Dossier de presse

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Dossier de presse
CALENDRIER DU FESTIVAL
DIMANCHE 1er JUILLET : Crémaillère et concert d’ouverture
Fanfare déambulatoire
Parcours inaugural : Made in Belgium special offers
Jane Birkin sings Gainsbourg « via Japan »
LUNDI 2 JUILLET
Après Anatole / Philippe Blasband – Théâtre [CREATION]
Antoine Hénaut – Concert
MARDI 3 JUILLET
Après Anatole / Philippe Blasband – Théâtre [CREATION]
Cesena / Anne Teresa de Keermaecker – Danse
Soirée Vanavond spreken we nederlands
MERCREDI 4 JUILLET
Au Sanglier des Flandres / Bernard Van Eeghem – Performance
Labyrinthe Belge / Jos Verbist et Meryl Moens - lecture
Daan – Concert
JEUDI 5 JUILLET
Rencontre avec Tom Lanoye
Mamma Medea / Tom Lanoye - Théâtre
VENDREDI 6 JUILLET
Lectures flamandes
Mixtuur – Concert / accordéon, musiques du monde
Soirée DJ
SAMEDI 7 JUILLET
Garuma ! / Jean-Michel Van Den Eeyden – Théâtre
Souper brésilien
Soirée DJ
DIMANCHE 8 JUILLET
Garuma ! / Jean-Michel Van Den Eeyden – Théâtre
Le Carnaval des Ombres / Serge Demoulin - Théâtre
LUNDI 9 JUILLET
Garuma ! / Jean-Michel Van Den Eeyden – Théâtre
I’m From Barlenona / Concert - Soirée 20 ans en 2015
MARDI 10 JUILLET
Oedipus Bêt Noir / Wim Vandekeybus
MERCREDI 11 JUILLET
La Premiata – Bal de clôture
Poussons les murs, ouvrons les fenêtres, que les tristes journées d’hiver s’envolent… Cette année, le Festival
déménage et quitte son Carré pour s’installer sur le site des Arbalestriers. Dans ce nouveau quartier général de vos
soirées d’été, une crémaillère s’impose ! Venez fêter avec nous l’ouverture du Festival au Carré 2012 en fanfare !
18:30 Parade d’Ouverture : Rejoignez les Fanfoireux sur la Grand’Place de Mons, suivez-les,
ils vous guideront à leur manière au coeur du Festival !
19:00 Crémaillère du Festival - Verre de l’amitié . Au Site des Arbalestriers
20:00 Parcours Inaugural : Exposition urbaine « Made in Belgium Special Offers »
CONCERT / OUVERTURE DU FESTIVAL
JANE BIRKIN SINGS GAINSBOURG “VIA JAPAN”
Dimanche 1er Juillet – 21h – Théâtre le Manège
En maîtresse de cérémonie, nous ouvrons la douzième édition de ce festival avec l’envoûtante Jane Birkin.
Jane Birkin fait revivre cette année les textes magiques de Serge Gainsbourg avec une nouvelle tournée. L'idée est
née après la catastrophe de Fukushima il y a un an. Très touchée Jane Birkin décide de rendre hommage au Japon en
leur offrant un concert, aux côtés de musiciens nippons. Le projet d'une tournée s'est construit et présente une
setlist de morceaux cultes avec de tout nouveaux arrangements plus jazzy et rythmés.
A travers les mots de l’irrévérencieux Serge
Gainsbourg, elle partage avec nous quarante
ans de chansons.
Entourée des accords de têtes d’affiches
japonaises, elle nous emmène pour un voyage
différent, entre souvenirs personnels et
solidarité au peuple nippon.
« Pourquoi faire un autre concert ? Une
nouvelle tournée ? Eh bien, quand j’ai senti
que cela pourrait être « par convention », je
me suis moi-même demandé pourquoi
chanter Serge encore, même si il s’agissait de
célébrer le 20ème anniversaire de sa mort, et
même si ces 40 dernières années, depuis
Melody Nelson, ont été très importantes pour
moi au point de vue personnel. Je l’avais déjà
fait pourtant : Chanter Serge. […] Puis il y a le
désastre japonais, cette inconcevable
horreur, tremblement de terre, tsunami,
l’impensable atrocité nucléaire… […] Que
faire ? Je connais ce peuple depuis bientôt
quarante ans. « Y aller », ai-je pensé. « Et y
faire quoi ? » La seule chose que je sais
faire…un concert. […]Nous y voilà : Serge
Gainsbourg et Jane via Japan. »
Tournée : le 06/07 à Milan, le 08/07 à Montreux (Suisse), le 10/07 à Barcelone, le 12/07 à Chjateauneuf les
Martigues, le 13/07 à Carcassone, le 14/07 à Hauterive, du 22/07 au 27/07 en Allemagne (Jena, Karlsruhe, Wüzburg
et Kasel).
Chant Jane BIRKIN/ Direction musicale et piano Nobuyuki NAKAJIMA / Piano Hiroshi MURAYAMA/ Violons Hoshiko YAMANE, Rina ODERA et Asuka MARET/
Percussions Ichiro ONOE et Tsutomu KURIHARA/ Cuivres Takuma SAKAMOTO et Shuishiro SAKAGUCHI / Son Stephane CRETIN et Christophe GAIFFE/ Conception
Lumières Philippe BERTHOME / Régie Lumières Mike ROUSSEL/ Direction technique Philippe LERICHOMME
THEATRE / CREATION
Après Anatole / Philippe Blasband
Lundi 2 Juillet – 19h, 20h30 – Mardi 3 Juillet – 19h - Salle de répétition du Théâtre le Manège
Le Festival au carré est un lieu de création. Nous avons à cœur de vous faire vivre et revivre cette expérience
chaque année différemment. Avec Après Anatole, trois grands formats de la scène belge se rencontrent et vous
convient à un tête à tête unique et inhabituel. Autour d’une grande table comme scène unique, deux grands
acteurs de talent – Valérie Bauchau et Alexandre Trocki - et 20 spectateurs se confrontent au dernier texte de
Philippe Blasband (Une liaison pornographique, La femme de Gilles, Thomas est amoureux). Dans le rapport
direct, immédiat et fragile de la lecture, le sensible et l’intime se déplient et se déploient sous vos yeux.
- Thé ou café ?
- J’ai toujours bu du café.
Un matin comme les autres, quelques mots échangés qui brisent le silence
et la douleur, entre les toasts et la confiture.
A travers cette mise en lecture (très) intime, Philippe Blasband nous
plonge dans le quotidien d’un couple qui tente de survivre après la
disparition brutale de leur fils.
Comment s’aimer encore quand on voit son enfant dans chaque trait du
visage de l’autre, derrière chaque regard lancé à l’autre bout de la table ?
Recommencer, se détruire, « faire » son deuil, avoir la violence de s’aimer
malgré tout ?
Un face à face fort et troublant porté par deux grands interprètes, une
création fine et sensible, à vivre en comité restreint.
Philippe Blasband : né le 26 Juillet 1964, à Téhéran, il a été l’élève de Gaston Compère à Ixelles. Diplômé de montage
à l’INSAS, il a ensuite animé des ateliers d’écriture de 1993 à 1996, pour un public mixte ex-analphabète et ex-lettrés
(sous l’impulsion et avec la collaboration de Karine Wattiaux) et a donné cours de scénario à l’INSAS avec la
collaboration d’Isabelle Willems.
Tournée :
Texte et Mise en scène : Philippe Blasband
Avec Valérie Bauchau et Alexandre Trocki
Production du manège.mons/ Centre Dramatique et de Philippe Blasband
CONCERT
Antoine Hénaut
Lundi 2 Juillet – 21h – Site des Arbalestriers, Espace des Possibles
Dernier né du vivier musical montois, Antoine Hénaut est le nouvel espoir de la scène belge!
Jeune auteur-compositeur, il grandit dans l’univers coloré du cirque familial. Entre premiers pas sur scène et amour
de la musique, il écrit depuis l’âge de 13 ans. Dompteur de mots, il prête sa plume acerbe au groupe Suarez qu’il
considère volontiers comme son « mentor ». Aujourd’hui, sur scène, Antoine est un grand « amuseur de public ».
Jouant de son personnage touchant et maladroit, il nous promène avec un humour piquant et une pointe d’ironie
dans les petits travers du quotidien…
A l’occasion du Festival au Carré, il plonge dans ses origines circassiennes et nous concocte un moment musical tout
à fait inédit : surprises au rendez-vous pour les grands privilégiés qui seront des nôtres le 2 juillet !
Tournée : 07/07 au Lasemo à Hotton ; 19/07 aux FrancoFolies de Spa ; 22/09 au Jyva’Zik Festival à Tintigny
Antoine Hénaut Guitare / Chant / Maxime Giordano Guitare electrique / Pascal Hauben Basse / François Leclercq Batterie / Xavier Bouillon Clavier / Benoit
Dagnelie Son / Emmanuel Gaillard et Meike Gasenzer Cirque Farrago. Mise en scène Frédéric Dussenne
SOIREE FLAMANDE
VANAVOND SPREKEN WE NEDERLANDS
Mardi 3 Juillet dès 19h - Théâtre le Manège
Le 3 juillet, Le Manège ouvre son Festival aux villes flamandes, partenaires de Mons 2015 et leurs
citoyens. Le défi est lancé: les recevoir dans leur langue. Maladroitement ou avec zèle, plongez–vous
dans cette soirée surréaliste à coup de Hallo, Ik ben Marie, Hoe gaat het met jou ?
Une immersion pleine de bonne humeur en perspective !
DANSE
Cesena / Anne Teresa de Keersmaecker
Lundi 2 Juillet – 21h – Théâtre le Manège
Il fait encore sombre. Les pas crissent sur les grains de sable. L’aube se lève sur l’épure d’un plateau habité par 19
danseurs et chanteurs.
Ode à la naissance du jour, Cesena lie
avec une simplicité forte et une grande
subtilité la danse d’Anne Teresa De
Keersmaker à l’ars subtilitor, musique
raffinée de l’époque médiévale,
interprétée a capella par l’ensemble
Graindelavoix. Voix et corps se
répondent
indistinctement,
les
danseurs chantent, les chanteurs
dansent, ils ressuscitent des temps
lointains dans un « ici et maintenant »
baigné de la lumière des aurores qui
s’intensifie inévitablement pour donner
naissance au jour nouveau.
“ATDK a offert aux spectateurs un moment rare qui fera date dans l’Histoire du Festival(…). Elle l’a fait à sa manière,
en grande artiste, radicale, sans concessions, prouvant que le dépouillement peut créer encore davantage d’émotions
et faire naître en chacun des images, des sons, des sentiments de beauté et de mélancolie.” La Libre – Guy Duplat –
18/07/2011
« La maestria d’Anne Teresa de Keersmaeker et celle de Björn Schmelzer se renforcent mutuellement dans cet
exercice : rendre audible ce qui risque de disparaître dans de multiples superpositions de notes, rendre visible la façon
dont un corps peut traduire cette musique par une fluidité naturelle. Il s’agit d’un angle d’approche audacieux, allant
tout droit à l’essence du son et du mouvement, de la dynamique et de l’intensité ». Dominique Van Besien
Conception Anne Teresa De Keersmaeker, Björn Schmelzer Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker Direction Musicale Björn Schmelzer Créé avec et
interprété par Rosas et graindelavoix : Olalla Alemán / Els Van Laethem, Haider Al Timimi, Bostjan Antoncic, Aron Blom , Carlos Garbin, Marie Goudot, Lieven
Gouwy, David Hernandez, Matej Kejzar, Mikael Marklund, Tomàs Maxé, Julien Monty, Chrysa Parkinson, Marius Peterson, Michael Pomero, Albert Riera, Gabriel
Schenker, Yves Van Handenhove, Sandy Williams Musique Ars Subtilior Scénographie Ann Veronica Janssens Costumes Anne-Catherine Kunz Direction des
répétitions Femke Gyselinck Assistanat à la direction artistique Anne Van Aerschot Coordination de la production Johan Penson Son Alex Fostier, Vanessa
Court Technique Simo Reynders, Jan Herinckx, Wannes De Rydt, Michael Smets Couturière Maria Eva Rodriguez Assistante costumes Valérie Dewaele
Production Rosas Coproduction La Monnaie/De Munt (Bruxelles), Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville (Parijs/Paris), Les Théâtres de la Ville de Luxembourg,
Festival Oude Muziek Utrecht, Guimarães 2012, Steirischer Herbst (Graz), deSingel (Anvers), Concertgebouw Brugge.
Vous êtes Ici, comme un poin(g)t sur la carte. Le Festival au Carré cette année l’affirme, la Belgique est
unie et on y trouve un horizon de propositions artistiques fortes et variées. Après des mois d’une crise
politique qui a menacé l’intégrité nationale et culturelle belge, nous voulons poser le regard et le débat
sur la beauté et les trésors qui peuplent notre pays. À l’honneur : nos couleurs, portées avec talent et
puissance par Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandenkeybus, Tom Lanoye, Daan ou encore Serge
Demoulin et son Carnaval des ombres.
PERFORMANCE
Au Sanglier des Flandres / Bernard Van Eeghem
Mercredi 4 Juillet – 19h –Salle des Arbalestriers
Au Sanglier des Flandres se veut peinture et histoire en même temps.
Bernard Van Eeghem peint ce qu’il dit et dit ce qu’il peint pour nous raconter une anecdote de sa jeunesse à
Bruges: un jour son père l’emmena voir la procession et le grand jeu du Saint-Sang devant le beffroi majestueux
de la Grand-Place. Conçu comme une pièce de théâtre, le grand jeu racontait la Passion du Christ.
Un jour, mon père m’emmena voir la procession et le grand jeu du Saint-Sang
devant le beffroi majestueux de la Grand Place de Bruges…
Bernard van Eeghem : Bernard a étudié l’architecture à Gand et l’histoire de l’art à Bruxelles. La procession du SaintSang de Bruges, ville dans laquelle il a grandi, a produit sur lui une impression indélébile. Elle a nourrit son désir
d’intégrer les différentes formes d’art plutôt que de tendre vers un grand spectacle total. En somme, l’idéal de
l’œuvre d’art totale mais portée seul ou avec peu de personnes. Bernard Van Eeghem écrit des textes, réalise des
affiches et des décors, joue au théâtre, chante et interprète, fait du théâtre et des expositions. Il a donné des cours
de peinture contemporaine à Amarant, a enseigné à l’Institut Lemmens de Leuven et est actuellement professeur
invité au RITS. Il fut membre du jury du Theaterfestival en 2010 et en 2011, tuteur de quatre jeunes artistes du
Theater aan Zee.
Bernard Van Eeghem a collaboré aux productions aussi nombreuses qu’éclectiques de groupes parfois très divers.
Récemment, il s’est toutefois érigé en metteur en scène de théâtre indépendant. Durant ces dernières années, il a
contribué à des spectacles remarquables avec Catherine Graindorge, Manah Depauw, Katja Dreyer, Dolores
Bouckaert et Nele Vereecken. Nil Nisi Bene et Rari Nantes en collaboration avec Catherine Graindorge, ont bénéficié
d’une réception critique unanimement positive. How Do You Like My Landscape avec Manah Depauw, a été joué à
travers toute l’Europe et a été présenté en dernier en 2010, lors du festival Transversales à Mexico City où il a connu
un grand succès. Le Campo de Gand lui a commandé un livre qu’il a rédigé et dont le titre doit encore rester secret.
L’ouvrage y sera présenté le 9 novembre. Quatre nouvelles performances en solo seront visibles au Monkey festival
du RITS fin novembre et début décembre. KAYAK sera présenté en première le 16 décembre au Beursschouwburg
de Bruxelles. La version française de KAYAK sera, quant à elle, présentée à partir de 14 février 2012 au Théâtre Les
Tanneurs. Enfin, une rétrospective conceptuelle d’art visuel s’ouvrira le 13 janvier 2012 au Beursschouwburg et
s’achèvera le 8 mars.
Tournée : 09/07 à Avignon ; 07/09 à Anvers
LECTURES
Labyrinthe Belge / Jos Berbist et Meryl Moens
Mercredi 4 Juillet à 20h et vendredi 6 juillet à 19h – Salle des Arbalestriers
À l’occasion de notre horizon belge, nous nous lançons à la découverte de la littérature flamande. Textes lus en
français par des acteurs de la scène flamande, un temps suspendu où les mots s’exposent simplement, un cadre
libre où spectateurs et acteurs se croisent au détour d’un verre, d’une parole...
À travers la mise en voix d’extraits de textes flamands, l’acteur et metteur en scène Jos Verbist traverse les auteurs,
les personnages et les mots d’un tableau de la Flandre. Entre la pensée fulgurante du Labyrinthe belge de Geert Van
Istendael et la langue franche et fièvreuse d’Hugo Claus, le paysage s’anime.
Avec Jos Verbist Mise en lecture de Meryl Moens
CONCERT
DAAN
Mercredi 4 Juillet – 21h –Site des Arbalestriers, Espace des Possibles
Loin du « bombast » rock ou électro des Festivals, le « crooner en santiags » nous revient pour un moment
acoustique et intimiste. En trio avec sa talentueuse complice Isolde Lasoen (percussions, vibraphone, trompette,
claviers, voix) et le formidable violoncelliste Jean-François Assy (Bashung, Miossec , Yann Thiersen…), il met à nu
les grands titres de son répertoire, s’ancre plus profondément aux textes et signe un retour à la pureté de ses
mélodies.
Plus habité que jamais, il nous emmène vers des territoires fascinants, des intérieurs sombres, des espaces
aériens.
Tournée : 04/07 à Tielt ; 16/07 à Gent ; 29/07 à Tienen
THEATRE
Mamma Medea
Tom Lanoye, mise en scène Christophe Sermet
Jeudi 5 Juillet – 21h – Théâtre le Manège
Auteur acclamé en Flandre depuis des années, Tom Lanoye voit aujourd’hui son talent reconnu en francophonie.
Ses collaborations avec Guy Cassiers ont conquis le Festival d’Avignon et son premier roman La langue de ma
mère est désormais traduit en français et connaît un succès fulgurant. Avec cette Medea flamande, il tranche,
foudroie et retourne aux origines du mythe. Le jeune metteur en scène bruxellois Christophe Sermet s’en empare
pour nous offrir une version française, sauvagement passionnelle et raisonnablement civilisée.
Pour toi, j’irais jusqu’à éteindre le soleil.
La jeune Médée, vierge de tout, rencontre Jason. Devant la violence inattendue de l’amour, elle sacrifie tout et
s’enfuit avec lui. C’est le temps de la jeunesse. Nous retrouvons le couple infernal après dix ans d’exil, deux enfants
et quelques crimes de sang plus tard. C’est le temps du drame. La trahison de l’homme que l’on aime et qui nous
quitte appelle à la vengeance. Entre antique et contemporain, tragédie et comédie, ce spectacle, porté par une
distribution exceptionnelle, présente une vision personnelle et brûlante de la mère la plus scandaleuse histoire du
théâtre occidental.
Être foudroyé d'amour. Se charcuter l'âme. Dépecer les sentiments. Tuer les taureaux. Haïr à en crever. En rire. Avoir
la garde des enfants. Avoir la peau du bouc... Christophe Sermet et sa meute plantent leurs crocs dans cette Médée
contemporaine, qui tire du frottement entre ancien et moderne une vitalité électrisante.
« Peut-être ne me serai-je pas arrêté au mythe écrasant de Médée s’il n’y avait pas eu celle de Tom Lanoye. Cette
Mamma Medea fait son marché dans toute l’histoire du théâtre. La trace sanglante qu’elle a laissée dans l’imaginaire
occidental s’arrête au seuil de la vieille maison d’Euripide, pavillon de banlieue, qui serait désormais habité par
Rainer Werner Fassbinder et Edward Albee qui s’enverraient des assiettes à la gueule sous les regards cernés des
Bonnes de Genet. Tom Lanoye s’amuse à détourner, à tordre la tragédie pour lui donner une forme inattendue, à la
dérouter vers la comédie. On y sent une liberté de ton, mélange d’humour, de poésie et de fulgurance
tragique. » Christophe Sermet
Tournée : du 10 au 12/10 à Béthune ; du 16 au 18/10 à Namur ; les 29 et 30/11 à Tournai
CONCERT
MIXTUUR
Vendredi 6 Juillet – 21h –Site des Arbalestriers, Espace des Possibles
Tuur Florizoone, accordéoniste virtuose, est un aventurier du jazz flamand, un flibustier du folk alternatif
du Nord du pays. Avec Mixtuur, il se lance dans un magma de cultures, d’instruments et de styles.
Balafon, percussions, trompette et
trombone, basse et violoncelle, accordéon
et voix noires, les sonorités convergent.
Entre Belgique et Congo, un concert
métissé qui renvoie à l’histoire silencieuse
de la colonisation belge, à celle des
enfants mulâtres, bâtards de pères blancs,
abandonnés aux bras de familles d’accueil.
En contrepied à ces souffrances et
contradictions,
Tuur s’entoure
de
personnalités incontournables des scènes
jazz européennes et africaines et nous
convie à une véritable fête, émouvante et
joyeuse.
Tuur Florizoone : Tuur Florizoone étudie le piano classique dès l’âge de 6 ans à l’Académie de Leuven, où il suit
également des cours de percussions. Par la suite, il participe à de nombreux stages de musique. Très vite, le public
l’apprécie sur scène. A l’âge de 17 ans, il part au Brésil pendant un an, emportant avec lui un accordéon et découvre
une nouvelle façon d’utiliser cet instrument, très populaire là-bas. Il joue alors dans de nombreux groupes et suit des
ateliers avec, entre autres, Nana Vasconcelos, Gilberto Gil et Mestre Ambrosio. A son retour en Belgique, il entre au
Conservatoire Royal de Bruxelles en section jazz où il suit des cours de piano avec Diederik Wissels, Natalie Loriers et
avec Kris Defoort et Pirly Zurstrassen pour la composition. Actuellement, il est professeur d’accordéon au
Conservatoire de jazz de Gand.
THEATRE / CREATION
GARUMA !
Jean-Michel Van Den Eeyden
Samedi 7, Dimanche 8 et Lundi 9 Juillet – 19h –Parking du Théâtre le Manège
Après une longue préparation et de multiples allers-retours maghrébins, Jean-Michel Van den Eeyden
crée Garuma !, fruit de la rencontre entre les compagnies théâtrales K.C. Barakha (Belgique), Daha
Wassa (Maroc) et l’Amin compagnie théâtrale (France). Le Manège est très heureux de renouveler sa
collaboration avec le metteur en scène de Push Up (créé en 2006) pour ce projet unique de théâtre en
plein air qui permet au Festival d’investir de nouveaux lieux et de proposer à son public de nouvelles
formes scéniques. Un spectacle intelligent et festif pour tous !
Pour sa nouvelle création, Jean-Michel Van
den Eeyden adapte le texte incisif d’Ad de
Bont et nous propose une immersion totale
dans le parcours atypique et explosif de
Fernandez Maria Olivares, enfant des rues
devenu star planétaire de football.
Transporté de la pauvreté la plus extrême à l’opulence la plus indécente, cet Icare d’aujourd’hui (baptisé Garuma par
les foules) se fait le symbole d’espoir de tout un peuple. Du texte étonnant à la structure éclatée, où s’entrecroisent
instants de vie, choeurs, jubilation et tragédie, l’équipe artistique construira un spectacle rythmé et musical, qui
aborde de façon singulière la question de la violence intrinsèque de la société de consommation et de la fragilité de
toute existence. Un grand match à vivre en plein air, porté par l’enthousiasme d’une tribu de comédiens belges et
marocains déjantés, et riche en dribbles verbaux entre darija (parlé marocain), belgicismes et goaaaaaaals !
« Garuma permet de parler de l'illusion de notre monde. Garuma est celui qui fait rêver des millions d’enfants et
d'adultes, ici ou ailleurs, hier comme aujourd'hui. Tel un "Maradona", "Ronaldinho" ou un "Messi", ce personnage
incarne pour beaucoup l'espoir nécessaire d'un avenir meilleur. Il représente aussi ce rêve perfide qui pousse l’individu
à devenir un héros. Être un héros pour se sortir de la misère ou du simple anonymat, être un héros pour espérer sortir
de la fragilité tellement humaine, certes, mais si peu rentable. Être un héros pour accéder à la reconnaissance de la
cité, à la richesse et au pouvoir. Tout ce qui, dans notre monde, donne l'illusion d'exister. Ce projet est né de ma
rencontre avec une tribu « d'étranges » (acteurs et actrices) qu’il m’a été amené de côtoyer lors d’un stage qui ne
devait durer qu’une quinzaine de jours. C’était en 2007 à Rabat. Depuis, l’expérience se poursuit, elle est la suite
possible d’une aventure humaine et artistique prometteuse, étant donné les différentes étapes de travail déjà
éprouvées et dont le résultat a toujours été au-delà de mes attentes. La forme proposée à savoir le « théâtre à ciel
ouvert » me passionne, cela demande la maîtrise de nouveaux enjeux : des enjeux qui déplacent les limites du
possible et permettent de sortir le théâtre de son lieu de prédilection. » Jean-Michel Van Den Eeyden, Metteur en
scène
Tournée : Charleroi (dans les quartiers du 7 au 9/09 et en centre-ville du 18 au 21/09), à La Louvière le 27/09, puis à
Tournai du 01 au 04/10, à Schaerbeek du 06 au 08/10, à Paris du 18 au 20/10. Une tournée est également prévue en
France (Paris, St Etienne, Avignon) l’été prochain et au Maroc.
THEATRE
Le Carnaval des Ombres
Serge Demoulin, mise en scène Michael Delaunoy
Dimanche 8 Juillet – 21h – Salle des Arbalestriers
Certaines histoires sont tues et laissent derrière chaque regard, chaque souvenir, chaque fête une ombre
dévorante…
Un jour, dans un café bruxellois, on le traite de boche : «
Ah tu viens des cantons rédimés, de chez les b… ». Il ne
sait pas quoi dire. Il est belge, oui. Mais son grand-père et
ses deux oncles ont été enrôlés de force dans la
Wehrmacht. Le plus jeune allait avoir 20 ans. Comment
meurt-on sous cet uniforme-là ? Dans le village où il est
né, on ne parle pas de tout ça. On rit en wallon, on chante
en wallon, on rêve en wallon. Mais parfois, sur les
chemins de fête, l’alcool fracasse les digues, les corps
tremblent d’une tristesse inexplicable… L’acteur Serge
Demoulin rend hommage à ses racines. Dans un seul en
scène poignant, avec humour et détermination, il dévoile
un pan occulté de notre histoire : l’annexion des Cantons
de l’Est par l’Allemagne nazie en 1940 et le silence de
l’Etat belge.
« Bigarré et sombre, joyeux et profond, bon enfant et sérieux, hilarant et dramatique. Essentiel ». *** Le Soir
« Un one-man-show impressionnant d'une heure trente qui le laisse, à nu, devant nous, la pure émotion. » *** La Libre Belgique
« Le comédien joue en virtuose la métamorphose et nous tient en haleine jusqu'au bout de sa quête ». Musiq 3/RTBF
Serge Demoulin : Serge Demoulin est né le jour de la kermesse de son village, 10 septembre 1966, à Waimes, dans
les cantons de l'Est, le pays du carnaval.Très tôt nourri aux confettis, aux flonflons et au théâtre wallon, il tâte de la
scène dans la salle paroissiale à 14 ans dans une comédie au titre intraduisible Li baron vadrouille, dans laquelle il a
une réplique. Pas du tout salué par la critique mais encouragé par sa seule étoile, il participe quelques années plus
tard au spectacle de fin d'année du collège Saint-Remacle à Stavelot, pays des Blancs Moussis. Entre deux festivités
carnavalesques, il part étudier au Conservatoire de Bruxelles, dans la classe de monsieur Pierre Laroche en Art
dramatique, madame Marie-Jeanne Scohier en déclamation. Alors qu'il est en première année, il joue Roméo
dans Roméo et Juliette de W. Shakespeare, mis en scène par Frédéric Dussenne dans les ruines de l'Abbaye de
Villers-la-Ville. Depuis, il a joué sous la direction de Claude Volter, Daniel Leveugle, Michael Delaunoy, Philippe
Sireuil, Michel Kacenelenbogen, Tania Stepantchenko... dans les principaux théâtres de notre communauté.
Il a également mis en scène Un ami fidèle de Jean-Pierre Dopagne, et Reste avec moi d'Olivier Coyette. Après
avoir été chargé de cours à Liège, il enseigne actuellement au Conservatoire de Bruxelles. En 2006, il co-écrit Le
juste milieu qui sera mis en scène par Olivier Massart au Théâtre de la Toison d'Or. Le carnaval des ombres est son
premier seul en scène et son premier texte édité.
Tournée : 14/07 à Stavelot ; les 05 et 08/08 à Molenbeek ; les 20 et 21/08 à Spa ; le 25/10 à Ath ; les 22 et 23/11 à
Theux ; les 16 et 17/01 à Verviers ; le 19/04 à Péruwelz.
De et par Serge Demoulin avec les voix de Nicolas Buysse, Michael Delaunoy, Muriel Legrand et Magali Pinglaut Mise en scène de Michael
Delaunoy assisté de Laurence Adam / Stagiaire à la mise en scène Andrés Cifuentes / Lumières de Laurent Kaye Travail musical de Muriel
Legrand / Prise de son et mixage de Lorenzo Chiandotto / Direction technique de Raymond Delepierre / Régie de Gauthier Minne / Couture de
Carine Duarte et Laurence Hermant / Construction métallique de Didier Rodot / Patines d’Arnaud Frères Conseil coiffure et maquillage de Serge
Bellot Production du Rideau de Bruxelles en coréalisation avec le Festival Paroles d’Hommes et l’Amapac (Malmedy) en partenariat avec l’Atelier
210 Le texte est édité aux Editions Lansman, 2012
SOIREE SPECIALE “ AVOIR 20 ans EN 2015
Lundi 9 Juillet dès 21h - Espace des Possibles
Ils ont suivi les traces de Wajdi Mouawad. Ils ont appris à maîtriser les technologies de demain. Leur professeur de
néerlandais est le chanteur de Zita Swoon. Ils sont aux commandes de l’organisation du concert de I’m from
Barcelona et cette soirée leur appartient.. Demain, ils marcheront sur la lune !
CONCERT
I’M FROM BARCELONA
Lundi 9 Juillet dès 21h - Site des Arbalestriers, Espace des Possibles
Il fait encore sombre. Les pas crissent sur les grains de sable. L’aube se lève sur l’épure d’un plateau habité par 19
danseurs et chanteurs.
Plus de 20 Suédois sur scène, déjà, ça impressionne. Mais quand en
plus ils nous offrent une pop sur-vitaminée, et pétillante aux pouvoirs
euphorisants, on est conquis ! I’m from Barcelona transforme chacun
de ses concerts en une gigantesque boom furieusement branchée,
avec ballons, confettis, et tubes tels que « Treehouse ». Ces doux
dingues menés par Emanuel Lundgren vous transporteront dans leur
monde kitsch, où il fait bon vivre.
DANSE
OEDIPUS BÊT NOIR
Wim Vandekeybus / Ultima Vez
Mardi 10 Juillet dès 21h – Théâtre le Manège
Avec Oedipus/bêt noir, Wim Vandekeybus se mesure à la version singulière et déjantée d’Œdipe signée par Jan
Decorte en 1999. Une adaptation qui enveloppe la matière sèche du récit dans une langue éblouissante, poétique
et enfantine. Une écriture compacte, tendue à l’extrême, dans laquelle la chorégraphie brute et la musique live
jouent les déflagrations libératrices. Une fabuleuse équipe de 16 danseurs, musiciens et acteurs se lance à la
poursuite du destin funeste de l’antihéros, qui, à son insu, tue son père et épouse sa mère. Au diapason de la
langue tranchante de Decorte, Vandekeybus opte pour une mise en scène frontale: pure, terre à terre et sans
apprêt.
Avec Oedipus/bêt noir, Wim Vandekeybus s’attaque pour la troisième fois à l’adaptation singulière que Jan Decorte a
produite de l’Oedipe de Sophocle. Decorte est parvenu à envelopper la matière sèche du récit dans une langue
éblouissante, poétique et enfantine. Une distribution impressionnante de 16 danseurs, musiciens et acteurs (dont
Willy Thomas et Guy Dermul du KVS) retrace le destin funeste de l’antihéros né, qui, à son insu, tue son père et
épouse sa mère. Du drame donc, avec de nombreuses strates, qui ouvrent sur des formes d’imagination et
d’interprétation potentiellement infinies. Au diapason de la langue tranchante de Decorte, Vandekeybus opte pour
une mise en scène frontale: pure, terre à terre et sans apprêt.
«Le jeu cathartique, c’est bon pour un public qui est lessivé par le spectacle auquel il assiste. Bêt Noir doit être une
sorte de trip. On doit aller jusqu’au bout et comme avec un bon film, on est fasciné, entraîné, emporté et bousculé,
et on déteste ça et on aime ça.» Wim Vandekeybus
Texte Jan Decorte / Mise en scène Wim Vandekeybus / de et avec Wim Vandekeybus, Elko Blijweert, Guy Dermul, Elena Fokina, Tanja Marín
Friðjónsdóttir, Luke Jessop, Dawid Lorenc, Zebastián Méndez Marín, Máté Mészáros, Bénédicte Mottart, Aymara Parola, Jeroen Stevens,
Dymitry Szypura, Willy Thomas, Roland Van Campenhout, Carly Wijs / Ook gecreëerd met Ricardo Ambrozio, Thi-Mai Nguyen, Julio Cesar
Iglesias Ungo / Collaborateurs Greet Van Poeck (dramaturgie) Iñaki Azpillaga (assistentie beweging) / Isabelle Lhoas, Frédérick Denis
(stylisme) / Francis Gahide, Wim Vandekeybus (lichtontwerp) / Benjamin Dandoy, Antoine Delagoutte (geluidsontwerp) / Davy Deschepper
(stage manager) / Musique Elko Blijweert, Jeroen Stevens, Roland Van Campenhout PRODUCTION KVS & Ultima Vez COPRODUCTION
Schauspiel Köln, Les Théâtres de la Ville (Lux) AVEC LE SOUTIEN DE Le Maillon, Théâtre de
Strasbourg – Scène européenne (FR)
BAL DE CLOTÛRE
La Premiata, Orchestro di ballo
Les barbarins fourchus
Mercredi 11 Juillet – Site des Arbalestriers
Avant de remballer ses valises jusqu’à l’année prochaine, le Festival au Carré s’offre une dernière soirée de fête et
prend des airs de bal populaire !
Avec la Premiata, Orchestro di Ballo, venez danser et hurler
votre nostalgie des grands standards des années 50’s, 60’s,
70’s et 80’s… Les Barbarins Fourchus vous proposent plus
qu’un bal traditionnel, ils sont non seulement musiciens mais
acteurs, personnages issus d’une époque improbable. Ils nous
entraînent avec humour dans une folle soirée !
Cumulons les occasions de nous rassembler et de célébrer, armons-nous d’un perfecto, d’un bandana et pourquoi
pas d’un petit drapeau : le 11 juillet sera aussi la fête de la Communauté flamande ! Loin de nos différences, et
jusqu’aux heures les plus folles, l’instant rêvé pour une polka, du funk, de la bossa, un rock, un slow, du disco…
INSTALLATIONS
Made in Belgium Special Offers
Sara Conti
Du 1er au 11 Juillet – Exposition urbaine entre le Site des Arbalestriers et le Théâtre le Manège
Artiste de Street Art, Sara Conti a suivi ses études à l’ESAPV de
Mons. urbaine et créative, elle explore les techniques de la
photocopie et du collage qu’elle dévoile dans les espaces
publics.
Elle peuple sa Belgique natale de créatures singulières : les
matriochkas. Voluptueuses et mystérieuses, ses poussées
offrent à voir leurs attributs au détour des murs du plat pays.
INSTALLATIONS
Déambulez 24h à Riga
Du 1
er
au 11 Juillet – Hall du Théâtre le Manège
Riga, Capitale européenne de la Culture en 2014, vous propose un citytrip virtuel à vélo. En quelques coups de
pédale, plongez-vous au cœur de la capitale lettone et laissez-vous tenter par les charmes de la ville : pêche sousglace, colline aux hiboux, Château de Lumière, quartier Bolderaja, Splendid Palace
GASTRONOMIE / RESTAURANT DU FESTIVAL
Les secrets culinaires de Matta Badros
Du 1er au 11 juillet – Théâtre le Manège
Le Festival au Carré n’aurait pas la même douceur sans ses
rendez-vous gastronomiques !
Actif et inventif aux fourneaux du festival depuis de
nombreuses années, Matta Badros (restaurant Les Enfants
Gâtés), installe ses fourneaux au Théâtre le Manège
Envie d’une soirée liant gastronomie et culture ? Le Festival
vous propose une formule souper-spectacle des plus
alléchantes !
Avant ou après spectacle, Matta Badros nous propose
d’ajouter un sens à nos soirées : le goût de la gourmandise!
CONTACTS PRESSE
SIZAIRE Fleur
Chargée de communication – Relations presse
+32 (0)65/37.77.54 – (0)497/439.212
[email protected]