No. 34. S`attaquer au problème du mariage précoce des jeunes
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No. 34. S`attaquer au problème du mariage précoce des jeunes
InteragencyYouthWorkingGroup numéro publication en série 34 Santé de la reproduction et VIH/SIDA S’attaquer au problème du mariage précoce des jeunes adolescentes et préadolescentes Dans de nombreux pays pauvres en ressources, les filles n’ont souvent pas d’avis à donner quant au choix de leur futur époux ou la date de leur mariage. Selon une évaluation réalisée par l’UNICEF en 2005 parmi les jeunes filles âgées de 15 à 24 ans, 48 pour cent étaient mariées avant l’âge de 18 ans en Asie du Sud, 42 pour cent en Afrique et 29 pour cent en Amérique latine et aux Caraïbes.1 Certaines viennent de villages où les normes sociales encouragent le mariage précoce. Leurs parents peuvent les offrir en mariage très tôt pour être sûrs qu’elles sont vierges ou pour honorer la pratique de la dot, qui dicte souvent qu’un « prix de la mariée » moins élevé soit versé à l’époux si une mariée est plus jeune.2 Les orphelines et les jeunes filles sans une vraie famille sont particulièrement vulnérables aux mariages précoces. Le mariage précoce limite la liberté des filles, les isole de leurs pairs et met fin prématurément à leur scolarisation. Souvent mariées à des hommes plus âgés et sexuellement plus expérimentés, ces jeunes mariées n’ont aucun pouvoir et sont plus susceptibles d’être victimes de violence conjugale.3 Elles risquent l’exposition au VIH et à d’autres IST.4 En effet, 80 pour cent des rapports sexuels non protégés chez les adolescentes dans le monde en développement surviennent dans le contexte conjugal.5 Beaucoup de ces adolescentes accouchent dès la première année du mariage, alors que leur corps n’est pas tout à fait mûr. En conséquence, ces adolescentes sont à risque d’un travail dystocique, qui peut causer des fistules obstétricales (une affection dans laquelle une déchirure se développe entre soit le rectum ou la vessie et le vagin). Les conséquences de la fistule obstétricale sont dévastatrices : le bébé meurt la plupart du temps et la femme peut souffrir de perte constante d’urine, de selles ou les deux. L’affection peut conduire à la stigmatisation, à l’isolement et à des abus de toutes sortes. Un nombre croissant d’interventions s’attaquent au problème du mariage précoce, mais peu sont évaluées de façon adéquate, particulièrement en ce qui concerne leur impact en matière de santé publique.6 Les paragraphes ci-dessous présentent une discussion de cinq approches qui peuvent être utilisées pour retarder le mariage et qui peuvent aussi aider les filles à éviter le VIH, d’autres IST et les grossesses précoces ou non désirées. Bien que chaque exemple de programme mentionné soit utilisé pour illustrer une seule approche, ceux-ci et la plupart des autres programmes efficaces reposent sur une combinaison de plusieurs approches. Ces programmes ont été choisis soit parce qu’ils ont produit des résultats positifs avérés ou parce qu’ils sont généralement reconnus par la communauté des praticiens comme étant prometteurs. Prolonger la durée de la scolarisation des filles et sauvegarder sa qualité Des niveaux d’éducation plus élevés chez les filles sont liés à un abaissement des taux de mariage précoce et à un retardement des premières grossesses.7 Entre autres volets, le projet pilote du Population Council, Berhane Hewan (2004-2006) en région rurale éthiopienne, a offert des fournitures scolaires et du matériel pédagogique aux filles fréquentant l’école. Les parents et les tuteurs avaient convenu que leurs filles ne se marieraient pas durant les deux années du programme et on leur avait promis une chèvre s’ils tenaient leur engagement. Les participantes âgées de 10 à 14 ans avaient 90 pour cent de moins de chance d’être mariées à la fin du programme que les filles dans le groupe témoin. Parmi les autres acquis du programme, notons une meilleure connaissance des contraceptifs oraux, des préservatifs et des IST ainsi qu’une plus grande utilisation des contraceptifs chez les participantes.8 Aider les filles à établir des relations de soutien avec leurs pairs et modèles féminins De fréquentes rencontres avec des pairs-éducateurs ou des modèles à émuler et la participation à un club de filles peuvent encourager les filles à retarder leur mariage. Un programme de l’UNICEF au Bangladesh — Kishori Abhijan — a offert des alternatives au mariage précoce grâce à des clubs de filles, à l’acquisition des aptitudes à la vie quotidienne et aux activités génératrices de revenus.9 Au bout de deux ans, les participantes avaient gagné plus d’argent et acquis des connaissances plus spécifiques sur leurs droits et sur leur santé que les non-participantes. Le programme a contribué à une meilleure fréquentation de l’école et à des taux plus faibles de mariage chez les filles âgées de 12 à 14 ans. Dans les communautés rurales égyptiennes, le Population Council et Save the Children ont lancé Ishraq en 2001, un programme dont l’objectif est de retarder le mariage chez les filles déscolarisées âgés de 12 à 15 ans.10 Les filles se rendent à des centres de jeunes où elles assistent à des séances d’apprentissage et passent du temps avec des amies. Le programme offre également aux filles l’occasion de pratiquer un sport, ce qui est assez rare en Egypte. La participation à des activités sportives aide les filles à développer des compétences en leadership et une plus grande estime de soi. Une évaluation réalisée en 2004 a montré que, parmi d’autres résultats positifs, une fille sur 10 des participantes à Ishraq a déclaré préférer se marier avant 18 ans, comparé à une sur quatre avant le projet. Aider les filles à acquérir des compétences qui leur permettent de gagner un revenu Les filles qui gagnent de l’argent sont considérées comme des contributrices économiques pour le ménage, et leurs familles peuvent être plus disposées à retarder leur mariage.11 La Fondation Nike soutient plusieurs programmes qui donnent aux filles de sérieuses possibilités de gagner de l’argent. Drishtee, par exemple, est une franchise basée en Inde qui octroie aux filles des licences pour exploiter des kiosques cyber dans les villages ruraux. Les kiosques offrent aux membres de la communauté l’accès à l’Internet et d’autres services.12 Le Bangladesh Rural Advancement Committee utilise des centres d’apprentissage pour fournir aux filles et aux jeunes femmes des zones rurales des informations sur la gestion des microcrédits, les savoir-faire pratiques et la santé de la reproduction.13 Les participantes reçoivent également des microcrédits (services qui ne sont généralement pas disponibles pour les adolescentes) et une formation pour les aider à tirer le meilleur parti des fonds qu’elles reçoivent. En Inde, le programme Better Life Options du Centre pour le développement et les activités en matière de population (CEDPA) a commencé en 1987 par offrir aux filles la formation, l’éducation et des savoir-faire pratiques.14 Une étude d’impact menée en 2001 a montré que les filles ayant complété le programme étaient plus susceptibles que leurs pairs d’être alphabétisées, d’avoir terminé leurs études secondaires, d’être employées et d’avoir acquis une compétence professionnelle. Elles étaient plus susceptibles de prendre des décisions autonomes, de dépenser leur propre salaire et de décider du moment de se marier. La probabilité pour ces filles de discuter de la planification familiale avec leurs maris était de 55 pour cent plus élevée que pour celles du groupe témoin, et elles étaient beaucoup plus susceptibles d’utiliser des contraceptifs que celles dans le groupe témoin. Mobiliser les parents et les communautés pour qu’ils reconnaissent et soutiennent les droits des filles et leur développement Les normes sociales soutenues par les parents et la communauté en général sous-estiment souvent les contributions sociales et économiques des filles et donnent trop d’importance à leurs rôles d’épouses et de mères. C’est pourquoi les programmes les plus réussis s’adressent non seulement aux filles, mais aussi à leur entourage. Depuis 1997, TOSTAN a recours aux réunions communautaires, à la danse, à la poésie, au théâtre et à la chanson pour encourager les communautés sénégalaises à abandonner le pratique du mariage des enfants en faisant des déclarations publiques dans ce sens.15 En Ethiopie, Pathfinder a organisé des comités de responsables politiques, communautaires et religieux de confiance, ainsi que de membres d’associations féminines locales pour aider à changer les normes sociales favorisant le mariage précoce et pour discuter de l’importance et des avantages de comportements sexuels à moindre risque et des soins de santé maternelle et infantile. Les comités travaillaient également en étroite collaboration avec les agents de santé communautaires pour diffuser des messages sur les méthodes de planification familiale. Sur une période de quatre ans, plus de 14.000 mariages précoces ont été évités ou annulés.16 Offrir des incitations aux parents pourraient les encourager à accorder plus de valeur à leurs filles, prolonger leur scolarité et à retarder leur mariage. Au Bangladesh, Save the Children est en train de vérifier si l’offre d’une prime d’incitation (16 litres d’huile de cuisine par an pour les filles qui restent célibataires jusqu’à l’âge légal de 18 ans) influence les résultats.17 Dans l’Etat indien de l’Haryana, le programme Apni Beti Apna Dhan (Notre fille, Notre richesse) offre aux parents une subvention en espèces à la naissance d’une fille et une obligation d’épargne qui arrive à maturité lorsque la fille atteint 18 ans et n’a pas été mariée.18 (Des fonds supplémentaires sont offerts comme incitations pour l’éducation de la fille.) Les données provisoires d’évaluation indiquent que le programme a amélioré le ratio filles/garçons des enfants survivants. Plusieurs programmes encouragent le changement de comportement par des campagnes médiatiques de masse qui diffusent des messages incitant à mettre fin au mariage précoce. Après avoir mené des entretiens approfondis avec des jeunes filles et des jeunes femmes au Nigeria, le Population Council a conçu des messages encourageant le report du mariage des filles et soutenant celles qui étaient déjà mariées. L’organisation collabore avec les responsables communautaires pour promouvoir ces messages par le biais des forums communautaires existants et des émissions radio.19 Encourager l’application des lois et des politiques existantes destinées à protéger tout le monde, y compris les filles La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 par les Nations Unies stipule que les personnes doivent être « d’âge nubile » lorsqu’elles se marient et que le mariage doit être conclu de plein gré. En 1989, la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant a défini l’âge légal à 18 ans. Toutefois, les pays ont leurs propres lois régissant l’âge du mariage et l’âge du consentement aux relations sexuelles et de nombreux pays ont fixé différents âges minimums. Presque tous les pays accordent des exceptions aux règles de l’âge minimum avec l’accord des parents ou des juges. En raison de la mauvaise tenue des dossiers, il peut être difficile de trouver la documentation officielle attestant de l’âge d’une jeune femme et de faire respecter les lois sur le mariage et le consentement.20 L’activisme juridique et politique est un moyen de faire pression pour des lois exécutables qui protègent les femmes et les jeunes filles contre le mariage précoce. Equality Now est une organisation non gouvernementale qui documente les violations des droits pratiquées contre les femmes et encourage l’activisme pour attirer l’attention du public sur les problèmes rencontrés par les filles. Grâce à son Women’s Action Network, Equality Now a attiré l’attention sur le sort d’une fille yéménite de 12 ans qui est décédée après avoir lutté en travail d’accouchement pendant trois jours, et sur le cas d’une autre fille de 14 ans qui a fui son mari, mais lui a été retournée par la force, nécessitant à terme l’intervention du gouvernorat.21 Les organisateurs du réseau ont encouragé leurs membres à interpeller les autorités yéménites pour les inciter à fixer un âge minimum pour le mariage. Les lois et les politiques visant à lutter contre le mariage des enfants doivent veiller à prévoir une coordination des organes chargés de leur exécution, fournir des affectations budgétaires conséquentes pour soutenir le travail et développer des systèmes de surveillance des résultats. Par exemple, en 2006, le Parlement indien a adopté le Prohibition of Marriage Act (loi interdisant le mariage des enfants), qui punit les tuteurs et les communautés impliquées dans le mariage des enfants et permet aux filles mariées avant l’âge de 18 ans d’obtenir l’annulation du mariage sans être considérées comme divorcées. Les Etats nomment des administrateurs juridiques statuant sur l’interdiction du mariage des enfants comme exécuteurs. En dépit AIDER LES FILLES MARIEES Bien que les jeunes filles mariées courent des risques d’accouchements précoces et d’infections sexuellement transmissibles, peu de programmes ont été adaptés à leurs besoins. Promoting Change in Reproductive Behavior (PRACHAR) de Pathfinder International en Inde (www.pathfind.org) est un des rares programmes évalués à se consacrer aux filles mariées. Depuis 2001, PRACHAR a encouragé les jeunes mariées et les belles-mères — dont l’influence est énorme — à retarder la première grossesse des jeunes mariées jusqu’à l’âge de 21 ans et d’espacer les naissances des enfants d’au moins trois ans. Les jeunes couples ayant un enfant reçoivent des informations sur l’espacement des naissances et la contraception au cours du post-partum. Des Dais (accoucheuses traditionnelles) ont été formés à l’accouchement sans risque, au counseling adapté pour le post-partum et à la contraception pour l’espacement des naissances. Le pourcentage de femmes utilisant la contraception pour retarder la naissance de leur premier enfant est passé de 5,3 pour cent à 20 pour cent dans les zones d’intervention du programme et le pourcentage de femmes utilisant la contraception pour l’espacement de leur deuxième enfant est passé de 14 à 32 pour cent. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : Interagency Youth Working Group s/c FHI 360 Youth Information P.O. Box 13950 Research Triangle Park, NC 27709 USA téléphone (919) 544-7040 courriel [email protected] site Web www.iywg.org de ces bonnes intentions, la loi a ses limites : l’enfant ou les tuteurs doivent déclarer la nullité du mariage, les fonctionnaires qui ne remplissent pas leurs fonctions ne sont pas punis et la déclaration du mariage n’est pas un préalable obligatoire. En outre, des études menées par le Centre international de recherche sur la femme (ICRW) ont révélé que de nombreux fonctionnaires de l’Etat n’étaient pas au courant de la loi et que de nombreuses communautés ne savaient toujours pas que le mariage des enfants était illégal.22 RÉFÉRENCES Que faire maintenant ? 6. Jain S, Kurz K. New Insights on Preventing Child Marriage: A Global Analysis of Factors and Programs. Washington, DC: International Center for Research on Women, 2007. Bien que certains soutiennent que les tentatives pour mettre fin au mariage précoce vont à l’encontre des valeurs culturelles, les accords négociés par les Nations Unies reflètent un large consensus international sur la nécessité de mettre fin à cette pratique et d’établir l’âge légal du mariage à 18 ans.23 Plus important encore, les filles elles-mêmes souhaitent en général se marier plus tard et elles considèrent l’interruption de leur scolarisation et de leurs perspectives à plus long terme comme étant des pertes pour elles.24 Les programmes holistiques, qui tiennent compte des aspects économiques, des normes sociales, de l’éducation et de la tradition et qui travaillent dans les écoles, les communautés et l’arène politique et juridique, constituent l’approche holistique qui a les meilleures chances de succès. La recherche et les programmes de lutte contre le mariage des enfants bénéficieraient de l’utilisation d’un modèle logique commun, y compris d’une meilleure méthodologie d’évaluation et de meilleurs indicateurs. Il y a place pour beaucoup plus d’échange et de coordination entre les organisations travaillant dans ce domaine pour susciter au niveau mondial la prise de conscience que la question mérite. — Mary Dallao et Margaret E. Greene Mary Dallao est l’ancienne rédactrice principale chez FHI. Margaret E. Greene, Ph.D., dirige GreeneWorks Global, un groupe de consultation qui se consacre au changement social pour la santé et le développement. 1. UNICEF. Early Marriage: A Harmful Traditional Practice. New York: UNICEF, 2005. Accessible : http://www.unicef.org/publications/index_26024.html. 2. Mathur S, Greene M, Malhotra A. Too Young To Wed: The Lives, Rights and Health of Young Married Girls. Washington, DC: International Center for Research on Women, 2003. Accessible : http://www.icrw.org/files/publications/ Too-Young-to-Wed-the-Lives-Rights-and-Health-of-Young-Married-Girls.pdf. 3. International Center for Research on Women. How to End Child Marriage: Action Strategies for Prevention and Protection. Washington, DC: International Center for Research on Women, 2007. 4. Clark S, Bruce J, and Dude A. Protecting young women from HIV/AIDS: the case against child and adolescent marriage. Int Fam Plan Perspect 2006;32(2):79-88. 5. Bruce J, Clark S. The Implications of Early Marriage for HIV/AIDS Policy (synthèse de l’article de fond préparé pour la Consultation technique sur les adolescents mariés de l’OMS, de l’UNFPA et du Population Council). New York: Population Council, 2003. 7. Guttmacher Institute. Despite Legal Restrictions, Early Marriage Remains Common in India; Childbearing Begins Soon Thereafter (communiqué de presse). Accessible : http://www.guttmacher.org/media. Dernière consultation en ligne le 4 juin 2009. 8. 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