montant des accises sur base d’une consommation estimée forfaitai- entre la ferme et les champs qui en dépendent.
Les tracteurs utilisés exclusivement en agrirement à 0,2 L/kW/h
culture sont en outre dispensés de contrôle techCette fois, ça y est, le couperet est tombé.
Plaque G,
nique périodique.
C’était dans l’air depuis plusieurs années
contrôle technique et accises
maintenant. En fait, pratiquement depuis que
Activité accessoire: usage mixte
Trois mesures ont été annoncées en avril 2013.
certaines subtilités législatives autorisaient
Sur base de la règlementation accisienne, les
l’utilisation de gasoil marqué (rouge), à taux La première à entrer en application, dès le 1er juin
d’accises nul ou réduit, pour l’alimentation des 2013, a été celle relative aux plaques d’immatri- véhicules non soumis au contrôle technique péculation spécifiques aux tracteurs utilisés en riodique sont assimilés à des «engins non routracteurs agricoles et ce quelles que soient les ciragriculture, la fameuse plaque G.
tiers» et peuvent en permanence être alimentés
constances d’utilisation. On a dès ce moment asL’instauration d’un contrôle technique pé- en gasoil rouge, à taux d’accise réduit. Or, depuis
sisté à une croissance exponentielle du nombre riodique pour les tracteurs utilisés, même occale 1er mai, tous les tracteurs utilisés en dehors
de tracteurs agricoles utilisés sur des chantiers sionnellement, en dehors de l’agriculture fut la de l’agriculture, même de façon occasionnelle,
ou à des transports sur route n’ayant strictement seconde mesure. Elle est d’application depuis sont soumis au contrôle technique périodique.
aucun rapport avec l’agriculture, l’horticulture, le 1er mai. Dans de précédentes éditions, nous Du point de vue des accises, cela change tout! En
vous avons expliqué en quoi l’instauration de effet, dès qu’ils sont utilisés en dehors des condila sylviculture ou la pisciculture.
Il n’est pas vraiment étonnant que le secteur ce contrôle technique périodique, outre l’aspect tions d’exonération prévues par l’article 429 évodes transports ait jugé que les tracteurs agricoles sécuritaire, avait également une visée fiscale. qué plus haut (activités agricoles), ces tracteurs
En effet, la législation accisienne prévoit que les soumis au contrôle technique doivent à présent
ainsi déviés de leur fonction première bénéfivéhicules non soumis au contrôle technique pé- être alimentés en gasoil blanc.
ciaient alors d’un avantage non justifié, créant
riodique peuvent être alimentés en gasoil rouge.
Les autorités ont toutefois prévu des dispoainsi une situation de concurrence inéquitable.
Par contre, les véhicules qui y sont soumis, ne sitions particulières pour les tracteurs qui ne
Les doléances des transporteurs ont été enten- peuvent utiliser du gasoil marqué que dans des sont utilisés qu’occasionnellement en dehors
dues par les autorités, en l’occurrence le Ministre conditions bien précises dans le cadre de l’exploi- de l’agriculture. Ce sont justement ces mesures
des Finances et le Secrétaire d’Etat à la Mobilité tation agricole.
particulières que reprend l’arrêté du 19 mai et sa
Il ne manquait donc plus que la dernière pièce notice explicative.
et aux Transports.
(suite en page 2)
ACTUALITÉS
(suite de la page 1)
Ce régime particulier ne vise que les tracteurs
qui, d’une part, sont utilisés par des détenteurs
de l’autorisation produits énergétique et électricité (contingent mazout) et qui d’autre part
ne sont utilisés qu’accessoirement en dehors de
l’agriculture. En pratique, seuls les tracteurs utilisés à plus de 50% en agriculture pourront prétendre à ce régime «mixte».
Ces tracteurs pourront être en permanence
alimentés en gasoil totalement exonéré d’accises, même lorsqu’ils sont utilisés en dehors des
conditions d’exonérations prévues par l’article
429. Cependant, en cas d’utilisation dans des
activités non exonérés, un formulaire de renseignement spécifique devra impérativement se
trouver à bord du tracteur. Avant le début et à
la fin de chaque activité concernée, l’utilisateur
y indiquera la position du compteur horaire du
tracteur. En fin de trimestre, une copie de ce formulaire sera envoyée aux accises. Pour l’application de la procédure, «usage mixte», la quantité
de gasoil sur laquelle l’utilisateur devra s’acquitter des accises se calcule forfaitairement à raison
de 0,2 litre par kW et par heure prestée en dehors
des activités exonérées.
Prenons l’exemple d’un tracteur de 150 ch, soit
110 kW. Sa consommation horaire sera forfaitairement estimée à 22 litres, quelle que soit la nature du travail presté et donc la consommation
effective. En fonction du taux d’accises, le montant à verser trimestriellement sera donc de près
de 14 € par heure prestée en dehors de l’agriculture.
En théorie, ils peuvent encore être alimentés
en gasoil rouge lorsqu’ils sont utilisés dans les
conditions d’exonération prévues par l’article
429. En pratique toutefois, le changement de
type de carburant, et plus précisément le passage du rouge au blanc, pose un sérieux problème. En effet, la présence d’agents marqueurs
dans le gasoil blanc, même à l’état de trace, est
strictement interdite. En cas d’infraction, la loi
prévoit une amende de 500 à 5.000 €.
Techniquement, il est très difficile de passer du
rouge au blanc sans contaminer le gasoil routier
ne fut-ce qu’avec d’infimes résidus de rouge. Et
les accises ne veulent plus entendre parler de système de double réservoir sur les tracteurs.
Hors agricole = blanc
Pour les tracteurs utilisés exclusivement en
dehors de l’agriculture, la situation est claire: à
moins qu’ils ne bénéficient d’une exonération de
contrôle technique périodique (que nous allons
évoquer un peu plus loin), ils doivent depuis le
1er mai être alimentés en permanence en gasoil blanc. En effet, ils sont à présent soumis au
contrôle technique périodique et ne bénéficient
donc plus de la possibilité d’utiliser du gasoil
rouge taxé au taux de 22,68 €/1000 L. Que la règlementation relative au contrôle technique ait
prévu un délai de 6 à 18 mois (selon la date de
mise en circulation) pour que le véhicule soit présenté au contrôle n’y change rien. Ce n’est pas la
date de la présentation du tracteur au contrôle
qui importe mais bien celle d’entrée en vigueur
de l’obligation de soumettre ces tracteurs au
contrôle périodique, soit le 1er mai 2014.
Pour les tracteurs utilisés exclusivement à des fins agricoles, rien ne change en matière d’accises ou de
contrôle technique
dehors (chantiers, terrains privés…). Rien n’est
plus faux.
Sur chantier, seuls les véhicules non immatriculés et/ou non soumis au contrôle technique
périodique peuvent être alimentés en gasoil
rouge! Pour autant qu’il soit immatriculé, un
tracteur agricole utilisé sur un chantier est souActivité principale: blanc. Et rouge?
mis depuis ce 1er mai au contrôle technique et
doit donc être alimenté en gasoil blanc. A moins
Aux termes que l’Arrêté du 19 mai, les tracteurs
qu’il ne bénéficie de la procédure «usage mixte»,
Voie publique et chantiers privés
utilisés à plus de 50% en dehors de l’agriculture
auquel cas il sera alimenté en gasoil rouge mais
ne peuvent bénéficier de la procédure «usage
Beaucoup s’imaginent que ces mesures fis- les heures effectuées sur chantier devront égamixte». Cela signifie donc qu’ils doivent à présent
impérativement être alimentés en gasoil routier cales s’appliquent uniquement lorsque les véhi- lement être reprises sur le formulaire de rensei(mazout blanc) dès qu’ils sont utilisés à d’autres cules circulent sur la voie publique mais ne sont gnement, au même titre que celles effectuées
fins que celles donnant droit à l’exonération.
pas d’application dès que ceux-ci se trouvent en sur la voie publique.
Et les particuliers?
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5 JUIN 2014
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Pour les innombrables particuliers qui détiennent un tracteur agricole, par exemple pour entretenir leur propriété ou pour transporter leur
bois de chauffage, plusieurs cas de figure peuvent se présenter.
- Si le tracteur est utilisé exclusivement sur
terrain privé et n’emprunte jamais (!) la voie publique, il ne faut pas (plus) l’immatriculer. Il n’est
alors concerné par le contrôle technique et en
matière d’accises est soumis au taux réduit (gasoil rouge à 22,68 €/1000 L)
- si la MMA (masse maximale autorisée) du
tracteur n’excède pas 3.500 kg, pas de soucis. Il
est dispensé de contrôle technique périodique et
peut donc être alimenté en gasoil rouge à taux
d’accises réduit. Remarquons cependant que
très rares sont les tracteurs dont la MMA (à ne
pas confondre avec la tare!) ne dépasse pas 3.500
kg. Cela concerne plutôt les micro-tracteurs et les
tracteurs-tondeuses.
- Si le tracteur est utilisé exclusivement en
agriculture, même à titre privé, il est dispensé de
contrôle technique périodique et peut donc aussi
être alimenté en gasoil rouge, à nouveau à taux
d’accises réduit puisque le gasoil totalement
exonéré est réservé aux détenteurs d’une autorisation produits énergétiques dans le cadre des
travaux professionnels agricoles. A ce jour, nous
ne savons cependant pas très bien ce qu’il faut
entendre précisément par «agriculture à titre
privé». On peut supposer que cela vise notamment le détenteur de quelques animaux élevés
pour la consommation personnelle. Le fait d’élever de détenir des chevaux de loisir peut-il être
assimilé à de l’agriculture à titre privé? Et débiter
puis ramener son bois de chauffage est-il considéré comme une utilisation dans le cadre de l’exploitation forestière? Nous l’ignorons.
- Si le tracteur est âgé de plus de 25 ans et qu’il
est exclusivement utilisé à des fins privées, il est
alors possible de l’immatriculer comme ancêtre.
Il sera soumis à un contrôle avant immatriculation mais sera par la suite dispensé de contrôle
technique périodique et donc pourra aussi être
alimenté en gasoil rouge. Il faudra cependant
éviter de l’assurer comme old-timer car beaucoup de compagnies proposent des assurances
«ancêtres» dont les tarifs sont particulièrement
avantageux mais qui le plus souvent excluent la
possibilité de tracter une remorque.
- Pour le particulier dont le tracteur ne répond
à aucun des cas repris ci-dessus, la situation est,
hélas pour lui, assez simple: son tracteur est soumis au contrôle technique périodique et doit dès
à présent être exclusivement alimenté en gasoil
blanc.
Comme avant (ou presque)
Il n’est peut-être pas superflu de préciser que
ces différentes mesures ne constituent pas à proprement parler une révolution. Dans les grandes
lignes, on en revient tout simplement à la situation qui prévalait il y a seulement quelques années. Pour faire simple: gasoil rouge en agriculture, blanc en dehors.
Par rapport à la situation en vigueur jusqu’en
2007, retenons trois différences notables:
- L’instauration d’un contrôle technique périodique pour les tracteurs utilisés en tout ou en
partie en dehors de l’agriculture;
- La possibilité pour les tracteurs dons l’utilisation en dehors de l’agriculture reste accessoire d’être en permanence alimentés en gasoil
exonéré, à la condition de tenir un registre indiquant les heures prestées hors agriculture et de
s’acquitter des accises correspondantes, sur base
d’une consommation estimée forfaitairement à
0,2 L/kW/h
- La possibilité pour certaines catégories, exonérées du contrôle périodique, d’être alimentées
en gasoil rouge à taux d’accises réduit. Il s’agit
notamment des old timer, des tracteurs des administrations publiques affectés à l’entretien
des abords de voirie ou encore des tracteurs
détenus par des particuliers qui les utilisent exclusivement à des fins agricoles. Rappelons que
jusqu’en 2007, ces tracteurs devaient être alimentés en gasoil blanc.
Dans le cas précis des tracteurs utilisés pour
des transports n’ayant aucun rapport à l’agriculture (bennes TP), de loin la principale pierre
d’achoppement avec le secteur du transport,
la situation est claire: ils rouleront comme autrefois au mazout blanc. Sauf si leur utilisation
en dehors de l’agriculture reste accessoire auquel cas leur utilisateur pourra bénéficier du
«régime mixte» évoqué plus haut. Que dans un
futur proche les tracteurs agricoles utilisés au
transport non agricole soient plus que les autres
la cible des contrôles des agents des Douanes et
Accises n’étonnerait personne. Un homme avertit en vaut deux...
ENVIRONNEMENT
La Semaine Bio, c’est pour bientôt!
Marie-France Vienne
lution est de +3,6% entre 2012 et 2013), ovines
(+12,9% entre 2012 et 2013) et avicoles (le nombre
de poulets de chair a progressé de +5,5% entre
2012 et 2013 et celui des poules pondeuses de
+28,3%). Après avoir connu un pic en 2010 suite
à une progression exceptionnelle de +65%, la
filière porcine a pour sa part enregistré un net
recul en 2011 (-23,9%), et 2012 (-20%). L’année
dernière le nombre de porcins s’est stabilisé avec
un léger recul de -1,4%. Une diminution qui est
la conséquence d’un manque de rentabilité de la
spéculation porcine bio en Wallonie et non à un
manque de demandes des filières belges, bien au
contraire, a précisé Bio Wallonie.
Une consommation
à la hausse en Belgique …
C’est la Ferme à l’Arbre de Liège à Lantin qui
a accueilli la présentation de la Semaine Bio.
Véritable modèle de réussite de la filière bio, elle
a développé, autour de l’exploitation, un restaurant bio qui fait face à une supérette de 350m²
dont les produits sont majoritairement issus de
la production de la ferme.
Contrôle à tous les stades de la chaîne
Certysis, Quality Partner et Tüv-Nord Integra,
les trois organismes certificateurs reconnus par
la Région wallonne, se sont succédés, lors de la
visite de l’exploitation, pour détailler la nature
des contrôles à tous les stades de la chaîne: chez
le producteur bio, avec la vérification des enregistrements et la traçabilité des intrants et des
soins vétérinaires, de même que l’alimentation
des animaux et leurs conditions de vie. Après la
réalisation d’un bilan matière et le prélèvement
d’un échantillon, l’opérateur visite les étables et
les parcelles et vérifie les carnets de culture et
d’élevage. Chez le préparateur de produits bio, le
contrôle est axé sur le respect des méthodes utilisées. L’entreprise est tenue de travailler avec des
matières premières issues de l’agriculture biologique et une liste restreinte d’additifs définie par
le règlement bio. Le recours à des OGM et rayonnements ionisants est interdit. Les entreprises
de catering bio sont contrôlées quant à eux au
niveau de la validité des certificats des matières
premières, les lieux de stockage, les mesures de
séparation entre produits conventionnels et bio,
la composition des produits préparés, les mesures d’hygiène ou encore l’étiquetage. Enfin,
les points de vente bio font également l’objet de
contrôles portant sur le lieu de stockage afin de
vérifier l’absence de confusion entre produits
bio, en conversion ou conventionnels par des
références correctes sur les étiquettes, les pancartes et les affichettes sur le lieu de vente. Le
contrôle porte également sur la validité des certificats des fournisseurs de produits bio en vrac,
la vérification des factures d’achats et des bons
de livraisons. En cas de doute sur la conformité
du mode de production biologique, des prélèvements sur les produits disponibles en magasin
sont susceptibles d’être réalisés pour analyse.
Les moments forts de l’édition 2014
Le centre de Bastogne battra au rythme du bio
le 7 juin puisque la ville accueillera un marché bio
de 8H à 14H00 devant l’hôtel de ville. Les enfants
seront à l’honneur de 9H30 à 14H00 avec l’or-
La consommation de produits bio évolue elle
aussi à la hausse :+ 8% en 2013.Une augmentation qui atteint même 10% si l’on considère
uniquement les produits frais, et 14 % si seule
la Wallonie est prise en compte. Au total, la dépense annuelle par belge a été de 27,26€ pour
les produits frais bio. Les produits bio les plus
achetés auront été les fruits et légumes, suivis
des produits laitiers, des œufs et de la viande.
Près de neuf belges sur dix ont acheté au moins
un produit bio en 2013. Les familles aisées avec
enfants et les pensionnés à hauts revenus représentent à eux deux 50% des dépenses pour
ganisation d’un atelier de fabrication de beurre le bio, mais ce sont les célibataires qui allouent
bio et la possibilité de rencontrer la cybervache la plus grande part de leur budget alimentaire
Margot. De 11H à 14H00 Damien Poncelet, bis- au bio. Les dépenses totales des ménages belges
cuiter et fondateur de «Végé-Table» animera un pour des produits bio ont représenté plus de403
atelier culinaire. L’APAQ-W a également annoncé millions €l’an dernier, soit une augmentation de
une nouveauté avec un stand d’animation mo- 8% par rapport à 2012. Depuis 2008, les dépenses
bile qui sillonnera les routes de Wallonie pour des Belges pour les produits bio ont augmenté de
apprendre ou rappeler de manière ludique les 60 %.
grands principes de l’agriculture biologique.
Un secteur sorti de sa niche
Le bio est en constante évolution chaque année et pas seulement chez nous. En Espagne,
par exemple, 16% de la SAU est en agriculture
bio. Ce pays possède d’ailleurs la surface bio la
plus étendue avec 1.6000.000ha, mais c’est l’Autriche qui a la part la plus élevée de bio sur son
territoire agricole total (19,6%). 11% de la SAU est
en bio en Allemagne, 12% en Italie. En France elle
est de l’ordre de 11% et le Grenelle de l’environnement prévoit une SAU à 20% en bio en 2020.
Les surfaces agricoles affectées au bio dans l’UE
ont augmenté de +5,6% en 2012. La Belgique se
situe au-dessus de la moyenne en affichant une
augmentation de 9,2%. En Wallonie, l’objectif
fixé par le plan stratégique bio est de 14%. La
Wallonie, justement, comptait au 31 décembre
2013 quelques 1.195 agriculteurs bio. En un an, 105
producteurs ont fait le choix de rejoindre cette
filière, soit une augmentation de 9,6 %. Entre
2007 et 2013, cela représente un quasi doublement. Quant à la SAU consacrée au bio, elle enregistre également une progression de 4,9 % entre
2012 et 2013. Elle atteint désormais 57.427ha, un
doublement sur les six dernières années. Pour
l’ensemble de la Belgique, cette progression atteint 4,7% pour un total de 62. 492ha. Le nombre
d’animaux bio a triplé en 10 ans. En 2013, cette
augmentation a représenté 108.971 unités, soit
une progression de 6,9 %. Une augmentation
essentiellement dues aux filières bovines (l’évo-
… et en Europe
La consommation de produits bio en 2011 avait
été évaluée à 20,4 milliards €. L’estimation provisoire pour 2012 et 2013 est de 22,2 milliards €,
soit une augmentation de près de 9%. 70% des
produits bio sont consommés dans quatre pays:
l’Allemagne (32%), la France (19%), l’Italie (10%)
et le Royaume-Uni (9%). Des pays qui font tous
partie des 6 pays européens possédant 63% des
surfaces bio de l’UE. Mais ce sont toutefois les
Danois et les Autrichiens qui allouent la plus
grande part de leurs achats alimentaires au bio
avec respectivement 7,6% et 6%.
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Elle fera son retour du 7 au 15 juin prochain dans toute la Wallonie et à
Bruxelles. Pour sa dixième édition, la Semaine Bio, organisée par l’APAQ-W,
proposera cette année près de 200 activités. Sous le slogan «Le bio se met à
nu», cet événement souhaite rappeler les trois principes fondamentaux de
l’agriculture biologique: une appellation protégée, la présence obligatoire d’un
label européen sur tous les produits préemballés et des contrôles stricts menés
au moins deux fois par an par un organisme indépendant. C’est justement
en présence des trois organismes certificateurs officiels qu’ont été dévoilés les
grands contours de la «Semaine Bio» ainsi que les chiffres-clefs du bio pour
l’année 2013.
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5 JUIN 2014
- Pleinchamp 3
ÉLEVAGE
Prime à la vache allaitante: modalités
L’octroi de la prime «vaches allaitantes», qui reste toujours couplée à la
production, nécessite l’introduction d’une demande spécifique, comme lors
des campagnes précédentes, et le respect d’un certain nombre de conditions
et engagements. La Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des
Ressources naturelles et de l’Environnement communique les conditions et
modalités d’octroi de la prime «vaches allaitantes» pour la campagne 2014.
Il est vivement recommandé de lire attentivement la notice explicative qui est jointe au
formulaire de demande de prime «vaches allaitantes».
Votre attention est particulièrement attirée
sur les points repris ci-après.
Demande
lieu dans les 20 jours calendrier aussi bien pour
les bovins allaitants que pour les bovins laitiers.
Cependant, lorsqu’un bovin sort du cheptel
moins de 20 jours avant la date de fin de la période de détention obligatoire, il doit être impérativement remplacé au plus tard le dernier jour
de la période de détention.
Troupeaux communs
• Pour la campagne 2014, l’agriculteur ne devra plus déclarer un nombre de vaches et de génisses.
•Pour cette campagne, il ne sera plus autorisé
d’introduire la demande de prime à une date antérieure à la date d’envoi ou de dépôt de la demande.
• L’Administration va calculer automatiquement l’effectif à prendre en compte pour
la demande de prime «vaches allaitantes» de
l’agriculteur à partir des données reprises pour
son(ses) troupeau(x) enregistré(s) dans la base
de données Sanitrace au jour de la demande et
tout au long de la période de détention obligatoire de 6 mois.
Signature
Si un agriculteur partage son troupeau avec
un autre agriculteur, seuls les bovins liés dans
Sanitrace à l’une de ses unités de production
seront pris en considération dans le calcul du
nombre de bovins potentiellement admissibles.
Les bovins liés à l’une des unités de production de
l’autre agriculteur ou qui ne sont liés à aucune
unité de production seront exclus de ce calcul.
Bovins achetés
Pour la campagne 2014, il n’y a plus d’obligation de vêlage sur l’exploitation pour les bovins
achetés.
Producteurs laitiers
Par l’apposition de votre signature sur le formulaire de demande de prime «vaches allaitantes», afférente à la campagne 2014, vous vous
engagez à respecter toutes les conditions relatives à l’octroi de la prime «vaches allaitantes»
pour cette campagne, dont la conditionnalité.
Pour les personnes morales, la Région wallonne est tenue d’assurer la publication annuelle a posteriori des noms des bénéficiaires
du FEAGA et du FEADER ainsi que les montants
reçus par chaque bénéficiaire au titre de chacun
de ces Fonds conformément à l’article 44 bis du
Règlement (CE) n°1290/2005 relatif au financement de la politique agricole commune. Cette
obligation s’applique aux dépenses encourues
par le FEAGA à compter du 16 octobre 2007 et aux
dépenses encourues par le FEADER à compter du
1er janvier 2007.
Si l’agriculteur dispose d’un quota laitier et
qu’il n’a pas cessé la production laitière à la date
d’introduction de sa demande de prime «vaches
allaitantes», il sera tenu de détenir tout au long
de la période de détention, un nombre de vaches
laitières.
Par vache laitière, on entend un bovin femelle
qui a produit du lait quel que soit son type racial
(viandeux, mixte ou laitier).
Si ce nombre de vaches laitière n’est pas atteint à un moment donné de la période de détention, l’Administration déduira le nombre de
vaches laitières manquant du nombre de bovins
potentiellement admissibles. Les animaux admissibles ainsi déduits ne pourront pas être retenus pour le paiement.
La quantité de référence individuelle laitière
qui est appliquée pour le calcul du nombre minimal de vaches laitières à détenir obligatoirement
Groupements et sociétés
sur l’exploitation est le quota laitier (livraisons
et/ou ventes directes) qui est attribué à l’agriculSi l’agriculteur est un groupement, tous les teur au 31 mars 2014 (leasing éventuel compris,
membres du groupement doivent apposer leur comme cédant ou preneur). Ceci concerne le
nom et leur signature sur le formulaire de de- quota laitier de la campagne laitière 2013-2014.
mande de prime «vaches allaitantes». Il en va de
Toutefois, pour les agriculteurs qui, soit ont
même pour tous les gérants ou administrateurs libéré partiellement ou totalement leur quota
d’une société.
laitier au fonds des quotas laitiers ou à d’autres
agriculteurs durant la campagne laitière 2013Période de détention
2014, soit ont repris un quota laitier du fonds
des quotas laitiers ou d’autres agriculteurs duDurant la période de détention obligatoire de rant la campagne laitière 2013-2014, le nouveau
6 mois, le remplacement des bovins doit avoir quota laitier au 1er avril 2014 sera pris comme ré-
4 Pleinchamp -
5 JUIN 2014
férence. Pour ces agriculteurs, il sera également
pris en compte l’augmentation du quota laitier
de 1%.
Le quota laitier pré-imprimé sur le formulaire
de demande de prime est le quota laitier qui est
connu au moment de l’impression des formulaires de demande.
Les agriculteurs concernés sont tenus d’adapter le nombre de vaches laitières à détenir obligatoirement sur l’exploitation en tenant compte
de tous les dossiers éventuels (transfert ou fonds
des quotas) introduits, mais non encore finalisés
par l’Administration.
Ces augmentations ou diminutions de quotas
laitiers seront prises en compte lors de la consultation Sanitrace qui a lieu 3 semaines après l’introduction de la demande de prime.
son formulaire de demande de prime afin que
son quota laitier ne soit pas pris en compte lors
du calcul de ses primes «vaches allaitantes», afférentes à la campagne 2014.
Formulaire de demande
Les agriculteurs disposeront de leur nouveau
formulaire de demande de prime «vaches allaitantes» vers la fin avril.
Les agriculteurs qui n’auraient toujours pas
reçu leur formulaire de demande de prime
«vaches allaitantes» le 1er juin 2014 doivent demander eux-mêmes un duplicata à la Direction
extérieure du Département des Aides du Service
public de Wallonie, nommée ci-après Direction
extérieure (voir adresses ci-dessous).
L’original du formulaire de demande, dûment
Rendement laitier
rempli, doit être envoyé pour le 30 septembre
2014 au plus tard, sous pli recommandé à la
Pour le calcul du nombre de vaches laitières Direction extérieure, ou remis contre un récépisnécessaires pour la production du quota laitier, sé. L’exemplaire destiné à l’agriculteur doit être
le rendement laitier réel sera pris en compte si les complété et conservé par le demandeur.
conditions suivantes sont remplies:
Les demandes qui seront introduites après
- l’agriculteur participe au contrôle laitier du- le 30 septembre 2014 seront encore acceptées
rant l’année 2013;
jusqu’au 25 octobre 2014 inclus, mais donneront
- l’agriculteur a donné l’autorisation à l’AWE lieu à une diminution du montant de la prime
de transmettre automatiquement les données (1% par jour ouvrable de retard) sauf cas de force
du contrôle laitier au Département des Aides du majeure.
Service public de Wallonie;
Par contre, les demandes de prime introduites
- l’utilisation du rendement laitier réel est plus après le 25 octobre 2014 ne seront plus prises en
favorable au producteur que l’utilisation du ren- considération et elles ne donneront donc droit à
dement laitier théorique.
aucune prime «vaches allaitantes».
Dans les autres cas, c’est le rendement laitier théorique qui est pris en compte. Pour la
Introduction de la demande
Belgique, il est fixé à 6.920 kg ou 6.719 litres de
lait par vache.
Il ne faut plus déclarer un nombre de vaches et
Le rendement laitier théorique est de 6.920 kg, de génisses.
soit 6.719 litres (6.920 x 0,971).
Dans les 8 jours ouvrables à compter de la
Dans ce calcul du nombre de vaches laitières réception de la demande de l’agriculteur, une
à détenir obligatoirement sur l’exploitation, tout lettre lui sera adressée accusant réception de la
le cheptel laitier est pris en compte aussi bien demande. Cette lettre l’informera des dates de
les bovins les plus productifs que les bovins les début et de fin de la période de rétention obligamoins productifs.
toire de 6 mois.
Vu que les rendements laitiers réels sont fourDans le mois à compter de la date d’introducnis à l’Administration de façon automatique, tion de la demande, un aperçu d’exploitation
il n’est plus nécessaire pour les agriculteurs sera envoyé à l’agriculteur à titre d’information.
concernés de joindre le relevé annuel du contrôle S’il n’a toujours pas reçu ce document à la fin du
laitier à leur demande de prime «vaches allai- mois qui suit ce délai, l’agriculteur doit prendre
tantes».
contact avec sa Direction extérieure.
Si le rendement laitier réel est utilisé, et que le
Outre les données relatives à son exploitation
nombre de vaches laitières soumises au contrôle et à son dossier de prime «vaches allaitantes»,
laitier est inférieur à la division des quotas lai- cet aperçu d’exploitation reprend tous les botiers par le rendement laitier réel (exprimé en vins présents sur l’exploitation de l’agriculteur à
litres), le nombre de vaches laitières à prendre la date d’introduction de sa demande de prime
en compte est égal au nombre arrondi de vaches «vaches allaitantes» et ceci, dans 2 tableaux
laitières soumises au contrôle laitier augmenté contenant respectivement les bovins potentield’un nombre arrondi de vaches laitières jus- lement admissibles au bénéfice de l’aide vaches
tifiant la part des quotas non-couverte par le allaitantes (ci-après dénommés «animaux adcontrôle laitier, calculé avec le rendement laitier missibles») et les bovins non potentiellement
théorique.
admissibles.
Une fois que l’agriculteur reçoit cet aperçu, il
doit vérifier son contenu. Il dispose alors de 10
Production de veaux de type laitier
jours calendrier suivant la date d’envoi de cet
Pour bénéficier de la prime «vaches allai- aperçu afin de communiquer d’éventuelles motantes», les producteurs disposant d’un quota difications à apporter à sa demande de prime
laitier devront justifier d’un nombre minimum «vaches allaitantes». Passé ce délai, les donde naissances de veaux issus de leur cheptel lai- nées reprises sur cet aperçu seront considérées
tier durant l’année civile de la demande de ladite comme exactes.
En fin de campagne, l’agriculteur recevra un
prime.
Les veaux de type mixte ne seront pas pris en document expliquant le nombre d’animaux reconsidération lors du test informatique sur le tenus pour le paiement de l’aide, et le détail du
respect des normes minimales de naissances calcul.
et de détention de veaux pour la production de
viande s’il y a un déficit de naissances concernant
Calcul du nombre de bovins
les vaches laitières (voir Détention d’un troupeau potentiellement admissibles
de vaches allaitantes).
Le système de gestion des primes «vaches allaitantes» va déterminer automatiquement le
Cessation de la production laitière
nombre de bovins potentiellement admissibles,
Si l’agriculteur a cessé définitivement sa présents sur l’exploitation de l’agriculteur à la
production laitière au plus tard à la date d’in- date d’introduction de sa demande de prime
troduction de sa demande de prime «vaches «vaches allaitantes», et tout au long de la période
allaitantes» et qu’il dispose toujours d’un quo- de rétention obligatoire de 6 mois.
ta laitier à la date de référence (31/03/2014 ou
Par bovin potentiellement admissible, on en01/04/2014), il faut qu’il coche la case «Malgré tend un bovin qui répond à la définition de vache
que je dispose du quota laitier mentionné à la allaitante ou génisse reprise ci-après et qui n’apcase 9, je déclare qu’au jour de l’introduction de partient pas à une des races exclues ou issues
la demande, j’ai cessé la production laitière» sur de ces races, et qui a respecté les conditions de
prime, et la période de détention de 6 mois (ou
a été correctement remplacé dans les 20 jours).
- Vache allaitante: un bovin femelle d’une race
viandeuse ou issu du croisement avec une race
viandeuse, qui appartient à un troupeau destiné
à l’élevage de veaux pour la production de viande
et qui a donné au moins 1 veau enregistré dans
Sanitrace ou un veau mort-né enregistré via la
plate-forme Cerise [bovin de type racial 2 (viandeux) ou de type racial 3 (mixte)].
- Génisse: un bovin femelle âgé d’au moins 8
mois, d’une race viandeuse ou issu du croisement avec une race viandeuse, qui appartient à
un troupeau destiné à l’élevage de veaux pour
la production de viande et qui n’a donné aucun
veau enregistré dans Sanitrace et aucun veau
mort-né enregistré via la plate-forme Cerise [bovin de type racial 2 (viandeux) ou de type racial 3
(mixte)].
- Races exclues: Holstein, Zwartbonten van
België/pie noire de Belgique, Bretonne pie
noire, Française frisonne pie noire (FFPN),
Angler Rotvieh (Angeln), Rød dansk mælkerace
(RMD), German Red, Lithuanian Red, Ayreshire,
Armoricaine, Fries-Hollands (FH), Black and
White Friesian, Red and White Friesian, Frisona
española, Frisona Italiana, Sortbroget dansk
mælkerace (SDM), Deutsche Schwarzbunte,
Schwarzbunte milchrasse (SMR), Czarnobiala, Czerweno-biala, Magyar Holstein-Friz,
Dutch black and White, Estonian Holstein,
Estonian native, Estonian Red, British Friesian,
Crno-Bela, German Red and White, Holstein
Black and White, Red Holstein, Groninger
Blaarkop, Guernsey, Jersey, Malkekorthorn,
Reggiana, Valdostana Nera, Itäsuomenkarja,
Länsisuomenkarja, Pohjoissuomenkarja.
Le nombre de bovins retenus pour le paiement dépendra du nombre minimal de bovins
potentiellement admissibles qui ont respecté
la période de détention de 6 mois (en tenant
compte de la proportion maximale de 40 % de
génisses et de la déduction des vaches nécessaires à la production du quota laitier), et des
éventuels constats de contrôle administratifs et
de contrôles sur place. Ce nombre sera plafonné
par le nombre de droits à la prime «vaches allaitantes» que l’agriculteur détient pour la campagne 2014.
Période de détention obligatoire
En vue du paiement de ses primes «vaches
allaitantes», l’agriculteur doit garder, pendant
toute la période de détention, un nombre de bovins potentiellement admissibles correspondant
au moins à son nombre de droits à la prime à la
vache allaitante tout en respectant le taux maximal de 40 % de génisses, et ceci durant toute la
période de détention, sauf cas de force majeure.
Hormis le cas de cessation de la production laitière, l’agriculteur disposant d’un quota laitier à
la date de référence de ce quota doit également
garder, pendant toute la période de détention, le
nombre obligatoire de vaches laitières pour justifier le quota laitier.
La période de détention débute le jour suivant la date d’introduction de la demande et elle
s’étend sur 6 mois.
Durant toute la période de détention, l’Administration va déterminer automatiquement le
nombre d’animaux potentiellement admissibles
Productivité des vaches allaitantes
Pour bénéficier de la prime «vaches allaitantes», l’agriculteur doit détenir un troupeau
de vaches allaitantes destiné à l’élevage de veaux
pour la production de viande, qui satisfait notamment aux critères ci-dessous. Ces critères
seront systématiquement vérifiés aussi bien lors
de contrôles sur place que lors de contrôles administratifs sur base des données Sanitrace pour les
demandes de prime.
L’agriculteur qui n’atteint pas les normes minimales concernant le nombre de vêlages et/ou
la détention des veaux suite à des circonstances
exceptionnelles et dûment motivées, doit le
communiquer immédiatement et par écrit à la
Direction extérieure. Cette communication doit
toujours se faire avant la fin de l’année et avant
tout contrôle.
Naissance de veaux destinés
à la production de viande
Sur l’exploitation de l’agriculteur, le nombre
de naissances de veaux de type viandeux ou
mixte, enregistrés dans Sanitrace ou, dans le cas
des veaux morts-nés, via la plateforme Cerise de
l’Arsia, doit, pour l’année civile de la demande,
s’élever à au moins 42 % du nombre de bovins
retenus pour le paiement (arrondi à l’unité inférieure). Ce pourcentage correspond à 70 %
du nombre minimum de vaches allaitantes retenues pour le paiement (minimum 60 % de
vaches allaitantes), par rapport au nombre total de bovins retenus pour le paiement (vaches
allaitantes + génisses), limité au quota «vaches
allaitantes».
Lorsque le nombre de bovins retenus pour le
paiement est supérieur à 7 mais inférieur à 14
unités, le pourcentage obligatoire s’élève à 36 %.
Lorsque ce nombre est de 7 unités au maximum, le pourcentage obligatoire s’élève à 30 %.
Détention des veaux destinés à la production
de viande
De ce pourcentage obligatoire de naissances
de veaux, au moins 50 % doivent être détenus
pendant une période minimum de 3 mois sur
votre exploitation.
Naissance de veaux issus
du cheptel laitier
Si l’agriculteur dispose d’un quota laitier et
qu’il n’a pas cessé la production laitière à la date
d’introduction de sa demande de prime «vaches
allaitantes», il devra en sus respecter la condition
décrite ci-après.
Sur l’exploitation de l’agriculteur, il doit y
avoir, durant l’année civile de la demande de
prime, un nombre minimum de naissances de
veaux issus du cheptel laitier.
Pour 2014, ce nombre minimum s’élève à 70 %
du nombre de vaches laitières à détenir obligatoirement sur l’exploitation pour justifier la production laitière.
Dans le calcul de ce nombre minimum, il sera
tenu compte en premier lieu des veaux de type
laitier, ensuite des veaux de type mixte. Seules
les naissances de veaux enregistrés dans la base
de données Sanitrace seront prises en compte
dans ce calcul.
Les veaux de type mixte qui interviennent
dans le calcul susmentionné ne seront pas pris
en considération lors du test informatique sur le
respect des normes minimales de naissances et
de détention de veaux.
laire de demande de prime «vaches allaitantes», il
doit joindre au formulaire de demande de prime
«vaches allaitantes» établi au nom du cédant de
l’exploitation, un formulaire de transfert de la
totalité des droits à la prime à la vache allaitante
dans le cadre d’une reprise totale d’exploitation
(formulaire A), dûment complété et signé, ainsi
qu’une copie de la convention de reprise et de l’inventaire des biens d’exploitation repris . Ce formulaire est disponible à la Direction extérieure ou via
le site http://agriculture.wallonie.be/.
Il est rappelé aux agriculteurs reprenant des
droits à la prime à la vache allaitante d’un autre
agriculteur via un transfert de catégorie A, les
points repris ci-après.
Le cédant doit transférer au preneur la totalité
de ses droits à la prime à la vache allaitante ainsi
que la totalité de son exploitation, c’est-à-dire
toutes les unités de production dont il dispose au
moment du transfert de ses droits à la prime à la
vache allaitante vers le preneur.
Un acte d’achat, un contrat de bail, un acte de
succession ou une convention de reprise avec inventaire doit être joint à la demande.
Par unité de production, on entend un ensemble
de moyens de production tels que les terres agricoles, le cheptel, les bâtiments agricoles et le matériel.
Au jour du transfert des droits à la prime à la
vache allaitante, le cédant perd sa qualité d’agriculteur vu qu’il ne possède plus d’exploitation, de
moyens de production et qu’il ne peut plus, dès
lors, exercer une activité agricole.
Le preneur peut avoir une exploitation et disposer d’un quota «vaches allaitantes» au moment du
transfert des droits à la prime à la vache allaitante.
En cas de reprise pendant la période de 6 mois
suivant la demande, le preneur est tenu de communiquer par écrit et dans les 10 jours ouvrables
toute modification de l’activité de l’exploitation
reprise (toutes les unités de production) en corrigeant la carte d’identification et en la renvoyant à
sa Direction extérieure, et s’engage par écrit à respecter les engagements pris par le cédant.
Paiement de la prime
Pour la campagne 2014, la prime «vaches allaitantes» s’élèvera à environ 220 EUR par bovin
compte tenu de la réduction de 11,5 %. Il pourrait
être diminué davantage en raison de la discipline
financière et lors d’un éventuel dépassement de
l’enveloppe fixée pour les paiements de la prime
«vaches allaitantes».
Par contre, aucune modulation ne sera appliquée aux primes «vaches allaitantes».
A l’instar de tous les paiements directs du 1er
pilier, celui de la prime «vaches allaitantes» est
soumis à des diminutions proportionnelles si
les normes et exigences relatives à la conditionnalité ne sont pas respectées. Ces normes et
exigences ont déjà été communiquées aux agriculteurs dans la notice explicative jointe au formulaire de déclaration de superficie. Les agriculteurs doivent porter une attention particulière
quant à la tenue d’un registre d’exploitation. En
effet, en cas de registre d’exploitation manquant
au sein de l’exploitation ou incomplet, il peut y
avoir de très lourdes conséquences financières
dans le chef des agriculteurs.
Si l’agriculteur a introduit sa demande de
prime «vaches allaitantes» au plus tard le 30
juin 2014, le paiement du montant de ses primes
«vaches allaitantes» pour la campagne 2014 est
fixé le 31 mars 2015. Néanmoins, il bénéficiera
d’une avance sur ce paiement au plus tard le 30
novembre 2014. Cette avance s’élève entre 60 %
et 80 % du montant desdites primes.
Par contre, s’il a introduit sa demande de
prime «vaches allaitantes» après le 30 juin 2014,
l’avance susmentionnée lui sera versée le 31 mars
2015 au plus tard. Quant au solde de ses primes
«vaches allaitantes» pour la campagne 2014, il lui
sera payé le 30 juin 2015.
Utilisation minimale du quota
«vaches allaitantes»
L’agriculteur qui n’utilisera pas au moins 70 %
de son quota pendant la campagne 2014, perdra
la partie du quota non utilisée au titre de la campagne 2015.
L’agriculteur détenant au maximum 7 droits à
la prime ne perdra, au titre de la campagne 2015,
la partie du quota qu’il n’a pas utilisée durant la
campagne 2014 que s’il n’a pas utilisé moins de
70 % de ses droits durant les campagnes 2013 et
2014.
Pour vérifier que l’agriculteur a bien utilisé
son quota «vaches allaitantes» conformément
aux règles susmentionnées, l’Administration se
base sur le nombre de bovins potentiellement
admissibles, présents à la date d’introduction de
sa demande de prime «vaches allaitantes». Ce
nombre est calculé avant déductions éventuelles
résultant des contrôles et tests administratifs.
Transferts de droits à la prime
à la vache allaitante
Outre les pertes éventuelles suite au non-respect des règles d’utilisation minimale du quota
«vaches allaitantes» lors la campagne 2013, le quota indiqué sur le formulaire de demande de prime
tient également compte des transferts définitifs
accordés au titre de la campagne 2014.
Dans l’éventualité où le transfert de droits n’a
pas été sollicité en février et si l’agriculteur a repris
la totalité d’une exploitation d’un autre agriculteur avec l’intégralité de ses droits à la prime à la
vache allaitante avant l’introduction du formu-
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5 JUIN 2014
- Pleinchamp 5
EUROPINIONS
Conseil agricole européen le 19 mai à Bruxelles
Réunis à Bruxelles le 19 mai dernier, les Ministres de l’agriculture de l’UE
ont examiné divers dossiers, tels les utilisations mineures (c’est-à-dire hors
grandes cultures par exemple) de produits phytopharmaceutiques, ainsi que
les possibilités de limiter les pertes et gaspillage alimentaires. Pour ce dernier
problème, il est envisagé de supprimer l’obligation de mentionner une date
limite de consommation recommandée, dans la mesure bien sûr où cela n’est
pas exigé pour des raisons sanitaires.
Les Ministres européens de l’agriculture ont
donné leur accord à la création d’un organe de
coordination devant permettre de développer
des outils supplémentaires afin de lutter contre
les maladies affectant les cultures dites «mineures».
Les utilisations mineures de produits phytopharmaceutiques (tels les herbicides) ne sont pas
économiquement viables pour l’industrie phytopharmaceutique. Il s’ensuit une pénurie de produits phytopharmaceutiques pour les cultures
mineures (y compris la plupart des légumes,
fruits, cultures en pépinière et fleurs) et pour les
cultures majeures, lorsqu’elles sont touchées par
des nuisibles ou des maladies moins courants.
Cette situation a non seulement des répercussions importantes pour les agriculteurs concernés, mais elle peut également affecter gravement la sante humaine et l’environnement, en
raison de l’utilisation illégale éventuelle de produits phytopharmaceutiques.
dans l’Union européenne et des moyens d’en limiter l’étendue. Les ministres ont envisagé des
mesures visant à réduire les pertes et les gaspillages d’aliments sans pour autant compromettre la sécurité alimentaire. Une des mesures
proposées par les délégations néerlandaise et
suédoise vise à exempter davantage de produits
ayant une longue durée de conservation et gardant leurs qualités pendant très longtemps de
l’obligation d’indiquer une date de consommation recommandée sur l’étiquette.
La date de durabilité minimale est une date de
consommation recommandée par le fabricant
et représente la date ultime jusqu’a laquelle il
estime que son produit conserve au mieux son
gout et ses qualités, soit sa durée de conservation
optimale. Etant acquis bien sûr que la consommation de ces aliments ne présente pas de risque
au-delà de la date de durabilité minimale, pour
autant que les consignes de stockage aient été
respectées et que l’emballage ne soit pas endommagé.
22% de la production végétale de l’UE
Certaines denrées alimentaires, telles que les
vins, le sel de cuisine, le sucre à l’état solide et
Selon un rapport de la Commission, les certaines confiseries, sont actuellement exempcultures dites mineures concernées par le pro- tées de l’obligation de mentionner une date de
blème des utilisations mineures représentent consommation recommandée.
une valeur d’environ 70 milliards d’euros par an,
Il convient de ne pas confondre la date de
soit 22 % de la valeur totale de la production vé- consommation recommandée avec la date de
gétale de l’UE. Les impacts directs (c’est-a-dire les péremption, qui est utilisée pour les aliments
pertes de production végétale et les couts de pro- hautement périssables (la viande fraiche et les
duction supplémentaires pour les agriculteurs) produits laitiers, par exemple).
sont estimés à plus d’un milliard d’euros par an.
La Commission a annoncé la publication imDans son rapport, la Commission recense les minente d’un document sur la durabilité alimenéléments ci-après comme étant les causes prin- taire, qui exposera une approche stratégique vicipales du problème des utilisations mineures:
sant à lutter contre le gaspillage alimentaire.
– l’absence, pour l’industrie phytopharmaceutique, d’incitations économiques à la demande
Protection des animaux
pendant le transport
d’une autorisation de produit phytopharmaceutique;
A la demande des délégations danoise et
– le caractère disparate de la disponibilité
des produits phytopharmaceutiques pour des suédoise, appuyées par plusieurs autres déutilisations mineures, étant donné que les inci- légations, la Commission a informé le Conseil
tations économiques et les besoins varient d’un des mesures prises jusqu’ici en vue d’améliorer
la mise en œuvre du règlement concernant le
Etat membre à l’autre;
– la difficulté d’accès et de recours aux voies ré- transport des animaux.
Le Conseil a adopté des conclusions sur la proglementaires pour obtenir des extensions d’utilitection et le bien-être des animaux en juin 2012.
sation pour des tiers;
– le manque d’informations sur les initiatives Il n’a toutefois pas demandé à la Commission de
présenter de proposition sur le sujet….
existant dans d’autres Etats membres.
Pertes et gaspillages alimentaires
« Climat-Energie» à l’horizon 2030
A l’initiative des délégations irlandaise et alleA l’initiative des délégations néerlandaise et
suédoise, les Ministres ont a débattu de la ques- mande, de nombreux ministres ont demandé à
tion des pertes et des gaspillages alimentaires la Commission d’évaluer l’incidence du cadre en
Pour l’industrie phytopharmaceutique, les cultures ‘mineures’ ne sont pas économiquement viables
matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030
sur l’agriculture et ont plaidé pour que le Conseil
des ministres de l’agriculture soit pleinement associé aux travaux relatifs à ce cadre.
Le cadre d’action en matière de climat et
d’énergie à l’horizon 2030 que propose la
Commission vise à rendre l’économie et le système énergétique de l’Union européenne plus
compétitifs, sûrs et durables. Il se fonde essentiellement sur:
Fluctuations prévues
sur les marchés agricoles
Pour l’organisation des Nations Unies sur l’alimentation et l’agriculture (FAO),
les marchés agricoles s’annoncent, selon les apparences, volatils pour les deux
années à venir. Parmi les facteurs déterminant cette volatilité, le phénomène
de perturbation climatique «El Niño» ainsi que les tensions persistantes en
Ukraine.
La FAO (Organisation des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture) prévoit des marchés agricoles instables pour 2014, selon ses premières estimations des marchés alimentaires
mondiaux, publiées le 8 mai.
Les conditions météorologiques dans divers
pays – auxquelles s’ajoute la perspective de plus
en plus probable de voir émerger un épisode climatique El Niño – et les tensions politiques dans
la région de la mer Noire rendent les marchés alimentaires plus volatils, constate la FAO.
L’offre devrait rester à peu près stable en
2014/2015 avec une production céréalière mondiale qui s’établirait à 2 458 millions de tonnes,
en recul d’environ 2,4% par rapport au record
de 2013. Mais la demande devrait progresser: le
commerce international pourrait atteindre des
niveaux records en 2014, sous l’effet d’une offre
abondante des pays exportateurs et de besoins
accrus des importateurs traditionnels comme le
Bangladesh, l’Indonésie et les Philippines.
Dans l’ensemble, les stocks céréaliers mondiaux devraient rester à des niveaux relativement confortables, estime cependant le rapport.
6 Pleinchamp -
5 JUIN 2014
gentine (12,5 Mt), l’Union européenne (144,88 Mt)
et la Chine (123 Mt) notamment. Les productions
de l’Ukraine (20 Mt) ou du Canada (28,5 Mt) devraient être en recul.
Pour le maïs, le gouvernement américain s’attend en revanche à une forte production, avec
près de 354 Mt pour la récolte 2014/2015. Au niveau mondial, la production resterait quasiment
stable après le record de l’an passé, à environ 979
Mt. L’USDA anticipe des baisses de production
pour l’Ukraine, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud,
tandis que la Chine, l’Argentine, la Russie et le
Mexique devraient voir leurs récoltes augmenter. En soja, le rapport prévoit une hausse de près
de 6% de la production mondiale pour 2014/2015
à près de 300 Mt, grâce à une hausse des récoltes
américaine et brésilienne. En revanche, le reste
des oléagineux verrait sa production baisser de
4% à cause de moindres récoltes de colza et de
tournesol au Canada, en Ukraine, en Russie et
dans l’Union européenne.
Autres éléments
Dans l’ensemble, les marchés mondiaux
voient «à nouveau des tensions dans pratiquement tous les sens», selon Philippe Chalmin,
Le département américain à l’agriculture expert des marchés mondiaux de matières pre(USDA) s’attend, dans ses premières estima- mières («commodities»).
Un retour d’El Niño constituerait «une metions de l’année, à une baisse de 8% de la récolte
américaine de blé (à 53,4 millions de tonnes) en nace majeure pour l’ensemble des produits agri2014/2015 par rapport à l’année dernière, ce qui coles». Gaz de schiste, biotechnologies et OGM
laisserait les stocks américains à leur plus bas seront aussi à prendre en compte, tout comme
niveau depuis sept ans, en raison de la séche- les nouvelles politiques agricoles aux Etats-Unis
resse et du gel qui ont affecté les cultures. Dans et en Europe, et le retrait de grands acteurs fison rapport sur l’offre et la demande agricoles nanciers du négoce des matières premières. «Les
mondiales publié le 9 mai, l’USDA estime que le commodités sont la partie émergée de toutes
stock mondial de blé ne devrait néanmoins pas les tensions de la planète », a rappelé Philippe
être affecté par cette baisse, car d’autres pays Chalmin.
verront leur récolte légèrement augmenter : l’Ar-
Récolte américaine de blé en baisse
Le département américain à l’agriculture (USDA) s’attend à une baisse de 8% de la récolte américaine
de blé
– l’objectif consistant à réduire les émissions
de gaz à effet de serre de l’UE de 40% par rapport
aux niveaux de 1990 à l’horizon 2030; et
– l’objectif consistant à accroître la part des
énergies renouvelables afin qu’elle s’établisse à
au moins 27% de la consommation énergétique
de l’UE d’ici 2030.
Bernhard Url, directeur exécutif de l’EFSA
Le conseil d’administration de l’Autorité européenne de sécurité des aliments
a nommé l’autrichien Bernhard Url prochain directeur exécutif de l’EFSA.
Une nomination qui intervient à un moment où l’impartialité de l’Agence est
fortement mise en cause.
Le conseil d’administration a entériné la nomination du Dr Url après la lettre envoyée par le
Parlement européen à Sue Davis, la présidente
du conseil d’administration de l’EFSA, ainsi qu’au
président de la Commission européenne, José
Manuel Barroso, recommandant que le Dr Url
soit nommé à ce poste.
Le Dr Url, médecin vétérinaire de formation,
était le directeur exécutif de l’EFSA faisant fonction depuis le départ, en septembre 2013, de la
Française Catherine Geslain-Lanéelle. Il était l’un
des candidats sélectionnés par la Commission
européenne à la suite d’un concours ouvert et
avait été interviewé par le conseil d’administration pour ce poste en mars.
Le Dr Url avait ensuite été désigné par le conseil
d’administration et avait passé une audition en
avril devant les membres de la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen où il avait fait une
déclaration et répondu aux questions des parlementaires.
«Au nom du conseil d’administration de l’EFSA, j’ai le grand plaisir d’annoncer la nomination
de Bernhard Url en tant que prochain directeur
exécutif de l’EFSA. Nous faisons pleinement
confiance à Bernhard pour diriger l’EFSA et son
personnel dans les années à venir afin de fournir
à l’Europe les avis scientifiques de la plus haute
qualité pour protéger les consommateurs des
risques liés à l’alimentation», a déclaré la présidente Sue Davies dans son allocution devant le
personnel de l’EFSA. «Le conseil d’administration
se réjouit de travailler étroitement avec lui au
cours des cinq prochaines années».
Un homme expérimenté
«C’est un grand honneur pour moi d’être nommé directeur exécutif de l’EFSA et d’avoir l’opportunité de diriger cette organisation importante
qui se consacre à protéger la santé des consommateurs européens», a déclaré le Dr Url. «Je
m’engage à collaborer avec le personnel, les experts scientifiques, les institutions européennes,
les États membres et les parties prenantes de
l’EFSA pour défendre les valeurs fondamentales
de l’Autorité, et aussi à œuvrer pour renforcer
l’ouverture dans l’évaluation des risques ainsi
que la confiance à l’égard de nos travaux».
Le Dr Url prendra officiellement ses fonctions à
partir du 1er juin 2014.
Avant de rejoindre l’EFSA en juin 2012 à la tête
du département «Évaluation des risques et assistance scientifique», le Dr Url a été directeur
général de l’Agence autrichienne pour la santé et
la sécurité des aliments (AGES) pendant dix ans.
L’AGES est aussi le représentant de l’Autriche au
Lait: les producteurs devront
saisir les opportunités offertes
par le marché
sein du forum consultatif de l’EFSA. De 2008 à
mars 2012, il a également été membre du conseil
d’administration de l’EFSA.
Avant son mandat à l’AGES, le Dr Url a travaillé pendant cinq ans en tant que professeur
adjoint à l’Institute of Milk Hygiene and Milk
Technology de l’Université de médecine vétérinaire de Vienne, avant de diriger un laboratoire
de contrôle de la qualité alimentaire de 1993 à
2002.
Le Dr Url a obtenu son diplôme à l’Université
de médecine vétérinaire de Vienne en 1987 et
est devenu docteur en médecine vétérinaire en
1990. Il a publié des travaux dans le domaine de
la médecine vétérinaire, plus particulièrement
sur Listeria et l’hygiène du lait.
Indépendance?
Tout récemment encore (le 5 mai dernier),
un collectif d’organisations non gouvernementales s’est adressé aux Etats membres pour les
avertir que «les lobbyistes» de l’industrie agroalimentaire n’ont pas à siéger au Conseil d’administration de l’EFSA. Deux des candidats au
nouveau Conseil d’administration ont des liens
très étroits avec l’industrie alimentaire, notamment Beate Kettlitz qui est dirigeante au sein de
la Fédération européenne de l’industrie alimentaire (Food Drink Europe).
Le nouveau directeur exécutif, Bernhard Url,
explique cependant que l’EFSA n’a pas de problèmes de conflits d’intérêts, «mais un problème
avec ce qui est perçu comme conflits d’intérêts».
En octobre 2012, un rapport de la Cour des
Comptes européenne a pointé les conflits d’intérêts au sein de l’EFSA.
Ce rapport portait sur d’éventuels conflits
d’intérêts au sein de 4 grandes agences européennes. Il pointe que deux membres du conseil
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Lors d’un séminaire sur le lait organisé par le Copa qui a réuni des
représentants de toute l’UE, des experts se sont penchés sur les opportunités
que le marché mondial offrait aux producteurs laitiers européens.
également indiqué qu’il fallait trouver des solutions orientées vers le marché pour faire face
à la volatilité accrue sur les marchés laitiers. Le
Copa considère que les outils actuels pour se prémunir contre la volatilité, comme l’intervention
publique, sont importants. Les marchés à terme
pourraient également permettre de réduire un
peu ce phénomène. L’observatoire du marché
laitier pourrait s’avérer utile. Il faudra également
encourager la modernisation des coopératives laitières dans les zones rurales.
Le séminaire a également été l’occasion de débattre sur la mise en œuvre du Paquet lait, qui
vise à renforcer les relations contractuelles entre
agriculteurs et transformateurs et à améliorer la
position des agriculteurs au sein de la chaîne, leur
permettant ainsi d’obtenir un meilleur prix pour
leur lait. Jusqu’à présent, le Paquet lait a été mis
en œuvre sur une base volontaire par le RoyaumeUni, la Belgique, la République tchèque, le
Danemark, l’Estonie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la
Pologne et la Suède tandis que Chypre, la France,
l’Espagne, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie,
le Portugal, la Slovénie, la Slovaquie, l’Italie, la
Roumanie et la Bulgarie ont adopté une approche
obligatoire. M. Raymond a déclaré: «les contrats
écrits offrent aux producteurs une certaine stabilité et un équilibre plus juste. Cependant, le
Paquet lait n’en est qu’à ses débuts et les premières répercussions ne seront pas visibles tout
de suite». Ce séminaire a été organisé avant la publication en juin d’un rapport de la Commission
européenne sur la révision du Paquet lait et les
développements du marché.
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Les experts prévoient que la demande, alimentée par les économies émergentes comme la
Chine, augmente de 2,3% par an. Cela constitue
de nouveaux débouchés pour les producteurs
laitiers européens. En Chine, la consommation
de produits laitiers a fait un bond de 317% entre
1998 et 2013, pour atteindre 25kg. Le marché potentiel de ce pays reste considérable. Les experts
indiquent en effet que la consommation devrait
doubler d’ici à 2020.Le type de demande sera toutefois différent, avec des mélanges différents,
notamment pour le lait infantile. Les producteurs
européens devront donc s’adapter à ces marchés.
La production européenne devrait connaître une
croissance modérée au cours des dix prochaines
années, une croissance qui sera principalement
absorbée par les fromages. Toutefois, les experts ont mis en garde contre des problèmes logistiques rencontrés lorsque l’on exporte vers les
marchés non-européens, comme les certificats
vétérinaires, les licences d’exportation, l’enregistrement ou l’agrément des installations.
Le Président du groupe «Lait et produits laitiers» du Copa a souligné qu’il était important que
les producteurs européens puissent profiter des
opportunités croissantes offertes par le marché
pour améliorer les revenus agricoles. Il a donc demandé à la Commission européenne de réduire la
charge administrative liée aux exportations vers
les pays tiers. Ceci sera essentiel pour que l’Union
européenne soit un exportateur de premier plan
sur les marchés mondiaux. Le Copa a pour sa part
rappelé que la production laitière de l’UE était un
des moteurs économiques des zones rurales. Il a
d’administration (dont la présidente Diana
Banati) ont démissionné en raison de leurs responsabilités au sein de l’Ilsi (outil de lobby de
l’industrie agroalimentaire où sont notamment
représentés les groupes Monsanto et Syngenta,
très actifs dans le secteur des OGM), mais que 6
autres experts de l’Efsa qui sont dans la même
situation ont eux continué à siéger au comité
scientifique ou au conseil de surveillance de
l’agence qui s’inquiète de cette «différence de
traitement» et du fait qu’aucune procédure
n’existe dans le règlement de l’agence en cas de
fausse déclaration d’intérêts.
En octobre 2013, une enquête menée par
l’ONG Corporate Europe Observatory, spécialisée
dans la surveillance des lobbys industriels européens, montre que les 209 experts, membres
des groupes de travail de l’EFSA, sont majoritairement en situation de conflits d’intérêt, 59%
ayant été rémunérés par des groupes de l’agroalimentaire, malgré le fait que 80% des membres
avaient été renouvelés en 2012, à la suite des critiques de la Cour des comptes européenne.
Selon l’EFSA, les politiques européennes de recherche sont telles qu’elles «encouragent et parfois contraignent les chercheurs du secteur public à travailler avec le secteur privé pour financer leurs recherches». L’EFSA et la Commission
européenne affirment qu’il n’est pas réaliste
d’exclure des experts liés à l’industrie car les politiques européennes et nationales encouragent
les partenariats public-privé. Mais le fait que les
experts des groupes de travail ne sont pas rémunérés et travaillent donc pendant leur temps
libre pourrait être une autre explication à ces
conflits d’intérêt.
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5 JUIN 2014
- Pleinchamp 7
EUROPINIONS
La mafia s’attaque
à l’agroalimentaire italien
Pac: onze Etats membres devront
rembourser 318 millions d’euros à l’UE
L’agriculture et le secteur agroalimentaire sont désormais devenus la
priorité de la criminalité organisée qui y investit et blanchit son argent», a
expliqué le 19 mars, lors d’une conférence à Rome, le président de la Coldiretti
(Confédération nationale des exploitants agricoles), Roberto Moncalvo.
Dans le cadre de la procédure dite d’apurement des comptes, la Commission
européenne réclame aux États membres un montant total de318 millions €
correspondant à des dépenses irrégulières effectuées par ceux-ci au titre de la
politique agricole de l’Union.
Ces fonds sont reversés au budget de l’Union
en raison du non-respect des règles de l’Union ou
L’organisation professionnelle estime à enToutes ces opérations, ces trafics, sur les alide l’inadéquation des procédures de contrôle des
viron 14 milliards € la part du racket de la mafia ments compromettent la sécurité et la qualité
dépenses agricoles. En effet, si les États membres
au détriment d’entreprises du secteur en 2013, alimentaires des produits nationaux, notamsont chargés d’effectuer les paiements et de vériun chiffre en augmentation de 12 % par rapport ment celles d’appellations d’origine protégée
fier les dépenses réalisées au titre de la politique
à 2012. Selon l’unité policière spécialisée basée (parmesan, vinaigre balsamique, jambon de
agricole commune (PAC), la Commission est teà Rome, environ 15 % du chiffre d’affaires de Parme, etc.), s’inquiète la Coldiretti.
Pour contrer ces attaques, l’organisation agri- nue de s’assurer que ceux-ci utilisent correctel’agroalimentaire national sont d’origine macole
a lancé un Observatoire «sur la criminalité ment les fonds mis à leur disposition.
fieuse.
dans l’agriculture et le secteur agroalimentaire»,
Pour parvenir à leurs fins, les hommes de main
Principales corrections financières
qui doit permettre notamment d’améliorer les
de la mafia – Camorra à Naples, ‘Ndrangheta en
instruments servant à garantir plus de sécurité
Calabre, Cosa Nostra en Sicile – volent et menaLa décision qui vient d’être adoptée prévoit
alimentaire, et d’aider la police dans son travail
le recouvrement de fonds auprès de11États
cent afin d’obtenir le monopole sur tel ou tel prod’enquête sur la contrebande et les infiltrations
membres, à savoir le Danemark, l’Allemagne, la
duit, forcent les agriculteurs à leur vendre leur mafieuses.
Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, le Portugal, la
production à prix cassés puis obligent les négoRoumanie, la Slovénie, la Finlande et le Royaumeciants à leur acheter au prix fort.
Uni. Les corrections les plus importantes concernent les montants suivants:
238,90 millions € à rembourser par la France en
raison de faiblesses dans l’attribution des droits.
12,94 millions € à rembourser par le Portugal en
raison de faiblesses liées à la conditionnalité
10,03 millions € à rembourser par la France en
Le Copa salue le récent retrait de la Directive-cadre européenne en faveur de la raison d’insuffisances dans l’application de la
protection des sols.
mesure «jeune agriculteur» et dans le contrôle
Retrait de la directive-cadre européenne
en faveur de la protection des sols
Le Copa a salué la décision de la Commission
de retirer la proposition de Directive européenne
en faveur de la protection des sols, soulignant
qu’elle aurait eu pour conséquence bien plus de
coûts que de bénéfices. Le Copa se réjouit de la
décision prise par la Commission. La proposition
de Directive en faveur de la protection des sols
était bloquée au Conseil depuis des années. Par
ailleurs, elle n’allait pas nécessairement améliorer la protection des sols dans l’UE. Sa seule
conséquence aurait été une charge administrative accrue pour les agriculteurs et les coopératives agricoles. Le Copa a ajouté: «Les sols constituent une précieuse ressource pour les agriculteurs et les propriétaires forestiers ainsi qu’un
facteur clé de production. La protection et l’utilisation durable des sols sont donc primordiales.
Les agriculteurs consentent d’immenses efforts
pour éviter la dégradation des sols due à l’érosion, le tassement et la diminution de la teneur
en matières organiques. L’UE a déjà une législation efficace, qui comprend des mesures très
strictes en matière de protection des sols, lesquelles sont incluses dans la nouvelle politique
agricole commune ainsi que dans le cadre de la
législation environnementale européenne. La
Directive en faveur de la protection des sols n’aurait fait qu’ajouter des strates supplémentaires
de bureaucratie. Elle n’était pas nécessaire».
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Les États membres sont chargés de la gestion
de la plupart des paiements au titre de la PAC,
principalement par l’intermédiaire de leurs organismes payeurs (en Belgique, le Birb). Il leur
incombe également d’effectuer des contrôles
tels que la vérification des demandes de paiement direct introduites par les agriculteurs. La
Commission procède chaque année à plus de
cent audits, dans le cadre desquels elle vérifie
que les contrôles effectués par les États membres
et les mesures prises par ces derniers afin de remédier aux déficiences sont suffisants. Elle est
habilitée à recouvrer les arriérés dans les cas où
les audits montrent que la gestion et le contrôle
par l’État membre sont insuffisants pour garantir que les fonds de l’Union ont été dépensés correctement.
Pour faire face à la demande alimentaire mondiale qui s’accroîtra mécaniquement
à la même cadence que la démographie, d’aucuns font miroiter les potentialités
offertes par diverses formes d’alimentations alternatives: steaks «in vitro»,
aliments-pilules, voire grillades d’insectes… Pierre Feillet, ancien chercheur à l’Inra
- l’institut foncier de recherche agronomique – explique toutefois dans un ouvrage
de 165 pages paru aux éditions «Quæ» les raisons pour lesquelles il ne croit pas
à ces mutations alimentaires. Agra-Presse a assisté à la conférence de presse de
présentation de l’ouvrage.
Problèmes pratiques
➥ Perte d’appétence
➥ Diminution de la valeur alimentaire
➥ Chute de la production laitière
Rappel
Alimentation de synthèse
plutôt que conventionnelle?
Nombre de technologies encore dans les cartons
réservent suffisamment de possibilités pour que
de telles ruptures alimentaires ne voient pas le
jour, ne serait-ce que parce qu’elles ne susciteront
pas d’engouement massif, tant les facteurs culturels liés à l’alimentation sont déterminants.
À l’inverse, les technologies prometteuses qu’il
a évoquées sont celles de la relation entre les microorganismes du sol et la plante, la valorisation
des sous-produits cellulosiques des plantes pour
fabriquer des protéines et des glucides, l’adaptation de la nutrition à chacun en fonction de son
génome spécifique. Par ailleurs les technologies
attendues sont aussi plus que jamais celles de la
logistique, l’urbanisation du monde éloignant les
centres de production de ceux de consommation.
Votre ration chauffe ?
des prêts bonifiés.
En revanche, à la suite d’un arrêt de la Cour de
justice de l’Union européenne contre une décision antérieure de la Commission, l’Italie recevra
un remboursement de 2,11 millions €.
Passer de 7 milliards d’habitants actuellement
à 9 imposera des bouleversements, qui devront
conduire à une agriculture «durablement productive», selon Pierre Feillet. Mais ces bouleversements ne seront pas ceux qu’entrevoient les scénarios de science-fiction. L’auteur cite une prédiction
erronée du chimiste Marcellin Berthelot à la fin du
XIXe siècle: «En l’an 2000, il n’y aura dans le monde
ni agriculture, ni pâtres ni laboureurs, la culture du
sol aura été remplacée par la chimie».
Pour remplacer les aliments par des pilules, il
faudrait 350 pilules par jour: 50 au petit déjeuner,
150 à midi et 150 le soir. Avec 5 litres d’eau en tout
pour la journée. L’ingestion de pilules pourrait se
cantonner à des compléments nutritionnels. La
culture de tissus musculaires pour remplacer la
viande, qui a abouti en 2013 avec succès aux PaysBas à l’élaboration du premier steak in vitro, est
encore très onéreuse. Elle a coûté 250 000 euros,
rapporte l’auteur…
Nutrition spécifique
Enfin, la solution des insectes en alimentation
humaine pour conforter l’approvisionnement pro-
téique mondial n’est pas au point pour l’instant,
selon le chercheur honoraire: même les populations les plus habituées à manger des insectes,
celles du Congo Brazzaville, n’approvisionnent que
10% de leur besoin de protéines journalier. «Je n’y
crois pas. Pour remplacer l’équivalent protéique
d’une cuisse de poulet de 100 grammes, il faudrait
50 chenilles».
La production d’insectes pourrait en revanche
conforter l’offre mondiale de protéines en alimentation animale, selon l’auteur.
La tendance de l’alimentation mondiale n’est
pas à la standardisation, mais à la diversification
des produits, poussée par les connaissances du
génome humain. Celles-ci sont en train de mettre
en évidence qu’à chaque individu correspond une
alimentation spécifique idéale, a souligné Pierre
Feillet.
Production de protéines
avec de la cellulose
Enfin, si l’heure ne semble venue de la produire
des aliments dans des usines à la place de l’agriculture, la production de protéines dans des usines
sur bases cellulosiques pourrait voir le jour. La
British Petroleum a montré au début des années
1970 qu’il est possible de fabriquer des protéines
sur base pétrolière grâce à des levures.
Mais la hausse des prix du pétrole rend plus
plausible la fabrication de protéines, à l’aide de
levures et de champignons filamenteux, avec des
substrats cellulosiques.
De plus, cette valorisation de la cellulose va dans
le sens de l’évolution qui est en cours: elle offrirait
un complément de revenu aux filières du végétal,
la plante entière étant utilisée dans des raffineries
végétales, comme celles qui sont en train de se
mettre en place. Le livre de Pierre Feillet est disponible aux Éditions Quæ au prix de 16 euros.
ÉNERGIE
Le miscanthus en exploitation agricole:
quel intérêt, quelles opportunités?
Améliorer la rentabilité des exploitations agricoles peut-il rimer avec
production d’énergie renouvelable, autonomie énergétique et protection de
l’environnement?
le miscanthus ne requiert plus d’intervention
chimique (à partir de la troisième année). Il
contribue ainsi à préserver l’environnement.
Exportant peu de minéraux, le miscanthus nécessite peu de fertilisation. Plusieurs études ont
montré que le miscanthus réduit significativement le drainage et le lessivage des nitrates
après son implantation. Cette propriété pourrait
se révéler particulièrement appréciable en zone
de prévention autour des captages. Enfin, le miscanthus fournit une couverture aux terres en
période hivernale, réduisant ainsi les pertes de
terres et les coulées boueuses.
Laurent Somer (*)
et infrastructures communales. Ces réseaux sont
particulièrement adaptés à des zones d’habitat
suffisamment dense, ou comprenant des bâtiments consommant beaucoup de chaleur (piscine, centre sportif, école, maison communale,…).
La densité énergétique recommandée est de
minimum 2mégawattheure (MWh) par mètre
de réseau par an. En Wallonie, plusieurs chaudières utilisent le miscanthus pour chauffer des
bâtiments. A l’étranger (France, Allemagne,…), le
miscanthus alimente des réseaux de chaleur de
communes rurales. Les chaudières polycombustibles, automatisées, ne requièrent qu’un minimum de suivi et entretien.
… et maîtrisée en Wallonie
La vis d’alimentation au départ du silo
… stimulant l’économie locale
Installation biomasse miscanthus à la ferme Petit
à Upigny. La chaudière et un ballon tampon
Le miscanthus, de l’énergie
renouvelable bon marché…
cale puisque les agriculteurs deviennent fournisseurs de combustible. Mais ses services ne
Un des avantages du miscanthus est lié à sa
se limitent pas qu’à des aspects économiques:
production et mobilisation locale. Travailler avec
un contrat d’approvisionnement permet de se implanté judicieusement, le miscanthus peut
prémunir de hausses des prix des combustibles, contribuer à protéger l’environnement.
qu’ils soient fossiles ou d’origine forestière, et
… préservant l’environnement
par conséquent de garantir son retour sur investissement et les coûts futurs. Le miscanthus préPlante non invasive pérenne tolérant un large
sente donc des opportunités, aussi bien en autoéventail
de conditions pédoclimatiques, le misconsommation qu’en alimentation de réseau de
canthus
peut
occuper une terre moins fertile, au
chaleur en zone rurale. Il contribue à développer
l’autonomie énergétique des exploitations et découpage irrégulier ou difficilement accessible.
des villages/communes rurales, à sécuriser le Il n’entre ainsi pas en concurrence avec les procoût de l’énergie et à dynamiser l’économie lo- ductions alimentaires. Une fois bien implanté,
Lorsqu’il est autoproduit, le miscanthus représente un coût de 10 €/MWh, contre24€/MWh
pour des plaquettes forestières, 37-79€/MWh
pour l’électricité et 90€/MWh pour le mazout. Le
miscanthus autoproduit et utilisé par l’agriculteur représente un cas très favorable en termes
d’économies sur la facture d’énergie. D’après
les calculs de ValBiom, un agriculteur qui investit dans une chaudière de 200 kilowatts et qui
y valorise du miscanthus peut réaliser des éco- Récolte du miscanthus à l’ensileuse
nomies en moins de 5ans. La chaudière coûte
entre 40.000 et 50.000€. En dessous de 600kW,
les aides «Environnement et Utilisation durable
de l’énergie» (ENV-UDE) de la Wallonie peuvent
couvrir jusqu’à 40% du surcoût de la chaudière
par rapport à une installation mazout ou gaz.
L’agriculteur peut aussi fournir du miscanthus
à une installation de combustion externe, par
exemple un réseau de chaleur. La vente de combustible à un prix de 80 à 100€ la tonne correspond à un coût de l’énergie primaire compris
entre 19 et 24€/MWh. À titre de comparaison,
l’énergie primaire des plaquettes forestières
coûte actuellement environ 20 à 25€/MWh. Le
développement de réseaux de production mutualisée de chaleur à l’échelle d’un village ou
même d’une ville permet de produire de l’énergie
à un prix abordable pour les citoyens, entreprises
Ethanol végétal source
de gaz à effet de serre?
En Wallonie, entre 100 et 150 hectares de miscanthus sont en place. Le rendement moyen
est de 15 tonnes de matière sèche à l’hectare (18
tonnes fraîches), équivalentes en contenu énergétique à 7.500 litres de mazout. En fonction
de la région et du terrain, ce rendement variera
entre 10 et 20 tonnes de matière sèche à l’hectare. L’ensemble de la culture, de l’implantation
à la récolte, a recours à des machines agricoles
classiques. Récolté sec en fin d’hiver avec une
ensileuse, le miscanthus peut être directement
stocké et valorisé. Les volumes de stockage sont
conséquents, vu la faible densité de la matière
ensilée (110kg/m3). Les rendements du miscanthus sont suivis annuellement par le Centre
Indépendant de Promotion Fourragère (CIPF), qui
a réalisé une importante série de travaux sur le
miscanthus depuis 2009, dont les résultats sont
entre autres intégrés au guide pratique de la
culture du miscanthus édité par ValBiom. Le CIPF
fournit ses conseils à tout agriculteur intéressé
par la plantation du miscanthus.
Plusieurs visites de chaudières miscanthus
sont programmées en 2014. La première visite
aura lieu le vendredi 13 juin à Saint-Vith: vous
y découvrirez une chaudière alimentée au
miscanthus dans une ancienne ferme rénovée et visiterez la parcelle qui l’alimente. Cette
visite sera précédée d’une présentation sur
les chaudières polycombustibles et la culture
du miscanthus.
Visite gratuite. Inscription obligatoire
auprès de Céline Evrard, 081/627 184 ou
[email protected] - Renseignements:
Laurent Somer, 081/627 187 ou [email protected]
Le biodiesel représente 20%
de la production mondiale
des biocarburants
Une étude américaine conclut à l’inefficacité de l’éthanol cellulosique produit à
partir de déchets de cultures dans la perspective d’une réduction des émissions En 2012, la production mondiale de biocarburants (éthanol et biodiesel) est
de GES (gaz à effet de serre).
tombée pour la première fois depuis 2000, de 0,4% par rapport aux chiffres de
L’utilisation des résidus de récolte de maïs pour est collectée dans les champs, l’éthanol cellulosique 2011, indique une étude publiée par le World Watch Institute.
produire du l’éthanol cellulosique pourrait avoir à
court terme un impact négatif sur les émissions de
gaz à effet de serre conclut une étude américaine
menée par des chercheurs de l’Université Lincoln
du Nebraska. En effet, le carbone contenu dans les
résidus de récolte est transformé bien plus rapidement en C02 – principal gaz à effet de serre (GES)
– lors de la production d’éthanol que s’il était laissé
dans les champs pour reconstituer naturellement
le stock de carbone du sol.
Pour les chercheurs, cette donnée n’est pas correctement prise en compte dans l’évaluation du bilan des biocarburants cellulosiques. Cela pourrait
même exclure ces biocarburants des normes imposées par la loi américaine sur l’énergie qui prévoit
une réduction de 60% des émissions de GES par
rapport à l’essence conventionnelle. Dans le pire
des scénarios, si l’intégralité des résidus de récolte
pourrait émettre 7% de GES de plus que l’essence,
indique l’étude…
Ces conclusions portent un coup de plus aux
biocarburants cellulosiques qui ont reçu plus d’un
milliard de dollars de soutiens de la part du gouvernement fédéral des Etats-Unis mais n’ont pas pour
autant atteint les objectifs de production prévus
par la loi sur l’énergie.
Mais ces résultats sont contestés par l’Agence
américaine de protection de l’environnement (EPA)
qui a mené sa propre analyse du phénomène, estimant que si la moitié des résidus de maïs sont collectés après récolte, l’éthanol cellulosique continue
à satisfaire aux exigences de la loi.
Un débat loin d’être clos…
La production mondiale d’éthanol a légèrement
diminué pour la deuxième année consécutive, à 83,1
milliards de litres, tandis que la production de biodiesel a augmenté légèrement passant de 22,4 milliards
de litres en 2011 à 22,5 milliards de litres en 2012. Le biodiesel représente désormais plus de 20% de la production mondiale de biocarburants (contre 17% en 2007).
Les biocarburants pour les transports représentent
environ 0,8% de la consommation mondiale d’énergie, 8% de l’énergie primaire mondiale tirée de la biomasse, 3,4% des carburants mondiaux utilisés pour le
transport routier, et 2,5% de tous les carburants. Les
États-Unis et le Brésil représentent à eux deux 87% de
la production mondiale d’éthanol (respectivement
61% et 26%). La baisse observée en 2012 est principalement le fait des États-Unis dont la production
d’éthanol a été réduite d’environ 4%par rapport à 2011
à 50,4 milliards de litres. La production d’éthanol du
Brésil a, elle, augmenté de 3% à 21,6 milliards de litres,
en partie à cause d’une baisse des prix du sucre. Les
États-Unis sont également les premiers producteurs
mondiaux de biodiesel, avec 3,6 milliards de litres, suivis par l’Argentine avec 2,8 milliards de litres, et l’Allemagne et le Brésil avec à peu près le même volume
produit, à 2,7 milliards de litres chacun. Au-delà des
biocarburants, les bioénergies restent très utilisées
au niveau local ou régional : la biomasse est encore
utilisée pour la cuisson de 38% des personnes dans
le monde (dans certaines régions d’Afrique et d’Asie,
c’est plus de 90% de la population qui y a recours). En
Asie et en Chine en particulier, environ 48 millions
d’unités de biogaz ont été construites pour soutenir
l’électrification rurale.
5 JUIN 2014
- Pleinchamp 9
ACTUALITÉS
L’industrie alimentaire belge
veut lutter contre
les excès pondéraux
La lutte contre le surpoids et l’obésité est malheureusement un thème
hautement d’actualité dans nos sociétés développées occidentales. Elle frappe
déjà dès le jeune âge et génère nombre de déboires en matière de santé,
notamment au plan des maladies cardio-vasculaires.
Fait pour vous par le Service
d’Etudes
12/5
13/5
14/5
15/5
17/5
Bruxelles-Copa/CE-séminaire «Avenir des marchés laitiers»
Namur-SPW-révision réglementation classification des carcasses
Gembloux-Agrofront-BVD
Assenois-FWA Bastogne-IGP BBB-projet pilote centre d’engraissement
Gembloux-Cwedd-études d’incidences
Gembloux-FWA-commission productions animales
Ciney-CA Ficow
Namur-SPGE-convention Valboue
Bruxelles-Copa-GT développement rural
Gembloux-Cra-W-CA conseil de filière lait
Jambes-DGO4-Crat
Gembloux-CA Nitrawal
Bruxelles-Copa-groupe consultatif développement rural
Bastogne-FWA-PWDR, MAE, Bio, ISA,RD, …
Gembloux-Fiwap-bureau
Liège-Cesrw-projet d’avis sur le Parc naturel Gaume
Gembloux-comité de projet Nitrawal-partie scientifique
Namur-Biowallonie-GT législation bio
Gembloux-FWA-comité directeur syndical
Sart Tilma-CW3C-cellule classification des carcasses
Bruxelles-portes ouvertes UE
La Clef des Champs
Diffusions: le samedi 7/06 à 14h05 sur la Une
Rediffusions le jeudi 12/06 dans la boucle de nuit et le vendredi 13/06 à 09h55
sur la Une La semaine bio
Dans un communiqué de presse, l’industrie
alimentaire reconnaît que le surpoids et l’obésité
sont des problèmes de société importants. C’est
pourquoi, en Belgique, l’industrie alimentaire
entreprend déjà depuis plusieurs années des actions proactives dans la lutte contre le surpoids
et l’obésité. La lutte ne peut en effet être gagnée
par l’industrie alimentaire en solo. Le surpoids et
l’obésité sont des problèmes complexes et multifactoriels. FEVIA lance donc un appel pour qu’une
large plateforme de concertation avec toutes les
parties prenantes soit créée.
L’industrie alimentaire s’est ainsi engagée
à réduire la teneur en sel dans différentes denrées alimentaires avec comme résultats en 2013
des réductions allant jusqu’à plus de 20%. A
l’heure actuelle, un nouvel engagement avec
les Autorités belges est en cours d’élaboration.
Cela concerne l’amélioration de la balance énergétique dans note alimentation. Il s’agit notamment de la composition des produits (diminution des graisses saturées et des calories) et de la
taille des portions. En matière d’information au
consommateur (information nutritionnelle sur
les étiquettes) et de marketing (Belgium Pledge
– publicité envers les enfants), l’industrie alimentaire va aussi de l’avant avec des engagements
volontaires.
En s’efforçant d’avoir une offre alimentaire
équilibrée, l’industrie alimentaire veut contribuer activement au bien-être général et à la
santé publique.
Un problème multifactoriel tel que le surpoids
requiert aussi une solution multifactorielle où
différents acteurs au sein de la société doivent
prendre leurs responsabilités. FEVIA demande
aussi aux autorités compétentes de développer,
rapidement après les élections, une plateforme
de concertation avec toutes les parties prenantes
afin de s’atteler en profondeur au problème. La
comparaison faite par certains entre le tabac et
les aliments est totalement injustifiée, selon la
Fevia…
NÉCROLOGIE
Madame Léonie GILLET, veuve de Pierre SOMJA
Née à Henri-Chapelle le 17 octobre 1930 et décédée à Montzen le 17 mai 2014
***
Monsieur Marcel VIRENDEELS, époux de Godelieve GALMART
Né à Saintes le 9 mars 1932 et décédé à Hal le 22 mai 2014
Rue Jean Duc 166 à 1480 Saintes
***
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent
leurs sincères condoléances aux familles
Du 7 au 15 juin le bio sera mis à l’honneur en
Wallonie et en Flandre. Pour l’occasion, Philippe
Soreil vous emmène à la ferme du Bonheur non
loin de Malmédy à la rencontre de Stéphanie et
Ghislain Jost qui exploitent, en bio, une petite
ferme laitière.
Fruits frais, pain, céréales, yaourts, fromages,
café, jus de fruits, fin avril les étudiants de l’Ulg
étaient conviés à découvrir les bienfaits d’un vrai
petit déjeuner et à s’informer sur l’alimentation
bio et les producteurs locaux. On le sait, une alimentation équilibrée c’est primordial surtout en
période d’examens. Mais un produit bio doit être
certifié par un organisme de contrôle: Certisys,
TÜV Nord Integra, Quality Partner. On vous explique comment cela fonctionne.
Comment nous joindre ?
En appelant l’équipe
au 04/344.75 09 ou 04/344.73 00
Fax : 04/344 73 32
e-mail : [email protected]
Retrouvez LA CLEF DES CHAMPS
sur le télétexte de la RTBF à la page 156
et sur Facebook
Présentation : Philippe Soreil
Équipe : Véronique Darimont
Pascale Baidak - Katia Mattiuz
Réalisation : Axel Van Weyenbergh
Une coproduction: RTBF.be
(Guy Lemaire) -APAQ-W –
A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA
Tournai Mons
Samedi 14 au samedi 21 juin
Voyage annuel en Roumanie. Départ par avion de Bruxelles vers Bucarest et retour. Prix: 1365 Euros
par personne. Single: + 166 Euros. Contacts: [email protected] tél: 068/542.981. [email protected] Tél: 069/771.198.
Pays de Herve
Vendredi 22 aout
Rendez-vous au Cercle paroissiale à Montzen. A 10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18 euros.
Inscription Victor Taeter 087/301.326 0496/742.306 paiement faisant foi au BE30 1030 1586 3511 pour
le 9 aout. Mention «barbecue»
Mardi 16 au mercredi 24 septembre
Voyage annuel au Pays Basque.
Prix par personne 1025 euros; supplément chambre single + 176 euros. Acompte de 250 euros/pers
pour le 20 juin 2014, solde pour le 11 aout 2014 au compte BE30 1030 1586 5311. Rens et inscription
Victor TAETER, Messitert 56 à AUBEL, 087/301.326 ou 0496/742.306. Préciser le lieu de départ Herve ou
Barchon. Il y a encore plusieurs places disponibles
Vendredi 17 octobre
SOUVENIRS
Alain,
Ce 17/05/2014, déjà 1 an que tu es parti.
Tes collègues se souviendront toujours de ta bonne humeur et de ton dévouement auprès des
agriculteurs.
Monsieur Alain NOEL était ingénieur agronome détaché aux services extérieurs
du Ministère de l’Agriculture de Libramont
10 Pleinchamp -
Assemblé générale: date à retenir, diner et animation.
Namur
Du 9 au 15 juin
Adresse de l’hôtel: Hôtel du Béryl*** de Lons-Le-Saunier, tél 0033 384870606
Brabant Wallon
Vendredi 20 juin
A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au hall Manifagri à Wavre.
5 JUIN 2014
N° 144
5 juin 2014
Edito
Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs
Fédération des Jeunes Agriculteurs - Chaussée de Namur, 47 - 5030 Gembloux
Tél. 081/60.00.60 - Fax 081/60.05.27 - E-mail: [email protected] - Site: www.fja.be
Bonjour à toutes
et à tous,
Par Gary Vanvinckenroye
La démocratie a parlé via l’important scrutin qui s’est tenu le 25
mai dernier. A l’heure où j’écris ces
quelques lignes, nous ne connaissons évidemment pas encore la composition des différents parlements et
ce que cela soit à l’échelon régional,
fédéral ou européen. Gageons que
les différents gouvernements se
mettent en place rapidement.
Au niveau régional, plusieurs thématiques qui concernent directement l’avenir des jeunes agriculteurs
sont en cours de discussion. Citons la
définition de l’agriculteur actif, les
aides à l’installation et à l’investissement, les aides couplées « vaches
allaitantes » ainsi que la formation
professionnelle agricole. La FJA est
évidemment partie prenante dans
tous ces dossiers. Nous avons eu l’occasion de faire entendre nos propositions sur l’ensemble des sujets cités
ci-dessus.
Plusieurs réunions ont été programmées et le seront encore dans
les prochains jours afin d’essayer
de dénouer l’épineux dossier des
aides vaches allaitantes. L’équation
n’est pas aisée à résoudre : comment
maintenir une aide suffisamment
élevée sur le plus de bêtes possible
en travaillant dans une enveloppe
fermée … tout en veillant à ne pas
mettre en difficulté des exploitations
pour qui, on le sait, les aides directes
peuvent constituer jusqu’à 100 % du
revenu.
En ce qui concerne la prochaine
réglementation ISA, plusieurs remarques ont été formulées avant
l’adoption, par le Gouvernement
wallon, d’un avant-projet d’arrêté
qui devra encore être mis sur la table
du prochain gouvernement. Si nous
saluons l’abaissement du montant
des investissements éligibles pour
avoir accès au maximum de l’aide de
première installation et la simplification de la procédure pour les aides à
l’investissement, nous sommes par
contre totalement opposés à l’inéligibilité du matériel d’occasion, à la
disparition d’un accès à l’éventuel
solde lors d’une deuxième phase
d’installation et à la suppression de
la réalisation d’un stage comme critère d’accès aux aides à l’installation
(voir la position détaillée de la FJA
dans les pages de cet EDJ). De même,
l’apparition de critères de sélection
nous apparait comme l’ajout d’une
série de conditions supplémentaires
à l’accès aux aides à l’installation.
Nous réitérons par ailleurs notre souhait d’entrer dans la composition du
Comité de Suivi PwDR qui sera amené à donner un avis sur ces différents
critères.
Les stages agricoles:
bilan et perspectives
Olivier Schifflers et Olivier Plunus
Rappelons tout d’abord que la réalisation
d’un stage agricole de 3 mois fut retenue
comme l’un des critères obligatoires pour
prétendre à l’octroi des aides ISA de première
installation en 2009 à l’initiative du Ministre
de l’Agriculture, Benoît Lutgen. Cette volonté
était notamment basée sur le constat que
trop de jeunes rencontraient des « difficultés » lors des premières années qui suivaient
leur installation. La réalisation d’un stage
préalable à l’installation devait pouvoir résorber le manque de préparation de leur
projet, ou l’absence de remise en question
de leurs pratiques agricoles. Le stage devait
également plus globalement être à l’origine
d’un renforcement de l’ouverture d’esprit
des candidats à l’installation. En tant que
Centre de formation professionnelle, la FJA a,
dès l’entrée en vigueur de l’arrêté ISA, directement décidé d’étendre son action en remplissant les missions d’encadrement, de suivi et d’évaluation des stages agricoles. Après
avoir accompagné plus de 700 stagiaires
en agriculture, et alors que les premières
discussions relatives à la réforme des conditions d’accès aux aides de première installation ont débuté, il nous semblait important
de revenir sur les enseignements que nous
pouvons tirer de ces 5 années d’activités tout
en évoquant l’avenir avec la présentation
des propositions que nous formulons dans
ce domaine.
Du côté de l’agriculteur actif, nous plaidons
toujours pour que l’attribution d’une pension
de retraite soit considérée comme un critère
d’exclusion pour l’accès aux aides du premier
pilier. Nous rencontrons d’ailleurs prochainement nos homologues des JA français qui
s’inscrivent également dans cette optique et
qui sont suivis par leurs représentants politiques, du moins au niveau national.
Enfin, last but not least, le dossier formation professionnelle continue en agriculture occupe également pas mal d’énergie.
Plusieurs remarques ont déjà été communiquées au Ministre avant l’adoption, en première lecture, d’un avant-projet d’arrêté que
nous estimons pour le moins non abouti. La
FJA est également à l’initiative d’une concertation avec les principaux centres professionnels agricoles wallons qui a abouti à la
rédaction de propositions communes. Cellesci serviront de base à l’avis que remettra la
Commission Formation Agricole qui depuis
l’instauration du Code Wallon de l’agriculture doit systématiquement être consultée
pour les matières afférentes à la formation
professionnelles agricole.
Comme vous le voyez le travail ne manque
pas.
J’en terminerai en m’adressant au prochain nouveau (?) Ministre régional de
l’Agriculture pour lui dire que la FJA est une
organisation professionnelle représentative
des jeunes agriculteurs. Notre volonté est de
continuer à apporter nos remarques et nos
propositions sur les réformes qui sont proposées et qui concernent directement ou indirectement l’installation. Mais nous voulons
également être proactifs et constructifs sur
toutes les matières qui concernent les jeunes
agriculteurs qui rappelons-le une nouvelle
fois constituent l’avenir de notre profession.
Une panoplie de motivations
L’une des constantes que nous pouvons
relever est que les stagiaires considèrent,
dans la grande majorité des cas, que le stage
est avant tout une belle opportunité de
compléter leurs formations théoriques et
pratiques en fonction de leur projet futur.
Les motivations des jeunes sont diverses.
Parfois, l’objectif est tout simplement de renforcer leurs compétences dans un domaine
précis : nouvelles techniques d’alimentation,
nouveau système de traite, fonctionnement
d’une CUMA, cultures simplifiées, conduite
avec GPS,… . Dans d’autres cas, leur volonté
est de découvrir une autre spéculation, de
nouveaux itinéraires culturaux, ou encore
d’envisager concrètement une diversification qu’ils pourraient mettre en place sur
leur future ferme. Certains jeunes, se sont
également intéressés aux nouvelles technologies, au fonctionnement d’un logiciel agricole, à l’organisation du travail, ou encore à
la gestion administrative…En résumé, c’est
assez varié !
Des lieux de stages très variés
Le choix du ou des lieux de stage est primordial pour la réussite et le respect des
objectifs définis au départ. Pour certains
jeunes, une partie du stage est parfois réalisée en dehors d’une exploitation agricole
comme par exemple dans un atelier de mé-
01
5 Juin 2014
canique agricole, dans un centre de gestion ou
de conseils, ou encore au sein d’un service de
remplacement. Ces choix ciblés se révèlent très
souvent complémentaires à leurs parcours.
Notons également quelques stagiaires qui
ont pris de la distance, en choisissant de réaliser tout ou partie du stage à l’étranger…De la
France, jusqu’en Australie, en passant par la
Canada, avec un dépaysement total et la rencontre avec d’autres cultures comme objectifs
complémentaires.
L’accompagnement des stagiaires:
la méthode proposée à la FJA
Lors des premiers contacts entre le futur stagiaire et la FJA, les objectifs de stage sont progressivement définis. Plusieurs éléments sont
pris en compte dans la discussion: la formation
scolaire initiale, les compétences à développer,
la préparation du futur projet d’installation et
bien entendu, les motivations énoncées.
Vient ensuite la recherche du lieu. La recherche s’effectue dans notre répertoire de
maitres de stage. Dès que la sélection est opérée,
nous organisons la prise de rendez-vous avec
le futur maître de stage. Lors de l’entretien qui
est organisé chez celui-ci, et après une première
visite de l’exploitation, les différents documents
administratifs sont complétés et les dates de
stages sont définies. A ce niveau, nous veillons
à combiner les périodes de disponibilités de
chacun mais également le rythme de travail
sur la ferme. Ce premier entretien permet souvent au maître de stage de donner les premiers
conseils au stagiaire sur son futur parcours à
l’installation et donc de lancer le jeune dans ses
premières réflexions sur son projet. Au terme du
stage, un rapport est rédigé par le stagiaire. Ce
rapport, comporte plusieurs éléments obligatoires : présentation et descriptif de l’exploitation, journalier des tâches, calcul économique
sur une spéculation ou production en rapport
avec son stage ou son futur projet d’installation
et une conclusion reprenant les impressions
du stagiaire et l’apport qu’a eu celui-ci pour
la préparation de son futur projet. Une fois le
rapport de stage réceptionné à la FJA, une date
est convenue entre les trois parties pour organiser un entretien afin d’évaluer le stage et de
compléter si besoin le rapport d’évaluation à
la demande d’une des parties. Ensuite, le stage
est clôturé et l’attestation de suivi est envoyée à
l’administration pour validation.
Ce qui ressort des témoignages…
D’une manière générale, les jeunes stagiaires
considèrent que le stage constitue une expérience enrichissante riche en contacts humains
associant discussions, comparaisons de pratiques agricoles, échanges d’expériences et avis
préparatoires au futur parcours d’installation.
Le maître de stage devient parfois également
un « parrain » pour le jeune, une personne sur
qui il peut compter plus tard pour le conseiller
dans ses choix. Notons également que dans certaines situations, le stage peut déboucher sur
un contrat de travail. Pour conclure, on le sait,
l’agriculteur d’aujourd’hui doit allier compétences techniques, économiques et financières,
mais il doit également se tourner vers la société
et ses nouvelles attentes, en matière environnementales notamment. L’une des conclusions
importantes que nous pouvons tirer de cette
première expérience est que les stages contribuent à atteindre ces objectifs. S’en passer ou les
mettre au second plan constituerait une moinsvalue indéniable dans le parcours d’installation
des jeunes agriculteurs.
Points de vue croisés : le stagiaire et le maître de stage
Témoignages recueillis par Olivier Schifflers
Témoignage de Bernard
Fastré, aidant agricole
à Villers l’Evêque
Quel est ton
parcours de
formation ?
Gradué en agronomie de l’ISI Huy, je
travaille activement
dans l’exploitation
familiale depuis 5 ans
qui compte plus de 130
bovins avec 50 vêlages
par an et des cultures.
Je suis également Président de la section
Basse-Hesbaye de la FJA qui compte plus de
20 jeunes à l’heure actuelle.
Où as-tu réalisé ton stage
et avec quels objectifs ?
J’ai réalisé mes trois mois de stage en
2013 dans l’exploitation de Monsieur Hocks
Témoignage de Joseph
Ponthier, maître de stage
à Presseux
Joseph, peux-tu
te présenter ?
Je suis producteur
de lait depuis 1982 à
Presseux sur la commune de Sprimont.
J’exploite seul une
ferme herbagère de
53 ha pour un troupeau de 80 vaches
laitières. J’ai un diplôme de secondaire dans le secteur des
sciences à la base, donc pas une formation
agricole. C’est pourquoi, j’ai suivi les cours
A et B à l’époque. Ensuite j’ai été aidant
pendant 4 ans sur la ferme familiale. C’est
pendant cette période que j’ai appris le plus
sur le volet pratique et que j’ai participé à
de nombreux cours C (électricité, mécanique agricole, soudure, insémination,
informatique,…) J’essaye encore de continuer à participer à quelques formations
et évidemment à de nombreuses séances
d’informations, congrès, foires,…tout au
long de l’année via mon mandat à la FWA
mais aussi au niveau de la Commission
Locale de Développement Rural (CLDR) de
ma commune, du Groupement Régional
Economique des vallées de l’Ourthe et de
l’Amblève (GREOA), des Services de remplacement, de la foire de Battice,… C’est très
important de se tenir au courant de l’évolution de l’agriculture tout au long de sa
à Slins en région limoneuse. Cette ferme possède un
troupeau de 130 bovins spécialisé dans la race BBB sur
une superficie d’une centaine d’hectares. Cet éleveur
est un sélectionneur et son troupeau est inscrit au
Herd-book BBB. Par ailleurs, il utilise plusieurs types
de fourrages (enrubannées de fans de pois, d’avoinepois et d’avoine) pour alimenter son bétail, ce qui est
fort différent de chez moi. Un autre objectif, était de
découvrir la culture de la fraise que je ne connaissais
pas du tout et qui est cultivée depuis 1998 sur cette
ferme.
Pourquoi avoir choisi une seule exploitation pour réaliser ton stage ?
Comme ma mère possède un élevage Blanc Bleu
Belge, et que celui-ci me passionne, avec un intérêt
pour la génétique, j’avais opté pour une seule exploitation assez spécialisée. Cela m’a permis d’approfondir mes compétences dans la race BBB et d’être
confronté à d’autres itinéraires culturaux à destination de l’alimentation des bovins.
Quelles sont les enseignements que tu
as retenus en sortant de ce stage ?
carrière d’agriculteur mais aussi de pouvoir s’investir
dans l’une ou l’autre organisation quand le temps le
permet. Il y a quelques années, j’ai pu participer à la
formation « FoR-JA » qui avait pour objectif de former les agriculteurs pour défendre et représenter la
profession d’agriculteur. Expériences très riches pour
moi et les autres participants.
Joseph, depuis quand accueilles-tu
des jeunes en stage sur ta ferme ?
J’ai toujours accueilli des étudiants français en
agriculture qui devaient réaliser un stage d’immersion hors de la France pendant quelques semaines.
C’est un peu un stage « découverte » pour voir
d’autres cultures et d’autres régions agricoles avec
d’autres techniques de travail mais aussi d’autres
cultures de vie et de type d’agriculture. J’ai accueilli
une stagiaire en 2012 qui avait obtenu un diplôme de
Bachelier en agronomie juste avant. Dans son cas, elle
souhaitait se spécialiser dans le secteur laitier et comparer différentes techniques de travail.
Quelles étaient tes motivations ?
J’ai toujours dit que les jeunes devaient se former
et donc comme maitre de stage je suis à la disposition
des jeunes qui souhaiteraient venir en stage chez moi.
C’est important d’avoir des agriculteurs motivés qui
accueillent des jeunes pour les former. C’est aussi
bénéfique pour l’agriculteur qui accueille en termes
d’échange. C’est du win-win à chaque fois !
Quelles sont les compétences à avoir
pour les jeunes ? Et quels sont les
domaines sur lesquels tu conseillerais
aux stagiaires d’approfondir leurs
connaissances ?
J’ai pris du plaisir à effectuer ces 3 mois de stage.
J’ai été bien accueilli par l’agriculteur qui a été patient
avec moi et m’a fait rapidement confiance. J’étais
donc dans de bonnes conditions de travail. J’ai découvert aussi le travail en équipe, vu que l’exploitation
fait partie d’une CUMA. Expérience fort agréable. Au
niveau des cultures, j’ai pu observer la culture de la
fraise pratiquée dans l’exploitation et notamment
observer le commerce à la ferme. Au niveau du bétail,
j’ai appris beaucoup en travaillant avec un éleveur
passionné et professionnel (observation du troupeau,
choix des taureaux,…) ce qui me motive à améliorer
le nôtre. Les nombreux échanges avec des gens travaillant dans le monde agricole (exploitants agricoles, négociants, marchands, vétérinaires,…) que je
ne connaissais pas toujours ont été enrichissants. En
parlant avec eux, j’ai approfondi mes connaissances
en agronomie.
ailleurs, durant les trois mois, j’ai été confronté à
d’autres techniques, j’ai pu les observer sur une certaine durée et tirer certaines conclusions.
Pour terminer, où en es-tu
dans tes projets ?
Malgré les contraintes et les difficultés dans le
monde agricole, je suis motivé à continuer mon chemin dans ce secteur qui est au service de la vie et de
l’environnement.
Que dirais-tu à un jeune qui pense que
le stage ne l’aidera pas dans son projet
d’installation ?
La manière de travailler au niveau de la gestion
globale change d’une exploitation à l’autre, ce qui
permet à chacun d’enrichir ses connaissances. Par
Les connaissances au niveau du fonctionnement
et de la mise en place de la PAC avec ses tenants et
aboutissants ainsi que l’application sur le terrain des
législations environnementales sont parfois assez vagues chez les jeunes stagiaires que j’ai pu accueillir.
Dans le futur, il faut développer plus ces sujets dans
les programmes de formation en général. Il faut arriver à faire prendre conscience aux jeunes dès l’école
de ces notions et qu’elles font partie du revenu avec
des règles à respecter comme la conditionnalité. On
gagne de l’argent avec l’administratif. Par ailleurs,
le jeune doit être capable de s’adapter constamment et avoir une ouverture d’esprit. Son métier est
multifonctionnel maintenant ! Il faut savoir se faire
conseiller par des personnes compétentes ou encore
savoir comment aller chercher la bonne information.
Il ne faut pas tout connaitre mais avoir des bonnes
bases et les renouveler constamment par le biais des
formations et réunions. Par exemple, je fais appel à
un nutritionniste et à mon vétérinaire pour analyser
le lien entre les résultats du suivi de fécondité, des
analyses de fourrages, du contrôle laitier et le comité
du lait sur l’état de santé de mes vaches laitières. C’est
très positif et j’ai un retour direct sur l’investissement.
Des conseils à donner aux jeunes ?
Tour d’abord, je leur conseillerais de bien analyser
leur projet de reprise avec des personnes ressources
extérieures compétentes. Une ferme, c’est comme
une petite PME, elle doit être rentable. Par ailleurs, le
jeune doit s’initier lui-même à la gestion financière
de l’exploitation petit à petit en questionnant ses
parents. Ceux-ci doivent être ouverts pour le jeune. Il
doit se rendre compte de la gestion journalière d’une
ferme. Pour les stages, essayer de réaliser son stage
ou une partie dans une autre spéculation que celles
pratiquées sur la ferme de ses parents. Par rapport à
la formation au sens large, il faut essayer de se former
dans la prise de responsabilité et la communication
aussi. C’est important d’amener ces notions au sein
des études. Pour moi, s’ouvrir vers le monde extérieur,
parler de son métier aux habitants font aussi partie
de nos rôles.
Ces compétences acquises permettent d’être
mieux armés lors de débat et de remettre les « pendules à l’heure » sur l’agriculture face à d’autres catégories de la population. Pour terminer, il faudra aussi
redonner le goût (et trouver les moyens) à la formation chez les jeunes.
Comment vois-tu l’évolution du « système » des stages à l’installation en
Région Wallonne ?
Le stage est vraiment très important pour moi
et doit rester un critère obligatoire pour l’accès aux
aides à l’installation. C’est bénéfique pour tout le
monde, du technicien agri au bio ingénieur. Un, deux
ou trois mois, ce n’est pas si long que cela sur une vie
d’agriculteur ! Evidemment, l’idéal est de le faire dès
la sortie de l’école. Aller hors des frontières aussi est
très bénéfique…
Les stages agricoles : position de la FJA
Sur base des enseignements que nous
pouvons tirer de ces 5 premières années d’activités d’accompagnement de stagiaires et
du point de vue de nos responsables jeunes
agriculteurs, voici les propositions que la
FJA formule sur l’évolution que devraient
prendre, selon nous, les stages agricoles.
La réalisation d’un stage :
un atout fondamental dans
le parcours d’installation
du jeune agriculteur
Pour la FJA, se former, c’est associer le
geste à la connaissance, essayer de nouvelles
pratiques. Nous soutenons donc le développement de formations pratiques et l’organisation de stages chez des agriculteurs
« maîtres de stage » qui peuvent transmettre
leurs savoirs. Le stage doit notamment permettre aux porteurs de projet d’installation
en agriculture :
• de fixer leurs acquis théoriques et de les
transférer sur le terrain (renforcement des
aptitudes techniques et économiques)
• d’avoir une approche globale d’une ex-
ploitation en se confrontant, au quotidien, aux choix
qui sont opérés par le chef d’exploitation au niveau des
productions, aux choix des méthodes de production et
de gestion administrative et financière de l’exploitation
• de vivre une expérience d’immersion dans des exploitations agricoles extérieures à leur famille et d’être
confronté à un nouvel environnement social, voire
culturel (renforcement de l’ouverture d’esprit)
• de faire évoluer ses pratiques professionnelles
en les confrontant à celles proposées par le maître de
stage (professionnalisation du savoir-faire)
• de s’ouvrir à de nouvelles spéculations et pratiques
qu’il n’aurait peut-être pas envisagées dans son projet
personnel
• de préparer son projet d’installation personnel
Les modalités pratiques
de réalisation du stage :
les adaptations nécessaires
L’obligation de réalisation du stage par période
d’un mois (22 jours consécutifs) minimum a été une
contrainte pour de nombreux stagiaires. La réalisation
d’un stage en période de « journées de prestations », tel
que proposé dans le projet de nouvel arrêté « forma-
tion professionnelle » en cours de discussion,
est une bonne solution, que nous soutenons.
Pour la prochaine période de programmation, nous souhaiterions que toutes les expériences pratiques pertinentes (dans le cadre
scolaire et professionnel), prouvées par des
documents officiels, puissent être valorisées
selon le nombre de jours effectivement prestés. Une période de valorisation maximale
devra toutefois être prévue.
La FJA regrette les situations où les stagiaires, voire les maîtres de stage, se sont
montrés réfractaires à cette obligation de
devoir réaliser un stage dans le cadre de l’obtention des aides à l’installation. Un renforcement de la procédure de suivi dont le Centre
de formation est responsable, mais aussi un
renforcement des contrôles de l’Administration pourraient permettre de réduire le
nombre de ces situations.
Conditions de réalisation du
stage pour l’accès aux aides
à l’installation
02
Nous insistons pour que, dans le cadre
5 Juin 2014
de la prochaine période de programmation, les documents d’attestation de réalisation de stage délivrés
par les centres de formation et approuvés par la DGO6 ne puissent être remis en cause par la Direction des
Structures de la DGO-3 en charge du traitement des
demandes d’aides ISA.
La FJA demande de maintenir le stage comme condition d’éligibilité pour l’accès aux aides de 1ère installation au minimum pour les demandeurs qui doivent
s’inscrire dans un cursus de formations de type A et B,
car n’ayant pas de qualification professionnelle suffisante. En effet, les formations de types A et B sont principalement des formations théoriques. Le stage, partie
pratique de la formation, doit selon nous faire partie
intégrante du cursus.
La FJA propose que le stage reste un critère d’éligibilité et qu’un Comité de validation de l’expérience pratique professionnelle (de type « CIJA ») soit mis sur pied.
Ce Comité déterminerait le nombre de jours de stages
nécessaires en se basant notamment sur les diplômes
détenus et sur toutes les expériences de stages réalisés
au sein d’exploitations agricoles dans le cadre des formations scolaires.
CAP-Installation : Entretien avec Marianne Dawirs
Par Guillaume Van Binst et Olivier Plunus
Présentation générale
Vous occupez aujourd’hui différentes
fonctions en lien direct avec la formation et
l’installation jeunes agriculteurs. Avant de
nous décrire vos différentes activités, pouvez-vous tout d’abord faire un petit retour
historique et nous présenter votre parcours ?
Après des humanités techniques agricoles à la Reid, j’ai suivi des études d’ingénieur agronome à la Faculté des sciences
agronomiques de Gembloux (devenue
Gembloux Agro Bio Tech) en orientation
élevage. Dès ma sortie de la fac en 1988, j’ai
été sollicitée par l’institut provincial agronomique de La Reid (niveau secondaire) qui
cherchait un professeur de zootechnie notamment. Cela coïncidait, à l’époque, avec
l’ouverture du graduat en agronomie où j’ai
rapidement eu l’occasion d’y donner cours.
Durant plusieurs années j’ai eu l’opportunité de dispenser des cours à deux types
de public : des futurs techniciens agricoles
ainsi qu’à des futurs gradués. Ce fut très
enrichissant. En 2001, j’ai été élue par mes
pairs au poste de directeur de la catégorie
agronomique. Je suis actuellement dans
mon 3ème mandat de 5 ans au sein de la
formation de bacheliers en agronomie à la
Haute Ecole de la Province de Liège (HEPL).
J’ai eu et j’ai d’ailleurs toujours la chance (ce
qui fait figure d’exception en Communauté
Française) de pouvoir continuer à dispenser
un cours de gestion agricoles aux bacheliers
de la finalité techniques et gestion agricoles
ce qui me garantit un lien constant avec le
secteur, ce qui est primordial pour moi. Ce
cours inclu les matières spécifiques à la PAC,
aux aides à l’installation,… Celles-ci nécessitant un suivi, une remise à jour constante.
En quoi consiste votre travail au quotidien ; quel est votre rôle en tant que
Directrice, avec les étudiants, avec les enseignants, avec d’autres directeurs,… ? Quelle
est la journée « type » de Marianne Dawirs ?
Il n’y a pas vraiment de journée type, c’est
un métier particulièrement diversifié, et
c’est probablement un des aspects qui me
plait le plus dans ce métier car on ne s’ennuie jamais…
Toutes mes journées débutent par un
passage au bureau où je fais le point avec
le secrétariat. Je profite aussi de ce moment
pour faire le tour du bâtiment et saluer l’ensemble du personnel technique et de cuisine. Rien de tel pour voir ce qui tourne et ce
qui ne tourne pas… et ensuite de mettre en
route les mesures correctives si nécessaires.
La suite de mes journées se suivent mais
ne se ressemblent pas… soit je reste sur le
site de La Reid pour la journée ou une partie,
soit je suis en extérieur.
Je peux citer, en autres, quelques rôles
dévolus à ma fonction de directrice :
• Gestion de la catégorie à La Reid : gestion pédagogique, administrative, financière, personnel, des bâtiments, des délibération, etc. La proximité avec les étudiants
me tient particulièrement à cœur. Ceci est
possible vu la relative « petitesse » de la catégorie agronomique.
• Mise en place de nouveaux projets et
des nouveaux décrets avec l’équipe pédagogique de la HEPL.
• Ecoute et orientation des étudiants ain-
si que des futurs étudiants et de leurs parents.
• Participation aux salons d’orientation, SIEP, etc.
afin de faire connaitre l’école.
• Participation aux salons agricoles (Libramont,
Battice, etc.) qui traduit la volonté de l’établissement
de participer aux événements destinés aux professionnels et qui permet de développer son réseau professionnel ainsi que de faire connaître l’école.
• Participation à de nombreuses réunions au siège
social de la HEPL qui se trouve à Jemeppe : collèges
de directions, conseils sociaux, organe de gestion,
conseils pédagogiques, réunion avec les différents
services de la HEPL (budget, personnel,…). En fait être
directeur de catégorie dans une Haute Ecole, c’est
aussi faire partie de la gestion quotidienne de cette
HEPL. C’est très enrichissant en termes de contacts.
• Coordination du service communication de la HEPL.
• Réunions à la Fédération Wallonie Bruxelles (réunion avec le conseil supérieur agronomique,…).
• Participation à des réunions régulières (tous les
deux mois) avec les directions des cinq hautes écoles
agronomiques en vue du suivi de projets communs
(site internet FuturAgro.be, projet de souveraineté
alimentaire avec trois ONG,…). Ces concertations avec
les directeurs des autres écoles agronomiques constituent un plus-value indéniable est une particularité
de notre secteur agronomique.
• Participation à un maximum d’autres activités
liées au secteur (conférences, journées d’études,
etc.) et ce si possible dans nos 4 secteurs d’activités
qui sont l’agro-industrie et les biotechnologies, l’environnement, la nature et forêt et bien sûr la gestion
agricole. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.
Comme vous pouvez le constater mes journées sont
bien remplies et je ne compte plus mes kilomètres !
Les évolutions du secteur
de l’enseignement
Quelles sont les évolutions marquantes que vous
avez pu constater depuis le début de votre travail
d’enseignante (au niveau des cours, du fonctionnement de l’institut, du profil des étudiants,…) ?
Indéniablement, l’enseignement supérieur
change. L’évolution la plus marquante est les regroupements et fusions qui ont eu lieu ces dernières
années. Désormais, nous faisons partie du pôle LiègeLuxembourg qui regroupe une université ainsi que
plusieurs hautes écoles tous réseaux confondus. Cela
implique la mise en place des synergies, des collaborations, etc. Dorénavant lorsqu’on pense projet, on
doit penser immédiatement co-organisation, coordination,… On ne peut plus travailler tout seul. Ce qui
dans nombreux cas constitue une plus-value mais engendre une charge de travail supérieure. La deuxième
évolution très marquante est assez récente et découle
de l’application du décret « paysage » pour les écoles
supérieures qui engendre notamment l’obligation de
travailler sur base d’un référentiel de compétences
d’où une refonte et une adaptation des cours. J’ai
pu constater également une évolution des étudiants
et ce notamment en terme de moyens et d’outils de
communication. Les messages et communications
via les valves se font dorénavant par Facebook ou sms.
Il faut en tenir compte au niveau organisationnel.
Enfin, le profil des étudiants de la finalité technique et gestion agricole évolue. On constate la présence de plus en plus nombreuse de jeunes non-issus
du secteur agricole et demandeurs de techniques
et d’approches moins conventionnelles. Je constate
également que de plus en plus de personnes reprennent des études pour se réorienter alors même qu’ils
sont déjà parfois sur le marché de l’emploi. De nouveaux concepts sont apparus, ceux de la souveraineté alimentaire, de la problématique Nord-Sud, par
exemple, ont maintenant pleinement leur place, c’est
assez nouveau.
Installation
Quelles soit pour vous les connaissances et les compétences que doit acquérir un étudiant qui souhaite
exercer plus tard le métier d’agriculteur ?
Et qu’est ce que cet étudiant peut déjà faire dans le
cadre de son parcours à l’ISA pour préparer son futur
projet professionnel ?
Les connaissances techniques dans le ou les
domaine(s) d’activités qu’il va développer restent
la base, le socle. Mais la connaissance de aspects
administratifs, financiers, législatifs, fiscaux, politiques, etc. du secteur sont devenus extrêmement
importants. Je pense que celui qui ne maitrise que
les aspects techniques de son métier ne peut plus
suivre aujourd’hui. Bien sûr celui-ci pourra (et devra)
toujours se faire très bien encadrer, mais il convient
d’être proactif et de se tenir au courant et au fait de
l’évolution de l’agriculture en participant à des journées d’études, des visites, des cours, etc. organisés
par le secteur. L’ouverture d’esprit, l’acquisition d’un
esprit critique sont des éléments qui me semblent
essentiels en agriculture. Être à l’écoute, prendre
conscience que l’évolution du secteur agricole est influencée par des choix politiques, par la PAC, par les
organisations mondiales comme l’OMC, etc. Il vaut
mieux pour un agriculteur en être conscient et tenter
de comprendre les choses plutôt que de nier ou sousestimer ces aspects. Il faut dorénavant souvent savoir
prendre le tournant au bon moment en agriculture.
Je ne cesse de répéter à mes étudiants que la PAC
qui va se mettre en place jusque 2020 constitue
qu’une étape et qu’après s’en suivra une nouvelle
réforme influencée par les choix et orientations de
l’Europe. Ils doivent suivre cela… C’est un conseil que
je leur donne en tout cas.
L’engagement professionnel via l’implication dans
des organisations professionnels par exemple me
semble aussi essentiel, cela permet de partager ses
expériences, d’être écouté, d’appréhender la complexité des choses,… mais cela vous le savez mieux
que moi.
Vous siégez également au Comité d’Installation
des Jeunes Agriculteurs (CIJA) qui auditionne les porteurs du projet qui doivent justifier un certain nombre
d’années d’expérience pratique dans l’optique d’un
accès aux aides ISA. Quel bilan pouvez-vous tirer des
premières années de fonctionnement de ce Comité ? Y
a-t-il des domaines sur lesquels les porteurs de projet
que vous avez rencontrés devraient renforcer leurs
connaissances avant d’envisager de s’installer en agriculture ?
Le premier bilan que je tire est que le CIJA nous
apparait comme une structure indispensable dans
le contexte législatif actuel : il permet à des jeunes et
moins jeunes qui n’ont pas suivi de filières agricoles
et ne peuvent pas faire preuve d’une expérience officielle de bénéficier d’un soutien lors de leur installation. On y rencontre aussi de nombreuses personnes
qui souhaitent réorienter leur vie professionnelle
et familiale et font le choix du retour à la terre. C’est
une excellente chose. Il s’agit souvent de projets mûrement réfléchis qui ont toutes les chances de bien
fonctionner. Et puis il y a tous les cas tragiques de
jeunes qui suite à la perte d’un parent ou la maladie
se lancent dans une reprise non prévue. Globalement,
on voit que le secteur agricole attire toujours.
Attention toutefois à certains projets de reprises où
l’on constate une préparation non-aboutie, des personnes qui ne maîtrisent aucun aspect administratif
de leur exploitation… là cela ne va pas, il faut absolument que le secteur comprenne que l’on ne peut pas
se lancer dans un projet tel qu’une reprise de ferme
sans avoir jamais vu une déclaration de superficie,…
Les parents n’impliquent pas toujours assez leur fu-
tur repreneur dans le projet et dans sa gestion.
Le CIJA fait le constat que la maturité des porteurs de projets est très variable et ne dépend pas
nécessairement de l’âge du porteur de projet.
On voit aussi de nombreuses femmes qui demandent à être auditionnées. C’est très intéressant
pour le secteur.
Pensez-vous que la réalisation d’une période de
stage préparatoire à l’installation doit demeurer
l’un des critères obligatoires pour accéder aux aides
à l’installation ?
Oui je suis en faveur du principe de l’obligation
du stage. Les stages, c’est l’ouverture, la découverte d’autres choses, d’autres personnes, d’autres
manières de faire et de penser,… Le caractère obligatoire permet à certains de sortir de chez eux.
Ce qu’ils n’auraient pas fait sans l’obligation… On
s’aperçoit d’ailleurs que la très grande majorité des
stagiaires, même s’ils étaient plutôt réfractaires au
départ, est content à posteriori.
Je pense également qu’il est judicieux de permettre la réalisation d’une partie de stage dans une
structure de conseil agricole par exemple.
Les stages effectués dans les cursus des étudiants
en agronomie doit, selon moi, être davantage valorisés car ils répondent déjà en partie aux objectifs
des stages « ISA ».
Pensez-vous qu’un Comité de type CIJA ou le CIJA
lui-même puisse élargir ses missions en auditionnant tous les porteurs de projet en agriculture pour
déterminer le nombre de jours de stages à réaliser en
fonction notamment de leurs diplômes et de leurs
expériences antérieures ?
Oui c’est une bonne idée mais la structure actuelle du CIJA devrait alors être revue et élargie à
des experts de la thématique du porteur de projet..
Vous êtes également membre du Comité de suivi
du projet CAP-installation que la FJA mène depuis
plus de 2 ans et demi. Quels sont les points positifs
de ce projet et qu’est ce qui pourrait, selon vous, être
amélioré ?
Ce projet doit-il être poursuivi, reconduit ?
Oui je pense qu’il est nécessaire d’accompagner
les jeunes lors de leur installation vu la complexité
des différentes démarches à entreprendre. Ce projet comble un « vide » en la matière. Il est particulièrement utile pour les porteurs de projet non-issus
du monde agricole, ayant des projets non-conventionnels ou encore pour des personnes dont le projet n’en n’est encore qu’à ses premières ébauches/
La visibilité du projet lors de séances d’information dans les écoles est importante. Je pense même
qu’il conviendrait d’inclure cette matière du « parcours à l’installation » de façon plus systématique
et structurelle dans le cursus.
Pensez-vous qu’il y aura davantage ou moins de
jeunes qui s’installeront à l’avenir en agriculture ?
Comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture wallonne ?
Je pense qu’il y en aura au moins autant. J’espère
plus. Selon moi, l’agriculture wallonne doit maintenir l’ensemble des modes de production en le développant indistinctement. En effet, l’agriculture
de production continuera à avoir certainement sa
place et ne doit pas être opposée ou défavorisée par
rapport à des productions de hautes valeurs ajoutées qui répondent indéniablement à une certaine
demande.
Tournoi mini foot et volley de la province de Namur
Le 30 mars dernier, sous un temps estival, la FJA de la province de Namur organisait son tournoi annuel de volley et de mini
foot dans le hall roi Baudouin à Jodoigne.
Ce rendez-vous tant attendu par toute la
province fut, comme chaque année, une occasion unique de partager une journée où
se mêle exploits sportifs, dégustations de
pains saucisses et boissons rafraîchissantes.
Douze équipes de mini foot ont répondu
à l’invitation : Andenne, Beauraing, Ciney,
Condroz liégeois, Dinant, Eghezée, Fosse la
ville, Gembloux, Namur Sud, Philippeville,
Rochefort et WPJ.
Elles ont été réparties en trois groupes
pour permettre à chaque section de jouer 3
matchs minimum. De là, huit équipes sont
sorties des groupes : Beauraing, Condroz Liégeois,
Eghezée, Fosse-la-ville, Gembloux, Namur-Sud,
Philippeville et WPJ.
Les matchs se sont enchaînés pour aboutir aux
deux finales qui ont défini les quatre meilleures
équipes de l’année. La petite finale s’est achevée
par la victoire de l’équipe de Gembloux sur la WPJ et
la grande finale a été jouée entre deux équipes inédites qui a vu la victoire de Beauraing sur l’équipe
d’Eghezée.
Le classement final ainsi obtenu : 1er Beauraing,
2ieme Eghezée, 3ieme Gembloux et 4ieme WPJ
L’équipe d’Eghezée peut en plus se complimenter
d’avoir dans son équipe le meilleur buteur de la journée en la personne d’Henry Paquet.
Dix équipes de volley ont participé au tournoi :
Andenne, Ciney, Dinant, Eghezée, Fosse-la-ville,
Gembloux, Namur-Sud, Philippeville, Rochefort et
WPJ. Chaque équipe a joué deux matchs minimum.
Les huit meilleures ont ensuite été reprises pour jouer
en quart de finale.
Les demi-finales ont été jouées entre, d’une part
l’équipe de Gembloux contre l’équipe d’Andenne,
et d’autre part, l’équipe de la WPJ contre celle de
Rochefort. Celles-ci ont vu la victoire de Gembloux et
de WPJ. La petite finale c’est donc joué entre Andenne
et Rochefort. Andenne est ressortie gagnante.
La finale, quant à elle, opposait les filles de l’équipe
de Gembloux et celles de WPJ.
Après un match intense, l’équipe de Gembloux
s’est imposée et a remporté le tournoi de volley.
Le classement ainsi obtenu : 1er Gembloux, 2ieme
WPJ, 3ieme Andenne et 4ieme Rochefort
Cette journée s’est terminée par la retransmission
03
5 Juin 2014
du match standard – Anderlecht.
La FJA de la province remercie toutes les équipes,
les arbitres et toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette journée.
Leon Delsaux, président de la province de Namur.
Rédigé par Fanny Renard.
L’avenir de l’Agriculture vu par 32 jeunes issus de 11 pays
par Tiphaine Van der Haegen
Quoi ? – Intro. Durant la dernière semaine de février (du 21 février au 1 mars), j’ai eu
l’immense plaisir de participer à une mission
d’études et de formation à Paris sur le thème :
« Jeunes et Agriculture : la place de la relève
dans le monde agricole ». Cette mission était
organisée par l’Office Franco-québécois pour
la Jeunesse (OFQJ) en collaboration avec le
Ministère des Affaires Etrangères de France, les
Offices jeunesse internationaux du Québec,
l’Office Franco-allemand pour la jeunesse
et le Bureau International de la Jeunesse de
Bruxelles. Cet événement prenait place à l’occasion du Salon International de l’Agriculture.
Qui ? – Les participants. Au total,
nous étions 32 jeunes à y participer, provenant de 11 pays différents : France, Québec,
Belgique, Allemagne, Serbie, Albanie, Ukraine,
Cameroun, Burkina Faso, Sénégal, Maroc.
32 jeunes âgés entre 17 et 35 ans issus de mi-
lieux différents, de formations différentes avec leurs
propres réalités et leur propre regard sur l’agriculture.
Parmi ces jeunes, beaucoup d’agriculteurs (la plupart
des exploitants laitiers issus du Québec mais aussi
maraîchers, céréaliers, cultivateurs de bananiers,
etc.), une journaliste, des ingénieurs agronomes,
des doctorants, des étudiants, des représentants de
mouvements de jeunes agriculteurs de leur pays, etc.
Pendant huit jours, nous avons partagé un même
quotidien, riche des échanges de nos expériences, de
nos débats animés, de nos fous-rires, de nos chants,
des différentes spécialités locales à savourer, des taquineries sur les accents, les expressions et les habitudes de chacun. Dans ce mélange de culture, l’ambiance était au rendez-vous !
Comment ? - Contenu de la mission. La
semaine de formation a débuté à Rennes. Au programme de ces trois premiers jours : visites d’exploitations (laitière, porcine), rencontres avec les acteurs
du secteur agricole (Lycée professionnel Agricole,
Rennes Métropole, Crédit Agricole, Chambre de l’Agriculture) et visite d’un marché local. Ensuite, retour
à Paris pour commencer un travail de table encadré
par deux journalistes expérimentés. Le but final :
rédiger un ‘’livre blanc’’ qui résume nos constats et
nos recommandations « pour une agriculture innovante, responsable et durable ». Pour se faire, nous
étions divisés en trois groupes de travail : économie,
environnement et social. Nos séances de travail se
sont étendues (seulement) sur trois matinées durant
lesquelles nous rassemblions nos connaissances et
échangions nos opinions. Pas toujours facile de se
mettre d’accord… Chacun ayant une vision de l’agriculture propre à la situation de son pays, différente de
celle de son voisin… Comment arriver à trouver un discours commun qui reprend les opinions de chacun ?
C’est le défi auquel nous avons tenté de répondre durant toute la durée du travail. Les après-midi, quant
à eux, continuaient d’être consacrés à l’organisation
de nouvelles rencontres qui nourrissaient notre travail du lendemain : visites sur le Salon International
de l’Agriculture, rencontre avec Coop de France, la
Caisse Centrale de la Mutualité sociale agricole, le
Pôle Abiosol, l’association « La Ruche qui dit oui »,
présentation des projets d’agriculture urbaine à
AgroParisTech, etc.
Après beaucoup de compromis et peu d’heures de
sommeil, nous étions enfin arrivés au but fixé: le livre
blanc était ter-mi-né! La remise de notre livre blanc
« Semer l’avenir » a eu lieu vendredi matin au Salon
International de l’Agriculture. Le Ministre Stéphane Le
Foll qui devait être présent brillera malheureusement
par son absence. Néanmoins, quelques uns d’entre
nous le recroiseront plus tard au
Salon et profiterons de cette occasion pour le lui remettre en mains
propres. Mission finalement accomplie !
compris et traité différemment d’un pays à l’autre.
Par exemple, celui de l’accès à la terre. En France, le
système est tout à fait particulier. Les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) détiennent un droit de regard sur toutes les transactions
impliquant des terres agricoles. Ce système permet
de veiller au maintien d’un prix raisonnable bien que
l’impartialité dans le choix du bénéficiaire des terres
soit parfois remise en question...
Outre le fait de faire connaitre cette mission, cet
article a aussi pour but de donner envie aux jeunes
agriculteurs belges d’aller voir ce qui se passe ailleurs.
Favorisons les rencontres entre agriculteurs issus de
pays différents ! L’appel est lancé aux responsables de
nos sections !
Pour télécharger le livre blanc http://releve-agricole.ofqj.org/
Pourquoi - Que conclure
de cette aventure ? Cette ex-
périence fut intense et très riche !
Le domaine de l’agriculture
s’étendant à un niveau mondial,
il est primordial de favoriser les
échanges entre les agriculteurs
des différents pays. Il est très
enrichissant de découvrir comment un même problème est
Planning
Journée du Monde Rural
(JDMR) à Louvain-la-Neuve
du Challenge CMJ
Juin et Juillet 2014
par Tiphaine Van der Haegen
Juin :
22/06 : CMJ Dinant BBB
28/06 : Province de Liège PN
29/06 : CMJ de Florennes BBB
Juillet
05/07 : CMJ d’Ardennes Liégeoises PN
06/07 : CMJ de Fleurus BBB + CMJ Fosses-la-Ville BBB
13/07 : CMJ de Seneffe BBB + CMJ de Ciney BBB
20/07 : CMJ de Nivelles BBB + CMJ de Nord-Luxembourg BBB
21/07 : CMJ de Soignies BBB
27/07 : CMJ du Condroz Liégeois BBB
Le mercredi 23 avril avait lieu la XXème
édition de la Journée du Monde Rurale
(JDMR) à Louvain-la-Neuve. Cet évènement est organisé par le kot-à-projet
« Le Semeur » dont l’équipe se compose
majoritairement de futurs ingénieurs
agronomes de l’Université Catholique de
Louvain-la-Neuve.
Cette année, la FJA n’a pas manqué
l’occasion de participer à cette journée!
Elle a été dignement représentée par le
comité provincial du Brabant Wallon. La
joyeuse délégation, spécialement déplacée pour l’occasion, a tenu un stand FJA
sur la place de l’Université de 10h à 18h.
Les visiteurs ont pu profiter d’une dégustation des délicieux fromages de notre
région : d’un côté, du fromage de vaches
provenant de la Ferme du Château à BoisSeigneur-Isaac et de l’autre, du fromage
de chèvres produits sur la Ferme de la
Baillerie à Bousval. Entre deux bouchées,
les intéressés ont pu découvrir la diversité des activités menées par la FJA. Dans
la tente voisine, une mini salle de cinéma
était disposée où étaient projetés, tout au
:
t
n
e
Urg
long de la journée, des témoignages de jeunes
agriculteurs fraichement installés. Malgré la
bonne humeur de notre équipe et les éclats du
soleil, peu de monde étaient malheureusement
présents sur la place de l’Université. En effet,
la majorité de l’animation de la journée était
concentrée sur la Grand Place.
Néanmoins, aux alentours de 16h, nous avons
pu nous mêler à la foule de la Grand Place, suite
au déplacement de notre animation phare de
la journée : le lancé de ballots ! Il s’est alors déroulé, sous les yeux ébahis du public, une compétition palpitante entre l’équipe du Semeur et
les membres de la FJA du Brabant Wallon. Sans
surprise, la FJA a remporté la compétition haut
la main. Malgré les acclamations de ses coachs,
le dernier participant du Semeur a dû déclarer
forfait. C’est donc la tête haute que nous avons
quitté Louvain-la-Neuve. Nous remercions le
Semeur pour cette journée et nous leur donnons rdv l’année prochaine… Mais cette fois-ci,
avec un stand sur la Grand Place ! On ne nous
aura plus une deuxième fois !
la FJA cherche
formateur/trice permis G
Pour devenir formateur, il ne faut aucun pré requis spécifique. Il suffit de :
• Être détenteur du permis C ou G
• Avoir de bonnes compétences pédagogiques (explications claires et structurées)
• Avoir de bonnes capacités de communication
• Être indépendant à titre principal ou complémentaire (ou être prêt à faire les
démarches pour le devenir à titre complémentaire)
• Être relativement disponible entre le 21 juin et le 2 juillet
La rémunération est de 25 euros brut/heure, formation de 80 heures, frais de
déplacement pris en charge. La formation aura lieu à Lens (Hainaut), sur le terrain
de la Caserne de Chièvres (Rue de la Croix, n°112).
Si vous êtes intéressés, veuillez contacter au plus vite la permanente du
Hainaut, par mail [email protected] ou par téléphone, 081/627.444
04
5 Juin 2014
REVUE DE PRESSE
Glanés pour vous
Du lait belge en Chine
Ce sont les agriculteurs qui travaillent le plus
longtemps avec un âge moyen de 74 ans pour le
groupe des plus de 65 ans. Ils sont suivis par les
indépendants issus du secteur du commerce et
de l’industrie. En comparaison, seul 1 % des salariés du secteur privé a plus de 65 ans et 0,13 % des
travailleurs du secteur public.
(L’Echo)
CULTURES
Le CADCO un acteur du Centre pilote Céréales,
Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl)
CADCO - Actualité - céréales du 03 juin 2014 (C16)
Le lait bio se porte bien
FROMENT : PUCERONS ET CRIOCÈRES PEU PRÉSENTS. CÉCIDOMYIE,
VOLS CONTRARIÉS
Dates Date des observations 02 juin 2014 ;
Réseau 17 parcelles réparties dans les localités suivantes : Hainaut (Ath, Clermont, Melles), Brabant
wallon (Jandrain), Liège (Awans, Bombaye, Pailhe, Eben-Emael), Namur (Biesmerée, Dinant,
Falaën, Foy-Notre-Dame, Gembloux, Hanret, Meux, Rhisnes, Stave)
Vingt entreprises laitières belges ont obtenu
l’autorisation d’exporter leurs produits en Chine,
un marché important pour la Belgique. Il s’agit
d’une bonne nouvelle d’autant que la production laitière ne cesse d’augmenter chez nous. Au
cours des dix prochaines années, 500 millions
de litres de lait supplémentaires seront ainsi
produits en Belgique. Depuis le 1er mai, la Chine
a mis en place un système de reconnaissance
préalable à l’exportation, les entreprises reconnues étant reprises sur une liste fermée. Dans
ce cadre, des inspecteurs chinois ont visité différentes entreprises laitières de pays européens,
dont la Belgique qui a été évaluée positivement.
A l’heure actuelle, 64 % du chiffre d’affaires de
l’industrie laitière belge est lié aux exportations.
(Vers l’Avenir)
La Belgique est le 5ème pays
investisseur en France
La production de lait bio augmente plus vite
que celle de lait conventionnel. Dans l’Union européenne, la croissance du lait bio est de 3 %. Elle
a même bondi de 15 % en Autriche pour atteindre
440.000 tonnes. C’est l’Allemagne qui est le
plus gros producteur de lait bio dans l’UE, avec
682.000 tonnes en 2013. En Scandinavie également, le lait bio est solidement implanté. C’est
ainsi qu’en Suède, la production de lait bio a progressé de 60 % entre 2009 et 2013 pour se situer à
366.000 tonnes. Au Danemark, la production de
lait bio a crû de 9,6 % l’année dernière. En France
(682.000 tonnes de lait bio, la progression a été
de 5,7 %. En Finlande, la hausse est de 10 % pour
atteindre 42.500 tonnes.
(Lait et Elevage)
Nulle part ailleurs dans le monde
on ne divorce plus qu’en... Belgique
La Belgique a été le 5ème investisseur étranger en France en 2013, selon l’agence française
pour les investissements internationaux. Près
de 3.700 entreprises belges emploient plus de
110.000 personnes en France. L’année dernière,
37 nouveaux investissements ont créé ou maintenu 1.933 emplois dans l’Hexagone. Les investissements belges en France ont par ailleurs augmenté de 32 % par rapport à 2012. Ils s’orientent
surtout vers des activités de production (35 %) et
les centres de décision (24 %).
(L’Echo)
Près d’un indépendant sur
dix a plus de 65 ans
En Belgique, 8 % des indépendants en activité
ont plus de 65 ans, révèle une étude du groupe
Securex. L’âge moyen des indépendants toujours
actifs après l’âge légal de la pension est de 72 ans.
Le pays champion du monde en matière de
divorces est ... la Belgique, avec 71 divorces pour
100 mariages. C’était déjà le cas en 2008. Les
derniers chiffres de 2010 montrent une légère
diminution avec 42.159 mariages pour 28.903 séparations, soit un rapport divorces sur mariages
d’environ 69%. Le top 10 est dominé par des pays
européens, et Cuba est le premier pays non-européen à figurer en haut du palmarès. De l’autre
côté du spectre, c’est au Chili où l’on se sépare le
moins, avec un taux de séparation de seulement
3%.
(express.be)
Les populations de pucerons augmentent dans 10 champs du réseau et diminuent dans les 7 autres atteignant un maximum de 60 pucerons/100 talles, ce qui est peu. Les parasites sont très présents (entre 0 et 100
% de parasités ou mycosés).
L’évolution à court terme des
pucerons ne devrait donc
pas constituer de problème.
Les populations de criocères sont également peu
préoccupantes allant de 0
à 34 larves pour 100 talles,
exceptées dans les semis les
plus tardifs, de même qu’en
céréales de printemps où
les populations de criocères
peuvent parfois être plus
importantes (jusqu’à 100 Lemas par 100 talles). Dans ces
conditions, un traitement insecticide peut être rentable.
Mais attention, une intervention insecticide à ce stade
risque de déséquilibrer le
frein biologique qui agit
contre les pucerons dans les froments (et épeautres) cette année. En détruisant les parasites des pucerons
on s’expose à une nouvelle colonisation de pucerons, sans qu’aucun frein ne permette de maintenir le niveau de population
sous le seuil d’intervention.
Cécidomyie
orange : les émergences de cécidomyie orange se
poursuivent, mais
cet insecte n’a pas
encore rencontré
de conditions favorables aux pontes.
Au cours des prochains jours, il serait
utile de vérifier au
coucher du soleil
l’abondance de cet
insecte. Un procédé
simple pour les observer est de déplacer doucement les
épis à l’aide d’une
baguette
glissée
horizontalement, et de compter les cécidomyies orange qui s’envolent. A plus de 30 individus par m², un
traitement insecticide peut être utile sur les variétés sensibles.
Les variétés résistantes et les insecticides autorisés contre la cécidomyie orange sont repris aux liens suivants
: Variétés Résistantes et Insecticides Cécidomyies
Notre surveillance continue. Prochain avertissements mardi 10 juin.
Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », M. De Proft
Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : http://cadcoasbl.be
** Permettez-nous de souligner tout particulièrement les traditionnelles visites de champs d’essai
variétés présentés par Luc Couvreur (Attaché scientifique au CRA-W). Ce seront ses dernières avant
sa retraite. **
Réalisés grâce au concours et au soutien : du SPW/DGARNE/Dir. de la Recherche et du Développement, d’Agrisemza
asbl, du BWAQ asbl, du CARAH asbl, du CRA-W, des Comices wallons, du CORDER asbl, de la FWA, de la Province de
Liège – Agriculture, de ULg - GxABT, de l’OPA qualité Ciney asbl, du POB, de Réquasud asbl. Cet avis ne peut être diffusé
sans l’accord du CADCO
Le CADCO, un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl)
Le prochain avis est prévu pour le mardi 10 juin.
5 JUIN 2014
- Pleinchamp 15
Fermiers
contre la
pauvreté
Les achats publics au service de l’agriculture familiale ?
Les institutions publiques qui achètent des denrées alimentaires (communes,
écoles, hôpitaux, …) ont fréquemment cherché à se fournir au moindre coût.
Mais de plus en plus d’initiatives émergent pour ne plus faire du prix l’unique
critère de choix, en prenant en compte d’autres critères : sociaux, éthiques,
environnementaux, etc. Des institutions –tant chez nous que dans les pays
du Sud- peuvent ainsi faire le choix de se fournir localement, auprès des
agriculteurs familiaux. Ces achats publics peuvent-ils constituer un instrument
de soutien à l’agriculture familiale ? A quelles conditions ? Ces questions ont
été discutées les 23 et 24 avril derniers lors de plusieurs événements organisés
par le CSA en collaboration avec la FWA, avec la participation d’une dizaine
d’organisations paysannes venant de contrées aussi diverses que le Cambodge,
le Congo RDC, les Philippines, le Sénégal, le Brésil, le Burundi et l’Indonésie !
Le 23 avril, le CSA organisait un séminaire international sur cette thématique des achats publics, qui a rassemblé organisations agricoles du
Nord et du Sud, ONG, décideurs et chercheurs.
Plusieurs initiatives y ont été présentées et discutées. En voici un petit aperçu…
L’expérience brésilienne,
source d’inspiration
vernement brésilien et les OP ou encore sur la
bonne répartition des achats entre un maximum
d’agriculteurs familiaux.
Le Programme Alimentaire Mondial,
un tournant en faveur
des agriculteurs locaux
Sur le plan international, le Programme
Alimentaire Mondial (le PAM est l’organisme
Soutenir l’agriculture familiale grâce aux d’aide alimentaire de l’ONU qui vise à lutter
achats publics, c’est le pari qu’a fait le gouver- contre la faim en distribuant de la nourriture aux
nement brésilien dès 2002 dans le cadre de sa personnes dans le besoin) a également décidé
politique « Faim Zéro » qui vise à lutter contre la d’utiliser sa position d’important demandeur
pauvreté et assurer la sécurité alimentaire de la de produits alimentaires pour favoriser le dévepopulation. Les achats alimentaires réalisés par loppement des petits agriculteurs locaux en leur
l’Etat sont ainsi effectués auprès des agriculteurs
familiaux à un prix garanti, indexé sur le marché
régional. Une partie de ces achats est utilisée
pour approvisionner les cantines scolaires, dont
les repas doivent être constitués au minimum
à 30% de denrées issues de l’agriculture familiale. Le bilan n’est certes pas parfait mais il s’agit
de l’initiative la plus aboutie à grande échelle.
Elle mérite qu’on s’en inspire sur de nombreux
points, notamment sur l’organisation des proMarianne Streel, présidente Daniel Coulonval, président
ducteurs, sur la bonne concertation entre le goude l’UAW
de la FWA
Comment les exploitations familiales wallonnes
peuvent-elles approvisionner les collectivités ?
Une table ronde entre OP du Sud et
plusieurs acteurs wallons concernés
par cette question a été organisée par
le CSA le 24 avril dernier à Namur,
en collaboration avec le Cabinet du
Développement Durable. Il s’agissait
notamment de comprendre les
enjeux, les contraintes et les initiatives
relatives aux achats publics auprès des
agriculteurs familiaux en Wallonie, et
de les discuter au regard de ce qui se fait
dans plusieurs pays du Sud avec les OP
partenaires du CSA.
Fournir les collectivités peut permettre aux
exploitations familiales wallonnes de valoriser
plus directement une partie de leur production.
L’enjeu majeur est bien entendu de pouvoir
vendre à un prix permettant de couvrir les coûts
de production et d’en tirer un revenu. Cette question du prix est centrale puisque les collectivités
doivent bien souvent fournir des repas en grande
quantité à un prix réduit. Réduire les autres coûts,
par exemple en réduisant le gaspillage dans les
cantines, est l’une des pistes pour permettre
l’achat de produits locaux. Au-delà du prix,
d’autres éléments freinent l’approvisionnement
des collectivités par les agriculteurs familiaux :
offrant un débouché pour leur production. En effet, le PAM a décidé de s’approvisionner pour son
aide alimentaire auprès des petits producteurs
sur le marché local dans les pays bénéficiaires (et
non plus sur le marché mondial) grâce au programme P4P ou « Achats au service du progrès ».
Ce programme a pour ambition de constituer un
levier pour favoriser l’accès des producteurs aux
autres marchés, et mise sur le renforcement de
capacités des producteurs et de leurs organisations. Le programme pilote montre des résultats
encourageants même s’il doit encore être amélioré avec l’implication des OP faitières, notamment sur la question du préfinancement qui
constitue une limité à l’accès des agriculteurs
familiaux à ce marché.
Une initiative prometteuse en Wallonie
Chez nous en Wallonie, le gouvernement a la
volonté de privilégier l’utilisation de produits
wallons dans les cantines scolaires. Mais cela
reste à opérationnaliser, et les contraintes sont
nombreuses, comme l’ont expliqué la prési-
Visite d’une coopérative en Hesbaye par 11 OP du Sud
La coopérative de l’Yerne a ouvert ses portes à la délégation d’OP d’Afrique et
d’Asie invitées par le CSA en avril dernier, leur permettant ainsi de se frotter à la
réalité du secteur agricole wallon. Nous profitons de cette page pour la remercier
chaleureusement !
La coopérative de l’Yerne a ouvert ses portes à
la délégation d’OP d’Afrique et d’Asie invitées par
le CSA en avril dernier, leur permettant ainsi de se
frotter à la réalité du secteur agricole wallon. Nous
profitons de cette page pour la remercier chaleureusement !
Composée d’une trentaine de producteurs de
carottes, la coopérative stocke, lave, emballe et
commercialise les carottes de ses membres. Elle a
été créée il y a 25 ans dans le but de vendre la pro-
16 Pleinchamp -
5 JUIN 2014
duction des membres sans intermédiaires et de leur
assurer ainsi une meilleure marge. Si la coopérative
fonctionne bien, il n’en reste pas moins qu’elle fait
face à de nombreuses difficultés liées en grande
partie au pouvoir de marché énorme de la grande
distribution et à la pression à la baisse sur les prix
qui ont peu évolué en 20 ans. Face à ces contraintes,
la coopérative a décidé de diversifier ses débouchés
en s’investissant dans des circuits de commercialisation plus courts. Fournir les collectivités pourrait
constituer l’un de ces débouchés à condition que
plusieurs contraintes soient levées (voir encadré cidessus).
* des cahiers des charges non adaptés et variant au cours du temps,
* des règles sanitaires trop sévères,
* des contraintes liées à la livraison d’une quantité stable toute l’année,
* une préférence des collectivités pour un interlocuteur unique rassemblant une diversité de
produits et pour des produits pré cuisinés,
* la demande réduite pendant les vacances scolaires, etc.
Ceci montre que cette question doit être traitée dans sa globalité pour apporter des solutions
efficaces.
Le groupement des producteurs en coopératives peut permettre de répondre à certaines de
ces contraintes, notamment la continuité de l’approvisionnement et la réduction du nombre d’interlocuteurs pour les collectivités. La négociation
collective des cahiers des charges par la coopérative est un élément essentiel de réussite. Mais le
nombre de coopératives en Wallonie est encore
très réduit, reflétant par-là les difficultés des
producteurs à mener des actions économiques
collectives. Ceci constitue un autre enjeu pour les
agriculteurs familiaux, qui sera d’ailleurs abordé
lors d’un séminaire conjoint FWA-CSA sur les coopératives agricoles le 8 octobre 2014 à Gembloux
(plus d’infos prochainement !).
dente de l’UAW et le président de la FWA (voir
encadré ci-contre). Pour dépasser certaines de
ces contraintes, une initiative a récemment été
lancée par le Ministre wallon de l’agriculture
(par l’intermédiaire de l’APAQ-W) afin de favoriser la passation de contrats entre les collectivités
et les producteurs wallons. Il s’agit d’une interface sécurisée sur le web, le « Clic local » (www.
lecliclocal.be), qui met en relation la demande
des collectivités avec l’offre des producteurs et
qui simplifie les procédures administratives. Le
système est dans sa phase pilote et il est donc
trop tôt pour l’évaluer, mais l’intérêt de part et
d’autre pour ce nouvel outil est grand. L’objectif
est à terme d’étendre le système, tant sur le plan
des produits concernés que sur le plan géographique.
Pour en savoir plus, le compte-rendu complet
du séminaire est disponible sur le site web du
CSA : www.csa-be.org, dans l’onglet séminaire et
sur la page d’accueil.
Cette page mensuelle est réalisée par le
Collectif Stratégies Alimentaires asbl.
Le CSA est une ONG, agri-agence membre
d’AgriCord.
Ed. responsable: CSA, D. Van Der Steen
184 D, Boulevard Léopold II
1080 Bruxelles.
www.csa-be.org
Avec le soutien de la DGD
(Coopération belge)
MARCHÉS
La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY
nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique,
23/05/2014
entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
55%
1.70-1.80
BATTICE
31/05/2014
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg)
CdP. - S
3-3.60
Assimilés - E
2.80-3.10
Bonne conformation - U
1.90-2.10
Taureaux 55% - R
1.40-1.75
Poids lourds - O
1.20-1.30
Bovins de boucherie/Vaches(€/tête)
Bonne conformation - R
900-1100
1re catégorie 45% - O
650-875
2e qualité 40% - P
250-450
De fabrication - PN-C
Elevage/Vaches(€/tête)
Vaches cdp de < 5 ans
1550-2250
Vaches cdp de > 5 ans
1500-2150
Bonnes Vaches Ordinaires
750-1050
Vaches Ordinaires
450-650
Elevage/Veaux(€/tête)
CdP.
375-700
Blanc-bleu
160-310
Bleus Holstein
90-140
Rouges
50-75
Noirs Bonne qualité
50-70
Noirs moyenne qualité
0-40
(3-3.50)
(2.80-3.10)
(1.90-2.10)
(1.40-1.75)
(1.20-1.30)
(900-1100)
(650-875)
(250-450)
N-C
(1550-2250)
(1500-2150)
(750-1050)
(450-650)
(375-700)
(160-310)
(90-140)
(50-75)
(50-70)
(0-40)
BRUGES
28/05/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif)
CdP. - S
3.10-3.40
Assimilés - E
2.80-3
Bonne conformation - R
1.90-2.25
Ordinaires - P
1.40-1.60
Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif)
CdP. < 24 mois - 650 kg
3.45-3.60
CdP. > 24 mois - 650 kg
3-3.25
Assimilés
2.75-3
Bonne conformation, U
2.20-2.45
60%
1.80-2.05
55%, R
1.60-1.80
Holstein
1.45-1.60
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif)
CdP. label, < 78 mois
3.10-3.25
CdP.
2.85-3.10
Assimilées
2.45-2.65
Bonne conformation, R
2.10-2.35
55%
1.40-1.70
50%
1.10-1.30
De fabrication
0.85-1.05
(3.10-3.40)
(2.80-3)
(1.90-2.25)
(1.40-1.60)
(3.45-3.60)
(3-3.25)
(2.75-3)
(2.20-2.45)
(1.80-2.05)
(1.60-1.80)
(1.45-1.60)
(3.10-3.25)
(2.85-3.10)
(2.45-2.65)
(2.10-2.35)
(1.40-1.70)
(1.10-1.30)
(0.85-1.05)
60%
2-2.20
Assimilés
3.10-3.30
CDP
3.40-3.75
Bovins de boucherie/Vaches(€/kg)
Fabrication
0.75-1.25
50%
1.40-1.60
55%
1.70-2.10
Assimilés
2.40-2.70
CDP
3.10-3.45
Bovins maigres/Génisses(€/tête)
PN/PR - 180 à 250kg
175-275
PN/PR - 250 à 400kg
325-425
PN/PR - 400 à 500kg
375-575
PN/PR - pleines
1075-1575
BBB culard - 180 à 250kg
525-725
BBB culard - 250 à 400kg
950-1150
BBB culard - 400 à 500kg
1075-1475
Bovins maigres/Taureaux(€/tête)
Ordinaires - 180 à 250 kg
240-500
Ordinaires - 250 à 320 kg
450-550
Ordinaires - 320 à 370 kg
530-650
Ordinaires - > 370 kg
600-750
Assimilés - 180 à 250 kg
560-715
Assimilés - 250 à 320 kg
690-840
Assimilés - 320 à 370 kg
590-990
Assimilés - > 370 kg
940-1140
CdP. - 180 à 250 kg
825-1025
CdP. - 250 à 320 kg
1100-1250
CdP. - 320 à 370 kg
1250-1350
CdP. - > 370 kg
1350-1550
Bovins maigres/Vaches(€/tête)
PN/PR - Moyennes
225-920
Cat.II - Mixtes
900-1050
Cat.I - Mixtes
1200-1450
2 à 4 ans - CdP.
1350-2650
agées - CdP.
1250-2550
Veaux/Veaux ciney(€/tête)
Pie Noir (PN) - 0-50
Pie Noir (PN) - Ordinaire
N-C
Pie Noir (PN) - Mâle
N-C
Pie Noir (PN) - Femelle
N-C
Pie Rouge (PR) - 0-60
Pie Rouge (PR) - Mâle
N-C
B.B.B. - Ordinaire
100-320
B.B.B. - Mâle
N-C
CdP. - Mâle
500-750
CdP. - Femelle
400-700
(1.70-1.80)
(2-2.20)
(3.10-3.30)
(3.40-3.75)
(0.75-1.25)
(1.40-1.60)
(1.70-2.10)
(2.40-2.70)
(3.10-3.45)
(175-275)
(325-425)
(375-575)
(1075-1575)
(525-725)
(950-1150)
(1075-1475)
(240-500)
(450-550)
(530-650)
(600-750)
(560-715)
(690-840)
(590-990)
(940-1140)
(825-1025)
(1100-1250)
(1250-1350)
(1350-1550)
Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse)
A - S2
519.90
(520.46)
A - S3
477.48
(477.72)
A - E2
445.06
(445.02)
A - E3
425.91
(425.91)
A - U2
369.52
(369.87)
A - U3
343.45
(343.45)
A - R2
319.22
(319.31)
A - R3
298.66
(298.95)
A - O2
294.46
(294.60)
A - O3
280.59
(280.58)
Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse)
D - R2
310.83
(309.97)
D - R3
302.24
(301.33)
D - O2
280.45
(280.64)
D - O3
272.33
(272.88)
D - O4
265.61
(265.76)
D - P2
227.39
(227.64)
D - P3
218.01
(218.25)
7.23 (7.23)
5.75 (5.74)
5.12 (5.09)
4.14 (4.01)
7.75 (7.70)
6.23 (6.18)
5.51 (5.45)
3.95 (3.83)
BRUXELLES
25/05/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
panifiable
197
fourrager
195
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
174
Céréales/Triticale(€/t)
N-C
(199)
(197)
(177)
N-C
PRODUITS LAITIERS
FIWAP
21/05/2014
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie
Laitière/Produits industriels(€/100kg)
Beurre
339.08
(340.65)
Poudre de lait écrémé
288.16
(293.36)
Poudre de lait entier
343.74
(346.67)
Cheddar
360
(362.50)
30/05/2014
Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net)
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm
N-C
N-C
Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm
N-C
N-C
Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais (€/100kg net)
Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ
HTVA
N-C
N-C
Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix
départ HTVA
N-C
N-C
Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie
(€/100kg net)
Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA
4.50-5
(4.50-6)
Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria)
- Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export
GB - Prix départ HTVA
N-C
N-C
BIRB
(225-920)
(900-1050)
(1200-1450)
(1350-2650)
(1250-2550)
25/05/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
Classe T
49
Porcs/Porcs(€/100kg carcasse)
Classe S
152.30
Classe E
N-C
(0-50)
N-C
N-C
N-C
(0-60)
N-C
(100-320)
N-C
(500-750)
(400-700)
SAINT-TROND
22/05/2014
Porcs/Porcelets(€/tête)
20kg
36
23kg
39
kg supplémentaire
1
Porcs/Truies(€/kg carcasse)
0.74-1
(49)
(151.30)
N-C
(36)
(39)
(1)
(0.79-1.05)
BIRB
25/05/2014
Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse)
E - U2
416.50
(416.50)
E - U3
395
(394.50)
E - R2
348.50
(348.50)
E - R3
341
(341)
Prix négoce
XL
L
M
S
DEINZE
28/05/2014
Produits de la ferme/Lapins(€/kg)
1.35-1.35
Produits de la ferme/Volailles(€/kg)
Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.50-0.52
Poules brunes 1,8-2 kg
0.17-0.19
Poules blanches 1,6-1,8 kg
0.12-0.14
Poulets à rôtir +/- 1,8 kg
0.94-0.96
(1.35-1.35)
(0.50-0.52)
(0.17-0.19)
(0.12-0.14)
(0.94-0.96)
KRUISHOUTEM
27/05/2014
Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces)
Oeufs de poules élevées en cages aménagées
Prix production
Blancs
Bruns
cat.0, 77.5g
6.41 (6.25)
6.46 (6.24)
cat.1, 72.5g
5.17 (5.01)
5.22 (5)
cat.2, 67.5g
4.86 (4.70)
5.09 (4.91)
cat.3, 62.5g
4.55 (4.39)
4.81 (4.65)
cat.4, 57.5g
4.33 (4.17)
4.46 (4.32)
cat.5, 52.5g
3.97 (3.82)
4.05 (3.92)
cat.6, 47.5g
3.59 (3.46)
3.40 (3.28)
cat.7, 42.5g
3.11 (2.99)
3.02 (2.92)
Prix négoce
XL
7.01 (6.85)
7.06 (6.84)
L
5.46 (5.30)
5.69 (5.51)
M
4.93 (4.77)
5.06 (4.92)
S
3.99 (3.86)
3.80 (3.68)
Oeufs de poules élevées au sol
Prix production
cat.0, 77.5g
6.63 (6.63)
7.15 (7.10)
cat.1, 72.5g
5.39 (5.39)
5.91 (5.86)
cat.2, 67.5g
5.15 (5.14)
5.63 (5.58)
cat.3, 62.5g
4.88 (4.87)
5.38 (5.32)
cat.4, 57.5g
4.52 (4.49)
4.91 (4.85)
cat.5, 52.5g
4.02 (3.87)
3.95 (3.91)
cat.6, 47.5g
3.74 (3.61)
3.55 (3.43)
cat.7, 42.5g
3.26 (3.14)
3.17 (3.07)
SYNAGRA
29/05/2014
Céréales/Blé tendre(€/t)
166.50
Céréales/Maïs(€/t)
indigène
166
humidité 30%
102
plus ou moins €/t/% humidité
3
Céréales/Escourgeon fourrager(€/t)
146
(167)
(167.50)
(103.50)
(3)
(147)
MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL
Corn Gluten feed(€/1000kg)
22% - prix vrac - HTVA
231
Luzerne déshydratée(€/1000kg)
16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA
237
Manioc(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
N-C
Mélasse de canne à sucre(€/1000kg)
prix vrac - HTVA
212
Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg)
pellets 8mm - prix vrac - HTVA
269
Tourteaux de Colza(€/1000kg)
extraction - 34% - prix vrac - HTVA
287
Tourteaux de lin(€/t)
pression - 40% - prix vrac - HTVA
403
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 43% - prix vrac - HTVA
461
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 49% - prix vrac - HTVA
482
Tourteaux de soja(€/1000kg)
48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 548
Tourteaux de soja(€/1000kg)
extraction - 44% - prix vrac - HTVA
454
Tourteaux de Tournesol(€/1000kg)
extraction - 28% - prix vrac - HTVA
247
(235)
(237)
N-C
(209)
(272)
(288)
(404)
(445)
(472)
(540)
(439)
(247)
MARCHÉ DE CHICAGO
03/06/2014
Unité : $/boisseau
Éch.
Ouv.
+Haut
Blé
07/2014 624.75
626.75
Maïs 07/2014
465
470.5
Soja 07/2014
1488
1511.75
+Bas
616.25
460.25
1478.25
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne - Abonnement :
Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général - Tirage : 22.500
exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio Grand-Bigard - Prépress: Proximag
5 JUIN 2014
- Pleinchamp 17
ZWISCHEN EUPEN UND SANKT VITH
Deutliche Zustimmung der Vertreterversammlungen
zur Fusion mit Arla Foods
Nach den durchgeführten Vertreterversammlungen beider Genossenschaften
am, 14. Mai 2014 votierten die Mitglieder der Eupener Molkereigenossenschaft
(EMG) Walhorn deutlich für die Fusion mit Arla Foods amba. Hierbei
stimmten die Mitglieder der Arla Foods mit 93,5 Prozent dafür. Die der EGM
entschieden sich mit 94,4 Prozent für die künftige Zusammenarbeit beider
Genossenschaften. Die Presse wurde tags darauf, nach der ordentlichen und
außerordentlichen Generalversammlung, im Haus Harna in Walhorn über alle
wichtigen Ereignisse informiert.
Constanze Göbel-Zehrt
von Pulver mit 7,7 Mio. Euro und Sahne eines der
Hauptresultate der letzten Jahre. Die globalen
Aktivitäten beliefen sich auf 592 Mio. Liter verarbeitete Milch in 2013 und einem Nettoresultat
von immerhin 8,8 Mio. Euro. Investiert wurde
für 1,5 Mio. Euro, um die Maschinen auf dem
neuesten Stand zu halten. Zudem blieb das
Personal stabil. Trotz der schwer durchzusetzenden Preiserhöhungen beim Handel wurde allein
der Umsatz von 36 Mio. Euro über den Erhalt
des Verkaufspreises erwirtschaftet. Der deutsche Markt verbuchte den größten Preisanstieg
im Bereich der Milcherzeugnisse. Im Zuge dessen konnten entsprechende Rücklagen für
Nachzahlungen gebildet werden. Bei gleichbleibender Anzahl der Lieferanten wird die interne
Entwicklung steigen und unter Umständen
mehr Perspektiven eröffnen. Zu erwarten ist,
dass im Schnitt künftig pro Mitglied und Jahr
50.000 Liter Milch mehr geliefert werden.
Demnach werden die Milchmengen von derzeit durchschnittlich 625 auf 675 tausend Liter
im Jahr rauf gehen. Dies alles steht für eine relative Stabilität bei optimal, gleichbleibend
guter Qualität. Zusammenfassend liegt der
Zum Geschäftsbericht der ordentlichen Milchpreis ohne MwSt. bei 39,5 Cent. Somit ist
Generalversammlung, den Aktivitäten des der Auszahlungspreis im Vergleich zum Vorjahr
Jahres 2013, äußerte sich der Direktor der EMG, 2012 um plus 6 Cent höher ausgefallen. Im Jahr
Joseph Locht. „Das Jahr 2013 war durch öko- 2013 haben 32 Landwirte aufgehört, davon vier
nomisch interessante Entwicklungen das ide- Kündigungen aus Altersgründen. Der gesamte
ale Jahr, um Verhandlungen zu führen. Die Markt scheint mit dem Produktionsanstieg in
Mengen, die Milch und die Produktion waren Europa auf hohem Niveau ausgeglichen und
in der ersten Jahreshälfte aufgrund unzurei- stabil. Für das laufende Geschäftsjahr 2014 wird
chender Futterbestände, verbunden mit ho- der prognostizierte Milchpreis schätzungs-
Blickt man nach Walhorn, so zeichnet es sich
bereits seit Längerem ab, dass sich alleine schon
beim Zahlenvergleich des Investitionsvolumens
- im Vergleich mit anderen Molkereien - über
kurz oder lang etwas ändern muss. Allen
Unkenrufen zum Trotz - Totgeglaubte leben länger - geht die EMG gestärkt ob dieses
Ergebnisses, nun kalkulierbareren Zeiten entgegen. Mit dementsprechendem Optimismus zur
Fusionszustimmung, welche ihren Mitgliedern
künftig nicht nur die 100-prozentige Abnahme
der Milchliefermengen garantiert, wurden weiterführende Erklärungen abgegeben.Mit großer Zuversicht bewertete Mathieu Dobbelstein,
Verwaltungsratsvorsitzender der EMG eingangs
diese richtungweisende Entwicklung und bezeichnete sie als ein historisches Ereignis. „Dieser
Tag ist für uns ein wesentlicher Schritt in die
Zukunftsorientierung der Genossenschaft. Es
gab im Vorfeld unzählige Zusammenkünfte,
um diesen Weg zu bereiten. Wir haben unsere
Mitglieder davon überzeugen können, dass dies
der beste Weg zu dem ist, was die Landwirte für
ihre Absicherung erwarten“.
Fortbestand der EMG gesichert
hen Kraftfutterpreisen relativ niedrig. In der
zweiten Hälfte kam es zu Steigerungen und
positiver Beeinflussung der Resultate, die bis
zum Jahresende Bestand haben sollten. Für
mehr Mengen, welche plötzlich dem Markt
zur Verfügung standen, mussten recht schnell
Absatzmärkte gefunden werden. Der europäische Markt war gesättigt. Der Weltmarkt hingegen konnte die Milchmehrmengen aufnehmen,
ohne Schaffung europäischer Lagerbestände.
Aus ökonomischer Sicht war das Jahr 2013 mit
13 Mio. Euro für die Walhorn AG das beste Jahr,
seit dem Bestehen der Partnerschaft (1990)
zwischen der EMG mit dem französischen
Molkereiunternehmen Lactalis. Dies entsprach
Mehrmengen, als wir in unserem Budget vorgesehen hatten. Produktionsseitig ist das Resultat
18 Pleinchamp -
sieben Standbeine mehr Stabilität und es ist
uns wichtig, nicht nur mehr Milchmengen
verarbeiten zu können, sondern auch mehr
Mitglieder zu haben“. Im weiteren Verlauf wurde seitens des EMG Vorstandes unumwunden
offen darüber gesprochen, dass die Art und der
Umfang der Zusammenarbeit mit Lactalis in der
Walhorn AG ab Juli 2016 unsicher sei. „Die konkrete Gefahr bestünde darin, dass ab Juli 2016
nicht mehr die gesamten Milchmengen der
EMG-Mitglieder von der Walhorn AG / Lactalis
abgenommen würden. Nach zwanzigjähriger
Zusammenarbeit gibt man natürlich nicht gerne
eine Partnerschaft so ohne Weiteres auf. Jedoch
wurde Lactalis bereits vor drei Jahren schon gebeten, in den Standort Walhorn angemessen zu
investieren. Auch dies ein Problem von Lactalis
im Engagement gegenüber Walhorn, welches
schon länger hinlänglich bekannt war. Folglich
gab es keine Bewegungen mehr, also Stagnation
und Rückschritte! Bedauerlicherweise gelangte man zu keinem Ziel, trotz großer
Kompromissbereitschaft. Im Jahr 2013 hatten
wir zudem ein Mehrmengenproblem in der
Abnahme. Demnach wurde Milch außerhalb
verkauft. Lactalis hatte während 18 Monaten keinen Plan für Walhorn. Stattdessen erfuhren wir
Druckausübungen und Umschwenkungen um
180 Grad. Somit waren weder der Garantiepreis
noch die langfristige Abnahme mehr gegeben“, erklärten, fast unisono, Joseph Locht
und Mathieu Dobbelstein die Situation. Die
Lösung sieht man in der vorausgegangenen
Kontaktaufnahme, im Zusammenschluss mit
Arla und dem enormen Expansionsinteresse.
Tim Ørting Jørgensen bestätigte im Kontext, „ja
wir gehen über Grenzen, sind offen und anpassungsfähig. Unsere Vorstellungen waren passend zu den Überlegungen der EMG. Walhorn
möchte langfristige globale Lösungen für die gesamten Milchmengen und Lieferanten“.
5 JUIN 2014
weise bei plus 1,5 bis 2,5 Cent gegenüber dem
Geschäftsjahr 2013 liegen“.
Außerordentliche Generalversammlung
Im Rahmen dessen sprach der Vizepräsident
von Arla und Chef der Geschäftseinheit CGN
(Consumer Germany and the Netherlands) Tim
Ørting Jørgensen. Er zeigte sich erfreut über
die Zustimmung zur Fusion und der künftigen Zusammenarbeit. „Viele Gespräche haben
gezeigt, dass wir zusammenpassen. Die EGM
ist eine europäische Genossenschaft, welche
sich für Arla foods stärkend auswirkt und wir
nun hoffentlich in sieben, anstelle von sechs
Ländern vertreten sind. In unserer starken europäisch aktiven Genossenschaft verleihen
Die entsprechenden Zusagen der zuständigen Kartellbehörden, deren Entscheidungen bis
spätestens August 2014 erwartet werden, stehen derzeit noch aus. Demnach könnte schon
ab dem 1. August 2014 die Milchpreisauszahlung
unter Arla-Bedingungen erfolgen. Durch die
Aufnahmen der EMG als Mitglied bei Arla Foods
wird den Genossenschaftsmitgliedern der
EMG die Milchabnahme zu den Konditionen,
die auch die übrigen Mitglieder von Arla erhalten, garantiert. Es kann im Zuge dessen zu
Anpassungen des Milchpreises in der zweiten
Jahreshälfte 2014 kommen, wenn der Wert der
EMG bei Vollzug wesentlich von den Angaben
des Jahresabschlusses 2013 abweicht. Zudem
erhält die EMG das Recht, eigene Vertreter in die
Vertreterversammlung und den Verwaltungsrat
zu entsenden. Künftig wird sich, im Rahmen
der Satzungsänderungen, die EMG Walhorn in
Euregio Arla Genossenschaftsmolkerei (franz.:
Laiterie Coopérative Euregio Arla) umbenennen.
Dabei überträgt die EMG ihr gesamtes operatives
Geschäft auf eine belgische Tochtergesellschaft
von Arla. Arla garantiert die Fortführung der eigenen Verwaltungstätigkeiten. Die Neuaufnahme
von Mitgliedern in die EMG bedarf künftig der
Zustimmung von Arla. Verweigerungen wird
es nur geben, wenn dies auch in den übrigen
Mitgliedsgenossenschaften der Fall sein wird.
Erleichterungen wird es beim Ausscheiden
von Mitgliedern sowie der Übertragung einer
Beteiligung an Ehegatten oder Lebensgefährten
geben. Ebenso werden Strafzahlungen bei
Kündigungen nur noch mit der Zustimmung von
Arla möglich sein. Zu Fragen nach dem Standort
Walhorn sagte Tim Ørting Jørgensen: „Lactalis
ist ein starker professioneller Partner, und wenn
Gespräche geführt werden, wird es Lösungen
geben müssen. Es kann keine Garantie für die
Standorterhaltung gegeben werden. Allerdings
muss die Zukunft mit dem anderen Eigner (AG /
Lactalis) verhandelt werden. Wenn gute Projekte
kommen, wird man schauen, wie diese positiv
bewertet bzw. umgesetzt werden können. Wenn
alles klappt, hat Arla 15 Prozent der gesamten
Milchmenge Belgiens“. Zur Vorstellung, wie man
sich die künftige Zusammenarbeit mit Lactalis
vorstelle, antwortete Mathieu Dobbelstein abschließend: „Unser Vorhaben ist nicht im Detail
mit Lactalis besprochen worden. Alle notwendigen Informationen werden weitergegeben.
Lactalis ist vor vollendete Tatsachen gestellt worden. Die Fusion ist keine feindliche Übernahme.
Lactalis hat seine Position anderen gegenüber
stark verändert. Wir sind zuversichtlich, dass es
am Ende zum Kompromiss kommen wird“.
Genossenschaften kurz und knapp
Arla
Foods
ist
ein
globales
Molkereiunternehmen sowie eine
Genossenschaft, im Besitz von mehr als
12.600 Landwirten aus Schweden, Dänemark,
Deutschland, Großbritannien, Belgien und
Luxemburg. Arla-Produkte werden unter bekannten Markennamen wie Arla®, Lurpak® and
Castello® in mehr als 100 Ländern der Erde vertrieben. Arla verfügt über Produktionsstätten in
elf Ländern und Vertriebsniederlassungen in insgesamt 30 Ländern. Arla ist außerdem der weltweit größte Hersteller von Molkereiprodukten
in Bioqualität. Deutschland gehört zu den sechs
Kernmärkten des Unternehmens. Arla Foods
ist nach dem Zusammenschluss mit der MilchUnion Hocheifel eG Ende 2012 das drittgrößte
Molkereiunternehmen in Deutschland. Weitere
Informationen unter www.arlafoods.de
Die Eupener Genossenschaftsmolkerei
Walhorn (EGM) mit Sitz im belgischen Walhorn
bei Eupen ist in Besitz von rund 800 Landwirten
aus Belgien und Deutschland sowie aus
den Niederlanden. Die zu EGM gehörenden
Milchviehbetriebe produzieren zusammen rund
550 Millionen Kilogramm Milch pro Jahr. Die
Milch wird verarbeitet und vermarktet über die
Walhorn AG, einem Joint Venture mit der französischen Lactalis Gruppe. Zur Walhorn AG zählt
die Molkerei im gleichnamigen belgischen Ort.
Miscanthus in landwirtschaftlichen Betrieben: Vorteile und Chancen
Am Freitag, 13. Juni 2014, organisiert die VoG Agra-Ost, in Zusammenarbeit
mit der VoG ValBiom, einen Studientag zum Thema Miscanthus Anbau und
energetische Nutzung.
Die Versammlung startet um 10.00 Uhr im kleinen Saal des Triangels in SanktVith und endet mit einer Besichtigung auf dem Feld, gegen 14.15 Uhr.
c€/kWh, zu verbrauchsschwachen Stunden zwischen3,7 und 5,9 c€/kWh (Tarife Electrabel 2014).
Hinzu kommen dann noch Steuern, Abgaben
und Netzkosten, die je nach Anschluss und
Region variieren, den Endpreis aber verdoppeln
oder verdreifachen. Bei Heizöl liegt der Preis
aktuell bei rund 8 c€/kWh (statistische Daten
Laut einer Studie über den Energieverbrauch StatBel).
Die Investitionen in eine auf Miscanthus anin Milchviehbetrieben stellt die
Warmwasserbereitung im Melkstand 14 % des gepasste Heizung sind hoch, im Vergleich zu eiEnergiebedarfs des gesamten Betriebes dar. nem Heizöl- oder Stromkessel. Die Rentabilität
Im Allgemeinen werden in der Landwirtschaft eines Misanthus-Heizkessels hängt vom
Energieverbrauch des Betriebes ab. Nach
Heizöl, Propan oder Strom als Heizenergie geden Berechnungen von ValBiom lohnt sich
nutzt.
die Investition in einen Biomasse-Heizkessel
Kann der Anbau von Energiepflanzen die
für Betriebe mit einem Heizölverbrauch ab
Betriebskosten in der Viehzucht verringern?
12.000 Liter. Diese Heizanlage ermöglicht
Beschränken sich die Dienstleistungen dieser
Einsparungen, im Vergleich zum Heizöl, ab dem
Gewächse auf die Energieproduktion?
vierten Jahr. Diese Berechnung muss jedoch von
Nach den Berechnungen von ValBiom, ko- Fall zu Fall geprüft werden.
stet der selbst produzierte Miscanthus rund
Miscanthus ist eine mehrjährige, nicht in1 c€/kWh. Zum Vergleich, die Strompreise zu vasive Pflanze, die ein breites Spektrum an
Spitzenlastzeiten variieren zwischen 5,3 und 7,9 pedo-klimatischen Bedingungen toleriert.
Sie kann auf nährstoffarmen und schwer zugänglichen Standorten angebaut werden.
Ihr Anbau in gefährdeten Gebieten oder in
Wasserschutzgebieten trägt zum Schutz der
Grundwasserqualität bei, da sie Nitrate aus tieferen Schichten aufnehmen kann und sehr wenige Nährstoffe benötigt. Sie wird am Ende des
Winters, im trockenen Zustand geerntet, und
können. Die Beteiligung der Stakeholder ist von
zentraler Bedeutung für die Gewährleistung eines Bottom-Up-Ansatzes bei der Identifizierung
von zu behandelnden Problemen und der
Erarbeitung vor Ort benötigter Lösungen. In dieser Hinsicht werden bei Forschungsprojekten
Landwirte häufig nicht von Anfang an einbezogen, was dazu führt, dass Probleme jahrzehntelang ungelöst bleiben.
Wir brauchen ein ständigeres Programm
zu geringfügigen Verwendungen und
Sonderkulturen. Ein ähnliches Programm besteht bereits in den USA, wo für jeden für dieses Programm ausgegebenen Dollar berechnet
wurde, dass wirtschaftlicher Nutzen in Höhe von
500 $ entsteht (14 Mio. $ jährliche Ausgaben mit
jährlichem Wirtschaftsnutzen von 7,7 Mrd. $).
Zusätzlich betonte Pesonen, dass Aktionen nötig seien, um im letzten Quotenjahr den Druck
auf die Milcherzeuger der EU zu mindern und
sie dabei zu unterstützen, die zunehmenden
Marktchancen zu nutzen. Gelder aus der MilchSuperabgabe müssen auch im Sektor gehalten werden, um zu seiner Weiterentwicklung
beizutragen. Wir müssen auch diskutieren,
wie wir bei Auslaufen der Milchquoten mit
der potenziell zunehmenden Preisvolatilität
umgehen können. Anlass hierfür ist die anstehende Veröffentlichung des Berichts durch
die Kommission im Juni. Pesonen forderte auch Maßnahmen zur Vermeidung einer
Einfuhr von mit der Schwarzfleckenkrankheit
befallenen Zitrusfrüchten aus Südafrika kann in diesem Zustand gelagert oder direkt geim Jahr 2014 und die Einhaltung der nutzt werden. Für das Anbauverfahren werden,
Empfehlungen, die die Europäische Behörde für von der Pflanzung bis zur Ernte, ausschließlich
Lebensmittelsicherheit (EFSA) im Februar aus- klassische landwirtschaftliche Maschinen benögesprochen hatte. Der Bericht der EFSA bestätigt tigt.
In Wallonien werden derzeit zwischen 100
erneut das hohe Risiko einer Einschleppung der
und
150 Hektar Miscanthus angebaut. Die
Schwarzfleckenkrankheit durch Importe befaldurchschnittlichen
Erträge liegen in Wallonien
lener Zitrusfrüchte aus Südafrika. Die Krankheit
existiert derzeit nicht in der EU, kann sich aber bei rund 15 Tonnen Trockenmasse pro Hektar
leicht von importierten Früchten auf andere (18 Tonnen Frischmasse). Je nach Standort
ausbreiten. Er forderte sicherzustellen, dass schwanken die Erträge von 6 bis 20 Tonnen
alle Importe von Zitrusfrüchten zusätzlichen Trockenmasse pro Hektar.
In Wallonien werden bereits mehrere Gebäude
Kontrollen unterzogen werden und dass alle
Importe von Zitrusfrüchten aus mit Guignardia mit Miscanthus-Heizkesseln beheizt. In den
citricarpa befallenen Zonen automatisch ver- Nachbarländern (Frankreich und Deutschland)
boten werden, sobald sechs kontaminierte wird Miscanthus mit Begeisterung für die
Chargen aufgegriffen wurden. Dies müsse für Versorgung von Nahwärmenetzen verwendet.
alle Importe von Zitrusfrüchten gelten, sowohl
Eine Biomasse-Heizanlage
für den Markt für Frischerzeugnisse als auch für
die verarbeitende Industrie.
Während dieses Studientages werden wir
Ihnen eine Biomasse-Heizanlage vorstellen, die
mit Miscanthus aus eigener Produktion befeuert wird und deren Wärme genutzt wird um den
Problem fehlender
Pflanzenschutzmittel für
europäische Sonderkulturen
Copa
rief
die
europäischen
Landwirtschaftsminister zu sehr viel stärkerem Handeln auf, um das Problem fehlender Pflanzenschutzmittel für europäische
Sonderkulturen wie Obst und Gemüse, Reis,
Blumen oder Saatgut anzugehen. Diese sind für
den Schutz der Kulturen vor Schädlingen und
Krankheiten notwendig.
In einem Treffen mit der griechischen
Ratspräsidentschaft in Brüssel betonte
Copa Generalsekretär Pekka Pesonen: „Die
EU ist der weltweit zweitgrößte Obst- und
Gemüseproduzent und auch der weltweit zweitgrößte Importeur. Ohne ausreichende chemische oder biologische Pflanzenschutzlösungen
gefährden wir daher nicht nur die
Wettbewerbsfähigkeit der gesamten Kette in
der Land- und Lebensmittelwirtschaft, sondern
auch die Nachhaltigkeit des Sektors bei der
Verhinderung und Kontrolle neu auftretender Schädlinge, Millionen von Arbeitsplätzen
in den ländlichen Gebieten der EU und vor allem die gesicherte Versorgung von 500 Mio.
Verbraucherinnen und Verbrauchern in Europa
mit einer großen Vielfalt an hochqualitativen
Nahrungsmitteln.“
Sonderkulturen machen mehr als 20 % der
gesamten landwirtschaftlichen Erzeugung
der EU aus, deren Produktionswert bei über
70 Mrd. € pro Jahr liegt. Ein florierender Sektor
ist daher auch für die Wirtschaft von zentraler Bedeutung. Wir fordern daher die EUKommission dringend dazu auf, geringfügige
Verwendungen und Sonderkulturen sehr viel
ehrgeiziger anzugehen und den Mangel an
Pflanzenschutzmitteln zu beheben. Copa argumentiert, dass der Kommissionsbericht zu diesem Thema, der heute von den Ministern diskutiert wird, ein Schritt in die richtige Richtung sei,
jedoch nicht weit genug gehe, da viele Probleme
nach wie vor ungelöst blieben. Die vorgeschlagene Plattform zur Koordinierung bestehender
Aktivitäten zu geringfügigen Verwendungen
zwischen den Mitgliedstaaten und den relevanten Stakeholdern über die Einrichtung eines
technischen Sekretariats kann nur als ein Teil der
Lösung betrachtet werden. Zur Gewährleistung
langfristiger Lösungen für alle geringfügigen
Verwendungen und Sonderkulturen in der EU
benötigen wir nicht nur mehr Koordinierung,
sondern einen Mechanismus für die Stärkung
der Zusammenarbeit und die Teilfinanzierung
von Forschungsprojekten. Nur so werden wir
alle Probleme angehen und kosteneffiziente
gemeinsame Lösungen für alle geringfügige
Verwendungen und Sonderkulturen sichern
Hof, das Warmwasser für den Melkstand, und
die Beheizung des Hühnerstalls zu sichern.
Dieser Studientag ist Teil einer globalen
Strategie, die die energetische Autonomie der
wallonischen Landwirtschaft vorantreiben soll.
Programm des Tages:
10.00 Uhr
Empfang
10.15 Uhr
Begrüßung der Gäste
10.30 Uhr
Präsentation
eines
Biomasse-Heizkessels (ValBiom)
11.00 Uhr
Fragen und Antworten
11.15 Uhr
Präsentation
des
Miscanthusanbaus (Agra-Ost)
11.45 Uhr
Fragen und Antworten
12.00 Uhr
Mittagessen (Sandwich)
12.45 Uhr
Besichtigung des Betriebes
von T. Frauenkron
13.30 Uhr
Besichtigung
der
Miscanthus-Parzelle
14.15 Uhr
Abschluss des Tages
Einschreibung
Die Teilnahme an diesem Studientag ist kostenlos, es wird jedoch um Anmeldung bis spätestens Freitag 6. Juni gebeten: (agraost@skynet.
be oder telefonisch: 080/227.896)
5 JUIN 2014
- Pleinchamp 19
AGENDA
FÉDÉRATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
SAMEDI 07 JUIN
SP FWA UAW + SRA: à 20h, à la salle des Ormes, chaussée de Hannut à
Jodoigne, souper Paf 45 euros. Réservation chez Marc Decoster au 0475/810.
415 ou Jean-Paul Dalcq au 0479/528.596
LUNDI 9 JUIN
SL NIVELLES-GENAPPE: En collaboration avec la ville de Nivelles, tradition-
nel déjeuner campagnard dans le cadre de la foire agricole de son lundi de
Pentecôte au Foyer Wongso
DIMANCHE 15 JUIN
SP NAMUR: Diner chez M. et Mme Flamend, rue de Frocourt 26 à 5310
Eghezée.
FÉDÉRATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
VENDREDI 13 JUIN
FJA SENEFFE: Souper de retrouvailles des anciens à la Commanderie de
Vaillampont.
VENDREDI 2 JUILLET
FJA FLEURUS: Souper de retrouvailles des anciens dès 19h00 (renseigne-
ments et inscriptions au 0498/23.53.13 chez Marie) chez M. et Mme Hannet
Philippe, Rue Catalogne 50 à 1495 Marbais.
SAMEDI 3 JUILLET
FJA FLEURUS: Soirée Hawaï dès 21h30 chez M. et Mme Hannet Philippe, Rue
Catalogne 50 à 1495 Marbais.
UAW PROVINCE DE LIEGE: Excursion provinciale Arrivée vers 10 h sur le parking au pied du barrage d’Eupen. visite. Visite guidée de la station de potabilisation du barrage de la Vesdre + repas au restaurant « Jägerhof », menu
3 services+ promenade dans la ville d’Eupen+ explication sur le fonctionnement du parlement germanophone. Prix 26 € (tout compris). Inscription:
pour le 15 juin 2014 soit chez Aurélie Noiret par téléphone au : 081.60.04.94
ou par mail : [email protected], ou chez Marianne Schillings-Diffels au:
04.381.11.66 ou 0479.689.444 ou [email protected]. Pour se rendre au
barrage, prendre la direction de Montjoie ainsi que «Barrage de la Vesdre» –
ou en allemand «Talsperre Eupen.
JEUDI 24 JUIN
UAW PHILIPPEVILLE COUVIN FLORENNES WALCOURT: Excursion Rochehaut
Départ à 9h de Philippeville sur le parkingf du GB-carrefour (covoiturage).
Balade découverte vers Frahan (suivant la météo)+ diner (prendre son
pic-nique ou possibilités de se restaurer sur place)+ visite du parc animalier en petit train touristique+ visite de l’agri-musée. Souper 3 services à
l’auberge de la ferme (19h). PAF: 50€ (visite+ souper compris). Réservation
chez Christiane Marijse au 071/667643 ou Irène Lorge au 071/611217 pour le
18.06.2014 au plus tard.
JEUDI 26 JUIN
UAW NIVELLES GENAPPES: 13H00 GLABAIS salle communale- rue Eugène
Philippe, 1A Atelier participatif Art floral Election d’une nouvelle trésorière.
Inscription pour le 23 juin auprès de D. Goies au 067/77.24.62 (entre 12h et
13h30) et après 19h30 ou au 0479/23.61.29.
02-05 JUILLET
UAW ATH FRASNES: Voyage Alsace Programme: Strasbourg+ Ostheim+
Kaysersberg, cité médiévale+ Eguisheim +Hunawihr+ Riquewhir + Colmar+
Kintzheim et son château + Selestat + Bindernheim: visite de l’exploitation
agricole: légumes, porc et vente directe. Les inscriptions sont obligatoires
par téléphone le plus rapidement possible :Brigitte 0475/94.09.01 Nadine
068/64.53.88. Prix du voyage : 440,00 €/pers en chambre double (deux lits
une pers. ou un lit double), transport, repas du 1er jour au soir au dernier
jour à midi, les visites guidées, entrées, guide.Places limitées, confirmation
via paiement : BE 84 1030 1198 8359 – Bic- NICABEBB.
DIMANCHE 4 JUILLET
FJA FLEURUS: Défilé de vieux tracteurs dès 9h00 (renseignements et ins-
DIVERS
criptions au 0494/282531 chez Pauline), diner (PAF 17€) dès 12h00 (renseignements et inscriptions au 0494/282531 chez Pauline) et dès 19h00 CMJ
et CMA chez M. et Mme Hannet Philippe, Rue Catalogne 50 à 1495 Marbais.
DIMANCHE 8 JUIN
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
LUNDI 09 JUIN
UAW TOURNAI: 12H00 ESPLECHIN salle La Bascule, rue longue 11 Dîner de
printemps Menu 2 services. PAF 17€ pour les adultes, 11€ pour les enfants de
-12 ans. Réservation auprès de Mireille Desbruyères 069/35 29 70 - [email protected]
MARDI 10 JUIN
UAW FRAMERIES: 13H30 GIVRY salle La Cambuse Conférence débat «le som-
HERON: dans les locaux de la Scam, 15ème fête de la ruralité: messe, diner
BBB, kickers géant, 2h de brouettes, produits du terroir, tracteurs anciens,
bal, etc.
CHAPON-SERAING: fête de la St Urbain. Concours de moutons, chanterie de
coqs, démonstration de dressage de chevaux, marché artisanal…
VELLEREILLE-LE-SEC (ESTINNES): concentration et expo d’anciens tracteurs, ,
brocante et expo-vente de différents produits de bouche, forge en activité,
etc. Renseignements: [email protected] ou 065/586.530.
BLATON: de 8h30 à 16h, place de l’Eglise, dans le cadre de la brocante, exposition d’anciens tracteurs et machines agricoles. Repas offert aux exposants
de tracteurs. Infos: 0473/22.04.26
ONHAYE: à partir de 9h, 12ème édition d’Agrifolk-Onhaye, fête de l’agriculture d’hier et de la musique country. Tracteurs et voitures ancêtres, vieux
métiers, concerts de musique country... Infos: 082/645.072
VENDREDI 13 ET SAMEDI 14 JUIN
GEMBLOUX: de 10 à 17h, journées portes ouvertes du CRA-W sur les sites du
Bordia et de Lirou. Visite des parcelles de démonstrations, des vergers et de
la ferme expérimentale
DIMANCHE 15 JUIN
WAVRE: dès 9h au hall Manifagri, concours annuel provincial et interpro-
vincial ovins du Brabant Wallon. Races : Texel, Texel français, Texel bleu,
Suffolk, Vendéen, Swifter, Hampshire
LUNDI 16 JUIN
VERLAINE: 14h, parcelle de M. Lemaire (50°35’49.79’’N; 5°17’18.04’’E), présen-
tation des essais variétés bio en froment, triticale et épeautre suivie d’une
discussion au coin du champ. Organisation: CRW et Cpl-Vegemar
EMINES: 17h30, parcelle de M. Dieu (50°30’14.92’’N; 4°50’6.10’’E), présentation des essais variétés bio en froment, triticale et épeautre suivie d’une discussion au coin du champ. Organisation: CRW et Cpl-Vegemar
MERCREDI 18 JUIN
FRAIRE (WALCOURT): 18h30, parcelle de M Devoldere, rue de Mahy, présen-
tation des essais variétaux froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une
discussion à la ferme. Info: 081/62.50.26
SAMEDI 21 JUIN
HEROCK: dès 10h30 à l’Hostellerie d’Hérock, concours et expertise de bétail
BBB de l’Aredb de la Famenne
LUNDI 23 JUIN
MARLOIE: à 14h au CErGroupe, rue du Carmel, 1, examen pour l’obtention
du certificat d’aptitude pour le transport d’animaux. Inscription préalable
obligatoire. Cours et renseignements: http://agrideveloppement.cergroupe.be
MARDI 24 JUIN
LIGNEY: 19h, parcelle de MM Firmin et Denis Devillers, rue de la Garenne
et rue de Tourinne à Lens-St-Servais, présentation des essais variétaux
froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une discussion à la ferme. Info:
081/62.50.26
MERCREDI 25 JUIN
CINEY: dès 10h30 au Marché couvert, concours et expertise de bétail BBB
de l’Aredb du Condroz
OHEY: 14h, parcelle de MM Beguin, présentation des essais variétaux
froment par Luc Couvreur, Cra-W, suivie d’une discussion à la ferme. Info:
081/62.50.26
VILLERS-LE-BOUILLET: à 18h30, rue de Waremme 101, séance d’info pour la
formation «Création de gîtes et chambres d’hôtes». Formation du 20/08 au
18/10/14 organisée par le Centre IFAPME Huy-Waremme en partenariat avec
les Gîtes de Wallonie, ACW et le CGT. Inscription obligatoire au 085/271.410
JEUDI 26 JUIN
THINES (NIVELLES): 18h30, parcelle de Nicolas Mullier (rendez-vous à la
ferme), présentation des essais variétaux froment par Luc Couvreur, Cra-W,
suivie d’une discussion à la ferme. Info: 081/62.50.26
meil» par le Dr Moens
MARDI 17 JUIN
GROUPE JEUNES AGRICULTRICES: 20H00 GEMBLOUX 47, Chaussée de Namur
Conférence débat Etre agricultrice aujourd’hui: connaissez-vous les avantages du statut de conjoint aidant et de la cotitularité? Christine Le Borne
Inscription chez Aurélie Noiret au 081 62 74 94 ou [email protected]
pour le 16 juin au plus tard.
MARDI 10 JUIN
ERMETON-SUR-BIERT: 18h30, parcelle de MM Gauthier (rendez-vous à la
ferme), présentation des essais variétaux Colza par Luc Couvreur, Cra-W.
Info: 081/62.50.26
JEUDI 12 JUIN
LIMONT: 14h, parcelle de MM Lhoest, rue du Château, présentation des es-
sais variétaux Colza par Luc Couvreur, Cra-W. Info: 081/62.50.26
JEUDI 19 JUIN
UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT: Voyage Visite de la biscuiterie Jules
Destrooper+ Musée de la boulangerie à Veurne. Départ 8h, Gembloux, les 3
clefs. Nil St Vincent, feu de signalisation.
20 Pleinchamp -
VENDREDI 13 JUIN
SAINT-VITH: dès 10h au Triangel, événement «Le miscanthus : op-
portunités énergétiques à la ferme» avec exposés et visite d’une
chaudière biomasse miscanthus installée dans une ancienne
ferme ainsi que d’une parcelle de miscanthus. Thèmes: économies, autonomie énergétique, diversification agricole. Organisation:
ValBiom et Agra-Ost. Evénement gratuit, inscription obligatoire au
081/627.184. Renseignements sur www.valbiom.be ou au 081/627.187
GROUPE JEUNES AGRICULTRICES « - 45 ANS »
L’Union des agricultrices
Wallonnes
UAW
a le plaisir de vous inviter à une
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conférence-débat intitulée:
Etre agricultrice
aujourd’hui :
connaissez-vous les avantages
du statut de conjoint aidant, de la cotitularité
et de la fiscalité au forfait?
par Christine Leborne du service d’études de la FWA
Le Mardi 17
JUIN 2014 à 20h
(47, Chaussée de Namur à 5030 à Gembloux)
Inscription pour le 16 juin
auprès d’Aurélie Noiret au 081 62 74 94 ou [email protected]
Ouvert à toutes les jeunes agricultrices ou dames
de moins de 45 ans issues d’exploitations
qui cotisent à la FWA ou membres FJA.
5 JUIN 2014
LA FWA DE NIVELLES-GENAPPE
En collaboration avec la Ville de Nivelles
A le plaisir de vous inviter à son
TRADITIONNEL
DÉJEUNER
CAMPAGNARD
dans le cadre de la foire agricole de son lundi de Pentecôte qui se déroule le
LUNDI 9 JUIN
2014 DÈS 8H30
au Foyer Wongso.
LA FWA PROVINCE
DE NAMUR
A le plaisir de vous inviter à
SON DÎNER
DIMANCHE 15 JUIN 2014
DÈS 12H
Chez M. et Mme Flamend, rue de Frocourt 26 à 5310 Eghezée.
Menu: Apéritif; Pavé de bœuf Blanc Bleu Belge,
duo de sauces, frites et crudités
(Pains saucisses pour les enfants); Dessert
Tarifs: Adultes 10€ Boissons comprises, Gratuit pour les enfants.
Un château gonflable est prévu pour les enfants
Clôture de la journée vers 18h
Réservations jusqu’au 9 juin auprès de
Geens Sébastien: 081/51.05.73 ou
à [email protected]
PETITES ANNONCES
MATERIEL
Nettoyage caillebottis à la machine
ou à la main. 0468/104.307 (354)
Nettoyage étables, spécialisé
poules pondeuses & étable de
vaches. Prix fixe. 0468/104.307
(355)
A v. roues fines 8.3-905-44; cab
tract Ford; rlx 2,50m; ébouseuse
Bottin 3m; bac à eau galva 1000L;
charg front; 8x3 rlx de brasserie;
installation pr poulets engraissem;
semoir Nodet. 0495/624.679 (568)
A v. remorque 5m; faneuse 4 toupies Kuhn; 2 pick-up pts ballots J
Deere; autochargeuse pts ballots
Omas 170; silos 6T avec vis alimentation 15m; silos 6-3T état impeccable; trémie porcs. 0499/038.070
(616)
A v. refroid 5000L; racleur Pecon
3m; faucheuse traînée; paille gros
ballots à venir cherch. 087/688.286
0489/579.519
(691)
A v. bac distributeur; h hachoir
coup tapis gd TB état; pneus
580/70R38540/65R28 occas.
0497/240.295 0498/853.529 (695)
A v. pulvé Allaeys DPE traine 24m
cuve 2200L vanne électr bac
mélangeur cuve rinç bon état.
0495/309.260
(667)
Tractoren + onderd. occasie Case IH 20-200 pk Case
International dealer Jo Smeets
Moelingen. www.smeetsservice.com 0475/548.791 (621)
A v. faneuse PZ Strella TH0085164;
char 4*1,85m; pulvé Tecnoma 9m
400L 1981; rotative PZ CM165.
04/362.85.57 ap 18h
(662)
A v. remorque plateaux freiné de
7m. 0475/977.644
(670)
A v. Weidemann 3006; Case 956XL;
mélangeuse Kuhn; benne Brimont
10 et 12T; désileuse Kuhn; grue
Case 788; désileuse pailleuse Jeulin;
Inter 624; attache rapide pour minipelle nouvelle. 0472/494.916 (689)
A v. trac JD 6630 Prem 2600h
état neuf année fin 2007 rel av
+ prise de force pneus Xeobib
usés à 15% première main région Bouillon. 0475/938.998
(696)
A v. benne basculante de 7T petit
prix région 010. 0496/834.469
(665)
A v. bétaillère 7 vaches rampe hyd
bon état. 0497/794.072
(698)
A v. tract Fergusson MF188X TBE;
chariot 5T; pulvérisateur 650L
Alleys; tombereau. 019/322.439
(713)
A v. tract JD 6170R demo état impec
et garantie; gyrobroyeurs 1,20m et
1m; andaineur Krone; dist engrais
500L; pulv Delvano 1000L 21m;
pneus Pirelli 520/70-38 et 420/7028 50%; 44570-24.11,2-24 neuf; 1
roue 1400-20 et 2900-20 plusieurs
jantes et roues. 02/366.23.88(714)
A v. presse petits ballots Claas
TBE 2500 Eur; 2 roues jumelage
16.934 Molcom 5 branches 500 Eur
Soignies. 0476/320.571
(716)
A v. cse cess tracteur Valtra T1230
cv 2200h; 1 bic 5m repliage hydraul
le tout état neuf. 0473/351.817
(717)
A v. chariot pour transport
foin paille 8m long 1000 Eur.
060/511.947
(718)
A v. épandeur 5,5T; extirpateur
Vandergenst 3m; herse alternative Amazone 3m. Cherche petite
faucheuse de refus. 0476/377.813
(719)
A v. bineuse Accord 6 rgs TB état.
0478/598.004
(720)
A v. faucheuse Morra 1m85; bac
distributeur Mailleux le tout en très
bon état. 0477/564.694
(722)
A v. 9 bacs engraissement porc; 12
bacs pour porcelets sevrés; 6 bacs
divers Walcourt. 0474/644.600
(724)
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NOTAIRES
• Panneau solaire de 185 Wc
• Coffret métallique équipé
d’une batterie et du dispositif
de fonctionnement (appareil
de clôtures,…)
• Bac en acier galvanisé d’une
contenance de 1350 litres
• Pompe immergée pour eaux
chargées :
• Permet d’alimenter de grand
troupeau (jusqu’à 4m³/h)
• Grande surface de préfiltration
• Dispositif de sécurité en cas
d’absence d’eau
solaire
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PETITES ANNONCES
A v. refroid 2550L Muller bon état.
0472/209.608
(725)
A v. pipe-line Renard 500L inoxydable bon état0080/511.091 après
18h
(726)
A v. cornadis pour bêtes en liberté; barrières pour 5 loges; matériel pour 20 bêtes attachées.
019/698.451
(727)
A v. refroidisseur Alfa Laval
4000L; refroid à plaques eau
bac Delaval; 52 colliers + détect
ch; silo 10T avec vis sf 14m; silo
3T; sdt 2x5 avec bocaux et décrochage; écrémeuse Alfa 360L
avec rés 150L; baratte Tomega
bois 50kg. 080/517.850
0495/108.203
(730)
A v. tracteur Ford 4000 de 1972
avec papiers direct assistée
BE; Kongskilde rouleau 3m.
0495/624.679
(732)
A v. roues fines 8.3-905-44; cab
tract Ford; rlx 2,50m; ébouseuse
Bottin 3m; bac à eau galva 1000L;
charg front; 8x3 rlx de brasserie;
installation pr poulets engraissem;
semoir Nodet. 0495/624.679 (733)
A v. faneuse Kuhn GF452M en bon
état de marque 4 toupies prix à discuter région Verviers. 087/225.917
(735)
A v. faneuse Deutz Fahr KH2.52
4 toupies hydraul bon état.
Cherche andaineur Kuhn
GA300GM 2,80m région
Libramont. 0495/751.463 (741)
A v. tonneau à lisier Joskin 6000L;
2 poneys femelles Pie +/- 90 cm.
0494/286.492
(749)
A v. pirouette Deutz Fahr 6 toupies
hydrau bon état; moulin à grains.
0498/187.267
(750)
A v. presse petit ballot Welger
AP53; pulvé Allaeys porté 12m
800L; charrue Lemken 3+1 soc.
0475/258.829
(751)
A v. charrue Baeke 2 socs; pince
petits ballots; ancien semoir Mc
Cormick 2,5m. 061/688.304 (753)
A v. andaineur Krone 4,60m 13
bras; faucheuse Claas Corto 3100
avec conditionneur; IH 1055XL.
0477/687.227
(755)
A v. Fiat 65-66 DT chargeur
Agram pince et bac bon état.
0473/481.323
(759)
A v. faucheuse Kverneland 2m40
News Patin en parfait état de
marche. 0478/261.979
(762)
A v. herse frontale 3m 2 rangées de
dents;1 rouleau cage; fines roues
complètes 300/95R52 320/85R36.
0476/283.771
(766)
A v. presse petit ballot MF128 bon
état 2000 Eur. 0499/057.018 (738)
A v. moto Derbi 5R 49cc 750 Eur;
cyclomoteur Honda SFX50500 Eur
région Herve. 0498/691.152 (740)
A v. andaineur Vicon Andex 353
2013 neuf; bennes 12T Brimont
+ rehausses métalliques; charrue
Kuhn 5 socs nst hydraul; benne artisanale 2 ess gros cubage bas prix.
0495/270.211
(767)
A v. 3 andaineurs; plateau 6m; tonneau à lisier 6000L. 0488/279.271
(769)
A v. bic vdg 3,2m lame à ressort;
croskillette vdg 3m; semoir grain
Nodet 19rgs 3m; rotative Massheo
3m+rh; semoir engrais Rauch
9002SB+rehausse; pulvé Hardi LHZ
1000l 18m ordi dpm; bineuse bett 6
rgs Delfosse; charrue Steeno 4s+1;
Same Tiger six 105 Export 4rm; bac
désileur 2,2m+déverse à g; 2 pneus
Kleber 20-8-38+jantes pour pièces
pont av+ar; Same Hercule 160; matériel étable grilles 60x150; chaînes
1m80. 065/784.484 0478/595.601
(773)
A v. tonneau à lisier 8400L TBE;
débouseuse Scariflex 720 état
neuf avec semoir; silo polyester
18T. 0492/827.514
(777)
Reproductions de plaques G
(même fabricant que la plaque officielle délivrée par la D.I.V.)
A v. bétaillère artisanale
2,40x4,20m pneus ballon neuf; semoir engrais Vicon 400L prix raisonnable 061. 0497/148.380 (776)
MATERIEL (CHERCHE)
Cherche tracteurs Fiat série 90, 80,
66, Ford 4 et 6 cyl, MF série 200,
300, 500, 600, JD série 100, NH série
40, L, TL, TS, M, TM avec bte méca,
+ série G et 70. M-B NH 1530 à
1550S, 8060 à 8080, TC56, Laverda
4 & 5 secoueurs, ensileuse JD série
50. 0496/387.222 – 011/376.073
[email protected] (489)
Cherche cornadis +/- 5 mètres.
0497/265.530
(747)
Cherche distributeur d’engrais 600
ou 800L 12 ou 15m; pulvérisateur 600L 12 ou 15m en bon état.
069/210.088 entre 12 et 13h (752)
Cherche 1 crochet Hitch Lemoine
pour Massey Ferguson série 165 à
188. 087/542.760
(760)
Cherche tracteur 80cv avec chargeur. 061/218.675 le soir ap 20h
(763)
Cherche faucheuse refus en bon
état préférence Joskin 2m80.
065/654.205 0474/653.141 le soir
(771)
Cherche à acheter pirouette PZ
Strella même en mauvais état largeur 3m. 0477/797.673
(772)
AUTRES VEHICULES
A v. Peugeot 206 HDI année 2008
81000km diesel 1er prop CT ok
au 20/05/2015 pris intéressant.
0475/568.876
(776)
BOVINS
Panneaux
de signalisation
(100% conformes
aux nouvelles normes belges)
sur
A v. génisses HF Pie N ou Pie R
pleines ou vêlées libres IBR de l’Allemagne et génisses de 3-20 mois
pour l’élevage ou transplantation
d’embryons inscrit ou NI statut
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