PLOSSU CINEMA DOSSIER DE PRESSE
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PLOSSU CINEMA DOSSIER DE PRESSE
DOSSIER DE PRESSE PLOSSU CINEMA Photographies de Bernard Plossu exposition du 13 janvier au 5 mars 2011 Jeudi 13 janvier , 18h, vernissage en présence de l’artiste Mercredi 19 janvier , 14h30, visite à destination des enseignants et personnels encadrants en vue de l’accueil des groupes Jeudi 20 janvier, 14h30, journée de formation réservée aux enseignants dans le cadre du plan académique de formation Jeudi 3 février , 20h30, Soirée de projection au cinéma Omnia République, en présence de Bernard Plossu et Didier Morin. Le voyage mexicain, filmé en super 8 par Bernard Plossu (30’, 1965-66) et un autre voyage mexicain de Didier Morin( 110’, 2009) Semaine du 2 au 8 février, programmation «spéciale Plossu» à l’Omnia-République de l’Avventura de Michelangelo Antonioni (139’, 1960) Galerie du Pôle Image Haute Normandie 15 rue de la Chaîne, 76000 Rouen Tél: 02 35 89 36 96 [email protected] www.poleimagehn.com SOMMAIRE Communiqué de presse page 3 Biographie de Bernard Plossu page 4 Bernard Plossu, «horizon cinéma», extraits du texte de page 5 Entretien entre Bernard Plossu et Michèle Cohen page 6 Pascal Neveux La mission photographie du Pôle Image Haute-Normandie page 8 Visites et événements autour de l’exposition page 9 Accueil des groupes page 10 Programmation page 11 COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’exposition «Plossu cinéma» présente les débuts du travail photographique de Bernard Plossu alors vécu, dans les années 60, sous les auspices du cinéma. Comme il le dit lui-même, «mes maîtres n’ont pas été les grands photographes mais les cinéastes et leurs cameramen» . Cette liberté du regard passant de l’image fixe à la caméra super 8, plossu l’expérimente depuis longtemps dans son cinéma du réel.« On ne prend pas une photographie, on la voit, puis on la partage avec les autres »* Bernard Plossu attrape les images. Son objectif, solide caillou de verre prolongeant son insatiable curiosité, tel un filet à papillon, engrange les instantanés comme autant de moments prélevés dans la poésie du monde. Pour lui « la photographie est la rencontre entre la sagesse d’un maître zen et le désir d’être fulgurant », attaché au noir et blanc ou au tirage Fresson et inconditionnel du 50mm, il ajoute : « la miniature concentre la lumière, impose au spectateur de s’approcher et d’entrer dans l’image ». Ce cinéaste de l’instant, photographe en mouvement qui a appris l’image par la fréquentation assidue des cinémas et des films de la Nouvelle vague, conçoit la photographie comme un lent travelling en suspens dans un bain de lumière. Militant du sensible, de l’intime, du proche (désir de l’autre) et du lointain (envie d’espaces), refusant l’anecdote du reportage ou la pose contemplative, il saisit le monde avec et dans son corps. Infatigable voyageur, aventurier de sa propre vie, Plossu fabrique son monde et l’habille de ses désirs. Il photographie comme on filme, le « making of » de sa propre existence. D.M Toutes les citations de Bernard Plossu sont extraites du texte de Pascal Neveux, directeur du FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et de l’entretien entre Bernard Plossu et Michèle Cohen, dans le livre «Plossu Cinéma» édité aux éditions Yellow Now en 2009. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et la galerie LA NON-MAISON à Aix en Provence. BIOGRAPHIE DE BERNARD PLOSSU Bernard Plossu est né en 1945 au Vietnam, il vit à La Ciotat. Plossu a la révélation du désert lors d’un voyage au Sahara avec son père en 1958, il prend alors ses premières photos au Brownie Flash. Après des études à paris où il fréquente assidûment la Cinémathèque française, Bernard Plossu part vivre et voyager au Mexique. De ce séjour naîtra, ans plus tard, un de ses chefs-d’œuvre : Le voyage mexicain (éditions Contrejour, 1979). Entre 1967 et 77, il vit en Californie où il partage l’expérience beatnik et hippie. Avec divers séjours en France et aussi des voyages en Afrique, il se professionnalise en tant que photographe. C’est à cette époque qu’il met en place son style photographique simplifié, « sans style » dit-il, avec l’usage d’un objectif de 50mm sur un boîtier Nikkormat 35mm. De 1977 à 1985 , avant son retour définitif en France, il vit au Nouveau-Mexique où naît son fils Shane. En 1987, une exposition itinérante « The african desert », organisée au États-Unis par Tim Eaton, lui vaut une reconnaissance internationale. En 1988, il reçoit le Grand Prix national de la Photographie à Paris, une rétrospective de son travail photographique est organisée par Alain Sayag au Musée national d’art moderne Centre Georges Pompidou et il obtient une bourse pour la Villa Médicis hors-les-murs (Inde, Turquie, Mali). De1989 à 1992, il vit en Andalousie avec Françoise Nunez et leurs enfants Joachim et Manuela puis s’installe en famille à La Ciotat où il vit désormais. Dans le même temps Gilles Mora lui organise pour l’AFAA une rétrospective qui voyage dans toute l’Europe (Salzbourg, Innsbruck, Barcelone, Lisbonne, Paris), avant de connaître une nouvelle consécration en Espagne au Musée d’art moderne de Valence en 1997 . Dans notre région, après une présentation de « Nationale 1 » au Centre photographique de Normandie en 2000 et une exposition déjà intitulée « Cinéma fixe ? » à l’École des beaux-arts de Rouen en 2002, Marc Donnadieu, directeur du FRAC Haute-Normandie jusqu’en 2010, a consacré son journal de voyage aux États-Unis avec une exposition et la publication du livre So long en2007 . En parallèle à cette exposition, le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg présentait une rétrospective ( 1963-2006) de Bernard Plossu dont Gilles Mora concevait le catalogue dans un fort beau livre aux éditions des Deux terres. De nombreuses commandes et publications, plus d’une centaine de monographies lui ont été dédiées à ce jour, ont nourri et nourrissent encore l’œuvre photographique de Bernard Plossu, photographe français contemporain, parmi les plus importants. BERNARD PLOSSU /// «HORIZON CINEMA», Pascal Neveux (extraits) (...)Photographe atypique, inclassable, Bernard Plossu trace depuis le début des années 60 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes. «On ne prend pas une photographie, on la «voit», puis on la partage avec les autres. Je pratique la photographie pour être de plain-pied avec le monde et ce qui se passe. En apparence mes images sont poétiques et pas engagées. Mais pratiquer la poésie n’est ce pas aussi résister à la bêtise? La poésie est une forme de lutte souterraine qui contribue à changer les choses, à améliorer la condition humaine, la culture, l’environnement.» Comme tout voyageur, Bernard Plossu change souvent d’horizon. (...) les images lui apparaissent avec exigence, toujours dotées de la même empathie et de cette justesse de savoir capter un moment précis du spectacle du monde. Pour ce cinéaste de l’instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d’arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Ses photographies ne cessent de bouleverser l’équilibre des prises de vues traditionnelles. Est-ce parce qu’il fut nourri par les films de la Nouvelle Vague qu’il privilégiedéjà dans ses premières photographies la simplicité, le sensoriel et l’intime plutôt que la sophistication, le maniérisme ou la technique? (...) Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments... Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde. (...) bernard Plossu appréhende le voyage comme une manière de fabriquer le monde et de l’habiter. Né au Vietnam, nourri de la contre-culture américaine et de l’esthétique de la Nouvelle Vague, il souhaitait au milieu des années 50 devenir cinéaste. Ce cinéphile averti et passionné sera dans les années 60 photographe, sa caméra super-huit ayant été emportée par un cours d’eau dans la jungle du Chiapas. Un fait divers qui aura l’incidence que l’on sait sur son engagement de tous les instants pour la photographie. De 1960 à 1965, il fréquente la Cinémathèque. Il apprend l’image à travers le cinéma. Quelques rares films super-huit témoignent des ses premières expériences cinématographiques, révélant cette sensibilité extrême à la pellicule et cette rare perception en mouvement des paysages et des personnages qu’il capture avec sa caméra.(...) Hasard ou destin, jamais comme chez Bernard Plossu la vie-sa vie- et la photographie n’auront été ainsi portées par les pulsations du monde. Cette sismographie de l’instant présent se traduit par une expérience visuelle (le mouvement, l’énergie, le déplacement) d’une rare intensité, une nécessité expressivemétaphysique (la poésie des espaces, des silences) et une sensualité délicate (son regard sur l’humain, sur les femmes).(...) Restituer la grandeur de la nature par la miniature et l’usage du noir et blanc avec une focale de 50mm constitue un paradoxe absolu pour un artiste contemporain s’inscrivant avec détermination à contrecourantdes formats maximalistes auquels la photographie dite «plasticienne» nous a habitués. «la miniature concentre la lumière, impose au spectateur de s’approcher et d’entrer dans l’image. Pour voir le hasard, il faut être dans cet état de disponibilité que permet l’extrême concentration. La photographie est la rencontre entre la sagesse d’un maître zen et le désir d’être fulgurant» explique l’artiste. Bernard Plossu le sait bien. Il faut voyager, penser, continuer de produire des images d’itinéraires et d’errances, des oeuvres ouvertes dans lesquelles le temps laisse sa trace, son arête, où le paysage devient l’espace cinématographique d’une photographie. ENTRETIEN ENTRE BERNARD PLOSSU ET MICHELE COHEN, entre août et octobre 2009, entre la Ciotat et Aix-en-Provence (extraits) MC. Tu séchais les cours pour aller à la Cinéma- thèque? BP. La Cinémathèque, c’était de 16 à 20 ans, de 1961 à 1965. Je séchais les cours de mathématiques, physique, et sciences naturelles... J’ai eu un zéro pointé dans les deux matières: copie blanche, comme une photo. Mais ma clé de voûte, ce n’est pas la Nouvelle Vague. Il y a les films de bunuel... Et plus tard, j’ai vu les Bresson. Il y a les Mizoguchi, les films brésiliens aussi.(...) MC. Quand tu avais 20 ans, tu disais que tu voulais devenir le François Truffaut de la photographie. BP. c’est une phrase de jeune, admirant un métier de rêve.(...) MC. Dans le Voyage mexicain, tu écris que voya- ger, c’est crever les petits écrans du cinéma, pour rejoindre enfin les grands espaces...Voulais-tu tourner le dos au cinéma et à Paris? BP. Oui. Une après-midi pluvieuse au Quartier latin, en sortant d’un western, j’ai enfourché mon vélo et je me suis dit: «Qu’est-ce que je fous là?» C’était plus fort d’être à Big Sur pour de vrai que de le voir au cinéma. J’avais 25 ans. je suis allé voir le monde en relief.(...) C’était une époque où j’étais beaucoup plus passionné par le retour à la nature que par la culture; les salles de cinéma, c’était l’enfermement. MC. Tu n’y allais plus du tout? BP. Dans les vingt ou même les trente dernières années, je ne suis pratiquement plus jamais allé au cinéma! Dans l’Ouest américain, j’étais tout le temps dans la nature, jamais en salle obscure. Et depuis que je suis revenu en Europe, je suis souvent chez moi, je ne «sors pas le soir», je lis. La lecture a remplacé le cinéma.(...) Maintenant, j’ai fait la paix avec le cinéma, parce que je me rends compte que c’est là que j’ai appris l’image. Finalement, mes maître n’ont pas été les «grands» photographes mais les cinéastes et leurs cameramen. Avec Gildas Lepetit-Castel, nous avons trouvé dans Voyage en Italie de Rosselini plusieurs ima- ges semblables aux miennes... Alors que je n’avais pas vu le film. C’est dire à quel point je me sens de la même famille que les cinéastes et leurs cameramen. Similitude d’ambiance.(...) MC. As tu gardé en mémoire des plans inoublia- bles? BP. Inoubliables pour moi, car très photographiques: les dix dernières minutes sublimes de L’eclisse, le début de Hiroshima mon amour : les sept plans d’architecture , et la fin de la vie à l’envers, quand les paysages défilent depuis la fenêtre de la voiture.... Pareil au début d’Alphaville avec les immeubles allumés la nuit. MC. À quoi tient un bon film? BP. Pour le savoir, le regarder sans le son. D’où la force de Robert Bresson, qui avait compris le rôle majeur de l’absence de musique. Les cameramen, les directeurs de la photographie, dont on voit hélas, le nom toujours écrit trop petit, sont, à mon avis, aussi importants que les metteurs en scène. En tant que photographe, qu’on me permette une admiration inconditionnelle pour ces géants oubliés.(...) MC. Certains cinéastes ont été intéressés par tes photos? BP. Oui. Par exemple quand Robert Altman, en 1985, m’a demandé de photographier «Kim Basinger au camion» après avoir vu à Santa Fé une affiche de la photo de la fille au camion faite à Taos auparavant. Sommes-nous dans le même réel?(...) MC. Robert Frank dit qu’au cinéma, on ment toujours, car on s’adresse à la caméra, tu es d’accord? BP. Oui, sans doute, d’ailleurs, j’ai toujours préféré la radio à la télé pour la justesse de l’image de soi que chacun pense donner. Au cinéma est-ce qu’on ment devant la caméra? je dirais plutôt qu’on joue, les acteurs jouent leur rôle. Ils ne mentent pas, ils travaillent.(...) Quant à moi, je reste dans le domaine du réel, en photo, la vie telle qu’elle se présente devant mon vieil appareil. La mise en scène du rien, de tout, la mise en scène pas mise en scène, quoi! MC. «Le cinéma c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde» dit Godard. Dans ton journal à la fin de ton livre le Voyage mexicain, tu écris que le cinéma est l’anti-vérité... BP. C’est vrai pour le mauvais cinéma, les acteurs mal dirigés. J’aime le cinéma Nouvelle Vague parce qu’il est sans scénario apparent, comme la photographie, celle que je pratique en tout cas.(...) MC. A l’origine, le cinéma était un art de la réalité, puis on s’est lassé, et on s’est mis à inventer des histoires, et le cinéma de fiction est apparu. BP. J’aime le cinéma du réel, sans la fiction. Si j’avais fait du cinéma, je ne serais jamais devenu scénariste. La vie est assez pleine d’histoires. Quand un film est très fort, j’oublie que je suis au cinéma, le scénario, même inventé devient vrai. Balzac et Mizoguchi ont-ils inventé leurs histoires ou ont-ils raconté leurs expériences, en empruntant au réel le matériau de le fiction?(...) MC. C’est Michèle Honnorat qui t’a donné envie d’être photographe, n’est-ce pas? BP. Oui MC. Elle me fait penser à une icône. Elle est presque plus picturale que cinématographique. BP. Je rencontre Michèle Honnorat au début des années 60, et je suis frappé par sa beauté cinématographique naturelle, je dit cinématographique parce qu’à l’époque, j’allais tout le temps au cinéma, et très souvent avec elle. Avec ma Rétinette Kodak, je n’arrêtais pas de la photographier. (...) J’étais très jeune mais mon désir de la photographier me dévorait. Dans ses regards, peu de sourires, une vraie beauté d’écran.(...) Serais-je devenu photographe sans un tel modèle? En fait, avec elle, je me faisais mon film Nouvelle Vague à moi! (...) MC. Et Françoise... BP. La vie a continué, les années d’Amérique, le désert, le chagrin, et un jour je rencontre Françoise, dont le visage me fascine. Les femmes que je connais me plaisent plus que les actrices. Bien qu’elles ne se ressemblent pas vraiment, je retrouve dans la beauté de Françoise des portraits d’Anna Karina dans Alphaville de Godard, quand elle est si belle. L’air de rien, Godard est un sacré cinéaste de la femme. Certes, c’est un «intellectuel intelligent», mais ses films regorgent de sensualité. Avec Françoise, nous nous installons, nous nous marions, nous faisons des enfants, et je la photographie tout le temps.(...) Son visage et ses expressions graves (elle est d’origine andalouse) inondent, remplissent les photos que je fais d’elle. Très souvent, on dirait des photos de films, autant à la Godard qu’à l’italienne. Sa sensualité pudique crève l’écran. Sa fierté est photogénique.(...) LA MISSION PHOTOGRAPHIE DU POLE IMAGE HAUTENORMANDIE Intervenant dans le cadre des conventions de développement et de partenariat signées entre la région Haute-Normandie et l’Etat (Ministère de la Culture et de la Communication notamment), le Pôle Image Haute-Normandie mène une politique de soutien aux secteurs du cinéma, de l’audiovisuel et de la photographie. Laurine Chamberlin Autour d’une ligne éditoriale documentaire sur le territoire, « paysages et socialisations », la Mission Photo accompagne la production sous forme d’expositions et de publications de photographes régionaux mais aussi d’auteurs nationaux et européens qui, dans le cadre de résidences, portent un regard exploratoire sur notre région. John Davies, Gabriele Basilico, Malick Sidibé, Jem Southam, Thibaut Cuisset, Charles Fréger, Jean-Luc Chapin, Benoit Grimbert, Patrizia Di Fiore, Gilles Saussier, etc. ont mené des projets avec la Mission photographie du Pôle Image Haute-Normandie. La Mission photographie du Pôle Image Haute-Normandie participe également à l’étude et à la valorisation des fonds photographiques patrimoniaux conservés ou intéressants la Région, le plus souvent en lien avec les musées ou institutions culturelles de Haute-Normandie. Contact Galerie photo du pôle Image HauteNormandie 15, rue de la chaîne- 76000 Rouen Tél. : 02 35 89 36 96 [email protected] www.poleimagehn.com Horaires Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h (sauf jours fériés) Entrée libre VISITES ET EVENEMENTS AUTOUR DE L’EXPOSITION «PLOSSU CINEMA» Jeudi 13 janvier à 18h: vernissage de l’exposition «Plossu cinéma» en présence de l’artiste Bernard Plossu Mercredi 19 janvier à 14h30: visite à destination des enseignants et personnels encadrants Jeudi 20 janvier à 9h30: journée de formation réservée aux enseignants dans le cadre du plan académique de formation Jeudi 3 février , 20h30: Soirée de projection au cinéma Omnia République, en présence de Bernard Plossu et Didier Morin. Le voyage mexicain, filmé en super 8 par Bernard Plossu (30’, 1965-66) et un autre voyage mexicain de Didier Morin( 110’, 2009) Semaine du 2 au 8 février: Programmation «spéciale Plossu» à l’Omnia-République de l’Avventura de Michelangelo Antonioni (139’, 1960) légende des visuels: page 1: Michèle, 1963 page 3 : Santa Fé, New Mexico, 1979 page 4: Fondation Lumière, Lyon, 1986 Robert Altman, New Mexico, 1985 page 7: Françoise, Grèce, 1989 ACCUEIL DES GROUPES La galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie accueille les groupes scolaires, de tous âges et de tous niveaux, pour des visites des expositions. Laurine Chamberlin Afin de préparer au mieux cette rencontre, les enseignants et personnels encadrants sont invités chaque premier mercredi de l’exposition à participer à une visite particulière. Ce rendez-vous est l’occasion de remettre le dossier pédagogique rédigé par le service éducatif en collaboration avec un professeur délégué aux arts plastiques. Il comprend une présentation de l’exposition et de l’artiste ainsi que des textes et des pistes de travail pour la classe. De plus, ce moment permet de se familiariser avec le «carnet de visite», support et outil de médiation offert à chaque élève, permettant une visite participative. Le contenu et la forme des visites peuvent être établis avec l’enseignant afin de correspondre au mieux à son projet pédagogique ( visite simple, visite accompagnée d’un atelier de création...) La prochaine visite à destination des enseignants et des personnels encadrants se déroulera le mercredi 19 janvier à 14h30 à la galerie photo du Pôle Image. Contacts : Sandra Edde, chargée des publics Cartron Cécile, assistante sectorielle Galerie photo du pôle Image Haute-Normandie 15, rue de la Chaîne- 76000 Rouen Tél. : 02 35 89 36 96 [email protected] ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h entrée libre ou Sylvie Cao-van, déléguée pour les arts plastiques et visuels pour les collèges et lycées de Haute-Normandie [email protected] PROGRAMMATION DES EXPOSITIONS A la galerie du Pôle Image Kunstwerk, œuvres Photographies de Hilla et Bernd Becher Exposition du 17 mars au 7 mai 2011 « C’est un grand honneur et un immense plaisir que d’accueillir dans la galerie photo du Pôle Image Haute-Normandie à Rouen les photographies de Hilla et Bernd Becher. Ce célèbre couple de photographes allemands a su dès les années 60-70 revivifier la photographie documentaire et lui donner toute sa place dans le champ de l’art contemporain, ce qui leur vaut depuis une reconnaissance internationale. Par leur approche systématique et rigoureuse du patrimoine industriel et de l’architecture vernaculaire, ils ont transformé notre regard au point qu’après leurs photographies, il n’est plus possible de regarder prosaïquement un château d’eau ou un silo à grain. Ils nous ont révélé la beauté et l’efficacité de cette architecture fonctionnelle, véritables sculptures familières de nos paysages, c’est n’est pas un hasard si leur œuvre fut consacrée en 1990 par le Grand prix de sculpture de la Biennale de Venise. Nous montrerons à Rouen plusieurs séries, provenant directement des artistes, dont une sur les silos et hangars agricoles photographiés dans notre région par Hilla et Bernd Becher en 2006.» D.M