Untitled - Barreau des Hauts-de
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o t i d é esprit, le même ées. Dans lis s'est ia ér ce at an dém rande inst g e d al mettront notre tribun œurs, qui lui per s n ye r o Chères cons m r un premie doté de rères, nous assure à e Chers conf d ts es rê 10 ur p d 20 , procé courant ut d'année lisation des en ce déb mination et volet de dématéria er ét Nous voici bres. Il faut d am é, ch nt ec volo nes de ses ai rt ce et c'est t aborder av an dev ndez-vous 10. yons au re so t ambition 20 us en mencé, m no em n co que re aucu ars qu'a d n m te e ré d p n is o loir ou bila une vaste dès le m Sans vou ue tableau lontarisme, nq vo o lc re ec ue co q av en e d'accéder avec là je constate dresser un us permettr vo ière année, au ur m o us re p to p les à e ne ar tt de ce campag fichée p ons possib la volonté af ures conditi ancer n lle av io ei ct ur m o fa s p tis le sa reau dans e grand Bar r. util. sein de notr vers l'aveni ée ce nouvel o l in m er ét d re iè cet éditoria an m de dre de fin terminer ca en nt le is ta ra ns s ud co uci Je vo que, dan r que le so reau vers , C'est ainsi vous indique notre Bar uis un an ur o e ep p ec d d av t re an é mainten l'ouvertu ul e ns abord o se m ni , av 'a al s m ér u s, o én n qui érêt g mplexe l'extérieur, sujets co dre de l'int ené à ion des diviser. dans le ca us r, m'a am ie no n n u o déterminat p ât nt B ie e n ra 'u au d e qui e prévoyanc objectif nges entr délicats et le contrat d é des écha r lit su le ua q e er tr us g la o , no vo e terr est, je Pour autant nt fait preuv e et m'in ciez et qui s maturité do vous bénéfi ébattr d nt les finance o e d d ar nous et la p is e m ont per en charg qui e us d ris ns p no tio us , si le to au o el p re p et Bar rap le des toutes re ensemb Il permet à de er notre . lu s re o ca rd év l'O de construi en ire e fa d erture amener à tions que d'une couv té. Le vont nous nsi des posi bénéficier ai t de materni es le et r en Il su ité re lid b va em 'in d éc d profession. , crit depuis aladie prises début avons sous positions m us es d no i nous avons ns dité ue ai q t t s a été au t de contra rois, il en es s de 20 an lu rapport Dar sur le proje le p t e es d an ris en p é avons j'ai décid ale telles maint que nous e rvices et cédure pén nc ro se p ya s la o vo . n e ré er d p ns par er à une pport Lég éd ra modificatio cc le 'a d s ie n g an ciolo nues d ilance dénoncer afi tée à la so er que conte cer une vig ts beaucoup plus adap rons à exer je ue r du 1 ro in te p p nt s m co ce co r à su , Nous si ts in an A st . us arreau res us les in doivent no de notre B ur les confrè totale de to e d'avocat, us êtes, po e ct d vo l'a et , r e 10 e tie m al 20 en m r ér janvie qui, co lein et tion lib exercice p e collabora un d le e at tr ar tr p et n m it co per en souscr ssion. le contrat u ar ea p uv ts no eer notre profe p uv p un co ge par un dévelo ar i ch ss au en t . es re ris ture, c' ar l'Ord position Barreau, p Mais l'ouver souscrit p s à la dis ne rs er u d e jo o d u la m to r ils i que énéficie contrat ment d'out . C'est ains tra de b d'entre vous ) a été Il vous permet ue largement q to es ti de chacun @ de garan ialisée (m ée ér et lis at ia pas n ém ér d io at at toque prest ises qui dis que dém des franch nos nvier. La to ja r ec le ités av fin u n s sc ée em u ue d o nc d b la t éten nts d'in évidemmen des monta aque outil un ch et , e t fin d n n va bien i E se ns is t. ons ra gmenten ais il est ai av m au i es us u d o q N itu s b , ha ication. à tous en journalière e commun t proposé es on de la e ti ic lu ir rv vo nouveau d se l'é riés, à savo oin nouveau coller à nfrères sala co avons bes s besoin de je us no no nt ris o p d ue ants us ce com parce q garde d'enf onde qui no technique in tance à la lution du m is ne vo ss 'u à un beso l'é d l'a à re r in o nd lle o de co tous bes ura rép sa ir ns o vo le 'a el av e. u' m q id us p à o sais le, plus ra entoure. N ombreux n ci fa es s êt lu p ion ue et que vous communicat cède de cette logiq n de exprimé. pro io at ue q in to m er @ m aite un est ma dét lle sur ue q vous souh au z re ve vous sa à tous, je t notre Bar et en es em ut id . p to us el ra A r r no ssionn faire avance tre chantie ercice profe Mais un au chargé excellent ex s lu p ces sujets. p u us, beauco ation des dévoué. attend to dématérialis Votre bien la e d i lu ce x, eu nj 'e d . EIL 1er procédures enri DUTH voir qu'au sa ns Philippe-H sa es pas ur d es cé êt ro n' Vous le des p nnier , l'ensemb ront Bâto janvier 2011 Cours d'Appels se s devant le LES PARTENAIRES DU BARREAU E R I A M M O S LE -de-Seine des Hauts rre u a e rr a B u nte Avocats d 92020 Na Ordre des nue Joliot Curie 9 17 18 6 ve 5 a 5 , 1 1 0 9 : 179-1 0 - Fax 5 69 17 0 92.com Tél : 01 5 w.barreau w w : t e Dutheil Site intern ppe-Henri tion : Phili a lic b u p de la .............. Directeur ................ ainberry p p e Bideg Jean-Phili : f e h c n re .............. ssi, Rédacteu ................ it, Maya A dit Laman e et èn n él la C -H ie le n : Isabel eider, Mar e rédactio ueny, Thierry Schn d é it m o C ag r Ziegler. le Féna-L Emmanuel trice Vaujour, Olivie éa B , er .............. Hamm ................ e: graphiqu nception o C nes n t e ce e in ir V blicita c - 94300 Régie Pu u petit par d . av 5 1 E.C.P 8 3 74 74 9 Tél : 01 4 la o Is e lin .............. ar Ch ................ Paris d - 75011 rre Timbau oto : ie h -P p it an d Je ré C rue ital(e) - 8, .............. Noao Cap ................ ex 9 rieuc Ced S 9 aint B 9 0 2 2 rp n : Printco .............................. Impressio … …4 … … en n io t a e écialis sa mis VIE P s de sp érieur pour n io t n 11 t int s: s me … …5 544 du nte de Article glemen - Refo cation du rè écret N°09-1 … … … … …11 d ifi …… lité … - Mod mité avec le … … nstitutionna la r … o f n o o c c sà 09 3 bre 20 prioritaire de gles relative m … …1 e c é … è d r n s … io e t d …14 ques …… orme … … e Botton … - De la sition de réf … o ierr ats - Prop ité des avoc etien avec P r c t n publi éral : e u carc ie il M …15 U … … 16 A E … R R … …… …… U BA …… …… : VIE D … s … …19 t … a … ndic …… …… y … S … … s … e … …… Vie d …… l: …… trimestrie - ACE …… N°7 …… … formation … … 0 … F 2 azine d’in A ag … … S M … … e 2010 …… N … 1 trimestr …21 …… - UJA … … … 2 …… …… … …2 ales …… re : in d … r d ls r e O o n … l’ r s …23 …… ation Vie de onfrate … … 24 - Form déjeuners c ent … … … … …… sm …… - Petit tions de ser adinter … …… … … a B t - Pres avec Robert … … … … at 5 … b é D dre 2 ! …… de l’Or …26 ocato il v e v s A n du Co re … re : e l’Ord un nouvel élu seil de l’Ord … … …36 d il e s ur Con … u Con …… cteur s Vie du ions d - Proje s des décis r … … … vé ie - Rele a du Bâtonn ir sur nd e g lu savo …38 A u o v s …… ur : jo … s u n o t … io z s e … is ve Comm l’homm vous a rer … Vie des Tout ce que ant d’y adhé des droits de la peine ontre …39 A ... av ission le RPV de la comm ès mondial c … … … … … port ongr faire - Rap quatrième c … … … … que peut-il …42 o … … » sur m@t …… sur le … … … n rt de mo e « émulatio … … … … p … u o r 4 … - Le g ules ? … … …4 …… … des ém …… 2010 : u a e e iv t in t s ocia Gas é, vou Vie ass Prix Pierre aternit …45 m e … d … cas … n e , … s … riée tique : mes … on sala Vie pra Avocates n iverses som …47 … … 48 roit à d d … z e … v a …… …… …… …… … … … … …… ique : âtrale Vie Crit Critique thé ronomique … t ue gas - Critiq SSIO ROFE NNEL er 3 VIE PROFESSIONNELLE > ARTICLE REFONTE DES MENTIONS DE SPÉCIALISATION : POSITION DU CONSEIL DE L’ORDRE DU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE « mentions de spécialisation » dont sont titulaires leurs « associés »1 et ce, sous le contrôle du Bâtonnier2. Il convient en effet sur ce point de ne pas pénaliser les structures d’exercice par rapport aux avocats qui exercent à titre individuel. Cette demande ne devrait pas poser de difficulté dans la mesure où les structures d’exercice sont représentées par leurs associés dans la cadre de l’exercice de l’activité d’avocat. Lors de sa séance du 21 janvier 2010, le Conseil de l’Ordre du Barreau des Hauts-de-Seine a examiné le nouveau rapport d’étape du Conseil National des Barreaux des 11 et 12 décembre 2009, sur la refonte des mentions de spécialisation. Il souhaite porter à l’attention du Conseil National des Barreaux les observations et demandes suivantes. Conditions d’obtention d’une mention de spécialisation Le Barreau des Hauts-de-Seine souhaite que soit supprimée l’obligation prévue actuellement par l’article 88 du décret du 27 novembre 1991, selon laquelle la pratique professionnelle de 4 ans doit avoir été acquise aux cotés d’un avocat « autorisé à faire usage de la mention de spécialisation revendiquée ». Dans la mesure où le « stage » a été supprimé par la loi du 11 février 2004, il apparaît que seule la réalité d’une pratique professionnelle « personnelle » de 4 ans devrait désormais être vérifiée. En outre, dans la mesure où le Conseil National souligne luimême la relative désaffection des avocats pour les mentions de spécialisation, le maintien de l’article 88 en l’état serait en toute hypothèse contre productif par rapport à l’objectif recherché. Le Barreau des Hauts-de-Seine a bien noté que la réforme de l’article 88 du décret est au cœur de la réforme proposée par le Conseil National des Barreaux relativement aux conditions d’obtention des mentions de spécialisation, en sorte que seule la « pratique professionnelle » de 4 ans dans la spécialité revendiquée sera désormais prise en compte. Lien entre « domaine d’activité », « publicité autorisée » et « mention de spécialisation » Le Barreau des Hauts-de-Seine approuve l’idée selon laquelle les dispositions de l’article 11 du RIN, relatives à la publicité autorisée pour un avocat, doivent être modifiées consécutivement à la revalorisation des conditions d’obtention et d’utilisation des mentions de spécialisation. Le Barreau a reporté au 4 février 2010 l’examen de la question de savoir s’il est opportun ou non d’autoriser les avocats à utiliser les mêmes libellés que ceux des « mentions de spécialisation », pour décrire quels sont leurs « domaines d’activité » et ce, dans l’hypothèse où ils ne sont pas titulaires de la mention de spécialisation correspondante. Ce rappel étant effectué, nous souhaiterions clarifier la situation des « sociétés d’exercice », qui sont nombreuses dans le Barreau des Hauts-de-Seine, quant à la frontière entre « domaine d’activité » et « mention de spécialisation ». En effet, dans la mesure où les « mentions de spécialisation » ne sont délivrées qu’aux personnes physiques, il est important que l’article 11 du RIN, tel qu’il sera modifié, autorise clairement les structures d’exercice à utiliser, au titre de leurs « domaines d’activité », les mêmes libellés que les 1 2 3 4 4 Nouvelle liste de 30 mentions de spécialisation Le Barreau des Hauts-de-Seine approuve en substance la nouvelle liste de 30 mentions de spécialisation, sous la réserve ci-après. Le Barreau des Hauts-de-Seine insiste à nouveau sur la nécessité de promouvoir le « droit constitutionnel » comme nouvelle mention de spécialisation, distincte de la mention « droit public ». Cette demande s’inscrit dans le cadre de l’émergence des « questions prioritaires de constitutionnalité » qui sont désormais ouvertes aux justiciables à compter du 1er mars 20103. Le Barreau des Hauts-de-Seine interpelle le Conseil National des Barreaux sur ce point, et lui demande d’exercer son jugement en opportunité, compte tenu des perspectives considérables de développement ouvertes à la profession d’avocat, tant en ce qui concerne le domaine des libertés publiques que celui plus général du droit fiscal et des affaires. Mesures transitoires Le Barreau des Hauts-de-Seine est en attente de la « table de concordance » que le Conseil National doit faire connaître, entre les 15 « anciennes » mentions de spécialisation et les 30 « nouvelles » mentions de spécialisation. Dans cette attente, le Barreau des Hauts-de-Seine souhaiterait mieux comprendre les conséquences pratiques du dédoublement de certaines mentions de spécialisation. A titre d’exemple, la spécialité « droit social » (issue de l’Arrêté du 8 juin 1993) va être dédoublée en deux mentions de spécialisation : 1. Droit du travail 2. Droit de la sécurité sociale et de la protection sociale. Il convient que le Conseil national précise les conséquences de ce dédoublement « imposé » quant au nombre de mentions de spécialisation dont l’avocat pourra être titulaire. En l’état du rapport d’étape, l’avocat sera autorisé à acquérir : - au maximum 2 mentions de spécialisation, - à l’exception des avocats déjà titulaires de 3 mentions de spécialisation, qui pourront les conserver. En d’autres termes, un avocat titulaire de 2 mentions de spécialisation4, en ce inclus la mention « droit social », devra-t-il en abandonner une consécutivement au dédoublement de la « spécialité droit social » ? Ceci pose problème ; en effet, les titulaires de la mention « droit social », nombreux dans notre Barreau, seraient pénalisés par rapport - par exemple - aux titulaires de la mention « droit fiscal » qui, elle, ne serait pas dédoublée. De même, il convient de préciser l’impact de ce dédoublement sur les quotas d’heures de formation (10 h/ an/ par spécialité + 10 h/ an / en dehors de la spécialité). Idéalement, le dédoublement forcé d’une mention de spécialisation ne devrait pas pénaliser le titulaire de la mention tant en termes de nombre de mentions autorisées que de quotas d’heures de formation. Sans avoir à les désigner nommément. Condition appréciée par Barreau d’implantation pour les sociétés inter-barreaux. Par application de la loi organique du 10 décembre 2009. Ou de 3 mentions de spécialisation, comme indiqué ci-dessus. ARTICLE < VIE PROFESSIONNELLE MODIFICATION DU REGLEMENT INTERIEUR POUR SA MISE EN CONFORMITE AVEC LE DECRET N°09-1544 DU 11 DECEMBRE 2009 1/ Article 6 relatif à l’élection du CNB François-Xavier MATTEOLI Ancien Bâtonnier Avocat CMS Bureau Francis Lefebvre Le règlement du Barreau des Hauts-de-Seine a été totalement refondu par la Commission que j’ai l’honneur de présider. Cette nouvelle version du Règlement Intérieur se veut exhaustive, pratique et à jour. Le nouveau Règlement Intérieur est exhaustif en ce qu'il est une compilation de tous les textes existants. Ainsi, chaque disposition du Règlement est immédiatement suivie d'une présentation de ses sources : Loi, Décrets, RIN, etc. Notre Règlement est ainsi pour chaque avocat une source d’information. Le nouveau Règlement Intérieur se veut un outil pratique et facile à utiliser. A cet égard, le nouveau Règlement Intérieur présentant désormais plus de 200 articles, contient un sommaire général et un sommaire détaillé (article par article) qui ont été conçus pour vous aider à naviguer dans le Règlement. Le nouveau Règlement Intérieur se veut à jour, d’où l’adoption d’une version principalement électronique. Il est disponible sur internet, tant sur le site public (www.barreau92.com) que sur le site privé ma toque (www.matoque.fr) en consultation ou en téléchargement. Une version papier est également disponible à la bibliothèque. Vous serez informé de toute modification dans le Courrier du Barreau. Le nouveau Règlement Intérieur a été adopté par décision du Conseil de l'Ordre en date du 3 décembre 2009. Le Conseil National des Barreaux est composé du président de la Conférence des Bâtonniers, du Bâtonnier de l’Ordre des avocats au Barreau de Paris et de 80 avocats élus au suffrage direct, pour une durée de trois ans, par deux collèges : le collège ordinal composé des Bâtonniers et des membres des Conseils de l’Ordre et le collège général composé de l’ensemble des avocats disposant du droit de vote (art.21-2 al.1er L.31/12/1971 et art.19 D.27/11/1991). Le collège ordinal et le collège général sont divisés en deux circonscriptions : l’une nationale et l’autre correspondant au Barreau de Paris (art.20 D.27/11/1991). Chaque collège élit la moitié des membres du conseil (art.21-2 al.2 L.31/12/1971). Le président du Conseil national des barreaux porte, avant le 1er juillet de l’année de l’élection, à la connaissance du Bâtonnier le nombre des sièges devant être pourvus dans sa circonscription pour le collège ordinal et le collège général (art.21 D.27/11/1991). Le Bâtonnier est chargé de l’organisation des opérations électorales et du dépouillement des votes (art.24 D.27/11/1991). Le Bâtonnier communique au président du Conseil national des barreaux, avant le 1er mars de l’année de l’élection : 1° pour les deux circonscriptions, le nombre des membres de son Barreau ayant, au 1er janvier de l’année du scrutin, la qualité d’électeur dans le collège général, telle que définie à l’article 15, alinéa 2, de la loi du 31 décembre 1971 ; 2° le Bâtonnier, pour sa circonscription, communique le nombre de voix que représente chaque électeur au collège ordinal de son Barreau. La détermination de ce nombre s’opère en divisant le nombre d’avocats appartenant au collège général par le nombre d’électeurs faisant partie du collège ordinal. Le quotient est arrondi au nombre entier inférieur. Chaque électeur dispose d’un bulletin de vote portant le nombre de voix dont il dispose (art.25 D.27/11/1991). Les opérations de vote se déroulent dans le Barreau des Hauts-de-Seine, chaque électeur votant dans son Barreau (art.26 D.27/11/1991). Le vote a lieu au scrutin secret. Le mode de scrutin a lieu par voie électronique. A la suite de la promulgation du Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009, le Conseil de l'Ordre a adopté, le 8 janvier 2010, la nouvelle rédaction des articles suivants du Règlement Intérieur du Barreau des Hauts-deSeine : les articles 6, 51, 69 et 209. Sont élus dans le collège ordinal les candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages, dans la limite des postes à pourvoir dans chaque circonscription (art.29-I D.27/11/1991). Ces articles sont reproduits intégralement ; les passages ayant fait l’objet d’une modification apparaissent en gras. Dans le collège général, seules les listes ayant obtenu au moins 4 % des suffrages exprimés dans l’une des circonscriptions sont attributaires des sièges dans cette circonscription. La répartition des sièges est 5 VIE PROFESSIONNELLE > ARTICLE proportionnelle et dépend du quotient électoral. Le quotient électoral est égal au nombre total des suffrages obtenus par les différentes listes ayant atteint 4 % divisé par le nombre de sièges à pourvoir. art.143 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009 et art.144 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Les sièges non pourvus par application du quotient sont attribués suivant la règle de la plus forte moyenne. A cet effet, le nombre de voix obtenues par chaque liste est divisé par le nombre, augmenté d’une unité, des sièges déjà attribués à la liste. Le premier siège non pourvu est attribué à la liste ayant le plus fort résultat. Il est procédé successivement à la même opération pour chacun des sièges non pourvus (art.29-II D.27/11/1991). Les parties peuvent, à tous les stades de la procédure, être assistées par un avocat (l’art.179-4 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009, renvoi à l’art.144 al.1er D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). 2/ Article 51 relatif à la procédure d’arbitrage pour tout différend dans l’exercice professionnel : 51.1. Compétence : Le Bâtonnier du Barreau des Hauts-de-Seine est compétent pour connaître de tout différend entre avocats de son Barreau quant à leur exercice professionnel. Il est saisi par l’une ou l’autre des parties (art.179-1 D.27/11/1991, crée par Décret n°091544 du 11 décembre 2009). Lorsque le différent oppose des avocats de Barreaux différents, le Bâtonnier du Barreau des Hauts-de-Seine, saisi par un membre de son Barreau, transmet sans délai l’acte de saisine au Bâtonnier du Barreau auquel appartient l’avocat défendeur. Les Bâtonniers saisis disposent d’un délai de 15 jours pour convenir de la désignation du Bâtonnier d’un Barreau tiers. A défaut d’accord dans le délai de 15 jours, le Bâtonnier du Barreau des Hauts-de-Seine, lorsque l’avocat membre de son Barreau est demandeur, doit saisir le Président du Conseil National des Barreau. Ce dernier désigne alors le Bâtonnier d’un Barreau tiers (art.179-2 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). 51.2. Procédure : Le Bâtonnier est saisi par l’une ou l’autre des parties par requête déposée contre récépissé au secrétariat de l’Ordre ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. L’acte de saisine doit préciser, à peine d’irrecevabilité, l’objet du litige, l’identité des parties et les prétentions du saisissant (l’art.179-4 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009, renvoi à l’art.142 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Le Bâtonnier, s’il ne s’abstient pas et s’il n’est pas récusé, fixe les délais dans lesquels les parties sont tenues de produire leurs observations et convoque les parties au moins huit jours avant la date de l’audience (l’art.179-4 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009, renvoi aux 6 Le Bâtonnier rend sa décision dans le délai de quatre mois à compter de la saisine. Il peut être prorogé de quatre mois par décision motivée si la nature ou la complexité du différend le justifie. Cette décision est notifiée aux parties, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception (art.179-5 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Les décisions du Bâtonnier, notifiées par le secrétariat de l’Ordre aux parties dans les conditions prévues à l’article 152 du Décret n°911197 du 27 novembre 1991, sont susceptibles d’appel devant la Cour d’appel statuant comme il est dit aux articles 15, alinéa 3, et 16 du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 (art.21 al.2 L.31/12/1971 modifié par Loi n°09-526 du 12 mai 2009 ; l’art.179-4 et 179-6 D.27/11/1991, crées par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009, renvoient à l’art.152 D.27/11/1991 modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Lorsqu’elles ne sont pas déférées à la cour d’appel, les décisions du Bâtonnier du Barreau des Hautsde-Seine peuvent être rendues exécutoires par le président du tribunal de grande instance de Nanterre (art. 179-7 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Dans tous les cas d’urgence, le Bâtonnier peut, sur la demande qui lui est faite par une partie, ordonner toutes mesures qui ne se heurtent à aucune contestation sérieuse ou que justifie l’existence d’un différend. Il peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, ordonner les mesures conservatoires ou de remise en l’état qui s’imposent pour prévenir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite (l’art.179-4 D.27/11/1991, crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Sources : Article 21 de la Loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 (modifié par Loi n° 09-526 du 12 mai 2009) et articles 179-1 à 179-7 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : 1°/ Loi : Article 21 de la Loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 (modifié par Loi n° 09-526 du 12 mai 2009) « Tout différend entre avocats à l'occasion de leur exercice professionnel est, en l'absence de conciliation, soumis à l'arbitrage du bâtonnier. ARTICLE < VIE PROFESSIONNELLE Lorsque le bâtonnier n’a pas pris de décision dans le délai prévu à l’alinéa précédent, chacune des parties peut saisir la cour d’appel dans le mois qui suit l’expiration de ces délais. » La décision du bâtonnier peut être déférée à la cour d'appel par l'une des parties. Les modalités de la procédure d'arbitrage sont déterminées par décret en Conseil d'Etat pris après avis du Conseil national des barreaux. » 2°/ - Art. 179-6 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « La décision du bâtonnier est notifiée et peut être contestée par les parties dans les conditions prévues à l’article 152. Elle est également notifiée, s’il y a lieu, aux bâtonniers des barreaux auxquels celles-ci sont inscrites. » - Art. 179-7 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Lorsqu’elles ne sont pas déférées à la cour d’appel, les décisions du bâtonnier peuvent être rendues exécutoires par le président du tribunal de grande instance auprès duquel est établi son barreau. » Décret : - - Art. 179-1 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « En cas de différend entre avocats à l’occasion de leur exercice professionnel et à défaut de conciliation, le bâtonnier du barreau auprès duquel les avocats intéressés sont inscrits est saisi par l’une ou l’autre des parties. » Art. 179-2 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Lorsque le différend oppose des avocats de barreaux différents, le bâtonnier saisi par un membre de son barreau transmet sans délai l’acte de saisine au bâtonnier du barreau auquel appartient l’avocat défendeur. Les bâtonniers disposent d’un délai de quinze jours pour s’entendre sur la désignation du bâtonnier d’un barreau tiers. A défaut de s’être entendus dans ce délai sur cette désignation, le bâtonnier du demandeur saisit le président du Conseil national des barreaux qui désigne le bâtonnier d’un barreau tiers. En cas de pluralité de défendeurs appartenant à des barreaux différents, le bâtonnier initialement saisi demande au président du Conseil national des barreaux de désigner le bâtonnier d’un barreau tiers. » - Art. 179-3 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Pour les différends mentionnés au premier alinéa de l’article 179-2, le remplaçant du bâtonnier tiers saisi est désigné par le président du Conseil national des barreaux. » - Art. 179-4 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Les règles prévues aux articles 142 à 148 et 150 à 152 sont applicables aux différends régis par la présente section. » - Art. 179-5 D.27/11/1991 (crée par Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Le bâtonnier rend sa décision dans le délai de quatre mois à compter de sa saisine. Si la nature ou la complexité du différend le justifie, ce délai peut être porté à quatre mois par décision motivée, notifiée aux parties par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. 3/ Article 69 sur la procédure d’arbitrage dans les litiges relatifs aux contrats de collaboration salariés et libérales (art.14.5 RIN) Les articles 142 à 153 du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 prévoient la procédure de règlement des litiges pour le contrat de collaboration libérale et salarié (sources : art.7 dernier alinéa L.31/12/1971, modifié par la Loi n°09-526 du 12 mai 2009 et l’art.142 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Ces litiges sont de la compétence du Bâtonnier, saisi par l’une ou l’autre des parties par requête déposée contre récépissé au secrétariat de l’Ordre ou par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. L’acte de saisine doit préciser, à peine d’irrecevabilité, l’objet du litige, l’identité des parties et les prétentions du saisissant (sources : art.14.5 RIN, art.142 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Le Bâtonnier, s’il ne s’abstient pas et s’il n’est pas récusé, fixe les délais dans lesquels les parties sont tenues de produire leurs observations et convoque les parties au moins huit jours avant la date de l’audience (art.143 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009 ; art.144 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Les parties peuvent, à tous les stades de la procédure, être assistées par un avocat (art.144 al.1er D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Le Bâtonnier doit rendre ses décisions dans les quatre mois de sa saisine à peine de dessaisissement au profit de la Cour d’appel. Ce délai peut être prorogé 7 VIE PROFESSIONNELLE > ARTICLE dans la limite de quatre mois par décision motivée du Bâtonnier. Cette décision est notifiée aux parties, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. En cas d’urgence, il est tenu de rendre sa décision dans le mois de sa saisine, à peine de dessaisissement au profit du premier président de la Cour d’appel (sources : art.14.5 RIN modifié par l’art.149 al.2 D.27/11/1991). Les décisions du Bâtonnier, notifiées par le secrétariat de l’Ordre aux parties dans les conditions prévues à l’article 152 du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991, sont susceptibles d’appel devant la Cour d’appel statuant comme il est dit aux articles 15, alinéa 3, et 16 du Décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 (sources : art.14.5 RIN, art.152 D.27/11/1991 modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Les décisions du Bâtonnier qui ordonnent le paiement de sommes au titre des rémunérations sont de droit exécutoires à titre de provision, dans la limite maximale de neuf mois de rétrocession d’honoraires ou de salaire calculés sur la moyenne des trois derniers mois (sources : art.14.5 RIN mis en conformité avec l’art.153 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Les autres décisions peuvent être rendues exécutoires par le Président du Tribunal de Grande Instance lorsqu’elles ne sont pas déférées à la Cour (sources : art.14.5 RIN, art.153 D.27/11/1991, modifié par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009). Dans tous les cas d’urgence, le Bâtonnier peut, sur la demande qui lui est faite par une partie, ordonner toutes mesures qui ne se heurtent à aucune contestation sérieuse ou que justifie l’existence d’un différend (sources : art.14.5 RIN reproduction de l’art.148 al.2 D.27/11/1991). Il peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, ordonner les mesures conservatoires ou de remise en l’état qui s’imposent pour prévenir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite (sources : art.14.5 RIN reproduction de l’art.148 al.3 D.27/11/1991). Sources : art.7 dernier alinéa L.31/12/1971 ; art.142 à 153 D.27/11/1991 modifiée par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009 ; article mis en conformité avec l’art.14.5 RIN. 1° Avocat collaborateur salarié : a) Loi : - Art.7 dernier alinéa L.31/12/1971 (modifié par Loi n°08-596 du 25/06/2008) : « Les litiges nés à l’occasion d’un contrat de travail ou de la convention de rupture, de l’homologation ou du refus d’homologation de cette convention sont soumis à l’arbitrage du bâtonnier, à charge 8 d’appel devant la cour d’appel siégeant en chambre du conseil ». - L’art.53 L.31/12/1971 renvoi au décret d’application qui précise : « […] 5° Les conditions relatives à l’établissement du contrat de collaboration ou du contrat de travail prévu à l’article 7 » b) Décret : - Art.142 D.27/11/1991 (modifiée par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Pour tout litige né à l’occasion d’un contrat de collaboration ou contrat de travail, le bâtonnier du barreau auprès duquel l’avocat collaborateur ou salarié est inscrit est saisi par l’une ou l’autre des parties soit par requête déposée contre récépissé au secrétariat de l’ordre des avocats, soit par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. L’acte de saisine précise, à peine d’irrecevabilité, l’objet du litige, l’identité des parties et les prétentions du saisissant. » - Art.143 D.27/11/1991 (modifié par Décret n°08-484 du 22 mai 2008 ; modifiée par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Le bâtonnier peut s’abstenir. Il ne peut être récusé que pour une des causes prévues à l’article 341 du code de procédure civile. La demande de récusation du bâtonnier est déposée au secrétariat de l’ordre des avocats. Elle est instruite et jugée dans les formes prévues aux articles 344 à 354 du code de procédure civile. En cas d’abstention ou de récusation du bâtonnier en exercice, il est remplacé par le plus ancien bâtonnier dans l’ordre du tableau, membre du conseil de l’ordre ou, à défaut, par le membre du conseil de l’ordre le plus ancien dans l’ordre d’inscription au tableau. » - Art.144 D.27/11/1991 (modifiée par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Dès l’enregistrement de la requête, le bâtonnier saisi fixe les délais dans lesquels les parties seront tenues de produire leurs observations ainsi que toute pièce utile à l’instruction du litige. Il arrête la date à laquelle il entendra leurs observations orales. Les parties peuvent, à tous les stades de la procédure, être assistées par un confrère. Les avocats des parties sont rendus destinataires de la copie de toute correspondance adressée aux parties par le bâtonnier dans le cadre de la procédure. Le bâtonnier convoque les parties par lettre recommandée avec demande d’avis de réception adressée au moins huit jours avant la date de l’audience. La lettre de convocation mentionne que les intéressés peuvent être ARTICLE < VIE PROFESSIONNELLE assistés par un avocat. Copie de la lettre de saisine est jointe à la convocation du défendeur. ». - Art.145 D.27/11/1991 : « Les procès-verbaux de l’instance et les transactions sont signés par le bâtonnier et les parties. » - Art.146 D.27/11/1991 : « Le bâtonnier statue sur les contestations relatives à l’étendue de sa saisine. » - Art.147 D.27/11/1991 (modifié par Décret n°08484 du 22 mai 2008 : « Le bâtonnier a le pouvoir de trancher l’incident de vérification d’écriture ou de faux conformément aux dispositions des articles 287 à 294 et 299 du code de procédure civile. En cas d’inscription de faux incidente, l’article 313 du code de procédure civile est applicable devant le bâtonnier. Le délai de l’instance continue à courir du jour où il est statué sur l’incident. » - Art.148 D.27/11/1991 : « En cas de mesure d’urgence sollicitée par l’une des parties, le bâtonnier peut être saisi à bref délai. Dans tous les cas d’urgence, le bâtonnier peut, sur la demande qui lui en est faite par une partie, ordonner toutes les mesures qui ne se heurtent à aucune contestation sérieuse ou que justifie l’existence d’un différend. Le bâtonnier peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite. Dans le cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, il peut accorder une provision. » débats auront lieu ou se poursuivront hors la présence du public à la demande de l’une des parties ou s’il doit résulter de leur publicité une atteinte à l’intimité de la vie privée. » - Art.151 D.27/11/1991 : « Si la décision ne peut être prononcée sur-le-champ, le prononcé en est renvoyé, pour plus ample délibéré, à une date que le bâtonnier indique. Dès la mise en délibéré de l’affaire, aucune demande ne peut être formée ni aucun moyen soulevé. De même, aucune observation ne peut être présentée ni aucune pièce produite si ce n’est à la demande du bâtonnier » - Art.152 D.27/11/1991 (modifié par Décret n°2007-932 du 15 mai 2007 ; modifiée par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « La décision du bâtonnier est notifiée par le secrétariat du conseil de l’ordre, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, aux parties qui peuvent en interjeter appel dans les conditions prévues aux premier, deuxième et sixième alinéas de l’article 16. Copie de la décision du bâtonnier est adressée au procureur général par le secrétariat de l’ordre. La publicité des débats est assurée conformément aux dispositions de l’article 150. La décision de la cour d’appel est notifiée aux parties par le secrétariat-greffe par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Copie est adressée par le secrétariatgreffe au bâtonnier et au procureur général. » - Art.153 D.27/11/1991 (modifiée par le Décret n°09-1544 du 11 décembre 2009) : « Sont de droit exécutoires à titre provisoire les décisions du bâtonnier qui ordonnent le paiement de sommes au titre des rémunérations dans la limite maximale de neuf mois de rétrocession d’honoraires ou de salaires calculés sur la moyenne des trois derniers mois. - Art.149 D.27/11/1991 (modifié par Décret n°07932 du 15 mai 2007) : « Sauf cas de récusation et sous réserve du cas d’interruption de l’instance, le bâtonnier est tenu de rendre sa décision dans les quatre mois de sa saisine à peine de dessaisissement au profit de la cour d’appel. Ce délai peut être prorogé dans la limite de quatre mois par décision motivée du bâtonnier. Cette décision est notifiée aux parties, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. c/ RIN : art.14.5 RIN : « Avocat collaborateur salarié : En cas d’urgence, il est tenu de rendre sa décision dans le mois de sa saisine, à peine de dessaisissement au profit du premier président de la cour d’appel. » Les décisions du bâtonnier sont susceptibles d’appel devant la cour d’appel statuant comme il est dit aux articles 15-2 et 16 du décret du 27 novembre 1991 susvisé. - Art.150 D.27/11/1991 (modifié par Décret n°07932 du 15 mai 2007) : « Les débats sont publics. Toutefois, le bâtonnier peut décider que les Le bâtonnier doit rendre ses décisions dans les six mois de sa saisine à peine de dessaisissement au profit de la cour d’appel. Les autres décisions peuvent être rendues exécutoires par le président du tribunal de grande instance lorsqu’elles ne sont pas déférées à la cour d’appel .» Les articles 142 et suivants du décret du 27 novembre 1991 susvisé prévoient le règlement des litiges pour le contrat de travail. Ces litiges sont de la compétence du bâtonnier, saisi par l’une ou l’autre des parties. 9 VIE PROFESSIONNELLE > ARTICLE Les décisions du bâtonnier qui ordonnent le paiement de sommes au titre des rémunérations sont de droit exécutoires à titre de provision, dans la limite maximale de neuf mois de salaire calculés sur la moyenne des trois derniers mois. Les autres décisions peuvent être rendues exécutoires par le président du tribunal de grande instance lorsqu’elles ne sont pas déférées à la cour. Dans tous les cas d’urgence, le bâtonnier peut, sur la demande qui lui est faite par une partie, ordonner toutes mesures qui ne se heurtent à aucune contestation sérieuse ou que justifie l’existence d’un différend. Il peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, ordonner les mesures conservatoires ou de remise en l’état qui s’imposent pour prévenir un dommage imminent ou faire cesser un trouble manifestement illicite. En cas d’urgence, il est tenu de rendre sa décision dans le mois de sa saisine, à peine de dessaisissement au profit du premier président de la cour d’appel. » 4/ Article 209 relatif aux activités et missions de l’avocat honoraire Ils peuvent être investis par le bâtonnier ou le conseil de l’Ordre de toute mission ou activité utile à l’administration de l’Ordre, à l’intérêt de ses membres ou à l’intérêt général de la profession (mot à mot l’art.13.3 ,al.1er RIN). Il ne peut exercer aucun acte de la profession hormis la consultation ou la rédaction d’actes, sur autorisation du bâtonnier (reprise de l’art.13.3 al.2 RIN). L’avocat honoraire peut accepter une mission de justice, d’arbitrage, d’expertise ou de médiation. Il peut également participer à une commission administrative ou à un jury d’examen ou de concours (reprise de l’art.13.3 al.3 RIN). Néanmoins, l’avocat honoraire peut reprendre l’exercice de son activité professionnelle en application de l’article L. 723-11-1 du code de la sécurité sociale. Il doit, avant la reprise de son activité, être inscrit à sa demande au tableau du Barreau des Hauts-de-Seine lorsque sa reprise d’activité a lieu dans le ressort de ce Barreau. Il est dispensé de prêter le serment d’avocat. Pendant la durée de cet exercice, il n’est pas autorisé à se prévaloir de son honorariat (art.21 al.4 D.12/07/2005, crée par le Décret n°09-1455 du 11 décembre 2009). A compter de la cessation de cette activité, il peut à nouveau se prévaloir de sa qualité d’avocat honoraire, à moins que celle-ci ne lui ait été retirée en application de l’article 184 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat (art.21 al.5 D.12/07/2005, crée par le Décret n°09-1455 du 11 décembre 2009). Sources : art.1, I, dernier alinéa L.31/12/1971 ; art.110 D.27/11/1991 ; art.21 D.12/07/2005 ; cet article est mis en conformité avec l’art.13.3 RIN. 10 a) Loi : - Art.1, I, dernier alinéa L.31/12/1971 : « Les avocats inscrits à un barreau et les conseils juridiques, en exercice depuis plus de quinze ans à la date d’entrée en vigueur du titre Ier de la loi n° 90-1259 du 31 décembre 1990 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques et qui renoncent à faire partie de la nouvelle profession sont autorisés à solliciter l’honorariat de leur activité professionnelle. Il en va de même pour ceux qui entrent dans la nouvelle profession, lors de la cessation de leur activité si elle intervient après vingt ans au moins d’exercice de leur profession antérieure et de la nouvelle profession. » - l’art.53 renvoi de manière générale au décret de 1991 en cas de silence de la loi (emploi du mot « notamment ». b) Décret : - Art.21 D.12/07/2005 (modifié par le Décret n°091455 du 11 décembre 2009, ses alinéas 4 et 5 sont crées par le Décret de 2009) : « L’avocat honoraire demeure soumis aux obligations résultant du serment d’avocat. Il ne peut exercer aucun acte de la profession hormis la consultation ou la rédaction d’actes, sur autorisation du bâtonnier. L’avocat honoraire peut accepter une mission de justice, d’arbitrage, d’expertise ou de médiation. Il peut également participer à une commission administrative ou à un jury d’examen ou de concours. Avant de pouvoir, en application de l’article L. 723-11-1 du code de la sécurité sociale, reprendre l’exercice de la profession d’avocat, l’avocat honoraire est inscrit à sa demande au tableau d’un barreau mais est dispensé de prêter le serment d’avocat. Pendant la durée de cet exercice, il n’est pas autorisé à se prévaloir de son honorariat. A compter de la cessation de cette activité, il peut à nouveau se prévaloir de sa qualité d’avocat honoraire, à moins que celle-ci ne lui ait été retirée en application de l’article 184 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat. » - Art.110 D.27/11/1991 : « Lorsque la participation d’un avocat à une commission administrative ou à un jury de concours ou d’examen est prévue par une disposition législative ou réglementaire, l’autorité chargée de la désignation peut porter son choix sur un avocat honoraire acceptant cette mission. » c) RIN : notre article 202 est la reproduction exacte de l’art.13.3 RIN. ARTICLE < VIE PROFESSIONNELLE DE LA QUESTION PRIORITAIRE DE CONSTITUTIONNALITÉ Le peuple souverain a délégué à l'assemblée nationale par le biais de leurs représentants la souveraineté et par un raccourci saisissant réducteur de liberté, du peuple souverain on est passé à l'assemblée souveraine. La tradition juridique et politique s'est ainsi installée d'attribuer à la loi la valeur de la règle fondamentale. On a pu constater les excès auxquels l'absolutisme législatif a pu conduire. De cette conception de la loi, découle en effet l’omnipotence du principe de légalité, comme principe directeur d'application de la loi. Jean-Claude BOUCHARD Avocat Cabinet Individuel Trésorier de l’Ordre LIBRES PROPOS L'entrée en vigueur le 1er mars 2010 de la loi organique du 10 décembre 2009 marque une rupture révolutionnaire dans notre temps juridique. Il y avait avant, il y a désormais après. Cette loi est, en effet, venue préciser les conditions d'application du nouvel article 61 -1 de la Constitution, lequel adopté par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, donne désormais aux citoyens le droit, à l'occasion de procès intentés devant les juridictions, de contester la constitutionnalité d'une disposition législative portant atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution. Ce droit nouveau conduit à placer la Constitution au sommet de la hiérarchie des normes, ce qui en soi constitue un bouleversement radical de notre conception de la loi, du rôle du juge et de la place du citoyen dans le fonctionnement des institutions. C'est en effet à une révolution de nos conceptions qu'il est impératif de procéder pour bien appréhender la plénitude de ce droit nouveau conféré au citoyen. 1/ de notre conception de la loi Jusqu'à maintenant, notre conception de la loi découlait directement des principes révolutionnaires de 1789. Instituant la séparation des pouvoirs, chère à Montesquieu, les nouvelles institutions qui se sont mises en place ont donné à l'assemblée nationale issue du suffrage universel tous les pouvoirs : seule détentrice de la souveraineté, l'assemblée nationale est la source première dont tout émane ; elle est « la source des sources ». Ainsi, alors même que la loi peut conduire à des résultats absurdes, elle doit néanmoins, au nom de ce principe, recevoir pleine application. Parce que la loi ne peut se tromper, il n'existe pas dans notre système démocratique d'instrument permettant de calculer la fraude fiscale. De même, jusqu'à un passé récent il n'existait pas d'instrument permettant de calculer l'impact économique d'une mesure votée par le Parlement. Alors que dans toutes les démocraties avancées, il existe des comités indépendants au service de la représentation nationale chargés d'étudier les impacts des lois en préparation et d'en évaluer les effets (positifs ou négatifs) dans le temps. Au nom de l'absolutisme législatif, le législateur est aveugle. 2/ le rôle du juge De cet absolutisme législatif découle la séparation des pouvoirs et le rôle du juge « Le juge ne peut à peine de forfaiture modifier les lois votées par le parlement » article 10 de la loi du 16 -24 août 1790) le rôle du juge est ainsi réduit à celui de porte-voix du législateur. Le juge est au service de la loi-il en est le serviteur... D'où la tentation permanente de mettre en cause son indépendance tant la frontière entre le service et la servilité peut parfois apparaître tenue. Dès lors que le pouvoir procède du suffrage universel, comment peut-on confier à des hommes non issus du suffrage universel la capacité de censurer les actes adoptés par le parlement souverain ? « Juges sans contrôle indépendants par rapport au suffrage universel, par rapport au Parlement, indépendants par rapport à toute forme d'autorité ici-bas, de tels hommes placés en pareille situation se sentiront bientôt affranchis de tout. » (Yates, constitutionnaliste américain le 27 janvier 1788). À cet égard, l'institution d'un Conseil Constitutionnel a été perçue comme de nature à porter une grave atteinte au fonctionnement démocratique de notre vie 11 VIE PROFESSIONNELLE > ARTICLE publique. Apparaissant comme un instrument de limitation de la souveraineté du Parlement, cela constituait pour certains comme une injure à la représentation nationale. comportement du juge. Devenant désormais le dépositaire des droits et des principes fondamentaux inscrits dans notre Constitution, il acquiert une autorité nouvelle. 3/ la place du citoyen dans le fonctionnement des Institutions Détenteur de cette autorité nouvelle, le juge en est naturellement grandi. Avant le 1 mars 2010, face à une loi inconstitutionnelle, le citoyen n'avait aucun recours d'aucune sorte lui permettant de faire valoir la norme supérieure. Écrasé par la loi, elle devait recevoir pleine application, quelles qu'en soient les conséquences. C'est ainsi que dans un passé récent, des lois fiscales ont pu provoquer un exode massif, désastreux sur le plan économique, sans que le citoyen puisse invoquer quelque moyen de droit que ce soit pour se défendre. Ayant délégué sa souveraineté à l'assemblée nationale par le biais de ses représentants, cette assemblée est devenue une assemblée souveraine, forgeant ainsi l'absolutisme législatif. dont l'expression la plus caricaturale est illustrée par ce propos d'un député : « Vous avez juridiquement tort, parce que vous êtes politiquement minoritaire... ». Ce qui en soi constitue la négation même d'un état de droit. On ne peut plus désormais ni raisonner ni se comporter comme cela. Il en est le commencement... il en est la fin, puisque, désormais, il peut sous le contrôle du juge suprême, arrêter la loi qui viendrait à méconnaître les droits et libertés que la Constitution garantit. Il ne faut pas se le dissimuler, cette révolution sera longue et difficile à mettre en œuvre, tant notre retard conceptuel en la matière est grand. Il faut, en effet, souligner que nous sommes le dernier pays en Europe à avoir institué un tel recours, l'Allemagne l’a institué en 1949, tous les pays sortis de la dictature l'ont institué (l'Italie, l'Espagne, le Portugal), tous les pays sortis du bloc soviétique l'ont inscrit dans leur nouvelle Constitution... quant aux USA, c'est la Cour Suprême, qui en 1803 a de sa propre autorité ,jugé que la loi ne saurait contrevenir à la Constitution. La loi, en effet, d'absolue est devenue « relative », c'est-à-dire qu'elle est désormais en relation avec les règles et les principes découlant de la Constitution, qui devient la norme supérieure incontournable, qui s'impose à tous les pouvoirs publics, quels qu'ils soient... Ce que l'on peut constater dans les pays qui ont une longue pratique en cette matière, c'est une véritable adhésion aux règles démocratiques. La question prioritaire de constitutionnalité, loin d'affaiblir la loi et le Parlement, renforcera nécessairement l'adhésion du citoyen. Le rôle du juge s'en trouve nécessairement transformé : de serviteur de la loi, il devient naturellement le protecteur du citoyen contre les comportements des pouvoirs publics ayant pour fondement des règles ou des lois « illégales ». Tocqueville s'émerveillait déjà en 1835 sur l'esprit de liberté et d'initiatives qui découlait de cette pratique constitutionnelle. Le juge ne plie plus devant la loi, il en devient l'observateur attentif et si les moyens sérieux sont invoqués, il lui appartiendra, par la procédure constitutionnelle nouvellement mise en place, d'interroger le juge suprême pour savoir si la loi doit ou non recevoir application. On voit, à cette simple observation, tout ce que la question prioritaire de constitutionnalité apportera au 12 Le citoyen, ayant délégué sa souveraineté à l'Assemblée nationale, est désormais protégé par le juge : le citoyen, par cette réforme, est placé au centre du fonctionnement des institutions. L'institution de la question prioritaire de constitutionnalité apparaît comme étant de nature à faire émerger une véritable confiance de nos citoyens dans le bon fonctionnement de nos institutions. Nous serons naturellement les acteurs de cette profonde évolution en faisant émerger les principes constitutionnels, connus ou encore inconnus de notre panoplie, tellement nécessaires aux exigences de notre temps. ARTICLE < VIE PROFESSIONNELLE PROPOSITION DE RÉFORME DES RÈGLES RELATIVES À LA PUBLICITÉ DES AVOCATS : POSITION DU CONSEIL DE L’ORDRE DU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE Le 4 février 2010, le Conseil de l’Ordre du Barreau des Hauts-de-Seine a délibéré sur les propositions du rapport de la commission Règles et Usages du Conseil National des Barreaux relatives à la publicité personnelle des avocats. Le Conseil de l’Ordre a bien pris en compte les enjeux que représente la possibilité par les avocats de faire de la publicité, tant pour le développement de leur cabinet que pour la profession toute entière. Sur les principales problématiques en cause, le Conseil, après en avoir débattu, considère que : - Concernant la question de la publicité relative aux domaines d’activité, il souhaite une grande vigilance quant au contrôle de la véracité de celleci. Il souhaite la légitime valorisation des mentions de spécialisation en réservant les expressions « spécialité », « spécialiste » ou « spécialisé » aux seuls titulaires de la mention de spécialisation. Il rappelle la suggestion déjà formulée à partir du rapport de la commission Formation du Conseil National de permettre une extension de ces mentions au bénéfice des structures d’exercice dont certains de ses membres seraient titulaires desdites mentions de spécialisation. - Concernant l’harmonisation des règles applicables aux différents supports de la publicité personnelle de l’avocat, il approuve la démarche exposée à cette fin par la commission Règles et Usages et prévoyant notamment la suppression du caractère limitatif des mentions susceptibles de figurer sur le papier à-en-tête de l’avocat : le Conseil valide à ce titre la possibilité de voir figurer sur ledit papier à-en-tête le nom de consultants externes ou de juristes non avocats, sous la condition bien entendu qu’aucune confusion ne puisse être entretenue en ce qui concerne la qualification de chacun. Sous la même condition de contrôle de la véracité des mentions, le papier à-en-tête peut comprendre la mention de l’organisation interne de la structure d’exercice. - Concernant le démarchage, il souligne le caractère obsolète des dispositions du décret du 25 août 1972 sur le démarchage en matière de consultation juridique interdisant notamment les publicités faites par voie de tracts, affiches, films, annonces publicitaires radiophoniques, télévisuelles ou électroniques. Il s’interroge sur la légitimité de maintenir telle quelle cette interdiction tant il est vrai que dans les faits, les moyens ne manquent pas pour faire connaître à des non clients les ressources et compétences des cabinets d’avocats. En revanche, devrait être exclue de la notion de démarchage interdit toute information juridique dont le caractère technique est avéré et reconnu pour autant bien entendu que la diffusion de cette information (par envoi en nombre ou e-mail) concerne un ensemble de destinataires identifiables collectivement. 13 VIE PROFESSIONNELLE > ARTICLE MISSION BOTTON SUR LE MILIEU CARCÉRAL : ENTRETIEN AVEC PIERRE BOTTON Il semble essentiel à Pierre Botton d’améliorer les cellules d’accueil car le premier contact avec la prison a lieu pendant ces toutes premières heures. Quels sont donc les projets pour NANTERRE ? - Installer un poste de télévision visible par toutes les cellules d’accueil dans lequel sera diffusé un film indiquant comment fonctionne une maison d’arrêt, film qui a été tourné par l’association. - Intégrer dans ce film des informations pratiques : le fonctionnement du courrier, des parloirs... Brigitte BISSON Avocat Cabinet Bisson-Champion-Grillot Avec Monsieur le Bâtonnier, nous avons rencontré Monsieur Pierre Botton le 11 mars dernier qui nous a entretenu de la mission qui lui a été confiée par le Président de la République, sous l’égide de Madame Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Justice. - Réaménager le local fouille afin qu’il soit lumineux, pour laisser le détenu seul avec celui qui fouille, isolé par une cloison préservant une certaine intimité. - Améliorer le confort des cellules d’accueil par une modification des bancs qui permettent au détenu de s’allonger si la durée d’attente se prolonge. Cette mission a pour objet de réduire l’impact émotionnel de l’arrivant au sortir du Tribunal ou de cabinet du Juge d’Instruction. Et enfin, installation d’un téléphone permettant au nouvel arrivant de donner un ou deux appels téléphoniques à sa famille. Pierre Botton nous a d’abord présenté l’association dont il est Président « Les prisons du cœur » qui a pour objet le projet expérimental d’amélioration des conditions de détention et principalement diminuer le choc carcéral pendant les toutes premières heures de l'incarcération. Nous avons indiqué que le Code de procédure pénale était très strict sur la possibilité de communiquer par téléphone et qu’il lui faudra obtenir la certitude que la Maison d’Arrêt accepte de mettre à disposition un agent chargé de l’écoute téléphonique et surtout un appareil téléphonique. C’est ainsi que la Maison d’Arrêt de NANTERRE a été choisie pour mettre en place quelques idées qui, si elles fonctionnent, ont pour vocation d’être étendues à l’ensemble du parc pénitentiaire. 14 - Améliorer le pack arrivant : actuellement un savon, une serviette ridicule, un slip, un tee shirt. Une serviette plus grande ou deux petites leur seront remis ainsi qu’une paire de tong. En conclusion, nous portons un regard très favorable sur ces petites améliorations qui peuvent à terme rendre cet accueil plus conforme à la dignité humaine. SYNDICATS < VIE DU BARREAU convenait d’inscrire sur vos blackberrys et autres i-phone… Un produit d'épargne salariale labellisé ACE L'épargne salariale est un outil de management à l'efficacité reconnu, qui ouvre droit à des avantages sociaux et fiscaux non négligeables. Ces avantages sont aujourd'hui accessibles à la plupart des avocats employant habituellement un salarié au moins, dans le cadre des principales structures d’exercice de la profession. Emmanuelle FÉNA-LAGUENY Avocat CMS Bureau Francis Lefebvre Présidente de l’ACE Ile-de-France Une nouvelle conférence de l'ACE Ile-de-France, le mardi 13 avril 2010 Votre métier d'avocat commence à vous peser ? Vous avez du mal à mettre en adéquation vos aspirations profondes et votre quotidien ? Vous souhaitez vivre pleinement votre passion pour un sport ou un art ? Ne cherchez plus un gourou après avoir assisté au prochain colloque de l'ACE Ile-de-France, consacré aux nouveaux métiers de l'avocat, ou comment « tout quitter et tout emporter »… On y a rencontré des avocats heureux, qui ont réussi à orienter leur carrière vers ce qu'ils aiment vraiment : une approche plus globale des besoins des entreprises qui appliquent la réduction du temps de travail, une mission nouvelle de médiateur qui fait suite à une approche de coach des problèmes de droit social, une spécialisation dans le sport par un passionné de rugby, et enfin le futur métier de fiduciaire par un spécialiste des trusts, vrai britannique installé à Londres, mais parlant un français impeccable ! La conférence s’est poursuivie par les conseils de notre « coach » privilégié à l'ACE, Valérie Bistmuth de chez VB consult qui nous a indiqué comment, en pratique, parvenir à orienter différemment sa pratique professionnelle. Enfin Clarisse Berrebi (présidente de l'ACE-JA) est venue nous expliquer comment, dans ce contexte particulier d'un infléchissement ou d'une modification radicale de carrière, utiliser les outils informatiques nécessaires. Des rencontres passionnantes, un thème majeur abordé sous son seul aspect pratique, comme on l'aime à l'ACE, voilà donc une manifestation qu’il L'ACE, soucieuse de développer ses services auprès de ses adhérents, et à l’initiative de son Président Pierre Lafont, a souhaité développer une offre adaptée aux cabinets d’avocats pour contribuer à la modernisation de leurs structures de rémunération. C'est cette offre qui a été présentée, dans le cadre d'une formation très complète et très riche relative à l'épargne salariale. Elle s’est tenue le 23 mars 2010, de 14h à 18h à la maison du Barreau au 2 rue de Harlay. Cette conférence a permis, après un panorama des mécanismes de l'épargne salariale, de s'intéresser à l'épargne salariale et au mandataire social, de comparer PEE et assurance-vie ou PEA, de donner la place de l'épargne salariale dans les politiques de rémunération, avant de s'attacher à l'épargne salariale dans les cabinets d'avocats (par M. le Bâtonnier Christophe Ricour) et la présentation de l'offre ACE. Il s'agit d'une formation tout à fait exceptionnelle que vous retrouverez sur le site de l'ACE, sous la rubrique « manifestations ». L'ACE et l'international Le 4ème séminaire franco-espagnol s’est tenu à Biarritz les 7 et 8 mai 2010, sur le thème « Evolution des modes de résolution des litiges : point et nouveautés sur la Médiation et l'Arbitrage ». Restons dans le sud-ouest pour le 14ème séminaire franco-allemand, sur le thème « Distribution et concurrence/Vertrieb und wettbwerb », qui se tiendra les 4 et 5 juin 2010 au Relais de Margaux dans le Bordelais. Deux journées de travail, ponctuées de déjeuners, dîners et pauses festives. Bien entendu, les travaux seront en traduction simultanée et il n'est donc pas indispensable de parler allemand. Il est en revanche conseillé d'aimer le Bordeaux… Vous retrouverez le programme complet de ces manifestations et des prochaines sur le site de l'ACE (sections internationales) mais n'hésitez pas à vous rapprocher de l'ACE si vous aviez la moindre question, au 01.47.66.30.07. Acéistement vôtre. 15 VIE DU BARREAU > SYNDICATS si nécessaire, la nullité des mesures de garde-à-vue. Ce kit transmis à tous les barreaux est également en ligne sur le site du SAF : www.lesaf.org. Etat des Lieux : Il n’est pas inutile de rappeler qu’en France, la garde à vue est une mesure protéiforme, dont la durée peut atteindre cent quarante quatre heures dans les affaires de terrorisme ! De même l’intervention de l’avocat est elle fort variable puisque selon les régimes, il accèdera au mis en cause dès la première heure, à la vingtième, à la quarante huitième, la soixante douzième ou la quatre vingt seizième heures. L’entretien avec l’avocat est limité à une demi heure sans accès à la procédure. Christelle MORIN Avocat Cabinet Individuel Présidente du SAF Nanterre J’ai l’honneur de vous informer que je succède à notre confrère Maxime Cessieux à la tête de la section du SAF de Nanterre. Etant devenu pour le gouvernement l’outil privilégié de la mesure de leur activité, les services de police et de gendarmerie sont soumis à une pression constante de leur ministère de tutelle, exigeant toujours plus de placement en garde à vue. J’animerai cette section à la tête d’un sympathique et dynamique bureau composé de : Leur nombre est ainsi passé de 336.718 à 562.083 entre 2001 et 2007, soit une augmentation de 67%. Frédéric Santini (Trésorier), Laurence Jarret, François Kaldor, Maxime Cessieux, Stéphanie Singer et Jean-Philippe Mariani. Le contrôleur général des lieux de privation de liberté estime quant à lui que le nombre de garde à vue est largement sous estimé et que le chiffre de 578.000 annoncé par le ministère de l’intérieur pour 2008 serait en réalité de 750.000 ! Chers tous, Cette année s’annonçant particulièrement chargée, je souhaite sincèrement vous voir nombreux lors de nos prochaine réunions qui vous sont naturellement ouvertes : - Mardi 6 avril 2010 à 20 heures ; - Mardi 18 mai 2010 à 20 heures ; - Mercredi 23 juin 2010 à 20 heures ; ◆◆◆◆◆ La garde à vue française face aux droits de l’Homme. Maxime CESSIEUX Secrétaire général du SAF Les récents arrêts de la Cour Européenne des Droits de l’Homme en matière de garde-à-vue ont eu l’immense mérite, mais ce n’est pas le seul, de favoriser l’émergence d’un débat public sur ce sujet. La commission pénale du Syndicat des Avocats de France a dans ce contexte mis gratuitement à disposition de tous un kit permettant de soulever, 16 Cette mesure coercitive de mise à disposition permet évidemment aux enquêteurs de réaliser un certain nombre d’investigations ou de vérifications ; mais nous le savons tous, c’est aussi le temps des interrogatoires et des confrontations. C’est pour les services d’enquête l’occasion d’obtenir des aveux. La garde à vue est devenue un acte banal, quotidien et presque systématique pour les policiers alors qu’il s’avère traumatisant pour la plupart de ceux de nos concitoyens qui s’y trouvent confrontés. Le contrôleur général des lieux de privation de liberté pointe encore du doigt l’inconfort et les conditions de détention parfois humiliantes, citant pour exemples le retrait systématique du soutien-gorge pour les femmes, l’absence de savon et de serviette dans les douches ou encore « les gens qu’on ne laisse pas aller aux toilettes ». Au-delà de ces conditions parfaitement indignes qui renvoient plus largement au problème de la détention dans notre pays, le régime juridique actuellement applicable à la garde à vue nous semble condamnable sinon condamné. L’état du débat : Le moins que l’on puisse dire c’est que l’état des forces en présence révèle des positions antagonistes et apparemment inconciliables. Certains syndicats comme UNITE POLICE et SGP dénoncent un double langage : « c'est le SYNDICATS < VIE DU BARREAU gouvernement qui impose des quotas d'interpellations aux fonctionnaires de la police nationale, tout en mettant la pression sur les policiers par une politique du chiffre aveugle ne leur permettant plus d'exercer avec discernement ». Dans le même temps le premier ministre affirmait vouloir repenser la garde à vue et le Président de la République se faisait fort d’en finir avec le règne de l’aveu. Si le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature réclament par ailleurs et depuis bien longtemps la suppression de tous les régimes dérogatoires et la possibilité pour le conseil du mis en cause de l’assister et d’avoir accès à la procédure, cette position est loin de faire l’unanimité, notamment au sein des forces de l’ordre. Ainsi pour ALLIANCE et SYNERGIE le lobby des avocats, présentés comme des commerciaux au service des délinquants et des prédateurs sociaux souhaite faire main basse sur la justice. L’avocat en garde à vue est une menace pour l’enquête tant il est évident qu’il ne saurait respecter le secret de l’enquête filant à la première occasion répéter au parrain de la mafia ce que vient de lui raconter le truand qui lui sert de client. La réalité est que, dans l’esprit de ces derniers, la garde à vue a pour objectif premier « d’attendrir la viande », l’aveu demeurant la reine des preuves. Une vision si caricaturale du rôle de la défense interdit a priori d’engager tout dialogue. son plein gré, que ce soit de manière expresse ou tacite aux garanties d’un procès équitable. Toutefois, pour être effective aux fins de la Convention, la renonciation au droit de prendre part au procès doit se trouver établie de manière non équivoque et être entourée d’un minimum de garanties correspondant à sa gravité » (§ 59 de l’Arrêt Salduz / Turquie du 27 novembre 2008). La Cour souligne que « la renonciation à un droit… ne doit pas seulement être volontaire, mais doit aussi constituer la renonciation consciente et intelligente à ce droit. Avant qu’un accusé puisse être considéré comme ayant renoncé implicitement, par sa conduite, à un droit important au regard de l’article 6, il doit être démontré qu’il pouvait raisonnablement avoir anticipé qu’elles pouvaient être les conséquences de son attitude » (§ 77 de l’Arrêt Pischalnikov / Russie du 24 septembre 2009). Dans les deux cas la Cour estime insuffisante les mentions actant de la renonciation par l’intéressé au droit au silence ou à l’avocat. La notification du droit au silence qui avait été instaurée par la loi du 15 juin 2000 a tout simplement été abrogée. La renonciation à l’avocat est pour sa part actée sans garantie que le gardé à vue ait pu anticiper la portée de son acte. La France est sur ce point en violation manifeste de l’article 6 de la Convention. ➣ L’état de la jurisprudence européenne : La Cour condamne également la Turquie qui faisait une application systématique de ses dispositions légales écartant l’intervention de l’avocat dès le début de la garde à vue dans les affaires relevant de la Cour de Sûreté de l’Etat. Dans une série d’arrêts majeurs rendus entre 2008 et 2009, la Cour Européenne des Droits de l’Homme condamnant la Turquie, l’Ukraine et la Russie, a posé un certain nombre de principes que tous les Etats membres devront mettre en œuvre pour se conformer au standard démocratique ainsi développé. Elle affirme en effet que l’impossibilité pour un gardé à vue de s’entretenir avec un avocat en raison de l’application systématique des dispositions légales « suffit déjà à faire conclure à un manquement aux exigences de l’article 6… ». Il convient à cet égard de souligner que les arrêts ont été rendus à l’unanimité par cinq sections différentes de la Cour et que pour l’un au moins, le fameux arrêt Salduz, il a été confirmé par la Grande Chambre. La France ayant un système absolument identique notamment dans les affaires de criminalité organisée, de trafic de stupéfiants ou de terrorisme viole là encore les dispositions impératives de la Convention. Voici en substance de Strasbourg qui Convention a pour non pas théoriques effectifs ». ➣ ` les règles posées par la Cour rappelle constamment que la but de « protéger des droits ou illusoires, mais concrets et La Cour affirme sans ambigüité que le droit à l’avocat et celui de ne pas s’auto-incriminer sont des éléments essentiels du procès équitable. Pour autant « ni la lettre ni l’esprit de l’Article 6 de la Convention n’empêche une personne de renoncer de ➣ La Cour de Strasbourg va plus loin en insistant sur le fait que le droit au silence et le droit de bénéficier de conseils juridiques sont des principes qui : « revêtent une importance particulière dans le cas des infractions graves, car c’est face aux peines les plus lourdes que le droit à un procès équitable doit être assuré au plus haut degré possible par les sociétés démocratiques ». La France est depuis des années dans une logique exactement inverse qui consiste à restreindre les droits à mesure que la gravité des faits augmente. 17 VIE DU BARREAU > SYNDICATS Cette position de la Cour ne peut que nous encourager à réclamer l’abolition des régimes dérogatoires. ➣ La Cour s’attache également à définir le rôle de la défense notamment lors des phases d’enquête. Un accusé doit ainsi, dès qu'il est privé de liberté, pouvoir bénéficier de l'assistance d'un avocat, en effet : « l'équité de la procédure requiert que l'accusé puisse obtenir toute la vaste gamme d'interventions qui sont propres au conseil. A cet égard, la discussion de l'affaire, l'organisation de la défense, la recherche des preuves favorables à l'accusé, la préparation des interrogatoires, le soutien de l'accusé en détresse et le contrôle des conditions de détention sont des éléments fondamentaux de la défense que l'avocat doit librement exercer ». C’est à la lecture de ce genre de phrase que l’on mesure l’apport de la construction européenne. La Cour affirme enfin le 19 novembre 2009, dans l’arrêt Oleg Kolesnik contre Ukraine, la nécessité d’être assisté par un avocat pendant les interrogatoires de garde à vue. La Cour Européenne a donc dessiné les contours d’une garde à vue respectueuse des droits et de la dignité de l’Homme. Alors que depuis le 11 septembre 2001, les démocraties occidentales n’ont eu de cesse de se 18 retrancher derrière des législations plus sécuritaires et liberticides les unes que les autres, des juges européens clament haut et fort la nécessité absolue que la Justice ne cède pas à ces sirènes. ➣ Perspectives… Ceux qui nourrissent le secret espoir d’un recul de la Cour en deçà de la ligne ainsi fixée risquent d’être déçus. Dans un arrêt Selmouni contre France du 28 juillet 1999, est établi l’un des plus beaux principes juridiques qui soit, celui de l’élévation des standards démocratiques : « La Cour estime en effet que le niveau d’exigence croissant en matière de protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales implique, parallèlement et inéluctablement, une plus grande fermeté dans l’appréciation des atteintes aux valeurs fondamentales des sociétés démocratiques ». Les démocraties ont le devoir d’être fortes et de combattre cette inclinaison naturelle qui conduit toujours à s’attaquer aux libertés publiques ou individuelles pour atteindre l’illusoire sécurité absolue. La réforme de la procédure pénale qui s’annonce devra nécessairement tenir compte des décisions de la Cour de Strasbourg afin d’en intégrer les prescription dans notre législation interne. SYNDICATS < VIE DU BARREAU UJAN du RPVA puisque ce sont elles qui sont en relation avec les tribunaux dans le cadre de l’activité judiciaire. L’obligation de location du boitier et des clés devra être expliquée. Pourquoi ne pas les acquérir une fois pour toute ? Dans la mesure où ce système va devenir un nouveau mode de fonctionnement de nos cabinets et que ce mode de fonctionnement nous est imposé sans faculté d’option, pourquoi le coût devrait en être supporté par nos cabinets ? Précisons que de surcroît, le Code de Procédure Civile n’impose absolument pas le recours au RPVA. Caroline COHEN Avocat Cabinet CGNT Présidente de l’UJAN Si ce n’est pas le temps des cerises, c’est à tout le moins le temps des réformes. On réforme à tour de bras non pas dans l’intérêt supérieur de notre profession mais dans un souci d’économie budgétaire. Tel est le cas du RPVA. Instauré d’abord dans l’intérêt du porte monnaie de l’Etat, ceux qui utilisent ce système commencent à en apprécier l’utilité pratique. Cela dit, l’UJAN s’interroge sur les modalités de mise en œuvre du RPVA et le coût d’exploitation pour les cabinets. Le système actuel est le suivant : La structure doit louer un boitier (25 euros) par mois et si chaque avocat souhaite avoir une connexion directe depuis son ordinateur il devra louer une clé (7 euros) par mois. L’UJAN souhaite qu’une réflexion soit lancée sur la possibilité de systèmes alternatifs qui aboutiraient à atténuer de façon conséquente les coûts que le RPVA occasionne pour les cabinets. Le système actuel pénalise fortement les petites structures qui sont pourtant directement concernées par la mise en place Même si l’on peut éventuellement accepter de participer à ce coût, que peut-on nous dire de la contrepartie de cette location ? N’est-ce qu’un droit d’accès réduit aux relations avec les juridictions au prix d’un forfait internet illimité ? Pourquoi ne pas s’inspirer de l’expérience menée par le Barreau de Marseille : Un boitier loué par l’Ordre pour tous les confrères, lesquels n’ont plus qu’à louer leur clé. Si le RPVA est un outil formidable, même si, par principe, je regrette toujours le recul de l’humain au profit du virtuel, il doit s’intégrer en considération des intérêts de notre profession. C’est pourquoi il apparaît important de mener cette réflexion. Sur le cerisier des réformes, en voici une autre sur le point de voir le jour : la tarification des honoraires de l’avocat en matière de divorce par consentement mutuel. Certains y voient la possibilité d’éviter le « dumping », d’autres y voient un mouvement de fonctionnarisation des avocats. Le débat est pour l’heure purement théorique dans la mesure où les modalités exactes ne sont pas connues mais il conviendra de rester vigilant. Cerise sur le gâteau oserai-je dire, Dame Justice est sur le point de perdre l’ouïe d’une oreille et elle n’entendra alors que de l’autre, le son de cloche du grand accusateur-inquisiteur, que sera le ProcureurEnquêteur. Vivement le printemps ? 19 VIE DU BARREAU > VIE DE L’ORDRE FORMATIONS ORDINALES La formation, enjeu majeur de notre profession, est une préoccupation essentielle de l’Ordre. Les syndicats professionnels participent de cet objectif en organisant également leur cycle de formation. Le SAF a proposé une formation sur « le rôle de l’avocat en garde à vue » et l’UJAN a proposé deux formations : la première sur la question prioritaire de constitutionnalité animée par Monsieur Bouchard, Trésorier de l’Ordre, la seconde consistait en des cas pratique en Droit des régimes matrimoniaux. Cette seconde formation, que vous avez été nombreux à suivre en raison de la technicité de la matière était animée par Madame Odile Roy. Madame Odile ROY Une assemblée particulièrement attentive 20 VIE DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU PETITS-DÉJEUNERS CONFRATERNELS Monsieur le Bâtonnier Philippe-Henri Dutheil, poursuivant sa politique ordinale pour un Barreau solidaire, dynamique et moderne, a convié de jeunes confrères, pour deux petits-déjeuners au cours desquels se rencontrent des confrères ayant des modalités d’exercice professionnel différent (grandes structures, cabinets individuels). Ces petits-déjeuners sont l’occasion de faire naître une réelle confraternité. Les deux Secrétaires de la Conférence 2010, Anne-Cécile Martineau et Rodolphe Goix, étaient également présents, pour accueillir les jeunes confrères et présenter le Concours de la Conférence, de même que les représentants des syndicats professionnels. Des jeunes confrères venus en nombre Monsieur le Bâtonnier Philippe-Henri DUTHEIL 21 VIE DU BARREAU > VIE DE L’ORDRE PRESTATIONS DE SERMENT Accueillant les nouveaux confrères venant de s'inscrire au Barreau, Monsieur le Bâtonnier Philippe-Henri Dutheil a reçu, dans les locaux de l'Ordre, les jeunes avocats ayant prêté serment devant la Cour d'Appel de Versailles les lundis 11 janvier et 1 février 2010. Parmi les seize confrères ayant rejoint le Barreau, 12 rejoignent les grandes structures et quatre des cabinets individuels. Messieurs les Bâtonniers DUTHEIL et DUVERNOY en compagnie des jeunes confrères. Monsieur le Bâtonnier DUVERNOY et le Bâtonnier en exercice, Monsieur DUTHEIL. Monsieur André BENSOUSSAN, Membre du Conseil de l’Ordre, entouré des jeunes confrères ayant prêté serment. 22 VIE DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU DÉBAT AVEC MONSIEUR ROBERT BADINTER Monsieur Robert Badinter est venu débattre le 18 janvier 2010 avec les avocats de notre Barreau sur les projets de modification de la procédure pénale contenus dans le rapport Léger. Nombre d’entre vous étaient présents. L’égalité des armes : Monsieur Badinter a souligné que le rapport de la Commission pénale, présidé par nos confrères JeanPierre Choquet et Pierre-Ann Laugery, présentait deux qualités : la clarté dans l’exposé et la fermeté dans la critique. Il a invité le Barreau a diffuser largement ce rapport. De l’autre coté, les avocats pourront faire face au Parquet s’il s’agit d’un très grand cabinet, que le client est prêt à payer pour sa défense et qu’il produit des expertises de qualité au moins équivalentes à celles du Parquet. En revanche, l’inégalité de moyens est patente lorsqu’en face du Parquet se trouve un avocat commis d’office. Certes, le Parquet instruit à charge et à décharge et le JEL interviendra. Ce dernier n’interviendra pas toujours : pour intervenir il faut une demande en ce sens. Le risque du rapport Léger est d’instaurer une justice à plusieurs vitesses. Pour Robert Badinter, l’inégalité de moyens est inévitable entre le Parquet et les avocats. Il préconise la création de fonds par les Ordres, afin de pouvoir payer les expertises car il ne croit pas à l’augmentation substantielle du budget de l’Aide Juridictionnelle. Monsieur Badinter estime que, dans le système du rapport Léger, la première garantie du succès de l’avocat est, sinon le marchandage, du moins la courtoisie à l’égard des membres du Parquet. Institutionnellement, c’est une monocratie. Monsieur Robert Badinter estime que le rapport Léger marque un moment essentiel et préoccupant dans l’évolution de la justice surtout à l’heure de l’élaboration des principes d’une justice européenne. Il rêve de la mise en place d’une justice européenne fondée sur les grands principes que sont le procès équitable et l’indépendance du pouvoir judiciaire. Ces principes sont posés pour la sûreté des justiciables ; les oublier c’est s’égarer. Economie générale de la réforme : La réforme propose de transférer au Parquet les pouvoirs d’enquête du juge d’instruction. Le risque tient à ce que le Parquet, dont on n’a pas cessé d’augmenter les prérogatives ces dix dernières années est par son statut sous l’autorité du pouvoir politique. L’ancien Garde des Sceaux affirmait d’ailleurs que ce dernier était le chef du Parquet. Il en résulterait, pour le pouvoir politique, la tentation de guider la marche des affaires. Certes, l’instruction ne concerne que 5 à 6% des affaires ; précisément, ce sont les affaires les plus importantes. Le Parquet est un organe puissant. C’est une organisation disposant de moyens considérables : la police judiciaire, les laboratoires, les fichiers de plus en plus nombreux, etc. En tant que Garde des Sceaux, Monsieur Badinter avait proposé de lutter contre la solitude du juge d’instruction par l’instauration d’une collégialité. La Commission parlementaire après le procès d’Outreau a repris l’idée et une loi, votée à l’unanimité, devait instaurer cette collégialité à compter du 1er janvier 2010. Son application a été reportée au 1er janvier 2011 compte tenu des réformes envisagées. Indépendance du Parquet : Le Parquet devrait, selon le rapport Léger, instruire à charge et à décharge. Ceci est inconciliable avec sa fonction qui consiste à réunir des preuves et des indices nécessaires pour emporter la conviction du juge du siège. Ce n’est pas ainsi que l’on conçoit le procès équitable. Afin de concevoir le procès équitable, il n’est qu’un principe qui doit nous guider estime Robert Badinter : le principe de l’indépendance de la partie poursuivante vis-à-vis du pouvoir exécutif. Une réforme telle qu’elle est proposée par le rapport Léger nécessiterait donc que soit revu le statut des magistrats du Parquet qui ne devraient être nommés que sur avis conforme du Conseil Supérieur de la Magistrature de sorte que la promotion de ces magistrats ne soit plus dépendante du pouvoir exécutif. Monsieur le Bâtonnier DUTHEIL, Monsieur le Ministre BADINTER et Me Jean-Pierre CHOQUET. 23 VIE DU BARREAU > VIE DE L’ORDRE « AVVOCATO ! » Le documentaire réalisé par Alessandro Melano avec Mario Bronzino1 sur Ie Procès de Turin des Brigades Rouges a été projeté a Nanterre Ie 25 janvier dernier. Cette seconde projection2 organisée cette fois-ci au Théâtre des Amandiers de Nanterre par le Président du comité national français de I'UIA, Monsieur le Bâtonnier Claude Duvernoy, à l’invitation du Bâtonnier Philippe-Henri Dutheil, a intéressé près de 250 confrères franciliens, venus également assister au débat qui s'ensuivit avec Maitre Jean-Pierre Choquet, avocat au Barreau des Hauts-de-Seine, Maitre Henri Leclerc, avocat au Barreau de Paris et Maitre Eric Dupont-Moretti, avocat au Barreau de Lille, et en présence d'Alessandro Melano et Mario Napoli, représentant le Barreau de Turin. Cette reconstitution unique relate le procès des chefs des Brigades Rouges qui, pour la première fois de I'histoire de la justice italienne, refusèrent d'être défendus. De mai 1976 à juin 1978, les brigadistes, qui usèrent de tous les moyens possibles (injures, 24 menaces, etc.) pour intimider les avocats commis d'office pour assurer leur défense, firent même assassiner de nombreuses personnalités dont le Président de l'Ordre des Avocats de Turin, Maitre Flavio Croce. Affaire controversée, véritable défi pour la justice italienne, le Procès de Turin qui pose la question de la défense d'accusés qui la refusent, est encore aujourd'hui un cas d'école pour de nombreux avocats pénalistes. D'autres projections d'«Avvocato ! » sont envisagées courant 2010 à Marseille et à Lille. Informations [email protected] 1 « AVVOCATO ! » II processo di Torino al nucleo storico delle Brigate Rosse - copyright 2005, Alessandro Melano e Capris srI. Tutti i diritti riservati. 2 Première projection Ie 2 mars 2009 à la Maison du Barreau de Paris.Voir JI 2009-3. VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU PROJECTEUR SUR UN NOUVEL ELU DU CONSEIL DE L’ORDRE QUI ÊTES-VOUS OLIVIER FERRARI ? 6) Premières impressions à l’issue de votre premier mois de Conseil ? D’abord, il y a plus de travail que ce que j’imaginais, ce qui est plutôt sympathique. L’ambiance est très conviviale, très en phase avec ce que nous vivons dans nos cabinets respectifs. J’ai été assez agréablement surpris… peut-être que si je ne l’avais pas été, je ne vous le dirais pas comme ça. J’ai le sentiment que les travaux du Conseil sont totalement ancrés dans notre réalité quotidienne. Olivier FERRARI Avocat Membre du Conseil de l’Ordre Cabinet Fidal 1) Vous avez prêté serment en 1991. Quel a été votre parcours ? Je suis un ancien des impôts. J’ai intégré cette administration en 1981 d’abord comme inspecteur puis comme inspecteur principal. J’en suis parti en 1991 pour rejoindre le cabinet FIDAL. A la suite de la fusion de 1992, je suis devenu avocat. J’ai exclusivement une expérience de conseil. 2) Vous êtes actuellement Directeur Associé de FIDAL Direction Internationale. Qu’y faites-vous ? Je travaille dans le département fiscal, en fiscalité internationale. J’interviens dans l’assistance aux grandes entreprises, principalement en conseil en restructuration. 3) Avez-vous des engagements professionnels associatifs ou syndicaux ? Non. 4) Vous avez été élu membre du Conseil de l’Ordre au mois de décembre 2009. Quelles missions vous ont été plus particulièrement confiées par Monsieur le Bâtonnier ? Pour le moment, je dois m’occuper de revoir les subventions accordées par le Conseil de l’Ordre aux différentes associations qui en font la demande. 5) Avez-vous, en votre qualité de membre du Conseil de l’Ordre, des projets qui vous tiennent à cœur ? J’ai à cœur de travailler sur l’organisation de la formation. Mon objectif est de s’assurer que nous avons des formations bien calibrées aux différentes branches du droit. Au niveau de l’HEDAC, nous devrions essayer de travailler à une meilleure coordination avec les universités qui dépendent géographiquement de notre Barreau. Je suis un peu déçu car nous recrutons beaucoup d’anciens élèves des universités qui dépendent de l’EFB. 7) Quel regard portez vous sur l’exercice individuel de notre profession ? Je ne porte pas de regard particulier. En travaillant au sein du Conseil de l’Ordre, je m’aperçois que les problématiques ne sont pas si différentes qu’on le pense, même si elles sont vécues de manières différentes. Par exemple, nous avons récemment eu à débattre de la question de revaloriser la rétribution minimum des avocats collaborateurs. Même si les quantum sont différents, on réfléchit à la manière de concilier l’équilibre économique d’un cabinet et la progression de carrière d’un jeune collaborateur. Pour le reste, je n’ai fait qu’une seule permanence en qualité de membre du Conseil de l’Ordre et je n’ai pas connu d’incident d’audience. J’ai contrôlé les dossiers d’inscription ou de départ de Confrères ainsi que des mouvements sur les fonds CARPA. 8) Comment voyez-vous l’évolution de notre profession dans la décennie à venir ? Je pense qu’elle va sans doute être amenée à accentuer une forme de modernisation, probablement que nous allons exercer notre profession de manière différente. Je pense notamment au débat sur la question de l’avocat en entreprise, question sur laquelle je suis assez dubitatif car je ne vois pas comment cet avocat pourra demeurer indépendant vis-à-vis de sa hiérarchie. Sur les autres questions qui préoccupent les Confrères du judiciaire, je réagis plus comme un citoyen. Par exemple, le financement de l’aide juridictionnelle relève pour moi des fonctions régaliennes de l’Etat et non de la contribution d’une profession. La profession d’avocat devra s’affirmer dans la différence entre l’acte juridique, qui relève de nos compétences et la prestation de service (consulting, etc.), qui peut être exercée par d’autres. Il est, selon moi, particulièrement important de ne pas banaliser l’acte d’avocat. 9) Y a-t-il une question que je ne vous ai pas posée et à laquelle vous auriez aimé répondre ? Non. Propos recueillis par Isabelle CLANET DIT LAMANIT Avocat 25 VIE DU BARREAU > VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE RELEVES DE DECISIONS DU CONSEIL DE L'ORDRE RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DE L'ORDRE DU JEUDI 7 JANVIER 2010 ces exigences et qu'une demande en ce sens soit faite auprès des deux Cours d'Appel. Monsieur le Bâtonnier indique qu'il va demander à notre confrère Frédéric Santini, en charge de ces questions, de préparer une communication. PROCUREUR GENERAL Monsieur le Bâtonnier indique qu'il a été informé par le Procureur Général près la Cour d'Appel de Versailles du fait de sa nomination en qualité de directeur de l'administration pénitentiaire au ministère de la justice et qu'en conséquence un nouveau Procureur Général devrait être nommé. Monsieur le Bâtonnier indique que le courrier du Procureur Général, Monsieur Jean-Amédée Lathoud, a été joint à l'ordre du jour de la séance. RELATIONS AVEC L'UNIVERSITE PARIS OUESTNANTERRE LA DEFENSE Monsieur le Bâtonnier indique que deux fonctions de l'Ordre en délégation doivent faire l'objet en ce début d'année d'une nouvelle désignation. S'agissant du Trésorier, Monsieur le Bâtonnier propose que Monsieur Jean-Claude Bouchard soit reconduit dans ses fonctions. Cette reconduction est approuvée à l'unanimité. Monsieur le Bâtonnier propose ensuite que Madame Caroline Mercier-Havsteen soit désignée en qualité de secrétaire du Conseil. Madame Nicole Courrech du Pont fait état de la réunion qui s'est tenue avec, notamment, Monsieur Matthieu Conan, le nouveau directeur de l'UFR de Droit et de science politique, en présence de Monsieur le Bâtonnier et indique que plusieurs thèmes de formation ont été retenus dans le cadre du partenariat établi entre l'université et le Barreau des Hautsde-Seine. Après soumission au vote, le Conseil de l'Ordre approuve cette désignation à l'unanimité. Ont également été évoqués à cette occasion, le souhait du Bâtonnier, d'une part, que soit créé un DJCE sur l'Université Paris ouest-Nanterre La Défense et, d'autre part, que le Barreau soit associé aux activités du Fides. MODIFICATIONS DU REGLEMENT INTERIEUR DU BARREAU TAXATION DES PROCEDURES DEVANT LA COUR D'APPEL Monsieur le Bâtonnier indique que le droit d'appel a été fixé à 150,00 euros par la loi de finances. Ce droit pourrait être intégré au titre des dépens. DOSSIERS DE PLAIDOIRIE DEVANT LES COURS D'APPEL DE VERSAILLES ET DE PARIS Monsieur Grégoire Noël fait état d'une difficulté relative à la constitution des dossiers de plaidoirie devant les Cours d'Appel de Versailles et de Paris liées à l'exigence de forme particulière devant certaines chambres (onglets). Monsieur le Bâtonnier Alain Boulard suggère qu'il soit procédé à une information officielle des confrères sur 26 DESIGNATION DU TRESORIER DE L'ORDRE ET DU SECRETAIRE DU CONSEIL Par ailleurs, Madame Catherine reconduite également dans ses rapporteur général. Scheffler est fonctions de Monsieur le Bâtonnier François-Xavier Mattéoli rappelle que le Règlement Intérieur est désormais disponible en version électronique afin d'éviter qu'en cas de modification du Règlement Intérieur, il soit nécessaire de procéder à une republication papier dudit règlement. A cet égard, Monsieur le Bâtonnier François-Xavier Mattéoli indique que des décrets sont intervenus, lesquels nécessitent une modification du Règlement Intérieur du Barreau. Ces modifications portent notamment sur les points suivants : • Prise en compte dans le cadre des élections au C.N.B. de l'existence de vice-président de droit. • modification de la procédure d'arbitrage. Sur ce point, Monsieur le Bâtonnier François-Xavier Mattéoli rappelle qu'en matière de procédure d'arbitrage, le texte antérieur indiquait que le Bâtonnier était juge de tous les différends de nature salariale, ce qui a engendré un contentieux sur l'interprétation à donner à ce texte. Le décret est donc venu modifier notamment ce texte en prévoyant que désormais le Bâtonnier juge de tous les différends professionnels entre VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU confrères. Le texte prévoit également le délai dans lequel l'intervention du Bâtonnier doit se faire. • Avocats honoraires : Le texte permet désormais à un avocat honoraire qui le souhaiterait, de pouvoir revenir à une activité professionnelle, puis s'il désire retourner au statut d'honoraire, que ce retour se fasse de plein droit sans examen préalable nécessaire. Après soumission au vote, le Conseil de l'Ordre adopte les modifications du Règlement Intérieur du Barreau. RETROCESSION MINIMALE DES COLLABORATEURS LIBERAUX Monsieur le Bâtonnier indique qu'il a été saisi d'une demande de révision de la rétrocession minimale des collaborateurs libéraux par la Présidente de l'U.J.A. Nanterre. Il rappelle que cette rétrocession minimale doit être fixée par le Conseil de l'Ordre pour la première et deuxième année de collaboration. La dernière délibération du Conseil de l'Ordre date de 2006 et les montants fixés étaient de 1.800 euros pour la première année et de 2.000 euros pour la seconde année. La proposition faite par l'U.J.A. est de porter ces montants aux sommes de 2.200 euros pour la première année et de 2.400 euros pour la seconde année. Madame Isabelle Besombes-Corbel, rapporteur, est entendue dans son rapport. Après un large débat, le Conseil de l'Ordre approuve la proposition. BUDGET PREVISIONNEL Monsieur le Bâtonnier indique qu'en l'absence de Monsieur Jean-Claude Bouchard qui est rapporteur et Trésorier, il souhaiterait ne pas faire procéder à l'adoption ou au vote du budget prévisionnel lors de ce Conseil de l'Ordre et de procéder à cette adoption lors du prochain Conseil de l'Ordre, le 21 janvier 2010. Néanmoins, dans la mesure où ce Conseil de l'Ordre devrait être plus court du fait de la rentrée solennelle du Tribunal de Grande Instance, il propose de procéder d'ores et déjà à un examen détaillé du budget prévisionnel en la présence de Monsieur Pascal Lévy, directeur administratif et financier, afin que les membres du Conseil disposent des informations nécessaires et puissent éventuellement poser toutes questions sur le budget présenté. Monsieur le Bâtonnier indique que dans les grandes masses, les fondamentaux du budget ne sont pas modifiés que ce soit en termes de dépenses ou en termes de recettes. Toutefois, Monsieur le Bâtonnier attire l'attention du Conseil sur deux points qui pourraient, s'ils se réalisaient, impacter dans le futur nos finances. Tout d'abord, une baisse des recettes liée notamment à la dématérialisation des procédures qui devraient entraîner la disparition des vignettes BRA et du droit d'ordre et d'autre part, en termes de charges, la problématique liée aux charges locatives et notamment à la prise en charge par le Barreau d'une partie de ces charges qui doit être rétrocédée au Tribunal. S'agissant des dépenses, Monsieur Pascal Lévy procède à une présentation de l'ensemble des charges. Sont notamment évoquées en particulier les dépenses pour la mise en place d'un système de visio-conférence liée à la décision prise par la Conférence des Cent de privilégier cette possibilité de réunion à distance et de permettre à nos confrères d'accéder à ce nouveau mode de communication dans le cadre des procédures. Monsieur le Bâtonnier indique également qu'un abonnement Lexbase a été pris en charge par l'Ordre afin de permettre aux confrères du Barreau d'accéder à cette base en accès illimité et gratuit à partir du site privatif du Barreau. Pour conclure, Monsieur le Bâtonnier indique qu'aux termes du budget tel que proposé, le résultat serait très légèrement positif et qu'il ne peut être exclu que l'exercice 2010 se termine sur un résultat négatif. REGIME DE PREVOYANCE DES AVOCATS Monsieur le Bâtonnier Alain Boulard rappelle que dans le cadre de la dénonciation par le Bâtonnier, du contrat de prévoyance liant l'Ordre à la Société L.P.A., trois courtiers ont été consultés afin de pouvoir procéder à un examen comparatif des propositions disponibles. Il rappelle par ailleurs que s'était posée la question de savoir si l'on maintenait le niveau financier du contrat de prévoyance en ayant pour objectif d'obtenir des garanties supplémentaires ou si l'objectif était d'arriver à la négociation d'un contrat pour un prix inférieur à garanties équivalentes. Monsieur le Bâtonnier rappelle à cet égard que la lettre de mission qu'il avait donnée au rapporteur était effectivement de privilégier le maintien du budget et l'obtention de garanties supplémentaires. Monsieur le Bâtonnier Alain Boulard indique qu'après l'examen attentif des propositions fournies par les 27 VIE DU BARREAU > VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE différents courtiers, il s'avère que celle soumise par le courtier Aon est la plus intéressante. Il indique notamment que les garanties complémentaires suivantes ont pu être obtenues : • réduction à 0 jour de la franchise en cas d'accident, que ce soit au titre du régime de base ou du régime supplémentaire, • réduction à 15 jours de la franchise en cas de maladie au titre du régime supplémentaire alors que la franchise était précédemment de 30 jours, • augmentation de l'indemnité maternité pour les avocats puisqu'elle passe de 4.061,75 euros à 4.500,00 euros, • assistance de garde d'enfant (nouveau). Cette assistance est notamment accessible aux avocats non salariés mais également aux avocats salariés (possibilité d'obtenir une garde d'enfant en cas d'hospitalisation de plus de 48 heures ou d'immobilisation de plus de 5 jours, transport des enfants chez un proche ou prise en charge des enfants, aide ménagère...). Monsieur le Bâtonnier Alain Boulard indique que la tarification est garantie pour trois ans et qu'en outre, elle permet aux confrères de souscrire des garanties supplémentaires en termes de garanties décès sans examen médical préalable. Par ailleurs, il indique qu'Aon était le courtier jusqu'à il y a deux ans sur L.P.A. et qu'il connait donc parfaitement bien la profession et que la qualité du service rendu en terme de protection sociale devrait être à la hauteur. Monsieur le Bâtonnier indique que la négociation de ce nouveau contrat et sa souscription doivent être l'occasion de procéder à une communication à l'ensemble des confrères par voie de mailing et de plaquettes. Il indique que les supports de communication sont entièrement financés par le courtier Aon. Monsieur le Bâtonnier indique qu'il est particulièrement satisfait des conditions obtenues auprès du courtier Aon et il se félicite notamment de l'extension de certaines garanties aux avocats salariés mais également aux collaborateurs de l'Ordre (garde d'enfants). DOSSIERS TABLEAU Madame Catherine Scheffler, rapporteur général, est entendue en son rapport. 28 RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DE L'ORDRE DU JEUDI 21 JANVIER 2010 RENTREE DU CONSEIL DE PRUD'HOMMES Monsieur le Bâtonnier indique qu'il a été rendu destinataire d'un courrier du Président du Conseil de Prud'hommes, lequel reprenait pour partie le contenu de son discours lors de la rentrée du Conseil de Prud'hommes, à laquelle malheureusement Monsieur le Bâtonnier n'a pu assister (il s'était fait excuser auprès du Président du Conseil de Prud'hommes). Or, Monsieur le Bâtonnier constate qu'à la lecture dudit courrier, les avocats sont directement mis en cause et jugés responsables par le Président du Conseil de Prud'hommes, des dysfonctionnements affectant cette juridiction. Monsieur le Bâtonnier rappelle que ce courrier s'inscrit dans le cadre de divers incidents qui ont déjà eu lieu par le passé et qui avaient donné lieu à une rencontre entre le Président et les deux délégataires du Bâtonnier, Madame Hélène Léonard-Bernard et Monsieur Christophe Plagniol. A l'issue de cette rencontre, le Président du Conseil de Prud'hommes avait refusé d'envisager la signature d'un protocole qui aurait été de nature à améliorer de manière significative les difficultés soulevées par le Président. Il est toutefois souligné par ce dernier que les difficultés auxquelles sont confrontées sa juridiction ne sont pas du seul fait des avocats du ressort du Barreau des Hauts-de-Seine mais surtout de ceux de Paris. Monsieur le Bâtonnier précise qu'il entend répondre à ce courrier et qu'il fera part de la teneur de celui-ci à l'ensemble des membres du Conseil. ADOPTION DEFINITIVE DU BUDGET PREVISIONNEL 2010 Monsieur le Bâtonnier rappelle que le budget prévisionnel 2010 a été présenté de manière liminaire lors du précédent Conseil du 7 janvier 2010 mais qu'en l'absence du Trésorier, Monsieur Jean-Claude Bouchard, il avait décidé de reporter le vote du budget à la présente séance. Monsieur Jean-Claude Bouchard rappelle que le résultat tel que prévu au budget 2010 est légèrement positif mais que l'évolution des résultats sur les dernières années montre que celui-ci s'amoindrit de façon significative, l'année 2008 ayant présenté un résultat de nature exceptionnelle. Il rappelle que parmi les principales charges du budget figurent le poste VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU des salaires mais également le poste lié aux élections ordinales. - le mécanisme d'obtention de la spécialisation, - le contrôle et la péremption de la spécialisation, S'agissant des recettes, il rappelle que les cotisations de l'Ordre n'ont pas été augmentées depuis plusieurs années. En sa qualité de trésorier, il n'a jamais été favorable à une augmentation des cotisations mais, au contraire, à une meilleure gestion des dépenses, la renégociation du contrat de prévoyance des avocats s'inscrivant parfaitement dans cette démarche. Monsieur Jean-Claude Bouchard rappelle la décomposition des cotisations prélevées par l'Ordre, à savoir : - la cotisation carpan d'un montant de 30,00 euros, - la cotisation au Conseil National des Barreaux, - la prime d'assurance professionnelle, responsabilité civile - l'organisation et la publicité, - le remaniement de la liste en elle-même. AUDITION DE MONSIEUR REGIS WAQUET CONCERNANT LA SUBVENTION AU PROFIT DE L'ASSOCIATION DES PAYSANS SANS TERRE Monsieur le Bâtonnier rappelle que depuis plusieurs années, l'Ordre subventionne une association en lien avec des confrères brésiliens. Au regard du rapport présenté par Monsieur Noël Raimon, il avait été décidé de convier Monsieur Régis Waquet à une audition pour qu'il présente de manière plus complète le projet de cette association. - la cotisation à l'Ordre des Avocats, - et enfin la cotisation supplémentaire. Il propose que les cotisations de nature « locale » ne fassent l'objet d'aucune augmentation au titre du budget 2010. Monsieur Jean-Claude Bouchard rappelle que les cotisations représentent 20 % des recettes au titre du budget ordinal. Le Conseil de l'Ordre décide d'adopter le tableau des cotisations tel que présenté. Monsieur Régis Waquet rappelle l'historique de l'association et notamment l'action développée par les différents confrères brésiliens au sein de cette association en lien notamment avec des frères dominicains. Il rappelle que l'action de ces confrères porte essentiellement sur les conflits entre certains petits paysans propriétaires de terrains en conflit avec des propriétaires terriens et également de travailleurs qui se trouvent en situation de quasi esclavage sur certaines terres. La demande de subvention est acceptée. Monsieur le Bâtonnier propose ensuite de procéder au vote du budget 2010. Le budget est adopté. DOSSIERS TABLEAU REFONTE DU REGIME DES SPECIALISATIONS A titre liminaire, Monsieur le rapporteur Jacques Taquet rappelle qu'il existe un lien certain entre la refonte du régime des spécialisations et le rapport de la C.N.B. sur la publicité personnelle, qui doit faire l'objet d'une présentation par Monsieur le Bâtonnier Pierre Berger lors du prochain Conseil de l'Ordre puisque, dans le cadre de cette refonte des spécialisations, un des points de réflexion essentiel porte sur la manière d'en faire état notamment sur les papiers à en-tête ou sites internet et donc sur la publicité qui leur est associée. Un large et long débat s'instaure. A son issue, une position est arrêtée. Cf. sur ce point, dans le présent numéro, la position adoptée par le Conseil de l'Ordre. Monsieur Jacques Taquet rappelle les 4 axes autour desquels cette refonte doit s'articuler, à savoir : Madame Catherine Scheffler, rapporteur général, est entendue en son rapport. RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DE L'ORDRE DU JEUDI 4 FEVRIER 2010 CONTRÔLE URSSAF Monsieur le Bâtonnier informe les membres du Conseil qu'un contrôle URSSAF aura lieu dans la semaine du 22 février et qu'il s'agit du premier contrôle portant sur l'Ordre. 29 VIE DU BARREAU > VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE réalisation, à condition toutefois, respecter le caractère civil. CONSEIL REGIONAL DE DISCIPLINE Monsieur le Bâtonnier rappelle que la présidence du Conseil Régional de Discipline doit échoir au Barreau des Hauts-de-Seine pour l'année 2012. Monsieur le Bâtonnier précise que Monsieur le Bâtonnier Bruno Berger-Perrin vient d'être élu vice-président du Conseil Régional de Discipline et qu'il en deviendra donc président en 2011. d'en - à souscrire à 1 part du capital social à libérer en numéraire, - et à effectuer tout acte ou prendre toute mesure à l'effet précité. M@toque VISIO-CONFERENCE Monsieur le Bâtonnier rappelle qu'une décision d'investissement a été prise pour le développement de la visio-conférence et ce dans l'optique du développement de ce média envisagé dans le cadre de la Conférence des Cent. Une société civile va donc être créée à cette fin. Les statuts de cette société ont été relus par Monsieur Jacques Taquet et Madame Nicole Courrech du Pont. Monsieur le Bâtonnier indique qu'il convient donc que les membres du Conseil autorisent Monsieur le Bâtonnier à souscrire au nom de l'Ordre une part en numéraire de la S.C.I.. Le Conseil de l'Ordre autorise Monsieur le Bâtonnier Philippe-Henri Dutheil : - à signer les statuts de la société civile à capital variable « Visio-Barreaux », en cours de constitution, au capital de 5.000 euros, divisé en 10 parts de 500 euros chacune, dont l'objet social est : . Le développement de la visioconférence dans les barreaux membres de la société, dans le but de favoriser les échanges entre ces barreaux, les possibilités de formation à distance, la possibilité à terme de plaider à distance les affaires civiles et commerciales pour ceux qui le souhaiteront, de mettre à disposition de leur membres un outil de visioconférence et de contribuer au développement durable par la réduction des déplacements consommateurs d'énergie et sources de pollution ; . La mutualisation des moyens adaptés à cette visioconférence ; . La souscription de tous financements adéquats à la réalisation de l'objet ; . Et plus généralement toutes opérations financières, mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à cet objet et susceptibles d'en faciliter la 30 Monsieur le Bâtonnier indique qu'il reçoit des remontées très positives du site matoque. Il rappelle que par l'intermédiaire de ce site, l'ensemble des confrères a un accès gratuit à Lexbase. Il semble par ailleurs que les groupes de connexion marchent bien et il rappelle qu'un groupe Conseil de l'Ordre a été initié. Dans la mesure où certains confrères n'ont pas reçu de code et d'identifiant, Madame Maya Assi indique qu'un mail général sera adressé aux confrères afin que ceux qui rencontrent des difficultés pour se connecter puissent se signaler. C.N.B. Monsieur le Bâtonnier rappelle qu'un pré-rapport est attendu pour la mi mars par la commission ad hoc gouvernance. Il indique que la BIF sera auditionnée (pour les Bâtonniers du ressort de la Cour d'Appel de Versailles, les Hauts-de-Seine et le Bâtonnier de l'Essonne pour ceux de la Cour d'Appel de Paris). LOCAUX DE L'ORDRE Monsieur le Bâtonnier indique que l'ensemble des Ordres, notamment des différents Barreaux d'Ile-deFrance ont reçu le même courrier de la Cour d'Appel de Versailles ou de Paris au titre de l'occupation des locaux au sein des tribunaux. Les prix proposés au titre des charges locatives sont relativement hétérogènes puisque pour Créteil ils sont de 88,00 euros du m2, pour Nanterre, 71,00 euros du m2, pour Pontoise, 28,00 euros du m2. Les charges pour notre Barreau seraient plus élevées en raison de frais de gardiennage. Monsieur le Bâtonnier va adresser un courrier pour indiquer que bien-sûr l'Ordre n'est pas opposé au paiement desdites charges mais qu'il convient au préalable qu'une convention de répartition des charges soit établie au niveau national de manière homogène. VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU Monsieur le Bâtonnier rappelle qu'en outre l'Ordre est à la recherche d'une solution alternative pour de nouveaux locaux. RAPPORT DU CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX SUR LA PUBLICITE PERSONNELLE A titre liminaire, Monsieur le Bâtonnier Pierre Berger, rapporteur, souhaite rappeler le contexte dans lequel les textes précédemment applicables ont été adoptés. Il rappelle que le principe de ces textes était de permettre l'usage de la publicité. C'est d'ailleurs à ce titre que la commission règles et usages du CNB est régulièrement consultée avec pour objectif d'éviter une disparité entre les grands et les petits cabinets liée notamment au coût et à l'accès à la publicité. Monsieur le Bâtonnier Claude Duvernoy précise que le Président de la Conférence des bâtonniers a décidé d'associer de manière beaucoup plus régulière les présidents des conférences régionales aux travaux de la conférence nationale. Il apparait désormais très utile d'officialiser le fonctionnement de la BIF, notamment en instaurant des statuts. Une commission de travail a procédé à l'élaboration d'un projet de statuts. Dans ce cadre, Monsieur le Bâtonnier Claude Duvernoy a notamment collationné les statuts de l'ensemble des conférences régionales déjà en place. Dans le cadre des discussions qui ont déjà eu lieu au sein de cette commission de travail, différentes problématiques ont été envisagées : - la participation de Paris sans voix délibératrice, Aujourd'hui, le développement d'internet a modifié cet équilibre en facilitant l'accès à la publicité et les avocats doivent donc voir la renégociation de ces textes comme une opportunité de rouvrir le sujet et de prendre des positions plus novatrices. Monsieur le Bâtonnier Pierre Berger indique qu'il existe quatre problématiques différentes : - la cohérence entre l'affichage des mentions de spécialisation et les domaines d'activité, - les mentions figurant au titre des pages jaunes, - l'harmonisation des règles de publicité en fonction des différents supports utilisés, - le démarchage. Monsieur le Bâtonnier, après la présentation du rapporteur, ouvre le débat. L'ensemble des conseillers s'exprime. A l'issue de ces échanges, la position du Conseil est arrêtée. Cf. sur ce point, dans le présent numéro, la position du Barreau. BIF - PROJET DE STATUTS Monsieur le Bâtonnier Claude Duvernoy, rapporteur, rappelle que la BIF est la conférence régionale d'Ilede-France qui rassemble l'ensemble des Barreaux d'Ile-de-France. Elle a deux particularités : d'une part, c'est la seule conférence régionale à laquelle Paris participe et d’autre part, cette conférence n'a pas de statuts puisqu'elle fonctionne sur un mode informel. - les modalités de vote et de représentation de la BIF, - les petits Barreaux souhaitant qu'il n'y ait pas de déséquilibre au profit des grands Barreaux, ont été proposés notamment l'adoption de modalités de vote consistant en un Barreau / une voix et le fait que tout Barreau qui aurait déjà des représentants au sein du bureau du C.N.B. et du bureau de la conférence des Bâtonniers ne pourrait présider la BIF. - Modalités de vote : Il est important que le Barreau des Hauts-deSeine ait une position claire dans le cadre des travaux en cours sur ce point. Il est rappelé notamment qu'au sein des différentes conférences régionales, il existe des principes de vote différents : soit un barreau / une voix, soit un avocat / une voix avec des plafonds. La question porte ensuite sur la détermination adéquate en fonction du nombre d'avocats. Monsieur le Bâtonnier recueille l'ensemble des remarques et arrête, en accord avec le Conseil, la position qu'il exposera lors de la prochaine réunion de la BIF qui examinera ce projet (24 février). DOSSIERS TABLEAU Madame Catherine Scheffler, rapporteur général, est entendue en son rapport. 31 VIE DU BARREAU > VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE RELEVÉ DE DÉCISIONS DU CONSEIL DE L'ORDRE DU JEUDI 18 FÉVRIER 2010 un certain nombre de difficultés en terme de sécurisation. Il est indiqué qu'un expert indépendant a été désigné par le Président Pouchelon pour tester les sécurisations des différents systèmes. ANNUAIRE DU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE S'agissant du Barreau des Hauts-de-Seine, il semble que deux solutions sont de nature à inciter au déploiement de l'outil, à savoir : Monsieur le Bâtonnier présente aux membres du Conseil de l'Ordre le premier annuaire du Barreau et remercie Madame Maya Assi du travail fourni à cette occasion. Cet annuaire sera distribué en nombre limité aux avocats, l'objectif étant de le diffuser dans les mairies, les commissariats et autres lieux publics où il sera particulièrement utile d'avoir une liste à jour et accessible des avocats du Barreau des Hauts-de-Seine. CONFERENCE DES CENT Monsieur le Bâtonnier indique, ainsi qu'il en avait été fait état lors des précédents conseils de l'Ordre qu'il a été procédé à la signature des statuts destinés à constituer une société civile pour la mise en place de la visioconférence. Par ailleurs, Monsieur le Bâtonnier précise que lors de cette Conférence des Cent, il a été indiqué que le courrier type établi par notre Barreau sur les obligations aux termes de la règlementation anti-blanchiment a été utilisé par d'autres Barreaux. REUNION ANNUELLE DES DOCUMENTALISTES La réunion annuelle des documentalistes des différents Barreaux composant la Conférence des Cent aura lieu cette année à Nanterre, fin mars ou début avril. • le prix, encore élevé il y a quelques semaines, vient d'être notablement baissé, • la possibilité prochaine de nomadisme ; Navista devant être en mesure d'apporter rapidement une solution afin que les confrères puissent se connecter à distance en dehors même de leur cabinet. Monsieur le Bâtonnier rappelle par ailleurs qu'il est essentiel que l'ensemble des confrères du Barreau fasse le nécessaire pour s'abonner au plus vite au réseau R.P.V.A. dans la mesure où du fait de l'entrée en vigueur du décret du 9 décembre 2009, il ne sera pas possible aux confrères non connectés au 1er janvier 2011, de régulariser un appel devant la Cour d'Appel de Versailles sans avoir l'usage du R.P.V.A.. DEMANDES DE SUBVENTIONS La première demande de subvention concerne « Avocats sans frontières ». Au vu des différents échanges, il est décidé d'accepter la demande de subvention. Demande de subvention U.J.A. : Cette demande est conforme à la demande de 2008, étant rappelé qu'une subvention complémentaire a été accordée au titre de la revue dont les frais ont été supérieurs à ceux des années antérieures dans la mesure où il s'agissait d'une nouvelle revue. R.P.V.A. Monsieur le Bâtonnier fait un point de l'état d'avancement du R.P.V.A.. Il indique que certaines juridictions n'ont pas encore lancé la mise en état électronique et certains confrères considèrent que la prestation offerte du fait de cette mise en place relativement limitée reste assez modeste, en comparaison du coût exposé, même si le prix a pu être baissé. Monsieur le Bâtonnier indique en outre qu'a été évoquée lors de la Conférence des Cent, la position de Marseille et de Pontoise qui n'ont pas opté pour le système R.P.V.A.. Mais leur système semble poser 32 Il est indiqué que cette année, a priori, il ne devrait pas y avoir de revue U.J.A. en raison des difficultés notamment à trouver un espace pour accueillir la revue dans un budget raisonnable. En conséquence, après débat et vote, la subvention demandée est accordée. COLLOQUES Monsieur Christophe Plagniol indique que deux colloques sont envisagés à court terme. VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU 1/ Un premier centré sur les droits de l'Homme aurait pour titre : « Droits de l'Homme : contraintes, risques et nouveaux enjeux pour les entreprises ». A ce jour, quatre invités ont été sollicités : Monsieur Christophe de Margerie (Président de Total), Monsieur Jean-Pierre Jouyet (Président de l'A.M.F.), Monsieur François Chérèque (Secrétaire Général de la C.F.D.T) et le représentant spécial de l'ONU, Monsieur John Ruggie. Pour la diffusion des invitations, il est envisagé que chaque cabinet désigne un correspondant qui soit chargé de cibler les entreprises invitées. Un premier sujet se dégage concernant la stratégie des entreprises dans le domaine des droits de l'Homme (résistance ou au contraire incitation). Au regard du sujet choisi, il est essentiel que les thèmes abordés puissent permettre de mettre en avant l'apport et la contribution des avocats en tant que spécialistes de ces questions. 2/ Un colloque avec la compagnie régionale des commissaires aux comptes : Monsieur Christophe Plagniol rappelle qu'il est envisagé d'organiser un colloque entre la compagnie régionale des commissaires aux comptes et les quatre Barreaux du ressort afin de créer des synergies entre les différentes institutions. Deux thèmes avaient été suggérés par le Barreau des Hauts-de-Seine à savoir, celui de l'interprofessionnalité et du blanchiment qui ont l'avantage d'être transversaux et communs à nos deux professions. comme maison d'arrêt test. A l'occasion, Madame Brigitte Bisson l'accompagnera lors de ses visites à la maison d'arrêt (cf. à ce sujet, l’article de Brigitte Bisson dans ce présent numéro). COUR NATIONALE DU DROIT D'ASILE Monsieur le Bâtonnier rend compte d'une réunion qui a eu lieu avec le Président de la Cour nationale du droit d'asile et à laquelle il a assisté ainsi que notamment le vice-Bâtonnier de Paris, le Bâtonnier de Bobigny et le Bâtonnier du Val d'Oise. Il était accompagné par notre confrère Souhila Nador. L'objet de cette réunion était d'exposer les différentes difficultés auxquelles étaient confrontés nos confrères devant cette juridiction. Une série de propositions a été arrêtée destinée à solutionner les difficultés sur la base d'une expérimentation sur une durée de 6 mois. PROJET DE CONTRAT DE COLLABORATION L'U.J.A. a transmis à Monsieur le Bâtonnier un projet de contrat de collaboration. Ce dernier souhaite qu'il soit débattu sur ce projet lors du prochain Conseil de l'Ordre. Monsieur le Bâtonnier François-Xavier Mattéoli accepte d'en être le rapporteur. SITE PUBLIC DU BARREAU DOSSIERS TABLEAU Madame Catherine Scheffler, rapporteur général, est entendue en son rapport. RELEVÉ DE DÉCISIONS DU CONSEIL DE L'ORDRE DU JEUDI 18 MARS 2010 RENCONTRE AVEC MONSIEUR PIERRE BOTTON Monsieur le Bâtonnier fait état de sa rencontre, en présence de notre confrère Brigitte Bisson, avec Monsieur Pierre Botton, chargé d'une mission sur les conditions matérielles de lieux de détention, par Madame le Garde des Sceaux. Dans le cadre de sa mission, la maison d'arrêt de Nanterre a été retenue Monsieur le Bâtonnier indique que les statistiques du site montrent que sa fréquentation est en hausse puisque le nombre de connexions par mois est passé de 2.500 à 4.000 au mois de janvier. APPROBATION DES COMPTES 2009 (Monsieur Jean-Claude Bouchard) Monsieur le Trésorier, Jean-Claude Bouchard, rappelle que l'année 2009 a été une année difficile marquée par deux phénomènes : d'une part, une réduction des versements et des encaissements au titre de la carpa et d'autre part, une baisse des produits financiers liée notamment à la baisse des taux d'intérêts. Il rappelle que le budget tel qu'il avait été fixé pour l'année 2009 était un budget avec un résultat à l'équilibre. Le résultat final de 2009 s'avère être excédentaire, ce qui est tout à fait positif dans le cadre d'un exercice particulièrement difficile. 33 VIE DU BARREAU > VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE Une fois les débats clos, Monsieur le Bâtonnier propose de procéder au vote des comptes. Les comptes sont approuvés. PROJET DE FUSION DES CARPA (Monsieur JeanClaude Bouchard) Monsieur le rapporteur rend compte du déplacement qui a été effectué auprès de la carpa Bretagne, laquelle est issue d'une fusion de 7 carpas des différents Barreaux de la région bretonne et auquel participaient, outre le rapporteur lui-même, Madame Florence Scharre, Messieurs Olivier Benoit et Pascal Lévy. Monsieur le rapporteur indique que le fonctionnement de cette carpa est particulièrement intéressant, tant du point de vue de la gouvernance que des résultats obtenus. Il indique notamment qu'il existe au sein de la carpa fusionnée un conseil dit de surveillance qui est un organe créé afin de statuer sur des décisions qui apparaîtraient défavorables à un Barreau. En effet, dans l'hypothèse où une décision paraîtrait défavorable, le Bâtonnier du Barreau concerné peut saisir le Conseil de surveillance, lequel rend un avis sur la décision prise. A l'issue de cet avis, le Barreau en cause, s'il considère toujours que la décision prise est injustifiée, peut sortir de la carpa fusionnée. Le rapporteur indique que les éléments recueillis sur le fonctionnement de la carpa sont intéressants à deux égards : - une définition précise de ce qui est mis en commun a été arrêtée lors de la fusion, - il a également été prévu une répartition précise des produits. L'ensemble du fonctionnement de cette carpa repose donc sur une reconnaissance et un respect mutuels qui font de cette fusion, une expérience particulièrement intéressante. Monsieur Pascal Lévy rappelle qu'effectivement la fusion permet, outre, des économies de personnel, des économies également d'échelle que ce soit en termes de frais d'expert-comptable ou de commissariat aux comptes. 34 septembre et 1er octobre prochains. Il s'agit d'un colloque scientifique de haut niveau. Dans le cadre du partenariat que le Barreau souhaite renforcer et développer avec l'U.F.R., il est décidé de participer à l'organisation de ce colloque. Cette participation se ferait sous la forme d'une subvention, en contrepartie de quoi, notamment, les avocats du Barreau pourraient participer gratuitement à ce colloque. Une invitation serait également disponible pour les clients des cabinets intéressés par le thème retenu. Par ailleurs, Monsieur Christophe Plagniol indique qu'un confrère serait susceptible d'intervenir sur une des thématiques. Monsieur Christophe Plagniol précise par ailleurs que s'agissant du colloque de printemps, il est toujours dans l'attente des noms des correspondants à désigner au sein des grandes structures et destinés notamment à être un point de contact pour les invitations destinées aux clients. Il est rappelé par ailleurs que le forum des métiers doit se tenir le 8 avril et que le forum de l'Hedac se tiendra le 21 avril. FORMATION « DEVELOPPEMENT DU PORTEFEUILLE CLIENTS DE L'AVOCAT » Monsieur André Bensoussan dresse le bilan de la formation « Développement du portefeuille clients de l'avocat » approuvée par votre Conseil le 10 septembre 2009. La formation plénière s'est tenue le 2 décembre 2009 et a réuni 80 confrères soit 20 % de la population cible. Cette réunion a été suivie de 4 ateliers auxquels étaient inscrits 11 participants qui ont manifesté une parfaite assiduité. Il rappelle que le Barreau avait décidé de prendre en charge 2/3 du coût de la formation. Deux questionnaires d’évaluation ont été successivement adressés aux confrères ayant participé respectivement à la plénière et aux ateliers. Globalement, les retours peuvent être considérés comme satisfaisants, l'ensemble des réponses se situant entre « très satisfaisant » et « satisfaisant ». COLLOQUE UNIVERSITE PARIS OUEST-NANTERRE La commission formation propose donc de procéder au renouvellement de l'opération selon les mêmes modalités, à savoir quatre ateliers d’une durée de 2h30 pour un coût pris en charge à hauteur des 2/3 par le Barreau. Monsieur Christophe Plagniol rappelle qu'un colloque est organisé par l'université de Nanterre dont le thème est « Droit du travail et fonctions publiques ». Ce colloque doit se tenir les 30 Par ailleurs, Monsieur André Bensoussan indique que les confrères ayant participé aux 4 ateliers souhaitent prolonger cette formation par un nouvel accompagnement. VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU Monsieur le Bâtonnier demande aux membres du Conseil de l'Ordre de se prononcer sur les deux propositions faites. La commission a pour l'instant arrêté l'idée d'une action qui serait menée sur une semaine, celle du 29 mars, devant toutes les chambres. Premier point, renouvellement de l'opération et de son financement pour le module de base : le renouvellement est accepté. Par ailleurs, dans le cadre de la question d'inconstitutionnalité, la commission travaille sur un projet de mémoire dans lequel seraient développés, notamment, les moyens soulevés dans le cadre de celui déposé devant la 23ème chambre au tribunal correctionnel de Paris mais également un nouveau moyen. Second point, proposition d'un module d'approfondissement sur la base de 3 ateliers de 2,5 heures. Il est décidé de proposer le module d'approfondissement aux confrères sur la base de la prise en charge par le Barreau des 2/3 du coût. QUESTIONS DIVERSES Monsieur Jean-Pierre Choquet indique qu'à la suite des différentes décisions et actions menées notamment par le Barreau de Paris sur la question des nullités affectant les gardes à vue, la commission pénale s'interroge sur une action commune à mener devant les juridictions de Nanterre. Monsieur Jean-Pierre Choquet rappelle qu'aucune question de constitutionalité n'a été soulevée pour l'instant devant les juridictions de Nanterre. En revanche, une question prioritaire de constitutionnalité a été soulevée devant la 23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris le 1er mars, lequel a accepté de transmettre cette question à la Cour de Cassation. La Commission travaille notamment sur un mémoire d'inconstitutionnalité qui pourrait être déposé devant les différentes chambres ainsi que sur les conclusions en nullité des gardes à vue. En effet, Monsieur Jean-Pierre Choquet rappelle que lorsqu'une juridiction est saisie d'un moyen d'inconstitutionnalité, si ce même moyen a déjà été transmis par une autre chambre à la Cour de cassation, il ne peut pas être transmis une seconde fois. Ceci signifie donc que pour que l'exception d'inconstitutionalité soit retenue devant une chambre de Nanterre, il faudrait trouver un moyen nouveau à ceux développés devant la juridiction parisienne. La commission pénale travaille sur un moyen portant sur le fait que la loi de 2004 a procédé, notamment, à une abrogation de l'obligation pour l'O.P.J. d'indiquer aux gardés à vue, au début de la garde à vue, qu'ils sont en droit de garder le silence. Monsieur Jean-Pierre Choquet souhaiterait donc recueillir l'avis du Conseil de l'Ordre sur l'action proposée par la commission pénale. Les membres du Conseil de l'Ordre indiquent qu'ils soutiennent l'action de la commission pénale telle que présentée. DOSSIERS TABLEAU Madame Catherine Scheffler, rapporteur général, est entendue en son rapport. 35 VIE DU BARREAU > VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE AGENDA DU BÂTONNIER JANVIER 2010 Jeudi 28 janvier : - Réunion de préparation du Colloque de Printemps Mercredi 6 janvier : - Rencontre avec Monsieur Conan, Directeur de l'UFR de Droit, Université Paris Ouest Nanterre avec Madame Nicole Courrech du Pont, membre du Conseil de l'Ordre - Cérémonie des vœux – Hôtel de ville d’Aubervilliers FEVRIER 2010 Jeudi 7 janvier : - Conseil de l'Ordre – Réception des anciens Bâtonniers anciens membres du Conseil de l'Ordre Vendredi 8 janvier : - Rencontre avec le Bâtonnier de Lille René Despieghelaere Lundi 11 janvier : - Prestations de serment (Cour d'Appel de Versailles) - Rendez-vous avec Madame Kass-Danno, nouveau juge d'instruction à Courbevoie - Déjeuner avec le personnel de l'Ordre - Réception des nouveaux confrères avec leur famille Mardi 12 janvier : - Cérémonie des vœux – Conseil général des Hautsde-Seine Mercredi 13 janvier : - Déjeuner avec Monsieur Jacques Toubon - Commission restreinte de déontologie Jeudi 14 janvier : - Réunion de préparation pour la rentrée solennelle Lundi 18 janvier : - Rendez-vous avec Madame Galy, Vice-Procureur - Conseil de l'Ordre ouvert avec Monsieur Robert Badinter Mardi19 janvier : - Carpan – Conseil d'administration - Conseil des Prud'hommes Nanterre – Audience solennelle de rentrée - Formation des nouveaux membres du Conseil de l'Ordre Mercredi 20 janvier : - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre Jeudi 21 janvier : - Déjeuner avec les deux secrétaires de la Conférence - Tribunal de Grande Instance de Nanterre - Audience solennelle de rentrée - Conseil de l'Ordre Vendredi 22 janvier : - Conférence des Bâtonniers – Assemblée Générale statutaire Lundi 25 janvier : - Conseil des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt - Audience solennelle de rentrée - Rendez-vous avec Monsieur Bohuon – Viceprésident du Tribunal d'Instance de Courbevoie - Projection du film « Avoccato » – Théâtre des 36 Amandiers - Nanterre Mardi 5 janvier : - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre Vendredi 29 janvier : - Commission des finances Lundi 1er février : - Réunion RPVA - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre - Commission restreinte de déontologie - Réception des nouveaux confrères avec leur famille Mardi 2 février : - Réunion de préparation pour la rentrée solennelle avec la société organisatrice Mercredi 3 février : - Petit déjeuner avec les jeunes confrères Jeudi 4 février : - CNB – Audition par la Commission « Gouvernance » - Conseil de l'Ordre Vendredi 5 février : - Réunion avec les délégués du personnel - CNB – Assemblée Générale Lundi 8 février : - Déjeuner avec Monsieur Pascal Fournier, Bâtonnier du Barreau des Yvelines Mardi 9 février : - Déjeuner avec Monsieur Jean-Louis Martinelli, Directeur du théâtre des Amandiers - Réunion avec Forward Finances avec Monsieur Jean-Claude Bouchard, trésorier de l'Ordre et Monsieur Pascal Lévy, directeur administratif et financier Mercredi 10 février : - Petit déjeuner avec les jeunes confrères - Déjeuner avec Monsieur Robert Leblanc, PDG de la société AON - Réunion avec Monsieur Philippe Ingall-Montagnier, Procureur Général – Cour d'Appel de Versailles Jeudi 11 février : - Réunion avec l'ensemble du personnel de l'Ordre - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre - Top métiers au CNIT Vendredi 12 et samedi 13 février : - Conférence des Cent à Montpellier Jeudi 18 février : - Conseil de l'Ordre Jeudi 19 février : - Cour d'Appel de Versailles - Audience solennelle de rentrée Mardi 23 février : - Réunion pour préparation de la présentation des comptes annuels 2009 de l’Ordre et de la Carpan VIE DU CONSEIL DE L’ORDRE < VIE DU BARREAU Mercredi 24 février : - Carpan – Conseil d'Administration - Réunion avec les délégués du personnel - Réunion de travail sur le site m@Toque avec la société LPA - Réunion des barreaux d'Ile-de-France à Pontoise Jeudi 25 février : - Rendez-vous avec les auditeurs de justice MARS 2010 Lundi 1er mars : - Cérémonie pour le départ de Marie-Jo Le bail - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre - Rendez-vous avec Madame Souhila Nador pour la préparation de la réunion avec la CNDA - Réception au Conseil Constitutionnel Mardi 2 mars : - Réunion de travail avec la présidente de la CNDA Madame Denis-Linton Mercredi 3 mars : - Déjeuner avec les représentants de la Société Générale avec Monsieur Jean-Claude Bouchard, trésorier de l'Ordre et Monsieur Pascal Lévy, directeur administratif et financier - Commission restreinte de déontologie Jeudi 11 mars : - Déjeuner avec la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles et les Bâtonniers du Ressort - Réunion avec le personnel de l'Ordre - Réunion avec Monsieur Pierre Botton et Madame Brigitte Bisson à propos de sa mission sur les lieux de détention Vendredi 12 mars : - Obsèques de notre confrère Pierre Kaldor - CNB – Assemblée Générale Lundi 15 mars : - Commission Droits de l'Homme - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre Mercredi 17 mars : - Déjeuner avec les syndicats du Barreau (ACE, UJAN, SAF) - Réunion avec notre prestataire pour la rentrée solennelle Jeudi 18 mars : - Réunion avec la Commission de Contrôle des Carpa et l’Unca - Conseil de l'Ordre Vendredi 19 mars : - Conférence des Bâtonniers – Assemblée Générale Lundi 22 mars : - Réunion avec le cabinet d'expertise comptable du Barreau avec Monsieur Jean-Claude Bouchard et Monsieur Pascal Lévy Mardi 23 mars : - Commission des finances Mercredi 24 mars : - Petit déjeuner avec Monsieur Leroy, Président de la CCI 92 et monsieur le Bâtonnier Alain Boulard - Rendez-vous avec AON pour le contrat de prévoyance et Monsieur le Bâtonnier Alain Boulard Jeudi 25 mars : - Présidence du jury de la finale du concours Lysias (Université Paris Ouest – Nanterre) Vendredi 26 et samedi 27 mars : - Rentrée du Barreau de Toulouse Lundi 29 mars : - Déjeuner avec les anciens Bâtonniers, membres du Conseil de l'Ordre - Diner de quartier avec les confrères de Nanterre Mercredi 31 mars - Réunion de la commission d'élaboration des statuts de la BIF 37 VIE DU BARREAU > VIE DES COMMISSIONS TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE RPVA ... AVANT D'Y ADHERER ! Le RPVA - Réseau Privé Virtuel des Avocats - s'inscrit dans Ie processus inéluctable d'une généralisation de la communication électronique entre les avocats et les greffes des Tribunaux de grande instance et des Cours d'appel, processus qui va s'accélérer lors de la suppression de la profession d'avoué repoussée au 1er janvier 2012. A cette date, aucun appel ne pourra plus être relevé autrement que par voie électronique. Les procédures civiles pour lesquelles Ie ministère d'avocat est obligatoire, tant devant les Cours d'appel que devant les Tribunaux de grande instance, ne se feront plus que via le RPVA. Les audiences virtuelles de mise en état seront généralisées ... De nombreuses réticences, réserves et inquiétudes s'élèvent. Certaines sont parfaitement justifiées. Dans les deux cas, l'Ordre a obtenu, à titre expérimental, que les messages des avocats soient adressés au greffe dans un délai inférieur à celui prévu au terme du protocole relatif aux procédures civiles signé avec notre Tribunal Ie 17 juin 2005, soit un jour franc aux lieu et place des 48h retenues dans la convention initiale. Si les avocats souhaitent conférer avec Ie magistrat d'une difficulté particulière, ils devront rédiger une demande écrite et motivée qui sera examinée par Ie juge lors de l'audience de procédure. En cas de réponse positive, les avocats seront convoqués à une audience de mise en état ultérieure. Le magistrat pourra formuler la même demande par bulletin pour une audience ultérieure. II n'en demeure pas moins qu'il est indispensable de se préparer rapidement à cette échéance, d'abord pour se familiariser avec l'outil, ensuite en raison des risques évidents d'encombrement si toutes les demandes d'inscription sont traitées en même temps dans l'urgence, enfin parce que, si la systématisation de la communication électronique présente certes des inconvénients, Ie RPVA procure aujourd'hui déjà de nombreux avantages. Ces modalités ont vocation à s'étendre prochainement à l'ensemble des autres chambres civiles. Le RPVA donne accès à Nanterre, mais aussi à Paris, Bobigny et Créteil où les avocats du 92 bénéficiant du RPVA sont automatiquement inscrits, aux fonctionnalités suivantes : - la prise de dates d'audience pour les assignations en référé ou en Ia forme des référés devant Ie Juge aux Affaires Familiales de Nanterre via Ie RPVA, aux lieu et place du système actuel qui oblige les avocats à se rendre au secrétariat commun des JAF les lundi, mercredi ou vendredi entre 9h et 11h45, pour obtenir une date, - accès à tous les dossiers dans lesquels on est constitué, et informations dans les affaires dans lesquelles on ne l'est pas encore, Les prochaines étapes envisagées sont en effet les suivantes : - l'inscription aux audiences de référé uniquement par RPVA ou, à défaut, en se déplaçant au greffe, avec suppression de la prise de date par télécopie, dès Ie 1er septembre 2010, - la mise en état éIectronique en matiere civile : envoi de messages aux greffes et aux confrères, réception des actes, bulletins et avis émis par Ie greffe, - la généralisation des audiences virtuelles de mise en état à toutes les chambres civiles à l'horizon du 1er janvier 2011, sachant que près de 3 000 avocats parisiens sont déjà inscrits au RPVA à Nanterre, - la transmission des copies des ordonnances du juge de la mise en état tant juridictionnelles (incident) que procédurales (jonction, radiation, clôture), - à terme, la signature électronique qui permettra la signification de nos écritures et la transmission des expéditions des décisions via RPVA, - la communication des copies des jugements rendus par les chambres civiles dont celIe de la famille, - et préalablement, la régularisation des appels et Ie suivi des procédures devant la Cour uniquement par ce mode à compter du 1er janvier 2012. - la transmission des avis de renvoi et des convocations aux audiences de la chambre de la famille, - l'inscription aux audiences de référé, - les audiences virtuelles devant la 5ème chambre et Ie Cabinet n° 2 JAF à partir du 1er avril 2010. A compter de cette date, la mise en état devant ces 2 formations se fera uniquement par la transmission de bulletins : - sous forme électronique pour les avocats inscrits au RPVA, 38 - sous forme papier pour les autres. II reste du chemin à parcourir ... Mais un atout majeur doit être souligné dès à présent, avantage qui, nous l'espérons, vous conduira à adhérer au RPVA : la transmission des décisions civiles rendues par les Tribunaux de grande instance de Nanterre, mais aussi de Paris, Bobigny et Créteil, réceptionnées Ie jour même de leur mise à disposition sans avoir à se déplacer, comme la réception rapide des bulletins de procédure. Stéphanie SINGER et Frédéric SANTINI Avocats VIE DES COMMISSIONS < VIE DU BARREAU RAPPORT DE LA COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME SUR LE QUATRIÈME CONGRÈS MONDIAL CONTRE LA PEINE DE MORT - GENÈVE - 24-25-26 FÉVRIER 2010 Sur désignation de la Commission « Droits de l’Homme » et avec l’accord de Monsieur le Bâtonnier, Arnaud Lefaure et Rodolphe Goix ont assisté au 4ème Congrès contre la peine de l’homme afin d’y représenter le Barreau et de s’informer tant sur l’actualité de la peine capitale à travers le monde que sur les possibilités d’intervention dans la lutte pour l’abolition de celle-ci. Après Strasbourg, Montréal et Paris, Genève, capitale mondiale des droits de l’Homme, a accueilli les 24, 25 et 26 février 2010 le quatrième congrès mondial contre la peine de mort. Près de 1 500 congressistes représentant plus de 100 nationalités se sont retrouvés au Palais des Nations Unies pour la séance d’ouverture, à laquelle étaient notamment présents José Luis Zapatero (Premier ministre espagnol, pays qui assure la présidence de l’Union européenne depuis février 2010), Sergei Ordzhonikidze (directeur général de l’office des Nations Unies à Genève), Yayi Boni (président du Bénin), Robert Badinter. Cette séance d’ouverture a permis de rappeler l’avancée des pays abolitionnistes depuis ces trente dernières années. En effet, depuis 1980, les deux tiers des pays ont aboli la peine de mort. A ce jour, sur les 192 Etats de l’ONU, 138 sont abolitionnistes de droit ou de fait. Aujourd’hui, l’abolition est largement majoritaire dans le monde. Le recul des Etats rétentionnistes s’explique par la multiplication des normes internationales relatives aux droits élémentaires de l’être humain qui n’ont cessé de restreindre le champ d’application de la peine capitale : - le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) ; - la Convention des droits de l’enfant ; - la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; - la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ont, expressément ou implicitement, encadré l’application de la peine de mort ; - le deuxième Protocole facultatif se rapportant au PIDCP (adopté en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies et entré en vigueur le 11 juillet 1991) poursuit clairement l’abolition en droit et interdit les exécutions dans les Etats partis ; - les Protocoles n° 6 et n° 13 à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme concernant l’abolition de la peine de mort et le Protocole à la Convention américaine relative aux droits de l’homme traitant de l’abolition de la peine de mort, adopté en 1990 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Etats américains ; - le Statut de Rome portant création de la Cour pénale internationale adopté le 17 juillet 1998 qui n’a pas prévu la peine de mort pour sanctionner des crimes pourtant considérés parmi les plus graves (génoci des, crimes contre l’humanité et crimes de guerre) ; - la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne qui proclame dans son article 2 que nul ne saurait être condamné à mort ou exécuté ; - le 18 décembre 2007, le texte d’une résolution historique en faveur d’un moratoire universel sur les exécutions a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette résolution invitait tous les Etats qui maintenaient encore la peine de mort à décréter un moratoire sur les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort. En décembre 2008, une nouvelle résolution, en réitérant le même appel, a confirmé symboliquement la tendance. En décembre 2007, 104 Etats ont voté en faveur du texte ; en 2008, ils étaient 106. Bien que non contraignants pour les Etats, ces textes détiennent néanmoins un poids moral et politique non négligeable ; - le 24 novembre 2008, la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples a adopté une résolution appelant les Etats africains à respecter le moratoire. Pour autant, cet élan a rencontré l’opposition des pays rétentionnistes. Le 11 janvier 2008, réagissant à la première résolution onusienne, 58 pays ont déposé une note de dissociation dans laquelle ils ont officiellement fait savoir qu’ils s’opposaient catégoriquement à toute tentative visant à imposer un moratoire sur la peine de mort ou son abolition, invoquant le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat. Cette résistance des Etats rétentionnistes s’est à nouveau manifestée l’année suivante et une nouvelle note de dissociation a été déposée à la suite de la deuxième résolution. 53 Etats l’ont signée. Pendant trois jours, les congressistes étaient invités à assister à deux assemblées plénières et à participer à différentes tables rondes et ateliers. La première assemblée a posé la question des engagements des organisations internationales et régionales pour l’abolition de la peine de mort. Le rôle des organisations inter gouvernementales est indéniable en matière de lutte contre la peine de mort. En Europe, grâce au travail du Conseil de l’Europe, la Biélorussie reste le seul Etat à maintenir la peine capitale. Les deux tiers des Etats membres de l’ONU ont aboli la peine de mort de droit ou de fait. Est considéré comme un pays abolitionniste de fait l’Etat qui n’a procédé à aucune exécution pendant 10 ans. L’Union Afrique compte 13 Etats abolitionnistes de fait. La seconde assemblée plénière a traité des défis à venir pour les abolitionnistes (USA, Chine, Japon et Iran). L’Iran se positionne en seconde place mondiale pour le nombre des exécutions, ce pays est le seul à connaître une augmentation dans ce domaine. La peine de mort y 39 VIE DU BARREAU > VIE DES COMMISSIONS est prévue pour de petits délits (ex : 3ème récidive de consommation d’alcool) et elle constitue un instrument politique. En Iran, on condamne et on exécute pour des raisons politiques, on exécute des mineurs et des homosexuels. L’abolition passera par la démocratie car le peuple constitue une base sociale favorable à l’abolition de la peine capitale. Aux Etats-Unis, 35 Etats pratiquent la peine de mort et 14 l’appliquent toujours. 52 personnes ont été exécutées en 2009. 500 injections létales depuis 1982 dont au moins 42 sont douteuses. Le coût annuel de la peine capitale avoisine les 125 000 000 de dollars. Certaines exécutions sont assimilables à de la torture. En effet, compte tenu du serment d’Hippocrate, ce ne sont pas des médecins qui pratiquent les injections létales mais le personnel pénitentiaire. Se pose alors le problème du dosage de l’injection, des difficultés à trouver une veine,... Pour exemple, l’exécution d’une personne a duré 34 min !!! Les Etats-Unis souffrent également d’un système judiciaire conduisant à des erreurs judiciaires dont la constatation apparaît non seulement souvent après l’exécution à mort, mais également à l’issue de plusieurs procès. Les erreurs judiciaires sont la résultante de plusieurs critères : jury populaire, problème de recevabilité des preuves soumises au tribunal, coût exorbitant des moyens d’investigations nécessaires, manque d’avocats compétents… L’arrivée de Barak Obama semble faire naître un espoir dans le clan des abolitionnistes. Au Japon, certains membres du gouvernement se sont prononcés en faveur de l’abolition. L’actuelle ministre de la justice n’a, à ce jour, signé aucun ordre d’exécution et a mentionné la possibilité de se passer de la peine capitale. En Chine, depuis 2007, toutes les condamnations à mort doivent être confirmées par la Cour Suprême qui s’est également vu octroyer un pouvoir de révision des condamnations. Toutefois, les modalités de la peine capitale étant placée sous le coup du secret d’Etat, de nombreux citoyens chinois (privés de toutes informations à ce sujet) souhaitent que la peine capitale soit conservée. Le gouvernement tient sous son joug le système judiciaire et les médias, si bien que la connaissance de la peine capitale par le peuple chinois se limite pratiquement à son existence. Précisons que certains procès demeurent secrets sans l’intervention d’aucun avocat. En Chine, l’abolition passera par la démocratisation mais aussi par une nouvelle génération de juristes abolitionnistes. A côté de ces puissances mondiales, certains pays de l’Afrique sub-saharienne persistent dans leur lutte contre la peine de mort et gagnent progressivement du terrain. 40 Sur les 48 Etats composant l’Afrique sub-saharienne, 15 sont abolitionnistes de droit et 17 ne procèdent plus aux exécutions à mort. A titre d’exemple, le Président du BENIN a demandé à l’Assemblée d’inscrire l’abolition dans les textes de loi. L’OUGANDA est abolitionniste de fait mais doit faire face à un gouvernement encore attaché à la peine capitale et à une population parfois primitive préférant la justice privée. Dans bien des pays de l’Afrique du Nord ou Sub-saharienne, l’obstacle provient de la prévalence des règles internes, c’est pourquoi beaucoup d’abolitionnistes nationaux placent leur espoir et leurs efforts dans le rayonnement et l’application interne des règles internationales. Les tables rondes et les ateliers proposaient de discuter, entre autres, des stratégies qui avaient été mise en place dans certains pays pour parvenir à un moratoire et du rôle des religions (frein ou levier). Ainsi, à Taïwan, dès 2000 une première annonce en faveur de l’abolition a été faite. Cette annonce a été réitérée en mai 2001. Pour autant, il y a toujours des exécutions. En septembre 2003, les ONG, les avocats et les journalistes se sont regroupés au sein d’une alliance. Des groupes de travail se sont organisés autour de trois thèmes : 1/ éducation et communication 2/ plaidoyers et stratégie pour réfléchir au lobbying auprès du législateur et du gouvernement 3/ recherche pour aménager les normes internationales à Taïwan. Cette alliance s’est également rapprochée de la FIDH, de la Coalition mondiale et d’Amnesty internationale. En 2006, l’alliance permet d’arrêter une exécution qui avait pourtant été ordonnée par le gouvernement. Depuis 2006, le gouvernement s’est mis à penser que l’abolition de la peine de mort est une norme internationale. Le gouvernement taïwanais a mis en place un groupe de travail pour abolir la peine de mort et recherche des peines alternatives à la sentence capitale pour l’abolir. La prochaine étape est la mise en place de mesures alternatives et la réduction du nombre de dispositions sur la peine de mort. Enfin, l’abolition passe par une défense de qualité. La lutte contre la peine de mort est aussi et peut-être surtout un combat judiciaire que se mène à la barre. L’avocat est le dernier rempart contre la peine de mort. L’avocat est celui qui a la meilleure connaissance du dossier dans ses aspects pratiques, juridiques et humains. Toutefois, beaucoup de pays souffrent d’un manque d’avocats compétents, capables intellectuellement et même financièrement d’assumer les cas incluant la peine capitale. VIE DES COMMISSIONS < VIE DU BARREAU Dans certains pays, les avocats abolitionnistes rencontrent de nombreuses difficultés. D’où la nécessité d’une solidarité inter-barreaux. Les barreaux italiens, espagnol et le CNBF ont créé un observatoire pour recenser tous les avocats qui pourraient être persécutés dans l’exercice de leur profession. L’observatoire organise également des missions de soutien et de défense. La peine de mort est, comme la torture, une honte pour l’humanité. Jamais elle n’a été une arme contre la criminalité sanglante. Son effet dissuasif n’a jamais été prouvé. Bien au contraire, elle transforme les terroristes en martyrs. A cet égard, notons que les religions semblent dans l’ensemble se positionner contre la peine de mort. Cependant, il faut nuancer le propos car au sein d’une même religion, des dissensions peuvent apparaître. Ainsi, l’Islam « modéré » indonésien apparaît comme opposant à la peine capitale alors qu’un Islam plus « radical » ne sera pas aussi formel. De même, les moines bouddhistes sont susceptibles d’adopter plusieurs réactions selon lesquelles « la peine capitale est interdite par la religion », « la loi doit avoir la priorité sur la religion » ou encore « ceux qui font du mal récolte le mal »… De plus, certains Etats appliquent arbitrairement la peine de mort en fonction de l’appartenance à une minorité, une opposition politique ou tout simplement parce que l’on est pauvre et que l’on n’a donc pas les moyens de se défendre. Enfin et surtout, on compte de nombreuses erreurs judiciaires. Or, l’exécution d’une personne innocente doit être qualifiée de meurtre prémédité. Ironiquement, la cause de la mort d’un condamné à la peine capitale sur un acte de décès en Caroline du Nord est intitulée « homicide »… La peine de mort est une humiliation pour tous ceux qui estiment que le premier des droits de l’Homme est le droit à la vie, ceux qui croient au respect de la dignité de la personne humaine, ceux qui pensent que l’homme est un remède pour l’homme. Dans cette perspective, lors de la séance d’ouverture, Monsieur Zapatero a annoncé que l’une des priorités du gouvernement espagnol demeurait l’élargissement de la protection des droits de l’homme. L’Espagne prévoit la création d’une « Commission internationale contre la peine de mort » afin de contribuer aux efforts de la communauté internationale dans la lutte pour le moratoire universelle, comme premier pas vers une abolition totale. Monsieur Zapatero a ainsi lancé l’idée d’un moratoire universel d’ici 2015. L’abolition universelle a été espérée pour 2025-2030… A l’issue de ce Congrès, après discussion au sein de la commission, il a été décidé que le Barreau se rapprocherait plus étroitement de l’association Avocats Sans Frontières afin de collaborer à divers projets de soutien aux avocats en difficultés à travers le monde. Ce rapprochement pourrait notamment se faire par le biais de l’Observatoire décrit plus haut, dont le travail cible précisément les avocats dont l’exercice professionnel rencontre des problèmes dans le cadre de la défense des condamnés à mort. Arnaud LEFAURE et Rodolphe GOIX Avocats Commission droits de l’homme 41 VIE DU BARREAU > VIE DES COMMISSIONS LE GROUPE « ÉMULATION » SUR M@TOQUE PEUT-IL FAIRE DES ÉMULES ? 3) Vous avez créé un groupe aussi avec des Confrères d’Issy-les-Moulineaux et de Boulogne ? Sonia Koutchouk : En m’inscrivant sur le Barreau des Hauts-de-Seine, j’ai été confrontée au même problème que lors de mon installation. La solitude intellectuelle de l’avocat exerçant en individuel. Au fur et à mesure, j’ai rencontré des Confrères sympathiques et je leur ai proposé de mettre en place un groupe permettant d’échanger. Nos exercices individuels nous ont rapproché même si nos domaines de compétences sont distincts (droit des personnes, droit immobilier, droit de la santé, droit des étrangers, droit du travail). Sonia KOUTCHOUK Avocat Cabinet Individuel 1) Vous êtes avocat depuis 1997 et inscrite au Barreau des Hauts-de-Seine depuis 2005, exerçant en Cabinet groupé au sein de KAB AVOCATS. Vous avez eu l’idée originale de créer un groupe dit « émulation » sur le site m@toque. Pouvez-vous nous dire en quoi cela consiste et comment est née l’idée d’un tel groupe ? Sonia Koutchouk : En m’installant à mon compte en 2002, je me suis aperçue de la difficulté à travailler seule, sans pouvoir discuter de mes dossiers, de la stratégie, de l’argumentation etc. Avec une amie et consœur, dans le même cas que le mien, une entraide spontanée s’est mise en place. Nous nous racontions nos dossiers, voire, nous nous adressions nos écritures pour en discuter. Cela supposait bien entendu d’accorder du temps à l’autre mais dans un esprit d’échange. D’où l’idée ensuite d’étendre cette expérience à un petit groupe. Nous étions donc cinq consœurs, réunies une fois tous les deux mois, autour d’un verre, pour exposer chacune à son tour une problématique, un dossier. En échangeant, en discutant, nous pouvions partager nos connaissances, notre pratique et trouver des solutions concrètes à nos difficultés. 2) Et pourquoi le terme émulation ? Sonia Koutchouk : C’est l’idée de pousser chacun de nous à faire aussi bien ou mieux qu’un ou plusieurs autres ; une sorte de rivalité conçue comme une incitation au travail. Nous savons très bien que notre profession ne partage pas ; et que rares sont les confrères qui ont envie de faire « profiter » les plus jeunes ou les moins expérimentés de leur savoir. Donc j’ai joué sur l’aspect rivalité de la profession pour permettre à chacun de profiter de l’expérience des autres et donc de progresser. 42 Nous nous sommes donc retrouvés à 5 puis 6 puis 7, pour discuter de sujets variés concernant tant nos dossiers concrets que la profession. Par exemple, nous avons abordé en début d’année le thème des « honoraires en temps de crise ». Chacun a pu faire part de sa pratique, de ses tarifs, de l’impact sur nos clients ; nous avons comparé nos conventions d’honoraires. Nous avons aussi abordé concrètement nos dossiers : problème de succession, de prestation compensatoire, d’agent immobilier, de contrats. Parfois aussi problème de relations avec les confrères, avec les magistrats. Nous sommes devenus un groupe soudé, qui du coup n’hésite pas à faire appel aux uns ou aux autres pour un service, une question : récupérer un délibéré ou le courrier au Palais, dépanner pour une audience, envoyer un modèle d’assignation etc. Nous faisons un mail tournant, posant notre question à la cantonade. Nous nous connaissons et cela nous permet aussi d’orienter tel ou tel client vers l’un de nous. 4) Vous avez créé le groupe sur m@toque : comment cela peut-il fonctionner ? Sonia Koutchouk : Aujourd’hui, avec l’initiative de Monsieur le Bâtonnier Philippe-Henri Dutheil, de créer un espace d’échange entre avocats notamment, j’ai trouvé que le groupe avait vocation à faire partie de m@toque, et je l’ai appelé « émulation », limité à ceux qui participaient déjà. Mais, le concept peut être décliné en fonction des envies des confrères, sur un mode de volontariat : - soit parce que certains confrères ont envie d’échanger avec d’autres individuels dans des matières en particulier (on voit d’ailleurs le succès de certaines formations où sont présents des confrères exerçant à titre individuel et l’échange des expériences est enrichissante) ou sur des difficultés propres à l’exercice individuel. VIE DES COMMISSIONS < VIE DU BARREAU On peut imaginer autant de groupes que de champs de compétences ; - soit parce qu’ils peuvent se regrouper géographiquement pour créer un réseau d’entraide, un peu sur le mode de la chaîne CASELA. Sans imposer de régularité aux réunions, mais plutôt une organisation en fonction des demandes et des besoins, les Confrères doivent conserver l’idée de cet esprit d’aide et de partage. 5) Quel est le prochain thème du groupe ? Sonia Koutchouk : Notre groupe est désormais composé de deux cabinets groupés à Issy et à Boulogne. Du coup, nous avons évolué vers plus d’entraide pratique et moins de réunion sur une thématique particulière. Mais je voulais proposer après les vacances de Printemps une réunion sur le thème des méthodes de calcul de la pension alimentaire. Nous avons assisté aux Etats Généraux du droit de la famille (chacun a choisi un atelier différent pour échanger avec les autres ensuite !). Le Ministre de la Justice avait annoncé l’extension de l’expérimentation toulousaine du barème pour fixer la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants. Propos recueillis par Jean-Philippe BIDEGAINBERRY Avocat CMS Bureau Francis Lefebvre Président de la Commission Vie du Barreau 43 VIE PROFESSIONNELLE > VIE ASSOCIATIVE PRIX PIERRE GASTINEAU 2010 APPEL À CANDIDATURE Depuis la création du « Prix Gastineau » en 2005, le Barreau a récompensé cinq projets et ainsi a accompagné financièrement les lauréats afin de leur permettre de mener à bien une expérience enrichissante et unique dans leur vie professionnelle. Permettre à de jeunes confrères très motivés d’atteindre le meilleur niveau pour exercer notre métier, de développer des projets prometteurs, d'avancer sur des thématiques juridiques d'avenir, tel était le dessein de Pierre Gastineau, notre regretté confrère, éminent spécialiste de droit des sociétés dont les ouvrages font encore autorité. Grand juriste et pédagogue, il a toujours été attentif aux jeunes de notre profession pour que ces derniers s'ouvrent aux espaces d'une pensée juridique audacieuse et créative. Si vous avez moins de quarante ans au premier jour de l'année en cours, vous pouvez vous aussi déposer votre candidature. Votre projet fera l'objet d'un examen attentif par l'Association de Promotion du Barreau. 44 Les critères retenus par le jury pour attribuer le prix sont : - le caractère innovant du projet ; - sa pertinence ; - son lien avec la formation professionnelle ; - et son utilité pour la profession d'avocat. Le Prix consiste en une somme d'argent dont le montant est fixé en fonction du budget présenté, sans toutefois dépasser 15 000 euros (Article 5 du règlement du Prix Gastineau). Les dossiers comportant la description détaillée du projet ainsi qu'un budget prévisionnel avec les pièces justificatives doivent être déposés auprès du Secrétariat du Bâtonnier avant le 15 septembre prochain. Pour consulter le règlement vous pouvez vous connecter sur le site m@toque http://www.barreau92.com/evenements/prixgastineau/prix-gastineau.html VIE PRATIQUE < VIE PROFESSIONNELLE AVOCATES NON SALARIEES, EN CAS DE MATERNITE, VOUS AVEZ DROIT A DIVERSES SOMMES Où vous adresser ? 3 organismes sont susceptibles d’intervenir : la RAM, AON notre nouvel assureur (28, allée des Bellevue 16918 Angoulême Cedex 9 - Tél : 05 45 38 69 25) et la CNBF. soit 97,69 euros par jour au total ; après 90 jours, la CNBF prendra le relais, ceci jusqu’à 44 jours avant la date présumée de l’accouchement, moment où l’indemnité forfaitaire d’interruption d’activité visée plus haut sera versée par la RAM. En cas d’hospitalisation de votre nouveau né : 1°) INDEMNITE FORFAITAIRE D’INTERRUPTION D’ACTIVITE VERSEE PAR LA RAM Vous devrez, pour la percevoir, vous arrêter pendant une période de 44 jours consécutifs, compris dans l’intervalle commençant 44 jours avant la date présumée de l’accouchement, et se terminant 30 jours après. Attention, 14 jours doivent impérativement précéder la date présumée de l’accouchement, mais en cas d’accouchement prématuré, les 14 jours seront reportés après la naissance. Vous pouvez prolonger cet arrêt de travail par une ou deux périodes de quinze jours consécutifs ; la durée des arrêts de travail ne peut pas être fractionnée autrement. Vous percevrez donc (chiffres arrêtés au 1er janvier 2009) : - Pour 44 jours d’arrêt : 2096,60 euros - Pour 59 jours d’arrêt : 2811,35 euros - Pour 74 jours d’arrêt : 3526,60 euros Vous pourrez reporter à la fin de celle-ci la période d’indemnisation à laquelle vous avez encore droit. Rappel important : qu’entend-on par cessation d’activité ? Pour bénéficier des indemnités journalières, la cessation de l’activité doit être totale, ce qui exclut tout acte professionnel procurant gain ou profit, notamment toute plaidoirie, réception de clientèle et démarche. 2°) ALLOCATION DE REPOS MATERNEL VERSEE PAR LA RAM Que vous mettiez au monde un enfant ou plus, une allocation d’un montant total de 2859 euros vous sera versée en deux fois, 1429,50 euros à la fin de votre 7ème mois de grossesse, et 1429,50 euros après l’accouchement. En cas d’adoption, une allocation de 1429,50 euros est versée à la date d’arrivée de l’enfant dans votre famille. En cas d’adoption : Si vous arrêtez de travailler après l’arrivée de votre enfant dans votre famille, vous percevrez une indemnité de : - 2668,40 euros pour 56 jours en cas d’adoption d’un enfant - 4007,90 euros pour 86 jours en cas d’adoptions multiples 3°) FORFAIT NAISSANCE VERSE PAR AON DEPUIS LE 1er JANVIER 2010 Votre appartenance au barreau de Nanterre vous fera bénéficier d’un forfait de 4500 euros versé après la naissance de votre enfant par AON, notre nouvel assureur. La conjointe d’un avocat libéral n’exerçant pas d’activité professionnelle percevra 458 euros. En cas de naissances multiples : Vous pourrez vous arrêter 30 jours supplémentaires et percevoir 1429,50 euros de plus. 4°) FORFAIT NAISSANCE VERSEE PAR VOTRE MUTUELLE En cas de grossesse pathologique : N’oubliez pas de contacter votre mutuelle pour savoir si vous y avez droit. Dès que votre déclaration de grossesse sera enregistrée, vous ne subirez pas, comme pour un arrêt maladie classique, un délai de carence de 15 jours ; la RAM vous versera pour cette période, une indemnité proportionnelle à vos trois dernières années de revenus. A partir du 16ème jour, vous percevrez, une indemnité journalière de 61 euros, comme pour un arrêt maladie ordinaire, à laquelle s’ajoutera une somme de 36,69 euros, grâce à la garantie particulière souscrite par notre barreau auprès d’AON, depuis le 1er janvier 2010, 5°) LA CNFB VOUS EXONERE D’UNE PARTIE DE VOTRE COTISATION L’avocate ayant accouché bénéficie de plein droit de l’exonération d’un trimestre de sa cotisation forfaitaire de retraite de base ; elle doit adresser à la CNBF copie de l’acte de naissance de son enfant. Attention, si vous ne le demandez pas, vous ne l’obtiendrez pas ! Certaines Consoeurs ont même obtenu une exonération rétroactive pour leurs aînés ! 45 VIE PROFESSIONNELLE > VIE PRATIQUE 6°) CONFRERES JEUNES PAPAS, VOUS POUVEZ PRETENDRE A UN CONGE PATERNITE Durée : il est de 11 jours consécutifs maximum en cas de naissance simple ou d’adoption, et de 18 jours consécutifs maximum pour des naissances multiples. Début du congé : il doit débuter dans les quatre mois qui suivent la naissance ou l’arrivée de l’enfant au foyer ; en cas d’hospitalisation néonatale de l’enfant, le congé peut être reporté à la date de sortie. 46 CONSOEURS COLLABORATRICES, ATTENTION ! Le règlement intérieur national (CNB) prévoit que les cabinets d’avocats doivent régler à leur collaboratrice l’intégralité de la rétrocession d’honoraires pour une durée maximale de 12 semaines (20 en cas de grossesse pathologique) Conditions d’indemnisation : le père de l’enfant doit cesser toute activité pendant la durée du congé ; une déclaration sur l’honneur lui sera demandée par la RAM. Ce maintien doit cependant se faire « sous déduction des indemnités versées par les régimes de prévoyance ». Selon la nature de l’arrêt, grossesse « normale » ou « pathologique », le montant des prestations à déduire varie ; il vous faut donc vous rapprocher d’AON pour savoir quel montant sera éventuellement à restituer au cabinet. Montant de l’indemnisation : une indemnité journalière de 47,65 euros vous sera versée. Marie-Hélène HAMMER Avocat VIE CRITIQUE < VIE DU BARREAU CRITIQUE THÉÂTRALE stratagème : il s’arrange avec un magicien pour qu’au cours de son spectacle, il fasse « disparaître » la femme de Calogero. Grégory DUMONT Avocat CMS Bureau Francis Lefebvre Comble de l’humiliation, le magicien fait croire au pauvre Calogero que sa femme est désormais enfermée dans une petite boite. Refusant de s’avouer la véritable raison de la disparition de sa femme, le mari trompé préfère donner du crédit à cette explication insensée. Manipulé par le magicien, il se croit prisonnier d’un monde parallèle, un tour de magie qui n’en finit pas. Comme dans les comédies de Molière, on s’amuse du ridicule de Calogero dont le délire donne lieu à des situations plus que cocasses. Les autres personnages sont hauts en couleur : un magicien fantasque qui joue les charlatans sous le regard atterré de sa femme, un commissaire déjanté, une famille pathétique… LA GRANDE MAGIE, à la Comédie Française. d’Eduardo De Filippo, mise en scène de Dan Jemmett Mais attention, cette comédie n’est peut-être qu’une illusion ? Au-delà de la farce, l’auteur nous décrit la lente déchéance d’un homme qui en sombrant dans la folie, touche enfin du doigt la réalité et la complexité de son être. Calogero Di Spelta est un mari acariâtre et extrêmement jaloux : en vacances dans une station balnéaire, il surveille sans cesse son épouse, au grand dam de son amant, Mariano d’Albino. Ce dernier va alors recourir à un Sans surprise, les comédiens, portés par une mise en scène de qualité, sont tous excellents. Denis Podalydès incarne à merveille le rôle plus subtil qu’il n’y paraît de Calogero. 47 VIE DU BARREAU > VIE CRITIQUE CRITIQUE GASTRONOMIQUE Oui, c’est là mais ce pourrait être l’atelier d’un artiste, verrière et peintures aux murs constituent le décor. L’ambiance y est joviale et sympathique comme dans un authentique bistro : un zinc, un vrai, des tables en bois, le menu ardoise, et les serviettes sont à carreaux verts. Le lieu est accueillant et nous ne sommes pas les seules à le savoir : s’y retrouve une clientèle nombreuse, un peu artiste, un peu bobo. Maya ASSI Isabelle CLANET DIT LAMANIT Les piments d’Espelette sont accrochés au mur et Avocat Avocat la carte affiche de claires affinités avec le Pays Cabinet Individuel Cabinet Individuel Basque de sorte qu’en apéritif, avec un verre de vin rouge, il faut impérativement prendre le jambon de truie d’Arrosagaray servi sur une planche. Succulent. LE GARDE-MANGER. 21, rue d’Orléans - 92210 SAINT CLOUD La suite est à la hauteur : poêlée de couteaux au beurre et ciboulette puis noix de saint jacques à la plancha risotto aux 01.46.02.03.66 - www.legardemanger.com agrumes ou encore faux filet charolais grillé aux oignons 18 décembre 2009, l’hiver et son fin manteau de neige ont confits. recouvert la rue d’Orléans à Saint-Cloud. En dessert, nous recommandons la tuile aux amandes Une seule hâte : arriver dans ce restaurant où l’on s’est compotée de glace à la vanille. donné rendez-vous et se mettre au chaud. Côté prix, compter 10 euros pour les entrées, 16 à 23 euros pour les plats et 7 euros pour les desserts. Au 21 de la rue d’Orléans, pas d’enseigne, une entrée d’immeuble. Est-ce bien là ? Bref, une adresse sympathique pour une parenthèse culinaire… A côté de l’entrée, une sorte de loft avec baie vitrée et épais Pour la petite histoire, le patron n’avait pas fini les travaux rideau rouge. Timidement, on y pousse la porte de peur de façade, ce qui explique l’absence d’enseigne… d’arriver chez quelqu’un. 48