Dossier de presse
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CALENDRIER DU FESTIVAL DIMANCHE 1er JUILLET : Crémaillère et concert d’ouverture Fanfare déambulatoire Parcours inaugural : Made in Belgium special offers Jane Birkin sings Gainsbourg « via Japan » LUNDI 2 JUILLET Après Anatole / Philippe Blasband – Théâtre [CREATION] Antoine Hénaut – Concert MARDI 3 JUILLET Après Anatole / Philippe Blasband – Théâtre [CREATION] Cesena / Anne Teresa de Keermaecker – Danse Soirée Vanavond spreken we nederlands MERCREDI 4 JUILLET Au Sanglier des Flandres / Bernard Van Eeghem – Performance Labyrinthe Belge / Jos Verbist et Meryl Moens - lecture Daan – Concert JEUDI 5 JUILLET Rencontre avec Tom Lanoye Mamma Medea / Tom Lanoye - Théâtre VENDREDI 6 JUILLET Lectures flamandes Mixtuur – Concert / accordéon, musiques du monde Soirée DJ SAMEDI 7 JUILLET Garuma ! / Jean-Michel Van Den Eeyden – Théâtre Souper brésilien Soirée DJ DIMANCHE 8 JUILLET Garuma ! / Jean-Michel Van Den Eeyden – Théâtre Le Carnaval des Ombres / Serge Demoulin - Théâtre LUNDI 9 JUILLET Garuma ! / Jean-Michel Van Den Eeyden – Théâtre I’m From Barlenona / Concert - Soirée 20 ans en 2015 MARDI 10 JUILLET Oedipus Bêt Noir / Wim Vandekeybus MERCREDI 11 JUILLET La Premiata – Bal de clôture Poussons les murs, ouvrons les fenêtres, que les tristes journées d’hiver s’envolent… Cette année, le Festival déménage et quitte son Carré pour s’installer sur le site des Arbalestriers. Dans ce nouveau quartier général de vos soirées d’été, une crémaillère s’impose ! Venez fêter avec nous l’ouverture du Festival au Carré 2012 en fanfare ! 18:30 Parade d’Ouverture : Rejoignez les Fanfoireux sur la Grand’Place de Mons, suivez-les, ils vous guideront à leur manière au coeur du Festival ! 19:00 Crémaillère du Festival - Verre de l’amitié . Au Site des Arbalestriers 20:00 Parcours Inaugural : Exposition urbaine « Made in Belgium Special Offers » CONCERT / OUVERTURE DU FESTIVAL JANE BIRKIN SINGS GAINSBOURG “VIA JAPAN” Dimanche 1er Juillet – 21h – Théâtre le Manège En maîtresse de cérémonie, nous ouvrons la douzième édition de ce festival avec l’envoûtante Jane Birkin. Jane Birkin fait revivre cette année les textes magiques de Serge Gainsbourg avec une nouvelle tournée. L'idée est née après la catastrophe de Fukushima il y a un an. Très touchée Jane Birkin décide de rendre hommage au Japon en leur offrant un concert, aux côtés de musiciens nippons. Le projet d'une tournée s'est construit et présente une setlist de morceaux cultes avec de tout nouveaux arrangements plus jazzy et rythmés. A travers les mots de l’irrévérencieux Serge Gainsbourg, elle partage avec nous quarante ans de chansons. Entourée des accords de têtes d’affiches japonaises, elle nous emmène pour un voyage différent, entre souvenirs personnels et solidarité au peuple nippon. « Pourquoi faire un autre concert ? Une nouvelle tournée ? Eh bien, quand j’ai senti que cela pourrait être « par convention », je me suis moi-même demandé pourquoi chanter Serge encore, même si il s’agissait de célébrer le 20ème anniversaire de sa mort, et même si ces 40 dernières années, depuis Melody Nelson, ont été très importantes pour moi au point de vue personnel. Je l’avais déjà fait pourtant : Chanter Serge. […] Puis il y a le désastre japonais, cette inconcevable horreur, tremblement de terre, tsunami, l’impensable atrocité nucléaire… […] Que faire ? Je connais ce peuple depuis bientôt quarante ans. « Y aller », ai-je pensé. « Et y faire quoi ? » La seule chose que je sais faire…un concert. […]Nous y voilà : Serge Gainsbourg et Jane via Japan. » Tournée : le 06/07 à Milan, le 08/07 à Montreux (Suisse), le 10/07 à Barcelone, le 12/07 à Chjateauneuf les Martigues, le 13/07 à Carcassone, le 14/07 à Hauterive, du 22/07 au 27/07 en Allemagne (Jena, Karlsruhe, Wüzburg et Kasel). Chant Jane BIRKIN/ Direction musicale et piano Nobuyuki NAKAJIMA / Piano Hiroshi MURAYAMA/ Violons Hoshiko YAMANE, Rina ODERA et Asuka MARET/ Percussions Ichiro ONOE et Tsutomu KURIHARA/ Cuivres Takuma SAKAMOTO et Shuishiro SAKAGUCHI / Son Stephane CRETIN et Christophe GAIFFE/ Conception Lumières Philippe BERTHOME / Régie Lumières Mike ROUSSEL/ Direction technique Philippe LERICHOMME THEATRE / CREATION Après Anatole / Philippe Blasband Lundi 2 Juillet – 19h, 20h30 – Mardi 3 Juillet – 19h - Salle de répétition du Théâtre le Manège Le Festival au carré est un lieu de création. Nous avons à cœur de vous faire vivre et revivre cette expérience chaque année différemment. Avec Après Anatole, trois grands formats de la scène belge se rencontrent et vous convient à un tête à tête unique et inhabituel. Autour d’une grande table comme scène unique, deux grands acteurs de talent – Valérie Bauchau et Alexandre Trocki - et 20 spectateurs se confrontent au dernier texte de Philippe Blasband (Une liaison pornographique, La femme de Gilles, Thomas est amoureux). Dans le rapport direct, immédiat et fragile de la lecture, le sensible et l’intime se déplient et se déploient sous vos yeux. - Thé ou café ? - J’ai toujours bu du café. Un matin comme les autres, quelques mots échangés qui brisent le silence et la douleur, entre les toasts et la confiture. A travers cette mise en lecture (très) intime, Philippe Blasband nous plonge dans le quotidien d’un couple qui tente de survivre après la disparition brutale de leur fils. Comment s’aimer encore quand on voit son enfant dans chaque trait du visage de l’autre, derrière chaque regard lancé à l’autre bout de la table ? Recommencer, se détruire, « faire » son deuil, avoir la violence de s’aimer malgré tout ? Un face à face fort et troublant porté par deux grands interprètes, une création fine et sensible, à vivre en comité restreint. Philippe Blasband : né le 26 Juillet 1964, à Téhéran, il a été l’élève de Gaston Compère à Ixelles. Diplômé de montage à l’INSAS, il a ensuite animé des ateliers d’écriture de 1993 à 1996, pour un public mixte ex-analphabète et ex-lettrés (sous l’impulsion et avec la collaboration de Karine Wattiaux) et a donné cours de scénario à l’INSAS avec la collaboration d’Isabelle Willems. Tournée : Texte et Mise en scène : Philippe Blasband Avec Valérie Bauchau et Alexandre Trocki Production du manège.mons/ Centre Dramatique et de Philippe Blasband CONCERT Antoine Hénaut Lundi 2 Juillet – 21h – Site des Arbalestriers, Espace des Possibles Dernier né du vivier musical montois, Antoine Hénaut est le nouvel espoir de la scène belge! Jeune auteur-compositeur, il grandit dans l’univers coloré du cirque familial. Entre premiers pas sur scène et amour de la musique, il écrit depuis l’âge de 13 ans. Dompteur de mots, il prête sa plume acerbe au groupe Suarez qu’il considère volontiers comme son « mentor ». Aujourd’hui, sur scène, Antoine est un grand « amuseur de public ». Jouant de son personnage touchant et maladroit, il nous promène avec un humour piquant et une pointe d’ironie dans les petits travers du quotidien… A l’occasion du Festival au Carré, il plonge dans ses origines circassiennes et nous concocte un moment musical tout à fait inédit : surprises au rendez-vous pour les grands privilégiés qui seront des nôtres le 2 juillet ! Tournée : 07/07 au Lasemo à Hotton ; 19/07 aux FrancoFolies de Spa ; 22/09 au Jyva’Zik Festival à Tintigny Antoine Hénaut Guitare / Chant / Maxime Giordano Guitare electrique / Pascal Hauben Basse / François Leclercq Batterie / Xavier Bouillon Clavier / Benoit Dagnelie Son / Emmanuel Gaillard et Meike Gasenzer Cirque Farrago. Mise en scène Frédéric Dussenne SOIREE FLAMANDE VANAVOND SPREKEN WE NEDERLANDS Mardi 3 Juillet dès 19h - Théâtre le Manège Le 3 juillet, Le Manège ouvre son Festival aux villes flamandes, partenaires de Mons 2015 et leurs citoyens. Le défi est lancé: les recevoir dans leur langue. Maladroitement ou avec zèle, plongez–vous dans cette soirée surréaliste à coup de Hallo, Ik ben Marie, Hoe gaat het met jou ? Une immersion pleine de bonne humeur en perspective ! DANSE Cesena / Anne Teresa de Keersmaecker Lundi 2 Juillet – 21h – Théâtre le Manège Il fait encore sombre. Les pas crissent sur les grains de sable. L’aube se lève sur l’épure d’un plateau habité par 19 danseurs et chanteurs. Ode à la naissance du jour, Cesena lie avec une simplicité forte et une grande subtilité la danse d’Anne Teresa De Keersmaker à l’ars subtilitor, musique raffinée de l’époque médiévale, interprétée a capella par l’ensemble Graindelavoix. Voix et corps se répondent indistinctement, les danseurs chantent, les chanteurs dansent, ils ressuscitent des temps lointains dans un « ici et maintenant » baigné de la lumière des aurores qui s’intensifie inévitablement pour donner naissance au jour nouveau. “ATDK a offert aux spectateurs un moment rare qui fera date dans l’Histoire du Festival(…). Elle l’a fait à sa manière, en grande artiste, radicale, sans concessions, prouvant que le dépouillement peut créer encore davantage d’émotions et faire naître en chacun des images, des sons, des sentiments de beauté et de mélancolie.” La Libre – Guy Duplat – 18/07/2011 « La maestria d’Anne Teresa de Keersmaeker et celle de Björn Schmelzer se renforcent mutuellement dans cet exercice : rendre audible ce qui risque de disparaître dans de multiples superpositions de notes, rendre visible la façon dont un corps peut traduire cette musique par une fluidité naturelle. Il s’agit d’un angle d’approche audacieux, allant tout droit à l’essence du son et du mouvement, de la dynamique et de l’intensité ». Dominique Van Besien Conception Anne Teresa De Keersmaeker, Björn Schmelzer Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker Direction Musicale Björn Schmelzer Créé avec et interprété par Rosas et graindelavoix : Olalla Alemán / Els Van Laethem, Haider Al Timimi, Bostjan Antoncic, Aron Blom , Carlos Garbin, Marie Goudot, Lieven Gouwy, David Hernandez, Matej Kejzar, Mikael Marklund, Tomàs Maxé, Julien Monty, Chrysa Parkinson, Marius Peterson, Michael Pomero, Albert Riera, Gabriel Schenker, Yves Van Handenhove, Sandy Williams Musique Ars Subtilior Scénographie Ann Veronica Janssens Costumes Anne-Catherine Kunz Direction des répétitions Femke Gyselinck Assistanat à la direction artistique Anne Van Aerschot Coordination de la production Johan Penson Son Alex Fostier, Vanessa Court Technique Simo Reynders, Jan Herinckx, Wannes De Rydt, Michael Smets Couturière Maria Eva Rodriguez Assistante costumes Valérie Dewaele Production Rosas Coproduction La Monnaie/De Munt (Bruxelles), Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville (Parijs/Paris), Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Festival Oude Muziek Utrecht, Guimarães 2012, Steirischer Herbst (Graz), deSingel (Anvers), Concertgebouw Brugge. Vous êtes Ici, comme un poin(g)t sur la carte. Le Festival au Carré cette année l’affirme, la Belgique est unie et on y trouve un horizon de propositions artistiques fortes et variées. Après des mois d’une crise politique qui a menacé l’intégrité nationale et culturelle belge, nous voulons poser le regard et le débat sur la beauté et les trésors qui peuplent notre pays. À l’honneur : nos couleurs, portées avec talent et puissance par Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandenkeybus, Tom Lanoye, Daan ou encore Serge Demoulin et son Carnaval des ombres. PERFORMANCE Au Sanglier des Flandres / Bernard Van Eeghem Mercredi 4 Juillet – 19h –Salle des Arbalestriers Au Sanglier des Flandres se veut peinture et histoire en même temps. Bernard Van Eeghem peint ce qu’il dit et dit ce qu’il peint pour nous raconter une anecdote de sa jeunesse à Bruges: un jour son père l’emmena voir la procession et le grand jeu du Saint-Sang devant le beffroi majestueux de la Grand-Place. Conçu comme une pièce de théâtre, le grand jeu racontait la Passion du Christ. Un jour, mon père m’emmena voir la procession et le grand jeu du Saint-Sang devant le beffroi majestueux de la Grand Place de Bruges… Bernard van Eeghem : Bernard a étudié l’architecture à Gand et l’histoire de l’art à Bruxelles. La procession du SaintSang de Bruges, ville dans laquelle il a grandi, a produit sur lui une impression indélébile. Elle a nourrit son désir d’intégrer les différentes formes d’art plutôt que de tendre vers un grand spectacle total. En somme, l’idéal de l’œuvre d’art totale mais portée seul ou avec peu de personnes. Bernard Van Eeghem écrit des textes, réalise des affiches et des décors, joue au théâtre, chante et interprète, fait du théâtre et des expositions. Il a donné des cours de peinture contemporaine à Amarant, a enseigné à l’Institut Lemmens de Leuven et est actuellement professeur invité au RITS. Il fut membre du jury du Theaterfestival en 2010 et en 2011, tuteur de quatre jeunes artistes du Theater aan Zee. Bernard Van Eeghem a collaboré aux productions aussi nombreuses qu’éclectiques de groupes parfois très divers. Récemment, il s’est toutefois érigé en metteur en scène de théâtre indépendant. Durant ces dernières années, il a contribué à des spectacles remarquables avec Catherine Graindorge, Manah Depauw, Katja Dreyer, Dolores Bouckaert et Nele Vereecken. Nil Nisi Bene et Rari Nantes en collaboration avec Catherine Graindorge, ont bénéficié d’une réception critique unanimement positive. How Do You Like My Landscape avec Manah Depauw, a été joué à travers toute l’Europe et a été présenté en dernier en 2010, lors du festival Transversales à Mexico City où il a connu un grand succès. Le Campo de Gand lui a commandé un livre qu’il a rédigé et dont le titre doit encore rester secret. L’ouvrage y sera présenté le 9 novembre. Quatre nouvelles performances en solo seront visibles au Monkey festival du RITS fin novembre et début décembre. KAYAK sera présenté en première le 16 décembre au Beursschouwburg de Bruxelles. La version française de KAYAK sera, quant à elle, présentée à partir de 14 février 2012 au Théâtre Les Tanneurs. Enfin, une rétrospective conceptuelle d’art visuel s’ouvrira le 13 janvier 2012 au Beursschouwburg et s’achèvera le 8 mars. Tournée : 09/07 à Avignon ; 07/09 à Anvers LECTURES Labyrinthe Belge / Jos Berbist et Meryl Moens Mercredi 4 Juillet à 20h et vendredi 6 juillet à 19h – Salle des Arbalestriers À l’occasion de notre horizon belge, nous nous lançons à la découverte de la littérature flamande. Textes lus en français par des acteurs de la scène flamande, un temps suspendu où les mots s’exposent simplement, un cadre libre où spectateurs et acteurs se croisent au détour d’un verre, d’une parole... À travers la mise en voix d’extraits de textes flamands, l’acteur et metteur en scène Jos Verbist traverse les auteurs, les personnages et les mots d’un tableau de la Flandre. Entre la pensée fulgurante du Labyrinthe belge de Geert Van Istendael et la langue franche et fièvreuse d’Hugo Claus, le paysage s’anime. Avec Jos Verbist Mise en lecture de Meryl Moens CONCERT DAAN Mercredi 4 Juillet – 21h –Site des Arbalestriers, Espace des Possibles Loin du « bombast » rock ou électro des Festivals, le « crooner en santiags » nous revient pour un moment acoustique et intimiste. En trio avec sa talentueuse complice Isolde Lasoen (percussions, vibraphone, trompette, claviers, voix) et le formidable violoncelliste Jean-François Assy (Bashung, Miossec , Yann Thiersen…), il met à nu les grands titres de son répertoire, s’ancre plus profondément aux textes et signe un retour à la pureté de ses mélodies. Plus habité que jamais, il nous emmène vers des territoires fascinants, des intérieurs sombres, des espaces aériens. Tournée : 04/07 à Tielt ; 16/07 à Gent ; 29/07 à Tienen THEATRE Mamma Medea Tom Lanoye, mise en scène Christophe Sermet Jeudi 5 Juillet – 21h – Théâtre le Manège Auteur acclamé en Flandre depuis des années, Tom Lanoye voit aujourd’hui son talent reconnu en francophonie. Ses collaborations avec Guy Cassiers ont conquis le Festival d’Avignon et son premier roman La langue de ma mère est désormais traduit en français et connaît un succès fulgurant. Avec cette Medea flamande, il tranche, foudroie et retourne aux origines du mythe. Le jeune metteur en scène bruxellois Christophe Sermet s’en empare pour nous offrir une version française, sauvagement passionnelle et raisonnablement civilisée. Pour toi, j’irais jusqu’à éteindre le soleil. La jeune Médée, vierge de tout, rencontre Jason. Devant la violence inattendue de l’amour, elle sacrifie tout et s’enfuit avec lui. C’est le temps de la jeunesse. Nous retrouvons le couple infernal après dix ans d’exil, deux enfants et quelques crimes de sang plus tard. C’est le temps du drame. La trahison de l’homme que l’on aime et qui nous quitte appelle à la vengeance. Entre antique et contemporain, tragédie et comédie, ce spectacle, porté par une distribution exceptionnelle, présente une vision personnelle et brûlante de la mère la plus scandaleuse histoire du théâtre occidental. Être foudroyé d'amour. Se charcuter l'âme. Dépecer les sentiments. Tuer les taureaux. Haïr à en crever. En rire. Avoir la garde des enfants. Avoir la peau du bouc... Christophe Sermet et sa meute plantent leurs crocs dans cette Médée contemporaine, qui tire du frottement entre ancien et moderne une vitalité électrisante. « Peut-être ne me serai-je pas arrêté au mythe écrasant de Médée s’il n’y avait pas eu celle de Tom Lanoye. Cette Mamma Medea fait son marché dans toute l’histoire du théâtre. La trace sanglante qu’elle a laissée dans l’imaginaire occidental s’arrête au seuil de la vieille maison d’Euripide, pavillon de banlieue, qui serait désormais habité par Rainer Werner Fassbinder et Edward Albee qui s’enverraient des assiettes à la gueule sous les regards cernés des Bonnes de Genet. Tom Lanoye s’amuse à détourner, à tordre la tragédie pour lui donner une forme inattendue, à la dérouter vers la comédie. On y sent une liberté de ton, mélange d’humour, de poésie et de fulgurance tragique. » Christophe Sermet Tournée : du 10 au 12/10 à Béthune ; du 16 au 18/10 à Namur ; les 29 et 30/11 à Tournai CONCERT MIXTUUR Vendredi 6 Juillet – 21h –Site des Arbalestriers, Espace des Possibles Tuur Florizoone, accordéoniste virtuose, est un aventurier du jazz flamand, un flibustier du folk alternatif du Nord du pays. Avec Mixtuur, il se lance dans un magma de cultures, d’instruments et de styles. Balafon, percussions, trompette et trombone, basse et violoncelle, accordéon et voix noires, les sonorités convergent. Entre Belgique et Congo, un concert métissé qui renvoie à l’histoire silencieuse de la colonisation belge, à celle des enfants mulâtres, bâtards de pères blancs, abandonnés aux bras de familles d’accueil. En contrepied à ces souffrances et contradictions, Tuur s’entoure de personnalités incontournables des scènes jazz européennes et africaines et nous convie à une véritable fête, émouvante et joyeuse. Tuur Florizoone : Tuur Florizoone étudie le piano classique dès l’âge de 6 ans à l’Académie de Leuven, où il suit également des cours de percussions. Par la suite, il participe à de nombreux stages de musique. Très vite, le public l’apprécie sur scène. A l’âge de 17 ans, il part au Brésil pendant un an, emportant avec lui un accordéon et découvre une nouvelle façon d’utiliser cet instrument, très populaire là-bas. Il joue alors dans de nombreux groupes et suit des ateliers avec, entre autres, Nana Vasconcelos, Gilberto Gil et Mestre Ambrosio. A son retour en Belgique, il entre au Conservatoire Royal de Bruxelles en section jazz où il suit des cours de piano avec Diederik Wissels, Natalie Loriers et avec Kris Defoort et Pirly Zurstrassen pour la composition. Actuellement, il est professeur d’accordéon au Conservatoire de jazz de Gand. THEATRE / CREATION GARUMA ! Jean-Michel Van Den Eeyden Samedi 7, Dimanche 8 et Lundi 9 Juillet – 19h –Parking du Théâtre le Manège Après une longue préparation et de multiples allers-retours maghrébins, Jean-Michel Van den Eeyden crée Garuma !, fruit de la rencontre entre les compagnies théâtrales K.C. Barakha (Belgique), Daha Wassa (Maroc) et l’Amin compagnie théâtrale (France). Le Manège est très heureux de renouveler sa collaboration avec le metteur en scène de Push Up (créé en 2006) pour ce projet unique de théâtre en plein air qui permet au Festival d’investir de nouveaux lieux et de proposer à son public de nouvelles formes scéniques. Un spectacle intelligent et festif pour tous ! Pour sa nouvelle création, Jean-Michel Van den Eeyden adapte le texte incisif d’Ad de Bont et nous propose une immersion totale dans le parcours atypique et explosif de Fernandez Maria Olivares, enfant des rues devenu star planétaire de football. Transporté de la pauvreté la plus extrême à l’opulence la plus indécente, cet Icare d’aujourd’hui (baptisé Garuma par les foules) se fait le symbole d’espoir de tout un peuple. Du texte étonnant à la structure éclatée, où s’entrecroisent instants de vie, choeurs, jubilation et tragédie, l’équipe artistique construira un spectacle rythmé et musical, qui aborde de façon singulière la question de la violence intrinsèque de la société de consommation et de la fragilité de toute existence. Un grand match à vivre en plein air, porté par l’enthousiasme d’une tribu de comédiens belges et marocains déjantés, et riche en dribbles verbaux entre darija (parlé marocain), belgicismes et goaaaaaaals ! « Garuma permet de parler de l'illusion de notre monde. Garuma est celui qui fait rêver des millions d’enfants et d'adultes, ici ou ailleurs, hier comme aujourd'hui. Tel un "Maradona", "Ronaldinho" ou un "Messi", ce personnage incarne pour beaucoup l'espoir nécessaire d'un avenir meilleur. Il représente aussi ce rêve perfide qui pousse l’individu à devenir un héros. Être un héros pour se sortir de la misère ou du simple anonymat, être un héros pour espérer sortir de la fragilité tellement humaine, certes, mais si peu rentable. Être un héros pour accéder à la reconnaissance de la cité, à la richesse et au pouvoir. Tout ce qui, dans notre monde, donne l'illusion d'exister. Ce projet est né de ma rencontre avec une tribu « d'étranges » (acteurs et actrices) qu’il m’a été amené de côtoyer lors d’un stage qui ne devait durer qu’une quinzaine de jours. C’était en 2007 à Rabat. Depuis, l’expérience se poursuit, elle est la suite possible d’une aventure humaine et artistique prometteuse, étant donné les différentes étapes de travail déjà éprouvées et dont le résultat a toujours été au-delà de mes attentes. La forme proposée à savoir le « théâtre à ciel ouvert » me passionne, cela demande la maîtrise de nouveaux enjeux : des enjeux qui déplacent les limites du possible et permettent de sortir le théâtre de son lieu de prédilection. » Jean-Michel Van Den Eeyden, Metteur en scène Tournée : Charleroi (dans les quartiers du 7 au 9/09 et en centre-ville du 18 au 21/09), à La Louvière le 27/09, puis à Tournai du 01 au 04/10, à Schaerbeek du 06 au 08/10, à Paris du 18 au 20/10. Une tournée est également prévue en France (Paris, St Etienne, Avignon) l’été prochain et au Maroc. THEATRE Le Carnaval des Ombres Serge Demoulin, mise en scène Michael Delaunoy Dimanche 8 Juillet – 21h – Salle des Arbalestriers Certaines histoires sont tues et laissent derrière chaque regard, chaque souvenir, chaque fête une ombre dévorante… Un jour, dans un café bruxellois, on le traite de boche : « Ah tu viens des cantons rédimés, de chez les b… ». Il ne sait pas quoi dire. Il est belge, oui. Mais son grand-père et ses deux oncles ont été enrôlés de force dans la Wehrmacht. Le plus jeune allait avoir 20 ans. Comment meurt-on sous cet uniforme-là ? Dans le village où il est né, on ne parle pas de tout ça. On rit en wallon, on chante en wallon, on rêve en wallon. Mais parfois, sur les chemins de fête, l’alcool fracasse les digues, les corps tremblent d’une tristesse inexplicable… L’acteur Serge Demoulin rend hommage à ses racines. Dans un seul en scène poignant, avec humour et détermination, il dévoile un pan occulté de notre histoire : l’annexion des Cantons de l’Est par l’Allemagne nazie en 1940 et le silence de l’Etat belge. « Bigarré et sombre, joyeux et profond, bon enfant et sérieux, hilarant et dramatique. Essentiel ». *** Le Soir « Un one-man-show impressionnant d'une heure trente qui le laisse, à nu, devant nous, la pure émotion. » *** La Libre Belgique « Le comédien joue en virtuose la métamorphose et nous tient en haleine jusqu'au bout de sa quête ». Musiq 3/RTBF Serge Demoulin : Serge Demoulin est né le jour de la kermesse de son village, 10 septembre 1966, à Waimes, dans les cantons de l'Est, le pays du carnaval.Très tôt nourri aux confettis, aux flonflons et au théâtre wallon, il tâte de la scène dans la salle paroissiale à 14 ans dans une comédie au titre intraduisible Li baron vadrouille, dans laquelle il a une réplique. Pas du tout salué par la critique mais encouragé par sa seule étoile, il participe quelques années plus tard au spectacle de fin d'année du collège Saint-Remacle à Stavelot, pays des Blancs Moussis. Entre deux festivités carnavalesques, il part étudier au Conservatoire de Bruxelles, dans la classe de monsieur Pierre Laroche en Art dramatique, madame Marie-Jeanne Scohier en déclamation. Alors qu'il est en première année, il joue Roméo dans Roméo et Juliette de W. Shakespeare, mis en scène par Frédéric Dussenne dans les ruines de l'Abbaye de Villers-la-Ville. Depuis, il a joué sous la direction de Claude Volter, Daniel Leveugle, Michael Delaunoy, Philippe Sireuil, Michel Kacenelenbogen, Tania Stepantchenko... dans les principaux théâtres de notre communauté. Il a également mis en scène Un ami fidèle de Jean-Pierre Dopagne, et Reste avec moi d'Olivier Coyette. Après avoir été chargé de cours à Liège, il enseigne actuellement au Conservatoire de Bruxelles. En 2006, il co-écrit Le juste milieu qui sera mis en scène par Olivier Massart au Théâtre de la Toison d'Or. Le carnaval des ombres est son premier seul en scène et son premier texte édité. Tournée : 14/07 à Stavelot ; les 05 et 08/08 à Molenbeek ; les 20 et 21/08 à Spa ; le 25/10 à Ath ; les 22 et 23/11 à Theux ; les 16 et 17/01 à Verviers ; le 19/04 à Péruwelz. De et par Serge Demoulin avec les voix de Nicolas Buysse, Michael Delaunoy, Muriel Legrand et Magali Pinglaut Mise en scène de Michael Delaunoy assisté de Laurence Adam / Stagiaire à la mise en scène Andrés Cifuentes / Lumières de Laurent Kaye Travail musical de Muriel Legrand / Prise de son et mixage de Lorenzo Chiandotto / Direction technique de Raymond Delepierre / Régie de Gauthier Minne / Couture de Carine Duarte et Laurence Hermant / Construction métallique de Didier Rodot / Patines d’Arnaud Frères Conseil coiffure et maquillage de Serge Bellot Production du Rideau de Bruxelles en coréalisation avec le Festival Paroles d’Hommes et l’Amapac (Malmedy) en partenariat avec l’Atelier 210 Le texte est édité aux Editions Lansman, 2012 SOIREE SPECIALE “ AVOIR 20 ans EN 2015 Lundi 9 Juillet dès 21h - Espace des Possibles Ils ont suivi les traces de Wajdi Mouawad. Ils ont appris à maîtriser les technologies de demain. Leur professeur de néerlandais est le chanteur de Zita Swoon. Ils sont aux commandes de l’organisation du concert de I’m from Barcelona et cette soirée leur appartient.. Demain, ils marcheront sur la lune ! CONCERT I’M FROM BARCELONA Lundi 9 Juillet dès 21h - Site des Arbalestriers, Espace des Possibles Il fait encore sombre. Les pas crissent sur les grains de sable. L’aube se lève sur l’épure d’un plateau habité par 19 danseurs et chanteurs. Plus de 20 Suédois sur scène, déjà, ça impressionne. Mais quand en plus ils nous offrent une pop sur-vitaminée, et pétillante aux pouvoirs euphorisants, on est conquis ! I’m from Barcelona transforme chacun de ses concerts en une gigantesque boom furieusement branchée, avec ballons, confettis, et tubes tels que « Treehouse ». Ces doux dingues menés par Emanuel Lundgren vous transporteront dans leur monde kitsch, où il fait bon vivre. DANSE OEDIPUS BÊT NOIR Wim Vandekeybus / Ultima Vez Mardi 10 Juillet dès 21h – Théâtre le Manège Avec Oedipus/bêt noir, Wim Vandekeybus se mesure à la version singulière et déjantée d’Œdipe signée par Jan Decorte en 1999. Une adaptation qui enveloppe la matière sèche du récit dans une langue éblouissante, poétique et enfantine. Une écriture compacte, tendue à l’extrême, dans laquelle la chorégraphie brute et la musique live jouent les déflagrations libératrices. Une fabuleuse équipe de 16 danseurs, musiciens et acteurs se lance à la poursuite du destin funeste de l’antihéros, qui, à son insu, tue son père et épouse sa mère. Au diapason de la langue tranchante de Decorte, Vandekeybus opte pour une mise en scène frontale: pure, terre à terre et sans apprêt. Avec Oedipus/bêt noir, Wim Vandekeybus s’attaque pour la troisième fois à l’adaptation singulière que Jan Decorte a produite de l’Oedipe de Sophocle. Decorte est parvenu à envelopper la matière sèche du récit dans une langue éblouissante, poétique et enfantine. Une distribution impressionnante de 16 danseurs, musiciens et acteurs (dont Willy Thomas et Guy Dermul du KVS) retrace le destin funeste de l’antihéros né, qui, à son insu, tue son père et épouse sa mère. Du drame donc, avec de nombreuses strates, qui ouvrent sur des formes d’imagination et d’interprétation potentiellement infinies. Au diapason de la langue tranchante de Decorte, Vandekeybus opte pour une mise en scène frontale: pure, terre à terre et sans apprêt. «Le jeu cathartique, c’est bon pour un public qui est lessivé par le spectacle auquel il assiste. Bêt Noir doit être une sorte de trip. On doit aller jusqu’au bout et comme avec un bon film, on est fasciné, entraîné, emporté et bousculé, et on déteste ça et on aime ça.» Wim Vandekeybus Texte Jan Decorte / Mise en scène Wim Vandekeybus / de et avec Wim Vandekeybus, Elko Blijweert, Guy Dermul, Elena Fokina, Tanja Marín Friðjónsdóttir, Luke Jessop, Dawid Lorenc, Zebastián Méndez Marín, Máté Mészáros, Bénédicte Mottart, Aymara Parola, Jeroen Stevens, Dymitry Szypura, Willy Thomas, Roland Van Campenhout, Carly Wijs / Ook gecreëerd met Ricardo Ambrozio, Thi-Mai Nguyen, Julio Cesar Iglesias Ungo / Collaborateurs Greet Van Poeck (dramaturgie) Iñaki Azpillaga (assistentie beweging) / Isabelle Lhoas, Frédérick Denis (stylisme) / Francis Gahide, Wim Vandekeybus (lichtontwerp) / Benjamin Dandoy, Antoine Delagoutte (geluidsontwerp) / Davy Deschepper (stage manager) / Musique Elko Blijweert, Jeroen Stevens, Roland Van Campenhout PRODUCTION KVS & Ultima Vez COPRODUCTION Schauspiel Köln, Les Théâtres de la Ville (Lux) AVEC LE SOUTIEN DE Le Maillon, Théâtre de Strasbourg – Scène européenne (FR) BAL DE CLOTÛRE La Premiata, Orchestro di ballo Les barbarins fourchus Mercredi 11 Juillet – Site des Arbalestriers Avant de remballer ses valises jusqu’à l’année prochaine, le Festival au Carré s’offre une dernière soirée de fête et prend des airs de bal populaire ! Avec la Premiata, Orchestro di Ballo, venez danser et hurler votre nostalgie des grands standards des années 50’s, 60’s, 70’s et 80’s… Les Barbarins Fourchus vous proposent plus qu’un bal traditionnel, ils sont non seulement musiciens mais acteurs, personnages issus d’une époque improbable. Ils nous entraînent avec humour dans une folle soirée ! Cumulons les occasions de nous rassembler et de célébrer, armons-nous d’un perfecto, d’un bandana et pourquoi pas d’un petit drapeau : le 11 juillet sera aussi la fête de la Communauté flamande ! Loin de nos différences, et jusqu’aux heures les plus folles, l’instant rêvé pour une polka, du funk, de la bossa, un rock, un slow, du disco… INSTALLATIONS Made in Belgium Special Offers Sara Conti Du 1er au 11 Juillet – Exposition urbaine entre le Site des Arbalestriers et le Théâtre le Manège Artiste de Street Art, Sara Conti a suivi ses études à l’ESAPV de Mons. urbaine et créative, elle explore les techniques de la photocopie et du collage qu’elle dévoile dans les espaces publics. Elle peuple sa Belgique natale de créatures singulières : les matriochkas. Voluptueuses et mystérieuses, ses poussées offrent à voir leurs attributs au détour des murs du plat pays. INSTALLATIONS Déambulez 24h à Riga Du 1 er au 11 Juillet – Hall du Théâtre le Manège Riga, Capitale européenne de la Culture en 2014, vous propose un citytrip virtuel à vélo. En quelques coups de pédale, plongez-vous au cœur de la capitale lettone et laissez-vous tenter par les charmes de la ville : pêche sousglace, colline aux hiboux, Château de Lumière, quartier Bolderaja, Splendid Palace GASTRONOMIE / RESTAURANT DU FESTIVAL Les secrets culinaires de Matta Badros Du 1er au 11 juillet – Théâtre le Manège Le Festival au Carré n’aurait pas la même douceur sans ses rendez-vous gastronomiques ! Actif et inventif aux fourneaux du festival depuis de nombreuses années, Matta Badros (restaurant Les Enfants Gâtés), installe ses fourneaux au Théâtre le Manège Envie d’une soirée liant gastronomie et culture ? Le Festival vous propose une formule souper-spectacle des plus alléchantes ! Avant ou après spectacle, Matta Badros nous propose d’ajouter un sens à nos soirées : le goût de la gourmandise! CONTACTS PRESSE SIZAIRE Fleur Chargée de communication – Relations presse +32 (0)65/37.77.54 – (0)497/439.212 [email protected]