Macbett - L`Eclat

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Macbett - L`Eclat
Cie Caliband ThEAtre
Macbett
Ionesco
2009
2
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - index / prod / contacts ...
Index
Note d’intention
Synopsis Mise en scène Personnages Création musicale, scène Biographie Ionesco Présentation compagnie Metteur en scène
Assistante chorégraphe Comédiens
Equipe artistique et technique
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Coproduction...
Le Rive Gauche, Scène Conventionnée de Saint-Etienne du Rouvray, Théâtre de l’Hôtel de Ville du
Havre, Le Moulin de Louviers, Théâtre Montdory de Barentin.
Avec le soutien de...
Région et DRAC de Haute-Normandie, Ville de Rouen, Départements de Seine-Maritime et de l’Eure.
Demande de subvention auprès de l’ADAMI.
Programmation...
Le Rive Gauche (St-Etienne du Rouvray), Le Moulin (Louviers), Théâtre de l’Hôtel de Ville (Le Havre),
Théâtre Montdory (Barentin), Espace Culturel François Mitterrand (Canteleu), L’Eclat (Pont-Audemer),
Théâtre des Charmes (Eu), L’Avant-Scène (Grand-Couronne), Le Passage (Fécamp).
Caliband Theatre
13 rue PavEE, appt 221
76100 Rouen
06 72 31 69 78
[email protected]
http://www.calibandtheatre.fr
Action culturelle :
[email protected]
06 79 66 91 53
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Note d’intention ...
Note d’intention
Le Macbett de Ionesco
revisite l’œuvre de
Shakespeare d’une
manière à la fois fidèle et
totalement libre. Parodie
fi d è l e, c a r l a m ê m e
dimension tragique s’en
dégage au final. Mais l’art
de Ionesco s’enrichit d’un
humour décapant et
d’une moder nité qui
résonnent encore
aujourd’hui avec force.
Cet humour décalé n’est
d’ailleurs pas sans
rappeler l’ironie
mordante des Monty
Python. Ce qui est en jeu
c’est la corruption de
l’être au contact du
pouvoir, sa grinçante et
risible métamorphose
en prédateur. Avec
cette farce tragique,
l’auteur passe au crible
l’absurdité, le
dérisoire et la
violence
des
ambitions humaines
liées au pouvoir. Tous
les protagonistes de cette
histoire sont contaminés
par une soif de conquête
d é m e s u r é e. I o n e s c o
pousse jusqu’à
l’implosion le
dérèglement initial
des personnages
shakespeariens. Et on
assiste à un engrenage
grotesque, pathétique et
troublant. Dans cette
mascarade, l’homme est
un pantin.
L’écriture de Ionesco est à
la fois profonde et
burlesque. Tous les genres
théâtraux s’y côtoient dans une distorsion
permanente : tragédie,
grand guignol, farce,
vaudeville, opérette... On
y retrouve tous les
arguments de la
t r a g é d i e
s h a ke s p e a r i e n n e :
meurtres, complots,
manipulations,
t r a h i s o n s, d é s i r s
monstrueux. Mais les
décalages constants,
la démesure et
l’anachronisme
appuyés révèlent
encore davantage la
per manence et la
puissance de ces
thèmes.
Po u v o i r t y r a n n i q u e,
rébellion, meurtres
politiques et massacres
guerriers sont les
bégaiements absurdes de
l’Histoire. Dans cette
pièce, le sang appelle le
sang et ce mouvement se
transforme rapidement
en un déluge, une spirale
d’exécutions. Ce pouvoir
rejoint tous les
absolutismes, tous les
fonctionnements
totalitaires, autocratiques
et mafieux, et ce modèle
ancestral semble ne
jamais devoir s’arrêter,
mais au contraire
s’accélérer ou se
sophistiquer au fil du
temps. Cette jonction
entre tous les âges d’une
lutte sauvage et folle de
l’humanité avec ellemême, l’universalité
du thème et la férocité
de cette écriture, en
font une matière
extrêmement vivante
et percutante.
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Synopsis ...
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Synopsis...Macbett est une pièce écrite et
représentée pour la première fois en 1972. La
pièce est une parodie du Macbeth de William
Shakespeare, mais Ionesco opère une savante
distorsion des éléments primitifs.
Le drame bouffon s’ouvre sur un dialogue
improbable entre les comtes de Glamiss et de
Candor, qui décident de se rebeller. Ces vassaux ne
supportent plus les impôts disproportionnés et la
tyrannie insatiable de leur souverain Duncan. Cette
révolte entraîne une guerre ubuesque. Candor est
capturé alors que Glamiss réussit à s'échapper.
Duncan, pour récompenser ses plus braves soldats,
caricatures de loyauté, offre le titre de Candor à
Macbett et promet celui de Glamiss à Banco, dès
que celui-ci sera capturé. Au cours d’un « tea-time »
improvisé sur le champ de bataille, une foule
innombrable d’opposants est guillotinée par Banco,
tandis que Lady Duncan courtise avec ostentation
Macbett.
Macbett et Banco, perdus au beau milieu d’une
tempête, finissent par se perdre l’un et l’autre. Deux
sorcières apparaissent d’abord à Macbett et lui
annoncent qu'il deviendra roi. Quant à Banco, elles
lui prédisent qu'il donnera naissance à une lignée de
rois, sans en être un lui-même. Elles leur révèlent
aussi que Glamiss étant mort noyé dans une rivière,
Duncan refusera le titre à Banco et le donnera à
Macbett. Les deux sorcières se métamorphosent
ensuite en Lady Duncan et sa servante devant
Macbett. Lady Duncan offre un poignard à Macbett
et le pousse à éliminer le roi.
Duncan, qui veut liquider tous ses ennemis
potentiels, projette de se débarrasser de Macbett et
Banco qui lui paraissent de plus en plus exigeants et
menaçants. Macbett et Banco, corrompus par les
sorcières, commencent en effet à se rebeller. Ils
reprennent à leur compte le dialogue initial entre
Candor et Glamiss. Lady Duncan, Macbett et Banco
fomentent l’assassinat de Duncan. Ils le poignardent
à la fin d’une parodie de cérémonie des
« écrouelles », où Duncan soigne tous les malades
qui se présentent à lui.
Macbett épouse la veuve de Duncan. Surprenant un
discours menaçant de Banco, Macbett le tue pour
préserver son pouvoir. Banco se plaignait de ne pas
avoir profité du crime.
Lady Duncan, devenue lady Macbett, et sa suivante,
s’avèrent être en réalité les deux sorcières qui, grâce
à ces transformations, ont tiré les ficelles de cette
mascarade.
Tandis que Macbett donne un banquet pour fêter
son mariage et son avènement, deux spectres
apparaissent à toute l’assemblée : d'abord celui de
Banco, puis celui de Duncan. Lady Duncan (ou
Macbett) a disparu. Elle réapparaît enfin, dévoilant
la supercherie : elle a été retenue prisonnière par les
sorcières. Elle condamne donc tout ce que son
"double" a fait.
A la fin, Macol, fils de Banco et d'une gazelle
transformée en femme, tue Macbett. La pièce se
termine par une tirade de Macol qui annonce que
son règne sera pire que tous ceux de ses
prédécesseurs.
“Maintenant donc que le tyran est mort et qu’il maudit sa
mere de l’avoir fait naitre, je vous dirai ceci : ma pauvre
patrie verra regner plus de vices qu’auparavant. Elle
souffrira plus et de plus de manieres que jamais sous mon
administration.” macol
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Une mise en scene... Jeu et texte... Doubles...
Une mise en scene a l'image du texte :
Turbulente, drôle et
énergique, mettant en avant la satire épique et l'absurdité des mécanismes liés au
pouvoir, l'incongruité ou les contrastes entre la poésie de l’écriture, la démesure et
l'humour qui surgit malgré tout de cette noirceur... La force vitale de l’auteur réside dans
ce comique incomparable qui traverse l’œuvre : souffle de vie et respiration essentielle, mise à
distance de l’abjection, du théâtre et de la psychologie.
Une lecture fidèle et vive de cette pièce, qui explore toutes les facettes de cette distanciation
burlesque, celle qui loin d’appauvrir le tragique le force à se révéler davantage. Une mise en relief
des ressorts dramatiques nourrie de pistes diverses et originelles : satire, grand guignol, théâtre
« primitif », mouvement « chorégraphique » (Boulevard, Guignol), polychromie (BD, Pop art),
opérette...
Restituer la beaute et la
violence baroques de cette
peinture au vitriol.
Jeu et texte: mecAnique
et mouvement... Travail sur
le corps en
collaboration avec une chorégraphe sur l’aspect
burlesque et tragi-comique de cette « pantomime
macabre ». Ce travail ne sera pas orienté vers la
danse mais vers une précision gestuelle. Il s’appuiera
notamment sur les nombreuses didascalies de
Ionesco. Un travail de « silhouette » qui met le corps
en avant, comme révélateur de cette réflexion sur
l’aliénation de l’individu pris dans un engrenage
destructeur.
Traitement du corps de l’acteur comme
réceptacle et conducteur des forces en
mouvement dans les différents degrés de
lecture de cette pièce.
Apport d’une danseuse chorégraphe pour guider les
acteurs dans une disponibilité corporelle : dans la
construction des échanges, de la partition textuelle et
des moments « chorégraphiés », moments clés où le
grotesque s’accompagne d’une précision dans le
mouvement : exécutions, sorcières, meurtre de
Duncan, festin…
Le corps travaillé à l’égal des mots. Résonance entre
les deux. Recherche à partir du texte et en
improvisation dirigée pour une construction /
appréhension globale des personnages, pris dans le
mouvement général. Marquer dans les corps la
violence et le comique du texte, et donner à celui-ci
la souplesse d’un « ballet » chorégraphié.
Il faut montrer scéniquement la « méta »physique de
cette tragi-comédie. De plus la mécanique
dramatique s’appuie sur un ballet incessant et rythmé
d’entrées et de sorties.
Cinq acteurs, quelques accessoires. Le jeu réduit à
son essence. Economie des artifices au profit d’une
matière brute et ludique emprunte de liberté,
d’humour et de cruauté.
DOUBLES et JEUX DE MIROIR...
Interchangeabilité et métamorphoses des figures ;
jeux avec les codes du modèle shakespearien ;
développement du thème du double et jeux de
miroirs grossissants ; répétitions à l’infini et
déclinaisons des forces en jeu : ces phénomènes
éclairent et mettent impitoyablement en
avant la dynamique et l’enjeu dramatiques
des personnages, l’aspect absurde et vain de
l e u r s a m b i t i o n s, c o m p l o t s, é l a n s,
retranchements, pulsions… Et ce brouillage des
repères donne encore plus de force à cette
contamination globale et à la désincarnation qu’elle
révèle. Théâtre, artifices, personnages et situations
sont poussées jusqu’à l’excès, jusqu’à la bouffonnerie.
Le jeu du travestissement, à l’œuvre dans la scène des
sorcières, trouve parfois un prolongement dans le
passage d’un rôle à l’autre. Les identités sont
brouillées, et l’auteur joue de ces ambiguïtés :
ressemblance et identité de Macbett et Banco,
dédoublements de Lady Duncan et sa suivante en
sorcières.
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Macbett/Banco face aux sorcieres :
Personnages centraux, Macbett et Banco sont au
départ des caricatures de loyauté et de dévotion
extrêmes. L’aveuglement de leur soumission
justifie tous les crimes les plus absurdes. Leur
évolution est un passage au négatif et va
inexorablement les pervertir jusqu’à l’accession
au pouvoir. Le trouble et le comique naissent de
leur intégrisme absurdement manichéiste, et de
leur métamorphose brutale.
Le burlesque naît de cette caution politique qui
anime tous les protagonistes : la démesure
(poétique) contenue dans l’énumération des folies
meurtrières puise en permanence sa justification
dans la dévotion au pouvoir.
Banco est le double malchanceux de Macbett.
Leur ressemblance au départ est frappante :
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 -personnages...
mêmes élans, mêmes mots, ils sont parfois
interchangeables. Ce rapprochement des deux
personnages est une mise en abyme qui renforce
le trouble et la folie des caractères et des passions.
Le pivot de cette mascarade est incarné par le
duo des sorcières : sœurs factices de la fatalité
diabolique et dérisoire qui préside aux destinées
de chacun. Dans ce théâtre de pantins, elles tirent
en coulisse des grosses ficelles de farce et attrape.
Lady Duncan et Duncan :
Personnage multiple, Lady Duncan devient dans
la pièce la première sorcière, la veuve de Duncan
puis Lady Macbett. Personnage drôle, cruel,
manipulateur, séducteur, insaisissable, ambigu...
Elle serait interprétée par un comédien, pour
accentuer ce trouble et cette mise à distance.
Ionesco fusionne en un seul
personnage différents rôles
féminins. Il aiguise ainsi la dualité
et la complémentarité des
contradictions propres aux passions
shakespeariennes, en renforçant la
violence multiple de ces passions.
Duncan est l’archétype du tyran
couard, manipulateur et pervers
(négatif de son original). Symbole
du caractère décadent du pouvoir.
Pitoyable, détestable à tel point
qu’il en devient drôle et pathétique.
Ces deux personnages, en
participant de l’exagération ou de
la déformation des caractères,
nourrissent l’humour noir du
propos.
Glamiss et Candor...
Personnages secondaires :
Ils apparaissent notamment dans la scène
d’ouverture. La rébellion de ces vassaux contre la
tyrannie du pouvoir donne d’emblée le ton et
enclenche la comédie : dialectique absurde,
ironique et décalée des dialogues.
Ce duo burlesque les fait apparaître comme des
personnages complémentaires, d’autres jumeaux
dérisoires, dans ce jeu de chaises musicales.
Soldats, officiers, suivantes, malades, courtisans,… :
importance et drôlerie de ces personnages
complémentaires et savoureux. Riche galerie
démocratique d’une guignolade généralisée.
Tous ces rôles sont répartis entre les cinq comédiens.
Impression d’une profusion de personnages en
miroirs dans un théâtre de la cruauté démultiplié.
Tout repose sur un développement de la facticité de
la représentation, sur un contraste renforcé entre la
violence de la tragédie, le décalage et l’exagération
burlesques des mots et des situations, l’artificialité et
le dérèglement des personnages et des codes
théâtraux.
PERSONNAGES...
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Creation musicale... SCENOGRAPHIE...
Scenographie...
Dans cette œuvre, lumières,
sons et musiques établissent
l’univers scénique, rythment
et (dé)construisent l’espacet e m p s, a g r é m e n t e n t e t
orientent, toujours de façon
déviée, le déroulement
dramaturgique.
Creation musicale...
Une partition sonore et musicale sera créée pour
le spectacle : mélodies ou matières sonores
directement inspirées des nombreuses didascalies
de l’auteur et des enjeux dramatiques.
Il s’agit encore une fois de nourrir les dérapages
propres à l’œuvre, de créer un jeu entre l’image
et le son, entre la source du texte et la modernité
qu’elle suscite. Il faut
jouer sur le mélange des
genres, la distorsion,
l’artificialité, les ruptures,
les télescopages et les
d é f o r m a t i o n s
(croisement de
d i f f é re n t e s m at i è re s
sonores et musicales).
Etapes de travail...
Travail à la table :
répartition des rôles,
rythme général,
mécanique de la pièce,
enjeux des personnages,
effets miroirs, trouver la
distance et la liberté
nécessaires du jeu, se
situer à la fois dans la
tragédie en creux et la
farce, la sincérité envers
l’œuvre et le décalage du
burlesque…
Lectures dans l’espace. Début de la collaboration
avec la chorégraphe et le musicien. Introduction
des premiers accessoires. Réflexion sur
l’utilisation de l’espace.
Une scénographie épurée
dessinerait le plateau comme un espace de liberté
pour le jeu et l'imaginaire des acteurs et des
spectateurs.
Seul un podium concentre tout l’enjeu «
politique » de cette pièce. Il est le réceptacle de
l’éclairage et l’acteur central du mouvement
général imposé par la progression dramatique.
Podium et lumière favoriseront la variation
d’images, révélant la démesure et l’ancrage
contemporain de
cette mécanique
théâtrale.
Dans cet espace nu,
la création lumière
s o u l i g n e r a
l’artificialité de la
matière, la férocité
des personnages et
accentuera la poésie
burlesque de cette
écriture. Elle
accompagnera
l’utilisation
symbolique de
l’espace.
Les costumes et
accessoires seront
contemporains, ou se
jouant, comme dans
l’œuvre,
des
anachronismes et
décalages. Des bases
sombres et monochromes à accessoiriser selon les
changements de rôles de chaque comédien. Des
coupes et des matières mettant en relief le travail
chorégraphique et les résonances existantes dans
les duos.
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Biographie IONESCO...
Eugene Ionesco
Né le 26 Novembre 1909 à Slatima
(Roumanie). Son père est un avocat roumain
et sa mère est française. Il passe son enfance
en France jusqu'à l'âge de treize ans. Puis en
raison du divorce de ses parents, il retourne
à Bucarest vivre avec son père. Il réalise de
brillantes études secondaires, puis poursuit
ses études supérieures et devient professeur
de français. Il se marie en Roumanie avec
une étudiante en philosophie en 1936. En
1938, en raison de la montée du fascisme, le
couple vient s’installer en France. Eugène
Ionesco travaille à une thèse sur Les Thèmes
du péché et de la mort dans la poésie
française depuis Baudelaire.
Sa première pièce, La Cantatrice Chauve
est créée en 1950. La pièce est accueillie
f ro i d e m e n t e t d é ro u t e l a c r i t i q u e
conservatrice. Il en sera de même pour les
suivantes : Les Chaises (1952), Victimes du
devoir (1953), Amédée ou Comment s'en
débarrasser (1954). Les salles restent vides.
Mais un cercle d’admirateurs commence à
se créer : Ils saluent ce comique né de
l'absurde où l’insolite fait éclater le cadre
quotidien.
« L’absence d’intrigue, la dégradation du
langage, le non-sens, considérés d’abord
comme des provocations, assurent peu à peu
à Ionesco la notoriété d’un auteur d’avantgarde ».
«Je n'ai jamais compris, pour ma part, la difference que l'on fait entre
comique et tragique. Le comique etant l'intuition de l'absurde, il me semble
plus desesperant que le tragique. Le comique n'offre pas d'issue.»
(Notes et contre-notes)
Ionesco crée le personnage de Bérenger, son
double, dans Tueur sans gages (1959) ; on le
retrouvera dans Rhinocéros (1958), et Le roi
se meurt (1962). C’est en 1960 que JeanLouis Barrault crée Rhinocéros à l’Odéon.
C’est la consécration pour Ionesco. En 1965,
c’est la création à la Comédie française de
La Soif et la Faim, suivi 5 ans plus tard par
celle de Jeux de Massacre. En 1970 Ionesco
est reçu à l’Académie française. Il écrit en
1972, Macbett, une de ses dernières
pièces. Ionesco est mort le 28 mars 1994.
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Compagnie...
Presentation de la compagnie
Depuis 1996, Caliband Théâtre produit des
spectacles tous publics (Théâtre et musique), et est soutenu par
la Ville de Rouen, le Conseil Régional de Haute-Normandie et
le Département de Seine-Maritime.
Que vienne le moment 1996
Au sein de la compagnie, Marie Mellier a mis en scène : A 50
ans elle découvrait la mer de D. Chalem. ; Quisaitout et
Grobêta de C. Serreau. ; Que vienne le moment de Y.
Allegret. ; Mamie Ouate en Papoâsie de J. Jouanneau. ; Eaux
Dormantes de E. Durif. ; Blanche Aurore Céleste de N.
Renaude. ; Madame de Sade de Y. Mishima ; Quintet - 1,
Fluctuat nec mergitur.
En 2004, le spectacle Don Quichotte et Sancho Panza est co-mis
en scène par Marie Mellier et Mathieu Létuvé (66 représentations jusqu’en 2007). Ce spectacle a été
programmé dans toute la région et a été soutenu ponctuellement par l’Odia Normandie dans le cadre
du Festival d’Avignon 2005. En 2006, la compagnie créé K. ou les trois visages de Franz Kafka (mise en
scène : Mathieu Létuvé). Ce spectacle a été soutenu par l’Adami et la Ville de Barentin. En 2007,
création du spectacle Le Désert sans Détour, adapté d’un roman de
Mohammed Dib, spectacle théâtral et musical mis en scène par Marie Le désert... 2007
Mellier, et coproduit par Le Moulin de Louviers.
Mise en scene
Marie Mellier
BAC A 3 t h é â t r e ( Jo s e p h
Danan), DEUST d’études
théâtrales (Aix en Provence),
Ecole des 2 Rives de Rouen (S.
Gaborieau et M-H Garnier).
De 1992 à 2003, stages : Royal
S h a k e s p e a r e
company (Direction d’acteurs et
lumières) ; Théâtre des Deux
Rives ; Jean-Marc Talbot
(improvisation) ; Michel Tartrat
(Lumières) ; Catherine Delattres
(Mise en scène) ; Centre
National du Théâtre (Avignon.
S c é n o g r a p h i e ) ; Vi n c e n t
Fouquet (improvisation) ;
Théâtre de la Canaille ; Nicolas
Moy (Clown)…
De 1996 à 2007, comedienne dans
Les anges de Massillia (G.
Granouillet), dirigé par Rémi
Spinneweber ; Vermisse Dich
( Ya n n A l l e g r e t / T h é â t r e
Ephéméride) ; Mamie Ouate
e n Pa p o u â s i e d e Jo ë l
Jouanneau ; Duo + 1 et
Quintet – 1, (spectacles de
rue/Caliband Théâtre) ; Le
Dormeur éveillé (d’après un
conte des mille et une nuits.
Ms. : Denis Buquet/Théâtre de
la Canaille) ; Huis Clos (Sartre.
Ms : Nicolas Moy/Compagnie
du Jardin des Planches) ; K. ou
les trois visages de Franz Kafka
(d’après Kafka. Ms. : Mathieu
Létuvé/Caliband Théâtre).
De 1995 à 2004, met en scene
A 50 ans elle découvrait la mer
(Denise Chalem – PACA/
Normandie) ; Quisaitout et
Grobêta (Coline Serreau) ; Que
vienne le moment (Yann
Allegret) ; Mamie Ouate en
Papouâsie (J. Jouanneau) ; Eaux
Dormantes (Eugène Durif) ;
Blanche Aurore Céleste (Noëlle
Renaude) ; Jocondescendance
(Marie Ragu) ; Madame de
Sade (Y. Mishima) ; Korat et
Chantaboun (spectacle
musical) ; Don Quichotte et
Sancho Panza (Cervantès/
Schulman) ; Le Désert sans
détour (Mohammed Dib).
De 2001 à 2007, assistanats à
la mise en scene
Trois créations du Théâtre de la
Canaille : Le dormeur
éveillé (conte des mille et une
nuits) ; Trois Satie en forme de
Poire (Eric Satie), Blanche
Neige (Frères Grimm).
10
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Assistante choregraphe...
Assistante
choregraphe
Aurelie Genoud
1993/95 : Geneva Dance Center (Genève).
1995/97 : CNR Toulouse. 1997/2001 :
Conservatoire National Supérieur de Paris.
2001/02 : Junior Ballet Contemporain au CNS
Musique et Danse de Paris (Maître de ballet :
Martine Clary - Travail pédagogique : Cours
d’initiation à la danse pour enfants d’école
primaire).
Depuis 2000 : nombreux
projets pédagogiques (classes
A PA C ,
ateliers
d'improvisation, stages de
formation dans les écoles,
collèges, lycées, ou auprès
d'adultes amateurs ou en
formation professionnelle).
1999 : Travaux de création en
collaboration avec des
comédiens (Ecole Claude
Mathieu - Paris). Création des
arrangements chorégraphiques
de la pièce Victor ou les enfants au pouvoir (m.s :
Yann Gacquer). 2000 : Participation au spectacle
et tournée du Quatuor Albrecht Knust : …d’un
faune (éclats) ; Stage international de Vienne
(Autriche - bourse Danceweb).
2002 : Creation de l’association « L’Encre
Blanche » et 1ère création : Eden, présentée lors
du concours jeunes chorégraphes les Synodales
(Sens) ; création Pour décembre (Cie Sylvain
Groud). 2003/04 (Cie Acte/Annick Charlot) :
Création des arrangements chorégraphiques de la
pièce Les trompettes de la mort (Théâtre de la
Gaîté Montparnasse - Paris) ; reprises de rôles
dans Danse expérimenta et dans Resistencia, et
créations : Résilience, nos manières d’aimer / Avec
ou sinon rien ; Assis. chorégr. d’A.
Charlot pour le défilé de la biennale
de la danse à Lyon. 2004/08 :
créations avec le Théâtre de la
canaille (m.s. Denis Buquet) : 3 Satie
en forme de poire (Festival Automne
en Normandie) ; Blanche neige dans
La véritable histoire de Blanche
Neige ; L'histoire du soldat (Opéra de
Rouen) ; Création jeune public :
Kadira (Cie Elirale - St Jean de Luz).
2005/06 : missions pédagogiques
(écoles primaires et maternelles- Cie
Sylvain Groud et Cie Acte) ; création People (Cie
Sylvain Groud – Vernon). 2007 : reprise de rôle
dans Les confidences des oiseaux Cie Luc Petton –
Reims)
11
BANCO / MACOL
Vincent Fouquet
Maîtrise Inter-arts. Conservatoire National de Rouen
(Yves Pignot). Ecole du Th. des 2 Rives.
Stages : Catherine Anne, Redjep
Mitrovitsa, Marc Frémond, Dimitri
Pecani, Marie-Ange Cousin (chant),
Catherine Dewitt, Oleg Chichkine,
François Clavier, A.Caubet…
A partir de 1996, il travaille sous la
direction de : S. Gaborieau : La Dispute
(Marivaux) ; Bénédicte Lesenne : La Valse
du hasard (Victor Haïm), Mais où va donc
tout ce petit monde ? (3 pièces de Feydeau
co-mises en scène avec B. Lesenne) ;
Marie Mellier : Que vienne le moment (Yann
Allégret) ; Cédric Marchal : Grand Café
(Emmanuelle Cordoliani - Rhône-Alpes), Suites
nuptiales (de et Ms. par Cédric Marchal - Tournée
nationale) ; Thomas Germaine : Le Monde nouveau
(3 farces du Moyen-Age) ; Emmanuel Billy : Barocco
de nuit à la Baraka et Fugues (de et Ms par E. Billy) ;
Alain Milianti : Le Tombeau de Richard G. (Bernard
Chartreux - Le Volcan/SN Le Havre, Athénée-
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - comediens...
Paris), Les Fausses Confidences (Marivaux - Tournée
nationale) ; Colette Colas : La Femme jetable
(Ricardo Montserrat) ; Emmanuelle Cordoliani
(JTN-Paris) : Le Dilemme de l’architecte
Mâhyâr (Reza Ghascemi - assistanat), Le
Nom sur le bout de la langue (Pascal
Quignard - Tournée nationale) ; J.
Châtel : Revenants (Ibsen - Paris) ; Sylvie
Philibert : Vernissage (Vaclav Havel Paris) ; Jean-Michel Coulon : Prendre
appel, donner corps, rendre l’âme (Perrine
Griselin - Tournée nationale) ; Thomas
Schetting : Le Monde en pièces (Alain
Fleury) ; J.-M. Coulon : Océan mer
(Alessandro Baricco – co-mise en scène Normandie /Auvergne) ; Yann Dacosta : Le Baiser
de la femme araignée (Manuel Puig).
Cinema : c.-m. de Eric Guirado (Prix Kodak Cannes
99 et César meilleur c.-m. 01) ; Jean-François
Gallotte ; Xavier Beauvois ; Idit Cebula. Écriture : 2
pièces dont une avec Emmanuelle Michelet (ms.
Rodolphe Sand – Comédie des 3 Bornes à Paris) ; et
l’autre à la Comédie de Clermont – SN, festival À
Suivre ! Ms. : Nathalie Vannereau).
LAdy DUNCAN / 1ere sorciere
FAbrice Gaillard
1997 : 1er prix du Conservatoire National de
Tours (Direct. Monique Fabre). De 1997 à 2000 :
Ecole du CDN de St-Etienne (théâtre,
cinéma, chant, acrobatie, danse, escrime, ss
la direct. notamment de L. Marchal / E.
Vigné / C. Colin / D. Girard / JC.
Barbaud P. Diss / JC. Drouot / P.
Guinand / C. Patty / J. Carey / S.
Tr a n v o u e z / A . Va s s i l i e v / D.
Goldschmidt).
A partir de 1996, il travaille sous la
direction de J-Louis Dumont : Le Cid, Don
Juan ; puis au CDN de St-Etienne avec
Martine Logier : Les Mouches, Eric
Massé : Harper’Angels (Tony Kuschner), Christian
Colin : Reviens à toi encore (Grégory Motton), Louis
Bonnet : Le baril de poudre (Dejan Dukovski), André
Tardy : Ralf et Panini (Gilles Granouillet), JeanClaude Berutti : La cantatrice chauve (Ionesco.
« Tournée du picolo ») ; avec le CDN d’Aubervilliers
et Anatoli Vassiliev : Les trois sœurs (Tchekhov).
De 2000 à 2007, il travaille avec différentes
structures : en Bretagne avec Paul Tison (Il y a des
bals qui se perdent de Roland Fichet) ; au Théâtre de
Vienne avec Michel Tallaron (Le fils de Jon Fosse) ;
au NTAngers & Nantes avec Daniel Girard : Max et
Lola ; avec la Cie Maski Théâtre : Katherine Barker
& Hélène (diptyque) de Jean Audureau, Prométhée
de Rodrigo Garcia mis en scène par Serge
Tranvouez (Th. de la ville Abesses, CDNs
de Reims, Caen, ST Etienne, et TGP. St
Denis) ; avec le Collectif Ours : Le vol du
flamand et Triptyque des figures de et mis
en scène par Franck Esnée (CDN
Besançon, Belfort, L’échangeur de
Bagnolet) ; avec le Collectif souffleur de
verre (Région Auvergne) : Derniers
remords avant l’oubli de J-L. Lagarce,
L’ours et une demande en mariage de
Tch e k h ov ( m s e n s c è n e : C é d r i c
Veschambre), Pourquoi n’es-tu pas dans ton
lit ? d’après Labiche, Feydeau et Courteline (ms en
scène : Julien Rocha), République de et mis en scène
par P-F Pommier.
Il a également participé avec d’autres équipes à
diverses for mes scéniques, notamment
d’improvisations ou de performances (Nord,
Paris, Touraine,…). De 2005 à 2008, il tourne au
niveau national son adaptation de La vase d’après
la nouvelle d’Eugène Ionesco. Spectacle qu’il
interprète et qu’il a mis en scène. Il a également joué
dans de nombreux courts-métrages.
12
Macbett
Mathieu Letuve
DEA d’Histoire contemporaine (cinéma), Théâtre
universitaire en 1993 avec la Troupe de la
Réplique (Monsieur de Pourceaugnac, Les
Fourberies de Scapin).
Cree en 1996 la Troupe de la Lucarne.
Mises en scène de Daniel Charlot :
Estragon dans En attendant Godot
(Normandie, Bretagne, FESTEA de
Tours, Ukraine/Festival Francophone de
l’Alliance Française), Béranger dans Le
Roi se meurt.
2001 : Troupe de la Pie Rouge – Chapelle
Saint-Louis de Rouen – Moulin d’Andé
(Ms. : Guy Faucon : Lancelot de La
Seine/Chrétien de Troyes, Tous ceux qui
tombent/Beckett). 2002 : Jeanne au
bûcher (Oratorio de Claudel/Honegger.
Direction Michaël Lonsdale et Laurent
Petitgirard. Arsenal de Metz) ; Le Carnaval des
animaux (Clown. Ms. : JP. Bourdalaix) ; Miss
Cannabis (Ms. : François Accard). Depuis 2003 :
Théâtre des Trois Gros, Oswald dans Pourquoi j’ai
mangé mon père (Ms. : Joël Lefrançois. France).
Depuis 2005, rôles à l’Opéra de Rouen (dont
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - comediens...
Roberti dans Tosca. Ms. Dagmar Pischel. Rouen
et Luxembourg). 2003-2004 : Atelier professionnel
du Théâtre de la Canaille (Une Noce de
Tchekhov).
2004 : créé au sein de la Compagnie Caliband
Theatre le spectacle Don Quichotte et Sancho
Panza (Adaptation, co-mise en
scène et rôle de Don Quichotte.
Tournée régionale et Avignon Off
2005).
2006 : créé le spectacle K. ou les
trois visages de Franz Kafka (Mise
en scène et adaptation).
2007-08 : Adaptation et rôle de
Siklist dans Le Désert sans détour
de Mohammed Dib ; Novecento
d’Alessandro Baricco (monologue
avec Orchestre), spectacles mis en
scènes par Marie Mellier. Créations
diverses avec Les Remue-méninges (humour).
Tournages : Selon Charlie (N. Garcia), 1,4kg (CM de M. Cauvin), L’ennemi public n°1 (JF.
Richet) ; pubs : départements 76 (Claude Duty), 27
(Quasar), Abel Auto, Huis-Clos (Nautile Prod.).
Voix spots (Quille).
Candor
ArnauLT Mougenot
/ 2eme sorciere
Ateliers de formation du Théâtre du Peuple (JeanClaude Berruti, Gérard Hardy, Christophe
Rauck). De 2000 à 2003,
Conservatoire National de
Montpellier. Intervenants :
L a u re n c e Roy ( S é n e q u e ) ,
Françoise Bette (Euripide,
Tchekhov), Georges Lavaudant
(Martin Crimp), Christophe
Rauck (Shakespeare), Olivier
Besson (Stoker), Stéphane
Medge (Caméra), Lilas Green
(Danse), Vincent Rouch (Clown),
Alexandre Delperrugia (Acrobatie), Martial
DiFonzobo (Rodrigo Garcia), Dag Jeannneret
(Vitrac), Ariel Garcia Valdès,…
2005 : comédien attaché à la Comédie de StEtienne CDN.
A partir de 1998, il travaille sous la
direction de : Jean-Claude Berruti : Le cercle de
craie caucasien (Brecht), L’Adulateur (Goldoni),
Beaucoup de bruit pour rien (Shakespeare), La
Chute (Biljana Srbljanovic), La Gonfle (Roger
Martin du Gard – Tournée nationale), Ruzante
(Angelo Béolco
– Tournée nationale) ;
Christophe Rauck : Le Théâtre ambulant
Chopalovitch (Lioubomir Simovic) ; Ariel Garcia
Valdès : Torquemada (Victor Hugo) ; Laurent
Pigeonnat : La tour de la Défense (Copi –
Tournée) ; avec la Cie Le Grenier à PouetPouet : La Princesse et L’Homme-Sans-Cœur de
Laurent Rogero (Tournée : Montpellier CDN,
Nîmes, CDN St-Etienne,…) ; Camille Gorde : La
Pyramide (Copi) ; Magali Léris : Willy Protagoras
enfermé dans les toilettes (Wajdi Mouawad).
Mises en scEnes : La visite de la vieille dame
(Friedrich Dürrenmatt – CDN de St-Etienne), La
Princesse et L’Homme-Sans-Cœur (L.Rogero –
Festival Saperlipopette Voilà Enfantillage !).
13
Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - comediens...
DUNCAN
/ glamiss
Jean-Marc Talbot
De 1978 à 1981 : Ecole du Théâtre des 2 Rives
(M. Bézu).
A partir de 1980, il travaille sous la direction
de : Alain Bézu
(CDR des 2
Rives) : Histoire
de Nuit (Sean
O’Casey), Mélite,
La Galerie du
Palais, La Place
Roya l e ( P i e r re
Corneille), La
nuit
même
(Joseph Danan),
Le Barbier de
S é v i l l e
(Beaumarchais),
La querelle des
bouffons (Denis
Diderot), Oncle
Vania (Tchekhov), La grande boucle, La petite
reine, Britannicus (Racine), La nuit des rois
(Shakespeare), Cinéma (Joseph Danan) ; Daniel
Lesur : Georges Dandin (Molière) ; Denis
Buquet : Partie de Campagne, La Véritable
Histoire de Blanche-Neige, L’Histoire du
Soldat (Opéra de Rouen) ; Michel Bézu : Les
Femmes Savantes (Molière), La Lente Agonie
des Grands Rampants (Fantaisie Allégorique
de B.M. De Saintacher), Les caprices de
Marianne (Musset) ; Catherine Delattres :
Jodelet ou le Maître Valet de Scarron ; Sophie
Loucachevski : Le songe d’une nuit d’été
(Shakespeare) ; Maryse Ravera : Je te jure
Jeanne, que j’ai envie (Emilio Carbaido) ; JeanFrançois Philippe : La journée du Maire
(Isabelle Philippe) ; Jean-Luc Porraz : Les
contes d’avant l’oubli (I.B. Singer) ; Colette
Colas : Petites formes (Minyana, Durif,
Renaude), Ceux dont on ignore tout (N.
Renaude, J.L. Lagarce, J. Jouet), C’est toi qui
dis (Yves Lebeau) ; C. Dewitt : La comtesse
d’E sc arbagnas, Le Mariage Fo rc é
(Molière) ; Jean-Philippe Lucas-Rubio :
L’Etau - La fleur à la bouche (L.
Pirandello) ; Daniel Mayard : Je m’appelle
Wolfang Amadeus Mozart (Opéra de
Rouen). Yann Da Costa : Une visite
inopportune (Copi) ; Animaux en paradis
de et mise en scène : Howard Barker ;
M.H. Garnier : Des nuits en bleus (J.P.
Levaray).
Mises en scene : L’effet fin de siècle (co-Ms.
avec S. Gaborieau) ; Pierre et le loup
(Prokofiev - Opéra de Rouen), Le petit
tailleur (Tibor Harsani - Opéra de
Rouen) ; A tous ceux qui (Noëlle Renaude).
Tournages : L’enfant (d’après J. Vallès) ;
Lignes de vie et Dure journée pour un cartable
(J-B. Fossard) ; Des chats et des hommes (B.
Bertheuil) ; La manche (S. De Fonseca) ;
L’ultime récit (L. Marcelin) ; Le goût des autres
(A. Jaoui) ; Les misérables (J. Dayan)
Feuilletons radios : Le baladeur des rails
(Radio France) ; Quand les poules pondront
des pommes (L. Ruquier) ; Feuilletons avec
Macha Béranger ; Lettres d’Aymonville
d’André Targe, avec André Dussolier (Radio
France).
Post-synchro : Nombreux dessins animés,
documentaires et pubs (TF1, FR2, FR3, Arte,
M6, Europe 1, France inter, Europe 2, Radio
Fr., AFP,...).
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Equipe artistique et technique...
Gabriel fabing
Musicien
Conservatoire d’Amnéville pendant dix ans :
piano, flûte traversière, violoncelle. Puis
autodidacte : accordéon, tuba, theremin. Influencé
par Pierre Bastien, David Fenech, Matmos, Pascal
Comelade… Passionné par les musiques nouvelles,
concrètes, et expérimentales.
Creation de Bandes sons de spectacles :
Depuis 2003, avec la Cie la Valise : Oups,
L'histoire des hommes dont les bras touchaient
terre, Zaïl, Les Passagers ; la Cie hybride :
Colère ; Cie Anomalie : Les Tailleurs ; Cie la
Vouivre : Opus.
Installations :
En 2003, il crée le spectacle Cyclociné,
performance sonore et visuelle autour d’un
vélo et d’une charrette et en 2005, il en tire une
installation sonore et visuelle qui tourne
toujours. En 2006, il crée Zapp’, concerto
cathodique - Improvisation à partir d’un
téléviseur.
Eric Guilbaud
Lumiere
Concerts :
2 bruits pour 1 œil : duo de musiques improvisées
(2ème prix 2003 au concours cinéphonies de
musique improvisée sur courts métrages) ;
Pacemaker (emil13) : orchestre électronique pour
musiques improvisées – Latchav’ : Musique du
monde (flûtes, violoncelle, accordéon,…) ; Zaïl :
Duo électro-rock (violoncelle, banjo, mélodica,…)
- Ddum spiro spero : Electro-rock (flûte, theremin,
violoncelle) ; PipiStoP : Projet solo 2007 de
musique concrètement
mélodique osc illan t
entre détour nement
d’objets du quotidien et
instruments bricolés
( h t t p : / /
w w w. m y s p a c e. c o m /
pipistop) ; Ciné concert
(Créa 2008) : Le cabinet
du docteur Caligari en
duo avec Claire Girod
(Piano, basse guitare,
b at t e r i e, c l a r i n e t t e,
theremin,...).
Débuts d’acteur (Lecocq), se dirige vers la technique comme régisseur lumière et régisseur général de
plusieurs compagnies.
Il cree l’eclairage de nombreux spectacles : Théâtre
heureux), Logomotive théâtre (Quartett, Les silences de
Le pont de pierre et la peau d’image, Low, Silence
inavouables), Cie entre chien et loup (Modeste
de Mariette, La nasse), Un train en cache un autre (Le
poumons), Une voix et des choses (Un petit coin de
ème compagnie (La maladie d’être mouche), Théâtre
l’écran silencieux, Entre chien et loup, Le petit à la mère,
Quand nous nous réveillons d’entre les morts),
Victor (Remuer entre ciel et terre, Comme c’est drôle
en pièces, Papa’s mémori), Elan bleu (Saint julien
cœur simple, Hérodias), Méga pobec (Antigone :
(Amphitryon), Terre Océane (créé à Montréal), Valérie
fastueuse dans un souterrain), Compagnie des damnés
du safran (Le prince
monsieur Tarwitz,
complice, Les
proposition, Récit
cœur entre les
parapluie), la 56
des 2 rives (Sous
Cousu de fil noir,
Compagnie Alias
d’exister, Le monde
l ’ h o s p i t a l i e r, U n
Œdipe), L’escouade
Diome (Cérémonie
(Le baiseur fou).
Danse : Cefelman, Gisèle Gréau (Sans queue ni tête), Sylvain Groud (L’oubli) Turbulence, Aller simple (A
fleur de peau, A contre sens), Opéra (Didon et Enée). Musique : Abacabar (Roland Schön), Le collectif
Moonlight (Tomorrow’s party), Compagnie des musiques à ouïr (A corps-dessacorps, Au lustre de la peur),
La mauvaise réputation (spectacle sur Brassens).
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Cie Caliband Theatre - MACBETT 2009 - Equipe artistique et technique...
Scenographie
Catherine Cosme
Formation : Dipl. de peinture décoration (atel. pro
ARDECO, Avignon 1997/99) ; Diplôme
recherche arts du spectacle (Univ. Ste Marthe,
Avignon 1999/2000) ; Diplôme scénographie
mention Grande distinction (ENSAV la Cambre,
Bruxelles 2000/2005).
Experiences professionnelles theatre :
2002 : Cailloux de lune (de
et Ms : Chantal Malebert.
Théâtre Tremplin) ; Le roi
Lear (Ms en sc. Reversat.
Théâtre Le Chai du Terral
à Montpellier). 2003 : Le
journal de grosse patate
(Dom. Richard. Ms en sc
Sandrine Clemencon.
T h é â t r e Je a n Vi l a r
Montpellier). 2004 :
Histoire d’amour (Lagarce.
Ms en sc. Gil Kiraly. Cie La nuit venue. SN de
Bayonne) ; Les cruautés (écrit et ms en sc. Carole
Tillier. Cie Baramine. La Boîte à Jouer à
Bordeaux). 2005 : Visites (Jon Fosse. Ms en sc. Gil
Kiraly. Cie La nuit venue. SN de Bayonne. Scéno
et costumes). 2006 : Push-up (Schimmelfenning.
Ms en sc. Collectif DRAO. Théâtre La Tempête/
Cartoucherie – Théâtre 71 SN de Malakoff – SN
de Cergy) ; Point du suspension (Ms en sc.
Collectif Equinoctis. Cirque équestre. Scéno et
costumes. Domaine de la Haute Cense en
Belgique). 2007 : Mozart (Ms en sc. Chantal
Malebert. Foyer de l’Opéra Avignon) ; La robe
bleue (écrit et mis en sc. David Léon. Cie de Léo.
Tinnel de la Chartreuse à Villen. les Avignon) ;
Juste la fin du monde (Lagarce. Ms en sc. Gil
Kiraly, Cie La nuit venue. SN de Bayonne) ; Nuit
sur le monde (Compagnie Mossoux-Bonté. Ms en
sc. Patrick Bonte. Création Théâtre des Brigittines
à Bruxelles) ; Tout ce qui nous sépare (Cie Nyasch.
Chorégraphe Caroline Cornelis. Création Centre
culturel Jacques Franck à Bruxelles). 2008 : Nature
morte dans un fossé (Collectif DRAO. SN Théâtre
71 Malakoff).
De 2001 à 2008, experiences
professionnelles Cinema : 1ère ass. déco
court-métr. Chemins de Novembre (S.
Verkindere. INSAS), moyen métr. La Monique
à Joseph (D. Chemin. Prod. Tarantula), Elève
Libre (J. Lafosse. Versus prod.), long métr.
Unspoken (F. Troch. Prime time), Je l’aimais
(Zabou Breitman. Banana film). Chef déco
court-m Vues (F. de Beuil. INSAS), long-m
Didine (V. Dietschy. Prod Bruno Berthemy. Les
films du Veyrier), court-m Cluedo (G. Guerraz),
Chef déco pub EBAY (J. Francka. Pacha prod.),
court-m Les atomes ne meurent jamais (D. Fontan.
Les films des trois univers).
De 2002 à 2007, Expos et Evenementiels :
Directr. de casting expo. Photo avec Robert Kot
(La Gare Central, Musée de la photo à Charleroi) ;
Expo Quadriennal de scéno à Prague (Projet King
Lear) ; Scéno expo sur la BD homosexuel à la
Dexia Art Center ; Costumes années rétro, Soirée
annuelle du groupe Mayolie (Autoworld de
Bruxelles, musée du Cinquantenaire. Alice
évènement) ; 1ère ass. déco société Marnas Event
pour différents évènements.
Gwenaelle Hocquard
Costumes
Diplômée des Métiers du Spectacle.
De 2002 à 2005 : Atelier Acta Fabula (94) : fabrications de costumes pour Marcel
Marceau (Les contes fantastiques), L’ombre de l’âne (2004) ; Atelier Celestina
Agostino (75) ; Atelier Caraco (75) : film Bandidas et robes pour Givenchy ; Théâtre
Gérard Philippe (93) : La guerre de 2000 ans ; Théâtre des 2 rives : Animaux en
Paradis.
Depuis 2003, à l’Opera de Rouen : sous la direction de Lionel Hermouet (Le Carnaval des animaux) ;
Claudine Crauland (L’enlèvement au Sérail ; habilleuse pour Electra, Curlew river, Le Chant de la terre.
Chef habilleuse de Tosca (Rouen - Luxembourg), Madame Butterfly, Le Bourgeois gentilhomme, Bastien
Bastienne, Candide. Depuis 2007 : responsable du service costume de l’Opéra de Rouen.
Habilleuse pour les festivals 2006/2007 Automne en Normandie.
“Monde insense, ou les meilleurs sont pires que les mauvais”
“Monde insense, ou les meilleurs sont pires que les mauvais”