Bienvenu(e)s en ricm à Polytech`Grenoble
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Bienvenu(e)s en ricm à Polytech`Grenoble
Bienvenu(e)s en ricm à Polytech’Grenoble M.Périn (ricm 3), O.Richard (ricm 4), L.Besacier (ricm 5), D.Donsez (ricm) Résumé À l’issue de trois années d’étude à Polytech’Grenoble vous serez ingénieurs en informatique du réseau Polytech. Qu’est-ce que ça vous donne comme opportunité de carrière ? Qu’est-ce que ça représente comme niveau de compétence ? Et quels efforts ça demande pour y arriver ? 1 C’est quoi un ingénieur en informatique diplômé de Polytech’ ? Le réseau Polytech’ Le réseau Polytech’ est un réseau de 13 Écoles Polytechniques Universitaires (EPU), reconnues par l’état avec sélection à l’entrée. Ce réseau propose plus de 70 spécialités (ou filières) de l’ingénierie. Polytech’Grenoble est l’EPU de l’Université Joseph Fourier – Grenoble 1. À Polytech’Grenoble on forme des ingénieurs en informatique, à la fois généralistes et à la pointe des dernières technologies. C’est à dire qu’ils connaissent les concepts fondamentaux de l’informatique, les méthodes pour concevoir des systèmes fiables, et qui ont un bagage technique important permettant d’imaginer des solutions faisant appel à diverses technologies pour connecter toutes sortes d’objets communiquants. À l’issue de la formation d’ingénieur vous serez à la fois des généralistes capables de s’attaquer à tout problème en informatique, en même temps des spécialistes des technologies à la mode. Plus important, vous aurez acquis la capacité de vous adapter et de maîtriser les prochaines technologies (la technologie logicielle fait une révolution tous les 3-5 ans environ). À quoi mène la formation ricm ? Pour vous en faire une idée il n’y a pas meilleur moyen que : 1. d’assister aux soutenances de stage des ricm4 et surtout ricm5 la semaine de la rentrée. 2. de consulter l’annuaire des anciens ricm pour voir ce qu’ils sont devenus. Vous pourrez alors constater leur réussite et la diversité des carrières et des opportunités que vous offre la formation ricm. Vous avez l’impression qu’on vous enfume avec une publicité exagérée ? Ne nous croyez pas sur parole et allez voir par vous-mêmes. 2 Le déroulement des études Vous arrivez chacun à Polytech avec un passé différent et des qualités différentes. Les élèves de prépa ont fait peu de programmation, beaucoup de math et quasiment pas de technologie, les élèves d’IUT ont fait pas mal de programmation, peu de math et beaucoup de technologie, les élèves de Licence ont fait pas mal de programmation, pas mal de math et peu de technologie. Vous êtes différents et complémentaires : en programmation certains pensent tout connaître (ils se trompent), en math d’autres se croient nuls (ils se trompent) et si on a jamais fait de technologie on est impressioné par ceux qui connaissent (mais on peut l’acquérir très vite). À vous de former une promotion qui s’entraide pour que chacun bénéficie des connaissances des autres 1 . 1. Ce qui ne veut pas dire confier ses DM de maths au matheux, ses TP de programmation aux programmeurs et ses projets technologiques à d’autres : sinon on ne progresse pas ... et on sort sans diplôme. 1 2.1 La première année L’objectif est de vous amener tous à un niveau homogène dans les trois domaines cités : mathématique pour l’informatique, programmation, technologie. Vous allez étudier les algorithmes classiques : comme un pianiste, un informaticien doit faire ses gammes avant de composer des symphonies. L’algorithmique c’est la culture de base d’un informaticien : le livre de chevet d’un informaticien, sa référence, c’est le [Cormen] 2 . On peut facilement mesurer le niveau d’un informaticien à l’état d’usure de son [Cormen]. Vous allez voir des concepts fondamentaux de l’informatique : prouver qu’un programme est correct et termine, manipuler des données de taille infinie, . . . Vous allez étudier plusieurs langages de programmation parce qu’il n’existe pas un langage meilleur que tous les autres. Se contenter d’un langage, ne jurer que par un seul langage, c’est le péché d’orgueil des débutants. Un bon informaticien doit savoir choisir le langage le plus adapté au problème qu’il doit résoudre. Bien choisir ce langage peut vous faire gagner un facteur 1000 (en temps et en nombre de lignes de code) et ainsi vous amener à une solution élégante en peu de temps au lieu d’un échec après de vaines tentatives pour mettre au point un code qui devient de plus en plus confus. Plus vous connaîtrez de langages, mieux vous programmerez. Certaines sociétés (atos par exemple) encouragent ses ingénieurs à consacrer un jour par semaine à se former à de nouvelles technologies, à de nouveaux langages, même s’ils ne les utiliseront pas directment dans leurs produits ; cette veille technologique constante améliore leurs solutions au quotidien. « Je programme mieux en c depuis que je connais caml et je programme mieux en caml depuis que je connais java, je programme mieux en lisp depuis que je sais comment il est implanté en c. Depuis que je suis passé à ocaml (caml avec objet) je programme mieux en c++. Je programme différemment depuis que j’ai fait de la programmation déclarative, du prolog et de la programmation par contraintes. Je compte me mettre prochainement à haskell qui est un langage fontionnel pur avec héritage multiple puis regarder du côté de c#, f#, python, coq, . . . quand j’aurais le temps. » Durant la première année vous allez appronfondir les concepts fondamentaux qui forment les grandes familles de la programmation (impérative, fonctionnelle, à objet, au niveau processeur, au niveau système, au niveau applicatif, au niveau interface). Ces concepts seront illustrés sur des langages que vous connaissez peut être déjà. Ne vous y trompez pas, cet appronfondissement est utile : on n’a jamais fini d’apprendre un langage et on ne peut prétendre atteindre la parfaite maîtrise d’un langage que lorsqu’on l’a « bootstrappé » c’est à dire lorsqu’on a écrit un compilateur pour ce langage dans ce même langage. Et surtout, il y a un fossé entre savoir programmer dans un langage et savoir utiliser au mieux les concepts du langage pour concevoir des programmes corrects (c’est si rare...), simples, élégants et donc maintenables par d’autres De la même manière qu’il y a un fossé entre les TP que vous ferez en quelques heures et un projet que vous menerez sur quelques semaines, on n’utilise pas les mêmes méthodes de conception pour un projet qu’on développe en quelques mois et pour un logiciel qu’on doit maintenir et faire évoluer pendant 30 ans. Plus le code vit longtemps plus il doit être clair pour qu’un autre le comprenne aussi bien que celui qui l’a écrit 30 ans auparavant. À la fin de la première année vous aurez fait vos gammes en programmation et vous serez prêts à commencer à composer des systèmes. 2.2 La seconde année La première année vous avez appris les bases communes à tout informaticien. La seconde année vous fait entrer dans le coeur de la formation ricm : la conception de systèmes informatiques constitués d’objets 2. Cormen, Leiserson, Rivest & Stein, Introduction à l’algorithmique, Dunod édition. Disponible en ligne à l’url : http://www.mathsmak.com/meca-thermo/images/2/2d/Introduction-à-l’algorithmique-Cours-et-exercices-corrigés.pdf intelligents et communiquants (des PC, des serveurs, des mobiles, des capteurs, des puces RFID, ...). On parle aujourd’hui d’intelligence ambiante répartie dans tous les processeurs et les capteurs qui nous entourent (téléphones portables, badges, voitures et maisons intelligentes, body network (vêtements et équipements sportifs), ...). Le rôle de la formation est de faire de vous des ingénieurs capables de s’emparer des nouvelles technologies et de réaliser des projets innovants. Vous aurez l’occasion de proposer et de réaliser de tels projets avec le matériel high-tech de la salle P257 nommée air (Ambiente Intelligence Room) 3 La seconde année est la plus dense en terme de connaissances techniques sur les systèmes d’information. À l’issue de l’année vous serez capable de contribuer durant votre stage de 12 semaines à l’élaboration de vrais systèmes. Vous pourrez démontrer vos talents et votre créativité dans les TP, les projets d’UE, les projets innovants, les concours et les compétitions. Le choix des spécialités réseaux ou multimédia il se fait à la fin du premier semestre (S7). 2.3 La troisième année La troisième année est celle des grandes réalisations (projet long), de la spécialisation, de la différenciation des élèves (par les concours informatiques auxquels ils participent et par le stage en entreprise que vous aurez décroché), de la préparation de votre projet professionnel et souvent de la première embauche à l’issue du stage. Le stage et les concours apportent une touche personnelle à votre CV qui vous différencie des autres élèves ayant suivi la même formation. Le choix du stage est donc important, d’autant qu’il représente quasiment la moitié de la dernière année d’ingénieur RICM. Un forum de rencontre élèves-entreprises est organisé à l’automne pour vous faciliter la prise de contact. Outre le stage en entrerpise, l’objectif de la troisième année est d’une part, de fournir aux étudiants des connaissances dans des domaines pointus du multimédia (programmation sur mobiles, visualisation, recherche d’informations, tatouage, biométrie, interaction en langue naturelle, ...) ou du réseau (administration avancée, sécurité, réseaux mobiles, internet des objets, ...) et d’autre part de les impliquer en groupe dans des projets complexes aussi bien techniquement que du point de vue de la gestion (projet ricom ou projet multimedia). Par ailleurs, le tronc commun met l’accent sur ce que nous considérons comme des fondamentaux pour des ingénieurs RICM : le génie logiciel, le commerce électronique, le marketing et la gestion industrielle, l’interaction homme machine, les systèmes et applications réparties et l’informatique décisionnelle. 2.4 Les stages Pour avoir votre diplôme d’ingénieur il faut obligatoirement effectuer trois stages dont un stage dans l’industrie (en 2ème ou en 3ème année). Le stage ouvrier de 4 semaines en 3ème année Si vous n’avez jamais effectué un job d’été d’au moins 4 semaines donnant lieu à un contrat de travail ; il vous faudra trouver un stage d’un mois à la fin de l’année ricm3, peu importe le secteur d’activité puisqu’il s’agit juste d’acquérir une expérience du travail. Vous pouvez par exemple faire du woofing 4 dans un pays anglo-saxon pour améliorer votre anglais. Le stage de 12 semaines en 2ème année Vous constaterez dés la seconde année l’importance du stage : – ce que ça vous apporte comme connaissance – ce que ça vous permet de mettre sur le CV – les contacts que ça donne pour une embauche (il faut commencer à vous construire un réseau de contacts) – et le poids de la note de stage 3. voir http://air.imag.fr/ 4. Travail non rémunéré dans des fermes bio en échange du gîte et du couvert. Évidemment la réussite d’un stage dépend beaucoup du choix du sujet et du contact humain, de l’ambiance de l’équipe où vous ferez votre stage. Un bon choix de stage c’est souvent un stage réussi. Une grande partie de la réussite du stage se joue avant le stage dans la recherche d’un stage avec un sujet qui vous intéresse, qui vous permet de découvrir un nouveau domaine, d’acquérir de l’expérience, de nouvelles connaissances, qui donne lieu à une réalisation satisfaisante (pour vous et pour vos maîtres de stages) et qui augmente votre confiance en vous. Le stage de 6 mois en 3ème année il faut consacrer du temps à sa recherche de stage en posant des questions sur le sujet (montrer son intérêt et sa curiosité n’est jamais mal vu) et rencontrer les équipes d’accueil (rien ne remplace le contact direct). Concernant les exigences de qualification Souvent vous n’avez pas les connaissances exigées par les sujets de stages ; ce n’est pas important. Vous les acquerrez durant le stage. Choississez un sujet ambitieux et exigeant car c’est celui qui exigera le meilleur de vous : 1. Osez vous lancer des défis : vous allez apprendre 2. Réalisez les : vous gagnerez en confiance en vous et donc vous oserez encore plus ... C’est un cercle vertueux. 3 Offres de formations complémentaires D’autres modalités d’étude sont offertes en 3ème année aux élèves qui auront démontré leur sérieux, leur maturité et leur motivation. Visite d’une autre école du réseau Polytech durant un semestre Au même titre qu’un semestre d’échange dans une université étrangère partenaire, il est possible de suivre les enseignements dans une autre filière du réseau Polytech’ si elle offre des enseignements plus proches de votre projet professionnel. Les conditions sont bien sûr l’excellence, le sérieux et l’accord de la filière qui accueille. Étude à l’étranger Il est possible d’effectuer sa 3ème année à l’étranger à certaines conditions. Les demandes se font dès le premier semestre de la 2ème année (S7). L’autorisation est accordée par les responsables d’années à l’issue de vos résutlats du S7 sur les critères suivants : – avoir validé le semestre S7 (toutes les UE ≥ 10 et moyenne ≥ 12) – être dans le premier tiers de la promotion – sous réserve de valider le second semestre Double cursus à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) : Master Administration des Entreprises (MAE) Il est possible de commencer en parallèle de sa 3ème année un master en administration des entreprises. Le MAE permet à des diplômés de spécialités variées (droit, sciences, ingénieurs) de se former en un an au management : il permet la double-compétence tant prisée par les entreprises. Ce cursus est ouvert aux meilleurs élèves de 3ème année de Polytech’Grenoble, sélectionnés par leur école et l’IAE de Grenoble, dans le but de commencer le cursus du MAE pendant leurs études d’ingénieur. Pour valider le MAE, il faut suivre un semestre d’étude à l’IAE après l’obtention du diplôme d’ingénieur. L’autorisation de s’inscrire en MAE est donnée par les responsables d’années RICM et des enseignants de l’IAE à l’issue de vos résutlats du S7 et S8 sur les critères suivants : – être dans la première moitié de la promotion sur les semestres S7 et S8 – avoir quasiment le niveau TOEIC (750) en anglais – avoir une bonne moyenne en gestion Double cursus à l’UJF (Université Joseph Fourier) : Master recherche (M2R) Il est possible d’effectuer en parallèle de sa 3ème année un master recherche (M2R) avec un stage dans un laboratoire de recherche. Le M2R offre la possibilité de poursuivre en doctorat par la suite. Les candidatures au M2R sont à déposer avant juin. L’autorisation de s’inscrire en M2R est donnée par les responsables d’années à l’issue de vos résutlats du S7 et S8 sur les critères suivants : – avoir effectué deux stages en entreprises (en première et deuxième année) – avoir validé les semestres S7 et S8 (toutes les UE ≥ 10 et moyenne ≥ 12) – être dans le premier tiers de la promotion – avoir une moyenne supérieure à 13 et des notes excellentes dans les domaines correspondants au M2R demandé 4 Nos engagements, nos exigences Notre objectif est de vous mener au bout de ces 3 années d’études, de vous diplômer et d’étendre encore la réputation de ricm en fournissant aux entreprises des ingénieurs dignes de ce titre. Toute l’équipe de direction de la filière ricm fait son possible pour vous amener au diplôme et pour vous aider à réaliser votre projet professionnel grâce à ses contacts industriels ou académiques et aux opportunités qui se présentent. Elle est à l’écoute de vos projets et essaie de les soutenir. De votre côté, vous devez fournir un travail conséquent et aider au rayonnement de la filière ricm, de l’école et du réseau Polytech. Vous tirerez chacun le bénéfice de ces efforts personnels et collectifs car la bonne réputation d’une filière, d’une école, d’un réseau rejaillit sur la valeur du diplôme. RICM a plsu de dix ans ! Les promotions précédentes ont fait connaître et apprécier la filière ricm au point qu’aujourd’hui des industriels comme Orange,. . . veulent établir des partenariats avec nous en espérant ainsi attirer nos élèves dans leurs filiales. La réputation de RICM repose la qualité des ingénieurs qui sortent de notre filière. Elle repose donc sur vous. De notre côté nous avons des exigences : nous ne diplômons pas ceux qui n’ont pas fait leurs preuves, ceci afin de garantir la valeur du titre d’ingénieur ricm. Les chances de succés ? Vous avez été selectionnés sur des critères de réussite ; toutes les chances sont entre vos mains. Alors, si vous travaillez, si vous vous accrochez, si vous constituez une promotion soudée il n’y a aucune raison d’échouer : vous sortirez diplômés avec de bonnes opportunités de carrières et de bons souvenirs. 5 Les exigences du diplôme d’ingénieur Donner le meilleur de soi dans ses études, avec les autres, dans la vie de l’école, en stage et dans les concours d’informatique et dans la vie en général. Le niveau d’anglais. Désormais pour obtenir un diplôme d’ingénieur, le niveau d’anglais requis est élevé : 850 points à l’épreuve du TOEIC (Test of English for International Communication). Le diplôme n’est pas délivré tant que ce niveau n’est pas atteint. Vous aurez plusieurs occasions de passer le TOEIC durant votre séjour à Polytech et vous pourrez encore le passer pendant 3 années à l’issue de votre scolarité. Un travail personnel soutenu. La formation d’ingénieur exige un travail conséquent et une bonne organisation du travail pour ne pas se faire déborder par les TPs et les projets. Pour être efficace il faut être actif durant les TDs (au lieu de copier mécaniquement en se disant qu’on le travaillera le soir...), il faut s’efforcer d’assimiler le cours pendant l’amphi puis le relire et connaître le cours sinon on ne peut pas suivre les TD, ni assimiler le cours suivant et le travail en retard s’accumule. Méfiez vous de la stratégie qui consiste à se répartir les tâches en multi-nômes : toi qui est bon en A tu fais le DM de A, moi qui suis bon en B je fais le TP de B, toi qui a bien compris le C tu fais le projet de C, toi qui préfère bosser le D tu prépares la présentation de D. Le risque de cette stratégie c’est que chacun devienne plus fort dans la matière dans laquelle il avait déjà des facilités mais qu’il ne progresse pas dans les autres matières. Ça n’a pas d’intérêt car vous n’apprenez pas grand chose ainsi. Ça peut faire illusion tant qu’il s’agit de travail en groupe mais le jour de l’examen vous êtes seul et ça ne passe plus. Le travail en groupe et l’entraide sont utiles mais d’une autre manière : la bonne méthode pour progresser consiste à travailler en priorité les matières dans lesquelles on a des difficultés en demandant des conseils auprès de ceux qui sont à l’aise dans la matière en question. Petit problème de calcul : Quelle quantité de travail fournir ? Une ects (European Credits Transfer System) est une unité de comparaison des formations au niveau européen. Sachant que pour réussir une ects il faut fournir 25 à 30 heures de travail de la part de l’étudiant (tout compris : cours + travail personnel + examen), sachant qu’une année ricm s’étale sur 36 semaines, représente 60 ects, compte 800 heures de présence en cours et 30 heures d’examen, sachant qu’une semaine étudiante compte 6 périodes de travail (5 soirées en semaine - 1 sortie + 2 jours de WE avec une période de travail chaque jour), de quelle durée doivent être ces périodes de travail personnel pour réussir ? (?) Points citoyens Pendant votre cycle ingénieur, nous vous demanderons de participer à la vie sociale de l’école et à sa promotion. Nous vous demanderons d’obtenir 10 points citoyens sur les 3 années. La liste des actions que vous pouvez mener n’est pas exhaustive. Voici quelques exemples « classiques » : visiter son ancien lycée ou son iut et y présenter Polytech’ et ricm, porter les couleurs de ricm dans un concours, mener des activités associatives (BDE), devenir correspondant msdnaa (Microsoft Developper Network Academic Alliance), . . . . Si vous avez des propositions, faîtes en part aux responsables ricm. Si quelque chose ne va pas sur un plan personnel ou dans la formation, ne ruminez pas dans votre coin, venez en parler à l’équipe de direction : notre rôle est de vous aider. En cas de problème, soyez réactifs, parlez-en aux enseignants, aux responsables et n’hésitez pas à faire des propositions pour apporter des améliorations. 6 Ce que vous apporte l’école ? Une formation scientifique et technique de haut niveau qui vous destine plus à la conception technique et à la gestion de projet qu’au côté commercial. Les élèves des grandes écoles d’ingénieur deviennent dirigeants d’entreprises et sont chargés de faire fructifier les idées ; mais ceux qui les créent, ceux qui les réalisent, ce sont les ingénieurs d’école d’excellence technique comme Polytech’Grenoble. Le dynamisme de la filière ricm vous garantie les compétences qui seront recherchées quand vous sortirez de l’école. Les responsables ricm mettent à jour le programme des enseignements pour que vous ne sortiez pas ingénieur d’un monde qui n’existe plus. On regarde la tendance, on devine les futurs besions, on vous prépare pour vous adapter à l’informatique de demain. Parfois on est même en avance sur la technologie, ce qui vous permet d’influencer les sociétés que vous rejoindrez. (?). Solution du problème d’arithmétique : 670 h 60 ects ' 60 × 25 = 1500 heures de travail, 1500 − (800 + 30) = 670 heures de travail personnel, 36 = 18.6 heures de sem travail hebdomadaire, 18.6 = 3.1 heures par période de travail. Conclusion : Pour réussir il faut donc fournir 3 heures ou 6 2 × 1h30 de travail personnel 6 fois dans la semaine. On vous fait cadeau de 36 minutes restantes. Concours et Compétitions Des grandes organisations et entreprises d’envergure internationale organisent régulièrement des concours et des compétitions à destination des étudiants (des professionnels en devenir) et/ou des professionnels (des ex-étudiants). Une manière de valoriser le travail que vous aurez réalisé pendant les projets de groupe est de soumettre celui-ci à ces concours. La participation à ces concours vous donne une occasion supplémentaire de pratiquer le travail en équipe et son organisation, d’apprendre des nouvelles technologies émergentes sortant juste de la R&D, d’acquérir une expérience de présentation de vos travaux à un jury composé de professionnels experts, d’avoir une expérience internationale (quand les concours sont internationaux) et bien sûr en cas de succès de gagner une récompense sonnante et trébuchante. Cette expérience renforce votre CV et vous donne des opportunités (contact, embauche, jeune pousse). L’école et l’équipe pédagogique RICM essaieront de vous soutenir dans ces concours de manière à les rendre compatible avec les objectifs de la formation. Vos camarades de RICM4 et RICM5 et les diplômés ont déjà participés et tous en ont retirés un très bonne expérience. À titre d’example voici une liste de concours auxquels des ricm 4 et 5 ont déjà participé : Bull OWC 2007 (5000 euros), NFC Forum Competition 2009 et 2010 (finalistes), Android Developer Challenge 2009 (Top 25%), Nuit de l’Info 2008, 2009 et 2010 (plusieurs défis récompensés), Microsoft Imagine 2011, ST Innovation Cup 2011, ST Autonomie 2011, A.R.T.S 2011, SCORE 2011, Futurs en Kit 2009, Arts 2011, . . . Le retour des industriels On le constate lors des stages de 5e année : les industriels sont surpris – dans le sens positif – du niveau des élèves de Polytech’Grenoble. Ils ont proposé un sujet de stage pour expérimenter une idée parfois sans y croire, juste histoire d’essayer et devant la qualité du résultat ils décident d’inclure ce qu’a fait un stagiaire en quelques mois dans le produit commercial phare de leur boîte. Quelques fois même, les industriels confessent que nos élèves leur ont suggéré une autre solution avec un technologie récente, plus adaptée, qu’ils ne connaissaient pas et qui qui s’avère bien meilleure que celle qu’ils envisageaient. Évidemment dans ce cas, si la situation économique de leur société le permet il font une offre d’embauche à ce stagiaire (maintenant ingénieur ricm) pour ne pas le perdre un tel élément. – Orange (citation) « J’ai assisté aux soutenances de projets ricm 4 et je me rends compte du chemin parcouru : que quand on est étudiant on n’a pas d’expérience... mais l’essentiel est que vous leur donniez les bonnes bases, les bons outils, les bon reflexes et les bonnes méthodes pour qu’à la sortie vous garantissiez que les étudiants dans leur grande majorité sont sérieux, curieux et volontaires... Je suis convaincu que c’est le cas et convaincu qu’ils ont les meilleurs profs... » 7 Avant le début des cours de spécialités Toutes les promotions d’ingénieurs suivent les mêmes cours (le tronc commun à tout ingénieur) : le diplôme d’ingénieur exige ce tronc commun de mathématiques ; c’est le prix à payer pour avoir le titre d’ingénieur. Pendant cette période vous aurez des moments libres : profitez-en pour acquérir en autodidacte les bases de l’algorithmique, de programmation en C et quelques connaissances du systèmes unix. Ça vous sera utile pour les cours de spécialités. Suivre le lien « auto-formation à C et Unix » sur le site web du responsable ricm3 : url : http://www-verimag.imag.fr/~perin/ email : [email protected]