D`un commun accord
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D`un commun accord
février 2014 Camp d’hiver 2013 Nouvelles internationales : Au sud de la frontière Le coin des écrivains : La poésie dans la Bible Exemples de foi : Les dures épreuves d’un membre Quelques mots du président j Des membres éparpillés J’écris cet éditorial de Moradabad, en Inde. Au cas où vous auriez du mal à trouver l’endroit sur une carte, cela se trouve à quelque 250 km à l’est de New Delhi. C’est une région essentiellement musulmane qui ne tolère guère les chrétiens. Pourtant – et c’est ironique – c’est dans cette ville que se trouve notre plus grand nombre de membres en Inde. Lors de notre récente visite, Dave Baker et moi avons dirigé une étude biblique chez Eugene Kumar, où il y avait 15 personnes. C’est un bien petit nombre pour un pays comme l’Inde, mais c’est un nombre étonnamment élevé pour une communauté à 90% musulmane. Nous avons passé de très agréables moments ensemble – un repas délicieux suivi de cantiques, d’une prière d’ouverture, d’une étude biblique, d’un dernier cantique, d’une prière de clôture et nous avons amplement fraternisé. Ce voyage a renforcé en moi l’idée que nos membres rencontrent d’énormes défis dans les régions reculées du globe. Aux Etats-Unis, nous avons plus de 100 congrégations auxquelles nos membres peuvent se rendre. Par contre, en Inde – un pays de 1,2 milliard d’habitants – nous n’avons pas de congrégation s’assemblant en tant que groupe, chaque sabbat. Nos membres là-bas se retrouvent seuls ou s’assemblent en famille pour regarder un DVD le jour du sabbat. Il n’y a qu’à la Fête, ou lorsqu’il y a un visiteur qui vient, qu’ils peuvent avoir une assemblée sabbatique « normale ». L’une des personnes que j’ai rencontrée pendant ma visite est Robinson Yusuf. En 1968, il lisait l’édition indiene de Selection de Reader’s Digest quand une publicité sur une brochure sur la course à l’espace entre les Etats-Unis et la Russie a attiré son attention. S’intéressant aux voyages interstellaires, il a répondu à la publicité et a reçu sa première brochure. Beaucoup d’autres ouvrages, et la revue The Plain Truth ont suivi, après ce contact initial. Quelques années plus tard, Robinson a été baptisé et est devenu membre de l’Église Universelle de Dieu. Lui et sa femme Dayamani ont élevé leurs deux enfants, Eugene et Rachel, dans l’Église. Eugene, quand il était adolescent, a participé au camp d’été SEP organisé par l’EUD, au Sri Lanka, en 1988. C’est là qu’il a rencontré Dave Baker, le directeur du camp. Quand l’EUD a changé ses doctrines de base, en 1995, Robinson et sa famille ont cessé d’en être membres, mais ils ne se sont pas joints à une autre organisation. Ils ont passé les huit années suivantes sans Église, complètement seuls, n’ayant que leur famille. Ils ont néanmoins continué d’observer le sabbat, les Jours Saints, et ont gardé leurs dîmes à la banque. Ce n’est qu’en 2004 qu’ils ont repris contact avec Dave Baker. Jim Franks, au centre, dirige une étude biblique avec la congrégation de Moradabad, chez Eugene Kumar À présent, ils sont membres de l’EDAM. À chaque fois que Dave Baker leur rend visite, ils lui remettent une enveloppe contenant leurs dîmes, ainsi qu’une portion des fonds qu’ils ont mis de côté pendant les huit ans qu’ils n’appartenaient à aucune Église. Il était touchant d’écouter l’histoire de ces membres à Moradabad, et d’apprendre comment ils se sont débrouillés quand ils ont été coupés des autres membres. Christ a dit qu’Il bâtirait Son Église (Matthieu 16 :18), et en tant que membres de celle-ci, nous lui appartenons tous, que nous vivions à Dallas, dans le Texas, ou à Moradabad, en Inde. À la suite de ce voyage, nous sommes en train d’établir un système qui va permettre aux membres en Inde d’écouter en direct, une fois par mois, une retransmission d’une assemblée, grâce à Internet. Nous espérons de tout cœur que Dieu appellera plus de personnes dans des pays comme l’Inde, où tant de gens ont besoin d’entendre le message de l’Évangile, et nous prions en ce sens. Ce message, nous l’avons. À présent, nous devons décider comment le répandre le mieux possible dans le monde (Matthieu 24 :14). S’il vous plait, priez pour que Dieu nous guide dans Son œuvre, et qu’Il appelle plus de gens dans Son Église. Cette visite m’a montré ce que signifie être seuls au milieu d’une société très hostile. C’est seulement grâce à la puissance de Dieu qu’on peut endurer de telles persécutions. Puisse Dieu être avec nous tous alors que nous travaillons ensemble pour proclamer ce message au monde entier. Fraternellement en Christ, Jim Franks President de l’Eglise de Dieu, Association Mondiale @jimbfranks 2 D’un commun accord eddam.org Table des matières L’autre fin de semaine familiale hivernale Photo de couverture: Dortoir 2G du camp d’hiver 2013 derrière la sculpture sur glace du logo du camp d’hiver. Nouvelles internationales: Un seul Corps, un seul Esprit Nouvelles internationales: Mexique Camp de jeunes estival au Chili: Camaraderie entre campeurs Des membres de la Martinique pique-niquent avec les anciens Joël Meeker et Dave Evans, en visite, et leurs épouses Marjolaine et Marguerite « Dernières Nouvelles internationales : Un seul Corps, Camp CYC d’hiver 2013: Les campeurs bravent des températures inférieures à -18oC un seul Esprit », page 4 Le coin des écrivains: La poésie dans la Bible Contact personnel: Comment puisje faire comprendre à mon mari non converti que Dieu passe avant tout ? Exemples de foi: Les dures épreuves d’un membre Nouvelles des Églises Des campeurs se tiennent au chaud près d’un feu de bois, au camp d’hiver 2013 (photo par Josie Brunick) « Camp CYC d’hiver de 2013 : Les campeurs bravent des températures en dessous de 0oC », page 7 D’un commun accord est publié, en ligne, par l’Église de Dieu Association Mondiale. © 2014 Church of God, a Worldwide Association, Inc. Toutes les citations de la Bible sont tirées de la traduction de Louis Segond, Nouvelle Édition de Genève (© 1979 Société Biblique de Genève), sauf si mention est faite d’une autre version. février 2014 Annonces 4 5 5 6 7 8 10 11 12 14 Conseil Ministériel d’Administation : David Baker, Arnold Hampton, Joël Meeker, Richard Pinelli, Larry Salyer, Richard Thompson et Leon Walker Président : Jim Franks ; Directeur des médias : Clyde Kilough ; Rédacteur en chef : Larry Salyer ; Directrice de la rédaction : Elizabeth Cannon Glasgow ; Relectrice : Becky Bennett ; Version française : Joël Meeker, Bernard Hongerloot, Daniel Vernaud En soumettant des photographies ou des articles à l’Église de Dieu, Association Mondiale, SA., ou à D’un commun accord, tout collaborateur autorise l’Église à les publier sans restrictions et sans recevoir de rémunération. Tout collaborateur accepte également le fait que ce qu’il soumet pour publication peut être utilisé par l’Église comme elle le décide, y compris le droit de les modifier, de les réduire, ou de les retravailler. 3 Nouvelles L’autre fin de semaine familiale hivernale Avec ses sports, ses jeux, ses projets d’entreaide et ses classes, la FSFH du Nord-Ouest avait quelque chose à offrir pour tous. par max koester P À l’unisson En haut, à droite : Ralph Levy donne un cours. En haut, à gauche: petit-déjeuner à l’arène de patinage ; le Dr Levy avec McKinley et Kennedy Yost; McKinley et Kennedy Yost, et Sophia Koester empaquettent de la nourriture à l’Oregon Food Bank. 4 D’un commun accord our débuter nos activités le mercredi, l’Église a réservé un complexe d’athlétisme pour ses sports, des jeux, de la natation, sa fraternisation et de succulents repas préparés par la famille Yost. Cette année, la grande piscine couverte a permis à des membres de tous âges de bien s’amuser. Le lendemain, tout le monde s’est retrouvé dans une salle privée, au Sky High Sports, un grand centre abritant plusieurs dizaines de trampolines – dont plusieurs sur les murs-mêmes ! Il était amusant de regarder les enfants et les adultes rebondir dans tous les sens. Dans la soirée, nous avons participé à un projet d’entre-aide au Oregon Food Bank. Nous avons travaillé ensemble à empaqueter des mets congelés pour aider les démunis et les personnes traversant des moments difficiles. Il y avait parmi nous des jeunes de 6 ans qui ont aidé à mesurer, peser et empaqueter des milliers de kilos de nourriture qui allaient être expédiés dans des agences un peu partout dans l’État pour aider les personnes dans le besoin. Cette activité nous a permis de mieux nous connaître, tout en aidant la communauté. Le vendredi, nous nous sommes retrouvés dans une arène de patinage, au centre de la ville, pour le petit-déjeuner, pour fraterniser, jouer au bingo et, bien sûr, faire du patin à roulettes ! Les enfants et les adultes ont patiné pendant 2 heures, se démenant au milieu des rires, et savourant ces moments ensemble. Pour clore une fin de semaine étonnante, nous avons écouté M. Ralph Levy, venu de l’Institut du Fondement. Il nous a donné un sermon formidable, suivi des classes traitant des Alliances de la Bible. Après les cours, samedi soir, nos messieurs ont mijoté du chili con carne, et nos dames ont participé à un concours de cuisson de gâteaux. Les enfants ont eux aussi participé à une cuisson de petits-gâteaux. Pour chacun de ces concours, il a été difficile de désigner le meilleur prix ; tout était délicieux ! Notre fin de semaine s’est terminée le dimanche en fin d’après-midi, après toute une journée de cours par le Dr Levy. Ces quelques jours ont été excellents ; ils nous ont permis de nous rapprocher les uns des autres. Nous espérons que plusieurs d’entre vous se joindront à nous l’an prochain, car nous projetons de remettre cela. DCA eddam.org nouvelles internationales Un seul Corps, un seul Esprit Deux ministres et leurs épouses se sont rendus en Martinique pour y visiter des membres isolés. par joël meeker Mon épouse Marjolaine et moi avons eu l’occasion, en début janvier, de rendre visite à nos frères et sœurs de la Martinique, dans la Caraïbe. Cette île se trouve dans les petites Antilles, à près de 500 km du Venezuela. Pendant ce séjour, nous avons passé deux sabbats avec nos membres, avons rendu visite à plusieurs personnes pendant la semaine, et nous avons eu un pique-nique fort agréable. Monsieur David Evans, qui travaille pour les services ministériels à notre Siège central d’Allen, dans le Texas, et son épouse Marguerite, se sont rendus à leurs propres frais en Martinique pour y rencontrer les membres et pour y prendre quelques jours de congé. Les deux vendredis soir où nous étions là-bas, M. Evans a donné une étude biblique que j’ai traduite de l’anglais en français. La première était une introduction du livre des Proverbes ; et la seconde une introduction du livre des Psaumes. Lors des deux sabbats, j’ai donné le sermon. Le premier était sur la maîtrise de nos paroles, et la seconde sur notre identité en tant qu’Église et sur notre esprit de corps. Après chaque étude biblique ou sermon, nous avons eu des discussions et avons répondu à des questions. Le dimanche entre les deux sabbats, nous avons fait une sortie dans un parc d’attraction local qui montre comment on vivait en tant qu’esclave émancipé lors de l’abolition de l’esclavage en Les membres de la Martinique offrent un repas traditionnel à leurs visiteurs, le jour du sabbat 1848 et par la suite. Les maisons ordinaires étaient faites de boue séchée et de branchages, et les meubles étaient rudimentaires. Les membres les plus âgés de l’Église nous ont montré des maisons spartiates qui illustraient parfaitement les endroits où ils ont vécu étant jeunes. Il est étonnant de constater les progrès qui ont été accomplis en Martinique en l’espace de seulement deux générations. Après cet entracte éducatif, nous nous sommes rendus dans un parc en bord de mer surplombant la baie de Fort de France, pour un délicieux repas et une fraternisation encourageante. Le dernier sabbat, nous avons eu l’assemblée le matin, suivie d’un délicieux repas martiniquais avec du poulet boucané (du poulet fumé dans des feuilles de canne à sucre) et de la dorade dans une sauce à l’ail et aux herbes du pays. Des légumes verts et des mangues au gratin accompagnaient le repas, et le tout était arrosé d’un bon vin français. Pour finir, nous avons savouré des fruits frais et de la glace. Dans l’après-midi, nous avons chanté des cantiques ensemble et nous avons parlé de la Fête des Tabernacles prochaine où, si Dieu le veut, nous nous retrouverons. Nos frères et sœurs de la Martinique vous saluent tous chaleureusement. DCA Au sud de la frontière Des ministres du Siège central se rendront régulièrement au Mexique par ralph levy Le sabbat du 18 janvier dernier, j’ai eu le privilège de rendre visite à notre congrégation de Monterrey, au Mexique. Notre pasteur là-bas, M. Larry Roybal, a demandé à ce qu’un ministre du Siège central se rende à Monterrey pendant qu’il suit son traitement contre le cancer, aux Etats-Unis. Je suis arrivé à Monterrey, dans l’État de Nuevo León, dans le nord-est du pays, le vendredi 17 janvier dans l’après-midi. Le trajet, en avion, depuis Dallas, est de courte durée – seulement 75 minutes, quand on est en l’air. À l’aéroport de Monterrey, j’ai été accueilli par notre diaconesse Nora Garza Juárez et sa fille février 2014 Melissa Padilla. Elles m’ont conduit à un appartement situé juste en face de chez les Roybal, à Monterrey. Ce soir-là, nous avons savouré un délicieux repas chez Maricela Roybal, la sœur de M. Roybal. Le jour du sabbat, il y avait approximativement 25 personnes à l’assemblée quand j’ai donné mon sermon sur les clés permettant de prier plus efficacement. Cela fait, nous avons eu un repas-partage et une étude biblique – une introduction sur le livre des Proverbes. Plusieurs personnes ont ensuite posé des questions bibliques et sur le déroulement de l’œuvre. Le dimanche matin, le 19 janvier, plusieurs membres Ralph Levy, au centre, savoure un diner, le jour du sabbat, avec plusieurs membres de l’Église de Monterrey, au Mexique. (photo par Melissa Padilla) se sont joints à moi et nous avons fait une jolie excursion le long de la rivière Santa Lucía, le long du canal artificiel pittoresque en bordure duquel se trouvent des bâtiments coloniaux et des attractions modernes. C’était une belle journée ensoleillée, et cela nous a permis de voir une partie de cette ville mexicaine moderne et prospère. Après notre promenade le long de la rivière, notre diacre Ricardo Ortega m’a conduit à l’aéroport pour mon vol de retour vers Dallas. Je savais que Mexico avait beaucoup changé depuis ma dernière visite, il y a bien des années, mais j’ai été surpris de constater à quel point Monterrey est propre, moderne et prospère. Il est prévu que d’autres ministres du Siège, à Allen, se rendent dans les congrégations mexicaines dans les semaines et les mois à venir. Nous espérons que ces visites de l’autre côté de la frontière resserreront les liens entre le peuple de Dieu, et nous prions pour que notre Père aimant redonne à M. Roybal sa santé. DCA 5 camp d’été pour les jeunes au chili On se fait des souvenirs : À gauche: Plus de 100 personnes, campeurs et encadrement, ont passé une semaine dans les montagnes chiliennes de San Fabian. En dessous: de haut en bas : des campeurs se préparent pour une course de ski ; Irma Angelica Chavira vise la cible; Natalia Faundez, Bernardita Torres et Catalina Tiznado. Camarades de camp L par corbin jackson Le camp d’été pour nos jeunes, cette année, à Alico (au Chili), a été l’une des expériences les plus mémorables et les plus inspirantes que nous ayons connues. Au total, 94 campeurs, assistés de 15 adultes, ont eu l’occasion de s’amuser pendant une semaine, dans l’amitié, dans un internat bien équipé, situé dans les montagnes de San Fabian. La vue sur la montagne, à couper le souffle, avec sa végétation abondante et l’impressionnante rivière Ñuble qui court à proximité étaient des rappels constants de la présence divine au camp. La pureté naturelle de la Création divine ajoutait au thème de cette année : « À la recherche de la pureté » et a ajouté à l’expérience unique connue par tous les participants. Chaque jour débutait par un léger petit-déjeuner suivi d’une étude biblique traitant des divers aspects du thème du camp. Les études bibliques ont été présentées par Saul Langarica, Daniel Sepulveda et Pablo Carvajal. Nous nous séparions ensuite par petits groupes afin de mieux analyser et de discuter les sujets et les passages bibliques examinés pendant l’étude biblique. Après avoir conclu ces leçons de vie chrétienne, nous écoutions des campeurs donner de petits discours. Les après-midi, nous pratiquions divers sports et participions à diverses activités comme le tir à l’arc, le tir à la carabine, des courses de ski, du rugby et du volleyball. Le dîner était servi quand les activités sportives étaient terminées, et chaque jour finissait par une activité de soirée pour tout le camp, comme un film ou un spectacle. Ce qui était probablement plus agréable que les sports, et encore plus beau et plus inspirant que le panorama, était l’atmosphère incroyable d’amour, d’harmonie et de camaraderie partagée par les campeurs. Cette année, nous avons été bénis d’avoir des jeunes d’Argentine, du Pérou, de la Bolivie, du Mexique et des Etats-Unis avec nous. De ce fait, l’expérience du camp a réellement imagé ce que signifie « être un en Christ », comme il est écrit que nous devons le devenir, dans 1 Corinthiens 12 :12-14. Les souvenirs étonnants et les leçons profondes que les campeurs reçoivent chaque année ont une valeur inestimable et un impact énorme sur la vie de nos jeunes dans l’Église. Nous apprécions le travail des adultes qui se sont démenés – en cuisant les repas et en préparant toutes les activités – grâce auxquels le camp a été une si belle réussite. Évidemment, notre gratitude est surtout dirigée vers notre Grand Dieu pour Ses bénédictions. Rendez-vous à tous, au camp de 2014 ! DCA 6 D’un commun accord eddam.org camp d’hiver 2013 Les campeurs bravent des températures inférieures à -18oC Q Q par gary and gale black uarante centimètres de neige attendaient nos 57 campeurs, qui sont arrivés à Montello (dans le Wisconsin) pour notre camp d’hiver qui s’est déroulé du 27 décembre au 1er janvier derniers. Nos campeurs sont venus de plusieurs États, y compris du Sud – où l’on voit rarement autant de neige – mais aussi du Pérou et de la Nouvelle-Zélande. L’encadrement est arrivé un jour plus tôt, pour tout préparer. Cette année, nos campeurs ont participé à des activités en plein air comme le ballon-balai, le football, la raquette à neige, la glissade sur neige dans des chambres à air, la Course étonAmusés, bien emmitouflés nante et le patinage sur glace. Mais ils ont Dans le sens des aiguilles d’une montre depuis le haut, à aussi joué bien au chaud des matches de gauche: Glen Heltne dirige le train de chambres à air dans volleyball, de team challenge et ont pris des la descente ; George Pelesikoti esquive Cort Johnson, cours de danse. Jerod Brunick and Andrew Bryant ; Codi Lyn Cole se détend dans son quinzhee ; Gabe Ellis au ballon balai ; le Il faisait plus froid que d’habitude. Le dortoir 1F fête sa victoire au bunco. jour où il a fait le plus froid, le thermomètre est descendu jusqu’à – 27oC, mais les campeurs se sont emmitouflés et se sont bien amusés malgré tout. tère unique de leur appel, de la tâche qui les attend, de la manière Quatorze personnes – plusieurs campeurs et plusieurs adultes – d’honorer cet appel, et comment vivre de manière morale et pure ont bravé le froid et ont passé la nuit dehors, dormant dans des abris dans un monde de plus en plus immoral. appelés quinzhees. Plusieurs adultes s’étaient portés volontaires Une étude biblique traitait des questions les plus souvent posées pour faire de grands tas de neige, puis ils y avaient creusé des abris aux campeurs à propos de leurs croyances. Une liste de versets pour le challenge. Avant l’activité, Eric Evans et Scott Lord avaient bibliques leur a été remise afin de les aider à mieux prouver toutes appris aux campeurs quoi faire pour rester au chaud dans le froid. choses à partir de la Bible. Il y a également eu une classe sur la maIls étaient équipés de sacs de couchage alpins, de vêtements et de nière de se comporter dans la vie, pendant laquelle les garçons et les gants mitonnés pour ne pas avoir froid, et avaient pris des barres de filles ont été séparés afin de discuter comment se comporter en chréchocolat pour avoir de l’énergie pendant la nuit. tiens et affronter les défis et les distractions qui se présentent à eux. Il fait nuit tôt à cette époque de l’année dans le Wisconsin ; aussi Le jour du sabbat, Tom Clark a donné une classe sur l’impornos activités de la soirée avaient-elles souvent lieu à l’intérieur et tance de la pureté, suivie de cantiques. Pour l’assemblée, Robert tout le monde y participait. Ces dernières comprenaient des jeux Mazza, un jeune adulte faisant partie de l’encadrement, a donné une bibliques, un tournoi de bunco (un jeu de dés), une soirée spectacles sermonette prouvant qu’il fallait que Dieu inspire la Bible. Scott Lord et une danse la veille du départ. a donné le sermon sur notre appel. Malgré toutes les activités offertes, nous avons pris le temps de Le jour du départ, tous avaient du mal à se quitter. On s’est fait nous occuper du spirituel. Chaque matin, dans le dortoir, chacun beaucoup de nouveaux amis, et beaucoup de leçons ont été apprises. étudiait sa Bible et priait avant de retrouver les autres pour une Nous sommes reconnaissants à Dieu de nous avoir bénis une fois « orientation boussole » de 15 minutes avant de démarrer la journée. de plus avec ce merveilleux camp d’hiver. Nous avons hâte de nous Le thème du camp était « Un appel à la gloire », et tous les messages retrouver l’an prochain, qui marquera la 20e année de notre camp rejoignaient celui-ci. Les campeurs ont pris connaissance du carac- d’hiver. DCA février 2014 7 Le coin des écrivains La poésie dans la Bible Le tiers de la Bible est poétique. Apprendre à apprécier sa poésie peut nous aider à mieux comprendre la vérité divine. par art verschoor S IR ARTHUR QUILLER-COUCH, AUTEUR ANGLAIS connu, poète, critique littéraire et professeur à Cambridge, qui vécut dans la seconde moitié du 19e siècle et dans la première moitié du 20e siècle, avait donné trois conférences sur la lecture de la Bible. Lors de ces présentations, il avait imploré les examinateurs de l’université d’inclure certaines portions poétiques de la Bible dans l’examen final d’anglais du Baccalauréat à Cambridge. Il avait déclaré : « Nous devrions tous étudier la Bible anglaise pour sa poésie, pour son langage merveilleux et pour sa religion – cette dernière et la poésie étant en fait inséparables. » À l’instar des autres formes de poésie, la poésie biblique, en substance, s’appuie sur des images, des métaphores, des comparaisons et plusieurs autres formes d’expression. On a estimé que le tiers de la Bible est poétique, établit des parallèles et emploie un langage imagé. Apprendre à apprécier le langage poétique de la Bible nous aide à saisir les vérités que Dieu nous communique dans les pages de Sa Parole. La poésie dans la Bible L’Ancien Testament ne comprend pas moins de quatre livres poétiques : Job (une histoire), les Psaumes (des cantiques d’adoration), les Proverbes (un recueil de sages dictons) et le Cantique des cantiques (un livre de poèmes d’amour). Chacun de ces genres fait usage d’expressions poétiques analogues. Bien que ces livres ne soient pas en rimes, comme les poèmes de nos langues actuelles, leur éloquence et les expressions dont ces livres se servent créent un rythme qui compense largement l’absence de rimes. La poésie hébraïque s’exprime souvent par deux lignes consécutives traitant du même thème mais l’exprimant différemment, souvent dans la même forme grammaticale avec un « parallélisme » de fond. 8 D’un commun accord En plus de dresser des parallèles, d’employer des métaphores et de faire des comparaisons, des allitérations et des symboles sont souvent utilisés comme illustrations. Et bien que cette poésie ait été traduite en français, elle conserve une partie de sa beauté. En plus des quatre livres poétiques mentionnés ci-dessus, la plupart des prophéties de l’Ancien Testament sont écrites de manière poétique. La Bible contient beaucoup d’illustrations. Dans Osée 12:10, Dieu déclare : « J’ai parlé aux prophètes, j’ai multiplié les visions, et par les prophètes j’ai proposé des paraboles ». Le mot traduit en français par « visions » signifie « des comparaisons ». Cette déclaration évoque un principe cher à la Bible. Cette dernière abonde en images, en tableaux. La vie est comparée à un voyage qu’on effectue en suivant un certain chemin ; Dieu est un Berger ; la dépression est une vallée, et le salut une fête. Dieu Se sert d’images pour communiquer à Son peuple la vérité qu’il a besoin de connaitre. Quatre sortes de parallèles Quatre sortes de parallèles sont utilisées dans la poésie hébraïque ; l’emploi de synonymes, d’opposés, de synthèses, et de culminations. Quand – en établissant des parallèles – l’hébreu se sert poétiquement de synonymes, la déclaration initiale est réitérée différemment pour faire ressortir ce que le poète souhaite souligner. Proverbes 27:2 est un exemple de ce type de parallélisme. « Qu’un autre te loue, et non ta bouche, un étranger, et non tes lèvres ». Chaque élément complémente l’autre ; non seulement le sens est le même, mais chacune des clauses est liée à l’autre par la conjonction « et ». Les deux phrases ont pratiquement la même longueur, et la seconde reprend l’aspect positif ou négatif évoqués. Quand – en établissant des parallèles – l’hébreu se sert poétiquement d’opposés ou de contraires, il établit le contraste entre ces derniers. Proverbes 29:2 en constitue un exemple : « Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie ; quand le méchant domine, le peuple gémit. » La deuxième phrase complémente la première. Le rapport de cause à effet est évoqué dans les deux. Là encore, le poids et la longueur des phrases sont importants en ce qu’ils comparent les idées contrastées. Dans ce genre de parallélisme, les deux éléments sont souvent joints par des conjonctions comme et, mais, par contre ou bien que. Dans le cas de parallélisme synthétique deux idées sont jointes de manière à accentuer des similitudes ou pour exprimer fortement une préférence pour une condition par rapport à une autre. Ecclésiaste 7:5 est un exemple typique de ce type de parallélisme : « Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d’entendre le chant des insensés. », y lit-on. Autre exemple de parallélisme synthétique : la constatation d’une action par rapport à une autre, aux plus graves conséquences : Proverbes 21:27 : « Le sacrifice des méchants est quelque chose d’abominable ; combien plus quand ils l’offrent avec des pensées criminelles ! » Quand – en établissant des parallèles – l’hébreu se sert poétiquement de points culminants dans des situations, l’auteur se sert de déclarations antérieures qui conduisent le lecteur à sa conclusion : c’est le cas de Psaumes 1:3 où on peut lire : « Il [le juste] est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu’il fait lui réussit ». Dans cette déclaration poétique, le psalmiste compare le juste à un arbre. L’arbre en question porte des fruits, comme il faut s’y attendre, mais en plus de cela il ne perd pas son feuillage. De même que cet arbre est exceptionnel, le juste, eddam.org La Bible abonde en images, en tableaux. La vie est comparée à un voyage qu’on effectue en suivant un certain chemin .Dieu Se sert d’images pour communiquer à Son peuple la vérité qu’il a besoin de connaître. lui aussi est exceptionnel. Dans ce type de parallélisme, quelque-chose d’ordinaire sert à décrire quelque chose d’extraordinaire, pour prouver ce qui est dit. Ce qui est dit à propos du juste – comparé à un arbre productif poussant près d’un courant d’eau – sert à prouver que Dieu s’est servi d’illustrations de ce genre pour nous faire connaître Sa volonté. Métaphores et comparaisons La Bible – du moins dans sa forme originale, hébraïque, poétique – contient beaucoup de métaphores et de comparaisons. Proverbes 28:6, par exemple, établit une comparaison : « C’est attacher une pierre à la fronde, que d’accorder des honneurs à un insensé ». Point n’est besoin d’expliquer qu’honorer un insensé est dangereux. L’idée de la pierre placée dans la fronde suffit. Les métaphores sont souvent utilisées en poésie. Comme l’a écrit Aristote, « Bien faire les métaphores, c’est bien apercevoir les ressemblances ». Les métaphores sont des expressions bifocales examinant deux niveaux de perception. Elles sont une forme de logique dans laquelle un rapport entre deux expressions distinctes peut être confirmé par un simple raisonnement ou une simple observation. Comprendre des déclarations bibliques métaphoriques consiste d’abord à ressentir le niveau littéraire de la comparaison. Ce qui est suivi par le transfert du sens de A à B. Par exemple, dans la phrase « L’Éternel est mon berger », l’Éternel est comparé à un berger – une métaphore – comparaison qui exprime clairement les traits divins de la protection et de la bienveillance. En fait, cette métaphore est très évocatrice. Qui plus est, le mot « métaphore » dérive du grec, et a le sens de quelque chose qui se « répercute ». Dans un sens, on peut dire que quand un poète ou un porte-parole biblique se sert d’une métaphore ou d’une comparaison, le lecteur ou l’auditeur se doit de poursuivre le processus de communication engagé. C’est février 2014 au lecteur ou à l’auditeur qu’il incombe de découvrir en quoi A ressemble à B. Bien qu’une métaphore ne décrive pas quelque chose de concret, c’est un moyen efficace de communiquer une vérité de manière notoire. Quand Jésus déclare, dans Jean 10:9 « Je suis la porte », on comprend bien qu’Il n’est pas littéralement une porte, mais qu’Il Se sert d’une métaphore pour décrire ce qu’Il est – en l’occurrence l’ Être grâce auquel nous sommes sauvés. Des acrostiches Le Psaume 119 est unique en ce sens que sa première section débute par la 1ère lettre de l’alphabet hébreu ; sa 2e section par la 2e lettre de l’alphabet hébreu, et ainsi de suite jusqu’à la fin. On appelle ce style une acrostiche, mais c’est aussi l’un des exemples les plus flagrants d’allitérations consécutives en ce sens que A est suivi de B, etc., bien que cela se produise bien plus souvent dans l’hébreu qu’on ne le pense généralement. De surcroit, divers types de parallélisme sont utilisés dans tout ce Psaume. La poésie dans le Nouveau Testament Si le Nouveau Testament diffère de l’Ancien en ce qu’il ne contient pas un seul livre pouvant passer pour poétique, on peut néanmoins trouver de la poésie dans les Évangiles, dans les Épîtres, et surtout dans le livre de l’Apocalypse. Le premier chapitre de l’Évangile selon Luc reproduit la proclamation poétique de Zacharie, rempli du Saint-Esprit, après la naissance de Jean-Baptiste (Luc 1:68-79). Dans ce chapitre, dans les versets 46 à 55, apparaît le cantique de Marie qui reproduit ses propos après que l’ange lui ait révélé qu’elle serait la mère du Fils de Dieu et après sa visite chez Élisabeth. Autre exemple de poésie : Philippiens 2:6-11 : « Existant en forme de Dieu, [Il] n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » Plusieurs traducteurs ont suggéré que ces versets étaient probablement un cantique que les premiers chrétiens chantaient. Apocalypse 19:6-9 contient la déclaration poétique triomphale suivante : « Et j’entendis comme la voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un bruit de forts coups de tonnerre, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre Dieu Tout-Puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur ; car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » L’appel pressant de Sir Arthur QuillerCouch en faveur d’une étude de la Bible pour son contenu poétique, son beau style et ses principes religieux est toujours aussi actuel qu’il y a un siècle, quand il fit cette demande. En fait, apprécier la poésie biblique peut nous aider à apprécier encore davantage le merveilleux message spirituel que Dieu a pour nous. DCA 9 Contact personnel par cecil maranville Q Comment puis-je faire comprendre à mon mari non converti que Dieu passe en premier et que je L’aime plus que lui ? Question: Nous aimons Dieu d’un amour différent de celui dont nous aimons d’autres êtres humains. Expliquez à votre conjoint que vous aimez Dieu, spirituellement parlant, de sorte qu’il n’a pas à entrer en compétition avec Dieu pour avoir votre affection. Vous voulez que votre mari sache qu’il a la priorité, immédiatement après Dieu, mais aussi par rapport à n’importe quel autre être humain. 10 D’un commun accord Réponse: C’est là une tâche exigeant du tact, de la sagesse, de la compréhension, de la patience et de l’amour. Je vous conseille de beaucoup prier avant d’essayer d’expliquer cela à votre mari. Demandez à Dieu de vous accorder de la sagesse et de bénir vos efforts en ce sens. En réfléchissant à ce que vous allez dire, mettez-vous à la place de votre conjoint. Paul, sous l’inspiration divine, explique que – pour ceux que Dieu n’appelle pas encore – la voie divine passe souvent pour pure « folie » (1 Corinthiens 2:10-15). Compte tenu de cela, choisissez des mots que votre mari ne puisse pas mal interpréter. Nous aimons Dieu d’un amour différent de celui dont nous aimons d’autres êtres humains. Expliquez à votre conjoint que vous aimez Dieu, spirituellement parlant, de sorte qu’il n’a pas à entrer en compétition avec Dieu pour avoir votre affection. Vous voulez que votre mari sache qu’il a la priorité, immédiatement après Dieu, mais aussi par rapport à n’importe quel autre être humain. Vous pouvez insister sur le fait que la Bible dit aux femmes d’aimer leurs maris et leurs enfants ; de s’occuper de leurs foyers ; d’être disposées à coopérer avec leurs maris (Tite 2:4-5 ; Colossiens 3:18). Bref ! le christianisme est pour le mariage. La voie divine enseigne à la femme d’aimer son mari. Par conséquent, avoir une femme croyante est un avantage, et non un handicap. Le seul domaine où le mari n’a pas d’autorité sur sa femme est celui de sa foi. La religion est quelque chose de personnel, uniquement entre un individu et Dieu. Aimer Dieu exige qu’on passe un certain temps avec Lui. Comme pour toute relation, vous devez passer du temps avec votre Père céleste. Prier, c’est Lui parler ; étudier sa Bible, c’est L’écouter. Vous devriez pouvoir choisir le temps que vous passez avec l’Éternel en fonction de votre emploi du temps et de celui de votre mari. Le versement de la dîme peut causer des problèmes. Mais verser la dîme est une loi divine, un moyen pour vous d’adorer Dieu et de Lui exprimer votre amour. Dieu promet de bénir quiconque verse sa dîme. Demandez à votre mari d’être patient en ce domaine, afin qu’il sache, au fil du temps, que la dîme est une pratique financière avisée, qui fait partie de la pratique de votre religion. Vous devriez ajouter que vous ne cherchez pas à convertir votre mari, pas plus que vous ne tenez à ce qu’il pratique le christianisme (y compris le versement de la dîme de son revenu). Aimer Dieu, c’est aussi observer les sabbats annuels et hebdomadaires qu’Il a désignés comme jours de culte. Le mari qui ne partage pas l’optique religieuse de son épouse peut éprouver quelque difficulté à admettre que vous ne puissiez pas renoncer à observer le sabbat une fois de temps à autre afin de faire quelque chose qu’il n’est pas convenable de faire, pour un chrétien, ce jour-là. Vous pouvez préciser que dans tout mariage, la femme refuse occasionnellement de se joindre à son mari pour participer à une activité qui ne l’intéresse pas vraiment, comme aller à la chasse, aller voir un match quelconque, ou autre. Refuser de faire quelque chose que le mari a envie de faire n’équivaut pas nécessairement à ne pas l’aimer. La Bible conseille aux femmes dans votre situation de se concentrer sur leur comportement plutôt que sur ce qu’elles disent, pour gagner l’affection de leurs maris (2 Pierre 3:1-2). Vous aurez, certes, besoin de foi et de patience, mais une femme croyante peut avoir une relation conjugale heureuse avec un mari non converti. Il peut y avoir quelques accrocs, occasionnellement, mais ils peuvent être éliminés si le mari et la femme sont disposés à faire des efforts pour bien s’entendre. DCA eddam.org exemples de foi Les dures épreuves d’un membre Un ancien du Zimbabwe nous raconte l’histoire d’un membre qui est resté fidèle en dépit d’épreuves répétées. par harris hlazo U ne fois appelés, nous finissons tous par nous détacher des cultures dans lesquelles nous vivons. Ici, au Zimbabwe, nos problèmes s’aggravent à cause du taux élevé de chômage. L’un de nos membres – Tawanda Chiswa a eu son lot d’épreuves ; mais lui et son épouse Faith avancent à contrecourant et bravent les tempêtes sans faillir. Tawanda travaillait comme conseiller dans un café à relai-Internet en 2008 quand il s’est aperçu qu’il fallait observer le sabbat. Il a immédiatement demandé de ne pas travailler le samedi. Quand sa requête a été refusée, il a démissionné de son travail. Le commencement des douleurs Inutile de préciser que sa démission avait été fort mal reçue par sa famille, d’autant plus qu’il est l’aîné. Il a essayé de trouver un travail en distribuant son curriculum vitae à ses amis et connaissances, mais sans succès. Entre-temps, ses proches et un peu moins proches ont continué à faire pression sur lui pour qu’il accepte n’importe quel emploi, même s’il fallait travailler le jour du sabbat. Mais il a tenu bon. À un moment donné, ses proches lui avaient demandé de livrer des bagages chez sa sœur, en Afrique du Sud, pour qu’il se mette en rapport avec son jeune frère, au Cap, pour y chercher un emploi, mais cela n’a pas réussi. De retour chez lui, il s’était marié. Diverses tentatives d’affaires L’Église a continué de prier pour lui ; et avec une aide financière de celle-ci, il a commencé à avoir des revenus en important et en vendant des vêtements féminins et d’enfants dans les régions minières et agricoles. L’entreprise avait bien démarré et s’était bien portée pendant quelque temps, mais les gens n’avaient pas tardé à se mettre à acheter des vêtements meilleur marché, fabriqués en Chine, qui s’étaient mis à inonder le marché. Et son affaire s’était écroulée. L’Église l’avait encore aidé financièrement, et il avait pu acheter un ordinateur et des jeux pour les enfants d’âge scolaire et les jeunes adultes. À peine son affaire démarrait-elle que le courant était coupé à son domicile, ses factures n’ayant pas toutes été payées. Le courant a fini par être rétabli, mais des cambrioleurs sont venus et lui ont dérobé beaucoup d’articles, y compris son matériel professionnel. Une pression continuelle Entre-temps, ses proches ont continué à faire pression sur lui. Ils voulaient qu’il accepte n’importe quel emploi, même s’il fallait février 2014 Tawanda et Faith Chiswa transgresser le sabbat. L’un de ses oncles lui a dit qu’il lui trouverait un travail et qu’il lui faudrait l’accepter, qu’il le veuille ou non ; cela n’avait pas réussi. Sa sœur ainée a même essayé de le battre, mais rien n’y a fait. Tawanda a tenu bon. Plusieurs sermons qu’il a entendus, des conseils qu’il a reçus et continue de recevoir l’encouragent à persévérer. L’an dernier, son épouse Faith a fait une fausse-couche. L’Église l’a aidé en payant les frais encourus. Quelques mois plus tard, Faith était de nouveau enceinte et devait accoucher en décembre dernier. Sa grossesse se déroula normalement et, quand les douleurs apparurent, elle se rendit à la clinique où elle était inscrite. De là, elle fut transférée à l’hôpital ; mais quand le médecin l’examina, il découvrit que l’enfant était mort-né. Une fois de plus, l’Église a été en mesure de les aider à payer leurs factures à cet effet. Tawanda et son épouse ont connu tant d’épreuves, et pourtant, ils demeurent engagés dans l’Église et il se débrouille bien. Il donne de bonnes sermonettes, et il aide à traduire les sermons lors de la Fête. Il m’aide aussi avec son ordinateur et avec le courrier de l’Église quand je suis occupé ailleurs. Les épreuves de Tawanda, bien que dures, nous obligent à réfléchir aux paroles de Paul : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8:35-39). Note de l’auteur : Des paroles d’encouragement pour Tawanda et son épouse seraient fort appréciées. Des cartes peuvent être envoyées à la boite postale privée de Hlazo : P.O. Box 254 Causeway Harare, Zimbabwe 11 Nouvelles des Églises Greensboro, Caroline du Nord Le cinquantenaire de l’Église de Dieu Le sabbat du 2 novembre dernier, l’Église de Greensboro, en Caroline du Nord, a célébré son cinquantenaire. Dix membres – qui avaient assisté à la première réunion 50 ans plus tôt, étaient présents en cette occasion : Haynes, Ethel, Jeff, David et Mark Baker; Sylvia Robertson; Roger Robertson; Gay Mullins; Arnold Burns; et Patricia Gibb. Doloris Harrison s’était jointe à eux le second sabbat. Jim et Lois Haeffele – qui se sont occupés de l’Église de Greensboro pendant plus de 18 ans – nous ont envoyé une vidéo ; ils n’ont malheureusement pas pu se déplacer. Pendant le dîner très spécial, une projection de diapositives en continu nous a rappelé beaucoup de bons souvenirs. Tout le monde a mis la main à la pâte, pour que ce soit une occasion mémorable. Au menu : du bœuf, du poulet, et une portion du délicieux gâteau d’anniversaire. Le 2 novembre 2013 restera marqué dans nos mémoires, avec tous les souvenirs qu’il a fait revivre dans nos cœurs et nos esprits. Ron Kelley Houston Sud, Texas Dix des premiers membres de l’Église de Greensboro, en Caroline du Nord, célèbrent son cinquantenaire; Raida Pierce remporte le 1er prix pour son plat de chili con carne; Larry Salyer (à droite) et l’Église de Houston Sud disent « Au revoir » à Bryan et à Rhonda Waddle et à leurs trois garçons, avant qu’ils ne se mettent à assister aux assemblées à Houston Nord. Concours de chili con carne Quoi de mieux, en une journée glaciale, que de se réchauffer dans une salle pleine de membres, en attendant de déguster un bon bol de chili réputé ? C’est précisément ce qu’a fait l’Église de Houston Sud (dans le Texas), le sabbat du 7 décembre dernier. Dans la soirée, les juges ont évalué près d’une douzaine de chilis, prenant note de leur apparence, de leur arôme, de leur saveur et de leur goût. Le plus jeune des chefs avait 9 ans, et le plus âgé… peu importe ! Et comme c’est généralement le cas, il était bien difficile, pour les juges, de déterminer quels étaient les 3 meilleurs. Raida Pierce a remporté le 1er prix ; Murleen Hill le second ; et Nelda Pierce le 3e. Après avoir savouré les chilis et les à-côtés, beaucoup de membres sont restés pour participer à des jeux et pour fraterniser. Susan Scott Smith 12 D’un commun accord Houston Sud, Texas Un « Au revoir » aux Waddle Lors du sabbat glacial du 4 janvier dernier, la congrégation de Houston South a rempli la salle pour accueillir Ken et Kathy Giese – un ministre et son épouse qui se sont occupés d’elle pendant longtemps. En guise de sermonette, nous avons écouté avec plaisir plusieurs morceaux de musique spéciale spirituelle exécutés par Robet Zamora (un solo) ; George Foshee (un solo à la clarinette) ; et Chris Rochelle, Allie Rochelle, Nadia Soto et Ozzie Soto (un solo, un potpourri de cantiques et un duo accompagné à la guitare et au piano). Monsieur Giese a donné le sermon et a montré que la prière modèle de Matthieu 6 nous montre que nous devons vivre et nous réjouir dans le temps présent, sans nous inquiéter du passé ou de l’avenir. Les Waddle ont reçu un cadeau d’au revoir après l’assemblée. Il y a deux ans, ils ont acheté une maison et des terres, qui se trouvent à 5 minutes de l’endroit où se réunit notre congrégation de Houston Nord. Depuis lors, Bryan et Rhonda (lui est diacre ; elle est diaconesse) et leurs enfants – Jackson, Harrison et Anderson – avaient continué de venir à Houston Sud. La congrégation de Houston Sud est heureuse que Bryan soient sur la grille des messages et qu’il puisse revenir s’adresser à l’Église de temps à autre. Après cette présentation, tous se sont joints aux Giese et aux Waddle dans la salle de réunion, où ils ont pu prendre une généreuse collation et amplement fraterniser. Susan Scott Smith eddam.org Houston Nord, Texas Activité sociale de l’aprèsFête Photos de la dernière visite pastorale de M. Meeker au Burundi L’arbitre Eric Powell pose des questions à Dan Casey (à gauche) et à Brian Hegvold (photo par Ivor Mitchell) Le samedi 5 octobre dans la soirée, on s’est bien amusé, la plupart des membres étant restés pour participer à la soirée sociale de l’après-Fête. Les personnes présentes ont savouré un dîner italien avec de la lasagne, du pain et de la salade, le tout arrosé de thé froid et de desserts variés. Nous avons aussi organisé un concours de photos de la Fête, et un prix a été décerné aux gagnants de chaque catégorie : • • • • • • • • • • Le plus beau coucher de soleil la meilleure photo d’activité. la plus belle assiette lors des repas le meilleur dessert. la plus jolie piscine le nom de boutique le plus original. le plus beau paysage. la plus belle scène pour les assemblées. la photo la plus drôle. la meilleure photo d’animaux. Le clou de la soirée, bien sûr, était l’interaction familiale lors de laquelle les participants ont dû répondre à des questions d’enquêtes animées. Eric Powell a de nouveau dirigé ces jeux, et ses blagues – comme ses ébats – se sont avérés être aussi amusantes que les jeux proprement dits. L’équipe de St Augustine s’est opposée à celle de Hawaii dans « la bataille des plages », et l’équipe de Park City s’est opposée à celle de Pigeon Forge dans un match de revanche entre les « Rocheuses et les Smokey Mountains ». L’enquête a déterminé que … tout le monde s’est bien amusé. Peter Gabriel février 2014 13 Annonces Naissances Anniversaires Gwendolyn et Oliver Metzner Lizzie, Aaron et Noah West; Crystal, Rob et Grace Elizabeth Williams; Larry Salyer; Larry Roybal; et Frank Pierce, le sabbat où eut lieu la bénédiction des enfants Pendant la Fête, cette année, l’Église de Houston Sud a doublement été bénie. Deux familles qui attendaient un bébé sont restées chez elles afin d’accueillir leurs nouvelles recrues. Rob et Crystal Williams ont accueilli leur bout de chou, Grace Elizabeth, le lundi 23 septembre à 23 h. Elle pesait 3,19 kg et mesurait 48 cm. Noah David West, le 3e fils de Lizzie et d’Aaron West, est né le mardi 24 septembre à 8h32. Il pesait 3,7 kg et mesurait 51 cm. Nous avons hâte de voir ces bébés grandir parmi nous. Susan Scott Smith Durant l’assemblée du sabbat du 17 aout, 2013, L’assemblée de Morgantown, en Virginie occidentale, a surpris Oliver et Gwendolyn Metzner par une célébration de leur 65e anniversaire de mariage. Le couple s’est rencontré lors d’un bal en janvier 1946. Ils se sont mariés le 25 juillet 1948. Ils ont appris la vérité au sujet du sabbat par une brochure de l’Église pendant une visite chez les parents en Pennsylvanie et ont commencé à assisté aux assemblées en 1964 à Detroit, au Michigan et ont tous deux été Ruby et Bob Peoples Kyle et Kim Mullen, de l’Église de Eugene, dans l’Oregon, ont la joie de vous faire part de la naissance de leur deuxième enfant, Kindsey Milieu Mullen. Kindsey est née le 16 novembre 2013, pesant 4,19 kg et mesurant 50 cm. Son grand frère, Kaidan, aime beaucoup sa petite sœur. Nous encourageons les membres à envoyer des annonces pour DCA. Nous annonçons les événements dans leur vie comme les baptêmes, les naissances, les fiançailles, les mariages, les anniversaires de mariage significatifs (25, 40, 50, 60 ans de mariage), les remises de diplômes et les décès. Ces annonces doivent être de 50 à 100 mots, et nous nous demandons de ne pas dépasser les 250 mots. Veuillez joindre une photo haute définition avec votre texte. 14 D’un commun accord Bob et Ruby Peoples ont célébré leur 60e anniversaire de mariage le 1er janvier 2014. L’Église d’Austin (dans le Texas) a marqué cet événement significatif le sabbat du 28 décembre dernier avec une réception surprise. Bob et Ruby se sont mariés dans la petite ville de Spiro, dans l’Oklahoma, en 1954. Ils ont découvert l’Église de Dieu grâce à la revue The Plain Truth que les parents de Bob avaient empilée dans le grenier de leur maison à Fort Smith, dans l’Arkansas. Avec cette première introduction baptisés le 9 mars 1966. Le couple avait 5 enfants : Rebecca, Melanie, Carl, Naomi et Scott. En 1993, leur fille Rebecca succombait de leucémie. Ses parents sont heureux de connaître le plan de Dieu et ont hâte de la revoir à la résurrection. Leur fille Melanie Bynum est membre de l’Église de Dallas. Le couple sert fidèlement le peuple de Dieu depuis des années. Oliver a été ordonné diacre en 1991, et Gwendolyn accompagne les cantiques et donne des musiques spéciales, en plus d’accompagner les cantiques lors de la Fête des Tabernacles. Leur dévouement est non seulement apprécié de leur congrégation, mais aussi des Églises qu’ils ont servies et continuent de servir. Nous les félicitons et les remercions pour leur exemple d’amour, non seulement entre eux, mais pour tous ceux qu’ils rencontrent. Sherry Beilstein à la vérité, ils ont déménagé à El Monte, en Californie, pour son travail, et pour être plus proches du siège central de l’Église. En 1964, ils ont été baptisés, puis ont été acceptés comme étudiants mariés à l’Ambassador College, à Pasadena. Après cela, ils ont été transférés, en 1969, à Eugene, pour y servir l’église. En 1972, Bob est devenu ministre à plein temps de l’Église de Salem. Au fil des années, Les People se sont occupés de plusieurs Églises dans l’Oregon, dans le Mississipi, dans le Texas et en Louisiane. Bien que retraités depuis quelques années, ils servent toujours à Austin. Ils ont deux fils ; David et sa femme Missy vivent à San Antonio et ils ont deux fils : Wesley (8 ans) et Wyatt (5 ans). Greg et sa femme Val vivent à Castle Rock (dans le Colorado) et ont une fille – Ashley – de 15 ans. Greg Peoples eddam.org Décès C’est avec tristesse que l’Église d’Atlanta, en Géorgie, nous annonce le décès de l’une de ses membres, très aimée, Bonnie Lynn Briggs. Bonnie s’est éteinte le 18 novembre 2013 après un long combat contre un cancer virulent. Elle laisse derrière elle une famille et des amis qu’elle a inspirés par son exemple de force, de courage, de foi et d’endurance. Pendant sa maladie, elle n’a jamais perdu de vue son appel et la vision du Royaume Bonnie Briggs de Dieu. Assistant aux assemblées pendant qu’elle recevait des traitements douloureux, elle avait toujours le sourire, et étreignait et encourageait tout le monde. Elle voulait être avec le peuple de Dieu et ne voulait pas se prendre en pitié ou craindre quoi que ce soit ; elle savait que Dieu était avec elle Chant’a Collier Stephen Forrest Haley de Corydon, dans l’Indiana, est décédé le vendredi 27 décembre dernier. Une cérémonie célébrant sa vie a eu lieu le dimanche 5 janvier dans le hall de l’Église à Jeffersonville, dans l’Indiana, dirigée par M. Mark Winner. Steve était né le 8 juin 1943 à Indianapolis, dans l’Indiana, de Forest et de Thelma Haley. Le 17 juillet 1982, il avait épousé Stephen Dolores Satterfield, à Louisville Haley (dans le Kentucky). Il aimait collectionner les vieux objets, les vieux outils et des objets intéressants. Il aimait lire la Bible et prendre le temps d’admirer le panorama. Steve laisse derrière lui son épouse Dolores ; ses trois filles – Melody Moss et son mari Zack (de Cincinnati, dans l’Ohio) ; Holly Jines et son mari Nathan (de Lynnville, dans l’Indiana) ; Amanda Tibbs et son mari Ben (de Pekin, dans l’Indiana) ; et une petite fille, Addison Sue Jines. Il avait été précédé dans la mort par ses parents Forrest et Thelma, et par son fils Stephen Levy Haley. Melody Moss Les jeunes chantent et dansent lors de la soirée spectacle à la Fête des Tabernacles 2013 au Togo février 2014 15 Time After time Adolescents, vous êtes invités à la fin de semaine de Pittsburgh, en Pennsylvanie ! Le coût par personnee eest st de $32 , prix prix qui qui comprend le dîner, lee bal, bal, et lee pique-nique qui y donnera suite. 3 et 4 Mai, 2014 Comfort Inn Conference nce C Center enter P Pittsburgh ittsburgh E East ast Tarif spécial : $79 plus taxe. axe. Indiquez Indiquez que que vous vous êtes êtes avec COGWA quand vvous ous ffaites aites vvos os rréservations. éservations. Appeler le 11-412-244-1600. -412-244-1600. www.pitt-prom.com