la symphOnie du nOuveau mOnde - Ville de Saint-Jean
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la symphOnie du nOuveau mOnde - Ville de Saint-Jean
Dans le même article, Dvorak indique qu’il considère le deuxième mouvement comme « une étude pour une future œuvre, soit une cantate ou un opéra... qui sera basée sur The Song of Hiawatha de Longfellow » (il n’écrivit jamais cette œuvre). Il précise également que le troisième mouvement scherzo est « inspiré d’une scène de fête dans Hiawatha pendant laquelle les Indiens dansent ». La partition qui a été publiée présente quelques différences avec le manuscrit de Dvorak mais elle est la version pratiquement toujours jouée aujourd’hui. Elle se répartit en quatre mouvements distincts : Adagio et Allegro molto Largo Scherzo Allegro con fuoco Cependant la version originale écrite par Dvorak a été défendue par le chef Denis Vaughan, qui l’a interprétée pour la première fois le 17 mai 2005 avec l’Orchestre philharmonique de Londres au Royal Albert Hall à Londres. Anecdote : Neil Armstrong emporta un enregistrement audio de cette symphonie lors de la mission Apollo 11, la première à déposer un homme sur la Lune, en 1969. Ouverture pour orchestre d’harmonie Félix MENDELSSOHN-Bartholdy La Symphonie du nouveau monde d’Antonin Dvorak Autographe de la Neuvième symphonie Par l’Ensemble Orchestral d’Aquitaine église Saint-Jean-Baptiste - 15 mars 2015 - 17 h Entrée gratuite Ensemble Orchestral d’Aquitaine (EOd’AQ) : Ouverture pour orchestre d’harmonie C’est en juillet 2013 qu’est né l’Ensemble Orchestral d’Aquitaine regroupant en son sein deux formations : un orchestre à vents et un orchestre symphonique. Les meilleurs musiciens du moment composent cette nouvelle phalange du paysage culturel Aquitain qui a le souci de faire rayonner la musique pour le plus grand nombre à travers son éclectisme musical, sa capacité d’ouverture et l’engagement de ses membres. De Bach aux compositeurs contemporains en passant par Mozart, Berlioz, les Viennois et la musique de chambre, ses interprètes ont également à cœur d’accompagner des solistes instrumentaux ou vocaux. A sa tête, le Chef d’Orchestre Pascal Lacombe, directeur de l’école municipale de musique de Saint-Jean-d’Angély et qui rencontre déjà un vif succès à la direction de l’Orchestre d’Harmonie de Bordeaux, se veut l’ambassadeur actif de l’excellence locale en France et à l’étranger. " L’Eod’AQ est animé par une grande volonté d’éclectisme et mû par un bel esprit d’ouverture. Il est essentiel d’affirmer les grands axes de notre action et de notre répertoire au travers de nos formations à cordes et à vents : classique, répertoire à découvrir, nos menus « musique à la carte », opérations d’envergure auprès des jeunes générations… Le soutien que vous nous apportez par votre présence mais aussi par la diffusion autour de vous, est plus que jamais essentiel pour que vive l’Eod’AQ. Pascal Lacombe Directeur musical et artistique Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) Félix Mendelssohn-Bartholdy n’a que 15 ans lorsqu’il écrit cette ouverture pour un petit orchestre à vent sous le nom de « Nocturne » à l’occasion d’un voyage familial sur les côtes de la mer Baltique en 1824. Il la reprendra en 1838 en la réécrivant pour une formation beaucoup plus importante d’orchestre d’harmonie. Félix Mendelssohn-Bartholdy Cette pièce ne fut éditée et publiée qu’en 1852, après la mort du compositeur. Symphonie n°9 du Nouveau Monde Antonin Dvorak (1841-1904) La Symphonie n°9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) « Du Nouveau Monde » est composée par Antonin Dvorak en 1893 et exécutée le 15 décembre de la même année au Carnegie Hall par l’Orchestre philharmonique de New York sous la direction d’Anton Seidl. Elle est la plus connue de ses symphonies et l’une des œuvres les plus populaires du répertoire symphonique moderne. " Musiciens de l’orchestre Flûtes : Jean-Michel Bonnet, Nathalie Grouet et Marie-Laure Rayer Hautbois : Serge Bourderon et Renaud Parpaite Clarinettes : Jean-Paul Balsac, Adrien Bernège, Léa Buret-Bielle, Nadine Denjean, Nathan Desmarquest, Adeline Ferchaud, Léo Hézard, Eric Moncoucut, Gaëlle Net, Jean-Marc Pétrou, Valérie Salinières et Emilie Védère Bassons : Sylvaine Fuster-Tomissi et Stéphane Guez Cors : Benoit Cazaux, François Etchebarne, Delphine Marullo et Jean-Michel Sicouly Trompettes : Régis Alamichel, Sébastien Brebbia, Pascal Dassé et Jean-Marie Landrieu Trombones : Hervé Claret, Julien Jarrige et Nicolas Leonart Tubas : Jérôme Lallemand et Damien Sepeau Contrebasses : Serge Amieux, Yohan Arnaudet, Bruno Laurent et Robert Quésada Saxophones : Yannick Busawon, Bernard Cantau, Jerôme Gatius, Valérie Novak et Michel Rabelle Percussions : Patricia Berthomieu et Aurélie Claver Antonin Dvorak Dvorak la compose durant son séjour aux ÉtatsUnis (1892-1896) alors qu’il travaille comme directeur du Conservatoire de New York et vit sur la Première Avenue de Manhattan. Le deuxième mouvement est le plus reconnu par la nostalgie qui en émane. Dans un article publié le 15 décembre 1893 dans le New York Herald Tribune, Dvorak explique en quoi la musique des Indiens d’Amérique a influencé sa symphonie : « Je n’ai utilisé aucune des mélodies indiennes. J’ai simplement écrit des thèmes originaux englobant les particularités de cette musique et, utilisant ces thèmes comme sujets, je les ai développés avec les moyens des rythmes modernes, contrepoints et couleurs orchestrales ».