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AVERTISSEMENT
Ce document ne présente que quelques pages
du mémo-métier Fleuriste en boutique.
Le sommaire détaillé figure dans les dernières pages.
Fleuriste
en boutique
GUIDE
P R AT I Q U E D E
L'ENTREPRISE
2006
© Editions MCBG 2005
ISBN 2-84759-004-8
Editions MCBG - BP 4171 - 34092 MONTPELLIER CEDEX 5
Tél : 04 67 10 38 99 - Fax : 04 67 10 38 95 - www.memometier.com
En application de la loi du 11 mars 1957, toute reproduction, même partielle, de cet
ouvrage sur quelque support que ce soit est interdite sans autorisation de lʼéditeur.
Présentation
Comme toute activité professionnelle, surtout indépendante, le métier de
fleuriste en boutique ne se limite pas à une offre de produits ou même de
services autour de la fleur. Il comprend de manière toute aussi importante
du commercial, de l'organisation, de l'administratif, de la gestion, etc.
L'objectif de ce manuel est d'apporter des éléments d'information et
de savoir-faire sur tous ces aspects dont la maîtrise est indispensable au
développement de cette activité.
Outre une première partie traitant de l'actualité très riche de cette belle
profession, vous trouverez deux types de fiches :
- les fiches-découverte dans lesquelles figurent toutes les réponses aux
questions concrètes que peut se poser un fleuriste en boutique, avant de
s'installer, au bout de quelques mois d'activité ou même après plusieurs
années d'exercice ;
- les fiches-pratique qui regroupent les outils nécessaires au développement
de l’activité : modèles de lettres, tableaux chiffrés, documents de
communication, etc.
Les auteurs ont voulu réaliser un manuel simple et clair, qui n’a donc pas
la prétention de se substituer aux ouvrages beaucoup plus spécialisés en
matière sociale, fiscale ou comptable, auxquels le lecteur soucieux de plus
de précisions devra se référer.
Remerciements
Nous remercions les nombreux fleuristes et acteurs de la filière qui ont
participé à la réalisation de ce manuel, en particulier :
Jeannie Apffel, fleuriste à Arles, formatrice de Floriform, organisme de
formation de la Fédération Nationale des Fleuristes de France ;
Marie Azemar (BP Fleuriste), aujourd'hui fleuriste à Vailhauques après
avoir créé et dirigé une des plus importantes boutiques de Montpellier ;
Bernard Fabreguettes, fleuriste à Sète depuis 1975, président du syndicat
départemental des fleuristes de l'Hérault, ancien secrétaire général de la
Fédération Nationale des Fleuristes de France ;
Catherine Secq, aujourd'hui responsable-développement du réseau Un
été à la Campagne, après avoir été durant plusieurs années en charge des
études marketing au CICH (devenu l'Oniflhor) ;
Victor Berrebi, dirigeant du cabinet Chevallier, spécialiste de l'évaluation
économique des fonds de commerce de fleurs ;
Eric Grelier, animateur du groupement artisans-fleurs.com et responsabledéveloppement du réseau Oya ;
ainsi que tous les professionnels, trop nombreux pour être tous cités, qui ont
donné de leur temps pour enrichir ce manuel de leur expérience et de leur
connaissance de ce beau métier.
L'édition de ce livre n'aurait pas été possible sans le concours des annonceurs
qui y figurent. Nous les en remercions.
2
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Fleuriste
2006
en boutique
GUIDE
P R AT I Q U E D E
L'ENTREPRISE
Fleuriste
en boutique
2005
G U I D E P R AT I Q U E
D E L’ E N T R E P R I S E
création et
développement
de l’activité
2006
Le Guide pratique de l’entreprise
en 9 chapitres
En couverture : Sabrina,
fleuriste à Rodez (voir p.20)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Une année en fleuristerie : l’actualité de la profession
Des reportages, des interviews, des expériences à suivre,
l’actualité d’une profession qui bouge…
page 5
Le métier de fleuriste en boutique
On le choisit d’abord par goût des végétaux et sens artistique,
mais il faut aussi devenir un chef d’entreprise…
page 33
Les choix fiscaux du dirigeant
Quels sont les régimes fiscaux possibles, faut-il être assujetti
à la TVA, quels impôts devra-t-on payer…
page 49
Les cotisations sociales obligatoires
Les cotisations sociales sont des charges lourdes
qu’il faut comprendre, maîtriser et gérer avec soin…
page 71
L’étude et la maîtrise du marché
Etudier et comprendre son marché local est indispensable
pour adapter son offre et se fixer un objectif personnel…
page 89
L'agencement de la boutique et l'aspect commercial
Dans un environnement très concurrentiel, un fleuriste
doit réussir à développer une clientèle et à vendre…
page 103
L’approvisionnement d'une boutique de fleurs
Selon de nombreux professionnels, c'est à ce niveau
que bien souvent se joue la rentabilité de l'entreprise
page 127
Les obligations comptables
Si ce n’est généralement pas le côté le plus passionnant
de l’activité, il n’en reste pas moins incontournable…
page 135
La gestion de l’entreprise
Faire quelques calculs simples pour prendre les bonnes décisions
permet d’éviter bien des déboires…
page 153
Sommaire détaillé page 173
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1
Une année en fleuristerie…
L’observatoire de la profession
page 6
Les chiffres-clé de la profession
Côté social, gestion, Tic…
page 8
L'actualité sociale et fiscale en 2005
Nouveau : la fleur en automate
page 14
La distribution automatique de bouquets fait son apparition en France
Indépendant, mais pas isolé !
page 16
A en croire les chiffres l'union fait la force…
L'art du positionnement en fleuristerie
page 20
Face à la concurrence, il faut savoir se positionner : l'exemple de Sabrina…
Itinéraire d'une reprise réussie
page 24
Véronique et Stéphane sont devenus fleuristes en reprenant une belle affaire…
Le merchandising en boutique
page 28
Aucun fleuriste ne peut ignorer les bases de cette “science” commerciale…
Ce manuel a pu être édité grâce au soutien de nos annonceurs,
partenaires sérieux, reconnus et appréciés des fleuristes
Contactez-les, vous y recevrez le meilleur accueil
MAPA (mutuelle d'assurance destinée aux professionnels)
Couverture 4
POLYPAP FRANCE SA BOUQUETT'O VERSION 2
Couverture 3
MAPA (commerce, habitation, auto, santé…)
Couverture 2
ARTISANS-FLEURS.COM (réseau d'indépendants)
17
C2F (Collectif des fournisseurs fleuristes)
4
CABINET CHEVALLIER (transactions de fonds de fleuristes)
27
JEAN-LOUIS ANXOINE (formation)
23
LARBALETIER (aménagement de boutiques)
11
MAPA (santé, prévoyance, retraite)
9
ORCHESTRA SOFTWARE (solutions d'encaissement et de gestion pour fleuristes) 7
OYA (réseau de franchise)
32
POLYPAP FRANCE SA DISTRIBUTEUR BOUQUETT'O
15
UN ÉTÉ À LA CAMPAGNE (réseau de franchise)
13
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L’observatoire de la profession
L
es fleuristes se répartissent de manière
inégale en France
Nombre de points de vente de fleurs
pour 10 000 habitants de plus de 15 ans
selon les départements
14
moins de 3,5
29
53
35
44
49
entre 4 et 4,5
85
entre 4,5 et 5
plus de 5
En France, il y a environ
14 000 fleuristes en boutique et 400 détaillants
sur marché, soit une densité moyenne de 3,9 points
de vente de fleurs pour
10 000 habitants de plus
de 15 ans.
On observe cependant
des situations différentes
selon les départements : il
y a en Aveyron, par exemple, 6 fleuristes pour 10
000 habitants, trois fois
plus qu'en Isère. Ce qui ne
signifie pas pour autant
qu'il soit plus risqué pour
un fleuriste de s'installer
en Aveyron qu'en Isère.
79 86
17
33
47
40
19
24
32
64
65
42 69
46
82
15
34
31
Cette carte doit être lue
avec prudence car elle n'indique ni la localisation précise des points de vente,
ni surtout leur superficie
donc leur importance.
Son principal intérêt est
de mettre en évidence la
diversité des situations des
points de ventes de fleurs.
En effet, compte tenu de la
consommation statistique
48
74
01
38
07 26
30
81
09
39
43
12
67
88 68
70 90
25
21
71
63
54
52
03
87
23
16
10
58
18
36
57
55
89
45
41
37
51
Ile de
France
28
72
08
60
02
76
61
59
80
27
50
22
56
entre 3,5 et 4
62
84
13
73
05
04
06
83
11
66
des ménages, chaque fleuriste pourrait réaliser en
moyenne un chiffre d'affaires de 150 000 €… s'il
n'y avait que 1,66 fleuristes
pour 10 000 habitants. Or
il y en a presque trois fois
plus. Ce qui signifie concrètement que les chiffres
d'affaires des boutiques
varient au minimum du
simple au triple…
D
ynamisme des immatriculations
au répertoire des métiers
Entre mai 2003 et avril
2004, 1 834 fleuristes ont
demandé leur immatriculation au répertoire des
métiers. Entre mai 2004 et
avril 2005, le nombre d'installations est resté relativement stable avec 1 737
immatriculations.
6
La moitié des établissements créés démarre l'activité sans salarié, mais plus
de 30% le font avec un
ou deux employés, et 20%
avec plus de deux salariés.
Même si l'on sait que dans
cette profession, au turn
over relativement impor-
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tant, nombre d'entreprises
ne passe pas le cap des trois
ans, ces chiffres importants
sont un signe du dynamisme du secteur de la fleur
qui, après quelques années
difficiles, semble retrouver
enfin le chemin de la croissance.
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Indépendant mais pas isolé
E
n fleuristerie (comme
ailleurs), les chiffres
sont formels : on réussit
mieux ensemble que seul
Du groupement souple
aux réseaux de franchise,
un fleuriste peut rompre
son isolement sans sacrifier
son indépendance
Malgré les multiples possibilités qui existent aujourd'hui,
la plupart des fleuristes préfère encore travailler en solitaire
A en croire les statistiques,
il vaut mieux faire partie d'un réseau que rester isolé : selon l'Oniflhor,
les boutiques exploitées
en franchise réalisent à
elles seules 14% du chiffre
d'affaires de la profession
alors qu'elles ne représentent que 2% du nombre
total de boutiques. Même
réussite affichée par les
fleuristes du groupement
artisans-fleurs.com dont
les résultats sont très
supérieurs à la moyenne
de ceux d'entreprises comparables travaillant hors
réseau. Ces chiffres ne
semblent cependant pas
motiver la grande majorité des fleuristes, apparemment solitaires invétérés : 97% des boutiques de
fleurs sont exploitées hors
réseau (franchise, concession d'enseigne ou groupement d'indépendants). Au
point que les franchiseurs
qui, au départ, visaient
surtout les fleuristes installés, s'adressent désormais
quasi exclusivement aux
nouveaux arrivants dans le
secteur de la fleur.
18
Les différentes formes de commerce en France
Le commerce indépendant isolé : le chef d’entreprise ne fait partie
d’aucun groupement. C'est le cas de 97% des artisans fleuristes.
Le commerce associé : réseau d'indépendants qui se groupent pour
développer ensemble une démarche commerciale qu’ils contrôlent :
achats, services, communication… Le groupement artisans-fleurs.com
se situe dans ce type d'organisation.
La franchise : réseau organisé par une entreprise, le franchiseur, qui
concède par contrat son enseigne et un concept à d’autres entreprises,
les franchisés. Il y a une dizaine de franchises en fleuristerie.
Le commerce intégré : détenu par un groupe d’actionnaires. Les
points de vente sont dirigés par des salariés (grandes surfaces…).
Modes d'exploitation des
commerces (tous secteurs)
En France, le commerce associé a le
vent en poupe. Tous secteurs confondus, il regroupe 28% des commerçants et représente 25% du CA du
commerce de détail. Et surtout, il
Commerce
affiche depuis plusieurs années
intégré (44%)
une croissance moyenne de plus
de 6%, bien supérieure à celle
Franchise
du commerce isolé.
Indépendant
(10%) La franchise progresse aussi :
isolé (18%)
en France, près de 37 000
commerces sont exploités en
Commerce
franchise. En terme de chiffre
associé (28%)
d'affaires, la franchise française
occupe la première place européenne.
Reste que certains fleuristes sont convaincus de
l'importance des échanges
professionnels, à l'image
de Pascal Bizeray (voir cicontre), ou conscients de
la nécessité d'un soutien
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fort pour se lancer dans
le métier, comme Jocelyne
Contassot (voir ci-contre).
Pour Eric Grelier, c'est évident : un fleuriste a et aura
de plus en plus de mal à
réussir seul (voir page 16).
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Membre de artisans-fleurs.com depuis 8 ans,
Pascal Bizeray ne peut imaginer de revenir en arrière
Fleuriste depuis 12 ans à Poitiers où il dirige deux boutiques, Pascal Bizeray a adhéré
en 1996 au groupement professionnel Arum devenu en
2000 artisans-fleurs.com.
«J'ai travaillé pendant 4 ans
en dehors de tout groupement, et depuis 8 ans je suis
membre de artisans-fleurs.
com. Je peux donc comparer ma situation professionnelle et personnelle avant
et après mon adhésion. Je
parle de situation professionnelle et personnelle
parce que en tant qu'artisan il m'est impossible de
séparer les deux.
Sur le plan professionnel, je
pense qu'un chef de petite
entreprise comme moi peut
difficilement maîtriser toutes les compétences que la
direction d'une entreprise
implique aujourd'hui. Et
si on ajoute à ces compétences générales celles
propres à un fleuriste, cela
devient carrément impossible car il n'y a que 24
heures dans une journée.
Depuis que je fais partie du
groupement, ma gestion
des approvisionnements,
par exemple, est devenue
beaucoup plus facile. Je ne
m'absente qu'une journée
tous les deux mois contre
un jour par semaine avant.
Et en plus je suis livré deux
fois par semaine.
Sur le plan personnel,
l'apport du groupement
est encore plus important
pour moi car j'ai besoin de
discuter de mes problèmes
professionnels, de partager
mon expérience avec celle
des autres. C'est beaucoup
mieux que de tout ressasser en soi… et de se gaver
de somnifères pour trouver
le sommeil ! Tous les fleuristes du groupement sont
devenus des amis, notamment parce que nous nous
efforçons de faire preuve
d'ouverture professionnelle
les uns vis-à-vis des autres.
C'est un état d'esprit indispensable si l'on veut que
le groupement fonctionne
correctement et que tous
les membres en tirent un
bénéfice.»
Jocelyne Contassot a choisi de démarrer dans le métier
sous l'enseigne Un été à la campagne
Responsable comptable dans
un groupe de réassurance, et
victime d'une restructuration,
Jocelyne Contassot décide en
2004 de devenir fleuriste. Elle
ouvre sa boutique à Paris le 3
juin 2005 sous l'enseigne Un
été à la campagne.
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«J'aime la fleur et j'aime
le commerce… C'était un
bon début pour envisager
de devenir fleuriste, mais
j'étais bien consciente que
c'était loin d'être suffisant
pour réussir à démarrer
et faire fonctionner dans
de bonnes conditions une
boutique de fleurs, du
moins toute seule. Il me
fallait donc impérativement un partenaire pour
guider mes premiers pas
dans le métier. Mais je suis
aussi très soucieuse de ma
liberté et de mon indépenD U
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dance, et j'ai beaucoup
d'idées que je veux pouvoir
mettre en application. Avec
Un été à la campagne, j'ai
trouvé exactement ce que
je cherchais. Il y a dans le
fonctionnement de cette
enseigne un côté amical,
presque familial qui correspond à mon caractère. J'ai
eu droit aux galères et aux
tracasseries qui jalonnent
toute création d'entreprise, mais avec le soutien de
Catherine Secq et de son
équipe, finalement tout
s'est bien passé.»
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19
L'art du positionnement
F
ACE à la concurrence
un fleuriste doit se
positionner clairement
vis-à-vis de sa clientèle
En créant sa boutique à
Rodez, Sabrina Maurel
visait le haut de gamme :
un objectif atteint… après
quelques erreurs
Je savais précisément
ce que je voulais faire…
Une offre peut parfois
créer la demande…
Pour Sabrina, un fleuriste peut s'afficher de trois
manières : en libre service,
en traditionnel ou en créatif. Bien sûr, de nombreuses boutiques présentent
ces trois caractéristiques
à la fois, mais pour cette
jeune fleuriste c'est une
erreur : lorsqu'un fleuriste
n'affiche pas clairement sa
différence par rapport à
la concurrence, le client se
fait sa propre opinion… et
c'est rarement à l'avantage
du fleuriste !
Lorsqu'en 2000 Sabrina
prend la décision de créer
son entreprise, elle sait
donc exactement ce qu'elle
veut : elle sera créatrice,
fleuriste "high-tech", visant
le haut de gamme. Aucune
vanité ni prétention dans
cet objectif ; c'est tout
bonnement le seul créneau
qui l'intéresse !
Aucun fleuriste local n'occupe visiblement le créneau visé, mais ce n'est
pas forcément bon signe :
y a-t-il une clientèle pour
ce type d'offre ? Sabrina
estime que oui, car il existe
une clientèle semi-locale
peu démarchée : celle de
Parisiens et plus généralement de citadins aisés qui
séjournent régulièrement
dans leur résidence secondaire. Pour réussir, il lui
faudra tout simplement
conquérir cette clientèle !
De plus, elle est certaine
que l'offre peut créer la
demande, surtout dans le
haut de gamme.
En matière de commerce,
avoir un objectif clair c'est
bien. Mais encore fautil qu'il corresponde à la
demande d'une clientèle.
Le grand Rodez compte
30 000 habitants… et une
vingtaine de fleuristes.
20
Tout est pensé en vue
du positionnement…
Le nom de la boutique est
vite trouvé. Sabrina veut
s'afficher comme créatrice,
et ce sera donc "Sabrina
Maurel Fleuriste“. Suit la
recherche de l'emplacement, essentiel pour tout
commerce, surtout lorsqu'il s'agit d'une création.
Un quartier se construit
à l'ouest autour du futur
hôpital : accès facile, •••
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Curriculum d'une jeune
entrepreneuse décidée
A 18 ans et le bac S en
poche, Sabrina hésite
sur la voie à suivre. Elle
s'essaie à la médecine, puis
à l'histoire de l'art, avant
de s'avouer que le seul
métier qui l'attire est celui
de fleuriste… comme sa
mère ! Mais pas question
de reprendre la boutique
familiale. Sabrina veut son
entreprise pour y appliquer
ses propres idées. A 22 ans,
elle décide donc de passer
son CAP, enchaîne par le
BTM et termine dans la
foulée par le brevet de
maîtrise. L'étude et le
montage de son projet
d'entreprise prendront
trois ans, que Sabrina met
à profit pour se frotter
à la réalité du commerce
dans la boutique de sa
mère. Le 6 décembre 2003
elle ouvre son magasin.
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Merchandising en boutique
photo Larbaletier
U
boutique de
fleurs est d'abord
un espace de vente
NE
Aucun fleuriste ne peut
se permettre d'ignorer
aujourd'hui les règles
du merchandising
Il est déjà très loin le temps où il suffisait d'avoir de (bons) produits
en boutique pour les vendre…
J
Les choses sont aujourd'hui
bien différentes. Face à
une offre foisonnante, le
consommateur a évolué (il
s'est habitué au libre-service) et il ne suffit plus
de mettre en vente un
produit pour réussir à le
vendre. Il faut aussi et surtout savoir présenter son
offre. La distribution est
ainsi devenue progressivement plus importante que
la production elle-même.
Les grandes surfaces dic-
tent désormais leur loi aux
industriels, car ces derniers
savent qu'ils ne peuvent
se contenter du référencement de leurs produits
pour qu'en soit assuré
l'écoulement. Il leur faut
surtout être présents en
bonne place : en tête de
gondole, un produit se
vend 10 fois plus que placé
sur le rayonnage inférieur
d'un linéaire ! Ces techniques de présentation des
produits en magasin •••
photo Larbaletier
photo Larbaletier
usque dans les années
1980, on ne jurait que
par le marketing et sa
principale composante : la
publicité. C'était simple, il
y avait d'un côté le produit et de l'autre le consommateur. Il suffisait de
vanter le premier pour que
le second l'achète. Le distributeur (le commerçant)
ne jouait alors qu'un rôle
d'intermédiaire secondaire
entre le producteur et le
client.
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L'aménagement et le mobilier
de vente sont à la base du
merchandising. Des sociétés
se sont spécialisées dans la
conception et la réalisation
d'une occupation réfléchie de
l'espace de vente de commerces de fleurs.
Dans ce projet, l'espace a été
étudié de façon à ce que le
client puisse approcher tous
les produits, les sentir, les
toucher… Ainsi est respectée
une règle fondamentale du
merchandising qui s'applique
à tous les produits, végétaux
compris : produit pas vu =
produit pas touché… produit pas touché = produit pas
acheté…
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2
Pourquoi et comment
crée-t-on une
boutique de fleurs ?
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33
Création de l’activité
Le métier de fleuriste en boutique
Le métier de fleuriste se choisit dʼabord par goût des fleurs et des végétaux, mais
cʼest aussi la possibilité dʼexercer une activité indépendante rentable.
En quoi consiste le métier de fleuriste en boutique ?
A présenter en magasin une offre de produits et de services autour de la
fleur et plus généralement du végétal dʼornement.
Les végétaux peuvent être vendus sans préparation particulière, mais le
plus souvent le fleuriste propose des compositions et arrangements floraux
qui reflètent dʼune part son sens artistique et son savoir-faire, dʼautre part
et surtout sa capacité dʼécoute et de réponse aux attentes des clients (qui
en majorité ne sont pas les destinataires finaux de lʼachat).
Quels sont les principaux intérêts de ce métier ?
- Un métier choisi : on ne devient pas fleuriste par obligation.
- Lʼindépendance : un fleuriste installé à son compte bénéficie directement
des fruits de son travail.
- Des possibilités de développement : malgré une conjoncture morose ces
dernières années, les potentialités du secteur restent importantes. Un
fleuriste compétent, imaginatif, dynamique et organisé peut réussir à
créer une activité passionnante et rentable.
- Une large ouverture : la profession est dynamique et organise de
nombreux salons et concours nationaux et internationaux.
- Un contact de qualité avec une clientèle fidélisée dont le fleuriste partage
les joies et les peines des évènements de la vie.
Quels en sont les principaux inconvénients ?
- Des journées longues (comme celles de beaucoup dʼindépendants), des
horaires contraignants, très souvent une ouverture de la boutique le
dimanche et jours fériés… : un fleuriste travaille un produit “frais” !
- Des conditions de travail difficiles par certains côtés (on a souvent les
mains dans lʼeau), et même parfois dangereuses (risques fréquents de
lombalgie, de coupures, de chutes sur un sol humide…).
Est-ce rentable ?
Selon lʼimportance du magasin, le revenu net mensuel dʼun fleuriste varie
entre 900 et 4 000 €, avec une moyenne de 2 000 €.
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Création de l’activité
Qualités et compétences d’un fleuriste indépendant
Avant tout, un fleuriste doit être un bon professionnel, maîtrisant son métier
dans les règles de lʼart. Mais, comme tout indépendant, il faut aussi quʼil sache
développer sa clientèle, gérer ses approvisionnements, faire les comptes, remplir
les papiers administratifs, etc.
Quelles sont les qualités nécessaires pour ce métier ?
- A la base, le goût des végétaux et un vrai sens artistique. Mais aussi (et
surtout) le goût et le sens du commerce.
- Un bon contact pour établir une relation de confiance avec la clientèle et
une capacité dʼécoute, de compréhension et dʼorientation des attentes du
client. Ces qualités, alliées à un sens aigü de la discrétion, sont dʼautant
plus importantes que bien souvent le client direct du fleuriste nʼest pas
le destinataire final de lʼachat.
- Un esprit dʼouverture : un fleuriste doit être en permanence à lʼécoute
de son temps, de lʼévolution de la société et des consommateurs, non
seulement dans le domaine de la fleur mais aussi dans celui de lʼart de
la maison, de la mode vestimentaire, etc.
- Un grand sens de la responsabilité, comme tout indépendant.
- Une bonne condition physique : le métier est fatigant et un indépendant
ne peut pas se permettre de tomber malade trop souvent.
Quelles compétences doit avoir un fleuriste indépendant ?
En dehors des compétences techniques indispensables en botanique et dans
lʼart du végétal, il faut des compétences dans les domaines du commerce
(pour développer son activité), de la gestion et de lʼorganisation.
Faut-il un diplôme pour exercer ce métier ?
Aucun diplôme nʼest exigé pour sʼinstaller. Mais on ne peut pas réussir
dans ce métier sans une bonne formation dʼune part aux techniques
florales, dʼautre part aux techniques commerciales.
De nombreux centres de formation, publics ou privés, préparent au métier
de fleuriste, soit par formation initiale (CAP, BEP), soit par contrat
dʼapprentissage ou de professionnalisation. Ce type de formation par
alternance sʼadresse à un public de 16 à 25 ans.
La plupart de ces centres propose aussi des formations pour adultes en
situation de recherche dʼemploi ou en congé individuel de formation.
La profession organise également de façon régulière des stages de
formation technique pour les professionnels en activité.
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Création de l’activité
Le statut professionnel du fleuriste
Lʼactivité de fleuriste relève du secteur de lʼartisanat. Tout fleuriste doit donc
être immatriculé au répertoire des métiers de son département.
De quel secteur dépend le métier de fleuriste ?
- Depuis 1985, le métier de fleuriste est rattaché au secteur de lʼartisanat :
un fleuriste indépendant doit donc être immatriculé au répertoire des
métiers de la Chambre de métiers de son département.
- Un fleuriste doit également être inscrit au registre du commerce.
Quels sont les avantages du statut d’artisan ?
- Par rapport à un salarié, un artisan est totalement indépendant, donc il
nʼa de comptes à rendre quʼà lui-même.
- Il bénéficie directement de son travail et le “capitalise” en développant
son entreprise.
Quel en est l’inconvénient ?
Etre livré totalement à soi-même, donc devoir se débrouiller seul.
Est-ce un statut intéressant pour la protection sociale ?
Un fleuriste indépendant a aujourdʼhui la même protection sociale quʼun
salarié, sauf en ce qui concerne lʼarrêt de travail en cas de maladie ou
dʼaccident et la protection contre le chômage.
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Création de l’activité
Le budget nécessaire à l’installation
Ouvrir une boutique de fleurs nécessite de disposer dʼun budget dont le montant
est variable selon les situations.
Que faut-il pour ouvrir une boutique ?
Il faut :
- Avoir un local ;
- Faire les aménagements éventuels et la décoration ;
- Acheter le mobilier et le matériel de base nécessaire à lʼactivité ;
- Financer le premier stock ;
- Disposer dʼune réserve dʼargent pour payer les premiers frais et
assurer plus globalement ce que lʼon appelle le fonds de roulement de
lʼentreprise : frais dʼimmatriculation, assurance professionnelle, loyer,
téléphone, cotisations sociales le cas échéant, etc.
Quel budget faut-il prévoir ?
Il est très variable : il est possible de créer une boutique, dans un village
par exemple, avec un budget initial de 15 000 €, mais lʼinvestissement
peut dépasser 200 000 € en ville !
Attention aux risques dʼéchec liés à un budget insuffisant : la première
condition de rentabilité dʼune boutique de fleurs est un bon emplacement…
et les bons emplacements sont chers !
Comment trouver de l’argent pour démarrer ?
Vous pouvez peut-être bénéficier dʼaides à la création dʼentreprise
(dispositifs Accre - Eden), de prêts bonifiés ou garantis pour les artisans,
ou encore de dispositifs réservés aux femmes créatrices dʼentreprise
(Fgif). Renseignez-vous à la Direction du travail (Dtefp) ou dans votre
Chambre de métiers.
En dehors de ces dispositifs, avec un bon projet, un apport personnel dʼau
moins 30%, sa caution personnelle et le fonds donné en garantie, il est
possible en général dʼobtenir un prêt bancaire (sur 7 ans au maximum)
pour racheter une activité, les banquiers se montrant plus frileux lorsquʼil
sʼagit dʼune création pure.
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Création de l’activité
Le rachat d’une boutique
Près de 500 boutiques de fleuriste changent de main chaque année en
France. Comme dans tous les secteurs dʼactivité, il y a de bonnes… et de moins
bonnes affaires !
Quels sont les avantages du rachat d’une boutique ?
La boutique existe et dispose (en théorie) dʼune clientèle fidélisée. Le
démarrage est donc normalement plus rapide quʼen partant de zéro.
Lʼétude des comptes de lʼentreprise permet de se faire une bonne idée du
potentiel de lʼactivité.
Les banques financent plus facilement le rachat dʼune boutique quʼune
création pure.
Quels sont les inconvénients ?
Les bonnes boutiques, bien situées, se vendent relativement cher. Il faut
donc disposer dʼun capital important pour sʼinstaller, surtout si lʼon doit
en plus refaire la décoration, changer lʼagencement, etc.
La clientèle dʼune boutique est dʼabord la clientèle du fleuriste : si le
fleuriste change, une partie de la clientèle risque de partir (temporairement
en général). Mais lʼinverse est possible : un changement de propriétaire
peut relancer lʼactivité dʼune boutique en perte de vitesse.
La reprise dʼune boutique implique celle des salariés en place, ce qui peut
poser des problèmes…
Combien se vend une boutique ?
Le prix dépend des recettes de lʼactivité ainsi que des charges qui lui sont
liées, notamment le montant du loyer.
En général, le prix de vente du fonds se négocie sur la base de 40 à 60%
de la moyenne des chiffres dʼaffaires annuels hors taxe des trois dernières
années.
Comment s’assurer que le rachat est une bonne affaire ?
Il faut étudier soigneusement lʼactivité et les comptes de lʼentreprise sur
plusieurs années.
Si les comptes sont bons et en progression régulière, il faut être certain de
pouvoir poursuivre dans la même voie que le vendeur.
Si lʼactivité est en baisse, il faut en identifier les raisons et sʼassurer dʼêtre
en mesure dʼinverser la tendance.
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Création de l’activité
L’installation en franchise
Depuis une dizaine dʼannées, plusieurs réseaux de franchise ont vu le jour
dans le secteur de la fleur, certains réussissant fort bien : selon lʼOniflhor, les
franchisés ne représentent que 3% du nombre total de boutiques, mais réalisent
près de 20% du chiffre dʼaffaires de la profession !
Qu’est-ce qu’une franchise ?
Cʼest lʼexercice dʼune activité indépendante, mais sous contrat avec
un franchiseur qui apporte un concept, un savoir-faire, une manière de
travailler et différents services.
Lʼartisan qui intègre un réseau de franchise est propriétaire de son
entreprise et juridiquement indépendant. Mais il sʼengage à respecter les
caractéristiques de la franchise énoncées dans un contrat de franchise
(enseigne, agencement du magasin, approvisionnements, etc.).
En contrepartie des apports du franchiseur, le franchisé doit acquitter en
général un droit dʼentrée puis des royalties calculées en pourcentage de
son chiffre dʼaffaires.
Quels sont les principaux avantages d’une (bonne) franchise ?
Les magasins-pilote de la franchise et les franchisés installés permettent de
se rendre compte des résultats obtenus grâce au concept et aux méthodes
de la franchise, ce qui donne une certaine garantie de réussite.
Il est possible dʼintégrer la plupart des réseaux de franchise sans
connaissances particulières du métier de fleuriste, les franchiseurs
assurant la formation initiale de leurs franchisés.
Quelle en est la principale difficulté ?
Lʼinvestissement important : intégrer un bon réseau coûte entre 70 000 et
300 000 €, hors pas de porte.
Quelles sont les types de franchise dans le secteur des fleurs ?
Deux concepts principaux se dégagent :
- lʼun privilégie le côté Vente du métier : les boutiques se caractérisent
par une offre promotionnelle quasi-permanente.
- lʼautre privilégie le côté Artisan du métier, notamment au travers de la
compétence technique du fleuriste (compositions florales…).
Et tout bon réseau de franchise, quel que soit son positionnement, se doit
dʼavoir une politique dʼapprovisionnement rigoureuse et une politique
marketing performante.
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Création de l’activité
Choisir un statut d’indépendant
Etre artisan, cʼest être indépendant, cʼest-à-dire seul. Le test proposé ci-dessus
a pour objectif de vous inciter à réfléchir aux qualités dont vous devrez faire
preuve pour créer et développer votre entreprise.
Le test ci-dessous me
permet de réfléchir aux qualités
nécessaires d'un indépendant
Je note les différentes affirmations de 0 à 2, suivant la manière dont je pense
qu’elles me correspondent : 0 = pas du tout ; 1 = un peu ; 2 = tout à fait
Les affirmations
mon appréciation
Je suis plutôt indépendant(e)
Je sais trouver des solutions aux problèmes
Je sais m’organiser
Je supporte mal l’autorité
Je sais prendre mes responsabilités
J’aime soutenir et encourager les autres
Je n’ai pas peur des échecs (je sais “rebondir”)
Je préfère donner des conseils, mais je sais aussi écouter…
Je ne crains pas de faire des calculs et des comptes
J’aime réfléchir et imaginer
J’ai vraiment besoin de réussir
J’aime rencontrer des gens pour discuter
Mon total :
Mon total est inférieur à 10 : le statut de salarié(e) semble plutôt me convenir.
Mon total est supérieur à 15 : le statut d’indépendant(e) semble plutôt me convenir.
Mon total est entre 10 et 15 : les deux statuts peuvent me convenir.
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Création de l’activité
L’activité du fleuriste
Comme nombre dʼindépendants, un fleuriste en boutique doit savoir coiffer
plusieurs casquettes…
Quelques tâches (quasi-quotidiennes) du fleuriste en boutique
L’approvisionnement
- Mise en place d’un réseau de fournisseurs fiables (végétaux et autres produits en vente
à la boutique) ;
- Identification des commandes à passer et recherche des fournisseurs, en fonction des
ventes prévues, des produits disponibles, de leur durée de conservation (date de coupe),
du délai de livraison…
- Contrôle des livraisons : vérification des produits (quantités et qualité).
La mise en vente
- Informations si nécessaire sur les produits (historique, botanique, provenance,
saisonnalité, conservation…) ; élaboration de fiches-conseil à destination du personnel
et de la clientèle…
- Préparation des produits, implantation et présentation dans la boutique ;
- Accueil et service de la clientèle, prise de commandes…
La gestion du personnel
- Organisation du travail de l’équipe : planning des tâches avant l’ouverture, pendant
l’ouverture et à la fermeture ;
- Formation du personnel (et notamment des apprentis)…
L’administration de l’activité
Travail administratif : fournisseurs, clients, banques, organismes sociaux, obligations
fiscales…
La gestion et le contrôle de l’activité
- Contrôle des ventes, des marges et du résultat…
- Analyse des ventes et de la clientèle (pour anticiper les commandes, les promotions, les
actions commerciales à mener) ;
Le développement de l’activité
Conception de plannings (annuel, trimestriel, mensuel, hebdomadaire) des actions
commerciales : promotions, animations…
Les livraisons à la clientèle
Elles font partie intégrante du métier de fleuriste et surviennent soit à la demande
directe d’un client, soit à la suite d’une commande d’une société de transmission.
Le fleuriste peut assumer lui-même directement cette tâche (la confier à un apprenti
ou même à un salarié peut poser des problèmes d’assurance) à condition de disposer du
temps nécessaire et du véhicule approprié.
D’autres fleuristes préfèrent confier ce travail à des sociétés de transport spécialisées
(dans les grosses agglomérations), voire à des taxis.
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Création de l’activité
La formation au métier de fleuriste
Même si aucun diplôme nʼest exigé pour sʼinstaller, le métier de fleuriste est un
métier très technique qui exige une bonne formation, non seulement initiale mais
aussi permanente.
La formation initiale
Elle s’adresse à des jeunes de moins de 26 ans et peut se faire par apprentissage (deux
années), ou par contrat de professionnalisation. Elle peut être suivie soit dans des CFA,
soit dans des organismes de formation privés. Elle est sanctionnée par l’obtention :
- du CAP Fleuriste
- du Brevet Professionnel (BP) Fleuriste, accessible aux titulaires du CAP Fleuriste ou aux
candidats justifiant de cinq années de pratique professionnelle dans ce secteur.
La formation diplômante pour adulte
Elle s’adresse à un public de plus de 26 ans et se déroule le plus souvent sous forme d’un
contrat de professionnalisation. Elle est sanctionnée par l’obtention du CAP ou du BP.
Un professionnel en exercice, titulaire du CAP ou justifiant de cinq années de pratique
professionnelle dans le secteur de la fleur, peut également préparer dans certaines
chambres de métiers le brevet technique des métiers (BTM Fleuriste), puis le brevet
de maîtrise (BM Fleuriste) donnant accès au titre de Maître Artisan, puis le brevet de
maîtrise supérieur (BMS Fleuriste).
La formation continue des fleuristes
Outre les stages classiques relatifs à la conduite d’entreprise proposés par les chambres
de métiers, les fleuristes en activité bénéficient d’une offre importante de formation
permanente sous forme de stages, de séminaires ou de manifestations plus ou moins
spécialisés, plus ou moins longs… et plus ou moins chers proposés par des organismes
de formation publics et privés, des grossistes et fournisseurs importants, des sociétés de
transmission florale et bien sûr les organisations professionnelles.
La participation aux salons et aux nombreux concours professionnels est également
l’occasion pour tout fleuriste d’améliorer son savoir-faire et de découvrir les nouvelles
tendances.
Prise en charge du coût de la formation
Il existe différentes prises en charge des coûts de formation :
- dans le cadre de l’alternance pour les moins de 26 ans, la formation est prise en charge
par l’organisme paritaire collecteur agréé auquel cotise l’entreprise ;
- par l’intermédiaire de l’ANPE, des ASSEDIC et/ou des conseils régionaux pour les
demandeurs d’emploi ;
- par le congé individuel de formation pour tous les salariés (CDI, CDD ou
intérimaires) ;
- par les FAF (Chambre de métiers) pour les artisans fleuristes en activité.
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Création de l’activité
La formation permanente du fleuriste
Parce que le monde de la fleur bouge de plus en plus rapidement, un fleuriste doit
se maintenir au top en ce qui concerne tant le savoir-faire que les techniques de
gestion. Cʼest pourquoi la participation régulière à des stages est indispensable,
de même que la fréquentation des manifestations professionnelles qui permet de
découvrir et dʼappliquer les tendances du moment.
Je cotise…
donc je profite !
Le FAF MS FLOR est le fonds d’assurance formation (Métiers et Services
Fleuristes) auquel tout artisan fleuriste cotise obligatoirement.
L’appel de cotisation se fait sur le bordereau de taxe professionnelle ou de taxe
pour frais de Chambre de métiers.
En retour, cette cotisation donne droit au financement partiel ou total d’un ou
plusieurs stages de formation durant l’année.
Pour être financé, le stage doit se rapporter au métier (art floral, gestion de
l’entreprise…) et traiter d’un thème retenu par la commission de fleuristes du FAF
FLOR. Le FAF prend également en charge sous conditions les frais de déplacement
(0,15 €/km) et l’hébergement (45 €/nuit).
Les bénéficiaires de ces stages peuvent être le chef d’entreprise, son conjoint
et le cas échéant des aides familiaux non salariés (les salariés bénéficient d’un
autre dispositif pour leur besoin en formation).
La demande de financement d’un stage se fait en général de manière collective
par les organismes de formation. Mais un artisan fleuriste peut prendre l’initiative
de demander la prise en charge d’une formation spécifique (à condition que
celle-ci réponde aux critères du FAF) en s’adressant à : FAF MS - 45 rue des
petites Ecuries - 75010 PARIS - Tél : 01 45 23 48 58 - Fax : 01 48 00 04 38. Une
demande d’agrément financier individuelle lui sera alors envoyée.
A savoir : les stages proposés par la Chambre de métiers ou par d’autres
organismes de formation sont rarement totalement “gratuits” pour le fleuriste. Car
le FAF fixe en général un plafond horaire de prise en charge pour chaque type de
stage, plafond qui en général ne couvre pas le prix demandé par l’organisme de
formation. La différence est alors à la charge de l’entreprise.
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Création de l’activité
Pas de porte, droit au bail et fonds de commerce
Attention à ne pas confondre ces différents termes qui ont chacun une
signification très précise… au moins fiscalement.
Si vous louez un local commercial, il peut vous être demandé soit un pas de porte, soit
un droit au bail (mais pas les deux).
Le pas de porte
C’est la somme réclamée par le propriétaire d’un local commercial (et non pas par
le précédent locataire) en contrepartie des inconvénients que lui crée la location
commerciale (faiblesse du loyer, local difficilement récupérable une fois loué…).
Fiscalement, le pas de porte est considéré :
- en général comme un supplément de loyer. Vous pourrez alors déduire de votre bénéfice
chaque année, et pendant la durée du bail (9 ans), 1/9ème de la somme payée.
- parfois comme une indemnité au profit du propriétaire. Dans ce cas, la somme payée
ne peut pas être déduite de votre bénéfice (élément incorporel non amortissable inscrit
à l’actif du bilan de l’entreprise). Elle n’est pas soumise à un droit d’enregistrement.
La nature fiscale du pas de porte doit donc être précisée dans le bail.
Le droit au bail
C’est la somme que vous demandera le locataire précédant pour vous céder son bail (par
exemple en contrepartie de la valeur supplémentaire apportée au local du fait de son
exploitation commerciale). Fiscalement, le droit au bail ne peut pas être déduit de votre
bénéfice (il constitue un élément incorporel non amortissable inscrit à l’actif du bilan de
l’entreprise). Il est soumis à un droit d’enregistrement (4,80% sur le montant du prix de
vente dépassant 23 000 €).
Le bail américain (ou à l’américaine)
C’est un bail qui n’inclut ni pas de porte ni droit au bail. L’entrée dans les lieux revient
donc moins cher, mais en contrepartie le loyer du local est beaucoup plus important.
Le fonds de commerce
Il comprend tout ce qui caractérise et permet l’activité du commerce :
- Ce que l’on appelle les éléments corporels : le mobilier, le matériel, l’outillage…
- Ce que l’on appelle les éléments incorporels : l’enseigne, le nom commercial, la
clientèle, le droit au bail…
Lorsqu’un fleuriste vend son fonds de commerce, il cède tous ces éléments à l’acheteur,
et en particulier le droit au bail.
La cession du fonds de commerce est soumis à un droit d’enregistrement, payé par
l’acheteur (4,80% sur le montant du prix de vente dépassant 23 000 €).
A savoir : lorsqu’un fleuriste qui loue son local commercial vend son fonds de commerce,
le propriétaire du local commercial ne peut ni s’opposer à la cession du bail, ni réclamer
de pas de porte au locataire entrant.
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Création de l’activité
Le bail commercial
Le bail commercial constitue lʼune des fondations de lʼactivité dʼun commerce,
de sa pérennité, de son développement et de sa valeur.
Le bail commercial
C’est le contrat de location le plus favorable au professionnel locataire car il garantit
le droit à son renouvellement (sauf cas exceptionnels précisés dans les encadrés cidessous) : le locataire bénéficie ainsi de la propriété commerciale des locaux qu’il peut
céder avec son fonds en cas de vente de l’activité (mais la cession du droit au bail sans
vente du fonds peut être interdite dans le bail).
Sa durée minimale est de 9 ans. Le locataire peut le résilier en général à l’expiration d’une
période triennale (bail 3-6-9), ou à tout moment en cas de retraite ou d’invalidité.
Dans un bail commercial, toutes les clauses sont négociables hormis la durée minimale,
le principe de révision du loyer, le droit à son renouvellement et le droit à sa cession avec
le fonds de commerce.
Le non-renouvellement du bail commercial sans indemnité
Le bailleur (c’est-à-dire le propriétaire) ne dispose que de deux possibilités pour ne pas
renouveler un bail commercial et évincer le professionnel locataire sans contrepartie :
- Motif grave et légitime à l’encontre du locataire : absence d’immatriculation au
répertoire des métiers ou au registre du commerce, non-exploitation du fonds,
sous-location ou transformation des lieux sans autorisation, et bien sûr défauts ou
retards fréquents de paiement du loyer. Dans tous ces cas, le bailleur doit, avant toute
expulsion, mettre en demeure le locataire de régulariser sa situation.
- Démolition du local pour cause de vétusté (si le local présente un réel danger) ou
d’insalubrité. En général la démolition est alors demandée par les pouvoirs publics.
Le non-renouvellement du bail commercial avec indemnité
Le motif le plus fréquent, et légitime, de non-renouvellement du bail est la reprise du
local par le bailleur dans un but de construction.
Le bailleur doit alors proposer au locataire un local de remplacement équivalent (surface,
emplacement…), ainsi qu’une indemnité correspondant à son manque à gagner et aux
frais générés par cette nouvelle installation.
Si le fonds de commerce disparaît du fait des travaux entrepris par le bailleur, le locataire
a droit à une indemnité égale à la valeur de son fonds à laquelle s’ajoutent le manque à
gagner et les frais générés par une nouvelle installation.
Attention : si le bailleur ne propose aucune indemnité ou si le locataire n’est pas
d’accord sur son montant, ce dernier n’a que deux ans à compter de la date à
laquelle le congé ou le non-renouvellement du bail lui a été signifié pour engager
une procédure devant le tribunal de grande instance (par l’intermédiaire d’un
avocat). Passé ce délai, le bailleur est en droit de l’expulser à ses conditions.
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Création de l’activité
Les dépenses à prévoir… avant de créer l’entreprise
Créer une boutique de fleurs nécessite de disposer dʼun budget relativement
important pour démarrer lʼactivité dans de bonnes conditions.
Les tableaux ci-dessous récapitulent les principaux postes de dépenses, regroupés
par fonction, dont vous devez éventuellement prévoir le budget pour le démarrage
de l’activité, avant même de générer un chiffre d’affaires.
Dépenses (éventuelles) à prévoir pour le démarrage de l’activité
Pour acquérir les compétences qui manquent
Formation technique au métier
Formation à la création et la gestion d’une entreprise
Pour disposer d’un local où exercer l’activité
Achat d’un fonds existant
Achat d’un pas de porte
Agencement et aménagement des locaux
Agencement technique (climatisation, chambre climatique)
Autres postes
Fourchette (€)
0 - 4 500
0 - 4 500
Fourchette (€)
40 000 à …
10 000 à …
10 000 à …
6 000 à …
Fourchette (€)
Pour l’activité
Véhicule (pour l’approvisionnement et les livraisons)
Petit matériel technique
Achat du stock, contenants et emballages
Autres postes
10 000 à …
500 à …
2 000 à …
500 à …
Pour assurer la gestion et le travail administratif
Fourchette (€)
Installation et/ou achat de téléphone, fax…
Caisse, TPE, ordinateur, logiciel, imprimante…
Fournitures de bureau…
Autres postes
150 - 1 000
1 500 à …
100 à …
Fourchette (€)
Pour faire connaître la boutique
Encart publicitaire dans l’annuaire*
Outils publicitaires* (cartes de visite, tracts…)
Encarts publicitaires dans les journaux (pour l’ouverture)
Autres postes
Pour créer officiellement l’entreprise
Stage de gestion obligatoire
Frais de constitution (société)
Frais d’immatriculation
Autres postes
200 - 1 000
200 - 2000
200 - 1 000
Fourchette (€)
0 - 200
0 - 1 000
105 - 200
Votre coût
Votre coût
Votre coût
Votre coût
Votre coût
Votre coût
TOTAL 1
* Certains postes nécessitent de disposer du numéro d’immatriculation au répertoire des métiers (tout document
publicitaire, par exemple, doit théoriquement comporter le numéro SIRET). Les dépenses correspondantes se font
donc dès que l’entreprise est officiellement créée.
Toutes les dépenses engagées avant la création doivent faire l’objet de factures
à conserver pour être intégrées par la suite dans la comptabilité de l’entreprise.
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Création de l’activité
Le budget nécessaire à l’installation et son financement
Il est toujours prudent de penser que lʼactivité va démarrer lentement… et de
prévoir un budget non seulement pour lʼinstallation mais également pour les
premiers mois.
L’objectif des tableaux ci-dessous est de prévoir le budget nécessaire pour “tenir”
pendant les quelques mois qui suivent le démarrage de l’activité, sachant qu’il y a
de fortes chances pour que les premières rentrées régulières d’argent ne se fassent
qu’au bout de deux à trois mois, et même plus. Remplir ces tableaux nécessite donc
de répondre à la question suivante : Combien de temps me faudra-t-il pour assurer
des rentrées d’argent régulières, suffisantes pour couvrir les charges de l’entreprise ?
(mieux vaut faire preuve de pessimisme que d’un trop grand optimisme)
Dépenses à prévoir entre le démarrage et les rentrées régulières d’argent
Pour assurer le fonctionnement de la boutique
Loyer, charges, téléphone, électricité, gaz, eau…
Renouvellement de stock
Autres postes
Pour les cotisations sociales obligatoires et les taxes
Pour la banque (remboursement des emprunts)
Prélèvement personnel
Autres dépenses à prévoir durant les premiers mois
TOTAL 2
Le TOTAL 1 (fiche précédente) additionné au TOTAL 2 (ci-dessus) permet d’estimer
le budget nécessaire à la création de l’activité :
Dépenses prévues pour la création et le démarrage de l’entreprise
Montant
Dépenses nécessaires à la création de l’activité (TOTAL 1 page 46)
Dépenses de fonctionnement des premiers mois (TOTAL 2 ci-dessus)
TOTAL DES SOMMES NECESSAIRES
Les ressources peuvent avoir différentes origines :
Financement de la création et du démarrage de l’entreprise
Montant
Apport personnel et familial
Aides publiques
Emprunts bancaires
Autres ressources
TOTAL DES SOMMES DISPONIBLES
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Création de l’activité
Le nom de la boutique
Le nom de la boutique reflète toujours une certaine image de son propriétaire
et du sens quʼil entend donner à son activité. Plus prosaïquement, de nombreux
fleuristes cherchent à apparaître les premiers sur lʼannuaire, le minitel ou
internet (pagesjaunes.fr) : le nom débute donc souvent par la lettre A (France
Telecom affirme supprimer petit à petit cette méthode de présentation…)
Les règles essentielles à respecter dans le choix du nom de la boutique
- Identification rapide et sans confusion de l’activité ;
- Facile à prononcer, à retenir et à écrire ;
- Court (plus le nom est long, plus il est difficile à placer sur l’enseigne, les cartes
commerciales, les documents publicitaires… et sur les chèques !) ;
- Attention à l’utilisation du nom de famille : en cas de vente du fonds, le successeur aura
légalement le droit de continuer à l’exploiter.
- Certains noms sont protégés et vous ne pouvez donc pas les utiliser. Vous pouvez vous
assurer de la disponibilité d’un nom commercial sur le site de l’INPI : www.inpi.fr
Hormis les noms classiques de fleurs (Bouton d’Or, Camélias, Capucines, Cyclamen,
Edelweiss, Eglantine, Glycines, Hibiscus, Jonquilles, Lilas, Mandragore, Marguerite,
Mimosas, Orchidée, Rose…), l’appellation des boutiques de fleuristes reflète en général
soit le côté artisanal du métier soit les caractéristiques du produit travaillé : couleur et
poésie de la fleur. D’autres fleuristes préfèrent jouer avec les mots…
Quelques exemples de noms fréquemment rencontrés
Les “Classiques”
Les “Couleurs”
Artisan Fleuriste…
Art Déco Fleurs…
Art du Bouquet…
Art et Fleurs…
Art et Nature…
Art et Végétal…
Art Floral…
Atelier Fleurs…
Atelier Floral…
Atelier Vert…
Bouquets de (Aux)…
Côté-Fleurs…
Créa Fleurs…
Creaflor…
Création Florales…
Espace Fleurs…
Fleuriste…
Fleurs (ou flor) de…
Florothèque…
Maison des fleurs…
Jardin de (Au)…
Palais des Fleurs…
Shop Fleurs…
Aquarelle
Arc En Ciel Fleurs
Arpège Fleurs
Couleur Campagne
Fleur Bleue
Fleurs en Couleur
Pinkflor
Vert Décor
48
Les “Poèmes”
Aphrodite
Arrosoir (L’)
Autour d’une Fleur
Cascade Fleurie
Cave Fleurie
Champ des Fleurs
Chant des Fleurs
Charme Fleurs
Chemins de Fleurs
Cinq Mille Fleurs
Deux Pétales (Aux)
Délicate Attention
Diamant Fleurs
M É M O - M É T I E R
D U
Ecrin Floral
Eden Fleurs
Envie de Fleurs
Etamine
Eté Indien
Fleurs des Vents
Fleurs de Jouvence
Ile aux Fleurs
Jardin d’Eden
Jour de Fleurs
Langage des Fleurs
Matins en Fleurs
Paradis Fleuri
Source Fleurie
Symphonie Florale
Temps Des Fleurs
Tentations Fleurs…
Les “Travaillés…”
A Fleur De Pot
A Fleur d’Eau
A Fleur d’Idées
A Fleur de Terre
Au Fil des Fleurs
Au Temps Des Fleurs
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Clé Des Champs
Comme une Fleur
Corbeille de Fleurs
Et Fleur et Moi
Fine Fleur
Fleurangeraie
Fleurs du Logis
Fleurs et Sens
Flore et Sens
Fleurissimo
Fleurothèque
Floramour
Florilège
Fleuron d’or
Histoire de Fleurs
Jardin Secret
Fleurs du Bien
Fleurs du Temps
Graine De Pensée
Mille et Une Fleurs
Mille Feuilles
Un Peu Beaucoup
Vert Tige…
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Sommaire détaillé
1
2
3
4
Une année en fleuristerie
33
L’observatoire de la profession
Côté Social
Côté Gestion
Côté Tic
Nouveau : la fleur en automate
L’Edi Pro de Eric Grelier
Indépendant, mais pas isolé
L’art du positionnement
Itinéraire d’une reprise
Le merchandising de la fleur
34
35
36
37
38
39
39
39
39
39
Pourquoi et comment crée-t-on une boutique de fleurs ?
33
Le métier de fleuriste en boutique
Qualités et compétences d’un fleuriste indépendant
Le statut professionnel du fleuriste
Le budget nécessaire à l’installation
Le rachat d’une boutique
L’installation en franchise
Choisir un statut d’indépendant
L’activité du fleuriste
La formation au métier de fleuriste
La formation permanente du fleuriste
Pas de porte, droit au bail et fonds de commerce
Le bail commercial
Les dépenses à prévoir… avant de créer l’entreprise
Le budget nécessaire à l’installation et son financement
Le nom de la boutique
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Comment choisir la structure juridique et le régime fiscal ?
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Le statut d’artisan : formalités administratives
Immatriculation au RM : les choix à faire
Choix de la structure juridique : l’entreprise individuelle
Choix de la structure juridique : la société (Eurl)
Choix du régime d’imposition
L’imposition du bénéfice (régime des BIC)
Les autres taxes
Choix du régime de TVA
Choix du statut du conjoint
Les choix à faire lors de l’installation
Choix de la structure juridique : EI ou EURL ?
La protection de l’habitation principale de l’entrepreneur
Le régime d’imposition de la micro-entreprise (micro-BIC)
Le régime d’imposition du réel simplifié avec imposition des BIC
Les avantages du réel simplifié par rapport au régime micro
Choix du régime fiscal : le compte prévisionnel
La taxe professionnelle
La TVA
La facturation avec ou sans TVA
Choix de l’assujettissement ou non à la TVA
Calculer la TVA
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Combien coûtent les cotisations sociales et comment les gérer ?
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Cotisations sociales obligatoires d’un fleuriste en boutique
Calcul des cotisations obligatoires
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Sommaire détaillé
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Paiement des cotisations obligatoires
L’exonération de cotisations sociales à l’installation
Importance du choix de la date d’immatriculation
Sans exonération : cotisations sociales des premières années
Paiement des cotisations sociales en début d’activité
Les prestations sociales
Gestion des cotisations sociales
Les différentes cotisations sociales et leur taux
Déclaration du bénéfice aux organismes sociaux
Cas particulier d’une baisse importante du chiffre d’affaires
Montant des cotisations sociales obligatoires
Différé de paiement des cotisations en début d’activité
Cotisations obligatoires des deux premières années d’installation
Montant des cotisations obligatoires en début d’activité
Montant des cotisations obligatoires en début d’activité
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Comment connaître son marché et se fixer un objectif ?
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Le marché des végétaux d’ornement en France
Les fleuristes en France
Caractéristiques du marché
Le positionnement du fleuriste
L’étude de marché
La zone de chalandise
L’implantation d’une boutique
Elaboration d’un objectif personnel
Fleuriste : les chiffres qu’il faut connaître
Quelques éléments pour une étude de marché
Etudier son marché : exemple d’application
Evaluer la concurrence
Se fixer un objectif de début d’activité
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Comment agencer la boutique et développer les ventes ?
Organisation et agencement d’une boutique de fleuriste
L’espace extérieur d’exposition
La vitrine
L’aménagement intérieur
La caisse, le comptoir d’emballage et le coin conseil
L’atelier et les annexes de la boutique
Premier motif d’achat chez un fleuriste : le cadeau
Deuxième motif d’achat chez un fleuriste : le deuil et le cimetière
Troisième motif d’achat chez un fleuriste : l’achat pour soi-même
La stratégie commerciale
La clientèle des particuliers
La clientèle des entreprises
La transmission florale
La communication du fleuriste
L’animation de la boutique
L’agencement de la boutique
La saisonnalité des ventes
La clientèle du fleuriste
La prise de commande
Les outils de communication : la carte commerciale
Les autres outils de communication du fleuriste
L’animation de la boutique
La communication externe
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Sommaire détaillé
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Comment approvisionner la boutique ?
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Importance de l’approvisionnement
L’approvisionnement chez les grossistes
Les autres sources d’approvisionnement
La production horticole ornementale
Les produits vendus en boutique de fleuriste
Les marchés de gros
La commande directe (internet et fax)
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Comment remplir les obligations comptables ?
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La facturation
Les obligations comptables d’un fleuriste
Intérêt de l’adhésion à un centre de gestion agréé
Enregistrement des écritures comptables
Fin d’exercice comptable
Le fleuriste et la TVA
Formalités simplifiées de déclaration de TVA
Formalités normales de déclaration de TVA
La facture
Organisation du volet comptable : les pièces comptables
La tenue des documents comptables au régime micro
Comptabilité super-simplifiée : enregistrement des opérations
Enregistrement des opérations (suite)
Les déductions auxquelles on ne pense pas (réel simplifié)
Exemple de déclaration de TVA (formalités “normales”)
Exemple de compte de résultat simplifié
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Comment faire simplement un peu de gestion ?
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La gestion de l’entreprise
Les frais fixes de l’entreprise
Les frais variables et la marge brute
L’optimisation du résultat
La gestion de la trésorerie
Analyse du chiffre d’affaires et de la clientèle
Les collaborateurs de l’entreprise : les salariés
Les collaborateurs de l’entreprise : les apprentis
Fin d’activité : la vente de l’entreprise
Consommables, immobilisations, amortissements et plus-values
Marge brute, taux de marge et coefficient multiplicateur
Les frais fixes de l’entreprise : l’objectif de marge brute
L’importance du taux de perte sur la marge brute
L’analyse du chiffre d’affaires
Changement de situation fiscale
Modèles de lettre à destination des services fiscaux
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Informations utiles
Adresses professionnelles
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Rédaction : Pierre Granger
Illustrations : Georges Pierrugues
Mémo-Métier Fleuriste en boutique
ISBN 2-84759-004-8
© Editions MCBG - 2005
BP 4171 - 34092 Montpellier cedex 5
Tél : 04 67 10 38 99 - Fax : 04 67 10 38 95 - email : [email protected]
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