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N ° 655
ENQUETE SUR LA SITUATION ET LES
PERSPECTIVES DANS LE COMMERCE
AU TROISIEME TRIMESTRE 2013
L’enquête sondage d’opinion auprès des chefs d’entreprise du secteur du commerce initiée par les services de
l’ONS couvre plusieurs domaines non-traités par les enquêtes traditionnelles (la demande et la distribution de
produits, la trésorerie et les perspectives) mais elle ne les décrit pas de façon quantitative, elle les appréhende à
travers un recueil d’opinions des chefs d’entreprise. Les résultats sont présentés par des tableaux statistiques.
ACTIVITE /APPROVISIONNEMENT
- Globalement, l’activité commerciale poursuit sa tendance à la baisse au cours de ce troisième trimestre
2013 selon l’opinion des commerçants grossistes et détaillants enquêtés. La baisse est plus prononcée selon les
détaillants et touche particulièrement la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et Parfumerie» et
le commerce « multiples ». Elle est de moindre ampleur pour les « matières premières et demi produits » et les
« machines et matériels d’équipements ». Toutefois, selon les enquêtés une augmentation caractérise les
« textiles– habillement-cuirs », et le commerce « Divers » alors que « l’agro-alimentaires » et les
« combustibles et lubrifiants » se stabilisent.
-La plupart des commerçants (détaillants et grossistes) se plaint de la longueur des délais
d’approvisionnement, de l’éloignement des centres d’approvisionnement et de la lenteur des formalités
d’acquisition de marchandises. En plus, les détaillants se plaignent de l’indisponibilité des produits. Prés de
31% des commerçants grossistes et la majorité des détaillants enquêtés déclarent avoir enregistré des ruptures
de stocks de produits, notamment ceux de la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et
Parfumerie», des « machines et matériels d’équipements » et du commerce « multiples ».
- Plus de 47% des commerçants grossistes se sont approvisionnés auprès du secteur public uniquement,
notamment ceux des « combustibles et lubrifiants », des « matières premières et demi produits » et du
«divers». De même, prés de 87% des détaillants et prés de 39% des grossistes se sont approvisionnés auprès du
secteur privé seulement, les plus concernés sont les « textiles-habillement-cuirs » et les « machines et matériels
d’équipements ». Le reste des enquêtés s’est approvisionné auprès des deux secteurs (public et privé),
notamment ceux de « l’agro-alimentaire », de la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil Electroménager et
Parfumerie» et du commerce « multiples».
- Prés de 16% des commerçants grossistes enquêtés jugent les prix d’acquisition des produits élevés,
notamment ceux des « matières premières et demi produits », de la « Droguerie, Quincaillerie, Appareil
Electroménager et Parfumerie» et du commerce « multiples». Le reste les trouve stables.
- La majorité des commerçants grossistes et détaillants achète sa marchandise en première main,
à l’exception de ceux des «textiles-habillement-cuirs », du commerce « multiples » et un peu moins ceux de
« l’agro-alimentaires » qui déclarent l’acheter en deuxième ou troisième main.
- Le taux de satisfaction des commandes de produits est jugé supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés
selon l’opinion de prés de 67% des commerçants grossistes, notamment ceux des « combustibles et
lubrifiants » et du commerce « divers ». Ce taux se situe entre 25% et 50% pour 86% des détaillants et pour
prés de 33% des grossistes, particulièrement en ce qui concerne le commerce des « matières premières et demi
produits », de la «Droguerie, Quincaillerie, Appareils Electroménagers et Parfumerie», des « machines et
matériel d’équipements » et du commerce « multiples ».
D’une manière générale, la qualité des produits est jugée bonne selon l’opinion de la majorité des commerçants
grossistes et détaillants enquêtés. Par ailleurs, prés de 96% des détaillants ont de bonnes appréciations sur le
conditionnement des produits, alors que 62% des grossistes le trouvent moyen.
Evolution de l'activité dans le commerce de gros
et de détail %
type de commerce
Hausse
stable
baisse
Gros
Détail
ensemble
4.6
0.2
2.9
83.3
88.3
85.3
12.1
11.5
11.8
Evolution prévisionnelle de l'activité
dans le commerce de" gros et de détail" %
hausse stable baisse
abstention
gros
12.0
70.0
4.6
13.4
détail
9.6
80.2
6.3
3.9
ensembl
e
11.0
74.1
5.3
9.6
Directeur de la publication : Mounir Khaled BERRAH
Ce numéro est élaboré par la Direction Technique chargée des statistiques des entreprises et du suivi de la conjoncture
ISSN 1111 - 5939
Prix = 40 DA décembre 2013 Site Web: http://www.ons.dz
ONS 8 & 10 Rue des Moussebiline - Alger 16.000 -:/  021 63 98 06 courriel: [email protected] [email protected]
2
DEMANDE / DISTRIBUTION
Durant le troisième trimestre 2013, la demande en produits commercialisés a connu
une augmentation, selon l’opinion des commerçants grossistes et détaillants, touchant
essentiellement les « combustibles et lubrifiants », les « machines et matériels
d’équipement » et le commerce « divers ». Cette demande s’est stabilisée selon les
commerçants des « Appareils Electroménagers, Parfumerie, Droguerie et Quincaillerie» et
ceux du commerce « multiples ». Par ailleurs, les prix de vente ont augmenté selon l’opinion
des commerçants grossistes et détaillants surtout pour les « matières premières et demi
produits » et le commerce « multiples ». Ils se sont stabilisés selon le reste des commerçants
enquêtés.
Plus de 77% des commerçants grossistes et plus de 93% des détaillants enquêtés disposent
de leurs propres moyens de transport. Néanmoins, des détaillants déclarent avoir rencontré
des difficultés notamment ceux des « matières premières et demi produits », des « machines
et matériels d’équipements » et des « Appareils Electroménagers, Parfumerie, Droguerie et
Quincaillerie».
Evolution de la demande %
Type de commerce
Hausse
Stable
Baisse
Gros
16.2
77.5
6.3
Détail
9.8
83.8
6.4
Ensemble
13.6
80.0
6.4
Difficultés de Transport %
type de commerce
Oui
Non
Gros
18.1
81.9
Détail
80.0
20.0
Ensemble
42.9
57.1
TRESORERIE
L’état de la trésorerie est jugé bon selon l’opinion de prés de 28% des commerçants
grossistes enquêtés, notamment ceux des « matières premières et demi produits », des
«machines et matériels d’équipements», il est mauvais selon prés de 24%, essentiellement
ceux des « Appareils Electroménagers, Parfumerie, Droguerie et Quincaillerie». Par ailleurs,
les détaillants de «l’agro-alimentaire », des « combustibles et lubrifiants », de commerce
« multiples » et du « divers » le trouve moyen. 44% des commerçants grossistes et 84% des
détaillants ont recouru à des crédits bancaires. Prés de 19% des concernés grossistes
déclarent avoir eu des difficultés à les contracter, essentiellement ceux de « l’agroalimentaires », des « Appareils Electroménagers, Parfumerie, Droguerie et Quincaillerie» et
du commerce « multiples »
Etat de la Trésorerie
%
Type de
Commerce
Bon
Moyen
Mauvais
Gros
27.9
48.3
23.8
Détail
5.2
93.7
1.1
Ensemble
15.4
73.3
11.3
Recours à des Crédits Bancaires %
Oui
Non
Type de commerce
Gros
44.0
56.0
Détail
84.0
16.0
Ensemble
60.0
40.0
2
PERSPECTIVES
Pour le prochain trimestre et comparativement au précédent, les commerçants
grossistes et détaillants enquêtés prévoient une hausse de leur activité. Par ailleurs, les
grossistes prévoient une hausse des prix de vente alors que la majorité des détaillants s’est
abstenue.
Evolution des Prix de Vente %
type de
Plus
Moins
Stable
Commerce
élevés
élevés
Gros
3.2
96.8
0
Détail
3.8
94.8
1.4
Ensemble
3.4
96.0
0.6
Prix d'Acquisition
Type de
Plus
Commerce
élevés
Gros
15.8
Détail
5.3
Ensemble
11.5
%
Stables Moins élevés
84.0
93.9
88.0
0.2
0.8
0.5
Achat de Marchandises 2° ou 3° Main
Type de Commerce
Gros
Détail
Ensemble
Oui
1.5
6.0
3.5
Non
98.5
94.0
96.5
Evolution Prévisionnelle des Prix de Vente %
type de
Hausse Stable Baisse Abstention
commerce
Gros
17.1
82.7
0
0.2
Détail
3.3
11.6
0
85.1
Ensemble
11.4
53.3
0
35.3
Ruptures de Stocks
Type de
Oui
Commerce
Gros
30.5
Détail
98.7
Ensemble
57.9
%
Non
69.5
1.3
42.1
Taux de Satisfaction des commandes %
Type de Commerce
Gros
Détail
Ensemble
-25%
0.6
0.0
0.3
25% à 50% 50% et plus
32.8
66.6
86.0
14.0
57.5
42.2
4
LES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DE
l’ENQUETE DE CONJONCTURE.
Les enquêtes de conjoncture (enquêtes d’opinion) qui sont des enquêtes légères, rapides et qui
couvrent aussi les domaines non traités par les enquêtes traditionnelles sont conçues dans le but:
- d’une évaluation qualitative des paramètres de la croissance ;
- d’une connaissance rapide des tendances de l’activité ;
- de l’analyse et de la prévision conjoncturelle.
Le champ de l’enquête auprès des entreprises commerciales est de 533 entreprises dont :
- 255 entreprises publiques
- 278 entreprises privées
Le questionnaire traite les différents domaines liés à l’activité de l’entreprise (le niveau de
l’activité, la demande et la distribution, la main d’œuvre et la trésorerie).
Les résultats sont disponibles 45 jours après la fin du trimestre avec des taux de réponse
variant de 35 à 45 %.
Solde d’opinion.
Les réponses aux questions posées dans le cadre des enquêtes de conjoncture (enquêtes
d’opinion) sont à deux modalités (oui - non) ou à trois modalités (hausse - stable - baisse) selon
le type de questions posées. Elles sont codées sous forme de notations chiffrées et pondérées en
fonction de l’importance de chaque entreprise au sein de sa branche d’activité et de l’importance
de la branche au sein du secteur (chiffre d’affaires de l’année précédente) pour le calcul des
valeurs synthétiques moyennes aux divers niveaux d’agrégation. Les résultats sont tirés sous
forme de tableaux statistiques dont les chiffres sont présentés en termes relatifs (%) dégageant
ainsi des soldes d’opinion pour les réponses à trois modalités et des proportions pour les
réponses à deux modalités.
Exemple : A la question suivante « Quelle est la tendance de votre activité au cours des trois
derniers mois? », trois réponses possibles sont prévues en hausse,  stable, en baisse.
Le solde d’opinion est calculé comme la différence entre la proportion d’entreprises qui ont
répondu que leur tendance est en hausse et celle pour lesquelles la tendance est en baisse (sans
tenir compte de la proportion d’entreprises qui ont répondu que leur tendance est stable).