Post production photographique
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Post production photographique
Post production photographique Super plongée. Super photos. Ma carte mémoire est pleine... Et maintenant? Soit je me réveille, c’est l’heure d’aller travailler... Soit je commence à prendre de bonnes résolutions. Je vais vous donnez quelques pistes et quelques méthodes à suivre, quelques habitudes à prendre, quelques réflexions quant aux flux à gérer de vos photos. Celles-ci n’ont pas valeur de vérités ultimes, mais elles sont suffisamment générales pour que vous puissiez les adapter à vos besoins. C’est valable pour tous types de photos. Capture d’images 1er stade : la capture d’images par un Appareil Photo Numérique. Je parlerai des formats Raw et Jpg un peu plus tard. Quelle est la première chose à faire une fois que vous avez terminé de prendre vos photos ? Décharger sa carte mémoire Décharger sa carte mémoire vers votre ordinateur par cable USB, par lecteur de cartes, par WiFi ou Bluetooth. C’est possible aussi d’envoyer vos photos dans le Cloud via les réseaux téléphoniques. Videurs de cartes intermédiaires Intermédiaires car il faudra les remettre dans un ordinateur. Personnellement je déconseille les tablettes comme déchargeur photo. Ce sont de bons cadres numériques de présentation surtout depuis iPad 3 (écran Rétina). Les videurs de cartes mémoires type Hyperdrive étaient tournés vers le monde pro: pratiques mais chers. Ils sont en train de disparaitre et d’être remplacés par des disques durs sans fils Mac/Pc, IOS & Android http://www.cyrilbruneau.com/blog/2012/04/videur-de-cartes-memoire.html Videurs de cartes intermédiaires Ces disques durs sont dotés d’une double interface Ethernet et Wifi en plus de l’USB. Ils ont une batterie intégrée. Ils sont pour le moment destinés principalement aux geeks, vu leurs difficultés de fonctionnement. http://www.macway.com/fr/product/28153/storeva-x-air-noir-15-to-25-disque-dur-sans-fil-macpc-ios-et-android.html Suppression des photos depuis l’APN Aucune suppression sur votre carte mémoire depuis d’ordinateur: vous risquez de rendre la carte illisible. La mise à la poubelle doit se faire en remettant la carte en place dans votre APN après avoir vérifié le bon transfert des photos. De temps à autre un formatage par le menu de l’APN est nécessaire. Organisation Edition Une fois transférées sur votre ordinateur les photos devront être assez rapidement organisées et éditées. Arborescence du disque dur • • • Noms des dossiers • Noms des fichiers Noms des sous-dossiers Noms des sous-sousdossiers... Personnellement, j’ai des dossiers année (2013), des sous-dossiers année-mois-jour (20130329 respecte la hiérarchie calendaire). je garde le n° de photo donné par le boiter pour le nom du fichier. Importation • • • • • • • Projets, albums virtuels Mots-clés Visages Lieux Signalés Classement par * Poubelle L’importation de mes photos se fait à l’aide d’un de mes logiciels (PathFinder uniquement pour Mac). Vous trouverez à la fin de cette présentation d’autres logiciels spécialisés sous Mac et sous Windows. Importation • Mise à la poubelle des mauvaises photos La vision sur votre écran va vous permettre de choisir les photos que vous allez garder. Importation • • • Projets, albums virtuels Signalées Classement par * Il est moins chronophage de faire les caractérisations des fichiers photos lors de l’importation. Cette image vous pouvez la mettre dans un album virtuel : Cos plongée par exemple. Vous pouvez la signaler (petit drapeau ou couleur) pour un travail spécifique futur : changer la couleur des palmes par exemple. Vous pouvez aussi lui donner un classement: **** = elle est vraiment top! Importation: les métadonnées • • • Données EXIF Données IPTC Données GPS Ce sont des données qui suivent le fichier et qui ont été soit incorporées à l’origine par l’APN (EXIF), soit rajoutées plus tard (IPTC) grâce au logiciel d’importation, soit les deux (GPS). Métadonnées EXIF • Remplacent le petit carnet qui accompagnait à l’époque de la photographie chimique les photographes méticuleux Exchangeable Image File Format. Date et heure de prise de vue, vitesse d’obturation, ouverture, correction, source de lumière, APN, position GPS... Ce sont toutes les données techniques de la prise de vue. Vous n’avez normalement pas à les changer. Métadonnées IPTC • Standard informatique pour le stockage des métadonnées (titre, copyright, agence, motsclés, etc.) relatives aux images de presse. Ce sont des champs que vous pouvez renseigner. International Press Telecommunication Council Le référentiel est utilisé en particulier dans les fichiers JPEG et TIFF. Une version plus performante, fichier XMP, permet entre autres la gestion de caractères de toutes les langues et un plus grand choix de formats. Archivage Après avoir attaché aux photos toutes les informations que vous avez estimées nécessaires, où allez-vous stocker ces images et fichiers d’infos? Archivage par 2 ou 3 moyens différents • • • • • Sur le DD de l’ordinateur Sur un autre disque dur Sur une clé USB Gravure Cloud... Google a effectué une étude portant sur 10 000 disque durs. Résultat: L'âge d'un disque dur est important et la « panne » intervient bien souvent pendant les premiers mois de mise en fonctionnement ou plusieurs années après. Une fois entré dans sa quatrième année de vie, Google affirme que la durée de vie restante du disque dur est « davantage influencé par le modèle/marque que par son âge ». Les études menées notamment par le Laboratoire national d'essais dans le cadre de ce rapport montrent que la durée de vie des CD-R et des DVD-R (disques à gravure unique, les disques -RW étant réinscriptibles [correctif le 30/03/2010, NDLR]) ne dépasse pas quinze à vingt ans dans le meilleur des cas, et que les plus mauvais d'entre eux se dégradent au bout d'un an seulement. Régulièrement faire des copies des archives sur des nouveaux supports. Cloud Petit tableau non exhaustif des possibilités d’archivage dans le Cloud mi 2014. Ne pas oublier que le gratuit n’est qu’une porte d’entrée vers les services «Premium». Les capacités maximum sans payer sont rapidement atteintes pour l’archivage photo. Edition Maintenant que vos images sont bien rangées et archivées pour longtemps vous allez pouvoir les éditer, retoucher et partager. JPEG ou Raw, le cheminement depuis la prise de vue jusqu’au partage est le même. On aborde ici la gestion des couleurs. Etalonnage de l’écran Le calibrage du moniteur est le strict minimum qu'il faut mettre en œuvre pour visualiser vos images dans des conditions satisfaisantes. Il se fait après avoir laissé l’écran allumé pendant une heure. Pour Mac: Préférences systèmes / Moniteurs / Couleur / Etalonner Pour Win7 : Démarrer / Panneau de configuration / taper dans zone de recherche « étalonnage de l’écran / Etalonner les couleurs de l’écran. Pour Win 8 : écran accueil / Windows W = recherche / clic sur Paramètres / saisir calibrer dans zone recherche / clic à gauche sur Etalonner Cibles gratuites pour régler l’écran: http://www.hutchcolor.com/Images_and_targets.html Etalonnage par sonde X-rite (http://www.xrite.com/) et Datacolor (http://spyder.datacolor.com/fr/) proposent des sondes pour étalonner efficacement votre écran. Que ce soit par sonde ou par le logiciel interne de votre ordinateur vous allez créer un profil couleur à un moment T de cet écran. Il sera valable pour la température de couleur, le gamma, la luminance du blanc (en cd/m2) et la luminance du noir (en cd/m2) pour ce moment T (autrement dit tant que vous ne changeriez rien aux réglages de l’écran). La plupart des écrans LCD ne proposent que le contrôle du blanc (réglage du contraste) sur leur façade. Profil colorimétrique ou ICC Bien comprendre la différence entre un profil couleur et un espace couleur. Un profil ICC est l’ensemble des informations concernant la manière dont un périphérique spécifique «voit et retranscrit les couleurs». Ce peut être un APN, un iPad, un écran, un couple papier/imprimante...Le périphérique pouvant vieillir, le profil peut évoluer. Espace colorimétrique Un espace colorimétrique associe des nombres aux couleurs visibles. Compte tenu des limites de la vision humaine, ces nombres se présentent généralement sous la forme de triplets. Chaque couleur de lumière peut donc être caractérisée par un point dans un espace à trois dimensions (espace RVB). Lors d'une impression, pour des raisons liées à la qualité des pigments, l'espace utilisé comporte alors généralement au moins quatre dimensions (espace CMJN). Espaces de travail Des sous ensembles de l'espace RVB ont été définis pour répondre à des problèmes pratiques. sRGB est un espace proposé par HP et Microsoft en fonction des écrans les plus communs en informatique ; c'est l'espace de couleur standard pour l'affichage des images sur Internet mais il est trop étroit pour l'impression. Adobe RGB 1998 a donc été conçu par Adobe Systems Inc. pour optimiser les résultats des imprimantes. Ici la différence entre un espace de travail (Adobe RGB) et le profil ICC d’un écran. Si un fichier est enregistré sous Adobe RGB alors une partie des couleurs ne sera pas visible en le visualisant sur cet écran. Choix de l’espace de travail sur certains boitiers Sur les certains compacts et sur la plupart des reflex numériques vous avez dans le menu le choix entre sRVB ou Adobe RVB. Attention ce n’est pas le profil colorimétrique du boitier. C’est l’espace de travail dans lequel les photos vont être enregistrées. « Mais alors à quoi cela sert-il de prendre des photos sous Adobe RVB si mon écran ne peut pas en voir une partie et que je ne puisse pas les travailler correctement? » Qui peut le plus peut le moins Dans quelque temps presque tous les écrans seront capables de reproduire 100 % de l’espace Adobe RVB. Actuellement seuls quelques écrans graphiques en sont capables. Quelques liens pour mieux comprendre la gestion des couleurs: http://www.profil-couleur.com/ http://www.guide-gestion-des-couleurs.com/ Bases de votre flux • Archivage de l’ original (Adobe RVB) • Etalonnage de votre écran • Retouche d’une copie (Adobe RVB ou sRVB) • Fignolage et réduction selon le type de sortie Archivez sur différentes sauvegardes vos originaux renseignés et vous n’y touchez plus. Le travail de retouche se fait toujours sur une copie virtuelle ou dupliquée sans réduction. C’est au moment de l’exportation et selon le support que vous faites la réduction et les derniers travaux de retouche. Suivent quelques logiciels d’organisation et/ou de retouche qui ont fait leurs preuves. Ils seront capables aussi de convertir vos espaces de travail http://www.acdsee.com/fr/index http://www.dxo.com/fr http://www.gimp.org/ Gratuit Apple store http://www.corel.com/corel/ http://picasa.google.com/intl/fr/ Gratuit Apple store http://www.adobe.com/fr/products/photoshop-elements.html http://www.adobe.com/fr/products/photoshop-lightroom.html Sorties photos • Impressions : photo, livre, carte, calendrier... • Albums de partage Web • Blog et photoblog La réduction et le fignolage de la copie travaillée sera différente selon le support de sortie. Vous n’allez pas travaillez de la même manière une photo destinée à l’impression d’un livre haut de gamme et une petite image destinée à votre blog. Cela sera normalement indiqué par les différents prestataires concernés. JPEG ou RAW ? JPEG et RAW. Vous archivez les RAW, travaillez sur des copies des RAW et pouvez partager immédiatement les JPEG. Je vous rappelle qu’il y a absolument toutes les données brutes de votre image dans un RAW. Il y a par contre une perte irrémédiable d’informations avec un JPEG.