Édito – Talons hauts vs bottes de moto

COMMISSION FEMMES ET MOTOCYCLISME FIM – Newsletter
Édito –
2013, NUMÉRO 1
Talons hauts vs bottes de moto
Ce mois-ci, le gouvernement français a révoqué
une loi vieille de 200 ans qui interdisait aux
femmes à Paris de porter un pantalon. Cette loi,
adoptée en 1800, interdisait aux femmes de
«s’habiller comme un homme» sans la permission
de la police locale. Même si cela fait des
décennies que les femmes n’obéissent pas à
cette loi, elle symbolisait comment la société
cherchait à exercer un contrôle sur les femmes.
Aujourd’hui, de telles lois nous font rire, mais
encore aujourd’hui, les vêtements que nous
portons renvoient une certaine image.
Par exemple, récemment, j’ai appris que l’un
des directeurs sportifs dans mon pays pensait
pendant
longtemps
que
j’étais
une
«petite princesse».
Son
impression
était
purement basée sur le fait que je porte souvent
des talents hauts, des tenues féminines et que je
me maquille. Mais lorsqu’il a appris à me
connaître, il a changé d’avis et m’a raconté
cette anecdote. Nous en rions encore ensemble.
Ceci est un exemple d’une attitude assez
répandue qui veut que les femmes dans le sport
motorisé soient masculines, se désintéressent de
leur apparence et n’aient aucun sens du style.
C’est dommage ! Nous devrions toutes avoir le
droit de faire de la moto dans la boue, de
transpirer comme les hommes après une telle
lutte acharnée, et ensuite de nous maquiller et
passer une jolie tenue sans avoir droit à des
remarques préhistoriques ! Je suis donc très
heureuse et fière que nous ayons autant de
femmes séduisantes qui réalisent des exploits
dans le sport et le monde motocycliste. Cette
newsletter est remplie d’histoires ces modèles
qui, à travers leurs succès dans différentes
disciplines, montrent quelles sont les vraies
qualités des femmes d’aujourd’hui. Alors
rangeons nos bottes de moto à côté de nos
chaussures à talons et prouvons ensemble que le
sport motocycliste a aussi besoin des femmes !
Par Nita Korhonen, Directrice CFM
LES CHAMPIONNES DU MONDE FIM EN 2012
Les championnes suivantes ont été récompensées
pour leurs performances en 2012 :
L’édition 2012 de la cérémonie de remise des
prix FIM, le Gala FIM s’est tenue le 2 décembre
dernier à Monte-Carlo, la Mecque des sports
mécaniques et a récompensé les Champions du
Monde FIM 2012, avec une mention toute
spéciale pour les Championnes FIM !
Emmanuelle Clair, vainqueur de de la Coupe du
Monde FIM Bajas ; Camelia Liparoti, vainqueur
de la Coupe du Monde FIM Rallyes TT Féminins ;
Laia Sanz, vainqueur de la Coupe du Monde FIM
Enduro Féminin ; Laia Sanz, Championne du
Monde FIM de Trial Féminin ; Chiara Fontanesi,
Championne du Monde FIM de Motocross Féminin
Le titre tant convoité de Femme de l’Année FIM
été décerné à Laia Sanz.
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COURSES SUR
ROUTEnews
RALLYES TOUT
TERRAINnews
Ana Carrasco première femme en Moto3
2013 Dakar: Camelia sur le Podium!
En 2011, Ana est devenue la première pilote
femme à marquer des points dans le
Championnat CEV 125. En 2013 elle est la
première femme engagée dans le CM Moto3. Elle
y participera aux côtés de Maverick Viñales pour
l’équipe JHK Laglisse, basée à Madrid, et portera
le numéro 22. Lors de sa première sortie avec
une KTM standard, elle a amélioré d’1.2s son
meilleur chrono sur la piste d’Almeria. Elle se
réjouit de pouvoir monter sur la moto officielle
début février. Ana, qui aura 16 ans en mars (âge
limite pour participer au Championnat), devra
faire face à de nouveaux défis et une courbe
d’apprentissage plutôt raide avec l’équipe qui lui
a permis de marquer des points à trois reprises
l’année dernière dans le Championnat espagnol
CEV.
Ana Carrasco: « Je suis ravie de cette occasion
que Jaime et mes sponsors me donnent. Faire un
début dans le Championnat du Monde est le rêve
de chaque pilote. Je ne m’y attendais pas et j’ai
hâte de commencer les tests avant la saison et
de faire ma première course. À Almeria, je
n’avais pas de KTM officielle mais j’ai eu de
bonnes sensations avec la moto standard et je
suis plutôt satisfaite. Le châssis est très différent
de celui des machines que j’ai pilotées cette
année et j’ai pu tourner plus d’une seconde plus
vite. »
Gagnante de la catégorie moto-quad féminin,
Camélia Liparoti rentre à nouveau dans l’histoire
du Dakar. C’est en effet la 1ère fois qu’un quad
franchit la ligne d’arrivée devant les motos.
Pour info, la finlandaise Taru Rinne a été la
première femme à marquer des points dans un
GP toutes catégories confondues lors de la saison
1988 125cc. Mlle Tomoko Igata (Japon) quant à
elle a fait les meilleurs résultats féminins de
l’histoire du Championnat, se plaçant septième
en République Tchèque en 1995.
Source: MotoGP
Camelia explique que le Dakar est « une mise à
l’épreuve extrême de la machine et du pilote. Il
faut gérer l’effort, l’endurance et le mental. Les
virages s’enchainent sur un terrain caillouteux
typé parfois « Enduro » ou « WRC » mais il ne
faut jamais baisser sa concentration. C’est une
vigilance de tous les instants qui est nécessaire
sur ces spéciales très rapides sur terrain dur avec
beaucoup de cailloux. Le rythme est tel, qu’il ne
faut jamais s’arrêter, même pas 5 minutes pour
la moindre avarie. Faute de quoi on se voit
doublé immédiatement par une dizaine de
pilotes et cela se paye « cash » au classement
général. Le niveau était très haut cette année en
quad, avec de nouveaux pilotes épatants ».
Camélia ajoute « du moment où j’ai pris la tête
du classement général moto-quad féminin, j’ai
changé de stratégie. J’ai cherché à terminer
absolument la course et garder cette première
position historique. Ainsi, j’ai un peu « lâché les
gaz » et me suis appliquée à gérer mon avance
jusqu’à Santiago de Chile. Mon Yamaha Raptor
700 cm3 a parfaitement fonctionné jusqu’au
bout. Sans changer de moteur, ma machine a «
avalé » les plus de 8500 kilomètres de l’épreuve
sans faillir à aucun instant. Les exploits de
Camelia sur cette épreuve sont nombreux ».
Avec ces 5 participations réussies, Camelia est la
première femme à rentrer dans le top 10 du
classement général quad et 1er quad à gagner le
général féminin. La barre est maintenant très
haute. Que nous réservera Camelia pour le Dakar
2014 ?
Source: Newsletter Camelia Liparoti
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MXnews
TRIALnews
Steffi Laier de retour après une longue
pause pour blessure
Theresa Bäuml au
Monde FIM de Trial
6 mois après sa fracture du fémur, Steffi est
remontée sur sa Kawasaki 250F Rabbit Team. Le
médecin l’a autorisée à s’entraîner sérieusement
dès le 15 février, juste 6 semaines avant
l’entame du Championnat du Monde FIM de MX
Féminin à Valkenswaard (Pays Bas).
Steffi s’est rendu compte à quel point le WMX
FIM et l’opportunité de concourir avec les
femmes les plus rapides du monde lui
manquaient. Elle se réjouit de piloter sa moto
de nouveau aux côtés de Mlles Fontanesi, Kane
et Wekken et de batailler avec elles pour une
place sur le podium. La piste de Valkenswaard et
le Championnat attendent Steffi de pied ferme,
et même s’il sera dur pour elle d’être
entièrement prête, elle va tout donner pour
monter sur le podium. Rendez-vous donc avec
elle au WMX de Valkenswaard le 31 mars 2013 !
L’équipe Ossa Factory, toujours à la recherche
de nouveaux pilotes, accueille la jeune Theresa
Bäuml (15 ans) pour représenter la marque au
sein de l’équipe allemande. Theresa a été ravie
des performances et de la maniabilité de la moto
lors des premiers tests qu’elle a effectués avec
le prototype TR125i. En tant que membre officiel
de l’équipe Ossa, Theresa a été invitée en
Espagne pour visiter l’usine et a eu l’occasion de
s’entraîner avec une machine préparée
spécifiquement pour elle par l’équipe racing. Au
guidon de cette moto, elle a pu s’entraîner avec
son co-équipier Marc Riba, champion espagnol
junior. Theresa était satisfaite des performances
et de la légèreté de la machine lors des premiers
tests et, si toutes les conditions sont réunies,
elle sera certainement prête à affronter le
Championnat à venir.
La « FreeStyleuse » Emma McFerran
effectuera un backflip à Berlin
Emma Bristow au Championnat
Monde FIM de Trial Féminin
Emma McFerran, la première pilote australienne
de Motocross FreeStyle, participera à la NIGHT of
the JUMPS à Berlin le 8-9 mars. L’amazone du
MXF veut devenir la première femme à passer un
backflip lors de la série Championnat du Monde.
En décembre, Emma a fait une entrée
fracassante dans le livre de records en devenant
la première Australienne dans l’histoire du sport
à passer un backflip et l’une des deux seules
femmes au monde à avoir réussi un backflip à
moto.
Emma McFerran a débuté le motocross en 2002
et a aligné huit saisons de suite dans les séries
Senior Women’s Open et Seniors B (catégorie
250/125cc). En 2010, elle a enfin pu réaliser son
rêve de devenir la première et pour l’instant la
seule pilote de Motocross Freestyle en Australie.
Avec l’aide de son frère aîné, le pilote de FMX
professionnel Matty McFerran, elle a réussi avec
succès le passage du Motocross au FreeStyle.
Matty l’a coachée sur le plan technique et l’a
aidée à développer les compétences nécessaires.
Le passage d’Emma à la NIGHT of the JUMPS de
Berlin (manche du Championnat du Monde FIM
FMX) est une première : un rendez-vous à surtout
ne pas manquer !
En décembre 2012, Emma Bristow, ViceChampionne du Monde FIM de Trial Féminin, a
annoncé qu’elle quittait l’équipe Ossa pour
l’équipe Sherco. Avec sa nouvelle équipe, elle
entend s’attaquer sérieusement à la saison 2013
de trial. « Je suis ravie de faire partie de
l’équipe Sherco pour les deux prochaines années.
Je pourrai de nouveau concourir au top niveau du
sport : le Championnat du Monde FIM de Trial
Féminin, les Six Jours d’Écosse, le Championnat
britannique de Trial ainsi que quelques
manifestations sélectionnées par l’équipe».
Emma explique qu’elle a décidé de quitter Ossa
pour Sherco après une longue réflexion. En 2013,
elle sera basée en Espagne où elle a déjà
commencé à faire connaissance avec sa nouvelle
machine et l’équipe avec qui elle va travailler.
Source: NIGHToftheJUMPs
Championnat
du
du
Source: Communication Emma Bristow Media Service
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ENDURO
news
ENDURO
2013, NUMÉRO 1
news
Laia Sanz, une Dakariste expérimentée
Les femmes se mettent au SuperEnduro
Championne du Monde FIM 2012 de Trial Féminin
et vainqueur de la Coupe FIM 2012 d’Enduro
Féminin, Laia Sanz a également été sacrée
Femme de l’Année 2012 lors du Gala FIM.
L’année 2013 commence aussi fort avec sa
participation au Dakar.
Lors de la dernière manifestation du CM FIM de
SuperEnduro 2012-2013, le 9 mars à Tours (FRA),
et pour la première fois en Europe, une course
d’exhibition (deux manches de 5 minutes
chacune) réservée aux pilotes femmes de
SuperEnduro est au programme. Le CM Maxxis d’
Enduro féminin a déjà séduit les pilotes, équipes,
constructeurs et spectateurs et a rapidement pris
de l’envergure. Cette course d’exhibition a pour
objectif de servir de vitrine de choix pour les
pilotes femmes et sera l’occasion de démontrer
leur talent. Les spectateurs pourront suivre Laïa
SANZ (ESP – Gas Gas), Jane DANIELS (GB –
Husaberg), Blandine DUFRENE (FRA – TM) and
Juliette BERREZ (FRA – Yam) et bien d’autres qui
évolueront sur une piste spectaculaire mais
néanmoins technique. Nul doute que ces pilotes
femmes feront forte impression et que leur show
n’aura rien à envier à celui de leurs confrères,
preuve s’il en est qu’une Classe féminine mérite
véritablement d’être créée au Championnat du
Monde FIM SuperEnduro!
Cette année, elle a connu les 2 facettes du
Dakar. Après deux 39e places consécutives en
2011 et 2012, elle visait plus haut lors de sa
troisième participation. Avec son immense
expérience et après un début tonitruant (12e à la
huitième étape) une place dans le Top 30
semblait promise à la Catalane. Mais le Dakar en
a décidé autrement. « Tout a commencé à se
gâter lors de l’étape entre Tucumán to Córdoba.
Une pièce de moteur s’est cassée et mon
lieutenant Miguel Puertas a dû me remorquer
jusqu’à la ligne d’arrivée. Nous avons projeté de
nous reprendre lors de l’étape suivante et avons
pris la route ensemble. Mais il s’est avéré que
l’unité de navigation avait été endommagée lors
des chutes de la veille. Je pensais presque que
tout était perdu. Nous avons dormi six heures sur
deux jours. Ça aussi, c’est le Dakar! »
Laia Sanz s’est retrouvée loin dans le classement
mais a réussi à terminer 93e après avoir retrouvé
le rythme sur les quatre dernières étapes: « Je
suis heureuse parce que l’équipe toute entière
m’a aidé à regagner la 30e place à peu près sur
les dernières étapes. Cela démontre que j’ai le
potentiel de faire mieux l’année prochaine.»
Source: www.dakar.com
Source: www.enduro-abc.com
Toni Jardine: programme 2013 de choc !
Après le « Toit de l’Afrique 2012 » où elle est
devenue la première femme à terminer la Classe
Argent (75% de la piste), Toni Jardine (Edenvale,
Afrique du Sud), s’est rendue sur les épreuves de
la Coupe du Monde FIM Enduro 2012 en Espagne
et Portugal pour se mesurer aux autres pilotes
femmes d’Enduro au niveau mondial. Toni
participe à quatre championnats différents au
niveau local et souligne qu’il y a désormais une
catégorie Femmes aux Championnats Nationaux
de Courses Hors Route. Elle explique que « les
courses d’Enduro en Afrique du Sud sont très
différentes des courses d’Enduro en Europe :
nous courons sur une boucle de 60km qui est très
technique du début à la fin, avec 3-4 tours et
sans tests spéciaux entre deux. Ça ressemble
plutôt à de l’Enduro extrême, avec beaucoup de
cailloux !». En 2013, Toni participera à la Coupe
du Monde FIM d’Enduro Féminin et fera partie de
la toute première équipe Sud-Africaine féminine
pour l’ISDE. « Je suis très excitée de faire partie
de la même équipe que des pilotes aussi
talentueuses que Kirsten Landman et Brittany
Cuthburt !», dit-elle. Parmi ses défis en 2013
Toni espère être la première femme à terminer
le Toit de l’Afrique en entier (Classe Or) et de
monter sur le podium de la CM d’Enduro Féminin.
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Portrait: Karen Davidson
L’héritière de la légendaire moto s’est
fait un prénom : elle dessine les
vêtements des bikers.
A l’âge où ses copines étaient encore dans leurs
poussettes, Karen Davidson filait, la frimousse au
vent, dans le side-car paternel. Pour rien au
monde la fille de Willie G. Davidson, le
charismatique patron de l’entreprise parti à la
retraite au printemps dernier, n’aurait raté une
course
ou
un
des
impressionnants
rassemblements qui attirent des milliers de
bikers. « C’était génial, se souvient Karen. Avec
mon père, on s’amusait énormément. Je
rencontrais des personnages incroyables. Nous
Nous sommes engagés dans le monde de la moto
et soutenons et respectons aussi bien les motards
amateurs que nos pilotes professionnels, car ce
sont eux qui ont fait de la Harley- Davidson Motor
Company ce qu’elle est aujourd’hui. ». Les
Harley sont entrées dans la légende, et ont
séduit, au fil des décennies, toutes les couches
de la société. Et… tous les sexes. L’année
dernière, rien qu’en France, les ventes au
féminin ont fait un bond de 30 % !
« Naître dans ce milieu d’hommes, se souvient
l’arrière petite- fille d’Arthur Davidson, m’a
rendue forte. Dès que j’ai pu tenir debout, je
n’ai plus eu qu’une idée en tête : monter sur une
moto et rivaliser avec mes frères. Au guidon, je
n’avais peur de rien. Cette attitude m’a donné
une grande confiance en moi et ôté toute
timidité. J’ai toujours gardé la conviction que je
devais être à la hauteur de mon héritage.
Adolescente, elle
n’envisageait nullement
d’intégrer la firme familiale et s’est d’abord
inscrite dans une école d’art avant de bifurquer
vers la mode. Elle est ensuite allée à New York
auprès d’un ancien couturier pour apprendre à
confectionner des vêtements de A à Z. « Alors
que j’étais encore étudiante, lors d’une réunion
avec des collaborateurs de l’entreprise familiale,
quelqu’un a suggéré que l’on pourrait faire
une ligne de vêtements pour les clients de
Harley-Davidson. J’ai trouvé l’idée géniale,
mais il n’y avait aucune infrastructure. Bref,
je me suis dit que, si quelqu’un pouvait aider
Harley à produire des vêtements, ce ne
pouvait être que moi. J’ai donc décidé de
relever ce défi».
En 1989, l’idée de transposer une marque de
motos en griffe de vêtements était très
novatrice, mais pas évidente à faire accepter
par le public.
« Nous avons pensé que
l’Europe serait plus susceptible d’accepter le
concept. C’est donc sur ce Vieux Continent
que nous avons commencé à écumer les
salons professionnels et à démarcher les
boutiques. Petit à petit, les gens ont
découvert qu’en plus de chevaucher nos
motos ils pouvaient s’habiller dans l’esprit
Harley. Mieux, beaucoup ont découvert notre
gamme de motos à travers nos vêtements».
Les tee-shirts et blousons représentent
désormais 8 % du chiffre d’affaires global de
l’empire familial (soit plus de 250 millions de
dollars). Non seulement Karen a beaucoup
fait pour le look des bikers, mais elle a
permis aux femmes de trouver leur propre
identité visuelle dans un univers jusque-là
réservé aux hommes, tout en conservant leur
féminité. À présent, on fabrique 60 % de
vêtements pour les hommes et 40 % pour les
femmes et on note une forte croissance
d’une clientèle féminine de plus en plus
jeune. Ces dernières années, les femmes se
sont émancipées et ont perdu leurs
complexes vis-à-vis du monde de la moto. Il
suffit de voir une copine conduire une
machine pour se dire que, si elle le fait, je
peux le faire aussi. Le virus de la moto est
quelque chose de très contagieux chez les
filles ! Phénomène nouveau, elles aiment de
plus en plus partir en groupe : juste la route,
les copines et la liberté ».
Source: Paris Match
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CALENDRIER
FIM 2013
Environnement
: le rôle
des femmes
La plupart des théories concernant la durabilité
tendent à suggérer que le rôle des femmes dans
le bien-être et le développement durable est
proéminent et qu’elles y contribuent de manière
significative. Les femmes jouent un rôle
important
dans
la
préservation
de
l’environnement. Selon Minu Hemmati (“Gender
into climate policy, a toolkit for climate experts
and decision-makers”), il est démontré que les
femmes sont plus sensibles à l’environnement
que les hommes et ont tendance à participer
davantage
aux activités visant à protéger
l’environnement, notamment le recyclage, la
réutilisation et les achats respectueux de
l’environnement.
Cependant,
il
faudrait
davantage de recherche dans ce domaine. En
réalité, les contributions des hommes et des
femmes sont indispensables au processus liés à la
durabilité. Dans le monde du sport motocycliste,
intéressant traditionnellement surtout des
audiences et une participation masculines, nous
avons assisté à un changement progressif durant
la dernière décennie, aussi bien dans le sport
que dans les autres domaines. Je suis impliquée
dans le monde de la moto depuis 15 ans, et sur
cette période j’ai pu observer une véritable
métamorphose. Je suis originaire d’un continent
où les pratiques de nettoyage, de puériculture et
de recherche de nourriture et d’énergie sont
assurées par des femmes. De ce fait, davantage
de femmes sont convaincues du besoin de
conserver des ressources, comme je l’ai déjà
mentionné. Dans d’autres parties du monde,
les
choses
fonctionnent
peut-être
différemment, mais dans le monde du deuxroues, j’ai vécu une décennie marquée par
des changements. Petit à petit, j’ai
remarqué une plus grande sagesse de la part
des deux sexes, et une équité accrue dans le
but d’assurer la durabilité de ce sport. Mais
les femmes ne sont pas les seules actrices du
développement durable dans le sport. Le
processus par lequel nous nous réconcilions –
et réconcilions nos activités - avec notre
environnement ne dépend pas uniquement
de la participation des décideurs. Il dépend
de la contribution des volontaires, des
hommes et femmes qui officient comme
commissaires de l’environnement, des
fédérations, de la presse, de nos promoteurs,
des pilotes, des spectateurs et j’en passe. Le
seul moyen de le réussir passe par une
sensibilisation accrue des deux sexes qui
doivent démontrer la volonté d’être de bons
voisins et de jouer un rôle responsable dans
la conservation de nos ressources pour les
générations à venir. Quoiqu’il advienne, nous
habitons tous la même planète !
Kattia Hernandez, Directrice de la Commission
Internationale de l’Environnement FIM (CIE)
Andrea Coleman – Association Riders For Health
Depuis
1990,
Andrea
Coleman
préside
l’association
« Riders
for
Health ».
En
collaboration avec Barry Coleman, son mari, elle
a contribué la croissance de cette organisation
qui évolue dans sept pays à travers l’Afrique et
améliore l’accès aux soins de santé pour plus de
12 millions d’individus.
Andrea est née et a grandi au milieu des courses
motocyclistes et en tant que motocycliste
confirmée, elle a tout de suite compris que les
motos pourraient s’avérer être l’outil idéal pour
fournir des soins de santé en Afrique, même dans
les contrées les plus reculées. Elle savait
également que leur efficacité et leur fiabilité
passeraient une bonne gestion. Depuis 20 ans,
Andrea travaille avec des donateurs bilatéraux,
des institutions mondiales et des philanthropes
pour attirer leur attention sur la nécessité des
transports dans le domaine du développement et
souligner l’importance des investissements et du
financement de tels les systèmes. L’approche
entrepreneuriale de Riders for Health est
articulée autour d’un système de récolte de
fond permettant un autofinancement des
programmes proposés afin d’éviter une trop
forte dépendance vis-à-vis des donateurs.
Avec Barry, Andrea a récemment fait l’objet
d’un documentaire dans la série « Alvin’s
Guide to Good Business » diffusé sur la
chaîne « BBC World ». Ils ont également reçu
les prestigieuses récompenses du Sage/Daily
Telegraph (« Best Business Leader Award »)
et le « Ernst & Young Entrepreneur of the
Year Award » en 2006.
Source: www.riders.org
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Calendrier FIM 2013
COMPÉTITIONS FIM en 2013
CHAMPIONNAT DU MONDE FIM DE MOTOCROSS FÉMININ
211/01
31 mars 2013
PAYS BAS - Valkenswaard
211/02
02 juin 2013
CROATIE – Jastrebarsko
211/03
09 juin 2013
SLOVÉNIE - Orehova Vas
211/04
16 juin 2013
ITALIE - Maggiora
211/05
25 août 2013
GRANDE BRETAGNE - Matterley Basin
211/06
01 septembre 2013
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE - Pacov
211/07
15 septembre 2013
FRANCE - St Jean d' Angely
211/08
22 septembre 2013
PORTUGAL - Fronteira
CHAMPIONNAT DU MONDE FIM DE TRIAL FÉMININ
304/01
15-16 juin 2013
304/02
31 août-1 septembre 2013
304/03
6 septembre 2013
ANDORRE - St Julia
FRANCE - Isola 2000
FRANCE - La Chatre
TRIAL DES NATIONS FIM FEMMES
312/01
07 septembre 2013
FRANCE - La Chatre
MAXXIS FIM WOMEN'S ENDURO WORLD CUP
406/01
11-12 mai 2013
406/02
18-19 mai 2013
406/03
22-23 juin 2013
406/04
7-8 septembre 2013
ESPAGNE - Puerto Lumbreras
PORTUGAL - T.B.A.
ROUMANIE - Buzau
FRANCE - St Flour
FIM INTERNATIONAL SIX DAYS' ENDURO (ISDE)
401/01
30 septembre-05 octobre 2013
ITALIE - Olbia
COUPE DU MONDE FIM DE RALLYES TOUT-TERRAIN FEMMES
810/01
5-11 avril 2013
EMIRATS ARABES UNIS Abu Dhabi Desert Challenge
810/02
28 avril-4 mai 2013
QATAR Sealine Cross-Country Rally
810/03
31 mai-5 juin 2013
ITALIE Sardegna Rally Race
810/04
15-22 juin 2013
ARGENTINE Desafio Ruta 40
810/05
23 juillet-4 août 2013
BRÉSIL Rally dos Sertoes
810/06
28 septembre-5 octobre 2013
ÉGYPTE
COUPE DU MONDE FIM DE BAJAS FÉMININ
815/01
15-17 mars 2013
815/02
13-16 juin 2013
815/03
19-21 juillet 2013
815/04
15-18 août 2013
815/05
13-15 octobre 2013
815/06
01-02 novembre 2013
ITALIE - Italian Baja
ROUMANIE (à confirmer) - Romanian Baja
ESPAGNE - Baja España Aragon
HONGRIE - Hungarian Baja
MAROC - Baja du Maroc
PORTUGAL - Baja Portalegre 500
MANIFESTATIONS NON-SPORTIVES en 2013
RALLYE FIM
18-19-20 juillet 2013
FRANCE - Epernay
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