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Rapport sur le développement humain 2015 Le travail au service du développement humain Note d’information pour les pays concernant le Rapport sur le développement humain 2015 Madagascar Introduction Le Rapport sur le développement humain (RDH) 2015 examine le lien intime entre le travail et le développement humain. Le travail, concept plus global que celui d’emploi, peut être un moyen de contribuer au bien public, de réduire les inégalités, de garantir les moyens d’existence et d’autonomiser les individus. Il ouvre la porte à la participation à la société tout en contribuant à la dignité et à la valorisation de la personne. Qui plus est, lorsqu’il consiste à s’occuper des autres, le travail, ou le bénévolat, développe la cohésion sociale et renforce les liens familiaux et communautaires. Tous ces aspects sont essentiels au développement humain. Le lien entre travail et développement humain n’est cependant pas automatiquement bénéfique. Il peut être rompu lorsque le travail se fait dans des conditions d’exploitation, dans des conditions dangereuses, lorsque les droits du travail ne sont pas garantis ou protégés, en l’absence de mesures de protection sociale, et lorsque les inégalités de chances et la discrimination liée au travail creusent et perpétuent les inégalités socio-économiques. Le travail peut renforcer le développement humain lorsque les politiques ouvrent des chances de travail productif, rémunérateur et satisfaisant ; développent les compétences et le potentiel des travailleurs ; garantissent leurs droits, leur sécurité et leur bien-être. La mesure des différents aspects du travail, tant positifs que négatifs, peut faciliter l’élaboration de programmes stratégiques et le suivi de l’évolution vers un travail favorable au développement humain. De nombreux pays manquent toutefois de données internationales au niveau local, sur les principaux indicateurs que sont, notamment, le travail des enfants, le travail forcé, les soins non rémunérés, l’emploi du temps, la réglementation du travail et la protection sociale. Leur capacité à suivre les progrès dans ces domaines est ainsi limitée. Cette note d’information est organisée en sept sections. La première section présente des informations sur les pays couverts et la méthodologie de l’annexe statistique du RDH 2015. Les cinq sections suivantes concernent les principaux indicateurs du développement humain : l’Indice de développement humain (IDH), l’Indice de développement humain ajusté aux inégalités (IDHI), l’Indice de développement de genre (IDG), l’Indice d’inégalité de genre (IIG) et l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM). La dernière section présente plusieurs autres indicateurs liés au thème du travail. Il importe de noter que des divergences sont possibles entre les données nationales et internationales, car les organismes internationaux harmonisent les données nationales afin de permettre les comparaisons sur plusieurs pays. Dans certains cas, qui plus est, ces organismes ne disposent pas des données nationales les plus récentes. Les données locales fournissent un degré supérieur de détail sur des questions nationales ou infranationales précises. Nous encourageons les partenaires nationaux à étudier les sujets abordés dans le RDH munis des données les plus pertinentes et les plus récentes en provenance de sources nationales et internationales. 1 Couverture géographique et méthodologie de l’annexe statistique du RDH 2015 L’Annexe statistique du RDH 2015 présente l’IDH 2014 (valeurs et classements) de 188 pays et territoires reconnus par l’ONU, ainsi que l’IDHI de 151 pays, l’IDG de 161 pays, l’IIG de 155 pays, et l’IPM de 101 pays. Les classements et valeurs des pays à l’Indice de développement humain (IDH) sont gardés secrets jusqu’à la date de diffusion mondiale et la publication du RDH au format électronique. La comparaison des valeurs et des classements avec ceux de rapports antérieurs peut être trompeuse en raison des révisions et des mises à jour des données de base, ainsi que des corrections apportées aux valeurs théoriques. Il est conseillé aux lecteurs d’évaluer la progression de l’IDH en se reportant au tableau 2 (« Tendances de l’Indice de développement humain ») dans l’Annexe statistique au Rapport. Le Tableau 2 repose sur des indicateurs, une méthodologie et des données en série chronologique cohérents. Il indique les changements réels de valeurs et de classements dans le temps, illustrant ainsi les progrès réels réalisés par les pays. Les petites variations de valeurs devraient être interprétées avec prudence, car elles pourraient s’expliquer par de simples variations d’échantillonnage et ne pas être statistiquement significatives. En règle générale, les variations au niveau de la troisième décimale des indices composites ne sont pas considérées comme significatives. Sauf indication contraire dans la source, les tableaux utilisent les données dont disposait le Bureau du Rapport sur le développement humain (BRDH) au 15 avril 2015. Tous les indices et indicateurs, ainsi que les fiches techniques sur le calcul des indices composites et autres sources d’information, sont accessibles en ligne sur http://hdr.undp.org/fr/data Pour en savoir plus sur la méthode de calcul de chaque indice, se reporter aux fiches techniques 1 à 5 ainsi qu’aux notes d’information disponibles sur le site internet du Rapport sur le développement humain : http://hdr.undp.org/fr/data Indice de développement humain (IDH) L’IDH est une mesure sommaire des progrès réalisés sur le long terme, dans trois dimensions essentielles du développement humain : vie longue et en bonne santé, accès à la connaissance et niveau de vie décent. L’espérance de vie est utilisée pour mesurer la première (vie longue et en bonne santé). Le niveau de connaissance est mesuré par le nombre moyen d’années d’éducation de la population adulte, c’est-à-dire le nombre moyen d’années d’enseignement reçues pendant toute une vie par les personnes de 25 ans et plus ; l’accès à l’enseignement et à la connaissance est mesuré par la durée attendue de scolarisation des enfants en âge scolaire, c’est-à-dire le nombre total d’années de scolarisation qu’un enfant en âge scolaire peut attendre si les tendances dominantes des taux de scolarisation par tranche d’âge restent les mêmes pendant toute sa vie. Le niveau de vie est mesuré par le revenu national brut (RNB) par habitant, exprimé en dollars internationaux constants de 2011 convertis au taux de parité du pouvoir d’achat (PPA). De manière à garantir un maximum de comparabilité entre les pays, l’IDH est principalement fondé sur des données internationales de la Division de la population des Nations Unies (taux d’espérance de vie), de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (données sur la durée moyenne de scolarisation et sur la durée attendue de scolarisation) et de la Banque mondiale (données sur le RNB par habitant). Comme indiqué en introduction, les valeurs et classements à l’IDH dans le rapport de cette année ne sont pas comparables avec celles des rapports précédents (y compris le RDH 2014) en raison du nombre de révisions apportées aux indicateurs. Afin de permettre l’analyse de l’évolution de l’IDH, le rapport 2015 comprend les IDH recalculés de 1990 à 2014 à partir de données comparables. 2 Valeur et classement à l’IDH de Madagascar L’IDH de Madagascar pour 2014 est de 0,510, ce qui situe le pays dans la catégorie « développement humain faible » et le place en 154ème position parmi 188 pays et territoires. Entre 2000 et 2014, l’IDH de Madagascar a progressé de 0,456 à 0,510, soit une hausse de 11,8 % ou une hausse moyenne annuelle d’environ 0,8 %. Le Tableau A illustre la progression de Madagascar dans chacun des indicateurs de l’IDH. Entre 2000 et 2014, l’espérance de vie à la naissance à Madagascar a augmenté de 16,1 années, la durée moyenne de scolarisation a augmenté de 0,8 année, et la durée attendue de scolarisation a augmenté de 2,5 années. Le RNB par habitant de Madagascar a diminué d’environ 35,5 % entre 1980 et 2014. Tableau A : Tendances de l’IDH de Madagascar d’après des données en séries chronologiques cohérentes et de nouvelles données théoriques 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2011 2012 2013 2014 Espérance de vie à la naissance 49,0 49,7 51,0 54,6 58,5 61,2 63,4 63,8 64,3 64,7 65,1 Durée attendue de scolarisation 7,8 7,9 6,4 7,3 8,2 9,0 10,2 10,2 10,3 10,3 10,3 Durée moyenne de scolarisation 5,2 5,6 6,0 6,0 6,0 6,0 6,0 RNB par habitant ($ PPA 2011) 2060 1616 1598 1336 1420 1372 1376 1348 1334 1326 1328 Valeur à l’IDH 0,456 0,478 0,504 0,505 0,507 0,508 0,510 La Figure 1 ci-dessous indique la contribution de chaque indice constitutif à l’IDH de Madagascar depuis 2000. Figure 1 : Tendances des indices constitutifs de l’IDH de Madagascar entre 2000 et 2014 3 Évaluation des progrès par rapport aux autres pays Une comparaison utile des progrès sur le long terme avec ceux d’autres pays est possible. Par exemple, pendant la période de 2000 à 2014, Madagascar, le Kenya et le Lesotho enregistrent des degrés d’augmentation différents de leurs IDH respectifs (voir la Figure 2). Figure 2 : Tendances de l’IDH de Madagascar, du Kenya et du Lesotho entre 2000 et 2014 L’IDH 2014 de Madagascar, à savoir 0,510, est supérieur à la moyenne de 0,505 des pays du groupe à développement humain faible et inférieur à la moyenne de 0,518 des pays d’Afrique subsaharienne. En Afrique subsaharienne, les pays qui sont proches de Madagascar en 2014 en termes d’IDH et, dans une certaine mesure, de taille de la population sont le Cameroun et l’Ouganda, dont les classements à l’IDH sont 153ème et 163ème respectivement (voir le Tableau B). Tableau B : Indicateurs de l’IDH de Madagascar pour 2014 par rapport à certains pays et groupes Madagascar Cameroun Ouganda Afrique subsaharienne IDH élevé 154 153 163 Espérance de vie à la naissance 65,1 55,5 58,5 Durée attendue de scolarisation 10,3 10,4 9,8 Durée moyenne de scolarisation 6,0 6,0 5,4 RNB par habitant ($ PPA) 1328 2803 1613 0,518 — 58,5 9,6 5,2 3363 0,505 — 60,6 9,0 4,5 3085 Valeur à l’IDH Classement à l’IDH 0,510 0,512 0,483 IDH ajusté aux inégalités (IDHI) L’IDH est une mesure moyenne des progrès fondamentaux d’un pays en matière de développement humain. Comme toutes les moyennes, l’IDH masque des inégalités dans la distribution du développement humain sur l’ensemble de la population au niveau national. Le RDH 2010 a introduit l’IDHI, qui tient compte des inégalités dans les trois dimensions de l’IDH, en réduisant la valeur moyenne pour chaque dimension en fonction du niveau d’inégalités. L’IDHI est essentiellement l’IDH diminué en fonction des inégalités. La 4 « perte » de développement humain due aux inégalités correspond à la différence entre l’IDH et l’IDHI. Elle peut être exprimée sous forme de pourcentage. Plus les inégalités se creusent dans un pays, plus la perte de développement humain augmente. Nous présentons également le coefficient d’inégalité humaine comme mesure directe des inégalités, sous forme de moyenne non pondérée des inégalités dans trois dimensions. Voir la Fiche technique n° 2. L’IDH de Madagascar pour 2014 est de 0,510. Cependant, lorsque la valeur est diminuée des inégalités, l’IDH baisse à 0,372, soit une perte de 27,0 % due aux inégalités dans la distribution des indices des dimensions de l’IDH. Le Cameroun et l’Ouganda enregistrent des pertes dues aux inégalités de 32,8 % et 30,2 % respectivement. La perte moyenne due aux inégalités pour les pays à IDH faible est de 32,0 %. Elle est de 33,3 % pour l’Afrique subsaharienne. Le coefficient d’inégalité humaine pour Madagascar est égal à 26,8 %. Tableau C : IDHI de Madagascar pour 2014 par rapport à certains pays et groupes Valeur de l’IDHI Perte total (%) Coefficient d’inégalité humaine (%) 0,372 0,344 0,337 0,345 0,343 27,0 32,8 30,2 33,3 32,0 26,8 32,4 30,2 33,1 31,7 Madagascar Cameroun Ouganda Afrique subsaharienne IDH faible Inégalité en matière d’espérance de vie à la naissance (%) 24,8 39,4 33,8 36,6 35,0 Inégalité en matière d’éducation (%) Inégalité des revenus (%) 35,0 34,8 29,4 35,3 37,9 20,4 23,1 27,3 27,5 22,0 Indice de développement de genre (IDG) En 2014, le BRDH a introduit une nouvelle mesure fondée sur l’Indice de développement humain ventilé par sexe, qui mesure l’écart entre les hommes et les femmes en termes de développement humain : l’IDG. L’IDG mesure les inégalités entre les sexes dans trois dimensions fondamentales du développement humain: la santé (d’après l’espérance de vie des hommes et des femmes à la naissance), l’éducation (d’après la durée attendue de scolarisation des garçons et des filles et le nombre moyen d’années pour les adultes de 25 ans et plus); et le contrôle des ressources économiques (d’après le RNB estimé des hommes et des femmes, par habitant). Pour en savoir plus sur la composition de l’indice, voir la Fiche technique n° 3. Les groupes de pays sont basés sur l’écart absolu par rapport à la parité des sexes dans l’IDH. Cela signifie que le groupement tient compte des inégalités en faveur des hommes ou des femmes de manière égale. L’IDG est calculé pour 161 pays. L’IDH 2014 des femmes pour Madagascar est 0,497 contre 0,526 pour celui des hommes, ce qui donne un IDG de 0,945. En comparaison, les IDG du Cameroun et de l’Ouganda sont respectivement de 0,879 et de 0,886 (voir Tableau D). Tableau D : IDG de la Madagascar et ses composantes comparés à une sélection de pays et de groupes Espérance de vie à la naissance Madagascar Cameroun Ouganda Afrique subsaharienn e IDH faible Durée attendue de scolarisation Durée moyenne de scolarisation RNB par habitant ($ PPA) Valeurs de l’IDH Ratio F-H Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Valeur de l’IDG 66,6 56,7 60,3 63,6 54,4 56,7 10,2 9,5 9,7 10,5 11,2 9,9 6,6 5,3 4,5 6,1 6,7 6,3 1098 2266 1226 1560 3341 1997 0,497 0,478 0,452 0,526 0,544 0,510 0,945 0,879 0,886 59,7 57,1 9,1 10,3 4,2 6,0 2626 4148 0,480 0,550 0,872 61,8 59,3 8,3 9,8 3,4 5,5 1983 4201 0,456 0,549 0,830 5 Indice d’inégalités de genre (IIG) Le RDH 2010 a introduit l’IIG, qui traduit les inégalités fondées sur le sexe dans trois dimensions : la santé procréative, l’autonomisation et l’activité économique. La santé procréative est mesurée par la mortalité maternelle et les taux de fécondité chez les adolescentes ; l’autonomisation est mesurée par la part de sièges parlementaires détenus par des femmes et le niveau d’éducation secondaire et supérieure pour chaque sexe ; l’activité économique est mesurée par le taux de participation au marché du travail des hommes et des femmes. L’IIG peut être interprété comme la perte de développement humain due aux inégalités entre les accomplissements des hommes et des femmes dans ses trois dimensions. Consulter la Fiche technique n° 4 pour en savoir plus sur l’IIG. Par manque de données pertinentes, l’IIG n’a pas été calculé pour ce pays. Indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) Le RDH 2010 a introduit l’IPM, qui identifie plusieurs privations dans les mêmes ménages en matière d’éducation, de santé et de niveau de vie. Les dimensions « santé » et « éducation » sont chacune basées sur deux indicateurs, tandis que six indicateurs sont appliqués à la dimension « niveau de vie ». Tous les indicateurs nécessaires pour calculer l’IPM d’un ménage sont extraits de la même enquête auprès des ménages. Ils sont pondérés de manière à obtenir un score de privation, puis les scores sont calculés pour chaque ménage de l’enquête. Un score de privation de 33,3 % (un tiers des indicateurs pondérés) est utilisé pour opérer la distinction entre pauvres et non pauvres. Si le score de privation du ménage est de 33,3 % ou plus, le ménage (et chaque membre du ménage) est classé comme vivant dans une pauvreté multidimensionnelle. Les ménages dont le score de privation est de 20 % ou plus mais moins de 33,3 % sont proches de la pauvreté multidimensionnelle. Enfin, les ménages dont le score de privation est de 50 % ou plus vivent dans une pauvreté multidimensionnelle extrême. Pour les définitions des privations dans chaque dimension ainsi que la méthodologie de l’IPM, voir la Fiche technique n° 5. Les données d’enquête les plus récentes disponibles dans le domaine public pour l’estimation de l’IPM de Madagascar correspondent à 2008/2009. A Madagascar, 77,0 % de la population (15774 milliers de personnes) vivent dans une pauvreté multidimensionnelle tandis que 11,7 % sont proches de la pauvreté multidimensionnelle (2397 milliers de personnes). L’intensité des privations à Madagascar, c’est-à-dire la moyenne des scores de privation des personnes vivant dans une pauvreté multidimensionnelle, est de 54,6 %. L’IPM, à savoir la part de la population vivant dans une pauvreté multidimensionnelle, corrigé de l’intensité des privations, est de 0,420. L’IMP du Cameroun est de 0,260 et celui de l’Ouganda est de 0,359. Le Tableau F compare la pauvreté de revenu, mesurée par le pourcentage de la population vivant avec moins de 1,25 $ PPA par jour, et la pauvreté multidimensionnelle. Il indique que la pauvreté de revenu ne brosse pas un tableau complet. Le nombre de personnes vivant dans une pauvreté multidimensionnelle est 10,7 % moins élevé que le nombre de personnes vivant dans une pauvreté de revenu. Ce constat implique que les individus qui vivent sous le seuil de pauvreté peuvent avoir accès à d’autres ressources que le revenu. Le Tableau F indique en outre le pourcentage de la population de Madagascar proche de la pauvreté multidimensionnelle et vivant dans une pauvreté multidimensionnelle extrême. La part des privations, dans chaque dimension, complète le tableau de la pauvreté humaine à Madagascar. Les chiffres du Cameroun et de l’Ouganda sont également indiqués à titre de comparaison. 6 Tableau F : Le plus récent IPM de Madagascar pour 2014 par rapport à certains pays Année de l’enquête Madagascar Cameroun Ouganda IPM Nombre de personnes (%) Intensité des privations (%) Part des privations dans la pauvreté globale (%) Part de la population (%) Proches de la pauvreté Pauvreté extrême Sous le seuil de pauvreté de revenu Santé Éducation Niveaux de vie 2008/2009 2011 0,420 0,260 77,0 48,2 54,6 54,1 11,7 17,8 48,0 27,1 87,7 27,6 24,5 31,3 31,6 24,5 43,9 44,2 2011 0,359 70,3 51,1 20,6 33,3 37,8 30,2 18,0 51,9 Indicateurs de travail Le Tableau G regroupe les indicateurs liés au travail disponibles pour Madagascar dans l’Annexe statistique du RDH 2015. Les données brossent un tableau partiel des conditions de travail dans le pays et des domaines qui pourraient bénéficier d’une attention politique. Il est à noter que tous les indicateurs ne couvrent pas suffisamment le pays pour permettre une estimation agrégée. Tableau G : Indicateurs supplémentaires liés au travail pour Madagascar Madagascar Rapport emploi/population (% 15 ans et plus) Taux d’activité (% 15 ans et plus) Femmes Hommes Part de l’emploi dans l’agriculture (% de l’emploi total) Part de l’emploi dans les services (% de l’emploi total) Population active ayant atteint un niveau d’enseignement supérieur (%) Emploi vulnérable (% de l’emploi total) Chômage total (% de la population active) Chômage de longue durée (% de la population active) Chômage des jeunes (% de la population active jeune) Jeunes ni scolarisés ni employés (% 15 à 24 ans) Productivité de la main-d’œuvre : rendement par travailleur (2011 PPA$) Travail des enfants (% 5-14 ans) Travailleurs domestiques (% de l’emploi total) Femmes Hommes Travailleurs pauvres, 2 PPA$/jour (% de l’emploi total) Bénéficiaires d’allocations chômage (% chômeurs 15-64 ans) Congé de maternité payé obligatoire (jours) Bénéficiaires de la pension de vieillesse (% population en âge légal de départ à la retraite) Internautes (% de la population) Abonnés à un service de téléphonie mobile (pour 100 personnes) 85,4 88,5 86,6 90,5 80,4 15,8 4,4 88,3 3,8 -- 2,6 -1722 22,9 --- 93,0 0,0 98,0 4,6 3,7 38,2 63,9 68,1 57,2 79,1 ----9,7 -9,8 --23,8 Pays en développem ent 60,7 64,3 49,5 78,7 36,9 39,1 -54 5,6 -14,6 --14,5 --67,5 0 85 9,8 16 65,6 --33,8 2,5 99 51 31,9 91,2 IDH faible Le Tableau H présente le nombre de minutes consacrées chaque jour à des activités rémunérées et non rémunérées, pour les hommes et les femmes séparément. Malheureusement, les données de l’enquête sur l’emploi du temps n’étant pas disponibles pour un grand nombre de pays, des estimations régionales ne peuvent pas être calculées. 7 Afrique subsah arienne 65,7 70,9 65,4 76,6 59 30 --11,9 -13,5 --24,7 --70,5 2,3 90 21,9 19,3 71,1 Tableau H : Comparaison entre le travail rémunéré et non rémunéré à Madagascar, par sexe Total de travail rémunéré Pays Année de l’enquête Femmes Hommes (minutes par jour) Madagascar 2001 234 8 350 Total de travail non rémunéré Femmes Hommes (minutes par jour) 222 50