de nouvelles perspectives de développement
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de nouvelles perspectives de développement
Horizons Q U O T I D I E N N A T I O N A PRESSE LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE S’ÉTONNE DE «L’ACHARNEMENT DE CERTAINES PLUMES» SUR L’INSTITUTION MILITAIRE .PAGE 32 L DIMANCHE 20 OCTOBRE 2013 - 15 DHOU EL HIDJA 1434 - N° 5022 - PRIX 10 DA VISITE DU PREMIER MINISTRE DANS LA WILAYA DE GHARDAÏA DE NOUVELLES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT Photo : APS l Un programme complémentaire de 30,225 milliards de dinars e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a effectué, hier, une visite de travail d’une journée dans la wilaya de Ghardaïa, dans le cadre de la mise en œuvre L du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au cours de laquelle il a inspecté et mis en exploitation une série de projets socio-économiques. Lors de cette visite, le Premier ministre a procédé à l’évaluation de l’état d’exécution et d’avancement de plusieurs opérations relevant des secteurs de l’Habitat, l’Enseignement supérieur, la Santé, la Jeunesse et des Sports, des Ressources en eau, de l’Energie et des Travaux publics. Le Premier ministre était accompagné des ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Habitat, de l’Enseignement supérieur, de l’Energie, de la Santé, de l’Agriculture, de la Jeunesse et des Sports et du Commerce, et du ministre auprès du Premier PARTENARIAT DES INVESTISSEURS ESPAGNOLS EN PROSPECTION À ALGER . PAGE 7 ministre chargé de la Réforme du service public, respectivement Tayeb Belaïz, Abdelmadjid Tebboune, Mohamed Mebarki, Youcef Yousfi, Abdelmalek Boudiaf, Hocine Necib, Abdelwahab Nouri, Mohamed Tahmi, Mustapha Benbada et Mohamed El-Ghazi. Rencontrant les représentants de la société civile au terme de sa visite d’inspection, M. Sellal a exhorté les responsables locaux à encourager l’investissement. Il a, à cet égard, annoncé l’organisation prochaine d’une rencontre dans la wilaya de Ghardaïa pour développer l’investissement dans la région. Le Premier ministre a, par ailleurs, incité les responsables locaux à aider les jeunes de la région à concrétiser leurs projets dans les différents secteurs. l SELLAL RENCONTRE LA SOCIÉTÉ CIVILE «NOTRE PAYS A BESOIN DE COHÉSION» .LIRE EN PAGES 3-4-5 FOOTBALL : LIGUE 1 L’ESS IMPOSE LE NUL À LA JSK . PAGE 32 MUSTAPHA BERRAF (président du COA) «HOMMAGE AUX ANCIENS» .PAGE 31 L 2 E C S A B L E ▼ AÏN TÉMOUCHENT La station d’épuration en phase d’essai EL-OUED Ensemencement d’alevins L G E N D A Ministères du Travail et de la Réforme du service public A N D g g FORUM ECHAÂBHORIZONS A l’occasion de la Journée nationale de la presse, le forum du journal Echaâb et le quotidien Horizons organisent une rencontredébats ayant pour thèmes : La communication de l’Algérie pendant la glorieuse guerre de libération. La place de la presse écrite publique dans le paysage médiatique et les perspectives de la presse écrite en Algérie. A Plus de 50 opérations d’entretien du réseau routier Plus de 50 opérations d’entretien de chaussées, destinées à améliorer le trafic routier dans la wilaya de M’sila, sont en cours de réalisation sur un rythme «soutenu», a indiqué, hier, le directeur des travaux publics. Le taux de «praticabilité optimale» des routes nationales (RN), actuellement de l’ordre de 80%, atteindra les 97% à la réception, «avant fin 2013», de 18 projets touchant les RN-8, 40, 45, 60 et 89, a précisé la même source, soulignant que ces opérations ont également porté sur la mise en place d’une signalisation horizontale et sur la réhabilitation de 15 ouvrages d’art. La réception de plusieurs opérations d’entretien et de modernisation des chemins de wilaya, à l’instar de la réhabilitation du CW-11 et la réalisation d’un pont sur l’oued Roumana, dans la commune d’El Houamed, contribuera à l’amélioration de la qualité de ce réseau, avec un taux de 90%, contre 70% actuellement, selon le DTP. A G E N D A Ministère de la Santé g Sous le haut patronage du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, la cérémonie de la célébration de la huitième journée nationale des donneurs de sang se déroulera le 27 octobre à partir de 9h à l’hôtel El-Aurassi Ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels effectue, aujourd’hui, une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Béjaia. Conférenciers : La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souad Bendjaballah, recevra à partir d’aujourd’hui la Première dame de la République de Serbie, Dragica Nikolic, qui effectue une visite d’amitié en Algérie. DGSN g La Direction générale de la sûreté nationale organise, demain à 14h à la direction de l’administration générale sise à Hydra, une cérémonie de célébration du 38e anniversaire de la revue Echorta. HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons-dz.com E Télex... ▼ Ministère de la Solidarité M’SILA Tlemcen, œuvre à la création d’une banque de données sur les monuments algériens remontant à différentes époques, a-t-on appris auprès du directeur de cette instance de recherche. Cette opération a pour objectifs de collecter et de stocker les informations historiques de monuments à travers le territoire national d’une manière étudiée pour faciliter leur exploitation aux chercheurs, étudiants, instances et associations intéressées, a-t-on indiqué. Le même laboratoire vise à créer une cartographie archéologique algérienne et un atlas archéologique spécial pays du Maghreb arabe, a-t-on ajouté. G Chiffre e L g Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, et le ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme du service public, Mohamed El Ghazi, effectueront, le 22 octobre, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Alger. Horizons e laboratoire de valorisation du patrimoine archéologique de Ll’université Abou Bekr-Belkaid» de des bassins d’irrigation de périmètres agricoles dans la wilaya d’El-Oued, a-t-on appris auprès de la Chambre interwilayas de la pêche et de l’aquaculture. L’opération a ciblé, dans une première phase, des exploitations agricoles dans les communes de Hassi-Khelifa et Debila, et sera élargie à d’autres communes à vocation agricole de la wilaya, a précisé le président de la Chambre, Faouzi Habita. Supervisée par des cadres du Centre national de développement de la pêche et de l’aquaculture de Ouargla, cette opération, mise à profit pour prodiguer des informations liées au développement de l’aquaculture dans les bassins d’irrigation, vise l’encouragement de l’aquaculture dans le sud, l’accroissement de sa production et la satisfaction de la demande locale en la matière. ▼ Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 -Monsieur Mohamed Abbou, ancien ministre de la Communication -Monsieur Zoheir Ihadadene, enseignant à la Faculté des sciences de l’information et de la communication d’Alger. -Monsieur Abdelaziz Sbaa, diplomate et journaliste. La rencontre aura lieu demain 21 octobre à 10h, au siège du quotidien Echaâb sis au 39, boulevard des Martyrs, Alger. ww STRATÉGIE INDUSTRIELLE L’institut national des études stratégiques globales organise, aujourd’hui à 14h à l’hôtel Hilton, une conférence sur le thème «Quelle stratégie industrielle pour un Etat dans la mondialisation ?» Forum d’El Moudjahid g Les promoteurs du 4e salon international des énergies renouvelables (ERA 2013), qui se tiendra du 28 au 30 octobre au Centre des conventions d’Oran, organisent, demain à 10h, une conférence de presse au centre de presse d’El Moudjahid. g A UNIVERSITÉ DE TLEMCEN Pour une banque de données sur les monuments algériens ne opération d’ensemencement U d’alevins des espèces Tilapia du Nil et poisson chat vient d’être lancée dans a nouvelle station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Aïn Témouchent est entrée en phase d’essai, a indiqué, hier, le directeur des ressources en eau de la wilaya. Réalisée par une société étrangère pour un coût global de deux milliards de dinars, cette station, d’une capacité de 80.000 équivalents habitants, soit 10.920 m3/jour, se trouve en phase d’essai sous la supervision de l’entreprise réalisatrice pour une durée de deux ans, a précisé Mourad Hamel. A la fin de cette phase, elle sera gérée par l’antenne locale de l’ONA (Office national de l’assainissement), a-t-on ajouté, indiquant que cette station d’épuration est extensible à 119.000 équivalents habitants à l’horizon 2030, soit 13.500 m³/j. S HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 SILA 2013 L’inauguration officielle du Salon international du livre d’Alger, qui se tiendra du 30 octobre au 9 novembre au Palais des expositions Safex, aura lieu le 30 octobre. Une conférence de presse sera donnée le 23 octobre à la bibliothèque nationale d’El Hamma. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28— Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. ALGERIE 3 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 VISITE DU PREMIER MINISTRE A GHARDAÏA De nouvelles perspectives de développement ACCOMPAGNÉ D'UNE IMPORTANTE DÉLÉGATION MINISTÉRIELLE, LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL, a effectué, hier, une visite de travail dans la wilaya de Ghardaïa où il a procédé à l'examen de l'état d'exécution et d'avancement de plusieurs projets socio-économiques. A cette occasion, un plan de situation lui a été brossé par les responsables locaux. Il est juste de dire que la capitale du M’zab a connu une grande mutation dans divers secteurs suite au lancement par l’Etat de différents programmes d’investissement qui ont changé le visage de la wilaya. Entre 1999 et 2010, la Perle des oasis a connu un important effort d’investissement estimé à plus de 132 milliards de dinars. Avant d’entamer sa visite, le Premier ministre a tenu à lancer ce message : «Nous ne sommes pas venus à Ghardaïa pour faire de la politique. Nous sommes ici pour bâtir, construire et donner de nouvelles perspectives de développement.» UN PROGRAMME COMPLÉMENTAIRE DE 30,225 MILLIARDS DE DINARS Après avoir écouté les observations et doléances des citoyens de Ghardaïa, il a apporté les réponses du gouvernement à de nombreux aspects avant d’annoncer un programme complémentaire doté de 30,225 milliards de dinars portant sur la réalisation de près de 60 projets. M. Sellal s’est enquis de l’état d’avancement de divers chantiers, particulièrement la réalisation d’un programme de 648 logements publics locatifs à Métlili El Djadida. Sur place, il a insisté sur la nécessité de respecter l’architecture locale. Il a insisté aussi sur l’accélération de la cadence des travaux. «Aucun retard ne sera toléré», lance-til. Et de soutenir la nécessité de permettre aux particuliers de construire des habitations dans les nouvelles villes en cours de réalisation. «Une ville doit à la fois comprendre des constructions publiques et privées». Le Premier ministre s’est rendu sur le chantier du projet de la nouvelle ville à El-Menea. Il a mis l’accent sur l’urgence de prendre en charge tous les dossiers d’aide aux logements ruraux. OPTION POUR LES TECHNOLOGIES MODERNES Les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur ne sont pas restés en marge de l’importance accordée par les pouvoirs publics au développement de la wilaya. D’abord, l’enseignement supérieur. Abdelmalek Sellal a inspecté le projet de pôle de 6.000 places pédagogiques, constitué d’un institut des sciences sociales, d’un institut des activités sportives, d’un institut des sciences humaines et d’un autre des sciences techniques ainsi que d’une résidence universitaire, à 10 km au sud-est du chef lieu de wilaya. Il a visité également le projet de réalisation d’un siège de la direction des œuvres universitaires, le restaurant central universitaire ainsi que 70 logements. M. Sellal a insisté sur l’ouverture sur les technologies modernes et les sciences. Il a encouragé les responsables à procéder à des jumelages avec des universités étrangères. Le Premier ministre s’est engagé à prendre en charge le problème du manque d’encadrement dont souffre la wilaya, mais aussi et surtout les doléances des enseignants par rapport au déficit en logements. Dans la zone des sciences, M. Sellal a visité un établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie, une école de formation paramédicale et un centre de désintoxication, avant de prendre connaissance de l’étude du projet d’un hôpital de 240 lits. Il a demandé à ce que les capacités d’accueil soient augmentées et que les médecins soient logés. A cette occasion, il a promis que le gouvernement prendrait en charge le déficit enregistré au niveau de certaines spécialités. La concrétisation du programme quinquennal 2010-2014 devra permettre la création de trois hôpitaux, 4 polycliniques, 13 salles de soins, un établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie et un centre de désintoxication. Dans la zone de Photo : APS De notre envoyé spécial : Amokrane Hamiche Noumerate, commune d’El-Atteuf, le Premier ministre a procédé à la mise en exploitation d’un centre d’accueil et d’hébergement pour jeunes ainsi que d’une salle omnisports. M. Sellal a inspecté la station de traitement par lagunage des eaux usées des quatre communes de la vallée du M’zab, la réalisation du dédoublement de voie sur un tronçon de 44 km de la RN-1, entre Ghardaïa et Berriane, ainsi que la réalisation d’une centrale solaire d’une puissance d’un mégawatt près de Oued N’chou. CONCESSIONS AGRICOLES, UN COUP D’ACCÉLÉRATEUR Concernant l’agriculture, Ghardaïa a enregistré une avancée importante tant sur le plan quantité que qualité. La wilaya détient la palme en matière d’autosuffisance alimentaire. Son climat aride et sa faible pluviosité n’ont pas découragé les investisseurs. Les facilitations pour l’acquisition de terres et la mobilisation des ressources hydriques y sont pour quelque chose. M. Sellal a procédé à la remise de titres d’exploitations agricoles et d’élevages à des jeunes de la région dans le cadre de la concession agricole. En outre, il s’est déplacé dans une exploitation d'élevage privée à El Atteuf. Comme il a procédé à la mise en exploitation de la Step de la vallée du M’zab. Le Premier ministre a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’opération de la concession agricole. Une attention particulière est également accordée au secteur des énergies renouvelables avec le lancement du premier projet-pilote de mini-centrale près de Oued N’Chou. Le taux d’avancement des travaux a atteint les 60%. Sa mise en service est prévue à partir de décembre. Enfin, le secteur des transports, qui est marqué par le lancement du dédoublement des voies sur les RN1 et RN49, entre Ghardaïa, la wilaya de Laghouat et celle d’Ouargla, outre l’achèvement des routes de contournement de la vallée du M’zab et de la localité de Berriane, et la création de maisons cantonnières, n’a pas été en reste de la visite du ministre. n A. H. SELLAL RENCONTRE LA SOCIÉTÉ CIVILE «NOTRE PAYS A BESOIN DE COHÉSION» Le Premier ministre a présidé à Ghardaïa, une réunion élargie aux représentants de la société civile. Afin d'identifier les actions susceptibles d'améliorer davantage le développement harmonieux de cette wilaya, M. Sellal a su trouver les mots qu’il faut. Il a exhorté les habitants de la ville à devenir des instruments de «l'unité» et de la «communion», tout en relevant qu’ils sont un exemple de «fraternité», de «solidarité» et de «tolérance». Pour lui, Ghardaïa est «le meilleur exemple de cohésion en Algérie». La wilaya incarne à ses yeux l’identité nationale avec ses trois constantes : amazighité, islam et arabité. Il a soutenu que la Perle des oasis représente «l’Algérie d’hier, celle d’aujourd’hui et de demain». Toutefois, il a appelé à la prise en charge des jeunes de la région afin de couper l’herbe sous le pied des manipulateurs. Aux cadres et aux responsables de la wilaya, il a signifié l’interdiction d’entraver l’investissement. Quant aux agriculteurs ayant bénéficié d’exploitations depuis des années, ils sont appelés à les exploiter, sinon ces terres leur seront retirées dans un délai ne dépassant pas les 6 mois. M. Sellal croit en le potentiel productif du pays. Pour lui, il ne faut pas seulement réaliser l’objectif de l’autosuffisance alimentaire, il faut également procéder à l’exportation et la diversification de notre potentiel productif. «C’est possible, dit-il, pour peu qu’il y ait de la volonté et de la discipline dans le travail.» Pour lui, le problème, c’est notre économie qui est basée exclusivement sur les hydrocarbures. Le Premier ministre a déclaré que l’Algérie est un grand pays qui se trouve dans une «région sensible». Raison pour laquelle, il a mis l’accent sur la cohésion dont le pays a fortement besoin. Il a estimé que notre pays a trouvé la stabilité au moment où d’autres pays, dont nos voisins, font face à un avenir incertain. Le Premier ministre a déclaré que «l’union est un concept bien sacré chez nous» et que «la division ne fait pas partie de nos mœurs». «La division est notre seul ennemie», lance-t-il. Il ajoutera que l’Etat algérien n’exclut aucun citoyen dans son programme de développement et les horizons sont ouverts à tous. Il a assuré que son gouvernement est là pour accompagner la wilaya dans son développement pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Prenant la parole, le wali s’est exprimé sur les préoccupations des habitants de la région mais aussi sur les efforts de l’Etat pour booster le développement dans la région. Il a cité ce qui a été réalisé pour prendre en charge les sinistrés des inondations ayant frappé la wilaya le 1er octobre 2008. Il a réappelé que 40 milliards de dinars ont été alloués pour la mise en œuvre de ce programme d’urgence. Et pour donner un souffle au développement économique, plus de 71 milliards de dinars ont été retenus au titre du quinquennat 2010-2014, dont une part prépondérante pour le secteur des ressources en eau. D’autres problèmes, dont le manque d’encadrement médical et paramédical, la faiblesse de l’encadrement dans l’enseignement ont été cités par le premier magistrat de la wilaya. Attentif aux doléances des habitants de la région, le Premier ministre a promis le soutien de l’Etat qui «accompagnera la région dans son développement». Il a annoncé l’organisation prochaine d’une rencontre dans la wilaya de Ghardaïa pour booster l’investissement dans la région n A. H. 4 ALGERIE ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 VISITE DU PREMIER MINISTRE À GHARDAÏA M. Sellal inspecte plusieurs projets du secteur de la santé LE PREMIER MINISTRE ABDELMALEK SELLAL a visité, hier, le site retenu pour divers projets relevant du secteur de la santé dans la wilaya de Ghardaïa. Une exploitation agricole privée à El-Atteuf Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a visité, hier, une exploitation agricole privée dans la commune d’ElAtteuf dans la wilaya de Ghardaïa. M. Sellal s’est enquis sur place des activités développées au niveau de cette exploitation de 9 hectares, entrée en service en 2000 et qui compte 600 palmiers, 350 arbres fruitiers, 120 têtes de bovins et 280 caprins, et produisant quelque 320.000 litres de lait/an. Il a salué les efforts déployés au niveau de cette exploitation et a saisi l’occasion pour exhorter les responsables du secteur à «accompagner sur le terrain les agriculteurs et les investisseurs dans le domaine agricole». Sur site, le Premier ministre a échangé des propos avec des notables de la localité qui lui ont soulevé certaines doléances, dont l’accélération de la prise en charge du projet de réhabilitation de l’ancien barrage «Ahbès», une digue traditionnelle de retenue d’eau. Photos : APS S ur ce site implanté dans «la zone des sciences», sur le flanc sud-est de Ghardaïa, M. Sellal, en visite de travail dans cette wilaya, a pris connaissance du projet d’étude de réalisation d’un hôpital de 240 lits pour un coût de 50 millions de dinars, avant d’inspecter ceux en cours pour la réalisation d’un centre de désintoxication de 12 chambres et d’un laboratoire et autres structures d’accompagnement, pour un coût de plus de 57 millions de dinars, ainsi que le chantier de construction d’une école de formation paramédicale. D’une capacité de 400 places pédagogiques, cette structure de formation, dont le coût de réalisation et d’équipement est de 371 millions de dinars, dispose de trois pavillons pédagogiques, un amphithéâtre, un internat, un bloc administratif, des structures socioculturelles et sportives et une quinzaine de logements pour le personnel enseignant et d’encadrement. Cette école devrait assurer, outre l’encadrement dans le domaine du paramédical, la couverture du déficit accusé dans ce cadre au niveau de la région et le recyclage et perfectionnement des agents paramédicaux et devrait permettre également l’accès aux jeunes filles de la région aux formations paramédicales. Sur le même site, le Premier ministre a visité le chantier de construction d’un établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie. L’établissement comportera un hôpital de jour, une unité psychothérapie et de dépistage et une unité d’hospitalisation pour la prise en charge des malades mentaux. Cette structure, dont le coût de réalisation est estimé à 500 millions de dinars, devra être livrée en mars 2014 et générera plus d’une cinquantaine d’emplois permanents. Inspectant ces différents projets, le Premier ministre a appelé à veiller à la qualité des soins et des prestations de santé et à intensifier la relation avec les praticiens privés par l’établissement de conventions avec les médecins spécialistes privés pour combler le déficit en personnel médical spécialisé dans la wilaya. Concernant le projet d’établissement psychiatrique, M. Sellal a appelé les parties concernées à accroître sa capacité d’accueil, actuellement de 30 lits, pour la porter à 100 lits. Le Premier ministre a exhorté aussi les responsables concernés à prévoir, lors de l’élaboration des projets du secteur, des logements de fonction pour le staff médical et le personnel d’encadrement. Mise en exploitation de deux structures juvénile et sportive à Ghardaïa Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a procédé, hier, dans le cadre de sa visite de travail à Ghardaïa, à la mise en exploitation d’un centre d’accueil et d’hébergement de jeunes et d’une salle omnisports. Le centre d’accueil et d’hébergement de jeunes, situé près de l’Office du parc omnisports de wilaya, dans la zone de Noumerate, est appelé à assurer l’hébergement, outre des jeunes, des sportifs lors des compétitions et à encourager les échanges entre jeunes des différentes wilayas du pays. D’une capacité de 25 chambres pour quatre personnes chacune et disposant d’un réfectoire et d’une cafétéria, le centre en question a été réalisé pour un coût de 105 millions de dinars et génère une dizaine d’emplois permanents. A cette occasion, des exhibitions d’arts martiaux ont été exécutées par de jeunes élèves d’écoles de sport. Dans la commune d’El-Atteuf, M. Sellal a également mis en exploitation une salle omnisports, constituée de deux salles de gymnastique et de musculation, de vestiaires et d’une aire de jeux. Cette structure sportive permettra d’encourager la pratique sportive chez les jeunes, notamment les sports individuels. D’un coût de 150 millions de dinars, cette installation permet de créer une dizaine d’emplois permanents pour les jeunes de la région. Le projet de 648 logements publics locatifs à Métlili La station de traitement par lagunage des El-Djadida Le Premier ministre Abdelmalek Sellal eaux usées de la vallée du M’zab Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inspecté, hier à Ghardaïa, la station de traitement par lagunage des eaux usées de la vallée du M’zab (4 communes). Implantée au lieudit Kef El-Doukhane (commune d’El-Atteuf), en aval de l’oued M’zab. D’un coût de 3,8 milliards de dinars, cette infrastructure, novatrice et de grande envergure, est conçue de manière à traiter les eaux usées naturellement, sans mécanisation ni apport chimique, au moyen de lagunage, pour les réutiliser à des fins d’irrigation et contribuer efficacement aux efforts de développement durable de la région. Ses eaux épurées sont destinées à irriguer, dans une première phase, un périmètre agricole de 500 ha. Réalisée sur une superficie de 60 ha, sur l’exutoire naturel de l’oued M’zab, dans le cadre du mégaprojet d’assainissement et de protection contre les crues cycliques de l’oued M’zab, cette station de traitement des eaux usées permet la mobilisation de quelque 46.000 m3 d’eau traitée par jour, utilisables à des fins agricoles, a-t-on expliqué. Cette station, mise en service en novembre 2012, dispose de seize bassins de décantation, dont huit primaires, profonds, fonctionnant en anaérobie, et huit autres secondaires, de grande dimension, fonctionnant en aérobie, et permet d’obtenir des eaux épurées répondant aux normes internationales de rejet. Cette infrastructure environnementale supprime toutes les nuisances et les risques de contamination dans les zones urbaines grâce à la collecte de l’ensemble des effluents via un collecteur principal de 32 km, dont 7 km en galeries visitables dans la commune de Ghardaïa. Elle contribue également au développement durable et à la préservation de l’environnement et des ressources hydriques des quatre communes (Daya Ben-Dahoua, Ghardaïa, Bounoura et ElAtteuf) qui forment la vallée du M’zab a amorcé sa visite de travail, hier à Ghardaïa, par l’inspection du projet de 648 logements publics locatifs sur le plateau de Métlili El-Djadida. Le projet, pour lequel une enveloppe de plus de 1,29 milliard de dinars a été allouée, a été lancé en avril 2011 avec un délai de 44 mois. Atteignant actuellement un taux d’avancement de ses travaux de 70%, ce projet a créé 504 emplois et devrait permettre d’augmenter le parc logements de la daïra de Métlili et réduire le taux d’occupation par logement. Le Premier ministre a appelé les responsables concernés à veiller au lancement, avant la fin de l’année, de tous les projets d’habitat dont a bénéficié la wilaya de Ghardaïa, en insistant particulièrement sur la facilitation de l’accès du citoyen au logement dans les régions du Sud. Après avoir écouté aussi un exposé sur le projet de nouvelle ville d’El-Menea, M. Sellal a appelé à tenir compte de la préservation de l’architecture locale dans la conception des logements, dans le cadre d’une approche participative impliquant le citoyen et les autorités locales. La future nouvelle ville d’ElMenea, projetée sur un plateau de 1.000 ha extensibles, à 10 km au nord de l’actuelle ville d’El-Menea, sera appelée à accueillir une population de 50.000 habitants à l’horizon 2020, a-ton expliqué. ALGERIE 5 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 VISITE DU PREMIER MINISTRE À GHARDAÏA M. Sellal insiste sur la nécessité de permettre aux particuliers de construire des habitations dans les nouvelles villes Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a insisté, hier, à Ghardaïa, sur la nécessité de permettre aux particuliers de construire des habitations dans les nouvelles villes en cours de réalisation. «Une ville doit à la fois comprendre des constructions publiques mais aussi privées, dont la nécessité de permettre aux particuliers de construire leurs habitations dans les nouvelles villes», a indiqué M. Sellal après l’inauguration d’un nouveau lotissement à Ghardaïa où il effectue une visite de travail et d’inspection. Il a réitéré, à cette occasion, les efforts de l’Etat pour développer le logement, notamment dans les wilayas du Sud, en y construisant des habitations en conformité avec la culture et l’environnement de la région. Il a considéré, dans le même cadre, que la construction d’habitations de type F1 et F2 dans les régions du Sud est «inacceptable», appelant à l’accélération du rythme de réalisation des projets de logements en cours et au lancement d’autres Accorder la priorité aux technologiques modernes dans les universités Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé, hier, à Ghardaïa, à accorder la priorité aux spécialités des technologies modernes dans les universités, insistant sur la nécessité de garantir les moyens aux enseignants pour les encourager à s’établir dans les wilayas du Sud. Le Premier ministre a indiqué, en marge de sa visite au site du nouveau pôle universitaire de Ghardaïa, qu’il «faut changer les mentalités et la vision des jeunes concernant les spécialités proposées dans le secteur de l’enseignement supérieur et accorder plus d’importance aux spécialités liées aux technologies modernes comme les mathématiques et les sciences exactes». M. Sellal a souligné, dans ce cadre, la «nécessité» d’encourager les enseignants à s’établir dans la wilaya précisant que les enseignants désirant s’y établir «bénéficieront systématiquement d’un logement». Il a également mis l’accent sur la nécessité de jumelage de l’université de Ghardaïa avec les universités étrangères afin d’améliorer la formation des étudiants dans ces spécialités, précisant qu’elle formait 296 étudiants seulement dans les spécialités des technologies modernes, ce qui est «très insuffisant» par rapport aux spécialités «anciennes» comme les sciences humaines, a-t-il estimé. M. Sellal a rappelé dans ce contexte que la wilaya de Ghardaïa, qui «a un avenir industriel et commercial, a besoin de telles spécialités». Les ressources hydriques connaîtront un développement considérable dès la réception future d’un barrage Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé, hier, à Ghardaïa, que les ressources hydriques dans cette wilaya connaîtront un développement «considérable» dès la réception d’un barrage dont les études de réalisation sont en cours. «Les ressources hydriques seront considérablement développées dès la réception d’un barrage dont les études de réalisation sont en cours», a précisé M. Sellal lors de sa visite d’une exploitation agricole privée dans la wilaya de Ghardaïa. Par ailleurs, le premier ministre a affirmé que le développement des activités industrielles et agricoles nécessitent «impérativement» le développement des énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne. Lors de son inspection des différents projets, M. Sellal a exhorté les responsables locaux à accélérer le lancement et la réalisation des projets socio-économiques, notamment ceux ayant trait à la construction de logements, les exploitations agricoles et l’assainissement. AADL LE MINISTRE DE L’HABITAT, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, hier, à Ghardaïa, que les demandes rejetées des nouveaux souscripteurs au programme d’acquisition de logements de type location-vente seront «justifiées», précisant que les personnes concernées auront droit à un recours. Les demandes rejetées seront justifiées avec possibilité de recours « T outes les demandes rejetées des nouveaux souscripteurs seront justifiées et les personnes concernées auront droit de faire un recours», a indiqué M. Tebboune. Par ailleurs, il a fait savoir que le nombre des personnes inscrites via le site Internet de l’AADL (Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement) nécessitait la prolongation de la durée de traitement d’une «quinzaine» de jours, soulignant que le tri des dossiers est une opération «minutieuse». «Nous sommes en train de trier les dossiers afin d’éviter que des souscripteurs inéligibles ne passent à travers les mailles du filet Le nombre de demandes arrêtées jusqu’à présent nécessite un peu plus de temps que prévu, c’est pour cela que nous prévoyons de prolonger la durée du traitement des dossiers d’une quinzaine de jours», a relevé le ministre. Il a ajouté que le traitement des dossiers Photo : Mahdi I. DÉCLARATIONS demandait un «contrôle et une vérification auprès des services de la Sécurité sociale et du fichier national du logement». ADHÉSION À L’OMC L’Algérie pour la tenue du second round de négociations avant décembre prochain L’Algérie a émis le vœu de tenir le second round des négociations avec l’OMC (Organisation mondiale du commerce) avant décembre prochain, a indiqué, hier, à Ghardaïa, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. «Nous avons répondu à toutes les questions du premier round des négociations pour l’adhésion à l’OMC, tenu le 5 avril dernier, et nous attendons la programmation du second round», a déclaré Benbada ajoutant que «nous avons souhaité que ce second round se tienne avant la Conférence ministérielle de Bali (Indonésie) prévue le 3 décembre prochain». Evoquant les raisons de la longue durée des négociations, il a expliqué qu’il existait plusieurs dossiers sur lesquels les deux parties n’étaient pas d’accord, en citant la demande de l’OMC de supprimer la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en Algérie. «Nous avons consenti des efforts considérables, jugés perceptibles par les responsables de l’OMC», a indiqué Benbada, Dans ce cadre, il a indiqué que ces mêmes responsables commençaient déjà à parler de «conclusions des négociations», alors que dans la passé, ils parlaient seulement de «soutien» à l’Algérie. AÏD EL ADHA 98% des commerçants ont assuré la permanence Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a affirmé, hier, à Ghardaïa, que 98% des commerçants concernés avaient assuré la permanence durant les deux jours de l’Aïd sur tout le territoire national. Dans une déclaration à la presse en marge de la visite de travail effectuée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal dans la wilaya de Ghardaïa, M. Benbada a précisé que 15.229 commerçants concernés ont assuré la permanence sur tout le territoire national, conformément à l’instruction du ministère du Commerce. «95% de ces commerçants ont assuré la permanence au premier jour de l’Aïd et 98,28% au deuxième jour», a indiqué le ministre, relevant que 400 à 600 commerçants n’avaient pas respecté l’instruction ministérielle. Les commerces restés fermés les deux jours de l’Aïd «n’étaient pas concernés par la permanence», a expliqué M. Benbada, ajoutant que le nombre de commerçants concernés «a augmenté de 11% comparé à l’Aïd El Fitr». Les commerçants concernés n’ayant pas assuré la permanence, sans empêchement majeur, «verront leurs commerces fermés pour une durée d’un mois et leurs dossiers seront transférés à la justice pour décider du montant de l’amende qu’ils auront à payer, laquelle oscillera entre 5 et 30 millions de centimes», a conclu le ministre. REMISE DES ACTES DE CONCESSION DES TERRES AGRICOLES L’opération pas encore achevée L’opération de conversion du droit de jouissance perpétuelle des terres agricoles privées de l’Etat en droit de concession pour laquelle la loi 10-03 du 15 août 2010 a fixé un délai, n’est pas encore achevée et la mise en œuvre du processus connaît un rythme «moins rapide» dans certaines wilayas. «Cette opération se déroule très bien dans certaines wilayas du Sud comme à Ghardaïa, alors que dans d’autres, elle avance à un rythme moins rapide», a déclaré M. Nouri. CARTE DE JEUNE Le problème «bientôt» résolu Le problème technique qui entrave la délivrance de la carte de jeune sera «bientôt» résolu, a affirmé, hier, à Ghardaïa, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi. «L’opération de délivrance de la carte de jeune a été entravée par un problème d’incompatibilité du logiciel de délivrance et le réseau Internet.Ce problème technique sera bientôt résolu», a déclaré M. Tahmi. Concernant la restauration du stade 5-Juillet, le ministre a expliqué qu’une «fine» expertise sera «bientôt» réalisée en collaboration avec le ministère de l’Habitat et une assistance étrangère. A une question sur la retransmission du match Burkina Faso-Algérie, M. Tahmi a déploré le fait que le sport «devienne aujourd’hui une affaire commerciale». ALGERIE 6 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m BOUABDALLAH GHLAMALLAH COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D’EL HADJAR Le hadj 2013 a été un succès La saison du hadj pour l’année 2013 «a été couronnée de succès sur tous les plans et les hadji ont pu accomplir les rites dans de bonnes conditions», a affirmé le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah. «Tous les hadji se sont rassemblés sur le mont Arafat, ils ont accompli le rituel de lapidation des trois stèles tout au long des trois jours d’ElTachrik à Mina et se sont acquittés du Tawaf el-Ifadha et du Saây», a indiqué le ministre précisant que «seuls sept hadji ont péri d’une mort naturelle». «Quelques lacunes ont, cependant, été enregistrées à Mina durant les trois jours d’El-Tachrik, mais elles ont été comblées par la libération de tentes pour le compte des Algériens en coordination avec les agences concernées», a souligné M. Ghlamallah qui intervenait à la veille du retour du premier contingent de 250 hadji algériens sur un vol d’Air Algérie qui devait décoller hier soir de l’aéroport de Djeddah à destination d’Alger. Un premier groupe de 250 pèlerins algériens devait quitter, hier, les Lieux Saints de l’Islam par un vol d’Air Algérie après avoir accompli les rites du hadj, a déclaré Cheikh Berbara, directeur général de l’Office national du hadj et de la omra. Cheikh Berbara a affirmé que la saison 2013 s’est déroulée dans de bonnes conditions comparée à celle de 2012, grâce aux moyens de transport mis à leur disposition pour assurer leurs déplacements à leur arrivée comme à leur départ. Pour leur éviter tout désagrément dans l’accomplissement des rituels du hadj et de la omra ainsi que dans les prières dans l’enceinte de la mosquée El-Haram, chaque bâtiment abritant des pèlerins algériens a été pourvu d’un autobus pour assurer leur transport de ou vers la mosquée durant les cinq prières en un temps record ne dépassant pas 4 minutes pour chaque navette, a ajouté Cheikh Berbara. Plus de 28.400 pèlerins algériens ont effectué le hadj 2013, dont 16.400 ont été pris en charge par le bureau algérien du hadj et 12.400 ont effectué le voyage aux Lieux Saints par le biais de 45 agences de voyages agréées, rappelle-t-on. RESTITUTION DES FUSILS DE CHASSE À TIPASA L’opération débutera bientôt Bonne nouvelle pour les propriétaires de fusils de chasse de la wilaya de Tipasa qui ont, au début de la décennie noire, remis leurs armes aux services de sécurité pour éviter qu’elles ne tombent entre les mains des terroristes. La nouvelle de l’imminence de la restitution des fusils de chasse a été annoncée par le wali de Tipasa et président du conseil de sécurité de la wilaya lors de la commémoration de la Journée de l’émigration. Le responsable de l’exécutif de la wilaya, en application de l’instruction du Premier ministre, a révélé que le traitement du dossier de restitution des fusils de chasse au niveau du conseil de sécurité est en phase d’être finalisé. Une fois le dossier ficelé, la Gendarmerie nationale et la police entameront l’opération de restitution et de dédommagement, selon la réglementation en vigueur. On recense à travers toute la wilaya de Tipasa quelque 2.500 fusils de chasse remis au début des années 90 aux autorités, soit 1% des armes remises au niveau national. n Amirouche Lebbal LE CONFLIT NÉ DEPUIS DES MOIS au sein de la structure syndicale des travailleurs du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) semble se corser et la situation risque de dégénérer à tout moment entre les partisans des deux ailes antagonistes : le syndicat du complexe et l’Union locale de Sidi Amar. Conflit au sein du syndicat Photo: Slimene SA. Retour hier du premier groupe de pèlerins algériens HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 A près le retrait de confiance décidé par le syndicat, appuyé par des centaines de travailleurs contre l’Union locale, des membres de cette dernière ont opté, comme riposte, le week-end dernier, pour la création d’un syndicat parallèle des travailleurs. Le SG du syndicat en cours de création, Daoud Kechichi, joint au téléphone, qualifie le fait d’acte de provocation d’un syndicat qui n’a aucune existence légale. «Ce sont des personnes étrangères au complexe, poussées vers la sortie et qui tentent de revenir par la fenêtre. Elles ont vu que leurs intérêts personnels sont visés après la reprise par l’Etat de la majorité des actions du complexe. Donc, on fait tout pour semer le trouble parmi les travailleurs et revenir à l’instabilité dans l’usine.» Ce syndicaliste annonce une série d’actions à même de faire face à ces «tentatives aventureuses». Il cite, en premier lieu, une réunion qui aura lieu, aujourd’hui, entre le conseil syndical et la direction de l’entreprise et la tenue, demain, d’une assemblée générale des travailleurs pour décider de la démarche à suivre. Mardi prochain, poursuit-il, le conseil syndical se déplacera à Alger pour rencontrer le SG de l’UGTA, puis les responsables du ministère de l’Industrie pour passer en revue la situation prévalant au complexe. Une conférence de presse sera animée à Alger par les membres du syndicat à l’issue de leur déplacement dans la capitale, a ajouté encore le porte-parole des travailleurs d’ArcelorMittal Annaba. Le syndicat réclame, pour rappel, la dissolution pure et simple de l’équipe dirigeante de l’Union locale, à laquelle on reproche la fin de son mandat mais aussi et surtout l’ingérence dans les affaires internes de l’usine. «Il est grand temps de remettre les choses en ordre après des années de bradage et d’anarchie. Le complexe doit retrouver sa sérénité maintenant que les signes d’un retour à la normale sont affichés, à commencer par le rachat de l’usine, décidé par les pouvoirs publics», a indiqué le représentant des sidérurgistes, soulignant au passage que le mandat de l’Union locale a expiré depuis deux ans, «d’où la nécessité de convoquer l’organisation d’un congrès extraordinaire pour le renouvellement du bureau». Du côté du syndicat parallèle, installé par Tayeb Hamarnia, avec le soutien de l’ex-député Aïssa Menadi, on prépare une entrée en force dans le complexe pour occuper les bureaux du syndicat. n M. Kechad GRÈVE DU CNAPEST ÉLARGI LA FÉDÉRATION DES PARENTS D’ÉLÈVES SAISIRA AUJOURD’HUI LE MINISTRE La Fédération nationale des associations des parents d’élèves a dénoncé, hier, ce qu’il appelle le bras de fer engagé entre le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le ministère de l’Education. Une épreuve de force qui fait fi, selon lui, du droit de l’élève. «Ça ne peut pas continuer comme ça. Il faut mettre un terme à cette situation qui pénalise nos enfants. La constitution assure le droit à la grève mais aussi le droit à l’éducation pour les enfants», a souligné le président de la fédération, Hadj Delalou, qui s’est dit contre la grève d’une journée reconductible à partir d’aujourd’hui décidée par le Cnapest. De ce fait, la Fédération compte interpeller, aujourd’hui, le ministre de l’Education pour trouver une solution permettant aux lycéens mais aussi aux élèves des cycles moyen et primaire de reprendre les cours puisque le Cnapest s’est élargi en intégrant d’autres syndicats autonomes. «Je ne sais pas ce qui se passe. Le ministre affirme que les portes du dialogue sont toujours ouvertes pour trouver une solution à tout problème qui relève de ses prérogatives et le Cnapest dit la même chose. Il faudra que les deux parties trouvent un consensus», estime M. Hadj Dalalou. Du côté du ministère, on est catégorique. «Nous n’avons reçu aucun préavis de grève de la part du Cnapest», signale la responsable du service de la communication. Chose que dément le président du syndicat, Larbi Nouar, qui signale que le préavis de grève a été déposé le 29 septembre dernier. Pour ce qui est d’une éventuelle réponse de la part du ministère de l’Education, M. Nouar affiche son scepticisme. «Le silence prouve que le ministère n’éprouve aucun intérêt pour les élèves et c’est l’une des raisons qui nous pousse à continuer ce mouvement de grève jusqu’à ce que la tutelle trouve une solution. Nous entamons une grève reconductible s’il n’y a aucune réaction de la part du ministère», a prévenu M. Nouar. n M. Benkeddada ALGERIE 7 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m PARTENARIAT Des investisseurs espagnols en prospection à Alger «Depuis sa sortie de la crise de la décennie 90, l’Algérie a renoué avec la stabilité politique. Elle a assaini sa situation financière et s’est engagée dans un processus de croissance durable, de modernisation et d´ouverture de son économie sur l´extérieur. Le développement de ce pays voisin connaît une forte expansion depuis quelques années». Voilà, en résumé, le message qui est diffusé par les organisateurs des journées d’information sur les opportunités d’affaires et de partenariat en Algérie, des initiatives qui se sont généralisées à travers les 17 régions autonomes d´Espagne auxquelles l’ambassade algérienne à Madrid prend une part active. C´est ce même message qui a été adressé aux dizaines d´entreprises du nord de l´Espagne par les Chambres de commerce de Cantabria, du Pays basque, de Navarre et de la Rioja, à la veille de la mission commerciale qui se rendra à Alger du 28 au 31 octobre. Ces investisseurs potentiels proposeront aux partenaires algériens leur savoir-faire dans la fabrication des ascenseurs électriques et hydrauliques avec tous les accessoires pour répondre à une demande, dans ce sens, du programme de 2 millions de logements lancé par le plan de développement 2010-2014, la fabrication des sièges pour les salles de cinéma, de théâtre, d’auditoires et de conférences, la fabrication de meubles frigorifiques pour les supermarchés, de semiremorques spéciaux et du matériel de sécurité automatique, d´illumination industrielle et la distribution de semences et de fourrages pour l´agriculture et l´élevage. Les autorités algériennes encouragent ce genre de coopération avec des pays du sud de l´Europe qui, comme l´Espagne, ont fait du marché algérien leur priorité absolue, en insistant toujours sur l´investissement créateur d´emplois, seul ou en partenariat avec les entreprises algériennes privées ou publiques. Un encouragement particulier du gouvernement algérien est apporté aux investisseurs étrangers qui font de la formation sur place et apportent un transfert technologique. C´est ce message que notre ambassade à Madrid a tenu, encore une fois, cette semaine, à transmettre à l´occasion des journées d´information et des forums qui sont organisés en Espagne, pour ne laisser planer aucun doute sur l’option stratégique de l´Algérie pour des relations de partenariats créateurs de richesse et non plus des relations marchandes. n Nassim A. PLATEFORME EURO-MED MOBILITIES Les chercheurs et professeurs algériens intéressés La plateforme Euro-Med Mobilities, officiellement lancée le 27 septembre dernier, à l’occasion de l’évènement «Youth on the Move» à Marseille, est dédiée à la mobilité pour la jeunesse, l’éducation et la formation dans l’espace euro-méditerranéen, a indiqué, hier, M. Khaled Menna, chargé de communication au Cread. Celle-ci propose, a-t-il ajouté, une information sur les opportunités en termes de projets de coopération et de mobilité, une veille sur l’actualité des politiques pour la jeunesse et l’éducation, un espace de conseil pour réaliser une mobilité sur ce territoire ainsi qu’une orientation vers les différentes offres de financement existantes. Selon le chargé de communication du Cread, cette initiative nationale s’inscrit dans la volonté de la commission européenne de bâtir un pont entre les deux rives de la Méditerranée dans le domaine de l’enseignement supérieur. Déjà un nombre important de partenaires européens a été mobilisé. Ceux-ci participent activement à cette initiative, tout en proposant les financements et conseils pour la mobilité ou des projets de coopération dans l’espace euro-méditerranéen. Dans le cadre de l’élargissement du périmètre de cette plateforme en accueillant plus de partenaires des rives sud et est de la Méditerranée, de nombreux chercheurs et professeurs algériens y sont adhérés, a-t-il conclut. n Mohamed Medjahdi FGAR HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 LE FONDS DE GARANTIE DES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (FGAR) est «un instrument d’accompagnement au profit des PME qui a fait ses preuves», selon le réseau d’investissement méditerranéen, qui consacre un article à cette institution de crédit. 250 millions d’euros de garanties accordés aux entreprises A vec 993 PME accompagnées depuis sa création en 2004, le Fonds, qui assure la garantie des prêts accordés aux PME, se positionne comme «un instrument incontournable de soutien aux entreprises», précise-t-on. Le montant des garanties accordées aux entreprises s’élève à environ 250 millions d’euros, avec un taux moyen de garantie accordée de 46% et un coût total des projets de l’ordre de 863 millions d’euros. Ces projets garantis devraient créer quelque 42.001 emplois dans les secteurs de l’industrie (554 projets), le BTPH (250 projets), les services (180 projets) et l’agriculture et la pêche (9 projets). La décision de créer le FGAR répond au souci des pouvoirs publics «de mettre en place des mécanismes permettant de faciliter le financement lors de la création et de l’extension d’une PME». Il constitue, de ce fait, «un des nombreux instruments d’une politique dont la finalité est l’instauration d’un climat favorable à la création et au développement des PME». Ces dernières sont de plus exposées à des fragilités, ce qui «rend leur accès au financement difficile, voire impossible, en l’absence de garanties». Parmi les projets éligibles aux garanties du FGAR, il y a lieu de citer la priorité accordée aux PME dont les projets visent «la fabrication de biens ou d’offres de services inexistants en Algérie, la création d’une forte valeur ajoutée aux produits fabriqués, la réduction des importations et l’accroissement des exportations». En revanche, certains projets en sont exclus, à l’image de ceux dont le montage financier bénéficie déjà d’un dispositif d’appui des pouvoirs publics ou encore ceux ne répondant pas aux «critères d’une PME tels que décrits par la loi n°01-18 du 12 décembre 2001», explique-t-on. Sont également exclus de ce dispositif, les banques et les établissements financiers, les compagnies d’assurance, les sociétés cotées en bourse, les agences immobilières, les sociétés d’import-export, les entreprises œuvrant exclusivement dans le commerce…Pour se rapprocher davantage des porteurs de projets, le FGAR a récemment procédé à l’ouverture d’une troisième antenne régionale, au Sud, à Ouargla. Elle vient ainsi renforcer son réseau constitué d’une représentation à l’Est (Annaba) et à l’Ouest (Oran). n Kaddour D. CNCR Plus de 134.000 créations de nouvelles entreprises en 2013 Plus de 134.000 créations de nouvelles entreprises, dans différents secteurs d’activités, ont été enregistrées durant les neuf premiers mois de 2013, a-t-on appris, hier, auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC). «Le bilan des activités en matière d’inscription au registre du commerce durant la période allant de janvier à fin septembre 2013, fait ressortir un nombre global (immatriculation, modification, radiation et réimmatriculation) qui s’élève à 272.272 inscrits dont 134.464 créations nouvelles d’entreprises», a précisé la même source. Sur le total de ces nouvelles entreprises, 122.740 (91,2%) ont été créées par des personnes physiques et 11.724 (8,8%) sont des personnes morales ou des sociétés. Comparativement à la même période de 2012, les nouvelles immatriculations sont en baisse de 3,3%. Le nombre global des inscriptions (immatriculation, modification et radiation) est constitué de 243.384 personnes physiques (89,39%) et 28.888 personnes morales (10,61%), selon le bilan élaboré par cet organisme. En plus des 134.464 créations de nouvelles entreprises, ces inscriptions (272.272) comprennent 78.680 radiations (+3%), 59.121 modifications d’activité pour divers motifs (+8,1%) et 7 réimmatriculations (-13%). A fin septembre 2013, le nombre global d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce s’élève à 1.657.415, soit une hausse de 3,8% comparativement à fin 2012. Par secteur d’activité, 41,8% des commerçants, personnes physiques, exercent dans le commerce de détail, 40,1% dans les services alors que 14% sont inscrits dans la production industrielle et le BTPH. Concernant les personnes morales, 29,6% du total sont inscrits dans les secteurs de l’industrie et du BTPH suivis par l’import-export (27,9%) et les services (26%). Ces commerçants exercent pour la majorité dans les wilayas du nord, et Alger demeure la plus importante en matière d’implantation des opérateurs économiques avec 165.979 personnes physiques (11% du total) et 48.751 personnes morales (33,5%). La wilaya d’Oran a enregistré, à fin septembre 2013, quelque 65.566 personnes physiques et 11.274 personnes morales, alors qu’à Tizi Ouzou le nombre d’inscrits au registre du commerce s’est établi à 65.172 personnes physiques et 4.858 personnes morales. S’agissant des commerçants étrangers établis en Algérie et inscrits au registre du commerce, leur nombre a atteint 10.428 dont 8.262 sociétés, soit une augmentation de 8% par rapport à la fin de l’année 2012. Les nationalités les plus représentées sous forme de sociétés sont les Français avec 21,39% des inscrits au registre du commerce à fin septembre dernier, les Syriens (12,56%) suivis par les Chinois (8,61%) et les Turcs (7,56%). ALGERIE 9 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m FRANCE HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 LE NOUVEAU SIÈGE DU CONSULAT D’ALGÉRIE À NANTERRE a été inauguré, jeudi dernier, en présence du SG du ministère des Affaires étrangères, Aouam Noureddine, qui conduisait une délégation ministérielle, de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Amar Bendjama, et du chef de poste consulaire d’Algérie à Nanterre, Abdelkader Dehendi. Inauguration du nouveau siège du consulat d’Algérie à Nanterre L e maire de Nanterre, Patrick Jarry, de même que des élus et des représentants de la communauté nationale étaient également présents à cette cérémonie d’inauguration coïncidant avec la commémoration des massacres du 17 octobre 1961. Doté de locaux spacieux et d’équipement modernes, ce nouveau siège répondra mieux aux conditions d’accueil des membres de la communauté nationale établie dans cette circonscription consulaire et confirme la volonté du gouvernement algérien à renforcer sa proximité avec ses ressortissants en veillant à répondre à leurs préoccupations et satisfaire leurs demandes. Intervenant lors de cette cérémonie, M. Aouam a souligné que le choix du 17 octobre pour inaugurer le nouveau siège du consulat d’Algérie à Nanterre «n’est pas le fruit du hasard, puisque en inaugurant ce siège, en cette date historique dédiée à la mémoire de nos martyrs et des combattants de la liberté, nous voulions rendre un hommage appuyé à notre communauté nationale à l’étranger». «La date, à elle seule, a-t-il ajouté, est certainement un symbole, celui du courage, de la fidélité de notre communauté à l’étranger. Le lieu, Nanterre, est évocateur du sacrifice des victimes de la répression brutale des manifestations pacifiques du 17 octobre 1961 et de l’immense contribution de la communauté nationale établie en France pour l’indépendance de l’Algérie». Il a rappelé que le territoire de la commune de Nanterre et celui des communes avoisinantes illustre une page de l’histoire de la communauté nationale en France à travers sa condition économique, sociale et politique, imposée par le système colonial. «L’histoire retient également qu’en ces lieux, ont été organisées, au cours des premières décennies du siècle dernier et jusqu’au déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, des actions de structuration de notre combat pour la libération nationale», a-t-il ajouté. LA COMMUNAUTÉ NATIONALE, UN LIEN ENTRE L’ALGÉRIE ET LA FRANCE M. Aouam a, en outre, souligné que l’engagement de la communauté nationale en France et ailleurs «est resté intact» et qu’aujourd’hui, en plus de sa contribution à l’effort de développement du pays, elle constitue «un lien entre l’Algérie et la France, engagées dans la construction d’une relation de respect, une relation mutuellement avantageuse où la dimension humaine reste incontournable». S’adressant aux membres de la communauté nationale présents à la cérémonie, M. Aouam a assuré que les pouvoirs publics en Algérie sont « à l’écoute des préoccupations de l’ensemble de la communauté», ajoutant que «nous ne ménagerons aucun effort pour servir au mieux cette frange de la population». «L’objectif que nous poursuivons à travers des réalisations comme l’inauguration de ce nouveau siège, c’est d’être au plus près des citoyens établis à l’étranger en termes de locaux adéquats, et aussi et surtout, en termes de qualité de services», a-t-il relevé. M. Dehendi a, pour sa part, confirmé que la présence de M. Aouam Noureddine à cette cérémonie «témoigne de l’engagement continu de l’Etat, aux côtés des citoyens algériens établis à l’étranger». Dans la soirée, une cérémonie de recueillement à la mémoire des martyrs du 17 octobre 1961 s’est déroulée à la préfecture de Nanterre où des gerbes de fleurs ont été déposées au pied d’une plaque commémorative dédiée aux victimes de la sanglante répression qui a ESSAIS NUCLÉAIRES FRANÇAIS AUCUN DOSSIER ALGÉRIEN D’INDEMNISATION N’A ÉTÉ ACCEPTÉ Le 13 février 1960, la France faisait exploser sa première bombe atomique, Gerboise bleue, dans le ciel de Reggane. Ce fut un désastre écologique et humain qui, 53 ans après, continue de provoquer des maladies dont le cancer. A ce jour, aucune des victimes civiles de ces essais, suivies par d’autres jusqu’à 1966, n’a été reconnue comme telle, malgré la promulgation, en janvier 2010, de la loi Morin, du nom de l’ex-ministre français de la Défense, Hervé Morin. Un nouvel appel pour la «modification» de cette loi prévoyant des indemnisations des victimes des essais nucléaires français dans le Sahara algérien et en Polynésie a été lancé par l’Aven (Association des vétérans des essais nucléaires). L’Aven, constate, dans un communiqué, que malgré les rapports de l’Assemblée et du Sénat français, «sans équivoque quant à l’échec» de l’application de cette loi qui «n’indemnise quasiment personne», le ministre de la Défense reste «totalement sourd» à toute suggestion. Début octobre, un rapport du Sénat français affirmait que cette loi a connu une application «poussive, loin des objectifs» que le législateur s’est assignés. Les deux sénateurs-rapporteurs ont révélé, qu’au 24 juin dernier, seuls 840 dossiers avaient été déposés et 11 indemnisations avaient été accordées, signalant que les projections, qui faisaient état de dizaines de milliers de demandes et de 2.000 à 5.000 dossiers indemnisables, sont «loin d’être atteintes». 32 dossiers algériens ont été rejetés en décembre dernier par la com- mission ad hoc mise sur pied à la faveur de la loi Morin, car jugés incompatibles avec cette dernière. Ils ont été refusés au motif que les pathologies déclarées ne rentrent pas dans le cadre de la loi. L’Aven exhorte les parlementaires à modifier la loi selon les propositions déjà déposées au Sénat et à l’Assemblée, notamment la prise en compte de la contamination et de la présomption de causalité stricte pour tout le personnel civil et militaire et la redéfinition de la zone d’exposition aux radiations dans le Sahara algérien. Elle propose de confier le dossier d’indemnisation des victimes au Premier ministre au lieu du ministre de la Défense et d’offrir à tout demandeur d’indemnisation ou à ses ayants droit la possibilité de consulter ou d’obtenir de l’administration une copie conforme provenant des archives afférentes aux essais nucléaires français. Rappelons que lors de sa visite d’Etat en Algérie, en décembre 2012, le président français avait déclaré que la loi Morin devait être appliquée «pleinement». Cette loi n’a «certainement pas» été appliquée avec la «détermination nécessaire», avait-il ajouté. Pour sa part, l’Algérie a appelé, le mois dernier, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, «à l’urgence de l’accélération de l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires et de la négociation d’un instrument interdisant la production de matière fossile à usage militaire». n H. R. et APS marqué cette funeste journée. «Un acte de reconnaissance de la responsabilité des plus hautes autorités de ce massacre, en particulier celle du préfet de police de l’époque, Maurice Papon, constituerait un geste fort. Il permettra de cicatriser des plaies encore ouvertes», a souligné, à cette occasion, le maire communiste de Nanterre et conseiller général des Hautsde-Seine, Patrick Jarry. «Il aura une vertu pédagogique pour faire reculer les idées xénophobes et racistes et participera à construire une relation nouvelle des deux côtés de la Méditerranée», a-t-il ajouté. MASSACRES DU 17 OCTOBRE 1961 M. Ghoul appelle à ouvrir le dossier Le président du parti Tadjamou Amel El-Jazair (TAJ), Amar Ghoul, a appelé, hier, à Alger, à ouvrir le dossier des massacres du 17 octobre 1961 pour permettre aux historiens et aux juristes de les analyser. Intervenant lors d’une rencontre organisée dans le cadre de la commémoration des massacres du 17 octobre 1961, M. Ghoul a appelé à «ouvrir le dossier de ces massacres tragiques pour permettre aux historiens, aux juristes et autres militants de les analyser à la lumière des archives se rapportant à cette époque». Saluant le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères à cette occasion, le président de TAJ a estimé qu’il (le communiqué) a «donné une autre dimension à ces massacres en les plaçant dans leur véritable contexte». Les massacres du 17 octobre, qui ont coûté la vie à des milliers d’Algériens dans la capitale de la France coloniale, «étaient planifiés par l’administration française à dessein de casser la marche pacifique des Algériens», a-t-il rappelé, voulant, pour preuve, «la mobilisation de pas moins de 7.000 policiers pour la réprimer». Pour M. Ghoul, la mobilisation de la communauté algérienne à l’étranger contre la colonisation française de l’Algérie à l’époque participait de la foi et de l’attachement des membres de cette communauté à l’unité nationale et à l’indépendance. Le président de TAJ a, à cette occasion, appelé la communauté algérienne établie à l’étranger à jouer un rôle plus efficient en faveur de l’Algérie pour en faire une puissance économique. Le moudjahid Youcef Nessar a, pour sa part, souligné que l’Armée de libération nationale avait «infligé à l’occupant de lourdes pertes» en réaction aux massacres du 17 octobre 1961. ALGERIE 11 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m DJELFA ET M’SILA FACE À L’IMMIGRATION CLANDESTINE HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 LA VILLE DE M’SILA semble transformée en un camp d’immigrés en situation irrégulière. Ces derniers sont pris en charge par des citoyens en leur offrant nourriture, vêtements, matelas et argent. Un camp à ciel ouvert De notre envoyée spéciale : Neïla B. D es centaines de femmes et d’enfants, Nigériens et Maliens pour la plupart, envahissent, depuis quelques semaines, les rues des villes de la wilaya de M’Sila. Ces migrants, poussés à l’exode par les dramatiques événements qui secouent leurs pays respectifs, vivent tant bien que mal de la charité des Algériens. Pour la Gendarmerie nationale, seule la mise en place de centres d’accueil régionaux permettra de mieux maîtriser et de contrôler le flux des migrants clandestins. A M'sila ville, Sidi Aïssa et Boussâada, ils demandent l’aumône devant les mosquées, les restaurants, les cafétérias et au niveau des stations de taxi et de bus de transport de voyageurs. Si à M'Sila et à Sidi Aïssa, ils sillonnent les artères et les ruelles à la recherche de subsistance, à Boussaâda, une centaine de femmes et d’enfants nigériens et une dizaine de Maliens occupent des tentes aménagées au niveau de la gare routière. Cette ville touristique semble transformée en un camp d’immigrés en situation irrégulière. Ces derniers sont pris en charge par des citoyens en leur offrant nourriture, vêtements, matelas et argent. Ici, la plupart des Nigériens sont originaires de Zinder, connue sous le nom de Damagaram, deuxième ville du pays par sa population, et d’Arlit, située à 170 km au sud-est de la frontière algérienne. «J’ai tout perdu. La guerre (conflits entre les tribus) a détruit ma maison, ma terre et mon bétail. J’étais obligé de vendre les bijoux de ma femme pour payer mon voyage en Algérie», confie un Nigérien rencontré sur place. Interrogé sur son déplacement en Algérie, il dira avoir pris le bus pour venir à Arlit. Son «voyage», en compagnie de sa femme et de ses deux enfants en bas âge, se poursuivra par route jusqu’à Tamanrasset puis Ghardaïa. Son périple le mènera, tout à tour, à Ouargla, Biskra puis Boussaâda. LES FEMMES SEULES DANS LES RUES Les Maliens, eux, sont originaires pour la plupart de la ville de Gao. Ils ont rejoint l’Algérie en passant par Kidal. «Un passeur nous a conduits à 100 kilomètres de la bande frontalière avec l’Algérie moyennant 6 000 DA par personne», affirme Ahmed. Et si certains de ces réfugiés disent chercher du travail et la paix en Algérie, d’autres projettent de rejoindre l’Europe. Notre pays n’est qu’une escale de quelques mois, histoire de gagner un peu d’argent pour l’ultime destination. Mais tous partagent la même situation de précarité. Et pour cause, «beaucoup d’Algériens refusent de nous recruter pour éviter les problèmes, alors que d’autres le font au noir et profitent de notre situation pour nous octroyer un salaire minable dans des conditions difficiles», affirme Souleymane, rencontré devant une superette à Boussaâda. Quant aux femmes qui circulent la plupart du temps en compagnie de leurs enfants aux pieds nus, elles n'hésitent pas à interpeller les passants, implorant leur générosité en arabe : «Sadaqa…Yaâtik saha» (charité, Dieu vous bénisse). «Les femmes se sont activement investies dans la mendicité», observe un citoyen de la ville. Ont-elles des époux ? Aïchatou répond : «Bien sûr mais les hommes n’ont pas de chance de décrocher un travail. Nous sommes obligées de mendier», lance-t-elle. Alors elles sortent le matin, vers 6h, pour aller quémander. Les hommes, eux, occupent les trottoirs, les grandes places publiques et les environs des chantiers dans l’attente d’une éventuelle embauche. Ces refugiés sont peu bavards, voire discrets, sur leurs sources de revenus tant la méfiance et la peur sont grandes. D'ailleurs, il a fallu garantir l'anonymat à nos interlocuteurs pour qu'ils acceptent de nous parler. Un jeune, portant un pull aux couleurs de l’Algérie, révèle qu’il a dû quitter le Mali suite à la dégradation de la situation sécuritaire. «Nous avons fui Kidal car notre maison a été détruite. On n'avait plus de commerce pour se nourrir. J’ai laissé ma mère malade. Là-bas, il n’y a ni médicaments ni nourriture», se plaint-il. Sur les conditions de vie, il estime qu’en Algérie on ne meurt pas de faim. «On nous donne à manger partout. Les Algériens sont très généreux surtout avec les enfants. Des familles nous ont donné des couches bébé, des vêtements et des couvertures», reconnaît-il. MENDIANTS SAHÉLIENS ET LOCAUX : GUERRE…DE POSITION Reste que les commerçants du grand marché de Boussaâda, les chauffeurs de bus en particulier et les habitants des quartiers limitrophes expriment leur désarroi face à la présence d'immigrants qui pratiquent la mendicité. «Ces mendiants ont recours quelquefois à la violence pour obtenir de la charité», déplore un chauffeur de taxi qui affirme avoir assisté à des rixes armées entre mendiants locaux et africains sur «les places stratégiques». Dans wilaya de Djelfa, on assiste aux mêmes scènes. Ici, les Nigériens concurrencent les mendiants locaux. Ils sont à la gare routière à Hassi Bahbah, devant la mosquée Khaled-Ben-Walid, à la place Mohamed Boudiaf et à la place FoudilSaâdi. Les services de sécurité affichent leur inquiétude quant à la présence en masse d’immigrants de différentes nationalités qui considèrent l'Algérie comme un pays de transit. Les services de la Gendarmerie de la wilaya de Djelfa ont traité, durant les neuf mois de l’année en cours, 94 affaires dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine ayant conduit à l’interpellation de 126 Africains en situation irrégulière dont 78 ont été placés sous mandat de dépôt. Selon le commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Djelfa, le lieutenant-colonel Ali Hamadouche, l’application de la décision du refoulement de ces ressortissants pour immigration clandestine a été gelée à cause de la dégradation de la situation sécuritaire dans ces pays, notamment le Mali. «En l’absence d’interlocuteur ou d’un représentant officiel, les refoulements ne sont pas appliqués», précise l’officier supérieur. 90% DES CAS DE PALUDISME EN ALGÉRIE ORIGINAIRES DU MALI ET DU NIGER, SELON L’ANP Mais celui-ci s’inquiète du danger de l’immigration clandestine qui «n’est pas seulement d’ordre sécuritaire, il est aussi sanitaire». Selon lui, environ 90% des ressortissants sont porteurs de maladies. «Ils sont en déplacement constant ce qui constitue une menace pour la santé publique», ajoute le même responsable. Toutefois, il semble que les affres de l’exil, du malheur et de la pauvreté qui frappent ces réfugiés ne laissent personne indifférent, même les services chargés de l’application de la loi. Il affirme que des actions de solidarité ont été initiées en faveur des familles. «Nous sommes dans l’obligation de leur apporter un soutien humanitaire. L’avancée incontrôlée de ces flux migratoires reste, tout de même, un problème important et sensible. Il est nécessaire de mettre en place des centres d’accueil régionaux pour regrouper ces immigrés irréguliers afin de mieux les contrôler surtout que le nombre va crescendo», précise-t-il, en affirmant que les migrants ont refusé l’hébergement dans un centre d’accueil aménagé auparavant pour l’accueil des réfugiés syriens. Le Croissant-Rouge algérien, la Direction de l’action sociale (DAS) et la Protection civile ne sont pas en reste de ces actions de solidarité et d’aide à cette population déshéritée. Le chef de la 4e région militaire, le général-major Abderezzak Chérif, avait indiqué, lors d’une journée d’information médicale organisée à Ouargla, que 90% des cas de paludisme constatés en Algérie sont originaires des pays du Sahel, notamment du Mali et du Niger. «La majorité des cas malades ont été enregistrés dans des régions du Grand Sud, c’est à dire les lieux de concentration des immigrants clandestins», a expliqué le général-major. Face cette situation, le responsable militaire avait appelé les spécialistes à «identifier les nouvelles techniques médicales et les nouvelles dispositions permettant la gestion des risques du déplacement massif des réfugiés maliens au Sud algérien». n Neila. B. n n L’expulsion des immigrés clandestins maliens gelée Les Maliens arrêtés dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine ne seront pas refoulés vers leur pays «pour des raisons humanitaires», a affirmé le responsable de la communication de la Gendarmerie nationale, le lieutenantcolonel Abdelhamid Kerroud. Ainsi, des instructions ont été données pour geler l’expulsion des Maliens. «Ces ressortissants seront présentés à la justice, mais ils ne seront pas refoulés dans leur pays en raison de la situation sécuritaire et aussi pour des raisons humanitaires», explique le porte-parole de la GN. Par contre, les clandestins arrêtés sont soumis à une enquête afin de les identifier, d’autant plus que la majorité est dépourvue de toute pièce d’identité et donne généralement de fausses identités, surtout pour les repris de justice dans les affaires liées au trafic de drogue et à la falsification de documents. Les services de sécurité ont même procédé à l’identification scientifique par le système AFIS. «Un fichier a été établi de tous les clandestins qui ont été arrêtés alors que l’enquête s’est étendue même aux Maliens qui ont trouvé refuge chez leurs proches en Algérie», précise l’officier supérieur. Les Maliens impliqués dans des affaires criminelles sont jugés et écroués. n N. B. SELON UN BILAN DE LA POLICE DES FRONTIÈRES : 242 passagers arrêtés pour divers délits La police des frontières (PAF) des ports et aéroports a interpellé 242 passagers au niveau des guichets des postes frontaliers, impliqués dans des affaires notamment de trafic de devises, de métaux précieux et d’armes. Selon un bilan de la cellule de communication de la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale), les services de la PAF ont recensé, durant les premiers huit mois de l’année en cours, un nombre record de voyageurs nationaux et étrangers. En effet, les pafistes au niveau des aéroports et ports ont enregistré le passage de 6.611.834 voyageurs algériens et étrangers de différentes natio- nalités. Ainsi, 3.413.195 personnes sont entrées sur le territoire national dont 770.046 étrangères, dont des hommes d’affaires et des touristes. S’agissant des passagers sortants, ils étaient 3.198.639 dont 764.636 étrangers. La DGSN rappelle les mesures prises à l’occasion de la saison estivale, entre autres, le renforcement de l’effectif opérationnel par 1.000 nouveaux éléments afin d’accélérer les procédures de transit et de contrôle des voyageurs. Le dispositif mis en place concerne les 14 aéroports internationaux, 6 ports et 9 postes frontaliers que compte le pays. n N. B. HISTOIRE w w w . h o r i z o n s - d z . c o m IL S'AGIT DE L’UN DES PREMIERS À ACCUEILLIR BEN BELLA, FERHAT ABBÈS, CHE GUEVARA ET CASTRO. HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 I l y a un an, le 18 octobre 2012, disparaissait à Tlemcen le moudjahid Sid Lakhdar Fodil à l’âge de 78 ans. Tout Tlemcen a pleuré celui qui a été l’un des premiers à accueillir Ben Bella, Ferhat Abbès, Che Guevara et Castro. Son nom est intimement lié à plusieurs événements qui ont marqué l’histoire de l’Algérie et de Tlemcen en particulier dont la fameuse restitution à l’Etat algérien du «Méchouar» occupé par l’armée française dès 1842 après son évacuation par les Turcs. Cinq mois après l’indépendance, un premier décembre 1962, Sid Lakhdar, alors chef de cabinet du préfet Belkherroubi et représentant du gouverne- IL Y A UN AN DISPARAISSAIT LE MOUDJAHID FODIL SID LAKHDAR IL Y A UN AN, LE 18 OCTOBRE 2012, disparaissait à Tlemcen le moudjahid Sid Lakhdar Fodil à l’âge de 78 ans. Tout Tlemcen a pleuré celui a été l’un des premiers à accueillir Ben Bella, Ferhat Abbès, Che Guevara, Raoul Castro. Son nom est intimement lié à plusieurs événements qui ont marqué l’histoire de l’Algérie et de Tlemcen en particulier dont la fameuse restitution à l’Etat algérien du «Méchouar» occupé par l’armée française dès 1842 après son évacuation par les Turcs. “ ment algérien, avait reçu des mains du capitaine Moine, commandant du 63e bataillon du génie français, les clés de ce vestige historique transformé en centre du commandement militaire des forces répressives coloniales durant la guerre de Libération nationale. Les moudjahidine arrêtés qui franchissaient l’entrée de ce bastion militaire n’en ressortaient pratiquement jamais. Ils étaient torturés à mort et enterrés sur place. L’histoire retiendra cette anecdote rapportée par le défunt lui-même : «La cérémonie débuta par la visite des lieux puis la descente du drapeau français, un moment inoubliable mais néanmoins émouvant, devant les dernières unités blindées. A titre anecdotique, le capitaine Moine à ce moment-là me glisse fièrement à l’oreille : voyez-vous, nous vous laissons un mât tout neuf. Une satisfaction éphémère puisque quelques instants après, au moment où nous nous trouvions dans la salle des cartes d’étatmajor, un véhicule blindé, qui venait de quitter l’alignement, percuta le mât en question et le détruisit. Le capitaine Moine, le visage rouge de colère, se tourne vers moi et me dit tout confus : je vous promets que le coupable sera sévèrement puni dès notre arrivée à la base militaire de Bousfer (Oran). Ma réponse a été quelque peu cinglante car je lui répondais : n’en faites rien, que peut représenter un mât devant les immenses pertes que le peuple algérien a subies». A ce moment-là, l’officier supérieur français a salué au garde-à-vous Sid Lakhdar et lui a dit «votre geste vous honore». Le lendemain il remettait à son tour officiellement à l’Armée nationale populaire (ANP), les clés de cette imposante citadelle historique datant du XIIIe siècle qui abrite actuellement le palais royal des Zianides restitué à l’ancienne. Sid Lakhdar est le descendant direct du grand Sidi Lakhdar Benkhlouf qui a vécu au XVIe siècle dans la région de Mostaganem parmi la tribu des Maghraoua, panégyriste du Prophète Mohamed (que le salut soit sur Lui), auteur de centaines de poèmes du genre «madh». On dit de lui «qu’il a laissé pour l’éternité un long poème «Quisset Mazagran» restituant la fameuse bataille de Mazagran qui avait opposé les conquérants espagnols aux musulmans l’été 1558 ». UN PARCOURS SINGULIER Brillant élève en lettres françaises, ce qui lui valut d’être toujours classé premier, Fodil a attiré l’attention de son parent, feu Ahmed Medeghri, (qui fut ministre de l’Intérieur sous Boumediene) qui lui a demandé de trouver un moyen pour s’infiltrer dans l’administration française afin de pouvoir servir à sa manière la cause nationale. Ayant eu vent que la préfecture allait organiser un concours de recrutement pour pourvoir deux postes de secrétaires, il y a participé. Sur la centaine de candidats, tous pratiquement des Français, il a réussi haut la main l’épreuve écrite de français et figurait dans la liste des dix postulants aux deux postes en question. Il lui fallait par la suite affronter la difficile épreuve de l’oral. Là aussi, grâce à ses connaissances approfondies touchant à presque tous les domaines du savoir et son style de langage, il a réussi à se classer second après une Française dont l’époux avait d’ailleurs été abattu par les moudjahidine. Et c’est ainsi qu’il a réussi, avec tact, sans attirer le moindre soupçon, à s’introduire dans le cœur de la préfecture de Tlemcen où il avait accès à des dossiers «top secret» qu’il communiquait au FLN et à l’ALN. Risquant sa vie à chacun de ses gestes (il aurait été condamné à mort s’il avait été surpris) il a falsifié de nombreuses cartes d’identité portant le sceau de la République française pour y inscrire des noms de moudjahidine devant franchir la frontière algéro-marocaine. Parmi les exemples en voici un significatif : Bachir Boumaza (qui fut ministre puis président du Sénat) était activement recherché dans la région ouest par les patrouilles de l’armée française. Il devait impérativement rejoindre le Maroc pour une mission importante et même capitale pour la révolution. C’est Sid Lakhdar qui lui a confectionné à la préfecture une fausse carte d’identité du nom de Benmansour Sidi Mohamed, un malade mental originaire du village de Aïn El Hout. Grâce à cette pièce d’identité, il a pu, sous le couvert de l’handicap, se rendre à Oujda au nez et à la barbe des militaires armés jusqu’aux dents, stationnés à la frontière. Après ses heures de travail, Fodil rejoignait son cousin et frère de lait pour l’aider à fabriquer des bombes artisanales et veillait, disait-il, «à ce qu’aucune de ces dernières ne détruisent des monuments de la ville, comme le pont du chemin de fer construit par Eiffel car l’indépendance était imminente». UN PRO DE L’ADMINISTRATION Après l’indépendance, Tlemcen ayant été la première administration officielle, il fut nommé chef de cabinet, proche collaborateur des préfets Belkherroubi et Medegheri à qui il a été le premier à expliquer les différents rouages. C’est à ce titre qu’il a été chargé d’accueillir à Tlemcen Ferhat Abbès, le premier président du GPRA accompagné de son épouse et de sa fille, venus d’Alger rejoindre les autres membres du gouvernement qui avaient planté leurs décors dans l’ancienne capitale des Zianides avant leur départ sur la capitale. Il a aussi reçu Ben Bella, Bouteflika, Medeghri, les grands leaders du mouvement révolutionnaire comme Che Guevara et Raoul Castro ainsi que de nombreuses autres personnalités nationales et étrangères. Durant cette période charnière dans l’histoire de la jeune indépendance de l’Algérie, Sid Lakhdar, qui était resté simple et proche du peuple, recevait les dons de l’ONU et d’organisations non gouvernementales. Il veillait à leur juste distribution au profit des personnes démunies, les enfants des martyrs de la révolution, les handicapés, les personnes âgées, parmi eux cheikh Larbi Bensari, le grand musicien spécialiste du «rebeb» qui, malgré son art et sa réputation, arrivait difficilement à joindre les deux bouts. Par respect à cette grande personnalité de la musique andalouse, Sid Lakhdar avait pris l’initiative de lui remettre deux mandats (au lieu d’un seul) et chargeait chaque fin de mois un de ses agent (Ali encore vivant) de l’accompagner à la poste pour leur encaissement. En qualité de chef de cabinet du préfet, il avait aussi organisé des colonies de vacances au profit des écoliers dont certains sont aujourd’hui cadres de la nation ou hauts fonctionnaires de l’Etat Homme de culture, Sid Lakhdar veillait scrupuleusement à la protection des sites et monuments historiques. C’est lui qui a sauvé un pan de la porte de Mansourah après avoir constaté qu’une partie avait disparue de l’entrée du prestigieux monument datant du XIVe siècle. Il a immédiatement donné l’ordre pour qu’elle soit remise au musée Sidi Bellahcène où elle se trouve depuis l’indépendance. Après l’administration, il a fait carrière à Air Algérie et a été le promoteur de l’ouverture de la première ligne Tlemcen-Alger puis Tlemcen-Paris. n Mohamed Medjahdi “ 12 Sid Lakhdar est le descendant direct du grand Sidi Lakhdar Benkhlouf qui a vécu au XVIe siècle dans la région de Mostaganem parmi la tribu des Maghraoua, panégyriste du Prophète Mohamed (que le salut soit sur Lui), auteur de centaines de poèmes du genre «madh». SOCIÉTÉ JOURNÉE NATIONALE SUR L’HYPERBARIE Développer la médecine hyperbare en Algérie Sous le patronage du ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques a organisé, du 16 au 19 octobre, une journée nationale sur l’hyperbarie sous le thème «La médecine hyperbare et ses applications en plongée». Selon le communiqué de la Fassas, plusieurs sujets ont été abordés, dont le traitement des accidents de décompression en plongée, la médecine hyperbare et ses applications en plongée, la fenêtre oxygène en plongée. Cette journée a pour objectif la sensibilisation des pouvoirs publics dans le but de développer la spécialité et permettre aux plongeurs de pratiquer la plongée en toute sécurité. n R. S. AÏD EL ADHA 13 HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 SUR LES 15.300 COMMERÇANTS DÉSIGNÉS pour assurer la permanence durant l’Aïd el Adha, 14.600 d’entre eux ont joué le jeu. Seulement 600, selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), ont fait faux bond. Les permanences assurées à 95%, selon l’UGCAA C ette opération, lancée 15 jours avant l’Aïd, a été un succès, selon l’UGCAA qui a animé, hier au niveau de son siège, une conférence de presse. «Un succès, surtout le deuxième jour de l’Aïd durant lequel elle a été respectée à 100%, car organisée conjointement par les directions du ministère du Commerce et des wilayas en collaboration avec l’UGCAA. En outre, non seulement les commerçants ont eu le temps de s’organiser mais, en plus, le nombre des permanenciers a évolué de 12% par rapport à ceux de l’Aïd el Fitr», estime Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA. Néanmoins, comme les APC n’ont pas affiché la liste des permanenciers au niveau de chaque quartier, les consommateurs ont perdu leur temps à chercher les commerces ouverts. «C’est ce qui a donné l’impression que les boulangeries, notamment, étaient fermées. Ces dernières, d’ailleurs, ne pouvaient pas ouvrir toute la journée. Ce qui est normal. Les boulangers, eux aussi, ont le droit de fêter l’Aïd», signale M. Boulenouar, soulignant qu’entre 14 et 15 millions de baguettes de pain ont été fabriquées durant le premier jour de l’Aïd, soit le tiers de la consommation nationale, estimée à 40 millions baguettes/jour. Dans ce contexte, le porte-parole de l’UGCAA appelle les institutions concernées à l’éradication définitive des points de vente illicites de pain où la baguette a été vendue à 30 DA! «Il faudrait penser à une réglementation qui puisse permettre aux boulangers de limiter le nombre de baguettes afin de ne plus pouvoir alimenter les points de vente illicites», suggère-t-il en se réjouissant que l’Association des consommateurs algériens ne se soit pas plainte du non respect de la permanence. Chose que Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur (Apoc), a confirmé dès le lendemain de l’Aïd. Par ailleurs, l’UGCCA a estimé dans sa conférence de presse, que les autres secteurs, autre que celui du Commerce, doivent s’impliquer pour faciliter le bon déroulement de la permanence, veiller à la disponibilité de l’eau et de l’électricité notamment. «A Annaba, Khenchela et Oran, les boulangers se sont plaints de coupures d’électricité la veille de l’Aïd. Comment produire du pain dans ce n n Des cas-là ?», s’interroge M. Boulenouar pour lequel il sera nécessaire aussi que la formation professionnelle propose des programmes de formation en boulangerie au niveau des différentes régions du pays afin d’encourager la main d’œuvre à rester sur place. Ce qui facilitera les permanence», conclut le porte-parole de l’UGCAA. n Farida Belkhiri produits alimentaires en solde ! L’UGCAA a mis en garde les consommateurs contre les produits alimentaires vendus en solde dans certaines régions du pays, à Ghardaïa notamment. «Même si ce n’est pas interdit par la loi, cela ne se fait pas de solder les produits alimentaires, il y va de la santé du citoyen. Car vendre les produits alimentaires en solde signifie que la date de péremption est proche ou déjà entamée», précise le porte-parole de l’UGCAA. n F. B. FILM SUR L’ÉMIR ABDELKADER SA FAMILLE À DAMAS L’ACCUEILLE FAVORABLEMENT Beaucoup d’encre a coulé ces derniers temps concernant le tournage du film sur l’Emir Abdelkader. Sa famille, qui vient également de s’exprimer sur ce sujet, déclare l’accueillir favorablement. Cette dernière, établie à Damas, a affiché, par le biais de son descendant en ligne masculine directe, fondateur et vice-président de la Fondation internationale Emir Abdelkader pour la culture et le patrimoine, Djaâfar El Hassani El Djazaïri, son soutien au projet du film portant sur la vie et l’œuvre de l’Emir Abdelkader, réalisé par le cinéaste américain Charles Burnett, et dont le tournage débutera en novembre prochain. Par ailleurs, Djaâfar El Hassani El Djazaïri, arrière-petit-fils de l’Emir Abdelkader par son fils Ahmed El Hassani El Djazaïri, s’est dit, dans une déclaration écrite transmise à l’APS, prêt à accueillir l’équipe de tournage à Damas et à lui accorder son assistance logistique, notamment en matière de prises de vue et d’exécution de scènes dans la demeure même de l’Emir dont il est l’actuel propriétaire. Il a jugé que ce projet cinématographique aura «un impact considérable sur notre monde en jetant un éclairage nouveau sur la vie de l’Emir, compte tenu de son message sublime basé sur les principes de fraternité, de tolérance et de dialogue interreligieux», soulignant, à ce propos, que «c’est bien ce message dont ont besoin la plupart des pays arabes qui sont plongés dans une guerre de religion mue par le fanatisme et l’intolérance». Il a affirmé, dans le même contexte, que la communauté musulmane a besoin, plus que jamais, de ce type de films qui «reflètent l’esprit de bonté et de générosité chez les moudjahidine», affirmant, par ailleurs, qu’en mettant en avant l’aspect charitable et éclairé dans la foi islamique, qui est basée sur l’amour et la compassion envers l’Homme, ce film aiderait à «mettre fin à l’injustice, à la violence et à la haine qui agitent plusieurs pays du monde». Considérant ce film parfaitement capable de «modifier la vision de l’Occident envers l’islam et les musulman», Djaâfar El Hassani El Djazaïri a ajouté qu’«il est en soi un signe fort de loyalisme et de considération à l’égard des Algériens et de la famille de l’Emir où qu’elle soit, à Damas ou partout dans le monde». Le film témoigne, selon lui, d’un «hommage post-mortem aux grands noms qui ont contribué à écrire notre Histoire contemporaine», affirmant que la famille de l’Emir «sera fière de voir la vie de son ancêtre relatée ainsi de façon juste et objective». n Synthèse APS 14 MONDE w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 SAÏD DJINNIT, CHEF DE L’ONU EN AFRIQUE DE L’OUEST CONFÉRENCE GENÈVE 2 «Nous réitérons nos appels à tous à garder cette sérénité qui est nécessaire pour faire le recours par des voies légales.» APRÈS AVOIR FAIT PART DE SA VOLONTÉ de négocier avec les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a entamé, depuis hier, une tournée régionale. En bref LAKHDAR BRAHIMI ENTAME LES PRÉPARATIFS L a destruction de l’arsenal chimique syrien, décidée par l’ONU, sous la pression des Etats-Unis et de la Russie, a ouvert grande la porte à un règlement politique du conflit que l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, s’apprête à mettre en œuvre en procédant d’ores et déjà à la préparation de la conférence dite Genève 2, prévue fin novembre prochain. Après avoir formé le vœu, au lendemain de la fête de l'Aïd el-Adha, de négocier avec les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition, M. Brahimi a entamé, hier, depuis l’Egypte, une tournée régionale dans l’espoir de presser également les pays impliqués dans la crise à davantage de coopération. Même s’il a le soutien des puissances occidentales, la tâche du médiateur bute sur un certain nombre d’obstacles difficilse à contourner. A commencer par la Coalition de l’opposition établie en Turquie, dont la participation à Genève demeure sujette à des dissensions internes, malgré les remontrances de leurs alliés occidentaux. Les responsables de sa plus grande composante, à savoir le Conseil national syrien (CNS) ont annoncé le boycott de la rencontre. L’opposition armée n’est pas dans une meilleure posture. Fortement combattue par les différentes factions appartenant à la mouvance djihadites, al Qaïda en tête, sinon à la résistance kurde, l’Armée syrienne libre (ASL) perd du terrain, notamment face une armée syrienne conquérante. Autre souci majeur de M. Brahimi : convaincre certains pays de la région, plus ou moins impli- qués dans le conflit, tels que l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Iran, la Turquie…de prendre part au rendez-vous et, au delà, contribuer au succès des négociations entre les deux belligérants. L’émissaire international devrait, néanmoins, attendre la réaction du groupe des Amis de la Syrie (EtatsUnis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Turquie, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Egypte et Jordanie) qui doit se réunir ce mardi à Londres, notamment pour trancher la participation à Genève 2. Cette rencontre verra la participation du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, dont le pays presse le gouvernement syrien d’autoriser l'accès aux convois humanitaires pour les civils pris au piège des combats. Washington a également demandé de transporter les armes chimiques syriennes inspectées par bateau, provoquant les réserves de Moscou qui juge «prématurée» la proposition américaine. Le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir que les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), étaient en train d'étudier différentes options et les moyens techniques de détruire les armes chimiques syriennes, y compris hors de Syrie. L’OIAC a annoncé avoir inspecté 14 sites de production d'armes chimiques. Sur le terrain, la situation se corse. Au moins 16 soldats et 15 terroristes ont été tués, hier près de Damas, dans un attentat suicide à la voiture piégée et des combats, revendiqués par le Front Al-Nosra, un groupe djihadiste affilié à al Qaïda. n Amine Goutali LIBYE L’ÉTAT À LA MERCI DES MILICES Deux ans et demi après la révolution libyenne, la transition peine à concrétiser les idéaux de changement démocratique et de liberté compromis par la montée en puissance des antagonismes tribaux, identitaires et religieux. Le processus de mutation est fortement marqué par les affrontements et les règlements de comptes presque au quotidien entre tribus et groupes rivaux de toutes obédiences. Vendredi, l’assassinat au seuil de sa maison du colonel Mustapha alBarghathi, officiant en chef de la police, et l’attaque à la roquette de sa tribu, les Braghtas, visant le commandant de «Bouclier de Libye», Wissam Ben Hamid, soupçonné d’en être le commanditaire, représentent une échelle réduite des luttes intestines de l’Etat partagé entre l’influence de l’alliance tribale, détenant le portefeuille de la Défense, et les islamistes présents en force au ministère de l’Intérieur. Au Parlement, les mêmes fractures persistent entre l’alliance des forces laïques et les Frères musulmans aux relations tendues. Dans une Libye en «quasi explosion», selon l’aveu du Premier ministre italien, Enrico Letta, le rapt du Premier ministre libyen, Ali Zeidan, accusé d’avoir donné le feu vert aux services américains pour la capture d’Abou Anès Al Libi, est l’expression concrète de la mainmise des milices sur les institutions de transition, impuissantes et bien souvent prises en otages ou assiégées par des groupes armés censés être sous le contrôle de l’Etat libyen. Quelque 200.000 hommes en armes, répartis en différentes milices régionales ou tribales, imposent leur diktat en créant un climat d’insécurité de plus en plus inquiétant, générateur de chaos. Au bord de l’explosion, la Libye nouvelle vit le terrible paradoxe d’un pays disposant des plus grandes réserves pétrolières en Afrique, devenue importatrice d’hydrocarbures. Le chantage exercé par les agents de sécurité et des employés, soutenus par des ex-rebelles, sur l’Etat, contraint d’importer du mazout et du gasoil pour la fourniture de l’électricité, est l’épisode ubuesque d’un Etat à la merci des milices procédant à la fermeture des oléoducs et à la vente illégale du pétrole. «Nous voulons bâtir un Etat doté d’une armée, d’une police et d’institutions mais il y a des gens qui souhaitent mettre des bâtons dans les roues», a reconnu, peu après sa libération, le Premier ministre Zeidan. n Larbi Chaabouni TUNISIE : Début, mercredi, des négociations pour sortir de la crise politique e «dialogue national», destiné à sortir la L Tunisie d’une profonde impasse politique et préparer la démission du gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda, débutera, ce mercredi, selon les médiateurs de la crise et l’opposition. Cette dernière affirme organiser le jour même une manifestation dans le cadre des rassemblements hebdomadaires réclamant «la vérité sur les assassinats politiques». La date choisie marque le deuxième anniversaire de l’élection d’une Assemblée nationale constituante (ANC) qui devait, à l’origine, adopter en un an une Constitution mais qui a échoué faute de consensus entre la coalition au pouvoir et l’opposition. Sur le plan sécuritaire, 9 terroristes, responsables de la mort de deux gendarmes, jeudi, ont été abattus lors d’une opération des forces tunisiennes dans la région de Béja, a indiqué le ministère de l’Intérieur. EGYPTE : Attentat à la voiture piégée devant un bâtiment militaire n attentat à la voiture piégée a visé, hier, un U bâtiment des renseignements militaires dans la ville égyptienne d’Ismaïliya sur le canal de Suez, faisant quatre blessés, ont rapporté des responsables des services de sécurité. Une seconde voiture piégée a été découverte à proximité du site et n’a pas explosé, ont ajouté ces sources qui ont précisé que la déflagration avait provoqué d’importants dégâts, détruisant, notamment, le mur d’enceinte du bâtiment et provoquant l’incendie de plusieurs voitures garées dans les environs. Ismaïliya et sa région à l’ouest de la péninsule du Sinaï - ont été à plusieurs reprises le théâtre d’attaques visant les forces de l’ordre et l’armée, alors que les attentats se sont multipliés en Egypte depuis la destitution, le 3 juillet, du président Mohamed Morsi par l’armée. Depuis cette date, une centaine de policiers ont été tués à travers l’Egypte. SOMALIE : Douze morts dans un attentat suicide revendiqué par les shebab u moins douze personnes ont été tuées, hier, A en Somalie dans un attentat suicide perpétré par un kamikaze dans un restaurant à Beledweyne, à 300 km au nord de la capitale Mogadiscio. L’attaque a été revendiquée par les shebab dont le porte-parole militaire, Abdiasis Abou Moussab, a fait état d’un bilan de 25 morts, dont des militaires éthiopiens, djiboutiens et somaliens. Ce groupe lié à al Qaïda n’est pas à sa première attaque sanglante dans cette ville proche de la frontière avec l’Ethiopie. En juin 2009, 20 personnes, dont le ministre somalien de la Sécurité, y ont trouvé la mort lors de l’explosion d’une bombe dans un hôtel. 16 RÉ GiONS HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B.B.Arreridj - 35 Boumerdès - 36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane. t TLEMCEN ORAN LES CONTRACTUELS DE LA COMMUNE EXIGENT LEUR PERMANISATION… Photo : Horizons Les travailleurs contractuels de la commune d'Oran montent de nouveau au créneau. Depuis plusieurs mois, en effet, ces vacataires organisent sit-in sur sit-in - et tout a l’air de devoir s'installer dans la durée - devant le siège de l'APC, au boulevard de la Soummam. Ces travailleurs revendiquent leur permanisation afin de sortir de leur statut précaire. Mais il semble que cette revendication bute inexplicablement sur «la passivité» de l'administration communale et «le manque d'engagement» de la Fonction publique. Selon le représentant de ces employés précaires, «les deux administrations se renvoient mutuellement la balle, gardant en otage le destin de centaines de travailleurs si bien que toutes nos tentatives sont restées vaines». Les protestataires vont plus loin puisqu’ils accusent les deux administrations de faux-fuyants qui ont pour origine «un manque flagrant de transparence». Cela démontrerait, de leur point de vue, «une volonté manifeste de dissimuler les dépassements et autres abus quant à la permanisation de certains contractuels par rapport à d’autres». Certaines voix sont encore plus critiques puisqu’elles renvoient ces louvoiements et ces blocages à «des pratiques occultes et malsaines». Pour l’exemple, ils citent les cas de certains travailleurs qui ont été admis à postuler à des postes de cadres alors qu’ils ne disposent même pas du baccalauréat». Ces soupçons expliqueraient, selon eux, le blocage auquel on assiste aujourd'hui, du fait des réserves émises par la Fonction publique. Des dizaines de travailleurs contractuels sont utilisés, depuis de longues années, dans les labeurs les plus contraignants du fait de leur statut précaire. Un statut dont ils tentent de s'affranchir depuis plusieurs années mais en vain, semble-t-il. n Amar Abbas t La santé de proximité à l’extrême ouest du pays … 10 MILLIARDS POUR REFAIRE LES ROUTES À ES SENIA DEPUIS DES ANNÉES, on ne cesse de tirer à boulets rouges sur le secteur de la santé à Tlemcen, notamment dans les régions les plus reculées, faisant état du manque de spécialistes, de médecins, de paramédicaux, ainsi que d’infrastructures. “ t “ rances (9 millions de dinars), souligne que même les laboratoires ne fonctionnent pas faute de réactifs. S’ajoute le manque de vaccin alors que les appareils de radiologie sont défectueux. Selon lui, le manque de personnel, d’ambulances, etc. entrave le bon fonctionnement de l’ensemble des établissements implantés à travers ces trois daïras. Dans ces régions, la santé de proximité a failli à sa mission. De nombreuses enquêtes menées sur le terrain par des commissions ont dressé un constat amer. Avec plus de volonté et de ressources, la population rurale pourra bénéficier d'un bon système de santé publique pour protéger et améliorer la situation sanitaire de l'ensemble des citoyens. La santé de proximité ne se développera que grâce à un investissement massif. En effet, à l’heure où les questions de santé publique sont amenées à occuper une place de plus en plus prépondérante dans le débat public, il est indispensable de revoir la carte sanitaire. Pour le moment, les ruraux s’orientent vers la médecine traditionnelle arguant que la santé de proximité reste inefficace au vu des embûches qui viennent empêcher son bon fonctionnement n Mohamed Medjahdi … UN LYCÉE AU NOM DU JOURNALISTE ZAITAR DJAMAL EDDINE À GDYEL Un lycée du centre-ville de la commune de Gdyel, à l’est de la wilaya d’Oran, vient d’être baptisé du nom du défunt, Zaitar Djamel Eddine, un brillant journaliste d’El Joumhouria assassiné par les terroristes le 17 février 1995. Ce journaliste et activiste syndicaliste avait été surpris, ce vendredi-là, par les membres de la horde sauvage alors qu’il se recueillait sur la tombe de sa mère au cimetière de Gdyel. n A. A. t F ace à cette situation de manque à résorber en urgence en moyens humains et matériels pour venir à bout des problèmes vécus en matière de santé par les ruraux, la solution est vite trouvée en se retournant vers la médecine traditionnelle. Même les accouchements se font à domicile; surtout lorsqu’ils interviennent de nuit. Une virée à travers l’extrême ouest du pays à savoir (Sebdou-Beni Snous et Sidi Djilali) trois daïras qui comptent une population de plus de 150.000 habitants, montre à quel point la santé de proximité, nécessite, dans les plus brefs délais, une réanimation. Rien ne va. Tel est le constat sur terrain. Ces infrastructures ne fonctionnent que la matinée. Conscient de la situation, le directeur de l’établissement public de la santé de proximité (EPSP), Dr Hadj Slimane Djamel LE MANQUE Eddine, précise que DE PERSONNEL, des mesures dans ce sens seront prises. D’AMBULANCES, ETC. Celui-ci a indiqué ENTRAVE LE BON que son secteur est FONCTIONNEMENT composé de trois DE L’ENSEMBLE DES polycliniques, 37 ÉTABLISSEMENTS IMPLANTÉS À TRAVERS salles de soins dont 5 fermées depuis la CES TROIS DAÏRAS. décennie noire. Malheureusement et malgré la mobilisation de 160 paramédicaux, 8 médecins généralistes, 03 spécialistes, ces infrastructures sanitaires ne jouent pas pleinement leur rôle. Et pour cause, celles-ci nécessitent des équipements adéquats pour répondre aux besoins des ruraux. A travers ces régions, le manque de maternité oblige les citoyens à emprunter un transport clandestin de nuit. Interrogé, Dr Hadj Slimane affirme qu’un vaste programme est en cours pour équiper ces établissements de fauteuils dentaires, tables d’accouchement. Notre interlocuteur qui évoque un budget de fonctionnement en deçà des espé- 10 milliards de centimes viennent d’être dégagés au profit de la commune d’Es Sénia, au sud d’Oran, pour la réfection de la chaussée. Ce vaste programme de revêtement et de réfection de la voierie, qui a été autofinancé au titre du budget supplémentaire de 2013, va cibler plusieurs agglomérations qui, du fait de leur raccordement au gaz ou à l'électricité, ont vu leurs travaux sur la voirie retardés depuis plusieurs mois. L'APC a déjà lancé le revêtement de près de 11 km de voirie urbaine à la cité Houari-Boumediene, Haï Mohamed-Boudiaf et Ouled Adda. Ce projet d'envergure vise à éviter à la population les habituels désagréments causés par les pluies lors de la saison hivernale. D’autre part, la daïra d’Es Sénia a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 39 milliards de centimes pour la réalisation de nombreux projets, dont la réfection de la voirie. Ces travaux visent à réhabiliter le réseau routier urbain, notamment les artères qui connaissent une dégradation très avancée. n A. A. CAPITALE DES ZIANIDES LA VACCINATION ANTIGRIPPALE EST PRÉVUE DEMAIN À TRAVERS LA WILAYA L’ensemble des établissements hospitaliers, notamment les établissements publics de santé de proximité (EPSP), a lancé, hier, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a-t-on appris de sources hospitalières. Cette opération ciblera, selon la même source, les personnes âgées de plus de 65 ans et ceux atteints de certaines maladies chroniques comme l’asthme, le diabète… Les femmes enceintes sont aussi ciblée par cette campagne de vaccination. Car les médecins affirment que la vaccination reste le meilleur moyen en termes de santé publique pour lutter contre l’infection grippale. Le vaccin en question vise à réduire le risque de mortalité, surtout chez les personnes du troisième âge et les malades chroniques souligne-t-on de mêmes sources.Il est à noter que des milliers de doses ont été distribuées au niveau des établissements hospitaliers de Tlemcen. n M. M. CULTURE Rendez-vous PROMOTION CULTURELLE : L’AARC L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) œuvre, depuis sa création, pour la protection et la promotion de la culture algérienne sous toutes ses formes d’expression. Au grand bonheur du grand public, cette dynamique agence a repris ses activités avec la mise en place d’un programme artistique de haute volée. Au niveau local, elle organise régulièrement des manifestations culturelles à travers les quatre coins du pays, en plus de ses nombreuses participations à beaucoup de rendez-vous culturels organisés ailleurs. En ce qui concerne le nouveau programme, outre la projection de films dans l’ensemble des salles de cinéma de la capitale, de soirées artistiques et de rencontres littéraires, l’Aarc a d’ores et déjà prévu d’importantes rencontres culturelles pour satisfaire tous les goûts. Dans ce cadre, elle a pro- IL ÉTAIT L’INVITÉ DE HAKIM SALHI DANS FANANIN LIVE Hamidou : «Le festival du chaâbi a aidé à l’émergence de plusieurs talents » : I di ah M . Le parcours de la chanson chaâbi est évoqué dans une émission de télévision diffusée sur El Djazaïria, à laquelle Hamidou a pris part en cette fin de semaine. Cette rencontre a été l’occasion de donner une image beaucoup plus complète sur le patrimoine musical du chaâbi. Hamidou, cet interprète de la musique hawzi moderne a tenu à rendre hommage à tout les maîtres de la chanson chaâbi. Il n’oublie pas de mentionner El Hadj M’hamed El Anka et son rôle dans l’enrichissement de la chanson chaâbi, qui a réussi à conquérir le public et les amateurs de ce genre populaire tant au niveau national que maghrébin. «Les précurseurs de la chanson chaâbi algériens se sont investis toute leur vie dans cet art de façon désintéressée, mettant en exergue le talent, la créativité et leur important apport au patrimoine culturel national». Ce même interlocuteur a mis l’accent sur la réussite du festival chaâbi. «Grâce à ce festival, plusieurs talents émergent aux quatre coins d’Algérie. Des auditions sont ainsi réalisées chaque année dans l’Algérie profonde pour la sélection des participants. A travers cette démarche, l’action culturelle devient plus sereine, réfléchie et pérenne dans le temps par rapport aux précédentes années. L’organisation de ce genre de manifestation permet de promouvoir et de développer ce genre populaire dans son texte classique comme sous sa forme modernisée. C’est d’ailleurs le but essentiel de cette approche car le développement ne se fait que par la formation et la communication du savoir par des professionnels qualifiés», explique-t-il. Pour Hamidou, «Le chaâbi n’est plus un genre réservé à la seule ville d’Alger où il est né, mais un patrimoine musical national.» Selon lui, cette «dimension nationale du chaâbi est confirmée, par ailleurs, par la distinction, lors des dernières éditions de ce festival, de chanteurs comme Mustapha Belahcène et Imane Sahir, originaires respectivement de Relizane et de Blida. Il faut dire que des étoiles montantes sont nées d’un festival formateur.» Parmi les lauréats révélés par le festival, le chanteur algérois Kamel Aziz, troisième prix lors de la première édition en 2006, connaît un franc succès auprès des amateurs du genre et anime de nombreux spectacles à Alger et ailleurs. Propulsé sur la scène musicale à 19 ans, Hamidou s’est vite forgé une image d’enfant terrible. Il représente une jeunesse algérienne en changement avide de nouveautés. Elève des écoles d’El Fakhardjia et d’El Fen wal Adeb, il a reçu une solide formation et manie aussi bien le violoncelle, le violon que le Rbab. De son vrai nom Ahmed Takjout, Hamidou est né le 4 novembre 1966 à Belouizdad. Il commence à écrire des chansons d’amour à quatorze ans et un jour il rencontre Farid Belkhirat, un musicien clavieriste. A deux, ils produisent des tubes célèbres comme «Jaoula fi leil», «Tmenitek lia», «Seroula loubia». Ce n’est pas tout, Hamidou touchera à d’autres styles de musique tels le rap et le funk. n S. S. HORIZONS• Dimanche 20 Octobre 2013 met en place un riche programme grammé Samra Gamra, talentueuse artiste algérienne établie à l’étranger, pour l’animation d’un spectacle à la salle Ibn Zeydoun, aujourd’hui, au grand bonheur des amoureux de ce genre de musique. Danseuse exceptionnelle, Samra Gamra procurera certainement du bonheur et du plaisir au public algérien, comme elle l’a fait l’année dernière devant des centaines d’admirateurs, venus de toute la capitale. Par ailleurs, la même salle abritera du 10 au 14 novembre prochain, «Méditerra Ciné», une manifestation au cours de laquelle plusieurs films qui représentent différents pays seront projetés. C’est dire qu’en plus qu’il permettra aux nombreux cinéphiles de renouer avec le septième art, ce rendez-vous cinématographique constituera également une occasion pour les professionnels du cinéma d’échanger leurs expériences respectives Vu à la télé 17 et, peut-être, conclure des accords de partenariat. En ce qui concerne la participation de l’Aarc aux manifestations culturelle à l’étranger, celle-ci a choisi Cheba Zehouania, l’une des plus belles voix de la chanson raï, et le groupe Ferda pour prendre part au Festival du monde arabe qui aura lieu à Montréal. La participation de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel à cette manifestation qui se déroulera du 25 octobre au 9 novembre, est une preuve palpable des efforts que celleci consent pour promouvoir davantage la culture algérienne sous d’autres cieux. Il est à souligner que l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel a permis à un nombre important d’artistesk, de prendre leur essor, tels que Djawi Africa et Caméléon. n Djamel O. Manivelle «AVERNOUS YERGHAN» EST LE TITRE DU FILM À LA MÉMOIRE DE L’HÉROÏNE KABYLE Belkacem Hadjadj porte à l’écran le combat de FADHMA N'SOUMER LE PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR BELKACEM HADJADJ réalise un film sur la vie et le combat de l’héroïne Kabyle de la lutte contre l’invasion française en Kabylie, Fadhma N’soumer. Il sortira bientôt. F idèle à ses sujets intéressants, la maison «Machahou Production», du producteur et réalisateur Belkacem Hadjadj, a réalisé un film sur la vie et le combat de Fadhma n'Soumer. Cette femme « au cœur de lion » est restée insoumise et a combattu en Kabylie contre la pénétration française durant les années 1850. «Le burnous embrasé» (Avernous yerghan) est le titre du film qui est produit et réalisé par l’auteur lui-même, Belkacem Hadjadj. Le tournage a été effectué en octobre 2012 à Bordj Bou Arreridj. Seulement, on ignore l’identité de la comédienne qui a incarné le rôle de Fadhma n'Soumer. Ce même film regroupe des fragments d’histoire sur la vie et le parcours de l’héroïne de la résistance populaire face à l'occupation française, Lalla Fadhma N'Soumer, de son vrai nom Fatma Sid-Ahmed. Ce long métrage met en relief, à travers le travail documenté réalisé par Belkacem Hadjadj, le contexte sociopolitique, sur fond de résistance populaire, ayant conduit à l’émergence de cette grande figure de l’histoire contemporaine de l’Algérie et les raisons à l’origine de sa déportation vers les monts d’El Aissaouia, au nord-est de Médéa. Le film en question retrace par la même le cheminement chronologique du parcours de militant de l’héroïne populaire, depuis sa naissance, vers 1830, coïncidant avec le début de la colonisation, dans le petit village de Ouerdja, sur les hauteurs de Ain-El-Hammam, en Kabylie, puis son engagement dans la résistance armée, alors âgée de 25 ans, aux côtés de Chérif Boubaghla, jusqu’à sa défaite, le 11 juillet 1857. Les six années de captivité qu’elle passera à la Zaouia d’El-Aissaouia, jusqu’à sa mort en septembre 1863 à l’âge de 33 ans, est l’autre grand axe de la vie de l’héroïne que l’auteur a tenté de reconstituer historiquement pour mieux cerner ce personnage hors du commun, notamment l’influence qu’elle aura sur la population locale et sa mobilisation autour de la résistance. Outre ce rétrospectif historique, le téléspectateur découvrira des données essentielles sur la vie socio-économique, politique et culturelle des populations de cette région incrustée à l’intérieur du massif forestier de l’Atlas blidéen. Belkacem Hadjadj avait, rappelons-le, produit et réalisé un long métrage «Machaho» en 1996, en langue kabyle aux échos favorables. Il a également réalisé El Manara (2004), El Khamssa (téléfilm, 1988), La Goutte (1982). Il est également l’auteur de plusieurs documentaires et d’une série humoristique de caméra cachée diffusée par la télévision algérienne. n Samira Sidhoum Ph ot o 20 S D u d o k u ÉTENTE L e Fo DÉFINITION HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 u i l l i s Par Djermane Chanteuse professionnelle d’opéra ou de chant classique. (en 10 lettres) Règle du jeu Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec une série de chiffres allant de 1 à 9 de sorte que : - chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3X3 doit contenir toute la série des chiffres allant de 1 à 9. f l é c h é s Mo t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. J O U R … S O L U T I O N S D U Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S J O U R … COMMISSURE t s SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT Mo D y m b i o s e RÈGLE DU JEU : PAR DJERMANE Positionner les mots qui se trouvent dans la marge dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un cercle forment la définition suivante : Art de composer des ballets, d’en regler les figures et les pas. (en 12 lettres). G rille 1 2 COSTUMIER ENTREMET ÉPRISE MOUILLÉS CROÛTE LUSTRE UTILE TORNADE MALHEUR TÉNOR JAIS CHÉRIR ENCART REMBOURRER FRIGORIFIÉ TERCET SUPPLICE BONACE SOUPLESSE BONUS ÉVOLUÉ BASSIN EXACTITUDE PANOPLIE AVIATION BATTEUSE RESSOURCE CHARDON XÉRÈS TRAME VERMINE OUTARDE ÉMULE PASSION BOURRU IMAGERIE CALIN COURROUX FERVENT MILITAIRE INFÂMIE TEMPLE TUMEUR FOURBI DURÉE AMENUISER MASS VACHERIN CONGRÈS LUCIDE DIXIT NOCEUR SAFARI MANICHÉEN NIPPES LIGNE GÉNÉREUX TALENT AMPLIFIER SURSIS PROGRAMME DIMANCHE 20 OCTOBRE 07:00 Documentaire Doc religieux 07:30 Documentaire La mer Méditerranée 08:00 Concert de chant 08:30 Dessin animé El Tawr el khariq 09:00 Bonjour d’Algérie week-end 10:30 Série TV Ya machi fel leile 11:00 Documentaire El Oued 12:00 Information Journal télévisé 12:30 Magazine Avis religieux 13:30 Football 15:00 Magazine Twahacht bladi 16:30 Série TV Abtal el kora 17:00 Magazine Il était mille fois 17:30 Takder tarbah 18:00 Information 18:30 Série TV Ya machi fel leile 19:00 Information 19:30 Magazine Vestiges 20:00 Information 20:45 Magazine Canal foot 22:15 Magazine Culture Club M u e t t e 3 4 5 6 7 8 9 10 20: 45 HORIZONTALEMENT I Canal foot I. Dernière phase de l’accouchement. II. User. Trima dur. III. But. Dément. Préposition. IV. Copulative. Possessif. V. Grand arbre. Réfléchi. VI. Fortement attachées. VII. Infusion anglaise. Eclats de gaieté. VIII. Singer. Larcin. IX. Mot d’enfant. Amoureux. X. Piège. Restitue. II III IV V VERTICALEMENT VI 1. Elimination des impuretés d’un liquide. 2. Société choisie. Lettres d’Allemagne. 3. Boisson alcoolisée. Conduits souterrains. 4. Indique la matinée. Sélection. Amas. 5. Eau-de-vie. 6. Lac américain. Ile européenne. 7. Greffer. Praséodyme. 8. Précède la matière. Privé d’une drogue. 9. Gros nuages. Attention. 10. Gobelets. Drogue. VII VIII IX X Symbiose S O L U T I O N S Grille muette HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 D U LUNDI 21 OCTOBRE J O U R … CHORÉGRAPHIE S ÉTENTE 21 07:00 Dessin animé El Tawr el khariq 07:30 Concert de chant 08:00 Bonjour d’Algérie 09:30 Documentaire La mer Méditerranée 10:00 Dessin animé Loulou 10:30 Série TV Ya machi fel leile 11:00 Canal foot 12:00 Information 12:30 Série TV Tous mes enfants 13:15 Série TV El amimi 14:00 Documentaire Iktichaf el afaq 15:00 C’est son show 16:30 Takder tarbah 17:00 Documentaire 52 chrono 18:00 Information 18:30 Ya machi fel leile 19:00 Information 19:30 Série TV Khali el bir beghtah 20:00 Information 20:45 Questions d’actu 22:15 Zahoua LES COURSES À LAGHOUAT Les outsiders 8-14-1 Les plus joués 10-11-12-9-7-13-5 LE PRONOSTIC VÉRITÉ 28 Les abandonnés 2-3-4-6 10-Boutalebene / 7-River Charme / 11-Naim Bahr / 12-Larichette 5-Chihebon / 9-Rubeche / 8-Mihaz / EN H.S : 10-7-11-12-X TURF APTITUDE 7-River Charme 8-Mihaz 9-Rubeche 10-Boutalebene 11-Naim Bahr 12-Larichette 14-Roubak HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 LA REPRISE ! M SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL DIMANCHE 20 OCTOBRE 15H30 QUARTE - QUINTE PRIX : SIDI MAKHLOUF PUR SANG N.E.E EN ALGERIE 1re COURSE l 350.000 DA l 1400 mètres PDS CDS ENTRAINEURS N° CHEVAUX JOCKEYS A.Chettih 1 Nadhifou (0) AB.Megouci 57 13 N.Nouail Difficile A.Benorma 2 Quafyatik T.Baguira 57 14 CH.Aida Aléatoire A.Sid 3 Gouraye B.Gacem 56 08 Propriétaire Barré A.Bayat 4 L’Etoile du Sud B.Hadbi 56 03 Propriétaire Barrée A.Chettih 5 Chihebon (0) MS.Zouar 55 05 MS.Zouar Sur sa valeur N.Benamar 6 Tac Honor K.Attia 54 11 Propriétaire Barré A.Chettih 7 River Charme A.Fekroune 53 01 N.Nouail Des chances A.Baguira 8 Mihaz O.Chebbah 53 03 H.Baguira Méfiance B.Djoubar 9 Rubeche AP.A.Chebbah 53 02 A.Bangana Pour un accessit M.Chaouche 10 Boutalebene S.Benyettou 53 10 M.Bendjekidel Le favori S.Zekri 11 Naim Bahr A.Aida 52 04 A.Aida Belle carte K.Semahi 12 Larichette M.Senouci 52 07 AB.Semahi Bien placée A.Mahboub 13 Nalsabile B.Laoufi 52 12 B.Mahboub Pourquoi pas ? AS.Mahboub 14 Roubak AP.S.Doudari 49 09 S.Mahboub Trouble-fête PROPRIÉTAIRES LAGHOUAT is au vert depuis le mois de Mai dernier, l’hippodrome du parc de loisirs de Laghouat reprend du service ce Dimanche, en nous conviant à une épreuve des plus ouvertes qui mettra aux prises sept poulains et pouliches de 3ans, trois poulains et pouliches de 4ans et quatre coursiers de 5ans et plus qui formeront les quatorze partants qui prendront part au prix Sidi Makhlouf support aux paris Quarté et Quinté, dont nous somme appelés à plancher afin de tenter de pronostiquer les cinq bons numéros de ce pari mutuel, ce qui, il faut le reconnaître, n’est pas sans difficultés car à ce stade de la compétition, tous les scénarios possibles sont à envisager, avec d’une part, la fraîcheur des jeunots et d’autre part l’expérience des chevronnés de la course. Il faudra donc privilégier les combinaisons élargies, seule alternative possible pour pouvoir dégager le bon ticket de l'épreuve phare de la journée, même si le poulain de 4ans Boutalebene qui effectuera sa rentrée après plus d’une année d’absence, mais qui a déjà été vu à son avantage dans des épreuves similaires à celle du jour comme le montrent ses excellents derniers essais ponctués par trois victoires et une quatrième place et qui bénéficie d’un très bel engagement, présente de sérieux arguments eu égard à tout ce qu'il a réalisé de probant dans sa jeune carrière, constituera à mon humble avis le cheval de base de l'épreuve qui nous intéresse et qui s’adresse : aux chevaux de 3ans et plus Pur Sang Nés et Elevés en Algérie, n’ayant pas totalisé la somme de 91.000 DA en gains et places depuis le 01/04/13. Poids 3ans 48kg, 4ans 51kg, 5ans et plus 54kg. Surcharge de 1kg par tranche de 18.000 DA cumulée en gains et places depuis le 01/04/13 à ce jour. Cependant, l’opposition pour lui viendra de l’excellente pouliche de 4ans Larichette qui reste sur une très belle tentative et qui s’est déjà placée sur le parcours qui nous intéresse et dont l’association avec l’excellent jockey M.Senousi devrait porter ses fruits. Pour le reste des accessits, il faudra accorder du crédit aux chevaux qui se sont déjà placés sur des distances similaires à celle du jour et qui bénéficient d’une monte d’expérience. n Y. S. NOTRE AVIS MEILLEURES CHANCES FORME 7-River Charme 9-Rubeche 10-Boutalebene 11-Naim Bahr 12-Larichette MEILLEURES PERFS 10-Boutalebene 12-Larichette 11-Naim Bahr 7-River Charme 9-Rubeche 5-Chihebon CLASSE 10-Boutalebene 12-Larichette 7-River Charme 9-Rubeche 11-Naim Bahr 13-Nalsabile 5-Chihebon CONCLUSION 10-Boutalebene 12-Larichette 11-Naim Bahr 7-River Charme 9-Rubeche 13-Nalsabile 14-Roubak (0) : Chevaux portant des oeillères QUARTÉ - QUINTESCOPE Faites vos jeux Nombre de chevaux désignés Simple Total Simple Total Simple 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1.100 DA 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1.050 DA 1.680 DA 2.520 DA 3.600 DA 4.950 DA 6.600 DA 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1.050 DA 1.650 DA 2.475 DA 120 DA 600 DA 1.080 DA 4.200 DA 8.400 DA 15.120 DA 25.200 DA 39.600 DA 59.400 DA 10 DA 30 DA 105 DA 280 DA 630 DA 1.260 DA 2.310 DA 3.960 DA Total 600 DA 3.600 DA 12.600 DA 33.600 DA 75.600 DA 151.200 DA 1-NADHIFOU : Course de rentrée mais restant sur une longue série d’échecs, il faut reconnaître qu’il ne sera pas convié à une sinécure face à certains coursiers qui l’ont battu à plusieurs reprises. 2-QUAFYATIK : Il a échoué à sa dernière sortie alors qu’il restait sur une belle quatrième place sur 1200Mètres, reprenant du service après une longue absence des pistes, il se confinera à un rôle d’outsider sans plus. 3-GOURAYE : Son unique tentative s’est soldée par une avant-dernière place sur 12 partants, aura pour elle uniquement le métier de son jockey du jour, ce qui risque d’être insuffisant à ce niveau. 4-L’ETOILE DU SUD : Totalisant autant d’échecs que d’essais, cette femelle bai de 5ans de qualité modeste intéressera uniquement les inconditionnels de l’excellent jockey B.Hadbi car absente depuis près de 2 ans, il faut reconnaître que son entourage ne lui a pas choisi la facilité en la faisant rentrer dans une telle épreuve. 5- CHIHEBON : Combatif et accrocheur à souhait, ce vaillant coursier de 5ans qui a déjà fait ses preuves dans des épreuves analogues à celle du jour, conserve de belles chances à l’arrivée malgré sa longue absence des pistes et son inconstance. 6- TAC HONOR : Nul sur toute la ligne, ce poulain de 4ans qui ne s’est jamais placé dans une épreuve se rangera dans les stalles de départ pour le simple plaisir de participer. 7- RIVER CHARME : Absente depuis le mois de Mai, ce poulain de 3ans à la qualité reconnue, reste en mesure de se distinguer d’entrée sur une distance où il s’est déjà placé et cela pour peu qu’il arrive à gérer sa valse de jockeys. 8- MIHAZ : Il est vrai que ses dernières sorties n’incitent guère à l’optimisme, mais faire l’impasse sur ses chances, ce serait commettre une imprudence, car retrouvant un jockey de métier, il peut surprendre. 9-RUBECHE : Idéalement placé de par les conditions de la course du jour, ce mâle gris de 5ans, à son aise sur le parcours du jour, fera partie des chevaux les plus en vue au sprint final pour peu qu’il ne soit pas contrarié par sa très longue absence des pistes. 10-BOUTALEBENE : Restant sur un sans-faute, ce pensionnaire de la grande écurie M.Chaouche s’élancera avec de sérieuses ambitions pour mettre tout ce beau monde d’accord surtout qu’il est bien monté . 11-NAIM BAHR : Ce jeune poulain de 3ans qui se recommande de très bonnes performances, ne devrait pas rencontrer de grandes difficultés pour venir jouer les premiers rôles malgré sa longue absence des pistes. 12-LARICHETTE : Embusquée dans le bas du tableau, cette pouliche de 4ans de la très efficace écurie K.Semahi, qui a déjà fait ses preuves dans des lots similaires à celui du jour, mérite crédit pour un accessit. 13-NALSABILE : A son aise sur le parcours du jour et repris par l’excellent jockey B.Laoufi, elle aura une belle carte à jouer à l’arrivée malgré son inconstance avérée. 14-ROUBAK : Course de rentrée mais pour peu qu’il soit présenté dans la plénitude de ses moyens, il peut venir semer la zizanie au disque d’arrivée. 30 SPORTS Tous les HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 Chihab Baloul président de la FASM, 1er à partir de la droite CHIHAB BALOUL (PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DES SPORTS MÉCANIQUES) «Les besoins en moyens matériels et infrastructurels se font ressentir» Entretien réalisé par Rédha Maouche Le 30 octobre prochain aura lieu le rallye des Colombes. Ou en êtes-vous avec les préparatifs de cette compétition à caractère international ? La préparation bat son plein à quelques jours du coup d’envoi de cette course exclusivement destinée à la gente féminine. Grâce à la collaboration précieuse des autorités locales des villes concernées, la Protection civile et la Gendarmerie nationale, nous allons pouvoir perpétuer la tradition en organisant la 11e édition. Le départ du rallye des Colombes, qui, depuis quelques années, a pris une dimension internationale, sera donné le 30 octobre prochain. La première étape se déroulera entre Alger et Boussaâda. La seconde aura lieu entre Boussaâda et Ghardaïa. La troisième et dernière manche sera organisée entre la cité du M’zab et la capitale. Cette année, nous enregistrons une participation record avec 42 équipages (pilotes et copilotes) dont 22 étrangers venus de France, de Tunisie, du Maroc, de Mauritanie et du Canada. En dehors de l’aspect purement sportif, nous visons à travers cette manifestation internationale à promouvoir le tourisme en Algérie et à donner par la même une image réelle de la stabilité et du développement que connaît notre pays. Les propos des fidèles participantes étrangères qui reviennent chaque année en témoignent. Elles constatent les progrès réalisés au niveau des infrastructures notamment. En 2005, un équipage belge, bien que le ministère des Affaires étrangères de son pays lui a déconseillé de prendre part au rallye des Colombes, était ravi d’être en Algérie. Dans les colonnes de la presse belge, les deux femmes (pilote et copilote) ont déclaré qu’elles se sentaient plus en sécurité à Alger qu’à Bruxelles. Parallèlement au rallye des Colombes, la FASM organisera le 1er novembre prochain une course dans les spécialités moto-cross et enduro-moto. Cette compétition entre dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l’indépendance. Votre fédération organisera bientôt le festival national des sports mécaniques. Que pouvez-vous nous dire sur cette manifestation qui aura lieu cette année à Tamanrasset ? C’est un événement que nous organisons depuis 2010 avec le ministère de la Jeunesse et des Sports dans le sud du pays. A travers ce festival, nous visons trois principaux objectifs, à savoir la promotion de la discipline dans la région, le rapprochement entre les jeunes du Sud et ceux du Nord du pays et, bien évidemment, la promotion du tourisme dans cette partie de l’Algérie. Ainsi, après les éditions d’Illizi, Adrar et Bechar qui furent une réussite totale, le festival national des sports mécaniques aura lieu à Tamanrasset. Cette année, le Touring Club d’Algérie s’est joint à la FASM pour contribuer à l’organisation de cet événement. La FASM et le TCA célébreront ainsi le cinquantième anniversaire de leur création. Pour cette édition spéciale, un riche programme est prévu, même si, toutefois, nous avons été contraints de limiter la participation en raison de l’insuffisance d’infrastructures hôtelières. Le coup d’envoi du festival sera donné le 20 novembre prochain avec la première étape qui se déroulera entre Alger et Ghardaïa. Les 65 voitures et 70 motos reprendront la route le lendemain pour rejoindre In-Salah pour la seconde étape, avant de prendre la direction de Tamanrasset pour la dernière manche de la course. Sur place, la population locale aura l’occasion d’assister à plusieurs compétitions dont des courses de moto-cross et d’enduro-moto, avec la participation de 54 concurrents, ainsi qu’à une compétition en 4X4 enduro. Nous profitons ainsi du climat propice pour organiser des courses dans plusieurs spécialités afin de faire découvrir la discipline et la promouvoir par la même occasion. Nous comptons aussi organiser, avec le TCA, des journées portes ouvertes, une conférence sur la sécurité routière et des courses de karting pour les enfants de cette localité du Grand Sud. Pour rester dans la compétition, le motard algérien Walid Benterki s’est illustré sur le circuit de Doha lors du Grand prix du Qatar. Une performance qui est passée inaperçue. Que pouvez-vous nous dire sur cet athlète et son exploit ? Benterki est un athlète qui progresse énormément. Avec la collaboration de la fédération qatarie, nous avons décidé d’inclure, en 2011, Benterki, ainsi que son compatriote Hamza Djeguiguene dans le championnat asiatique qui est, d’ailleurs, ouvert à la participation internationale. Dès la saison suivante, Benterki s’est illustré en arrachant la troisième place au championnat d’Asie, tandis que Djeguiguene s’est classé à la 6e place. La semaine dernière, Benterki s’est distingué en remportant la première épreuve de ce championnat sur le circuit international de Losail, au Qatar. Cela dit, cet athlète de haut niveau et son compatriote ont, malgré les efforts de la FASM et du MJS, besoin de plus de moyens pour franchir d’autres étapes et représenter dignement l’Algérie aux compétitions internationales. Cette discipline nécessite de grands moyens. Même si elle compte de nombreux fans, il n’est pas donné à tout le monde de la pratiquer. Comment votre fédération parvient-elle à faire dans le développement et la promotion des sports mécaniques en Algérie ? Vous abordez là un point très sensible. Les moyens mis en œuvre par la fédération et le MJS demeurent insuffisants. Les athlètes de cette discipline sont dans l’obligation d’assurer eux-mêmes les équipements et le matériel. Ils doivent investir dans l’achat de leurs motos et autres voitures et consacrer un budget énorme à la préparation des compétitions, ainsi qu’à la révision et l’entretien de leurs engins. Franchement, les efforts de ces athlètes, sans qui la discipline disparaîtra dans notre pays, sont à saluer. Il y a un autre aspect d’ordre infrastructurel qui freine le développement de la discipline. Il faut savoir que la fédération ne dispose pas d’un circuit (vitesse ou cross) pour l’organisation de ses compétitions. Nous sommes contraints d’emprunter les voies publiques et de solliciter la collaboration des autorités locales, la Protection civile et la Gendarmerie nationale pour pouvoir organiser des compétitions. Nous lançons ainsi un appel aux pouvoirs publics afin de mettre à la disposition de la discipline une assiette de terrain pour la réalisation d’un circuit moderne. Cette infrastructure, à travers la billetterie et les espaces publicitaires mis à la disposition des annonceurs, permettra à la fédération de s’autofinancer, de régler le problème des circuits pour les différentes courses et d’apporter une aide aux athlètes, en valorisant notamment les primes des vainqueurs. A ce titre, je tiens à remercier le MJS qui a mis dernièrement à notre disposition un budget pour l’achat de karting et de motos de formation. Du matériel qu’on mettra en œuvre pour l’initiation des jeunes lors des stages qu’organise la FASM pendant ces différentes manifestations. n R. M. SPORTS Tous les CINQUANTENAIRE DU COA 31 HORIZONS • Dimanche 20 Octobre 2013 LE COA (COMITÉ OLYMPIQUE ALGÉRIEN), la structure suprême qui chapeaute le sport algérien, a fêté, vendredi, le 50e anniversaire de sa création. Fondé le 18 octobre 1962, reconnu quelques mois plus tard (27 janvier 1964) par l’instance internationale (CIO), le Comité olympique algérien compte d’importants acquis en 50 ans d’existence. Une histoire, une gloire et des exploits L e COA aura réussi, en effet, à donner un véritable essor au sport national. Juste après l’indépendance de l’Algérie, les autorités ont vite fait de prendre en charge le dossier sportif qui a grandement contribué à faire connaître la cause du pays pour son indépendance. Le défunt Mohamed Maouche (premier président du COA), Hadj Omar Dahmoun, Mohamed Zerguni, Abdenour Bekka, Mohamed Salah Mentouri, Si Mohamed Baghdadi, Sidi Ali Lebib, Mustapha Larfaoui, Rachid Hanifi et Mustapha Berraf (quatre fois président) ont tous eu à diriger cette instance olympique qui possède désormais une riche histoire avec des exploits retentissants. Avec leur gestion rationnelle, ces responsables ont permis d’éviter à certaines disciplines d’être sanctionnées, comme c’est le cas pour le handball. L’intervention de Berraf a fait éviter le pire à cette discipline. Le COA a été donc le principal vecteur dans l’émergence de talents locaux, toutes disciplines confondues. En 50 ans, le sport national a réalisé de grands exploits. Et comme les jeux Olympiques est la compétition la plus importante dans le monde du sport, l’Algérie n’a pas tardé à y prendre part. Deux années après l’indépendance, l’Algérie a pris part aux JO de 1964 organisés à Tokyo (Japon). Un seul athlète a été engagé. Il s’agit du gymnaste Mohamed Lazhari. Une participation certes symbolique, mais qui a ouvert les portes des distinctions aux athlètes algériens. L’athlétisme et la boxe sont les disciplines les plus prolifiques en médailles aux JO. En athlétisme, c’est le 1500 m qui a offert la première médaille en vermeil au pays, par l’entremise de la «femme de fer» Hassiba Boulmerka lors des JO de 1992. Elle sera imitée, quatre ans plus tard, par Nourredine Morceli avant que Benida Merrah ne confirme la suprématie algérienne dans cette spécialité en remportant de nouveau l’or en 2000. Toufik Mekhloufi ne dérogera pas à la règle lors des JO 2012 en arrachant héroïquement une médaille d’or. Il faut reconnaître néanmoins que la boxe est la discipline qui a donné les premières médailles olympiques à l’Algérie en 1984 quand Mustapha Moussa et Mohamed Zaoui ont remporté le bronze. La seule médaille en vermeil arrachée par nos pugilistes est l’œuvre de Soltani à Atlanta (Amérique) en 1996. HANDISPORT, LA CERISE SUR LE GÂTEAU Si les valides ont enrichi l’histoire de l’olympisme et du sport algérien, il faudra dans ce registre rendre hommage aux handicapés, lesquels ont défrayé la chronique par leurs nombreuses prouesses. Ils se sont d’ailleurs distingués par leur riche moisson. Mohamed Alleg s’est taillé la part du lion en offrant à l’Algérie pas moins de cinq médailles d’or. Une récolte qui servira d’exemple à d’autres athlètes. Le nombre total de médailles d’or s’élève à 19. n K. Yamine MUSTAPHA BERRAF (PRÉSIDENT DU COA) «HOMMAGE AUX ANCIENS» Le président du Comité olympique algérien, Mustapha Berraf, a indiqué, hier, que le COA a toujours été la plus grande instance morale du sport algérien et restera fidèle aux principes sur lesquels les anciennes gloires l’ont fondé. «Je suis fier d’appartenir à cette grande famille olympique. On n’oubliera jamais toux ceux qui ont créé le COA,le 18 octobre 1963, à leur tête, le docteur Mohand Amokrane Maouche. Depuis, l’instance a veillé au respect des lois de la République algérienne et de la charte olympique. Actuellement, nous travaillons en parfaite harmonie avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et les instances internationales, dont le Comité olympique international», nous a-t-il déclaré. Concernant les périodes les plus fastes qu’a traversées le COA, notre interlocuteur a estimé que l’année 2009 a été une des périodes les plus glorieuses, d’autant que «le COA a connu des difficultés depuis, avant que sa famille ne regagne l’union et la sérénité». Pour ce qui est des résultats obtenus depuis la création du COA, Berraf dira que «l’Algérie a toujours été un vivier de champions. Grâce au dévouement des athlètes, de leurs entraîneurs et l’aide précieuse de l’Etat et du ministère de la Jeunesse et des Sports, nous avons enregistré des résultats plus qu’honorables aux niveaux mondial et olympique». Interrogé sur le déclin qu’a connu le mouvement sportif algérien, l’ancien international de basket-ball a reconnu qu’il existe des insuffisances, précisant que cela est un passage obligé. «Il faut noter qu’il y a eu un rajeunissement au niveau des effectifs. Mais, il ne faut pas oublier que le mouvement sportif algérien a réussi quand même quelques prouesses, à l’instar de celle du champion olympique Tawfik Mekhloufi, dans le 1500 mètres lors des JO 2012 de Londres. Nous travaillons en osmose avec les fédérations pour donner la priorité aux de jeunes talents, le gouvernement est en train de consentir de grands efforts pour que le sport soit à la portée de tous». Concernant la représentativité féminine au niveau du sport, il fera savoir que «le COA a répondu aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, relatives à la promotion de la femme au sein du mouvement sportif algérien». Au sujet de la relation avec le MJS et les autorités, Berraf souligne que c’est un partenariat basé sur l’esprit d’équipe. «Toutes nos initiatives se font en étroite collaboration avec le MJS et les autres partenaires. Le fait de travailler en concertation est une force et une fierté pour notre pays». LES ANCIENS ATHLÈTES SERONT RÉINTÉGRÉS jeunes talents». Dans le même ordre d’idées, Berraf ajoute qu’il est optimiste quant à engranger des succès mondiaux et olympiques à l’horizon 2020. «Je pense qu’il y a une bonne volonté pour remettre le sport algérien sur la voie des victoires. La formation des athlètes et des formateurs est en cours. Pour avoir un réservoir A propos des anciens athlètes, le successeur de Rachid Hanifi a signalé qu’une commission a été créée pour rendre hommage à ces sportifs qui ont honoré les couleurs nationales durant les plus grandes manifestations mondiales et olympiques. «Cette structure est présidée par Mustapha Larfaoui. Les anciens athlètes seront honorés en fonction de leur palmarès», fera-t-il savoir. Concernant leur réinsertion dans l’encadrement, le responsable du COA nous a informé qu’un programme a été établi dans ce sens. Ce qui permettra, selon lui, de mettre l’expérience de ces figures emblématiques au service de la jeunesse. «Nous travaillons sur cette démarche en coordination avec la tutelle, nos fédérations et les instances internationales. Donc, il y aura une sérieuse prise en charge, tant dans la mise à jour de leurs connaissances, que dans leur installation dans leurs nouvelles fonctions. A notre niveau, nous allons mettre en place tous les outils pédagogiques adéquats pour la réussite de ce projet». n Adel K. La Météo du D i m a n c h e 2 0 O c t o b re 2 0 1 3 n Alger 28° n Annaba 33° n Constantine 31° n Oran 28° n Ouargla 37° n Tamanrasset 30° Fedjr....................5.34 Dohr ..................12.33 Assar .................15.39 Maghreb.............18.08 Ichaâ .................19.26 ACHAT 6 1 €6 1$ VENTE 6 1 €6 1$ 80,27 DA 85,18 DA 108,66 DA 115,32 DA n Tindouf 36° n Illizi 36° n B SERVICE PU Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29 LA 2e ACADÉMIE AFRICAINE GLOBELICS DU 20 AU 31 OCTOBRE À ALGER PRESSE Une trentaine de chercheurs bénéficient d’une formation Le ministère de la Défense nationale s’étonne de «l’acharnement de certaines plumes» sur l’institution militaire La 2 Académie africaine Globelics pour la formation à la recherche sur les systèmes d’innovation (Africalics), destinée aux chercheurs des pays de l’Afrique du Nord et de l’Ouest, se tient du 20 au 31 octobre à Alger, ont annoncé, hier, les organisateurs. Une trentaine de chercheurs africains, dont une dizaine issus des universités algériennes, e Les pays arabes appellent l’Arabie saoudite à accepter un siège au Conseil de sécurité Les pays arabes ont appelé, hier, l’Arabie saoudite à changer d’avis et à finalement accepter de siéger au Conseil de sécurité des Nations unies à partir du 1er janvier prochain. Les ambassadeurs des pays arabes à l’ONU ont lancé cet appel dans un communiqué à l’issue d’une réunion organisée après l’annonce par Riyad qu’elle ne voulait pas du siège au Conseil de sécurité qui lui était offert. Les dirigeants de l’Arabie saoudite devraient «accepter leur siège au Conseil de sécurité et continuer leur courageuse mission de défendre nos intérêts, tout particulièrement sur le podium du Conseil de sécurité», indique le communiqué diffusé par les pays arabes aux Nations unies. Le communiqué exprime toutefois «respect et compréhension» pour la position de l’Arabie saoudite. Il ajoute cependant qu’il est crucial pour Riyad de représenter le monde arabe et musulman au Conseil «en cette période importante et historique, en particulier pour la région du Moyen-Orient». MEXIQUE Séisme de magnitude 6,8 dans le golfe de Californie Un séisme de magnitude 6,8 s’est produit, hier, au large de la côte ouest du Mexique, a annoncé l’Institut de géophysique américain (USGS). Le séisme s’est produit dans le golfe de Californie à 17h54 GMT (10h54 heure locale) avec un épicentre situé à 74 kilomètres au sud-ouest d’Etchoropo, au Mexique, et à environ 10 km de profondeur. Selon les autorités du Pacific Tsunami Warning Center, basé à Hawaï, le tremblement de terre n’a pas provoqué de risque de tsunami important. Horizons Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181 CÉRÉMONIE D’INAUGURATION DE LA BASILIQUE SAINT-AUGUSTIN (ANNABA) M. Bensalah représente le président Bouteflika LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DE LA NATION, ABDELKADER BENSALAH, qui a représenté, hier à Annaba, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d’inauguration de la basilique Saint-Augustin, a mis en exergue les valeurs d’amour et de fraternité véhiculées par Saint Augustin. L e président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a représenté, hier à Annaba, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d’inauguration de la basilique SaintAugustin d’Annaba, entièrement restaurée après 32 mois de travaux. De nombreux hauts responsables algériens, des hommes d’Eglise et les ambassadeurs en Algérie de plusieurs pays, en l’occurrence la France, la Norvège, la Croatie, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, l’Espagne, la Finlande, le Cameroun, les EtatsUnis, l’Argentine et le Mexique, ainsi que l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, et l’évêque du diocèse de Constantine-Hippone, représentant le Vatican, étaient présents à cette cérémonie. Avant de dévoiler la plaque inaugurale de l’édifice et de signer le Livre d’Or de la basilique, où il a, notamment, rappelé l’œuvre du grand philosophe et théologien Saint Augustin, qui a diffusé l’amour, la fraternité et le rapprochement interreligieux, M. Bensalah, entouré de tous les invités, a suivi un exposé détaillé sur les différentes phases des travaux, présenté par le responsable du cabinet d’architecture ayant assuré la maîtrise d’œuvre du projet de restauration, Xavier David. La restauration de la basilique, entamée à l’automne 2010, a mis à contribution plusieurs firmes spécialisées parmi lesquelles l’entreprise Girard d’Avignon (France), et l’Atelier du Vitrail Cassiopée de Marseille (France), selon les représentants de l’association diocésaine d’Algérie, initiatrice de cette action. Plusieurs ministères PÉTROLE Les cours en hausse à Londres et à New York Les cours du pétrole terminaient la semaine en hausse à Londres et à New York, soutenus par l’accélération de la croissance chinoise au 3e trimestre et un dollar plombé par les conséquences de la crise budgétaire américaine. A Londres, le baril du Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a clôturé à 109,94 dollars sur l’Intercontinental Exchange, en hausse de 83 cents par rapport à la clôture de jeudi. Le baril de Light Sweet Crude pour livraison en novembre a clôturé en hausse de 14 cents sur le New York Mercantile Exchange, à 100,81 dollars. Photo : Aps ONU bénéficieront, dans le cadre de cette rencontre organisée par l’ISGP (Institut supérieur de gestion et de planification) et le réseau global pour les systèmes d’innovation, d’apprentissage et de formation des compétences (Globelics), d’une formation dans le domaine de l’innovation pour le développement. du gouvernement algérien, la wilaya et l’Assemblée populaire communale (APC) d’Annaba, l’Etat français et des collectivités françaises, ainsi que la République fédérale d’Allemagne ont soutenu le projet, a-t-on expliqué, ajoutant que le montant total des travaux de restauration, comprenant le coût des travaux, les honoraires de maîtrise d’œuvre et les frais de gestion du projet, s’élève à près de 500 millions de dinars. L’ambassadeur de France à Alger, André Parant, a pris la parole à cette occasion pour faire part de «l’émotion» que suscite «la renaissance de cette magnifique basilique Saint-Augustin d’Annaba». Après avoir souligné que l’édifice est «à la fois un reflet de l’universalité dont l’Algérie est porteuse et un très bel exemple de coopération», M. Parant a estimé que cette universalité, «c’est d’abord, bien sûr, celle de Saint Augustin, Berbère parlant latin, philosophe, poète, infatigable écrivain, homme de foi, homme de prière. Un personnage intemporel qui résume à lui seul, par sa passion, par son génie et par son ascétisme, les différentes facettes de la Méditerranée, et qui a inspiré profondément la pensée européenne». Surplombant du haut d’un promontoire les vestiges de l’antique Hippone, le port, la baie et la plaine d’Annaba, la basilique Saint-Augustin, que les habitants de la ville appellent «Lalla Bouna», est l’un des édificesphares de la Coquette. Mémoire de la cité d’Augustin l’Algérien, qui fut évêque d’Hippone de 395 jusqu’à sa mort en 430, la basilique est considérée comme un creuset culturel inestimable, symbole du dialogue islamo-chrétien. Construite entre 1881 et 1900 au moyen de matériaux tirés exclusivement du sol algérien, elle a été sévèrement mise à mal par les outrages du temps. Cet imposant édifice, dont l’architecture s’inspire des styles mauresque et byzantin, reçoit annuellement la visite de près de 20.000 touristes et pèlerins chrétiens. Le ministère de la Défense nationale s’est interrogé avec étonnement, vendredi dernier, sur les causes ayant poussé «certaines plumes» à s’en prendre à l’institution militaire. Le ministère de la Défense «suit (...) la campagne tendancieuse menée par certaines plumes contre l’institution militaire ces derniers temps» et «s’interroge sur les motifs d’une telle entreprise, tout en condamnant ces méthodes médiatiques immorales», a indiqué un communiqué du ministère. Il s’agit, selon le même document, du contenu de la colonne «Noqtat nidham» (point d’ordre) du journaliste Saâd Bouokba, sous le titre «Avonsnous besoin d’une expertise internationale pour organiser des funérailles ?», publiée dans le n°7226 du quotidien El Khabar, paru vendredi. Le communiqué considère que ce qui a été écrit par l’auteur de cette colonne «laisse transparaître un acharnement clair et une attaque manifeste contre l’institution militaire, assortis de diffamation et de provocation à l’endroit des cadres de l’Armée nationale populaire, d’une manière totalement étrangère à la déontologie du métier de journaliste». La teneur de cette colonne «dénote d’une ingratitude envers les efforts et les sacrifices consentis par l’ANP pour rétablir et consolider la sécurité et la stabilité du pays et réaliser des résultats concrets que même l’ennemi ne saurait dénier», poursuit la même source. «Il s’agit, selon le ministère, de l’audience accordée par son Excellence le président de République, au vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, au cours de laquelle il lui a fait un compte rendu sur la situation sécuritaire du pays et évoqué, par la même occasion, la participation de la délégation algérienne aux funérailles de l’ami de la Révolution algérienne, le général Vo Nguni Giap qui mérite toute la considération et la reconnaissance». Le ministère de la Défense nationale «se réserve le droit de poursuites judiciaires», ajoute le communiqué. FOOTBALL : LIGUE 1 RÉSULTATS USM EL HARRACH JS SAOURA JS KABYLIE CABB ARRÉRIDJ MC ALGER MC EL EULMA CS CONSTANTINE MO BEJAIA 3 - 0 JSM BEJAIA 3 - 1 MC ORAN 1 - 1 ES SETIF 1 - 3 ASO CHLEF 2 - 0 RC ARBA 1 - 0 USM ALGER 2 -1 AÏN FAKROUN 1 - 0 CR BELOUIZDAD CLASSEMENT 1 ES SÉTIF 2 CS CONSTANTINE 3 JS KABYLIE 4 MC ALGER 5 RC ARBA 6 ASO CHLEF 7 USM ALGER 8 JS SAOURA 9 CR BELOUIZDAD 10 MC EL EULMA 11 MC ORAN 12 CABB ARRÉRIDJ 13 USM EL HARRACH 14 MO BEJAIA 15 JSM BEJAIA 16 AÏN FAKROUN P 17 16 15 14 13 12 12 12 10 10 9 8 7 7 4 2 J 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 7 8 8 7