de nouvelles perspectives de développement

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de nouvelles perspectives de développement
Horizons
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PRESSE
LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
NATIONALE S’ÉTONNE
DE «L’ACHARNEMENT
DE CERTAINES PLUMES»
SUR L’INSTITUTION MILITAIRE
.PAGE 32
L
DIMANCHE 20 OCTOBRE 2013 - 15 DHOU EL HIDJA 1434 - N° 5022 - PRIX 10 DA
VISITE DU PREMIER MINISTRE
DANS LA WILAYA DE GHARDAÏA
DE NOUVELLES PERSPECTIVES
DE DÉVELOPPEMENT
Photo : APS
l Un programme complémentaire de 30,225 milliards de dinars
e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a effectué, hier, une visite de travail
d’une journée dans la wilaya de Ghardaïa, dans le cadre de la mise en œuvre
L
du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au cours de
laquelle il a inspecté et mis en exploitation une série de projets socio-économiques. Lors de cette visite, le Premier ministre a procédé à l’évaluation de l’état
d’exécution et d’avancement de plusieurs opérations relevant des secteurs de
l’Habitat, l’Enseignement supérieur, la Santé, la Jeunesse et des Sports, des
Ressources en eau, de l’Energie et des Travaux publics. Le Premier ministre était
accompagné des ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Habitat,
de l’Enseignement supérieur, de l’Energie, de la Santé, de l’Agriculture, de la
Jeunesse et des Sports et du Commerce, et du ministre auprès du Premier
PARTENARIAT
DES INVESTISSEURS
ESPAGNOLS
EN PROSPECTION À ALGER
.
PAGE 7
ministre chargé de la Réforme du service public, respectivement Tayeb Belaïz,
Abdelmadjid Tebboune, Mohamed Mebarki, Youcef Yousfi, Abdelmalek Boudiaf,
Hocine Necib, Abdelwahab Nouri, Mohamed Tahmi, Mustapha Benbada et
Mohamed El-Ghazi. Rencontrant les représentants de la société civile au terme
de sa visite d’inspection, M. Sellal a exhorté les responsables locaux à encourager l’investissement. Il a, à cet égard, annoncé l’organisation prochaine d’une
rencontre dans la wilaya de Ghardaïa pour développer l’investissement dans la
région. Le Premier ministre a, par ailleurs, incité les responsables locaux à aider
les jeunes de la région à concrétiser leurs projets dans les différents secteurs.
l SELLAL
RENCONTRE
LA SOCIÉTÉ
CIVILE
«NOTRE PAYS
A BESOIN
DE COHÉSION»
.LIRE EN PAGES 3-4-5
FOOTBALL : LIGUE 1
L’ESS IMPOSE
LE NUL À LA JSK
.
PAGE 32
MUSTAPHA BERRAF
(président du COA)
«HOMMAGE
AUX ANCIENS»
.PAGE 31
L
2
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AÏN TÉMOUCHENT
La station d’épuration
en phase d’essai
EL-OUED
Ensemencement d’alevins
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Ministères du Travail et de la Réforme
du service public
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FORUM
ECHAÂBHORIZONS
A l’occasion de la Journée
nationale de la presse, le
forum du journal Echaâb et
le quotidien Horizons
organisent une rencontredébats ayant pour thèmes :
La
communication
de
l’Algérie pendant la glorieuse guerre de libération.
La place de la presse écrite
publique dans le paysage
médiatique et les perspectives de la presse écrite en
Algérie.
A
Plus de 50 opérations d’entretien
du réseau routier
Plus de 50 opérations d’entretien de chaussées, destinées à
améliorer le trafic routier dans la wilaya de M’sila, sont en cours
de réalisation sur un rythme «soutenu», a indiqué, hier, le directeur des travaux publics. Le taux de «praticabilité optimale» des
routes nationales (RN), actuellement de l’ordre de 80%, atteindra
les 97% à la réception, «avant fin 2013», de 18 projets touchant
les RN-8, 40, 45, 60 et 89, a précisé la même source, soulignant
que ces opérations ont également porté sur la mise en place
d’une signalisation horizontale et sur la réhabilitation de 15
ouvrages d’art. La réception de plusieurs opérations d’entretien
et de modernisation des chemins de wilaya, à l’instar de la réhabilitation du CW-11 et la réalisation d’un pont sur l’oued
Roumana, dans la commune d’El Houamed, contribuera à l’amélioration de la qualité de ce réseau, avec un taux de 90%, contre
70% actuellement, selon le DTP.
A
G
E
N
D
A
Ministère de la Santé
g
Sous le haut patronage du ministre
de la Santé, de la Population et de
la Réforme hospitalière, la cérémonie de la célébration de la huitième
journée nationale des donneurs de
sang se déroulera le 27 octobre à
partir de 9h à l’hôtel El-Aurassi
Ministère de la Formation
et de l’Enseignement
professionnels
Le ministre de la Formation et de
l’Enseignement professionnels
effectue, aujourd’hui, une visite
d’inspection et de travail dans la
wilaya de Béjaia.
Conférenciers :
La ministre de la Solidarité
nationale, de la Famille et de
la Condition de la femme,
Souad Bendjaballah, recevra
à partir d’aujourd’hui la
Première dame de la
République de Serbie,
Dragica Nikolic, qui effectue
une visite d’amitié en
Algérie.
DGSN
g
La Direction générale de
la sûreté nationale
organise, demain à 14h à
la direction de
l’administration générale
sise à Hydra, une
cérémonie de célébration
du 38e anniversaire de la
revue Echorta.
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
E
Télex...
▼
Ministère de la Solidarité
M’SILA
Tlemcen, œuvre à la création d’une
banque de données sur les monuments
algériens remontant à différentes
époques, a-t-on appris auprès du
directeur de cette instance de recherche.
Cette opération a pour objectifs de
collecter et de stocker les informations
historiques de monuments à travers le
territoire national d’une manière étudiée
pour faciliter leur exploitation aux
chercheurs, étudiants, instances et
associations intéressées, a-t-on indiqué.
Le même laboratoire vise à créer une
cartographie archéologique algérienne et
un atlas archéologique spécial pays du
Maghreb arabe, a-t-on ajouté.
G
Chiffre
e
L
g
Le ministre du
Travail, de l’Emploi
et de la Sécurité
sociale, Mohamed
Benmeradi, et le
ministre auprès du
Premier ministre,
chargé de la
Réforme du service
public, Mohamed El
Ghazi, effectueront,
le 22 octobre, une
visite de travail et
d’inspection dans la
wilaya d’Alger.
Horizons
e laboratoire de valorisation du
patrimoine archéologique de
Ll’université
Abou Bekr-Belkaid» de
des bassins d’irrigation de périmètres
agricoles dans la wilaya d’El-Oued, a-t-on
appris auprès de la Chambre interwilayas de la pêche et de l’aquaculture.
L’opération a ciblé, dans une première
phase, des exploitations agricoles dans
les communes de Hassi-Khelifa et Debila,
et sera élargie à d’autres communes à
vocation agricole de la wilaya, a précisé
le président de la Chambre, Faouzi
Habita. Supervisée par des cadres du
Centre national de développement de la
pêche et de l’aquaculture de Ouargla,
cette opération, mise à profit pour prodiguer des informations liées au développement de l’aquaculture dans les bassins
d’irrigation, vise l’encouragement de
l’aquaculture dans le sud, l’accroissement
de sa production et la satisfaction de la
demande locale en la matière.
▼
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
-Monsieur Mohamed
Abbou,
ancien ministre de la
Communication
-Monsieur Zoheir
Ihadadene,
enseignant à la Faculté des
sciences de l’information et
de la communication
d’Alger.
-Monsieur Abdelaziz Sbaa,
diplomate et journaliste.
La rencontre aura lieu
demain 21 octobre à 10h, au
siège du quotidien Echaâb
sis au 39, boulevard des
Martyrs, Alger.
ww STRATÉGIE
INDUSTRIELLE
L’institut national des études
stratégiques globales organise,
aujourd’hui à 14h à l’hôtel
Hilton, une conférence sur le
thème «Quelle stratégie
industrielle pour un Etat dans
la mondialisation ?»
Forum d’El Moudjahid
g
Les promoteurs du 4e salon international des énergies renouvelables
(ERA 2013), qui se tiendra du 28 au
30 octobre au Centre des conventions d’Oran, organisent, demain à
10h, une conférence de presse au
centre de presse d’El Moudjahid.
g
A
UNIVERSITÉ DE TLEMCEN
Pour une banque
de données sur les
monuments algériens
ne opération d’ensemencement
U
d’alevins des espèces Tilapia du Nil
et poisson chat vient d’être lancée dans
a nouvelle station d’épuration des
eaux usées (STEP) d’Aïn
Témouchent est entrée en phase
d’essai, a indiqué, hier, le directeur
des ressources en eau de la wilaya.
Réalisée par une société étrangère
pour un coût global de deux milliards
de dinars, cette station, d’une
capacité de 80.000 équivalents
habitants, soit 10.920 m3/jour, se
trouve en phase d’essai sous la
supervision de l’entreprise réalisatrice
pour une durée de deux ans, a
précisé Mourad Hamel. A la fin de
cette phase, elle sera gérée par
l’antenne locale de l’ONA (Office
national de l’assainissement), a-t-on
ajouté, indiquant que cette station
d’épuration est extensible à 119.000
équivalents habitants à l’horizon 2030,
soit 13.500 m³/j.
S
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
SILA 2013
L’inauguration officielle du
Salon international du livre
d’Alger, qui se tiendra du 30
octobre au 9 novembre au Palais
des expositions Safex, aura lieu
le 30 octobre. Une conférence de
presse sera donnée le 23 octobre
à la bibliothèque nationale
d’El Hamma.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28—
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
ALGERIE
3
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
VISITE DU PREMIER MINISTRE A GHARDAÏA
De nouvelles perspectives
de développement
ACCOMPAGNÉ
D'UNE
IMPORTANTE
DÉLÉGATION
MINISTÉRIELLE, LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL,
a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de
Ghardaïa où il a procédé à l'examen de l'état d'exécution et
d'avancement de plusieurs projets socio-économiques.
A
cette occasion, un plan de
situation lui a été brossé par les
responsables locaux. Il est juste
de dire que la capitale du
M’zab a connu une grande
mutation dans divers secteurs
suite au lancement par l’Etat de différents
programmes d’investissement qui ont changé
le visage de la wilaya. Entre 1999 et 2010, la
Perle des oasis a connu un important effort
d’investissement estimé à plus de 132 milliards de dinars. Avant d’entamer sa visite, le
Premier ministre a tenu à lancer ce message :
«Nous ne sommes pas venus à Ghardaïa
pour faire de la politique. Nous sommes ici
pour bâtir, construire et donner de nouvelles
perspectives de développement.»
UN PROGRAMME COMPLÉMENTAIRE
DE 30,225 MILLIARDS DE DINARS
Après avoir écouté les observations et
doléances des citoyens de Ghardaïa, il a
apporté les réponses du gouvernement à de
nombreux aspects avant d’annoncer un programme complémentaire doté de 30,225 milliards de dinars portant sur la réalisation de
près de 60 projets. M. Sellal s’est enquis de
l’état d’avancement de divers chantiers, particulièrement la réalisation d’un programme
de 648 logements publics locatifs à Métlili El
Djadida. Sur place, il a insisté sur la nécessité
de respecter l’architecture locale. Il a insisté
aussi sur l’accélération de la cadence des travaux. «Aucun retard ne sera toléré», lance-til. Et de soutenir la nécessité de permettre aux
particuliers de construire des habitations
dans les nouvelles villes en cours de réalisation. «Une ville doit à la fois comprendre des
constructions publiques et privées». Le
Premier ministre s’est rendu sur le chantier
du projet de la nouvelle ville à El-Menea. Il a
mis l’accent sur l’urgence de prendre en charge tous les dossiers d’aide aux logements
ruraux.
OPTION POUR LES TECHNOLOGIES
MODERNES
Les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur ne sont pas restés en marge
de l’importance accordée par les pouvoirs
publics au développement de la wilaya.
D’abord,
l’enseignement
supérieur.
Abdelmalek Sellal a inspecté le projet de pôle
de 6.000 places pédagogiques, constitué d’un
institut des sciences sociales, d’un institut des
activités sportives, d’un institut des sciences
humaines et d’un autre des sciences techniques ainsi que d’une résidence universitaire, à 10 km au sud-est du chef lieu de wilaya.
Il a visité également le projet de réalisation
d’un siège de la direction des œuvres universitaires, le restaurant central universitaire
ainsi que 70 logements. M. Sellal a insisté sur
l’ouverture sur les technologies modernes et
les sciences. Il a encouragé les responsables à
procéder à des jumelages avec des universités
étrangères. Le Premier ministre s’est engagé à
prendre en charge le problème du manque
d’encadrement dont souffre la wilaya, mais
aussi et surtout les doléances des enseignants
par rapport au déficit en logements.
Dans la zone des sciences, M. Sellal a visité un établissement hospitalier spécialisé en
psychiatrie, une école de formation paramédicale et un centre de désintoxication, avant
de prendre connaissance de l’étude du projet
d’un hôpital de 240 lits. Il a demandé à ce que
les capacités d’accueil soient augmentées et
que les médecins soient logés. A cette occasion, il a promis que le gouvernement prendrait en charge le déficit enregistré au niveau
de certaines spécialités. La concrétisation du
programme quinquennal 2010-2014 devra
permettre la création de trois hôpitaux, 4
polycliniques, 13 salles de soins, un établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie et
un centre de désintoxication. Dans la zone de
Photo : APS
De notre envoyé spécial :
Amokrane Hamiche
Noumerate, commune d’El-Atteuf, le
Premier ministre a procédé à la mise en
exploitation d’un centre d’accueil et d’hébergement pour jeunes ainsi que d’une salle
omnisports. M. Sellal a inspecté la station de
traitement par lagunage des eaux usées des
quatre communes de la vallée du M’zab, la
réalisation du dédoublement de voie sur un
tronçon de 44 km de la RN-1, entre Ghardaïa
et Berriane, ainsi que la réalisation d’une centrale solaire d’une puissance d’un mégawatt
près de Oued N’chou.
CONCESSIONS AGRICOLES,
UN COUP D’ACCÉLÉRATEUR
Concernant l’agriculture, Ghardaïa a enregistré une avancée importante tant sur le plan
quantité que qualité. La wilaya détient la
palme en matière d’autosuffisance alimentaire. Son climat aride et sa faible pluviosité
n’ont pas découragé les investisseurs. Les
facilitations pour l’acquisition de terres et la
mobilisation des ressources hydriques y sont
pour quelque chose. M. Sellal a procédé à la
remise de titres d’exploitations agricoles et
d’élevages à des jeunes de la région dans le
cadre de la concession agricole. En outre, il
s’est déplacé dans une exploitation d'élevage
privée à El Atteuf. Comme il a procédé à la
mise en exploitation de la Step de la vallée du
M’zab. Le Premier ministre a mis l’accent sur
la nécessité d’accélérer l’opération de la
concession agricole. Une attention particulière est également accordée au secteur des énergies renouvelables avec le lancement du premier projet-pilote de mini-centrale près de
Oued N’Chou. Le taux d’avancement des travaux a atteint les 60%. Sa mise en service est
prévue à partir de décembre. Enfin, le secteur
des transports, qui est marqué par le lancement du dédoublement des voies sur les RN1
et RN49, entre Ghardaïa, la wilaya de
Laghouat et celle d’Ouargla, outre l’achèvement des routes de contournement de la vallée du M’zab et de la localité de Berriane, et la
création de maisons cantonnières, n’a pas été
en reste de la visite du ministre.
n A. H.
SELLAL RENCONTRE LA SOCIÉTÉ CIVILE
«NOTRE PAYS A BESOIN DE COHÉSION»
Le Premier ministre a présidé à Ghardaïa, une
réunion élargie aux représentants de la société civile.
Afin d'identifier les actions susceptibles d'améliorer
davantage le développement harmonieux de cette
wilaya, M. Sellal a su trouver les mots qu’il faut. Il a
exhorté les habitants de la ville à devenir des instruments de «l'unité» et de la «communion», tout en relevant qu’ils sont un exemple de «fraternité», de «solidarité» et de «tolérance». Pour lui, Ghardaïa est «le meilleur
exemple de cohésion en Algérie». La wilaya incarne à ses
yeux l’identité nationale avec ses trois constantes : amazighité, islam et arabité. Il a soutenu que la Perle des
oasis représente «l’Algérie d’hier, celle d’aujourd’hui et
de demain». Toutefois, il a appelé à la prise en charge des
jeunes de la région afin de couper l’herbe sous le pied
des manipulateurs. Aux cadres et aux responsables de la
wilaya, il a signifié l’interdiction d’entraver l’investissement. Quant aux agriculteurs ayant bénéficié d’exploitations depuis des années, ils sont appelés à les exploiter,
sinon ces terres leur seront retirées dans un délai ne
dépassant pas les 6 mois. M. Sellal croit en le potentiel
productif du pays. Pour lui, il ne faut pas seulement réaliser l’objectif de l’autosuffisance alimentaire, il faut également procéder à l’exportation et la diversification de
notre potentiel productif. «C’est possible, dit-il, pour peu
qu’il y ait de la volonté et de la discipline dans le travail.»
Pour lui, le problème, c’est notre économie qui est basée
exclusivement sur les hydrocarbures.
Le Premier ministre a déclaré que l’Algérie est un
grand pays qui se trouve dans une «région sensible».
Raison pour laquelle, il a mis l’accent sur la cohésion
dont le pays a fortement besoin. Il a estimé que notre
pays a trouvé la stabilité au moment où d’autres pays,
dont nos voisins, font face à un avenir incertain. Le
Premier ministre a déclaré que «l’union est un concept
bien sacré chez nous» et que «la division ne fait pas partie de nos mœurs». «La division est notre seul ennemie»,
lance-t-il. Il ajoutera que l’Etat algérien n’exclut aucun
citoyen dans son programme de développement et les
horizons sont ouverts à tous. Il a assuré que son gouvernement est là pour accompagner la wilaya dans son
développement pour atteindre les objectifs qui lui sont
assignés. Prenant la parole, le wali s’est exprimé sur les
préoccupations des habitants de la région mais aussi sur
les efforts de l’Etat pour booster le développement dans
la région. Il a cité ce qui a été réalisé pour prendre en
charge les sinistrés des inondations ayant frappé la
wilaya le 1er octobre 2008. Il a réappelé que 40 milliards
de dinars ont été alloués pour la mise en œuvre de ce
programme d’urgence. Et pour donner un souffle au
développement économique, plus de 71 milliards de
dinars ont été retenus au titre du quinquennat 2010-2014,
dont une part prépondérante pour le secteur des ressources en eau. D’autres problèmes, dont le manque
d’encadrement médical et paramédical, la faiblesse de
l’encadrement dans l’enseignement ont été cités par le
premier magistrat de la wilaya. Attentif aux doléances
des habitants de la région, le Premier ministre a promis
le soutien de l’Etat qui «accompagnera la région dans
son développement». Il a annoncé l’organisation prochaine d’une rencontre dans la wilaya de Ghardaïa pour
booster l’investissement dans la région
n A. H.
4
ALGERIE
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
VISITE DU PREMIER MINISTRE À GHARDAÏA
M. Sellal inspecte plusieurs
projets du secteur
de la santé
LE PREMIER MINISTRE ABDELMALEK SELLAL a visité, hier, le site retenu pour divers projets
relevant du secteur de la santé dans la wilaya de Ghardaïa.
Une exploitation
agricole privée
à El-Atteuf
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, a visité,
hier, une exploitation agricole
privée dans la commune d’ElAtteuf dans la wilaya de
Ghardaïa. M. Sellal s’est
enquis sur place des activités
développées au niveau de cette
exploitation de 9 hectares,
entrée en service en 2000 et qui
compte 600 palmiers, 350
arbres fruitiers, 120 têtes de
bovins et 280 caprins, et produisant quelque 320.000 litres
de lait/an. Il a salué les efforts
déployés au niveau de cette
exploitation et a saisi l’occasion pour exhorter les responsables du secteur à «accompagner sur le terrain les agriculteurs et les investisseurs dans
le domaine agricole». Sur site,
le Premier ministre a échangé
des propos avec des notables
de la localité qui lui ont soulevé certaines doléances, dont
l’accélération de la prise en
charge du projet de réhabilitation de l’ancien barrage
«Ahbès», une digue traditionnelle de retenue d’eau.
Photos : APS
S
ur ce site implanté dans «la
zone des sciences», sur le
flanc sud-est de Ghardaïa, M.
Sellal, en visite de travail
dans cette wilaya, a pris
connaissance du projet d’étude de réalisation d’un hôpital de 240 lits
pour un coût de 50 millions de dinars,
avant d’inspecter ceux en cours pour la
réalisation d’un centre de désintoxication de 12 chambres et d’un laboratoire
et autres structures d’accompagnement,
pour un coût de plus de 57 millions de
dinars, ainsi que le chantier de
construction d’une école de formation
paramédicale. D’une capacité de 400
places pédagogiques, cette structure de
formation, dont le coût de réalisation et
d’équipement est de 371 millions de
dinars, dispose de trois pavillons pédagogiques, un amphithéâtre, un internat,
un bloc administratif, des structures
socioculturelles et sportives et une
quinzaine de logements pour le personnel enseignant et d’encadrement.
Cette école devrait assurer, outre
l’encadrement dans le domaine du
paramédical, la couverture du déficit
accusé dans ce cadre au niveau de la
région et le recyclage et perfectionnement des agents paramédicaux et
devrait permettre également l’accès
aux jeunes filles de la région aux formations paramédicales. Sur le même site,
le Premier ministre a visité le chantier
de construction d’un établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie.
L’établissement comportera un hôpital
de jour, une unité psychothérapie et de
dépistage et une unité d’hospitalisation
pour la prise en charge des malades
mentaux.
Cette structure, dont le coût de réalisation est estimé à 500 millions de
dinars, devra être livrée en mars 2014 et
générera plus d’une cinquantaine d’emplois permanents. Inspectant ces différents projets, le Premier ministre a
appelé à veiller à la qualité des soins et
des prestations de santé et à intensifier
la relation avec les praticiens privés par
l’établissement de conventions avec les
médecins spécialistes privés pour combler le déficit en personnel médical spécialisé dans la wilaya. Concernant le
projet d’établissement psychiatrique,
M. Sellal a appelé les parties concernées
à accroître sa capacité d’accueil, actuellement de 30 lits, pour la porter à 100
lits. Le Premier ministre a exhorté aussi
les responsables concernés à prévoir,
lors de l’élaboration des projets du secteur, des logements de fonction pour le
staff médical et le personnel d’encadrement.
Mise
en exploitation
de deux structures
juvénile et
sportive à Ghardaïa
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal
a procédé, hier, dans le cadre de sa
visite de travail à Ghardaïa, à la mise
en exploitation d’un centre d’accueil
et d’hébergement de jeunes et d’une
salle omnisports. Le centre d’accueil
et d’hébergement de jeunes, situé près
de l’Office du parc omnisports de
wilaya, dans la zone de Noumerate,
est appelé à assurer l’hébergement,
outre des jeunes, des sportifs lors des
compétitions et à encourager les
échanges entre jeunes des différentes
wilayas du pays. D’une capacité de 25
chambres pour quatre personnes chacune et disposant d’un réfectoire et
d’une cafétéria, le centre en question a
été réalisé pour un coût de 105 millions de dinars et génère une dizaine
d’emplois permanents. A cette occasion, des exhibitions d’arts martiaux
ont été exécutées par de jeunes élèves
d’écoles de sport. Dans la commune
d’El-Atteuf, M. Sellal a également mis
en exploitation une salle omnisports,
constituée de deux salles de gymnastique et de musculation, de vestiaires
et d’une aire de jeux. Cette structure
sportive permettra d’encourager la
pratique sportive chez les jeunes,
notamment les sports individuels.
D’un coût de 150 millions de dinars,
cette installation permet de créer une
dizaine d’emplois permanents pour
les jeunes de la région.
Le projet de 648
logements publics
locatifs à Métlili
La station de traitement par lagunage des El-Djadida
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal
eaux usées de la vallée du M’zab
Le Premier ministre
Abdelmalek Sellal a inspecté, hier à Ghardaïa, la station de traitement par lagunage des eaux usées de la
vallée du M’zab (4 communes). Implantée au lieudit Kef El-Doukhane (commune d’El-Atteuf), en aval
de l’oued M’zab. D’un coût
de 3,8 milliards de dinars,
cette infrastructure, novatrice et de grande envergure,
est conçue de manière à traiter les eaux usées naturellement, sans mécanisation ni
apport chimique, au moyen
de lagunage, pour les réutiliser à des fins d’irrigation et
contribuer efficacement aux
efforts de développement
durable de la région. Ses
eaux épurées sont destinées
à irriguer, dans une première phase, un périmètre agricole de 500 ha. Réalisée sur
une superficie de 60 ha, sur
l’exutoire naturel de l’oued
M’zab, dans le cadre du
mégaprojet
d’assainissement et de protection contre
les crues cycliques de l’oued
M’zab, cette station de traitement des eaux usées permet la mobilisation de
quelque 46.000 m3 d’eau
traitée par jour, utilisables à
des fins agricoles, a-t-on
expliqué. Cette station, mise
en service en novembre
2012, dispose de seize bassins de décantation, dont
huit primaires, profonds,
fonctionnant en anaérobie,
et huit autres secondaires,
de grande dimension, fonctionnant en aérobie, et permet d’obtenir des eaux épurées répondant aux normes
internationales de rejet.
Cette infrastructure environnementale
supprime
toutes les nuisances et les
risques de contamination
dans les zones urbaines
grâce à la collecte de l’ensemble des effluents via un
collecteur principal de 32
km, dont 7 km en galeries
visitables dans la commune
de Ghardaïa. Elle contribue
également au développement durable et à la préservation de l’environnement
et des ressources hydriques
des
quatre
communes
(Daya
Ben-Dahoua,
Ghardaïa, Bounoura et ElAtteuf) qui forment la vallée
du M’zab
a amorcé sa visite de travail, hier à
Ghardaïa, par l’inspection du projet de
648 logements publics locatifs sur le
plateau de Métlili El-Djadida. Le projet, pour lequel une enveloppe de plus
de 1,29 milliard de dinars a été allouée,
a été lancé en avril 2011 avec un délai
de 44 mois. Atteignant actuellement un
taux d’avancement de ses travaux de
70%, ce projet a créé 504 emplois et
devrait permettre d’augmenter le parc
logements de la daïra de Métlili et
réduire le taux d’occupation par logement. Le Premier ministre a appelé les
responsables concernés à veiller au lancement, avant la fin de l’année, de tous
les projets d’habitat dont a bénéficié la
wilaya de Ghardaïa, en insistant particulièrement sur la facilitation de l’accès
du citoyen au logement dans les
régions du Sud. Après avoir écouté
aussi un exposé sur le projet de nouvelle ville d’El-Menea, M. Sellal a
appelé à tenir compte de la préservation de l’architecture locale dans la
conception des logements, dans le
cadre d’une approche participative
impliquant le citoyen et les autorités
locales. La future nouvelle ville d’ElMenea, projetée sur un plateau de
1.000 ha extensibles, à 10 km au nord
de l’actuelle ville d’El-Menea, sera
appelée à accueillir une population de
50.000 habitants à l’horizon 2020, a-ton expliqué.
ALGERIE
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ACTUALITÉS
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HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
VISITE DU PREMIER MINISTRE À GHARDAÏA
M. Sellal insiste sur la nécessité
de permettre aux particuliers
de construire des habitations
dans les nouvelles villes
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a insisté, hier, à
Ghardaïa, sur la nécessité de permettre aux particuliers
de construire des habitations dans les nouvelles villes
en cours de réalisation. «Une ville doit à la fois comprendre des constructions publiques mais aussi privées,
dont la nécessité de permettre aux particuliers de
construire leurs habitations dans les nouvelles villes», a
indiqué M. Sellal après l’inauguration d’un nouveau
lotissement à Ghardaïa où il effectue une visite de travail et d’inspection. Il a réitéré, à cette occasion, les
efforts de l’Etat pour développer le logement, notamment dans les wilayas du Sud, en y construisant des
habitations en conformité avec la culture et l’environnement de la région. Il a considéré, dans le même cadre,
que la construction d’habitations de type F1 et F2 dans
les régions du Sud est «inacceptable», appelant à l’accélération du rythme de réalisation des projets de logements en cours et au lancement d’autres
Accorder la priorité
aux technologiques modernes
dans les universités
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé, hier, à
Ghardaïa, à accorder la priorité aux spécialités des technologies modernes dans les universités, insistant sur la
nécessité de garantir les moyens aux enseignants pour les
encourager à s’établir dans les wilayas du Sud. Le Premier
ministre a indiqué, en marge de sa visite au site du nouveau pôle universitaire de Ghardaïa, qu’il «faut changer
les mentalités et la vision des jeunes concernant les spécialités proposées dans le secteur de l’enseignement supérieur et accorder plus d’importance aux spécialités liées
aux technologies modernes comme les mathématiques et
les sciences exactes».
M. Sellal a souligné, dans ce cadre, la «nécessité» d’encourager les enseignants à s’établir dans la wilaya précisant que les enseignants désirant s’y établir «bénéficieront
systématiquement d’un logement». Il a également mis
l’accent sur la nécessité de jumelage de l’université de
Ghardaïa avec les universités étrangères afin d’améliorer
la formation des étudiants dans ces spécialités, précisant
qu’elle formait 296 étudiants seulement dans les spécialités des technologies modernes, ce qui est «très insuffisant» par rapport aux spécialités «anciennes» comme les
sciences humaines, a-t-il estimé. M. Sellal a rappelé dans
ce contexte que la wilaya de Ghardaïa, qui «a un avenir
industriel et commercial, a besoin de telles spécialités».
Les ressources hydriques
connaîtront
un développement
considérable dès la réception
future d’un barrage
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé,
hier, à Ghardaïa, que les ressources hydriques dans
cette wilaya connaîtront un développement «considérable» dès la réception d’un barrage dont les
études de réalisation sont en cours. «Les ressources
hydriques seront considérablement développées dès
la réception d’un barrage dont les études de réalisation sont en cours», a précisé M. Sellal lors de sa visite d’une exploitation agricole privée dans la wilaya
de Ghardaïa. Par ailleurs, le premier ministre a affirmé que le développement des activités industrielles
et agricoles nécessitent «impérativement» le développement des énergies renouvelables, notamment
solaire et éolienne. Lors de son inspection des différents projets, M. Sellal a exhorté les responsables
locaux à accélérer le lancement et la réalisation des
projets socio-économiques, notamment ceux ayant
trait à la construction de logements, les exploitations
agricoles et l’assainissement.
AADL
LE MINISTRE DE L’HABITAT, de l’Urbanisme et de la Ville,
Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, hier, à Ghardaïa, que les
demandes rejetées des nouveaux souscripteurs au programme
d’acquisition de logements de type location-vente seront «justifiées»,
précisant que les personnes concernées auront droit à un recours.
Les demandes rejetées
seront justifiées
avec possibilité de recours
«
T
outes les demandes rejetées des
nouveaux souscripteurs seront justifiées et les personnes concernées
auront droit de faire un recours», a
indiqué M. Tebboune. Par ailleurs,
il a fait savoir que le nombre des
personnes inscrites via le site Internet de l’AADL
(Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement) nécessitait la prolongation de la
durée de traitement d’une «quinzaine» de jours, soulignant que le tri des dossiers est une opération
«minutieuse». «Nous sommes en train de trier les
dossiers afin d’éviter que des souscripteurs inéligibles ne passent à travers les mailles du filet Le
nombre de demandes arrêtées jusqu’à présent nécessite un peu plus de temps que prévu, c’est pour cela
que nous prévoyons de prolonger la durée du traitement des dossiers d’une quinzaine de jours», a relevé
le ministre. Il a ajouté que le traitement des dossiers
Photo : Mahdi I.
DÉCLARATIONS
demandait un «contrôle et une vérification auprès
des services de la Sécurité sociale et du fichier national du logement».
ADHÉSION À L’OMC
L’Algérie pour la tenue du second round
de négociations avant décembre prochain
L’Algérie a émis le vœu de tenir le second round des négociations
avec l’OMC (Organisation mondiale du commerce) avant décembre
prochain, a indiqué, hier, à Ghardaïa, le ministre du Commerce,
Mustapha Benbada. «Nous avons répondu à toutes les questions du
premier round des négociations pour l’adhésion à l’OMC, tenu le 5
avril dernier, et nous attendons la programmation du second round»,
a déclaré Benbada ajoutant que «nous avons souhaité que ce second
round se tienne avant la Conférence ministérielle de Bali (Indonésie)
prévue le 3 décembre prochain».
Evoquant les raisons de la longue durée des négociations, il a
expliqué qu’il existait plusieurs dossiers sur lesquels les deux parties
n’étaient pas d’accord, en citant la demande de l’OMC de supprimer
la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie. «Nous
avons consenti des efforts considérables, jugés perceptibles par les
responsables de l’OMC», a indiqué Benbada, Dans ce cadre, il a indiqué que ces mêmes responsables commençaient déjà à parler de
«conclusions des négociations», alors que dans la passé, ils parlaient
seulement de «soutien» à l’Algérie.
AÏD EL ADHA
98% des commerçants
ont assuré la permanence
Le ministre du Commerce,
Mustapha Benbada, a affirmé,
hier, à Ghardaïa, que 98% des
commerçants concernés avaient
assuré la permanence durant les
deux jours de l’Aïd sur tout le
territoire national. Dans une
déclaration à la presse en marge
de la visite de travail effectuée
par
le
Premier
ministre
Abdelmalek Sellal dans la wilaya
de Ghardaïa, M. Benbada a précisé que 15.229 commerçants
concernés ont assuré la permanence sur tout le territoire national, conformément à l’instruction
du ministère du Commerce.
«95% de ces commerçants ont
assuré la permanence au premier
jour de l’Aïd et 98,28% au
deuxième jour», a indiqué le
ministre, relevant que 400 à 600
commerçants n’avaient pas respecté l’instruction ministérielle.
Les commerces restés fermés les
deux jours de l’Aïd «n’étaient
pas concernés par la permanence», a expliqué M. Benbada, ajoutant que le nombre de commerçants concernés «a augmenté de
11% comparé à l’Aïd El Fitr». Les
commerçants concernés n’ayant
pas assuré la permanence, sans
empêchement majeur, «verront
leurs commerces fermés pour
une durée d’un mois et leurs dossiers seront transférés à la justice
pour décider du montant de
l’amende qu’ils auront à payer,
laquelle oscillera entre 5 et 30
millions de centimes», a conclu le
ministre.
REMISE DES ACTES
DE CONCESSION
DES TERRES AGRICOLES
L’opération
pas encore achevée
L’opération de conversion du droit
de jouissance perpétuelle des terres
agricoles privées de l’Etat en droit
de concession pour laquelle la loi
10-03 du 15 août 2010 a fixé un
délai, n’est pas encore achevée et la
mise en œuvre du processus connaît
un rythme «moins rapide» dans certaines wilayas. «Cette opération se
déroule très bien dans certaines
wilayas du Sud comme à Ghardaïa,
alors que dans d’autres, elle avance
à un rythme moins rapide», a déclaré M. Nouri.
CARTE DE JEUNE
Le problème
«bientôt» résolu
Le problème technique qui
entrave la délivrance de la carte
de jeune sera «bientôt» résolu, a
affirmé, hier, à Ghardaïa, le
ministre de la Jeunesse et des
Sports, Mohamed Tahmi.
«L’opération de délivrance de la
carte de jeune a été entravée par
un problème d’incompatibilité du
logiciel de délivrance et le réseau
Internet.Ce problème technique
sera bientôt résolu», a déclaré
M. Tahmi. Concernant la restauration du stade 5-Juillet, le
ministre a expliqué qu’une «fine»
expertise sera «bientôt» réalisée
en collaboration avec le ministère
de l’Habitat et une assistance
étrangère. A une question
sur la retransmission du
match Burkina Faso-Algérie, M.
Tahmi a déploré le fait que le
sport «devienne aujourd’hui une
affaire commerciale».
ALGERIE
6
ACTUALITÉS
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BOUABDALLAH
GHLAMALLAH
COMPLEXE
SIDÉRURGIQUE
D’EL HADJAR
Le hadj 2013
a été un succès
La saison du hadj pour l’année 2013 «a été
couronnée de succès sur tous les plans et les
hadji ont pu accomplir les rites dans de
bonnes conditions», a affirmé le ministre des
Affaires religieuses et des Wakfs,
Bouabdallah Ghlamallah. «Tous les hadji se
sont rassemblés sur le mont Arafat, ils ont
accompli le rituel de lapidation des trois
stèles tout au long des trois jours d’ElTachrik à Mina et se sont acquittés du Tawaf
el-Ifadha et du Saây», a indiqué le ministre
précisant que «seuls sept hadji ont péri
d’une mort naturelle». «Quelques lacunes
ont, cependant, été enregistrées à Mina
durant les trois jours d’El-Tachrik, mais elles
ont été comblées par la libération de tentes
pour le compte des Algériens en coordination avec les agences concernées», a souligné
M. Ghlamallah qui intervenait à la veille du
retour du premier contingent de 250 hadji
algériens sur un vol d’Air Algérie qui devait
décoller hier soir de l’aéroport de Djeddah à
destination d’Alger.
Un premier groupe de 250 pèlerins algériens devait quitter, hier, les Lieux Saints de
l’Islam par un vol d’Air Algérie après avoir
accompli les rites du hadj, a déclaré Cheikh
Berbara, directeur général de l’Office national du hadj et de la omra. Cheikh Berbara a
affirmé que la saison 2013 s’est déroulée dans
de bonnes conditions comparée à celle de
2012, grâce aux moyens de transport mis à
leur disposition pour assurer leurs déplacements à leur arrivée comme à leur départ.
Pour leur éviter tout désagrément dans
l’accomplissement des rituels du hadj et de la
omra ainsi que dans les prières dans l’enceinte de la mosquée El-Haram, chaque bâtiment abritant des pèlerins algériens a été
pourvu d’un autobus pour assurer leur
transport de ou vers la mosquée durant les
cinq prières en un temps record ne dépassant
pas 4 minutes pour chaque navette, a ajouté
Cheikh Berbara. Plus de 28.400 pèlerins algériens ont effectué le hadj 2013, dont 16.400
ont été pris en charge par le bureau algérien
du hadj et 12.400 ont effectué le voyage aux
Lieux Saints par le biais de 45 agences de
voyages agréées, rappelle-t-on.
RESTITUTION DES FUSILS
DE CHASSE À TIPASA
L’opération débutera bientôt
Bonne nouvelle pour les propriétaires de fusils
de chasse de la wilaya de Tipasa qui ont, au
début de la décennie noire, remis leurs armes
aux services de sécurité pour éviter qu’elles ne
tombent entre les mains des terroristes. La nouvelle de l’imminence de la restitution des fusils
de chasse a été annoncée par le wali de Tipasa
et président du conseil de sécurité de la wilaya
lors de la commémoration de la Journée de
l’émigration. Le responsable de l’exécutif de la
wilaya, en application de l’instruction du
Premier ministre, a révélé que le traitement du
dossier de restitution des fusils de chasse au
niveau du conseil de sécurité est en phase
d’être finalisé. Une fois le dossier ficelé, la
Gendarmerie nationale et la police entameront
l’opération de restitution et de dédommagement, selon la réglementation en vigueur. On
recense à travers toute la wilaya de Tipasa
quelque 2.500 fusils de chasse remis au début
des années 90 aux autorités, soit 1% des armes
remises au niveau national.
n Amirouche Lebbal
LE CONFLIT NÉ DEPUIS DES MOIS au sein de la structure syndicale des travailleurs du complexe sidérurgique
d’El Hadjar (Annaba) semble se corser et la situation
risque de dégénérer à tout moment entre les partisans
des deux ailes antagonistes : le syndicat du complexe
et l’Union locale de Sidi Amar.
Conflit au sein
du syndicat
Photo: Slimene SA.
Retour hier du premier
groupe de pèlerins
algériens
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
A
près le retrait de
confiance décidé par le
syndicat, appuyé par
des centaines de travailleurs contre l’Union
locale, des membres de
cette dernière ont opté, comme riposte, le week-end dernier, pour la création d’un syndicat parallèle des travailleurs.
Le SG du syndicat en cours de
création, Daoud Kechichi, joint au
téléphone, qualifie le fait d’acte de
provocation d’un syndicat qui n’a
aucune existence légale. «Ce sont des
personnes étrangères au complexe,
poussées vers la sortie et qui tentent
de revenir par la fenêtre. Elles ont vu
que leurs intérêts personnels sont
visés après la reprise par l’Etat de la
majorité des actions du complexe.
Donc, on fait tout pour semer le
trouble parmi les travailleurs et revenir à l’instabilité dans l’usine.» Ce
syndicaliste annonce une série d’actions à même de faire face à ces «tentatives aventureuses». Il cite, en premier lieu, une réunion qui aura lieu,
aujourd’hui, entre le conseil syndical
et la direction de l’entreprise et la
tenue, demain, d’une assemblée
générale des travailleurs pour décider
de la démarche à suivre. Mardi prochain, poursuit-il, le conseil syndical
se déplacera à Alger pour rencontrer
le SG de l’UGTA, puis les responsables du ministère de l’Industrie
pour passer en revue la situation prévalant au complexe. Une conférence
de presse sera animée à Alger par les
membres du syndicat à l’issue de leur
déplacement dans la capitale, a ajouté
encore le porte-parole des travailleurs
d’ArcelorMittal Annaba.
Le syndicat réclame, pour rappel,
la dissolution pure et simple de
l’équipe dirigeante de l’Union locale,
à laquelle on reproche la fin de son
mandat mais aussi et surtout l’ingérence dans les affaires internes de
l’usine. «Il est grand temps de
remettre les choses en ordre après des
années de bradage et d’anarchie. Le
complexe doit retrouver sa sérénité
maintenant que les signes d’un retour
à la normale sont affichés, à commencer par le rachat de l’usine, décidé par
les pouvoirs publics», a indiqué le
représentant des sidérurgistes, soulignant au passage que le mandat de
l’Union locale a expiré depuis deux
ans, «d’où la nécessité de convoquer
l’organisation d’un congrès extraordinaire pour le renouvellement du
bureau».
Du côté du syndicat parallèle, installé par Tayeb Hamarnia, avec le
soutien de l’ex-député Aïssa Menadi,
on prépare une entrée en force dans le
complexe pour occuper les bureaux
du syndicat.
n M. Kechad
GRÈVE DU CNAPEST ÉLARGI
LA FÉDÉRATION DES PARENTS D’ÉLÈVES
SAISIRA AUJOURD’HUI LE MINISTRE
La Fédération nationale des associations des parents
d’élèves a dénoncé, hier, ce qu’il appelle le bras de fer
engagé entre le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le
ministère de l’Education. Une épreuve de force qui fait
fi, selon lui, du droit de l’élève. «Ça ne peut pas continuer comme ça. Il faut mettre un terme à cette situation
qui pénalise nos enfants. La constitution assure le droit à
la grève mais aussi le droit à l’éducation pour les
enfants», a souligné le président de la fédération, Hadj
Delalou, qui s’est dit contre la grève d’une journée
reconductible à partir d’aujourd’hui décidée par le
Cnapest.
De ce fait, la Fédération compte interpeller, aujourd’hui, le ministre de l’Education pour trouver une solution permettant aux lycéens mais aussi aux élèves des
cycles moyen et primaire de reprendre les cours puisque
le Cnapest s’est élargi en intégrant d’autres syndicats
autonomes. «Je ne sais pas ce qui se passe. Le ministre
affirme que les portes du dialogue sont toujours
ouvertes pour trouver une solution à tout problème qui
relève de ses prérogatives et le Cnapest dit la même
chose. Il faudra que les deux parties trouvent un consensus», estime M. Hadj Dalalou. Du côté du ministère, on
est catégorique. «Nous n’avons reçu aucun préavis de
grève de la part du Cnapest», signale la responsable du
service de la communication. Chose que dément le président du syndicat, Larbi Nouar, qui signale que le préavis de grève a été déposé le 29 septembre dernier.
Pour ce qui est d’une éventuelle réponse de la part du
ministère de l’Education, M. Nouar affiche son scepticisme. «Le silence prouve que le ministère n’éprouve aucun
intérêt pour les élèves et c’est l’une des raisons qui nous
pousse à continuer ce mouvement de grève jusqu’à ce
que la tutelle trouve une solution. Nous entamons une
grève reconductible s’il n’y a aucune réaction de la part
du ministère», a prévenu M. Nouar.
n M. Benkeddada
ALGERIE
7
ACTUALITÉS
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PARTENARIAT
Des investisseurs
espagnols en
prospection à Alger
«Depuis sa sortie de la crise de la décennie 90,
l’Algérie a renoué avec la stabilité politique. Elle
a assaini sa situation financière et s’est engagée
dans un processus de croissance durable, de
modernisation et d´ouverture de son économie
sur l´extérieur. Le développement de ce pays voisin connaît une forte expansion depuis quelques
années». Voilà, en résumé, le message qui est diffusé par les organisateurs des journées d’information sur les opportunités d’affaires et de partenariat en Algérie, des initiatives qui se sont généralisées à travers les 17 régions autonomes
d´Espagne auxquelles l’ambassade algérienne à
Madrid prend une part active. C´est ce même
message qui a été adressé aux dizaines d´entreprises du nord de l´Espagne par les Chambres de
commerce de Cantabria, du Pays basque, de
Navarre et de la Rioja, à la veille de la mission
commerciale qui se rendra à Alger du 28 au 31
octobre. Ces investisseurs potentiels proposeront
aux partenaires algériens leur savoir-faire dans la
fabrication des ascenseurs électriques et hydrauliques avec tous les accessoires pour répondre à
une demande, dans ce sens, du programme de 2
millions de logements lancé par le plan de développement 2010-2014, la fabrication des sièges
pour les salles de cinéma, de théâtre, d’auditoires
et de conférences, la fabrication de meubles frigorifiques pour les supermarchés, de semiremorques spéciaux et du matériel de sécurité
automatique, d´illumination industrielle et la distribution de semences et de fourrages pour l´agriculture et l´élevage. Les autorités algériennes
encouragent ce genre de coopération avec des
pays du sud de l´Europe qui, comme l´Espagne,
ont fait du marché algérien leur priorité absolue,
en insistant toujours sur l´investissement créateur
d´emplois, seul ou en partenariat avec les entreprises algériennes privées ou publiques. Un
encouragement particulier du gouvernement
algérien est apporté aux investisseurs étrangers
qui font de la formation sur place et apportent un
transfert technologique. C´est ce message que
notre ambassade à Madrid a tenu, encore une
fois, cette semaine, à transmettre à l´occasion des
journées d´information et des forums qui sont
organisés en Espagne, pour ne laisser planer
aucun doute sur l’option stratégique de l´Algérie
pour des relations de partenariats créateurs de
richesse et non plus des relations marchandes.
n Nassim A.
PLATEFORME EURO-MED MOBILITIES
Les chercheurs et professeurs
algériens intéressés
La plateforme Euro-Med Mobilities, officiellement
lancée le 27 septembre dernier, à l’occasion de l’évènement «Youth on the Move» à Marseille, est dédiée
à la mobilité pour la jeunesse, l’éducation et la formation dans l’espace euro-méditerranéen, a indiqué, hier, M. Khaled Menna, chargé de communication au Cread. Celle-ci propose, a-t-il ajouté, une
information sur les opportunités en termes de projets de coopération et de mobilité, une veille sur l’actualité des politiques pour la jeunesse et l’éducation,
un espace de conseil pour réaliser une mobilité sur
ce territoire ainsi qu’une orientation vers les différentes offres de financement existantes. Selon le
chargé de communication du Cread, cette initiative
nationale s’inscrit dans la volonté de la commission
européenne de bâtir un pont entre les deux rives de
la Méditerranée dans le domaine de l’enseignement
supérieur. Déjà un nombre important de partenaires
européens a été mobilisé.
Ceux-ci participent activement à cette initiative, tout
en proposant les financements et conseils pour la
mobilité ou des projets de coopération dans l’espace
euro-méditerranéen. Dans le cadre de l’élargissement du périmètre de cette plateforme en
accueillant plus de partenaires des rives sud et est
de la Méditerranée, de nombreux chercheurs et professeurs algériens y sont adhérés, a-t-il conclut.
n Mohamed Medjahdi
FGAR
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
LE FONDS DE GARANTIE DES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES
ENTREPRISES (FGAR) est «un instrument d’accompagnement au
profit des PME qui a fait ses preuves», selon le réseau d’investissement méditerranéen, qui consacre un article à cette institution de
crédit.
250 millions d’euros
de garanties accordés
aux entreprises
A
vec 993 PME accompagnées depuis sa création en 2004, le Fonds,
qui assure la garantie
des prêts accordés aux
PME, se positionne
comme «un instrument incontournable de soutien aux entreprises»,
précise-t-on. Le montant des garanties accordées aux entreprises s’élève
à environ 250 millions d’euros, avec
un taux moyen de garantie accordée
de 46% et un coût total des projets de
l’ordre de 863 millions d’euros.
Ces projets garantis devraient
créer quelque 42.001 emplois dans
les secteurs de l’industrie (554 projets), le BTPH (250 projets), les services (180 projets) et l’agriculture et
la pêche (9 projets). La décision de
créer le FGAR répond au souci des
pouvoirs publics «de mettre en place
des mécanismes permettant de faciliter le financement lors de la création
et de l’extension d’une PME». Il
constitue, de ce fait, «un des nombreux instruments d’une politique
dont la finalité est l’instauration d’un
climat favorable à la création et au
développement des PME».
Ces dernières sont de plus exposées à des fragilités, ce qui «rend leur
accès au financement difficile, voire
impossible, en l’absence de garanties». Parmi les projets éligibles aux
garanties du FGAR, il y a lieu de
citer la priorité accordée aux PME
dont les projets visent «la fabrication
de biens ou d’offres de services
inexistants en Algérie, la création
d’une forte valeur ajoutée aux produits fabriqués, la réduction des
importations et l’accroissement des
exportations».
En revanche, certains projets en
sont exclus, à l’image de ceux dont le
montage financier bénéficie déjà
d’un dispositif d’appui des pouvoirs
publics ou encore ceux ne répondant
pas aux «critères d’une PME tels que
décrits par la loi n°01-18 du 12
décembre 2001», explique-t-on. Sont
également exclus de ce dispositif, les
banques et les établissements financiers, les compagnies d’assurance,
les sociétés cotées en bourse, les
agences immobilières, les sociétés
d’import-export, les entreprises
œuvrant exclusivement dans le commerce…Pour se rapprocher davantage des porteurs de projets, le FGAR a
récemment procédé à l’ouverture
d’une troisième antenne régionale,
au Sud, à Ouargla. Elle vient ainsi
renforcer son réseau constitué d’une
représentation à l’Est (Annaba) et à
l’Ouest (Oran).
n Kaddour D.
CNCR
Plus de 134.000 créations de nouvelles
entreprises en 2013
Plus de 134.000 créations de nouvelles entreprises,
dans différents secteurs d’activités, ont été enregistrées
durant les neuf premiers mois de 2013, a-t-on appris,
hier, auprès du Centre national du registre du commerce
(CNRC). «Le bilan des activités en matière d’inscription
au registre du commerce durant la période allant de janvier à fin septembre 2013, fait ressortir un nombre global
(immatriculation, modification, radiation et réimmatriculation) qui s’élève à 272.272 inscrits dont 134.464 créations nouvelles d’entreprises», a précisé la même source.
Sur le total de ces nouvelles entreprises, 122.740 (91,2%)
ont été créées par des personnes physiques et 11.724
(8,8%) sont des personnes morales ou des sociétés.
Comparativement à la même période de 2012, les nouvelles immatriculations sont en baisse de 3,3%. Le
nombre global des inscriptions (immatriculation, modification et radiation) est constitué de 243.384 personnes
physiques (89,39%) et 28.888 personnes morales
(10,61%), selon le bilan élaboré par cet organisme. En
plus des 134.464 créations de nouvelles entreprises, ces
inscriptions (272.272) comprennent 78.680 radiations
(+3%), 59.121 modifications d’activité pour divers motifs
(+8,1%) et 7 réimmatriculations (-13%). A fin septembre
2013, le nombre global d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce s’élève à 1.657.415, soit une
hausse de 3,8% comparativement à fin 2012. Par secteur
d’activité, 41,8% des commerçants, personnes physiques,
exercent dans le commerce de détail, 40,1% dans les services alors que 14% sont inscrits dans la production
industrielle et le BTPH. Concernant les personnes
morales, 29,6% du total sont inscrits dans les secteurs de
l’industrie et du BTPH suivis par l’import-export (27,9%)
et les services (26%). Ces commerçants exercent pour la
majorité dans les wilayas du nord, et Alger demeure la
plus importante en matière d’implantation des opérateurs économiques avec 165.979 personnes physiques
(11% du total) et 48.751 personnes morales (33,5%). La
wilaya d’Oran a enregistré, à fin septembre 2013,
quelque 65.566 personnes physiques et 11.274 personnes
morales, alors qu’à Tizi Ouzou le nombre d’inscrits au
registre du commerce s’est établi à 65.172 personnes physiques et 4.858 personnes morales. S’agissant des commerçants étrangers établis en Algérie et inscrits au
registre du commerce, leur nombre a atteint 10.428 dont
8.262 sociétés, soit une augmentation de 8% par rapport
à la fin de l’année 2012. Les nationalités les plus représentées sous forme de sociétés sont les Français avec
21,39% des inscrits au registre du commerce à fin septembre dernier, les Syriens (12,56%) suivis par les
Chinois (8,61%) et les Turcs (7,56%).
ALGERIE
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ACTUALITÉS
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FRANCE
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
LE NOUVEAU SIÈGE DU CONSULAT D’ALGÉRIE À NANTERRE a été inauguré, jeudi dernier, en présence du
SG du ministère des Affaires étrangères, Aouam Noureddine, qui conduisait une délégation ministérielle,
de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Amar Bendjama, et du chef de poste consulaire d’Algérie à Nanterre,
Abdelkader Dehendi.
Inauguration du nouveau siège
du consulat d’Algérie à Nanterre
L
e maire de Nanterre, Patrick
Jarry, de même que des élus
et des représentants de la
communauté
nationale
étaient également présents à
cette cérémonie d’inauguration coïncidant avec la commémoration
des massacres du 17 octobre 1961. Doté
de locaux spacieux et d’équipement
modernes, ce nouveau siège répondra
mieux aux conditions d’accueil des
membres de la communauté nationale
établie dans cette circonscription consulaire et confirme la volonté du gouvernement algérien à renforcer sa proximité
avec ses ressortissants en veillant à
répondre à leurs préoccupations et satisfaire leurs demandes. Intervenant lors de
cette cérémonie, M. Aouam a souligné
que le choix du 17 octobre pour inaugurer le nouveau siège du consulat
d’Algérie à Nanterre «n’est pas le fruit
du hasard, puisque en inaugurant ce
siège, en cette date historique dédiée à la
mémoire de nos martyrs et des combattants de la liberté, nous voulions rendre
un hommage appuyé à notre communauté nationale à l’étranger». «La date, à
elle seule, a-t-il ajouté, est certainement
un symbole, celui du courage, de la fidélité de notre communauté à l’étranger. Le
lieu, Nanterre, est évocateur du sacrifice
des victimes de la répression brutale des
manifestations pacifiques du 17 octobre
1961 et de l’immense contribution de la
communauté nationale établie en France
pour l’indépendance de l’Algérie». Il a
rappelé que le territoire de la commune
de Nanterre et celui des communes avoisinantes illustre une page de l’histoire de
la communauté nationale en France à
travers sa condition économique, sociale
et politique, imposée par le système
colonial. «L’histoire retient également
qu’en ces lieux, ont été organisées, au
cours des premières décennies du siècle
dernier et jusqu’au déclenchement de la
révolution du 1er novembre 1954, des
actions de structuration de notre combat
pour la libération nationale», a-t-il ajouté.
LA COMMUNAUTÉ NATIONALE,
UN LIEN ENTRE L’ALGÉRIE
ET LA FRANCE
M. Aouam a, en outre, souligné que
l’engagement de la communauté nationale en France et ailleurs «est resté
intact» et qu’aujourd’hui, en plus de sa
contribution à l’effort de développement
du pays, elle constitue «un lien entre
l’Algérie et la France, engagées dans la
construction d’une relation de respect,
une relation mutuellement avantageuse
où la dimension humaine reste incontournable».
S’adressant aux membres de la communauté nationale présents à la cérémonie, M. Aouam a assuré que les pouvoirs
publics en Algérie sont « à l’écoute des
préoccupations de l’ensemble de la communauté», ajoutant que «nous ne ménagerons aucun effort pour servir au mieux
cette frange de la population». «L’objectif
que nous poursuivons à travers des réalisations comme l’inauguration de ce
nouveau siège, c’est d’être au plus près
des citoyens établis à l’étranger en
termes de locaux adéquats, et aussi et
surtout, en termes de qualité de services», a-t-il relevé. M. Dehendi a, pour
sa part, confirmé que la présence de
M. Aouam Noureddine à cette cérémonie «témoigne de l’engagement continu
de l’Etat, aux côtés des citoyens algériens
établis à l’étranger».
Dans la soirée, une cérémonie de
recueillement à la mémoire des martyrs
du 17 octobre 1961 s’est déroulée à la
préfecture de Nanterre où des gerbes de
fleurs ont été déposées au pied d’une
plaque commémorative dédiée aux victimes de la sanglante répression qui a
ESSAIS NUCLÉAIRES FRANÇAIS
AUCUN DOSSIER ALGÉRIEN
D’INDEMNISATION N’A ÉTÉ ACCEPTÉ
Le 13 février 1960, la France faisait exploser sa première bombe atomique, Gerboise bleue, dans le ciel
de Reggane. Ce fut un désastre écologique et humain
qui, 53 ans après, continue de provoquer des maladies dont le cancer. A ce jour, aucune des victimes
civiles de ces essais, suivies par d’autres jusqu’à
1966, n’a été reconnue comme telle, malgré la promulgation, en janvier 2010, de la loi Morin, du nom
de l’ex-ministre français de la Défense, Hervé Morin.
Un nouvel appel pour la «modification» de cette loi
prévoyant des indemnisations des victimes des
essais nucléaires français dans le Sahara algérien et
en Polynésie a été lancé par l’Aven (Association des
vétérans des essais nucléaires). L’Aven, constate,
dans un communiqué, que malgré les rapports de
l’Assemblée et du Sénat français, «sans équivoque
quant à l’échec» de l’application de cette loi qui
«n’indemnise quasiment personne», le ministre de la
Défense reste «totalement sourd» à toute suggestion.
Début octobre, un rapport du Sénat français affirmait
que cette loi a connu une application «poussive, loin
des objectifs» que le législateur s’est assignés. Les
deux sénateurs-rapporteurs ont révélé, qu’au 24 juin
dernier, seuls 840 dossiers avaient été déposés et 11
indemnisations avaient été accordées, signalant que
les projections, qui faisaient état de dizaines de milliers de demandes et de 2.000 à 5.000 dossiers indemnisables, sont «loin d’être atteintes». 32 dossiers algériens ont été rejetés en décembre dernier par la com-
mission ad hoc mise sur pied à la faveur de la loi
Morin, car jugés incompatibles avec cette dernière.
Ils ont été refusés au motif que les pathologies déclarées ne rentrent pas dans le cadre de la loi. L’Aven
exhorte les parlementaires à modifier la loi selon les
propositions déjà déposées au Sénat et à
l’Assemblée, notamment la prise en compte de la
contamination et de la présomption de causalité
stricte pour tout le personnel civil et militaire et la
redéfinition de la zone d’exposition aux radiations
dans le Sahara algérien. Elle propose de confier le
dossier d’indemnisation des victimes au Premier
ministre au lieu du ministre de la Défense et d’offrir
à tout demandeur d’indemnisation ou à ses ayants
droit la possibilité de consulter ou d’obtenir de l’administration une copie conforme provenant des
archives afférentes aux essais nucléaires français.
Rappelons que lors de sa visite d’Etat en Algérie, en
décembre 2012, le président français avait déclaré
que la loi Morin devait être appliquée «pleinement».
Cette loi n’a «certainement pas» été appliquée avec
la «détermination nécessaire», avait-il ajouté. Pour sa
part, l’Algérie a appelé, le mois dernier, par la voix
de son ministre des Affaires étrangères, «à l’urgence
de l’accélération de l’entrée en vigueur du Traité
d’interdiction complète des essais nucléaires et de la
négociation d’un instrument interdisant la production de matière fossile à usage militaire».
n H. R. et APS
marqué cette funeste journée. «Un acte
de reconnaissance de la responsabilité
des plus hautes autorités de ce massacre,
en particulier celle du préfet de police de
l’époque, Maurice Papon, constituerait
un geste fort. Il permettra de cicatriser
des plaies encore ouvertes», a souligné, à
cette occasion, le maire communiste de
Nanterre et conseiller général des Hautsde-Seine, Patrick Jarry.
«Il aura une vertu pédagogique pour
faire reculer les idées xénophobes et
racistes et participera à construire une
relation nouvelle des deux côtés de la
Méditerranée», a-t-il ajouté.
MASSACRES DU 17 OCTOBRE 1961
M. Ghoul
appelle à ouvrir le dossier
Le président du parti Tadjamou Amel El-Jazair (TAJ),
Amar Ghoul, a appelé, hier, à Alger, à ouvrir le dossier
des massacres du 17 octobre 1961 pour permettre aux
historiens et aux juristes de les analyser. Intervenant lors
d’une rencontre organisée dans le cadre de la commémoration des massacres du 17 octobre 1961, M. Ghoul a
appelé à «ouvrir le dossier de ces massacres tragiques
pour permettre aux historiens, aux juristes et autres
militants de les analyser à la lumière des archives se rapportant à cette époque». Saluant le communiqué publié
par le ministère des Affaires étrangères à cette occasion,
le président de TAJ a estimé qu’il (le communiqué) a
«donné une autre dimension à ces massacres en les plaçant dans leur véritable contexte».
Les massacres du 17 octobre, qui ont coûté la vie à
des milliers d’Algériens dans la capitale de la France
coloniale, «étaient planifiés par l’administration française à dessein de casser la marche pacifique des
Algériens», a-t-il rappelé, voulant, pour preuve, «la
mobilisation de pas moins de 7.000 policiers pour la
réprimer». Pour M. Ghoul, la mobilisation de la communauté algérienne à l’étranger contre la colonisation
française de l’Algérie à l’époque participait de la foi et
de l’attachement des membres de cette communauté à
l’unité nationale et à l’indépendance. Le président de
TAJ a, à cette occasion, appelé la communauté algérienne établie à l’étranger à jouer un rôle plus efficient en
faveur de l’Algérie pour en faire une puissance économique. Le moudjahid Youcef Nessar a, pour sa part,
souligné que l’Armée de libération nationale avait
«infligé à l’occupant de lourdes pertes» en réaction aux
massacres du 17 octobre 1961.
ALGERIE
11
ACTUALITÉS
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
DJELFA ET M’SILA FACE
À L’IMMIGRATION CLANDESTINE HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
LA VILLE DE M’SILA semble transformée en un camp d’immigrés en situation irrégulière. Ces derniers sont pris en charge
par des citoyens en leur offrant nourriture, vêtements, matelas
et argent.
Un camp
à ciel ouvert
De notre envoyée spéciale :
Neïla B.
D
es centaines de femmes et
d’enfants, Nigériens et
Maliens pour la plupart,
envahissent,
depuis
quelques semaines, les
rues des villes de la wilaya
de M’Sila. Ces migrants, poussés à l’exode par les dramatiques événements qui
secouent leurs pays respectifs, vivent tant
bien que mal de la charité des Algériens.
Pour la Gendarmerie nationale, seule la
mise en place de centres d’accueil régionaux permettra de mieux maîtriser et de
contrôler le flux des migrants clandestins.
A M'sila ville, Sidi Aïssa et Boussâada, ils
demandent l’aumône devant les mosquées, les restaurants, les cafétérias et au
niveau des stations de taxi et de bus de
transport de voyageurs. Si à M'Sila et à
Sidi Aïssa, ils sillonnent les artères et les
ruelles à la recherche de subsistance, à
Boussaâda, une centaine de femmes et
d’enfants nigériens et une dizaine de
Maliens occupent des tentes aménagées
au niveau de la gare routière. Cette ville
touristique semble transformée en un
camp d’immigrés en situation irrégulière.
Ces derniers sont pris en charge par des
citoyens en leur offrant nourriture, vêtements, matelas et argent. Ici, la plupart
des Nigériens sont originaires de Zinder,
connue sous le nom de Damagaram,
deuxième ville du pays par sa population,
et d’Arlit, située à 170 km au sud-est de la
frontière algérienne. «J’ai tout perdu. La
guerre (conflits entre les tribus) a détruit
ma maison, ma terre et mon bétail. J’étais
obligé de vendre les bijoux de ma femme
pour payer mon voyage en Algérie»,
confie un Nigérien rencontré sur place.
Interrogé sur son déplacement en Algérie,
il dira avoir pris le bus pour venir à Arlit.
Son «voyage», en compagnie de sa femme
et de ses deux enfants en bas âge, se
poursuivra par route jusqu’à Tamanrasset
puis Ghardaïa. Son périple le mènera,
tout à tour, à Ouargla, Biskra puis
Boussaâda.
LES FEMMES SEULES
DANS LES RUES
Les Maliens, eux, sont originaires pour
la plupart de la ville de Gao. Ils ont rejoint
l’Algérie en passant par Kidal. «Un passeur nous a conduits à 100 kilomètres de
la bande frontalière avec l’Algérie moyennant 6 000 DA par personne», affirme
Ahmed. Et si certains de ces réfugiés
disent chercher du travail et la paix en
Algérie, d’autres projettent de rejoindre
l’Europe. Notre pays n’est qu’une escale
de quelques mois, histoire de gagner un
peu d’argent pour l’ultime destination.
Mais tous partagent la même situation de
précarité. Et pour cause, «beaucoup
d’Algériens refusent de nous recruter
pour éviter les problèmes, alors que
d’autres le font au noir et profitent de
notre situation pour nous octroyer un
salaire minable dans des conditions difficiles», affirme Souleymane, rencontré
devant une superette à Boussaâda. Quant
aux femmes qui circulent la plupart du
temps en compagnie de leurs enfants
aux pieds nus, elles n'hésitent pas à
interpeller les passants, implorant leur
générosité en arabe : «Sadaqa…Yaâtik
saha» (charité, Dieu vous bénisse). «Les
femmes se sont activement investies
dans la mendicité», observe un citoyen
de la ville. Ont-elles des époux ?
Aïchatou répond : «Bien sûr mais les
hommes n’ont pas de chance de décrocher un travail. Nous sommes obligées
de mendier», lance-t-elle. Alors elles sortent le matin, vers 6h, pour aller quémander. Les hommes, eux, occupent les
trottoirs, les grandes places publiques et
les environs des chantiers dans l’attente
d’une éventuelle embauche. Ces refugiés
sont peu bavards, voire discrets, sur
leurs sources de revenus tant la méfiance
et la peur sont grandes. D'ailleurs, il a
fallu garantir l'anonymat à nos interlocuteurs pour qu'ils acceptent de nous parler. Un jeune, portant un pull aux couleurs de l’Algérie, révèle qu’il a dû quitter le Mali suite à la dégradation de la
situation sécuritaire. «Nous avons fui
Kidal car notre maison a été détruite. On
n'avait plus de commerce pour se nourrir. J’ai laissé ma mère malade. Là-bas, il
n’y a ni médicaments ni nourriture», se
plaint-il. Sur les conditions de vie, il estime qu’en Algérie on ne meurt pas de
faim. «On nous donne à manger partout.
Les Algériens sont très généreux surtout
avec les enfants. Des familles nous ont
donné des couches bébé, des vêtements
et des couvertures», reconnaît-il.
MENDIANTS SAHÉLIENS ET
LOCAUX : GUERRE…DE POSITION
Reste que les commerçants du grand
marché de Boussaâda, les chauffeurs de
bus en particulier et les habitants des
quartiers limitrophes expriment leur
désarroi face à la présence d'immigrants
qui pratiquent la mendicité. «Ces mendiants ont recours quelquefois à la violence pour obtenir de la charité», déplore un
chauffeur de taxi qui affirme avoir assisté
à des rixes armées entre mendiants locaux
et africains sur «les places stratégiques».
Dans wilaya de Djelfa, on assiste aux
mêmes scènes. Ici, les Nigériens concurrencent les mendiants locaux. Ils sont à la
gare routière à Hassi Bahbah, devant la
mosquée Khaled-Ben-Walid, à la place
Mohamed Boudiaf et à la place FoudilSaâdi. Les services de sécurité affichent
leur inquiétude quant à la présence en
masse d’immigrants de différentes nationalités qui considèrent l'Algérie comme
un pays de transit. Les services de la
Gendarmerie de la wilaya de Djelfa ont
traité, durant les neuf mois de l’année en
cours, 94 affaires dans le cadre de la lutte
contre l’immigration clandestine ayant
conduit à l’interpellation de 126 Africains
en situation irrégulière dont 78 ont été
placés sous mandat de dépôt. Selon le
commandant du groupement territorial
de la Gendarmerie nationale de Djelfa, le
lieutenant-colonel Ali Hamadouche, l’application de la décision du refoulement de
ces ressortissants pour immigration clandestine a été gelée à cause de la dégradation de la situation sécuritaire dans ces
pays, notamment le Mali. «En l’absence
d’interlocuteur ou d’un représentant officiel, les refoulements ne sont pas appliqués», précise l’officier supérieur.
90% DES CAS DE PALUDISME EN
ALGÉRIE ORIGINAIRES DU MALI
ET DU NIGER, SELON L’ANP
Mais celui-ci s’inquiète du danger de
l’immigration clandestine qui «n’est pas
seulement d’ordre sécuritaire, il est aussi
sanitaire». Selon lui, environ 90% des ressortissants sont porteurs de maladies. «Ils
sont en déplacement constant ce qui
constitue une menace pour la santé
publique», ajoute le même responsable.
Toutefois, il semble que les affres de l’exil,
du malheur et de la pauvreté qui frappent ces réfugiés ne laissent personne
indifférent, même les services chargés de
l’application de la loi. Il affirme que des
actions de solidarité ont été initiées en
faveur des familles. «Nous sommes dans
l’obligation de leur apporter un soutien
humanitaire. L’avancée incontrôlée de ces
flux migratoires reste, tout de même, un
problème important et sensible. Il est
nécessaire de mettre en place des centres
d’accueil régionaux pour regrouper ces
immigrés irréguliers afin de mieux les
contrôler surtout que le nombre va crescendo», précise-t-il, en affirmant que les
migrants ont refusé l’hébergement dans
un centre d’accueil aménagé auparavant
pour l’accueil des réfugiés syriens. Le
Croissant-Rouge algérien, la Direction de
l’action sociale (DAS) et la Protection civile ne sont pas en reste de ces actions de
solidarité et d’aide à cette population
déshéritée. Le chef de la 4e région militaire, le général-major Abderezzak
Chérif, avait indiqué, lors d’une journée
d’information médicale organisée à
Ouargla, que 90% des cas de paludisme
constatés en Algérie sont originaires des
pays du Sahel, notamment du Mali et du
Niger. «La majorité des cas malades ont
été enregistrés dans des régions du
Grand Sud, c’est à dire les lieux de
concentration des immigrants clandestins», a expliqué le général-major. Face
cette situation, le responsable militaire
avait appelé les spécialistes à «identifier
les nouvelles techniques médicales et les
nouvelles dispositions permettant la gestion des risques du déplacement massif
des réfugiés maliens au Sud algérien».
n Neila. B.
n n L’expulsion
des immigrés clandestins
maliens gelée
Les Maliens arrêtés dans le cadre de la
lutte contre l’immigration clandestine ne
seront pas refoulés vers leur pays «pour
des raisons humanitaires», a affirmé le
responsable de la communication de la
Gendarmerie nationale, le lieutenantcolonel Abdelhamid Kerroud. Ainsi, des
instructions ont été données pour geler
l’expulsion des Maliens. «Ces ressortissants seront présentés à la justice, mais
ils ne seront pas refoulés dans leur pays
en raison de la situation sécuritaire et
aussi pour des raisons humanitaires»,
explique le porte-parole de la GN. Par
contre, les clandestins arrêtés sont soumis à une enquête afin de les identifier,
d’autant plus que la majorité est dépourvue de toute pièce d’identité et donne
généralement de fausses identités, surtout pour les repris de justice dans les
affaires liées au trafic de drogue et à la
falsification de documents. Les services
de sécurité ont même procédé à l’identification scientifique par le système AFIS.
«Un fichier a été établi de tous les clandestins qui ont été arrêtés alors que l’enquête s’est étendue même aux Maliens
qui ont trouvé refuge chez leurs proches
en Algérie», précise l’officier supérieur.
Les Maliens impliqués dans des affaires
criminelles sont jugés et écroués.
n N. B.
SELON UN BILAN DE LA POLICE DES FRONTIÈRES :
242 passagers arrêtés pour divers délits
La police des frontières (PAF) des ports et aéroports a interpellé 242 passagers au niveau des guichets des postes frontaliers, impliqués dans des affaires notamment de trafic de
devises, de métaux précieux et d’armes. Selon un bilan de la cellule de communication de la DGSN (Direction générale de la
sûreté nationale), les services de la PAF ont recensé, durant les
premiers huit mois de l’année en cours, un nombre record de
voyageurs nationaux et étrangers. En effet, les pafistes au
niveau des aéroports et ports ont enregistré le passage de
6.611.834 voyageurs algériens et étrangers de différentes natio-
nalités. Ainsi, 3.413.195 personnes sont entrées sur le territoire
national dont 770.046 étrangères, dont des hommes d’affaires et
des touristes. S’agissant des passagers sortants, ils étaient
3.198.639 dont 764.636 étrangers. La DGSN rappelle les mesures
prises à l’occasion de la saison estivale, entre autres, le renforcement de l’effectif opérationnel par 1.000 nouveaux éléments afin
d’accélérer les procédures de transit et de contrôle des voyageurs. Le dispositif mis en place concerne les 14 aéroports internationaux, 6 ports et 9 postes frontaliers que compte le pays.
n N. B.
HISTOIRE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
IL S'AGIT DE L’UN DES
PREMIERS À ACCUEILLIR
BEN BELLA,
FERHAT ABBÈS,
CHE GUEVARA
ET CASTRO.
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
I
l y a un an, le 18 octobre 2012, disparaissait
à Tlemcen le moudjahid Sid Lakhdar Fodil
à l’âge de 78 ans. Tout Tlemcen a pleuré
celui qui a été l’un des premiers à accueillir
Ben Bella, Ferhat Abbès, Che Guevara et
Castro. Son nom est intimement lié à plusieurs événements qui ont marqué l’histoire de
l’Algérie et de Tlemcen en particulier dont la fameuse restitution à l’Etat algérien du «Méchouar» occupé par l’armée française dès 1842 après son évacuation par les Turcs.
Cinq mois après l’indépendance, un premier
décembre 1962, Sid Lakhdar, alors chef de cabinet
du préfet Belkherroubi et représentant du gouverne-
IL Y A UN AN DISPARAISSAIT LE MOUDJAHID
FODIL
SID LAKHDAR
IL Y A UN AN, LE 18 OCTOBRE 2012,
disparaissait à Tlemcen le moudjahid
Sid Lakhdar Fodil à l’âge de 78 ans. Tout
Tlemcen a pleuré celui a été l’un des
premiers à accueillir Ben Bella, Ferhat
Abbès, Che Guevara, Raoul Castro. Son
nom est intimement lié à plusieurs
événements qui ont marqué l’histoire de
l’Algérie et de Tlemcen en particulier
dont la fameuse restitution à l’Etat
algérien du «Méchouar» occupé par
l’armée française dès 1842 après son
évacuation par les Turcs.
“
ment algérien, avait reçu des mains du capitaine
Moine, commandant du 63e bataillon du génie français, les clés de ce vestige historique transformé en
centre du commandement militaire des forces
répressives coloniales durant la guerre de Libération
nationale. Les moudjahidine arrêtés qui franchissaient l’entrée de ce bastion militaire n’en ressortaient pratiquement jamais. Ils étaient torturés à
mort et enterrés sur place.
L’histoire retiendra cette anecdote rapportée par
le défunt lui-même : «La cérémonie débuta par la
visite des lieux puis la descente du drapeau français,
un moment inoubliable mais néanmoins émouvant,
devant les dernières unités blindées. A titre anecdotique, le capitaine Moine à ce moment-là me glisse
fièrement à l’oreille : voyez-vous, nous vous laissons
un mât tout neuf. Une satisfaction éphémère
puisque quelques instants après, au moment où
nous nous trouvions dans la salle des cartes d’étatmajor, un véhicule blindé, qui venait de quitter l’alignement, percuta le mât en question et le détruisit.
Le capitaine Moine, le visage rouge de colère, se
tourne vers moi et me dit tout confus : je vous promets que le coupable sera sévèrement puni dès notre
arrivée à la base militaire de Bousfer (Oran). Ma
réponse a été quelque peu cinglante car je lui répondais : n’en faites rien, que peut représenter un mât
devant les immenses pertes que le peuple algérien a
subies». A ce moment-là, l’officier supérieur français a salué au garde-à-vous Sid Lakhdar et lui a dit
«votre geste vous honore». Le lendemain il remettait
à son tour officiellement à l’Armée nationale populaire (ANP), les clés de cette imposante citadelle historique datant du XIIIe siècle qui abrite actuellement
le palais royal des Zianides restitué à l’ancienne. Sid
Lakhdar est le descendant direct du grand Sidi
Lakhdar Benkhlouf qui a vécu au XVIe siècle dans la
région de Mostaganem parmi la tribu des
Maghraoua, panégyriste du Prophète Mohamed
(que le salut soit sur Lui), auteur de centaines de
poèmes du genre «madh». On dit de lui «qu’il a laissé pour l’éternité un long poème «Quisset
Mazagran» restituant la fameuse bataille de
Mazagran qui avait opposé les conquérants espagnols aux musulmans l’été 1558 ».
UN PARCOURS SINGULIER
Brillant élève en lettres françaises, ce qui lui valut
d’être toujours classé premier, Fodil a attiré l’attention de son parent, feu Ahmed Medeghri, (qui fut
ministre de l’Intérieur sous Boumediene) qui lui a
demandé de trouver un moyen pour s’infiltrer dans
l’administration française afin de pouvoir servir à sa
manière la cause nationale. Ayant eu vent que la préfecture allait organiser un concours de recrutement
pour pourvoir deux postes de secrétaires, il y a participé. Sur la centaine de candidats, tous pratiquement des Français, il a réussi haut la main l’épreuve
écrite de français et figurait dans la liste des dix postulants aux deux postes en question. Il lui fallait par
la suite affronter la difficile épreuve de l’oral. Là
aussi, grâce à ses connaissances approfondies touchant à presque tous les domaines du savoir et son
style de langage, il a réussi à se classer second après
une Française dont l’époux avait d’ailleurs été abattu par les moudjahidine. Et c’est ainsi qu’il a réussi, avec tact, sans attirer
le moindre soupçon, à s’introduire dans le cœur de
la préfecture de Tlemcen où il avait accès à des dossiers «top secret» qu’il communiquait au FLN et à
l’ALN. Risquant sa vie à chacun de ses gestes (il
aurait été condamné à mort s’il avait été surpris) il a
falsifié de nombreuses cartes d’identité portant le
sceau de la République française pour y inscrire des
noms de moudjahidine devant franchir la frontière
algéro-marocaine. Parmi les exemples en voici un
significatif : Bachir Boumaza (qui fut ministre puis
président du Sénat) était activement recherché dans
la région ouest par les patrouilles de l’armée française. Il devait impérativement rejoindre le Maroc
pour une mission importante et même capitale pour
la révolution. C’est Sid Lakhdar qui lui a confectionné à la préfecture une fausse carte d’identité du nom
de Benmansour Sidi Mohamed, un malade mental
originaire du village de Aïn El Hout. Grâce à cette
pièce d’identité, il a pu, sous le couvert de l’handicap, se rendre à Oujda au nez et à la barbe des militaires armés jusqu’aux dents, stationnés à la frontière. Après ses heures de travail, Fodil rejoignait son
cousin et frère de lait pour l’aider à fabriquer des
bombes artisanales et veillait, disait-il, «à ce qu’aucune de ces dernières ne détruisent des monuments
de la ville, comme le pont du chemin de fer construit
par Eiffel car l’indépendance était imminente».
UN PRO DE L’ADMINISTRATION
Après l’indépendance, Tlemcen ayant été la première administration officielle, il fut nommé chef de
cabinet,
proche
collaborateur
des
préfets
Belkherroubi et Medegheri à qui il a été le premier à
expliquer les différents rouages. C’est à ce titre qu’il
a été chargé d’accueillir à Tlemcen Ferhat Abbès, le
premier président du GPRA accompagné de son
épouse et de sa fille, venus d’Alger rejoindre les
autres membres du gouvernement qui avaient planté leurs décors dans l’ancienne capitale des Zianides
avant leur départ sur la capitale. Il a aussi reçu Ben
Bella, Bouteflika, Medeghri, les grands leaders du
mouvement révolutionnaire comme Che Guevara et
Raoul Castro ainsi que de nombreuses autres personnalités nationales et étrangères.
Durant cette période charnière dans l’histoire de
la jeune indépendance de l’Algérie, Sid Lakhdar, qui
était resté simple et proche du peuple, recevait les
dons de l’ONU et d’organisations non gouvernementales. Il veillait à leur juste distribution au profit
des personnes démunies, les enfants des martyrs de
la révolution, les handicapés, les personnes âgées,
parmi eux cheikh Larbi Bensari, le grand musicien
spécialiste du «rebeb» qui, malgré son art et sa réputation, arrivait difficilement à joindre les deux bouts.
Par respect à cette grande personnalité de la
musique andalouse, Sid Lakhdar avait pris l’initiative de lui remettre deux mandats (au lieu d’un seul)
et chargeait chaque fin de mois un de ses agent (Ali
encore vivant) de l’accompagner à la poste pour leur
encaissement.
En qualité de chef de cabinet du préfet, il avait
aussi organisé des colonies de vacances au profit des
écoliers dont certains sont aujourd’hui cadres de la
nation ou hauts fonctionnaires de l’Etat
Homme de culture, Sid Lakhdar veillait scrupuleusement à la protection des sites et monuments
historiques. C’est lui qui a sauvé un pan de la porte
de Mansourah après avoir constaté qu’une partie
avait disparue de l’entrée du prestigieux monument
datant du XIVe siècle. Il a immédiatement donné
l’ordre pour qu’elle soit remise au musée Sidi
Bellahcène où elle se trouve depuis l’indépendance.
Après l’administration, il a fait carrière à Air Algérie
et a été le promoteur de l’ouverture de la première
ligne Tlemcen-Alger puis Tlemcen-Paris.
n Mohamed Medjahdi
“
12
Sid Lakhdar est le descendant direct du grand Sidi Lakhdar Benkhlouf qui a vécu au XVIe siècle
dans la région de Mostaganem parmi la tribu des Maghraoua, panégyriste du Prophète Mohamed
(que le salut soit sur Lui), auteur de centaines de poèmes du genre «madh».
SOCIÉTÉ
JOURNÉE
NATIONALE SUR
L’HYPERBARIE
Développer
la médecine
hyperbare
en
Algérie
Sous le patronage du ministère de la Jeunesse et des
Sports, la Fédération algérienne de sauvetage, de
secourisme et des activités
subaquatiques a organisé,
du 16 au 19 octobre, une
journée nationale sur l’hyperbarie sous le thème «La
médecine hyperbare et ses
applications en plongée».
Selon le communiqué de la
Fassas, plusieurs sujets ont
été abordés, dont le traitement des accidents de
décompression en plongée,
la médecine hyperbare et
ses applications en plongée,
la fenêtre oxygène en plongée. Cette journée a pour
objectif la sensibilisation des
pouvoirs publics dans le but
de développer la spécialité
et permettre aux plongeurs
de pratiquer la plongée en
toute sécurité.
n R. S.
AÏD
EL ADHA
13
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
SUR LES 15.300 COMMERÇANTS DÉSIGNÉS pour assurer la permanence durant
l’Aïd el Adha, 14.600 d’entre eux ont joué le jeu. Seulement 600, selon l’Union
générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), ont fait faux bond.
Les permanences
assurées à 95%,
selon l’UGCAA
C
ette opération, lancée 15
jours avant l’Aïd, a été un
succès, selon l’UGCAA qui a
animé, hier au niveau de son
siège, une conférence de
presse. «Un succès, surtout le
deuxième jour de l’Aïd durant lequel elle a
été respectée à 100%, car organisée conjointement par les directions du ministère du
Commerce et des wilayas en collaboration
avec l’UGCAA. En outre, non seulement
les commerçants ont eu le temps de s’organiser mais, en plus, le nombre des permanenciers a évolué de 12% par rapport à
ceux de l’Aïd el Fitr», estime Hadj-Tahar
Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA.
Néanmoins, comme les APC n’ont pas affiché la liste des permanenciers au niveau de
chaque quartier, les consommateurs ont
perdu leur temps à chercher les commerces
ouverts. «C’est ce qui a donné l’impression
que les boulangeries, notamment, étaient
fermées. Ces dernières, d’ailleurs, ne pouvaient pas ouvrir toute la journée. Ce qui
est normal. Les boulangers, eux aussi, ont
le droit de fêter l’Aïd», signale
M. Boulenouar, soulignant qu’entre 14 et 15
millions de baguettes de pain ont été fabriquées durant le premier jour de l’Aïd, soit
le tiers de la consommation nationale, estimée à 40 millions baguettes/jour. Dans ce
contexte, le porte-parole de l’UGCAA
appelle les institutions concernées à l’éradication définitive des points de vente illicites de pain où la baguette a été vendue à
30 DA! «Il faudrait penser à une réglementation qui puisse permettre aux boulangers
de limiter le nombre de baguettes afin de
ne plus pouvoir alimenter les points de
vente illicites», suggère-t-il en se réjouissant que l’Association des consommateurs
algériens ne se soit pas plainte du non respect de la permanence. Chose que
Mustapha
Zebdi,
président
de
l’Association de protection et d’orientation
du consommateur (Apoc), a confirmé dès
le lendemain de l’Aïd. Par ailleurs,
l’UGCCA a estimé dans sa conférence de
presse, que les autres secteurs, autre que
celui du Commerce, doivent s’impliquer
pour faciliter le bon déroulement de la permanence, veiller à la disponibilité de l’eau
et de l’électricité notamment. «A Annaba,
Khenchela et Oran, les boulangers se sont
plaints de coupures d’électricité la veille de
l’Aïd. Comment produire du pain dans ce
n n Des
cas-là ?», s’interroge M. Boulenouar pour
lequel il sera nécessaire aussi que la formation professionnelle propose des programmes de formation en boulangerie au
niveau des différentes régions du pays afin
d’encourager la main d’œuvre à rester sur
place. Ce qui facilitera les permanence»,
conclut le porte-parole de l’UGCAA.
n Farida Belkhiri
produits alimentaires en solde !
L’UGCAA a mis en garde les consommateurs contre les produits alimentaires vendus en
solde dans certaines régions du pays, à Ghardaïa notamment. «Même si ce n’est pas interdit par la loi, cela ne se fait pas de solder les produits alimentaires, il y va de la santé du
citoyen. Car vendre les produits alimentaires en solde signifie que la date de péremption
est proche ou déjà entamée», précise le porte-parole de l’UGCAA.
n F. B.
FILM SUR L’ÉMIR ABDELKADER
SA FAMILLE À DAMAS L’ACCUEILLE FAVORABLEMENT
Beaucoup d’encre a coulé ces derniers
temps concernant le tournage du film
sur l’Emir Abdelkader. Sa famille, qui
vient également de s’exprimer sur ce
sujet, déclare l’accueillir favorablement.
Cette dernière, établie à Damas, a affiché,
par le biais de son descendant en ligne
masculine directe, fondateur et vice-président de la Fondation internationale
Emir Abdelkader pour la culture et le
patrimoine,
Djaâfar
El
Hassani
El Djazaïri, son soutien au projet du film
portant sur la vie et l’œuvre de l’Emir
Abdelkader, réalisé par le cinéaste américain Charles Burnett, et dont le tournage débutera en novembre prochain. Par
ailleurs, Djaâfar El Hassani El Djazaïri,
arrière-petit-fils de l’Emir Abdelkader
par son fils Ahmed El Hassani
El Djazaïri, s’est dit, dans une déclaration écrite transmise à l’APS, prêt à
accueillir l’équipe de tournage à Damas
et à lui accorder son assistance logistique, notamment en matière de prises
de vue et d’exécution de scènes dans la
demeure même de l’Emir dont il est l’actuel propriétaire.
Il a jugé que ce projet cinématographique aura «un impact considérable sur
notre monde en jetant un éclairage nouveau sur la vie de l’Emir, compte tenu de
son message sublime basé sur les principes de fraternité, de tolérance et de dialogue interreligieux», soulignant, à ce
propos, que «c’est bien ce message dont
ont besoin la plupart des pays arabes qui
sont plongés dans une guerre de religion
mue par le fanatisme et l’intolérance». Il
a affirmé, dans le même contexte, que la
communauté musulmane a besoin, plus
que jamais, de ce type de films qui «reflètent l’esprit de bonté et de générosité
chez les moudjahidine», affirmant, par
ailleurs, qu’en mettant en avant l’aspect
charitable et éclairé dans la foi islamique,
qui est basée sur l’amour et la compassion envers l’Homme, ce film aiderait à
«mettre fin à l’injustice, à la violence et à
la haine qui agitent plusieurs pays du
monde».
Considérant ce film parfaitement
capable de «modifier la vision de
l’Occident envers l’islam et les musulman», Djaâfar El Hassani El Djazaïri a
ajouté qu’«il est en soi un signe fort de
loyalisme et de considération à l’égard
des Algériens et de la famille de l’Emir
où qu’elle soit, à Damas ou partout dans
le monde». Le film témoigne, selon lui,
d’un «hommage post-mortem aux
grands noms qui ont contribué à écrire
notre Histoire contemporaine», affirmant que la famille de l’Emir «sera fière
de voir la vie de son ancêtre relatée ainsi
de façon juste et objective».
n Synthèse APS
14
MONDE
w w w . h o r i z o n s - d z . c o m
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
SAÏD DJINNIT, CHEF DE
L’ONU EN AFRIQUE DE
L’OUEST
CONFÉRENCE
GENÈVE 2
«Nous réitérons nos
appels à tous à
garder cette sérénité qui est nécessaire pour faire le
recours par des
voies légales.»
APRÈS AVOIR FAIT
PART DE SA
VOLONTÉ de
négocier avec les
représentants du
gouvernement
syrien et de l'opposition, l’émissaire
de l’ONU et de la
Ligue arabe,
Lakhdar Brahimi, a
entamé, depuis
hier, une tournée
régionale.
En bref
LAKHDAR BRAHIMI ENTAME
LES PRÉPARATIFS
L
a destruction de l’arsenal chimique syrien, décidée par l’ONU, sous la pression des Etats-Unis et
de la Russie, a ouvert grande la porte à un règlement politique du conflit que l’émissaire de
l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi,
s’apprête à mettre en œuvre en procédant d’ores
et déjà à la préparation de la conférence dite Genève 2, prévue
fin novembre prochain. Après avoir formé le vœu, au lendemain de la fête de l'Aïd el-Adha, de négocier avec les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition,
M. Brahimi a entamé, hier, depuis l’Egypte, une tournée
régionale dans l’espoir de presser également les pays impliqués dans la crise à davantage de coopération.
Même s’il a le soutien des puissances occidentales, la tâche
du médiateur bute sur un certain nombre d’obstacles difficilse à contourner. A commencer par la Coalition de l’opposition
établie en Turquie, dont la participation à Genève demeure
sujette à des dissensions internes, malgré les remontrances de
leurs alliés occidentaux. Les responsables de sa plus grande
composante, à savoir le Conseil national syrien (CNS) ont
annoncé le boycott de la rencontre. L’opposition armée n’est
pas dans une meilleure posture. Fortement combattue par les
différentes factions appartenant à la mouvance djihadites,
al Qaïda en tête, sinon à la résistance kurde, l’Armée syrienne libre (ASL) perd du terrain, notamment face une armée
syrienne conquérante. Autre souci majeur de M. Brahimi :
convaincre certains pays de la région, plus ou moins impli-
qués dans le conflit, tels que l’Arabie Saoudite, le Qatar,
l’Iran, la Turquie…de prendre part au rendez-vous et, au
delà, contribuer au succès des négociations entre les deux belligérants. L’émissaire international devrait, néanmoins,
attendre la réaction du groupe des Amis de la Syrie (EtatsUnis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Turquie,
Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Egypte et
Jordanie) qui doit se réunir ce mardi à Londres, notamment
pour trancher la participation à Genève 2. Cette rencontre
verra la participation du secrétaire d’Etat américain, John
Kerry, dont le pays presse le gouvernement syrien d’autoriser
l'accès aux convois humanitaires pour les civils pris au piège
des combats. Washington a également demandé de transporter les armes chimiques syriennes inspectées par bateau, provoquant les réserves de Moscou qui juge «prématurée» la
proposition américaine. Le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir que les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), étaient en train d'étudier différentes options et les moyens techniques de détruire
les armes chimiques syriennes, y compris hors de Syrie.
L’OIAC a annoncé avoir inspecté 14 sites de production
d'armes chimiques. Sur le terrain, la situation se corse. Au
moins 16 soldats et 15 terroristes ont été tués, hier près de
Damas, dans un attentat suicide à la voiture piégée et des
combats, revendiqués par le Front Al-Nosra, un groupe djihadiste affilié à al Qaïda.
n Amine Goutali
LIBYE
L’ÉTAT À LA MERCI DES MILICES
Deux ans et demi après la révolution libyenne, la transition peine à
concrétiser les idéaux de changement
démocratique et de liberté compromis
par la montée en puissance des antagonismes tribaux, identitaires et religieux. Le processus de mutation est
fortement marqué par les affrontements et les règlements de comptes
presque au quotidien entre tribus et
groupes rivaux de toutes obédiences.
Vendredi, l’assassinat au seuil de sa
maison du colonel Mustapha alBarghathi, officiant en chef de la police, et l’attaque à la roquette de sa tribu,
les Braghtas, visant le commandant de
«Bouclier de Libye», Wissam Ben
Hamid, soupçonné d’en être le commanditaire, représentent une échelle
réduite des luttes intestines de l’Etat
partagé entre l’influence de l’alliance
tribale, détenant le portefeuille de la
Défense, et les islamistes présents en
force au ministère de l’Intérieur. Au
Parlement, les mêmes fractures persistent entre l’alliance des forces laïques
et les Frères musulmans aux relations
tendues.
Dans une Libye en «quasi explosion», selon l’aveu du Premier ministre
italien, Enrico Letta, le rapt du Premier
ministre libyen, Ali Zeidan, accusé
d’avoir donné le feu vert aux services
américains pour la capture d’Abou
Anès Al Libi, est l’expression concrète
de la mainmise des milices sur les institutions de transition, impuissantes et
bien souvent prises en otages ou assiégées par des groupes armés censés être
sous le contrôle de l’Etat libyen.
Quelque 200.000 hommes en armes,
répartis en différentes milices régionales ou tribales, imposent leur diktat
en créant un climat d’insécurité de
plus en plus inquiétant, générateur de
chaos. Au bord de l’explosion, la Libye
nouvelle vit le terrible paradoxe d’un
pays disposant des plus grandes
réserves pétrolières en Afrique, devenue importatrice d’hydrocarbures.
Le chantage exercé par les agents de
sécurité et des employés, soutenus par
des ex-rebelles, sur l’Etat, contraint
d’importer du mazout et du gasoil
pour la fourniture de l’électricité, est
l’épisode ubuesque d’un Etat à la
merci des milices procédant à la fermeture des oléoducs et à la vente illégale
du pétrole. «Nous voulons bâtir un
Etat doté d’une armée, d’une police et
d’institutions mais il y a des gens qui
souhaitent mettre des bâtons dans les
roues», a reconnu, peu après sa libération, le Premier ministre Zeidan.
n Larbi Chaabouni
TUNISIE : Début, mercredi, des
négociations pour sortir de la
crise politique
e «dialogue national», destiné à sortir la
L
Tunisie d’une profonde impasse politique et
préparer la démission du gouvernement dirigé par
les islamistes d’Ennahda, débutera, ce mercredi,
selon les médiateurs de la crise et l’opposition.
Cette dernière affirme organiser le jour même une
manifestation dans le cadre des rassemblements
hebdomadaires réclamant «la vérité sur les
assassinats politiques». La date choisie marque
le deuxième anniversaire de l’élection d’une
Assemblée nationale constituante (ANC) qui
devait, à l’origine, adopter en un an une
Constitution mais qui a échoué faute de
consensus entre la coalition au pouvoir et
l’opposition.
Sur le plan sécuritaire, 9 terroristes, responsables
de la mort de deux gendarmes, jeudi, ont été
abattus lors d’une opération des forces
tunisiennes dans la région de Béja, a indiqué le
ministère de l’Intérieur.
EGYPTE : Attentat à la voiture
piégée devant un bâtiment
militaire
n attentat à la voiture piégée a visé, hier, un
U
bâtiment des renseignements militaires dans
la ville égyptienne d’Ismaïliya sur le canal de
Suez, faisant quatre blessés, ont rapporté des
responsables des services de sécurité. Une
seconde voiture piégée a été découverte à
proximité du site et n’a pas explosé, ont ajouté
ces sources qui ont précisé que la déflagration
avait provoqué d’importants dégâts, détruisant,
notamment, le mur d’enceinte du bâtiment et
provoquant l’incendie de plusieurs voitures
garées dans les environs. Ismaïliya et sa région à l’ouest de la péninsule du Sinaï - ont été à
plusieurs reprises le théâtre d’attaques visant les
forces de l’ordre et l’armée, alors que les
attentats se sont multipliés en Egypte depuis la
destitution, le 3 juillet, du président Mohamed
Morsi par l’armée. Depuis cette date, une centaine
de policiers ont été tués à travers l’Egypte.
SOMALIE : Douze morts dans un
attentat suicide revendiqué par
les shebab
u moins douze personnes ont été tuées, hier,
A
en Somalie dans un attentat suicide perpétré
par un kamikaze dans un restaurant à
Beledweyne, à 300 km au nord de la capitale
Mogadiscio. L’attaque a été revendiquée par les
shebab dont le porte-parole militaire, Abdiasis
Abou Moussab, a fait état d’un bilan de 25 morts,
dont des militaires éthiopiens, djiboutiens et
somaliens. Ce groupe lié à al Qaïda n’est pas à sa
première attaque sanglante dans cette ville
proche de la frontière avec l’Ethiopie. En juin
2009, 20 personnes, dont le ministre somalien de
la Sécurité, y ont trouvé la mort lors de
l’explosion d’une bombe dans un hôtel.
16
RÉ GiONS
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf
37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
t
TLEMCEN
ORAN
LES CONTRACTUELS
DE LA COMMUNE EXIGENT
LEUR PERMANISATION…
Photo : Horizons
Les travailleurs contractuels de la commune d'Oran montent de
nouveau au créneau. Depuis plusieurs mois, en effet, ces vacataires organisent sit-in sur sit-in - et tout a l’air de devoir s'installer
dans la durée - devant le siège de l'APC, au boulevard de la
Soummam. Ces travailleurs revendiquent leur permanisation afin
de sortir de leur statut précaire. Mais il semble que cette revendication bute inexplicablement sur «la passivité» de l'administration
communale et «le manque d'engagement» de la Fonction
publique. Selon le représentant de ces employés précaires, «les
deux administrations se renvoient mutuellement la balle, gardant
en otage le destin de centaines de travailleurs si bien que toutes
nos tentatives sont restées vaines». Les protestataires vont plus
loin puisqu’ils accusent les deux administrations de faux-fuyants
qui ont pour origine «un manque flagrant de transparence». Cela
démontrerait, de leur point de vue, «une volonté manifeste de dissimuler les dépassements et autres abus quant à la permanisation
de certains contractuels par rapport à d’autres». Certaines voix
sont encore plus critiques puisqu’elles renvoient ces louvoiements
et ces blocages à «des pratiques occultes et malsaines». Pour
l’exemple, ils citent les cas de certains travailleurs qui ont été
admis à postuler à des postes de cadres alors qu’ils ne disposent
même pas du baccalauréat». Ces soupçons expliqueraient, selon
eux, le blocage auquel on assiste aujourd'hui, du fait des réserves
émises par la Fonction publique. Des dizaines de travailleurs
contractuels sont utilisés, depuis de longues années, dans les
labeurs les plus contraignants du fait de leur statut précaire. Un
statut dont ils tentent de s'affranchir depuis plusieurs années mais
en vain, semble-t-il.
n Amar Abbas
t
La santé de proximité à
l’extrême ouest du pays
… 10 MILLIARDS POUR REFAIRE
LES ROUTES À ES SENIA
DEPUIS DES ANNÉES, on ne cesse de tirer à boulets rouges sur le secteur de la
santé à Tlemcen, notamment dans les régions les plus reculées, faisant état
du manque de spécialistes, de médecins, de paramédicaux, ainsi que
d’infrastructures.
“
t
“
rances (9 millions de dinars), souligne que même
les laboratoires ne fonctionnent pas faute de réactifs. S’ajoute le manque de vaccin alors que les
appareils de radiologie sont défectueux.
Selon lui, le manque de personnel, d’ambulances, etc. entrave le bon fonctionnement de l’ensemble des établissements implantés à travers ces
trois daïras. Dans ces régions, la santé de proximité
a failli à sa mission. De nombreuses enquêtes
menées sur le terrain par des commissions ont dressé un constat amer. Avec plus de volonté et de ressources, la population rurale pourra bénéficier d'un
bon système de santé publique pour protéger et
améliorer la situation sanitaire de l'ensemble des
citoyens. La santé de proximité ne se développera
que grâce à un investissement massif. En effet, à
l’heure où les questions de santé publique sont
amenées à occuper une place de plus en plus prépondérante dans le débat public, il est indispensable de revoir la carte sanitaire.
Pour le moment, les ruraux s’orientent vers la
médecine traditionnelle arguant que la santé de
proximité reste inefficace au vu des embûches qui
viennent empêcher son bon fonctionnement
n Mohamed Medjahdi
… UN LYCÉE AU NOM DU
JOURNALISTE ZAITAR DJAMAL
EDDINE À GDYEL
Un lycée du centre-ville de la commune de Gdyel, à l’est de
la wilaya d’Oran, vient d’être baptisé du nom du défunt,
Zaitar Djamel Eddine, un brillant journaliste d’El Joumhouria
assassiné par les terroristes le 17 février 1995. Ce journaliste et activiste syndicaliste avait été surpris, ce vendredi-là,
par les membres de la horde sauvage alors qu’il se
recueillait sur la tombe de sa mère au cimetière de Gdyel.
n A. A.
t
F
ace à cette situation de manque à résorber en urgence en moyens humains et
matériels pour venir à bout des problèmes vécus en matière de santé par
les ruraux, la solution est vite trouvée
en se retournant vers la médecine traditionnelle. Même les accouchements se font à domicile; surtout lorsqu’ils interviennent de nuit.
Une virée à travers l’extrême ouest du pays à
savoir (Sebdou-Beni Snous et Sidi Djilali) trois daïras qui comptent une population de plus de 150.000
habitants, montre à quel point la santé de proximité, nécessite, dans les plus brefs délais, une réanimation.
Rien ne va. Tel est le constat sur terrain. Ces
infrastructures ne fonctionnent que la matinée.
Conscient de la
situation, le directeur de l’établissement public de la
santé de proximité
(EPSP), Dr Hadj
Slimane
Djamel
LE MANQUE
Eddine, précise que
DE PERSONNEL,
des mesures dans ce
sens seront prises.
D’AMBULANCES, ETC.
Celui-ci a indiqué
ENTRAVE LE BON
que son secteur est
FONCTIONNEMENT
composé de trois
DE L’ENSEMBLE DES
polycliniques,
37
ÉTABLISSEMENTS
IMPLANTÉS À TRAVERS salles de soins dont
5 fermées depuis la
CES TROIS DAÏRAS.
décennie
noire.
Malheureusement et
malgré la mobilisation de 160 paramédicaux, 8 médecins
généralistes, 03 spécialistes, ces infrastructures
sanitaires ne jouent pas pleinement leur rôle.
Et pour cause, celles-ci nécessitent des équipements adéquats pour répondre aux besoins des
ruraux. A travers ces régions, le manque de maternité oblige les citoyens à emprunter un transport
clandestin de nuit. Interrogé, Dr Hadj Slimane affirme qu’un vaste programme est en cours pour équiper ces établissements de fauteuils dentaires, tables
d’accouchement. Notre interlocuteur qui évoque
un budget de fonctionnement en deçà des espé-
10 milliards de centimes viennent d’être dégagés au profit
de la commune d’Es Sénia, au sud d’Oran, pour la réfection
de la chaussée. Ce vaste programme de revêtement et de
réfection de la voierie, qui a été autofinancé au titre du budget supplémentaire de 2013, va cibler plusieurs agglomérations qui, du fait de leur raccordement au gaz ou à l'électricité, ont vu leurs travaux sur la voirie retardés depuis plusieurs mois. L'APC a déjà lancé le revêtement de près de
11 km de voirie urbaine à la cité Houari-Boumediene,
Haï Mohamed-Boudiaf et Ouled Adda. Ce projet d'envergure
vise à éviter à la population les habituels désagréments
causés par les pluies lors de la saison hivernale. D’autre
part, la daïra d’Es Sénia a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 39 milliards de centimes pour la réalisation de
nombreux projets, dont la réfection de la voirie. Ces travaux
visent à réhabiliter le réseau routier urbain, notamment les
artères qui connaissent une dégradation très avancée.
n A. A.
CAPITALE DES ZIANIDES
LA VACCINATION ANTIGRIPPALE
EST PRÉVUE DEMAIN À TRAVERS
LA WILAYA
L’ensemble des établissements hospitaliers, notamment les établissements publics de santé de proximité (EPSP), a lancé, hier, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a-t-on appris de
sources hospitalières.
Cette opération ciblera, selon la même source, les personnes âgées
de plus de 65 ans et ceux atteints de certaines maladies chroniques
comme l’asthme, le diabète… Les femmes enceintes sont aussi ciblée
par cette campagne de vaccination. Car les médecins affirment que la
vaccination reste le meilleur moyen en termes de santé publique pour
lutter contre l’infection grippale. Le vaccin en question vise à réduire
le risque de mortalité, surtout chez les personnes du troisième âge et les malades chroniques souligne-t-on de mêmes
sources.Il est à noter que des milliers de doses ont été distribuées au niveau des établissements hospitaliers de Tlemcen.
n M. M.
CULTURE
Rendez-vous
PROMOTION CULTURELLE : L’AARC
L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel
(Aarc) œuvre, depuis sa création, pour la protection et la
promotion de la culture algérienne sous toutes ses formes
d’expression. Au grand bonheur du grand public, cette
dynamique agence a repris ses activités avec la mise en
place d’un programme artistique de haute volée. Au
niveau local, elle organise régulièrement des manifestations culturelles à travers les quatre coins du pays, en
plus de ses nombreuses participations à beaucoup de
rendez-vous culturels organisés ailleurs. En ce qui
concerne le nouveau programme, outre la projection de
films dans l’ensemble des salles de cinéma de la capitale,
de soirées artistiques et de rencontres littéraires, l’Aarc a
d’ores et déjà prévu d’importantes rencontres culturelles
pour satisfaire tous les goûts. Dans ce cadre, elle a pro-
IL ÉTAIT L’INVITÉ DE HAKIM SALHI
DANS FANANIN LIVE
Hamidou : «Le festival
du chaâbi a aidé à l’émergence
de plusieurs talents » :
I
di
ah
M
.
Le parcours de la chanson chaâbi est
évoqué dans une émission de télévision diffusée sur El Djazaïria, à
laquelle Hamidou a pris part en
cette fin de semaine. Cette rencontre a été l’occasion de donner une image beaucoup plus
complète sur le patrimoine
musical du chaâbi. Hamidou,
cet interprète de la musique
hawzi moderne a tenu à
rendre hommage à tout les
maîtres de la chanson chaâbi.
Il n’oublie pas de mentionner
El Hadj M’hamed El Anka et
son rôle dans l’enrichissement
de la chanson chaâbi, qui a
réussi à conquérir le public et les
amateurs de ce genre populaire
tant au niveau national que maghrébin. «Les précurseurs de la chanson
chaâbi algériens se sont investis toute leur vie dans cet art de
façon désintéressée, mettant en exergue le talent, la créativité et
leur important apport au patrimoine culturel national».
Ce même interlocuteur a mis l’accent sur la réussite du festival
chaâbi. «Grâce à ce festival, plusieurs talents émergent aux
quatre coins d’Algérie. Des auditions sont ainsi réalisées
chaque année dans l’Algérie profonde pour la sélection des
participants. A travers cette démarche, l’action culturelle
devient plus sereine, réfléchie et pérenne dans le temps par
rapport aux précédentes années. L’organisation de ce genre de
manifestation permet de promouvoir et de développer ce
genre populaire dans son texte classique comme sous sa forme
modernisée. C’est d’ailleurs le but essentiel de cette approche
car le développement ne se fait que par la formation et la communication du savoir par des professionnels qualifiés»,
explique-t-il. Pour Hamidou, «Le chaâbi n’est plus un genre
réservé à la seule ville d’Alger où il est né, mais un patrimoine
musical national.» Selon lui, cette «dimension nationale du
chaâbi est confirmée, par ailleurs, par la distinction, lors des
dernières éditions de ce festival, de chanteurs comme
Mustapha Belahcène et Imane Sahir, originaires respectivement
de Relizane et de Blida. Il faut dire que des étoiles montantes
sont nées d’un festival formateur.» Parmi les lauréats révélés
par le festival, le chanteur algérois Kamel Aziz, troisième prix
lors de la première édition en 2006, connaît un franc succès
auprès des amateurs du genre et anime de nombreux spectacles à Alger et ailleurs. Propulsé sur la scène musicale à
19 ans, Hamidou s’est vite forgé une image d’enfant terrible. Il
représente une jeunesse algérienne en changement avide de
nouveautés. Elève des écoles d’El Fakhardjia et d’El Fen wal
Adeb, il a reçu une solide formation et manie aussi bien le violoncelle, le violon que le Rbab. De son vrai nom Ahmed
Takjout, Hamidou est né le 4 novembre 1966 à Belouizdad. Il
commence à écrire des chansons d’amour à quatorze ans et un
jour il rencontre Farid Belkhirat, un musicien clavieriste. A
deux, ils produisent des tubes célèbres comme «Jaoula fi leil»,
«Tmenitek lia», «Seroula loubia». Ce n’est pas tout, Hamidou
touchera à d’autres styles de musique tels le rap et le funk.
n S. S.
HORIZONS• Dimanche 20 Octobre 2013
met en place un riche programme
grammé Samra Gamra, talentueuse artiste algérienne
établie à l’étranger, pour l’animation d’un spectacle à la
salle Ibn Zeydoun, aujourd’hui, au grand bonheur des
amoureux de ce genre de musique. Danseuse exceptionnelle, Samra Gamra procurera certainement du bonheur
et du plaisir au public algérien, comme elle l’a fait l’année
dernière devant des centaines d’admirateurs, venus de
toute la capitale. Par ailleurs, la même salle abritera du 10
au 14 novembre prochain, «Méditerra Ciné», une manifestation au cours de laquelle plusieurs films qui représentent différents pays seront projetés. C’est dire qu’en
plus qu’il permettra aux nombreux cinéphiles de renouer
avec le septième art, ce rendez-vous cinématographique
constituera également une occasion pour les professionnels du cinéma d’échanger leurs expériences respectives
Vu à la télé
17
et, peut-être, conclure des accords de partenariat. En ce
qui concerne la participation de l’Aarc aux manifestations culturelle à l’étranger, celle-ci a choisi Cheba
Zehouania, l’une des plus belles voix de la chanson raï, et
le groupe Ferda pour prendre part au Festival du monde
arabe qui aura lieu à Montréal. La participation de
l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel à cette
manifestation qui se déroulera du 25 octobre au 9
novembre, est une preuve palpable des efforts que celleci consent pour promouvoir davantage la culture algérienne sous d’autres cieux. Il est à souligner que l’Agence
algérienne pour le rayonnement culturel a permis à un
nombre important d’artistesk, de prendre leur essor, tels
que Djawi Africa et Caméléon.
n Djamel O.
Manivelle
«AVERNOUS YERGHAN» EST LE TITRE DU
FILM À LA MÉMOIRE DE L’HÉROÏNE KABYLE
Belkacem Hadjadj porte
à l’écran le combat de
FADHMA N'SOUMER
LE
PRODUCTEUR
ET
RÉALISATEUR
BELKACEM
HADJADJ
réalise un film
sur la vie et le
combat de
l’héroïne Kabyle
de la lutte
contre l’invasion
française en
Kabylie,
Fadhma
N’soumer. Il
sortira bientôt.
F
idèle à ses sujets
intéressants, la maison «Machahou
Production», du producteur et réalisateur
Belkacem
Hadjadj, a réalisé un film sur la
vie et le combat de Fadhma
n'Soumer. Cette femme « au cœur
de lion » est restée insoumise et a
combattu en Kabylie contre la
pénétration française durant les
années 1850. «Le
burnous
embrasé»
(Avernous yerghan) est le titre du
film qui est produit et réalisé par
l’auteur lui-même, Belkacem
Hadjadj. Le tournage a été effectué en octobre 2012 à Bordj Bou
Arreridj. Seulement, on ignore
l’identité de la comédienne qui a
incarné le rôle de Fadhma
n'Soumer. Ce même film regroupe des fragments d’histoire sur la
vie et le parcours de l’héroïne de
la résistance populaire face à l'occupation française, Lalla Fadhma
N'Soumer, de son vrai nom
Fatma Sid-Ahmed. Ce long
métrage met en relief, à travers le
travail documenté réalisé par
Belkacem Hadjadj, le contexte
sociopolitique, sur fond de résistance populaire, ayant conduit à
l’émergence de cette grande figure de l’histoire contemporaine de
l’Algérie et les raisons à l’origine
de sa déportation vers les monts
d’El Aissaouia, au nord-est de
Médéa. Le film en question retrace par la même le cheminement
chronologique du parcours de
militant de l’héroïne populaire,
depuis sa naissance, vers 1830,
coïncidant avec le début de la
colonisation, dans le petit village
de Ouerdja, sur les hauteurs de
Ain-El-Hammam, en Kabylie,
puis son engagement dans la
résistance armée, alors âgée de 25
ans, aux côtés de Chérif
Boubaghla, jusqu’à sa défaite, le
11 juillet 1857. Les six années de
captivité qu’elle passera à la
Zaouia d’El-Aissaouia, jusqu’à sa
mort en septembre 1863 à l’âge
de 33 ans, est l’autre grand axe de
la vie de l’héroïne que l’auteur a
tenté de reconstituer historiquement pour mieux cerner ce personnage hors du commun,
notamment l’influence qu’elle
aura sur la population locale et sa
mobilisation autour de la résistance. Outre ce rétrospectif historique, le téléspectateur découvrira des données essentielles sur la
vie socio-économique, politique
et culturelle des populations de
cette région incrustée à l’intérieur
du massif forestier de l’Atlas blidéen. Belkacem Hadjadj avait,
rappelons-le, produit et réalisé
un long métrage «Machaho» en
1996, en langue kabyle aux échos
favorables. Il a également réalisé
El Manara (2004), El Khamssa
(téléfilm, 1988), La Goutte (1982).
Il est également l’auteur de plusieurs documentaires et d’une
série humoristique de caméra
cachée diffusée par la télévision
algérienne.
n Samira Sidhoum
Ph
ot
o
20
S
D
u d o k u
ÉTENTE
L e
Fo
DÉFINITION
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
u i l l i s
Par Djermane
Chanteuse professionnelle d’opéra ou de chant classique.
(en 10 lettres)
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3 cases
sur 3. Le but du
jeu est de la
remplir
entièrement
avec une série
de chiffres
allant de 1 à 9
de sorte que :
- chaque ligne,
chaque colonne
et chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
f l é c h é s
Mo
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
J O U R … S O L U T I O N S
D U
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
J O U R …
COMMISSURE
t s
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
Mo
D
y m b i o s e
RÈGLE DU JEU :
PAR DJERMANE
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
Art de composer des ballets, d’en regler les figures et les pas.
(en 12 lettres).
G
rille
1
2
COSTUMIER
ENTREMET
ÉPRISE
MOUILLÉS
CROÛTE
LUSTRE
UTILE
TORNADE
MALHEUR
TÉNOR
JAIS
CHÉRIR
ENCART
REMBOURRER
FRIGORIFIÉ
TERCET
SUPPLICE
BONACE
SOUPLESSE
BONUS
ÉVOLUÉ
BASSIN
EXACTITUDE
PANOPLIE
AVIATION
BATTEUSE
RESSOURCE
CHARDON
XÉRÈS
TRAME
VERMINE
OUTARDE
ÉMULE
PASSION
BOURRU
IMAGERIE
CALIN
COURROUX
FERVENT
MILITAIRE
INFÂMIE
TEMPLE
TUMEUR
FOURBI
DURÉE
AMENUISER
MASS
VACHERIN
CONGRÈS
LUCIDE
DIXIT
NOCEUR
SAFARI
MANICHÉEN
NIPPES
LIGNE
GÉNÉREUX
TALENT
AMPLIFIER
SURSIS
PROGRAMME
DIMANCHE 20 OCTOBRE
07:00 Documentaire Doc religieux
07:30 Documentaire La mer Méditerranée
08:00 Concert de chant
08:30 Dessin animé El Tawr el khariq
09:00 Bonjour d’Algérie week-end
10:30 Série TV Ya machi fel leile
11:00 Documentaire El Oued
12:00 Information Journal télévisé
12:30 Magazine Avis religieux
13:30 Football
15:00 Magazine Twahacht bladi
16:30 Série TV Abtal el kora
17:00 Magazine Il était mille fois
17:30 Takder tarbah
18:00 Information
18:30 Série TV Ya machi fel leile
19:00 Information
19:30 Magazine Vestiges
20:00 Information
20:45 Magazine Canal foot
22:15 Magazine Culture Club
M u e t t e
3
4
5
6
7
8
9
10
20: 45
HORIZONTALEMENT
I
Canal foot
I. Dernière phase de l’accouchement.
II. User. Trima dur.
III. But. Dément. Préposition.
IV. Copulative. Possessif.
V. Grand arbre. Réfléchi.
VI. Fortement attachées.
VII. Infusion anglaise. Eclats de gaieté.
VIII. Singer. Larcin.
IX. Mot d’enfant. Amoureux.
X. Piège. Restitue.
II
III
IV
V
VERTICALEMENT
VI
1. Elimination des impuretés d’un liquide.
2. Société choisie. Lettres d’Allemagne.
3. Boisson alcoolisée. Conduits souterrains.
4. Indique la matinée. Sélection. Amas.
5. Eau-de-vie.
6. Lac américain. Ile européenne.
7. Greffer. Praséodyme.
8. Précède la matière. Privé d’une drogue.
9. Gros nuages. Attention.
10. Gobelets. Drogue.
VII
VIII
IX
X
Symbiose
S O L U T I O N S
Grille muette
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
D U
LUNDI 21 OCTOBRE
J O U R …
CHORÉGRAPHIE
S
ÉTENTE
21
07:00 Dessin animé El Tawr el khariq
07:30 Concert de chant
08:00 Bonjour d’Algérie
09:30 Documentaire La mer Méditerranée
10:00 Dessin animé Loulou
10:30 Série TV Ya machi fel leile
11:00 Canal foot
12:00 Information
12:30 Série TV Tous mes enfants
13:15 Série TV El amimi
14:00 Documentaire Iktichaf el afaq
15:00 C’est son show
16:30 Takder tarbah
17:00 Documentaire 52 chrono
18:00 Information
18:30 Ya machi fel leile
19:00 Information
19:30 Série TV Khali el bir beghtah
20:00 Information
20:45 Questions d’actu
22:15 Zahoua
LES COURSES À LAGHOUAT
Les outsiders
8-14-1
Les plus joués
10-11-12-9-7-13-5
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
28
Les abandonnés
2-3-4-6
10-Boutalebene / 7-River Charme / 11-Naim Bahr / 12-Larichette
5-Chihebon / 9-Rubeche / 8-Mihaz / EN H.S : 10-7-11-12-X
TURF
APTITUDE
7-River Charme
8-Mihaz
9-Rubeche
10-Boutalebene
11-Naim Bahr
12-Larichette
14-Roubak
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
LA REPRISE !
M
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
DIMANCHE 20 OCTOBRE
15H30
QUARTE - QUINTE
PRIX : SIDI MAKHLOUF
PUR SANG N.E.E EN ALGERIE
1re COURSE l 350.000 DA l 1400 mètres
PDS CDS ENTRAINEURS
N°
CHEVAUX
JOCKEYS
A.Chettih
1
Nadhifou (0)
AB.Megouci
57
13
N.Nouail
Difficile
A.Benorma
2
Quafyatik
T.Baguira
57
14
CH.Aida
Aléatoire
A.Sid
3
Gouraye
B.Gacem
56
08
Propriétaire
Barré
A.Bayat
4
L’Etoile du Sud
B.Hadbi
56
03
Propriétaire
Barrée
A.Chettih
5
Chihebon (0)
MS.Zouar
55
05
MS.Zouar
Sur sa valeur
N.Benamar
6
Tac Honor
K.Attia
54
11
Propriétaire
Barré
A.Chettih
7
River Charme
A.Fekroune
53
01
N.Nouail
Des chances
A.Baguira
8
Mihaz
O.Chebbah
53
03
H.Baguira
Méfiance
B.Djoubar
9
Rubeche
AP.A.Chebbah
53
02
A.Bangana
Pour un accessit
M.Chaouche
10
Boutalebene
S.Benyettou
53
10
M.Bendjekidel
Le favori
S.Zekri
11
Naim Bahr
A.Aida
52
04
A.Aida
Belle carte
K.Semahi
12
Larichette
M.Senouci
52
07
AB.Semahi
Bien placée
A.Mahboub
13
Nalsabile
B.Laoufi
52
12
B.Mahboub
Pourquoi pas ?
AS.Mahboub
14
Roubak
AP.S.Doudari
49
09
S.Mahboub
Trouble-fête
PROPRIÉTAIRES
LAGHOUAT
is au vert depuis le
mois de Mai dernier,
l’hippodrome
du
parc de loisirs de
Laghouat reprend
du
service
ce
Dimanche, en nous conviant à une
épreuve des plus ouvertes qui mettra
aux prises sept poulains et pouliches de
3ans, trois poulains et pouliches de 4ans
et quatre coursiers de 5ans et plus qui
formeront les quatorze partants qui
prendront part au prix Sidi Makhlouf
support aux paris Quarté et Quinté, dont
nous somme appelés à plancher afin de
tenter de pronostiquer les cinq bons
numéros de ce pari mutuel, ce qui, il faut
le reconnaître, n’est pas sans difficultés
car à ce stade de la compétition, tous les
scénarios possibles sont à envisager, avec
d’une part, la fraîcheur des jeunots et
d’autre part l’expérience des chevronnés
de la course. Il faudra donc privilégier
les combinaisons élargies, seule alternative possible pour pouvoir dégager le
bon ticket de l'épreuve phare de la journée, même si le poulain de 4ans
Boutalebene qui effectuera sa rentrée
après plus d’une année d’absence, mais
qui a déjà été vu à son avantage dans des
épreuves similaires à celle du jour
comme le montrent ses excellents derniers essais ponctués par trois victoires et
une quatrième place et qui bénéficie
d’un très bel engagement, présente de
sérieux arguments eu égard à tout ce
qu'il a réalisé de probant dans sa jeune
carrière, constituera à mon humble avis
le cheval de base de l'épreuve qui nous
intéresse et qui s’adresse : aux chevaux
de 3ans et plus Pur Sang Nés et Elevés en
Algérie, n’ayant pas totalisé la somme de
91.000 DA en gains et places depuis le
01/04/13. Poids 3ans 48kg, 4ans 51kg,
5ans et plus 54kg. Surcharge de 1kg par
tranche de 18.000 DA cumulée en gains
et places depuis le 01/04/13 à ce jour.
Cependant, l’opposition pour lui viendra de l’excellente pouliche de 4ans
Larichette qui reste sur une très belle tentative et qui s’est déjà placée sur le parcours qui nous intéresse et dont l’association avec l’excellent jockey M.Senousi
devrait porter ses fruits. Pour le reste des
accessits, il faudra accorder du crédit aux
chevaux qui se sont déjà placés sur des
distances similaires à celle du jour et qui
bénéficient d’une monte d’expérience.
n Y. S.
NOTRE AVIS
MEILLEURES CHANCES
FORME
7-River Charme
9-Rubeche
10-Boutalebene
11-Naim Bahr
12-Larichette
MEILLEURES
PERFS
10-Boutalebene
12-Larichette
11-Naim Bahr
7-River Charme
9-Rubeche
5-Chihebon
CLASSE
10-Boutalebene
12-Larichette
7-River Charme
9-Rubeche
11-Naim Bahr
13-Nalsabile
5-Chihebon
CONCLUSION
10-Boutalebene
12-Larichette
11-Naim Bahr
7-River Charme
9-Rubeche
13-Nalsabile
14-Roubak
(0) : Chevaux portant des oeillères
QUARTÉ - QUINTESCOPE
Faites vos jeux
Nombre de chevaux
désignés
Simple
Total
Simple
Total
Simple
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1.100 DA
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1.050 DA
1.680 DA
2.520 DA
3.600 DA
4.950 DA
6.600 DA
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1.050 DA
1.650 DA
2.475 DA
120 DA
600 DA
1.080 DA
4.200 DA
8.400 DA
15.120 DA
25.200 DA
39.600 DA
59.400 DA
10 DA
30 DA
105 DA
280 DA
630 DA
1.260 DA
2.310 DA
3.960 DA
Total
600 DA
3.600 DA
12.600 DA
33.600 DA
75.600 DA
151.200 DA
1-NADHIFOU : Course de rentrée mais restant sur une
longue série d’échecs, il faut reconnaître qu’il ne sera
pas convié à une sinécure face à certains coursiers qui
l’ont battu à plusieurs reprises.
2-QUAFYATIK : Il a échoué à sa dernière sortie alors
qu’il restait sur une belle quatrième place sur
1200Mètres, reprenant du service après une longue
absence des pistes, il se confinera à un rôle d’outsider
sans plus.
3-GOURAYE : Son unique tentative s’est soldée par
une avant-dernière place sur 12 partants, aura pour
elle uniquement le métier de son jockey du jour, ce qui
risque d’être insuffisant à ce niveau.
4-L’ETOILE DU SUD : Totalisant autant d’échecs que
d’essais, cette femelle bai de 5ans de qualité modeste
intéressera uniquement les inconditionnels de l’excellent jockey B.Hadbi car absente depuis près de 2 ans,
il faut reconnaître que son entourage ne lui a pas choisi la facilité en la faisant rentrer dans une telle épreuve.
5- CHIHEBON : Combatif et accrocheur à souhait, ce
vaillant coursier de 5ans qui a déjà fait ses preuves
dans des épreuves analogues à celle du jour, conserve
de belles chances à l’arrivée malgré sa longue absence des pistes et son inconstance.
6- TAC HONOR : Nul sur toute la ligne, ce poulain de
4ans qui ne s’est jamais placé dans une épreuve se
rangera dans les stalles de départ pour le simple plaisir de participer.
7- RIVER CHARME : Absente depuis le mois de Mai,
ce poulain de 3ans à la qualité reconnue, reste en
mesure de se distinguer d’entrée sur une distance où il
s’est déjà placé et cela pour peu qu’il arrive à gérer sa
valse de jockeys.
8- MIHAZ : Il est vrai que ses dernières sorties n’incitent guère à l’optimisme, mais faire l’impasse sur ses
chances, ce serait commettre une imprudence, car
retrouvant un jockey de métier, il peut surprendre.
9-RUBECHE : Idéalement placé de par les conditions
de la course du jour, ce mâle gris de 5ans, à son aise
sur le parcours du jour, fera partie des chevaux les
plus en vue au sprint final pour peu qu’il ne soit pas
contrarié par sa très longue absence des pistes.
10-BOUTALEBENE : Restant sur un sans-faute, ce
pensionnaire de la grande écurie M.Chaouche s’élancera avec de sérieuses ambitions pour mettre tout ce
beau monde d’accord surtout qu’il est bien monté .
11-NAIM BAHR : Ce jeune poulain de 3ans qui se
recommande de très bonnes performances, ne devrait
pas rencontrer de grandes difficultés pour venir jouer
les premiers rôles malgré sa longue absence des
pistes.
12-LARICHETTE : Embusquée dans le bas du tableau,
cette pouliche de 4ans de la très efficace écurie
K.Semahi, qui a déjà fait ses preuves dans des lots
similaires à celui du jour, mérite crédit pour un accessit.
13-NALSABILE : A son aise sur le parcours du jour et
repris par l’excellent jockey B.Laoufi, elle aura une
belle carte à jouer à l’arrivée malgré son inconstance
avérée.
14-ROUBAK : Course de rentrée mais pour peu qu’il
soit présenté dans la plénitude de ses moyens, il peut
venir semer la zizanie au disque d’arrivée.
30
SPORTS
Tous les
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
Chihab Baloul président de la FASM,
1er à partir de la droite
CHIHAB BALOUL
(PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DES SPORTS MÉCANIQUES)
«Les besoins en moyens matériels
et infrastructurels se font ressentir»
Entretien réalisé par Rédha Maouche
Le 30 octobre prochain aura lieu le rallye des
Colombes. Ou en êtes-vous avec les préparatifs de
cette compétition à caractère international ?
La préparation bat son plein à quelques jours du
coup d’envoi de cette course exclusivement destinée à
la gente féminine. Grâce à la collaboration précieuse
des autorités locales des villes concernées, la
Protection civile et la Gendarmerie nationale, nous
allons pouvoir perpétuer la tradition en organisant la
11e édition.
Le départ du rallye des Colombes, qui, depuis
quelques années, a pris une dimension internationale,
sera donné le 30 octobre prochain. La première étape
se déroulera entre Alger et Boussaâda. La seconde
aura lieu entre Boussaâda et Ghardaïa. La troisième et
dernière manche sera organisée entre la cité du M’zab
et la capitale. Cette année, nous enregistrons une participation record avec 42 équipages (pilotes et copilotes) dont 22 étrangers venus de France, de Tunisie,
du Maroc, de Mauritanie et du Canada.
En dehors de l’aspect purement sportif, nous visons
à travers cette manifestation internationale à promouvoir le tourisme en Algérie et à donner par la même
une image réelle de la stabilité et du développement
que connaît notre pays. Les propos des fidèles participantes étrangères qui reviennent chaque année en
témoignent. Elles constatent les progrès réalisés au
niveau des infrastructures notamment. En 2005, un
équipage belge, bien que le ministère des Affaires
étrangères de son pays lui a déconseillé de prendre
part au rallye des Colombes, était ravi d’être en
Algérie. Dans les colonnes de la presse belge, les deux
femmes (pilote et copilote) ont déclaré qu’elles se sentaient plus en sécurité à Alger qu’à Bruxelles.
Parallèlement au rallye des Colombes, la FASM
organisera le 1er novembre prochain une course dans
les spécialités moto-cross et enduro-moto. Cette compétition entre dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l’indépendance.
Votre fédération organisera bientôt le festival
national des sports mécaniques. Que pouvez-vous
nous dire sur cette manifestation qui aura lieu
cette année à Tamanrasset ?
C’est un événement que nous organisons depuis
2010 avec le ministère de la Jeunesse et des Sports dans
le sud du pays. A travers ce festival, nous visons trois
principaux objectifs, à savoir la promotion de la discipline dans la région, le rapprochement entre les jeunes
du Sud et ceux du Nord du pays et, bien évidemment,
la promotion du tourisme dans cette partie de
l’Algérie. Ainsi, après les éditions d’Illizi, Adrar et
Bechar qui furent une réussite totale, le festival national des sports mécaniques aura lieu à Tamanrasset.
Cette année, le Touring Club d’Algérie s’est joint à la
FASM pour contribuer à l’organisation de cet événement. La FASM et le TCA célébreront ainsi le cinquantième anniversaire de leur création. Pour cette édition
spéciale, un riche programme est prévu, même si, toutefois, nous avons été contraints de limiter la participation en raison de l’insuffisance d’infrastructures
hôtelières. Le coup d’envoi du festival sera donné le 20
novembre prochain avec la première étape qui se
déroulera entre Alger et Ghardaïa.
Les 65 voitures et 70 motos reprendront la route le
lendemain pour rejoindre In-Salah pour la seconde
étape, avant de prendre la direction de Tamanrasset
pour la dernière manche de la course. Sur place, la
population locale aura l’occasion d’assister à plusieurs
compétitions dont des courses de moto-cross et d’enduro-moto, avec la participation de 54 concurrents,
ainsi qu’à une compétition en 4X4 enduro. Nous profitons ainsi du climat propice pour organiser des
courses dans plusieurs spécialités afin de faire découvrir la discipline et la promouvoir par la même occasion. Nous comptons aussi organiser, avec le TCA, des
journées portes ouvertes, une conférence sur la sécurité routière et des courses de karting pour les enfants
de cette localité du Grand Sud.
Pour rester dans la compétition, le motard algérien Walid Benterki s’est illustré sur le circuit de
Doha lors du Grand prix du Qatar. Une performance qui est passée inaperçue. Que pouvez-vous
nous dire sur cet athlète et son exploit ?
Benterki est un athlète qui progresse énormément.
Avec la collaboration de la fédération qatarie, nous
avons décidé d’inclure, en 2011, Benterki, ainsi que son
compatriote Hamza Djeguiguene dans le championnat
asiatique qui est, d’ailleurs, ouvert à la participation
internationale. Dès la saison suivante, Benterki s’est
illustré en arrachant la troisième place au championnat d’Asie, tandis que Djeguiguene s’est classé à la 6e
place. La semaine dernière, Benterki s’est distingué en
remportant la première épreuve de ce championnat
sur le circuit international de Losail, au Qatar. Cela dit,
cet athlète de haut niveau et son compatriote ont, malgré les efforts de la FASM et du MJS, besoin de plus de
moyens pour franchir d’autres étapes et représenter
dignement l’Algérie aux compétitions internationales.
Cette discipline nécessite de grands moyens.
Même si elle compte de nombreux fans, il n’est
pas donné à tout le monde de la pratiquer.
Comment votre fédération parvient-elle à faire
dans le développement et la promotion des sports
mécaniques en Algérie ?
Vous abordez là un point très sensible. Les moyens
mis en œuvre par la fédération et le MJS demeurent
insuffisants. Les athlètes de cette discipline sont dans
l’obligation d’assurer eux-mêmes les équipements et le
matériel. Ils doivent investir dans l’achat de leurs
motos et autres voitures et consacrer un budget énorme à la préparation des compétitions, ainsi qu’à la
révision et l’entretien de leurs engins. Franchement,
les efforts de ces athlètes, sans qui la discipline disparaîtra dans notre pays, sont à saluer.
Il y a un autre aspect d’ordre infrastructurel qui
freine le développement de la discipline. Il faut savoir
que la fédération ne dispose pas d’un circuit (vitesse
ou cross) pour l’organisation de ses compétitions.
Nous sommes contraints d’emprunter les voies
publiques et de solliciter la collaboration des autorités
locales, la Protection civile et la Gendarmerie nationale pour pouvoir organiser des compétitions.
Nous lançons ainsi un appel aux pouvoirs publics
afin de mettre à la disposition de la discipline une
assiette de terrain pour la réalisation d’un circuit
moderne. Cette infrastructure, à travers la billetterie et
les espaces publicitaires mis à la disposition des
annonceurs, permettra à la fédération de s’autofinancer, de régler le problème des circuits pour les différentes courses et d’apporter une aide aux athlètes, en
valorisant notamment les primes des vainqueurs.
A ce titre, je tiens à remercier le MJS qui a mis dernièrement à notre disposition un budget pour l’achat
de karting et de motos de formation. Du matériel
qu’on mettra en œuvre pour l’initiation des jeunes lors
des stages qu’organise la FASM pendant ces différentes manifestations.
n R. M.
SPORTS
Tous les
CINQUANTENAIRE
DU COA
31
HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013
LE COA (COMITÉ OLYMPIQUE ALGÉRIEN), la structure suprême qui chapeaute le
sport algérien, a fêté, vendredi, le 50e anniversaire de sa création. Fondé le 18
octobre 1962, reconnu quelques mois plus tard (27 janvier 1964) par l’instance
internationale (CIO), le Comité olympique algérien compte d’importants acquis en
50 ans d’existence.
Une histoire,
une gloire
et des
exploits
L
e COA aura réussi, en effet, à
donner un véritable essor au
sport national. Juste après
l’indépendance de l’Algérie,
les autorités ont vite fait de
prendre en charge le dossier
sportif qui a grandement contribué à
faire connaître la cause du pays pour son
indépendance. Le défunt Mohamed
Maouche (premier président du COA),
Hadj Omar Dahmoun, Mohamed
Zerguni, Abdenour Bekka, Mohamed
Salah Mentouri, Si Mohamed Baghdadi,
Sidi Ali Lebib, Mustapha Larfaoui,
Rachid Hanifi et Mustapha Berraf
(quatre fois président) ont tous eu à diriger cette instance olympique qui possède
désormais une riche histoire avec des
exploits retentissants. Avec leur gestion
rationnelle, ces responsables ont permis
d’éviter à certaines disciplines d’être
sanctionnées, comme c’est le cas pour le
handball. L’intervention de Berraf a fait
éviter le pire à cette discipline.
Le COA a été donc le principal vecteur dans l’émergence de talents
locaux, toutes disciplines confondues. En
50 ans, le sport national a réalisé de
grands exploits. Et comme les jeux
Olympiques est la compétition la plus
importante dans le monde du sport,
l’Algérie n’a pas tardé à y prendre part.
Deux années après l’indépendance,
l’Algérie a pris part aux JO de 1964 organisés à Tokyo (Japon). Un seul athlète a
été engagé.
Il s’agit du gymnaste Mohamed
Lazhari. Une participation certes symbolique, mais qui a ouvert les portes des
distinctions aux athlètes algériens.
L’athlétisme et la boxe sont les disciplines
les
plus
prolifiques
en
médailles aux JO.
En athlétisme, c’est le 1500 m qui a
offert la première médaille en vermeil au
pays, par l’entremise de la «femme de
fer» Hassiba Boulmerka lors des JO de
1992. Elle sera imitée, quatre ans plus
tard, par Nourredine Morceli avant que
Benida Merrah ne confirme la suprématie algérienne dans cette spécialité en
remportant de nouveau l’or en 2000.
Toufik Mekhloufi ne dérogera pas à la
règle lors des JO 2012 en arrachant héroïquement une médaille d’or.
Il faut reconnaître néanmoins que la
boxe est la discipline qui a donné les premières médailles olympiques à l’Algérie
en 1984 quand Mustapha Moussa et
Mohamed Zaoui ont remporté le bronze.
La seule médaille en vermeil arrachée
par nos pugilistes est l’œuvre de Soltani
à Atlanta (Amérique) en 1996.
HANDISPORT,
LA CERISE SUR LE GÂTEAU
Si les valides ont enrichi l’histoire de
l’olympisme et du sport algérien, il faudra
dans
ce
registre
rendre
hommage aux handicapés, lesquels ont
défrayé la chronique par leurs nombreuses prouesses. Ils se sont d’ailleurs
distingués par leur riche moisson.
Mohamed Alleg s’est taillé la part du lion
en offrant à l’Algérie pas moins de cinq
médailles d’or. Une récolte qui servira
d’exemple à d’autres athlètes. Le nombre
total de médailles d’or s’élève à 19.
n K. Yamine
MUSTAPHA BERRAF (PRÉSIDENT DU COA)
«HOMMAGE AUX ANCIENS»
Le président du Comité olympique algérien,
Mustapha Berraf, a indiqué, hier, que le COA a toujours
été la plus grande instance morale du sport algérien et
restera fidèle aux principes sur lesquels les anciennes
gloires l’ont fondé. «Je suis fier d’appartenir à cette
grande famille olympique. On n’oubliera jamais toux
ceux qui ont créé le COA,le 18 octobre 1963, à leur tête,
le docteur Mohand Amokrane Maouche. Depuis, l’instance a veillé au respect des lois de la République algérienne et de la charte olympique.
Actuellement, nous travaillons en parfaite harmonie
avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les instances internationales, dont le Comité olympique international», nous a-t-il déclaré. Concernant les périodes
les plus fastes qu’a traversées le COA, notre interlocuteur a estimé que l’année 2009 a été une des périodes les
plus glorieuses, d’autant que «le COA a connu des difficultés depuis, avant que sa famille ne regagne l’union
et la sérénité». Pour ce qui est des résultats obtenus
depuis la création du COA, Berraf dira que «l’Algérie a
toujours été un vivier de champions. Grâce au dévouement des athlètes, de leurs entraîneurs et l’aide précieuse de l’Etat et du ministère de la Jeunesse et des Sports,
nous avons enregistré des résultats plus qu’honorables
aux niveaux mondial et olympique».
Interrogé sur le déclin qu’a connu le mouvement
sportif algérien, l’ancien international de basket-ball a
reconnu qu’il existe des insuffisances, précisant que cela
est un passage obligé. «Il faut noter qu’il y a eu un
rajeunissement au niveau des effectifs. Mais, il ne faut
pas oublier que le mouvement sportif algérien a réussi
quand même quelques prouesses, à l’instar de celle du
champion olympique Tawfik Mekhloufi, dans le 1500
mètres lors des JO 2012 de Londres. Nous travaillons en
osmose avec les fédérations pour donner la priorité aux
de jeunes talents, le gouvernement est en train de
consentir de grands efforts pour que le sport soit à la
portée de tous». Concernant la représentativité féminine au niveau du sport, il fera savoir que «le COA a
répondu aux orientations du président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, relatives à la promotion de la femme au sein du mouvement sportif algérien». Au sujet de la relation avec le MJS et les autorités,
Berraf souligne que c’est un partenariat basé sur l’esprit
d’équipe. «Toutes nos initiatives se font en étroite collaboration avec le MJS et les autres partenaires. Le fait de
travailler en concertation est une force et une fierté pour
notre pays».
LES ANCIENS ATHLÈTES
SERONT RÉINTÉGRÉS
jeunes talents». Dans le même ordre d’idées, Berraf
ajoute qu’il est optimiste quant à engranger des succès
mondiaux et olympiques à l’horizon 2020. «Je pense
qu’il y a une bonne volonté pour remettre le sport algérien sur la voie des victoires. La formation des athlètes
et des formateurs est en cours. Pour avoir un réservoir
A propos des anciens athlètes, le successeur de
Rachid Hanifi a signalé qu’une commission a été créée
pour rendre hommage à ces sportifs qui ont honoré les
couleurs nationales durant les plus grandes manifestations mondiales et olympiques. «Cette structure est présidée par Mustapha Larfaoui. Les anciens athlètes
seront honorés en fonction de leur palmarès», fera-t-il
savoir. Concernant leur réinsertion dans l’encadrement,
le responsable du COA nous a informé qu’un programme a été établi dans ce sens.
Ce qui permettra, selon lui, de mettre l’expérience de
ces figures emblématiques au service de la jeunesse.
«Nous travaillons sur cette démarche en coordination
avec la tutelle, nos fédérations et les instances internationales. Donc, il y aura une sérieuse prise en charge,
tant dans la mise à jour de leurs connaissances, que
dans leur installation dans leurs nouvelles fonctions. A
notre niveau, nous allons mettre en place tous les outils
pédagogiques adéquats pour la réussite de ce projet».
n Adel K.
La Météo du
D i m a n c h e 2 0 O c t o b re 2 0 1 3
n
Alger 28° n Annaba 33° n Constantine 31° n Oran 28° n Ouargla 37° n Tamanrasset 30°
Fedjr....................5.34
Dohr ..................12.33
Assar .................15.39
Maghreb.............18.08
Ichaâ .................19.26
ACHAT
6
1 €6
1$
VENTE
6
1 €6
1$
80,27 DA
85,18 DA
108,66 DA
115,32 DA
n
Tindouf 36° n Illizi 36° n
B
SERVICE PU
Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29
LA 2e ACADÉMIE AFRICAINE GLOBELICS DU 20 AU 31 OCTOBRE À ALGER
PRESSE
Une trentaine de chercheurs bénéficient d’une formation
Le ministère de la Défense
nationale s’étonne
de «l’acharnement
de certaines plumes»
sur l’institution militaire
La 2 Académie africaine Globelics pour la formation à la
recherche sur les systèmes d’innovation (Africalics), destinée aux chercheurs des pays de l’Afrique du Nord et de
l’Ouest, se tient du 20 au 31 octobre à Alger, ont annoncé,
hier, les organisateurs. Une trentaine de chercheurs africains, dont une dizaine issus des universités algériennes,
e
Les pays arabes
appellent l’Arabie
saoudite à accepter
un siège au Conseil
de sécurité
Les pays arabes ont appelé,
hier, l’Arabie saoudite à changer d’avis et à finalement
accepter de siéger au Conseil
de sécurité des Nations unies
à partir du 1er janvier prochain. Les ambassadeurs des
pays arabes à l’ONU ont lancé
cet appel dans un communiqué à l’issue d’une réunion
organisée après l’annonce par
Riyad qu’elle ne voulait pas du
siège au Conseil de sécurité
qui lui était offert. Les dirigeants de l’Arabie saoudite
devraient «accepter leur siège
au Conseil de sécurité et
continuer leur courageuse
mission de défendre nos intérêts, tout particulièrement sur
le podium du Conseil de sécurité», indique le communiqué
diffusé par les pays arabes
aux Nations unies. Le communiqué exprime toutefois «respect et compréhension» pour
la position de l’Arabie saoudite. Il ajoute cependant qu’il est
crucial pour Riyad de représenter le monde arabe et
musulman au Conseil «en
cette période importante et
historique, en particulier pour
la région du Moyen-Orient».
MEXIQUE
Séisme de
magnitude 6,8
dans le golfe
de Californie
Un séisme de magnitude
6,8 s’est produit, hier, au
large de la côte ouest du
Mexique, a annoncé
l’Institut de géophysique
américain (USGS). Le
séisme s’est produit dans
le golfe de Californie à
17h54 GMT (10h54 heure
locale) avec un épicentre
situé à 74 kilomètres au
sud-ouest d’Etchoropo,
au Mexique, et à environ
10 km de profondeur.
Selon les autorités du
Pacific Tsunami Warning
Center, basé à Hawaï, le
tremblement de terre n’a
pas provoqué de risque
de tsunami important.
Horizons
Horizons : http://www.horizons-dz.com
R.C.97B 36181
CÉRÉMONIE D’INAUGURATION DE LA
BASILIQUE SAINT-AUGUSTIN (ANNABA)
M. Bensalah
représente le président
Bouteflika
LE PRÉSIDENT DU CONSEIL
DE LA NATION, ABDELKADER
BENSALAH, qui a représenté, hier
à Annaba, le président de la
République, Abdelaziz Bouteflika,
à la cérémonie d’inauguration de
la basilique Saint-Augustin, a mis
en exergue les valeurs d’amour
et de fraternité véhiculées par
Saint Augustin.
L
e président du Conseil de la nation,
Abdelkader Bensalah, a représenté, hier à
Annaba, le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie
d’inauguration de la basilique SaintAugustin d’Annaba, entièrement restaurée
après 32 mois de travaux. De nombreux hauts responsables algériens, des hommes d’Eglise et les ambassadeurs en Algérie de plusieurs pays, en l’occurrence la
France, la Norvège, la Croatie, l’Allemagne, l’Italie, la
Pologne, l’Espagne, la Finlande, le Cameroun, les EtatsUnis, l’Argentine et le Mexique, ainsi que l’ambassadeur,
chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, et
l’évêque du diocèse de Constantine-Hippone, représentant le Vatican, étaient présents à cette cérémonie.
Avant de dévoiler la plaque inaugurale de l’édifice et
de signer le Livre d’Or de la basilique, où il a, notamment, rappelé l’œuvre du grand philosophe et théologien
Saint Augustin, qui a diffusé l’amour, la fraternité et le
rapprochement interreligieux, M. Bensalah, entouré de
tous les invités, a suivi un exposé détaillé sur les différentes phases des travaux, présenté par le responsable
du cabinet d’architecture ayant assuré la maîtrise
d’œuvre du projet de restauration, Xavier David. La restauration de la basilique, entamée à l’automne 2010, a
mis à contribution plusieurs firmes spécialisées parmi
lesquelles l’entreprise Girard d’Avignon (France), et
l’Atelier du Vitrail Cassiopée de Marseille (France),
selon les représentants de l’association diocésaine
d’Algérie, initiatrice de cette action. Plusieurs ministères
PÉTROLE
Les cours en hausse à Londres et à New York
Les cours du pétrole terminaient la semaine en hausse à Londres et à New York, soutenus par l’accélération de la croissance chinoise au 3e trimestre et un dollar plombé par les
conséquences de la crise budgétaire américaine. A Londres, le baril du Brent de la mer
du Nord pour livraison en décembre a clôturé à 109,94 dollars sur l’Intercontinental
Exchange, en hausse de 83 cents par rapport à la clôture de jeudi. Le baril de Light
Sweet Crude pour livraison en novembre a clôturé en hausse de 14 cents sur le New
York Mercantile Exchange, à 100,81 dollars.
Photo : Aps
ONU
bénéficieront, dans le cadre de cette rencontre organisée
par l’ISGP (Institut supérieur de gestion et de planification) et le réseau global pour les systèmes d’innovation,
d’apprentissage et de formation des compétences
(Globelics), d’une formation dans le domaine de l’innovation pour le développement.
du gouvernement algérien, la wilaya et l’Assemblée
populaire communale (APC) d’Annaba, l’Etat français et
des collectivités françaises, ainsi que la République
fédérale d’Allemagne ont soutenu le projet, a-t-on expliqué, ajoutant que le montant total des travaux de restauration, comprenant le coût des travaux, les honoraires de maîtrise d’œuvre et les frais de gestion du projet, s’élève à près de 500 millions de dinars.
L’ambassadeur de France à Alger, André Parant, a pris
la parole à cette occasion pour faire part de «l’émotion»
que suscite «la renaissance de cette magnifique basilique Saint-Augustin d’Annaba». Après avoir souligné
que l’édifice est «à la fois un reflet de l’universalité dont
l’Algérie est porteuse et un très bel exemple de coopération», M. Parant a estimé que cette universalité, «c’est
d’abord, bien sûr, celle de Saint Augustin, Berbère parlant latin, philosophe, poète, infatigable écrivain, homme
de foi, homme de prière. Un personnage intemporel qui
résume à lui seul, par sa passion, par son génie et par
son ascétisme, les différentes facettes de la
Méditerranée, et qui a inspiré profondément la pensée
européenne».
Surplombant du haut d’un promontoire les vestiges
de l’antique Hippone, le port, la baie et la plaine
d’Annaba, la basilique Saint-Augustin, que les habitants
de la ville appellent «Lalla Bouna», est l’un des édificesphares de la Coquette. Mémoire de la cité d’Augustin
l’Algérien, qui fut évêque d’Hippone de 395 jusqu’à sa
mort en 430, la basilique est considérée comme un
creuset culturel inestimable, symbole du dialogue islamo-chrétien. Construite entre 1881 et 1900 au moyen
de matériaux tirés exclusivement du sol algérien, elle a
été sévèrement mise à mal par les outrages du temps.
Cet imposant édifice, dont l’architecture s’inspire des
styles mauresque et byzantin, reçoit annuellement la
visite de près de 20.000 touristes et pèlerins chrétiens.
Le ministère de la Défense nationale
s’est interrogé avec étonnement, vendredi dernier, sur les causes ayant
poussé «certaines plumes» à s’en
prendre à l’institution militaire.
Le ministère de la Défense «suit (...) la
campagne tendancieuse menée par certaines plumes contre l’institution militaire ces derniers temps» et «s’interroge
sur les motifs d’une telle entreprise,
tout en condamnant ces méthodes
médiatiques immorales», a indiqué un
communiqué du ministère.
Il s’agit, selon le même document, du
contenu de la colonne «Noqtat nidham» (point d’ordre) du journaliste
Saâd Bouokba, sous le titre «Avonsnous besoin d’une expertise internationale pour organiser des funérailles ?»,
publiée dans le n°7226 du quotidien
El Khabar, paru vendredi.
Le communiqué considère que ce qui a
été écrit par l’auteur de cette colonne
«laisse transparaître un acharnement
clair et une attaque manifeste contre
l’institution militaire, assortis de diffamation et de provocation à l’endroit
des cadres de l’Armée nationale populaire, d’une manière totalement étrangère à la déontologie du métier de journaliste». La teneur de cette colonne
«dénote d’une ingratitude envers les
efforts et les sacrifices consentis par
l’ANP pour rétablir et consolider la
sécurité et la stabilité du pays et réaliser des résultats concrets que même
l’ennemi ne saurait dénier», poursuit la
même source. «Il s’agit, selon le ministère, de l’audience accordée par son
Excellence le président de République,
au vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, au cours
de laquelle il lui a fait un compte rendu
sur la situation sécuritaire du pays et
évoqué, par la même occasion, la participation de la délégation algérienne aux
funérailles de l’ami de la Révolution
algérienne, le général Vo Nguni Giap
qui mérite toute la considération et la
reconnaissance». Le ministère de la
Défense nationale «se réserve le droit
de poursuites judiciaires», ajoute le
communiqué.
FOOTBALL : LIGUE 1
RÉSULTATS
USM EL HARRACH
JS SAOURA
JS KABYLIE
CABB ARRÉRIDJ
MC ALGER
MC EL EULMA
CS CONSTANTINE
MO BEJAIA
3 - 0 JSM BEJAIA
3 - 1 MC ORAN
1 - 1 ES SETIF
1 - 3 ASO CHLEF
2 - 0 RC ARBA
1 - 0 USM ALGER
2 -1 AÏN FAKROUN
1 - 0 CR BELOUIZDAD
CLASSEMENT
1 ES SÉTIF
2 CS CONSTANTINE
3 JS KABYLIE
4 MC ALGER
5 RC ARBA
6 ASO CHLEF
7 USM ALGER
8 JS SAOURA
9 CR BELOUIZDAD
10 MC EL EULMA
11 MC ORAN
12 CABB ARRÉRIDJ
13 USM EL HARRACH
14 MO BEJAIA
15 JSM BEJAIA
16 AÏN FAKROUN
P
17
16
15
14
13
12
12
12
10
10
9
8
7
7
4
2
J
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
8
7
8
8
7