Blondie

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Blondie
Voyage
Le perou
FINANCE
dandy nomad
Sport
voile: la classe f18
Tech
Numéro 3 - Juillet / Août 2014
Les robots
Blondie
Vives Martin
Finance
Sport
P.29
TDM
P.15
P.9
Pérou
High Tech
P.36
Glamour
P.11
#3
Application
Juillet / Août 2014
P.21
Musique
P.6
Web-Série
P.4
P.5
P.7
Bon Plan
P.11
A
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L’essai le plus rapide de
l’histoire du rugby.
La dernière publicité de
Perrier.
7 secondes. Durant le match Pays de Galles Fidji comptant pour la Coupe du Monde des
-20 se déroulant en Nouvelle-Zélande, l’aillier
gallois Daffyd Howells n’a pas perdu de temps
pour aplatir le ballon dans l’en-but fidjien.
Cela lui permet de battre le précédent record
qui était de 9 secondes, datant de 1999.
4 amies se sont réunies pour discuter. «Moi
j’utilise la même taille depuis des années», «Le
coach vient toujours avec une grosse que l’on
se partage à quatre», «Mais non chérie, elles
ont toutes le même goût».
Mais de quoi peuvent-elles parler?
Une américaine court un
800 mètres en étant
enceinte de 8 mois
Vanessa Huppenkothen,
présentatrice vedette de la
télévision mexicaine.
Alysia Montano, quintuple championne des
Etats-Unis sur 800 mètres a pris part le 27 juin
dernier aux championnats nationaux d’athlétisme. Enceinte de 8 mois, elle a bouclé la distance avec près de 30 secondes de retard sur la
première.
Lors du match Brésil-Mexique de la Coupe du
Monde de football, la France a pu découvrir
cette présentatrice au regard bleu azur portant le maillot mexicain. Cette ancienne miss
Mexique s’est reconvertie dans le journalisme
sportif.
Le Mexique a Vanessa Huppenkothen, La
France a Christian Jean-Pierre...
Pacman Suarez !
Les hôpitaux chinois
équipés d’extracteurs de
sperme.
Luis Suarez, attaquant de l’équipe de football
de l’Uruguay possède désormais son propre
jeu vidéo: Pacman Suarez, après avoir mordu
le défenseur italien Giorgio Chiellini.
Etant suspendu durant 4 mois, il aura tout le
temps d’y jouer...
La médecine ne cesse de progresser et l’hôpital
de Nanjing en est le parfait exemple. Des machines pas comme les autres viennent de faire
leur apparition: des extracteurs de sperme. Les
hommes n’ont qu’à insérer leur sexe dans cette
dernière et attendre. Ils peuvent contrôler la
vitesse, la fréquence, l’amplitude ou encore la
température à leur convenance...
A noter que l’utilisation de cet «extracteur» est
à but strictement médical. A bon entendeur...
Mesdames, si vous testiez
un sextoy en pleine rue pour
une bonne cause?
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Tiou
Découvert en 2012 au festival de Montauban « Alors… Chante ! » où il remporte l’adhésion du public, Tiou représente aujourd’hui la relève de la scène
française. Ce poète chanteur multi-instrumentaliste démarre sa carrière dès
2010 en solo. Il parcourt alors les scènes de cafés avec son saxophone, son accordéon et son clavier. Ce nouveau chanteur inspiré, généreux et désinvolte
conquiert rapidement son public. Avec ses textes très travaillés, Tiou nous
parle d’amours déçus, d’excès d’alcool et d’égo surdimensionné.
Après plus de 150 concerts réalisés dans toute la France, Tiou souhaite évoluer
et décide alors de s’entourer d’un groupe de jeunes musiciens. Ces derniers lui
confèrent ainsi une nouvelle énergie qui ne rend que meilleures ses chansons
à texte. Le groupe écume donc les festivals. Cette omniprésence sur les scènes
françaises leur permet de faire les premières parties de Carmen Maria Vega
ou bien encore de Tryo. Tiou et ses musiciens ont pour volonté d’avoir un son
particulier et original. Ils veulent que la musique ait une place aussi importante
que les mots. Pour ce faire, ils sont donc constamment à l’affût de nouvelles
sonorités qui leur inculquent une identité intense et variée. Cela se retrouve
dans leur univers musical très éclectique qui mêle blues, reggae, rock ou bien
encore jazz.
Friands de sensations musicales fortes, Tiou et ses musiciens décoiffent, révolutionnent et font bouger la chanson française. Un concert en live à découvrir
absolument.
4 artistes
3 instruments
+ de 150 concerts sur la
scène française
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Love Hotel
Véritable tournant pour l’hôtellerie française, le premier Love Hotel a ouvert
ses portes dans la capitale. Ce concept courant au Japon depuis un demi-siècle
permet de louer une chambre d’hôtel à l’heure. Situé dans le 1er arrondissement, au cœur de Paris, l’établissement accorde aux couples de l’intimité à tout
moment de la journée. Doté de chambres aux univers très variés, le Love Hotel
permet aux amoureux de s’évader de leur quotidien métro-boulot-dodo. Ainsi,
vous pourrez vous retrouver dans une gondole vénitienne, un palais indien
ou bien encore un donjon SM. Les couples ont également à leur disposition
différents accessoires pour pimenter leur séjour (jouets érotiques, costumes,
aphrodisiaques). Mais, l’atout principal de l’établissement est qu’il assure l’intimité de ses clients. Il n’y a donc pas de réception ni même de fenêtre dans les
chambres.
Dès son ouverture, le Love Hotel a intrigué les parisiens. La curiosité du public
ainsi que l’intérêt de la presse ont contribué à son succès rapide. L’engouement
a été tel que l’établissement travaille déjà sur l’ouverture de nouvelles chambres
thématiques. Des chambres en vis-à-vis ainsi que des chambres aux fenêtres
communes sont donc en préparation.
Le premier Love Hotel français s’est donc rapidement imposé dans le paysage
de la capitale. Son originalité et sa discrétion lui ont assuré une clientèle nombreuse et variée. L’établissement a ainsi révolutionné la vie sexuelle des parisiens. Rambuteau
Les 2/3 des réservations
sont faites par des femmes
A partir de 25 €/heure
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Etienne Marcel
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Capitaine Train
Capitaine Train, disponible depuis fin 2013, est la nouvelle application de vente
de billets de train. Véritable concurrente de « Voyages-Sncf », elle a la volonté
de se démarquer par sa simplicité. L’application fait de plus en plus d’adeptes
grâce à son efficacité. Ainsi, Capitaine Train vous permet d’acheter un billet en
un tapement de doigt, très utile lorsque vous courez vers la gare à l’improviste.
De même, la possibilité d’échanger ou d’annuler un trajet, la mémorisation des
données personnelles ainsi que la sauvegarde de vos destinations favorites sont
très appréciées des consommateurs. L’application offre également de nombreux
autres services. Vous pourrez notamment poser une option sur un trajet sans
le payer immédiatement ou bien encore ajouter vos billets à votre calendrier et
à votre Passbook. De même, des notifications vous seront envoyées sur votre
mobile quelques minutes avant le départ du train afin de vous récapituler les
informations nécessaires à votre voyage. Ainsi, Capitaine Train vous assure des
billets au meilleur prix le plus simplement du monde.
Il est également important de remarquer que l’un des développeurs de l’application n’est autre que Cyril Mottier, un célèbre GDE (Google Developer Expert) ce qui lui confère alors un véritable gage de qualité.
Capitaine Train est donc la solution à vos envies soudaines de voyage. Simple
et efficace, elle vous sera rapidement indispensable.
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On habite au 65
Cette nouvelle websérie française met en scène les occupants d’un immeuble
de la région parisienne. D’abord centrée sur trois hommes d’une colocation
Jean, Jérôme et Yanick, elle s’est développée pour aujourd’hui suivre tous les
habitants de l’immeuble. Ainsi, chaque jeudi soir, un des appartements vous
ouvre ses portes.
« On habite au 65 » aborde avec humour toutes les situations possibles, des plus
banales aux plus folles. Cette websérie rafraîchissante est le fruit d’une bande
de comédiens prometteurs tels que Jean Vocat ou bien encore Arnaud Cosson.
Cette nouvelle génération d’acteurs a pour désir de faire du « cinéma populaire
intelligent », un cinéma qui parle à tout le monde. Cette envie confère donc
à la série une spontanéité et une vivacité qui plairont au plus grand nombre.
Son format court ainsi que son montage alterné de dialogues et de saynètes
lui donnent un rythme effréné. L’internaute est donc immédiatement immergé
dans l’univers de l’immeuble. Grâce à sa liberté d’écriture, la série trouve rapidement son public. Ce succès est d’ailleurs confirmé en 2013 lorsque la websérie remporte le prix du jury au Webprogram Festival de la Rochelle.
« On habite au 65 » est donc la nouvelle websérie à la mode et au format court.
Son potentiel d’adaptation à la télévision est un gage de qualité qui attire toujours plus de spectateurs.
1 Saison - 25 Episodes
1 nouvel épisode posté tous les
jeudis
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Transformation de contenu web (site internet, blog) ou papier (livre, journal,
magazine) en contenu optimisé pour smartphone, tablette et liseuse.
Identité Visuelle
Développement d’Application
Conseil & Stratégie Digital
Analyse Statistique
www.alphonse-lab.com
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Faire un tour du monde
Faire un tour du monde est le rêve de beaucoup de personne mais peu le font.
Partir à l’aventure est souvent perçu comme un voyage où l’imprévu domine.
Mais, un minimum d’organisation est souhaitable. Cela vous aidera à faire
face à tout évènement inattendu vous permettant ainsi de profiter pleinement
de votre voyage.
Cette organisation peut être longue et fastidieuse. Cette rubrique vous aidera
à la préparation de votre tour du monde en vous guidant dans les différentes
étapes nécessaires afin que vous appréhendiez au mieux votre aventure.
Etape 3 : Quitter son travail
Si vous décidez de faire un tour du monde, vous ne pourrez pas aller travailler quotidiennement durant cette période (et oui c’est logique). De ce
fait, quitter votre travail va s’avérer nécessaire. Selon votre secteur d’activité et également (et surtout) la relation que vous entretenez avec votre
employeur, différentes modalités sont possibles et sont à étudier.
1-Le congé sabbatique. Cette solution est envisageable seulement pour
les salariés du privé ayant :
- au moins 6 ans d’expérience professionnelle,
- au moins 36 mois d’ancienneté dans l’entreprise.
Sa durée est comprise entre 6 et 11 mois.
Pour faire une demande de congé sabbatique, il faut en informer son
employeur par lettre recommandée ou remise en main propre (contre
décharge dans ce dernier cas) au moins 3 mois avant votre départ.
Selon la taille de l’entreprise, votre employeur pourra décaler votre congé ou
même la refuser :
- si l’entreprise a plus de 200 salariés, l’employeur pourra décaler votre départ
durant 6 mois et ce, sans justificatif,
- si l’entreprise a moins de 200 salariés, l’employeur pourra décaler votre départ
durant 9 mois et même le refuser s’il estime que ce dernier portera atteinte au
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fonctionnement de l’entreprise.
C’est une très bonne solution si vous ne désirez pas changer de
travail. Cependant votre relation avec votre employeur devra être
bonne pour partir dans de bonnes conditions.
NB : L’équivalent du congé sabbatique pour les fonctionnaires
est la mise en disponibilité, d’une durée maximale de 3 ans.
2- Le congé sans solde est un accord entre le salarié et l’employeur précisant que durant une période donnée, le contrat
de travail du salarié est suspendu et que ce dernier ne sera pas
rémunéré.
Cette solution est intéressante pour les personnes ne remplissant
pas les conditions du congé sabbatique définies précédemment.
3- La démission. Cette solution est conseillée uniquement pour les personnes
étant en CDI. En effet, si vous êtes en CDD, l’entreprise pourra vous emmener
aux prud’hommes si vous démissionnez.
Pour démissionner, il suffit de prévenir votre employeur par lettre recommandée ou en main propre (contre décharge de sa part dans le second cas). Selon les conventions collectives, le délai de préavis est compris entre 1 et 3 mois.
En démissionnant, vous n’aurez en aucun cas le droit aux allocations chômage.
La solution la plus simple selon nous. Cependant, il faut que vous soyez prêts à
vous lancer dans une recherche d’emploi à votre retour.
4- La rupture conventionnelle. Cette solution n’est possible que pour les salariés du privé en CDI. Une rupture conventionnelle est un accord trouvé entre
l’employeur et le salarié afin de mettre fin au contrat de travail.
Cette solution est envisageable dans le cas où vous entretenez une bonne relation avec votre employeur. En effet, cela lui coûte bien plus cher qu’une simple
démission car il doit vous verser une indemnité variable selon votre ancienneté.
La rupture conventionnelle vous donne droit aux allocations chômage.
La solution la plus avantageuse selon nous. En effet, en reportant vos droits au
chômage, vous pourrez les toucher à votre retour de tour du monde pendant votre
recherche d’emploi.
Durant votre tour du monde, vous ne pourrez pas toucher vos allocations
chômage ou le RSA. En effet, pour toucher les premières, vous devez obligatoirement chercher un travail (ce qui ne sera pas le cas). Vous devrez donc les
suspendre auprès de Pôle Emploi et les réactiver à votre retour.
Concernant le RSA, selon la durée de votre séjour à l’étranger, les conditions
à remplir seront différentes. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre CAF
(Caisse d’Allocation Familiale) pour davantage d’information.
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Commentez sur Twitter #TDM
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Le Pérou
Le Pérou est un pays d’Amérique du Sud bordé par l’Océan Pacifique. Ce pays
de 30 millions d’habitants (dont 10 millions vivent à Lima la capitale) est
recouvert sur plus de la moitié de sa surface par la forêt amazonienne où y
règne un climat chaud et humide. Une grande majorité de la population se
concentre sur la côte pacifique où les températures y sont plus clémentes. Cependant, près d’un tiers de la population vie dans la Sierra (Cordillères des
Andes) où les bases températures y sont fréquentes.
Le pays présente ainsi plusieurs facettes en abritant sur son territoire, la
Cordillère des Andes, un désert ou bien encore un littoral. Malgré un tourisme en plein développement depuis
quelques années, le Pérou conserve encore son âme, sa
culture et ses traditions.
Le Pérou présente donc une forte diversité de territoire.
Ainsi, vous pourrez découvrir la capitale Lima où la tradition est mise à l’honneur. Vous pourrez également visiter Cuzco et le Machu Picchu, symboles même de l’apogée
Inca. Le pays présente aussi un visage plus proche de la
nature. De ce fait, Iquitos vous dépaysera grâce à ses habitations flottantes ou bien encore grâce à sa proximité avec
la forêt amazonienne. De même, le Lac Titicaca vous permettra une halte relaxante dans votre voyage.
Lima : une capitale riche en tradition
Ne vous fiez pas à votre première impression concernant Lima. La capitale péruvienne n’est pas des plus accueillantes lorsque vous sortez de l’aéroport entre
ses maisons inachevées, son trafic important et désordonné ou encore cette
brume caractéristique base et humide (appelée Garùa). Cependant, si vous
surmontez votre première impression, cette ville regroupant près d’un tiers de
la population péruvienne, est une mine d’or culturelle.
Située en bord de mer, Lima regorge de richesses telles que la Plaza Mayor,
ancien centre de la ville coloniale, dont le centre est occupé par une fontaine
de bronze datant du 17ème siècle. De cette place, vous pourrez apercevoir la
Cathédrale où repose la dépouille de Francisco Pizarro (conquistador espagnol
qui soumit le peuple Inca). Vous pourrez également visiter le musée d’art religieux qui possède une collection de sculptures, calices et toiles. A proximité se
situe le Palais du Gouvernement (Palacio de Gobierno) ancien domicile de Pizarro. Après avoir été en partie détruit lors d’un incendie, il fut reconstruit dans
les années 20 pour être maintenant le centre du pouvoir politique péruvien.
Toujours dans le centre de Lima, rendez vous à l’église et au couvent San Francisco, rare rescapés du tremblement de terre de 1746 qui a détruit une grande
majorité de la ville. De nombreux tableaux, pierres précieuses et faïences décorent l’intérieur de l’église.
Lima est l’illustration même d’une ville où modernité et tradition ne font qu’un.
La Huaca Huallamarca en est d’ailleurs le parfait exemple. Cette pyramide en
brique située en plein centre de Lima, côtoie les immeubles modernes et récents de la capitale.
Si le tumulte de la ville vous pèse, le quartier de Barranco, au bord de mer,
est idéal pour une pause relaxante. Le quartier des artistes et des amoureux
est considéré par beaucoup comme étant le Montmartre péruvien. Profitez-en
pour admirer le coucher de soleil sur l’océan.
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Lima possède également de nombreux talents culinaires. Classée au patrimoine
mondial de l’Unesco, la gastronomie péruvienne est très bien représentée dans
la capitale. Il vous sera donc difficile de rater les nombreux petits restaurants
où ceviche et anticuchos sont à la carte. La Cevicheria de la Tia Irma est le
restaurant incontournable de Lima. Cette cevicheria familiale située dans le district de Surco et peu connue des
touristes, vous propose un délicieux ceviche (plat à base
de poisson cru mariné).
La capitale péruvienne est donc principalement connue
pour ses nombreux vestiges. Mais, elle se présente également comme une ville active à l’intense vie nocturne.
Ainsi, si vous visitez Lima fin mars, n’hésitez surtout pas
à admirer le splendide carnaval Ayacuchano. Cette fête
typiquement péruvienne se déroule au cœur du quartier
populaire à l’intérieur d’une immense arène où règne une
ambiance festive.
Cuzco et le Machu Picchu : vestiges de l’Empire Inca
Cuzco est l’une des villes péruviennes les plus riches d’un point de vue architectural et historique. Capitale de l’empire Inca, située au milieu de la Cordillère des Andes, Cuzco recèle de trésors architecturaux.
La ville regorge de sites archéologiques tels que Sacsayhuaman dont les murs
de fortification en zigzag forment les dents d’un puma, Tambomachay et ses
nombreux aqueducs ou bien encore Qenko, sanctuaire important de l’état Inca.
Outre ces nombreux attraits historiques, Cuzco permet de s’adonner aux sports
d’aventure du fait de sa position géographique étonnante. En effet, vous pouvez côtoyer les sommets enneigés des Andes ou bien goûter la chaleur étouffante de la jungle amazonienne. De nombreuses activités sont possibles aux
alentours de la ville telles que la randonnée pédestre ou cycliste, l’escalade ou
encore le rafting.
Cuzco propose au mois de juin, de nombreuses festivités folkloriques.
Ainsi, le deuxième dimanche de juin, les écoles offrent des danses en
costumes traditionnels tout autour de la place des Armes.
Mais, Cuzco est principalement connue comme étant le point de départ
pour se rendre au Machu Picchu.
Cette citée Inca découverte en 1911, classée au patrimoine de l’UNESCO, se trouve dans un milieu naturel spectaculaire. Située à 2900 m d’altitude, elle est entourée de forêt abritant une flore et une faune extrêmement riches. Près de 200 espèces d’orchidées côtoient plus de 300 espèces
d’oiseaux et autres créatures. La citadelle centrale comprend deux zones
distinctes. La première est une zone agricole composée de cultures en
terrasse et d’enceintes pour le dépôt des aliments tandis que la seconde
est une zone urbaine abritant des temples, des places ou encore des mausolées royaux.
Le Machu Picchu est accessible à pied ou bien par train. La randonnée nécessite certes un certain effort physique mais les magnifiques paysages qui vous
accompagneront dans votre ascension vous laisseront pantois d’admiration.
Iquitos : une ville aux abords de la forêt amazonienne
Accessible seulement par les airs ou via le fleuve Amazone, Iquitos est la plus
grande ville au monde que l’on ne peut rejoindre par la route. La ville a connu
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son expansion grâce à l’exploitation du caoutchouc. Son développement est
illustré au travers d’édifices luxueux tels que la Maison de fer (dont l’architecte
est Gustave Eiffel) ou encore l’Hôtel Palace.
Son quartier principal, le quartier de Belén, est un immense
marché flottant. Surnommé par ses habitants la « Venise de
l’Amazone », ce quartier est composé de huttes construites
sur des radeaux flottant sur le fleuve. De nombreux canoës se
rendent de hutte en hutte pour commercer des produits en
tout genre. Ce quartier est très fréquenté par la population.
Lors de votre visite, vous pourrez vous rendre compte qu’Iquitos propose un contraste saisissant entre paysage grandiose et
pauvreté des habitants.
A 180 km d’Iquitos, les amoureux de la nature trouveront la
réserve naturelle de Pacaya Samiria, la plus vaste du Pérou.
Elle abrite de nombreuses espèces telles que le paiche (le plus
gros poisson de l’Amazone), le dauphin rose ou le lamantin.
Une autorisation est cependant requise pour accéder à la réserve. D’autres réserves sont accessibles telles que celle d’Allpahuayo-Mishana,
parfaite pour l’observation des oiseaux ou d’autres, privées, où vous pourrez
séjourner.
Si vous appréciez ces moments de tranquillité, les îles Ballestas sont faites pour
vous. Situé à l’Ouest d’Iquitos dans l’Océan Pacifique, cet archipel est une véritable réserve ornithologique. Surnommées les « Galapagos du Pérou », ces îles
vous permettront de découvrir de nombreuses espèces telles que des otaries,
des phoques ou des pingouins.
Le Lac Titicaca : une tranquillité prédominante
Ce lac, dont la souveraineté est partagée par le Pérou et la Bolivie, est le lac le
plus haut du monde. Situé à 3800 m d’altitude, sa température oscille selon la
saison entre -10°C et 11°C. Le lac abrite de nombreuses îles dont certaines sont
habitées.
L’île Taquile a su conserver son authenticité face aux nombreux touristes qui
visitent le lac. Elle a été épargnée par la modernité du continent. Ainsi, aucun
hôtel ou bien voiture ne sont présents sur l’île. Pour atteindre le centre de Taquile, il vous faudra gravir 500 marches (à 4000 m d’altitude) où quelques maisons ont été construites en plus pour héberger les touristes courageux. Taquile
est connue dans le monde pour son artisanat. « Taquile et son art textile » ont
été reconnus « Chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’Humanité»
par l’UNESCO.
N’hésitez pas à vous rendre sur les rives du lac, au complexe archéologique de
Sillustani. Ce dernier est connu pour ses tours circulaires en pierre, pouvant
atteindre 12 m de hauteur. Ces tours étaient utilisées pour abriter les dépouilles
des autorités des peuples anciens. La caractéristique de ces tours est que leurs
bases sont plus étroites que leurs parties supérieures.
Selon où vous vous rendrez, vous découvrirez un Pérou extrêmement différent
du fait de sa diversité territoriale. Si vous recherchez à parfaire votre connaissance de l’Empire Inca, limitez-vous au centre-ouest du pays où les vestiges
sont nombreux. Pour des vacances sportives, rendez-vous dans la Cordillères
des Andes où vous pourrez vous adonner à toutes sortes d’activités sportives
telles que l’escalade, la randonnée ou le rafting. Et si certains d’entre vous ont
envie de se prendre pour Indiana Jones, le nord du pays et la forêt amazonienne sont fait pour vous.
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Les dates à retenir
- 18 janvier : Anniversaire de la fondation de Lima
- 1 au 14 février : Candelaria à Puno :
l’un des plus grands festivals au Pérou
où se côtoie plus de 200 troupes de
musiciens et danseurs.
- 1 au 5 mars : Carnaval d’Ayacucho et
de Cajamarca
- 14 au 20 avril : Semaine Sainte
- 19 au 21 avril : Pâques (plus importante fête religieuse au Pérou)
- 19 juin : Corpus Christi (célébré dans
tout le pays mais c’est à Cuzco qu’elle y
est la plus remarquable)
- 28 et 29 juillet : Fête Nationale
*Les dates indiquées sont valables pour 2014
et varient selon les années
Commentez sur Twitter #Pérou
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Suivez l’actualité des personnes / entreprises / initiatives publiés dans le
magazine et découvrez l’autre facette d’Alphonse!!
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Lancement
fin 2012
Fabrication 100% française
Dandy Nomad est une marque d’accessoires de voyage lancée fin 2012. Cette
entreprise propose des housses de valise, des masques et des coussins de voyage disponibles dans plus de vingt modèles différents. Les motifs de ces derniers étant inspirés de chacun des cinq continents, vous pourrez donner à votre
valise un look africain, européen, américain ou encore asiatique.
L’objectif premier de Dandy Nomad est de fournir à ses clients des produits à la
mode et de qualité. Pour ce faire, sa fondatrice a décidé de fabriquer l’ensemble
des produits de la marque en France.
Originaux, atypiques et dans l’air du temps, les produits de cette société vous
permettront de vous distinguer durant vos voyages et sauront plaire au plus
grand nombre.
Siège social situé à Paris
25 modèles de coussins de
sommeil
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25 modèles de masques de
sommeil
25 modèles de housses de
valise
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Emmanuelle Coppinger
Fondatrice de Dandy Nomad
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Alphonse-Mag Emmanuelle, tu es la fondatrice de Dandy Nomad. Peux-tu
nous présenter cette société ?
Emmanuelle Coppinger J’ai créé Dandy Nomad en novembre 2012. L’idée est
de proposer aux voyageurs des accessoires de voyage à la fois esthétiques, pratiques, utiles et responsables. C’est parti du constat que lorsque l’on se ballade
dans les boutiques duty free nous trouvons beaucoup d’objets utiles mais souvent très laids. Dandy Nomad s’est lancé avec son produit phare : la housse de
valise. A l’époque je vivais en Australie et j’attendais mon bagage à l’aéroport
de Sydney. Je l’avais acheté un mois avant et je l’ai récupéré dans un état pitoyable. L’idée de la protection m’est venue dans un premier temps. En discutant
avec les gens autour de moi, leur principale préoccupation était de reconnaitre
leur valise sur le tapis. A cette époque, beaucoup de personnes utilisaient des
rubans de couleur afin de reconnaitre ces dernières. C’est à ce moment là que
je me suis dit qu’il y avait également quelque chose à faire sur la différenciation.
D’ailleurs aujourd’hui, ce dernier point a pris le pas même si la
housse garde des propriétés de
protection mais également de dissuasion contre les vols éventuels
et les regards indiscrets.
A-Mag En plus des housses de
valise, Dandy Nomad vend également des masques de voyage et des
coussins. En combien de modèle
et genre sont déclinés l’ensemble
de ces produits ?
EC Effectivement nous avons
lancé très récemment via notre
site internet deux nouveaux produits. Certaines personnes aimaient beaucoup les designs mais
n’avaient pas forcément les moyens d’acheter une housse de valise. Cependant
elles désiraient tout de même posséder quelque chose de Dandy Nomad. Nous
avons donc décidé de sortir deux nouveaux produits qui possèdent l’ADN de la
marque : les masques de sommeil et les coussins. Nous avons donc 24 modèles
de masques avec toujours l’idée que chaque design est inspiré d’un continent.
A-Mag Quelle est la clientèle cible de Dandy Nomad ?
EC Les voyageurs et plus précisément les classes supérieures sont les cibles
privilégiées. Dans ces dernières, les femmes de 25 à 65 ans sont davantage sensibles à l’aspect mode en tant que consommatrices finales ou bien en tant que
prescriptrices c’est-à-dire que certaines d’entre elles vont l’acheter pour leur
mari. Même si les jeunes aiment beaucoup le produit, la plupart voyage avec
un sac à dos et non une valise. Notre produit est l’équivalent de la coque de
téléphone portable appliqué à la valise.
A-Mag En terme de distribution, où pouvons-nous trouver les produits de
Dandy Nomad ?
EC Nous possédons trois canaux de distribution. Le plus simple et le plus direct
est notre site internet par lequel nous vendons directement aux particuliers. Le
second qui est le plus important en terme de chiffre d’affaires est la distribution
par des points de vente physique ou web. C’est extrêmement important pour
nous car c’est un produit innovant, qui est nouveau et que les gens ne connais-
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“[...] les femmes de 25 à 65 ans
sont davantage sensibles à l’aspect mode en tant que consommatrices finales ou bien en tant
que prescriptrices [...]”
A
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sent pas. Ils n’ont donc pas l’idée d’aller l’acheter sur internet. De plus étant
un produit esthétique et de qualité, il est nécessaire que les gens le voient et
puissent se rendre compte que c’est un produit de qualité qui habille la valise.
Nous sommes donc distribués dans les grands magasins tels que les Galeries
Lafayette, le BHV ou le Printemps à Paris. Nous sommes également présents
dans des concepts store, des duty free et des maroquineries. Il faut noter que
nous sommes distribués dans une quinzaine de pays.
Notre dernier canal de distribution qui est en cours de développement est le
BtoB. Ayant la capacité d’imprimer ce que nous désirons sur nos différents
produits nous avons décidé d’en faire des objets personnalisables pour les entreprises. Si nous prenons l’exemple de la housse de valise les sociétés peuvent
s’en servir comme d’un objet de communication qui va voyager dans le monde
entier et qui sera vu par de très nombreuses personnes. C’est un canal que nous
voulons développer pour le futur.
A-Mag La fabrication 100% française est un choix lié à la qualité des produits
ou est-ce pour que ta marque ait une touche éco-responsable ?
EC C’est un peu des deux car lorsque j’ai commencé à travailler sur le projet
je suis partie en Chine pour visiter des usines de fabrication et trouver des
partenaires compétents. Je n’ai pas été satisfaite de ce que j’avais trouvé que ce
soit en terme de conception ou d’impression. Je suis revenue en France pour
rencontrer des partenaires sans une réelle volonté de mettre en avant le made
in France. Mais avec le temps et la qualité de ces derniers cela s’est fait assez naturellement. Aujourd’hui c’est à la fois un gage de qualité, une fierté mais également un gage de réactivité parce que les délais de transport sont plus faibles.
Cela nous a obligé de positionner en terme de prix notre produit de manière
plus élevée que j’avais pu l’imaginer au départ mais les clients réagissent très
bien et comprennent que la qualité a un prix.
A-Mag Dandy Nomad est partenaire d’un site de microcrédit. Peux-tu nous en
dire davantage ?
EC C’était une réelle volonté lorsque j’ai créé ma société. Via le voyage, j’ai pu
me rendre compte qu’entreprendre en France, malgré tout ce que nous pouvons entendre ou lire, est une vraie chance car nous avons beaucoup d’aide et
de soutien. Je voulais donc à la fois symboliser le fait que j’en avais conscience
mais également remercier d’une certaine façon les gens que j’ai pu rencontrer
lors de mes nombreux voyages. Bien entendu comme je ne pouvais pas le faire
de manière personnelle lorsque j’ai entendu parler de Babylone je me suis dit
que c’était top et que cela correspondait exactement à cette envie de promouvoir l’entreprenariat. Cela fonctionne plutôt bien et nous continuerons de le
faire avec plaisir.
A-Mag Pour l’année qui s’annonce, quels sont les objectifs à atteindre pour ta
société ?
EC Le premier est de continuer à se développer à l’international et notamment
en Asie sur des pays qui sont très sensibles au made in France comme le Japon, la Corée ou encore la Chine. Il y a aussi une partie du monde où nous ne
sommes pas encore présents : les Emirats Arabes Unis et Dubaï. Le second en
terme de canal de distribution pour nous sont les duty free car à côté des grands
magasins c’est le point de vente idéal. Bien évidement l’un des objectifs est de
grossir donc de vendre davantage de nos produits existants mais également de
développer de nouveaux produits à moyen et long terme. Notre dernier point
serait également le développement de notre segment sur le BtoB c’est-à-dire
personnaliser nos produits à l’image de sociétés partenaires.
3
18
"[...] continuer à se développer
à l’international et notamment
en Asie [...] les Emirats Arabes
Unis et Dubaï"
A
A
A-Mag Si un potentiel client vient te
voir et qu’il a en face de lui deux housses de valise dont une Dandy Nomad,
quels seraient les arguments que tu utiliserais pour qu’il achète ton produit et
pas celui de ton concurrent ?
EC En premier lieu je lui demanderai
l’utilisation qu’il souhaite en faire et
pourquoi il veut acheter une housse.
Dans le cas où il cherche un produit
bon marché et qu’il ne voit pas le long
terme, il fera un raisonnement logique
et n’achètera pas le notre. Cependant
nous avons une housse de qualité qui va
résister à de nombreux voyages et lavages donc la différence va se faire sur le
temps. Je lui dirais de toucher les deux
housses et il se rendra compte par luimême de la différence de qualité du textile puisque le notre est quatre fois plus
épais que celui de nos concurrents.
A-Mag Pour terminer, si une personne vient te voir et qu’elle aussi veut se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat, quels conseils pourrais-tu lui donner ?
EC Je pense que dans la démarche de création d’entreprise, c’est le premier pas
qui est le plus difficile à faire donc si elle vient me voir c’est qu’elle est sur la
bonne voie. Je pars du principe que la vie est courte et que si nous ressentons
l’envie il faut y aller. Ensuite, je ne fais pas partie de cette catégorie d’entrepreneur qui dit que tous les jours c’est génialissime. Il faut être conscient qu’il y
aura des coups durs et c’est justement parce que nous le savons que nous pourrons les surmonter. La création d’entreprise est tout sauf un sprint, donc il faut
être endurant et il faut y croire. Il faut également être bien entouré que cela
soit par sa famille, son éventuel conjoint, ses amis ainsi que par des structures
d’accompagnement.
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dans le magazine, n’hésitez pas
à contacter Alphonse !
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Blondie
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Alphonse-Mag Blondie, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Blondie J’ai 24 ans et je suis passionnée de jeu depuis ma plus tendre enfance.
C’est donc assez logiquement que je me suis mise à jouer avec mon corps et ma
voix via divers supports.
A-Mag Comédienne, modèle, comment vous sont venues ces deux passions ?
B. J’ai très jeune voulu devenir comédienne. J’ai d’ailleurs rapidement orienté
mes études pour ce faire en validant un bac théâtre suivi d’un conservatoire et
de deux années dans un cours privé
à Paris.
Modèle, c’est arrivé un peu plus
tard et par hasard. C’est un accident
heureux de parcours si je peux dire.
Une amie m’a dit qu’elle était modèle
et qu’elle désirait que l’on fasse un
shooting ensemble. J’ai par la suite
réalisé un book et des photographes
m’ont contacté. Cela m’a permis de
m’intéresser à l’univers visuel qui
était pour moi assez lointain. J’étais
très proche du théâtre, des mots
de la musique mais la peinture, la
photo, le travail de lumière ou encore le travail de cadrage au cinéma
m’étaient assez extérieurs. Devenir
modèle m’a permis de me forger un
regard sur tout cela.
A-Mag Comédienne et modèle sont
deux professions relativement similaires. Qu’est-ce que l’une apporte à l’autre ?
B. J’essaie de raconter une histoire lors de chacun de mes shootings. Là où l’un
nourrit l’autre c’est que le fait de raconter une histoire juste avec mon corps, ce
que nous faisons nous les modèles, m’a permis d’appréhender beaucoup plus ce
que pouvait me permettre mon corps. A côté de cela, le théâtre m’a évidement
aidé à mettre en scénario une image.
A-Mag Dans laquelle de ces deux professions vous sentez-vous la plus à l’aise ?
B. Je ne sais pas. Il n’y a pas vraiment de métier dans lequel je me sens plus à
l’aise. Ce serait davantage une question de rencontre. Il y a des gens avec qui
je suis à l’aise de jouer et d’autre avec qui je le suis moins et de même pour les
photographes avec qui je shoote. C’est aussi une question de scénario mais ce
n’est pas l’action qui me met ou non mal à l’aise mais davantage le contexte et
ce qu’il y a autour.
A-Mag Nous avons pu nous rendre compte que vous avez été shooté par une
photographe femme, ce qui est très rare dans le milieu. Est-ce plus simple de
shooter avec une femme plutôt qu’avec un homme ?
B. Oui en effet, il y a peu de femme dans le milieu mais je ne peux pas dire
que cela soit plus simple. Par contre c’est différent. Le regard, l’appréhension
à la nudité et au corps nu féminin sont totalement différents. Cependant, je
ne me sens pas plus à l’aise qu’avec un homme. Nous sommes peut être plus
24
24 ans
48 kg
85 C
1m65
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facilement comprises par une femme ce qui se voit d’ailleurs dans les photos.
Les photographes femmes ont une façon assez différente de photographier leur
modèle féminin. Elles ont une sensibilité plus féminine, moins fantasmée, davantage dans la compréhension et dans l’envie d’auto projection que de fantasme masculin.
A-Mag Si nos lecteurs parcourent votre book, ils pourront se
rendre compte qu’il est assez varié entre le nu, les sous-vêtements et les portraits. Est-ce un choix de votre part ou est-ce
davantage une question d’opportunité et de proposition ?
B. Tout à fait. Je suis catalogué comme étant un modèle de
nu ce qui ne me gênait pas du tout au début car j’ai commencé comme cela. De plus, ce qui m’intéressé était de raconter des choses avec mon corps et quoi de mieux que mon
corps nu tel qu’il est pour raconter ces choses. Mais, plus j’ai
découvert la photo et me suis passionnée par cet univers,
plus j’ai trouvé intéressant les notions de stylisme, de maquillage, d’inscription d’une histoire dans un décor et non
juste du nu en pleine nature. De ce fait, j’ai envie de raconter
des histoires très différentes et c’est pour cela que j’ai voulu
rendre mon book plus éclectique.
A-Mag Comme évoqué précédemment, vous êtes modèle
mais aussi comédienne. Pouvez-vous nous donner davantage d’informations sur cette seconde facette ?
B. J’ai terminé mes études depuis environ un an maintenant.
J’ai fait une apparition dans un film intitulé « la crème de la
crème » de Chapiron, sorti au mois d’avril. Actuellement, je
travaille sur une pièce de théâtre qui est en préparation. C’est
l’histoire d’un danseur de tango qui doit préparer un concours de danse mais dont sa partenaire se casse la cheville.
Du coup, il prépare ce concours avec sa petite amie qui n’est
absolument pas danseuse et qui au fur et à mesure de la
pièce, va apprendre à danser. La pièce est donc sur ce rapport de couple et le tango. Nous sommes au début du travail,
dans la phase de réalisation et de répétition.
A-Mag Si vous deviez arrêter d’exercer pour une quelconque raison l’une de vos deux professions, laquelle arrêteriez-vous ?
B. Modèle sans hésitation. Je n’ai jamais choisi d’être modèle
si je peux dire. Je suis venue à Paris il y a 3 ans, avant tout pour être comédienne. Davantage pour expérimenter l’image filmée car en province, il est plus
simple de faire du théâtre notamment en création car il y a davantage de sources de financement du fait du peu de demande. En revanche, pour tout ce qui
est image filmée telle que le cinéma, la télévision, les court-métrages il n’y a
presque qu’à Paris où c’est possible.
A-Mag Dans les différents rôles que vous avez pu jouer jusqu’à maintenant,
quelle est l’émotion que vous arrivez le plus facilement à faire passer ?
B. Je pense que mon côté optimiste et joyeuse me permet d’arriver très facile-
25
" Elles ont une sensibilité plus
féminine, moins fantasmée, davantage dans la compréhension
et dans l’envie d’auto projection
que de fantasme masculin."
A
A
ment à communiquer l’euphorie même si la mélancolie peut être assez évidente
également.
La plus difficile à faire passer pour moi, est la sensation de perte totale de
repères, associée à la sensation physique du sol qui s’ouvre sous nos pieds. Cette
sensation de perte totale est extrêmement compliquée à jouer parce que je ne
possède rien sur quoi je puisse m’appuyer. Ca a été quelque chose de très difficile à travailler mais également de très intéressant. Une espèce de lâcher prise
total, de chute, de perte d’élément.
A-Mag Comme évoqué précédemment, vous
êtes comédienne au théâtre mais également
au cinéma. Où préférez-vous jouer ?
B. Le cinéma m’a fait découvrir le concret.
Quand vous êtes sur scène au théâtre, vous
êtes entre quatre murs noirs et vous devez
faire imaginer au public ce qui se passe autour de votre personnage. Lorsque vous êtes
au cinéma pour jouer la même scène, vous
n’avez plus besoin de mimer mais vous jouez
réellement la situation. Les émotions sont
donc plus simples à jouer. La difficulté au
cinéma est davantage du côté chronologique
des choses car vous ne jouez jamais les scènes
dans l’ordre.
De part cette diversité de style, j’apprécie autant de jouer au théâtre qu’au cinéma. Il m’est
impossible de faire un choix car les deux exercices sont beaucoup trop différents. J’adore la prise de risque de monter sur
scène, le fait de se donner au public où vous n’avez pas le droit à l’erreur. C’est
très grisant, cela demande une générosité énorme et l’échange avec le public est
incroyable. Par contre le côté concret, extrêmement visuel, multidisciplinaire
du cinéma est passionnant. Ce dernier est relativement nouveau pour moi car
je ne le connaissais pas avant d’arriver à Paris. L’idéal serait donc de pouvoir
passer régulièrement du cinéma au théâtre et vice-versa.
A-Mag Quel est votre meilleur souvenir en tant que modèle ?
B. J’ai énormément de bons souvenirs en tant que modèle mais je pense que
mon meilleur est lorsque j’ai travaillé pour la première fois avec Martial Lenoir.
Nous avons travaillé sur la série des garçonnes, une série en noir et blanc, et
quand j’ai vu les photos je ne me suis absolument pas reconnue. J’ai trouvé cette
sensation géniale. C’est la première fois que je vivais cela. Ceci était extrêmement grisant et je me suis dit que j’étais très heureuse de faire ce que je faisais.
Martial dirige ses modèles comme des comédiens. Il arrive avec un scénario, le
raconte et nous dirige comme tel.
A-Mag Si une jeune fille venait vous voir afin de vous demander des conseils
pour devenir comédienne, que lui diriez-vous ?
B. Aller au théâtre et surtout garder son regard émerveillé et curieux d’enfant
qui est selon moi une des choses les plus importantes à avoir en tant que comédienne.
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Catamaran de sport
La classe F18 (pour Formule 18) est la classe de catamaran de sport réputée
comme étant la plus relevée du plateau. Cette dernière regroupe en France plus
de 400 coureurs classés et 25 équipages sélectionnés chaque année pour les
championnats du monde. Cette année, ces derniers se dérouleront en Irlande
où Loïs Berrehar et Hugo Le Pomellec se rendront et seront une des principales
chances françaises de bien figurer.
Sensations fortes, vitesse (plus de 20 noeuds), plaisir et équilibre sont les ingrédients de cette discipline peu connue en France mais réunissant chaque année
davantage de compétiteurs et passionnés de la course à voile.
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400 coureurs classés
25 équipages français
présents aux
championnats du monde
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Hugo Le Pomellec
Participant aux Championnats du
Monde de Formule 18
Hugo Le Pomellec (à gauche) et Loïs Berrehar (à droite)
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Alphonse-Mag Hugo, tu pratiques la course à voile depuis de nombreuses années. Peux-tu nous en dire davantage sur ton sport ?
Hugo Le Pomellec La voile est un sport assez particulier dans le sens où il y a
de nombreux moyens différents de le pratiquer selon le bateau sur lequel on
court. C’est un sport extrêmement complet comportant une dimension physique, stratégique, technique et mécanique. Je pourrai résumer en disant que
c’est un très beau sport qui manque de médiatisation.
A-Mag Cette saison tu es en lice avec Loïs Berrehar, ton coéquipier. Pourquoi
avez-vous choisi de courir ensemble ?
HLP Notre association s’est faite assez naturellement. Loïs et moi
avons toujours été adversaires dans les catégories jeunes. Avec
l’âge nous avons dû changer de catégorie pour intégrer les F18 et
j’avais besoin d’un barreur plus lourd que mon précédent coéquipier tandis que lui cherchait également un coéquipier. Nous nous
sommes dit qu’il serait intéressant de courir ensemble.
A-Mag Jusqu’ici tu nous parles de F18, de coéquipier plus ou
moins lourd, etc… Peux-tu nous décrire davantage toutes ces notions ?
HLP La classe F18 est composée de catamarans de sport qui se
pratiquent en équipe de deux. Les constructeurs de ces bateaux se
sont mis d’accord sur un grand nombre de caractéristiques telles
que la longueur, la hauteur ou encore la surface de voile afin que
la flotte soit uniforme. A l’image de la Formule 1, les bateaux de
cette classe se ressemblent tous mais chaque constructeur possède
ses secrets de fabrication, sa façon de faire et ses caractéristiques
propres. C’est une classe possédant de nombreux concurrents répartis dans le monde entier et une des plus relevées en terme de
niveau.
A-Mag La Classe F18 n’est qu’une discipline parmi d’autre dans la
voile. Pourquoi avoir choisi cette dernière ?
HLP En plus d’être relevée et internationale c’était la suite logique
de ce que nous avions pu faire précédemment en catamaran. La
classe F18 est le début de la filière « adulte » après avoir fait ses
gammes comme nous avons pu les faire dans les catégories de «
jeune ». Depuis tout petit nous avons toujours voulu naviguer
dans cette dernière. C’est la classe reine du catamaran de sport et
c’est là que l’on trouve les plus grands champions car les régates
sont superbes et qu’il y a un niveau assez incroyable.
A-Mag Quelles sont pour toi les qualités principales à avoir pour naviguer dans
cette catégorie ?
HLP Tout d’abord, il faut savoir que sur le bateau il y a un équipier et un barreur. Le barreur qui est Loïs a comme principale mission de diriger le bateau en
fonction du vent, du parcours et du moment de la régate. L’équipier qui est mon
rôle, est plus physique. Je dois régler les voiles, les hisser, les descendre selon le
vent et la direction du bateau. Je dois me charger de toutes les tâches autres que
le pilotage. Physiquement c’est un bateau relativement exigeant pour l’équipier.
Les F18 vont vite donc cela nécessite d’avoir de bons réflexes, de l’équilibre, une
très bonne cohésion d’équipe ainsi que de bons réglages. Il faut de nombreuses
heures de navigation pour être rôdés.
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A-Mag Au mois de juillet vous allez participer aux championnats du monde de
votre discipline. Quels sont vos objectifs ?
HLP Notre objectif est de remporter le classement réservé aux équipages ayant
moins de 23 ans et donc d’être champion du monde jeune. Quant au classement
général nous visons un top 15 mondial. Ce sont des objectifs relativement élevés mais suite à notre participation l’année dernière à ces mêmes championnats
du monde où nous avons terminés 27ème sur 160 équipages, je pense que nous
avons raison de viser haut. Cela nous a montré ce dont nous étions capables et
nous a permis de réviser nos objectifs à la hausse pour cette année.
A-Mag Qu’avez-vous appris de cette expérience à ces championnats du monde
de l’année dernière qui se sont déroulés en Italie?
HLP C’était notre première
grosse compétition ensemble
avec seulement 2 mois de pratique sur le bateau. C’était pour
nous une très bonne expérience
à vivre que nous avons vécu
sans pression particulière. Le
lieu était magnifique pour les
régates et le niveau extrêmement élevé. Nous avons donc
pris les manches les unes après
les autres ce qui nous a plutôt
bien réussi car nous avons fait
de belles manches, dont une
où nous finissons troisième.
D’ailleurs lors de cette dernière,
quand nous avons franchi la
ligne d’arrivée et que nous nous
sommes aperçus que toute la
flotte était derrière nous cela
nous a fait un peu bizarre mais
c’était extrêmement plaisant.
Nous avons donc engrangé
beaucoup d’expérience, ce qui
nous a permis de progresser et nous a donné envie de continuer l’année suivante afin de faire encore mieux.
A-Mag Quelle préparation suivez-vous pour les championnats du monde du
mois prochain ?
HLP Nous avons reçu notre bateau un peu tardivement dans la saison c’est-àdire en mars au lieu de janvier, ce qui nous a obligé de modifier notre préparation. Nous nous sommes beaucoup entrainés seuls mais maintenant nous
avons trouvé d’autres équipages pour s’entrainer avant le mondial. Ceci nous
permet de progresser. Il faut savoir que nous sommes extrêmement dépendants de la météo donc en fonction de cette dernière nous essayons de planifier
des sessions d’entrainement. Plus nous passons de temps sur l’eau, plus nous
serons performants.
A-Mag Nous pouvons imaginer que participer à une compétition comme celleci nécessite des moyens financiers. Quel est votre budget et comment l’avezvous réuni ?
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“Notre objectif est de remporter le classement réservé aux
équipages ayant moins de 23
ans et donc d’être champion du
monde jeune.”
A
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HLP Nous avons la chance de posséder une aide technique de la part de Nautic Sport, une société basée à la Trinité-sur-Mer, qui se traduit par le don d’un
bateau F18 qui coûte 23 000 euros. Ceci
constitue donc pour nous une économie
très importante. Ensuite pour réunir les
fonds nécessaires pour les régates, les
déplacements, les logements et la logistique nous avons lancé une campagne
de crowfounding sur le site « Kiss Kiss
Bank Bank » où nous désirions réunir
2900 euros en 40 jours. Cette dernière a
eu davantage de succès qu’escompté car
au bout de 20 jours nous avions déjà atteint l’objectif. Au total nous avons réussi
à réunir plus de 4000 euros par ce biais et
ainsi boucler notre budget.
A-Mag Etant tout deux étudiants, comment faites vous pour concilier vos
études et votre pratique du sport de haut
niveau ?
HLP Tout s’est très bien passé cette année
étant donné que pour ma part j’étais en
alternance chez notre partenaire principal. Dès que nous pouvions naviguer, ma société était très compréhensive et
me permettait de le faire. Concernant Loïs qui passe les brevets de la marine
marchande, il possède le statut de sportif de haut niveau ce qui lui permet de
manquer des cours pour aller naviguer. Les conditions étaient donc réunies au
mieux pour notre préparation.
A-Mag Avez-vous un « coach » qui vous donne des conseils pour vos courses
et vos entrainements ?
HLP Quand nous étions en catégorie de jeune nous avons toujours eu des entraineurs pour nous faire progresser. Aujourd’hui il n’y a pas de structure pour
nous encadrer donc nous nous entrainons seul ou comme j’ai pu le dire précédemment avec d’autres équipages. Il faut savoir qu’au niveau où nous sommes
actuellement il est extrêmement difficile de trouver des entraineurs capables de
nous faire progresser et ces derniers sont extrêmement coûteux. Donc pas de
coach mais des équipages autour de nous afin que l’on puisse progresser tous
ensemble.
A-Mag Pour terminer, quels sont tes projets sportifs, individuels ou en équipe,
après ces championnats du monde ?
HLP Cela va énormément dépendre de la suite de nos carrières professionnelles respectives. Si nous restons tout les deux dans la même région, la question ne se posera pas et nous allons continuer à naviguer ensemble au moins
jusqu’à la fin de la saison qui se terminera en décembre. Ensuite si ce n’est pas
le cas on continuera forcément à naviguer mais séparément. Pour ma part je
préfère naviguer en équipage quand à Loïs je pense qu’il vous dirait qu’il a secrètement envie de faire un projet en solitaire. A l’heure qu’il est notre objectif
est de continuer à naviguer ensemble et quoiqu’il arrive nous n’arrêterons pas
de faire de la voile.
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Palmares (extrait)
Loïs Berrehar (individuel)
2012 - 4ème aux championnats d’Europe Jeune
Hugo Le Pomellec (individuel)
2011 - Vice champion de France Hobie Cat
En équipage
2013 - 27ème aux championnats du
Monde F18
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La robolution est en marche
Un certain nombre de personnes affirment que nous sommes à l’aube de connaître notre troisième grande révolution. Après les révolutions agricole et
industrielle, nous serions aujourd’hui au début d’une nouvelle révolution
majeure avec des conséquences qui affecteront profondément l’économie, la
société et l’environnement. Cette révolution 3.0 serait basée sur la convergence des nanotechnologies, de la biologie synthétique, des énergies renouvelables et de la robotique.
Entre les robots destinés à la recherche scientifique, les robots militaires, industriels, médicaux et même domestiques, la “robolution” a commencé et investit tous les secteurs d’activité. Ces appareils technologiques représentent
un réel progrès pour l’industrie, la science ou encore l’armée
mais sont également une avancée pour notre société.
Les exosquelettes
Motorisés ou biomécaniques, les squelettes externes mécaniques ont de nombreuses applications. Que cela soit en
médecine afin d’aider les personnes handicapées à se déplacer, ou dans le domaine militaire afin de rendre les soldats plus
forts et endurants.
La britannique paralysée, Claire Lomas, utilisa le 8 mai 2012
un système d’assistance à la marche bionique utilisant un
exosquelette, le ReWalk de Argo Medical Technologies pour
devenir la première personne à finir un marathon en utilisant cette technologie. Autre exemple, l’exosquelette biomécanique HAL (Hybrid Assisted Limb) de Cyberdyne a la
capacité de détecter les intentions de mouvement pour les assister et ainsi permettre de soulever des masses jusqu’à 10 fois plus lourdes. Il peut également
aider des personnes à mobilité réduite à retrouver l’usage de leurs jambes par
un accompagnement dégressif.
Lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, le projet “walk again” a permis à un
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jeune paraplégique équipé d’un exosquelette contrôlé par la pensée de donner
le coup d’envoi du premier match. Cette véritable prouesse neuroscientifique
est permise grâce à un squelette mécanique relié à un casque d’électrodes,
chargé de capter les signaux émis par le cerveau et de les transmettre à un ordinateur les transformant en commandes motrices permettant à l’adolescent de
se mouvoir et de taper dans le ballon.
Les exosquelettes sont encore réservés à des domaines bien spécifiques mais
permettent d’appréhender la maîtrise de la bipédie qui est une des étapes les
plus techniques de l’histoire de la robotique avec l’autonomie et l’intelligence
artificielle.
Les Humanoïdes
Depuis plus de 20 ans, le fleuron de la robotique humanoïde a été incarné par ASIMO le robot d’Honda. Lors d’une visite à Tokyo en avril
dernier, le président des États-Unis, Barack Obama a fait la rencontre
de ce petit robot humanoïde japonais qui court, saute et shoote dans
un ballon.
Mais c’est bien la France qui figure parmi les nations leaders dans la
robotique. L’hexagone joue un rôle moteur dans la révolution mondiale des robots, que l’on appelle déjà la “robolution”. Le président de la
République Française, François Hollande, a reçu les investisseurs et
entrepreneurs du secteur de la robotique lors de la soirée ElyséeTech,
qui s’est déroulée à l’Elysée le 11 juin dernier. Celle-ci a rassemblé bon
nombre d’acteurs issus de la “république numérique” et avait pour
objectif de mettre en avant le label FrenchTech, lancé par la ministre
Fleur Pellerin et repris par Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée
du numérique.
Durant cet événement, les équipes de l’INRIA Bordeaux ont présenté
Poppy, le premier robot humanoïde complet au monde à être la fois
open-source et à la fois fabriqué à partir d’éléments imprimés en 3D.
Il est destiné principalement au monde de l’éducation, des FabLabs
(associatifs ou dans les entreprises), des geeks et des artistes.
Cependant la start-up française en tête dans le domaine du robot humanoïde à l’échelle mondiale, est Aldeberan Robotics avec son NAO
Evolution. NAO est un robot humanoïde mesurant 58 cm, destiné à
être un compagnon bienveillant dans vos maisons. Il est capable de
se déplacer, vous reconnaître, vous entendre et même vous parler !
Dans la même veine que Nao, l’autre humanoïde de l’entreprise s’appelle Pepper, conçu pour le compte de Softbank. Il peut décrypter les
sentiments de ses interlocuteurs et communiquer avec eux grâce à la voix, au
toucher et aux émotions. Aldebaran a récemment ouvert l’Atelier en banlieue
parisienne, à Issy-les-Moulineaux, un espace inédit dédié à tous les publics.
Cet espace est placé sous le signe de l’expérience et de la création avec la nouvelle génération de leur robot. Après avoir découvert ces humanoïdes, si vous
souhaitez posséder un robot à la maison mais que vous n’en avez pas forcément
les moyens, vous pouvez vous rabattre sur des robots domestiques beaucoup
plus accessibles pour le grand public.
Les robots domestiques
Même s’ils ne sont pas aussi charismatiques ou attachants que les humanoïdes,
les robots domestiques ont une grande utilité. Robopolis est la société spécial-
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isée dans la distribution de robots personnels à usage domestique, éducatif ou
ludique. Cette entreprise française est devenue un acteur incontournable sur
le marché international de la robotique, le leader européen depuis 2010. A côté de ses confrères laveurs de
vitres ou aspirateurs, nous pouvons également trouver
une tondeuse ou encore plus surprenant un nettoyeur
de gouttière.
La robotique commence donc à investir la maison avec
des robots domestiques mais pas seulement. La tendance des objets connectés est quant à elle en pleine expansion. Tous ces appareils technologiques qui permettent de “robotiser” votre maison sont connus sous le
nom de “domotique” et proposent de contrôler vos lumières, de piloter vos petits appareils électroménagers,
de surveiller les différentes pièces de votre maison, de
gérer votre énergie par le biais de votre chaudière, de
gouverner vos volets, etc...
Rafi Haladjian le précurseur dans le domaine avec son
Nabaztag, vient de créer Mother pour remplacer son
fameux Karotz. Le chemin parcouru en huit années a
permis d’avoir de nouvelles ambitions et s’accompagne d’une belle promesse:
rendre n’importe quel objet connecté. Reste donc à savoir si le grand public
adhérera à cette maman connectée.
Le marché de la robotique de services devrait passer de 2,4 milliards d’euros
en 2008 à près de 70 milliards en 2018. Malgré ces projections prometteuses,
l’invasion des robots, annoncée depuis déjà quelques années, n’a pas vraiment
commencé. Quelques étapes doivent être franchies avant l’avènement d’un robot humanoïde multitâche. Les choses se sont tout de même accélérées depuis
plusieurs mois, dû à la baisse des prix des composants et l’arrivée des investisseurs dans le secteur.
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Liens contenus dans le numéro 3 d’Alphonse
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Photographes
Marc Hervouet
Rubrique Glamour pages 22 / 23
Joel Trousset
Rubrique Glamour page 21
Mok Vivienne
Rubrique Glamour page 24
Tibilix
Rubrique Glamour page 27
Philip Conrad
Rubrique Glamour page 25
Céline Perrier
Rubrique Glamour page 26
Vives Martin
Couverture
Contributeurs
Margaux BEAUDON
Rédaction des articles des rubriques
«Musique», «Bon Plan», «Web-Série»
et «Voyage»
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Chaque mois, Alphonse va dénicher pour vous des
personnes / initiatives aux quatre coins de la France
Véritable tournant pour l’hôtellerie
française, le premier Love Hotel a
ouvert ses portes dans la capitale. Ce
concept courant au Japon depuis un...
Page 5
Découvert en 2012 au festival de
Montauban « Alors… Chante ! » où
il remporte l’adhésion du public, Tiou
représente aujourd’hui la relève de la...
Page 4
La classe F18 (pour Formule 18) est la
classe de catamaran de sport réputée
comme étant la plus relevée du plateau. Cette dernière regroupe en...
Page 29
Dandy Nomad est une marque d’accessoire de voyage lancée fin 2012.
Cette entreprise propose des housses
de valise, des masques et des...
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Un certain nombre de personne affirme que nous sommes à l’aube de
connaître notre troisième grande
révolution. Après les révolutions ...
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Blondie est une comédienne / modèle
de 24 ans. Après avoir fait ses études
en province, elle a décidé de venir sur
Paris afin de faire ses premiers pas...
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Mai 2014 - #1
Juin 2014 - #2
Juillet / Août 2014 - #3
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