différentsprofilsd`assiette - Inventaire du Patrimoine de Lorraine
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différentsprofilsd`assiette - Inventaire du Patrimoine de Lorraine
Assiette. Les différentes parties de l'assiette sont désignées ainsi: . bord: uni, lobé, festonné ou chantourné. . aile : partie plane horizontale, ou légèrement inclinée, qui peut être unie, à reliefs ou réticulée. Kaolin. Silicate d'alumine hydraté provenant de l'altération du feldspath. Cettematière a la propriété de supporter de hautes températures de cuisson, et de rester blanche après celle-ci; du chinois Kao-Ling,colline voisine des manufactures de Kingtô-tchen où l'on trouvait ce matériau. . marli : peut 'désigner soit la partie courbe qui va de l'aile au bassin, soit la plane qui va de l'assiette au creux du bassin. Assiette au contrepied. Jusqu'à la fin du règne de Louis-Philippe,on ébauchait directement sur le tour la forme de l'assiette puis on plaçait la croûte obtenue sur un moule en plâtre posé sur le tour pour parfaire l'ébauche. Lorsque l'ébauche obtenue était suffisammentsèche, ou la fignolait avec un outil appelé tournazin. Sous le Second Empire, le procédé au contrepied se généralise: on place la croûte de pâte obtenue sur le moule sur un rouleau de plâtre appelé contrepied qu'on entoure d'un petit boudin de pâte destiné à former le pied et qu'on fait adhérer parfaitement à l'assiette avec une éponge mouillée. Ce procédé permet de garder une aile très fine et d'avoir un pied fin et haut. Barbotine. Pâte à porcelaine liquide. On nomme également barbotine une pièce de céramique décorée par un apport de pâte colorée sous émail. Moule. Objet en plâtre dans lequel est pressée et coulée l'argile ou la pâte à porcelaine, afin de lui donner une forme. De nos jours, le plâtre tend à être remplacé par des matières synthétiquesou métalliques. Paillon. Mince feuille d'or que l'on place sous les couches d'émaux vitrifiables lorsqu'ils sont appliqués en grande surface pour en faire valoir les couleurs. Pâte sur pâte. Procédé de décoration au cours duquel on "peint" le décor non plus avecun oxydemétalliquemais avec de la pâte liquide. Porcelaine dure. Mélange de feldspath, de quartz et de kaolin, qui se vitrifie et devient translucide au cours d'une cuisson à une température de 1 400°. Porcelaine tendre. Céramique dont la pâte est formée d'un mélange d'argile blanche et de fritte, cuite aux environs de 1 000°. Tour. Plateau tournant au moyen d'une roue et permettant au potier de don- Biscuit. Porcelaine définitivement cuite présentant un aspect mat car non recouverte d'émail. Mot également employé pour la première cuisson de la faïence - équivalentdu dégourdi de la porcelaine. Chambrelan. Décorateur en chambre qui travaille à l'extérieur et indépendamment de telle ou telle fabrique. Chromolithographie. Utilisé à partir du milieu du 19' siècle, ce procédé d'impression voit chaque couleur du décor pressenti, appliquée à l'aide d'une pierre lithographique; chaque pierre correspond à une couleur différente. Décor imprimé. Dès 1756 à Worcester, en Angleterre,on utilisapour la première fois le décor imprimé d'après un procédé qui consistait à graver au burin, sur une plaque de cuivre, un motif qui enduit d'une encre réfractaire était reporté sur un papier mince, puis décalqué sur la porcelaine. D'abord réalisé à l'encre noire, puis pourpre ou bleue, ce procédé fut introduit en France au début du 19' siècle, appliqué initialement sur la faïence fine, puis sur la porcelaine. Le décor gravé se reconnaît au léger relief sensible au toucher. Sa qualité ira croissante tout au long du 19' siècle. Décor peint à la main. Le décor peut être peint soit à la main levée, soit à l'aide de poncif. L'introduction des procédés de décor imprimé puis de la chromolithographie au 19' siècle a fait que le décor peint à la main est devenu de plus en plus réservé aux pièces d'exception ou a été employépour compléter un décor gravé. Email (ou couverte). Couchevitreuse qui recouvre la porcelaine dure. , ner à l'objet la forme par un mouvement ascendant. DIFFÉRENTS PROFILSD'ASSIETTE ~ Comte d'Artois, fin 18e. Le pied très bas a été taillé aux dépens du fond laissant la ligne oblique de l'aile parfaitement droite. Assiette au contrepied. On remarquera la hauteur et la finesse du pied. Ceprofil, très particulier, est celui des assiettes dé Limoges,jusqu'à l'adoption des machines à calibrer. Sèvres, début 19". Le revers de l'assiette est entièrement sculpté au tournazin, outil formé d'une Email de grand feu. Emailcuit à la mêmetempératureque l'objet sur lequel il est appliqué. plaque de tôle d'acier emmanchée qui sert à creuser les fonds, lisser les ailes et ébarber les bords. Emaux. S'emploie au pluriel pour désigner les couleurs vitrifiables à basse température (600 à 800°). Fretel. Prise en forme de graine. Glaçure. Couche vitreuse plombifère recouvrant les faïences fines et la porcelaine tendre. Grain de riz. Techniquechinoise- égalementappelée jours cloisonnés - qui consiste à éviderla porcelaine et à remplir d'émailles trous ainsi pratiqués. Assiette calibrée à la machine à partir de 1870. Son pied est plus large et porte deux redans, ou perles, destinés à limiter l'émaillage et éviter, ainsi, l'adhérence à la gazette pendant la cuisson. Les deux rainures ou perles de part et d'autre du pied sont caractéristiques des profils des assiettes calibrées.