Parfumerie-Cosmétique
Transcription
Parfumerie-Cosmétique
SGD mag’ Juin 2011 N°5 Le magazine de votre partenaire flaconnage verre PARFUMERIECOSMÉTIQUE Le parachèvement ou comment sublimer le verre Gestion pointue pour les dérivés sanguins PHARMACIE 05 What’s New Nouveaux visuels pub pour la ParfumerieCosmétique 13 SGD & Vous Interview de Laurent Zuber, Directeur Général Pharmacie Des investissements tous azimuts 14 Planète SGD Zoom sur SGD Asie Pacifique SGD au rendez-vous de la croissance asiatique Sommaire SGD mag’ L e magazine de votre partenaire flaconnage verre Pharmacie N°5 Juin 2011 New 04 What’s La gamme Baby Friends en vente sur le net 13 SGD & Vous Interview de Laurent Zuber 14 Qualité Gestion pointue des dérivés sanguins 04 What’s New Tendances 2012 Nouveaux visuels pub 07 Dossier Le parachèvement New 04 What’s L’actualité salons du second semestre 2011 10 Savoir-faire Dans les secrets de la construction d’un four 19 SGD s’engage 15 Qualité TOP 2013, engagement total Visite de Nathalie Kosciusko-Morizet à l’usine de Sucy-en-Brie sur l’amélioration continue Parfumerie-Cosmétique Corporate SGD Mag’ - Le magazine de votre partenaire flaconnage verre - N° 5 - Juin 2011 Responsable de la Publication : Patrick Settelen - Comité de rédaction : Anne Bailly, Louise de Bengy, Valérie Jacob, Vincent Langlade, Marie Riou, Gaëlle Verjus. Rédaction : Tristan Gaguèche - Remerciements à Stéphane Dufresne (Photos) Conception et réalisation : Agence Adonis Création - Imprimé sur papier PEFC en 7 000 exemplaires - N° ISSN : en cours - Dépot légal : à parution. SGD Mag’ est une publication de la Direction de la Communication du groupe SGD - Siège Social : Immeuble Le Linéa, 1 rue du Général Leclerc - 92047 La Défense Cedex Tel. +33 1 40 90 36 00 - e-mail : [email protected] - Retrouvez-nous sur www.sgdgroup.com La marque PEFC garantit que le produit certifié contient réellement du bois issu de forêts gérées durablement et qu’il a été soumis aux règles de fabrication et aux contrôles imposés à toutes les entreprises adhérentes au système. 2 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 Edito SGD mag’ « le client a toujours la priorité » Au sein de SGD, nous avons défini nos valeurs, et la première au cours des deux à trois prochaines années. Lorsque d’entre elle est que le client a toujours la priorité. Ainsi, nous l’ensemble de ces investissements aura été réalisé, nous nous sommes engagés à : proposerons l’équipement de contrôle qualité le plus • ne faire aucun compromis et offrir le meilleur à nos clients sophistiqué, avec des caméras multi vision sur la plupart de en termes de qualité, de service et de plus-value ; nos lignes. Nous aurons reconstruit et équipé nos fours avec • accorder la plus grande attention les dernières technologies et au client à tous les niveaux de notre Ne faire aucun compromis machines IS de formage. Nos salariés organisation. auront été formés sur ces nouveaux et offrir le meilleur à nos Nous travaillons très dur pour que équipements. Ils pourront diagnosticlients en termes de qualité, ces idées ne restent pas que des quer les problèmes, identifier les mots, mais deviennent des valeurs défauts qualité. Nous aurons lancé de de service... auxquelles chacun de nos salariés nombreux projets LEAN-6sigma dans croit. Pour cela, nous communiquons en permanence sur nos usines. Notre ambition, à l’issue de ce programme, est celles-ci et sur ce qu’elles signifient pour nos 5 000 de pouvoir garantir à nos clients que nous leur collaborateurs dans le monde. Par ailleurs, il nous apparaît fournissons la meilleure qualité et la plus constante. évident que sans nos clients,nous n’avons pas d’avenir et que Nous investissons également dans des systèmes de codepour nous développer, il est indispensable que nos clients barres sur nos sites. Ainsi, nous pourrons considérablement aient envie de travailler avec nous. Cet objectif sera atteint améliorer le suivi et le contrôle des stocks dans nos usines, seulement si nous sommes fiers de nos produits et de notre toujours dans le but d’augmenter le niveau de service entreprise, si nous nous assurons que seuls des produits de apporté à nos clients. Nous sommes en train d’installer des qualité supérieure sortent de nos usines,si nous offrons à nos automates et du matériel robotisé afin de gagner en clients ce qu’ils attendent, au moment où ils le veulent et si productivité et de réduire nos coûts pour pouvoir rester nous veillons à ce qu’ils bénéficient du meilleur rapport compétitifs et offrir le meilleur rapport qualité-prix à nos qualité/prix. clients. En outre, nos paroles se concrétisent par des investissements Nous menons toutes ces actions car le groupe SGD et ses dans de nouvelles machines, par la réhabilitation de nos 5 000 collaborateurs croient fermement que « le client est équipements existants et par la formation et le développetoujours prioritaire » et sont engagés à en faire une réalité. ment des compétences de nos collaborateurs. Nous avons alloué plus de 100 millions d’euros à ces projets l’an dernier Ashok Sudan et prévoyons de conserver le même rythme d’investissement Président Directeur Général LEADER MONDIAL DU FLACONNAGE VERRE EN PHARMACIE ET EN PARFUMERIE COSMÉTIQUE, LE GROUPE SGD FABRIQUE ÉGALEMENT DES CARAFES, DES BRIQUES EN VERRE, DES ISOLATEURS ET INTERVIENT DANS LA CONCEPTION ET LA DISTRIBUTION D’EMBALLAGES TOUS MATÉRIAUX. SGD REGROUPE PLUS DE 5 000 COLLABORATEURS EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL. AVEC 11 USINES (FRANCE, ALLEMAGNE, ESPAGNE, BRÉSIL, USA, CHINE) ET 9 BUREAUX COMMERCIAUX (PARIS, KIPFENBERG, MADRID, BARCELONE, MILAN, NEW-YORK, SAO PAULO, CANTON, SHANGHAÏ). SGD ACCOMPAGNE SES CLIENTS DANS LE DÉVELOPPEMENT, LA FABRICATION, LE DECORS DE FLACONS, POTS ET D’EMBALLAGES EN VERRE. EN 2010, SGD A RÉALISÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 554M€. Retrouvez-nous sur www.sgdgroup.com 3 What’s New What’s New > Parfumerie-Cosmétique Tendance, vous avez dit tendance ? Comme chaque année, les experts de SGD sont allés dénicher les tendances majeures pour l’année 2012, afin de les présenter en avant-première à leurs clients. Aidés par l’agence Nelly Rodi, ils ont pu identifier quatre tendances majeures et un mot clé pour l’année à venir : « Mutation(s) ». Dans un contexte de superposition de crises – écologique, économique… – l’heure est à l’adaptation. Dans ce cadre, quatre ‘tribus’ ont été définies : Les « Essentualists », urbains esthètes éco-conscients cherchant à mieux consommer, incarnés par Sophie Marceau et Jennifer Aniston Les « Barbarchaïcs », nouveaux Robinson cherchant à renouer avec la nature dont les icônes sont Sébastien Chabal et Javier Bardem Les « Wordistes », citoyens du monde cultivés et connectés, symbolisés par le chanteur Mika et le plasticien Murakami Les « Glamazones », qui mettent en avant le“Women power”, représentées par Lady Gaga > Parfumerie-Cosmétique > Pharmacie Les flacons de SGD récompensés ! Le bisphénol A interdit au niveau européen Pluie de prix pour les flacons développés par SGD, de part et d’autre de l’Atlantique. La branche française de la Fragrance Foundation vient en effet de désigner les écrins conçus par SGD pour Balenciaga Paris (Coty) et Voyage d’Hermès comme les deux plus beaux flacons, féminin et masculin. Et aux Etats-Unis, la même organisation a salué le travail de SGD : trois flacons – Halle, by Halle Berry Pure Orchid (Coty), (untitled) by Maison Martin Margiela (L’Oréal) et Balenciaga Paris (Coty) – ont été récompensés lors des Fifis US. En parallèle, SGD a reçu l’Oscar du ‘Packaging Design’, lors des Oscars 2011 Cosmétique Mag, pour le pot - réalisé en Verre Infini, le seul verre 100 % recyclé à partir de calcin ménager – de la Crème Tendre Gommage de la marque Kibio (Clarins). > Pharmacie La gamme Baby Friends en vente sur le net Il est désormais possible de commander les biberons Baby Friends, conçus par SGD ; grâce à un partenariat signé avec le site de vente en ligne de produits pour la petite enfance : www.cmonpremier.com. Le site www.babyfriends.com mis en ligne en mars dernier pour répondre aux interrogations des parents, propose une mine d’informations sur les biberons en verre, un matériau idéal à l’heure de l’interdiction européenne du bisphénol A. Jeu-concours, découverte de la collection, forum et questions/réponses animent le site. 4 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 En 2010, la France avait déjà pris l’initiative d’interdire le recours au bisphénol A dans la fabrication de biberons. Depuis mars dernier, l’Union Européenne lui a emboîté le pas, la Directive 2011/8/UE interdisant également, à compter du 1er juin 2011, toute importation de biberons contenant du bisphénol A. Pour rappel, cette substance est soupçonnée de faire partie des perturbateurs endocriniens. > Parfumerie-Cosmétique Nouveaux visuels pub SGD sponsor de l’Espace Matières au salon Make up in Paris What’s New > Parfumerie-Cosmétique Organisée les 23 et 24 juin au Carrousel du Louvre, la seconde édition du salon Make up in Paris réunit une nouvelle fois les principaux acteurs de l’univers du maquillage.Sponsor de l’Espace Matières,SGD, le seul verrier présent, met en scène l’union entre son verre et les différentes expressions du maquillage, les textures, les couleurs, les jeux de lumière…Ecrins de choix particulièrement adaptés aux exigences cosmétiques, tour à tour transparents,iridescents,colorés ou totalement opaques,ses flacons en verre magnifient les formules, les dévoilent ou les protègent. SGD vient de lancer une nouvelle campagne de communication, en rupture avec la précédente. Ces nouvelles annonces presse s’articulent autour de trois visuels épurés et forts, renforcés par des messages courts, illustrant chacun l’un des piliers du Groupe. L’innovation, avec un slogan « Conjuguons votre art et notre savoir-faire » ; l’implantation internationale, portée par la formule « Une vision globale, une solution locale » ; et le développement durable, illustré par la devise « Un minimum d’impact pour une empreinte durable ». Ces nouvelles créations proposent également une nouvelle signature pour la division Parfumerie-Cosmétique de SGD : « SGD, le verre en toute liberté ». > Pharmacie Les Européens préfèrent le verre Selon une étude menée par le cabinet InSites mandaté par la FEVE (European Container Glass Federation) auprès de 9 000 consommateurs issus de 17 pays,quelque 75 % des personnes interrogées préfèrent le packaging en verre.Plusieurs raisons à ce plébiscite : le verre préserve mieux le produit, il est considéré comme sain et sûr, et protège le contenu en évitant les bactéries. Enfin le verre, matériau recyclable à l’infini, participe à la protection de l’environnement. SGD s’expose aux quatre coins du monde Salons sur lesquels SGD sera présent durant le second semestre 2011 Cologne > Kind and Jugend Londres 15-18 septembre ème > 5 conférence annuelle Francfort de la lyophilisation - > ICSE Francfort 7-9 septembre 25-27 octobre Moscou > Pharmtech Moscou Biarritz 22-25 novembre > A3P Biarritz Hong Kong Monaco 18-20 octobre > Cosmoprof Hong Kong > Luxe Pack Monaco 9-11 novembre 19-21 octobre Mumbaï > CPHI Inde 30 novembre-2 décembre São Paulo > CPHI Amérique du Sud 24-26 août Salons Parfumerie-Cosmétique Salons Pharmacie 5 What’s New Les équipes SGD Philippe Klingler, directeur des Verreries de la Somme et Alain Thorré, directeur qualité Parfumerie-Cosmétique ont récemment rejoints les équipes SGD. Ils nous livrent quelques informations clés sur leurs missions, leurs objectifs et leurs grands chantiers. … Philippe Klingler, directeur des Verreries de la Somme Que représente pour vous ce nouveau challenge ? Philippe Klingler : « J’ai conscience d’avoir une responsabilité, tant vis-à-vis de ma hiérarchie et des collaborateurs du site que de nos clients. Nous devons réussir notre plan de modernisation et retrouver notre position de site leader sur un marché difficile, où les niveaux de qualité, de flexibilité et de coûts sont très exigeants. Ce challenge représente un moment très important dans ma vie professionnelle. » Quels sont les points forts des Verreries de la Somme ? P. K. : « Ils sont multiples. D’une part, nous bénéficions d’un savoirfaire très pointu en matière de laquage et de décor, deux activités complémentaires qui sont gérées sur le même site. Nos équipes, compétentes et reconnues, maîtrisent des technologies variées et sont très sensibles à l’optimisation de la qualité. » Quels sont les grands chantiers à venir ? P. K. : « Les prochains mois s’annoncent particulièrement chargés car nous menons plusieurs actions de front. D’une part, nous poursuivons notre démarche d’amélioration et de maîtrise technique de nos procédés et produits. Ensuite, nous cherchons à simplifier la gestion des flux tout en finalisant l’installation et le démarrage de nouveaux équipements.Enfin,nous allons faire évoluer notre organisation,afin que nos compétences s’adaptent aux technologies nouvelles,tout en privilégiant l’amélioration continue. » … Alain Thorré, directeur qualité Parfumerie-Cosmétique Un mot sur votre parcours ? Alain Thorré : « Je travaille dans ces domaines depuis environ 20 ans. J’ai passé 10 ans dans le secteur de l’emballage, puis autant dans celui de l’automobile » Comment résumez-vous les missions liées à votre fonction ? A. T. : « Mon poste traite à la fois de la qualité et de l’amélioration continue. Globalement, mon objectif est de déployer de façon adéquate un programme d’amélioration continue de la performance : à l’externe vis-à-vis de nos clients en contribuant à l’amélioration de la qualité des produits et des services, mais aussi à l’interne en participant aux progrès de nos performances industrielles et de notre organisation ». Parfumerie-Cosmétique : Quelle est votre actualité ? A.T. : « Je travaille à la poursuite du déploiement du projet TOP 2013 (lire page 15). Mon objectif est d’étendre cette démarche d’amélioration continue pour qu’elle fasse pleinement partie de l’ADN de SGD et associe progressivement l’ensemble des collaborateurs, quels que soient leur métier,leur niveau hiérarchique, leur site ou leur service. Notre volonté est de mieux prendre en compte les exigences et attentes de nos clients, et de déployer des plans d’action efficaces pour satisfaire ceux qui nous font confiance. » lancements > Corporate Patrick Choël, nommé Président du conseil d’administration du groupe SGD Trip On men Voltage > Boticario > Rihanna La société a choisi SGD pour lancer sa nouvelle gamme Eudora, un ensemble de 8 parfums, produit et décoré dans les usines du Groupe au Brésil sur des modèles de La Collection. Une silhouette évasée rappelant un talon aiguille inversé, comme un ruban or et noir s’enroulant autour du flacon… Le premier parfum de Rihanna, est à la fois très élégant et d’un haut niveau technique pour sa sérigraphie contouring en deux couleurs superposées. 6 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 Après une longue carrière chez Unilever où il a occupé les fonctions de Président Directeur Général de la filiale Elida-Gibbs-Fabergé basée aux Etats-Unis, Patrick Choël est revenu en France en 1996, pour prendre la Direction Générale des Parfums Christian Dior. En 1997, il est nommé Président Parfums et Cosmétiques pour le groupe LVMH, poste qu’il a quitté en 2004. Patrick Choël apportera au groupe SGD sa riche expérience dans le domaine de l’industrie cosmétique et de la parfumerie. ou comment sublimer le verre En développant les décors des flacons et pots, SGD assure une maîtrise complète de la chaîne, de la fabrication du verre à la conception puis à la réalisation du parachèvement. Une prise en charge globale grâce à l’expertise des équipes Recherche & Développement installées sur le site SGD de Mers-les-Bains (Somme). Ceux-ci collaborent étroitement avec les sites français de parachèvement, mais aussi avec les usines du Groupe à l’étranger. SGD favorise le partage du savoir-faire en interne afin de proposer une qualité similaire et la plus grande palette de décors possibles à ses clients à travers le monde. Cela garantit une double approche : créativité, grâce à une innovation constante, et performance, soutenue par à un vaste plan de modernisation des installations et des processus de production. Dossier Le parachèvement L’Atelier de Création : une ruche de créativité C’est sous la houlette de Christophe Wagner, responsable de l’innovation et du développement produits, qu’intervient l’Atelier de Création. La créativité est la règle : les membres de l’équipe sont à l’affût des nouvelles techniques, des dernières tendances… « Nous sommes toujours en recherche », confirme Anne Lemaire, responsable du développement parachèvement. « Qu’il s’agisse de design, de couleurs, de machines, nous exerçons une veille constante ». Le développement de nouveaux décors nécessite une période d’étude et de test de un à six mois. Afin de faire profiter les marques de ses innovations durant toute l’année, l’Atelier de Création démontre son savoir-faire grâce aux présentations Tendances. Force de proposition sur l’étendue des possibilités offertes, SGD présente à cette occasion les derniers courants en matière de décor. Cependant, les clients sont souvent à l’initiative de nouveautés. Suite à un brief de leur part : une étude est réalisé et des prototypes élaborés en partenariat avec le chef de projet SGD. Une fois validés, les experts de l’Atelier de Création travaillent en collaboration avec l’un des sites de parachèvement du Groupe – en France ou à l’étranger – pour vérifier que le processus choisi peut être industrialisé. Qu’est ce qui rend un flacon unique ? Son contenu bien sûr, mais aussi l’harmonie créative entre sa forme et son décor. Agrémenter de couleurs, d’effets de matières, le décor permet au produit d’affirmer sa personnalité. Ce processus est nommé Anne Lemaire parachèvement. L’innovation et le développement de nouveaux décors sont assurés, par les équipes de l’Atelier de Création de SGD. Une politique du sur-mesure Chez SGD, chaque client est unique, chaque demande particulière. Dès lors, l’Atelier de Création développe des décors respectant l’ADN propre à chaque client avec un crédo : le sur-mesure. « Nos seules limites sont les contraintes techniques liées au verre… à notre imagination et à celle de nos clients ! » 7 Dossier > Comment s’explique cette tendance ? « Le fait de maîtriser à la fois la fabrication du verre et le parachèvement nous permet de proposer une offre globale à nos clients, de mieux traiter les contraintes techniques, d’assurer une gestion optimale des stocks et des délais de livraison » nous confie Hélène Marchand, H. M. : « J’identifie deux raisons essentielles. D’abord, il est important de noter que notre palette de décors s’est profondément élargie. Aujourd’hui, les possibilités de décor du verre sont presqu’illimitées. Nul doute que cette créativité accrue a su attirer l’œil de nos clients. Ensuite, il est beaucoup plus facile – et plus rapide - de changer uniquement le décor d’un flacon, que de développer un nouveau produit. Lancer une déclinaison d’un parfum ou d’un soin déjà sur la marché est un excellent outil de notoriété auprès des consommateurs pour le produit originel et la marque.» directrice commerciale et marketing Parfumerie-Cosmétique chez SGD. > Dans ce contexte, quelles sont les forces de SGD ? > Quelle est l’importance du parachèvement sur le marché de la parfumerie-cosmétique ? Hélène Marchand : « Un chiffre est éloquent : dans 70 % des nouveaux lancements, nos clients des marchés de la parfumerie et de la cosmétique optent pour un flacon décoré. Et c’est une vraie tendance de fond car dix ans auparavant, ce taux était de 60 %, et même de 50 % il y a 15 ans. Le parachèvement constitue donc une réelle valeur ajoutée que SGD est à même de proposer à ses clients. » H. M. : « SGD est un acteur majeur dans le domaine du parachèvement depuis très longtemps. Nous avons d’ailleurs beaucoup développé cette activité, assurant l’immense majorité des décors en interne. Le fait de maîtriser à la fois la fabrication du verre et le parachèvement nous permet de proposer une offre globale à nos clients, de mieux traiter les contraintes techniques, d’assurer une gestion optimale des stocks et des délais de livraison. D’autre part, qu’il s’agisse du verre ou des décors, SGD sait innover : régulièrement, nos équipes inventent de nouvelles techniques, tel le traitement intérieur miroir or ou argent, désormais disponible pour tous nos clients. Et, pour continuer d’avancer et de créer, SGD a choisi d’investir, afin d’optimiser la production et d’accroître encore nos performances en termes de qualité. » Zoom sur les nouvelles tendances de parachèvement Les marques rivalisent toujours plus d’imagination pour se différencier sur le marché de la parfumerie et cosmétique, et le décor en est l’un des principaux leviers. SGD est au rendez-vous et à l’écoute des besoins de ses clients. Il a choisi de multiplier les innovations pour rendre toujours plus attrayants flacons et pots, et ainsi répondre à la demande croissante de nouveautés sur le marché. Si plusieurs techniques actuellement en cours de développement, restent pour l’instant confidentielles, de nombreuses innovations, dont certaines ont fait l’objet d’un dépôt de brevet, ont récemment marqué les esprits. • La tendance « prestige » : parfaitement adapté le traitement intérieur miroir, une exclusivité SGD, permet d’appliquer un revêtement miroir or ou argent à l’intérieur du flacon compatible avec les formules. • Le tendance « écologie » : le recours à des encres organiques dites “propres” est une tendance forte et la palette de décor disponible de plus en plus importante. • L’impression d’image : il s’agit d’une tendance émergente s’appuyant sur différentes techniques permettent une reproduction parfaite d’un graphisme ou d’une photographie sur le verre. • L’effet de matière et de texture : ici l’axe est donné à l’expérience sensorielle et tactile du consommateur.Le résultat est obtenu par la combinaison de différentes encres et laques. 8 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 Dossier Ligne de laquage - Verreries de l’Orne Un important programme de modernisation Pour optimiser son activité parachèvement, SGD a entrepris un vaste plan de modernisation de ses installations. D’abord déployé dans les deux sites français de décor – les Verreries de l’Orne et les Verreries de la Somme – ce programme concerne aussi les filiales à l’étranger et sera achevé fin 2011. En France, SGD a consenti un investissement de 17 millions d’euros, exclusivement sur la décoration. « Nous avons choisi de spécialiser un site sur les grandes séries » détaille Antoine Baggioni, chef de projet du plan de transformation des unités de décors. « Il s’agit des Verreries de l’Orne, le site de la Somme étant plus spécifiquement dédié aux petites séries. » La tendance est donc à la spécialisation des sites, sachant que chacune des deux unités a été équipée de zones à atmosphère contrôlée, pour la cosmétique. Globalement, la modernisation porte à la fois sur les processus de production – avec la mise en place d’indicateurs de suivi et le déploiement du concept 6 Sigma – et sur l’installation de nouvelles machines, soit achetées à l’extérieur soit développées par les équipes SGD. Par exemple, des caméras en sortie de ligne ont été installées, permettant de contrôler automatiquement la qualité du décor. En entrée et en bout de ligne, des systèmes de dépollution ont également été mis en place. Par ailleurs, SGD a investi dans de nouvelles machines de sérigraphie : un équipement numérique portant à 12,5 millions de flacons par an la capacité de production. En parallèle, le procédé de laquage va très bientôt être automatisé tandis que, d’ici à la fin de l’année, la première phase de l’automatisation des lignes de sérigraphie sera achevée. Ce projet résolument ambitieux, doublé d’un plan de formation du personnel, aura deux effets majeurs : optimiser la production et accroître la qualité de service au client. Nouvelle ligne de décor - Verreries de la Somme 9 Savoir-faire Dans les secrets de la construction d’un four Four reconstruit Depuis 2010, SGD multiplie les projets de reconstruction de ses fours, outils industriels bien évidemment indispensables à la production d’un verre de qualité. Pour mener à bien ces différents chantiers, l’équipe ingénierie Fours-Feeders, mobilise toute son expertise. Explications… 10 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 En France, en Allemagne, au Brésil… dans de nombreux points du globe, SGD a entrepris de rénover ou développer ses outils de production, en l’occurrence les fours qui assurent l’élaboration du verre. Si chaque projet est spécifique, de nombreux points communs peuvent être soulignés : à chaque fois, l’investissement consenti par le Groupe est conséquent, l’objectif est toujours d’optimiser qualité, productivité et coûts… et l’équipe Ingénierie Fours-Feeders est systématiquement mobilisée. Basée sur le site de Mers-les-Bains, elle est composée de cinq personnes et est pilotée par Philippe Lacour qui travaille dans le domaine du verre depuis plus de 20 ans. Elle rassemble un spécialiste des réfractaires (matériaux résistants à haute température utilisés dans la construction des fours verriers et des feeders), un dessinateur, un spécialiste des constructions et des opérations spéciales ainsi qu’un ingénieur basé au Brésil. Le responsable élaboration verre de Mers-les-Bains intervient également de concert avec l’équipe Ingénierie Fours-Feeders. Cette équipe d’experts fait partie du pôle ingénierie de SGD, dirigé par Jean-Jacques Barlier. Si, à l’origine,l’équipe intervenait principalement sur les projets menés à Mers-les-Bains, depuis 2009 elle a élargi son champ d’intervention à tous les sites du Groupe. Son périmètre est vaste et complet puisque ces spécialistes interviennent sur tous les types de four (à boucles, transversal, électrique ou à oxygène) ou de verre (parfumerie, pharmacie, blanc et couleur). Le parc actuel est constitué de 15 fours alimentant 57 lignes sur 7 sites différents. Le rôle de cette équipe est fondamental sur la qualité des flacons produits . « La qualité de construction d’un four impacte directement la qualité du verre produit. C’est donc un enjeu majeur pour SGD dans la recherche d’une satisfaction client optimale », confirme Philippe Lacour. Et au vu du nombre de projets menés actuellement, l’équipe ingénierie Fours-Feeders a un emploi du temps bien rempli pour les mois et années à venir ! Savoir-faire avant l’attrempage Philippe Lacour, Responsable de l’équipe Ingénierie Fours-Feeders Trois questions à Philippe Lacour, responsable de l’équipe ingénierie Fours-Feeders Quelles sont les missions de votre équipe ? Philippe Lacour : « Elles sont multiples. Notre périmètre couvre notamment les études de réfractaires et d’armatures du four, réalisées avec des logiciels de dessin en trois dimensions, pour une meilleure lisibilité des plans et pour mieux cerner les anomalies de construction. De même, nous assurons la consultation des fournisseurs, la préparation et le suivi du chantier en collaboration avec l’usine concernée (matérialisation des axes avec le géomètre, reconstruction, gestion des déchets réfractaires…). Nous intervenons également lors de l’attrempage, c'est-à-dire la montée en température à Réhaussage du toit de l’usine de Sucy-en-Brie pour accueillir le nouveau four 3 1550°C et le remplissage du four. Enfin, notre équipe gère également les opérations spéciales, comme certaines réparations à chaud délicates car effectuées sur un four en activité, et nécessitant des compétences non présentes en usine. Quels sont les projets menés actuellement ? P. L. : « Nous sommes actuellement au cœur de la reconstruction d’un four à boucles de 54 m² à Sucy-en-Brie. Au Brésil, nous aurons redémarré fin 2011 un four arrêté depuis une dizaine d’années. A Mers-les-Bains, nous allons reconstruire, pour la Pharmacie, le four électrique n°2 et à l’horizon 2012, le four 4. Un nouveau four est également en projet à Kipfenberg (Allemagne) pour 2012. » Quelle est votre approche en matière de sécurité et de protection de l’environnement ? P. L. : « Intervenir sur un four est une opération très sensible. Notre démarche sécurité est très stricte à toutes les étapes d’un projet. Dès la préparation des dossiers certains points sont analysés : diagnostics amiante, surcharge des planchers, analyse des risques et méthodologies mises en œuvre au chantier. Le but est avant tout la sécurité des personnes tout au long du processus de reconstruction. Dans le même esprit, nous veillons à limiter l’impact de nos interventions sur l’environnement. Par exemple,lors de la démolition,le chantier est bâché et un brouillard d’eau est utilisé pour éviter la propagation des poussières. Dans la conception des fours, nous nous interdisons le recours aux fibres céramiques réfractaires, classées à risques, et privilégions l’usage de fibres bio.Tout nouveau produit fait l’objet d’une étude approfondie afin de vérifier s’il peut être utilisé en toute sécurité avant d’être agréé. Notre effort concerne également la gestion des déchets réfractaires : la démolition sélective permet de séparer les différentes qualités pour optimiser leur élimination. Les principales filières sont le recyclage. Les matériaux récupérés après la démolition sont utilisés comme matières premières pour la fabrication d’autres produits en céramique, mais aussi pour une utilisation en cimenterie ou comme remblai routier. Enfin pour une minorité, l’élimination se fait via les décharges classées. » 11 Savoir-faire Zoom sur la construction d’un four Un projet de construction d’un four se déroule en huit grandes phases, chacunes de ces étapes s’appuient sur un système qualité très complet, au travers de procédures et de modes opératoires détaillés et bilingues. 1 - Phase de planification 6 - Préparation de chantier La première étape consiste à définir précisément les conditions d’utilisation du futur four. Et, dès la conception initiale, on prévoit déjà sa date de reconstruction sachant que la durée de vie d’un four varie de 2 à 13 ans. Les fours en activité sur les différents sites de production du Groupe sont régulièrement contrôlés : ces inspections permettent d’affiner précisément la date de la prochaine reconstruction. Tandis que les réfractaires sont réceptionnés sur le site, l’équipe de Philippe Lacour travaille avec celles de l’usine pour définir précisément le calendrier des interventions. L’objectif est double : limiter au maximum la phase d’arrêt de l’usine tout en 50% des réfractaires utilisés optimisant les conditions de sécurité. pour la reconstruction d’un four 2 - Définition du projet Avant d’entrer dans la conception proprement dite, l’usine, l’équipe R&D et l’équipe Ingénierie FoursFeeders définissent les attendus du futur four : volume et type de verre à fabriquer, choix de la technique de fusion, nombre de lignes à prévoir… 3 - Phase d’études Image 3D du futur four Les experts Ingénierie Fours-Feeders établissent alors le plan de principe du four. Une fois celui-ci validé, nous lançons les études de détails, le dessin en trois dimensions des réfractaires et des armatures… 4 - Achat des réfractaires Sur la base des études de détails et en collaboration avec la Direction des Achats SGD, les matériaux réfractaires nécessaires à la reconstruction du four sont commandés. Ils proviennent du monde entier - Europe, Inde, Chine… Il est important de noter que certains matériaux demandent plus de six mois pour être livrés et font l’objet d’une inspection chez le fournisseur avant expédition. L’anticipation des études est donc un point très important. 5 - Sélection des fournisseurs Une fois les cahiers des charges établis, les fournisseurs sont sélectionnés, qu’il s’agisse du géomètre, du démolisseur, du fumiste (corps de métier ayant en charge la reconstruction du four avec la mise en œuvre des réfractaires), des armatures ou du recyclage des déchets réfractaires. 12 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 7 - Démolition – Reconstruction Un membre de l’équipe ingénierie fusion est présent sur le site tout au long du chantier. La première étape, très spectaculaire est pilotée par l’usine. Elle dure trois jours et consiste à vider le verre de l’ancien four et à assurer son refroidissement. Four reconstruit Le four est alors inspecté avec minutie. C’est en effet le seul moment où l’on peut voir en détail toutes les parties du four et évaluer correctement toutes les usures afin d’en tirer des enseignements pour les futurs projets. Le four est ensuite démoli, ce qui nécessite une semaine de travail. Enfin, la reconstruction est lancée : les différentes pièces sont assemblées à froid un peu comme un Lego géant ! Au total, quelques 1 400 tonnes de réfractaires sont utilisés. Cette phase s’étale sur une période allant de trois semaines à 1 mois et demi selon l’ampleur du chantier. 8 - Démarrage des équipements Une fois le four reconstruit, on procède à son attrempage. Il s’agit de passer l’ensemble de 20°C à… 1500°C puis de le remplir de verre. Cette opération est très délicate et très importante. Elle doit tenir compte des différentes dilatations des matériaux utilisés, Four en fonctionnement les armatures sont ajustées pour tenir l’ensemble étanche au verre. Deux mois plus tard, on procède à diverses vérifications (consommation, qualité de production…). La boucle est bouclée ! Chiffres clés : • 2 à 5 millions d’euros : le budget global moyen de chaque projet de (re)construction • De 15 à 80 m2 : la surface d’un four • 2 ans : la durée moyenne d’un projet, de la définition du besoin au démarrage. Des investissements tous azimuts Etat du marché, investissements en cours ou à venir, orientations stratégiques… Laurent Zuber, Directeur Général de la Business Unit Pharmacie, évoque dans le détail l’actualité de sa division. A mi-2011, comment jugez-vous l’état du marché ? Laurent Zuber : « Nous constatons clairement que le marché de l’emballage pharmaceutique en verre moulé est revenu aux niveaux que nous connaissions dans les années 2007/2008. La crise économique récente, qui avait vu ce marché enregistrer une baisse de 5 à 7 %, semble donc derrière nous. Nos indicateurs en Allemagne, en Suisse et en Autriche nous montrent que le marché en Europe de l’Ouest a renoué avec une certaine croissance. Et dans le même temps, nous enregistrons de fortes hausses au Brésil et en Asie,liées à la forte croissance de l’accès aux soins de ces populations. La reprise d’activité est donc réelle et en 2011, nous prévoyons un chiffre d’affaires de l’ordre de 211 millions d’euros,en progression de 7 % par rapport à 2009 (année la plus basse). Quelles sont les grandes lignes de votre stratégie ? L. Z. : « Nous souhaitons défendre nos positions sur nos marchés matures, en Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, tout en continuant de nous développer fortement sur les marchés émergents, c'est-à-dire en Amérique du Sud, en Asie, en Europe de l’Est voire au Moyen-Orient. Nos objectifs sont clairs : d’ici à 2013, nous souhaitons que la part des marchés émergents atteignent 30 % de notre chiffre d’affaires global, sachant que pour l’instant ils représentent 25 %. Pour atteindre ces objectifs, nous jouons la carte de l’investissement. Et notre effort est important puisque, entre 2010 et 2013, nous aurons investi 100 millions d’euros. » Sur quoi vont porter ces investissements ? L. Z. : « Plus de 60 % de ces 100 millions ont déjà été engagés. La moitié concerne des opérations de maintenance – reconstruction ou remplacement de fours essentiellement – l’autre moitié étant liée à des améliorations en termes de productivité et de qualité, avec par exemple l’achat de nouvelles machines de contrôle. » Comment cela se traduit-il concrètement ? L. Z. : « Les exemples sont nombreux. Nous allons reconstruire un four et ouvrir deux nouvelles lignes de production au Brésil, ce qui nous permettra de faire face à la croissance des marchés dans cette zone géographique. Dans le même temps, nous investissons 6 millions d’euros dans des machines de contrôle sur le four 4 de notre usine de Mers-les-Bains. Un site où nous allons en parallèle reconstruire le four 2 qui entrera en activité début 2012. Ces deux investissements nous permettront de suivre le développement du marché du verre neutre, utilisé notamment en oncologie ou SGD & vous > Corporate pour la fabrication des biberons et de gagner en capacité et en flexibilité. A Sucyen-Brie, notre investissement global pourrait atteindre 50 millions d’euros. Nous avons déjà engagé 30 millions d’euros afin de remplacer deux fours de verre jaune par un seul four, plus performant. Nous entamons par ailleurs une démarche de certification ISO 14001 dans nos deux usines françaises. En Allemagne, nous avons également un projet de reconstruction de four, à l’horizon 2012, tandis qu’en Chine nous continuons d’investir pour développer la qualité. » « SGD est le fournisseur de packaging primaire qui a le plus investi pour développer la qualité et la productivité » Ce déploiement est réellement mondial ! L. Z. : « Notre approche est en phase avec les attentes de notre marché. Nos clients internationaux produisent les mêmes médicaments quels que soient les pays où ils sont implantés. Dès lors, il est évident qu’ils attendent de SGD la même qualité de packaging, qu’ils soient en Europe, aux Etats-Unis,en Chine ou en Amérique du Sud. Notre rôle est de les accompagner à l’international grâce à notre maillage industriel qui est le plus complet du secteur. Ce n’est donc pas un hasard si nous sommes le fournisseur de packaging primaire qui a le plus investi pour développer la qualité et la productivité. » 13 > Pharmacie Qualité Gestion pointue pour les dérivés sanguins Pour conserver dans des conditions optimum les dérivés sanguins, produits extrêmement sensibles, SGD a mis en place un processus de fabrication des flacons particulièrement rigoureux. Ligne de remplissage Octopharma Médicaments issus du plasma sanguin, les dérivés sanguins sont utilisés pour soigner de nombreuses maladies, telles que l’hémophilie ou la déficience immunitaire. Leur utilisation est fréquemment associée à un enjeu vital. Ces produits très sensibles représentent un marché annuel de l’ordre de 10 milliards de dollars, en croissance régulière de l’ordre de 10 %. Présent sur ce marché depuis une vingtaine d’années, SGD travaille avec les principaux fabricants et a su développer son expertise pour produire plus de 50 millions de flacons dédiés chaque année. Fabrication sous haute surveillance Comme le rappelle Vincent Langlade, Directeur marketing Pharmacie, ces flacons ont des spécificités techniques très particulières, qui diffèrent en fonction des clients : « les molécules des dérivés sanguins sont très sensibles au relargage chimique. Les standards qualité des flacons sont donc plus élevés. Chez SGD, nous utilisons du verre de type I – fabriqué à Mers-les-Bains – et de type II – réalisé à Kipfenberg en Allemagne. Nous concevons beaucoup de flacons de grande capacité, supérieure à 100 ml, car beaucoup de molécules sont lyophilisées pour être mieux conservées. Et nous portons une attention particulière à l’inertie chimique et à l’aspect du flacon car, si un flacon semble altéré, l’infirmière ne l’utilisera pas. » Ces flacons, diffusés en Europe, aux Etats-Unis, en Chine et en Australie, font l’objet d’un contrôle qualité renforcé. Et bien sûr, ils doivent toujours être disponibles. Pour s’en assurer, SGD a mis en place une organisation logistique spécifique et fait en sorte d’avoir systématiquement un stock de secours disponible. Une assurance indispensable pour un secteur d’activité où les enjeux sont souvent vitaux. Entretien avec le Dr Karl Leitner, Directeur de production Octapharma Pourriez-vous nous présenter Octapharma et ses activités en matière de développement, de production et de distribution de produits issus du plasma sanguin ? La principale activité d’Octapharma est la mise au point, la production et la commercialisation de médicaments sûrs et efficaces, dérivés des protéines humaines et utilisés dans les domaines suivants : hématologie (troubles de la coagulation), immunothérapie (troubles immunitaires), soins intensifs et médecine d’urgence. Octapharma est une société indépendante basée en Suisse et fondée en 1983. Depuis, le Groupe s’est étoffé et compte six usines de fabrication à la pointe de la technologie en Autriche, France, Allemagne, Suède et Mexique, 54 centres de don de plasma aux États-Unis et en Europe,ainsi que 37 filiales et agences. Avec plus de 4 000 salariés, Octapharma commercialise ses produits dans plus de 80 pays. Notre chiffre d’affaires a atteint plus d’un milliard 14 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 d’euros en 2009. Dans les années à venir, nous poursuivrons notre croissance ainsi que notre politique d’investissement massive. Nos bénéfices sont principalement affectés à la R&D, à l’amélioration et au développement de la production. Pourquoi avez-vous choisi le groupe SGD comme fournisseur de flacons en verre pour le conditionnement des médicaments issus de dérivés du sang ? Nous avons décidé de nous fournir ailleurs en flacons pour injection et perfusion il y a plus de 10 ans à cause de problèmes récurrents de qualité et de tarifs avec nos anciens fournisseurs. Nous avons choisi SGD car leur gamme de produits couvre tous les besoins d’Octapharma en termes de tailles de flacons, de types de verre et de qualité. Comment qualifiez-vous votre relation avec SGD ? En tant que fabricant de médicaments à forte valeur ajoutée, Octapharma a été affecté par la tendance actuelle dans l’industrie pharmaceutique, c’est-à-dire un durcissement de la tolérance en matière de défauts des matériaux d’emballage primaires. Cette nouvelle « stratégie zéro défaut », de plus en plus demandée par les marchés, est un immense défi pour tous les fabricants de produits pharmaceutiques et pour les fournisseurs de matériaux d’emballage primaires. C’est particulièrement vrai pour les flacons en verre moulé qui ont des caractéristiques spécifiques. Parallèlement à cela, Octapharma conduit actuellement plusieurs projets visant à réduire les rejets de toute sorte lors du contrôle final des flacons. Nous avons pu réduire considérablement le taux de défaut du verre lors du contrôle final grâce aux mesures prises en interne et par notre fournisseur SGD. La clé du succès est de communiquer en permanence sur le niveau de qualité et le taux de défaut ; et de fournir un retour immédiat en cas d’écart mesurable par rapport aux objectifs convenus par les deux parties. Octapharma et SGD avaient beaucoup à apprendre sur leurs activités respectives et il est clair que nos deux entreprises sont sur la bonne voie. > Parfumerie-Cosmétique Le programme TOP 2013 vise à optimiser l’ensemble des processus, industriels et commerciaux. Investissements et amélioration continue permettent ainsi à SGD d’améliorer la qualité et la fiabilité de ses produits. Explications… C’est à la fin de l’année 2009 que Raymond Sinnah, ex-Directeur Général de la Business Unit (BU) Parfumerie-Cosmétique lance en France un programme triennal baptisé TOP 2013 (Talent Ouverture Performance). « L’idée de départ était d’optimiser nos performances industrielles et notre qualité de service » rappelle François Boizard, Directeur des Opérations de la BU ParfumerieCosmétique. TOP 2013 se déploie autour de différents axes, avec notamment un effort important en termes d’investissement. Reconstruction du four 3 et achat de machines de contrôles à Mers-les-Bains et plan de modernisation des Verreries de l’Orne et des Verreries de la Somme sont ainsi quelques-unes des illustrations concrètes de TOP 2013. Dans le même temps, une vaste démarche d’amélioration continue s’appuyant sur l’approche Lean 6 sigma est déployée . François Boizard, Directeur des Opérations Parfumerie-Cosmétique Qualité Avec TOP 2013, engagement total sur l’amélioration continue « Nous avons choisi de former une vingtaine de chefs de projets » détaille François Boizard. « Une fois formés, ils sont capables de mener à bien différents projets directement liés à l’amélioration continue. Nous avons d’ailleurs mis en place deux certifications, Green Belt et Black Belt, pour professionnaliser leur approche. » En parallèle, des groupes de travail ont été constitués : partant le plus souvent de problématiques clients ou internes, ils ont passé au crible l’ensemble des processus afin d’identifier des leviers d’amélioration. « Cela nous a permis de lancer une vingtaine de projets d’amélioration » explique Alain Thorré, Directeur Qualité & Amélioration Continue de la BU. « Chaque programme est géré par un chef de projet entouré d’une équipe d’experts qui se rencontrent très régulièrement pour faire un point sur l’avancée du dossier. A ce jour, cinq ont été achevés, et l’ensemble des projets sera achevé d’ici la fin de l’année 2011. » En prime, des chantiers ATAC (ateliers d’amélioration continue) ont été lancés sur l’usine de Mers-les-Bains fin 2010 : cette fois, il s’agit d’améliorer les conditions de travail et l’ergonomie des postes de travail des collaborateurs. D’abord déployé dans les sites français, l’ensemble de ce programme TOP 2013, qui a des répercussions concrètes et directes sur la qualité des produits et des services, sera ensuite progressivement étendu aux autres sites du Groupe dans le monde. Stéphanie Roy, chef de projet amélioration continue, en cours de certification Green Belt Qu’est-ce qui vous a conduit à préparer la certification Green Belt ? Stéphanie Roy : « Je souhaitais apprendre à maîtriser les outils permettant de conduire un projet avec méthode. Avec cette certification, nous avons à notre disposition une boîte à outils complète, indispensable pour gérer efficacement des dossiers. » Concrètement, comment se déroule la certification ? S. R. : « D’abord, j’ai suivi une formation théorique, d’une dizaine de jours, évoquant notamment Lean et 6 Sigma. Ensuite, j’ai eu à mener deux projets : le premier était lié au verre noir, avec la volonté d’optimiser les processus pour améliorer la qualité et la fiabilité, et le second portait sur la gestion des défauts de verticalité des flacons. » Avec le recul, quel est l’intérêt de cette certification ? S. R. : « Grâce à nos outils méthodologiques, on voit très tôt si un projet présente réellement un intérêt. Dès lors, il nous est possible de nous concentrer sur les thèmes qui ont vraiment une valeur ajoutée. Nous gagnons en objectivité et sommes à même d’apporter des preuves chiffrées sur les améliorations enregistrées. » 15 Planète SGD > Zoom SGD Brésil s’équipe d’un nouveau four D’ici fin 2011, SGD Brésil va étoffer ses capacités de production en construisant un nouveau four entièrement dédié à l’activité Pharmacie. Un investissement majeur, qui permettra au Groupe de répondre à la demande croissante des marchés sud-américains et de retrouver sa position de leader régional dans cette activité. S GD P h a r m a c i e r a s s e mb l e se s di str i bu te u r s e t a ge n ts d’ A mé r i qu e La t i n e à M i a m i SGD a organisé, à Miami, le Latin American Forum, événement permettant à la division Pharmacie de rencontrer tous les agents et distributeurs intervenant sur les différents marchés de cette vaste zone géographique. Deux jours de rencontres et d’échanges qui ont permis à SGD de présenter sa stratégie et ses dernières innovations. Cette initiative, qui sera renouvelée régulièrement, illustre la volonté forte de SGD Pharmacie de renforcer ses relations avec les distributeurs locaux, et d’accroître sa présence dans cette région. L a g a m m e E a s y Ly o à l ’ h o n n e u r a u Lyo p h i l i za t i o n A m e r i c a s Ces derniers mois, deux équipes de scientifiques, l’une allemande, la seconde américaine, ont mené une étude consacrée aux performances de la gamme EasyLyo, dédiée aux produits lyophilisés. Début février à Boston, Christophe Wagner, Directeur de la Recherche & Développement-SGD, a pu présenter une série de résultats lors de la conférence Lyophilization Americas. Le public, composé d’une centaine de scientifiques venus de l’industrie pharmaceutique, ont pu découvrir notamment les excellentes performances de la gamme EasyLyo en matière de transfert thermique ou de résistance à la pression et à la casse. 16 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 SGD Asie Pacifique SGD au rendez-vous de la croissance asiatique Doté d’un site de production performant, la filiale Asie-Pacifique du groupe SGD produit et commercialise des flacons dans une vaste zone géographique, occupant ainsi une place de choix sur des marchés très porteurs. Avec une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, SGD Asie-Pacifique connait un développement rapide. La filiale, dirigée par Cyril Ruiz-Moïse, est installée à Zhanjiang, entre Hong-Kong et Canton où elle produit et commercialise des flacons en verre destinés à quatre marchés principaux : la pharmacie, la parfumerie, la cosmétique et l’alimentaire. «Avec une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années… SGD Asie-Pacifique connait un développement rapide. » «Côté pharmacie, nous produisons essentiellement des perfusions de type II et des flacons destinés aux huiles médicinales, très appréciées en Asie », détaille Cyril Ruiz-Moïse. Pour la Parfumerie-Cosmétique, nous produisons des flacons et des pots à destination de nos marchés mass et masstige. Nos productions sont avant tout destinées au marché chinois, mais également à toute l’Asie, voire aux marchés Nord américain et européen pour certains clients globaux. « Nos marchés se distinguent par une dynamique forte et constante », se félicite Cyril Ruiz-Moïse. « Cette croissance continue se double d’une exigence très élevée de nos clients en termes de qualité. Aujourd’hui, dans ce domaine, nous sommes parvenus aux niveaux des standards européens et américains.» Planète SGD Cyril Ruiz-Moïse (2ème à droite) et ses Directeurs des Ventes Des ambitions affirmées Leader sur la qualité en Chine pour les perfusions de type II, SGD AsiePacifique ambitionne de faire de même, à très court terme, en ParfumerieCosmétique. Des investissements sont prévus pour rendre encore plus performantes les différentes lignes de production. « Dans les années à venir, nous souhaitons intensifier l’automatisation de nos processus verre et décors », ajoute Cyril Ruiz-Moïse. « Cela passe par l’achat de nouvelles machines de contrôle et le renouvellement de certains équipements. » Une modernisation de l’outil de production qui se double d’une volonté d’optimiser la qualité, sur un site déjà certifié ISO 9001 version 2008, SA 8000, et conforme aux pharmacopées européennes et américaines. « Pour répondre aux standards internationaux, nous avons rénové nos lignes de production pharmacie, avec l’installation d’une salle propre classe 100 000», détaille Cyril Ruiz-Moïse. «Et nous avons le projet de refondre notre ligne de production dédiée à la cosmétique. » Carte d’identité de SGD Asie/Pacifique : > Bureaux commerciaux installés à Shanghai et Canton > Usine de 90 000 m², basée à Zhanjiang et assurant la production de verre et la réalisation des décors > Chiffre d’affaires 2011 de l’ordre de 30 millions d’euros > 250 millions d’unités produites chaque année, > 900 collaborateurs > Représentation dans une quinzaine de pays de la zone Asie Pacifique L’environnement,un enjeu de taille Comme dans le reste du groupe SGD, la problématique environnementale est très sérieusement prise en compte par SGD Asie-Pacifique. « Ces derniers temps, nous assistons à un rattrapage très spectaculaire», confirme le directeur de la filiale. «Nous tendons résolument vers les standards environnementaux internationaux. SGD est moteur dans cette démarche, multipliant les initiatives pour limiter l’impact de son activité sur l’environnement. Par exemple, nous privilégions les peintures à base d’eau, nous confions la gestion de nos déchets à des sous-traitants certifiés et nous veillons particulièrement à traiter les fumées et à réduire le bruit. » Shanghai CHINE Canton «Nous tendons résolument vers les standards environnementaux internationaux. SGD est moteur dans cette démarche.» Zhanjiang 17 SGD s’engage « Tendre vers l’excellence opérationnelle » David Shan a rejoint SGD en début d’année. Il est Vice–président en charge des Opérations Parfumerie et Vice-président Excellence Opérationnelle. Il détaille ses objectifs et missions pour cette dernière activité. Quelles sont vos missions dans le domaine de l’Excellence Opérationnelle ? David Shan : « Ma mission est de faire que le groupe SGD tende vers l’excellence opérationnelle. L’idée est de réussir à produire dans des conditions optimales de sécurité un produit de la meilleure qualité possible. Notre objectif est d’aller vers le zéro défaut, le zéro incident, le zéro perte et d’assurer une amélioration continue des processus opérationnels et transactionnels. Le tout bien sûr, dans une structure de coût compétitive. » Quels sont vos grands chantiers ? D. S. : « Le premier est la sécurité. Depuis son arrivée, notre PDG Ashok Sudan a en effet largement mis l’accent sur ce sujet. Depuis ma prise de fonctions en début d’année, j’anime un comité mensuel totalement dédié à la sécurité. 18 - SGD Mag’ Numéro 5 - juin 2011 Il réunit l’ensemble des membres du comité exécutif et nous permet de définir précisément nos objectifs et de décider des moyens et des actions à mettre en place pour les atteindre. Chez SGD, la sécurité englobe à la fois la sécurité des personnes, avec une volonté forte de réduire au maximum le nombre d’accidents, et celle des biens. L’implication de tous est indispensable au sein de notre entreprise. Par exemple, dès à présent, 10 % de la part variable du salaire de certains collaborateurs dépend directement de l’atteinte de ces objectifs. Il s’agit d’une nouveauté majeure chez SGD et d’un signe fort donné à tout le monde. » « Assurer aux clients une qualité de produits optimale, dans les meilleures conditions de sécurité pour les salariés du Groupe ». La préservation de l’environnement vous concerne aussi très directement… D. S. « Bien sûr ! Et les choses sont en train d’évoluer chez SGD. Nous avons défini une stratégie à long terme, déclinée en actions concrètes, qui repose sur quatre leviers principaux, les 4 R : la Réduction, de nos émissions de gaz à effet de serre et de nos consommations énergétiques ; le Recyclage, de l’eau, des emballages secondaires et du verre, avec le développement du Verre Infini ; la Recherche, et le développement de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux afin de limiter notre impact environnemental ; et le Respect, des consommateurs des pays où nous sommes implantés avec l’engagement que le Groupe assure le même effort citoyen partout où nous sommes présents dans le monde. » Concrètement, comment définissezvous l’impact de votre action sur les clients de SGD ? D. S. : « Il est positif à plus d’un titre ! D’abord, notre recherche d’excellence opérationnelle va nous permettre d’évoluer dans un environnement de travail plus sûr. Cela aura donc un impact bénéfique, à la fois sur notre productivité et sur la qualité de nos produits, d’autant que nous multiplions les investissements, notamment en nouvelles machines de contrôle. Par ailleurs, l’analyse affinée des incidents et des défauts sur les produits va largement limiter les risques sur la production. Autant de points qui sont bien évidemment très positifs pour nos clients. » SGD s’engage SGD Asie-Pacifique, sponsor de la culture française à Zhanjiang (Chine) Siège de SGD Asie-Pacifique, Zhanjiang est une ville chinoise qui fut occupée par les Français au début du XXème siècle. L’héritage de ces années est toujours visible aujourd’hui, avec notamment la Maison du Gouverneur. Le Consulat français, basé à Canton, a donc souhaité y organiser une exposition dédiée à la scientifique Marie Curie et à laquelle SGD s’est associée. Le 21 avril dernier, l’entreprise a donc organisé un cocktail dans la Maison du Gouverneur, réunissant le Consul de France et les autorités locales. Le lendemain, une vingtaine de collaborateurs de SGD Asie-Pacifique sont montés à bord de la frégate Le Vendémiaire qui mouillait au large du port de Zhanjiang. Cet évènement confirme une nouvelle fois les bonnes relations entre SGD et les autorités de la ville. Le développement durable à l’honneur dans l’usine SGD de Sucy-en-Brie gouvernemental en matière de santé environnementale. Cette visite a permis à la Ministre, de découvrir ce site SGD entièrement Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre française de l'Écologie et du Développement durable, s’est rendue dans l’usine SGD de Sucy-en-Brie, courant janvier. Une visite qui s’inscrivait dans le cadre de la tenue d’une conférence de presse présentant le programme dédié à la production de flacons destinés à l’industrie Pharmaceutique et de mieux comprendre l’engagement de SGD dans le Développement Durable. En particulier le dispositif de traitement des fumées, qui représente pour le Groupe un investissement de 3,5 millions d’euros, destiné à réduire les émissions de dioxyde de souffre et de particules de métaux lourds. Après avoir eu un aperçu de l’étendu du savoir-faire de SGD via une sélection de produits, Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré à cette occasion que « le métier de verrier est un beau métier ». Une question ? Une réaction? Ecrivez-nous sur [email protected] Vous souhaitez réagir sur les articles du magazine, faire connaître votre opinion, en savoir plus, nous faire part de vos suggestions ? Contactez directement la rédaction en envoyant vos messages à : [email protected] Suivez également toute l’actualité du groupe SGD sur notre site : www.sgdgroup.com 19
Documents pareils
SGD L`Essentiel
ses usines de Mers-les-Bains, Sucy-en-Brie, Verreries de l’Orne, Verreries
de la Somme).
Le Groupe inscrit ses activités dans une démarche de qualité, d’innovation
et de développement durable :
• T...